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SAMEDI 2 AVRIL – 20H
Hector BerliozOuverture du Carnaval romain
Maurice RavelMa Mère l’Oye (version pour piano à quatre mains)
Franz LisztRhapsodie hongroise n° 2 pour piano à quatre mains
Johannes BrahmsDanse hongroise n° 5
entracte
Anton Dvorák« Carnaval », ouverture de concert
Pièces pour piano seul interprétées par Lang Lang et Herbie Hancock
George GershwinRhapsody in Blue
Orchestre National des Pays de la LoireJohn Axelrod, directionLang Lang, pianoHerbie Hancock, piano
Coproduction Orchestre National des Pays de la Loire, Salle Pleyel.
Fin du concert vers 22h.
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Hector Berlioz (1803-1869)Ouverture du Carnaval romain
Composition : 1844.
Création : 3 février 1844, Salle Herz, à Paris, sous la direction du compositeur.
Effectif : 2 flûtes (1 piccolo), 2 hautbois (1 cor anglais), 2 clarinettes, 2 bassons – 4 cors, 4 trompettes (2 cornets
à pistons), 3 trombones – timbales, cymbales, tambour de basque, triangle – cordes.
Durée : environ 8 minutes.
L’opéra de Berlioz Benvenuto Cellini essuie un fiasco en 1838, à Paris, mais son ouverture est bien accueillie. Six ans plus tard, le compositeur imagine une deuxième ouverture, dite « du carnaval romain », ou plutôt un « tableau symphonique », de caractère très différent, destiné à être joué au second acte. Ce morceau fringant tourne autour de deux thèmes extraits de l’opéra : l’un dessiné en lignes pures, le « thème d’amour » ou invocation à Térésa ; l’autre échevelé et trépidant, celui de la liesse romaine au moment du carnaval.
L’invocation à Térésa est l’une des mélodies les plus charmeuses jamais écrites pour le cor anglais, sorte de sérénade accompagnée de pizzicati ; elle est reprise en crescendo par paliers, aux altos, puis dans un ensemble de cordes et de bois où l’écriture en canon la magnifie. Le thème du carnaval est esquissé dès le début du morceau, dans un brusque élan à l’unisson subitement interrompu : c’est à la fois une fausse introduction et un véritable pressentiment du saltarello qui bondira plus loin, enfiévré, dans le murmure des cordes graves, ou explosera dans le tutti avec percussions. Après un très bref développement, les thèmes reviennent sous la forme inattendue et exaltante d’entrées successives qui se poussent les unes les autres. Ainsi le thème de Térésa réapparaît aux bassons, aux trombones, aux flûtes et hautbois, dans des tons différents ; il finira en appels impérieux des trombones, entraîné dans le tourbillon du carnaval. La coda, entièrement rythmique, où le dionysiaque tambour de basque est très sollicité, conclut cette page qui remporta un immense succès dès le jour de sa création où elle dut être bissée.
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Maurice Ravel (1875-1937)Ma Mère l’Oye (version pour piano quatre mains)
I. Pavane de la Belle au bois dormant
II. Petit Poucet
III. Laideronnette, Impératrice des Pagodes
IV. Les Entretiens de la Belle et de la Bête
V. Le Jardin féerique
Composition : 1908.
Création de la version originale : le 20 avril 1910, salle Gaveau, par Germaine Durony et Jeanne Leleu (premier
concert de la Société Musicale Indépendante).
Édition : Durand, 1910.
Durée : environ 15 minutes.
C’est à l’intention de deux enfants, Mimie et Jean Godebski, que Ravel se plongea dans les contes du XVIIe siècle, ceux de Perrault, de Madame d’Aulnoy et de Madame Leprince de Beaumont, afin de rêver leurs féeries en musique. Écrite en 1908 pour piano à quatre mains, la suite Ma Mère l’Oye fut orchestrée trois ans plus tard.
Avec des moyens raréfiés, la Pavane de la Belle au bois dormant instaure un climat de mystère, de retenue ; la mélodie un peu médiévale nous envoûte doucement dans un Il était une fois… Tout naturellement suit le Petit Poucet, qui chemine en guirlandes de croches timides et interrogatives ; il suffit de quelques sobres gazouillis dans l’aigu du clavier pour évoquer une voûte forestière où nichent des oiseaux observateurs, un coucou curieux. Le troisième volet, Laideronnette, Impératrice des pagodes, instaure un climat exotique et brillant : échelles orientales à cinq sons, tintements qui renvoient aux métallophones ou gongs chinois. La Belle et la Bête échangent de singulières répliques, l’une avec toute la distinction d’une Valse noble et sentimentale, l’autre dans un registre grave, de façon chromatique et maladroite… jusqu’à ce que son motif, transfiguré, laisse apparaître sa réelle figure de prince charmant. Le Jardin féerique est une sorte d’hymne tranquille, formulé deux fois : la deuxième présentation culmine en apothéose, dans un carillon d’accords lumineux accompagnés de glissandi.
Isabelle Werck
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Franz Liszt (1811-1886)Rhapsodie hongroise n° 2 pour piano à quatre mains S. 621
Composition pour piano solo : 1847.
Dédicace : au comte László Teleki.
Édition : 1851, Senff, Leipzig, et Ricordi, Milan.
Arrangement pour quatre mains : 1874.
Durée : environ 11 minutes.
Les Rhapsodies hongroises de Liszt négligent les rivages du « deux pianos » pour aborder, après une première version pour un seul pianiste dans les années 1846-1853, ceux du quatre mains (du moins pour neuf d’entre elles). Brahms aura par ailleurs la même démarche, confiant ses Danses hongroises au piano à quatre mains : est-ce lié au désir de ressentir, dans la proximité des instrumentistes, ce côté populaire, naturel, d’une tradition musicale grandie en dehors des cours et des salons ?« J’ai voulu donner une sorte d’épopée nationale de la musique bohémienne […] les oreillesqui savent entendre y surprendront l’expression de certains des états de l’âme danslesquels se résume l’idéal d’une nation », explique Liszt un peu plus tard dans son ouvrageDes Bohémiens et de leur musique en Hongrie (1859).
Lassan (lent) et friska (rapide) – les deux parties de la danse traditionnelle nommée verbunkos –, gamme tzigane avec secondes augmentées, effets pianistiques évoquant les attaques acides du cymbalum (instrument central de ces ensembles) constituent les caractéristiques de cette musique « hongroise », qui est en fait tzigane. Des « éloquentes apostrophes, des lugubres épanchements, des rêveries, des effusions et des exaltations de cette muse farouche » qui plaisent tant à Liszt, la plus que fameuse Rhapsodie n° 2 en ut dièse mineur représente en quelque sorte l’archétype, avec ses appoggiatures frappées, son motif de danse fait d’élans et d’hésitations, sa friska virtuose et mordante : un archétype qui emporte l’adhésion.
