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full circle magazine n°48 1 sommaire ^ Full Circle LE MAGAZINE INDÉPENDANT DE LA COMMUNAUTÉ UBUNTU LINUX NUMÉRO 48 - Avril 2011 REMASTERSYSez VOTRE MACHINE LABO LINUX SWAPITUDE - P. 1 C C R R É É E E Z Z V V O O T T R R E E P P R R O O P P R R E E L L I I V V E E C C D D U U B B U U N N T T U U P P E E R R S S O O N N N N A A L L I I S S É É

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full circle magazine n°48 1 sommaire ^

 

Full CircleLE MAGAZINE INDÉPENDANT DE LA COMMUNAUTÉ UBUNTU LINUX

NUMÉRO 48 - Avril 2011

REMASTERSYSez VOTRE MACHINE

LABO LINUXSWAPITUDE - P. 1

CCRRÉÉEEZZ VVOOTTRREE PPRROOPPRREE LLIIVVEE CCDD UUBBUUNNTTUU PPEERRSSOONNNNAALLIISSÉÉ

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full circle magazine n°48 2 sommaire ^

 

Les articles contenus dans ce magazine sont publiés sous la licence Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0 Unported license.Cela signifie que vous pouvez adapter, copier, distribuer et transmettre les articles mais uniquement sous les conditions suivantes :vous devez citer le nom de l'auteur d'une certaine manière (au moins un nom, une adresse e-mail ou une URL) et le nom du maga-

zine (« Full Circle Magazine ») ainsi que l'URL www.fullcirclemagazine.org (sans pour autant suggérer qu'ils approuvent votre utilisation de l'œuvre). Sivous modifiez, transformez ou adaptez cette création, vous devez distribuer la création qui en résulte sous la même licence ou une similaire.Full Circle Magazine est entièrement indépendant de Canonical, le sponsor des projets Ubuntu. Vous ne devez en aucun cas présumerque les avis et les opinions exprimés ici aient reçus l'approbation de Canonical.

Full CircleLE MAGAZINE INDÉPENDANT DE LA COMMUNAUTÉ UBUNTU LINUX

Trouver des e-books p.19

Actus Linux p.04

LibreOffice Partie 3 p.16

Programmez en PythonPartie 22 p.07

Ubuntu Women p.37

Jeux Ubuntu p.39

Command & Conquer p.05

Top 5 p.44

Écrire pour le Full Circle p.24Guide pour soumettre un ar-ticle au Full Circle. Nous comp-tons sur vous, alors écri-vez-nous !

Labo Linux p.25

Robin Catling explique lesfichiers de swap dans le pre-mier de deux articles sur laswapitude.

Critique - Remastersys p.31 Courriers p.35

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ÉÉDDIITTOORRIIAALL

Bienvenue dans un nouveau numéro du Full Circle !

Plusieurs choses notables se passent ce mois-ci. La première, et la plus importante, c'est que nous ve-

nons d'avoir quatre ans ! Chaque numéro d'avril marque une étape importante dans l'histoire duFCM et nous entrons actuellement dans sa cinquième année. Comme chaque année (et, du moins je l'espère, chaque mois), je voudrais remercier tous les gens qui m'aident à rédiger le FCM chaque

mois. Vous trouverez leur nom sur la quatrième de couverture de ce numéro - comme dans chaque numéro -du FCM. Autre chose importante ce mois-ci : 11.04. Je suis certain que, lorsque vous lirez ces lignes, beaucoupd'entre vous auront fait la mise à jour vers Natty Narwhal. Et la dernière chose importante à noter, dont vouspourrez lire davantage dans la rubrique Actus Linux, est que Canonical a annoncé la fin de ShipIt. Cela veutdire que les gens ne pourront plus demander un CD Ubuntu gratuit. Je suis certain que l'accès rapide à inter-net est disponible presque partout dans le monde, mais je sais aussi que beaucoup de nos lecteurs n'en ontpas. J'espère que la suppression de ShipIt n'empêchera pas l'acquisition d'Ubuntu par certains.

Puisque nous fêtons notre quatrième anniversaire, j'ai ajouté un quatrième tutoriel, au sujet de la créa-tion d'un circuit avec l'Arduino. À partir de ce numéro, j'espère que je serai en mesure de publier quatre tuto-riels par mois. Daniel Holbach a eu la gentillesse de proposer d'écrire une série d'articles sur ledéveloppement pour Ubuntu. Le premier article détaille le processus de développement d'Ubuntu même et,dans d'autres numéros, l'auteur nous dira comment aider au développement d'Ubuntu avec des rapports debogues et des rustines. C'est plein d'idées et débutera le mois prochain. Cela étant dit, ce mois-ci, nous avonsencore du Python, le troisième article sur LibreOffice et un papier sur comment obtenir des e-booksgratuitement. Si vous en avez assez de devoir ré-installer Ubuntu, re-personnaliser votre bureau etré-installer toutes vos applications, alors vous voudriez peut-être jeter un œil à la critique de Re-mastersys par Art (c'est aussi un tutoriel, un article genre couteau suisse). Il vous apprend à remasté-riser une nouvelle installation d'Ubuntu pour qu'elle devienne votre propre Live CD personnalisé.

J'espère que ce numéro vous plaira et vous dis « au mois prochain ».Amitiés et gardez le contact.Ronnie [email protected]

 

Ce magazine a été créé avec :

Podcast Full CircleToutes les deux semaines, chaqueépisode couvre toutes les dernièresinformations concernant Ubuntu, lesopinions, les critiques, les interviewset les retours d'utilisateurs. Le Side-Pod est une nouveauté, c'est uncourt podcast supplémentaire (irré-gulier) en marge du podcast princi-pal. On y parle de technologie engénéral et de choses qui neconcernent pas uniquement Ubuntuet qui n'ont pas leur place dans lepodcast principal.

Vos animateurs :Robin CatlingEd HewittDave Wilkins

http://fullcirclemagazine.org

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AACCTTUUSS LLIINNUUXX

Full Circle NotifierNotre propre Robert Clipsham (mrmonday) a publié la première bêtade Full Circle Notifier [Ndt : système d'alerte Full Circle], une petite ap-plication qui se trouve dans la barre d'état de votre système et qui fe-

ra plus qu'annoncer la sortie des numéros ; en effet, vous pourrez laconfigurer pour qu'elle les télécharge automatiquement aussi ! Plu-sieurs personnes ont créédes paquets du FCN pour di-verses distributions. Pour da-vantage d'informations, voirle FCN Google Group :http://goo.gl/4Ob4

ShipIt se termine

Canonical a annoncé la fin duprogramme ShipIt. Comme

expliqué par Garry Carr surle blog de Canonical :

C'est avec quelques regrets que nous annonçons la fin du programme ShipIt et celle du programme de distri- bution des CD. Lorsque nous avons lan- cé ShipIt en 2005, le haut débit n'était encore qu'un argument de vente,même dans les régions les plus connec- tées des pays les plus développés. Nous savions que cela représentait une pier -re d'achoppement significative pour l'adoption d'une nouvelle technologie comme Ubuntu. Nous avons donc in- vesti dans la gratuité des CD et la gra- tuité de leur port n'importe où dans le monde […], mais pour avoir Ubuntu 11.04, il ne vous sera plus possible d'al- ler sur notre site web et demander un CD gratuit.

Nous allons rendre disponibles aux Lo- Cos Ubuntu (Communautés locales) de très nombreux CD avec un programme ShipIt-lite.

Source : http://blog.canonical.com

C64 de retour !

Il est de retour… et meilleur que jamais. Le nouveau Commodore 64 est un PC moderne et fonctionnel dont le design est aussi près de l'original qu'hu- 

mainement possible. À l'intérieur, il y a une carte mère moderne mini-ITX PC avec un processeur Dual Core Atom 525 et le plus récent jeu de composants gra- phiques nVidia ION2. Son coloris est celui de l'original, marron taupe/beige, et d'autres couleurs suivront.

L'OS Commodore 1.0, avec la   fonction émulation et un paquet de  jeux classiques, sera envoyé aux ache- teurs dès que possible. En attendant,les machines sont vendues avec un CD du système d'exploitation Ubuntu 10.04 LTS prêt à être installé.

Source : commodoreusa.net

Sortie de GNOME 3 !

GNOME 3 est sorti le 6 avril2011. Si vous voulez l'essayer, vous

  pouvez exécuter une version live à partir d'un CD/DVD ou d'une clé USB.

La « version live » est fournie pour OpenSUSE et Fedora. Il n'y aura pasde téléchargement disponible pour Ubuntu cependant puisque, à partir de la 11.04, Ubuntu sera livré avecsa propre interface, Unity.

Source : http://gnome3.org/

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full circle magazine n°48 5 sommaire ^

C

e mois-ci, j'ai souhaité parta-ger avec vous quelque cho-se que j'ai appris récem-ment. Les sujets que je vais

couvrir ne s'appliquent qu'aux lec-teurs qui soit utilisent iBus/SCIM etne sont pas heureux avec, soit ceuxqui l'utilisent et sont heureux avec,mais dont les caractères japonais/chi-nois/etc., n’apparaissent pas dansune police lisible en rxvt-unicode. Jevoudrais également prendre un mo-ment pour annoncer que le mois pro-chain j'espère faire une séance de

questions et réponses pour les lec-teurs de C&C. Si vous avez desquestions concernant Linux en géné-ral, la ligne de commande, ou moi entant qu'auteur, n'hésitez pas à en-voyer vos questions avant le 28 avril à[email protected]. Je choisirai untas de questions pour y répondre lemois prochain. Les demandes d'ar-ticles sont également les bienvenues.

Comme certains d'entre vous lesavent probablement, j'ai écrit un ar-ticle sur iBus dans le numéro 43 duFCM. Je n'avais pas utilisé iBus,puisque j'étais à l'aise avec SCIM. Tou-tefois, une mise à jour a récemmentdésactivé SCIM et j'ai donc essayé

iBus. Ce qui m'a vraiment embêté,c'est que je ne pouvais pas passer faci-lement de hiragana à katakana, alors  j'ai décidé de suivre la suggestion

d'un de mes amis et j'ai essayé uim.Étonnamment, uim ne bloque pasmes touches mortes en rxvt-unicodeet permet de passer facilement de hi-ragana à katakana. Ci-dessous, voicicomment je l'ai configuré pour l'utili-ser.

uim & uim-fep :

On lit sur la page d'accueil(http://code.google.com/p/uim/ ):

« L'objectif de uim est de fournir une plate-forme pour développer une méthode de saisie simple, facile- ment extensible et avec un code de haute qualité, et un environnement avec une méthode de saisie utile pour les utilisateurs d'ordinateurs de 

bureau et de plate-formes embar- quées. Voyez Qu'est-ce qu'uim ? pour plus d'informations. » 

D'abord, vous aurez besoin del'installer :sudo apt-get install uim uim-gtk2.0 uim-qt uim-qt3 uim-fepuim-anthy

Cela devrait fournir le soutien uimpour les terminaux, les applicationsQT et les applications GTK utilisant an-thy. Il y a de nombreux autres pa-

quets offrant des applets, des dic-tionnaires divers et des utilitaires quipeuvent intéresser certaines per-sonnes.

Une fois que vous l'avez installé,exécutez uim-toolbar-gtk-systray etvous obtiendrez une icône dans labarre des tâches. Faites un clic droitdessus et choisissez Préférences. Mo-

difiez la liste des langues de saisiepour laisser seulement celles dontvous avez besoin et ajustez les rac-courcis clavier selon vos préférences.Si vous constatez que l'icône dans labarre des tâches est pratiquement in-visible, c'est parce que trop d'informa-tion est affichée dans la largeurd'une icône. Pour régler ce problème,ouvrez les Préférences et décocheztout dans la rubrique « barre d'ou-tils », puis réglez simplement sur« Mode de saisie » les boutons de labarre d'outils pour chaque langueque vous utilisez. Ceci les réduira àune seule icône, ce qui la rend lisibleà nouveau. Afin de le faire fonction-ner, vous aurez également besoin

d'ajouter ce qui suit au fichier /etc/profile (ou .bashrc ou .zshrc) :

export XMODIFIERS=@im=uim 

export GTK_IM_MODULE="uim"

export QT_IM_MODULE="uim"

Une fois que vous avez défini cesvariables, vous devrez exécuter lacommande suivante dans un termi-nal :

gtk-query-immodules-2.0 >/etc/gtk-2.0/gtk.immodules

Cela recréera le fichier gtk.immo-dules, qui précise aux programmesGTK les types de méthodes de saisiedisponibles.

Uim-fep est un processeur Front-End pour les émulateurs de termi-naux. Fondamentalement, il vouspermet de saisir en japonais dans unémulateur de terminal (rxvt-unicodedans mon cas), sans compter sur uim-xim (qui a tendance à être un grosmangeur de ressources). Pour le fairefonctionner, vous aurez besoin d'a- jouter uim-fep à la fin de votre fichier.bashrc ou .zshrc ou du shell que vous

CCOOMMMMAANNDD && CCOONNQQUUEERRÉcrit par Lucas Westermann

SSuuppppoorrtt ddeess llaanngguueess aassiiaattiiqquueess

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Lucas a appris tout ce qu'il sait en en-dommageant régulièrement son sys-tème et en n'ayant alors plus d'autrechoix que de trouver un moyen de leréparer. Vous pouvez contacter Lucaspar courriel à : [email protected].

COMMAND & CONQUERutilisez. Si vous recevez un avertisse-ment indiquant que uim-fep est déjàen cours d'exécution, vous pouvezajouter « clear » à sa suite, de sortequ'il cache le message. Une fois qu'ilest lancé, vous aurez une ligne à la finde votre terminal qui ressemble à ce-ci :

L'utilisation du raccourci globalpour uim changera l'icône à la finsuivant la méthode d'entrée et vouspermettra de saisir du japonais enligne dans le terminal.

Rxvt-unicode :

Si vous avez le problème quevotre japonais est presque illisibledans rxvt-unicode (cela peut s'appli-quer aux autres émulateurs de termi-naux aussi, mais je ne l'ai pas testé),vous pouvez ajouter ce qui suit à

votre .Xdefaults :

URxvt.preeditType: On-TheSpot,None

URxvt.imLocale: ja_JP.UTF-8

URxvt.font: xft:AnonymousPro:size=11:antialias=true:au-tohint=false,xft:IPAGo-

thic:size=11:antialias=true

URxvt.boldFont: xft:AnonymousPro:size=11:weight=Bold:anti-alias=true:auto-hint=false,xft:IPAGothic:size=11:weight=Bold:antialias=true

Ceci dit simplement à urxvt de s'at-

tendre à des entrées en japonais de-puis uim. Les polices sont en fait uneliste de deux, comme vous pouvez levoir. Anonymous Pro est la policeterminal que j'utilise pour tout, maissi rxvt-unicode ne trouve pas les sym-boles pour quelque chose dans cettepolice, il va passer à la suivante dansla liste (ou une police de repli si cesymbole n'existe pas dans les polices

listées). Cela vous permet d'avoir lesupport de plusieurs langues sanscompromettre la lisibilité de l'alpha-bet latin. En outre, vous pouvez voirdes gens utilisant urxvt.* au lieu deURxvt.* - mais cela peut être problé-matique si vous définissez le nom devotre terminal à partir d'un raccourci(par exemple avec urxvt -namencmpcpp -e ncmpcpp). La premièrepartie de ces préférences indique ausystème que nous voulons agir sur laWM_CLASS du programme et que le« urxvt » en minuscules est le pre-mier de la liste, ce qui est défini en uti-lisant l'argument -name. Si, aucontraire, vous utilisez « URxvt », il nechangera pas en fonction de l'option

-name. Pour voir ce que je veux dire,saisissez la commande suivante dansun terminal, et cliquez sur rxvt-uni-code.

xprop|grep "^WM_CLASS"

qui vous donne quelque chose

comme ceci :

 WM_CLASS(STRING) = "urxvt","URxvt"

Maintenant vous devriez avoirune installation uim entièrement fonc-tionnelle et ne devriez pas avoir per-du de fonctionnalités dans votreterminal. Si vous avez des sug-

gestions ou demandes d'articles, n'hé-sitez pas à m'envoyer un courriel à[email protected]. Et n'oubliezpas vos questions ! J'ai besoin de lesrecevoir avant le 28 avril !

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TTUUTTOORRIIEELLÉcrit par Greg Walters

PPrrooggrraammmmeerr eenn PPyytthhoonn -- PPaarrttiiee 2222

P

our bien commencer, vousdevez avoir les fichiers play-listmaker.glade et playlistma-ker.py du mois dernier. Si ce

n'est pas le cas, sautez sur le numéroprécédent pour les récupérer. Avant depasser au code, nous allons jeter un œilà ce qu'est un fichier de liste de lecture.Il y a plusieurs versions des listes de lec-ture, qui ont toutes des extensions dif-férentes. Le fichier que nous allonscréer sera de type *.m3u. Dans saforme la plus simple, c'est juste unfichier texte qui commence par

« #EXTM3U » et qui contient une en-trée pour chaque fichier audio quevous voulez écouter - avec le chemind'accès complet. Il y a aussi une exten-sion qui peut être ajoutée avant cha-que entrée contenant la longueur de lachanson, le nom de l'album d'où vientla chanson, le numéro de piste et lenom du morceau. Nous allons ignorerl'extension pour l'instant et se concen-

trer uniquement sur la version de base.

Voici un exemple d'un fichier de listede lecture M3U..#EXTM3U

 Adult Contemporary/Chris Rea/Col-lection/02 - On The Beach.mp3

 Adult Contemporary/Chris Rea/Col-

lection/07 - Fool (If You ThinkIt's Over).mp3

 Adult Contemporary/Chris Rea/Col-lection/11 - Looking For The Sum-

 mer.mp3

Tous les noms de chemin sont relatifs àl'emplacement du fichier de liste de lec-ture.

Bien… Maintenant passons au code.Vous voyez à droite le début du codesource du mois dernier.

Maintenant, nous devons créer une rou-

tine de gestion d'événement pour cha-cun des événements que nous avonsmis en place. Notez que on_Fenetre-Principale_destroy et on_boBtnQuit-ter_clicked sont déjà faits pour nous, iln'en reste donc que dix autres à écrire(voir en bas à droite). Écrivons juste desébauches pour l'instant.

