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Cultivons la génétique ensemble Génétique & reproduction C O O P E L S O I N F O S N ° 6 1 f é v r i e r 2 0 1 0 Les chiffres clefs de l’exercice 2008/2009

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Cultivons la génétiqueensemble

Génétique& reproduction

C O O P E L S O I N F O S N ° 6 1 f é v r i e r 2 0 1 0

Les chiffres clefs de l’exercice 2008/2009

GENETIQUE N°61 22/02/10 14:00 Page 1

Génétique & reproduction N°61/février 2010 1

édito

Les récentes assemblées de section qui se sont déroulées surl’ensemble du territoire de la coopérative ont été l’occasiond’échanger sur la situation de crise sans précédent quetraversent les éleveurs. Les solutions durables, sur le planéconomique, tardent à venir. Tous les acteurs politiquesdoivent se mobiliser pour sauver notre agriculture. Je constateque l’exode rural s’amplifie. La nature a horreur du vide. Il nepeut y avoir de pays sans paysan.Il est vital de définir une véritable politiquedynamique et ambitieuse pour notreagriculture et de créer un pacte fort etporteur d’avenir entre les paysans et lasociété. Les éleveurs ne peuvent plussupporter seuls des charges élevées alorsmême que les cours de vente diminuent régulièrement.Qui accepterait de payer pour travailler ?Dans ces moments de grandes difficultés, nous devons resterattentifs et solidaires. Cela a toujours été la force du monderural. Ne l’oublions pas.Les valeurs coopératives montrent encore à présent que lecollectif est une force pour traverser les crises. Même sicertains, en France, mais aussi des concurrents étrangers enmatière de génétique, laissent croire qu’il ne s’agit que demots, je peux témoigner que COOPELSO reste conforme à sonéthique. La stabilité des tarifs, depuis neuf années pour leSORI, traduit la volonté du Conseil d’Administrationd’accompagner les éleveurs. Pour leur part, les tarifs de lagénétique laitière n’ont pas évolué depuis sept ans. Je rappelle qu’à travers FIDEL’IA, la coopérative a reversé en2009 à ses adhérents plus de 220 000 euros et la remise pourIA multiples revient à diminuer en moyenne le coût de l’IA de1 euro. La très bonne gestion de la coopérative, associée à unepolitique offensive, a permis l’obtention de ces résultats donttous les adhérents bénéficient au quotidien sans que celaaffecte la qualité du service et le niveau génétique desreproducteurs proposés.Le progrès génétique est un des rouages essentiels dufonctionnement des troupeaux. La maîtrise de la reproductionest une préoccupation importante. La coopérative est toujoursdéterminée pour apporter le meilleur service.COOPELSO est au cœur de l’élevage.

Le Président René Garrigues

som

mair

e

Editorial 1

Vie de la Coop 2/4

Activité insémination 5/6

Activité lait 7

Activité viande 8

Activité rustique 9

Activité services 11

« Au cœurde l’élevage »

Synchronisation des chaleurs 10

� Editeur : COOPELSOLe Tournal - 81580 SOUAL� Directeur de la publication :G. Péralta� Rédacteur en chef : J.C. Mayarparticipation de J. Auclert� Crédit Photographique :COOPELSO, MIDATEST,CAPGENES, SERPAULT.� Réalisation : caracara� Impression :Art & Caractère Lavaur.ISSN 1622-9819Dépôt légal : à parution.Photo de couverture : FOTOLIA

COOPELSO a conçu un escabeau adapté à tout type de situation. Léger et pliable, l’escabeau prend sa place à proximité du troupeau. Conçu sur une base large, il assure une bonne stabilité.L’inséminateur peut intervenir en toute sérénité, il est à la bonne hauteur et à l’abri de coups de pattes. Maniable, peu encombrant, facile à ranger et à nettoyer, l’escabeau COOPELSO peut être commandé dans le catalogue FIDEL’IA.

À NE PAS MANQUER

Un escabeaupour sécuriser les interventions

11/12

13

Activité caprine 14/15

16/17

Transplantation embryonnaire

Taurellerie et logistique

Inséminationporcine

3000 POINTSou

205,85 € HT

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Génétique & reproduction N°61/février 2010 3Génétique & reproduction N°61/février 20102

VIE DE LA COOP

Repro Contrôle

Anticiper… Réagir… RéussirInséminateur et vétérinaire coopèrent pour s’assurer de l’aptitude du cheptel à être inséminé et intervenir rapi-dement le cas échéant (utilisation de l’échographie). Les phases d’intervention permettent de contrôler l’involu-tion utérine, de mettre en œuvre les protocoles de soins nécessaires au rétablissement de l’intégrité génitale dela vache puis de diagnostiquer la gestation par échographie et la confirmer par palper.

La détection des chaleurs repose aujourd’hui sur l’observation quotidienne des animaux. Le HEATPHONEvient assister l’éleveur dans cette activité.

Le HEATPHONE va détecter les chaleursdes génisses, des vaches laitières et vachesallaitantes. L’éleveur sera tout d’abord in-formé des chaleurs par SMS. Puis sur sonordinateur, via Internet, il pourra aussiconsulter le tableau de bord journalier et vi-sualiser les courbes d’activité produites parle HEATPHONE.Les données sont archivées, analyséesrégulièrement puis corrigées suivant l’acti-vité moyenne du troupeau, pour détecter leschaleurs dès qu’un dépassement de seuilest établi. Le HEATPHONE préserve la sim-plicité, pour apporter encore plus desérénité et de confort à l’éleveur.COOPELSO commercialisera le HEATPHONEau cours du second semestre 2010 sur sazone.

MEDRIA par liaison radio. Ce mode opératoireautorise l’amélioration continue des servicesdélivrés par les serveurs MEDRIA.

