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JEUDI 7 AVRIL 2016 – 20H30

Grande salle

Igor StravinskiSuite italienne pour violon et piano

César FranckSonate pour violon et piano

entracte

Antonín DvorákSonatine op. 100

le complément de programme, d’une quinzaine de minutes, sera annoncé sur scène.

Itzhak Perlman, violonRohan De Silva, piano

Fin du concert vers 22H45.

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Un rayonnement universel

il est le « patron ». dans la lignée des mythiques Jascha Heifetz et isaac stern, itzhak Perlman règne sur la scène violonistique mondiale. sa tech-nique transcendante l’a hissé aux sommets et son sens de la communication en fait non seulement un artiste incontournable mais aussi une figure clé de la vie publique aux États-unis.

incroyable destin que celui de ce natif de tel-aviv. À quatre ans, il contracte la poliomyélite et perd l’usage de ses jambes. Mais sa confiance en soi, son optimisme inébranlable, son humour, son goût des plaisirs de la vie – il ne manque jamais de fréquenter les restaurants les plus réputés lors de ses séjours en France – auront raison de ce coup du sort. ses parents ne sont pas musiciens. originaires de Pologne, ils se rencontrent dans les années 1930 à tel-aviv. À peine adolescent, leur fils devient la vedette d’une célèbre émission de la télévision américaine : le public le prend immédiatement en affection. il joue au carnegie Hall dès 1963. la suite de son parcours ne sera dès lors qu’une succession de triomphes.

voilà plus de huit ans (salle Pleyel, dans un programme schubert, Beethoven et strauss) que la légende vivante du violon n’était pas venue à Paris. itzhak Perlman devait se produire en janvier 2009 avec l’orchestre de Paris mais les cérémonies d’investiture de Barack obama le retinrent à Washington. son retour est donc très attendu, ce qui est sans nul doute réciproque, le musicien confessant un faible pour le public français.

ses débuts en France, avec l’orchestre Philharmonique de l’ortF et charles dutoit, datent de 1967. une forte fièvre ne l’empêcha pas de monter sur scène et d’interpréter le Concerto de tchaïkovski, ce qui en dit long sur son professionnalisme et sa volonté de fer. la critique nota que les musiciens de l’orchestre – particulièrement les violonistes – applaudirent à tout rompre le nouveau venu, conscients d’avoir entendu un artiste achevé, malgré ses vingt et un ans. À cette époque, il assurait à qui voulait bien l’entendre qu’il comptait bien faire cohabiter à égale proportion dans son répertoire concer-tos et musique de chambre. c’est exactement ce qu’il fit : être un soliste d’exception, c’est aussi savoir se projeter dans le futur. un an après, en mars 1968, il joue le Concerto de Brahms au théâtre du châtelet avec l’orchestre colonne. Parmi les grands moments de ses concerts en France, citons celui

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du 31 novembre 1975 au théâtre des champs-Élysées en compagnie de vladimir ashkenazy dans des sonates de Beethoven ou certaines de ses apparitions avec l’orchestre de Paris et son ami daniel Barenboim (Concerto de vieuxtemps, février 1976) ou seiji ozawa (stravinski, février 1974).

intensité, chaleur, aura, plénitude sonore : tels sont certains des termes qui reviennent quand on évoque le jeu d’itzhak Perlman, virtuose détenteur d’un répertoire d’une étendue et d’une diversité exceptionnelles – et qu’il ne cesse d’enrichir –, musicien d’une aisance déconcertante, quels que soient l’époque, la forme ou le genre abordés. une forme d’idéal du violon.

Bertrand Boissard

Partenaire de la Philharmonie de Paris

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Igor Stravinski (1882-1971)Suite italienne pour violon et piano

i. introduzione

ii. serenata

iii. tarantella

iv. Gavotta con due variazioni

v. scherzino

vi. Minuetto e Finale

date de l’arrangement : 1932.

création : par samuel dushkin (violon) et igor stravinski (piano), à une date inconnue.

