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Henri Manguin1874-1949

GALERIE FLEURYPARIS

avec le concours de

Jean-Pierre Manguin

présentent

Henri MANGUIN(1874-1949)

15 septembre - 15 novembre 2010

36 avenue Matignon - 75008 Paris Tél. 01 42 56 46 11 - Fax 01 42 56 46 11

mail : [email protected]

www.galerie-fleury.com

Avant propos

C’est avec un immense plaisir et une grande satisfaction que je vous présente, accrochée aux cimaises de ma galerie, une exposition des œuvres d’Henri Charles Manguin. Je me souviens, c’est au début des années 1990 que j’ai vendu mon premier tableau de Manguin. il représentait un sous-bois à la moutte à Saint-Tropez.

Ebloui par ses œuvres flamboyantes, ses sujets de la vie quotidienne, je me suis promis, à cette époque, de lui rendre hommage, un jour, en lui consacrant une grande exposition. Chose faite !

Si cette exposition n’a pas valeur de rétrospective, elle a l’intérêt de vous présenter un nombre important de tableaux inédits qui relatent toute sa vie de peintre, du fauvisme principalement jusqu’a la fin de sa vie.

« Manguin le doux fauve, mais quel fauve ! »

il a marqué l’histoire de l’art de son empreinte. Coloriste subtil, c’est la douceur, la sérénité, le bonheur de peindre.

Chers collectionneurs, je souhaiterais que cette exposition vous enchante par la beauté de ces œuvres !

Christian FLEuRY

Remerciements

nous remercions chaleureusement Monsieur Jean-Pierre Manguin, expert de l’artiste, pour sa contribution à la rédaction de l’ouvrage et sa participation à l’exposition.

nous remercions également tous les collectionneurs souhaitant garder l’anonymat, la galerie du Post-impressionnisme ainsi que la galerie Berès qui ont généreusement prêté leurs œuvres.

notre reconnaissance s’adresse aussi à mes fils, alexandre et Richard, ainsi qu’à isabelle pour leur étroite collaboration.

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Approche chronologique de l’œuvre d’Henri MANGUIN

Henri Manguin, dès ses 15 ans, voulait devenir artiste peintre. il prend ses premiers cours de dessin durant l’été 1889, puis quitte le lycée Colbert et s’inscrit en Mai 1891 à l’Ecole des arts Décoratifs. Le 6 novembre 1894, il réussit le concours des Beaux arts et entre aussitôt dans l’atelier de gustave Moreau où il retrouve ses amis albert Marquet et Henri Matisse. avec eux, vers 1895, il réalise d’après modèle, quelques feuilles de nu selon les règles académiques.

En 1898, un dessin daté de sa main nous révèle une de ses premières tentatives d’un nu aux formes provocantes. un nu proto fauve peut-être !

il faut savoir que pour tous les artistes fauves, il est très difficile d’appréhender leur graphisme de jeunesse c’est-à-dire jusqu’en 1904/1905. grâce à Jeanne Carette que Manguin épouse en 1899 et l’arrivée des enfants, on a des repères déterminants : naissance de Claude en Mars 1900, Pierre en Février 1902, Jean en Décembre 1903 et Lucile en novembre 1905.

La naissance de Claude, son fils aîné est une grande joie pour le « Père Manguin » selon le terme amical que Camoin, Marquet, Matisse et Puy s’attribuèrent. Ses dessins, plein de tendresse et d’émotion en témoignent. D’une facture dirions-nous classique, l’évolution de son travail lui fait aller à l’essentiel, d’où quelques détails qui manquent dans des scènes bien campées.

Henri MANGUIN(1874-1949)

Jeanne allaitant, 1900

Nu de dos, 1898

par Jean-Pierre Manguin

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En avril 1901, Manguin présente au Salon de la Société nationale des Beaux arts la toile « Jeanne à la rose ». Pour sa deuxième exposition (la première eu lieu en 1897), le voilà déjà remarqué par la critique, comme nous le prouve cet extrait :

mouvement, une attitude, à condenser une scène.

Cette aquarelle, ci-dessus, illustre fort bien la parenté avec le graphisme d’albert

Jeanne à la rose, 1900

Article de M. de Mourceley du 12 mai 1901

Marquet, le titre de l’œuvre peut nous confirmer l’intérêt et le regard que les deux amis ont porté vers le grand dessinateur japonais que fut Hokusai. Quand la ligne transcrit l’évocation du motif.

De retour à Paris, Jeanne met au monde leur troisième garçon, dénommé Jean. il naît le 11 Décembre 1903 et décède le 16 Janvier 1904. Henri Manguin est particulièrement prolifique durant la courte vie de Jean.

Durant l’hiver 1903/1904, Manguin poursuit dans cette voie et son dessin devient fauve, selon les caractéristiques reconnues par les auteurs du catalogue : « le dessin fauve » 1.

En 1893, Manguin était allé au Louvre pour copier un portrait d’homme de Rembrandt. Parmi les grands maîtres dont il fit des copies, il va garder une grande admiration pour le peintre hollandais et pour son dessin d’une étonnante sobriété et expressivité. Son trait incomparable interpelle Manguin qui semble bien avoir fait de nombreux dessins à partir de ceux de Rembrandt, cet hiver là.

un exemple, « Mère et enfant » représente Jeanne portant son fils Jean. Félix Vallotton a réalisé une sculpture d’après ce sujet 2, ce qui a précisé la date du dessin. grâce à cette encre, il est permis d’avancer qu’à l’instar de Rembrandt, il a assimilé la combinaison sobriété et expressivité.

Dans cette étude du portrait de Jeanne, les principes du dessin Fauve sont quasiment réunis. La forme du visage, mal équilibrée, avec une oreille schématisée à droite et point à gauche alors que Jeanne est de face, des cheveux plutôt suggérés, bien

1. Exposition au Musée Cantini, Marseille, 22 juin - 29 septembre 2002.2. La femme et l’enfant, Catalogue raisonné Tome III de Félix Vallotton, p. 880.