Une nouvelle relation se créeavec

« REPRO CONTROLE »Vétérinaire – Eleveur – Technicien Inséminateur

Détection des chaleurs

La révolution « HEATPHONE »

Le dispositif HEATPHONEse compose d’un collier placésur chaque animal dont on souhaitesurveiller les chaleurs, qui communique avecune base radio MEDRIA (identique à celleutilisée avec le VELPHONE). Le collier du HEATPHONE intègre, dans un so-lide boîtier, un accéléromètre 3 axes, une puceélectronique et une batterie. Installé autour du

Le HEATPHONEavertit l’éleveur parSMS quand sesgénisses ou sesvaches présentent dessignes de chaleurs.

La société Illumina annonce qu'unepuce bovine à haute densité seradisponible au cours du premiertrimestre 2010 pour les membresdu consortium qui ont contribué àson élaboration.

Génomique

Une nouvelle puceen 2010

L'UNCEIA (Union Nationale des Coopérativesd’Elevage et d’Insémination Animale) ayantparticipé à cette collaboration aux côtés del'INRA, de l'USDA, de Pfizer et de l'Universitéde Minneapolis, les entreprises de Sélectionfrançaises disposeront bientôt d'un outil quipermettra de perfectionner encore plus lasélection génomique. Elle assurera notam-ment le traitement des données des popula-tions inter-raciales. Les limites actuelles ensélection viande et en races laitières à faible ef-fectif, notamment liées à la taille des popula-tions de référence, sont en passe d'être levées.

COOPELSO met à la disposition des adhérents un répondeur téléphoniqueavec quelques instructions pour guider leur appel. La majorité desrépondeurs sont des boîtes vocales associées au numéro composé.

Contacter son inséminateur

Ne pas hésiter à renouveler l’appel

La fiabilité de ces répondeurs téléphoniques n’est malheureusement pas de 100%, notammentà cause de la qualité de certaines lignes téléphoniques et de problèmes techniques sur lesserveurs de l’opérateur national de téléphonie. Il ne faut donc pas hésiter à renouveler l’appelsi l’inséminateur n’est pas intervenu dans les délais habituels.

Didier Bianchi, élève avec son épouse et son fils, 42 Blondes d’Aquitaine àJonquières, commune située à proximité de Castres. L’exploitation estégalement tournée vers la production céréalière et une dizaine d’hectaresest réservée à la culture d’ail rose en Label Rouge.

Didier Bianchi utilise le VELPHONE depuisplus de 2 ans. Il fait part de son expérience.« En habitant à 2 Km de l’exploitation, la sur-veillance des vêlages a toujours représentéune contrainte. Devoir se lever la nuit et par-fois plusieurs nuits à la suite pour contrôlerdes génisses sur le point de mettre bas, c’estfatigant. En plus, ça n’empêchait pas d’en ra-ter tout de même. C’est pourquoi j’ai été sé-duit par un outil qui peut me prévenir à toutmoment. Je reçois un SMS sur mon portabledès qu’une vache ou une génisse est toutproche du vêlage ou quand le vêlage adémarré. La prise en main du VELPHONE est trèsfacile. Ce n’est pas plus compliqué qu’untéléphone portable. Je pose en général le

Le VELPHONE :un investissement qui vaut le coup !

EARL de Batut (Tarn)REPORTAG E

thermomètre 5 à 7 jours avant la date devêlage et j’adapte les appendices au formatde l’animal. Avec 7 thermomètres, j’arrive àsuivre tous les vêlages.Le VELPHONE est très efficace. Je ne melève plus la nuit inutilement. Je ne regrettepas cet investissement qui me permet desauver au moins un à deux veaux par an.Dans mon cas, il est déjà rentabilisé. Et puisje fais une économie de sommeil. Cela n’apas de prix (sourire). »

Communication Le nouveau site internetde COOPELSO

www.coopelso.fr

Didier Bianchi déjà utilisateur du VELPHONE depuis plus de deux ans

et entièrement satisfait.

cou de l’animal, il mesure et enregistre encontinu : son inclinaison moyenne, la fréquen-ce des mouvements et leurs accélérations.La base radio MEDRIA, collecte automatique-

ment les relevés d’activité des animauxpour les transmettre au serveur

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Génétique & reproduction N°61/février 2010 5Génétique & reproduction N°61/février 20104

VIE DE LA COOP

REPORTAG E

Suite à des soucis de fertilité il y a 5 ans, le GAEC de Beaulieu a essayé les patchs ESTROTECT pour inséminer lesgénisses. Les résultats n’ont pas tardé à s’améliorer.

Maryse, Jean-Paul Mourlan etJean-ChristopheBeaufils sont as-sociés au sein duGAEC qui produit620 000 litres delait.

Jean-Christophe confie : « la reproduction desgénisses a toujours été une contrainte fortesur notre exploitation. Le bâtiment est malorienté et c’était la galère pour assurer cor-rectement le repérage des chaleurs. D’où desrésultats à l’IA décevants. Jusqu’au jour oùnotre inséminateur nous a proposé d’essayerdes étiquettes qu’on colle sur les génisses et

« Avec ESTROTECT,j’insémine les génisses plus facilement »

GAEC de Beaulieu (Haute-Garonne)

REPORTAG E

Jérôme Deltort vient de s’installer avec Christian Chincholle. Les deux troupeaux laitiers ont été regroupés au seindu GAEC du bois de frênes. Les animaux sont hébergés dans une stabulation à logettes récente.

