haiti observateur 29 mai 2013

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(Collaboration spéciale) Des dizaines d’individus lourde- ment armés ont pris le contrôle du plus important poste de transit de marchandises de la frontière haï- tiano-dominicaine, le dimanche 26 mai dernier. Ils ont profité de l’accalmie relative de la Fête des mères pour réaliser leurs méfaits en toute quiétude, malgré la pré- sence sur le terrain de plusieurs di - zaines d’agents des forces de l’ordre, eux aussi lourdement ar - més. Ceux-ci n’ont pas eu le temps de réagir, ou plutôt, ont lais- sé vraisemblablement le champ libre aux malfaiteurs dont les plans ont été mis a exécution pen- dant près de quelques quatre bon - nes heures. Arrivés en trombe à bord de tous terrains, principalement des zo-rekins , ces engins utilisés principalement par les services du gouvernement, ils ont franchi sans encombre la barrière de la cour des douanes de Belladère en tirant des salves d’armes automatiques. Au cours de leur incursion, ils ont même accroché le mat du bicolo- re national et endommagé des véhicules se trouvant sur leur pas- sage. Comme s’il s’agissait d’in- haiti observateur ENglish PagEs : 11 VoL. XXXXiii, no. 22 New York : Tel : (718) 812-2820; • Montréal (514) 321-6434; • Port-au-Prince: (011 509) 223-0785 • Paris (33-1)43-63-28-10 29 may- 5 juin 2013 Kreyòl : Paj 6 Fondé à New York, cet hebdomadaire est édité par la société Haïti-Observateur Group, Inc. www.haiti-observateur.net Haïti-Observateur P.O. Box 356237 Briarwood, NY 11435-6235 Tél. (718) 812-2820 [email protected] New York: $1,00 Partout ailleurs : 1,50 $ Haïti: 20 gourdes Tél. (718) 812-2820 Lè manke gid, pèp la gaye ! Des bandits légaux prennent le contrôle de la douane de Belladère Suite en page 3 Elza Baussan Noe ̈ l, lors de son investiture comme ministre de la Culoture et de la Communication, en septembre 2012. L'ex-président du Guatémala Alfonso Portillo LE RÉGIME MARTELLY-LAMOTHE EN BUTTE À DE NOUVEAUX SCANDALES Plus de 25 millions $ des recettes de l’aéroport détournés Mme Yveline Momperousse-Dalmacy exhibe son diplôme au milieux des drapeaux des U.S.A, de l’État de New York et des bannières de l’université ainsi que de l’École de diplomaatie. Charles Castel, le gouverneur de la Banque centrale (à gauche), Jean-Marie Guillaume, le dir. gén. dela CONATEL (au centre) et Jean-Baptiste Clark Neptune, le dir. gén de la DGI. Par Dr Kesler Dalmacy La diplomatie est l’art de condui- re des négociations entre per- sonnes, groupes de personnes, organisations ou nations. Elle se rapporte habituellement aux (Collaboration spéciale) Dans une descente aux enfers sans précédent, la dégringolade de la gourde (monnaie nationale) vient une nouvelle fois affliger la majo- rité nationale, les secteurs finan- ciers en particulier. Pris entre l’en- clume et le marteau, le gouverne- ment, qui est principalement res- ponsable du désastre financier actuel, a cru bon de faire interve- Yveline Dalmacy rejoint la communauté des diplomates L’ex-président guatémaltèque Portillo extradé aux États-Unis DÉGRINGOLADE INQUIÉTANTE DE LA GOURDE Le s grands commis de l’État appelés à la rescousse SA THÈSE DE MAÎTRISE SOUTENUE AVEC BRIO ACCUSÉ DE BLANCHIMENT D’ARGENT Suite en page 2 Suite en page 7 PORT-AU-PRINCE, 27 mai — Quand bien même Elza Baussan- Noël n’aurait pas fait long feu au ministère de la Culture et de la Com munication, en tant que mi - nis t re, un des principaux piliers du gouvernement en place, en sus d’ - être mem bre at t itré de la dynastie Martelly, elle exerce une grande influence politique au sein de l’ad- ministration. Dans le partage du butin, son autorité s’étend princi- palement au parc industriel SO - NAPI et à l’aéroport international Toussaint Louverture dont elle par t age les retombées économi - ques ave « qui de droit ». On ne sait quel rôle elle joue dans la dila- pidation de la caisse de l’aéroport, mais indéniablement elle ne sau- rait ignorer qui emporte quoi, à quel moment et quel montant. En tout cas, on apprend qu’un solde de quelque USD 30 millions $ se - rait disponible dans la compte de l’ONAAC et un complot a été bel et bien monté en vue d’effectuer le partage du magot. Lorsque Pierre-André La - guer r e, le directeur général de l’ - Of f ice national d’aéronautique et d’aviation civile (OFNAAC) a été demandé de soumettre le montant total des recet t es générées par les taxes sur les billets d’avion, il a répondu qu’il n’est pas inférieur à $35 millions. Une fois cette ré - pon s e communiquée, les déci- deurs du pays avaient pris les dis- positions pour « dépenser » ces fonds. Investir le minimum pour Suite en page 4 Un signal clair vient d’être envoyé aux hommes au pou- voir qui plongent tête baissée dans des transactions ban- caires frauduleuses ou illé- gales. L’extradition aux États- Unis de l’ex-président du Gua témala Alfonso Portillo constitue un avertissement que, tôt ou tard, la justice Suite en page 15 journal du 29 may- 5 juin 2013 :hO 5/29/13 4:05 aM Page 1

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Haiti Observateur 29 mai 2013

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Page 1: Haiti Observateur 29 mai 2013

(Collaboration spéciale)

Des dizaines d’individus lourde-ment armés ont pris le contrôle duplus important poste de transit demarchandises de la frontière haï-tiano-dominicaine, le dimanche26 mai dernier. Ils ont profité del’accalmie relative de la Fête desmères pour réaliser leurs méfaitsen toute quiétude, malgré la pré-

sence sur le terrain de plusieurs di -zaines d’agents des forces del’ordre, eux aussi lourdement ar -més. Ceux-ci n’ont pas eu letemps de réagir, ou plutôt, ont lais-sé vraisemblablement le champlibre aux malfaiteurs dont lesplans ont été mis a exécution pen-dant près de quelques quatre bon -nes heures.

Arrivés en trombe à bordde tous terrains, principalement

des zo-rekins, ces engins utilisésprincipalement par les services dugouvernement, ils ont franchi sansencombre la barrière de la courdes douanes de Belladère en tirantdes salves d’armes automatiques.Au cours de leur incursion, ils ontmême accroché le mat du bicolo-re national et endommagé desvéhicules se trouvant sur leur pas-sage. Comme s’il s’agissait d’in-

haiti

observateur

ENglish PagEs : 11

VoL. XXXXiii, no. 22 New York : Tel : (718) 812-2820; • Montréal (514) 321-6434; • Port-au-Prince: (011 509) 223-0785 • Paris (33-1)43-63-28-10 29 may- 5 juin 2013

Kreyòl : Paj 6

Fondé à New York,cet hebdomadaire est édité

par la société Haïti-Observateur Group, Inc.www.haiti-observateur.net

Haïti-ObservateurP.O. Box 356237

Briarwood, NY 11435-6235Tél. (718) 812-2820

[email protected] York: $1,00

Partout ailleurs : 1,50 $Haïti: 20 gourdes

Tél. (718) 812-2820

Lè manke gid, pèp la gaye !

Des bandits légaux prennent lecontrôle de la douane de Belladère

Suite en page 3

Elza Baussan Noel, lors de son investiture comme ministre de laCuloture et de la Communication, en septembre 2012.

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LE RÉGIME MARTELLY-LAMOTHE EN BUTTE À DE NOUVEAUX SCANDALES

Plus de 25 millions $ des recettes de l’aéroport détournés

Mme Yveline Momperousse-Dalmacy exhibe son diplôme au milieuxdes drapeaux des U.S.A, de l’État de New York et des bannières del’université ainsi que de l’École de diplomaatie.

Charles Castel, le gouverneur de la Banque centrale (à gauche), Jean-Marie Guillaume, le dir.gén. dela CONATEL (au centre) et Jean-Baptiste Clark Neptune, le dir. gén de la DGI.

Par Dr Kesler Dalmacy

La diplomatie est l’art de condui-re des négociations entre per-

sonnes, groupes de personnes,organisations ou nations. Elle serapporte habituellement aux

(Collaboration spéciale)

Dans une descente aux enfers sansprécédent, la dégringolade de la

gourde (monnaie nationale) vientune nouvelle fois affliger la majo-rité nationale, les secteurs finan-ciers en particulier. Pris entre l’en-clume et le marteau, le gouverne-

ment, qui est principalement res-ponsable du désastre financieractuel, a cru bon de faire interve-

Yveline Dalmacy rejoint lacommunauté des diplomates

L’ex-président guatémaltèquePortillo extradé aux États-Unis

DÉGRINGOLADE INQUIÉTANTE DE LA GOURDE

Le s grands commis del’État appelés à la rescousse

SA THÈSE DE MAÎTRISE SOUTENUE AVEC BRIO

ACCUSÉ DE BLANCHIMENT D’ARGENT

Suite en page 2Suite en page 7

PORT-AU-PRINCE, 27 mai —Quand bien même Elza Baussan-Noël n’aurait pas fait long feu auministère de la Culture et de laCom munication, en tant que mi -nis tre, un des principaux piliers dugouvernement en place, en sus d’ -être mem bre at titré de la dynastieMartelly, elle exerce une grandeinfluence politique au sein de l’ad-ministration. Dans le partage dubutin, son autorité s’étend princi-palement au parc industriel SO -NAPI et à l’aéroport internationalToussaint Louverture dont elle

par tage les retombées économi -ques ave « qui de droit ». On nesait quel rôle elle joue dans la dila-pidation de la caisse de l’aéroport,mais indéniablement elle ne sau-rait ignorer qui emporte quoi, àquel moment et quel montant. Entout cas, on apprend qu’un soldede quelque USD 30 millions $ se -rait disponible dans la compte del’ONAAC et un complot a été belet bien monté en vue d’effectuer lepartage du magot.

Lorsque Pierre-André La -guer re, le directeur général de l’ -

Of fice national d’aéronautique etd’aviation civile (OFNAAC) a étédemandé de soumettre le montanttotal des recet tes générées par lestaxes sur les billets d’avion, il arépondu qu’il n’est pas inférieur à$35 millions. Une fois cette ré -pon se communiquée, les déci-deurs du pays avaient pris les dis-positions pour « dépenser » cesfonds.

Investir le minimum pourSuite en page 4

Un signal clair vient d’êtreenvoyé aux hommes au pou-voir qui plongent tête baisséedans des transactions ban-caires frauduleuses ou illé-gales. L’extradition aux États-Unis de l’ex-président duGua témala Alfonso Portilloconstitue un avertissementque, tôt ou tard, la justice

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Page 2: Haiti Observateur 29 mai 2013

hommes et fem mes rodés dans cetart, pour le compte, surtout, d’or-ganisations mon diales et des États

dont les intérêts sont en jeu. Ainsiun di plo mate expérimenté doitavoir un bon esprit d’analyse et desynthèse, il doit aussi faire preuved’une excellente capacité de com-munication.Une des rares figures de la com-munauté haïtienne de New Yorks’est engagée dans cette discipli-ne, bien connue ici et à la mèrepatrie, notamment pour ses inter-ventions dans les media, sonœuvre au sein des associationsrégionales de New York, n’estautre qu’Yvelise Dalmacy, l’ -épou se de l’un des médecins lesplus populaires, aussi profondé-ment engagé dans les activitéssociocommunautaires, tant en dia-spora qu’en Haïti.

Se lancer dans une telle carriè-re quand on est mère et épouseimpose des sacrifices qu’il n’ap-partient pas à tout un chacun d’en-durer et de surmonter ensuite. Àremar quer qu’avant de se lancerdans la carrière diplomatique,Yve li se Dalmacy était détentriced’une maîtrise en Économie etFinance. Ce qui lui a ouvert la por -te de la banque d’investissementMorgan Stanley où elle remplis-sait la fonction de directrice. Alorsqu’elle poursuivait sa carrière àcette institution bancaire, elle a étéadmise à l’École de Diplo matie etdes Relations internationales de laprestigieuse université Seton Halloù elle a brillé de mille feux.

Après près de deux ans etdemi, elle a soutenu sa thèse demaî trise dans cette discipline etobtenu le diplôme pour lequel ellea consenti tant de sacrifices.

Yvelise Dalmacy se félicited’avoir visé haut. « Oui, dit-elle,je suis fière d’avoir atteint ce but.Par contre j’ai réalisé que j’ai prisdes moyens difficiles dans le

temps pour y arriver, mais mesefforts sont récompensés ».

Cette étape dans la vied’Yveline Dalmacy a été franchieavec joie; elle se trouvait parmiune quarantaine d’étudiants dansles mêmes disciplines dont la

cérémonie de collation de diplô -mes a eu lieu le 17 mai 2013. Af -

fublée de la toge traditionnelle, encompagnie de ses collègues, MmeDalmacy défilait au cours de cetévénement solennel dont l’audito-rium « Jubilee Hall » de Seaton

Hall était le théâtre. Plusieurs pa -rents et proches amis des diplô-més étaient présents pour les ap -plaudir et les féliciter. Tour à tour,les 47 diplômés de cette disciplinedéfilaient pour recevoir leur par-chemin au cours de cette cérémo-nie ponctuée de discours de cir-constance prononcés par lesmembres de la faculté. Parmi cesderniers, on pouvait remarquer laprésence du Dr. Courtney Smith,le doyen associé qui avait joué lerôle de maître de cérémonie. Onavait également noté la présencede M. William McSweeney, unan cien conseiller présidentiel prèsdu défunt président américainLyndon Baynes Johnson, aprèsavoir été correspondant de guerre.

Dans le cadre de sa responsa-bilité de prononcer le discoursgénéral devant l’assistance, M.McSweeney a expliqué les attri-butions conférées aux récipien-daires par ce nouveau diplômedans le contexte international,c’est à dire dans l’évolution objec-tive du nouvel ordre mondial.

Bien sûr, il n’est pas donné àtout le monde la chance d’accéderà un tel statut, même après tantd’efforts; mais, il représente unguide et une grande ouverturepour beaucoup de nos ressortis-sants d’origine haïtienne évoluanten terre étrangère.

Indéniablement, un mondenouveau vient de s’ouvrir devantMme Dalmacy, qui est disposée,non seulement à travailler dans ledomaine diplomatique pour lepays d’accueil, mais égalementpour son pays natal, dans la mesu-re où celui-ci fait appel à ses com-

pétences.Entourée de son époux, de ses

filles, de son frère, Yves-AdensMom perousse, de sa mère, MmeMarie Ford ainsi que de beaux-pa -

rents, notamment Me PhillipeTardieu et l’épouse de celui-ci, Dr.Marie-Ange Tardieu, elle a profitéde l’occasion pour leur remercieret tant d’autres pour le supportcon tinu et le soutien qu’il lui ontaccordés durant les années acadé-miques. Quant au Dr. Dalmacy,qui préconise une éducation dequalité à la portée de tous ceux quien ont l’aptitude et la volonté defaire le sacrifice qu’exige cet ef -fort, il a salué l’accomplissementde sa femme, qui est pour lui ledébut d’une carrière di gne d’ap-plaudissements.

Mme Dalmacy présentait unechronique hebdomadaire, à Haïti-Observateur, sur la politique et l’ -éco nomie, pendant près d’une an -née, alors qu’elle poursuivait sesétudes à Seton Hall University.Elle avait dû mettre fin à sa colla-boration afin de faire son internatau ministère du Commerce desÉtats-Unis, à Washington.

Dans le cadre de ce program-me, elle devait séjourner pendantdeux semaines en Éthiopie, qui aété pour elle l’occasion de partici-per à des séminaires pratiques surla diplomatie et les relations inter-nationales.

Selon un professeur d’univer-sité, qui passe pour un expert endiplomatie et qui suit de prèsl’évolution du programme de di -plo matie et science politique deSeton Hall University, pense quetoutes les dispositions sont prisesafin que les diplômés de cette dis-ciplines puissent se reconnaîtresans difficulté lorsqu’ils trouventleurs premiers emplois.

2 Haïti-observateur 29 may- 5 juin 2013

Yveline Dalmacy rejoint la communauté des diplomates

Le Dr Dalmacy et son épouse, la diplômée exhibant exhibantensemble le diplôme décerné à son épouse.

SA THÈSE DE MAÎTRISE SOUTENUE AVEC BRIO

De gauche à droite : Yves- Adens Momperousse, frère d’Yveline, Tatiana, sa nièce et Mme MarieFord, sa maman tenant Anabelle, la fille du couple Dalmacy.

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Page 3: Haiti Observateur 29 mai 2013

dividus connaissant bien le milieuou ayant des accointances en hautlieu, les employés présents sur leslieux se sont mis à couvert, cer-tains se cachant dans les guérites.Quant aux policiers et autresagents assurant la sécurité deslieux payés pour garantir la pro-tection des usagers et de leursmarchandises, ils n’ont eu aucuneréaction visible. D’ailleurs, àaucun moment il n’y a eu échangede tirs avec les belligérants qui ontpu opérer librement.

Plus de trente ca -mions de marchan-dises disparaissenten quatre heuresFait inusité dans les annales ducrime organisé en Haïti, plus de 30camions chargés de marchandisesen provenance de la Républiquedominicaine ont été arraisonnéspar les malfaiteurs dans la cour dela douane de Belladère pour partirvers une destination inconnue.D’après les renseignements quenous avons pu obtenir, cette opé-ration a nécessité le recours deplus de soixante-dix personnes quiagissaient, chacun selon sa spécia-lité, à Belladère.

Alors qu’une escouade réquisi-tionnait les clés des poids lourds,d’autres s’affairaient à leur identi-fication. Des manœuvres s’enga-geaient aussitôt pour les évacueravec la rapidité de l’éclair. Fait àsignaler, il s’agissait de véritablesconducteurs qui partaient auvolant de ces camions.