Éditeur : Boosey & Hawkes.

durée : environ 18 minutes.

stravinski destina la majeure partie de sa production pour violon et piano à samuel dushkin, créateur de son Concerto pour violon en 1931. Pour les tournées projetées avec le violoniste américain, il composa le Duo concer-tant et arrangea des extraits de ses œuvres pour orchestre : « danse russe » de Petrouchka, « Berceuse » de L’Oiseau de feu, Suite italienne d’après Pulcinella. ce dernier ballet, sur des thèmes empruntés à Pergolèse (et d’autres compositeurs italiens dont stravinski ignorait l’identité à l’époque), avait déjà fait l’objet de plusieurs transcriptions : Suite d’après des thèmes, fragments et morceaux de Giambattista Pergolesi pour violon et piano (1925), Suite italienne pour violoncelle et piano (1932) arrangée pour violon dans la foulée. Mais le changement d’instrument suscita le besoin de plu-sieurs modifications : suppression de l’Aria de la version pour violoncelle, ajout de la Gavotta con due variazioni et du Scherzino.

« Pulcinella était ma découverte du passé, l’épiphanie qui rendait possible toute mon œuvre ultérieure. C’était un regard en arrière, bien sûr – la pre-mière de nombreuses histoires d’amour dans cette direction – mais c’était aussi un regard dans le miroir. » le « regard dans le miroir » dont stravinski parle ici se perçoit dans l’intrusion d’harmonies pimentées altérant les consonances baroques, et dans l’écriture de violon qui ne répugne pas à une certaine agressivité, notamment dans le Finale aux doubles cordes râpeuses.

Hélène Cao

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César Franck (1822-1890)Sonate pour violon et piano en la majeur FWV 8

i. allegretto ben moderato

ii. allegro

iii. recitativo-Fantasia. Ben moderato – Molto lento – Molto lento e mesto

iv. allegretto poco mosso

composition : été 1886.

dédicataire : eugène Ysaÿe.

création : le 16 décembre 1886, au cercle artistique de Bruxelles, par eugène Ysaÿe au

violon et Marie-léontine Bordes-Pène au piano.

durée : environ 28 minutes.

c’est la sonate romantique par excellence, le chef-d’œuvre incontestable de la musique de chambre française du XiXe siècle. elle doit en partie sa célébrité à la « petite phrase » de la sonate de vinteuil évoquée par Marcel Proust dans Du côté de chez Swann : « Cette fois, Swann avait distingué nettement une phrase s’élevant pendant quelques instants au-dessus des ondes sonores. Elle lui avait proposé aussitôt des voluptés particulières dont il n’avait jamais eu l’idée avant de l’entendre, dont il sentait que rien d’autre qu’elle ne pourrait les lui faire connaître, et il avait éprouvé pour elle comme un amour inconnu…» Franck dédia sa Sonate, composée durant l’été 1886, au violoniste eugène Ysaÿe qui la créa au cercle artistique de Bruxelles en décembre 1886. la première audition publique eut lieu à Paris le 5 mai 1887, à la société moderne, par son dédicataire qui l’imposa à tra-vers le monde avec, à chaque fois, le même succès. après celles de lalo, saint-saëns et Fauré, la Sonate de Franck fut capitale dans l’évolution du genre, notamment par l’adoption de la forme cyclique où le thème – ou plutôt l’idée principale – parcourt tous les mouvements de l’œuvre en se transformant continuellement, en évoluant dans des figures nouvelles, mais tout en restant parfaitement reconnaissable par l’auditeur.

le mouvement initial, Allegretto ben moderato, est une forme sonate à deux thèmes sans développement. le piano installe le climat et l’har-monie, sur quatre mesures, avant l’entrée du premier thème au violon. un chant souple, berceur, s’étire et s’élève sur la base de la cellule cyclique dont le rythme se répète de façon quasi obsédante. le deuxième thème est amené au piano avec conviction pendant le silence du violon. les deux