La reproduction est un domaine de premièreimportance pour le fonctionnement du trou-peau. Jérôme détaille la stratégie du GAEC :« Les mise-bas sont assez étalées, bien qu’un

Jérôme Deltortest satisfait de Reproconfiance

GAEC du Bois de Frênes (Aveyron)

Évolution COOPELSO

Évolution France

ACTIVITÉ INSÉMINATION

qui se colorent lors des chevauchements. Onles a essayées et cela a métamorphosé nosrésultats. » Les ESTROCTECT sont préalablement ré-chauffés avec une lampe à souder pour uneadhésion maximale. Les éleveurs brossent lacroupe de la génisse pour enlever la poussiè-re avant la pose. Parfois, les poils trop longssont coupés au ciseau. « Nous plaçons lespatchs pour détecter la 1ère IA puis 15 joursaprès pour aider au repérage d’un éventuelretour. L’usage des ESTROTECT est systéma-tique. » précise Jean-Christophe Beaufils quiajoute « Grâce à ces patchs, on n’est plus obli-gé de rester des heures à surveiller les che-vauchements. La couleur rouge flashe quand

la génisse a été chevauchée. L’année derniè-re, sur 24 génisses inséminées, nous avons eu3 retours. On ne pense plus travailler sansESTROTECT. »

des objectifs soit de faire des lots de génisseshomogènes à élever et à faire vêler. Nouscherchons surtout à éviter des mises bas pen-dant l’été. En matière de suivi, nous notons lemaximum d’infos sur le calendrier de la co-opérative. Ainsi, on a souvent une chaleur deréférence avant d’inséminer. Dans le nouveaubâtiment, les vaches expriment assez bienleur chaleur. Chaque vache ou génisse inséminée est detoute façon fouillée par notre inséminateurJoël Alary. Nous lui avons toujours confié cet-te responsabilité. Il intervient 50 jours aprèsl’IA et parfois moins sur les génisses. Il réaliseles palpers sur un lot quand il y a assez

d’animaux sinon il fouille au cas par cas le jouroù il vient inséminer dans l’élevage.Les fouilles sont indispensables pour mieuxgérer le troupeau. Joël confirme celles quisont pleines. Les vides sont traitées et re-mises à l’IA. Cela ne sert à rien d’attendre. Ilvaut mieux remettre rapidement une vache vi-de en reproduction. Le contrat REPROCON-FIANCE est un très bon outil car les fouillessont pratiquées tôt après l’IA et les résultatssont fiables. Ensuite, on peut faire le pointavec l’inséminateur sur l’évolution de lafertilité. C’est un service qui nous convientparfaitement et qui est d’un bon rapportqualité/prix. »

Exercice 2008/2009IA par races de pères

Exercice 2008/2009Évolution des femelles inséminées

Les chiffres clefs de l’exercice 2008/2009

% >

% >

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Génétique & reproduction N°61/février 2010 7

INRA 95 4513 589 1236 164 143 6645 47.8LIMOUSIN 1331 490 515 96 58 2490 17.9CHAROLAIS 932 478 2303 819 86 4618 33.1BLOND d'A. 32 44 61 11 12 160 1.2

P'HOLSTEIN BRUNE MONTBELIARDE SIMMENTAL NORMANDE TOTAL %

Génétique & reproduction N°61/février 20106

ACTIVITÉ INSÉMINATION

Détail des inséminations par races et par départementsAriège Aude Aveyron Haute Hérault Pyrénées Tarn Autres Total IA

Garonne orientales 08/09

LIMOUSINE 1 849 381 14 624 2 511 140 123 6 850 120 26 598CHAROLAISE 172 64 8 291 570 18 115 980 70 10 280BLONDE D'AQUITAINE 725 281 8 565 4 601 3 33 6 902 444 21 554INRA 95 322 352 9 811 1 573 31 33 3 288 174 15 584Autres 16 3 333 124 0 0 680 8 1 164Total viande 3 084 1 081 41 624 9 379 192 304 18 700 816 75 180évolution 08/09 - 07/08 -3,8 +8,2 +1,2 -6 +6 +16 +1,5 +13,8 +0,4BRUNE 746 170 2 741 347 1 82 322 3 4 412SIMMENTAL 13 0 3 424 33 0 0 140 15 3 625MONTBELIARDE 323 54 5 188 900 40 129 825 110 7 569NORMANDE 10 3 447 137 0 0 166 15 778PRIM'HOLSTEIN 3 476 882 28 092 9 693 117 170 13 095 222 55 747Autres 95 17 77 81 11 13 41 0 335Total lait 4 663 1 126 39 969 11 191 169 394 14 589 365 72 466évolution 08/09 - 07/08 -9,5 -20,5 -4 -7,3 = -2,2 -7 -8,5 -5,8AUBRAC 1 59 2 889 12 12 136 150 2 3 261SALERS 2 20 44 12 0 2 12 0 92GASCONNE 428 341 10 356 39 66 72 10 1 322Autres 18 3 128 111 0 2 103 0 365Total rustiques et divers 449 423 3 071 491 51 206 337 12 5 040évolution 08/09 - 07/08 -2,2 -13,5 -13,2 -7,2 +30 +4 -20 X2 -14,2TOTAL GENERAL 8 196 2 630 84 664 21 061 412 904 33 626 1 193 152 686évolution 08/09 - 07/08 -7,1 -9,5 -1,9 -6,7 +6,5 +4,7 -2,6 +6,3 -3

Nombre d’IA par typed’utilisation et évolution

Hte Garonne 13,8%Tarn 22%

Ariège 5,3%

Autres 1,7%

Aude 1,7%

Aveyron 55,5%Répartition des IAP par département

� �

IA par race de pères

Taureaux les plus utilisés (IAP)

IA Croisement

Activité testageIAP testage 674 814 6540 625 61% 15.1% 12.5% 11.1% 18.2% 11.1%

BRUNE MONTBELIARDE PRIM’HOLSTEIN SIMMENTAL NORMANDE

ACTIVITÉ LAIT

Évolution des femelles inséminées

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Génétique & reproduction N°61/février 2010 9

ACTIVITÉ VIANDE

IA par race de pères Évolution des femelles inséminées

APTITUDES BOUCHERESPrincipaux taureauxutilisés (IAP)

ACTIVITÉ RUSTIQUE

IA par race de pères Évolution des femelles inséminées

Taureaux les plus utilisés

TAUX DE RACE PURE% EVOLUTION

AUBRAC 48% -7GASCONNE 78% -9

QUALITESMATERNELLESPrincipaux taureauxutilisés (IAP)

