journal le mouton noir - Édition de novembre 2011
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Volume 13, numéro 2 : vendredi 4 novembre 2011TRANSCRIPT
Pour le Movember,
une nouvelle
édition au poil...
Sur Facebook : «Le Mouton Noir - journal étudiant du cégep de Drummondville»
ÉDITION DE NOVEMBRE Volume 13, numéro 2, vendredi 4 novembre 2011
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DES BONS SHOWS À DRUMMOND
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Pour le Movember, n'ayez pas peur de vous afficher! (Ben, gardez juste
une p'tite gêne...)
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Jess
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CONTRE LA HAUSSE DES FRAIS
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DU CHIALAGE PIS DES MOUSTACHES
À PROFUSION DANS CETTE ÉDITION!
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RÉDACTEUR EN CHEFOlivier Dénommée
CORRECTEUROlivier Dénommée
JOURNALISTESAmélie Leclair, Annie Caron, Dézy Guimont, Frédéric Murray, Mélissa F. Caillé, Nicolas
Lamarre-Moreau, Olivier
Dénommée, Stéphanie Briard Desrochers, William Grondin
INFOGRAPHISTE Olivier Dénommée
IMPRESSIONYvon Houle, imprimeur
TIRAGE400 exemplaires
COORDONNÉESCégep de Drummondville960, rue Saint-GeorgesLocal 1209
Sommaire Mot du rédacteur en chef2
Quoi de neuf?
Bah, la session passe trop vite pour tout le monde, sans doute. En
tout cas, moi, j'ai pas le temps d'arrêter avec ce programme de fou!
Ah, de neuf avec ce journal? Ben on a mis de nouvelles photos,
pour votre grand plaisir, si si! C'est important de mettre à jour
la longueur de cheveux de tout le monde, vous savez... Aussi, on remet quelques
jeux, parce qu'on sait que c'est jamais évident un cours trop long quand on n'a pas
de sudoku à portée de la main. Vous pourrez pas dire qu'on pense pas à vous là...
Hein? La grosseur? Elle a quoi la grosseur? Y a pas grand-chose à dire là-dessus, voire rien
du tout. Peut-être une légère illusion d'optique, je sais pas. Car *roulement de tambour*, je
vous apprends que le Mouton Noir est plus gros que les années précédentes en matière de
format! Passant ainsi du traditionnel 8,5 X 11, il monte à 9 X 12. À go on remarque l'évolution.
...
Bon, PEUT-ÊTRE que vous auriez vu un journal qui semble UN PEU plus... volumineux.
Ça se peut. On a voulu donner un grand coup, ce qu'on a fait (ça fesse dans l'dash,
hein?), mais tout ce qui monte redescend, et ça ne s'applique certainement pas aux frais
d'impressions d'un tel format. Dommage, le concept est mort avant même d'avoir été
pleinement développé, mais on dira pas qu'on n'a pas eu d'audace! Mais les péripéties,
trop nombreuses, et les tarifs, trop gros, nous ont rappelé que même si a plus d'argent
que l'asso cette année (pas très dur à battre), on ne peut pas se permettre des impressions
à des coûts exorbitants sans devoir mettre de la publicité payante partout dans le journal.
Il est plus agréable de ne pas avoir autant de pubs qu'un hebdo régional! Enfin, je suppose!
Bref, voici donc le nouveau format, plus grand que l'ancien, mais moins que l'ancien
nouveau, si vous me suivez. Faites-vous plaisir et lisez tout ce qui vous allume. Bonne lecture!
Olivier Dénommée
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Movember
Legault
Frais de scolarité
Grève
Page blanche
Temps
Shift de Soir
Nouvelle littéraire
Histoire
Chialage
Sans titre
Trucs à ne pas suivre
Réussite
Consignes de sécurité
Horoscope
Sudoku
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Une mo'dite belle cause!
Cette année plus que les
précédentes, on dirait qu'on
remarque un petit quelque chose
de nouveau pour ce mois de
novembre. Un fort symbole se
fait sentir, et c'est beau à voir. Si
vous ne comprenez pas encore de
quoi il est question, découvrez dès
maintenant le Movember.
Movember, c'est quoi ça? C'est des
Australiens qui ont trouvé ça drôle
de se faire pousser la moustache
pendant un mois, afin de soutenir de
cette façon le cancer de la prostate.
Puis c'est un concept qui a pris de
l'expansion, qui s'est fait connaître et
qui permet depuis 2004 de ramasser
de l'argent pour cette cause. Ainsi,
en 7 ans, 1,1 million de personne
ont participé au Movember, pour
accumuler pas moins de 176 millions
de dollars! Pas mal pour une cause
qui vous demande seulement de
vous laisser pousser du poil sous le
nez! L'événement, pour ceux qui
y participent vraiment, implique
que la personne soit fraîchement
rasée au 1er novembre, ce qui exclut
À la une
ceux qui sont déjà barbus poilus du
visage. Puis il faut se laisser pousser
et entretenir (de son mieux) une
moustache jusqu'au 30 novembre. Et
surtout s'afficher fièrement.
Plus qu'un symbole
Il y a un petit quelque chose
de magique dans ce combat.
Évidemment, le cancer de la
prostate ne touche que les hommes.
Et ils sont les seuls à pouvoir faire
pousser une moustache digne de
ce nom (sauf exceptions, ça existe
la foire aux horreurs!). Quoi de plus
masculin qu'un homme barbu? Un
homme barbu qui le fait pour une
cause en particulier! Mais se laisser
pousser la barbe est trop facile,
trop vague. Cibler la moustache,
ça c'est un message clair. Et ça
donne toute la beauté au geste. Je
connais personnellement plusieurs
personnes qui se font pousser une
moustache pour l'occasion ou qui ont
rasé leur barbe pour ne conserver que
la mo'. Sans nécessairement amasser
d'argent, leur geste est vraiment
touchant de solidarité. [Mode
anecdote personnelle activé] Pour
ma part, si ma barbe ne faisait pas
autant partie de mon identité, j'aurais
participé avec joie au Movember,
dans les règles. Néanmoins, en signe
de solidarité, je vais passer le mois à
laisser pousser ma pilosité faciale sans
y toucher, histoire de «laisser pousser
quelque chose», aussi. Je respecte
au plus haut point ceux qui foncent
à 100% dans l'initiative. [Mode
anecdote personnelle désactivé]
Jack, inspirant
Il est difficile de ne pas faire le
parallèle entre feu Jack Layton et
le Movember. L'homme politique
adoré de beaucoup de Canadiens
pour son optimisme est mort, lui qui
a fièrement combattu le cancer de
la prostate. Il était célèbre pour son
sourire et surtout sa moustache. On
peut presque se dire que la campagne
canadienne 2011 du Movember lui
est dédiée. Qui sait, peut-être le port
de la moustache reviendra à la mode?