Angèle Leroy
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Johannes Brahms (1833-1897)Danse hongroise n° 5 (Orchestration d’Albert Parlow)
Allegro – Vivace
Composition : 1868 (version originale pour piano à quatre mains).
Création privée : 1er novembre 1868 à Oldenburg, par Clara Schumann et le compositeur (version originale).
Édition : Simrock, Berlin, 1869 (version originale).
Durée : environ 7 minutes.
Les vingt-et-une Danses de Brahms ne sont « hongroises » qu’au sens où on l’entendait encore au XIXe siècle, c’est-à-dire empruntées aux orchestres tziganes. Le compositeur n’en a orchestré lui-même que trois, confiant à son confrère Albert Parlow l’orchestration de certaines d’entre elles, dont la Cinquième, la plus célèbre. Elle démarre sur une ligne mélodique très pleine, avec beaucoup d’élan, et cède avec légèreté au mode majeur dans sa partie centrale. Très centre-européenne – et très gitane – est l’alternance de tempi vifs et modérés, d’humeurs exubérantes et réfléchies.
Anton Dvorák (1841-1904)« Carnaval », ouverture de concert op. 92
Composition : esquisses du 28 juillet au 14 août 1891 ; partition achevée le 12 septembre 1891.
Création : le 28 avril 1892, au Rudolfinum de Prague, sous la direction du compositeur.
Effectif : Piccolo, 2 flûtes, 2 hautbois, cor anglais, 2 clarinettes, 2 bassons – 4 cors, 2 trompettes, 3 trombones, tuba –
timbales, cymbales, tambour de basque, triangle – harpe – cordes.
Durée : environ 10 minutes.
Le credo d’Antonín Dvorák, « Nature, Vie, Amour », a servi d’argument à trois ouvertures de concert qu’il écrivit d’un seul jet dans sa maison campagnarde de Vysoká : Dans la Nature, Carnaval, et Othello. Formant une trilogie, elles furent créées à Prague le même jour. Le compositeur veut ici exprimer les trois sensations les plus fortes que puisse ressentir l’âme humaine ; la contemplation panthéiste de la Nature (premier volet), l’amour, jaloux et tragique (troisième volet), tandis qu’au centre Carnaval est une manifestation tourbillonnaire de la vie.
Carnaval est une forme sonate exubérante et remplie de surprises, où un événement thématique chasse l’autre. L’explosion du premier thème, très robuste dans sa rythmique populaire – c’est une polka à deux temps rapides, fugitivement teintée de mode mineur – rappelle les Danses slaves. Dans l’orchestration particulièrement brillante, la percussion s’en donne à cœur joie, en particulier le dionysiaque tambour de basque. Après plusieurs à-côtés expansifs et « faux » thèmes secondaires arrive le véritable deuxième thème, sautillant en rythmes pointés légers et enjoués.
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Détail original, le développement n’est pas attaqué immédiatement, mais précédé d’un aparté rêveur : comme si le compositeur avait trouvé un compromis entre la forme sonate et la forme lied. La harpe ouvre cette parenthèse, traversée par un doux ostinato de cor anglais. Flûte et hautbois, puis violon solo entonnent un thème nouveau, très lyrique ; des petits échos de clarinette d’abord, de cor anglais ensuite, citent le thème de Dans la Nature, présent dans les trois ouvertures.
Le déclenchement du véritable développement rappelle beaucoup Tchaïkovski (les relations des deux compositeurs étaient remplies d’estime mutuelle). Les flûtes s’enfuient en un roulement de doubles croches effarées ; le premier thème est fragmenté en divers épisodes combatifs et épiques. Dans la réexposition, la percussion intervient de façon presque ininterrompue ; tout n’est plus que rage d’action et de danse. Après un deuxième thème condensé à l’extrême, la frénétique coda conclut avec des accords insistants et définitifs.
Pièces pour piano seul interprétées par Lang Lang et Herbie Hancock
Durée : environ 20 minutes.
Lang Lang interprétera une ou deux pièces pour piano seul issues du répertoire classique ou traditionnel chinois. Ces pièces ne seront pas improvisées.
Herbie Hancock interprétera un ou deux standards de jazz durant lesquels il improvisera.
George Gershwin (1898-1937)Rhapsody in Blue
Composition : début 1924.
Orchestration : Ferde Grofé, 1942 (version définitive).
Création : le 12 février 1924, à l’Aeolian Hall de New York, par les 23 instrumentistes du jazz band de Paul Whiteman
et le compositeur au piano.
Effectif : 2 flûtes, 2 hautbois, 2 clarinettes, clarinette basse, saxophones alto et ténor, 2 bassons – 3 cors,
3 trompettes, 3 trombones, tuba – timbales, caisses claires, glockenspiel, cymbales – banjo – cordes – piano solo.
Durée : environ 17 minutes.
Cet ouvrage, qui a littéralement propulsé son auteur dans la célébrité, résulte en réalité d’une collaboration. Dans les années vingt, Paul Whiteman, qui dirige un orchestre de variété, rêve de créer le « jazz symphonique ». Certes, cette musique populaire qu’est le jazz a déjà été introduite dans des œuvres « sérieuses », ou va de nouveau l’être, sous la plume de compositeurs renommés. Mais Debussy, Ravel, Milhaud ou Stravinski sont tous classiques de formation. Whiteman s’adresse à George Gershwin, né et élevé dans
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le jazz, qui répond avec une timide réticence – il n’est qu’un simple auteur de chansons. Pour mieux lui forcer la main, Whiteman annonce à grand renfort publicitaire la création de sa future œuvre le 12 février. Gershwin termine en hâte une version pour deux pianos ; l’orchestration est confiée à Ferde Grofé. La réclame de Whiteman ayant produit son effet, Rachmaninov et Stravinski sont présents à la création, ainsi que les chefs Stokowski et Mengelberg et des virtuoses comme Heifetz ou Kreisler ! Tous applaudissent avec joie une œuvre qui les rafraîchit par son « dialecte » (et dont la version primitive pour jazz band est des plus fruitées).