Génétique & reproduction N°61/février 20108

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Reproduction

ACTIVITÉ BOVINE

Race Nbre IA Evolutionsynchro IAP %

LIMOUSINE 4518 +812 +22%BLONDE 2695 +349 +15%PRIM’HOLSTEIN 2179 +250 +13%AUBRAC 1447 +260 +22%DIVERS 548 +126 +30%GASCONNE 374 +73 +24%MONTBELIARDE 301 +52 +21%CHAROLAISE 195 -30 -13%BRUNE 190 +56 +41%SIMMENTAL 116 +21 +22%SALERS 37 +4 +12%NORMANDE 30 +7 +30%

RÉSULTATS 2008/2009

EVOLUTION %

Nombre d’IA 12630 +1978 +18.5%sur synchroNombre d’éleveurs 1273 +208 +19.5%Nombre de lots 1980 +257 +15%

Synchronisation des chaleursL’exercice 2008/2009 a été un exercice au cours duquel la technique de syn-chronisation des chaleurs a poursuivi son fort développement. C’est d’ailleursla 4e campagne consécutive avec des résultats aussi élevés.

Les outils de synchronisation deschaleurs semblent correspondre auxbesoins des éleveurs : faire insémi-ner facilement et limiter les manipu-lations des animaux en levant lacontrainte de la détection. Ces tech-niques peuvent aider à mettre à lareproduction, au moment voulu, desanimaux au repos sexuel.

La synchronisation des chaleurs concerne 3.1% des vacheslaitières, 14.2% des vaches allaitantes et 20% des vaches rustiques.Dans 86% des groupages de chaleurs, le protocole a été mis enplace par un inséminateur dans le cadre des accords passésavec les vétérinaires.

COOPELSO a décidé d’accompagner financièrement les éleveurs n’obtenant pas au moins 50% de réussiteà l’IAP après synchronisation.Le partenariat qu’a bâti COOPELSO repose sur un engagement mutuel de l’éleveur et de la coopérative. Il ne s’adresse qu’aux chantiersde 10 femelles minimum. Les animaux retenus ne doivent pas avoir eu de problèmes particuliers au vêlage et doivent avoir vêlé depuisun minimum de 60 jours. Il faut également veiller à ce qu’ils présentent une note d’état corporel suffisante lors de la mise en œuvre dutraitement hormonal. L’éleveur devra limiter les stress alimentaires (changement brusque de régime), les interventions diverses (écor-nage, prophylaxie, traitements…) dans les quatre semaines suivant le groupage. Un protocole est alors signé par l’éleveur à la réalisa-tion du groupage. Dès sa réception, COOPELSO s’engage à suivre l’évolution du taux de retour à l’insémination dans les 90 jours aprèsla 1ère insémination ou des constats de gestation négatifs réalisés par l’inséminateur. Si dans les 90 jours suivant l’intervention, plus de50% des animaux synchronisés viennent à être inséminés une seconde fois ou sont déclarés non gestants par un technicien deCOOPELSO, un avoir de 20 euros sera versé, au profit de chaque animal ré-inséminé, en fonction de l’écart entre le taux de gestation ob-tenu et l’objectif de 50% de réussite à l’IAP.

ACTIVITÉ SERVICES

� REPRO CONFIANCE Les techniciens inséminateurs de COOPELSOréalisent chez plus de 2620 adhérents un suivide reproduction « REPRO CONFIANCE ». Cetravail rigoureux en amont permet de vérifierl’aptitude de la vache à reproduire et ensuitede s’assurer de la réussite de l’inséminationpar constat de gestation. L’évolution des résul-tats est suivie quotidiennement grâce à l’outilinformatique. Au cours de l’exercice, les tech-niciens d’insémination de COOPELSO ontréalisé 108 000 constats de gestation. Ceservice donne accès au plan annuel d’accou-plements.

� REPRO CONTROLEInséminateur et vétérinaire coopèrent pours’assurer de l’aptitude du cheptel à être insé-miné et intervenir rapidement le cas échéant(utilisation de l’échographie). Les phasesd’intervention permettent de contrôler l’invo-lution utérine, de mettre en œuvre les proto-coles de soins nécessaires au rétablissementde l’intégrité génitale de la vache puis dediagnostiquer la gestation par échographie etla confirmer par palper.

� REPRO BILANAnalyse des résultats de reproduction avecl’aide du vétérinaire et de l’inséminateur.COOPELSO établit un bilan de reproduction

Dans le domaine de la reproduction,COOPELSO propose :

Transplantation embryonnairePartenariat Synchro

Femelles collectées 335 -10%

Embryons utilisés / donneuse collectée 5.5 =

Embryons utilisés 1833 -10%

Embryons congelés 1186 -10%

Embryons sexés (frais + congelés) 294 -17%

Activité Collecte évolution

Vaches GénissesEmbryons frais 40,2% 59,8%Embryons congelés 37% 49,3%

Taux de réussite 08/09

Transferts réalisés 1 495

Frais (dont sexés) 611 (26)

Congelés (dont sexés) 884 (83)

Activité Transfert

� Détecteurs de chevauchement :3020 ESTROTECT commercialisés.

� Aides à la vasectomie d’un taureau(10 jeunes bovins).

Outils d’aideainsi qu’une liste de facteurs de risques. Lebinôme vétérinaire et inséminateur met enœuvre les éventuelles mesures correctives.

� REPRO AUDITEtude approfondie de l’élevage par des spécia-listes pour déterminer les pistes d’améliora-tion. Cette démarche, complète et précise,passe par le recueil de toutes les donnéesd’élevage, leur traitement et leur analyse afinde déterminer les facteurs de risques.L’inséminateur et les techniciens deCOOPELSO assurent les recommandations etle suivi de l’élevage.