We need mo'ney
Si tous ces millions de dollars ont été
OlivierDénommée
récoltés pour combattre le cancer de
la prostate, c'est parce que des gens
ont été chercher de l'argent pour
participer à cet événement. Il est
possible de s'inscrire chaque année au
Movember, voire de se mettre dans
une équipe. Puis il est surtout possible
de faire des dons, soit directement
à la fondation Movember, ou soit
à une équipe ou des participants
particuliers. Chaque dollar aidera à
trouver une solution à cette maladie
terrible qui touche trop d'hommes au
Canada et dans le monde à chaque
année. Si vous avez des amis qui
arborent une moustache (ou du
duvet, c'est l'intention qui compte!),
n'hésitez pas à leur montrer qu'ils
ne le font pas en vain en donnant de
l'argent à la cause.
Pour le mois de novembre, n'oubliez
pas de respecter vos moustachus.
Ce sont, à leur façon, des héros qui
font leur part dans ce dur et juste
combat. Je vous souhaite un mois de
novembre au poil, littéralement.
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Monsieur Legault, pure démagogie, un iota de bon sens
Le 21 septembre dernier,
François Legault était de passage
à Drummondville pour faire la
promotion et discuter de son
éventuel et hypothétique nouveau
parti politique: la Coalition pour
l’avenir du Québec. La salle
était comble, mais était loin
d’être remplie de partisans du
mouvement.
Les Drummondvillois ont eux droit
à l’exposé d’un éminent démagogue,
François Legault, qui maîtrise
extrêmement bien l’art de dire aux
gens ce qu’ils veulent entendre. Les
idées volaient bas et s’apparentaient
plus à un néant intellectuel, une
succession de propositions vides et
de raisonnements simplistes que de
réelles idées.
Tout d’abord, monsieur Legault
a commencé son exposé par la
présentation de son mouvement
et de quelques-uns des premiers
signataires qui étaient originaires de
Drummondville. Par la suite, un léger
exposé sur la perte de confiance et
d’intérêt des Québécois par rapport à
la politique au Québec. Ce désintérêt
serait quant à lui dû à la corruption
au niveau du gouvernement et
dans le milieu de la construction.
Politique
Évidemment, la solution d’une
commission d’enquête publique
a été avancée, mais la solution la
plus controversée qui a été avancée
serait de forcer la plupart des grands
syndicats de la construction à mettre
la clé à la porte. En effet, monsieur
Legault a tenu un discours à saveur
antisyndicale, qui, selon lui, nuit
à l’économie du Québec. Là où la
démagogie commence vraiment
est au niveau de ses positions sur
l’indépendance du Québec où il
propose de mettre le débat de côté
et de se concentrer sur des points
plus prioritaires. Voilà une idée qui de
prime abord peut sembler potable.
Mais en y réfléchissant un peu, on
voit bien là l’œuvre d’un démagogue
arrogant qui veut seulement
rassembler le plus grand nombre de
personnes avec des idées vagues et
fallacieusement conçues. De plus, y
a-t-il vraiment un entre-deux entre
souverainiste et fédéraliste? Mettre
ce débat de côté, c’est seulement se
tourner la tête pour regarder ailleurs.
La CAQ a aussi fait valoir qu’elle avait
4 priorités absolues pour remettre
le Québec sur les rails; l’éducation,
la santé, l’économie et la culture.
Quatre priorités qui, nous pouvons
nous accorder pour le dire, sont des
priorités pour tout le monde, la CAQ
n’a rien inventé.
Premièrement, l’éducation. Les
mesures proposées pour pallier
aux problèmes actuels sont, entre
autres, la hausse des frais de
scolarité, l’abolition des commissions
scolaires, l’augmentation du salaire
des enseignants de 20% en échange
de quoi les enseignants devront être
évalués selon un certain nombre
de critères. Une mesure simpliste
qui ne changera rien au problème
de décrochage. En effet, j’attends
toujours le lien entre un salaire
plus élevé pour un professeur et
le décrochage, plutôt simpliste de
penser qu’un salaire bonifié veut dire
des meilleurs résultats. Si on veut
vraiment s’attaquer au décrochage,
il faudrait offrir des programmes
d’aide aux familles à faible revenu
dont un enfant va à l’école. Un enfant
qui va à l’école sans lunch, sans
matériel scolaire approprié et qui
vit dans la pauvreté, c’est un enfant
qui a beaucoup plus de chances
de décrocher, peu importe si son
professeur fait 20% plus d’argent ou
non. Quant à la solution qui consiste
en l’abolition des commissions
scolaires pour réduire les dépenses,
plusieurs commissaires scolaires sont
venus au cours de la soirée plaider et
expliquer leur importance à monsieur
Legault et aux gens présents dans la
salle. Elles permettent entre autres
aux petites écoles de «s’unir» pour
se payer des services auxquels elles
n’auraient pas accès financièrement
comme des psychologues ou d’autres
professionnels.
Même constat farfelu en matière de
santé, Legault soutient qu’il y a assez
de médecins pour couvrir les besoins
des Québécois, soutenant que le
problème se situe plutôt dans le
nombre de patients qui prennent les
médecins de famille. Évidemment,
cette réflexion ne peut venir que
d’un homme qui va se faire soigner
dans une clinique privée et qui n’a
pas eu à attendre des mois pour
voir son médecin de famille. Avez-
vous déjà essayé d’avoir un rendez-
vous avec votre médecin de famille
dernièrement? Il est déjà surchargé,
pas besoin de lui en ajouter sur les
épaules.
En matière d’économie, Legault
nous renvoie subtilement à une
idéologie néolibérale antisyndicale
et antinationaliste. Au lieu de
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nationaliser certaines ressources
naturelles, il préférera investir dans
les compagnies qui les exploitent
plutôt que d’en faire l’acquisition.
Seul constat positif, il envisage
et encourage une économie de
propriétaires québécois. Je me
targuerais de lui rappeler que pour
gérer ou fonder une entreprise, il
faudrait d’abord pouvoir avoir accès
aux études supérieures…
Dernier point, la culture, nous
savons tous que notre langue est
plus que jamais en danger dans la
région de Montréal, et des mesures
concrètes doivent être prises en ce
sens pour faire du français la première
langue parlée au Québec. Monsieur
Legault propose d’abaisser le nombre
d’immigrants reçus chaque année au
Québec passant de 54 000 en 2010
à 45 000 par année pour pouvoir
mieux les aider à s’intégrer puisque
les ressources sont présentement
insuffisantes pour assurer une bonne
intégration. En effet, les ressources
sont plutôt insuffisantes, mais nous
ne devons pas oublier une chose: la
majorité des immigrants viennent ici
pour travailler et parlent le français.
Réduire ce nombre d’immigrants
créerait encore plus de problèmes
qu’il n’en règlerait.
Merci, mais non merci Monsieur
Legault, votre coalition n’est
rien de plus qu’un bel emballage
complètement vide, mené par un
groupe élitiste déconnecté des
Québécois et désensibilisé du monde
réel.
SociétéCirculation automobile: un été chaudAugmentation des frais de scolarité: un automne brûlant
Ponts fermés à la circulation,
tunnels barrés à la suite
d'effondrements, barrages pour
chantiers routiers prolifiques,
déviations innombrables,
bouchons interminables... Tout cela
a largement été médiatisé cet été.
Chaud.