Nous modifierons ces ébauches de rou-

tines dans quelques minutes. Pourl'instant, cela devrait nous permettrede démarrer l'application ; nous pour-rons tester les choses au fur et à me-sure que nous avançons. Nous devonsquand même ajouter une ligne supplé-mentaire à la routine __init__ avant depouvoir démarrer l'application. Après

##!/usr/bin/env pythonimport sysfrom mutagen.mp3 import MP3try:import pygtk

pygtk.require("2.0")except:pass

try:import gtkimport gtk.glade

except:sys.exit(1)

puis la définition de la classeclass CreateurListeDeLecture:def __init__(self):

self.gladefile = "CreateurListeDeLecture.glade"

self.wTree = gtk.glade.XML(self.gladefile,"FenetrePrincipale")

et la routine principaleif __name__ == "__main__":createurLDL = CreateurListeDeLecture()gtk.main()

Ensuite, nous avons le dictionnaire qui devrait se trouver après la routine __init__.def DicoEvenements(self):dict = {"on_FenetrePrincipale_destroy": gtk.main_quit,"on_boBtnQuitter_clicked": gtk.main_quit,"on_boBtnAjouter_clicked": self.on_boBtnAjouter_clicked,

"on_boBtnSupprimer_clicked": self.on_boBtnSupprimer_clicked,"on_boBtnEffacer_clicked": self.on_boBtnEffacer_clicked,"on_boBtnHaut_clicked": self.on_boBtnHaut_clicked,"on_boBtnMonter_clicked": self.on_boBtnMonter_clicked,"on_boBtnDescendre_clicked": self.on_boBtnDescendre_clicked,"on_boBtnBas_clicked":self.on_boBtnBas_clicked,"on_boBtnAPropos_clicked": self.on_boBtnAPropos_clicked,"on_btnNomRepertoire_clicked": self.on_btnNomRepertoire_clicked,"on_btnSauvegarderListe_clicked": self.on_btnSauvegarderListe_clicked}

self.wTree.signal_autoconnect(dict)

 

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PROGRAMMER EN PYTHON - PARTIE 22la ligne self.wTree, ajouter :

self.DicoEvenements()

Maintenant, vous pouvez exécuter l'ap-plication, voir la fenêtre, puis cliquersur le bouton Quitter de la barre d'ou-tils pour quitter l'application correcte-

ment. Enregistrez le code sous le nom« CreateurListeDeLecture-1a.py » et es-sayez-le. Souvenez-vous qu'il faut l'enre-gistrer dans le même dossier que lefichier glade que nous avons créé la der-nière fois ou bien copier le fichier gladedans le dossier dans lequel vous avezenregistré ce code.

Nous avons également besoin de défi-nir quelques variables pour une utilisa-tion future. Ajoutez ceci après l'appel àDicoEvenements() dans la fonction __i-nit__.

self.CheminCourant = ""self.LigneCourante = 0self.NombreDeLignes = 0

Maintenant, nous allons créer une fonc-

tion qui nous permet d'afficher une boî-te de dialogue à chaque fois que nousavons besoin de donner des informa-tions à l'utilisateur. Il existe un ensem-ble de routines toutes faites que nousallons utiliser, mais nous allons faireune routine à nous pour nous faciliterles choses. C'est la routine gtk.Message-

Dialog et la syntaxe est la suivante :

gtk.MessageDialog (parent, dra-peaux, MessageType, boutons, mes-sage)

Une discussion est nécessaire avant d'al-ler trop loin. Le type de message peut

être l'un des suivants :

GTK_MESSAGE_INFO - messaged'informationGTK_MESSAGE_WARNING - messaged'avertissementGTK_MESSAGE_QUESTION - questionnécessitant un choixGTK_MESSAGE_ERROR - message d'er-reur fatale

Et les types de boutons sont :

GTK_BUTTONS_NONE - aucun boutonGTK_BUTTONS_OK - un bouton OKGTK_BUTTONS_CLOSE - un boutonFermerGTK_BUTTONS_CANCEL - un bouton

 AnnulerGTK_BUTTONS_YES_NO - boutonsOui et NonGTK_BUTTONS_OK_CANCEL - boutonsOK et Annuler

Normalement, vous utiliseriez le codesuivant, ou du code similaire, pourcréer la boîte de dialogue, l'afficher, at-tendre une réponse, puis la détruire.

dlg = gtk.MessageDialog (None,0, gtk.MESSAGE_INFO, gtk.BUT-TONS_OK, "Ceci est un message

de test ...")reponse = dlg.run ()dlg.destroy ()

Toutefois, si vous voulez afficher uneboîte de message plus d'une ou deuxfois, c'est beaucoup de dactylographie.La règle générale est que si vous écri-vez une série de lignes de code plusd'une ou deux fois, il est généralement

préférable de créer une fonction puisde l'appeler. Pensez-y de cette ma-nière : si nous voulons afficher un mes-sage de dialogue pour l'utilisateur, di-sons dix fois dans l'application, celareprésente 10 x 3 (soit 30) lignes decode. En faisant une fonction pourfaire cela pour nous (en utilisant

l'exemple que je viens de présenter),nous aurions 10 + 3 (soit 13) lignes decode à écrire. Plus nous appelons uneboîte de dialogue, moins cela fait decode à taper, et plus lisible est notrecode. Notre fonction (page suivante enhaut à droite) nous permettra d'appe-ler l'un des quatre types de messagede dialogue avec une seule routine en

utilisant différents paramètres.

C'est une fonction très simple quenous pourrons ensuite appeler commesuit :

self.MessageBox("info", "Lebouton QUITTER a été cliqué")

def on_boBtnAjouter_clicked(self,widget):pass

def on_boBtnSupprimer_clicked(self,widget):pass

def on_boBtnEffacer_clicked(self,widget):pass

def on_boBtnHaut_clicked(self,widget):pass

def on_boBtnMonter_clicked(self,widget):

passdef on_boBtnDescendre_clicked(self,widget):

passdef on_boBtnBas_clicked(self,widget):

passdef on_boBtnAPropos_clicked(self,widget):

passdef on_btnNomRepertoire_clicked(self,widget):

passdef on_btnSauvegarderListe_clicked(self,widget):

pass

 

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Notez que si nous choisissons d'utiliserle type de dialogue MESSAGE_QUES-TION, il y a deux réponses possibles quiseront retournées par la fenêtre de dia-logue - un « oui » ou un « non ». Quelque soit le bouton cliqué par l'utilisa-teur, nous allons recevoir les informa-tions de retour dans notre code. Pourutiliser la boîte de dialogue de ques-tion, l'appel ressemblera à ceci :

reponse = self.MessageBox(« ques-tion », « Êtes-vous sûr de vou-loir faire cela maintenant ? »)

if reponse == gtk.RESPONSE_YES:

print "clic sur oui"

elif reponse == gtk.RESPONSE_NO:

print "clic sur non"

Vous voyez comment vous pouvez véri-fier la valeur du bouton cliqué. Alorsmaintenant, remplacez l'appel à « pass »dans chacune de nos routines degestion d'événement par ce que vousvoyez ci-dessous à droite.

Nous n'allons pas le garder comme ça,mais cela vous donne une indication vi-suelle que les boutons fonctionnentcomme nous le voulons. Enregistrezmaintenant le code sous « Créateur-ListeDeLecture-1b.py » et testez votreprogramme. Maintenant nous allonscréer une fonction pour définir nos ré-

férences de widgets. Cetteroutine va être appeléeune seule fois, mais elle

rendra notre code beau-coup plus maniable et li-sible. En fait, nous voulonscréer des variables localesqui font référence à deswidgets dans la fenêtreglade - afin que nous puis-sions faire des appels àeux chaque fois que (et si  jamais) nous en avons be-

soin. Mettez cette fonc-tion (page suivante enhaut à droite) en dessousde la fonction DicoEvene-ments.

Remarquez qu'il y a une chose qui n'estpas référencée dans notre routine. Il

s'agit du widget treeview. Nous allonscréer cette référence lorsque nous crée-rons l'arborescence elle-même. Notez

également la dernière ligne de notreroutine. Pour utiliser la barre d'état, il

PROGRAMMER EN PYTHON - PARTIE 22

def MessageBox(self,niveau,texte):if niveau == "info":

dlg = gtk.MessageDialog(None,0,gtk.MESSAGE_INFO,gtk.BUTTONS_OK,texte)elif niveau == "warning":

dlg = gtk.MessageDialog(None,0,gtk.MESSAGE_WARNING,gtk.BUTTONS_OK,texte)elif niveau == "error":

dlg = gtk.MessageDialog(None,0,gtk.MESSAGE_ERROR,gtk.BUTTONS_OK,texte)elif niveau == "question":

dlg = gtk.MessageDialog(None,0,gtk.MESSAGE_QUESTION,gtk.BUTTONS_YES_NO,texte)

if niveau == "question":resp = dlg.run()dlg.destroy()return resp

else:resp = dlg.run()dlg.destroy()

def on_boBtnAjouter_clicked(self,widget):self.MessageBox("info","Clic sur bouton Ajouter...")

def on_boBtnSupprimer_clicked(self,widget):self.MessageBox("info","Clic sur bouton Supprimer...")

def on_boBtnEffacer_clicked(self,widget):self.MessageBox("info","Clic sur bouton Effacer...")

def on_boBtnHaut_clicked(self,widget):self.MessageBox("info","Clic sur bouton Haut...")

def on_boBtnMonter_clicked(self,widget):self.MessageBox("info","Clic sur bouton Monter...")

def on_boBtnDescendre_clicked(self,widget):self.MessageBox("info","Clic sur bouton Descendre...")

def on_boBtnBas_clicked(self,widget):self.MessageBox("info","Clic sur bouton Bas...")

def on_boBtnAPropos_clicked(self,widget):

self.MessageBox("info","Clic sur bouton À propos...")def on_btnNomRepertoire_clicked(self,widget):

self.MessageBox("info","Clic sur bouton NomRepertoire...")def on_btnSauvegarderListe_clicked(self,widget):

self.MessageBox("info","Clic sur bouton SauvegarderListe...")

  

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faut s'y référer par son id de contexte.Nous allons utiliser cela plus loin.

Ensuite, nous allons mettre en place lafonction qui affiche le dialogue « à pro-pos » quand on clique sur le bouton Àpropos de la barre d'outils. Encore unefois, ceci est une routine intégrée four-nie par la bibliothèque GTK. Placez ceciaprès la fonction MessageBox. Voici lecode, en bas à droite.

Sauvegardez votre code, puis faites unessai. Vous devriez voir une fenêtrepop-up, centrée dans notre applica-tion, qui affiche ce que nous avons pré-vu. Il y a plusieurs attributs que vous

pouvez définir pour la boîte à propos(qui peuvent être trouvés surhttp://www.pygtk.org/docs/pygtk/ class-gtkaboutdialog.html), mais ceux-ci sont ceux que je considère être un en-semble minimal.

Avant de poursuivre, nous devons discu-ter de ce qui se produira à partir d'ici.L'idée générale est que l'utilisateur

clique sur le bouton « Ajouter » de labarre d'outils, nous afficherons alorsune boîte de dialogue de fichier pourlui permettre d'ajouter des fichiers à laliste de lecture, puis nous afficheronsles informations du fichier dans notrewidget treeview. De là, il peut ajouterd'autres fichiers, supprimer un fichier

unique, supprimer tous lesfichiers, déplacer un fichier versle haut ou le bas, ou bien tout enhaut ou tout en bas de l'arbo-rescence. Enfin, il va définir lechemin où le fichier sera enre-gistré, fournir un nom de fichieravec une extension « m3u », puiscliquer sur le bouton Sauvegar-

der. Bien que cela semble assezsimple, il se passe beaucoup dechoses en coulisses. La magie seproduit dans le widget treeview,nous allons donc en discuter. Ce-la ira assez loin, alors lisez atten-tivement, car il faut le compren-dre pour éviter de commettredes erreurs plus tard.

PROGRAMMER EN PYTHON - PARTIE 22

  def ReferencesWidgets(self):self.txtNomFicher = self.wTree.get_widget("txtNomFicher")self.txtChemin = self.wTree.get_widget("txtChemin")self.boBtnAjouter = self.wTree.get_widget("boBtnAjouter")self.boBtnSupprimer = self.wTree.get_widget("boBtnSupprimer")self.boBtnEffacer = self.wTree.get_widget("boBtnEffacer")self.boBtnQuitter = self.wTree.get_widget("boBtnQuitter")self.boBtnAPropos = self.wTree.get_widget("boBtnAPropos")

self.boBtnHaut = self.wTree.get_widget("boBtnHaut")self.boBtnMonter = self.wTree.get_widget("boBtnMonter")self.boBtnDescendre = self.wTree.get_widget("boBtnDescendre")self.boBtnBas = self.wTree.get_widget("boBtnBas")self.btnNomRepertoire = self.wTree.get_widget("btnNomRepertoire")self.btnSauvegarderListe = self.wTree.get_widget("btnSauvegarderListe")self.sbar = self.wTree.get_widget("statusbar3")self.context_id = self.sbar.get_context_id("Statusbar")

puis ajoutez un appel à ceci juste après l'appel à self.DicoEvenements() dans la routine __init__.

self.ReferencesWidgets()

def AfficherAPropos(self):apropos = gtk.AboutDialog()apropos.set_program_name("Createur de liste de lecture")apropos.set_version("1.0")apropos.set_copyright("(c) 2011 by Greg Walters")apropos.set_comments("Ecrit pour le Full Circle Maga-

zine")apropos.set_website("http://thedesignatedgeek.com")apropos.run()apropos.destroy()

Maintenant, commentez (ou retirez simplement) l'appel à MessageBox dansla routine on_boBtnAPropos_clicked, et remplacez-le par un appel à la fonc-tion AfficherAPropos. Cela devrait ressembler à :

def on_boBtnAPropos_clicked(self,widget):#self.MessageBox("info","Clic sur bouton APropos...")self.AfficherAPropos()

 

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PROGRAMMER EN PYTHON - PARTIE 22Une arborescence peut être quel-que chose d'aussi simple qu'uneliste à colonnes de données, com-me dans une feuille de calcul ouune base de données, ou bien ellepeut être plus complexe, commeune liste de fichiers/dossiers avecdes parents et enfants, où le dos-sier serait le parent et les fichiersde ce dossier seraient les enfants,ou quelque chose d'encore pluscomplexe. Pour ce projet, nous al-lons utiliser le premier exemple,une liste à colonnes. Dans la liste, ily aura trois colonnes. Une pour lenom du fichier de musique, unepour l'extension du fichier (mp3,ogg, wav, etc.) et la dernière co-lonne pour le chemin d'accès. Encombinant tout ça dans une chaîne(chemin d'accès, nom de fichier, ex-tension) on obtient l'entrée quenous allons écrire dans la liste delecture. Vous pourriez bien sûr ajou-ter d'autres colonnes si vous le sou-haitez, mais pour l'instant nousallons nous contenter de trois.

Une arborescence est simplement unconteneur visuel de stockage qui dé-tient et affiche un modèle. Le modèleest le véritable « dispositif » qui con-tient et manipule nos données. Il existedeux modèles prédéfinis qui sont utili-sés avec un treeview, mais vous pouvezcertainement créer le vôtre. Cela étant

dit, pour 98 % de votre tra-vail, l'un des deux modèlesprédéfinis fera ce dont vousavez besoin. Les deux typessont GTKListStore et GTK-TreeStore. Comme leur noml'indique, le modèle List-Store est habituellement uti-lisé pour les listes, le Tree-Store est utilisé pour les ar-bres. Pour notre application,nous allons utiliser un GTK-ListStore. Les étapes debase sont les suivantes :

• Créer une référence au widget Tree-View.• Ajouter les colonnes.• Définir le type de moteur de rendu àutiliser.• Créer le ListStore.• Définir l'attribut de modèle dans l'ar-borescence de notre modèle.• Remplir les données.

La troisième étape consiste à mettreen place le type de moteur de rendu

que la colonne utilisera pour afficherles données. C'est tout simplementune routine qui est utilisée pour tracerles données dans le modèle de l'arbre.GTK fournit de nombreux moteurs derendu de cellules différents, mais nor-malement vous utiliserez le plus sou-vent GtkCellRenderText et GtkCell-RendererToggle.

Nous allons donc créer une fonction (ci-dessus) qui met en place notre widgetTreeView. Nous allons l'appeler Setup-Treeview. Nous allons d'abord définirquelques variables pour nos colonnes,définir la variable de référence du Tree-View proprement dit, ajouter les co-lonnes, mettre en place le ListStore, etdéfinir le modèle. Voici le code pour lafonction. Placez-le après la fonction Re-ferencesWidget.

Les variables cNomFic, cTypeFic et cChe-

minFic définissent les numéros de co-lonne. Les variables sNomFic, sTypeFicet sCheminFic contiennent les noms decolonnes de notre vue. La septièmeligne définit la variable de référence duwidget treeview tel qu'il figure dansnotre fichier glade.

Ensuite nous appelons une routine

(page suivante, en haut à droite), quenous allons créer dans un instant, pourchaque colonne que nous voulons.Puis, nous définissons notre GTK-ListStore avec trois champs de texte et,enfin, nous utilisons ce GTKListStorecomme attribut de modèle de notrewidget TreeView. Nous allons ensuitecréer la fonction AjouterColonne. Pla-cez-la après la fonction SetupTreeview.

Chaque colonne est créée avec cettefonction. Nous lui passons le titre de la

colonne (ce qui est affiché sur la pre-mière ligne de chaque colonne) et unidColonne. Dans ce cas, nous utilisonsles variables que nous avons crééesplus tôt (sNomFic et cNomFic). Nouscréons ensuite une colonne dans notrewidget TreeView donnant le titre, letype de rendu de cellule et enfin l'id dela colonne. Nous indiquons ensuite que

def SetupTreeview(self):self.cNomFic = 0self.cTypeFic = 1self.cCheminFic = 2self.sNomFic = "NomFichier"self.sTypeFic = "Type"self.sCheminFic = "Dossier"self.treeview = self.wTree.get_widget("treeview1")self.AjouterColonne(self.sNomFic,self.cNomFic)self.AjouterColonne(self.sTypeFic,self.cTypeFic)self.AjouterColonne(self.sCheminFic,self.cCheminFic)self.listeLecture = gtk.ListStore(str,str,str)self.treeview.set_model(self.listeLecture)self.treeview.set_grid_lines(gtk.TREE_VIEW_GRID_LINES_BOTH)

 

OG O 22

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PROGRAMMER EN PYTHON - PARTIE 22la colonne est redimensionnable, nousdéfinissons l'id de tri et ajoutons enfinla colonne dans le TreeView.

Ajoutez ces deux fonctions à votrecode. J'ai choisi de les mettre tout desuite après la fonction ReferencesWid-get, mais vous pouvez les mettren'importe où dans la classe Createur-ListeDeLecture. Ajoutez la ligne sui-vante après l'appel à ReferencesWid-get() dans la fonction __init__ pour ap-peler la fonction.

self.SetupTreeview ()

Enregistrez et exécutez votre pro-gramme et vous verrez que nous avons

maintenant trois colonnes avec en-têtes dans notre widget TreeView.