� REPRO OPTIMUMPossibilité d’opter pour les suivis REPROBILAN + REPRO CONTROLE

Génétique� PLANS D’ACCOUPLEMENTS Pour bénéficier du progrès génétique, lesinséminateurs ou les techniciens de raceréalisent les plans d’accouplements manuelsou informatisés. Sur l’exercice 2008/2009, celaconcernait plus de 1771 éleveurs pour 79 000femelles accouplées. Cette prestation esttarifée à la vache ou incluse dans le contratde suivi REPRO CONFIANCE.

La taille des lots de femelles synchronisées augmente légère-ment avec 6.4 femelles en moyenne.Le nombre d’animaux groupés par élevage est stable à 10femelles par élevage en général.

GENETIQUE N°61 22/02/10 14:00 Page 10

Génétique & reproduction N°61/février 201012

TRANSPLANTATION EMBRYONNAIRE

Génétique & reproduction N°61/février 2010 13

Race Nom du taureau Nombre de dosesNom du taureau Nombre de

Limousine TARDOIRE 23 251USKUDAR 34 177

Charolais USUFRUIT 21 516Prim’Holstein TURCAT FD 63 851

TIMORY BOR 56 791STOL JOC 210 631

UBARS DANE 19 831BENZOE FBI 19 232

Blonde SAMMY 22 923d’Aquitaine TIMBRE 21 267

TITO 27 063URDOS 65 163

VERMEIL 36 507VIDOCK 26 574

INRA 95 SPIKE 20 735TRIMARAN 10 896

2008-2009Doses Congelées 1 264 970Doses Fabriquées 1 464 470Nbre Taureaux ayant produit 67% Ejaculats Eliminés 24.2%% Paillettes Eliminées 14.1%Moyenne par taureau/an 19 166Moyenne par éjaculat 362Moyenne par jour de collecte 6 454

TAURELLERIE ET LOGISTIQUE

Production de semence

Le site de COOPELSO a hébergé 156 taureaux au cours de l’exercice2008/2009. Au total, 67 taureaux ont été régulièrement collectés.Le laboratoire de COOPELSO a produit 1,265 million de doses desemence, ce qui représente une diminution de 12%.Après chaque collecte, tous les éjaculats sont contrôlés précisément.Près de 24% des éjaculats ne seront pas conservés car ne satisfaisantpas les normes minimales de qualité. Chaque éjaculat conditionné en paillettes est contrôlé un jour après lacongélation. A ce stade, plus de 14% des paillettes ne sont pas conser-vées car elles ne permettent pas d’obtenir une fertilité suffisante.L’objectif principal reste l’obtention d’une semence de qualité quipermettra d’assurer une gestation.

Chaque taureau reçoit une ration journalière comprenant 13 Kg defoin et 2.7 Kg d’un concentré (fait à façon à base d’aliment complet, depulpe de betteraves, de maïs et de vitamines). Pour la litière, 9.9 kg depaille sont utilisés par jour et par animal. Au total, l’entretien des 156 taureaux présents a nécessité l’utilisationde 730 tonnes de foin et 555 tonnes de paille ainsi que 154 tonnes deconcentré.

Depuis le début de leur carrière, STOL JOC a produit 495 000 doses.MILORD a dépassé la barre des 190 000 doses.Parmi les taureaux, 51 % sont des Prim’Holstein, 24 % des Blondsd’Aquitaine, 13% des Limousins, 6% d’INRA 95, 2% des Bruns etquelques taureaux Simmentals et Charolais.

Exigences sanitairesDans le domaine sanitaire, la réglementation impose un contrôle sani-taire annuel qui doit être effectué par le « Laboratoire national deContrôle des Reproducteurs » Mais au sein de l’union MIDATEST, lescoopératives ont pris l’engagement de répéter ce test deux fois par anpour sécuriser davantage l’ensemble des sites de production.Les contrôles sanitaires concernent l’animal et sa semence. Au sein dela taurellerie de COOPELSO, le statut sanitaire des taureaux vis-à-vis dela FCO est établi tous les 28 jours par sérologie et par virologie. Toutesles semences proposées par COOPELSO proviennent exclusivement detaureaux indemnes de FCO.Fourniture de semence

COOPELSO assure, quelle que soit la provenance de la semence,la commande, le suivi et la livraison des semences dans lesmeilleurs délais.Grâce à une logistique bien rodée qui est un des piliers de sonactivité, COOPELSO approvisionne, chaque année, les 70 cuves desinséminateurs avec plus de 300 000 paillettes issues de 2000taureaux différents.Ces paillettes sont identifiées, réper-toriées et réparties en fonction desbesoins. Ces doses proviennentmajoritairement des taurelleries deMIDATEST mais aussi des autrescentres français ou étrangers.

Collecte en ferme

COOPELSO a réalisé, en 2008/2009, 69 collectes de taureaux en ferme(dans le cadre de la monte privée). A travers ce service, il est possible deréaliser :� Un examen fonctionnel du taureau pour vérifier l’aptitude àreproduire.� Un contrôle de la qualité à partir de l’observation de la semence.� La fabrication de doses pour une utilisation limitée à l’élevageconcerné.

Installé en 1980 à La Salvetat-Peyralès, Francis Fraysse a démarré les premières inséminations sur ses limousinesau début des années quatre-vingt-dix. Depuis 2003, cet éleveur passionné mise sur la transplantation pouraméliorer le potentiel génétique de son troupeau.