Pas de barrages po -li ciers pour inter-cepter les camionsDans un pays comme Haïti, « groscomme un plat-main », comme onle dit, ces gros transporteurs char-gés de marchandises ont pu aisé-ment passer postes et avant-postede police et de douane qui jon-chent la Nationale Numéro 1 et d’ -autres routes secondaires sans lais-ser de traces. Tous les jours de lasemaine, et particulièrement le di -man che, les postes de contrôleprolifèrent sur les principales artè -res menant à la capitale. On accu-se généralement la plupart desagents de l’ordre public de se li -vrer au racket pour soutirer de l’ar-

gent à commerçants et automobi-listes. Ceux qui refusent toute« col laboration » voient leursmar chandises confisquer par lesreprésentants de l’ordre établi. Ilarrive même, nous rapporte-t-on,que certaine commissaires de po -li ce se fassent suivre jusqu’auposte de police de l’aéroport inter-national Toussaint Louverture« quand il arrive qu’on ne leurdonne pas la main ». Cette pra-tique devient tellement couranteque, pour ne pas contrevenir à laloi du milieu, les commerçantspréparent le cachet prévu à cettefin bien avant d’arriver aux postede police, afin de ne pas se faireécœurer inutilement.

C’est dans ce contexte decorruption et de désordre organiséque le détournement de plus detrente camions a pu se faire sansqu’un seul coup de fusil ne viennedes autorités responsables, alorsque l’Administration générale desDouanes (AGN) se terre dans unmutisme de Ponce Pilate.

Les agissementssus pects de l’AGNC’est un secret de polichinelle quel’Administration hénérale desDouanes (AGN) est contrôlée demains de maitre par le pouvoirMartelly/Lamothe. Comme d’ail -leurs tous les autres secteurs oul’espèce sonnante coule à go go. Àtord ou à raison, certains voient lamain de la première dame de larépublique, Mme Sofia Saint-Rémy Martelly, dans le brassagedesdites affaires. Ainsi, la familleprésidentielle exerce régulière-ment ses tentacules pour octroyerdes franchises à leurs associésd’af faires ou proches collabora-teurs. Leur influence s’exerce mê -me à la douane de Port-au-Prince.On rapporte que le jeune rejetonde l’ex-président-à-vie Jean-Clau -de Duvalier, François Nicolas, s’yétait fait accompagner d’OlivierMartelly, fils ainé de l’actuel prési-dent d’Haïti, pour retirer quelquesarticles importés sans payer detaxes.

Dans le cas de cette affairerocambolesque, c’est le coordon-nateur des bureaux de douanesfron talières, Jeantal Clairvil, qui aété chargé de donner des éclaircis-sements à la population, le lundi27 mai dernier. C’est après coup

qu’il a déclaré que des disposi-tions sécuritaires seront prises auniveau de la douane et, commepour se laver la main, M. Clairvildemande aux autorités de prendreleur responsabilité car, « celaconstitue une sorte de concurren-ce déloyale face aux gens qui, eux-mêmes, payent leurs taxes pources mêmes marchandises ». Mais,en guise de consolation, cinqcamions ont pu être interceptés.

Généralement, cet acte scan-daleux met à nu l’incapacité del’équipe Martelly/Lamothe à gé -rer équitablement la chose publi -que. L’intervention des banditslégaux dans le contrôle du postefrontalier de Belladère montreclairement jusqu’où peut allerl’ac caparement illicite des biensd’autrui par des individus qui, depar leurs accointances, bénéficientde l’impunité.

À la recherche d’une cargaison de cocaïne ?Il y a fort à parier qu’aucune en -quête ne sera pas diligentée par lesautorités afin de découvrir l’iden-tité des bandits qui ont réalisé ceforfait. Tout comme les autoritésdu pays se retranche dans le plusgrand mutisme dans l’affaire des $550 mille $ US que transportait unemployé du ministre chargé desRelations avec le Parlement,Ralph Théano. Roger Placide aété retenu à la frontière de Bel -

ladère, en provenance de la Ré -publi que dominicaine, il ya bien-tôt un mois, après que la fouille deses valises par des douaniers haï-tiens eut produit le magot.

Pas un seul mot de la part desautorités pour faire le jour sur laquestion. Tout ce qu’on sait decette affaire est que Placide, quiavait aussi des liens avec l’ex-ministre de l’Intérieur RonsardSaint-Cyr, avait été déposé en pri-son à Croix des Bouquets. Depuislors, on ne sait plus ce qui estadve nu du corps du délit. D’au -cuns pensent que les propriétairesdu magot son des « gens du pou-voir » qui disposent de «grandsmoyens » pour faire disparaître ledossier, laissant Placide en prisonjuste le temps de faire oublier l’in-cident avant de le libérer, à l’instarde Calixte Valentin, qui avait étémis aux arrêts par le commissairedu gouvernement de Croix desBouquets, après qu’il eut abattuun commerçant de Fonds Pari -

sien, village situé à l’est de la capi-tale, sur la route de Malpasse.

Selon des sources policières,qui souhaitent que leur identitésoit tenue secrète, l’affaire du di -man che dernier s’inspire de hau -tes autorités qui étaient « à larecher che d’une cargaison de co -caï ne ». Selon ces informateurs, lamarchandise illicite aurait été pla-cée dans des camions en routepour Haïti. Ne pouvant identifierles véhicules à bord desquels setrouvaient les colis, les bandits ontdécidé d’arraisonner tous les mas-todontes trouvés à la Douane deBelladère.

Les propriétaires de ces véhi-cules kidnappés souhaitent récu-pérer leurs propriétés, y comprisles marchandises régulières qu’ilstransportaient. Toutefois, l’expé-rience a démontré que rien n’auto-rise à penser que les autorités haï-tiennes lèveront le voile sur cemystère.

3Haïti-observateur 29 may- 5 juin 2013

JoB oFFER in JACMEL, HAiTi

Artists for Peace and Justice (APJ) - www.apjnow.org - Position open at The Artists institute of Haiti in Jacmel, Haiti

Position: Director – Audio Engineering and Music Production DivisionLocation: Jacmel, Haiti

Length of position: Minimum one year commitment Salary: Competitive

Language Requirement: Fluency in spoken and written Haitian Creole,English & French

organizational SummaryThe Artists Institute is a free college for art and technology in the city of

Jacmel, and is a partnership with Cine Institute, the We Are the WorldFoundation, and Artists for Haiti. The Institute creates modern opportuni-ties for Haiti’s underprivileged youth to foster entrepreneurship and busi-ness development in local creative industries. It currently offers programs

in film, and soon will offer programs in music, audio engineering, anddesign.

Position SummaryWe are seeking a School Director for the Artists Institute’s new audio

engineering and music production division opening in Fall 2013. The idealcandidate will have experience in education and/or education administra-tion, will be a dynamic and effective leader and will have proven experi-ence working in Haiti with local communities. Music or audio industry

background or interest is a plus though not a pre-requisite. The candidatewill need to be extremely organized and passionate about the project. He

or she should also be looking to make a long-term commitment toward thesuccess and growth of the Artists Institute.

interested Applicants Please Request for information or Send CV andletter to: [email protected]

*Please be sure to include your name and the position you’re applying forin the subject line.

Des bandits légaux prennent lecontrôle de la douane de BelladèreSuite de la page 1

journal du 29 may- 5 juin 2013 :hO 5/29/13 4:05 aM Page 3

Page 4: Haiti Observateur 29 mai 2013

en accaparer la plus grande partieIl a donc été décidé de répartir lesUSD 30 millions $ comme suit.Les informations ayant permis dedécouvrir ce scandale ont étéfour nies par des fonctionnairesintè gres et mécontents de voiravec quelle effronterie se pratiquele vol des deniers publics, et quiont décidé de vendre la mèche.

En effet, ont expliqué ces in -formateurs, il a été décidé de fairel’acquisition d’un nouveau sys -tème de radar dont le coût d’achatet d’installation sera de USD 25millions $. Des USD 30 millionsretirés du compte de l’OFNAAC,un acompte d’USD 5 millionsserait versé au fabriquant del’équipement, tandis que le restedu prix serait financé par unebanque haïtienne qui sera rem-boursée dans moins de dix ans.

Qu’adviendra-t-il des25 millions ?Il faut donc poser la question :qu’adviendra-t-il d’USD 25 mil-lions qui restent des fonds extraitsdes comptes de l’ONAAC ?

Tout laisse indiquer que l’ar-gent ainsi déplacé n’aboutit à au -cun autre compte, exceptés pourles 5 millions $ donnés sousforme d’acompte sur le prix totalde l’équipement. Autant qu’ onsa che, ces fonds n’ont pas été pla-cés sous le contrôle du ministèredes Finances et des Affaires éco-nomiques.

Il faut se demander si ces tran-sactions ont été réalisées sans quele gouverneur de la Banque cen-trale soit mis au courant qu’unretrait de cette importance allaitse faire. Il est aussi vrai que legouverneur de la BRH ne doitpas ignorer l’existence du contratde financement de l’équipement,qui est assuré par une banqueproche du pouvoir, car il devraitêtre partie prenante d’une telletransaction.

Que sait Elza Baussan-Noël de cette affaire ?Depuis que, craignant d’êtreinterpellée par le Parlement pourcause de double nationalité(Mme Baus san-Noël est citoyen-ne espagnole), elle s’est précipi-tée d’ aban don ner son pos te deministre de la Culture et de laCommunication, Elza Baussan-Noël a reçu en partage l’aéroportinternational Tous saintLouverture et la SONAPI, jouis-sant le rôle de directrice de res-sources humaines de facto.

En effet, c’est grâce à elle quePierre-André Laguerre a éténom mé directeur général de L’O -NAAC. De même, au départ deSas sine de la SONAPI, c’est en -core Mme Baus san-Noël qui atrié Bernard Schetinni sur le voletpour siéger au SONAPI. Bien en -ten du, ces deux directeurs ont desredevances envers leur patron.

Mieux encore, Elza Baussancontrôle tout ce qui ce passe à cesdeux institutions, particulière-ment en ce qui concerne l’em-ploi. D’ail leurs, en ce qui a trait àl’aéroport et à l’OFNAAC, lemot d’ordre est que ceux quicherchent à travailler dans l’uneou l’autre de ces deux boîtes «doivent aller à Ibo Lélé », l’hôteldont elle est copropriétaire à Têtede l’Eau, dans les hauteurs de

Pétion-Ville. Cela veut dire quetout candidat qui aspire à unemploi à ces deux institutions n’aaucune chance de se faire casersans faire le déplacement à l’hôtelIbo Lélé afin de négocier lesconditions pour y ob tenir un job.Car avant d’être em bauché, il faut« de po ze ».

Dans ces conditions, des mauvais choix sont toujours possiblesPuisque le processus d’enquêtersur le passé du fonctionnaire estassuré par le personnel d’IboLélé, il y a de for tes chances quela ri gueur nécessaire pour déter-miner l’intégrité des candidatsn’y est pas.

En effet, on en a la preuveavec une conseillère recomman-dée au di rec teur de la SONAPI,Bernard Schetinni, par ElzaBaus san. George May CarmelFi ga ro, avocate, qui pratiquaitdans l’État de New Jersey (basé àIrvington), a été rayée du barreaude cette juridiction pour fraude.

En tout cas, d’aucuns esti-ment qu’ il n’est pas nécessaire-ment vrai que les transgressionsqu’a commises Mme Figaro dansl’État de New Jersey seraient de

nature à influencer son embaucheen Haïti. Toutefois, dans la mesu-re où elle travaille pour l’État haï-tien ou bien qu’elle se trouve enposition de traiter des dossiers liésà l’État, il est bon de savoir àl’avance pour quels motifs sa car-rière d’avocate a été brusquementinterrompue.

Pour l’affaire des fonds del’OFNAAC, il s’agit d’un grosscandale qui pourrait ramener àl’époque des négociations portantsur la reconstruction de l’aéro-port, après le tremblement deterre du 12 janvier 2010. Car uneautre compagnie avait proposé detransformer l’aérogare en instal-lations modernes dotées d’appa-reils derniers cris, qui auraientcoûté moins cher. Mais des hom -mes et fem mes de l’entourage deMartel ly avaient porté le prési-dent à oc troyer le contrat de re -construction à une société dontles propriétaires sont aussi despersonnalités pro ches du gouver-nement.

On pense que, vu la vétustédes équipements, l’État sera forcéde con sentir d’autres gros inves-tissements, dans un proche ave-nir, en vue de moderniser l’aéro-port.

Le Québécois n’aime pas voir le« Noir » se baladant dans un bu -reau qui est à lui. Être conciergeou cireur de bureau, cela lui

paraît normal. Ce sont ces sté-réotypes qu’il faut éliminer ouat tein dre de son subconscientendormi sous les feuillages dessiècles. Si dans certains pays,comme Haïti, c’est la militancequi fait de l’hom me ce qu’il est,c’est la couleur ou la nationalitéqui prime au Québec. Pour leQuébécois, il n’y a pas d’hom -me inférieur, mais des nationali-tés inférieures. À leurs yeux, necomparez pas, Africains ouAsia ti ques, avec un immigrantbelge ou français. D’ailleurs, cesont des cousins éloignés. Com -me les Africains, des cousinsloin tains du singe. Et les Haï -tiens, heu reusement, ils sontsuper-mé langés et hospitaliersen plus. Il suffit donc d’avoir unou deux Noirs, ou tout simple-ment un Noir et un Asiatique aubureau, et le tour du multicultu-ralisme est joué. La façade,quoi!

Pourtant, il nous serait facilede répertorier le nombre d’hom -mes et de femmes immigrantsqui sont tombés malades souspres sion de leur employeur. Ilfaut travailler trois fois plus qu’ -un vrai « Québécois pure laine »pour gar der un emploi. Sinon, ilfaut lé cher pendant longtemps lepoil du patron pour y parvenir.

Et si par malheur, il est gai, voussaurez à jamais de quel bois il sechauffe. Mais si la patronne estlesbienne, vous serez la bienve-nue dans son club et, plus tard,fière d’être homo sexuelle. Legai savoir, quoi!

Au bureau, si vous êtes enga-gés, d’autres surprises vous at -tendent. Des microphones oudes ap pareils miniaturisés à vi -sion peuvent être installés princi-palement pour vous. Combiend’hom mes et de femmes haï-tiennes qui travaillaient honora-blement dans des ministères oudans des firmes, et qui se retrou-vent aujourd’hui chez Réno-Dépôt ou chez Wal-Mart, parman que de discernement ou quiprenaient le Québec et surtout leCanada pour acquis. Même lessyndicats, des fois, ne suffisentpoint à ces mises au rancart…calculées par la troupe enplace.

L’enfer, c’est les autres, disaitSartre. Mais on peut bien s’éton-ner qu’on ne soit pas vraiment siseuls qu’on le croit. Car unBlanc mécontent, frustré aubureau, peut tout raconter... à sonamie noire. Vous saurez alorsquel le est la longueur et la quan-tité des complots déjà exécutés.Si vous sortez sa sœur ou sa cou-sine et qu’il vous aime bien,vous saurez de plus les noms descomploteurs et la nature du com-plot.

N’oubliez pas de ne pasécouter les conversations racis -tes au bu reau et les commen-taires disgracieux du chef de latroupe, mê me s’il s’agit des vô -tres. Les bla gues salées au bu -reau peuvent vous retourner auvisage comme une omelettetour née à l’ail, et cela pourraitêtre un piège. Nous avons faitces erreurs de parcours, et nousvous exhortons de les éviter. Etsurtout ne discutez pas de poli-tique ou de vol (perte) de dos-siers dans les couloirs. L’espion -nage industriel ou politique exis-te au Québec.

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Plus de 25 millions $ des recettes de l’aéroport Toussaint Louverture détournésSuite de la page 1

journal du 29 may- 5 juin 2013 :hO 5/29/13 4:05 aM Page 4

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5Haïti-observateur 29 may- 5 juin 2013

Par Roch Alfred KiKi(AFRiQUE)

Ouvrons les (). Ils sont convaincusque la vérité rattrapera le peuplebéninois, que se rend de jour enjour compte de ces erreurs. Il s’esttrompé sur la personne du délugeque les faiseurs de roi lui ont faitmiroiter en 2006 et ont reconduit en2011. Remords et regrets ou encoreamertumes chevauchent dans une

nation dont les citoyens ont la liber-té compromise. Le multipartismerévolu semble de ma nière voiléeêtre adopté. Les droits de l’hommesont bafoués à main tes reprises,affirme la rue. La mau vaise gou-vernance constitue le nouveaumode de direction. Si tu n’es pasdes nôtres tu es malchanceux,. et situ vois ou penses contrairement ànotre façon de voir ou de penser, tudois être éliminé par tous lesmoyens possibles. Tout cela sème lapeur et la torpeur dans l’État deYayi. En outre, on ment au peuple eton lui refuse encore de dire la véri-té. Le Bénin, qui tentait de ressusci-ter sa démocratie, après les der-nières élections présidentielles,s’égare davantage en portant pré-judice à cette démocratie chère-ment ac qui se par nos aïeux, si nousnous en tenons aux histoires quinous étaient racontées par notre feupère Joseph KIKI. De vaillantshom mes se sont sacrifiés pourqu’aujourd’hui nous puissions direque notre pays est un pays démo-cratique.

Hélas, les événements de cesder nières années tendent à nousfaire perdre ce privilège. Mais noussom mes convaincus que des gensdiront non, comme ce fut dans lepassé. Et pour que les gens puissentdire non, il faut suffisamment éclai-rer l’opinion publique, surtout in -ter nationale, sur ces faces ca chéesde nos responsa bles.

Aujourd’hui, le Bénin traversedes situations d’impasses. Des faitss’enchaînent. Et personnes ne peutimaginer là où la barque nousconduirait. Les acteurs, de mêmeles auteurs, sont tous ignorants desdestinations. Nous voudrions pré-venir et surtout éclairer pour que lecheminement aboutisse à une finheureuse. Nous n’ avons pas la pré-tention de dénoncer, mais plutôt derendre lucide les esprits de ceshom mes qui s’ égarent et qui fonts’égarer les pai sibles populations.Nous pouvons toutefois fustiger lesauteurs de ces faits qui ternissentl’image des Béninois s’offrant par-fois des opportunités de fuir le ter-ritoire national. La vérité est triom-phante et nous n’en sommes pasloin avec les nouvelles formes queprend le fameux scandale d’empoi-sonnement du chef de l’État béni-nois et du coup d’État manqué quidéfraie la chronique nationale etinternationale. Fermons les ().