Peinte en 1902 au Touquet, « Figures sur la plage » représentant Jeanne et son fils Claude, est une petite toile carrée dont la douceur des tons traduit la lumière caractéristique du lieu. La scène, avec ses vives touches de jaune, ponctuée de taches noires annonce les grands principes plastiques de l’artiste à savoir : une composition solide et équilibrée alliée à l’harmonie du dessin avec les couleurs.

Mais avec l’aquarelle « nu couché sur le dos », datée 1902, il est étonnant de voir que pour accentuer la force de son dessin, l’artiste nous provoque par les déformations du corps et notamment de la hanche gauche. il est au début d’une évolution chargée d’audace, qui fit écrire à J.P. Barou : « Manguin dérègle les codes ».

Durant l’été 1903, il séjourne à la Percaillerie, près de Cherbourg, avec son ami albert Marquet. Les deux artistes cherchent chacun avec leur propre facture à synthétiser un

Jeanne à la japonaise, 1903

Nu couché sur le dos, 1902Figures sur la plage, 1902

Mère et enfant, 1903-1904

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qu’elle avait une superbe chevelure à l’époque, Henri Manguin veut donner plus d’importance à la déformation qu’au rendu réaliste des détails. ah ! Combien celles-ci auraient choqué les critiques, tel que Camille Mauclair 3, qui, commentant le fameux salon d’automne de 1905, et résumant de façon péremptoire sur les artistes (Fauve) exposant dans la salle Vii, écrivit : « Ils voient laids et ils font criard ».

il revient passer l’été 1904, à la Percaillerie, où le mauvais temps le contrarie beaucoup dans son travail. aussi, stimulé par les propos des lettres de Matisse, il décide à son tour de venir découvrir le midi, où il arrive fin Septembre. Paul Signac lui propose de s’installer à « La Ramade », une maison voisine de la sienne. il repart vers

le 15 Octobre pour le salon d’automne à Paris. il écrit peu de temps avant, à Marquet le 4 Octobre 1904 : « Avons fait bon voyage Marseille admirable… la propriété où nous sommes dépasse tout ce que tu peux imaginer. Saint-Tropez a l’air bien beau, n’ai encore pu voir grand-chose, car avons eu bien un temps qui m’a rappelé la Percaillerie. Il paraît que c’est rare ici (heureusement). Enfin suis enthousiasmé. C’est le rêve ».

il peint plusieurs paysages aux accents colorés inédits et réalise des aquarelles de la plage des graniers, très étonnantes, sans dessin préalable. Celles-ci sont directement conçues avec un pinceau induisant une belle spontanéité dans l’exécution de chaque œuvre.

Durant l’hiver 1904/1905, il fait de nombreux dessins de technique et facture variées sur le thème du « nu de dos debout » et finalement traite ce sujet à l’huile dans un grand format (146 x 97 cm) avec le titre : « La baigneuse, Jeanne ». Ce tableau amorce sa première tentative de traduction plastique de la monumentalité.

Début Mai 1905, Manguin repart pour Saint-Tropez, où il loue la villa Demière, perchée sur la colline dominant le golfe. avant de partir, il avait vu au Salon des indépendants à Paris la rétrospective consacrée à Vincent Van gogh. impressionné par celle-ci, il dessine, puis peint « les bohémiens » une famille de rempailleurs qui venait de s’installer

3. Camille Mauclair est un critique d’art qui a notamment commenté le salon d’Automne de 1905.Les bohémiens, 1905Van Gogh, Les roulottes, 1888

La Citadelle de St Tropez, 1904 St Tropez, l’arbre et le golfe, 1904

près du port. Le motif et surtout la facture ont une certaine similitude avec le travail du peintre « Vincent ».

Durant son premier été dans le midi en 1905, il est complètement séduit par le site enchanteur de la villa Demière. il va beaucoup y travailler : des aquarelles avec la même technique que celle de 1904, comme : « Le port de Saint-Tropez », « La femme

La baigneuse, Jeanne, 1904

Etude du visage de Jeanne

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21 Octobre au 20 novembre 1905.

Lors du fameux Salon d’automne de 1905, nait le 11 novembre, leur fille Lucile. Elle apporte un nouveau bonheur au couple et Manguin va alors multiplier les croquis de Jeanne et Lucile, il les réalise d’un trait de pinceau à l’encre de chine. Ces dessins sont puissants, expressifs et émouvants, avec toujours une étonnante spontanéité.

à la grappe », « Les chênes-lièges » etc. il va surtout peindre de nombreuses toiles avec sa femme comme modèle : « Jeanne sur le balcon » illustre fort bien sa découverte de la lumière méditerranéenne qu’il traduit par une exubérance de coloris. avec « La ferme Brunette » le traitement de la lumière s’enrichit en plus d’un superbe contraste avec les ombres, le jeu des violets en soulignent les effets.

Les fêtes du 14 Juillet au port de Saint-Tropez avec les drapeaux, les voiles et la féerie de couleurs lui fournissent le thème de 4 chefs d’œuvre du Fauvisme, mouvement encore non baptisé, puisque ce terme naîtra avec le salon d’automne à venir. il n’ose pas les y exposer et préfère les présenter à la galerie Berthe Weill, plus avant-gardiste, du

Fin avril 1906, la famille se rend à Cavalière, près du Lavandou, l’artiste souhaite se rapprocher d’Edmond Cross, résidant non loin. une fois installé, il reprend ses pinceaux pour faire de superbes toiles, comme l’écrira Cross à Matisse. il dessine aussi de belles scènes familiales et notamment de maternité en plein air.