Le cheptel de Francis Fraysse compte 80 à 90mères et 20 à 30 génisses de renouvellementsuivant les années. Toutes les femelles sontinséminées au moins une fois, deux taureauxassurant les éventuels retours. Francis revientsur les raisons qui l’ont poussé à utiliser latransplantation embryonnaire : « A l’époque jepossédais une très bonne vache, MADONNA(fille de DAUPHIN) qui avait une fille hors nor-me T-BELLE fille de MAS DU CLO. J’avais en-vie de démultiplier cette souche. J’estimaisque MADONNA concentrait tout ce qui m’inté-ressait : elle avait de très bons index, un poidsélevé et une morphologie supérieure. J’aidonc décidé de les collecter toutes les deux. »« MADONNA était indexée à 118 d’IVMAT et111 en ALait. Elle produisit 22 embryons ;malheureusement aucun de bon. Par contre,sa fille âgée à l’époque de 15 mois m’offrit 15embryons utilisables avec le taureau NEUF.De cette transplantation, plusieurs génissessont nées et quatre mâles ont été qualifiés à lastation de GELIOC (Aveyron). » raconteFrancis qui poursuit : « A la vue de ces pro-duits issus des transplantations qui augmen-tèrent encore les qualités de cette famille, j’aiété conforté dans mon choix d’utiliser cette

« Un outil supplémentaire pour progresser »

Francis Fraysse (Aveyron)REPORTAG E

technique. L’objectif premier est de remettrele maximum d’embryons sur mes rece-veuses. Si la collecte donne un nombre impor-tant d’embryons, je peux en vendre parfois.Depuis cette date, j’ai continué à utiliser latransplantation pour travailler cette souche,mais aussi d’autres familles de vachesintéressantes. »

Une réussite collectiveCertains veaux nés dans l’élevage de FrancisFraysse par cette technique ont continué leurcarrière à l’étranger (Espagne, Angleterre).Des embryons sont partis dans des élevagesfrançais, danois, irlandais et mexicains.L’éleveur note : « En moyenne, j’obtiens 6 à 7embryons par collecte. Je pose les embryonssur les vaches les moins biens indexées ou quiproduisent moins bien. Les taux de réussitesont autour de 50% en général. Comme jen’achète pas les embryons, les frais sont limi-tés. Actuellement, je collecte chaque annéeune femelle de 15 mois qui sort du lot et quiest génétiquement intéressante. Cela me per-met de répondre aux acheteurs intéresséspar une de mes souches. Quand on a une trèsbonne vache, il ne faut pas hésiter à l’exploi-

Francis Fraysse : « La transplantation m’a permisde développer une famille de vaches exceptionnellesqui produit très bien. »

T-BELLE a produit 46 embryonsavant de repartir en gestation naturelle.

Elevage de Francis Fraysse

� 80 Ha� 90 vaches Limousines� 20/30 génisses de renouvellement� Reproduction : 94% IA + 2 taureaux� IVV : 371 jours� Vêlages d’automne� Production :

- Mâles et femelles pour la reproduction- Semi-finis mâles à 500 Kg et

femelles à 450 Kg- Réformes engraissées carcasses 500 Kg

� IVMAT troupeau : 107,2� 17e challenge UPRA� Naisseur du taureau d’IA SALVETAT� En cours de testage : BOWY (ROCKSTAR)

ter. » T-BELLE avec un index de 121d’IVMAT, continue sa carrière. Aprèsplusieurs années en tant que don-neuse permanente d’embryons,Francis Fraysse a décidé de la re-mettre en gestation. « La transplan-tation, c’est une affaire d’équipe. J’aiun inséminateur passionné et pas-sionnant en la personne de Jean-Michel Couzi qui m’a toujours ac-compagné ou encouragé. L’équipede transplantation avec Dominique

Discala est également au top en matière deprofessionnalisme et de disponibilité. »Francis Fraysse a désormais transmis le virusà son ancien apprenti, Anthony Moysset, luiaussi mordu par la génétique limousine, chezqui plusieurs embryons ont été remis en pla-ce.

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Génétique & reproduction N°61/février 2010 15Génétique & reproduction N°61/février 201014

ACTIVITÉ CAPRINE

ICC 5.15 4.56ITP +0.61 +0.33ITB +0.73 +0.86ILAIT 113 103Nombre IA 3 767 6 628

Race Saanen Alpine

En douze ans, le nombre d’inséminations réa-lisées par COOPELSO à été multiplié par 2.8.Le développement de la production laitière,sur le plan régional, est une des principalesexplications. Ce phénomène s’est traduit par

Une activité en hausseÉvolution du nombre d’inséminations caprines

Évolution de l’activité sur les 7 départements de COOPELSO

Activité caprine

Département NB 2009 évolution 2008 1999ELV NB IA NB IA

Ariège 6 388 X 3 122 372Aude 1 20 - 0 0Aveyron 96 9 803 +1.3% 9 680 3 325Hte - Garonne 3 202 +4.6% 193 84Hérault 7 290 +8% 268 208Pyr. Orientales 3 69 +6% 65 48Tarn 12 1 038 +3.6% 1 002 475COOPELSO 128 11 810 + 4.2% 11 330 4 512

Au total, COOPELSO intervient sur douze dé-partements différents. Les 9 techniciens d’in-sémination spécialisés caprins de la coopéra-tive ont réalisé 13 801 IA (+8.3%) chez 166éleveurs. Le nombre d’éleveurs pratiquantdes IA a augmenté de 4.4% en 2009 (+7).La taille des lots continue de progresser(+2 femelles par rapport à 2008).

� 180 lots d’IA réalisés chez 166 éleveurs� taille des lots : de 2 à 484 femelles� moyenne : 77 femelles par lot� taux d’utilisation : 38.8 % d’IA par éleveur� 121 éleveurs font au moins 30% d’IA� 28.2 % d’IA Testage par éleveur encontrôle laitier officiel (3379 IA testage chez135 éleveurs)

un rythme soutenu d’installation couplé àl’augmentation régulière de la taille des chep-tels. Le volet génétique et la maîtrise des pé-riodes de livraison ont incité de nombreux éle-veurs à faire appel à l’insémination.