Il reste tellement de choses à faire.Nous devons avoir un moyen d'obtenirles noms de fichiers de musique de l'uti-lisateur et un moyen de les mettredans le TreeView sous forme de lignesde données. Nous devons créer nosfonctions Supprimer, Effacer tout, lesfonctions de déplacement, la routinede sauvegarde et les routines de che-mins de fichiers, plus quelques « jolies »choses qui donneront à notre applica-tion un aspect plus professionnel.Commençons par la routine Ajouter.Après tout, c'est le premier bouton surnotre barre d'outils. Lorsque l'utilisa-

teur clique surle bouton Ajou-ter, nous vou-lons faire appa-raître une fe-nêtre de dia-logue « standard » d'ouverture defichier, qui permet des sélections mul-tiples. Une fois que l'utilisateur a faitson choix, nous voulons ensuiteprendre ces données et les ajouterdans l'arborescence, comme je l'ai indi-qué ci-dessus. Ainsi, la première choselogique à faire est de travailler sur laboîte de dialogue Fichier. Encore unefois, GTK nous fournit un moyen d'appe-ler une boîte de dialogue « standard »de fichiers. Nous pourrions coder ça endur simplement avec des lignes decode dans le gestionnaire d'événe-ments on_boBtnAjouter_clicked, maisnous allons faire une classe distinctepour le gérer. Tant que nous y sommes,nous pouvons faire en sorte que cetteclasse gère non seulement un dialogueOuvrir un fichier, mais aussi un dia-logue Sélectionner un dossier. Comme

auparavant avec la fonction Message-Box, vous pouvez l'extraire dans unfichier qui contient toutes sortes de rou-tines réutilisables pour un usage ulté-rieur.

Nous allons commencer par définirune nouvelle classe appelée Dialo-gueFichier qui a une seule fonction

appelée AfficheDialogue. Cette fonc-tion prendra deux paramètres, l'un ap-

pelé « type » (un '0' ou un '1'), quiprécise si nous créons un dialogue d'ou-verture de fichier ou de sélection dedossier, et l'autre, qui est le chemin àutiliser pour la vue par défaut de laboîte de dialogue appelée CheminCou-rant. Créez cette classe juste avantnotre code principal à la fin du fichiersource. 

class DialogueFichier:

def AfficheDialogue(self,type,CheminCourant):

La première partie de notre code doitêtre une instruction IF

if type == 0: # choix de fichier...

else: # choix de dossier

...

Avant d'aller plus loin, nous allons voirla façon dont la boîte de dialogue de

fichier/dossier est effectivement appe-lée et utilisée. La syntaxe de la boîte dedialogue se présente comme suit :

gtk.FileChooserDialog(titre,pa-rent,action,boutons,backend)

et retourne un objet fenêtre de dia-logue. Notre première ligne (dans lecas où type vaut 0) sera la ligne ci-des-sous.

Comme vous pouvez le voir, le titre est« Choisir les fichiers a ajouter… », le pa-rent est défini sur none (aucun). Nousdemandons une fenêtre de type ouver-ture de fichier (action) et nous voulonsdes boutons Annuler et Ouvrir, lesdeux utilisant des icônes de type« stock ». Nous réglons également lescodes de retour de gtk.RESPONSE_-CANCEL et gtk.RESPONSE_OK lorsque

l'utilisateur fait ses choix. L'appel ausélecteur de dossier dans la clause elseest similaire.

def AjouterColonne(self,titre,idColonne):colonne = gtk.TreeViewColumn(titre,gtk.CellRendererText(),text=idColonne)colonne.set_resizable(True)colonne.set_sort_column_id(idColonne)self.treeview.append_column(colonne)

dialogue = gtk.FileChooserDialog("Choisir les fichiers aajouter...",None,

gtk.FILE_CHOOSER_ACTION_OPEN,(gtk.STOCK_CANCEL, gtk.RESPONSE_CANCEL,gtk.STOCK_OPEN, gtk.RESPONSE_OK))

 

PROGRAMMER EN PYTHON PARTIE 22

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PROGRAMMER EN PYTHON - PARTIE 22Fondamentalement, les seules cho-ses qui ont changé entre les deuxdéfinitions sont le titre (ci-dessus àdroite) et le type d'action. Donc lecode de la classe devrait mainte-nant être le code affiché au milieuà droite.

Nous définissons la réponse par défautà la touche OK, puis activons la fonction-nalité de sélection multiple pour quel'utilisateur puisse sélectionner (vousl'aurez deviné) plusieurs fichiers à ajou-ter. Si nous n'avions pas indiqué cela, laboîte de dialogue permettrait seule-ment de sélectionner un fichier à lafois, car set_select_multiple est réglésur faux par défaut. Nos lignes sui-vantes règlent le chemin actuel, puis af-fichent la boîte de dialogue elle-même.Avant de taper le code, je vais vous ex-pliquer pourquoi nous devons nous oc-cuper du chemin courant. À chaquefois que vous faites apparaître une boî-te de dialogue de fichier et que vous nedéfinissez pas un chemin, la valeur pardéfaut est le dossier où réside notre ap-

plication. Ainsi, si les fichiers de mu-sique que l'utilisateur utilise sont dans  /media/musique/ ils sont ensuite triéspar genre puis par artiste, et puis aprèspar album. Supposons également quel'utilisateur a installé notre applicationdans /home/user2/createurListeDeLec-ture. Chaque fois que nous faisonsapparaître le dialogue, le dossier de dé-

part serait /home/user2/createurListe-DeLecture. Rapidement, l'utilisateurdevrait se sentir frustré par cela, préfé-rant retrouver le dernier dossier danslequel il était lorsqu'il démarre la pro-chaine fois. Vouscomprenez ? Bien.Voici donc en bas àdroite les lignes decode suivantes.

Ici, nous vérifionsles réponses ren-voyées. Si l'utilisa-teur a cliqué sur lebouton « Ouvrir »qui renvoie gtk.RES-PONSE_OK, nousobtenons le nomou les noms desfichiers que l'utilisa-teur a sélectionné,on définit le chemin d'accès courantvers le dossier où nous sommes, ondétruit la boîte de dialogue, puis on ren-voie les données à la routine appe-lante. Si, en revanche, l'utilisateur a

cliqué sur le bouton « Annuler », il suffitde détruire la boîte de dialogue. Jemets l'instruction print là juste pourvous montrer que l'appui sur le boutona fonctionné. Vous pouvez la laisser oula retirer. Notez que lorsque nous sor-tons de la partie concernant le boutonOuvrir dans cette routine, nous ren-voyons deux ensembles de valeurs : se-

dialogue = gtk.FileChooserDialog("Choisir le repertoirede sauvegarde...",None,

gtk.FILE_CHOOSER_ACTION_SELECT_FOLDER,(gtk.STOCK_CANCEL, gtk.RESPONSE_CANCEL,gtk.STOCK_OPEN, gtk.RESPONSE_OK))

class DialogueFichier:def AfficheDialogue(self,type,CheminCourant):

if type == 0: # choix de fichiers

#gtk.FileChooserDialog(titre,parent,action,boutons,backend)dialog = gtk.FileChooserDialog("Choisir les fichiers a

ajouter...",None,gtk.FILE_CHOOSER_ACTION_OPEN,(gtk.STOCK_CANCEL, gtk.RESPONSE_CANCEL,gtk.STOCK_OPEN, gtk.RESPONSE_OK))

else: # choix de repertoiredialog = gtk.FileChooserDialog("Choisir le repertoire de

sauvegarde...",None,gtk.FILE_CHOOSER_ACTION_SELECT_FOLDER,

(gtk.STOCK_CANCEL, gtk.RESPONSE_CANCEL,gtk.STOCK_OPEN, gtk.RESPONSE_OK))

Les deux lignes suivantes seront (en dehors de l'instruction if/else) :dialog.set_default_response(gtk.RESPONSE_OK)dialog.set_select_multiple(True)

if CheminCourant != "":dialog.set_current_folder(CheminCourant)

reponse = dialog.run()

Ensuite, nous devons gérer la réponse venant du dialogue.

if reponse == gtk.RESPONSE_OK:selectionFichiers = dialog.get_filenames()CheminCourant = dialog.get_current_folder()dialog.destroy()return (selectionFichiers,CheminCourant)

elif reponse == gtk.RESPONSE_CANCEL:print 'Annulation, aucun fichier choisi'dialog.destroy()

 

PROGRAMMER EN PYTHON PARTIE 22

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PROGRAMMER EN PYTHON - PARTIE 22lectionFichiers qui est une liste desfichiers sélectionnés par l'utilisateur, ain-si que le CheminCourant.

Afin que la routine fasse quelquechose, ajoutez la ligne suivante dans laroutine on_boBtnAjouter_clicked :

fd = DialogueFichier ()

fichiersChoisis,self.CheminCou-rant = fd.AfficheDia-logue(0,self.CheminCourant)

Ici on récupère les deux valeurs de re-tour qui sont renvoyées depuis le re-turn. Pour le moment, ajoutez le codeci-dessous pour voir à quoi les informa-tions retournées ressemblent :

for f in fichiersChoisis:

print "Choix utilisateur :%s" % f

print “Chemin courant : %s” %self.CheminCourant

Lorsque vous exécutez le programme,cliquez sur le bouton « Ajouter ». Vous

verrez la boîte de dialogue de fichier.Allez maintenant à un endroit où vousavez des fichiers et sélectionnez-les.Vous pouvez appuyer sur la touche[Ctrl] et cliquer sur plusieurs fichierspour les sélectionner individuellement,ou sur la touche [Maj] pour sélection-ner plusieurs fichiers contigus. Cliquez

sur le bouton « Ouvrir », et examinez laréponse dans un terminal. Remarquezque si vous cliquez sur le bouton « Annu-ler » à ce moment, vous obtiendrez unmessage d'erreur. C'est parce que lecode ci-dessus suppose qu'il n'y a pasde fichiers sélectionnés. Ne vous inquié-tez pas pour l'instant, nous allons ré-

gler cela sous peu. Je voulais sim-plement vous permettre de voir ce quirevient si l'on appuie sur le bouton« Ouvrir ». Une chose que nous de-vrions faire est d'ajouter un filtre ànotre fenêtre d'ouverture de fichier.Puisque nous attendons que l'utilisa-teur sélectionne normalement desfichiers de musique, nous devrions : 1)donner la possibilité d'afficher desfichiers de musique uniquement et, 2)donner la possibilité d'afficher tous lesfichiers au cas où. Nous faisons cela enutilisant les attributs FileFilter de laboîte de dialogue. Voici le code pour ce-la, qu'il faut placer dans la partie « type== 0 » juste après la ligne créant le dia-logue.

filtre = gtk.FileFilter()filtre.set_name(“Fichiers musi-caux”)filtre.add_pattern(“*.mp3”)filtre.add_pattern(“*.ogg”)filtre.add_pattern(“*.wav”)dialogue.add_filter(filtre)filtre = gtk.FileFilter()filtre.set_name(“Tous lesfichiers”)filtre.add_pattern(“*”)

dialogue.add_filter(filtre)

Nous mettons en place deux « grou-pes », l'un pour les fichiers de musique(filtre.set_name(“Fichiers  musicaux”)),et l'autre pour tous les fichiers. Nous uti-lisons un motif pour définir les typesde fichiers que nous voulons. J'ai défini

trois motifs, mais vous pouvez ajouterou supprimer tous ceux que vous sou-haitez. Je mets le filtre pour la musiqueen premier, puisque c'est ce qui in-téresse principalement l'utilisateur. Ain-si, les étapes sont :

•  Définir une variable de filtre.•  Régler le nom.•  Ajouter un motif.

•  Ajouter le filtre à la boîte de dialogue.

Vous pouvez avoir autant ou aussi peude filtres que vous le souhaitez. Notezégalement qu'une fois que vous avezajouté le filtre à la boîte de dialogue,vous pouvez réutiliser la variable defiltre.

Retournez dans la routine on_boBtnA-  jouter_clicked, commentez les der-nières lignes que nous avons ajoutéeset remplacez-les par cette seule ligne.

self.AjouterFichiers(fichiers-Choisis)

Notre routine ressemble maintenant

au code affiché sur la page suivante.

Ainsi, lorsque nous aurons la réponseau retour de la fenêtre de sélection defichiers, nous enverrons la liste conte-nant les fichiers sélectionnés à cetteroutine. Une fois ici, nous créons unevariable de compteur (le nombre de

fichiers que nous ajoutons), puis analy-sons la liste. Rappelez-vous que chaqueentrée contient le nom de fichier com-plet avec le chemin et l'extension.Nous allons devoir fractionner le nomdu fichier en chemin, nom de fichier etextension. Nous récupérons d'abord letout dernier « . » dans le nom de fichieret supposons que c'est le début de l'ex-tension, et nous affectons sa positiondans la chaîne à debutExt. Nous trou-vons ensuite le tout dernier « / » dansle nom du fichier pour déterminer ledébut du nom de fichier. Puis, nous dé-coupons la chaîne en extension, nomde fichier et chemin du fichier. Nousplaçons ensuite ces valeurs dans uneliste nommée « data » et ajoutons cecidans listeLecture. Nous incrémentons

le compteur puisque nous avons faittout le travail. Enfin on incrémente lavariable NombreDeLignes qui contientle nombre total de lignes dans listeLec-ture et nous affichons un messagedans la barre d'état.

Maintenant vous pouvez lancer l'appli-cation et voir les données dans l'arbo-

 

PROGRAMMER EN PYTHON PARTIE 22

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Greg Walters est propriétaire deRainyDay Solutions LLC, une sociétéde consultants à Aurora au Colorado,et programme depuis 1972. Il aimefaire la cuisine, marcher, la musiqueet passer du temps avec sa famille.

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LISEZ TOUT SUR ÇA ! Éditions spéciales duFull Circle : vers unmonde insoupçonné *

LE SERVEUR PARFAITÉDITION SPÉCIALE

Une édition spéciale du FullCircle qui reprend les articles« Le serveur parfait » publiésinitialement dans les FCM nu-méros 31 à 34.

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* Ni Full Circle magazine, ni ses concepteurs ne s'excusent pour l'hystérieéventuellement causée par la sortie de ces publications

PYTHONÉDITION SPÉCIALE n° 1

Ceci est un republication des

parties 1 à 8 de « Programmeren Python » par Greg Walters.

http://fullcirclemagazine.org/ python-special-edition-1/ 

def on_boBtnAjouter_clicked(self,widget):fd = DialogueFichier()fichiersChoisis,self.CheminCourant = fd.AfficheDia-

logue(0,self.CheminCourant)self.AjouterFichiers(fichiersChoisis)

 Nous devons maintenant créer la fonction à laquelle nous venons defaire appel. Placez cette fonction après la routine on_btnSauvegarder-

Liste_clicked.def AjouterFichiers(self,ListeFichiers):

compteur = 0for f in ListeFichiers:

debutExt = f.rfind(".")debutnomFic = f.rfind("/")extension = f[debutExt+1:]nomFic = f[debutnomFic+1:debutExt]cheminFic = f[:debutnomFic]data = [nomFic,extension,cheminFic]self.listeLecture.append(data)compteur += 1

self.NombreDeLignes += compteurself.sbar.push(self.context_id,"%s fichiers ajoutes

sur un total de %d" % (compteur,self.NombreDeLignes))

PROGRAMMER EN PYTHON - PARTIE 22

rescence.

Comme toujours, le code completpeut être trouvé ici :http://pastebin.com/wTCcGDSW.

La prochaine fois, nous allons finalisernotre application, en remplissant lesroutines manquantes, etc.

 

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TTUUTTOORRIIEELLÉcrit par Elmer Perry

LLiibbrree OOf f f f iiccee -- PPaarrttiiee 33

La dernière fois, le sujet était lamodification de la mise enpage des paragraphes pour for-mater votre document. Tandis

que cette méthode est bonne pour decourts documents, elle crée beaucoup detravail si vous décidez de changerquelque chose dans un document pluslong. Et c'est là que l'utilisation de stylesrendra les choses plus faciles.

Writer de LibreOffice possède cinqtypes de styles différents : paragraphe, ca-ractère, cadre, page et liste. Vous ac-

cédez à tous les styles en cliquant sur lebouton Styles et Formatage dans labarre d'outils de formatage. La fenêtredes styles et formatage apparaîtra. Vouspouvez alors ancrer la fenêtre sur lagauche de la barre d'outils de formatageen appuyant sur la touche Ctrl tout endouble-cliquant sur l'espace vide dans labarre d'outils de la fenêtre des Styles etFormatage.

Sur la barre d'outils de styles (ci-dessus à droite), il y a sept icônes. Lescinq premières vous donnent accès auxdifférents types de styles. Dans l'ordre, àpartir de la gauche, ils sont paragraphe, ca-ractère, cadre, page et liste. Dans cet ar-ticle, nous allons parler surtout des styles

paragraphe et caractère.

Ouvrez un nouveau document texte

et tapez un titre. Ouvrez la fenêtre Styleset Formatage. L'icône paragraphe devraitêtre sélectionnée par défaut. En bas de lafenêtre Styles et Formatage, il y a uneliste déroulante. Sélectionnez Styles dechapitre. Double-cliquez sur « Titre princi-pal ». Votre titre sera maintenant centré,en gras, et deviendra plus grand. Nous al-

lons maintenant modifier le style par dé-faut pour les titres. Dans la fenêtre Styleset Formatage, faites un clic droit sur« Titre principal » et choisissez Modifier…La boîte de dialogue qui s'affichera alorsressemble beaucoup à celle du dernier ar-ticle, mais il y a quelques onglets nou-veaux qui ne figurent pas dans la boîte dedialogue « paragraphe » standard. Le pre-mier s'intitule Gérer. L'onglet Gérer (ci-des-sous) affiche le nom du style, le « Style desuite » et « Lié à », le style auquel il est lié.Vous verrez que le Style de suite est ac-tuellement « Sous-titre », mais, puisque

nous ne voulons pas utiliser un sous-titre,on changera pour le style « Corps detexte ». Ainsi, quand on appuiera sur En-trée pour démarrer un nouveau para-graphe, celui-ci utilisera le style « Corpsde texte ». Le style « Titre principal » estlié au style « Titre » . Quand des styles

sont liés, toute modification au style pa-rent aura un effet sur les styles qui y sontliés. Par exemple, si vous mettez le textedans le « Titre » en bleu, le texte de tousles styles qui y sont liés deviendra bleuégalement.

Nous allons maintenant changer leformat de notre titre. Cliquez sur l'ongletEffets de caractère. Les Effets de carac-tère (en haut à gauche de la pagesuivante) vous permettent de modifierl'apparence de la police, couleur, barré,soulignage, ombre et relief. La boîte de

dialogue vous montre l'apparence dutexte de votre titre lorsque vous y appli-quez des effets. Changez-en la couleur àbleu, le soulignage à Ondulation doubleet la couleur du soulignage à bleu. Cli-quez sur OK.

 

LIBRE OFFICE PARTIE 3

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Appuyez sur Entrée pour démarrerun nouveau paragraphe. Vous remarque-rez que le style est devenu « Corps detexte », exactement tel que nous l'avonsconfiguré dans l'onglet Gérer. Tapezmaintenant trois paragraphes de texteque vous utiliserez comme documentd'exemple.