Pourquoi la vérité rat-trapera-t-elle les uns

et les autres ?Des séries d’événements qui dis-créditent le Bénin d’aujourd’hui,mais que les responsables tententde camoufler, éclateront d’un mo -ment à l’autre la vérité. Il ne se pas -se point de jour où des faits scanda-leux ne prennent ne dominent lesmédia locaux et nationaux auBénin. À la limite, ils sont qualifiésd’inventions, juste pour distrairel’opinion publique afin de détour-ner son regard des préoccupationsimportantes. Evoquons à cet effet :

L’incompréhensible affaire deplacement de fonds ICC, quiappauvrir les paisibles populationsdu Bénin. Les responsabilités nesont jamais fixées, bien que l’ontente de dédommager les victi mes.La situation paraît toujours sombreet la population continue de faire lesfrais des mauvaises intentions desdécideurs jusqu’à présent.

Après l’affaire ICC, nous pou-vons évoquer le chaos qu’ont ac -couché les élections présidentiellesde 2011. Une fois encore, le peuplese voit victime de son pro pre choix.Au-delà de ses frontières, le Béninne présente plus l’ image qu’il avaitdurant les années qui ont précédéles régimes du changement et de larefondation. Des hommes sont par-

tis de chez eux pour ne plus jamaisy revenir dans ce Bénin d’aujour-d’hui. Nous devons tout cela « à ladémocratie » en marche. En toutcas, c’est ce qu’on essai de fairecroire à la communauté internatio-nale.

A l’époque de la refondation,des hommes placés pour offrir aumonde de bons spectacles ont ac -couché d’autres séries d’événe-ments. Saurait été mieux qu’ilssoient au service de « Holly wood »ou encore de « Bolly wood ». Nousserions davantage fiers s’ils étaientemployés par le « Nollywood » d’àcôté en attendant qu’un jour nousnourrissions de l’espoir d’un« Bénollywood ». Ils ont fait mar-cher et continuent de faire marcherles hommes et les femmes ; lesenfants et les jeunes, ou encore lesdignitaires et les chefs traditionnels,comme ce fut le cas au Togo duprésupposé im mortel Eyadema; ouencore du Congo Kinshasa du roiMobutu Cissé Séko.

Des hommes du Bénin se rap-pellent ce récent débat que leur chefd’Etat a animé sur les chaînes detélévision telles que ORTB ; Canalet Golf Télévision. Pour les socio-logues ou les psychologues, ou toutsimplement pour tous ceux quisavent observer l’homme, ont rele-vé beaucoup de non dits. Il y a doncde quoi s’inquiéter, surtout après cediscours du premier citoyen. On enétait là quand ont surgi d’autresaffaires. Nous ne pouvons pas lesévoquer toutes. Mais nous nousdonnerons la peine de faire allusionaux plus importants.

Signalons, en effet, la tentatived’empoisonnement du chef de l’É-tat, in incident qui a été déjoué fai-

sant avorter le coup d’État. Cesdeux affaires confiées à la justicebéninoise, de même qu’au paquetde Paris, ne cessent de prendre denouvelles allures. Ces hommes sontmême allés jusqu’a solliciter l’ex-

pertise du FBI. Les personnes arrêtées dans ce

cadre de l’investigation menée etceux sont dont les poursuites sonten cours ont, la semaine écoulé, euvent d’une décision de justice. Lejuge instructeur a prononcé uneordonnance qui ne semblerait pasplaire à tous. Cela lui a valu uneassignation à domicile avec des mi -litaires supposés destinés à veiller àsa sécurité. Ces hommes en uni-formes sont tellement nombreuxqu’il n’y a plus de places pour lesfourmis. Le juge affirme sur RFIque sa liberté est compromise. Pourquel motif ? Nous vous laissons lesoin de deviner.

En dehors du Juge AngeloHous sou, d’autres hommes ontvou lu se faire entendre. Ainsi, MeJacques Migan, avocat à la cour etancien bâtonnier de l’Ordre des

avocats du Bénin, vient de faire lalumière sur les faits, notamment surla décision du juge et la suite de laprocédure. Il titre sa communica-tion de : « Tentative d’empoisonne-ment et de coup d’État : C’est unebelle déculottée pour les courtisansdu pouvoir ».

Olympe BHÊLY-QUENUM,écrivain dont nous nous rappelonsdes actions, diffuse un article danslequel il porte des accusations con -tre Boni Yayi. Voici l’intégralité deson texte.

« SOS ! Appel au peuple duBénin, aux ambassadeurs des paysafricains et de tous les pays étran-gers accrédités au Bénin.

« Après la lecture de l’interviewdu juge Angelo HOUSSOU dansAfrika 7, j’ai publié le texte ci-des-sous et les feed-back sont déjà plusde 1 000 en moins d’une heure !

« CHASER YAYI DU POU-VOIR

« Garrigues-Sainte-Eulalie,

20/05/13« Je viens de lire l’interview du

juge Angelo Houssou; c’est un plai-sir qu’il y ait encore un juge de cettetrempe au Bénin de la politique duventre, de la peur, du servilisme, del’immoralité et de la saloperie;j’admire et soutiens ferment un telhomme.

« Que sa vie soit désormais endanger est bien plus une évidencequ’ une vue de l’esprit parce qu’ -objectivement le régime souffle lahaine, en suinte aussi et a du sangsur les mains.

« Je n’aime ni la violence ni leseffusions de sang, bien qu’il y en aitdans certains de mes écrits ; n’em-pêche, au point où en est le Bénin,ma terre natale, que j’aime d’unamour sans partage, il faut en arri-ver à une insurrection sans effusionde sang parce que je ne veux pasune tragédie du genre Insurrectiondes Mille Haches (Mashoka elfumoja), une de mes nouvelles :mieux vaudrait, s’il le faut, ce quej’ai appelé LA POLITIQUE D’ -AKOKO qui m’a déjà valu l’insul-te d’un cymbaliste de MonsieurThomas Boni Yayi.

« Que disais-je ?« I l faut que les Béninois aient

la volonté et le courage de chasserMonsieur Thomas Boni Yayi dupouvoir.

« Il a ses hommes de main (latuerie dans son sillage à Ouidah) eton laisse entendre qu’il a du sangsur les mains. Mais je l’ai dit et lerépète : pas de crime, pas d’effu-sion de sang. Une solution sim ple :comme pour les présidents Maga,Apithy et Ahomadé gbé, il faut queMonsieur Thomas Boni Yayi soitarrêté et assigné à résidence; il estune nuisance pour le Bénin de plusen plus ridiculisé; on a honte dedire qu’on est Béninois, qu’on estné dans le pays qu’on appelaitDahomey; j’ en ai déjà appelé à ladésobéissance civile dans l’Arméedes hom mes et des femmes et il fautchasser de la Marina celui dont leretour au pouvoir était dû à une for-faiture.

« S’il ne veut pas s’en allerdignement, il faut recourir à la poli-tique d’akoko : la claie re cour béequi sert à porter un cochon au mar-ché, et le déposer chez lui en l’yassignant sous bon ne garde.

« Olympe BHÊLY-QUENUM»« J’ajoute aujourd’hui, 20/05/

13: tous les Béninois de vraient lireou relire le discours du regretté pré-sident Justin TOMETIN AHOMA-DEGBE que j’envoie par téléchar-gement.

« Cordialement, OlympeBHÊLY-QUENUM.

« J’ai relu l’interview ; l’enva-hissement de la maison du jugeAngelo HOUSSOU ainsi que lesmouvements des gens qui l’assiè-gent prouvent que la situation estplus que préoccupante et que sa vieest réellement en danger.

« Nul n’ignore qu’il y a eu descrimes obscurs (le cas Dangnivo),des assassinats et autres agisse-ments délictueux demeurés sansjugement et impunis depuis l’avè-nement de Monsieur Thomas BoniYAYI dans l’arène politique béni-noise.

« Juge d’instruction, MaîtreAngelo HOUSSOU, apparaît com -me l’inique à oser dégonfler le bal-lon de baudruche des supercheriesde Monsieur Thomas Boni YAYIque sont : “ tentative d’empoison-nement du chef de l’Etat ”, ”offen-

se au chef de l’État ”, etc. dans unpays dont il est, lui-même, et luiseul, l’auteur de la faillite tantsociale, culturelle que politiquestigmatisée en terme de “ la régres-sion préjudiciable ” par le R PCodjo Alphonse Benoît QUENUM.

« La vie du juge Angelo HOUS-SOU étant réellement en dan ger,sans qu’on ne puisse au gurer quecelle de sa famille aussi ne le soitpas, j’appelle le peuple béninois àse mobiliser ; j’en appelle auxambassadeurs accrédités au Bénin,mon pays natal, pour qu’ils alertentleur pays au sujet de la situationplus que préoccupante qui y règne.

« À vous aussi, mes frères etsœurs francs-maçons, y comprisceux de la Gendarmerie et de laPolice, je fais un signe de détresseen vous invitant à la désobéissancecivile.

« Olympe BHÊLY-QUE-NUM».

Le silence coupabledes hommes poli-tiques qui ont passéla main à ceux quigouvernent aujour-d’hui le Bénin. Il y a des hommes qui ont gouver-

né le Bénin avant Yayi. LesBéninois ont encore la chance quecertains sont vivants. Ils sont vi -vants, ces hommes qui, en di santnon dans le passé, nous font aujour-d’hui héritiers d’une démocratiedont nous sommes fiers.

Pourquoi les anciens présidentsde la République ne disent pas nonà tous ces faits qui discréditent leBénin ? Ils sont encore là : EmileDerlin ZINSOU, grand pépé ; legénéral Mathieu KEREKOU, quipeut faire encore grande chose, bienqu’il soit éploré. Nous sommesdans une situation de besoind’hommes d’État. Quant au prési-dent-maire Soglo et le citoyen uni-versel Albert Tévoé djrè, la nation abesoin d’eux pour donner espoir auBéninois. Les uns et les autres sontconvaincus de leur impartialité etobjectivité, mais ils nourrissent l’es-poir de les entendre se prononcersur ces faits.

Ceux qui ont passé la main etles faiseurs de roi, au risque d’êtretraités de complices par les généra-tions futures, doivent se prononcer.Olympe, lui, n’a pas caché sa posi-tion. Et ils seront sûrement nom-breux à lui emboiter le pas.

La communauté inter-nationale et les repré-sentations diploma-tiques au Bénin. Eux aussi doivent se faire enten dre.Ban Ki-moon doit im pérat ivementvenir au Bénin. Il doit à la limitedépêcher des émissaires pour venirenquêter sur cette situation dange-reuse qui prévaut au Bénin.

[email protected]

La vérité rattrapera les autorités béninoises animéesde mauvaise foi, et qui aiguisent la tension sociale

Roch Alfred Kiki

Ban Ki-moon, secrétairegénéral des Nations-Unies.

Le général Mathieu KERE-KOU.

Frère Melchior, le ctoyen uni-versel.

Nicéphore Dieudonné SO -GLO, ancien président de larépublique du Bénin, qui estactuellement maire de la villede Cotonou.

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Estetann Ayilann, Nouyòk—Nou eseye fè makssimòm de noumenm pou nou bay tout zòn satisfak-syon pou travay la fè chimen li jan sadwe ye. Nou te konn tande anpilmoun ap plenyen poutèt nou pa janmpase nan zòn yo pou nou pran poul yosou zafè peyi Dayiti. Nou eseye itilizeyon lòt estrateji ki mache e ki potebon rezilta pou nou. Malgretou, mounBwouklin kontinye ap plenyen pouratman y ap pran kounnye a. N ap fèyo konnen nou dwe separe kato apaske ba gay yo pa fouti rete yon sèlbò pou ka pab gen bon ekilib. Serezon sa a ki reyèlman fè tout bagaykonsantre yon sèl kote pou pa janmgen yon amelyorasyon nan sosyetenou an. Bagay yo kapab chanje nanpeyi a si gen volonte pou sa fèt.

Nan pwen peyi sou planèt la kinòmalman pa janm rankontre pwo-blèm nan ekzistans li. Sepandan, pèpla òganize l nan mete bonjan òganiza-syon ak lwa pou penmèt yon bon tra-vay pou devlopman an sa pran jarèt.Si nou te mete ann aplikasyon toutbagay ki t ap bon pou nou, se pa lanou ta ye pou nou penmèt moun lonjedwèt sou nou. Annou konsyan ak tètnou pou nou di san demagoji, nou paregle anyen serye depi plis pase 209an. Nou gen yon endepandans ke noupa janm pwofite kenbe li pou nouparèt gran devan lemonn. Nou prefe-re okipasyon ke libète. Se pa ni ayè niavan yè ke nou sou dominasyon LO -NI ak kominote entènasyonal la kikonsidere nou tankou bebe. Nou pajanm vle mete tèt nou ansanm pounou pran yon fèm desizyon pou nouranje zafè n. Li sanble ke nou youn pagen volonte pou peyi a reprann dwagran moun li genyen depi premyejan vye 1804. Gen moun ki definitiv-man pa janm vle nou fè referans sa apaske se yon ka pase. Nou dakò seyon ka pase, men nou fè listwa ki tedwe rete vivan si nou te konnen kotenou vle ale. Zansèt nou yo pa t janmtravay pou nou te retounen fè bak nantout domèn. Moman an rive pou noupran konsyans pou bagay yo fèt. Kipyon nou janm poze aprè 18 novanm1803 pou nou te fete li premye janvye1804 ?

Nou pa janm regle anyen kesimaye divizyon nan sen nou, yon fa -son pou nou avili biy. Nou bliye toutbon ke divizyon pa janm pote anyenki bon ke destriksyon. Nou te genmakout ki te konn fè lapli ak bon tan.

Men, aprè 7 fevriye 1986 bagay yokontinye pi mal. Peyi Dayiti vin pimal, paske nou tonbe nan zenglendo,Lavalas, gran manjè, kokorat, rat paka ka, Operasyon Bagdad ak kidna-pin. Yo plonje peyi a nan yon tentensan parèy. Se bann zak kriminèl sa yoki lage nou nan tout pwoblèm sa yo.Anbisyon malonnèt nan sen nouanpéche nou fè sa ki bon. Li sanble ken ap gen 300 an ankò avan nou reyal-ize yon bagay serye. Nou gen pwo-

blèm ki kapab rezoud si nou te vlemete tèt nou ansanm. Ayiti, manmannou, pa janm mande nou pou separe eviv nan chen manje chen. Se pa posibpou nou refize pran konsyans nanmo man sila a. Depi se pa ekip la kinan pozisyon pou l fè bagay yo, liopoze a tout bagay k ap fèt nan ente-rè peyi a.

Jalouzi a tèlman depase limit,moun ki pa janm gen chans pou pranmayèt la pou gouvène grennen kontjilbrèt pou gate bagay yo. Bann den-mèplè yo tounen ravèt pou bloke toutjefò. Yo ta renmen pou tout pitit peyia aksepte benyen nan vomisman chenan, ki te manje kont chawoyn li. Pèpayisyen bouke ak tentennad sa a e limande pou tout vagabon, machannpeyi ki definitivman pa gen anyenpou yo fè, pou bay talon yo, defasonpou sila yo ki konsyan e ki konnenresponsabilite yo kòm pitit pran ba -gay yo oserye pou peyi a kapabjwenn delivrans li e pou lavi a genyon sans pou tout pitit li.

Mezanmi, nou pa dwse bliye kezansèt nou yo te soufri anpil e yo tepase anpil tribilasyon pou yo te jwennlibète yo. An nou tout pran konsyanspou nou rive fè tout sa nou gen pounou fè, tout sa ki bon nan enterè peyi

a. Nou pa fouti mande sa peyi a ap fèpou nou, men se nou menm ki dwepran responsabilite n pou n fè bonbagay pou peyi nou. Pèp ayisyen genpou li delivre anba men bann mechanyo.

Nou te gen chans pou nou tepatisipe nan yon ti fèt prive ke plizyèti moun nan fanmi yo te òganize pouchak manman vivan e ki alafen te vintounen yon ti koze sou politik lakaypami kèk moun ki te la tou. N ap eseye bay pwen esansyèl, yo paske npa gen espas pou rakonte tout sa ki tepase nan moman fèt tout manman an. Janba : Bonswa zanmi nou yo. Seyon reyèl plezi pou nou wè nou toutki rasanble la a nan yon sèl bi : « Fetetout manman yo » nan jou dimanch saa ki konsakre pou yo tout san eksep-syon. Se bèl bagay e se yon devwatou pou nou fete manman yo ki meri-te apresyasyon nou pou tout bagay yofè pou nou. Lavi a gen enpòtans pou

nou tout, paske se gras a fanm sila yoki konsyan, onèt e ki chaje lanmounan kè yo ki penmèt nou la jodi a. Sepa yon senp sakrifis yo fè nan woutpou ban nou lavi. Ann mete nou toutdebou pou nou di ansanm : « Bòn fèt,manman cheri. Mèsi pou tout gwokado ou ban nou ».Foul la : « Bòn fèt, manman cheri.Mèsi pou tout gwo kado ou bannou ».Janba : Mèsi pou jantiyès nou akkonpreyansyon nou. Manman yomerite sa anpil. Mwa me se mwa toutflè e se mwa manman yo, ki santibon. N ap di tout manman ki prezane ki nòmalman pa prezan, pou yonrezon ou pou yon lòt, nou renmen noutout pou tandrès nou e pou bonte noutou. Aprè midi a nou rezève yonbagay espesyal pou tout manman silayo ki reponn prezan, paske jou sa sejou yo tout san manke youn. Nou tarenmen fè apèl a Chantal pou palepou tout sila yo ke manman yo kite tèsa a. Chantal  : Bonswa tout manmanyo. Chak jou se fèt nou tout. Men jodia nou chwazi jou sa a pou nou fete wpou kouraj ou ak lanmou pou nou. Pap janm gen yon moun ki kapab pranplase ou. Nou chèche toupatou pounou jwenn yon moun tankou w, noupa fouti jwenn youn. Sa siyifi ke oumenm manman ou pa gen ranplasane pa gen moun nou kapab konpare akou.« Manman mwenKote w, manman cheri mwen ?M ap chache toupatouPou m jwenn lanmou wMwen pa fouti wè wMenm nan chimen 4 kafou.Ou ale kite mPou m sa degaje mSeparasyon an trè diPitit cheri w ap soufriLavi a ap mal mennen mMalgre m toujou pran men mO soufrans lan penibSe yon kou teribMwen te toujou kwè w bonPase tout lòt bonbonPa gen tankou w, cheriNan fason ou aji.Tandrès ou se pa paleLanmou w se goute pa leseJodi a se kè m k ap racheTèlman mwen dezoleLavi a fini pou mwenPoutèt mwen pa jwen swen.Yon mòso manmanSe bon jan kontantmanLi mete lajwa nan kèE li pote tou bonè.Manman, tande soupleMwen pa ka kenbeSent Paradi pou ouLakay papa nou ».

