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Guide journalistique de Quartier Libre 2010-2011 www.quartierlibre.ca

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Guide journalistique de Quartier Libre

2010-2011

www.quartierlibre.ca

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TABLE DES MATIÈRES

De l’idée au papier : quelques conseils .................................................. 3

• Réception / Proposition de sujets ……………………………………………………....…. 3 • Revue de presse et recherche documentaire …………………….…………….…...….. 4 • Recherche d’intervenants, utilisation des citations........……………………...….… 5 • Écriture et structure de l’article ………………………………………………………..….... 6

• Exigences de présentation des articles ............................................................. 10

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De l’idée au papier : quelques conseils

� Réception et proposition de sujets

RÉCEPTION :

Elle se fait lors des réunions de production, un mercredi sur deux au local du journal (voir calendrier sur le site). Le nombre de sujets disponibles varie en fonction des collaborateurs présents. Si la situation le permet, un collaborateur peut demander l’attribution de plus d'un sujet lors d'une même réunion.

Les collaborateurs présents lors de la réunion ont priorité sur les absents. Ces derniers doivent attendre la fin de la réunion pour communiquer avec un chef de pupitre et récupérer d’éventuels sujets qui n’auraient pas trouvé preneurs.

PROPOSITION :

La proposition de sujets peut se faire à tout moment, par écrit ou en personne, au chef de pupitre concerné ou au rédacteur en chef. Le moyen utilisé est le synopsis qui doit comporter les items suivants :

Quelques lignes de présentation du sujet et de l’angle de traitement souhaité Réponse à la question : Pourquoi les étudiants de l’UdeM seront intéressés ? Avancer, grosso modo, le type d’intervenants avec lesquels vous souhaitez communiquer

Comme un bon professionnel, le journaliste étudiant doit se préparer à « vendre » son idée. Vous l’aurez compris, proposer un synopsis demande un minimum de préparation (notamment vérifier l’originalité du sujet et/ou de l’angle).

DANS TOUS LES CAS :

Ne vous lancez pas en pleine rédaction sans vous être clairement entendu avec le chef de pupitre concerné le sujet ET son angle de traitement. De même, vous devez avoir défini avec lui du délai accordé pour ce travail.

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� Revue de presse et recherche documentaire LA PREMIÈRE ÉTAPE

Sitôt votre affectation validée, vous devez vous faire une tête de tout ce qui a été écrit et dit (ou presque) sur la question. Vous devez devenir un spécialiste capable de questionner pertinemment des intervenants et de rebondir sur leurs réponses.

Cette phase de lecture et de documentation doit donc être débutée avant la recherche d’intervenants. Il est donc primordial de la débuter au plus vite, dès que vous avez le feu vert du chef de pupitre.

OÙ CHERCHER ?

Il existe de nombreuses ressources inexploitées. Pour les trouver, sortez des sentiers battus. Si la documentation via Google et Wikipedia peut vous orienter sur des réflexions intéressantes, gardez en tête qu’elle n’est ni sûre ni suffisante.

Quelques exemples de ressources sous-utilisées par les journalistes étudiants du Quartier Libre :

• Eureka (banque d’archives de journaux francophones et anglophones accessible gratuitement pour les étudiants de l’UdeM). http://www.bib.umontreal.ca/ss/ressources/bdd.htm • La bibliothèque (nationale ou universitaire) • la mémoire (la vôtre et celle de vos proches). N’hésitez pas à parler de votre sujet à votre famille et vos amis, ils ont souvent des idées extrêmement précieuses à vous apporter

QUE FAIRE DE LA SOMME D’INFORMATION GLANÉE ?

Conservez-la jusqu’à la publication de votre article, voire au-delà. Ces informations vous permettront de faire la contextualisation essentielle à tout bon article. De plus, votre chef de pupitre pourrait vous demander, au dernier moment, de préciser certains points, d’explorer une autre piste ou de justifier certaines informations avancées. Ayez donc sous la main les preuves de tout ce que vous avancez.

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� Recherche d’intervenants, utilisation des interventions Au fur et à mesure de vos lectures et de vos discussions, des noms de personnes dont l’avis est digne d’intérêt vont émerger. Plus tôt vous aurez débuté vos lectures, plus tôt vous pourrez entrer en contact avec eux. Pour un article récupérer le mercredi soir, il faut commencer à téléphoner dès le jeudi.