En juillet, Matisse le relance pour le retrouver : « Quand viens-tu Manguin ? ». Depuis un mois il devait le rejoindre, il va à Collioure avec Jeanne et Claude et ils séjournent du 12 au 24 Juillet dans la maison de Monsieur Soulier. Matisse avait déjà occupé cette maison en 1905. Celui-ci lui fait rencontrer Etienne Terrus 4, les trois artistes ont sûrement échangé beaucoup d’idées sur leur travail et leur projet, mais nous n’avons que des hypothèses sur la production de Manguin à Collioure.

L’été 1905, il avait peint une « esquisse bleue », sans doute annonciatrice d’un grand projet. après les œuvres de Puvis de Chavannes : « Doux pays », de Signac : « au temps d’harmonie », de Cross : « L’air du soir », Manguin voulait tenter de réaliser sa conception plastique de l’homme en harmonie avec la nature et par là avec la vie. Dans ce but, il réalise une multitude de dessins, une aquarelle et une petite toile pour concevoir un grand tableau où des personnages se trouveraient dans un monde épris de sérénité : « le bonheur de vivre ».

Jeanne et Lucile, 1906 4. Artiste peintre spécialisé en paysages du Roussillon.

Les grands chênes-lièges, villa Demière, 1905

Jeanne sur le balcon, 1905

La ferme brunette, 1905

St Tropez, le 14 juillet, 1905

Jeanne dans le jardin de Cavalière, 1906Baigneuses et enfants, 1906

Carte postale de Matisse, 1906

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Dès 1904, il avait peint et dessiné Jeanne dans des proportions inhabituelles par rapport à la toile ou à la feuille de papier. La monumentalité du modèle, déjà appréhendée par Cézanne en 1885 avec « Baigneur » pour exprimer force et frontalité, change d’objectif avec Manguin pour exprimer l’importance que sa femme occupait dans sa créativité, il en développe l’idée en 1905, 1906 et 1907.

En Mai 1907, il revient à la villa Demière à Saint Tropez. Le « tout par la couleur » pour traduire son émotion et la faire partager avec autrui change de cap. L’exaltation des tons purs s’achève pour faire place à la modération ou à plus d’harmonie. avec « nu à l’aloès », où Jeanne est adossée au mur du petit bassin, l’aspect frontal est repris, mais avec des tons froids. Les verts occupent essentiellement l’arrière-plan complètement imaginé, le corps du modèle est pâle avec des ombres bleutées. Cette œuvre m’apparaît être un passage entre la leçon de Cézanne, la fin du Fauvisme et le Cubisme naissant.

Durant les étés 1909 et 1910, il rend visite à Félix Vallotton à Honfleur, qui lui suggère d’aller en Suisse pour rencontrer les collectionneurs épris d’art français que sont Paul Vallotton : le frère de l’artiste, le docteur arthur et Hedy Hahnloser, Oscar Reinhard et Fred Buhler. il reste en Suisse pendant deux mois.

au printemps 1911, il ressent le besoin de retrouver le midi et s’installe à la villa Oasis à Sanary pour l’été. Puis il va à Cassis en 1912, 1913 et 1914. avec enthousiasme il peint de nombreux paysages méditerranéens. Certains sont animés comme « Le filet » ou « Le hamac » qui montrent sa chère famille. Voilà un des nouveaux thèmes qu’il va traiter durant les étés jusqu’en 1914.

En octobre 1912, il écrivait aux Hahnloser : « qu’y a-t-il de nouveau en art, si ce n’est

Cézanne, Le BaigneurNu à l’Aloès, 1907

En 1907- 08, il passe l’hiver en famille à la villa Demière. En juin 1908, il voyage en italie, il rend visite aux Stein, ses amis collectionneurs, qui sont en villégiature à Florence, il va jusqu’à naples en compagnie de Marquet, puis le quitte pour revenir à Saint-Tropez en passant par la Corse, où il n’a pas pu trouver de location pour y séjourner et y travailler. a la fin de l’année, la maison de la rue Boursault devenant trop petite, il déménage à neuilly, ce qui l’isole un peu de ses amis.

l’émotion personnelle que l’on y apporte ». En effet, il oriente ses recherches, non plus dans l’esprit qui l’a animé depuis l’école des Beaux-arts et comme artiste précurseur du Fauvisme, mais vers une nouvelle aventure, plus arcadienne et harmonieuse plastiquement. Comme l’a écrit Charles Terrasse dans son Eloge à Henri Manguin : « Les tons, jusqu’alors juxtaposés, se relient les uns aux autres. La mosaïque se change en tissu. L’harmonie colorée s’enrichit de verts de bruns de noirs et surtout de violets. Le violet : Manguin lui fait jouer un rôle souvent majeur. Il en utilise et en varie toutes les nuances ».

Le filet, 1911Le hamac, 1913

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Fin 1914, il est en Suisse, s’installe à Lausanne, où il peint de nombreux nus et des natures mortes. En 1917, il découvre neuchâtel et le lac de Colombier, où il lui semble retrouver quelque peu les paysages du midi de la France. il y réalise des toiles, la plupart animées de multiples personnages dont son plus grand pastel « Les baigneuses » qui, exceptionnellement est présenté dans cette exposition.

5. Raymond Cogniat était un critique d’art français, directeur de la Galerie des Beaux-Arts à Paris.

il revient en 1919, d’abord près de Marseille, puis à Saint-Tropez, où il loue la villa « l’oustalet deï Pescadou » qu’il achètera plus tard. Cette maison, surplombant le golfe, possède un grand atelier, ouvert sur la mer et le jardin.

Dès lors, il va alterner les hivers à Paris et les étés à l’Oustalet, hormis quelques séjours à Marseille, les hivers 1923-24 et 1925-26, Toulon 1926-27 et la Bretagne, printemps 1931 et 1936.