Rhapsody in Blue emprunte au jazz la tournure modale ou syncopée de ses mélodies, sa couleur instrumentale (saxophone, cuivres avec sourdine wah-wah), ses quelques accords colorés (neuvièmes) et autres « notes bleues » (degrés indécis) ; à part cela, la pièce est conçue comme une bonne musique de variété, aux thèmes élégants et racés qui rappellent fortement la danse ou le cinéma. Le titre ne fait pas référence au blues (qui suppose une stricte grille d’accords à laquelle jamais cet ouvrage ne s’astreint), mais a été inspiré au frère du compositeur, Ira Gershwin, par une exposition du peintre Whistler où figuraient les Nocturnes en bleu !
La Rhapsody en est bien une, par sa totale liberté de structure. Mais lui reprocher de n’être ni sonate ni rondo ne lui rend pas justice ; car au fil de ses idées enivrantes, elle se présente comme une petite comédie musicale en quatre actes. Entre ses puissants tutti s’étalent des plages pour soliste très « improvisées », émouvantes par leurs semblants d’hésitation ou de décision soudaine, et qui n’ont rien à envier à la bravoure lisztienne.
L’œuvre s’ouvre sur le fameux solo de clarinette qui s’éveille, s’étire avec une nonchalance sensuelle un peu canaille… Ce périlleux glissando, non prévu à l’origine par Gershwin (il avait écrit une simple gamme chromatique), avait été lancé pour rire par Ross Gorman, le clarinettiste de Paul Whiteman… et il est resté. À cet appel de la clarinette succède une réponse ponctuée des cors : ainsi sont exposées d’emblée les deux idées maîtresses de l’ouvrage.
Les premières minutes (le « premier acte ») insistent sur le premier thème ; avec l’entrée du piano se glisse une chanson bien connue de Gershwin, The man I love. L’épisode suivant est le plus scherzando de la pièce ; le deuxième thème y figure en bonne place, mais deux idées nouvelles y apparaissent : un trémoussement de trompette et de clarinette d’abord (avec roulements de langue, glissandi coquins), et plus loin un truculent balletdes trombones. La troisième section s’épanouit avec l’apparition d’un large thème lyrique, scène d’amour idéale qu’étoile le glockenspiel des mille lumières de Manhattan by night ; le violon solo s’y blottit dans un instant d’intimité. Enfin, telle une brillante revue chorégraphique, éclate une toccata très piquante au clavier, qui invite les différents thèmes pour le bouquet final : le thème d’amour rentre en sonneries serrées des cuivres, le deuxième thème arpente l’espace en enjambées conquérantes, et le premier thème laisse avec grandeur le dernier mot au motif jazzy : The man I love.
Isabelle Werck
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Lang Lang
Premier pianiste chinois engagé par les
Orchestres Philharmoniques de Berlin,
de Vienne ainsi que par les meilleurs
orchestres américains, Lang Lang s’est
produit à 28 ans dans toutes les grandes
villes du monde lors de récitals et de
concerts à guichet fermé. Le fait que
Lang Lang figure dans le Time 100 de
l’année 2009 – les 100 personnalités
les plus influentes du monde selon
le magazine Time – témoigne de son
succès. En août 2008, plus de cinq
milliards de spectateurs ont suivi le
concert de la cérémonie d’ouverture des
Jeux Olympiques de Pékin où il incarnait
la jeunesse et l’avenir de la Chine.
Quarante millions d’enfants chinois
se sont mis à l’étude du piano suite à
cet événement. Reconnaissant la force
de l’influence culturelle de Lang Lang,
la Recording Academy le nomme
ambassadeur culturel de la Chine en
2008. Plus récemment, Lang Lang a
été choisi pour être l’ambassadeur de
l’Exposition Universelle de Shanghaï
en 2010 et a participé à la cérémonie
d’ouverture. En février 2008, Lang Lang
et le légendaire pianiste de jazz Herbie
Hancock se sont produits ensemble
à l’occasion de la 50e cérémonie des
Grammy Awards lors d’un concert
retransmis en direct dans le monde pour
45 millions de spectateurs. Les deux
pianistes ont donné suite à leur duo avec
une première tournée mondiale pendant
l’été 2009. Depuis presque dix ans,
Lang Lang s’implique dans des activités
bénévoles à destination des enfants :
il parraine de jeunes pianistes
talentueux, invite au concert une
centaine d’apprentis pianistes, donne des
concerts pour des enfants malades dans
des hôpitaux ou des récitals de musique
classique dans des contrées isolées.
Il met aussi son talent musical à profit
pour médiatiser des œuvres caritatives.
Dans la continuité de son action de
bienfaisance, il a lancé la Lang Lang
International Music Foundation qui
se donne pour mission d’encourager
la prochaine génération d’amateurs
et de professionnels en défendant
l’éducation musicale, en aidant les futurs
grands pianistes, et en s’assurant un
public jeune aux concerts. En phase
avec la stratégie de sa fondation,
Lang Lang collabore avec des
partenaires exceptionnels dans l’optique
de faire comprendre aux jeunes que
la musique peut améliorer la vie. En
mai 2009, Lang Lang et trois des
élèves de sa fondation, âgés de 6 à
10 ans, ont joué ensemble dans une
édition spéciale de l’Oprah Winfrey
Show. Lang Lang s’investit dans la
création de programmes musicaux
pour enfants. « J’ai une seconde
carrière ! », a-t-il constaté après la
soirée de lancement de sa fondation.
Lang Lang donne régulièrement des
master-classes partout dans le monde,
notamment à la Juilliard School, au
Curtis Institute of Music, à la Manhattan
School of Music, au Conservatoire
de Hanovre, dans les meilleurs
conservatoires de Chine – dont il est
professeur honoraire –, et également
dans le cadre de ses résidences à
Chicago, Toronto, San Francisco,
Londres, Rome et Stockholm. En plus
de ses nombreuses responsabilités,
Lang Lang est le premier ambassadeur
du YouTube Symphony Orchestra.
Son rôle dans ce projet hors-normes
créé par YouTube et Google illustre sa
volonté d’attirer de nouveaux publics et
de faire découvrir la musique classique
aux jeunes du monde entier. Durant
la saison 2009-2010, Lang Lang a
été la vedette du festival du Carnegie
Hall (Ancient Paths, Modern Voices:
Celebrating Chinese Culture) au cours
duquel il a créé le nouveau concerto de
Chen Qigang, Er Huang, et qu’il a clôturé
en interprétant le Second Concerto
pour piano de Rachmaninov avec
le Shanghai Symphony Orchestra.
Lors du concert Lang Lang and Friends,
il a fait jouer des étoiles montantes du
piano (des Américains et des Chinois)
qui ont interprété des pièces de
compositeurs occidentaux et chinois.