ENTRER EN CONTACT

Certains contacts sont plus disponibles que d’autres, vous n’aurez parfois qu’une adresse courriel, qu’un message répondeur... L’important est de ne pas se décourager. Ainsi, n’attendez pas deux jours une réponse à un courriel ou un retour d’appel. Prenez les devants, relancez, persévérez, allez physiquement aux devants de la personne...

COMBIEN D’INTERVENANTS ?

Le guide journalistique ne fournit plus de nombre minimum d’intervenants par article car cela diffère du sujet et même de l’angle choisis. À titre indicatif, moins de trois intervenants pour une analyse internationale seraient inacceptable.

Dans tous les cas, contactez plus d’intervenants qu’il n’en faut (il arrive rarement au final qu’on en ait trop).

En plus de multipliez les intervenants, vous devez aussi vous assurer de bien balancer leurs points de vue. Si vous rédigez un article sur la mondialisation et que vous n’interrogez que des groupes radicaux de gauche, votre article ne sera pas équilibré, et le lecteur pourrait vous le reprocher. Il faut donc toujours offrir les deux côtés de la médaille. Confrontez vos propres idées, parlez à l’ennemi : n’ayez pas peur de faire des entrevues avec quelqu’un qui ne partage aucunement vos convictions. À chaque fois que vous pensez à un intervenant, demandez-vous si quelqu’un pourrait lui donner la réplique. Respectez donc le principe d’honnêteté intellectuelle et laissez la parole à tous les intervenants pertinents, même ceux qui semblent à priori desservir votre sujet. Votre article n’en sera que plus pertinent et plus efficace.

QUE FAIRE DE CE QUI EST DIT ?

Prenez des notes, enregistrez dès que c’est possible. Conservez sur votre ordinateur toutes vos retranscriptions d’entrevue. Le chef de pupitre pourrait vous demander d’aller chercher une citation que vous n’aviez pas jugé opportun de placer dans l’article. Il pourrait aussi vous demander la source d'une information que vous avancez. Tout conserver est aussi primordial dans le cas où il faille vous « backer » si vos écrits sont contestés à la suite de leur parution.

N’oubliez pas de TOUJOURS vérifier les faits, chiffres, allégations énoncés par les intervenants. Mettre des guillemets ne vous enlève pas toute responsabilité.

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� Écriture, structure

Laissez de côté le style académique universitaire qui place les choses de manière explicative dans un ordre chronologique. Adieu l’introduction, le développement et la conclusion. Si votre texte comporte les mots « ensuite », « enfin », « deuxièmement », « troisièmement », « pour conclure » et tous ces marqueurs, vous faites sûrement fausse route.

Alors que vous étiez devenu spécialiste, il vous faut maintenant devenir vulgarisateur de talent. En expliquant clairement à tout ceux qui n’ont pas eu le temps de lire tout ce que vous avez appris d'important.

Pour un article journalistique, vous devez appliquer ce qu’on appelle la pyramide inversée. Les informations les plus importantes, les plus marquantes, doivent se retrouver à l’avant-plan, dans le

chapeau, dans les premiers paragraphes. On ne doit pas apprendre au 4e paragraphe la grande nouveauté

que vous venez tout juste de découvrir. Il vous faut donc déconstruire le schéma classique universitaire (introduction, développement, conclusion). Attention : cela ne vous décharge pas de fournir un texte qui possède un fil conducteur, orienté par un angle clair.

Si vous jugez pertinent de fournir un historique, de détailler des concepts plus compliqués, gardez ces informations pour la fin de votre article ou encore en faire un encadré. Un article sur une grève à l’UdeM commence par la manifestation de la veille et se termine par l’historique du mouvement, et non l’inverse.

Pour vous aider, gardez toujours à l’esprit le principe suivant. Un professeur d’université est forcé et payé pour lire vos travaux. Il va donc nécessairement passer au travers de votre laborieuse mais nécessaire introduction de 4 pages. Par contre, un lecteur peut tourner la page à tout moment… Vous devez l’accrocher dès le départ et conserver un rythme dynamique jusqu’à la toute fin. La majorité des lecteurs ne vont pas jusqu'au bout des articles. Voilà donc votre défi : accrocher votre lecteur tout en l’informant. Bref, lui parler de choses sérieuses et rigoureuses, mais surtout n’empruntez pas un style qui lui rappellerait un de ses cours. Il tournerait la page.

Sur la page suivante, vous trouverez une explication de Jean-Benoît Nadeau concernant la différence entre un sujet, un angle et une approche. L’extrait est tirée de la Revue Trente de la FPJQ.