En 1926, son fils Claude épouse Odette Redon. après avoir peint son épouse Jeanne, Henri Manguin prend comme modèle sa belle-fille. a l’été 1936, il l’a fait poser devant une véranda qui s’ouvre largement sur un paysage marin. Pudiquement, il la peignait plutôt de dos, mais son corps gracile l’enchantait tellement qu’il avait le sentiment de toucher à un de ses buts : transcrire harmonieusement un furtif instant.

En 1938, il quitte sa maison de neuilly pour revenir à Paris, rue Washington. Durant la guerre, il prend un appartement-atelier dans avignon, Claude habitait non loin.

En août 1949, il revient pour l’ultime fois à Saint-Tropez. Durant ses dernières années, il peint beaucoup de natures-mortes. Toutes très différentes les unes des autres, car il a su gardé jusqu’à la fin de sa vie, la mémoire des motifs. il laisse, sur son chevalet, une petite nature morte inachevée : représentant deux pots, un plat et quelques fruits. Directement ébauchée au pinceau avec des formes esquissées et des couleurs plus ou moins affirmées, ce petit tableau, par la fraîcheur qu’il dégage, nous rappelle que l’artiste a été Fauve.

Bien différent des expressionnistes européens aux tendances plutôt doloristes, le thème iconographique, en général, des artistes Fauves est joyeux, arcadien, vitaliste. Ce thème demeure principalement dans tout l’œuvre d’Henri Manguin et son crédo était devenu : Harmoniser.

En conclusion : « son grand mérite est de n’avoir pas voulu dépasser sa mesure, d’avoir su, à une époque, où un jeune artiste était facilement tenté par la surenchère, garder assez de calme pour accomplir l’œuvre qui lui convenait », ainsi parlait Raymond Cogniat 5 d’Henri Manguin.

Les baigneuses, 1917

Nature morte inachevée, 1949

Odette allongée, véranda, 1936

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CATALOGUE

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bouquets de fleurs

1901

Huile sur toile Signée et datée en bas à droite 65 x 50 cm

Provenance : - Offert par Henri Manguin à sa sœur adrienne Lamarre, Paris, 1901 - Henri Lamarre, Paris - Collection privée, France, c.1960

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figures sur la plage : jeanne et claude manguin

1902

Huile sur toile Signée en bas à droite 33,2 x 33,8 cm

Provenance : - Madame Henri Manguin, Saint-Tropez, 1949 - Collection privée, France

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Le titre de ce tableau a été consigné par Henri Manguin au n° 47 dans sa liste de vente à Vollard en mars 1906.

L’artiste a été séduit par la scène d’une famille de gitans. Celle-ci dans son nomadisme, s’était installée au bord du golfe de Saint-Tropez, avant l’entrée du port. ils font chauffer de l’eau pour assouplir l’osier afin de rempailler des chaises ou fabriquer des paniers.

La femme au port altier, l’enfant à la casquette et le père assis s’affairant à sa tache constitue avec la roulotte un triangle fort au premier plan. Henri Manguin démontre ainsi combien il tient à une solide composition de ses toiles.

Cette recherche pour combiner construction du paysage, schématisation des personnages, couleurs vibrantes et dynamisme des touches de pinceaux, illustre magnifiquement le fauvisme d’Henri Manguin.

les bohémiens

1905

Huile sur toile Signée en bas à droite 45 x 54 cm

Provenance : - acquis de Henri Manguin par ambroise Vollard, Mars 1906 - Collection privée, France

Dessin préparatoire

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jeanne et ses fils, villa demière

été 1905

Huile sur toile marouflée sur carton Signée en bas à doite 39 x 31 cm

Provenance : - acquis de Henri Manguin par ambroise Vollard, Mars 1906- Collection Vogel, Suisse - Collection particulière, Suisse - galerie du Post-impressionnisme, Paris

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il est difficile d’expliquer le plaisir éprouvé en regardant cette œuvre, peinte en 1905 à Saint-Tropez. Si simplement composé, ce paysage par la confrontation de couleurs pures et la modulation des violets a un charme très particulier. En fait, comme Cézanne pour certaines de ses œuvres, Manguin avec celle-ci sut s’arrêter quand il l’a trouvée à l’unisson de son émotion.

la ferme brunette, saint-tropez

1905

Huile sur toile Signée en bas droite 33 x 41 cm

Provenance : - Madame Henri Manguin, Saint-Tropez, 1949 - Pierre Manguin, Paris - Collection privée, France - galerie des arts, nîmes - Collection privée, France

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Le peintre représente sa femme lisant sur un balcon, les persiennes ouvertes sur la vie extérieure. il joue avec l’ombre et la lumière. Par la porte-fenêtre, Manguin ne dépeint pas comme Matisse dans « Fenêtre à Collioure » la confrontation des mondes intérieur et extérieur. il décrit celui du plaisir immédiat, naturel, où tout peut devenir joie de vivre. il envoie ce tableau au Salon d’automne en 1905, lieu du scandale « fauve » selon la formule de Louis Vauxcelles. Celui-ci écrit le 17 octobre à propos de Manguin : « Trop de relent de Cézanne encore, mais la griffe d’une puissante personnalité toutefois ».

jeanne sur le balcon de la villa demière

été 1905


Provenance : - acquis de Henri Manguin par a. Vollard, Paris, mars 1906 - R. Staechelin, Bâle - galerie Beyeler, Bâle, c.1969 - graham, new-York, 1969 - M. & Mme M. R. ghez, Westwood - Vente, Los angeles, Sotheby’s Parke Bernet, 20 novembre 1972, n°62 - Collection privée, France

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cavalière, un personnage

printemps-été 1906

Huile sur toile Signée et datée en bas à droite 81 x 65 cm

Provenance : - acquis de Henri Manguin par Bernheim-Jeune, Paris, mars 1907 - galerie Beyeler, Bâle - galerie Berger, new York - Vente, Paris, galerie Charpentier, 5 juin 1956, n° 62 - Collection privée, France 1969