Si les associations étudiantes
réussissent à effectuer la mobilisation
qu'elles souhaitent contre
l'augmentation des frais de scolarité,
l'automne pourrait être brûlant.
Rapports?
Le financement aussi bien du
réseau routier et de l'éducation
postsecondaire est à bout de souffle.
Ça prend des sous! Seule différence:
le premier est vieillissant et ne
bouge pas beaucoup; le second est
débordant de jeunesse et risque de
remuer pas mal.
La question est: pourquoi le
gouvernement et le lobbying derrière
lui n'envisagent-il d'augmentation
que dans le second cas? s'ils sont
à ce point persuadés que, pour
les dépenses en accroissement, il
faut des recettes nouvelles, il doit
appliquer ce raisonnement dans tous
les cas comparables.
Et avec la même logique: celle de
l'utilisateur payeur. Les étudiants
veulent étudier? qu'ils payent pour.
Les automobilistes veulent continuer
à emprunter des infrastructures
adéquates et sécuritaires? qu'ils
payent pour itou.
Maintenant que le péage peut
être traité par informatique, la
solution est que toute infrastructure
autoroutière y soit automatiquement
soumise. Pas nécessairement à des
taux très élevés, mais à des tarifs qui
permettent un entretien sans faille et
une accumulation raisonnable pour
des restaurations majeures futures.
Le bon vieux principe de saine gestion
publique…
Il est évident qu'une telle mesure
est aussi logique que celle de
l'augmentation des frais de scolarité.
Alors que les autoroutes ont
initialement été conçues pour servir
de liaison rapide entre les centres
éloignés, la prolifération des voies
rapides urbaines dans la région
montréalaise produit aujourd'hui
exactement l'effet contraire:
c'est là qu'ont lieu les bouchons
systématiques et à répétition. C'est
aussi là que les menaces et accidents
d'infrastructures se produisent: pont
de la Concorde, pont Mercier, pont
Champlain, tunnel Ville-Marie…
Attendez que ce soit le tour du
pont-tunnel Hippolyte Lafontaine!
Même à Drummondville, entre les
échangeurs de Saint-Germain et de
la rue Foucault, la densité est telle
aux heures de pointe que, bientôt,
on verra apparaître des bouchons
problématiques.
Autrefois, le banlieusard se rendait à
Montréal pour y travailler: bouchons
soirs et matins. Aujourd'hui, le
travailleur sillonne les quatre points
cardinaux de la «couronne» et se
retrouve plus souvent qu'autrement
coincé dans les bouchons. Gageons
que, «stallé» dans son véhicule, il
écoute la radio populiste pester
contre ces étudiants qui ont bien du
culot à ne pas vouloir payer pour les
services que les grandes sociétés.
Comment lui faire comprendre qu'il
est un utilisateur encore plus assidu
des infrastructures publiques et que
lui aussi devrait mettre la main au
porte-monnaie?
Une mesure de financement
systématique des infrastructures
toucherait à peu près tout le monde.
Dans les mêmes proportions! Selon
les mêmes principes! Mais que de
revenus!
Chic alors! On va pouvoir revenir à
l'époque où on étudiait pour rien!
Joseph A. Soltész Enseignant
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SociétéPourquoi faire la grève?
Je pourrais répondre avec une autre
question. Pourquoi est-ce qu’aucun
parti politique n’offre de projets à
notre génération? Pourquoi est-ce que
les augmentations d’impôts passent
par notre génération et non par les
précédentes? C’est bien simple, c’est
parce que nous n’avons pas de poids au
sein de l’échiquier politique québécois.
Le gouvernement libéral du Québec
augmente les frais de scolarité depuis
2007. Maintenant, nous allons vivre
les pires augmentations de l’histoire
contemporaine du Québec. 1675$
en 5 ans. Les frais vont avoir plus que
doublé de 2007 à 2017 pour atteindre
3793$. Et je vous demande pourquoi
ils les augmentent? L’argumentaire du
gouvernement et de la majorité de la
génération des «Baby boomers» est
que le montant n’a pas été augmenté
depuis trop longtemps et nous avons
un retard à rattraper. Ils ont raison.
Par contre, pourquoi ont ils décidé
de les hausser maintenant que leurs
générations ont fini leurs études?
Le Québec subit un dur choc
démographique. La pyramide des âges
est inversée. Il y a, pour la première
fois de l’histoire, plus de gens de 65
ans que de 15 ans et moins. Le résultat
de cette problématique est que notre
génération va devoir supporter les frais
d’hôpitaux, les retraites et les services
pour les gens du 3e âge tout en subissant
les intérêts d’une dette de près de 240
milliards dont nous avons hérité. Est-ce
juste envers notre génération?
Plusieurs études ont été faites ces
derniers temps sur l’industrie de
la construction. Toutes ces études
convergent vers le même résultat:
au Québec, nous payons plus cher
pour nos infrastructures qu’ailleurs
dans le monde. En effet, nous payons
30% plus qu’en Ontario, nos voisins
les plus proches. Pourquoi? Plusieurs
problèmes sont pointés du doigt. Le
placement syndical, la corruption,
la collusion, la mauvaise gestion en
sont des causes. Le gouvernement
dépense 1 200 000 000 $ chaque
Frédéric Murray Le Mouton Noir
année dans les infrastructures au
Québec. 30% de ce montant pourrait
procurer la gratuité scolaire pour
notre génération et les générations
futures. Alors pourquoi est-ce que le
gouvernement décide d'augmenter
la charge fiscale des étudiants au lieu
de s'attaquer au vrai problème?
Alors qu'attendons-nous? Il faut
que nous fassions du bruit. Il faut
être considérés dans le débat public.
Il faut surtout augmenter notre
poids dans l'échiquier politique et
qu'on se fasse écouter! Allez, FAITES
DU BRUIT!
Photo : Alexandre Claude
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Le temps s’enfuit!
Quel surhumain n’a jamais de
temps manquant? Qui ne s’est
jamais demandé comment il
allait terminer ce qu’il doit faire
en si peu de temps? Vous êtes
peut-être dans la catégorie des
gens satisfaits pleinement de
leur gestion, mais laissez-moi me
confesser et défendre les gens
engloutis par ma catégorie, soit
l’insatisfaction du temps.
Je me révolte! Oui, encore.
Einstein disait que le temps
est relatif. Durant une période,
inachevée d’ailleurs, je vois
une seule relativité qui est
Divers
la rapidité stupéfiante des
secondes dévalisant mon esprit
afin de m’étouffer des pensées
systématiques inquiétantes.
Pourquoi le temps s’acharne-t-il
sur mon sort? Ai-je trop profité
de ma liberté d’horaire pour
atteindre une barrière m’éliminant
le visage? Effectivement, je dois
avouer d’avoir vendu la peau de
l’ours avant de l’avoir tué. Se faire
dévorer par un ours et survivre
reste un défi à ne pas essayer.
Comment pourrais-je vous
décrire l’idéalisme? En ayant une
gestion.
AmélieLeclair
Il a neigé à Drummondvillejusqu’à en faire pleuvoir des
poissons. Soudainement, il
faut vous imaginer des fruits en
ballons qui survolent l’espace
temporel. Revenez à la réalité
graduellement, parfois l’absurde
rend la réalité choquante.