Ensuite, nous modifierons le style« Corps de texte » et en créerons deuxnouveaux basés sur celui-ci. De retourdans la fenêtre Styles et Formatage, cli-quez sur la liste déroulante et sélection-nez la catégorie Styles de texte. Faites unclic droit sur « Corps de texte », puis sélec-

tionnez Modifier. Dans l'onglet Retraitset Espacement, changez l'interligne à 1,5lignes et la première ligne à 0,50. Vousconstaterez que ces modifications ontété appliquées aux trois paragraphes.

Nous allons maintenant créer un para-graphe pour les longues citations. Met-tez votre pointeur n'importe où dans ledeuxième paragraphe. Dans la fenêtreStyles, faites un clic droit sur Corps detexte et choisissez Nouveau. Dans l'on-glet Gérer, appelez-le « Citation longue ».Changez Style de suite à « Corps detexte », puisqu'on n'a pas souvent deuxlongues citations à la file. Vous remarque-rez que, puisque nous avons créé le nou-

veau style en faisant un clic droit surCorps de texte, il est lié à « Corps detexte » automatiquement. Si vous voulezcréer un nouveau style qui ne soit pas liéà un autre, changez le lien à « Aucun(e) ».

Maintenant, changeons le formatagede notre nouveau style. Dans l'onglet Re-

traits et Espacement, changez le « Avantle texte » et « Après le texte » à 0,50.Changez le retrait de la « Premièreligne » pour qu'il soit à nouveau à 0,00.Dans l'onglet Police, changez le style à Ita-lique. Cliquez sur OK et vous verrez qu'unnouveau paragraphe appelé « Citationlongue » a été ajouté à votre liste. À nou-veau, mettez le pointeur n'importe oùdans le deuxième paragraphe et double-cliquez sur « Citation longue ». Vous ver-rez alors que le retrait de la premièreligne n'existe plus, que le paragraphe aun alinéa des deux côtés et que le texte

est en italique. Nous voulons maintenantchanger le premier paragraphe pour qu'ilait quelques lettrines. Puisque nous vou-lons que le premier paragraphe dechaque chapitre ait cette apparence,nous allons créer un autre style. À nou-veau, faites un clic droit sur « Corps detexte » et choisissez Nouveau. Appelez le

nouveau style « Premier paragraphe » etréglez le Style de suite à « Corps detexte ». Dans l'onglet Retraits et Espace-ment, mettez le retrait de la premièreligne à nouveau à 0,00. Dans l'onglet Let-trines (voir ci-dessous), cochez « Afficherdes lettrines », réglez le « Nombre de ca-ractères » à 1 et la « Hauteur (en lignes) »à 2. Cliquez sur OK. Comme auparavant,aucune modification n'est encore visible.Mettez votre pointeur dans le premierparagraphe et double-cliquez sur votrenouveau style.

LIBRE OFFICE - PARTIE 3

 

LIBRE OFFICE PARTIE 3

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LIBRE OFFICE - PARTIE 3Ce nouveau style de paragraphe de-

vra suivre le titre de chaque nouveau cha-pitre. Modifiez le style du « Titre » pourque le Style de suite devienne « Premierparagraphe ».

Les styles de caractère ne s'ap-pliquent qu'au texte sélectionné et non

pas à des paragraphes entiers. Sélection-nez une partie du texte du troisième para-graphe. Dans la fenêtre Styles etFormatage, cliquez sur l'icône Styles de ca-

ractère et double-cliquez sur « Accentua-tion ». Ainsi, le texte sélectionné passeraen italique. En règle générale, il est pos-sible de modifier les styles de caractèrede la même façon que les styles de para-graphe.

L'avantage principal des styles est

que le formatage d'un même type detexte reste identique tout au long du do-cument. Dans le prochain article, nous par-lerons de l'ajout de cadres au document.

Elmer Perry, dont les passe-temps incluentle web design, la programmation et l'écri-ture, est pasteur pour les enfants à Ashe-ville en Caroline du Nord

 

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TTUUTTOORRIIEELLÉcrit par Kevin O'Brien

TTrroouuvveerr ddeess ee--bbooookkss

Q uand vous êtes à la re-cherche de livres électro-niques, vous devez tenircompte de plusieurs élé-

ments : le lecteur, les formats, lagestion des droits numériques (les« DRM ») et le prix en sont quelques-uns que je voudrais traiter dans cet ar-ticle.

Les lecteurs

La première décision que vous au-rez besoin de prendre concernel'appareil sur lequel vous allez lire lese-books. Les trois grands marchandsde livres en ligne aux États-Unis - Ama-zon (Kindle), Barnes & Noble (Nook) etBorders (Kobo) - offrent chacun un lec-teur dédié pour leurs e-books. Et dessociétés productrices d'appareils élec-troniques pour les individus, telle So-ny (Reader), commencent à proposer

des appareils. Un des avantages deces lecteurs est qu'ils vous offrent unélément de forme proche de celled'un vrai livre papier. Parce qu'ils uti-lisent de l'encre électronique (e-ink),ils sont souvent plus facile à lire et,avec cet e-ink, leurs batteries ont unedurée de vie vraiment très longue (jus-

qu'à deux semaines entre les char-ges). Un des inconvénients est que ce-la fait encore un truc à prendre avecsoi. Ils coûtent chacun entre 100 et

200 $ US (entre environ 75 et 150 eu-ros) et les formats qu'ils peuvent liresont limités.

Ensuite, vous avez la possibilité -qui devient de plus en plus populaire -d'utiliser une application de lecturesur une tablette, tel que le iPad ouune des nombreuses tablettes sous An-droid. Chacun des trois marchands de

livres cités ci-dessus proposent des ap-plications gratuites pour les tablettesPC. Celles-ci vous permettent de re-chercher des livres et de les acheter àpartir de votre tablette, puis de lestélécharger dessus.

La dernière possibilité - celle que j'ai choisie - est d'utiliser un logiciel surmon téléphone sous Android. Dans l'ar-

ticle précédent, j'ai parlé de l'applica-tion Aldiko dont il existe des versionsgratuites et payantes, mais peu chè-res. J'ai également installé les applica-tions des trois marchands de livres. Per-sonnellement, je trouve que c'est lemeilleur choix pour une raison trèssimple : j'ai toujours mon téléphone à

portée de main. Alors, chaque fois que j'ai quelques minutes de libre, je peuxle sortir et lire un peu.

Les formatsMalheureusement, il n'y a pas d'uni-

formité dans les formats des e-books.Quelques-uns - je pense au formatPDB utilisé par le Palm Pilot - sont làdepuis un bon bout de temps.D'autres sont propriétaires, tels le for-mat AZW d'Amazon. Dans l'article pré-cédent, je vous ai montré commentconvertir des livres de et vers des for-mats non protégés en utilisant Ca-libre. Puisque le logiciel principal que j'utilise pour lire les e-books est Aldikoqui préfère Epub, je cherche des livresdans ce format-là, ou alors des livresnon protégés qui peuvent être conver-tis dans ce format. Avant de choisir unlecteur ou un logiciel de lecture, vousdevez vérifier quels formats peuventêtre lus.

Les DRM

Nous traversons, me semble-t-il,une période de grande difficulté dansnos rapports avec les éditeurs de tous

médias concernant les restrictions nu-mériques. Cela a commencé avec l'in-dustrie de la musique qui, je pense,commence à comprendre comment fi-

déliser ses clients en leur offrant de lamusique dans des formats commodesqui ne sont pas verrouillés. J'achètetoute la musique que je veux dans desfichiers MP3 non protégés soit sur E-music, soit sur Amazon. Malheureuse-ment, les éditeurs de livres se dis-putent encore pour voir lequel d'entreeux peut agacer le plus ses clients. Il ya diverses méthodes illégales pour

trouver des livres, mais je n'ai pasl'intention d'expliquer comment faire.Je vais néanmoins signaler que ces« alternatives » ont tendance à être depiètre qualité et pas très satisfai-santes. En outre, j'ai découvert que jepeux obtenir des livres de grande qua-lité et libres de DRM tout à fait légale-ment.

Le prix

Si vous explorez le site d'un mar-chand de livres en ligne comme Ama-zon, vous verrez que la plupart deslivres publiés actuellement sont of-ferts dans des formats électroniquesen même temps que les versions

 

TUTORIEL TROUVER DES E BOOKS

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TUTORIEL - TROUVER DES E-BOOKS

« arbre-mort » (ou papier) sortent. L'in-convénient, c'est qu'ils ont tendance à

coûter aussi cher, sinon davantage,que les versions cartonnées. Mais ilexiste des exceptions, dont certainessont pas mal du tout. Et il y a des en-droits où vous pouvez obtenir deslivres gratuitement en toute légalité.

Project Gutenberg

Si vous êtes féru d'histoire, il sepeut que vous reconnaissiez le nomde Gutenberg comme étant celui de lapersonne à qui est attribué le dévelop-pement de l'imprimerie (je sais, enOccident). Ce projet en ligne(http://www.gutenberg.org/wiki/ Main_Page) a utilisé son nom pour la

création d'une bibliothèque de livresgratuits qui sont dans le domaine pu-blic. Ces livres ne sont plus soumis auxdroits d'auteur et il y en a plein de trèsbons, y compris de nombreux clas-siques. En voici un échantillon, choisipar la revue Wired (octobre 2010)comme étant les meilleurs e-books gra-

tuits disponibles ici :

• A Connecticut Yankee in King Arthur's Court, par Mark Twain • A Princess of Mars, par Edgar Rice Bur- roughs • Frankenstein ou le Prométhée mo- derne, par Mary Wollstonecraft Shelley • Les voyages de Gulliver, par Jonathan Swift • Les aventures de Sherlock Holmes, par Arthur Conan Doyle • Alice au pays des merveilles, par Lewis Carroll 

Le projet Gutenberg a 33 000 li-vres disponibles [Ndt : la plupart en an-glais, mais il y a une section de livresen allemand et une autre en portu-gais], alors vous ne manquerez pas debons livres. Bien entendu, ces livres nesont pas des bestsellers récents.

Baen Books

Baen Books (http://www.baen.com/ )fait quelque chose de vraiment bienet j'espère que leur site marcherabien. Ils ont créé quelque chose appe-lée la Baen Free Library où ils pro-posent au téléchargement des livresde très bonne qualité, totalement gra-

tuits et sans DRM. Si vous êtes ama-teur de science-fiction et de fan-tastique (et je pense que la plupartdes gens qui lisent cet article doiventl'être), c'est une façon géniale decommencer à rassembler votre biblio-thèque. Ils proposent également di-vers formats populaires.

Bon, vous êtes peut-être mainte-

nant en train de vous demander com-ment leur entreprise fonctionne. Laréponse est que la Free Library (ou bi-bliothèque gratuite) n'est qu'une pe-tite sélection parmi leur large gammede livres. Vous pouvez par exempletélécharger gratuitement le premierlivre de la série populaire Honor Har-

rington de David Weber, On BasiliskStation. Si vous l'aimez, ils en ont aumoins 9 autres et ils sont disponiblespour seulement 6 $ chacun, dans desfichiers sans DRM, de bonne qualité.

J'ai téléchargé pas mal de livres gra-tuits, mais j'en ai aussi acheté une de-mi-douzaine. Je vérifie le site de tempsen temps pour voir leurs nouveautés.

Leur site vaut une visite pour d'autreschoses gratuites et pour des entre-tiens d'auteurs.

WebScription

http://www.webscription.net/  estun dérivé du site d'e-books de Baen,

 

TUTORIEL TROUVER DES E BOOKS

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mais il propose également des livresde divers éditeurs. Ace Trade, Del Reyet Tor sont parmi les éditeurs connusqui y participent, tout comme des pe-tits éditeurs spécialisés, notamment

Subterranean Press et NightshadeBooks. Étant donné leur rapport avecBaen, cela ne vous surprendra pas d'ap-prendre que toutes les sélectionssemblent être soit de la science-fic-tion, soit du fantastique.

ManyBooks.net

Ce site doit pas mal de son conte-nu au Projet Gutenberg. Cela dit, ilajoute des choses qui ne sont pasdans le domaine public, mais qui ontété rendues disponibles. J'y ai trouvédes livres récents (par exemple Accele-rando, de Charles Stross) et cela vautla peine d'y jeter un coup d'œil.

Fictionwise

Fictionwise (http://www.fiction-wise.com/ebooks/multiformat.htm)propose des livres (ainsi que certainesrevues) sans DRM à des prix très rai-

sonnables. Leur sélection met l'accentsur la science-fiction et le fantastique,mais elle va au-delà. Ils semblent avoirpas mal de romans d'amour, si c'est cequi vous plaît. J'y mettrais une

meilleure note sauf qu'ils ont l'aird'avoir leur propre format et vous obli-gent à utiliser leur lecteur. Celui-ci estgratuit au téléchargement, mais il n'ya pas de version pour Android, ce quifait que je n'ai pas essayé ce site. Celadit, le reste de ce qu'il propose paraîtpas mal et je vous conseille d'y jeter

un œil si cela vous intéresse.

Cory Doctorow

Celui-ci (http://craphound.com/?cat=5)mérite d'être mentionné à part, àcause de sa position sur la liberté. Ilexige que ses livres soient disponiblessans DRM et est contre le DRM sous

toutes ses formes. Des versions élec-troniques gratuites de ses œuvressont disponibles sur son site et, mal-gré cette gratuité, les ventes necessent d'augmenter. Il pense qu'il y aun lien entre les deux : plus les gensvoient ses œuvres et plus il y a dechances pour qu'ils les achètentquand ils en ont la possibilité. Actuelle-ment, vous pouvez télécharger des ver-

sions de qualité, sans DRM, gra-tuitement sur son site et il n'y a mêmepas de bouton pour les pourboires. Ildit que si vous voulez le soutenir, vousn'avez qu'a acheter un exemplairepapier d'un de ses livres et l'offrir àune bibliothèque. Un très bon conseil, je pense.

En résumé

Ceci n'est qu'une image instanta-née du marché tel qu'il existe actuelle-ment (j'écris ceci début 2011). Je parieque les choses vont s'améliorer d'ici

un an. Beaucoup d'auteurs se rendentcompte que des e-books avec DRMqui coûtent cher ne sont pas du tout àleur avantage et ne servent qu'à res-treindre leur marché. C'est exacte-ment ce que des musiciens ontdécouvert - construire un groupe defans loyaux vaut vraiment mieux àlong terme. Je pense donc que nouscommencerons à voir des éditeurs qui

essayeront de proposer des livres defaçon plus commode.

Mais, jusqu'à ce jour-là, il existe belet bien des options. J'aimerais vous si-gnaler aussi que des sites comme Pro-  ject Gutenberg et ManyBooks vousdemandent une contribution finan-cière. Si vous les utilisez pour obtenirdes e-books gratuits, faites un don

pour aider à augmenter le nombre delivres qu'ils peuvent proposer. Ce n'estque justice de le faire.

TUTORIEL - TROUVER DES E-BOOKS

 

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TTUUTTOORRIIEELLÉcrit par David W. Mawdsley

FFeeuuxx ddee cciirrccuullaattiioonn AArrdduuiinnoo

A

vec le départ de la compa-gnie Heathkit et avec unordinateur moderne uti-lisant Ubuntu 10.04 LTS,

  j'ai trouvé un site détaillant un mi-cro-contrôleur nommé Arduino surwww.arduino.cc (pas .com). Il utilisaitun câble USB pour l'alimentation etsa connexion à l'ordinateur. ArduinoUno était abordable à 30 $. Une simu-lation de feu de circulation simple surun circuit imprimé semblait être labonne expérience amusante à es-sayer.

Le faire fonctionner consistaitseulement en trois tâches principales :• Installer et configurer l'IDE Arduino(Integrated Development Environ-ment ou Environnement de Dévelop-pement Intégré).• Déterminer le câblage pour le cir-cuit imprimé et les ports Arduinonécessaires.

• Écrire un programme C simple suivide l'envoi du code compilé sur le mi-cro-contrôleur Arduino.

La première tâche était simple, ladeuxième a été de la routine avecquelques cours de recyclage, et la troi-sième nécessitait une petite courbe

d'apprentissage sur les procédures C -avec quelques nouvelles commandesspécifiques aux ports Arduino. Télé-charger le code compilé sur le micro-

contrôleur a été facile. Après quel-ques jours de tâtonnements, mon sys-tème a finalement fonctionné com-me prévu. Plus tard, j'ai mis à jourmon code pour inclure une sonneriedans le circuit.

Partie 1 : Installation del'IDE Arduino(pour plus de détails voir http://ardui-no.cc/playground/Linux/Ubuntu)

J'ai utilisé la section « Ubuntusans le paquet Arduino » de la pagepour mon installation (ça peut être dif-férent pour vous).

Téléchargez le fichier .tgz et instal-lez-le avec le gestionnaire d'archives :

arduino-0022.tgz (pris surhttp://ardui-no.cc/en/Main/Software en utilisantle paquet Linux 32-bit).

Installez le compilateur et les pa-quets de bibliothèques :

sudo apt-get install gcc-avravr-libc

Pour ceux qui utilisent le port USBpour dialoguer, ajoutez-vous augroupe « dialout » pour avoir lespermissions d'écriture sur ce port

avec :sudo usermod -aG dialout<your username>

Ensuite, pour exécuter l'applica-tion, ouvrez le dossier « arduino-0022 », faites un clic droit sur « ardui-no » et choisissez « Exécuter ». Unefois que l'IDE est en cours d'exécu-tion, sélectionnez votre carte (lamienne était l'Arduino Uno) à partirde Outils > Carte.

Partie 2 : Câblage du cir-cuit imprimé et con-nexion à l'Arduino.

Voici les pièces que j'ai utiliséespour effectuer le câblage (achetéessurtout chez Radio Shack) :

• un circuit imprimé et du câbleélectrique isolé de calibre 22 à âmepleine ;• une prise de courant de 2,1 mm etcapuchon de pile de 9 volts (fil rougesoudé à la prise centrale, fil noir sou-dé à la prise extérieure) ;• une pile de 9 volts ;• des LED : 2 rouges, 2 vertes, 1 jaune(environ 2,1 mA chaque. Notez

l'orientation !) ;• un interrupteur à bouton poussoirpour circuit imprimé ;• 3 VDC Mini Buzzer (Radio Shack 273-0053) ;• des résistances : 5 de 220 Ohms, 2de 150 Ohms, 1 de 10 KOhms (toutesprévues pour 1/8 Watt).

 

TUTORIEL - FEUX DE CIRCULATION ARDUINO

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TUTORIEL - FEUX DE CIRCULATION ARDUINOCi-dessous le schéma de câblage

et une vue de mon Arduino montésur une armature en bois avec lacarte et les fils. (Les briques Lego ontété utilisées pour maintenir leschoses ensemble.)

Partie 3 : Ecriture ducode en C et télécharge-ment du code compilésur le Arduino Uno.