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nu à l’aloès, jeanne

1907



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le cyprès, orage à sanary

1911

Huile sur toile marouflée sur carton Signée en bas à droite 33 x 41 cm

Provenance : - acquis de Henri Manguin par E. Druet, Paris, novembre 1911 (Druet, n° d’entrée :

6640)- Collection privée, France, 1938

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le filet

1911

Huile sur toile Signée en bas à gauche 114 x 146 cm

Provenance : - acquis de Henri Manguin par E. Druet, Paris, novembre 1911

(Druet n° d’entrée : 6624)- Collection privée, France, 1938 - galerie Fleury, nîmes - Collection privée, arles

« Le Filet » nous montre un des thèmes majeurs qu’il va traiter durant ses différents étés passés jusqu’en 1914 à Cassis. Ce tableau se regarde avec délectation autant qu’il pourrait s’écouter en imaginant la conversation chuchotée des trois personnages. Silence, l’artiste peint.

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Manguin peint en 1911 cette œuvre qui représente le Mont Six Fours et les environs de Sanary. La composition de l’œuvre et son sujet sont très intéressants. L’artiste s’est placé sur un chemin de terre et peint le paysage qui se déroule devant lui en contrebas. au premier plan sur la gauche, on distingue le chemin et les oliviers aux multiples nuances de vert. au second plan, on aperçoit des maisons dans la plaine, ces dernières sont des petits cubes de couleurs vives, la mer fait également une discrète apparition dans cette œuvre.

La maison blanche sur la gauche de l’œuvre est la villa Oasis où il séjourne alors. Puis à l’arrière plan, le mont et sa forteresse se déploie majestueusement dans un ciel aux douces tonalités. La composition est solide et bien campée. Elle donne une certaine stabilité et horizontalité au tableau qui est contrebalancé par les mouvements verticaux de la végétation notamment à droite de l’œuvre et des habitations. Cette toile est en harmonie de tonalités, l’opposition des oliviers au premier plan avec la sérénité de la montagne au fond, révèle toute la sensibilité du peintre devant la nature.

six fours, sanary

1911


Provenance : - acquis de Henri Manguin par E. Druet, Paris, novembre 1911

(Druet n° d’entrée : 6519)- J. de Rohozinski, Paris, 1913 - Collection privée, France - Mallet fine art, Londres - Collection privée, Londres

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Ce tableau peint à Cassis en 1913 est intéressant à de nombreux égards. Son format très large, résolu grâce à deux châssis accolés, donne une vision frontale du spectacle. Son traitement, non abouti, révèle les premières impulsions du peintre et ses simplifications. Sa composition, fort originale, pouvant illustrer une représentation plastique de la bande de Moëbius à savoir en suivant la courbe du hamac et le retour de la boucle avec les jambes de Jeanne, le corps de Lucile et son bras relevé jusqu’au point de départ. La boucle est bouclée. Le charme de la scène où la mère et la fille posent lors d’une journée estivale baignée d’une lumière mi-ombre mi-soleil laisse une impression d’intemporalité.

le hamac

1913



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Manguin retourne dans le midi en 1919, d’abord près de Marseille puis à Saint-Tropez ; où il peint le tableau « Le Mistral ». Ce vent puissant, quand il souffle sur le golfe change complètement la lumière du paysage. il chasse les nuages et la mer très agitée a des vagues courtes et violentes dont les tons de verts s’entremêlent d’écumes blanches, inutile d’être surpris par cette clarté si particulière.

le mistral, saint-tropez

1919


Provenance : - Collection privée, France, mars 1928

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Cette jeune femme nue aux longs cheveux bruns a les jambes pudiquement recouvertes d’un tissu blanc qui contraste avec le tapis et les coussins chamarrés. Le modèle qui a certainement posée doit être andrée. Cette œuvre bien nommée est agréablement reposante.

le repos

1919


Provenance : - acquis de Henri Manguin par Madame E. Druet, Paris, mai 1920

(Druet n° d’entrée : 9227)- a Sarraut, Paris, 1921 - Collection privée, France, c. 1930 - galerie Fleury, nîmes - Collection privée, Bordeaux

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Ces gaillardes constituent un bouquet de fleurs rouges qui éclatent sur un fond jaune à droite, et bleu à gauche, telle une symphonie colorée. La construction élaborée, avec la table en perspective relevée, semble répartir l’espace dans de complexes proportions.

les gaillardes

1922

Huile sur toile marouflée sur carton Signée en bas à droite 35 x 23,5 cm

Provenance : - acquis de Henri Manguin par monsieur Destraz, avignon, décembre 1944 - Collection privée, Paris

bouquet de fleurs

Circa 1925


Provenance : - Collection privée, Paris

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Durant l’été 1936, Manguin fait poser Odette à l’Oustalet dans une véranda qui s’ouvre largement sur le paysage marin. Pudiquement, il l’a peint de dos mais son corps gracile et les couleurs de la couverture, des coussins, de l’arbre, de la mer et de la colline de grimaud au fond l’enchantaient tellement qu’il touchait à son but : transcrire harmonieusement un beau moment de vie.

odette allongée à l’oustalet

1936

Huile sur toile marouflée sur carton Cachet de l’atelier en bas à droite 32.8 x 39.9 cm


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Manguin aimait disposer pour ses natures-mortes, d’un accord juste entre le motif principal et son environnement ; autant dans l’espace qu’avec les couleurs. ici, les détails et la table s’effacent pour réduire la perspective. ainsi le pot et les fleurs développent tout le charme propre de ce bouquet.

fleurs au pot vernis marron

1937


Provenance : - Christie’s Monaco, 1982 - Montgomery gallery, San Francisco, Californie, 1990 - galerie Salis, Salzburg - JPL Fine arts, Londres - Christie’s Londres, 1997 - Collection privée, Villeneuve-lès-avignon