Par ailleurs, le Musikverein de Vienne
a organisé un Lang Lang Fest avec
notamment un concert en duo avec
Cecilia Bartoli. Lang Lang est aussi le
plus jeune instrumentiste à avoir été
invité en résidence au Philharmonique
de Berlin, qui donne un concert au
printemps regroupant une centaine
d’enfants. Au début de la saison 2010-
2011, Lang Lang a participé à l’ouverture
de la saison du National Symphony
Orchestra dirigé par Christoph
Eschenbach au Carnegie Hall et il a joué
avec le Philharmonique de Vienne.
Il est également en résidence à Londres,
Paris, Milan, Madrid et Sydney. Durant
l’été 2008, sa biographie Journey of a
Thousand Miles [Le Piano absolu] publiée
par Random House en onze langues
a remporté un grand succès auprès
de la critique. Dans le cadre de son
engagement en faveur de l’éducation
des jeunes, il a réécrit une version jeune
public de son autobiographie intitulée
Playing with Flying Keys. Des dizaines
de milliers de personnes ont profité
des concerts en plein air donnés par
Lang Lang en 2008 à Central Park,
à New York, au Hollywood Bowl de
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Los Angeles, au Festival de Ravinia à
Chicago, sur la Theaterplatz de Dresde
et au Derby Park de Hambourg. Le
jeune pianiste a également participé
au concert d’ouverture de la Coupe
du monde de football 2006 dirigé par
Mariss Janson, au stade olympique de
Munich, ainsi qu’au concert de clôture
de l’Euro Cup 2008, devant le château
de Schönbrunn, avec l’Orchestre
Philharmonique de Vienne dirigé
par Zubin Mehta. Dirigé par les plus
grands chefs d’orchestre, Lang Lang a
notamment joué avec Sir Simon Rattle
et le Philharmonique de Berlin à la
Waldbühne, avec Daniel Barenboïm et la
Staatskapelle de Berlin à la Philharmonie
de Berlin, avec Seiji Ozawa au gala du
Nouvel An pour l’ouverture du Centre
National des Arts du Spectacle de Pékin.
En décembre 2007, Lang Lang a été
invité à se produire au concert pour
la remise du Prix Nobel, à Stockholm,
en présence de la famille royale. Il y
est retourné pour la cérémonie du
Prix Nobel 2009 donné à l’intention
du Président Barack Obama. Lang
Lang prête son image pour de grandes
campagnes de communication.
Profitant de son énorme popularité
auprès des enfants, Steinway a créé
cinq versions du Lang Lang™ Steinway
conçu pour l’éducation musicale des
plus jeunes. C’est la première fois en
cent cinquante ans d’existence que
Steinway se sert du nom d’un artiste
pour créer un modèle de piano.
Lang Lang est aussi ambassadeur
mondial de Sony Electronics dans
les domaines de l’innovation et de la
création. Il a récemment signé pour
représenter l’entreprise de services
financiers Aegon et il se réjouit de
poursuivre sa collaboration avec Audi.
Les tenues de concerts de Lang Lang
sont généreusement fournies par
Versace. Lang Lang a débuté le piano à
l’âge de trois ans. Dès l’âge de cinq ans,
il remporte le concours de Shenyang
et donne son premier récital en public.
Il rentre au Conservatoire Central de
Musique de Pékin à neuf ans. Quatre
ans plus tard, il remporte le premier prix
au Concours International Tchaïkovski
pour Jeunes Musiciens et interprète
l’intégrale des 24 Études de Chopin
à l’Auditorium de Pékin. Il accède au
rang de star à 17 ans : appelé pour un
remplacement de dernière minute au
Gala du Siècle du Festival de Ravinia,
il fait un triomphe dans le Premier
Concerto pour piano de Tchaïkovski
avec le Chicago Symphony Orchestra.
Après ce début magistral, il donne des
concerts très applaudis dans le monde
entier. Il se produit également dans des
émissions de télévision comme The
Today Show, The Tonight Show with Jay
Leno, Good Morning America, CBS Early
Show et 60 Minutes. Lang Lang a été
programmé par les plus grandes chaînes
de télévision et fait l’objet de multiples
articles dans des grands organes de
presse comme The New Yorker, Esquire,
Vogue, The Times, Financial Times,
GQ, Cosmopolitan, Die Welt, Reader’s
Digest et People. Lang Lang s’est
produit devant de nombreux dignitaires
internationaux dont l’ancien secrétaire
général des Nations Unies Kofi Annan,
le secrétaire général Ban Ki-Moon,
le président Barack Obama, les anciens
présidents George Bush, George W. Bush
et Bill Clinton, la reine Elizabeth II,
le président chinois Hu Jintao, l’ancien
président allemand Horst Köhler, le
Prince Charles, Vladimir Poutine, Nicolas
Sarkozy et l’ancien président polonais
Lech Kaczyński. Récemment, il a joué
pour les présidents Barack Obama et
Hu Jintao lors d’un dîner officiel à la
Maison Blanche. En 2004, Lang Lang
a été nommé ambassadeur de bonne
volonté de l’UNICEF. Il a ainsi contribué
à collecter des fonds pour les efforts de
soutien des populations locales après
les tremblements de terre en Chine et
en Haïti. Il a notamment organisé la
vente aux enchères d’un piano Steinway
rouge, durant l’été 2008, lors d’un
concert donné à Central Park, à New
York, et il a fait don du bénéfice net
au fonds de la Croix-Rouge américaine
pour les victimes du séisme en Chine ;
il a également donné un concert au
Carnegie Hall dont les bénéfices ont été
reversés au profit de l’action de l’UNICEF
en Haïti. Président du Prix Montblanc
du Patronage des Arts et de la Culture,
Lang Lang s’engage aussi dans le
mécénat. Il siège actuellement au comité
consultatif du Weill Music Institute dans
le cadre du programme éducatif du
Carnegie Hall. Il figure également sur la
liste des 250 Young Global Leaders du
Forum Économique Mondial et a reçu
le Crystal Award à Davos en 2010. Lang
Lang a joué dans la musique du film
The Painted Veil [Le Voile des illusions]
composée par Alexandre Desplat – qui a
remporté le Golden Globe de la meilleure
musique originale – et dans celle du film
Le Banquet composée par Tan Dun. Tous
ses disques se sont placés parmi les
premiers dans les palmarès classique et
pop. Son enregistrement des Premier
et Quatrième Concertos pour piano de
Beethoven avec l’Orchestre de Paris
dirigé par Christoph Eschenbach a
débuté à la première place de la Classical
Billboard Chart. Lang Lang a également
occupé la meilleure place jamais atteinte
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par un artiste classique au palmarès du
Billboard’s New Artist. Il a récemment
été le premier artiste chinois sélectionné
pour le Grammy dans la catégorie
« Meilleur Soliste instrumental ». Il a été
récompensé par la Recording Academy
en 2007, recevant le Prix Présidentiel
du mérite à la suite de Zubin Mehta
et Luciano Pavarotti. Lang Lang a
récemment enregistré la bande-son
du film japonais Nodame Cantabile,
les vingt-quatre Études de Chopin pour
le Projet Chopin (le plus grand projet
pour le bicentenaire de la naissance
de Chopin), Nuit de mai, avec Plácido
Domingo, et la séquence d’ouverture
de Gran Tourismo, le plus célèbre
jeu vidéo de notre époque. Depuis
février 2010, Lang Lang enregistre
exclusivement pour Sony Music ;
son premier disque pour Sony est son
récital de 2010 au Musikverein de Vienne.