Après quelques lectures sur lesite Arduino, et avec un peu de codeemprunté, le code du projet tenaitsur une page dans gedit. Le fichier a

ensuite été rebaptisé « trafficlight-

sound.pde » dans un dossier nommé« trafficlightsound » - l'IDE Arduinosemblait exiger cette extension et lemême nom pour le dossier et lefichier. En cliquant sur la flèche de dé-marrage sur la gauche de l'IDE, cela avérifié et compilé le code de 1468octets.

Le code source pour les feux de cir-culation Arduino peut être trouvé ici :http://pastebin.com/ACk9u937

Après avoir connecté un câbleUSB entre l'ordinateur et le micro-contrôleur, un clic sur la flèche vers ladroite sur la deuxième ligne de l'IDEa lancé le chargement du bytecodevers le microcontrôleur. Une fois char-

gé, le Arduino Uno a faitfonctionner les différentsfeux et l'avertisseur sonorecomme prévu.

Après avoir débranchéle câble USB et branché labatterie de 9 volts, le projet

a fonctionné indépendam-ment de l'ordinateur. Leprogramme continuera àfonctionner dans une bou-cle jusqu'à ce que l'alimen-tation soit coupée.

  

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TTUUTTOORRIIEELLÉcrit par Ronnie Tucker ÉÉccrriirree ppoouurr llee FFuullll CCiirrccllee MMaaggaazziinnee

Consignes

La seule règle pour un article estqu'il doit avoir un lien quel-

conque avec Ubuntu ou l'unde ses nombreux dérivés (Ku-

buntu, Xubuntu, Lubuntu, etc.).Écrivez votre article avec le logiciel

de votre choix. Je vous recommanderaisOpenOffice, mais s'il vous plaît, VÉRI-FIEZ-EN ORTHOGRAPHE ET GRAM-MAIRE !

L'écritureDans votre article, veuillez indiquer

où vous voudriez qu'une image particu-lière apparaisse. N'intégrez pas vosimages au document OpenOffice.

Les images

Elles doivent être au format JPG

avec peu de compression.Concernant la taille de celles-ci : si

vous avez un doute, envoyez une versionplein écran et nous la réduirons. Pourune liste plus détaillée des règles destyle et des écueils usuels, reportez-vousà :https://wiki.ubuntu.com/UbuntuMaga-zine/Style - En bref : orthographe US, pas

Si vous écrivez une critique,veuillez suivre les consignes don- nées ici.

de langage l33t [Ndt : langage de l'élite(geek leet speak), cf. Wikipedia] et pasde smileys [Ndt : des émoticônes].

Quand votre article est prêt, envoyez-le par courriel à :

[email protected] vous ne pouvez pas écrire d'ar-

ticles, mais traînez sur les Forums Ubun-tu, envoyez-nous un fil intéressant quenous pourrions publier.

Auteurs francophones

Si votre langue maternelle n'est pasl'anglais, mais le français, ne vous inquié-tez pas. Bien que les articles soient en-core trop longs et difficiles pour nous,l'équipe de traduction du FCM-fr vouspropose de traduire vos « Questions » ou

« Courriers » de la langue de Molière àcelle de Shakespeare et de vous les ren-voyer. Libre à vous de la/les faire par-venir à l'adresse mail ad hoc du FullCircle en « v.o. ». Si l'idée de participer àcette nouvelle expérience vous tente, en-voyez votre question ou votre courriel à[email protected]!

CRITIQUES

Jeux/ApplicationsSi vous en écrivez une critique, veuillez noter clairement :• le titre du jeu ;• qui l'a créé ;• s'il est en téléchargement gratuit ou payant ;• où le trouver (donner l'URL du téléchargement ou du site) ;• s'il est natif sous Linux ou s'il utilise Wine ;• une note sur cinq ;• un résumé avec les points négatifs et positifs.

MatérielSi vous en écrivez une critique, veuillez noter clairement :• constructeur et modèle ;• dans quelle catégorie vous le mettriez ;• les quelques problèmes techniques éventuels que vous auriezrencontrés à l'utilisation ;• s'il est facile de le faire fonctionner sous Linux ;• si des pilotes Windows ont été nécessaires ;• une note sur cinq ;• un résumé avec les points négatifs et positifs.

Pas besoin d'être un expert pour écrire un ar-ticle ; écrivez au sujet des jeux, des applicationset du matériel que vous utilisez tous les jours.

 

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LLAABBOO LLIINNUUXXÉcrit par Robin Catling

J e suis invité par mon co-pod-casteur et collègue chroni-queur Ed Hewitt à modifierune déclaration que j'ai faite

dans les systèmes de fichiers Partie 1,où j'indiquais que vous ne ferez pasune installation de Linux sans définirune partition de swap. Alors que la plu-part des installeurs ces jours-ci vous lepermettront au prix d'une mise engarde vous déconseillant de faire cela,peu d'entre eux vous arrêteront dansvotre route vers ce « péché ». Prenonsun peu de recul.

Pourquoi ai-je besoind'une partition de swappour Linux ?

Les partitions de swap sont néces-saires pour les ordinateurs qui ontmoins de mémoire physique (RAM)que les applications n'en nécessitent.

Pensez à une partition de swap commeà un espace de stockage temporairequi est utilisé lorsque toute la mémoirephysique est en cours d'utilisation -sans qu'il reste de la place pour les don-nées et les programmes. Étant donnéles systèmes d'exploitation complexesque nous utilisons maintenant, avec

des graphismes de pointe, de gros pro-grammes et du multi-tâches, vous pour-rez rapidement utiliser complètementvos ressources en mémoire physique.Dans ce cas, le système d'exploitation

fera glisser certains des programmes etdes données sur le stockagetemporaire. Avec beau-coup de mémoire phy-sique disponible, lapartition de swappeut ne jamaisêtre utilisée etl'espace sera gas-pillé. Donc laquestion réelleest : « quellequantité de RAM ai-  je dans ma machine,et m'arrive-t-il de dépas-ser cette capacité ? » Répon-dez oui et vous pourriez bénéficierd'une partition de swap. Elle ne serapas utile tout le temps, mais cela aidera

votre ordinateur à ne pas planter enpériode de surcharge.

Comment puis-je savoir si j'en ai besoin ou pas ?

Veuillez m'excuser de répondre àune question par d'autres questions,

mais quel est votre cas d'utilisation ?Quel est votre système d'exploitationet votre charge de travail maximale ?

Vous avez un netbook, avec 1 Go de

RAM et Ubuntu Netbook Edition ; sur-tout pour surfer sur le web,

écrire des courriels, ainsique quelques docu-

ments avec un traite-ment de texte ?Vous n'utiliserez  jamais toute lamémoire phy-sique. Partitionde swap néces-

saire ? Non. En re-vanche, si vous

sautez sur Skypepour un appel confé-

rence avec 50 onglets ou-verts dans Firefox, vous ferez pro-

bablement appel à du swap. Sauf sivous êtes Ed et que le tout se bloque. In-

sérez une émoticône souriante ici. Monvieux Toshiba Satellite a seulement196 Mo de RAM. Exécutez un Linux lé-ger comme Crunchbang ou DSL pourun peu de surf léger et ça fonctionnerasans swap. Optez pour Lubuntu 10.10et lancez LibreOffice et Firefox ; mainte-nant vous avez besoin de swap.

Mon Dell 6400 avec 4 Go de RAM etun Ubuntu 10.10 lourdement chargéfonctionne bien avec Firefox, Chromeet OpenOffice lancés ensemble en mul-ti-tâches, sans utiliser de swap pendant

toute une session. Lancez le monteursonore Audacity, l'éditeur vidéo Open-Shot pour certains travaux sur le pod-cast et YouTube en haute définition, etme voici de retour dans la swap.

Toute machine exécutant un sys-tème d'exploitation moderne et detaille standard (pas un léger), avec unepetite quantité de mémoire physique,peut-être 256 Mo ou moins, aura be-soin d'une partition de swap. Lorsque lacharge de travail augmente, avec plusde programmes ouverts et des fichiersde données plus importants, cela vousfera dépasser le seuil maximum de mé-moire physique - que ce soit 512 Mo, 1Go, 2 Go ou plus - et utiliser la swap.

Pourquoi une partition en-tière?

Il existe une approche alternative àcette « gestion de la mémoire vir-tuelle » qui s'appelle des fichiers pagi-nés. Sous Windows et certainesconfigurations Linux, les fichiers pagi-

SSwwaappiittuuddee PPaarrttiiee 11 -- MMaaiiss ppoouurrqquuooii ??

 

LABO LINUX - SWAPITUDE PARTIE 1

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LABO LINUX SWAPITUDE PARTIE 1

nés setrouvent sur le

programme principal - ousur la partition de données, à côté

de tous vos autres fichiers. Cela est sou-vent considéré, dirons-nous, commesous-optimisé, tant pour la perfor-mance que pour la sécurité des don-nées. Les fichiers paginés peuvent être

très importants, exigeant des écrituresquasi immédiates sur le disque. Celapeut provoquer un goulot d'étrangle-ment d'entrée/sortie et, quand vousavez un fichier d'échange qui détruit unmorceau de votre partition active - per-dant des données précieuses et des pro-grammes, vous apprécierez l'approchede Linux - séparant la swap de tout lereste.

De quelle taille de swap ai- je besoin ?

Comme nous l'avons vu, peut-êtren'en avez vous pas besoin du tout.Quand nous en avons vraiment besoin,

l'astuce consiste à équilibrerl'utilisation de la RAM, pluspetite mais plus rapide, avecle disque, plus lent, de sorteque vous (ou plutôt lenoyau du système d'exploi-tation) obteniez les meil-

leures performances avec cette

combinaison. La vérité est que - avecles noyaux modernes comme nousavons dans la famille Debian 2.6 - lagestion de la mémoire est beaucoupplus intelligente. La vieille recomman-dation consistant à dire que la swapdoit être comprise entre une fois et de-mie et deux fois la taille de la mémoirephysique est probablement trop gé-néreuse pour une machine de bureau,mais à peine suffisante pour un ser-veur. Définir la taille d'un espaced'échange entre un demi et une fois laquantité de RAM physique devrait êtresuffisant. Si vous avez un ordinateurportable et le configurez pour qu'il« suspende vers le disque », alors vousavez besoin d'un espace de swap égalou supérieur à la RAM physique. En casde doute, choisissez un plus grand es-pace d'échange, surtout que ces quel-ques giga-octets ne vous manquerontpas - à moins que vous n'ayez un disquedur SSD, mais là c'est une autre histoire...

Dans la deuxième partie, Gestion dela mémoire virtuelle, Swap-On, Swap-Off.

UN APPEL EN FAVEUR DU PARTI PODCAST

Comme vous l'aurez entendu dans l'épisode n° 15 du podcast, nous lançons unappel à propos des sujets d'opinion pour la partie de l'émission du même nom.

Au lieu de vous attendre à ce que nous déclamions nos opinions sur tout ce quinous passe par la tête, vous pourriez peut-être nous souffler un sujet et, ensuite,

guetter l'apparition des champignons atomiques à l'horizon ! Il est fort probableque nous ne serons pas tous les trois du même avis.

Ou une idée encore plus radicale, envoyez-nous une opinion de façon contribu-tive.

Vous pouvez poster des commentaires et des avis sur la page du podcast surfullcirclemagazine.org, dans notre section des Forums Ubuntu, ou nous écrire à[email protected]. Vous pouvez aussi nous envoyer un commen-taire audio d'une durée de moins de 30 secondes et l'envoyer à la mêmeadresse. Les commentaires et l'audio peuvent être modifiés pour unequestion de longueur. Veuillez vous rappeler qu'il s'agit d'une émission toutpublic.

Ce serait super d'avoir des contributeurs qui viendraient dansl'émission et exprimeraient leur avis en personne.

Robin

 

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MMOONN HHIISSTTOOIIRREE

Je viens de terminer ma pre-mière année en tant qu'utilisa-teur d'Ubuntu et on m'ademandé d'écrire un article sur

mon expérience. L'invitation à écrire m'afait repenser à cette année et me deman-der : Qu'est-ce que j'ai accompli ? Eh bien,la première année m'a amené à expé-rimenter trois systèmes d'exploitationUbuntu différents, à commencer par le9.10 et terminant avec le 10.10.

Puisque je ne connaissais pas grand-chose au terminal quand j'ai commencé à

utiliser Ubuntu, je me suis concentré surl'interface graphique. Lorsque j'ai appris,au fur et à mesure, à installer des thèmeset à personnaliser le bureau d'Ubuntu, j'aicommencé à aider d'autres nouveaux utili-sateurs avec ce processus. Comprendrequels paquets doivent être extraits, où etcomment les installer est simple une foisque vous l'avez fait vous-même, maispourrait troubler un nouvel utilisateur.

J'aimerais mentionner la FAQ dans lasection d'environnements de bureaud'Ubuntu Forums, puisque c'est unebonne liste de ressources pour les nou-veaux utilisateurs désireux de personnali-ser leur bureau [1]. J'en parle parce quebeaucoup des questions auxquelles j'ai ré-

pondu aurait pu être évitées si les genss'étaient servi de cette ressource.

On se sent vachement bien quand onaide un autre utilisateur d'Ubuntu et,quand ils sont fiers de mettre une cap-ture d'écran de leur bureau personnaliséen ligne ou vous envoient un message deremerciements, on se sent encore mieux.

Frogs Hair

[1]: http://ubuntuforums.org/show-thread.php?t=809695

J'utilise Ubuntu depuis plus detrois ans et suis presque entière-ment libéré de Windows. Ilm'est impossible de dire tout le

bien que je pense d'Ubuntu.

Presque tous les ordinateurs sont ven-dus avec Windows pré-installé et, si vousvoulez utiliser une distrib. Linux, vous de-

vez l'installer en double amorçage ou car-rément enlever Windows. J'ai essayé ledouble amorçage au début de mon incur-sion dans le monde de Linux et les pro-blèmes qui sont ensuite survenus ont gâ-ché mon plaisir. Une installation com-plète d'Ubuntu est sans aucun doute cequ'il faut. Sous Windows, j'utilisais plu-

sieurs programmes qui ne fonctionnentpas sous Ubuntu (ni sous WINE d'ail-leurs), mais j'ai réussi à surmonter ce pro-blème presque entièrement en utilisantdes logiciels Ubuntu similaires et quel-ques applications sur le web qui font ceque je leur demande tout aussi bien et,parfois, mieux.

Les utilisateurs d'Ubuntu et de Linuxen général sont stigmatisés ; c'est-à-direque, pour l'utiliser, il faut être un experten informatique pour le faire fonction-ner. Si vous vérifiez sur le site web des

fournisseurs de matériel informatique,vous constaterez que la plupart disentque Linux est pour les experts, insinuantainsi que Windows est facile. Ils ne font au-cune mention des logiciels supplémen-taires qu'il vous faudrait acheter etinstaller pour vous protéger contre uneattaque venant d'internet.

Le stigmate de Linux est donc injusti-

fié. Je ne me considère pas comme étantun expert en informatique et je suis obli-gé d'accepter cet état de fait parquelques articles dans le FCM qui melaissent loin derrière. Ce qui est vrai etqu'il faut accepter est la courbe d'appren-tissage indéniable. Je me souviens de matoute première installation d'Ubuntu et

le message qui me disait qu'il fallaitexécuter une commande dans un termi-nal. À cet époque-là, c'était déroutant,mais, maintenant, ce n'est pas un pro-blème.

L'article dans le numéro de février duFCM au sujet de LibreOffice m'a intéres-sé au plus haut point. En fait, je l'avaisinstallé avant de lire l'article. Il est beau-coup plus rapide et a beaucoup de fonc-tionnalités que OOo n'a pas. Je le re-commande sans réserve. Il est pris encharge par Canonical et, par conséquent,

est ce qu'il vous faut.

À de nombreuses occasions, j'ai es-sayé de convaincre mes collègues de tra-vail d'utiliser Ubuntu, mais ils ont la têtedans le sable et restent avec XP. Récem-ment, cependant, mon petit-fils m'amontré un article en rapport avec Linuxqu'on avait présenté à son école. C'étaitextrêmement bien écrit et énumérait les

avantages de Linux dans une salle declasse. J'étais plus qu'étonné de lire untel article et j'ai demandé qui l'avait écrit.À ma grande surprise, c'était mon petit-fils et c'en était d'autant plus étonnantqu'il n'a que neuf ans.

Allan Hambidge

 

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MMOONN OOPPIINNIIOONNÉcrit par Allan J. Smithie

V

ous souvenez-vous de la

scène dans Star Trek IV où

Scotty essaie d'utiliser une

station de travail Mac ?

Il se peut que mes souvenirs soientmauvais, mais le dialogue était à peu près :

McCoy : « Il faut utiliser la souris. »Scotty (prend la souris et parle dedans) :« Allo, ordinateur. »McCoy : « Bon, bon, utilise donc le clavier. »

Deux choses : d'abord, je vous prie de

m'excuser pour le tremplin Star Trek ;deuxièmement, il semble assez évidentque le Mac n'est pas aussi intuitif que nousl'avions tous pensé, même pour l'in-génieur d'un vaisseau spatial du 23e siècle.

Proclamée comme grand bond enavant, l'interface graphique (« GraphicalUser Interface » ou GUI) sortie du PARC Xe-rox, Palo Alto, dans les années 70 - oui, cela

fait presque quarante ans maintenant -était très novatrice de par l'usage de« WIMPs » - Windows (des fenêtres), Icons(des icônes), Mice (des souris), Pull-downMenus (des menus déroulants). Bien que,pour être exact, il eût fallu que ce soitMouses, parce que Mice est le pluriel dupetit rongeur - et non pas celui du périphé-

rique de pointage pour ordinateur.

Oui, l'interface graphique fut unegrande amélioration comparée à ce qui

existait avant. Dans les années 70, le dépar-tement de traitement de données utilisaitdes cartes perforées et des bandes enpapier. Au cours des années 80, on est arri-vé aux terminaux à l'écran vert et à la sai-sie abrutissante du code des pro-grammes. Essayez d'y faire la mise enpages d'un magazine. Non, ne le faitespas. Je l'ai fait. Et je pense que j'y dois mescheveux gris. L'arrivée du PC (relative-

ment) peu cher a apporté l'informatiqueaux masses laborieuses (relativement ai-sées). L'interface graphique a accéléré ceprocessus (elle n'en était pas le cataly-seur), une fois que les machines sont deve-nues assez puissantes pour exécuter uneinterface graphique avec quelques applica-tions par-dessus.

Bien que Xerox soit l'inventeur d'un ou-

til d'entreprise, l'interface graphique, cefurent Macintosh et PC qui l'ont « libérée »du jardin clos - à l'époque - du système Xwindowing d'Unix.