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thèmes se réunissent pour conclure dans l’apaisement. l’Allegro, construit en trois parties – forme lied ou allegro de sonate, les avis divergent sur ce point –, est le mouvement le plus passionné de la sonate. le piano installe à nouveau le climat, palpitant avec des traits nerveux, avant de présenter le premier thème, particulièrement lyrique. le violon le répète, haletant. le deuxième thème, au violon, se fonde sur la « petite phrase » rendue instable par l’accompagnement en triolets au piano. tous les éléments musicaux vont dialoguer en crescendo jusqu’à la coda rapide et puissante. Franck laisse courir son imagination dans l’immense récitatif libre, lyrique et intense qu’est le Recitativo-Fantasia. une fois encore, la cellule cyclique revient et nourrit l’ensemble du mouvement. après des interventions successives, les parties de piano et de violon se superposent jusqu’au point central, plus dramatique, avant la coda finale qui rappelle la phrase initiale dans des nuances pianissimo. si le troisième mouvement est libre formellement, l’Allegretto poco mosso final reprend la forme traditionnelle du rondeau à la française, avec l’alternance de couplets et du refrain. l’idée de Franck est de jouer sur des tonalités sans cesse différentes (successivement la majeur, si bémol mineur, ré dièse mineur, fa mineur). le thème du refrain, doux et chantant, est énoncé en canon entre le piano et le violon. le développement central, tumultueux et de caractère inquiet, laisse place à la réexposition traditionnelle et la coda brillante.

Angèle Leroy

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Antonín Dvořák (1841-1904)Sonatine pour violon et piano op. 100

i. allegro risoluto

ii. larghetto

iii. scherzo. Molto vivace

iv. Finale. allegro

composition : 1893.

création : probablement le 10 janvier 1896 à Brno, par rudolf reissig (violon) et

Marie Kuhlova-Jelinkova (piano).

Premier éditeur : simrock.

durée : environ 20 minutes.

Dvořák composa cette Sonatine pendant sa période américaine (1892-1895). il l’entama le 19 novembre 1893 et l’acheva le 3 décembre, douze jours avant la création de la Symphonie n° 9 « Du Nouveau Monde ». il l’offrit à ses enfants ottilie (quinze ans) et antonín (dix ans), qui l’étrennèrent aussitôt dans le cadre familial (la création publique attendit le début de l’année 1896, après le retour en europe). « Elle est destinée à de jeunes musiciens (et dédiée à mes deux enfants), mais les adultes peuvent y prendre plaisir à leur manière », souligna le compositeur dans une lettre à son éditeur simrock. les adultes qui souhaitent s’emparer de la Sonatine doivent toutefois retrouver l’innocence de leur jeunesse. si l’écriture n’exige pas une technique instrumentale virtuose (elle exclut les positions hautes et les doubles cordes y sont quasi absentes), elle nécessite en revanche de la spontanéité, de la fraîcheur et de la légèreté.

les quatre mouvements de cette œuvre concise se caractérisent par leurs structures classiques et la clarté des articulations formelles : forme sonate pour le premier mouvement et le Finale, aBa’ pour le Larghetto, Scherzo avec son habituel trio central. Pas de sentiments extrêmes dans cette partition délicate, mais de nombreux nuages qui perturbent la tonalité principale de sol majeur. ainsi, l’Allegro risoluto, dès ses premières lignes, se voile de couleurs mineures dont la tension augmente encore dans le développement. dans le Larghetto en sol mineur, le climat devient vérita-blement mélancolique.

Si l’on en croit Dvořák, le mouvement lent aurait été inspiré par les chutes de Minnehaha (sur les berges du Mississipi, à Minneapolis), qu’il avait visitées en avril 1893. Peut-être la partie centrale stylise-t-elle le bruit cris-tallin des gouttes d’eau ? ce Larghetto, qui porte la mention « légende » sur le manuscrit, fut ensuite publié séparément, sous divers titres apo-cryphes : Canzonetta indienne (intitulé popularisé par le violoniste Fritz Kreisler), Berceuse indienne ou Lamento indien… Mais comme dans de nombreuses œuvres « américaines » de Dvořák, les accents du Nouveau Monde se mêlent aux souvenirs de la Mitteleuropa. comment deviner que les premières mesures de la Sonatine citent une chanson américaine de 1884, My Darling Clementine (attribuée à Percy Montrose), dont l’histoire se déroule pendant la ruée vers l’or ? Quant au Finale syncopé, il pourrait s’inspirer par moments de quelque refrain de cowboy. Mais il affirme plus encore ses racines tchèques, avec une énergie qui dissimule une indéfec-tible nostalgie.