Deuxième étape: préparez-vous
une assiette vide et observez les
reflets. De préférence, en prendre
une blanche, car les reflets
peuvent paraître plus nets.
Troisième et dernière étape: ne
faites rien d’autre que de penser
aux étapes précédentes et de
trouver ces démarches ridicules.
Vous ne comprenez pas le sens
de tous ces mots réunis? Vous ne
voyez pas le conseil à travers ce
texte? Je vous le résume; utilisez
votre imagination sans avoir trop
de choses à faire. Être occupé nuit
à votre analyse des choses. Faites
le vide et utilisez toutes sortes
d’idées en rapport avec votre
sujet. Durant les examens, le
stress peut être le facteur principal
qui vous empêche de créer. Enfin,
le manque d’inspiration est une
problématique que je souhaite ne
plus revivre.
AmélieLeclair
Le manque d’inspiration reste
l’ennemi de nous tous lors d’une
écriture à effectuer. Comme
le démontre le titre, j’étais en
confusion d’inspiration. Je ne
vais pas vous expliquer ce qu’est
la neige, même si j’aurais été
le genre de personne à en faire
une dissertation, mais je vais
m’éventrer et faire ressortir une
inspiration à travers ma période
blanche.
Ma période blanche se définit
par un synonyme de page blanche
sans être juste une page. Pendant
un long moment, plus de mots
ne s’harmonisaient avec mon
cerveau! Le dictionnaire devenait
l’arbre de mars et les touches
de mon clavier me coupaient
littéralement les doigts!
J’ai trouvé un moyen pour ceux
atteints de la page blanche ou
de la période blanche. Il s’agit de
plusieurs étapes complexes à ne
pas faire durant les examens de
français, car des effets secondaires
peuvent en surgir.
Première étape: méditez en
imaginant des nuages. Ces
nuages augmentent de volume
Z'avez une idée?Pour toute idée intéressante, commentaire constructif ou menace de
mort au rédacteur, voilà votre chance! Écrivez quelque chose sur ces
lignes et faites parvenir ce bout de papier au local du Mouton Noir (local
1209, dans le couloir louche après la coop). Vous pouvez aussi nous écrire
à [email protected]. Notre but, c'est de rendre notre produit
meilleur et plus attrayant pour le lecteur (vous, genre). Alors aidez-nous à
atteindre notre but, vous vous rendrez service!
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Arts et spectaclesLe Shift de Soir
Appel à tous! À chaque premier
mercredi du mois se produit un
événement unique au Looba Café
sur la rue Heriot au centre-ville.
Je parle bien sûr d'une ambiance
décontractée avec des gens
chaleureux qui ne tiennent qu'à
se détendre autour d'une bonne
bière froide et savoureuse. C'est
en présence d'excellents musiciens
que vous pourrez dire que vous
êtes heureux de constater
toute l'ampleur du dévouement
des artistes pour valoriser leur
musique, à jouer comme des
bêtes pour satisfaire vos ardeurs
de musiciens. Tout commença
avec Mathieu Daneau. Un jeune
homme qui a décidé de permettre
aux jeunes musiciens de montrer
ce qu'ils ont dans le ventre et de
jouer au Looba leurs compositions.
Quoi de mieux pour des gens
qui veulent se faire connaître
par un public connaisseur des
expériences musicales de l'heure?
Des étudiants du cégep, des bands
locaux ou même toi, lecteur du
journal (si tu joues de la musique
bien sûr!). C'est un expérience
que j'ai vécue avec une profonde
joie extérieure que j'ai évacuée en
dansant avec plusieurs autres avec
une musique qui incitait vraiment
à boire et se déchaîner. Il était
évident que «LaTourelle Orkestra»
savait comment casser la baraque
avec son énergie. Un banjoïste qui
joue de la guitare en plus d'être
chanteur, un violoniste qui s'amuse
avec une mandoline et une voix
italienne parfaite, un bassiste
fretless qui entraîne la foule et
un drummer d'une précision
inouïe et incroyable. Sans oublier
l'accordéoniste talentueux qui
amenait sa touche stylistique.
Ce band, mes amis, était du folk-
rock acoustique presque punk!
C'était des pièces très rapides
et très énergiques. Il fallait boire
de la bière et chanter en chœur
tout en se déhanchant avec la
plus «grande bougeotte». Les
éléments principaux qui ont permis
au groupe de se démarquer sont
les effets de voix qui étaient sans
précédent. On se sentait comme
si ont était à la belle Italia! Les
«Arrrrriiiiiibaaaaaa!» étaient au
rendez-vous en permanence avec
des rythmes des plus entraînants.
Une musique toute en fougue ! Ils
nous ont même donné la définition
du mot gigote: une danse qui
permet de se laisser aller, de ne
pas être en place, de voyager sur
une danse de défoulement. C'est
également une action du public
qui se doit d'effectuer une réponse
orale en chantant les répliques
Nicolas Lamarre-Moreau
Projet musical novateur
combinant folk et électro-ambiant
En concertMercredi 7 décembre 2011
Quatre musiciens, basés à Sherbrooke
Portes 20h Prestation 20h308$ 18+
Café234 Hériot
Drummondville819-478-2109
facebook.com/leshiftdesoirfacebook.com/leshiftdesoir
Événement présenté parÉvénement présenté par
Projet d’organisation de concertsà Drummondville avec les artistes
de la relève québécoise,fondé à l’été 2011
Encouragez-nousen devenant membrede la page FACEBOOK
DES ACTIVITÉSTOUS LES MERCREDIS SOIRS
AU LOOBA CAFÉ!
- Un concert par mois
- Soirées DJ les autres mercredis:
QUÉBÉCOIS, PUNK ROCK, GRUNGE
- Surveiller l’horaire!
Entrée*gratuite*
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du groupe, ou plus simplement
une chanson à répondre. Il faut
mentionner aussi leurs qualités
humoristiques presque douteuses,
quoiqu'amusantes. Ce sont
également de grands musiciens
techniques qui connaissent
très bien leurs doigtés et leurs
compositions. Ils s'écoutaient en
même temps de se regarder tout
en jouant les morceaux rythmées
d'un solo de banjo.
LaTourelle Orkestra est un
groupe de musique folk-jazz
(avec une touche de rock) qui
cherche à faire vibrer les planchers
des bars québécois. Avec leur
sonorité beaucoup plus acoustique
qu'électrique, on a l'impression
que cela sonne comme une origine
qui vient d'ailleurs, un sentiment
d'Italie, d'Espagne, de Provence,
d'Égypte, et même d'Allemagne!
C'est surprenant que cela vient
du vrai «Kébec» poétique et
sentimental. Tout ceci fait de cela
en un seul mot, une bavardoise!
En plus de chanter en français et
en anglais, ils jouent même des
tangos et des valses ! Les «Hopa!»
sortaient de leurs bouches à
profusion. Hopa qui signifie plus
vite est un terme qui incite à
bouger.