Foul la : Yon aplodisman debòdenan jan Chantal resite pwezi a.Janba  : Nou kapab konstate nougen moun ki gen anpil talan toujou.Pèfòmans lan te tèlman byen chita,nou pa jwenn okenn fòs kote. Mwenmande pou nou toujou kole avèk atisnou yo. Mis Chantal fè nou retounenyon bon ti bout tan ann aryè pou noute jwenn yon pèfòmans konsa. MèsiChantal pou kado sa ou pote pouman man yo. N ap kontinye nanmenm sans la pou nou onore toutmanman yo sa ki prezan ak sa ki pa lanan seremoni sa a. Mezanmi, sanpyès enpòtan nan lavi nou, nou younpa t ap la. Manman se yon pyès enpò-tan pou nou chak. Jodi a fòk nou feteyo, paske yo merite plis ke sa. Nansans sa a n ap rele Jan Pòl pou fèkesyon yo.Jan Pòl : Kòm nou tout tande, nonmwen ki se Jan Pòl, m ap pwofitesalye nou tout pou konpreyansyonnou ak lanmou nou tout gen pouman man nou. Se sa yo bezwen nanmen nou kòm kado. Yon manmantankou nou tout ki la a, manman cherinou vo yon pakèt bagay pou lanmouak afeksyon ou ban nou depi nou nanvant pou nou rive gran moun pou itiltèt nou. Pa gen tankou manman sila kipase 9 mwa doulè nan lanmou poupitit li. Se yon mistè pou nou, paskepasyans manman se yon pakèt bagay.Sansibilite li, pa gen konsa. Se man-man ki ta pou manman pou tout bonkalite li genyen pou sede pitit trip li.Pasyans manman se yon gid ki pen-mèt nou rive lwen san oken pwo -blèm. Ki moun ki kapab konprannpitit li ki pa pale e ki pa menm gensans lavi a ? Poutan, manman kon-prann tout ti jès li pou l ba li tout swenli bezwen nan moman sa a. Jodi a sefèt tout manman :« Se pa ti kontanMwen kontan jodi aM ap fete avèk manman mwenManman sila aKi reyèlman fè m moun.Li ban mwen tout bagayPou mwen pa soufriLi se yon trezò pou mwenPa gen tankou manmanFanm sila a ki soufri pou mwenFè tout jimnastikPou ban mwen swen.Ki moun ankò sou latèAp konsanti fè tout sakrifis sa a,Pou mwen ki p;a anyen ?Manman, ti manman cheri,Jodi a ki se jou pa w laAvèk tout lòt manman yo,Mwen kouwone nou kòm Rèn LinivèAvèk lanmou nou ki p ap janm fini.Ou merite sa, manman cheriTout zwazo sou latè ap chanteTout bon melodi lanmou sensèPou mwen reponn refren anManman cheri mwen,Ou se tout lavi mwen ».

Foul la :Chak moun mache pou alkouwone manman li. Se te yonmoman kote lajwa te anvayi kè toutmoun. Yon moman kote emosyon tefè anpil moun kriye pandan yonchante ap jwe pou okazyon sa a. Janba : Nou felisite tout manmanyo. Se konsa pitit yo fonksyone. Yokonnen yo pa gen mwayen pou yo tapeye manman yo pou tout sa yo fè.Sèvis yo pa gen pri pou lanmou yo.Nou wè nan vizaj tout manman yojwa ki anndan kè yo avèk tout emo-syon yo. Sa se yon bèl bagay, paskepa gen yo youn ki t’ap tann seremonisa a. Nou aplodi byen fò travay òga-nizatè yo e nou konplimante toutmanman yo pou bonte yo. Pandanseremoni a, mwen tande yon chantekote chantè a fè konnen :« Bonjou manman cheriMwen kouri vit viniPandan lawouze alePou solèy la levePou l chofe jou sila aKote lajwa kanpe laPaske se fèt tout manmanKi se yon zouti enpòtan… »

Anpil bèl pawòl tonbe pou salyetout manman yo ki jwi yon wòl eks-traòdinè nan lavi chak pitit li. Si Bon -dye pat gen bon sens pou l te kreyefanm, lavi a pa t ap gen sans. Men bonmodèl nan vi a ! Manman pa genparèy. Aktivite pou fèt tout manmanyo ap kontinye, paske se chak pitit kigen yon mo pou manman yo. Nou

gen nan djakout nou yon lòt pwezi keMiralin ap pote pou tout manman kinan sal la.

Miralin : M ap salye tout manmannan sal la ki reyèlman fè deplasmansa a pou yo vin fete avèk pitit yo. Safè mwen anpil plezi pou wè nou toutansanm pou menm bi a.« Se pou ou, ti manman cheri,Mwen dedye yon bèl pweziKe m konnen byen se sa w vleMalgre enèji ou depanseBèl manman, mwen renmen wPou lanmou ou ban mwen chak jou.Doulè 9 mwa nan gwosèsPote lajwa, touye tristèsPou kado Bondye ban nouPou n viv nan bon jan lanmou.Ou pat egoyis, manmanNan chimen chaje touman\Pou te sa ban mwen lavi,Pou jodi a nou ka rejwiMwen pa janm bliye, soupleTout mizè ke w te pasePou fè mwen sa m ye jodi aAnba syèl ble Granmèt laMwen kontan ou wè jou sila aTankou lòt yo isi ak labaJou ki pote kè kontanPou tout kalite manmanManman pòv ak manman richKi pa gen kouraj fè chichAk pitit ki se pòtrè lKi pa dwe viv nan pèkmèlMwen pa p janm bliye, manmanDesepsyon, mizè, toumanOu pase pandan tout vi mMalgre plizyè fwa ou viktimOu pa janm dekourajeOu toujou pote-koleSe sa k fè ou pa gen parèyPrezans ou toujou yon mèvèyOu pa janm rankontre dilèmPou rezoud byen tout pwoblèm.Kòm pitit, se chans pa mwenPou mwen te kapab temwen.Manman mwen, bòn fèt, cheriMwen renmen w pou tout lavi ».

Foul la : Anpil aplodisman. Yon moun nan foul la  :Mezanmi, fòk nou ta nan venn mwenpou n ta wè ki jan san mwen ap bouyipou kontantman mwen. Depi m fèt,se premye fwa mwen asiste yonevenman parèy. Nou fè m kontan eanmenmtan nou fè m anvi viv. Noukonn òganize. Tout mo yo mache nansan mwen. Se bèl bagay pou wèmèvèy sa a. Medam yo kòkèt e yobyen abiye epi yo anpepan. M ap dinou tout yon « bòn fèt manman ! »Janba : Medam yo toujou anfòm.Men jodi a se mil sou 100 pou jan yoandyapazon. Manman ayisyèn yokonn gou bouch yo e gen bon ti jantou. Se fèt yo jodi a e nou kontan yotout avèk nou pou nou fete yo. N apkontinye pwogram nan pou nou releSolanj ki te prepare yon bon bagaypou manman yo.Solanj : Bonswa tout manman pre-zan ou absan. Jodi dimanch sa a se fètnou tout san wete e san mete, jou pounou tout fete nan mwa me a ki sesezon flè ke tout pitit chwazi poudemontre tout manman yo jan yorenmen moun sila yo ki te konsanti ereziye yo pou te ban nou lavi ki se yonpakèt bagay.

Manman gen yon pakèt merit.Yo pasyan, yo gen konpasyon, kon-preyansyon e tandrès tou. Yo pa janmfatige e yo toujou pare p;ou ede e fètout bon bagay p;ou pitit, menm si ligran moun. Pa gen kado pou n peyefanm sila a ki bay tout limenm pousèvi nou. Menm si nou ta ba li tout tèa, nou pa p janm fin peye dèt sa a,paske zèv manman pa gen pri.Sepandan, nou tout pitit konnen kemanman vle sèlman 3 senp ti bagayki se lanmou, konpreyansyon ak bonti jan. Yo fè twòp sakrifis pou nou.

« O bèl ti manman cheri mwenKi moun ki pral ban m swenOu pati vit ale kite mwenOu kite m nan raje pengwen.Mwen santi se kè m k ap racheMwen pa gen moun pou m palePou dòlote m e menm pou m jweOu te gate piti sa a anpilKounnye a tout bagay difisilLè m te razè, bagay yo regleOu pat menm kite m pale.Pa p janm gen moun tankou manmanKi aksepte boulvès ak touman

6 Haïti-observateur 29 may- 5 juin 2013

KreyòlDelivrans peyi Dayitipa pou yon long tan

Ale nan paj 14

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nir les secteurs concernés. Unevaine tentative en vue de se dé -doua ner de ce mal qui auracertaine ment des répercussionscatastrophiques sur le marasmeéconomique en cours. Quand, ende pareilles circonstances l’argentse fait rare, les familles sont accu-lées à soustraire des banques etcaisses populaires leurs moindresliquidités, quand elles le peuvent,pour faire face au trivial du quoti-dien. Tour à tour, ce sont : le gou-verneur de la Banque de la Répu -blique d’Haïti (BRH), CharlesCastel, le directeur de la Directiongénérale des impôts (DGI), Jean-Baptiste Clark Neptune ainsi quele directeur général du Conseil destélécommunications, Jean MarieGuillau me, qui allaient intervenirpour tenter de justifier, avec beau-coup de malaise, la mauvaisepasse dans laquelle plonge l’éco-nomie haïtienne.

Le gouverneur dela Banque de laRépublique d’Haïtise fait l’avocat dudiableDans sa requête abracadabrante, legouverneur de la banque centrales’est ouvertement constitué l’avo-cat du diable, tellement il s’éver-tuait à défendre l’indéfendable. Ilannonça les mesures coercitivesentreprises précédemment à sonintervention (23 mai) pour régulerla crise de la gourde. Celle-ci aprécipitamment flanché à 9 % fa -ce au billet vert. Donc, dans sa dé -gringolade, le vendeur obtenaitfacilement 45 gourdes pour 1 dol-lar américain dans les points dechute tels les supermarchés et lesmaisons de change. Ce nouveaurecord trouve son équivalant dansla débâcle du gouvernement Aris -tide, en février 2004. À ce mo -ment-là, dans la précipitation, lesfuyards étaient prêts a défrayercette bagatelle pour le billet vert.Depuis, notre monnaie nationale arepris graduellement du poil de labête jusqu’à se stabiliser à moinsde 8 % au départ de l’ex-présidentRené Préval, le prédécesseur del’actuel président, Michel JosephMartelly. Mais, les dépenses fara-

mineusesde son équipe, notamment dansdes voyages interminables a l’ -étran ger, l’achat continuel d’écu-ries automobiles, des transferts defonds vers l’étranger et le verse-ment de prébendes dans un con -texte où la corruption fait rage, n’ -auront pas la vertu de reconstruirel’économie nationale, voire de lastabiliser dans l’état où l’a laisséele président Préval. La dilapida-tion des fonds Petrocaribe, vacheà lait du régime Martelly/ Lamo -the, a en même temps ac cen tué ladépendance du pays dans la folleéquipée du recours à l’endette-ment.

Le gouverneur de la Banquecentrale, qui, jusqu’à l’ère Préval,passait pour un fonctionnaire douéd’équité, de rectitude d’esprit et debon sens, a manifestement versédans un crétinise aveugle et uneignorance crasse en devenantcom plice des basses œuvres dugouvernement Martel ly/Lamothe.Ainsi, des 15 millions de dollarsannoncés pour soutenir la gourde,en raison « d’une surchauffe dumarché des changes », près de 10millions de dollars US ont été ver-sés aux deux grandes famillespolitiques du pays, en l’occurren-ce le tandem Martelly/Lamothedont l’appétit glouton frise ladémence, avons-nous appris.

Même en prêchant un défi-cit de la balance commerciale del’ordre de 2,7 milliards de gourdespour l’exercice en cours, Castelserait dans l’erreur, car l’État haï-tien doit plusieurs mois d’arriérésà des dizaines de milliers demembres de la fonction publique,en sus de dettes récurrentes, tellesque prescrites par le sénateurJocelerme Privert, président de laCommission des finances duGrand Corps. Une dérogation auxrègles de neutralité qui entamesérieusement le rôle de régulateurdes finances publiques qui reve-nait tacitement à la BRH.

La Direction géné-rale des impôtsaugmente ses reve-nusMalgré ses performances enmatière de collecte d’impôts et

autresrevenus de l’État, le directeur de laDi rection générale des impôts(DGI) ne peut enrayer le cycled’effondrement des finances dupays. Un record de l’ordre de 11,5milliard de gourdes dans ces col-lectes, pour les 7 premiers mois de2013, n’a pas eu de répercussionsbénéfiques pour Haïti. L’hémor -ragie persiste à d’autres niveauxde l’administration publique pouranéantir tous les efforts, mais lesprévisions d’atteindre près de 18,8milliards de gourdes pour la fin del’exercice seraient sur la bonnevoie, malgré, entendez bien, lerecul à 2 % du taux de croissance.Une sorte d’apocalypse qui fragi-lise le développement à court etmoyen terme du pays.

Le Conseil nationaldes télécommuni-cations sur la sel-letteDes soupçons de fraudes mas-sives et de gabegie administrativeplanent sur la direction du Conseilnational des télécommunications(CONATEL) depuis quelquestemps. Son directeur, Jean-MarieGuillaume, se débat comme lediable dans un bénitier pour sau-ver les meubles. Dans le public, ilssont légions ceux qui croient à laconnivence de cette institutionavec la compagnie de télécommu-nication Digicel. Véritable mons -tre dans le système cellulaire dupays, cette dernière bénéficieraitdes largesses du gouvernementpuis que, en plusieurs occasions, leprésident a semblé la favoriser audétriment de sa concurrente, Nat -com, pourtant partenaire de l’Étathaïtien. Une situation qui prouvel’immoralité de ce gouvernement,qui travaille contre les intérêts del’État qu’il est supposé garantir.Un scandale que les hommes aupouvoir tentent de circonscrire enévitant de comparaître devant plu-sieurs instances des deux cham -bres sur la question.

M. Guillaume est souventcontesté dans le contexte des pré-lèvements des fonds alloués à l’É-ducation. Une bagatelle de plusde 2,3 millions de dollars US se -rait en jeu mensuellement. Selon

plu-sieurs informations émanant duLégislatif, ces fonds aboutissentrégulièrement dans une banquepri vée, contrairement aux pres-crits des lois régissant la matière.Très avare quand il s’agit de parlerde chiffres, Jean-Marie Guillaumea dû admettre que 53 millions dedollars ont été transigés dans lecadre du lucratif programme del’Éducation institué par le gouver-nement. Soit dit en passant, desdizaines d’institutions scolairesmenacent de sortir dudit program-me pour non-paiement par le gou-vernement d’allocations pourtant

promises. Un autre trou noir ternit

l’image du CONATEL. Il s’agitde l’octroi de contrats à des tiersnon identifiables. Pour le moment.La confusion totale règne quand ils’agit de SGS et de CNMP, deuxentités qui « luttent » contre le sys-tème bypass qu’aucun pays aumonde n’arrive à maîtriser honnê-tement.

Une sorte de panique règneà toutes les instances de l’Étatconcernées par la gabegie admi-nistrative. Cette hantise est provo-quée par « la peur d’être lâché encours de route par les autoritésqui passent les ordres », avons-nous appris. Donc, principalementpar le président Martelly en per-sonne, le poisson pourrissant tou-jours par la tête. Le recours à desfonctionnaires pour dédouaner legouvernement dont la main trans-pire dans toutes les démarchesfrauduleuses est un précédent dontles conséquences émergeront tôtou tard, surtout quand la nationdemandera des comptes.

7Haïti-observateur 29 may- 5 juin 2013

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Ti Joe Zenny. Je change l’ortho-graphe du groupe en ajoutant l’ac-cent grave sur la lettre « a »,Kreyòl Là. Cela voudrait dire quele groupe Kreyòl est toujours là,présent. Que nous réserve cetteformation musicale ? Est-ce dunouveau ou du traditionnel ? Je nedoute pas de la capacité d’AnsytoMercier-père. Il peut aider le grou-pe à consolider sa position. Je saisaussi que Carimi va innover son

style tout en rendant sa sectionrythmique plus dynamique. Nousespérons voir une certaine évolu-tion au niveau des textes et desarrangements de ces groupesr e t a r d a t a i r e s .