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Ne sombrez jamais vers le côté obscur du journalisme : la subjectivité ! À moins d’indications contraires de votre chef de pupitre (ex : il vous a demandé de rédiger une chronique particulière), vous devez donc vous abstenir de faire intervenir votre jugement personnel. La très grande majorité des articles parus dans Quartier Libre sont des articles d’analyse et non des textes d’opinion. Il faut oublier le « je », les interprétations personnelles, les conjectures, les suppositions, les imprécisions. Votre rôle de journaliste est de soulever les bonnes questions et de les poser aux bonnes personnes. L’analyse qui émane de votre texte, l’angle, les conclusions, bref l’essence de celui-ci, ne doit pas provenir de vous. Elle doit se dégager de vos sources, de vos intervenants, de vos chiffres, de vos statistiques, de vos faits. Évitez à tout prix de renchérir un texte de bonne qualité avec des commentaires personnels ou une analyse qui n’est pas appuyée par vos citations, intervenants, références, etc. Le simple fait d’ajouter un commentaire personnel à un article bien rédigé et bien balancé peut réduire considérablement sa crédibilité et sa valeur en exposant le biais de l’auteur. Résistez à la tentation et laissez parler les fruits de votre recherche : vous verrez, votre article aura un impact beaucoup plus grand que si vous cédez à la facilité et à la subjectivité.

Article paru dans le journal Le Droit spécial 100 ans.

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STRUCTURE Tous les articles sans exception doivent comporter les éléments suivants et ce, dès le premier envoi au chef de pupitre :

Un surtitre

Descriptif, un peu plus technique, il sert à bien cadrer le thème de l’article, son contexte.

Plusieurs titres

Le titrage est un art difficile, d’autant plus que chaque publication développe son propre style (court, longs, racoleurs, avec jeux de mots…). Au QL, la tendance est aux titres courts, punchés. Si dans les faits, le titrage est souvent effectué par le rédacteur en chef en collaboration avec les chefs de pupitre, il reste que dans une perspective de formation, vous êtes fortement encouragés à tenter votre chance.

Il doit être efficace, accrocheur et doit bien rendre l’angle de l’article. Évitez autant que possible la forme infinitive (exemple : « Gérer la crise ») et préférez lui une forme plus directe (exemple : « Crise droit devant »). Évitez également la forme interrogative. Si vous fournissez un titre en forme de question, c’est probablement que vous n’avez pas réussi à bien cerner l’angle de l’article, à dégager ce qui est le plus percutant. Évitez les titres longs ; ils sont généralement peu accrocheurs et, pour des raisons d’espace, ils seront presque tous refusés par vos chefs de pupitre. Évitez les titres trop descriptifs, tels que ceux présentés dans les journaux. Pensez plutôt aux titres plus accrocheurs des magazines. Quartier Libre est un journal qui veut pousser la démarche journalistique au-delà de la simple nouvelle. Votre titre doit refléter cette démarche. Fournissez plusieurs suggestions de titre à votre chef de pupitre ; vous augmentez ainsi vos chances que votre titre soit retenu !

Chapeau (ou chapô ou lead)

Pas plus de 4 lignes pour 4 feuillets et plus. 3 lignes en deçà

Ne sous-estimez pas l’importance de votre chapeau ! Ces lignes sont parmi les plus importantes de votre article. Consacrez beaucoup de temps à peaufiner et retravailler cette partie de votre texte. En un court texte de 2 à 4 lignes (maximum), vous devez convaincre le lecteur qu’il doit absolument lire votre article. Tout en présentant votre sujet, vous devez mettre de l’avant la nouveauté de votre article. Qu’avez-vous trouvé ? Qu’est-ce qui est nouveau ? Qu’est-ce qui frappe le plus dans votre article ? Le chapeau ne doit pas être simplement une synthèse de votre article. Il doit être un court texte très punché qui introduit l’aspect le plus intéressant de votre article. Évitez encore une fois de trop utiliser la forme interrogative. Une question peut être posée à l’occasion, mais il ne faut pas y recourir systématiquement. Évitez d’enfiler plusieurs questions l’une à la suite de l’autre. N’oubliez pas que si vous voulez accrocher le lecteur, vous ne devez pas lui lancer un tas de questions. Vous devez lui démontrer qu’en tant que journaliste, vous aviez des questions initialement, vous avez trouvé les intervenants et maintenant vous avez les réponses. Rappel que contrairement à son apparence extérieure, Quartier Libre est un magazine et fonctionne comme tel. Les chapeaux doivent donc plus tendre vers ceux des magazines. Encore une fois, ne vous inspirez pas trop de ce que font les quotidiens ; la forme journalistique qu’ils préconisent est différente et répond à d’autres impératifs.