Là, je suis sans doute en train de ré-véler et mon âge et mon manque deconnaissances des faits de l'histoire de l'in-

formatique, mais cela ne m'a jamais arrêtépar le passé. Je peux dire avec une cer-taine certitude qu'il n'y a rien d'intuitif dans les interfaces graphiques actuelles

ou les générations précédentes. Dans au-cune d'entre elles. Nous avons tous besoind'un guide qui nous montre comments'en servir. L'utilisation de souris et de me-nus n'est pas un comportement inné au pri-mate humain, pas plus que le langage - unautre sujet de discussion avec mes amis en-seignants. Un présentateur télé bienconnu aux USA a récemment appris com-ment « Tweeter ». D'abord, il a dû ap-

prendre comment faire fonctionner le siteTwitter avec une souris, qu'il avait d'abordessayé d'utiliser pour toucher l'écran.Histoire véridique. Des gens brillants necomprennent pas automatiquement. Jecrois que le nombre de boutons de la sou-ris est inversement proportionnel à lacourbe d'apprentissage. J'ai enterré un demes anciens amis sous la terrasse parcequ'il fut propriétaire d'une super-souris Lo-

gitech avec sept boutons et une molettede défilement. Bon, pas vraiment, maischaque fois que je me rendais dans son bu-reau, j'en ai caressé l'idée.

Le problème s'aggrave avec le temps,alors qu'on s'attend à ce qu'il s'améliore.Rien que la multiplicité des périphériques,

protégés par un copyright, brevetés etavec marque déposée, chacun avec sonpropre logiciel, lui aussi protégé par un co-pyright, breveté et dont la marque est dé-

posée, rend la productivité plus - et pasmoins - difficile. La cohérence serait uneaide précieuse, mais le marché ne lepermet pas. Oui, nous avons des normesau-delà de plate-formes individuellestelles que iOS, Windows et, merci Hewlett-Packard !, Web-OS. Linux a Open Desk-top.org, mais vous ne le sauriez pas, perduque vous êtes entre Gnome, KDE, Xfce,LXDE, Sugar, Linpus, Chrome et beaucoup

d'autres variétés avec d'autres appella-tions. Android se fragmente tandis queMeego faiblit et Symbian… fait ce queSymbian fait ces jours-ci sur le marché.Double tap, écarter les doigts pouragrandir, tap-to-focus - tous fonctionnentun peu différemment et les menus dedeux smartphones varient presque tou- jours.

Les icônes. Ce sont des œuvres d'artreligieux. Le langage universel des icônesen informatique n'est pas universel. Et cen'est pas un langage non plus. Il n'y a pasde normes et peu de permanence, puis-que les icônes se basent soit sur l'interpré-tation créative soit sur le marketing et lesmarques déposées. Ici se termine la leçon.

 

MON OPINION

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Minority Report

Oui, je veux bien dire Tom Cruise por-tant un gant tactile, agitant les bras danstous les sens devant une projection holo-graphique de données. Quiconque a es-sayé un gant tactile et un VR headset[Ndt : casque pour la réalité virtuelle] saitcombien il ressemble à un imbécile (hé ! j'ai eu le tee-shirt de l'expo VR à Londresen 1995). J'en veux bien si cela signifie qu'iln'y aurait plus de souris ou de menus laby-rinthiques. Au cours des derniers mois, onen a vu les prémisses avec les contrôleursKinect et Wii-Motion. Mais… vous avez tou- jours l'air d'un imbécile.

Vous avez dit « convivial » ?Une expression tellement vague

qu'elle n'est jamais passée dans la languede tous les jours, elle ne l'a jamais quitténon plus. Voir la remarque précédenteconcernant les icônes. « Convivial », c'estce que nous voulons tous, malgré notre in-capacité de le définir et cela aussi changeavec le temps. Je suggère que la pro-

chaine génération des interfaces gra-phiques doive être :

• flexible, qui s'accommode à tous lesgoûts, à toutes les capacités, les handicapset les dissonances cognitives (les joueursde loto peuvent boire maintenant) ;• cohérente dans l'utilisation aussi bien

que dans l'apprentissage ;• sur plusieurs niveaux selon la complexitédes opérations : simple pour l'utilisationquotidienne et aussi complexe que néces-saire pour un usage avancé ;• et orientée vers les tâches - vraiment, nevous contentez pas de le dire, faites-le.

À quoi ressemblera-t-elle ? Je n'en ai au-cune idée. Ce ne sera ni OS X, ni Ice-Yeti, niK.D.E. 4.7. Cela dépassera iOS, Android etWindows Phone 7. Que nos gosses soienttrès rapides avec ne veut pas dire qu'ellessont bonnes. Celles-ci ont toutes évoluédans le temps et il faut, au contraire, qu'il yait une rupture complète avec le passé. Ilfaut que ce soit créé en gardant à l'espritle fait que les utilisateurs sont de vrais

êtres humains et non pas simplementpour résoudre des problèmes matérielsrencontrés par les ingénieurs. Laissez librecours à votre imagination !

MON OPINION

Allan J. Smithie est journaliste etcommentateur. Il est basé à Dubai.Son blog est ici :http://allanjsmithie.wordpress.com

UN CD UBUNTU GRATUIT POUR CHAQUE LECTEUR ! *

* Ni Full Circle magazine, ni ses créateurs, ne pourront être tenus pour responsables si votrelecteur de CD/DVD avale votre CD papier.

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1 - Imprimer cette page sur une imprimante couleur moderne. Ceci est une étape critique.2 - Utiliser des ciseaux pointus pour découper soigneusement autour du CD. Si vous n'avezpas imprimé cette page, vous risque de rayer votre écran d'ordinateur et de ne plus pou-voir enlever les rayures.3 - Placez inconsidérément votre nouveau CD papier dans votre lecteur de CD/DVD.4 - Grattez vous la tête, étonné que votre CD ne démarre pas.5 - Envoyez toutes vos plaintes à [email protected] il n'est probable-ment pas au courant de tout ceci.

ATTENTION : VOUS DEVEZ ÊTRE EN PRÉSENCE D'UN ADULTE RESPONSABLELORSQUE VOUS UTILISEZ DES CISEAUX ! SURTOUT DES CISEAUX POINTUS.

 

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CCRRIITTIIQQUUEEÉcrit par Art Schreckengost

R

emastersys est l'un des pro-grammes mystérieux dontles utilisateurs d'Ubuntu ontpeut-être entendu parler,

mais n'essayent que rarement, ce quiest regrettable car c'est un programmequi a beaucoup à offrir.

Le site officiel, http://geekconnections.org/remastersys/ , est le seul endroit oùl'on peut obtenir des informationsvalables et je conseille à tous d'y aller. To-ny Brijeski, le développeur, affirme queson programme est « Un outil unique

pour Debian et Ubuntu permettant depasser d'une sauvegarde à une vraieinstallation » (sur son site).

Méfiez-vous des autres sites web quioffrent des instructions et des téléchar-gements qui sont généralement dépas-sés. Restez fidèle au site du déve-loppeur, car les menus et les choix ontchangé au fil du temps.

Ne confondez pas avec APTonCD,un autre programme qui est conçu poursauvegarder les applications, et non pasle système avec les applications. Re-mastersys sauvegarde tout.

Qu'est-ce qui est nécessaire ? Ubun-

tu, ou une variante utilisant le code debase Ubuntu. Tous les styles de bureausont invités à la fête aussi. C'est assez fa-cile.

À moins que vous n'ayez un systèmed'exploitation haut de gamme, commeopenArtist, il y a des chances pour quevous deviez installer remastersys. Allezsur le site mentionné ci-dessus et suivezles instructions (il vous faudra ajouterune source logicielle dans Synaptic).

Avant de cliquer joyeusement sur la

nouvelle entrée de menu, faites un tra-vail préliminaire. S'il vous plaît n'ignorezpas cette information !

Utilisez Ubuntu Tweak ou ComputerJanitor pour nettoyer de votre systèmeles fichiers pourris et les éléments ducache inutiles, ainsi que les versions péri-mées du noyau. Ma dernière opérationde nettoyage a libéré plus de 1 Go.

Maintenant il est temps de vous re-mettre aux pourcentages élémentaires.

Remastersys peut créer un fichier fi-nal de moins de 4 Go (qui est une limitedu protocole genisoimage dans Ubun-tu), mais cela est trompeur parce que

c'est la taille du fichier final compressé,pas la taille occupée sur votre disquedur.

Ouvrez l'analyseur de l'utilisation dudisque (DUA) sur le menu principal, et vé-rifiez les chiffres. Le premier est l'espacetotal du disque dur et le second estl'espace occupé. Par exemple, vous pou-vez avoir un disque dur de 250 Go avecseulement 4 Go occupés.

Remastersys prend le second chiffreet le compresse dans un fichier beau-

coup plus petit, habituellement 33 à50% de la taille originale. C'est là que lecalcul devient un peu flou.

Certains fichiers sont déjà compres-sés et ne peuvent pas l'être davantage.Les fichiers MP3 sont déjà aussi petitsque possible, donc vous devrez soit lessupprimer soit en payer les consé-quences.

Comment cela ? Si vous avez 8 Gosur le disque dur, dont 3 Go de fichiersde musique, seul le solde de 5 Go sera ré-duit. Cela pourrait vous placer au-dessusde la limite de 4 Go pour le fichier com-pressé.

C'est une personne qui a commiscette erreur qui vous parle. Déplacez lesfichiers multimédia hors du disque durvers un disque externe. Cela pourrait ex-

pliquer pourquoi les variations d'Ubuntusont livrées avec peu, voire aucun, deces fichiers.

Bref, ne conservez que 8 Go au maxi-mum sur le disque dur, puisque tout cequi dépasse repousse les limites (mameilleure performance personnelle estde 12 Go, mais c'était vraiment à la li-mite).

Et que représentent 8 Go ? Uneinstallation moyenne d'Ubuntu occupeenviron 4 Go, vous avez donc beaucoupde marge de manoeuvre pour les pro-grammes, fichiers, etc. ArtistX avec2 500 paquets et programmes inclus estencore en dessous des 4 Go après com-pression, même si elle tourne autour de12 Go une fois installée (et ils ont utilisé

remastersys pour créer le fichier de télé-chargement sur leur site).

Le ménage n'est pas encore tout àfait terminé. Arrêtez les connexionsInternet et Bluetooth le cas échéant. Ar-rêtez la lecture de fichiers musicaux etbranchez votre portable s'il est sur bat-

RReemmaasstteerrssyyss

 

CRITIQUE : REMASTERSYS

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CRITIQUE : REMASTERSYSterie. Déconnectez les disques durs ex-ternes et autres clés USB et supprimezcette carte SD que vous avez oubliée. Dé-barrassez-vous des CD ou DVD dans lelecteur, le cas échéant.

Enfin, désactivez les économiseursd'écran qui peuvent s'afficher après une

période d'inactivité.

Pourquoi tout ce travail avant mêmed'ouvrir le programme ? DUA est un ex-cellent programme, mais regarde sou-vent au-delà du disque dur. Les disquesexternes et les cartes sont assez facilesà oublier et votre estimation mathéma-tique de compression pourrait être incor-recte.

En outre, remastersys va prendre lecontrôle de votre ordinateur pendantune bonne demi-heure, alors prévoyezun certain temps de repos. Tout ce quipeut interrompre le projet, comme unéconomiseur d'écran, peut provoquersa terminaison (même si ça arrive rare-ment).

Maintenant vous pouvez ouvrir re-mastersys.

Vous devriez obtenir cet avertisse-ment standard : Il est nécessaire defermer toutes les autres fenêtres et dé-monter tous les partages réseau lors del'exécution de Remastersys Backup.

Veuillez le faire maintenant, puis cliquezsur OK lorsque vous êtes prêt à conti-nuer.

Essentiellement, assurez-vous qu'iln'y a rien qui s'exécute en arrière-plan.Assez simple et en cliquant sur ok vousarriverez au premier menu.

Ne cliquez sur rien dans le menuprincipal avant d'avoir lu ce qui suit !

Le menu principal est simple, mais ila des entrées qui méritent une défini-tion plus précise. Vous verrez Sauvegar-der, Dist, Modifier, Nettoyer, Info etQuitter, ainsi que quelques autres ru-

briques, mais les explications fourniespeuvent sembler énigmatiques. Voicidonc une liste de bon sens et en françaisclair :

• Sauvegarder : clone tout, les ver-rues et tout le reste (y compris lesfichiers que je vous ai conseillé d'élimi-ner tout à l'heure ; maintenant vous sa-vez pourquoi).

• Dist : permet de faire une copiepour offrir une distribution à des amisen enlevant les informations person-nelles et les données connexes. Essen-tiellement, cela sauvegarde vos pro-grammes, mais pas vos données.

• Modifier : permet aux utilisa-teurs de modifier des paramètreset d'exclure des fichiers. Plusd'informations sur cela ci-dessous.

• Nettoyer : nettoie les fichiers tem-poraires des tentatives Remastersysprécédentes. Lisez ci-dessous.

• Info : tout sur le programme ;comme si vous ne le saviez pas déjà.

• Quitter : n'appelle pas d'explica-tion.

J'ai délibérément laissé de côtéDistcdfs et Distiso, deux entrées qui ontpeu de sens étant donné le menu Dist

(si vous voulez le savoir, l'un crée un sys-tème de fichiers de CD et l'autre créeune image .iso, mais Dist seul fait cela,donc pas besoin de vous amuser avecces menus). Les versions précédentesn'avaient pas ces deux menus, alors nevous inquiétez pas s'ils ne sont pas là survotre version.

À ce stade, les utilisateurs peuventfaire une erreur en cliquant sur Sauve-garder ou Dist ! En effet, cela dé-clenche le processus immédiatement,sans modification ni intervention. Con-tinuez à lire avant toute action !

Le choix par défaut est Sauvegarder,mais vous pouvez utiliser les touches de

 

CRITIQUE : REMASTERSYS

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tabulation, le curseur, ou votre sourispour passer à une autre catégorie. Cli-quer sur OK active la rubrique que vousavez sélectionnée.

Nettoyer est strictement réservé àceux qui ont déjà utilisé remastersys etpermet de supprimer les tentatives pré-

cédentes pour qu'elles ne s'ajoutent pasdans le nouveau clone.

Le seul problème avec Nettoyer estqu'il ne se préoccupe que des fichierstemporaires et risque de ne pas toucherles clones précédemment créés. Dansce cas, vous pourriez avoir à consulter ledossier remastersys pour les supprimermanuellement (clic droit sur le fichier et

déplacez-le à la poubelle).

La commande suivante, Modifier,doit être cliquée en premier !

Parmi toutes les options, la plus utileest Modifier, car elle permet d'accéder àun sous-menu composé de :

• Nom d'utilisateur : par défaut« custom », mais on peut cliquer dessuspour le modifier.

• Titre : idem que ci-dessus, mais leplus souvent la valeur par défaut est« CD Live Custom », même s'il a la tailled'un DVD.

• Nom du fichier : par défaut« custom.iso ». Laissez-le tranquille puis-que vous cherchez à obtenir une image.iso.

• Répertoire de travail : par défautc'est le dossier Remastersys, mais les uti-lisateurs peuvent choisir Bureau pour fa-

ciliter la recherche plus tard.

• Fichiers à exclure : permet de reti-rer des fichiers du mélange, mais lisez ci-dessous avant de faire ce choix.

• Revenir au menu principal : aliasquitter.

Modifier possède une faille, d'un

point de vue utilisateur, qui se trouvedans la rubrique Fichiers à exclure. Laboîte qui s'ouvre ne pointe vers aucundossier de fichiers et ne le proposemême pas. Les utilisateurs doivent co-pier-coller ou entrer manuellement leschemins vers les fichiers (en laissant un

espace entre deux entrées). Faites unefaute de frappe et vous aurez des pro-blèmes.

Hmmm, peut-être que déplacer lesfichiers vers un lecteur flash ne semblepas si mauvais, n'est-ce pas ?

C'est Modifier qui, souvent rend leplus perplexe. Ne soyez pas effrayé aupoint de penser que vous venez de mas-sacrer le système d'exploitation. La modi-fication porte uniquement sur le pro-duit final, pas sur le système d'exploita-tion actif.

Une fois cela réglé, cliquez sur Ok, re-tournez à la fenêtre principale et cliquez

sur Sauvegarder ou Dist pour démarrerle processus. Sauvegarder est à usagepersonnel, tandis que Dist est une copiedépouillée des données à caractère per-sonnel afin que vous puissiez donnerdes copies à des amis ou les mettre enligne.

En ce qui me concerne, j'optepresque toujours pour Dist. De cette fa-çon, si un disque tombe entre de mau-vaises mains, mon id utilisateur et monmot de passe ne sont pas compromis.

Une fois que vous êtes sûr, cliquezsur Ok, et détendez-vous pendant un

certain temps. Selon la taille des don-nées à compresser, vous avez environ15 à 30 minutes à tuer.

Surveillez la fenêtre pop-up quiapparaît ! En bas vous verrez une noti-fication de la taille du fichier final. Sic'est plus de 4 Go, cliquez pour fermerla fenêtre et pour arrêter les opéra-tions !

C'est un problème malencontreuxdans remastersys. Il suit aveuglémentvos ordres même si le fichier final esttrop grand pour terminer correctement.Bien sûr, vous obtenez cette méchantepetite fenêtre indiquant que le fichier fi-nal était trop grand, mais vous ne l'obte-nez pas avant la fin !

Retour à la case départ et c'est làque Nettoyer entre en action. Cliquezsur ce menu pour voir si des fichiers tem-poraires traînent. Envisagez de placerplus de fichiers sur des disques externesou de stockage et cherchez d'autres pro-grammes à supprimer.

Q

 

CRITIQUE : REMASTERSYS

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Une fois que la fenêtre pop-up af-fiche que le fichier final ne dépasse pas4 Go, vous êtes sauvé.

Si tout se passe bien vous devriezvoir : les fichiers custom.iso et custom.iso.md5 sont prêts dans /home/re-mastersys/remastersys. Il est recomman-

dé de tester dans une machine virtuelleou sur un CD/DVD réinscriptible pours'assurer que tout fonctionne commevous le souhaitez. Cliquez sur OK pour re-venir au menu principal.

Si la taille était correcte, vous trouve-rez le fichier .iso dans le dossier Remas-tersys (ou l'emplacement que vous avezchoisi). Vous avez deux options réalistes :

• Graver une image .iso sur CD ouDVD. Aussi stupide que cela puisseparaître, assurez-vous d'utiliser un gra-veur d'images .iso : ça ne fonctionnerapas si vous gravez un disque vidéo ou undisque de données.

• Virtualbox : si vous envisagez d'utili-ser le clone comme un système secon-daire sur un autre ordinateur, vousdevez encore graver le disque ou alorsutiliser un lecteur flash ou transmettrele fichier par le réseau.

Une autre option possible est UNet-bootin et un lecteur flash, mais cette pro-cédure a été hasardeuse pour moi. Jene sais pas si c'est le fichier ou un bogue

dans le programme (soit UNetbootinsoit remastersys), mais UNetbootinpeine souvent à trouver le fichier image,même quand je le place sur le bureau.Ça a parfois fonctionné, mais j'ai finale-ment trouvé plus simple de graver unDVD et de me débrouiller avec.