www.langlang.com
www.thelanglangfoundation.org
www.facebook.com/langlangpiano
www.twitter.com/lang-lang
Columbia Artists Management LLC
Personal Direction : Ronald A. Wilford et
Jean-Jacques Cesbron
1790 Broadway, New York, NY 10019
www.cami.com
Lang Lang enregistre en exclusivité pour Sony
Music
Herbie Hancock
Véritable icône de la musique moderne,
Herbie Hancock a su au cours de ses
explorations transcender les limites
et les genres en conservant sa voix
inimitable. Avec une illustre carrière
s’étalant sur cinq décennies et douze
Grammy Awards dont celui de l’Album
de l’Année en 2007 pour River: The
Joni Letters, il continue à fasciner son
public. Peu d’artistes dans l’industrie
musicale ont eu autant d’influence que
lui sur le jazz acoustique, électronique
et le R&B. Comme l’immortel Miles
Davis le disait dans son autobiographie,
« Herbie était l’étape après Bud Powell
and Thelonious Monk, et je n’ai encore
entendu personne qui ait sa place après
lui. » Né à Chicago en 1940, Herbie a été
un enfant prodige du piano, interprétant
le Concerto pour piano de Mozart avec
le Chicago Symphony Orchestra à l’âge
de 11 ans. Il a découvert le jazz au lycée,
influencé au départ par Oscar Peterson
and Bill Evans. Passionné d’électronique
et de science, il est doublement diplômé
du Grinnel College en musique et génie
électrique. C’est en 1963 que Miles
Davis l’a invité à rejoindre le Miles
Davis Quintet. Durant ses cinq années
avec Miles Davis, lui et ses collègues
Wayne Shorter au saxophone ténor,
Ron Carter à la basse et Tony Williams
à la percussion ont enregistré de
nombreux classiques dont ESP, Nefertiti
et Sorcerer. Herbie a ensuite participé
aux albums d’avant-garde de Miles Davis
comme In a Silent Way et Bitches Brew,
lesquels ont annoncé la naissance du
jazz fusion. La carrière soliste d’Herbie
a pris son essor pour le label Blue Note,
avec des albums classiques dont Maiden
Voyage, Empyrean Isles et Speak Like a
Child. Il a composé la bande originale du
film Blow Up de Michelangelo Antonioni
sorti en 1966, ce qui a lancé son succès
dans le domaine de la musique de films
et de téléfilms. Après s’être séparé
de Miles Davis, Herbie Hancock a
rassemblé un nouveau groupe nommé
The Headhunters et enregistré l’album
Head Hunters en 1973. Avec son fameux
standard Chameleon aux influences
croisées, celui-ci a été le premier album
de jazz à être disque de platine.
Au milieu des années 1970, Herbie se
produisait devant les foules partout dans
le monde et avait déjà quatre albums
au hit parade pop, soit au total onze
albums dans les palmarès des années
1970. Sa production au cours de cette
décennie a inspiré et fourni des thèmes
pour des générations d’artistes du hip-
hop et de la dance music. Toujours à
cette époque, Herbie a su également
rester fidèle à sa passion pour le jazz
acoustique, enregistrant et se produisant
avec VSOP (retrouvant ses collègues de
l’équipe de Miles Davies) et en duo avec
Chick Corea et Oscar Peterson. En 1980,
Herbie a lancé la carrière soliste du
trompettiste Wynton Marsalis au niveau
mondial en produisant son premier
album, l’accompagnant également en
tournée. En 1983, de nouveau attiré par
le côté alternatif, Herbie a entrepris une
série de projets en collaboration avec Bill
Laswell. Le premier album, Future Shock,
a été de nouveau disque de platine et
le titre Rockit a ébranlé le hit parade
de dance music et de R&B, remportant
un Grammy Award dans la catégorie
Meilleur Instrumental R&B. Le clip de
cette chanson a par ailleurs remporté
cinq MTV Awards. L’album suivant, Sound
System, a également reçu un Grammy
dans la catégorie Instrumental R&B.
Herbie a remporté un Oscar en 1986
pour la musique du film Round Midnight
auquel il participe également en tant
qu’acteur. Apparaissant souvent à la
télévision, il a été invité dans les années
1980 pour les émissions Rock School de
PBS et Coast To Coast de Showtime.
Après Dis Is Da Drum, projet aventureux
pour Mercury Records en 1994, il s’est
tourné vers le label Verve et a réuni un
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groupe de célébrités pour enregistrer
The New Standard, lequel a remporté un
Grammy Awars en 1996. En 1997 est paru
un premier album en duo avec Wayne
Shorter, intitulé 1+1. Réunis de nouveau
en 1998, les légendaires Headhunters
ont alors enregistré un album portant
l’empreinte personnelle d’Herbie et
distribué par Verve, se produisant en
tournée avec le Dave Matthews Band.
Cette année a également été marquée
par l’enregistrement et la parution
de Gershwin’s World, pour lequel ont
collaboré Joni Mitchell, Stevie Wonder,
Kathleen Battle, l’Orpheus Chamber
Orchestra, Wayne Shorter et Chick
Corea. Cet album a remporté trois
Grammy Awards en 1999, dont Meilleur
Album de Jazz Traditionnel et Meilleure
Performance Vocale de R&B pour
St. Louis Blues de Stevie Wonder. Herbie
s’est de nouveau associé à Bill Laswell
dans le cadre d’une collaboration avec
de jeunes artistes du hip-hop et de la
techno en 2001 pour Future2Future.