C'est véritablement une belle
découverte que nous a offert «Le
Shift de Soir» qui nous surprendra
encore mercredi le 7 décembre
où votre journaliste préféré va se
retrouver pour vous critiquer le
prochain groupe qui va se donner en
spectacle lors de cette soirée d'un
Arts et spectaclesdébut d'un mois très froid. Il est un
plaisir de vous inviter à participer
de votre présence simplement
pour écouter la relève qui s'offre à
vous pour une bouchée de pain! Il
coûte 8$ pour entrer, mais quel est
le prix pour encourager les artistes
que nous sommes? En plus, les
bands sont invités à jouer sur
cette scène de jazz, folk, rock, bref
de tous les goûts! Alors installez
confortablement vos culottes pour
vous préparer, parce que vous êtes
prêts à vous faire remarquer sur
une scène animée qu'est le Looba
Café.
Vous pouvez écouter des
chansons de LaTourelle Orkestra
sur Youtube sans problème.
Allez-y, ça c'est gratuit!
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1110DivertissementLe retour du Petit Prince (suite)
Le Petit Prince raconte son retour
sur sa planète.Objet d’un contrôle
douanier, le prépo-sé le réfère à son
supérieur. [Partie 2]
- Assoyez-vous, Petit Prince.
Rassurez-vous tout de suite: je
comprends votre problème. J’ai
entendu une bonne partie de
votre conversation avec mon
subordonné.
- ...
- Voyez-vous, cher Petit Prince,
les choses sont irrévocables.
Chaque individu appartient à un
État dont il faut qu’il observe les
lois et les règlements. Mais aussi
chaque Puissance a des lois et des
règlements différents. Une chose
est cependant commune à tous
les pays : si l’on en sort presque
comme on veut – ça aussi, ça
pourrait changer –, on n’y entre qu’à
certaines conditions...
- Que vous aimiez votre pays ou
que vous en ayez honte…
- Oui, même si tout cela reste
une question d’appréciation
personnelle! Dans à peu près toutes
les Nations, la police des frontières
a des pouvoirs exceptionnels. J’ai
beaucoup souri quand je vous ai
entendu répondre à la question:
"Où passez-vous vos nuits?": dans
les déserts, à l’ombre de l’aile
d’un avion en panne, avec une
rose ou mon ami le renard. Mon
subordonné ne voulait pas le croire!
Voyez-vous, comme nous savons
tout sur vous, vous avez oublié de
signaler que vous avez séjourné sur
la planète de l’homme d’affaires;
que vous vous êtes rendu sur
celle du vaniteux; et sur celle du
géographe et quelques autres; et
que vous avez cherché à rester chez
l’allumeur de réverbères...
- Au singulier, monsieur le
superviseur ...
- D’une certaine façon, sur votre
fiche de police, vous avez oublié
de mentionner ces séjours. Nous
pouvons le comprendre, même
si nous ne devons pas l’excuser.
Ce qui se produit sur les planètes
de l’espace échappe aux règles
courantes sur Terre.
- Me reprochez-vous d’avoir
cherché à y revenir? Me suggérez-
vous d’en repartir im-médiatement?
- Comme vous l’a dit mon
subordonné, vous ne pouvez plus
retourner en arrière sans régulariser
votre situation. La vérité, c’est que
vous vous êtes présenté dans la
mauvaise file. En vous mettant
dans la bonne, peut-être aurais-je
pu vous aider.
- Comment ça, dans la mauvaise
file? comment ça, au mauvais
guichet? Je suis citoyen de
ma planète et j’ai choisi en
conséquence.
- Ce n’est pas aussi simple.
Justement, vous revenez de
l’espace. Pour nos administrations,
il s’agit d’un non-lieu, d’un non-
État, sans aucun gouvernement,
sans règle...
- Ce n’est pas vrai! Heureusement
que l’homme d’affaires a insisté
pour me faire remplir ma fiche de
déclaration au préalable! Sans son
aide, je crois que cela aurait été pire
avec votre préposé, comme vous
dites !
- D’accord, je le concède. Et je
redis les choses autrement: les
administrations terrestres se
ressemblent, même si les pays sont
très différents.
- …
- Pour régler votre cas, je pourrais
vous faire passer par l’un des
comptoirs de complai-sance. Bien
sûr, on oublie réfugiés, immigrants
et quelques autres du genre. On
ne peut pas vous compter parmi
le personnel des transporteurs,
même si vous avez oublié de
préciser le vôtre. Reste donc la
rubrique personnel diplomatique.
Après tout, n’êtes-vous pas le Petit
Prince?
- Vous savez très bien que je
n’exerce pas la fonction mais que je
porte seulement le titre.
- Je suis très heureux de vous
entendre faire des distinctions
subtiles. C’est justement ce genre
de raffinements qui nous permet de
faire notre travail correctement.
- Je vous remercie.
- Mais je ne le ferai pas. J’ai
seulement évoqué cette hypothèse,
parce que, en effet, je pourrais faire
comme je viens de le dire et vous
laisser passer le guichet voulu.
Mais, voyez-vous, ma position
m’oblige à proposer des exemples.
Étant donné que le monde entier
vous connaît, vous êtes le cobaye
rêvé. On parlera de votre cas
partout. Des gens prendront parti
pour notre décision. D’autres seront
carrément contre. L’essentiel du
message, c’est qu’on ne passe pas
les frontières comme on veut. Ce
sont les États qui sont souverains,
pas les individus.
- En d’autres mots, vous me dites
que je ne suis pas libre !
- Je n’ai jamais dit ça comme ça.
Libre, vous l’étiez peut-être d’où
vous venez. Libre, vous le serez
à peu près là où vous finirez par
aller un jour. Pourvu que vous
observiez un certain nombre de
règles et de convenances. Le
seul endroit où il vous faut vous
soumettre incontournablement à
la loi, aux règlements, observer les
réglementations sans broncher,
c’est ici, à la frontière.
- Je n’en reviens pas! Vous m’avez
dit tout à l’heure que deux solutions
se présentent : vous me refoulez ou
vous me proposez un passe-droit…
- Non! Il n’y a pas deux solutions,
mais trois: je vous refoule; ou je
vous propose un passe-droit; ou je
vous cite en exemple!
- En exemple!?»
Entre chaque opération de son
exigeant réverbère, le petit homme
vêtu de noir me regardait, de plus
en plus désespéré. Continuez!
semblait-il dire en silence. Je n’en
reviens pas! faisait-il mine d’ajouter.
- En effet, ce qui serait le plus
Joseph A. Soltész Enseignant
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avantageux pour moi, ce serait
d’abord de vous refouler. Car
non seulement votre cas serait
révélé chez nous, il serait publicisé
avec fracas de l’autre côté de la
frontière. Vous voyez l’avantage:
c’est bien connu, nos voisins
vivent différemment de nous; sur
beaucoup de choses, ils pensent
autrement que nous… Et eux
raffolent des coups d’éclat aux
frontières qui gonflent les cotes
d’écoute de leurs bulletins de
nouvelles. Mais pour ce qui est
des frontières elles-mêmes, nous
sommes en parfaite harmonie.