J’ai appris que les groupes«Dola Mizik », « Ekzotik »,«Fidel» et « Karizma » ont denouveaux CDs en circulation. Lesmusiciens de ces formations nefrappent pas à la bonne porte pouressayer de partager leurs projetsavec les gens qui peuvent vrai-ment les aider. Il faut qu’il fasse

une bonne promotion pour infor-mer le grand public de leur exis-tence. Je ne peux pas évaluer leursœuvres sans les auditionner. J’ -achète toujours les CDs de nosgroupes musicaux afin de les éva-luer. Les disquaires peuvent entémoigner. Je ne sais où trouverles CDs des groupes peu connus.J’ai navigué sur le net pouressayer de découvrir les compa-gnies de distribution où les CDsdes groupes sont placés en consi-gnation, mais mes recherches res-tent vaines. J’ai aussi visité des

disquaires de New York, deWashington, D C, de Miami, deBoston, de New Jersey, de Port-au-Prince et de Paris, qui ne lesont jamais reçus des responsablesdes groupes en question. Certainsamis me reprochent le fait d’ache-ter les CDs des groupes, mais ilsignorent la méthode de fonction-nement de ces managers de grou -pes musicaux. Je félicite toutes lesformations musicales pour l’effortqu’elles déploient dans le but deproduire un CD. Le public peutne pas comprendre les sacrifices

que ces musiciens ont consentispour lui plaire, mais il exige sou-vent l’impossible.

Je souhaite du succès à tous lesgroupes qui ont déjà produit unCD cette année; j’encourage lesautres à emboiter le pas dans lemême sens, puisqu’il se fait tard.L’attente devient trop longue et lepublic commence à perdre patien-ce.

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Les groupes nu Look, Djakout # 1 et Disipà l’heure du grand rendez-vous musicalSuite de la page 16

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DÉGRINGOLADE INQUIÉTANTE DE LA GOURDE

Le s grands commis del’État appelés à la rescousse Suite de la page 1

journal du 29 may- 5 juin 2013 :hO 5/29/13 4:05 aM Page 7

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Amélie a quitté Port-au-Princepour Bouches-du-Rhône par lafor ce du violent séisme, en 2010.Le traumatisme est profond, lanos talgie autant. Elle va lier con -naissance avec Rara Woulib dansdes circonstances évasives. Unehistoire douce, un mélodramesympathique.

Accueillie à Paris-BeauvaisTillé par les autorités politiques dupays, Amélie est de suite curieuse-ment dirigée vers l’arrondisse-ment d’Aix-en-Provence, plus

précisément à Gardanne. Éton-nant tout de même, elle a 19 ans,la commune possède le label deVille amie des enfants. C’est uneaffaire de catégorie, de quota, ra -con te cap’tain Eliott, le plus an -cien exilé.

Pierre Martin-Freud Grant-Dumornay est gentilé de Gardan -ne, il est psy sur la rue Jules Ferry.Cela fait treize mois depuis qu’ -Amélie y va en psychothérapie.Elle voit le sol trembler et la terres’ouvrir tout le temps, puis lenéant. Non, des ombres noires ysortent.

Gardanne bénéficie de la répu-

tation du célèbre peintre Paul Cé -zan ne. Amélie y était orientéepour le quota, mais influencée parla catégorie peinture. Car, elle fré-quentait les ateliers de peinture àl’école de Ste. Bernadette. Gar -dan ne n’avait par contre rien àvoir avec le cinéma, hormis lecinéma 3 Casinos et, le film « Têtede chou » tourné par StéphaneSecq, en 2001.

Nous sommes en février 2011,c’est l’hiver. Amélie quitte rue Ju -les Ferry pour se rendre à la mai -rie, juste après Place du Marché,pour renouveler son permis d’éta-blissement. Elle revient d’une

séance bouleversante, elle n’avaitpourtant pas rêvé de monstre laveille, pour la première fois. Ellecraint donc une rechute terribleaprès un an de nostalgie et troismois de vent glacial. D’ailleurs,pas de bruits de ferrailles, ni dutintamarre des tap taps. Elle habi-tait à Martissant, près du marché.Elle se décide sur recommanda-tion express du psy, de passer aucentre-ville pour se changer lesidées, faire un peu les vitrines. Quisait, on lui parle souvent d’hom -mes d’un second mariage. Avecmaison, c’est un veuf, et, avecdroit de visite, c’est un divorcé.C’était le cas de Marjojo, quandelle avait été chassée de chez sacousine, à Gaillard, avant de ren-contrer René. Amélie tourne àl’angle Jules Ferry-Cours Forbin.Elle pense à Julien, qui n’est plusdepuis le séisme. Et, paf, un son !

Que se passe-t-il, le son n’estpas du terroir. Un autre son suit lepremier, puis un autre son. Unrépertoire orale qui n’a de référen-ce sur le clavier, ni en clé de Sol ouni en Fa sur la partition. Tout estdans la tête, c’est une galaxie demono sons courts, plus et moinscourts, ce sont les kones. Le ryth-me se cherche avec la cadence, sile pas s’exécute, il est bon. Il doitse contrebalancer avec celui duvoisin et les bambous qui récla-ment des poumons en marchant.Du cardiovasculaire, dirait legénéraliste qui la suit pour sesseins, deux bijoux qu’il faut proté-ger contre le cancer. Elle s’y con -naît, le djembé s’adapte dans lesespaces vides, il faut savoir, par-fois accélère la cadence. Certainsrythmes réclament le gros, enHaïti il est asôtò. Rara Woulib nel’a pas, il reste dans rara harmonie.Ils arrivent de Place de la Républi -que, sont au niveau de 11 CoursForbin, qui se transforme enCours de la République. Elle esten direction de Rue Borely, en

passant par cette jonction. S’il y a une scène à retenir

dans ce film, ce serait ce tableau,Place de la République à Gardan -ne. Ce serait d’ailleurs en l’hon-neur de Paul Cézanne. RaraWoulib se positionne à la manièredes terrasses Paul Cézanne.

Amélie distingue d’abord leson d’un bambou, puis un autre,de kones, de klewons, de vaksins.Elle croit à l’illusion, elle voit deshommes en noir, tenue BS, desBlancs. Exécutant et simulant lerara haïtien. Incroyable ! C’est lacrise. Elle croise, en effet, le grou-pe qui s’exécute à l’occasion de la

saison Arts et Festin du monde,dans le centre-ville de Gardanne.Le groupe l’entoure avec une mu -sique : rara symphonie. Elle con -naît. Amélie croit qu’elle a perdula tête, tombe, se relève pour s’en-fuir en larme.

C’est la panique qu’elle crai-gnait tant, car un incident s’étaitproduit finalement, le mois der-nier, chez le psy. Le médecin defamille qui la voit était absent. Lepsy est aussi généraliste. Le servi-ce l’a donc orientée vers celui-cipour les résultats d’une mammo-graphie, dans un programme deprévention. Sautant sur l’occasionalors qu’il se retenait depuis l’arri-vée d’Amélie, en 2010, il finit paropérer des attouchements prolon-gés très osés, sous prétexte del’ausculter par acquis de conscien-ce. Amélie le voit clairement. Levolume de quelque chose qui seraidit, le sent s’appuyer impru-demment sur son sein droit, tou-ché et boum ! Juste au moment oùil semblait reculer pour souleversa jambe droite sur elle allongée àmoitié nue. Embarrassé, le freu-dien évite la chute de justesse,s’accroche sur le rebord de la tabled’examen. Amélie est-elle encolère. Contre la perversité, oucontre une occasion ratée ? Celafait un mois d’interrogations pro-fondes, un mois depuis que lescauchemars ont cessé, une terribleenvie l’envahit chaque jour quipasse.

C’est dans ce contexte qu’el-le s’était exposée au son de RaraWoulib, jonction Cours Forbin-Cours de la République. Elle glis-se le pas dans sa fuite. Tombe dansles bras du psy qui, comme parhasard, avait décidé de la suivre cejour-là. Il l’appelle Antonia,comme dans un autre monde.Amélie a-t-elle sombré dans unsecond personnage, ou, PierreMartin-Freud Grant-Dumornay,le psy avait-il une premièrefemme qui s’appelait Antonia ?Ou, de préférence, il a perdu la têteà la suite de la dernière visited’Amélie ? C’est le film !

Roland Paret n’aime pas lalittérature de gallinacée, mais sicela produit des êtres de cinéma.Et alors ! Il y a de cela deuxsemaines, je partageais l’affaire ducompas interprété au Brésil. Jecrois avoir compris ce qui ferait denous des êtres de cinéma. Sil’Haïtien est bon acteur dans larue, dans le social, au grand écran,il est encore à des lunes. Il lui fau-drait suivre les courants, debonnes écoles. Nous sommescependant des êtres particulierssous observation, plus que nousserions portés à le croire. Savoircréer est un art, puissant, il nousfaut laisser la place aux inter-

prètes, aux acteurs professionnels.Au metteur en scène. L’authenti -cité est une autre affaire. Il ne s’ -agit pas de nous réinventer à laperfection, mais de nous laisser

lire avec nos imperfections. Lecinéaste nous redécouvrirait autre-ment. Regardez la mimique de ces

artistes français, ce n’est pas lerara, ce n’est pas l’Haïtien, ce n’ -est pas le klewon, c’est la culturehaïtienne du rara dans son exécu-tion traditionnelle et authentique.

Mercy d’y croire [email protected]

8 Haïti-observateur 29 may- 5 juin 2013

Sur la route du c inema

Dan Albertini

RARA WoULiB, l’histoire du centre-ville de Gardanne, mettant en vedette ungroupe d’artistes à klewon, à kone, àbambou et à vaksin

journal du 29 may- 5 juin 2013 :hO 5/29/13 4:05 aM Page 8

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9Haïti-observateur 29 may- 5 juin 2013

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LLes deux ans de gouverne-ment de Michel Martellysont jalonnés de déci-sions arbitraires enfon-cées dans la gorge du

peu ple haïtien, sans que les institu-tions servant de garde-fou contre ladictature ne déclenchent leurs mé -canis mes de défense. De tels agis-sements du chef de l’État ont susci-té de vives dénonciations des sec-teurs démocratiques, de sénateurset députés minoritaires et de voixautorisées de la société civile, sansémouvoir le moindrement le rési-dent du Palais national. Aujourd’ -hui encore, au moment où le chefde l’exécutif appelle les différentssec teurs de la famille haïtienne àl’unité, il déclenche une nouvelleof fensive démontrant avec éloquen-ce son ambition d’imposer sa vo -lon té sans ménagement aux autrespouvoirs.

En effet, dans son allocution decirconstance, à l’occasion de la fêtedu drapeau, le 18 mai 2013, à l’ -Arcahaie, Michel Martelly a exhor-té les fils et filles d’Haïti à s’unirautour de l’idéal de nos aïeux, pré-cisant que « Ensemble ce drapeaunous invite à entretenir les valeursqui en font un emblème d’unité fé -con de et de travailler à la réalisa-tion d’un avenir national à la di -men sion du rêve de nos preux ».Dans la conclusion de son discours,M. Martelly préconise « l’instaura-tion d’un climat d’apaisement so -cia le et de détente politique, en vued’engager le pays dans des itiné-raires nouveaux. C’est dans l’unitéqu’ils ont réussi le 18 mai 1803 àaccoucher les couleurs nationales,c’est dans l’unité, et dans l’unitéseulement que nous arriverons d’ici2030 à hisser cet étendard surl’échiquier des pays émergents ».

Ces propos de M. Michel met-tent en évidence l’hypocrisie et l’ -ar rogance du président haïtien, quisemble vouloir court-circuiter lacon vocation du Premier ministreLaurent Lamothe par le Sénat. Sansl’ombre d’un doute, sa décision deconvoquer les deux Chambres enAssemblée nationale, le 28 mai2013, vise à susciter un nouveaucon flit exécutif/Parlement, quipour rait ouvrir une énième partie debras de fer entre le Palais nationalet les parlementaires quasiment enconflit permanent avec MichelMartelly.

Les observateurs pensent que laconvocation de l’ensemble desdeux Chambres à cette date par leprésident haïtien vise à contrecarrerla nouvelle offensive lancée contrele Premier ministre Lamothe parsept sénateurs de l’opposition. Cesderniers réclament, notamment, desexplications sur l’utilisation des 5milliards de gourdes de l’état d’ur-gence, dans le cadre d’une séancede questionnement du chef de gou-vernement, accompagné des mem -bres du cabinet ministériel, qui doitse tenir le même mardi 28 mai

2013.Au menu des sénateurs, dans le

cadre de cette convocation, figure,en sus des 5 millions de gourdes af -fectées à l’état d’urgence post-cy -clonique décrété pour un mois, puisprolongé pour un autre mois parl’exécutif, la provenance des fondsutilisés dans le programme s’assis-tance sociale et pour les festivitéscommémoratives du deuxièmeanniversaire de l’intronisation deMartelly. De toute évidence, les sé -na teurs ont encore d’autres griefscontre le président et le Premierministre qu’ils ne manqueraient pasde soulever à l’occasion, surtoutque le chef du gouvernement avait,dans le passé, littéralement boudéleurs invitations. Les sénateurs ris-quent donc de vider complètementleur sac. Avec des parlementairesqui se sentent constamment humi-liés, tant par le Palais national quepar la primature, on ne peut prévoiroù pourrait mener cette convoca-tion.

C’est donc conscient d’un teldanger que le président Martelly ainvoqué ses prérogatives constitu-tionnelles en convoquant l’Assem -blée nationale. Un geste fait dans lepur style de Sweet Mickey laissanttranspirer sa rancœur et son arro-gance à l’égard des élus du peuplequ’ il estime moins méritant etmoins respectable que le présidentde la République. Une des sourcesdu conflit permanent existant entrela présidence et le législatif, sousl’administration de Martelly, vientdu fait que Michel Martelly s’enfiche éperdument de la séparationdes pouvoirs. En tant que présidentdu pays, il se croit supérieur auxdeux autres. Il a affiché une telleattitude tout au long de ses deuxpremières années au pouvoir, accu-mulant affront sur affront à l’égarddes parlementaires. Si bien que lesrelations de la présidence de Mar -tel ly avec les deux Chambres secaractérisent par ses prises de posi-tions cavalières à leur égard, quasi-ment sur toute la ligne.

En effet, trop souvent dans lesnombreux conflits ayant opposé lespouvoirs, exécutif au législatif,depuis l’intronisation de MichelMar telly, ce dernier a opté pour laconfrontation plutôt que le compro-mis. Certes, par cooptation et/ou ensoudoyant des députés et sénateursdévoyés, il parvient à forger un dé -séquilibre malsain au sein duParlement qui joue en faveur de laprésidence.

Cette politique de Michel Mar -tel ly aide à multiplier les faits ac -complis de son pouvoir et à mettreau pas les deux Chambres. Lesnombreux cris de protestation lan-cés depuis plus d’un an n’ont pasrésolu la crise née de l’impositionillégale de taxes sur les appels télé-phoniques entrants et les transfertsd’argent effectués en diaspora; non-obstant les protestations, un amen-dement constitutionnel bâclé, et qui

passe à côté des problèmes qu’ilétait sensé régler, est enfoncé dansla gorge du peuple; des centaines demillions du Fonds Pétrocaribe sontdétournés sans autre forme de pro-cès; des ressources rognées du bud-get mis à la disposition des minis-tères aboutissent à des programmesqui sortent du chapeau des mem -bres de la famille présidentielle; lesproches du président Martelly accu-sés de crimes du sang ou d’associa-tion de malfaiteurs bénéficient de laprotection du pouvoir; la questionde la double nationalité des deuxchefs de l’exécutif et de certainsministres est totalement ignorée par

le président, qui a prêté serment derespecter et de faire respecter leslois du pays. La liste des dérives deMichel Martelly est trop longuepour être énumérés tous ici.

En tout état de cause, l’annon-ce faite par le président de la Répu -blique convoquant les deux Cham -bres en Assemblée nationale consti-tue une provocation de trop visant àla création d’une nouvelle crise. Cedernier acte s’inscrit bien dans lastratégie de mise en place d’uneautre dictature sous le label Martel -ly. Que les forces vives du pays semobilisent en vue de lui barrer laroute !

10 Haïti-observateur 29 may- 5 juin 2013

ÉDITORIAL

Haïti-Observateur

P.O. Box 356237Briarwood, NY

11435-6235Tél. (718) 812-

2820

D’une décision de fait accompli à l’autre, s’installe la dictature Martelly

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MMichel Martelly’s two-year government isri fe with arbitraryde cisions rammedinto the throat of the

Hai tian people, without triggeringthe safeguard mechanisms of theins titutions created by the Cons -titution to ward off dictatorship.Such actions of the Head of Statehave raised serious accusations ofdemocratic sectors, members of theSenate minority and authoritativevoices of civil society, which aremet with total indifference by theresi dent of the National Palace.Today again, as the chief executiveis calling different sectors of theHaitian family to unity, he triggersa new offensive demonstrating elo-quently his willingness to imposeunceremoniously his will on theother powers.

Indeed, in his speech at the offi-cial ceremony of Flag Day, May 18,2013, in Arcahaie, Michel Martellyurged the son and daughters of Hai -ti to unite around the ideal of ouran cestors, stating that “Toge ther,this flag invites us to maintain thevalues that made it a symbol ofunity and fruitful work towards anational dimension to the futureof the dream of our valiantknights.” In the conclusion of hisspeech, Mr. Martelly calls for “theestablishment of a climate ofsocial appeasement and politicaldetente, to engage the country innew directions. it is through uni -ty, they endeavored May 18, 1803to deliver the national colors; it’sthrough unity, through unity onlythat we’ll succeed, from now tothe year 2030, to hoist the flag onthe scene of emerging countries.“

These words of Michel highlightthe hypocrisy and arrogance of theHaitian president, who seems want-ing to bypass the summoning ofPri me Minister Laurent Lamotheby the Senate. Without a doubt, thedecision by President Martelly toconvene both Houses into NationalAssembly on May 28 2013 aims tocreate a new conflict between theExecutive and Parliament, whichcould open yet another wrestlingmatch opposing the National Palaceto parliamentarians already in al -most constant conflict with MichelMartelly.

Observers believe that the con-vening of the assembly of bothHouses on that date by the Haitianpresident aims to counter the newoffensive against Prime MinisterLamothe by seven opposition sena-tors. The latter demand, includingexplanation of the use of the 5 bil-lion gourdes earmarked for the stateof emergency, that a session ofques tioning the Head of govern-ment and members of the cabinet tobe held the same Tuesday, May2013 28.