Il a également travaillé avec Roy
Hargrove et Michael Brecker en 2002
pour enregistrer un album live intitulé
Directions In Music: Live at Massey
Hall, hommage à John Coltrane et
Miles Davis. Pour Possibilities, paru en
août 2005, Herbie a fait équipe avec
de nombreux artistes de renom tels
que Sting, Annie Lennox, John Mayer,
Christina Aguilera, Paul Simon, Carlos
Santana, Joss Stone et Damien Rice.
Cette année-là, il a donné de nombreux
concerts avec l’équipe des Headhunters
reformée pour l’occasion et a été le
premier artiste en résidence du
Festival Bonnaroo dans le Tennessee.
En 2007, Hancock a enregistré et fait
paraître River: The Joni Letters, un
hommage à son amie et collaboratrice
de longue date Joni Mitchell,
rassemblant Wayne Shorter, le guitariste
Lionel Loueke, le bassiste Dave Holland,
le percussionniste Vinnie Colaiuta et
coproduit par Larry Klein. Les ont
rejoint les chanteurs Norah Jones, Tina
Turner, Corinne Bailey Rae, Luciana
Souza, Leonard Cohen et Mitchell elle-
même pour interpréter des chansons
écrites par elle ou qui l’avaient inspirée.
L’album a reçu un excellent accueil et
était placé en fin d’année au top 10 par
de nombreux critiques. Il a également
reçu trois nominations aux Grammy
Awards et été nommé deux fois, dans
les catégories Meilleur Album de jazz
contemporain et Album de l’Année.
Ceci était la seconde fois de l’histoire
qu’un album de jazz remportait la plus
haute récompense musicale, la première
fois ayant eu lieu 50 ans auparavant.
Pour couronner une telle carrière, le
label Verve a fait paraître en 2008
Then and Now: The Definitive Herbie
Hancock, compilation essentielle et
première rétrospective de l’œuvre sans
précédent de ce visionnaire du jazz.
Herbie Hancock mène également une
intense activité en marge de la scène
et des studios d’enregistrement. Il a
ainsi été nommé Creative Chair for
Jazz pour la Los Angeles Philharmonic
Association et président du Thelonious
Monk Institute of Jazz, première
organisation internationale dédiée au
développement mondial de la pratique
et de l’enseignement du jazz. Il est aussi
l’un des fondateurs de l’ICAP, comité
international des artistes pour la paix.
Maintenant dans la cinquième décennie
de sa vie professionnelle, Herbie
Hancock demeure là où il a toujours été :
au premier plan de la culture mondiale,
de la technologie, des affaires et de la
musique. Bien que personne ne puisse
dire quelles seront ses prochaines
orientations, on peut être certain qu’il
laissera sa signature inimitable quel que
soit le domaine.
John Axelrod
John Axelrod a pris ses fonctions
de directeur musical de l’Orchestre
National des Pays de la Loire (ONPL),
basé à Nantes et Angers, en septembre
2010. Sa nomination à ce poste fait
suite au succès des concerts qu’il
a donnés à la tête de cet orchestre
lors des précédentes saisons et à la
sensationnelle production de Tristan et
Isolde, mise en scène par Olivier Py, qu’il
a dirigée à l’opéra de Angers-Nantes.
Né à Houston, John Axelrod est diplômé
de l’Université de Harvard. En 1982, il
étudie avec Leonard Bernstein lors de
la première à Houston d’A Quiet Place.
Il a achevé ses études de direction en
1996 avec Ilya Musin au Conservatoire
de Saint-Pétersbourg. Après avoir
été durant cinq saisons directeur
musical et chef principal de l’Orchestre
Symphonique et du Théâtre de Lucerne,
John Axelrod est reconnu comme un des
chefs d’orchestre incontournables de la
scène actuelle, et il est très recherché
par les orchestres du monde entier.
Durant la saison 2008-09, il fait ses
débuts avec l’Orchestre Philharmonique
d’Israël, l’Orchestre Symphonique
National de la RAI, l’Orchestre Verdi
de Milan, la Philharmonie Royale de
Stockholm, l’Orchestre de la Suisse
Italienne, l’Orchestre du Théâtre
Communal de Bologne, et il dirige pour
la première fois au Komische Oper de
Berlin ; en outre, il retrouve l’Orchestre
de Paris, la Philharmonie de Dresde,
l’Orchestre Gulbenkian de Lisbonne,
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le Brabant Orkest et l’ONPL. À Lucerne,
John Axelrod complète son cycle des
œuvres orchestrales de Beethoven
en dirigeant la Neuvième Symphonie
et dirige une nouvelle production du
Don Juan de Mozart au Festival de
Lucerne. En 2009, John Axelrod est
nommé directeur musical de l’Orchestre
Symphonique de la Radio Viennoise
pour le concert de gala annuel dédié
à la musique de film. Chaque année à
Vienne, dans la salle du Konzerthaus,
a lieu un concert de gala avec
symposium qui rend hommage aux
nombreux compositeurs viennois ayant
contribué au développement de l’identité
musicale de Hollywood. Durant l’été
2009, John Axelrod fait une tournée
en Europe et aux Etats-Unis avec le
pianiste chinois Lang Lang et la légende
du jazz Herbie Hancock. Il se produit au
Festival de Jazz de Montreux et à Lyon
avec l’Orchestre National de Lyon, aux
arènes de Vérone et au Royal Albert
Hall avec l’Orchestre Philharmonique
de Londres, à Essen et Rotterdam avec
la Neue Philharmonie Westphalen, à
Ravenne et à Milan avec le Cherubini
Orchestra. En Amérique du nord, John
Axelrod retourne pour la quatrième
fois au Ravinia Festival avec l’Orchestre
Symphonique de Chicago, il dirige
l’Orchestre de Philadelphie au Mann
Center, l’Orchestre Symphonique du
New Jersey au New Jersey Performing
Arts Center, l’Orchestre Symphonique
de Toronto au Massey Hall et, pour finir,
il retourne au Hollywood Bowl pour
diriger l’Orchestre Philharmonique
de Los Angeles. Au cours de la saison
2009-2010, il dirige notamment trois
programmes avec l’ONPL, fait ses débuts
avec l’Orchestre de la NDR de Hambourg
et dirige l’Orchestre Philharmonique
de Stuttgart. Il se produit également
avec l’Orchestre Symphonique National
de la RAI à Turin, l’Orchestre Santa
Cecilia à Rome, le Brabant Orkest à
Eindhoven, la NDR Radiophilharmonie
à Hanovre et l’Orchestre Verdi à Milan.