L’augmentation du taux d’insémination dansde nombreux élevages utilisateurs a permisune diffusion plus large des boucs d’IA. Sur l’exercice 2008/2009, l’ensemble des dé-partements couverts par COOPELSO ont pra-tiquement tous progressé.L’activité Insémination Caprine représente17 031 inséminations pour le pôle MIDATEST(Aquitaine, Midi-Pyrénées, Languedoc –Roussillon et la Haute-Loire), soit une haussede 9.2 % par rapport à 2008. COOPELSOreprésente 81% de l’activité du pôleMIDATEST. En France, l’activité est restéestable. 79 000 chèvres ont été inséminées en2008/2009.

Niveau génétique moyen des boucs d'IA utilisés(Toutes catégories confondues)

Capgènes

A l’instar de celui qui existe dans d’autres espèces, la filière ca-prine dispose d’un observatoire des anomalies génétiques. Encollaboration étroite avec le département de génétique animalede l’INRA et plusieurs organisations professionnelles, cet obser-vatoire doit servir à détecter précocement d’éventuelles anoma-lies héréditaires chez les caprins.Dans ce but, une fiche standardisée de description a été créée etdiffusée afin de recueillir en élevage les informations cliniquesdétaillées concernant les anomalies constatées sur les che-vreaux morts en période périnatale [NDLR : ce document est dis-ponible auprès des techniciens d’insémination]. Ces informationssont enregistrées dans une base dedonnées. Dans un deuxième temps, untravail de caractérisation des anomaliesapparues sera réalisé à travers l’analysed’échantillons biologiques, puis la localisationd’éventuels gènes responsables.

Description des anomalies

Mise en placed’un observatoire en caprin

� SNP : Les SNP (Single Nucleotide Polymorphism) constituent la for-me la plus abondante de variations génétiques dans le génome.Ils représentent plus de 90% de toutes les différences entre individus.C'est un type de polymorphisme de l'ADN dans lequel deux chromo-somes diffèrent sur un segment donné par une seule paire de bases.

� Puce SNP : Les puces à ADN sont des multicapteurs permettant decaractériser et quantifier un SNP dans un échantillon.

� Génotypage : C’est la discipline qui vise à déterminer l'identité d'unevariation génétique, à une position spécifique sur le génome, pour unindividu ou un groupe d'individus donné.

� QTL : (pour Quantitative Trait Loci) est une région plus ou moinsgrande d'ADN qui est étroitement associée à un caractère quantitatif,c'est-à-dire une région chromosomique où est localisé un ou plusieursgènes à l'origine du caractère en question (Production laitière,composition du lait, résistance à une maladie…).Les QTL peuvent être identifiés pour aider à cartographier des régionsdu génome qui contiennent des gènes impliqués dans la spécificationd'un caractère quantitatif. Ceci peut être un premier pas versl'identification, l'annotation et le séquençage de ces gènes.

Lexiq

ue

Appel de cotisationsDepuis un an, les appels de cotisations CAPGENES sont adressés directe-ment aux éleveurs par leur coopérative d’insémination. Cette cotisationdoit être réglée avant le 15/03/2010 pour être assuréd’obtenir tous les services apportés par CAPGENES.L’établissement de ces factures a été élaboré parCAPGENES mais elles sont transmises par lescoopératives d’insémination aux adhérents.

Nouveau site internetCAPGENES a entièrement rénové son site web. D’un seul clic, il est désor-mais possible d’accéder à une multitude d’informations techniques etpratiques concernant le schéma de sélection et l’insémination.http://www.capgenes.com/

Un programme de recherche de marqueurs génétiques (SNP)d’intérêt vient d’être lancé en caprin. Ce programme s’appuiesur plusieurs sous projets communs avec d’autres filières (bo-vins et ovins laitiers).Il se décompose en plusieurs étapes :� Construire une puce SNP à partir du séquençagede 13 boucs de race Saanen, Alpine et Créole.� Récupération des phénotypes de 200 fillesde chacun des boucs (quantité de lait, taux, analyse fine deslaits, débit de traite, cellule somatique, morphologie, résistan-ce aux nématodes…).� Récupération de sang et de lait des 200 filles pourgénotypage.� Analyse des données afin de détecter des QTL (gènes inté-ressants).Ce chantier, qui a débuté en janvier 2010, devrait se termineren 2012 et est rendu possible par le soutien financier etscientifique d’ApisGène. A ce jour, il est trop tôt pour simuler l’impact de la génomiquesur l’organisation de la sélection en caprin. Mais l’essentiel estd’avoir mis en place un programme d’étude qui, selon sesrésultats, permettra d’intégrer cet outil dans le schéma desélection caprin.

Démarraged’un programme en caprin

Sélection génomique

Répartitionmensuelle del’activité

2008 2009

Inde

x

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Génétique & reproduction N°61/février 2010 17

INSÉMINATION PORCINE

Activité 2009 Nombre ÉvolutionVerrats en station 111 -16%Doses commercialisées 132 923 -4.4%Éleveurs utilisateurs 393 -3%

Le nombre de doses commercialisées sur la zone d’action dePORCIGENE a atteint 133 000 doses, ce qui représente une baisse de4.4% contre 11.7% en 2008. Ces résultats s’expliquent par les cessationsd’activité enregistrées depuis 2007 (-50 éleveurs) et qui se sont poursui-vies en 2009 avec une dizaine d’arrêts supplémentaires.