Hélène Cao

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Itzhak PerlmanMaître incontesté de l’art du violon, itzhak Perlman jouit d’une célébrité rarement accordée à un musicien classique. apprécié pour ses qualités musicales et humaines, il est choyé d’un public qu’il a conquis à travers le monde par sa remarquable maîtrise de l’instrument comme par son plaisir évi-dent du jeu. la carrière internationale d’itzhak Perlman l’a amené à se pro-duire avec tous les grands orchestres et dans les meilleures salles. il s’est vu remettre la Médaille présidentielle de la liberté en 2015 des mains du prési-dent obama – plus haute récompense civile des États-unis. auparavant, il avait reçu le Kennedy center Honors en 2003, la Médaille nationale des arts des mains du président clinton en 2000 ainsi que la Médaille de la liberté de celles du président reagan en 1986. en 2009, le violoniste a eu l’honneur de participer à l’investiture du prési-dent obama avec la création d’une pièce de John Williams écrite pour l’occasion, devant un public d’environ quarante millions de téléspectateurs aux États-unis et plus encore dans le monde. la saison 2015-2016 marque son 70e anniversaire, avec trois paru-tions discographiques et des concerts dans le monde entier. Pour la première fois depuis de nombreuses années, il se produit en tournée aux côtés de son ami de longue date le pianiste emanuel ax, avec un programme de récital en duo qui les mène dans huit villes américaines dont los angeles

(disney Hall), san Francisco (davies symphony Hall), chicago (ravinia) et Washington (Kennedy center). en décembre 2015, itzhak Perlman s’est produit au carnegie Hall de new York dans une configuration exceptionnelle en trio avec le violoncelliste Mischa Maisky et le pianiste evgeny Kissin, pour un premier concert avec ce der-nier. en mars 2016, le violoniste fête les vingt ans de son programme klez-mer, In the Fiddler’s House. entouré de stars de ce genre comme andy statman et Hankus netsky ainsi que d’invités du Klezmer conservatory Band et de Brave old World, il redonne ce fameux programme à Boston (symphony Hall), Miami (arsht center) et West Palm Beach (Kravis center). Pour ce qui est du volet orchestral de sa carrière, itzhak Perlman participe au gala d’ouverture de la saison du Pittsburgh symphony sous la direction de Manfred Honeck et dirige le los angeles Philharmonic ainsi que le san Francisco symphony. tout au long de la saison, le violoniste se produit avec son fidèle partenaire rohan de silva pour des récitals qui les mènent en amérique du nord, en asie et en europe avec leurs premiers concerts en duo à londres (Barbican centre), Paris (Philharmonie) et Munich (Gasteig). les nombreux enregistrements d’itzhak Perlman lui ont valu seize Grammy awards – dont un Grammy couronnant l’ensemble de sa carrière discogra-phique en 2008 – et quatre emmy awards. en 2015, son 70e anniversaire a

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été célébré par trois parutions : un nou-vel album chez deutsche Grammophon avec le pianiste emanuel ax autour des sonates de Fauré et de strauss, un cof-fret de vingt-cinq disques reprenant sa discographie complète chez deutsche Grammophon et decca, ainsi qu’un cof-fret de soixante-dix-sept disques retra-çant sa discographie chez eMi/teldec intitulé Itzhak Perlman: The Complete Warner Recordings. au cours des vingt dernières années, itzhak Perlman s’est impliqué de manière croissante en tant que pédagogue, dans le cadre du Perlman Music Program et de la Juilliard school où il occupe le poste de la Fondation dorothy richard starling.

Itzhak Perlman enregistre pour EMI/Angel,

Sony Classical/Sony BMG Masterworks,

Deutsche Grammophon, London/Decca,

Erato/Elektra International Classics et Telarc.