Début du texte…

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Intertitres

Inclure de deux à quatre intertitres dans votre article, selon la longueur de celui-ci. Courts et punchés encore une fois, ils servent autant à annoncer une section particulière de l’article qu’à dynamiser la lecture.

Terminez votre texte par le symbole journalistique de fin d’article :

-30

Exergues

Sous le -30-, vous écrivez trois phrases préalablement prises de votre texte qui pourront être utilisées comme exergues. Choisissez deux phrases qui s’agencent bien avec le titre et qui ont du «punch». Dites-vous que le lecteur lira le surtitre, le titre puis l’exergue avant même d’aborder une seule ligne de votre texte. Un exergue peut être une citation d’un intervenant, une statistique particulièrement frappante ou un passage vraiment accrocheur de votre texte. Si vous choisissez une citation, retravaillez l’exergue de façon à ce que la citation soit selon ce modèle : Je n’ai jamais dit cela Professeur X, spécialiste de tout et de rien à l’Université de Montréal. Il faut parfois retravailler un peu l’exergue afin qu’il soit auto-suffisant et qu’on comprenne très bien son sens sans le reste du texte.

Rappeler que c’est une porte d’entrée dans votre article

Encadrés

Si vous devez fournir un encadré d’informations supplémentaires, mentionnez simplement à la fin de votre article : Encadré : Les détails du projet de loi » (exemple de titre d’encadré). Ne tentez pas de dessiner vous-même un encadré. L’infographiste s’en chargera à votre place.

Mentionnez la source de vos informations.

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� Exigences de format d'article Tous les fichiers doivent être remis en format Microsoft Word. La règle d’or demeure la simplicité : fournir uniquement du texte. La seule mise en page permise consiste à mettre des titres en gras et des citations en italiques. Aucun souligné, encadré, bordures, lignes, cadre, entête, bas de page, macro… Rien de tout cela ! Remettez seulement votre contenu, fourni en Times New Roman 12 points. Si vous jugez pertinent de remettre des graphiques, dessins, photos ou autre matériel visuel, placez les en pièces jointes. L’important est de remettre un fichier Word sans aucune mise en page au chef de pupitre.

Note importante : avant d’enregistrer votre version finale, désactivez la fonction d’enregistrement automatique dans votre logiciel. Cela peut causer des problèmes lors du transfert sur Quark XPress.

Remettez le texte à interligne un et demi.

Règles de citations :

Les citations doivent être en italiques, y compris les guillemets. Toujours utiliser les guillemets français (« »), sauf lorsque vous avez des guillemets à l’intérieur des guillemets, où vous devez alors utiliser les guillemets anglais (“”). Laissez un espace à l’intérieur des guillemets français (entre les guillemets ouvrants et le début de la citation, et entre la fin de la citation et les guillemets fermants), mais pas pour les guillemets anglais. Par exemple, voici la forme correcte : « Un jour j’ai dit “non”. »

Il y a un espace avant deux-points. Par exemple, voici la forme à suivre. « Ma déclaration a été simple : je n’étais pas au courant. »

Il y a un espace avant un point-virgule, un point d’exclamation et un point d’interrogation. S’il est configuré en français, Microsoft Word les met par défaut. Il faut également un espace après.

Vérifiez que vous ne mettez aucun double espace dans votre texte.

Espaces insécables.

Les nombres à un chiffre sont écrits en toutes lettres et les nombres à deux chiffres, en numéro (neuf et 10 par exemple). Les nombres à plus de trois chiffres prennent un espace insécable (c’est-à-dire que le nombre ne peut être coupé au bout d’une ligne) à chaque trois chiffres (23 998 897 $ par exemple).

On met également un espace insécable entre le nombre et son signe d’unité (de monnaie, de mesure, etc.) ou le signe de pourcentage. On écrira ainsi « 12,42 % ».

Les années s’écrivent au complet. Ainsi, on écrira les années 1940 et non pas les années 40

Pour les chroniques CDs :

Les titres d'album s'écrivent en italique. Exemple : Neon Bible

Les titres de chansons ne s'écrivent pas en italique, mais se mettent

entre guillemets..