Activité 2009

Année Effectif Écart / n-11999 52 889 NC2002 52 379 -0,96%2003 44 757 -14,55%2004 42 326 -5,43%2005 39 779 -6,02%2006 38 014 -4,44%

2009* 30 000 -21%

Effectifs de truies en Midi-Pyrénées (source GIE MIDIPORC)

* chiffres non définitifs

PORCIGENE est implantée àBlaye les Mines dans le Tarndepuis 1994. Le centre d’in-sémination produit des dosesde verrats qui sont commer-cialisées auprès des produc-teurs du sud-ouest et ducentre de la France. Depuis2004, PORCIGENE a engagéun partenariat avec le groupe GENES DIFFUSION pour aboutir à lanaissance de PORCIGENE groupe GENES DIFFUSION.En 2009, les responsables de PORCIGENE ont entrepris la constructionde 51 places supplémentaires pour monter la capacité du centre à 130places. Les travaux ont permis de respecter les normes de bien-êtreen logeant les verrats dans des cases de 6m2 sur litière. Une salle deprélèvement COLLECTIS avec 4 postes de collecte a été créée. Cette augmentation de capacité résulte du transfert des verrats dusite de Bessières (Haute-Garonne) et d’un probable développementd’activité dans des élevages en prélèvement à la ferme.C’est désormais sur le centre tarnais que la totalité de la production aété regroupée. Comme l’a expliqué Jean-Pierre Louge, responsabletechnique de la structure, « nous avons cherché à rationnaliser lescoûts de production. La solution qui s’est imposée était donc deregrouper Blaye-les-Mines et Bessières sur un seul et même site».Les équipements et l’organisation du nouveau bâtiment permettenteux-aussi de « gagner en productivité, tout en respectant la nouvelleréglementation sur le bien-être animal ».Afin de marquer l’entrée en service des nouvelles installations,PORCIGENE a rassemblé une centaine d’éleveurs, de techniciensporcins et de vétérinaires, présents le 17 juin 2009.Les responsables de PORCIGENE avaient préparé une visite virtuelledes installations ainsi qu’une présentation complète de la production àtravers plusieurs diaporamas et vidéos. Le docteur vétérinaire Jean-Michel Guillaume est revenu sur les aspects liés à la biosécurité et LucLiégeois (responsable Recherche et Développement au sein de GENESDIFFUSION) a fait un tour d’horizon sur les axes de recherche actuelsavant de présenter le GEMIX (encapsulation des spermatozoïdes).

Évènement

Mise en serviced’un nouveau bâtiment

Rigueur sur la biosécuritéA l’occasion de l’inauguration, Jean-Michel Guillaume, docteur vétérinaireen Bretagne, est venu présenter les problématiques de maitrise sanitaireen élevage. « Tous les principes de biosécurité sont d’autant plus difficilesà appréhender que la concentration des animaux est grande» a-t-il expli-qué. «En tant que centre de collecte, PORCIGENE est responsable de laqualité de la semence, mais aussi du statut sanitaire des verrats prélevés.Pour être irréprochable, le centre d’insémination s’est imposée un impor-tant suivi vétérinaire : visites régulières avec compte-rendu, tenue deregistres, plan de vaccination… Ces mesures sont aussi complétées pardes contrôles de l’administration : vétérinaire responsable sur chaque si-te, autorisation sanitaire délivrée par le préfet pour chaque verrat, isole-ment de 60 jours, … »Mais la biosécurité, c’est avant tout une vigilance permanente.« Toute personne, tout matériel peut être source de contamination. Autantnous faisons aujourd’hui attention aux gros outils et engins qui se prêtentde ferme en ferme, autant les tournevis, perceuses et petits matériels sontsouvent oubliés. Pour contrôler tout ça, il faut des régulations, des proto-coles, des «marches en avant» dans les bâtiments : chaque mouvementdoit être tracé et organisé pour ne prendre aucun risque.» Et pour unebonne application de ces mesures, Jean-Michel Guillaume a rappelé qu’ilétait indispensable qu’elles aient été «comprises et assimilées par l’en-semble des salariés : la formation et la sensibilisation valent mieux quedes consignes non expliquées ! ». Des principes qui s’appliquent au centrede collecte PORCIGENE mais aussi, comme l’a souligné le docteur vétéri-naire, à tous les élevages : « de simples précautions peuvent éviter biendes complications ! »

L’abreuvement a été laissé libre :les verrats ont donc de l’eau à volonté. Pour larégulation de la température du bâtiment, laclimatisation, utilisée sur le site de Bessières,ne s’était pas révélée très convaincante. Nousavons donc opté pour un système de cooling.Tout est géré par une centrale, qui se met enmarche dès que la température dubâtiment dépasse les 20°C. »

Collectis est une innovation majeure dans lemonde des centres de production de semenceporcine. Mis au point par Gènes Diffusion, lesystème collectis équipe de nombreux centresfrançais et étrangers. « Jusqu’à présent, unopérateur collectait 3 verrats à l’heure» ex-plique Jean-Pierre Louge Responsable tech-nique de PORCIGENE. « Pour gagner encadence, nous avons opté pour un systèmecollectis, qui assure le prélèvement de 5 / 6verrats à l’heure. » Il s’agit d’une salle avec une fosse, qui permetl’accès à quatre postes de collecte automati-sée. Chacun est équipé d’un vagin artificieltélécommandé, qui permet de collecter lasemence plus rapidement et avec demeilleures garanties sanitaires. Les pointsforts sont l’augmentation de la cadence de ver-rats par opérateur (à la main 4 verrats/heuremaxi – au collectis 6 verrats à l’heure) et un

Production de semences

COLLECTIS révolutionne le prélèvement

confort accru pour les opérateurs et les ver-rats. Actuellement, le taux de prélèvement aucollectis est de 60%, l’objectif étant d’atteindreles 80 % voire plus.

1 - Les cases de préparation sontpositionnées à côté des cases decollecte.

2 et 3 - Le mannequin équipé d’unchariot mobile reçoit le verrat.

4 - Une unité de régulationélectro-pneumatique pilote lastimulation. La collecte dure engénéral une dizaine de minutes.

1

2

4

3

« En ce qui concerne le logement desanimaux, le choix de PORCIGENE s’est portésur des cases avec litière paillée. Nous avonstrois travées de 17 cases, chacune mesurant6 m2. Pour l’alimentation, nous sommesrestés sur une alimentation manuelle. Celanous permet de bien rester au contact desanimaux : c’est important pour la collecte etpour la surveillance sanitaire.

Jean-Pierre Louge : « apporter un service de proximité »

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Génétique& reproduction

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