Je vous étonnerai peut-être: le
comité international qui arrive le
mieux à s’entendre, c’est celui des
arrangements frontaliers. Je le sais,
j’en fais partie...
- Si j’étais prince régnant, je
changerais tout ça!
- Justement, vous n’êtes pas
régnant. Vous n’êtes que le Petit
Prince. Seulement célèbre. Mais
pour nous, comme pour la plupart
des gens, ce n’est rien: nous
préférons traiter avec des notables.
- Je me plaindrai!
- Beaucoup de gens disent cela ! Ça
ne sert pas à grand-chose, car la loi
prévoit que vous n’êtes pas encore
rentré au pays. Seules les lois des
frontières s’appliquent.
-... Et elles ont le dos large! J’ai
compris!
- Ce n’est pas tout.
Suite au prochain numéro
DivertissementHistoire de Quoi, chapitre 2
- Il neige dans ma chambre.
C'est ce que je me suis dit à moi-
même tout haut et réalisant qu'un
nuage au-dessus de ma tête faisait
tomber de la neige sur mon coco.
C'était anormalement froid tout
d'un coup et il était improbable que
j'hallucine cette poudrée blanche.
Mais ce que je ne comprends toujours
pas, c'est comment il peut neiger
dans ma chambre! Comment diable
est-il possible que je regarde des
flocons flotter ici-même. Pincez-moi
quelqu'un!
Je me dirige vers ma porte, il faut
que cela soit un rêve. Y'a aucune
autre solution, c'est la seule et unique
possibilité. Il faut que je me réveille
maintenant parce que sinon je vais...
Je m'aperçois alors que je ne
descends pas l'escalier pour être dans
ma cuisine, mais bien au chaud sur
une plage complètement déserte.
C'est du moins ce que je vois et
surtout ce que je sens, car la mer
nous offre une odeur fraîchement
surprenante. Je suis juste déstabilisé
par ce qui m'arrive. Mon cerveau
analytique vit quelques perturbations
techniques graves et même, ce qui
est curieux, c'est que j'arrive à le
contrôler, comme si je m'y attendais.
C'est tout à fait normal puisque je me
trouve dans un rêve, en fait, c'est mon
rêve. Et si ce lieu est dans mon rêve,
c'est dans ma tête que je suis.
- Je suis dans ma tête.
Soudainement, je tombe dans le
vide. Ce qui était un paysage des
plus agréables s'est transformé
instantanément en une chute lente,
très délicate et peu effrayante. Je
vois que du rien. Y'a rien où je suis,
c'est le néant, le paradis des perdus
qui retrouve la voie de leur chemin,
car après tout; je suis dans le néant.
Mon cœur ne palpite pas, il est
détendu, il respire tout du je-ne-sais-
quoi qui m'entoure. C'est tellement
et somptueusement merveilleux de
rêver. Je rêve et c'est incroyablement
réel.
- Je veux être chez moi.
Il se crée une projection de ma
chambre, celle où j'ai vécu toute
ma jeunesse d'insouciant à ne pas
faire mes devoirs du secondaire,
celle où je lisais mes Safarir sans
jamais m'arrêter de rire. Avec tous
ces souvenirs, je ressens le bonheur
d'être heureux en ce lieu chaleureux.
C'est évident que tout ceci est bien
trop beau pour qu'il n'arrive pas
un malheur, ou devrais-je dire un
cauchemar. C'est étonnant comment
le cerveau humain peut accomplir ce
que tu ne désires pas, tu as juste besoin
d'y penser. Les images se bousculent,
l'espace s'assombrit, le tonnerre
gronde. Un arbre sans aucune feuille
s'illumine d'un feu rougeâtre ardent
et sombre tout en ressentant la
chaleur extrêmement brûlante sur
ma peau. Je vois un oiseau, qui hurle
d'une note dissonante et perçante
à un tel point que je me bouche les
oreilles et crie de douleur. Tout s'est
arrêté. C'est brumeux, avec une
touche de luminosité afin de pouvoir
me repérer dans cet endroit inconnu.
Je cours partout, dans toutes les
directions pour m'apercevoir que je
ne suis nulle part, je suis dans un lieu
qui ne montre rien d'autre que de
la brume. Aucun son, aucun bruit,
aucun sifflement. Je tends l'oreille, je
veux entendre quelque chose, je veux
entendre de quoi.
J'entends le marmonnement le
plus désagréable chatouiller mon
tympan droit et même si j'ose dire,
le gratouiller, car cela bouge dans
mon oreille, il y a quelque chose dans
mon oreille! Ça gratte, ça pique, ça
chauffe, c'est dégoûtant! Enlevez ça
! Enlevez-moi ÇA!
- Bzzz Bzzz
L'abeille décolle de l'oreille pour se
donner un simple élan vers le ciel. La
trajectoire est parfaite, tout le plan
est calculé au millimètre près. Le
destin à prévu le coup, il est temps
que l'abeille accomplisse sa raison
d'être. Pas juste de faire Bzzz Bzzz,
mais de piquer.
- AÏE!
Nicolas Lamarre-Moreau
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Grands parleurs, petits faiseurs
C'est de vous que je parle. Les
Québécois en général. Et je ne suis
pas très content, si vous devinez ma
pensée non censurée.
Bon, pourquoi il est fâché celui-là?
Pour l'attitude généralisée envers tout
ce qui demande un effort, aussi petit
soit-il. Au Québec, on a le talent inné
de chialer sur tout et sur tout le monde.
Et surtout de ne rien faire du tout pour
changer la situation. Quand vous
voyez que quelque chose ne marche
pas à votre goût, AGISSEZ. Exemples :
La politique. Non, n'arrêtez pas de
lire tout de suite, et conscientisez-vous
donc un peu! Plusieurs cégépiens ici
ont encore 17 ans, bien d'accord. Mais
est-ce que la proportion de votants de
18 ans est si élevée que ça. Je penserais
pas. Et je doute que ça change d'ici
un an, quoi que j'aime vraiment
quand on me fait mentir dans ces
moments-là. Malheureusement ça
n'arrive pas souvent. On se désinvestis
complètement. On se résigne à
avoir un gouvernement de cul, des
politiciens corrompus qui donnent
l'argent que vous n'avez même pas
pour le donner à quelqu'un qui n'en a
même pas besoin tellement il en a.
Vous n'êtes pas d'accord, vous chialer.
Chialer ne mène pas loin. Sinon n'aura
plus Charest depuis longtemps. Les
Québécois en général font que notre
province est la risée du Canada,
depuis trop longtemps. Je ne suis pas
indépendantiste, mais je respecte les
gens qui se mobilisaient il y a quelques
dizaines d'années dans le but de faire
bouger quelque chose dans notre
société endormie. C'est pathétique
à voir, et c'est vraiment déprimant
de se dire que nos
enfants seront élevés
dans ces conditions.