John Axelrod a été invité à diriger
l’Orchestre Philharmonique de Londres,
le Royal Philharmonic Orchestra,
l’Orchestre Philharmonique de Los
Angeles, l’Orchestre de Philadelphie,
l’Orchestre de l’Accademia Nazionale di
Santa Cecilia, la Philharmonie d’Oslo,
l’Orchestre de la Radio suédoise,
l’Orchestre Symphonique de Shanghaï,
l’Orchestre Symponique de la Radio
viennoise, le Gurzenich-Orchester de
Cologne, l’Orchestre Symphonique de
la Radio de Berlin, l’Orchestre National
de Lyon, l’orchestre du Mozarteum
de Salzbourg et on peut l’entendre
régulièrement à la tête de l’Orchestre
du Gewandhaus de Leipzig, l’Orchestre
de Paris, la Philharmonie de Dresde, la
NDR Radiophilharmonie de Hanovre,
l’Orchestre Philharmonique de Monte-
Carlo, l’Orchestre Gulbenkian de
Lisbonne et la Philharmonie Nationale
Hongroise. Parmi les solistes avec
lesquels il se produit régulièrement
figurent Han-Na Chang, Julia Fischer,
Martin Grubinger, Daniel Hope, Patricia
Kopatchinskaya, Lang Lang, Sabine
Meyer, Fazil Say, ainsi que Thomas
Hampson, Rinat Shaham, Dietrich
Henschel et Ramon Vargas. Dans le
domaine lyrique, John Axelrod a dirigé la
première de Candide de Bernstein (mis
en scène de Robert Carsen) au Théâtre
du Châtelet et à la Scala de Milan et
la nouvelle production de Kehraus um
St. Stephan d’Ernst Krenek au Festival
de Bregenz. Au Théâtre de Lucerne,
il a dirigé de nouvelles productions
du Kaiser von Atlantis, de Rigoletto,
du Rake’s Progress (Festival de Lucerne),
du Barbier de Séville, d’Eugène
Oneguine, d’Idoménée (Festival de
Lucerne), de Falstaff et de Don Juan
(Festival de Lucerne). Depuis l’an 2000,
John Axelrod est principal chef invité
du Sinfonietta de Cracovie. Avec cet
orchestre, il s’est produit dans les plus
grandes salles de concerts d’Europe ;
certains de leurs concerts ont été
retransmis par ARTE et ils ont joué
à Auschwitz dans un film de la BBC
consacré à l’Holocauste qui a remporté
un Emmy Award en 2007. John Axelrod
est également le fondateur et chef
honoraire de l’OrchestraX de Houston.
Dans la discographie récente de John
Axelrod figurent l’enregistrement de
la création du Concerto pour piano de
Wolfgang Rihm Sotto Voce II (couplé
avec Sotto Voce I) avec l’Orchestre
Symphonique de Lucerne et le pianiste
Nicolas Hodges; le nouveau concerto
pour violon de Fazil Say 1001 Nights in
a Harem, avec Patricia Kopatchinskaya
et l’Orchestre Symphonique de
Lucerne ; également avec l’Orchestre
Symphonique de Lucerne, deux
disques présentant des œuvres de
Franz Schreker et de ses disciples
Ernst Krenek et Julius Burger, ainsi
qu’un enregistrement capté au Festival
de Lucerne 2006 de la Troisième
Symphonie de Bernstein Kaddish, du
Survivant de Varsovie de Schönberg et
du Berliner Requiem de Weill (Nimbus).
John Axelrod a en outre enregistré la
Neuvième Symphonie de Dvorák avec
la Württemburgische Philharmonie de
Reutlingen (Genuin), des œuvres de
Wladyslaw Szpilman avec l’Orchestre de
la Radio Berlinoise (SonyClassical), le
concerto pour percussion de Rolf Wallin
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Das war schön! avec Martin Grubinger et
la Philharmonie d’Oslo (Ondine).
Orchestre National des Pays de la Loire
En septembre 1971, l’Orchestre
Philharmonique des Pays de la Loire
donnait ses premiers concerts à
Nantes et à Angers sous la direction
de Pierre Dervaux. Créé à l’initiative de
Marcel Landowski, alors directeur de la
musique au ministère de la culture, cette
phalange originale était constituée de
la réunion de l’orchestre de l’Opéra de
Nantes et de l’orchestre de la Société
des Concerts Populaires d’Angers.
Ainsi, depuis l’origine, elle présente la
particularité d’avoir son siège dans deux
villes avec sa centaine de musiciens
répartis dans chacune des deux.
Pierre Dervaux, son premier directeur
musical, lui imprime d’emblée une
couleur française, enregistrant Vincent
d’Indy, Henry Rabaud et Gabriel Pierné.
Marc Soustrot, son successeur de 1976
à 1994, garde le même cap. Avec lui
l’orchestre fait de nombreuses tournées
(USA, Pologne, Roumanie, Italie…)
Le Néerlandais Hubert Soudant,
directeur musical de 1994 à 2004,
donne à l’orchestre de nouvelles
bases, privilégiant le répertoire
viennois (Mozart, Haydn, Beethoven) et
élargissant son audience. L’orchestre
devint « national » en 1996 et donne des
concerts en Allemagne, en Hongrie, à
Salzbourg et en Chine. Le Brésilien Isaac
Karabtchevsky devient le quatrième
directeur musical en septembre 2004.
Dès son arrivée, il crée un chœur
amateur, à côté de l’orchestre, afin
d’élargir le répertoire aux grandes
œuvres vocales et de nouer un lien
plus fort entre l’orchestre et le public.
Il privilégie le grand répertoire de la fin
du XIXe et du début du XXe (Tchaïkovski,
Mahler, Stravinski, Bartók). Sous sa
direction, l’orchestre effectue une
tournée triomphale en Allemagne (mars
2006). L’ONPL donne en avril 2008
trois concerts en Chine sous la direction
d’Alain Lombard suivis d’une dizaine de
concerts au Japon dans le cadre de la
Folle Journée de Tokyo. En avril 2009, le
chef d’orchestre américain John Axelrod
est nommé directeur musical de l’ONPL
à compter de la saison 2010-2011. Depuis
sa rencontre avec l’ONPL en novembre
2008, il a dirigé l’orchestre dans de
nombreux programmes (Stravinski,
Berlioz, Mozart, de Falla, Mendelssohn,
Rachmaninov…). Pour sa première
saison, John Axelrod a souhaité que
le programme soit à l’image de son
parcours : « ouvert sur le monde ».