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le jardin de la colombe d’or saint-paul-de-vence

automne 1938


Provenance : - acquis de Henri Manguin par la galerie Sélection, Tunis, Juin 1939 - Collection privée, Suisse - galerie Fleury, Paris - Collection privée, Paris

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nature morte inachevée

1949

Huile sur toile non signée 33 x 41 cm

Provenance : - Madame Henri Manguin, Saint-Tropez, 1949 - Claude Manguin, France - Collection privée, France

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L’aquarelle « Les grands chênes-lièges », peinte à la Villa Demière en été 1905, présente un intérêt majeur car elle est l’œuvre préparatoire du tableau « Les grands chênes-lièges ». ici le travail de l’artiste s’est surtout porté sur les arbres aux branches noueuses, couvertes d’écorces de liège, ou les tonalités fauves sont rassemblées. De plus cette aquarelle à un rôle historique puisque le tableau des grands Chênes-lièges fut exposé, aux côtés de « La sieste », au célèbre Salon d’automne de 1905 qui donna naissance au fauvisme.

a partir de ce moment, la notoriété naissante d’Henri Manguin ira grandissante, le marchand ambroise Vollard, viendra dans son atelier parisien, en mars 1906, pour en acquérir la quasi-totalité, c’est-à-dire 150 huiles et pastels. On ne peut savoir si cette aquarelle fut acheté ou non par ambroise Vollard, car les dessins, et les aquarelles ne figurent pas sur la facture ; il est seulement indiqué « carton à dessin ». Les archives de la famille conserve une photographie en noir et blanc de cette aquarelle avec au dos la mention d’une ancienne collection : « Docteur Wissmer, genève ».

les grands chènes-lièges, villa demière

été 1905

aquarelle sur papier Signée en bas à droite 38x 48,5 cm

Provenance : - Docteur Wissmer, genève - Collection privée, Paris - galerie Fleury, Paris - Collection privée, Bordeaux

60 61

les baigneuses

1917

Pastel sur papier Signé en bas à droite 109 x 142 cm


62 63

le pont d’avignon

1925

aquarelle sur papier Signée et titrée en bas à gauche 38,4 x 49,1 cm

Provenance : - Collection privée, France

au printemps 1925, il fait un court séjour à anvers où il réussit à décrire avec brio dans cette aquarelle, à la fois la lumière et le ciel typique du nord et le plat pays de Hollande.

anvers

1925

aquarelle sur papier Située et datée en bas à gauche Signée en bas à droite 28 x 44 cm


64 65

odette sur le transat

Circa 1928

aquarelle sur papier Signée en bas à gauche 24 x 31 cm

Provenance : - Madame Henri Manguin, Saint-Tropez, 1949 - Collection privée, France - galerie Fleury, Paris - Collection privée, Paris

66 67

baou de saint-jeannet

1938

aquarelle sur papier Signée en bas à droite 23,5 x 36,5 cm


68 69

l’antillaise au turban bleu

1943

aquarelle sur papier Signée en bas à droite 29,5 x 22,5 cm


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Tableau Synoptique

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Expositions

Salons1902 grandes Serres de l’Exposition universelle - Sté des artistes

indépendants : peintres, sculpteurs, graveurs, dessinateurs, architectes - 18e exposition, Paris.

1903 grandes Serres de la Ville de Paris - Sté des artistes indépendants - 19e exposition, Paris.

Petit Palais des Champs-Elysées - Salon d’automne, Paris.1904 grand Palais des Champs-Elysées - Salon d’automne, Paris. grandes Serres de la Ville de Paris - Sté des artistes

indépendants - 20e exposition, Paris.1905 grandes Serres de la Ville de Paris - Sté des artistes

indépendants - 21e exposition, Paris. grand Palais des Champs-Elysées - Salon d’automne, Paris.1906 grandes Serres de la Ville de Paris - Sté des artistes

indépendants - 22e exposition, Paris. grand Palais des Champs-Elysées - Salon d’automne, Paris.1907 Serres du Cours-La-Reine - Sté des artistes indépendants -

23e exposition, Paris. grand Palais des Champs-Elysées - Salon d’automne, Paris.1908 Serres du Cours-La-Reine - Sté des artistes indépendants -

24e exposition, Paris. grand Palais des Champs-Elysées - Salon d’automne, Paris.1909 grand Palais des Champs-Elysées - Salon d’automne, Paris.1910 Serres du Cours-La-Reine - Sté des artistes indépendants -

26e exposition, Paris. grand Palais des Champs-Elysées - Salon d’automne, Paris.1911 grand Palais des Champs-Elysées - Salon d’automne, Paris.1912 Quai d’Orsay - Sté des artistes indépendants -

28e exposition, Paris.1913 grand Palais des Champs-Elysées - Salon d’automne, Paris.1919 grand Palais des Champs-Elysées - Salon d’automne, Paris.1922 grand Palais des Champs-Elysées - Salon d’automne, Paris.1924 Salon des Tuileries, Paris.1926 grand Palais des Champs-Elysées - 30 ans d’art indépendant,

rétrospective de 1884 à 1914 - Sté des artistes indépendants, Paris.