Pour en savoir plus :

www.itzhakperlman.com

Management : Charlotte Lee,

Primo Artists, New York, NY

www.primoartists.com

Rohan De Silvainvité en récital dans le monde entier, rohan de silva est le partenaire de violonistes virtuoses tels qu’itzhak Perlman, Pinchas Zukerman, cho-liang lin, Midori, Joshua Bell, Benny Kim, Kyoko takezawa, vadim repin, Gil shaham, nadja salerno-sonnenberg, Julian rachlin, James ehnes et rodney Friend. avec eux comme avec d’autres artistes, il s’est produit sur des scènes

aussi prestigieuses que le carnegie Hall et le lincoln center (avery Fisher Hall et alice tully Hall) de new York, le Kennedy center et la library of congress de Washington, la Philadelphia academy of Music, l’ambassador theater de los angeles, le concertgebouw d’amster-dam, le Wigmore Hall de londres, le suntory Hall de tokyo, le Mozarteum de salzbourg, la scala de Milan et à tel-aviv. de nombreux festivals l’ont accueilli : aspen, ravinia, interlochen, Manchester, schleswig-Holstein, le seattle chamber Music, le Pacific Music Festival ainsi que le Wellington arts Festival en nouvelle-Zélande. il s’est produit en formation de chambre à Pékin avec l’american string Quartet et a accompagné itzhak Perlman en récital dans le monde entier. aux côtés du fameux violoniste, rohan de silva s’est produit à de nombreuses reprises à la Maison Blanche, comme en 2012 à l’occasion de l’invitation par le couple présidentiel du président israélien, shimon Peres, récipiendaire de la Médaille présidentielle de la liberté. au cours de la saison 2015-2016, rohan de silva se produit aux côtés d’itzhak Perlman pour une tournée de récitals à travers l’amérique du nord, l’asie et l’europe, avec leurs premiers concerts en duo à londres (Barbican centre), Paris (Philharmonie) et Munich (Gasteig). rohan de silva a débuté ses études de piano avec sa mère, Primrose de silva, et avec Mary Billimoria. durant ses six années passées à la royal academy of Music de londres, il a été l’élève

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de Hamish Milne, sydney Griller et Wilfred Parry, et a reçu de nombreuses récompenses comme la Bourse Grover Bennett, le Prix christian carpenter, la Bourse Martin Music, le Prix Harold craxton, sans oublier la chappell Gold Medal de la royal academy of Music à sa remise de diplôme. rohan de silva a été le premier artiste soutenu par le Fonds Présidentiel du sri lanka, ce qui lui a permis d’intégrer la Juilliard school où il a reçu les diplômes de bachelor et de master of music ; il y a étudié le piano avec Martin canin, la musique de chambre avec Felix Galimir et travaillé étroitement avec la péda-gogue du violon dorothy delay. il a reçu le Prix spécial du meilleur accom-pagnateur au 9e concours international tchaïkovski de Moscou en 1990 et le Prix d’accompagnement samuel sanders des mains d’itzhak Perlman lors de la cérémonie des classical recording Foundation awards au carnegie Hall en 2005. rohan de silva a été engagé au sein du département d’accompagnement et de musique de chambre de la Juilliard school en 1991, nommé associé honoraire de la royal academy of Music en 1992 puis fellow de la royal academy of Music en 2015. nommé professeur de l’académie de Musique ishikawa au Japon en 2001, il y anime des master-classes d’accompa-gnement. il a également enseigné dans le cadre de l’académie internationale de musique de la Grande Muraille à Pékin, de l’académie internationale de cordes de cambridge (depuis 2011)

et du Perlman Music Program (2000-2007). À la radio et à la télévision, il a participé aux programmes Live from Lincoln Center et Colbert Report (PBs) avec itzhak Perlman, au Tonight Show avec Midori, à Showbiz Today (cnn), également retransmis par la télévision japonaise nHK, les radios américaines nPr, WQXr-FM et WnYc, radioBerlin et lors des Millennium Grammy awards de 2000. sa disco-graphie est disponible chez deutsche Grammophon, cBs/sony classical, collins classics (londres) et rca victor.

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