Ceux qui meurent d'envie de testerle produit final, sans graver un DVD oudéplacer le fichier physique, peuvent ou-vrir VirtualBox et charger l'OS pour l'exa-miner, mais il peut sembler étranged'avoir une copie de votre système ac-tuel à côté de l'original (qui est toujoursen fonctionnement).

Pour démarrer sur le fichier image

sur CD/DVD ou sur un lecteur flash, ré-glez le BIOS pour démarrer à partir dumédia utilisé et vous devriez voir un me-nu au démarrage qui vous donne plu-sieurs options :

• Démarrer Custom Live CD en modegraphique : pareil qu'Ubuntu en mode« live ».

• Démarrer Custom Live CD en modesans échec en mode graphique : princi-palement pour les ordinateurs qui ne dé-marrent pas autrement.

• Installer Custom Live CD : installationcomplète.

• Vérifier le CD/DVD : s'il est défec-tueux, vous en arriverez là ? Peut-être !

•Tester la mémoire.

•Démarrer sur le premier disque dur.

Je recommande toujours le mode

« live » avant toute installation, simple-ment parce qu'il n'y a pas deux ordina-teurs identiques. Les pilotes et lescodecs peuvent manquer et c'est peut-être le moment où vous vous rendrezsoudainement compte que vous auriezdû retirer ces photos compromettantesde ce dossier.

Soit dit en passant, le fichier compres-

sé dans le dossier remastersys ne va pasdisparaître de sitôt. Il y restera jusqu'àce que vous l'enleviez et, si vous oubliezde le faire et utilisez remastersys à nou-veau, il pourrait se retrouver inclus dansvotre deuxième tentative. Oups !

En d'autres termes, gravez vosdisques puis supprimez l'iso une foisque vous êtes satisfait.

Quiconque a déjà utilisé des pro-grammes de clonage sous Windowspeut témoigner du fait que remastersysest l'un des programmes les plus facilesà utiliser et l'un des plus rapides, unefois que vous aurez compris les astucesdu départ et les obstacles à surmonter.

Si je dois le noter :

• Facilité d'utilisation. Une fois pas-sé le trac initial, c'est un bon pro-gramme. Quelques informations enligne sont carrément erronées, sinondangereuses ; cependant ce n'est pas lafaute du programme. Il faudrait des

dons pour avoir un site web moins spar-tiate, mais je trouve amusant que le pro-gramme soit plus attrayant que le site.

• Opérations. J'enlève un point pourle processus d'exclusion de fichiers enligne de commande à rendre nerveux etune propension à créer des fichiers in-existants si la taille du fichier final esttrop grande (il devrait arrêter le proces-

sus et avertir les utilisateurs avant decommencer).

• Note globale. Il n'existe tout sim-plement pas grand-chose d'autre dansce domaine pour Ubuntu et ses va-riantes, mais ce programme fonctionneaussi bien que beaucoup de logicielsplus chers sous Windows et OS X. Il a  juste besoin d'un peu de vernis pourêtre excellent.

Q

 

Tous les mois, nous aimons publier quelques courriels que nous recevons. Si vous vou-

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full circle magazine n°48 35 sommaire ^

CCOOUURRRRIIEERRSSTous les mois, nous aimons publier quelques courriels que nous recevons. Si vous voulez nous envoyer une lettre, une plainte ou des compliments, veuillez les envoyer, enanglais, à : [email protected]. NOTE : certaines lettres peuvent être mo-difiées par manque de place.

Dell à proscrire ?

Je viens de vérifier sur le site deDell (conformément à la ru-brique Q&R du n° 43) et j'ai dé-couvert que Dell ne propose

plus de portables ni d'ordinateurs de bu-reau avec Ubuntu Linux (du moins pasaux États-Unis).

Pour cette raison, Dell est à proscrireabsolument (pour ce qui concerne mesportables futurs), sauf s'ils décident deproposer Ubuntu en option.

Patrick

Pas de copier, ni de coller

J

uste pour vous signaler que,moi aussi, j'ai un problèmeavec copier/coller, à la fois sousWindows XP et sous Ubuntu

10.10.

J'utilise une version assez anciennedu lecteur Foxit (2.3) sous XP et les logi-ciels standards sous Ubuntu (mon instal-lation étant standard aussi).

Grant

J 'aime vraiment le FCM et je lepromeus un max dans la biblio-thèque municipale et au traversdes événements Open Source

que j'y organise en tant que bénévole.

Je viens de lire le FCM n° 47 et j'ai vupar hasard les réactions concernantl'impossibilité de faire des copier/coller.J'ai essayé d'en faire sur le n° 47 et, effec-tivement, je n'y arrivais pas ! J'utiliseMint 9 et j'ai essayé de faire un co-pier/coller à partir d'Evince et aussi à par-tir de la version dynamique affichée surFirefox : impossible. J'ai essayé avec lesdeux éditions spéciales et, oui, c'étaitpossible. J'ai alors remonté de numéroen numéro et j'ai trouvé que jusqu'au nu-méro 36, le copier/coller m'était impos-sible. Alors, j'ai essayé d'ouvrir quelquesnuméros avec Okular ; mais j'ai rencon-tré toujours le même problème. Je pen-sais que vous pourriez trouver ce témoi-gnage intéressant.

MarkB

J e viens d'essayer de le fairesous Kubuntu 10.04, avec Oku-lar. Je peux copier vers lepresse-papiers et coller seule-

ment en tant qu'image. Copier vers lepresse-papiers en tant que texte nemarche pas. Jusqu'au n° 39, je le pouvaiset je pouvais le faire dans le n° 40(quelques droits réservés) là où le texte

n'était pas en colonnes. Quelque choses'est passé à partir du numéro 40.

Je n'ai jamais bien aimé Ubuntu, car je ne trouvais pas comment changer letaux de rafraîchissement de mon moni-teur CRT et c'était très facile dans Kubun-tu. J'ai démarré avec la 5.10, mais jel'utilise à temps plein seulement depuisla 7.04. Je suis resté avec la 8.04 sur monordinateur du bureau jusqu'à la sortiede la 10.04, mais j'avais essayé la 8.10 etles suivantes sur mon portable avecKDE 4.x et j'en suis content.

Je sais que c'est une revue sur Ubun-tu, mais cela pourrait nous aider d'expli-quer des trucs au sujet de Kubuntuaussi, car, parfois, il y a des différencesentre les deux, notamment pour ce quiconcerne les paramétrages système,comme les réseaux.

Neville Friedrich

Ronnie dit :Pas mal de lecteurs ont en- voyé un courriel disant qu'ils n'arrivaient 

pas à faire des copier/coller à partir du FCM. Ayant demandé de l'aide sur les fo- rums Scribus, je pense (j'espère !) avoir ré- glé le problème pour ce numéro et ceux à venir. @Neville : Bien que nous présen- tons principalement Ubuntu, nous sommes ouverts à des articles concernant 

tous les dérivés « *buntu ». Moi aussi, j'uti- lise Kubuntu et j'espère écrire quelques ar- ticles à son sujet bientôt.

Mieux vaut pas la Bêta

Aujourd'hui j'ai installé la pre-mière de deux bêtas avant

la véritable sortie d'Ubuntu11.04 ce mois-ci et je doisdire que cette version n'est aucune-ment prête pour l'utilisateur occasion-nel. En fait, il faudrait en éloigner lesdébutants.

Après avoir fait une installation sur

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COURRIERS

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une machine propre, j'ai tout de suite vuque j'avais perdu la décoration de fe-nêtre Metacity, bien qu'elle fût pré-sente pendant l'exécution test en liveUSB. Après avoir essayé de régler lesproblèmes, j'ai réussi à faire fonctionnerensemble Unity 3D et Compiz. Pendantla quasi totalité de l'exécution sur la ma-

chine test, des applications sont tom-bées en panne ou se sont bloquées.

Je sais bien que ce n'est que la pre-mière bêta, mais avec seulement quel-ques semaines restant pour réparerbogues et plantages, je ne pense pasque la première version d'Ubuntu sortiecette année soit pour les timorés, maisplutôt pour les gens qui s'amusent bien

en résolvant des problèmes. Oui, Unitypeut fonctionner, mais j'ai le regret dedire que je suis d'accord avec Robin Cat-ling quand il dit que ce n'est pas prêt.

Je n'ai jamais vu une version d'Ubun-tu, même en bêta, qui soit aussi frus-trante, depuis l'époque de la 6.x. Bienentendu, c'est en partie dû à la nouvelleinterface qu'il faudra apprendre à utili-

ser. Mais cela plus les bogues rendentles choses très difficiles et je ne pensepas que les néophytes ou les gens quiont l'habitude d'une interface gra-phique ordinaire l'aimeront. Mon con-seil ? Évitez-la jusqu'à la 11.10 ou la sor-tie d'un « service pack » pour la 11.04.Cette version ne sortira pas sans des

complications et sa convivialité laisseraà désirer pour les débutants.

Dougn Redhammer

Linux sur Mac

J'aimerais bien lire un article ausujet d'utilisateurs de Mac endouble ou triple amorçageavec le système d'exploi-

tation d'Apple et Linux. Quel-qu'un pourrait-il écrire quelquechose dessus ?

Personnellement, je penseacheter un Mac pour sa stabili-té, mais je veux pouvoir démar-rer sur plusieurs systèmesd'exploitation pour bénéficierde la personnalisation à l'infinide Linux ainsi que de quelqueslogiciels dont je possède des li-cences propriétaires Linux.

Ludo Beckers

Serveur mail

J e suis content quevous autres travaillez sidurement pour parta-ger des infos avec des

gens comme nous qui vou-

drions apprendre Linux et, plus particu-lièrement, Ubuntu. Y aura-t-il des ar-ticles au sujet de la création d'un ser-veur mail ? Comme je voudrais ap-prendre comment en créer un avecUbuntu Server Edition, j'espère quequelqu'un pourra m'aider.

Leo Marloe Dicang

Ronnie dit : Y a-t-il quelqu'un parmi 

nos lecteurs qui voudrait écrire un ou plu- sieurs articles sur la création d'un serveur mail ? Si tel est le cas, veuillez m'envoyer par courriel un court plan de votre article et aidons Leo (et d'autres) à faire fonction- ner un serveur mail.

 

S ''

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FFEEMMMMEESS DD''UUBBUUNNTTUUÉcrit par Elizabeth Krumbach

Elizabeth Krumbach : Parlez-nousun peu de vous, s'il vous plaît.

Jessica Ledbetter : Bonjour tout lemonde, je m'appelle Jessica Ledbetter(https://wiki.ubuntu.com/jledbetter).Depuis environ dix ans, je suis déve-loppeur web pour un laboratoire duDépartement de l'énergie en Virgi-

nie où je code essentiellement en Ja-va et ColdFusion, et pigiste en PHP.J'étais la première de ma famille à al-ler à l'université et, jusqu'à présent,la seule à l'avoir terminée. Je tra-vaillais pendant mes études, une li-cence en informatique puis une maî-trise en technologie de l'information.

EK : Qu'est-ce qui a motivé votre im-plication dans la communautéd'Ubuntu ?

JL : Depuis plus de 15 ans, j'utilise*nix et, bien qu'étant une per-sonne axée sur le visuel, j'aime vrai-ment l'interface en ligne decommande pour la compilation, larecherche de documents et ainside suite. En dépit du fait que j'ap-préciais vraiment mon Mac pour letravail de design, je me suis intéres-sée aux distributions Linux comme

meilleur environnement pour laprogrammation. Mon partenaireétait vraiment épris d'Ubuntu etnous sommes donc allés à un « Li-nux Fest » en Floride où j'ai rencon-tré d'autres gens de la commu-nauté Ubuntu. Ce fut le coup defoudre. Il y a beaucoup de distribu-tions, mais je pense que la commu-nauté Ubuntu est une des plus

géniales que l'on puisse trouver. Ilest difficile de ne pas s'impliquer.

EK : Quels sont vos rôles à l'inté-rieur de la communauté Ubuntu etquels sont vos projets pour l'ave-nir ?

JL : Actuellement, je suis l'une desdirigeantes de l'équipe LoCo de Vir-ginie aux États-Unis, membre deFemmes d'Ubuntu et membre del'équipe des Débutants d'Ubuntu.En outre, j'étais co-présentatriced'une session pour la semaine ou-verte d'Ubuntu Maverick. Récem-ment, j'ai eu l'honneur d'être sur laliste des personnes nominées auConseil de l'équipe des débutants.

En tant que mentor au sein del'Équipe des débutants, j'espère

pouvoir attirer de nouveaux déve-loppeurs dans le projet Ubuntu. Autravers de ce poste, aussi bien quepar le biais de « screencasts » quisont déjà là sur mon bureau, je vou-drais pouvoir aider à apporter uneréponse à l'une des questions lesplus fréquemment posées et que j'ai posée moi-même : « Je suis pro-grammeur en [insérer le langage

ici]. Comment pourrais-je contri-buer à Ubuntu ? ». En plus de cesrôles-là, je travaille également surune courte session à l'UniversitéPeer2Peer (http://p2pu.org/ ) surcomment contribuer au code d'unprojet Open Source.

EK : En vous impliquant, avez-vousrencontré des obstacles et quellesrecommandations feriez-vous auxnouveaux venus ?

JL : Il y a tant d'informations que,parfois, c'est difficile de savoir paroù commencer, quelles questionsposer et où les poser. Au début, jeme tapissais dans les canaux IRCd'Ubuntu Women et de la LoCo deFloride, puis j'ai posé des ques-tions aux gens qui semblaient êtreles plus abordables. Et, à partir de

là, j'ai commencé à m'aventurer au-près des gens et dans des projetsdont j'ai appris l'existence. Monconseil serait de demander si vousn'êtes pas certain de la significa-tion de quelque chose ou ne savezpas comment vous impliquer. Toutle monde peut contribuer - pas be-soin d'être codeur ! Cela dit, sivous voulez apprendre à pro-

grammer ou à contribuer en tantque programmeur, il y a plein de fa-çons de le faire aussi. Un nouveauportail pour les nouveaux dévelop-peurs se monte sur http://develo-per.ubuntu.com/  et il y a éga-lement une équipe de débutantsqui aide les débutants à s'impli-

 

FEMMES D'UBUNTU 

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quer : https://wiki.ubuntu.com/Be-ginnersTeam.

EK : À votre avis, est-ce qu'il y au-rait quelque chose à améliorerdans l'accueil des nouveaux dans leprojet ?

JL : Parfois, il me semble qu'il y atrop d'informations, mais, parfois,il n'y en a pas assez. Je me souviensde mes tentatives pour apprendrecomment m'impliquer dans le déve-loppement où j'ai rencontré beau-coup de mots bizarres comme« MOTU », « packaging », « blue-prints » et « triage ». Je viens d'uncontexte web, ce qui faisait que

beaucoup des applications de bu-reau étaient non seulement dansun nouveau langage, mais, aussi,c'était une nouvelle façon de fairedu développement. Avec cela à l'es-prit, je pense que l'on peut s'amélio-rer en se rappelant que la com-munauté est très hétérogènequand nous communiquons, créonsde la documentation et formonsles nouveaux. Il y a quelques amélio-rations qui sont déjà en bonne voie.Pour les nouveaux, il faudrait don-ner d'avantage de vues d'ensemblepour que les gens puissent décou-vrir où ils pourront contribuer et setrouvent dirigés vers ces domaines.Nous devrions définir nos termes

techniques et rendre faciles les de-mandes d'aide si une nouvelle per-sonne se sent mal à l'aise.

EK : Quelles autres choses vous in-téressent en dehors de l'OpenSource et Ubuntu ?

JL : Je passe la plupart de montemps libre à faire de la program-mation ou de la création et j'en suistrès heureuse. Récemment, j'ai sui-vi quelques cours grâce au projetd'open_learning (apprentissage ou-vert) Peer2Peer University (p2pu.org).C'est une plate-forme géniale pouraider les gens à apprendre de leurspairs. Dans le même ordre d'idées

que l'éducation disponible pourtous, je préside les relations pu-bliques du conseil d'administrationde la Bibliothèque municipale. J'ai-me aussi beaucoup les animaux, jesuis végétarienne et je fais partied'une organisation de dirigeants etd'orateurs qui s'appelle Toastmas-ters (toastmasters.org) (animateursde réception).

Astuce rapide - pas d'Internet avec 10.x (IPv6)J'utilisais Ubuntu 9.04 comme système d'exploitation principal et comme je préfère faire uneinstallation neuve et sauter les versions intermédiaires, j'ai téléchargé 10.04.1 LTS et je l'ai gra-vée sur un CD. L'installation de base s'est très bien passée, comme c'était le cas pour toutesles versions précédentes, mais, quelle horreur ! j'ai découvert que je n'avais pas accès au Net àtravers des adresses web. FTP semblait fonctionner et je pouvais « pinguer » n'importe quelleadresse avec soit l'adresse IP, soit l'URL (DNS fonctionnait donc), mais lancer Firefox (FF) et de-mander un site, pas question. J'ai même mis FF à jour, mais rien n'y a fait.

J'ai essayé tout et n'importe quoi pendant pas mal de temps avec les connexions réseau. Rienn'a fonctionné. J'ai enfin essayé mon Live CD de 9.04 et j'ai pu accéder au web tout de suite.

Par où commencer ? C'est tellement frustrant. J'ai recouru aux Forums Ubuntu et j'ai fait pasmal de recherches. Rien. Il est impossible que cela n'arrive qu'à moi. Alors, j'ai posté un nou-veau message dans la section pour « Débutants absolus » et j'ai attendu. De très nombreuxgens ont lu le message, mais je n'ai eu aucune réponse. J'ai donc essayé à nouveau, dans « Ré-seaux et Wifi ». Eurêka ! Une réponse de wojox qui a résolu le problème, celui du paramétragede IPv6.

Solution :

Dans Firefox1. Dans la barre d'adresses tapez about:config, puis appuyez sur Entrée.2. Dans la liste, trouvez network.dns.disableIPv6.3. Faites un clic droite > Basculez pour sélectionner « True » - vrai - (c'est-à-dire désactiver IPv6).4. Redémarrez Firefox et essayez à nouveau.

Ils mentionnent maintenant cette solution sur le site des tutoriels Firefox : - http://firefox-tu-torials.blogspot.com/2010/05/common-issues-solutions.html, mais il faudrait que vous sa-chiez que le problème vient du paramétrage de Firefox avant que vous ne pensiez même àchercher là et votre version 10.x ne fonctionne pas, cela ne vous aide pas beaucoup !

La persévérance a payé pour moi, mais d'autres utilisateurs, moins enthousiastes, auraient

peut-être abandonné.Je ne comprends toujours pas pourquoi le paramétrage pour IPv6 a changé de Vrai (True) àFaux (False) dans les versions récentes de FF ou comment cela peut causer une telle panne demon système. Il doit encore y avoir autre chose, car je ne réussis toujours pas à faire fonction-ner une connexion réseau manuelle, mais au moins j'ai un exemplaire de la v10.04 qui fonc-tionne maintenant.