Qu'est-ce que vous
attendez pour faire de
quoi? Je ne demande
pas mettre le feu à
un char de police. Je
vous demande de
faire votre DEVOIR
de citoyen. Allez
voter. Faire un petit x
sur un petit carton. Et le mettre dans
une boîte. 40% des Québécois en
âge de voter trouvent que c'est trop
compliqué. Wow. J'espère que vous
me pardonnerez un jour de vous dire
à quel point je peux avoir honte de
gens comme vous. Comme certains
diront, voter, c'est juste choisir quel
trou de cul on met au pouvoir. Ben
moi j'aime ça le choisir, même si «ça
change rien, de toute façon». Le 2 mai
dernier, l'improbable s'est produit. Le
NPD a fait une élection record, contre
toute attente. Des gens ont cru en
Jack Layton, et ils se sont mobilisés
en masse. La suite ne s'est peut-être
passée comme on aurait voulu, mais
il s'est passé quelque chose, et c'est ce
qu'il y a à retenir de cette expérience.
À la prochaine élection, je vous en
supplie, prenez une marche de 10
minutes et aller faire valoir votre
droit de vote. On va peut-être un jour
moins avoir l'air d'une gang de twits
qui acceptent sans rien dire le régime
politique qu'on subit en ce moment.
Dans un autre ordre d'idée, âmes
sensibles, ne lisez pas ce qui suit. Moi
méchant. Envers toi. Je suis au cégep
depuis plusieurs années, et je fais partie
du Mouton Noir pour la 4e année
(pour vous donner une idée). Durant
ces années, j'en ai entendues et lues,
des choses, au sujet de ce bébé qu'est
notre journal étudiant. Des étudiants
qui se plaignent. «Le contenu ne me
touche pas». «Trop de fautes». «C'est
plate». Ok. Plus ou moins constructif,
mais ça s'endure. Mais vous avez une
solution? Juste comme ça? Est-ce que
vous êtes capables dans votre tête
d'étudiant de passer à un autre niveau
et, au lieu de dire que c'est de la merde,
participer et vous assurer que c'est
OlivierDénommée
mieux? J'ai fait mes débuts en tant
que correcteur, parce que je trouvais
qu'il y avait vraiment trop de fautes.
Aujourd'hui on critique mon travail.
Il est facile de critiquer quand on est
assis et qu'on regarde un journal parce
qu'on a du temps à tuer et un réflexe
de chialer sur la première chose qu'on
voit. Moi, particulièrement, je gère
une équipe de journalistes, je me tape
seul la correction de tous les textes,
souvent en même temps, et je fais le
montage graphique. Je fais des nuits
blanches pour recevoir des insultes. Ce
qui insulte toute personne impliquée,
ce sont les gens qui se plaignent que
c'est pas assez bon, mais qui ne font
rien pour aider. Si vous êtes si bons,
venez corriger le journal. Venez écrire
des textes meilleurs. Venez ajouter
votre touche d'originalité qui manque.
Faites de quoi pour une sainte fois.
C'est à cause des gens comme vous
que les comités au cégep ont de la
misère. Vous démotivez les gens qui
travaillent pour vous. Mais ça, vous ne
le réalisez pas, ou trop tard. J'ai pris le
journal comme exemple, puisque c'est
une réalité que je vis personnellement
depuis des années, mais cela va de
même pour absolument tout. Arrêtez
de parler. Agissez à la place. Changez
ce qui ne marche pas au lieu de juste
le pointer du doigt quand il a le dos
tourné.
Le Québec, terre officielle de tous
les chialeux qui gardent leurs mains
dans les poches. Après ça, je me
demande où elle est la fierté de se dire
Québécois. Autant s'avouer tout de
suite Morons à la place.
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Divertissement Mieux-êtreSans titre des bananes,
Je suis alors certaine qu'ils ne me
dérangent plus.
Qu'est-ce que la certitude en fait?
L'humain se croit certain lorsqu'il
croit avoir raison, mais si tout le
monde veut avoir raison,
Alors tout le monde se retrouve
alors dans le tort,
Alors voilà, j'ai réglé le problème: je
n'ai jamais raison.
Tout dépend aussi de ce qu'on
entend par «problème» puisque ça
n'existe pas, car un problème naît
lorsque l'humain refuse de voir la
solution.
Ahhh que l'humain est stupide, il
n'y aurait même pas de solutions à
chercher si l'humain ne concentrait
pas toute son énergie à essayer d'être
supérieur à son voisin.
Alors là, plus rien ne va. C'est notre
côté animal.
Enfin nous sommes des animaux
aussi sauvages qu'un énorme
troupeau de moutons mélangés avec
des renards.
Mais attention, ce sont des mutants,
il faut se méfier, ils ont quand même
une cervelle de mouton même s'ils se
croient malins.
En plus, ils ne quittent jamais les
moutons. Tu parles d'un camouflage,
on les a tous reconnus.
BÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈ.
TAISEZ-VOUS, NOM D'UN TOI!
Moi je suis le chat qui est écrasé au
fond.
Vous saviez qu'un chat peut garder
Sans dépasser les frontières des
apparences
Je semble normale
Je veux dire humaine et en vie, tout
de même.
Je fonctionne vois et entends
comme les autres de ma race.
Enfin, je crois.
J'inspire et j'expire, comme un
automate sans jamais me demander
quoi que ce soit.
Je fais des sons. Même qu'ici on
appelle ça des mots,
Quand c'est intelligent on appelle ça
des phrases.
Mais maintenant c'est rare un
humain qui va au-delà des mots.
Rassurez-vous, il m'arrive de
converser, quand même souvent.
Ce truc qui bat à l'intérieur de moi,
Bah il ne sert pas qu'à battre voyez-
vous!
Je spécifie parce que, il paraît qu'il
y en a qui se croient seuls à avoir ce
qu'on appelle des sentiments.
Et bien, parfois ça nous joue des
tours, croyez-moi!
Les miens sont rusés, ça alors!
Parfois je me sens d'attaque, mais je
sais bien qu'ils auront le dessus.
Je voudrais bien les écouter mais ils
crient tellement fort que je n'arrive
pas à comprendre ce qu'ils cherchent
à me dire, dans ces cas-là «taisez-
vous» sont les deux seuls mots qui
constituent encore mon vocabulaire.
Espèces d'effrontés, ils hurlent
toujours dans mes oreilles.
Tant qu'à faire, aussi bien m'y coincer
une position inconfortable très
longtemps et sans broncher.
J'aime bien l'inconfort, ça me
rappelle qu'il y a encore un brin de vie
dans l'enclos.
Mais voyez-vous?
J'ai attrapé une maladie incurable,
et ceux qui tentent vainement de me
dompter n'aiment pas les virus qu'ils
ne peuvent traiter eux-mêmes. ça les
vexe, on dirait de constater qu'ils ne
peuvent posséder un chat malade.
Un autre chandail de laine ambulant
s'est alors permis de me dire ce qui
cloche chez moi.
Ah non, c'est grave à ce qu'il paraît.
J'ai attrapé l'indifférence!
Ça alors, un chat qui s'en fiche, voilà
ce que je suis.
Au fait, je me présente.
Moi c'est Darknyneisha.
Il faut être intelligent ou bien fou
complètement pour décoder mes
écrits, alors joins-toi à moi.
Nous sommes bergers à présent.
La chasse aux moutons noirs est
ouverte, mais j'ai omis un détail.