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Canevas d’article Section : Monde

Page : 15

Surtitre : Privatisation de l’eau

Suggestions de titre : Résistance à la source

Chapeau : L’or bleu porte bien son nom. Quand son prix triple dans une région pauvre, quand toute une agriculture s’essouffle pour cause de sa rareté, l’eau devient toute précieuse et suscite l’envie de bien des entreprises. Petite plongée dans le monde trouble de la privatisation de l’eau.

Nom : Samuel AUGER

Pour 15 000 habitants d’une petite communauté du Ghana, 15 à 25 % du revenu annuel sert uniquement à s’approvisionner en eau. Il en coûte près de 150 US$ pour se brancher au système d’approvisionnement public. Conséquemment, nombre des résidants ne pouvant assumer ce coût se tournent vers les vendeurs de la rue qui peuvent ainsi charger jusqu’au triple du prix. (Guillemets français avec espaces, citations en italiques, guillemets compris) « Avant même que les multinationales et les institutions mondiales ne cherchent à privatiser notre eau, nous subissons donc une forme de privatisation informelle. C’est pourquoi nous réclamons que l’eau soit considérée comme un droit humain et non comme un produit. » explique Yacuba M. Binele, membre de la Coalition nationale contre la privatisation de l’eau au Ghana.

Mettre des intertitres, exemple : Rendre l’eau au peuple

À des milliers de kilomètres de la côte Ouest de l’Afrique, le problème de l’eau refait surface. Au cœur des Phillippines, Arnold Badilla est le coordonnateur national pour le mouvement Water for the People Network (Réseau « de l’eau pour le peuple »). Sa coalition regroupe plus d’une centaine d’organisations dans le cadre d’une campagne nationale visant à freiner le déplacement de la gestion de l’eau vers le secteur privé. « Notre mission est de redonner au peuple la gestion de l’eau. » -30

Exergues

(3 exergues de longueur variable, et bien nommer l’intervenant avec son titre)

« Dans la ville de Manila, cela a conduit à une augmentation de 200 à 300 % du prix. » Arnold Badilla, coordonateur national pour le mouvement Water for the People Network

Pour 15 000 habitants d’une petite communauté du Ghana, 15 à 25 % du revenu annuel sert uniquement à s’approvisionner en eau. Conséquemment, nombre des résidants ne pouvant assumer ce coût se tournent vers les vendeurs de la rue qui peuvent ainsi charger jusqu’au triple du prix.

Encadré (avec titre)

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� Remise et corrections éventuelles Avant de remettre un article au chef de pupitre, relisez-vous. Cela peut sembler évident mais bon nombre de collaborateurs l'oublient. Il peut même être avantageux, si vous en avez la possibilité, de faire relire votre travail par un proche qui ne dispose pas des mêmes connaissances du sujet que vous.

Ne remettez pas votre article en retard. Si vous avez un empêchement important, dîtes le sans tarder au chef de pupitre car un retard de dernière minute pourrait poser des problèmes pour la maquette du journal.

Ne dépassez pas la longueur de l’article. Lorsque le chef de pupitre vous donne une longueur d’article à respecter, vous devez vous y restreindre. Si votre texte s’avère trop long et que le remanier comporte trop de travail, le chef de pupitre vous le renverra sans prendre le temps de le lire. En revanche, le journal est flexible et s’adapte à l’évolution d’un article. Si vos recherches vous emmenaient sur de nouvelles pistes, que vous découvriez le scoop de l’année ou encore que votre sujet est particulièrement compliqué, vous pouvez dépasser la longueur de l’article. Mais seulement avec l’accord préalable de votre chef de pupitre. Contactez-le, présentez lui vos nouvelles informations, bref, vendez-lui votre salade.

Dans tous les cas, si la rédaction de Quartier Libre juge qu’une information n’est pas fondée, cette dernière sera coupée.

Un dernier mot : n’ayez pas peur d’apprendre. Quartier Libre est aussi (et surtout) une école de journalisme. Tous ceux qui y passent voient leurs textes retravaillés, reportés… dans un souci constant de rigueur journalistique mais aussi d’apprentissage. N’ayez pas peur de poser des questions ou de faire part de commentaires : l’équipe est là pour ça.

Relisez toujours vos articles lorsqu’ils sont publiés dans la version papier. Entre l’article que vous soumettez et l’article publié, il y a au moins 5 révisions ! Soyez attentifs aux détails, à la structure, au titre retenu, aux changements opérérés, et apprenez de vos erreurs ! Bonne chance !