1928 grand Palais des Champs-Elysées - Salon d’automne, Paris.1929 grand Palais des Champs-Elysées - Salon d’automne, Paris.1932 grand Palais des Champs-Elysées - Salon d’automne, Paris.1933 grand Palais des Champs-Elysées - Salon d’automne, Paris.1935 grand Palais des Champs-Elysées - Salon d’automne, Paris.1936 Pavillon des Salons, Esplanade des invalides - Salon

d’automne, Paris.1937 Pavillon des Salons, Esplanade des invalides - Salon

d’automne, Paris.1938 Palais de Chaillot - Salon d’automne, Paris.1940 Palais de Chaillot - gr. du Salon d’automne de la Sté des

artistes ind. et du Salon des Tuileries, Paris. XXiie Biennale internationale des Beaux-arts, Venise, italie.1942 Musée d’art Moderne de la Ville de Paris - 53e exposition - Sté

des artistes indépendants, Paris. Palais des Beaux-arts de la Ville de Paris - Salon d’automne,

Paris.1943 Palais des Beaux-arts de la Ville de Paris - Salon d’automne,

Paris.1944 Musée d’art Moderne de la Ville de Paris - 55e exposition - Sté

des artistes indépendants, Paris. Palais des Beaux-arts de la Ville de Paris - Salon d’automne,

Paris.1946 Musée d’art Moderne de la Ville de Paris - 57e exposition - Sté

des artistes indépendants, Paris.1947 Musée des Beaux-arts de la Ville de Paris - Salon d’automne,

Paris.1950 grand Palais des Champs-Elysées - 61e exposition - Sté des

artistes indépendants, Paris. grand Palais des Champs-Elysées - Salon d’automne, Paris.1958 grand Palais des Champs-Elysées - 50e Salon d’automne,

Paris.

Galeries1904 galerie Berthe Weill - Exposition de groupe, Paris.

1905 galerie Berthe Weill - Exposition de peintures, Paris.

galerie Berthe Weill - Exposition de groupe, Paris.

1910 galerie E. Druet - Manguin, Paris.

1913 galerie E. Druet - Manguin, Paris.

galerie E. Druet - Henri Manguin, Paris.

1918 galerie Moos - Exposition d’art français, genève, Suisse.

1921 galerie E. Druet - Henri Manguin, Paris.

1923 galerie E. Druet - Henri Manguin, Paris.

1925 galerie giroux - Henri Manguin, Bruxelles, Belgique.

1926 galerie giroux - Peintres français, Bruxelles, Belgique.

1928 galerie giroux, Bruxelles, Belgique.

1929 galerie Bernheim, Paris.

1938 galerie E. Druet, Paris.

galerie de l’Elysée - Manguin, Paris.

1940 galerie Petridès, Paris.

1942 galerie de France - Les Fauves 1903-1908, Paris.

1943 galerie Petridès - Manguin, Paris.

1946 galerie giroux - 35e anniversaire de la galerie, Bruxelles,

Belgique.

galerie Couleur du Temps - Ceria, Marquet, Manguin, H. de

Waroquier, Wlerick, Paris.

1947 Quelques œuvres des collections de la Ville de Paris, Paris.

galerie Couleur du Temps, Paris.

1950 Sidney Janis gallery - Les Fauves, new York, uSa.

1954 galerie Brame - Manguin, peintre du Fauvisme, Paris.

1958 galerie Motte - Manguin, genève, Suisse.

galerie Montmorency - Quarante tableaux de Manguin, Paris.

galerie de Paris - Henri Manguin, toiles fauves, Paris.

galerie Montmorency - Manguin, Paris.

1960 galerie de Paris - Manguin, peintre de St Tropez, Paris.

1960 galerie de Paris - Manguin, plaisirs de la table, Paris.

1961 galerie L. Blanc - Manguin, aix en Provence.

galerie de Paris - Les amis de St Tropez, Paris.

1962 galerie de Paris - Manguin, tableaux fauves, Paris.

galerie Charpentier - Les Fauves, Paris.

Crane Kalman gallery - La mer, Londres, angleterre.

1964 galerie de Paris - Manguin dans les collections suisses, Paris.

1965 galerie de Paris - La cage aux Fauves du Salon d’automne

1905, Paris.

1968 Leonard Hutton galleries - Fauves and Expressionists, new

York, uSa.

1969 galerie du Théâtre - Manguin, genève, Suisse.

1970 galerie Yoshii - Manguin, Tokyo, Japon.

1972 galerie nichido, Tokyo, Japon.

galerie des Ponchettes - Les peintres de St Tropez, nice.

galerie abels - Henri Manguin, Cologne, allemagne.

1973 galleria d’arte Pirra - il movimento Fauve, Turin, italie.

1974 galerie Yoshii - Manguin, Tokyo, Japon.

1976 galerie de Paris - Centenaire Henri Manguin, Paris.

galerie de Paris, Henri Manguin, Paris.

1977 galleria d’arte Pirra - La figura nell’arte, Turin, italie.

galerie Paul Vallotton - Maîtres de la peinture, Lausanne,

Suisse.

1978 galerie de Paris - Les grands Maîtres des XiXe et

XXe siècles, Paris.

1979 galerie Schmit - Maîtres français des XiXe et XXe siècles, Paris.

1980 galerie Paul Vallotton - Hommage à Henri Manguin, Lausanne,

Suisse.

1981 Malingue Daniel galerie - Maîtres impressionnistes et

modernes, Paris.

1988 galerie Yoshii - Henri Manguin, Tokyo, Japon.

1989 Odermatt et Cazeau galerie - Maîtres des XiXe et

XXe siècles, Paris.

1990 J.P.L. Fine arts - Henri Manguin, Londres, angleterre.

1997 galerie Matignon - Henri Manguin, Paris.