Laidback

 

JJEEUUXX UUBBUUNNTTUU

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JJEEUUXX UUBBUUNNTTUUÉcrit par Ed Hewitt

Ed Hewitt, aka chewit  (quand il joue), est un fervent joueursur PC et il aime parfois jouer surconsole. Il fait également partie del'équipe de développement du projetGfire (plugin Xfire pour Pidgin).

L

'éditeur Ohso a récemmentsorti le jeu Volley Brawl [Ndt :« brawl » signifie bagarre et

se prononce comme l'an-glais « ball », avec un r] en exclusivitésous Ubuntu. C'est un simple jeu devolley entre deux joueurs qui essaientde faire passer la balle par-dessus le fi-let. Pour marquer un point, la balledoit toucher le sol du côté adverse.

Volley Brawl propose deux mo-des. En joueur seul, vous pouvez faire

un match rapide contre l'ordinateur,avec soit un score à atteindre, soit unlaps de temps limité, chacun ayant detrès nombreuses options. Le modemultijoueur propose beaucoup d'op-tions, y compris le jeu à plusieurs surle même ordinateur et les parties enréseau local sur des ordinateurs dif-

férents. Il y a une gestion convenabledu mode multijoueur en ligne, bienqu'actuellement, il semble que cesoit les joueurs qui manquent. Il y ades équipes différentes et vous pou-

vez choisir la vôtre, mais les dif-férences ne sont que cosmétiques. Àpart ces modes, Volley Brawl n'a pasd'autres fonctions qui vaillent le coupd'être mentionnées. Il y a une pénuriesévère de contenu, ce qui n'augmentepas sa rejouabilité. Dans ce domaine,des tableaux de score en ligne/en ré-seau, un mode défi, ou même des ac-complissements pourraient aider.

Volley Brawl est un jeu très rapideet il est très facile d'apprendre à y jouer. Les contrôles sont simples et le  jeu même offre une bonne fluidité.Vous allez marquer des points et ga-gner des matchs très rapidement.L'intelligence artificielle est correcte,mais il peut être très facile de labattre. Avoir des niveaux divers de dif-ficulté serait appréciable pour aug-menter la rejouabilité.

Les graphismes et l'apparencesont clairs et agréables pour ce typede jeu, mais rien de bien innovantnon plus. Pour le son c'est hélas autre

chose. La musique de fond est af-freuse et devient vite agaçante - mal-gré le fait que les bruitages du jeusoient acceptables. Volley Brawl a étébien optimisé et est sans aucun

doute un bon candidat pour jouer surNetbook. Son chargement étant ra-pide, vous pourrez commencer à  jouer sans délais. Bien que le modeplein écran ne soit pas recommandésur de grands écrans, Volley Brawldonne l'impression de bien s'accom-moder des basses résolutions.

Il est facile de commencer à jouerà Volley Brawl et vous allez le maîtri-ser vite fait. Le prix du jeu est bas :2,99 $ (environ 2 €), mais il n'a pasbeaucoup de rejouabilité à cause dumanque de modes de jeu et de l'IAqui est trop facile à battre. Il est vrai,cependant, que Volley Brawl prenden charge de nombreuse options mul-tijoueur. Cependant, alors que le jeuest vanté comme étant multijoueuren ligne, il n'y a actuellement aucun joueur disponible. Des mises à jour ducontenu étant annoncées, le jeu a deschances de s'améliorer, mais actuelle-ment Volley Brawl est un titre qui estassez faible. Vous pouvez acheter Vol-ley Brawl pour 2,99 $ en exclusivité de-

puis la logithèque Ubuntu.

Note : 5/10

Bons points :• Le jeu même est solide.• Mode multijoueur en ligne.• Mises à jour du contenu annoncées.

Mauvais points :• Le jeu est extrêmement simple.• Pas de véritable longevité.• Manque de modes de jeu.• Le son est horrible.

Actualités• Uplink et Darwinia se trouventdésormais dans la logithèqueUbuntu

Introversion, un développeur indé-pendant du Royaume Uni a rendudeux de ses titres populaires,Uplink et Darwinia, disponiblesdans la logithèque Ubuntu.

VVoolllleeyy BBrraawwll

 

QQ && RR Si d i b l l i à

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QQ && RRCompilé par Gord Campbell

Si vous avez des questions sur Ubuntu, envoyez-les en anglais à :[email protected], et Gord y répondra dans un prochain nu-méro. Donnez le maximum de détails sur votre problème.

Q J'utilise et entretiens de6 à 8 ordinateurs pourmoi-même, ma famille,mes amis et quelques fir-

mes. Il s'agit d'un mélange de Win-dows XP et 7 et d'Ubuntu Lucid etMaverick. Mon ordinateur de bu-reau et mon portable personnelssont des machines en double amor-çage. Dans le mélange, il y a des ma-chines Ubuntu seul et des machinesWindows seul. J'ai environ une de-mi-douzaine de disques durs ex-ternes que j'utilise pour le stockage

et des transferts. Ma question est :Comment formater les disques durspour une compatibilité maximale ?Ils doivent impérativement fonction-ner sous n'importe quel systèmed'exploitation. Il y a un mélange dedocuments, d'images et de fichiersmusicaux. Les capacités des dis-ques vont de 10 Go à 1,5 To.

RLe consensus semble être

d'utiliser FAT32 pour lesdisques plus petits que255 Go, y compris les dis-

ques flash, et utiliser NTFS pour lesplus grands disques. Toutefois, s'il y ades fichiers individuels qui font plusde 2 Go, utilisez NTFS.

Q Quand j'essaie d'accéderaux ressources sur mon ré-seau domestique, j'ai lemessage « Failed to re-

trieve share list from server »(Impossible de récupérer la liste departage sur le serveur).

R Beaucoup de gens onttrouvé une solution dansce fil de messages :http://ubuntuforums.org/ 

showthread.php?t=1169149 (En fran-çais, notamment : http://forum.ubun-

tu-fr.org/viewtopic.php?id=295420 ).

Q Y a-t-il un moyen de faireune image de ma ma-chine ? J'aimerais l'utili-ser dans VirtualBox.

R

(Remerciements à Rob_H  sur Ubuntuforums) Mêmesi vous arrivez à créer

l'image, il pourrait y avoirdes problèmes avec les pilotes du ma-tériel. VirtualBox émule un petitgroupe de périphériques qui ne sontsans doute pas les mêmes que le ma-tériel sur votre machine.

Je vous recommande de faire

tout simplement une installationneuve dans VirtualBox et d'y copierles données dont vous avez besoin.Vous gagnerez du temps sur le longterme.

Q Quand j'exécute un jeud'ID Software, commeQuake 4, le son est trèsen retard.

R

Utilisez le wrapper ALSApour OSS, en suivant lesinstructions dans ce mes-

sage : http://ubuntufo-rums.org/showthread.php?t=1705760.(Sur le forum Ubuntu en français,notamment : http://forum.ubuntu-fr.org/viewtopic.php?pid=3150575 ).

Q Comment copier unVCD ?

RLancez Son & Vidéo/Gra-

vure de disque Brasero etsélectionnez « Copier undisque ».

Q J'utilise Ubuntu 10.04 et  je voudrais installer Net-gen, mais il n'apparaît pasdans les dépôts.

RDans la 9.10 et la 10.10 il

se trouve dans le dépôtUniverse mais étrange-ment il n'est pas dans la

10.04. Cependant, le fichier sourceest disponible. Vous avez la possibili-té de soumettre un bogue et il finirapar apparaître. https://help.ubun-tu.com/community/ReportingBugs

QJ'essaie de partager un

disque dur externe USB àpartir d'Ubuntu vers messystèmes Windows (Win 7

et 1 Win XP). Le disque est formatéen NTFS, mais je n'arrive pas à leparcourir.

ROuvrez Acces-

soires/Terminal et saisis-sez la commande suivante :

gksudo gedit /etc/sam-ba/smb.conf

Descendez jusqu'à cette ligne :guest ok = yeset insérez la ligne suivante après :

 

Q & R

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force user = (votre nom d'uti-lisateur Ubuntu)Sauvegardez le fichier, quittez et sai-sissez cette commande :

sudo service smbd restart

QJ'ai un disque dur Hitachi

3 To que j'utilise dans unboîtier externe « icydock » afin de pouvoir sau-

vegarder tous mes fichiers vidéo,etc. Quand je branche le disque dursur l'ordinateur, celui-ci le détectecomme un disque dur de 802 Go.

RCertains boîtiers externes

ont une limite de 32-bit, ce

qui veut dire qu'ils ne fonc-tionneront pas bien avecun disque dur de plus de 2 To. Ledisque affichait 2.5 To d'espace lors-qu'il a été installé, partitionné et for-maté avec Gparted comme disquedur interne.

QComment lire des vidéos

WebGL dans Firefox 4

avec une vieille carte gra-phique ?

R Après l'installation de Fire-fox 4, lisez le premier mes-sage ici :

http://ubuntuforums.org/show-thread.php?t=1713184&highlight=li-bOSMesa.so

Q Je me demande si c'estune bonne chose de tou- jours télécharger et instal-ler les mises à jour de

logiciels disponibles à partir du ges-tionnaire des mises à jour ou est-ceque cela ralentit l'ordinateur ?

R Moi, j'installerais toutesles mises à jour dispo-nibles dans le gestionnairedes mises à jour. Elles con-

tiennent des réparations de bogueset je ne vois pas pourquoi faire des

mises à jour régulières pourrait ralen-tir votre système. Ubuntu n'a pas debases de registre et c'est cela qui ra-lentit Windows dans pas mal de cas.

Q Je n'arrive pas à lire unDVD.

RInstallez les ubuntu-restric-

ted-extras et libdvdread4puis exécutez :

sudo/usr/share/doc/libdvdread4/install-css.sh.

Q J'utilise Xubuntu 10.04.Quand j'exécute Préfé-rences > Apparence, je nevois pas la plupart des

thèmes qui sont disponibles dans /usr/share/themes & ~.themes.

RPour changer les décora-

tions de fenêtre pourXFCE, il faut aller dans legestionnaire des paramè-

tres XFCE (XFCE-settings-manager,sans doute dans Système > Admi-nistration, puis XFCE). À partir de là,vous pourrez sélectionner le gestion-naire de fenêtres, puis changer lestyle de décoration.

QJe viens d'installer Ubun-

tu sur un système toutneuf que j'ai construitmoi-même. J'ai mis le CD

pour ma carte graphique HD 5770,mais je n'arrive pas à le faire fonc-tionner.

RCe CD-là contient des logi-

ciels Windows, ce qui n'estpas utile sous Ubuntu. À laplace, vous devriez lancer

Administration > Pilotes de périphé-riques.

 

MON BUREAU Voici l'occasion de montrer a monde otre b rea o otre PC En o e par

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MMOONN BBUURREEAAUU

Je me sers de Screenlets, que j'ai découvert dans le FCM. J'aicréé l'image de fond des panneaux moi-même avec GIMP. Pourgagner de la place sur la barre, j'y ai installé le paquet window-picker-applet, qui affiche la liste des fenêtres dans une grille.J'utilise un menu de Mint Linux. Le thème des icônes est Tan-go-Blue-Materia.

La configuration de mon PC :

Processeur Intel (R) Core (TM) 2 Quad Q8200@2,33 GHz à 4 coeurs.4 Go de RAM.Carte graphique Nvidia GeForce GT 230 1,5 Go.Disque dur de 360 Go.Ubuntu Lucid 10.04 LTS.

Носов Артём (Noçov Artiom)

Voici l'occasion de montrer au monde votre bureau ou votre PC. Envoyez parcourriel vos captures d'écran ou photos à : [email protected] et ajou-tez-y un bref paragraphe de description en anglais.

Voici mon bureau sur un portable Dell INSPIRON 1501. Pourcréer mon bureau, j'ai utilisé le thème standard Ubuntu10.10 (Ambiance), un ensemble de widgets Screenlets, ledock Docky et l'arrière-plan Ubuntu SpotLite3. J'aime beau-coup la simplicité et la logique de mon bureau.

Антон Киселев (Anton Kicelev)

 

MON BUREAU

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J'utilise Linux depuis 1999 et je suis passé par diverses distribu-tions comme Redhat (aujourd'hui Fedora), Mandrake (aujourd'huiMandriva), Slackware et OpenSUSE. Maintenant j'utilise Ubuntu

comme système d'exploitation de tous les jours.

Les spécifications de mon portable Asus A43J :Ubuntu 10.10 Maverick Meerkat.CPU Intel Core I5-460 2,53.2 Go de RAM DDR3.Nvidia Geforce 310 Cuda 1 Go.Un disque dur de 500 Go.

J'utilise un thème personnalisé avec Clear Look pour la barre,

Evil_Mac comme bordure de fenêtres, Humanity pour les icôneset Think Linux en arrière-plan. J'utilise Conky pour surveiller lesprocessus en cours et Compiz pour les effets. Je me sers égale-ment de GNU/Linux à mon travail comme serveur mandataire, ser-veur Samba, serveur web local et d'autres applications. J'envoiedes salutations d'Indonésie à tous les gens du monde.

Muhammad Fahtur Rosi

 Je suis étudiant au Séminaire théologique de Kiev. J'ai unordinateur portable Lenovo G550 c, Pentium (R) Dual-Core CPU T4400@2,20 GHz, 2 Go de RAM et un disque

dur de 320 Go. Le système d'exploitation est Ubuntu10.04 Lucid. Il y a deux mois, le système d'exploitationétait Windows 7. J'ai changé pour Ubuntu pour plusieursraisons. Je cherchais une alternative peu chère ou,mieux encore, gratuite, à Windows. Ce qui m'étonnec'est qu'en Ukraine très peu de gens utilisent Linux.

Victor Potocki

 

TTOOPP 55 l d d

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TTOOPP 55Écrit par Andrew Min

Planner

Page d'accueil : http://live.gnome.org/Planner

Planner est un gestionnaire de projets puissant écrit pour les utilisateursGnome. Vous pouvez créer des tâches et des sous-tâches, créer des res-sources et leur attribuer différentes tâches (et aussi inclure le coût desressources), ajouter des jalons, créer des priorités et entrer le pourcen-tage de réalisation. Les vues sont aussi très pratiques : la vue par défaut,un graphique Gannt, affiche une image haut niveau du projet dans son en-tier, avec les relations entre les différentes tâches et les ressources affec-tées à chacune. Enfin, vous pouvez importer des fichiers MicrosoftProject et exporter en HTML et en format Planner.

Pour installer Planner, prenez le paquet planner dans le dépôt universe.

KPlato

Page d'accueil : http://www.koffice.org/kplato/ 

Si vous êtes un utilisateur KDE, vous préférerez sûrement KPlato. Ses fonc-tionnalités sont très proches de celles de Planner : vous pouvez fixer la lon-gueur des projets, allouer des ressources, planifier et re-planifier lestâches. Il y a aussi un rapport d'avancement pratique qui affiche la valeurdéjà gagnée du projet. Tout ceci apparaît dans un diagramme de Ganntbien conçu, écrit dans une superbe interface Qt, créée pour s'intégrer par-faitement dans le reste de KOffice.

Pour installer KPlato, utilisez le paquet kplato .

OOuuttiillss ddee ggeessttiioonn ddee pprroo j jeettss

 

TOP 5 - OUTILS DE GESTION DE PROJETS

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OpenProj

Page d'accueil : http://openproj.org/ 

Un des grands-pères de la gestion de projet Open-Source, ce clone de Mi-crosoft Project en version libre, se vante de plus d'un million de téléchar-gements et ceci pour une bonne raison : d'abord, c'est du Java, unénorme avantage si votre société utilise plus d'un système d'exploita-tion ; il possède aussi toutes les fonctions qu'ont les autres (ressources,vue Gannt, relations entre tâches, délais et rapports) ; enfin, il peut lire àla fois les fichiers Microsoft Project et Planner, et peut exporter aux for-mats Project et PDF.

Pour installer OpenProj, utilisez le binaire .deb fourni sur la page de télé-chargement.

GanttProject

Page d'accueil : http://www.ganttproject.biz/ 

Si vous cherchez une alternative un peu plus simple, essayez GanntProject.C'est encore un gestionnaire de projet construit autour d'une interface

Gannt. Comme les autres, il propose des tâches reliées, une progression, desdates et jalons, des priorités et des ressources, mais tout est fait avec uneinterface plus simple. Une autre fonctionnalité qui le distingue est sa compa-tibilité : il ne tourne pas seulement sur les trois plateformes majeures dumarché, mais il fournit aussi une application Java Web Start qui permet auxutilisateurs de le faire tourner sur n'importe quel ordinateur avec Java.

Pour installer GanntProject, suivez les instructions sur la page de télécharge-ment.

 

TOP 5 - OUTILS DE GESTION DE PROJETS

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full circle magazine n°48 46 sommaire ^

Taskjuggler

Page d'accueil : http://www.taskjuggler.org/ 

Si vous êtes de la vieille école et préférez les scripts aux inter-faces graphiques, essayez Taskjuggler. C'est une application puis-

sante à base de KDE qui transforme des scripts en donnéesutilisables. Puisqu'il n'est pas limité à ce que peut offrir une inter-face graphique paramétrable, Taskjuggler apporte des fonctionsextrêmement avancées, allant des jours de vacances de vos res-sources aux comptes permettant de calculer les bénéfices. Il peutaussi générer une grande variété de rapports, comme des tablesHTML, des fichiers iCalendar et des graphiques de style Gannt.

Pour installer TaskJuggler, utilisez le paquet taskjuggler dans lesdépôts universe, ou téléchargez-le du site officiel.

Le podcast Ubuntu UK est présenté par les membres dela communauté Ubuntu Linux du Royaume-Uni.

Le but est de fournir des informations d'actualité sur et pourles utilisateurs Ubuntu Linux du monde entier. Nous cou-vrons tous les aspects d'Ubuntu Linux et du Logiciel Libre etespérons plaire à chacun : de l'utilisateur le plus récent aucodeur le plus âgé, de la ligne de commande à la dernièreinterface graphique.

Puisque l'émission est produite par la communauté UbuntuUK, le podcast est géré par le Code de Conduite Ubuntu etest donc approprié à tous les âges.

Disponible aux formatsMP3/OGG dans Miro, iTunes,ou à écouter depuis le site.

http://podcast.ubuntu-uk.org/ 

 

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Date limite pour le numéro 49 :dimanche 7 mai 2011.

Date de parution du numéro 49 :

vendredi 27 mai 2011.FULL CIRCLE A BESOIN DE VOUS !Un magazine n'en est pas un sans articles et Full Circle n'échappe pas à cette règle.Nous avons besoin de vos opinions, de vos bureaux et de vos histoires. Nous avonsaussi besoin de tests (jeux, applications et matériels), de tutoriels (sur K/X/Ubuntu),de vos questions et des suggestions que vous pourriez avoir.

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