Avec près de 10 000 abonnés et quelque
200 000 spectateurs par an pour 200
concerts, l’Orchestre National des Pays
de la Loire fait partie aujourd’hui des
orchestres ayant la plus forte audience
en Europe.
Il bénéficie du soutien financier du Conseil
Régional des Pays de la Loire, du Ministère
de la Culture, des villes de Nantes et
d’Angers et des départements de Loire-
Atlantique, Maine-et-Loire et Vendée.
Directeur Musical
John Axelrod
Violons
Constantin Serban (supersoliste)
Marie-José Poullot
Vladimir Athanassov
Marie-Lien N’Guyen
Daniel Adrian Ispas
Annie Batalla
Sébastien Christmann
Reynald Herrault
Claire Michelet
Tanya Atanasova
Florent Benier
Dominique Bodin
Sophie Bollich
Benjamin Charmot
Jacqueline Caillieret
Jean Cocheril
Sabine Gabbe
Olivier Court
Jean-Louis Duchênes
Miwa Kamiya
Jean-Pierre Martin
Sylviane Pillot
Caroline Ponthou
Marie Sellin
Marie-Pascale Véloppe
Pascale Villette
Altos
Grégoire Lefebvre
Magali Prevot
Catherine Fevai
Samuel Aelvoet
Julien Kunian
Sylvain Lejosne
Bertrand Naboulet
Pascale Pergaix
Patricia Rocamora
Damien Séchet
Violoncelles
Paul Ben Soussan
Ruxandra Serban
Suzanne Congreta
Florimond dal Zotto
François Gosset
Bernard Malait
Pénélope Pouré
Claude Zanotti
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Contrebasses
Hervé Granjon de Lépiney
Anne Davergne-Aelvoet
John Dahlstrand
Éric Costa
Alain Liman
Jean-Jacques Rollez
Flûtes
Patrick Simon
Rémi Vignet
Monique Duval
Hautbois
Bernard Bonnet
Jean-François Louis
Jean-Philippe Marteau
Clarinettes
Jean-Daniel Bugaj
Maguy Giraud
André Laroche
Bassons
Ignacio Echepare
Frédéric Béreau
Cors
Pierre-Yves Bens
Patrick Nicoleau
Grégory Fourmeau
Bernard Le Pogam
Trompettes
Jérôme Pouré
Éric Dhenin
Jean Ponthou
Guillaume Rouillard
Trombones
Jacques Barbez
Yohann Theulier
Marc Salmon
Tuba
Aymeric Richard
Timbales / percussions
Arnaud Oster
Abel Billard
Jean-François Rouvillain
Bruno Lemaitre
Huggo Le Henan
Harpe
Jung Wha Lambert
Saxophones
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ALBENIZ : Ibéria - livre 1
PROKOFIEV : Sonate n°7
CHOPIN : Etude op.25 n°1, Polonaise n°6 "Héroïque", Grande Valse brillante n°2
LISZT : Concerto n°1 et pièces pour piano seul / Orchestre Philharmonique de Vienne / Valery Gergiev
LANG LANG - NOUVEL ALBUM -SEPTEMBRE 2011
avec la participation de Anoushka Shankar,Jeff Beck, Lionel Loueke, Manu Katche, Seal,
Pink, Susan Tedeschi, Marcus Miller,Wayne Shorter, India Arie, Toumani Diabate,
Derek, Trucks, Konono N°1, Tinariven...
Herbie Hancocktranscende les genres comme jamais
entouré d’une pléiade d’artistes issus du jazz,de la "world music"
et de la pop
HERBIE HANCOCK THE
IMAGINEPROJECT
LANG LANG Live in Vienna
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Les partenaires média de la Salle Pleyel
MARDI 3 MAI, 20H
Tartini/ Arrangement Kreisler
Variations sur un thème de Corelli
Ludwig van Beethoven
Sonate n° 5 « Le Printemps »
Charles Ives
Sonate n° 4
Johann Sebastian Bach
Partita n° 1
George Antheil
Sonate n° 1
Hilary Hahn, violon
Valentina Lisitsa, piano
Coproduction Céleste Productions –
Les Grands Solistes, Salle Pleyel.
JEUDI 12 MAI, 20H
Claude Debussy
Sonate pour violon
Franz Schubert
Sonate en la majeur
Olivier Messiaen
Thème et variations
Maurice Ravel
Sonate en sol majeur
Janine Jansen, violon
Itamar Golan, piano
Coproduction Céleste Productions –
Les Grands Solistes, Salle Pleyel.
MARDI 17 MAI, 20H
Camille Saint-Saëns
Samson et Dalila (version de concert)
Livret de Ferdinand Lemaire
Orchestre National du Capitole de
Toulouse
Chœur du Capitole de Toulouse
Tugan Sokhiev, direction
Olga Borodina, mezzo-soprano
Ben Heppner, ténor
Alfonso Caiani, chef de chœur
Coproduction Orchestre National du Capitole
de Toulouse, Salle Pleyel.
SAMEDI 18 JUIN, 20H
Robert Schumann
Concerto pour piano
Anton Bruckner
Symphonie n° 4 « Romantique »
London Symphony Orchestra
Bernard Haitink, direction
Murray Perahia, piano
SAMEDI 25 JUIN, 20H
Arnold Schönberg
Gurre-Lieder
Orchestre Philharmonique de Strasbourg
Czech Philharmonic Choir Brno
Marc Albrecht, direction
Christiane Iven, Tove
Lance Ryan, Waldemar
Anna Larsson, la Colombe
Albert Dohmen, Bauer
Arnold Bezuyen, Klaus - Narr
Barbara Sukowa, la Narratrice
Petr Fiala, chef de chœur
Coproduction Orchestre Philharmonique
de Strasbourg, Salle Pleyel.
À LA CITÉ DE LA MUSIQUE
JEUDI 31 MARS, 20H
Sergueï Rachmaninov
Trio élégiaque n° 1 en sol mineur
Félix Mendelssohn
Trio n° 1 en ré mineur, op. 49
Piotr Ilitch Tchaïkovski
Trio en la mineur, op. 50
Lang Lang, piano
Roland Daugareil, violon
Emmanuel Gaugué, violoncelle
Salle Pleyel
Président : Laurent Bayle
Notes de programme
Éditeur : Hugues de Saint Simon
Rédacteur en chef : Pascal Huynh
Rédactrice : Gaëlle Plasseraud
Graphiste : Elza Gibus
Stagiaires : Delphine Anquetil, Anna Soliman
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