On the agenda of the senatorsunder this notice are, in addition tothe 5 million gourdes assigned tothe post-hurricane state of emer-

gency decreed for an entire monthand then extended for yet anotherone by the executive; also fundsused in support of social programand commemorative celebrations ofthe second anniversary of the en -thronement of Martelly. Ob vious ly,the Senators have other grievancesagainst the President and the PrimeMinister that they would not fail toraise on the occasion, especially asthe Head of government, in thepast, literally shunned their invita-tions. Senators may, therefore,com pletely unburden on him. Withparliamentarians who feel constant-ly humiliated by both the NationalPalace and the Prime minister’soffice, there’s no predicting wherethis convocation could lead.

It’s because he is aware of suchdanger that President Martelly hasinvoked his constitutional preroga-tives in convening the National As -sembly. A decision in keeping withthe Sweet Mickey style, ex pressinghis resentment and arroganceagainst elected officials he consid-ers less deserving and less respec ta -ble than the president of the Repu -blic. One of the sources of theongoing conflict between the presi-dency and the legislature, under theMartelly administration, is thatMichel Martelly can’t care lessabout the principle of separation ofpowers. As president of the country,he feels superior to the other two.He displayed this attitude through-out his first two years in office, ac -cumulating insult on top insult toparliamentarians. So that the rela-tions of Michel Martelly with bothHouses of Parliament are character-ized by the president’s offhand atti-tude toward them, from start to fin-ish.

Indeed, too often in the manyconflicts that have pitted the execu-tive to the legislative branch ofgovernment, since the inaugurationof Michel Martelly, the latter hasopted for confrontation rather thancompromise. Certainly, by appoint-ment and/or bribing rogue Con -gress men and Senators, Mr. Martel -ly manages to strike an unhealthybalance in Parliament, which playsin favor of the presidency.

This policy of Michel Martellyhelps multiply the incidences of faitaccompli and his dominance overthe two Chambers. The many criesof protest launched over more thana year have not solved the crisisresulting from the illegal imposi-tion of taxes on incoming phonecalls and money transfers from theDiaspora have not swayed the Mar -telly administration; a sloppily-amended constitution, which miss-es the problems it was supposed tosolve, is pushed down the throat ofthe Haitian people; hundreds ofmillions of the Petrocaribe Fund arediverted without further ado; budg-et resources made available to min-isterial departments are hijackedtoward programs coming out of thehat of members of the presidential

family; close associates of Presi -dent Martelly accused of crimes ofblood or conspiracy enjoy the pro-tection of the government; the issueof dual citizenship on both thechiefs executive and some minis-ters is totally ignored by the presi-dent, who has sworn to uphold andenforce the laws. The list of driftsof Michel Martelly is too long tolist them all here.

In any event, the announcementmade by the president conveningthe two Houses of Congress intoNational Assembly constitutes oneprovocative act too many aiming tocreate a new crisis. This act fits intothe strategy consisting of setting upanother dictatorship under theMartel ly label. The democratic for -ces of the country must mobilize tostop him dead in his track!

11Haïti-observateur 29 may- 5 juin 2013

EDITORIAL

From one fait accompli decision to another,Martelly is moving toward a dictatorship

Haïti-Observateur

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L’ATTITUDE VICTORIEUSE

o.S. MARDEnPresenté par irlène Augustin Whiteman

(Suite)Ce que vous devez faire si vous désirez rester jeuneLes plus grands adversaires de la vieillesse sont la joie, l’espoir, la bonnehumeur, la gaîté, parce qu’ils sont l’incarnation de l’esprit juvénile. Si vousdésirez rester jeunes, cultivez cet esprit; vivez près des jeunes, associez-vous à leur vie, à leurs jeux, à leurs ambitions. Si vous désirez ne pas vieillir,abandonnez l’attitude et les manières de la vieillesse. Au lieu de marcherles épaules tombantes, et d’une allure traînante, redressez-vous, et mettezde l’élasticité dans votre démarche; cessez de vous considérer commevieux (vieille) et de manifester des signes de décrépitude.

L’impression que vous produisez sur les autres réagit sur vousSouvenez-vous que l’impression que vous produisez sur les autres réagitsur vous. Si ceux qui vous entourent ont l’idée que vous descendez le ver-sant, physiquement et mentalement, vous aurez d’autant plus de peine etd’efforts à faire pour changer cette conviction.

Des progrès ont déjà été réalisés à cet égard. Les dames âgées d’au-jourd’hui ne s’habillent plus comme leurs grand’mères; elles conserventune apparence beaucoup plus jeune.

Les hommes, en vieillissant, sont moins soucieux de leur apparence.Ils portent la barbe plus longue, laissent tomber leurs épaules, traînent lespieds en marchant, et négligent leur toilette. Ils ne se donnent pas autant depeine pour conserver une apparence aussi jeune que les femmes. Celles-ciau contraire recourent à toutes sortes d’expédients pour effacer les signesde l’âge et garder leur charme et leur attrait. Il vieillit celui qui croit qu’ilvieillit, celui qui croit qu’il est jeune reste jeune.

La puissance de l’influence mentaleNous constatons la puissance de l’influence mentale dans la façon mer-veilleuse avec laquelle nos actrices et nos acteurs de grand opéra conser-vent leur jeunesse, parce qu’ils sentent qu’il leur est indispensable de laconserver. Si Sarah Bernhardt, (actrice française, 1844-1923), Adelina Patti(chanteuse d’opéra internationale légendaire, 1843-1919), Lily Lehmann(chanteuse allemande d’opéra, 1848-1929), Mrs. Schumann-Heink(contralto allemande d’opéra, 1861-1936), Lillian Russels (actrice et chan-teuse américaine, 1860-1922), et bien d’autres, avaient embrassé une autrevocation, il est fort probable qu’elles auraient paru dix ou vingt ans plusâgées.On peut citer tant d’exceptions à la croyance populaire que l’homme com-mence à décliner à cinquante ans, pour que qui ce soit se laisse influencerpar elle. En réalité, nous devrions donner notre maximum après cinquanteans. Si le cerveau est maintenu actif et jeune, et si les cellules cérébrales nesont pas affectées par une vie vicieuse, le souci, la crainte, l’égoïsme, ou parune maladie provenant d’une mauvaise manière de vivre et de penser, l’in-telligence croîtra constamment en vigueur et en force. Les hommes et lesfemmes à l’intelligence vive et forte le prouvent jusqu’à quatre-vingt etmême jusqu’à cent ans. Je connais bien des hommes entre soixante-dix etquatre-vingts ans qui sont aussi forts et vigoureux aujourd’hui, physique-ment et mentalement, qu’ils l’étaient il y a vingt ans.

Je causais récemment avec un homme d’affaires qui tomba malade desurmenage à quarante ans, mais qui est maintenant, dans sa quatre-vingtiè-me année, plus élastique de corps et d’esprit que beaucoup d’individus decinquante ans. Cet homme ne croit pas à la vieillesse parce qu’il sait qu’ilne possédait pas, il y a dix ans, la moindre parcelle du corps qu’il possèdeaujourd’hui. “Pourquoi,» dit-il, «ferais-je peser mes quatre-vingts ans surles nouvelles cellules de mon corps, quand pas une d’entre elles n’a plus duquart de cet âge ?”

Les cellules de nos corps sont toutes fréquemment renouveléesBeaucoup d’entre nous ne comprennent pas ce fait biologique que laNature nous confère elle-même un pouvoir de renouvellement perpétuel.Aucune des cellules de nos corps ne peut devenir très âgée, parce qu’ellessont toutes fréquemment renouvelées. Les physiologistes nous disent queles cellules de quelques muscles sont renouvelées en peu de mois. D’autresautorités estiment que quatre-vingt à quatre-vingt-dix pour cent des cellulesdu corps d’une personne d’activité moyenne sont entièrement remplacéesdans l’espace d’une couple d’années. Cependant, notre attitude mentale estce qu’il a de plus important. Il n’y a aucune possibilité de rester jeune lors-qu’on est convaincu qu’on doit inévitablement manifester les signes de lavieillesse. Les pensées de vieillesse s’impriment elles-mêmes dans les nou-velles cellules du corps, de telle sorte qu’elles paraissent bien vite avoir qua-rante, cinquante, soixante ou même soixante-dix ans. Il est impossible auxprocessus de sénilité de maîtriser notre organisme ou d’opérer de sérieuxchangements dans notre corps, à moins que notre esprit n’y consente.

L’autosuggestion de la jeunesse perpétuelleAffirmez donc constamment: “Je suis jeune parce que je me renouvelleperpétuellement; ma vie découle à chaque instant de la Source infinie de lavie. Je suis renouvelé chaque matin, et rafraîchi chaque soir, parce que j’aila vie, le mouvement et l’être en Celui qui est la Source de toute vie.”Affirmez ceci non seulement mentalement, mais à haute voix. Que cetteimage de rajeunissement perpétuel vous devienne si vivante, que vous sen-tiez le frémissement du renouvellement juvénile dans tout votre organisme.

(À suivre)L’Attitude Victorieuse© http://www.club-positif.com/ pour la mise à jour et présentation. Tous

droits réservés.

Notez bien : Aimables lecteurs d’H-O, après avoir été de compagnie pen-dant plus d’une année et demie, à travers les pages de L’AttitudeVictorieuse, nous voici arrivés au dernier chapitre. De mon cœur, vous ai-je offert cet ouvrage, et je veux espérer qu’il vous ait apporté plaisir et pro-fit. Si vous avez fait vôtre un seul parmi tant de principes de vie qui vousont été présentés, je m’en estime tout à fait heureuse.Lisez la semaine prochaine :Quand le cœur n’est plus jeune ; Les éternelles essences de la jeunesse.

Chapitre XVi

Notre unité avec la vie infinie.

ViCToRioUS ATTiTUDE

o.S. MARDEn Presented by irlène Augustin-Whiteman(Continued)

What you must do if you wish to remain young The biggest enemies of aging are joy, hope, a good mood, gaiety,because they are the incarnation of the youthful spirit. If you wishto remain young, cultivate this spirit; live close to young people,associate yourself to their life, their plays and their ambitions. If youwish to not age, give up the attitude and the manners of old age.Instead of walking with drooping shoulders and dragging feet,square up your torso and put a spring in your step; stop regardingyourself as an old man and expressing signs of decrepitude.

The impression you produce on others reacts on youRemember that the impression you produce on others reacts onyou. If those who surround you have the idea that you are goingdown the hill, physically and mentally, you will all the more havetrouble in your efforts to make them change this conviction.

Progress has already been made in respect to aging. Elderlyladies today, do not get dressed any more like their grand’ mothersused to; they preserve a much younger appearance.

Men, into growing old, are less concerned with their look.They wear their beard longer, stoop their shoulders, drag their feetwhile walking and neglect their clothing. They do not care as muchto preserve a youthful appearance as women. These resort to allkinds of expedients to erase the signs of aging and keep their charmand attraction. He ages who believes he ages, who believes he isyouthful, young remains.

The power of mental influence We note the power of mental influence in the wonderful way inwhich our grand opera actors and actresses preserve their youth,because they feel it is essential for them to preserve it. If SarahBernhardt (French actress, 1844-1923), Adelina Patti (InternationalOpera legend, 1843-1919), Lily Lehmann (German opera singer,1848-1929), Mrs. Schumann-Heink (German operatic contralto,1861-1936), Lillian Russels (American actress and singer, 1860-1922), and so many others, had embraced another vocation, it isextremely probable they would have appeared ten or twenty yearsolder.

One can quote so many exceptions to the popular belief thatman starts to decline at fifty to let oneself be influenced by it.Actually, we should give our maximum after fifty. If the brain ismaintained active and young, and if the brain cells are not affectedby a vicious life, worry, fear, selfishness, or by a disease comingfrom bad ways of living and thinking, the intelligence will con-stantly grow in strength and vigor. Men and women with a sharp,strong intelligence prove it up to eighty and even one hundredyears. I know quite a few men between seventy and eighty yearswho are as strong and vigorous today, physically and mentally, asthey were twenty years ago.

Recently I was talking with a businessman who fell sick fromoverwork when he was forty, but who is now, in his eighty year,more elastic of body and spirit than many fifty year old individu-als. This man does not believe in old age because he knows that hedid not have, ten years ago, the least piece of the body that he hastoday. “Why,” he says, “would I weigh my eighty years down onthe new cells of my body, when not a single one of them has one-fourth of that age?”

The cells of our bodies all are frequently renewed Many among us do not understand this biological fact that Nature con-fers on us the capacity for perpetual rejuvenation. None of the cells of ourbodies can become very old, because they all are frequently renewed.Physiologists say that the cells of some muscles are renewed every fewmonths. Other authorities estimate that eighty to ninety per cent of the cellsof the body of a person of average activity are entirely replaced in the spaceof a couple of years. Our mental attitude, however, is the most significant.There is no possibility of remaining young, when one is convinced that onemust inevitably manifest the signs of old age. The thoughts of old ageimprint themselves in the new cells of the body, so that they quickly appearto be forty, fifty, sixty or even seventy years old. It is impossible to theprocesses of senility to control our system or operate serious changes inour body, unless our mind agrees to it.

The autosuggestion of perpetual youth Affirm constantly: “I am young because I renew myself perpetually; mylife rises at every moment from the infinite Source of life. I am renewedeach morning, and am refreshed each evening, because I have life, move-ment and being in the Infinite Source of all life.” Affirm this not only men-tally, but aloud. Make this image of perpetual rejuvenation become to youso real, that you feel the quivering of the youthful renewal in all your sys-tem.

(To be continued)Victorious Attitude© http://www.club-positive.com/ for update and presentation. All rightsreservedPlease note: Beloved readers of H-o, we have been keeping company formore than eighteen months through the pages of Victorious Attitude, andare now at the last chapter. Those pages, I brought to you from my heart’slove, and I hope that reading them has not only given you much joy, buthas also been of benefit to you. If you have made yours at least one amongso many life changing principles presented to you, then I deem myselfgreatly satisfied.

next week:When the heart is no longer young; The eternal essences of youth.

Chapter XVi Oneness with Infinite Life.

1212 Haïti-observateur 29 may- 5 juin 2013

ATiTiD Ki PoTE ViKTWA

o. S. MARDEnPrezante pa irlène Augustin Whiteman(nap kontinye)

Ki sa w dwe fè si w vle rete jennPi gwo enmi lavyeyès se lajwa, lespwa, kè kontan, gete, paskeyo se temwayaj lespri jèn. Si w vle rete jenn, kenbe lespri sa a;viv tou pre jèn yo, asosye w a vi yo, a jwèt yo, a anbisyon yo. Siw pa vle vinn vye, kite atitid ak konpòtman moun ki gen laj.Olye pou w mache ak zèpòl ou k’ap tonbe, e yon mache kotew’ap trennen pye w, leve zèpòl ou, e mete yon ti elastik nan paw, sispann panse nan tèt ou ke ou finn granmoun e montre siyke w’ap deteryore.

Enpresyon w fè sou lòt reyaji sou ouSonje ke enpresyon w fè sou lòt rejayi sou ou. Si moun ki alan-tou w gen lide ke yo konnen w’ap desann sou lòt bò mòn lafizikman e mantalman, ou para l gen menm plis pwoblèm ak efòpou fè pou yo chanje kwayans sa a.

Gen pwogrè ki deja fèt nan direksyon sa a. Fanm ki pi gran-moun jodi a pa abiye tankou grann yo te konn fè; yo kenbe yonaparans ki pi jèn. Gason yo, lè y’ap vyeyi, gen mwens sousi deaparans yo. Yo kite bab yo lonje, kite zepòl yo tonbe, trennen pyeyo lè y’ap mache, e neglije rad yo. Yo pa bay tèt yo anpil trakapou kenbe yon aparans osi jèn ke medam yo. Okontrè, sa yo sèviak tout kalite pwodui pou efase siy ki montre yo lan laj e poukenbe cham yo ak atirans yo. Li vyeyi moun ki kwè ke l’apvyeyi, sa ki kwè ke li jèn rete jèn

Pouvwa enfliyans lespriNou konstate pouvwa enfliyans lespri nan bèl mèvèy aktris akaktè nou yo ki jwe nan Gran Opera e ki konsève jenès yo, paskeyo santi ke se nesesè pou yo konsève li. Si Sara Bèna (SarahBernhardt, actris fransèz, 1844-1923) Adelina Patti, (chantèzopera intènasyonal ki se yon lejann (1843-1919), Lily Lehmann,(chantèz alman opera, 1848-1929), Madam Schu mann-Heink,(contralto aleman opera, 1861-1936), Lillian Russels (actris echantèz amerikèn, 1860-1922), ak anpil lòt te chwazi yonvokasyon diferan, gen anpil chans yo ta parèt dis oswa ventanpi granmoun.

Yon moun ka site tèlman anpil ka eksepsyon a kwayanspopilè ke yon moun kòmanse bese nan laj senkantan, pou kik-seswa ta kite tèt li enfliyanse pa lide sa a. An reyalite, nou ta dwebay maksimòm nou apre senkantan. Si sèvo a kenbe aktif ejenn, e si selil ki nan sèvo yo pa afekte pa yon move vi plen vis,pa enkyetid, krent, egoyis, oswa maladi ki soti nan yon movefason de viv e panse, entèlijans yon moun ap toujou kontinyegrandi plen fòs ak vigè. Gason ak fi ki gen sèvo klè e aktif pwou-ve fòs entèlijans yo a katreventan e menm jiska santan. Mwenkonnen anpil moun ant swasantdis e katreventan ki toutosi fò eplen vigè jodi a, fizikman e nan lelspri yo ke gen ventan de sa.

Dènyèman, mwen t’ap pale ak yon bizismann ki te tonbemalad ak fatig lespri a karantan, men ki kounye a nan katrevenane li, pi elastik nan kò li ak tèt li ke anpil nan moun ki gen sen-kantan. Nonm sa a pa kwè nan vin vye granmoun, paske li kon-nen li pat genyen, dizan de sa, pa menm yon ti pati nan kò ke ligen jodi a. « Poukisa », li di, « mwen ta fè katreventan’m yo pezesou selil nouvo nan kò’m, kan pa gen youn nan yo ki gen plispase yon ka nan laj sa a ? »Tout selil kò nou chanje souvan Anpil nan nou pa konprann reyalite byolojik sa a ke lanatilimenm bannou yon pouvwa renouvèlman touttan Okenn nanselil nan kò nou kap vinn granmoun, paske yo renouvle souvan.Fizyolojis (syantifik ki etidye jan kò moun mache) di nou ke genkèk selil misk ki renouvle nan lespas de kèk mwa. Gen lòt oto-rite ki estime ke katreven a katrevendis pou san nan selil ki nankò yon moun ki gen aktivite mwayèn chanje konplètman nandezan konsa.

