guérison d’une urticaire d’effort après traitement d’une oxyurose

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Page 1: Guérison d’une urticaire d’effort après traitement d’une oxyurose

JDP 2014 S407

Discussion Il y a une différence notable dans le fardeau associéau vécu du vitiligo entre les patients à peau foncée et ceux à peauclaire.Conclusion Ceci devrait être pris en compte dans le casd’intervention thérapeutique avec une composante psychologique.Mots clés Fardeau ; Phototype ; VitiligoDéclaration d’intérêts C. Taieb, salarié ; les autres auteurs n’ontpas de lien d’intérêt à déclarer en relation avec cette communica-tion.

http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2014.09.402

Allergologie

P203Urticaire de contact sévère à lachlorhexidine chez un jeune enfant�

C. Duretz 1,∗, F. Grange 2, P. Bernard 2, A. Grange 2

1 Dermatologie, CHU de Reims, Reims, France2 CHU de Reims, Reims, France∗ Auteur correspondant.

Introduction La chlorhexidine (Ch), deuxième antiseptique uti-lisé après la Bétadine®, donne dans de rares cas un eczémade contact. Des réactions d’hypersensibilité immédiate ont étédécrites lors de l’utilisation, souvent muqueuse ou invasive, de la Chen peropératoire, incluant des chocs anaphylactiques. Ce type desensibilisation n’a été qu’exceptionnellement rapportée lors de sonsimple usage comme désinfectant dermatologique, et nous n’avonstrouvé aucune observation documentée chez l’enfant.Observations Un enfant de 2 ans, sans antécédent d’atopie,développait à 2 reprises une réaction anaphylactique après contactavec des antiseptiques au cours d’une varicelle. Le premiercontact était un bain antiseptique à base de Ch (Septivon®) :très rapidement, apparaissait un angiœdème diffus du visage avecconjonctivite et urticaire généralisée. Le deuxième épisode surve-nait quelques jours plus tard lors de l’application ponctuelle deBiseptine® sur une érosion du siège : en quelques minutes, appa-raissaient un prurit, un angiœdème du visage et une urticairegénéralisée. L’évolution de ces 2 épisodes était favorable sousCélèstène®. Des prick tests + à la Ch alcoolique 0,5 % (15/35 mm)et à la Biseptine® (6/25 mm) confirmaient cette réaction (témoinhistamine 7 mm). Le dosage des IgE spécifiques était positif à12,6 kUa/L. Le test ouvert sans effraction cutanée était négatif.Une éviction définitive de la Ch sous toutes ses formes était pré-conisée, avec remise d’une trousse d’urgence en cas d’expositionaccidentelle. Un protocole d’accueil individualisé était mis en placepour l’entrée à l’école.Discussion Le diagnostic d’hypersensibilité immédiate IgEmédiée, suggéré par le très court délai d’apparition des manifes-tations après 2 contacts avec la Ch, était confirmé par la fortepositivité des prick-tests et la présence d’IgE spécifiques. Le testouvert négatif démontrait la nécessité d’une effraction cutanéepour la survenue d’une réaction. Il s’agissait en l’occurrence chezcet enfant d’une érosion cutanée du siège. Bien que décrites dansla littérature (principalement après contact muqueux), les réac-tions d’hypersensibilité immédiates à la Ch sont exceptionnelles etaucune à notre connaissance n’a été documentée chez l’enfant.Conclusion La Ch est très fréquemment employée en derma-tologie et contenue dans de nombreux produits en vente libre(bains de bouche, collutoires, solutions pour lentilles, cosmé-tiques). La possibilité de réactions d’hypersensibilité immédiate,bien qu’exceptionnelle, doit être connue. Son usage au cours de lavaricelle de l’enfant est déconseillé.

Mots clés Chlorhexidine ; Hypersensibilité immédiate ;Prick-testDéclaration d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir deconflits d’intérêts en relation avec cet article.� Iconographie disponible sur CD et Internet.

http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2014.09.403

P204Guérison d’une urticaire d’effortaprès traitement d’une oxyurose�

B. Bonniaud 1,∗, R. Maudinas 2, G. Jeudy 1, C. Leleu 1, P. Vabres 1,E. Collet 1

1 Service de dermatologie, hôpital du Bocage, CHU de Dijon,Dijon, France2 Service de pédiatrie, CHU de Dijon, Dijon, France∗ Auteur correspondant.

Introduction Les urticaires apparaissant à l’effort correspondentà deux entités distinctes : les urticaires cholinergiques, constituéesde petites papules entourées d’un halo de vasoconstriction et lesurticaires alimentaires induites par l’effort pouvant se compli-quer d’anaphylaxie. Nous rapportons un cas d’urticaire d’effortn’entrant dans aucune de ces deux catégories liée à une infectiondigestive à Enterobius Vermicularis.Observations Un enfant de 14 ans présentait depuis un an uneurticaire à grandes plaques apparaissant exclusivement après uneffort physique et indépendante des prises alimentaires. Lesantihistaminiques étaient inefficaces. L’enfant avait cessé touteactivité sportive et le retentissement sur la qualité de vie étaitmajeur. Un test d’effort (footing de 10 min) entraînait quelquesminutes après l’arrêt de l’effort, une rhinite, une conjonctiviteet une urticaire des paupières et des lèvres. L’aspect des lésionsest celui d’une urticaire banale et non d’une urticaire choliner-gique. Le bilan biologique montrait une importante éosinophilie(5034 PNE/mL) et une oxyurose était mise en évidence par lescotch-test. Aucune autre parasitose n’était détectée et les autresexamens biologiques standards étaient normaux. L’enfant et sonentourage recevaient deux traitements par Fluvermal® (flubenda-zole) à 15 jours d’intervalle. L’urticaire disparaissait quelques joursaprès le premier traitement antiparasitaire. La numération effec-tuée un mois plus tard était normalisée.Discussion La responsabilité des parasitoses dans la survenued’une urticaire chronique est controversée. Seule l’infection à toxo-cara canis fait l’objet de quelques travaux. La responsabilité desinfections parasitaires n’est jamais évoquée au cours des urti-caires d’effort. Dans notre observation, la guérison spectaculairede l’urticaire après traitement de l’oxyurose permet de suspecterun lien direct entre ces deux pathologies.Conclusion Nous rapportons un cas d’urticaire d’effort del’enfant pour laquelle une infection digestive par Enterobius Ver-micularis peut être clairement incriminée.Mots clés Enfant ; Oxyurose ; UrticaireDéclaration d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir deconflits d’intérêts en relation avec cet article.� Iconographie disponible sur CD et Internet.

http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2014.09.404

P205Efficacité des antipaludéens desynthèse dans l’urticaire retardée à lapressionA. Bellissen 1,∗, S. Azib 1,2, E. Delaporte 1,2, D. Staumont-Sallé 1,2

1 Dermatologie, hôpital Claude-Huriez, CHRU de Lille, Lille,France2 Université Lille 2, Lille, France∗ Auteur correspondant.