Musées1906 Munich, Francfort, Dresde, Karlsruhe, Stuttgart - Französischer

Künstler, Munich, allemagne.1917 Exposition d’art français, Barcelone, Espagne.1926 Exposition d’art français contemporain, Japon.1934 grand Palais des Champs Elysées - 1884-1934 Exposition du

cinquantenaire des artistes indépendants, Paris.1937 Maîtres de l’art indépendant, Paris.1939 Manguin, Stockholm, Suède.1944 galerie Charpentier - La vie familiale, scènes et portraits, Paris.1945 Peintures du Musée national d’art Moderne, collectif, Limoges,

St Etienne, Perpignan, Toulouse, Bordeaux, amiens, Lille. galerie Charpentier - Paysages d’eau douce, Paris. galerie Charpentier - Paysages de France, Paris.1946 Staatliches Kunstgewerbemuseum - Paris à Vienne,

250 artistes du Salon d’automne exposent, Vienne, autriche. galerie Charpentier - Cent chefs-d’œuvre des peintres de

l’Ecole de Paris, Paris. galerie Charpentier - La vie silencieuse, Paris.1947 galerie Charpentier - Beautés de la Provence, Paris.1950 Kunsthalle Berne - Les Fauves, Berne, Suisse. galerie Charpentier - autour de 1900, Paris.1951 Musée de l’art Moderne - Le Fauvisme, Paris. Musée national d’art Moderne - Le Fauvisme, Paris.1952 Musée de Rennes - Le Fauvisme, Rennes.1953 new York, Minneapolis, San Francisco, Toronto - Les Fauves,

collectif, uSa / Canada.1957 Musée Toulouse-Lautrec - Manguin, albi. Musée national d’art Moderne - Depuis Bonnard, Paris.1959 Musée Calvet - Manguin, avignon.1960 Palais de la Méditerrannée - Peintres à nice et sur la Côte

d’azur, nice. Musée de l’athénée - De l’impressionnisme à l’Ecole de Paris,

genève, Suisse.1961 Musée de Dieppe - Les Bains de Mer, Dieppe.1962 Musée Cantini - gustave Moreau et ses élèves, Marseille. Musée de l’athénée - 60 ans de peinture française, genève,

Suisse.1963 Musée Boymans van Beuningen - Le Paysage français de

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Bruxelles, Belgique.1964 Musée des Beaux-arts - Manguin, neuchâtel, Suisse. Palais de la Méditerranée - Le Midi des peintres, nice. galleria Civica d’arte Moderna - 80 pittori da Renoir à Kisling,

Turin, italie.1965 Les Fauves, Tokyo, Japon. Fondation gulbenkian - un seculo de pintura francesca 1850-

1950, Lisbonne, Portugal. Städtische Kunsthalle - Signale, Manifeste, Proteste,

Recklinghausen, allemagne. galerie Charpentier - Les jardins et les fleurs de Breughel à

Bonnard, Paris. galerie de Paris - Manguin, les plaisirs de la table, Paris. galerie Rath - Peintres de Montmartre à Montparnasse,

genève, Suisse.1966 Kunstverein, Hambourg - Matisse und seine Freunde, les

Fauves, Hambourg, Pays-Bas. Paris, Munich - Le Fauvisme français et les débuts de

l’Expressionnisme allemand, France / allemagne. Musée galliera - 60 maîtres de Montmartre à Montparnasse,

de Renoir à Chagall, Paris.1967 Centre administratif Montrouge - Hommage à Manguin,

Montrouge. Orangerie des Tuileries - Chefs-d’œuvre des collections suisses

de Manet à Picasso, Paris. Oklahoma art Center - Les Fauves, Oklahoma, uSa. galerie de Paris - Les lumières de l’été, Paris.1969 Städtische Kunsthalle - Henri Manguin, Düsseldorf, allemagne. Palais de la Méditerranée - Henri Manguin, plus de cent

cinquante œuvres, nice. neuer Berliner Kunstverein - Henri Manguin, Berlin, allemagne.1972 Museum Kröller Muller - De Van gogh à Picasso, Otterlo,

allemagne.1973 Kunstmuseum - Künstlerfreunde um arthur und Hedy

Hahnloser-Bühler, Winterthur, Suisse.1974 Okayama, Hiroshima, Tokyo - gustave Moreau et ses élèves,

Japon. Tokyo, Kanazawa - Les Fauves, Japon. new York, Los angeles, Tucson, athens, San antonio, Wichita,

Bloomington - Manguin in america, collectif, uSa.

1976 Chapelle de la Miséricorde - Henri Manguin, Saint-Tropez. new York, San Francisco, Fort Worth - The « Wild Beasts »,

Fauvism and its affinities, uSa. Sternberg Maurice galleries - 19th and 20th century masters,

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Saint-Tropez. grand Palais des Champs Elysées - artistes indépendants, 89e

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Los angeles, uSa.1991 The Metroplitan Museum of art - The Fauve landscape, new

York, uSa. Royal academy of arts - The Fauve landscape, Londres,

angleterre.1993 Musée Charles Demery - Souleiado - Manguin, Tarascon.1995 Musée du Luxembourg - Peintres de la couleur en Provence,

Paris.1996 Palazzo del Banco - una dolcezza inquieta - L’universo poetico

du Eugenio Monatle, genova, italie. Palazzo Besana - una dolcezza inquieta - L’universo poetico

du Eugenio Monatle, Milan, italie.1997 Musée de Pontoise - natures mortes du XXe siècle, Pontoise. Musée Edgar Melik - Henri Manguin, Château de Cabriès.1998 Musée Yves Brayer, Hôtel des Porcelets - La Méditerranée, Les

Baux de Provence.1999 Palazzo Bricherasio - i Fauves e la critica, Turin, italie. Musée de Lodève, Hôtel du Cardinal de Fleury - Les Fauves et

la critique, Lodève.2000 Musée du Petit Palais - Le Peintre et les Baigneuses dans l’art

Moderne, genève, Suisse.2002 Fundacion Bilbao Bizkaia Kutxa Fundazioa - Henri Manguin,

retrospectiva, Bilbao, Espagne.2003 Sala Bancaja San Miguel Castellon - Henri Manguin, Valencia,

Espagne.2005 Musée de l’annonciade - Eclats de Fauvisme, Saint-Tropez. Musée Fournaise - a la belle époque des Fauves, Chatou. Seoul Museum of art - Matisse and the Fauves. Color of the

Century, Seoul, Corée.

GALERIE FLEURY

36, avenue Matignon

75008 PARIS

Tél./Fax 01 42 56 46 11

[email protected] - www.galerie-fleury.com

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