Sepandan, se atitid lespri nou se ki pi enpòtan. Pa gen okennposibilite rete jenn lè w gen konviksyon ke’w dwe kanmenmmontre siy ke’w finn granmoun.

Refleksyon sou la vyeyès enprime tèt yo nan nouvo selil nankò a, de tèl fason ke yo parèt byen vit ke yo gen karant, senkant,swasant oswa menm swasantdiz an. Li enposib pou pwosesissenilite kontwole kò nou oswa fè chanjman ki trè serye nan kònou, amwens ke lespri nou tonbe dakò.

Otosijesyon jenès pèpetyèlSe poutèt sa, toujou ap afime : « Mwen jèn paske mwen renouv-le’m an pèmanans, lavi’m koule nan chak moman de SousEnfini lavi a. Mwen renouvle chak maten, e rafrechi chak swa,paske’m konnen mwen gen lavi, mouvman ak nanm mwen nanBondye ki Sous Enfini tout vi ».Afime sa a pa sèlman nan lespri nou, men byen fò. Imaj rajenis-man touttan sa a dwe pou’l vinn tounen si vivan, ke’w santi fri-son renouvèlman jenès la nan tout kò’w.

(A swiv)

Atitid Viktoryèz© http://www.club-positif.com/ pou enfòmasyon ak prezantasy-

on. Tout dwa rezève.

Note byen : Lektè H-O mwen yo, sa fè plis ke yon ane edmike n’ap mache ansanm ap li paj Atitid ki pote viktwa e menkounye a nou rive nan dènye chapit la. Se ak tout kè mwenke’m te ofri nou liv sa a, e mwen swete ke li pote ala fwa pleziak pwofi ban nou. Si nou adopte menm youn nan tout prensiplavi yo ki prezante nan liv la bannou, konnen ke sa fè’m kon-tan anpil.

Semèn pwochèn na p kontnye ak :Lè kè a pa jenn ankò; Esans etènèl lajenès.

Chapit 16Inite nou ak lavi enfini ki se Bondye.

journal du 29 may- 5 juin 2013 :hO 5/29/13 4:05 aM Page 12

Page 13: Haiti Observateur 29 mai 2013

PORT-AU-PRINCE, 27 mai2013 — Après la célébration de laFê te des mères, qui coïncide avecla saison des premières commu-nions, selon la liturgie catholique,la vie monotone des Haïtiensreprend son cours normal sur fondde panique causée par l’atterrissa-ge forcé d’un avion militaire bré-silien sur la piste de Maïs-Gâté, àPort-au-Prince, dimanche. Dansle monde politique, le calendrierest chargé avec surtoutdeux convocations prévues lemême jour : l’Assemblée nationa-le, ce lundi 27, sur la demande duprésident Martelly; et celle deLaurent Lamothe par le Senat.Les députés étant en vacances, ilsdevraient se présenter au parle-ment pour répondre à la convoca-tion du président.

Entre temps, les Chefs envoyage politique sont retournés aupays le week-end écoulé. M. Mar -tel ly est rentré samedi, son Pre -mier ministre, Laurent Lamo themle jour suivant, après neuf jourspas sés au Brésil à la tête d’une im -posante délégation, avec dans savalise les mêmes promesses habi-tuelles d’aide et de coopérationsbilatérales. La presse haïtienne nefait que relater les sorties et ren -trées des chefs sans trop de com -mentaires, exception faite dequelques média pro-Martelly quijouent leur rôle de caisse de réso-nance sans toutefois influencertrop de monde.

On est là avec ces fréquentsdéplacements des chefs de l’exé-cutif, coûtent des sommes farami-neuses au pays mais sans produi-re de retombées économiquesréelles, à court ou à long termes.

Le plat de résistance en matiè-re d’informations, ces dernierstemps, à Port-au-Prince, et qui faitles frais de toutes les conversa-

tions dans les réunions privées oupubliques sont les fêtes mondai -nes (premières communions, an -niversaires). Mais surtout la«proues se » du député de Ouana -nin the, Luckner Noël, qui a eu às’agenouiller en public devantMartelly, le 18 mai, pour débitersa tonne de propos flatteurs àl’égard du président. Son action achoqué la nation entière qui crieau scandale.

Un fait certain : chaque gou-vernement haïtien apporte son lotde flagorneurs, qui sont des créa-tures gouvernement. Duvalier(Fran çois) avait son Georges Fi -ga ro; Baby Doc, son Toto de Ra -dio Nationale ou un Woulio Pier -re-Louis; Aristide, son Mario Du -puy recyclé dans le gouvernementMar telly. Mais Dupuy s’est re -trouvé supplanter par le formi-dable Guyler C. Delva, un soitdisant journaliste, flagorneur parexcellence et thuriféraire impéni-tent, qui traîne sa sébile à chaquegouvernement. Il a eu des décon-venues avec Préval qui l’avait faitemprisonner suite à une prise degueule avec l’ex-président à pro-pos de la femme de Delva. Safem me, qui travaillait au Palais,sous Préval, était une protégée duprésident, qui voulait faire la leçonà un mari trompé qui se croyaitpermis d’infliger une bastonnadeà son épouse. Telle était la rumeurqui circulait dans les couloirs duPalais national autour de l’empri-sonnement de Delva.

Quant à Luckner Noël adéfrayé la chronique, le 18 maidernier, et durant les jours sui-vants, en élevant Martelly au rangde demi-Dieu pour le travailaccompli en deux ans pour sauverle pays. Le geste du député deOuanaminthe été sévèrement cri-tiqué par ses pairs et même desparlementaires pro-Martelly. Lemême jour, Guyler Delva s’estconverti en chanteur pour enton-ner au micro la chanson : « I loveYou », en guise de remerciementsau président Martelly pour lesmultiples progrès réalisés par saprésidence en deux ans.

Les chefs sont retournés aupays dans l’indifférence totale dela population, qui attend le spec-tacle qui va se dérouler au parle-ment, car il aura sans doute lavertu de donner le ton à l’actuali-té.

[email protected]

1840— Un golfeur se réveilled’un coma à l’hôpital. Un mé -decin remarque qu’il va mieux etveut savoir ce qui a causé son mal:— « Je dois juste vous poser unequestion : vous avez des fractures,des ecchymoses violettes, graveset épaisses sur tout le corps, en susd’une rupture de la rate. Avez-vous eu une bagarre si grave dansun bar ? »

L’hom me secoue la tête etrépond : — « Non, je ne me rap-pelle pas que j’étais au golf avecma femme. Nous étions tout justeà un trou difficile, et tous deuxavons perdu nos balles sur unpâtu rage adjacent. Nous sommesdonc allés à la recherche de nosballes. Là j’ai remarqué quelquechose de blanc dans le cul d’unevache. Je lui ai soulevé la queue etj’ai pu reconnaître une petite ballede golf avec les initiales de mafemme. Je me suis retourné versmon épouse, gardant toujours laqueue de l’animal bien en haut etje lui ai crié bien fort : — « Hé,elle ressemble vachement à latien ne. Après ça je ne sais plus cequi s’est passé… » 1841— Recrutement dans un petitvillage de Lunebourg. Le fils del’agriculteur s’est mis nu pour êtreconsulté par le médecin de l’Ar -mée. Il prétend à ce dernier qu’ilsouffre d’une maladie incurabledes yeux qui le rend quasimentaveugle. Le médecin serre la mainen un poing, qu’il lui pose sous lenez et lui demande : — « Qu’est-ce que vous voyez ? »

— « Rien », répond le fils dufermier.

Sans dire un mot, le médecinfait signe à une infirmière de s’ap-procher. Il lui déboutonne la blou-se et se met à lui masser les seinsà fond.

— Qu’est-ce que vousvoyez cette fois ? »

— « Rien du tout », répond,encore une fois, le fils du fermier.

Alors, le médecin dit : — « Moncher, vos yeux ne sont peut-êtrepas des meilleurs, mais votre ziziindique sans malentendu dans ladirection des casernes ! »1842— Un homme se promènedans les rues de Berlin-Est et répè-te constamment : — « Ce gouver-nement n’est rien d’autre que dela merde ! »

Un officier de la Stasi (Troupede sûreté du système dictatorial…(En créole : un macoute) del’Allemagne de l’est) lui met lamain au colet lui dit : — « Vous

êtes en état d’arrestation ! »—« Pourquoi ? demande

l’hom me, je n’ai pas dit de quelgouvernement il s’agit…»

L’homme fr ;s Stasi réfléchitun moment puis dit : — « Eh bien,vous avez raison…Vous pouvezpartir…»

Allégé, l‘homme continue :— « Ce gouvernement n’est riend’autre que de la merde ! »

Encore une fois l’officier de laSureté nationale l’arrête :

— « Vous êtes en état d’arres-tation pour la bonne raison qu’iln’existe qu’un seul gouvernementde merde : Le notre ! »1843— Un homme qui a un œilde verre a le désir le plus ardent depouvoir de nouveau regarder avecdeux yeux. « Pour cala, il vousfaudrait trouver un donneur d’or-gane qui serait prêt à sacrifier unœil », lui dit le médecin.

Sur la route du retour à la mai-son, le borgne est doublé par unautomobiliste qui fesait des excèsde vitesse. Un kilomètre plus loin,il voit au bord de la route la voitu-re qui s’est écrasée contre un ar -bre. Le pilote est mort. Le borgnereconnaît là sa chance d’avoir unnouvel œil. Il sort son couteau depoche et enlève un oeuil de la pau -vre victime. Il s’empresse de re -tour ner à l’hôpital. La greffe réus-sit avec succès. Le lendemain, lepansement est enlevé, et heureuxde voir avec les deux yeux, le pa -tient prend le journal. Tout d’ -abord, il lit le titre du jour : « Lapolice se trouve devant un casse-tête : Un conducteurs de voiturede sport a eu un accident mortel,Il avait deux yeux de verre ».1844— Aisha jette les orduresdans la boite à poubelle. Elle ylaisse tomber par mégarde les clésda la maison, Elle se penche enprofondeur pour les repêcher ducontainer. Aleksandar, un voisinyougoslave, qui la voit dans cetteposition pas trop favorable, s’ap-proche d’elle, remonte sa longuejupe et la prend avec délice parderrière. Lorsque Mustafa le voitfaire, il ouvre la fenêtre de son ap -partement et crie : — « Hé, qui t’ -a permis de baiser ma femme ? »Le Yougoslave ne se laisse pasdéranger si facilement et réplique :— « Mais pourquoi l’as-tu doncjettée dans la poubelle ? Elle estencore en bon état… »1845— Bernd dit avec autant dechar me qu’il le peut à sonattrayante voisine dans un bar : —« Je donnerais volontiers pourune femme comme vous € 36 000par an ».

La femme est ravie et flattée,elle va avec lui. Après une demi-heu re de délice il lui dit : —« Voilà, tu as ici 2 euros et 10 cen-times. Et maintenant fouts lechamp ! »

Elle réplique piquée : — «Dis-moi, es-tu devenu fou ? Qu’en est-il des 36 mille dont tu parlais? »

Il répond d’un ton sec : —« 36.000 par an, ça fait 3 000 parmois, ce qui donne environ 100euros par jour, 4,20 à l’heure et tuétais ici à peine une demi-heure...». 1846— Un couple est assis un soirdevant la télé et regarde un filmzoologique. — « Chéri, lui de -man de-t-elle brusquement, netrouves-tu pas que les rongeurssont cupides et stupides ? »— « Oui, ma petite souris…. »

1313

Blagues de Louis

Haïti-observateur 29 may- 5 juin 2013

En traduisant en français des blagues conçues et écrites en allemand, Louis,citoyen haïtiano-allemand, jette un pont culturel entre la franco-créolophone Haïtiet la germanophone Allemagne qui réunit Prussiens et Bavarois.

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journal du 29 may- 5 juin 2013 :hO 5/29/13 4:05 aM Page 13

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1414 Haïti-observateur 29 may- 5 juin 2013

Se manman ki toujou prezanE se li ki pote fadoLi pa janm fè bak devan yo.Pou di m ap janm fin peye w Pou pasyans, sakrifis, lanmou w ; Ke’w konsanti pou fè chak jouPou evite mwen pa gen degou ? Si w te la pou te fete touJou ki tradwi lajwa ak lanmou.Mwen t ap la ak ou pou nou feteNan fason ke Bondye ta vleTi bouke flè blan ak vè sa aSe senbòl ke prezans ou la ».

Nou pa gen dwa bliye ke nou genyon responsabilite kòm pitit fanm silaa ki fè nou moun e okipe yon pozi-syon nan lavi a. Jodi a nou tout pititkontan pou nou fete avèk manmannou. Cheri, ou merite plis ke sa. Tijounen sa a pa sifi pou tout sa w fèpou nou.

« Manman,Bèl ti manman cheri,Fòk mwen ta di w mèsiPou tout sa w fè pou mwenOu ban m lavi ak swenSe yon pakèt gwo bagayOu pase anpil travayLanmou w pa gen parèyKè w se yon koken mèvèy Ki chaje avèk bèl flèPou nou viv sou latè.Mwen pa bon ekrivenNi yon bon mizisyenKi ta fè bon pweziKonpoze melodiPou ta fè kè w kontanPou pase yon bon moman.Ou se yon moun ki sansibE ki toujou vizibPou rezoud tout pwoblèmMenm si li se dilèm.Jodi a se bon jou pa wKi diferan de lòt jou.Ki pote anpil bonèChak jou, minit ak è

Nou tout kontan pou n di w Bòn fèt, manman cheri ».

Foul la  : Tout moun kanpe pouaplodi manman yo pandan chanpayap debouche.Janba : Nou rive nan fen sèvis pourann omaj byen merite a tout momanyo. Moman an rive pou nou debou -che chanpay la pou nou konplimantetout manman yo. An lonè tout man-man yo, n ap di yo bon bagay. KeGran mèt la pwoteje yo e fè tout bèlbagay pou yo. Nou mande pou toutman man yo rete nan plas yo, paske yopral manje ansanm kò Bondye a ki seyon bon bagay pou kò a. Kounnye a,nou gen dwa pale, bay opinyon, pas -ke plezi gaye. Mèsi.

Peyi Dayiti nan wout pou ljwenn delivrans li, malgremove je yo anpeche travayla fètJakòb : Nou pa gen pou n dekou-raje ni okipe move zè yo k ap fonk-syone nan tenèb. Gade yon bon ek -zanp òganizatè yo ban nou la. Se yontravay tèt ansanm ki sot fè la a. Toutbagay byen sòti. Lè gen volonte toutbagay byen tonbe.Solanj :Ou pa manti, Jakòb. Mwentoujou di Mari ke nou kapab fè anpilmèvèy si nou kite volonte nou travaybyen. Nou gen nan sen nou yon pakètmalveyan ki anpeche peyi a fonksy-one. Ou pa bezwen pè, bagay sa pralfini nan peyi a e tout sendenden La va -las yo pral disparfèt pou pitit Bondyeyo viv anpè.Mari : Se depi 7 fevriye 1986 peyi anan soufrans malouk malgre pèp la tap chache yon chanjman oubyen libe-rasyon li. Men bann malpouwont yoanpeche peyi a dekole.Jakòb : Sa nou di a fè anpil sans. Sepasyon pou yo fè tenten nan peyi a kipote yo nan tèt ki anpeche yo wè yopa vin defann yon peyi men pwòp

enterè yo. Mwen kwè fòk bann en -kon syan yo sispann aplodi medyo-krite pou peyi a kapab sòti nan twoudlo kowonpi Lavalas la. Nou tande yap òganize yo pou yo retounen pouyo vin jwi. N ap pare pou yo. Fòk Jan-Bètran Aristid konprann byen tan lipase e li pa gen okenn pozisyon li karanpli nan peyi a pou kreye dezòd. Lipa ekzan prizon kòm senp sitwayen.Misye sipoze al dousman pou l pa disi l te konnen. Kesyon mete mounnan lari nan peyi a dwe fini. Mari  : Ou fè yon bèl pwen. Se paposib pou dezòd ap tounen nan peyia. Si Jan-Bètran Aristid konprann poul tounen yon pongongon pou anpechetravay yo fèt, misye gen pou l nan ka.Moman pwopagann tèt chat nan peyia sipoze fini. Twòp lese ale pou mounfè sa yo pi pito nan peyi a. Nan poli-tik pa gen bay chans, paske advèsè avle make pwen pou l okipe tout pozi-syon kle yo. Pa gen lòt mwayen poukonbat yo se siveye yo e pa bay yochans pou yo pale anpil e pase a lak-syon. Nou pa bezwen konnen apate-nans politik yon nonm ki pa reyèlmanfè respè li, se aplike lalwa sou li pou lkonnen byen wòl li. Si yon moun pavle dakò e menm admèt ke se Aristidki lakòz peyi a nan eta sa a, sè kemoun sa a gen yon mas labou nan figil. Awogans msye tèlman fò, li tounenyon malè pou peyi a. Pinga nou janmbliye ke Aristid dwe peyi a anpil re -pons ou eksplikasyon konsènan an ba -go a ki te dire 3 zan (1991 -1994). Sete yon anbago devastatèd ki kraze pe -yi a. Nou sonje byen 19 septanm1994 tounen yon sikatris pou nou,paske okipan an toujou nan peyi a.Nou gen lajan Taywann ke pèsonn pakonn n wout li fè. Pwoblèm koopera-tiv avèk anpil krim kòmandite. Noupa p janm bliye. Jakòb :Nou pa dwe bliye bagay sayo ki fè nou tout mal kòm sitwayenkonsekan e konsène tou. Nou gen yonpeyi ki pase anpil mizè nan menpwòp pitit li e menm etranje tou. Fòkbagay yo chanje nan tout sans. Nou

pa bezwen manje manje-gate pounou pa gonfle. Nou ta renmen konnensi se yon sèl ekip moun peyi a genyenladann pou okipe tout fonksyhon.Tout vòlè abiye, tout blofè yo k ap vinplen pòch yo mèt rete kote yo ye a.Lavalas yo vle retounen sou pouvwaavèk tout fòs. Men fòk yo konnen touke lidè yo, Aristid, gen pou l reponnanpil kesyon regade peyi a. Twòpvagabon lage nan peyi a pou yo metepanik e pou kreye yon klima ensekiri-te tou. Fòk gouvènman pa nan ple-zantri avèk jan derapaj sa yo k apantrave evolisyon bagay yo nan peyia. Pèp ayisyen trè atantif pou l pa pranmove kou ankò. Pa gen anyen seryeke Lavalas gen pou pèp ayisyhenpaske se toujou menm kout baton an.Nou pa fout bezwen senkyèm kolònLavalas la nan sen nou, paske noutout ki la a konn valè yon peyi. Noupa bezwen okenn moun pou vin metetouman nan peyi a. Aristid se younnan kansè k ap fini ak peyi a.Simòn : Ou gen rezon. N ap vivnan yon peyi etranje ki se yon lekòlpou nou. Se avèk anpil enterè pounou tande lòt yo pou nou kapab potekoreksyon. Nou gen yon peyi pounou defann nan tout sans. Aristid seyon imen ki sijè a fè erè tankou nen -pòt nan nou. Devwa nou kòm pititpeyi se pou nou veye toupatou toutderapaj. Depi li p;a fè respè li l apjwenn ak zo grann li. Nou pa p prannan pwovokasyon tou. Gen yon pakètkomèsan k ap konplote pou pwogrèpeyi a pa reyalize. Nou pral lage lajis-tis dèyè yo, paske konplo yo te vlereyalize a pa pase. Nou pa bezwengate pati nan peyi a. Nou pase twòptan ap betize, ranse e menm pase tètnou nan betiz. Si nou rete nan kasefèy kouvri sa, nou pa p janm regle an -yen serye e n ap toujou ap kritikeetran je, patikilyèman tout etranje kivle ede nou. Peyi Dayiti bezwen kon-kou nou tout. Nou dwe goumen jis sakaba pou anpeche tout degoutan vinantrave evolisyon peyi a.Kristin : Respekte règ jwèt yo poun sispann radote nan tout sans, se sanou bezwen pou delivrans peyi a.Mezanmi, nou pa konstate ke nou pajanm fè okenn pwogrè. Genlè nou

kondane pou nou rete nan kondisyonsa a pandan tout lòt nasyon ke yo te fèpa yo pou yo endepandan ap pwogre-se. Wi, se yon veriite ki jistifye. Ma -gouy li tou nan mannèv zanmitay aklafanmi. Se lajistis nan peyi Dayiti kipa foksyone byen ki lakòz tout dera-paj sa yo. Aristid pa Bondye pou l pareponn apèl yon jij. Jezi Kris li menmte pase devan Pons Pilat. Malerèzmannou toujou nan kafou kote nou pakonnen si pou nou monte oubyen de -sann, paske nou pèdi lafwa ak vi zyon.Se pou lajistis fè travay li pou peyi akapab pran yon souf. Mete tout mounanba kòd. Se pou pèp la trè veyatifpou pa kite okenn fòs malè pase poupa vin simaye dèy nan sen nou. Yovyolan anpil e yo pa p rate yon okazy-on pou yo frape. Veye yo chak minite denonse yo. Tout vòlò se vòlò,kèlkeswa ran sosyal li. Tout kriminèlse kriminèl nan fonksyon malveyanyo. Kòlbè Nou dwe organize nou nantout sans pou nou pare kou. Gen yonsenate ki cho devan bann nan. N aptann li nan kafou tenten, paske li près-ke rive. Pa gen rezon pou yo kite jwètribanbèl sa a gaye nan sen nou. Pèp laboude vagabon yo ki konprann yo ka -pab vin fè dezòd. Peyi Dayiti pa genchans pou wè se moun sa yo ki vleretounen sou moun ankò pou okipeespas pouvwa a. Nou di sa pa p pase,paske nou pa bezwen manje dòmi kisi. Se pou nou tout fè yon blòk solidpou nou bloke tout move aksyon kivin mete lapenn nan peyi a. Sa fèlapenn pou nou konstate ke se mounsa yo ki vle pran destine peyi a. Noumele e nou nan tout sa k pa bon. Noupa bezwen dlo kowonpi santi nan nennou paske nou pran twop vye santß. Lamèsi : Tout moun kòmanse appran wout lakay yo. Konvèzasyon antèlman enteresan mwen santi m tapase tout nwit la pou nou pale.Malerezman nou pa fouti rete twòp,paske gen anpil nan nou ki gen pou altravay demen. Nou gen posibilite pounou rankontre yon lòt okazyon pou nbrase lide. Kenbe fèm e pa lage !

Jan Bèbè29 me 2013

KreyòlSoti nan paj 6

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journal du 29 may- 5 juin 2013 :hO 5/29/13 4:05 aM Page 14

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1515Haïti-observateur 29 may- 5 juin 2013

L’ex-président guatémaltèquePortillo extradé aux États-Unis

ACCUSÉ DE BLANCHIMENT D’ARGENT

amé ricaine surprendra les cou-pables.

En effet, dans un commu-niqué de presse diffusé à NewYork, le 28 mai 2013, le pro-cureur fédéral de New York etle directeur du bureau du FBIde cette même ville ont annon-cé l’expulsion de l’ex-chefd’État du Guatémala, qui a ététransporté à New York où ildoit comparaître devant lejuge fédéral Robert P. Pat ter -son.

Selon le communiqué depresse, M. Portillo est accuséd’ avoir conspiré en vue deblanchir des dizaines de mil-lions de dollars qu’il a détour-nés de la caisse publique duGuatémala, par le biais decomptes en résidence à desban ques basées aux États-Unis. Arrivé à New York levendredi 24 mai, il a été pré-senté devant le juge lundi (27mai).

Si le prévenu est reconnucoupable de conspiration en

vue du blanchiment desavoirs, Portillo, aujourd’huiâgé de 61 ans, sera passible d’ -une peine maximum de 20 ansde réclusion et une amendemaximum de 500 mille $.

Les autorités fédérales ontdéclaré que l’ex-président duGuatémala s’est approprié deschèques émis par le gouverne-ment de Taïwan pour l’achatde fournitures classiques, ainsique des instruments et fourni-tures pour des librairies de cepays. Dans au moins un cas,

souligne le communiqué depres se, il a endossé personnel-lement le chèque avant del’expédier à une banque auxÉtats-Unis.

Il est également accuséd’avoir détourné des fonds dela caisse publique de son payspour financer des banques enfaillite aux États-Unis ou en -core pour sponsoriser des en -treprises dans lesquelles ilserait associé.

Selon les autorités fédéra -les, Alfonso Portillo a profité

de la présidence pour accapa-rer des fonds publics ou bien ila monté des opérations frau-duleuses pour piller l’Étatgua témaltèque.

L’arrivée de Portillo à NewYork fait suite à une bataillejuridique pour son extraditionaux États-Unis, qui a durétrois longues années, et quis’inscrit dans le cadre del’étroite collaboration quiexis te entre la Brigade fédéra-le anti-drogue américaine etles autorités guatémaltèques.

Suite de la page 1

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16 Haïti-observateur 29 may- 5 juin 2013

Par Robert noël

La musique demeure l’une descomposantes de la culture haïtien-ne, la diversité musicale représen-te la richesse culturelle d’Haïti.Quoi qu’on dise, le compas directdemeure le genre le plus populai-re que connaît l’industrie musica-le haïtienne, cela en dépit des dif-ficultés auxquelles fait face cette

forme de musique aujourd’hui.Pour éviter la descente rapide auxenfers, les groupes musicaux doi-vent produire de nouvelles œu -vres. En ce sens, les formationsZen glen, Klass, T-Vice, Gabel,Fidel, Ekzotik, Dola Mizik, Kari -zma ont satisfait une telle deman-de. Ils ont mis de nouveaux pro-duits sur le marché, d’après unesource digne de foi. Cependant,d’autres groupes tels que Nu look,Djakout #1, Carimi, Kreyòl La,Disip et D’Zine nous font encoreattendre. Si le public ignore cer-tains d’entre eux, c’est peut-être àcause du manque de promotion deleur part ou bien de l’inattentionmou encore de l’incompré hens ion/indifférence des promoteurs qui,sem ble t-il, ne veulent point ris-quer leurs investissements.

Pour remédier à une tellesituation, je pense qu’il serait bonde présenter ces groupes en tan-dem aux soirées dansantes avecles formations musicales les pluscon nues, bien que ces dernières,des fois, refusent de partager lascène avec les groupes en herbe.Si le maestro Nemours Jean-Bap -tiste avait pensé comme elles, lesmini-jazz ne pourraient existeraujourd’hui. C’est lui qui avaitpermis au groupe Shleu-Shleud’Hu gues « Dada » Jackaman desortir de l’incognito au cours d’ -une soirée que le Super Ensem bleNemours Jean-Baptiste animait àCabane Choucoune, en décembre1965. Que fait-on du principe decontinuité ? L’univers musical de -vrait être une alliance de musi-ciens, d’animateurs, de promo-teurs, de distributeurs et du grandpublic, d’où l’unité dans la diver-sité. Le groupe Nu Look

marque encore le passur place, mais ilpeut réussir La formation Nu Look continue àhonorer des contrats. Pour cer-tains, il ne lui reste que le nom.Pour d’autres, c’est le contraire etils se disent confiants que le NuLook va rebondir avant l’été 2013.Je pense que Nu Look pourraremettre les pendules à l’heure,mais pas avant cet été. Personne

n’ignore que ce groupe musical aun nouveau chanteur. Il s’agitd’Alex Lavaud qu’Arly n’a pasprésenté au grand public lors de laparticipation de Nu Look au festi-val « Les Légendes du compas »qui a eu lieu le 11 mai dernier auZénith. Ce n’est pas la premièrefois qu’un tel manquement de lapart du maestro se produit, décla-rent certains observateurs. Lepublic de France présent au Zénithen cette occasion s’attendait à cequ’Arly lui présente le nouveaumembre/chanteur du groupe. Lesgens l’identifient plutôt comme lechanteur aux cheveux longs, le« dread ». Y a-t-il une raison spé-cifique qui porte Arly Larivière àadopter une telle attitude enversLavaud, lui aussi originaire duCap-Haitien ? A quelle fin, se de -man de plus d’un ? Il l’a peut-êtrefait sans malice, je suppose. Maisil faut reconnaître que le maestrode Nu Look est encore sous pres-sion après le départ de Pipo Stanis.

On sent déjà que le passage dunouveau chanteur au sein du NuLook va être bref. Pourtant, il n’apas le flair pour remarquer un telfait et se préparer à toutes éventua-lités. Ses jours sont comptés ausein du groupe. Il sera forcé dedémissionner. Arly perdra le pari,s’il veut utiliser cette technique,puis que Lavaud ne cèdera pasfacilement. Il se dit très confor-table au sein du Nu look. Il auraitpréféré être choriste quand le NuLook fait l’acquisition d’un autrechanteur. D’ailleurs, Arly se posi-tionne en lead-chanteur perma-nent et il a engagé David Lacom -be comme claviériste officiel deNu Look. Celui-ci avait accompa-gné le groupe en France. Arly a dutalent, mais il ne peut pas rendre

fidèlement ce que Gazzman etPipo avaient dégagé comme chan-teurs. Il est considéré l’un despiliers du style compas-love, maispas pour les chansons up beat/uptempo, et il le sait bien. Je pensequ’Arly utilise une bonne stratégieen se plaçant en première logecomme chanteur, cela pour insuf-fler le souffle de vie dont Nu Looka besoin pour subsister aujour-d’hui. Il fait ressentir sa présencepuisque tout le monde l’identifieau Nu Look ou l’inverse. Avecl’acquisition d’un autre chanteurcapable de satisfaire toutes lesconditions que requiert Arly,David Lacombe sera mis à pied etArly reprendra le rôle de claviéris-te qu’il assure mieux que tout. Onle verra occasionnellement chan-ter les musiques à caractère com-pas-love.

Côté administratif, le Nu Lookmarque le pas sur pla ce. Deuxsemaines après sa prestation auZénith, son comité d’administra-tion ne s’est pas encore acquitté desa dette envers certains musiciens-giggers qui avaient accompagnéle groupe en France. Le manageravait préféré jouer au marronnage,ne répondant ni aux appels télé-phoniques, ni aux messages-textes de ces derniers. On voitbien que l’habitude est une secon-de nature. J’ose croire que lenécessaire va être fait dans lesjours à venir pour éviter une nou-velle crise. Le maestro doit aussise montrer ponctuel au rendez-vous, c’est un signe de respect dûau public qui fait le déplacement.Malgré ces anicroches, le groupeNu Look peut réussir à se replacersur la piste aux côtés de Zenglen,Klass et T-Vice, si vraiment sonnouvel album est de la même qua-lité que « Confirma tion » oumieux. Comme la grande majori-té, je crois qu’avec le talent d’ -Arly, Nu Look pourra remonter lapente raide et glissante. Nousréserve-t-il une surprise ? ArlyLarivière a de bonnes cartes enmain, qui peuvent le conduire enfinale. On ose prédire qu’il ne per-dra pas la partie. Il n’est que d’at-tendre.

Les groupes Djakout#1,  Carimi, Kreyol Laet Disip semblentexplorer le même uni-vers On dirait que les deux Ds,Djakout #1 et Disip, tout aussibien que Carimi et Kreyòl La,bala dent dans un même univers.Ils sont partis vers un pays lointaincherchant une source d’inspirationque le temps a peut-être emportée.Ils font demi-tour et repartent versune autre destination. Il faut aussicomprendre que ces groupes ho -no rent régulièrement des con tratspour animer des soirées dansan -tes, ce qui représente leurs sour cessûres de revenue. Mais le tempsleur manque. C’est ce qui cause lalongue attente du public d’un nou-veau CD de ces formations musi-cales. Il semble qu’ils ne se ren-dent pas compte que le monde achangé et que le public devientplus exigeant.

Si Zenglen, Klass, T-Vice etd’autres ont produit de nouvellesœuvres, pourquoi Djakout #1,

Disip, Carimi et Kreyol-La font-ils attendre si longtemps. Ils doi-vent consentir des sacrifices poursatisfaire le désir et la volonté deleurs fans, en leur offrant de nou-

veaux produits. J’imagine qu’ilsétudient les modalités à utiliserpour entrer par la grande porte surl’échiquier musical, où d’autresgroupes musicaux montent lagarde, « pa gen wout pa bwa ». Ilspeuvent innover leur style, mais ilfaut qu’ils conservent leur origina-lité, c’est-à-dire maintenir l’essen-ce, le fond et la forme qui ont tou-jours permis de les identifier. Jeremarque qu’une nouvelle ten-dance se développe. Certainsgroupes essaient d’adopter le stylede Zenglen, de Nu Look et deKlass, bien qu’ils soient de formatréduit. Un tel fait paraît clair surquelques CDs produits récem-

ment. Le groupe Disip avait promis

de mettre son nouveau CD en cir-culation en octobre 2012, ce quin’a pas été fait. Nous sommesmaintenant à la fin du mois de mai2013. Certains concluent queGazz man n’avait rien à offrir aupublic l’an dernier. En mai 2013,Disip n’a présenté que la photo dela pochette du CD sans unemusique supportant les déclara-tions de Gazzman Couleur. Onpeut tout dire de celui-ci, mais onn’arrivera pas à lui ravir son dyna-misme, sa ténacité, sa popularité etsa volonté de réussir dans sesdémarches. Certaines gens veu-lent le condamner du fait qu’il uti-lise des slogans qui, sans doute,déplaisent à un groupe, mais quisont bien reçus par d’autres.L’artiste jouit d’une certaine liber-té d’expression, et personne nepeut la lui enlever s’il respecte lesnormes et principes établis danscette industrie, en ce qui a trait à la

moralité et le respect des valeurs. Gazzman applique un jeu psy-

chologique pour réaliser son but.Il se dit « Tèt anba », mais il seredressa en adoptant la bonne

position « Tèt anlè » quand Dja -kout #1, Carimi et Kreyòl La, ledevancent dans la course. Lechanteur vedette de Disip sembledire : « mwen ba yo devan » et ilsait aussi que « pa gen wout pabwa ». Mais il doit bien jouer pourgagner le pari. Gazzman assurebien son rôle d’acteur, une qualitéqu’un chanteur doit avoir ou culti-ver au fil des ans. Il demeure uncompétiteur valable, capable deplacer son groupe aux côtés deZenglen, de Klass et de T-Vice surl’échiquier musical haïtien. Il faittout pour troubler l’esprit de sescompétiteurs et du public. Je vaisdévoiler au grand public le secret

de Disip. J’entrevois un double-six parmi les trois dominos queDisip tient en finale. Beaucouppensent que le CD de Disip nesera pas prêt avant le 15 juin, maison peut espérer un excellent pro-duit de lui, même en retard.

Je tiens à dire aux retarda-taires, Djakout # 1, Carimi, Kre -yol La et Disip, s’ils ne produisentaucun album pour l’été 2013, ilsferaient mieux de pren dre plus detemps pour les peaufiner et lesmettre sur le marché avant la fêtede Noël 2013. Ils doivent éviter deproduire un disque-marathon,bien que Gazz man de Disip aitannoncé l’an dernier que le CDaurait été mis en circulation enoctobre 2012. Comment pour-rais-je ou blier les groupes Carimiet Kreyòl La ? Le premier ne ditmot et le second nous réserve unegran de surprise des plus extraordi-naires, d’après les déclarations de

Les groupes nu Look, Djakout # 1 et Disipà l’heure du grand rendez-vous musical

Les membres fondateurs du groupe Carimi

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journal du 29 may- 5 juin 2013 :hO 5/29/13 4:06 aM Page 16