L'humain a tellement pollué voyez-
vous, que tous les moutons sont
noirs...
Ma petite vache a mal au pattes...
On parle de survivants aussitôt qu'il
est question de mort, mais qu'arrive-
t-il s'ils ont tous l'âme MORTE?
Alors là on a un problème.
Ah non! Qu'une solution:
Le chat s'en fiche complètement.
Darknyneisha
Voilà 26 trucs pour rater sa vie! Suis-
les, et tu peux être sûr que tu ne seras
jamais heureux et que tu ne réussiras
rien; essaie plutot de les éviter...
1-Pas de buts bien définis
2-le manque d'ambition pour s'élever
au-dessus de la médiocrité
3-le manque d'autodiscipline
4-la mauvaise santé
5-l'hésitation
6-le manque de persévérance
7-une personnalité négative
8-l'impossibilité de contrôler ses
instincts sexuels
9-le désir incontrolé de gestes gratuits
10-le manque de décisions
11-la peur
12-mal choisir son partenaire dans le
mariage ou l'union
13-trop de circonspection
14-mal choisir ses associés
15-la supertition et ses maléfices
16-se tromper de vocation
17-la dispertion de l'effort
18-l'habitude de dépenser sans compter
19-le manque d'enthousiasme
20-l'intolérance
21-l'intempérence
22-incapable de coopérer
23-la malhonneteté voulue
24-l'égoïsme et la vanité
25-devenir au lieu de réfléchir
26-insuffisance de capitaux
26 trucs pour échouer dans la vie
Dézy Guimont
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Utilisation du Mouton Noir:
consignes de sécurité
Mieux-être Humour
Veuillez bien suivre ces
quelques consignes de sécurité
lorsque vous utilisez le journal
étudiant Le Mouton Noir:
1- ne pas lire ce document sur
la ligne jaune d'une autoroute.
2- ne pas échapper ce journal
dans votre repas.
3- ne pas aller dans la douche
avec le Mouton Noir sous les
pieds.
4- ne pas tenter de vous
reproduire avec ce journal.
5- ne pas passer la souffleuse
sur ce document.
6- ne pas vous raser en même
temps que votre lecture.
7- strictement interdit de
lire en regardant une carte du
Canada.
8- défense de danser une gigue
sur le Mouton Noir.
9- si vous écouter BYOB de
System of a Down en lisant
cette édition, cessez l'usage et
consultez votre médecin.
10- s'il vous pousse des
boutons, continuez l'usage
jusqu'à ce que mort s'en suive.
11- si le journal vous parle,
ignorer-le.
N’avez-vous pas déjà utilisé un crayon?
donne à votre lecture: persévérer. La
réussite des études est importante,
mais n’y a-t-il pas d’autres types
de réussite? Évidemment. Lors de
votre développement de vie, n’y
a-t-il pas eu un moment où votre
ennemi devint un allié? Ou encore,
n’y a-t-il pas eu cet instant où vos
souvenirs devinrent votre histoire?
Avez-vous apprivoisé votre système
électronique permettant de griller
du pain afin de combler votre
estomac le matin? Pardonner est
une réussite. Évoluer est aussi une
réussite. Pour ce qui est de la cuisine,
les braves aventureux franchissant
ce domaine et exploitant nombres
d’aliments comestibles en
transformant une extase gustative
ont, selon moi, réussi à avoir une
réussite. Nous avons tous réussi que
ce soit pour aider nos parents à faire
une tâche ou pour dessiner à l’aide
d’un crayon. Peu importe sur quoi,
un jour on réussit.
AmélieLeclair
Le vendredi 14 octobre 2011 eut lieu
la remise des diplômes des finissants
du cégep de Drummondville. Un
mot s’incrustait dans de nombreuses
stations buccales: la réussite. Vu sur
un certain angle, ce terme est une
démonstration du résultat scolaire
que les cégépiens s’évertuaient à
accomplir.
Maintenant, si nous élaborons
les branches d’une réussite pour
déterminer jusqu’où elles peuvent
s’éterniser, nous découvrirons une
étendue à la fois vaste et précise
qui rejoint toutes personnes
existantes dans ce monde. Pour
tous les descendants d’homo
sapiens n’ayant pas obtenu cette
scolarisation démentielle en
diplôme, un conseil bien utile se
Dézy Guimont
12- si vous ne comprenez pas
l'écriture, débranchez votre
frigidaire et faites le tour de
votre maison en criant.
13- s'il vous prend l'envie
irrésistible de manger de la
crème glacée, prenez un grand
respire, ça va passer.
14- ne pas confondre Le
Mouton Noir avec du papier
toilette car il pourrait être vexé.
15- veuillez relire toutes
les consignes de sécurité
attentivement.
16- avant de poursuivre votre
lecture, l'auteur tient à préciser
que c'est à vos risques et périls.
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Horoscope
Bélier: Un orage se prépare dans
votre vie, mais votre caractère têtu
n’est pas une raison valable pour foncer
tête baissée dans cette tempête. En
amour, c’est le bonheur absolu, en
réalité pas toujours… Mais qui peut se
vanter d’avoir le couple parfait qui ne
se dispute jamais?… personne!
Taureau: Vous avez travaillé fort
pour récolter l’argent que vous
dépensez maintenant, mais cela
n’est pas une raison suffisante pour
tout dilapider dans des futilités Vous
verrez poindre en vous un petit coté
narcissique, mais ne le laissez pas
l’introduire dans votre vie, car vous
perdrez des gens important pour vous.
Gémeaux: Les étoiles s’alignent
enfin en votre faveur. En effet, ce
changement de position soufflera sur
votre vie un vent d’Amour… Oui oui,
l’amour, celui avec le grand «A». Vous
devez cependant attendre que la nuit
tombe pour laisser sortir la bête de nuit
qui sommeille en vous. L’intérêt est
ce qui vous motive, mais sachez que
personne ne peut comprendre mieux
que vous ce qui se passe dans votre
tête, mais sachez quand même vous
garder un petit jardin secret.
Cancer: Arrêtez de faire le clown et
de rendre votre vie absurde comme
dans une mauvaise comédie. Mettez
vos pantalons et cessez de faire
l’autruche! Affrontez la vie malgré les
difficultés sans cacher avec de petites
plaisanteries ce que vous ressentez
vraiment. Et surtout arrêtez de rêver
votre vie mais vivez vos rêves.
Lion: Vous devez lire plus de livre sur
l’estime de vous, car vous ne voyez pas
la personne que vous êtes réellement.
Vous devez assumer ce que vous
êtes et même si cela déplait a votre
entourage... Et bien tant pis pour eux.
Vierge: Vous ressentez le besoin
profond de manger vos sentiments
en vous préparant des trucs insolites
comme de la pizza au Cheese Whiz,
des chips au ketchup avec de la relish
et de la moutarde. Ne vous inquiétez
pas, c’est simplement un besoin de
créativité qui s’exprime lors de la
confection de vos repas.
Balance: Vous aurez la chance de
pimenter la monotonie de votre vie
en mettant de la couleur dans vos
journées grises et fades… Comment?
Simplement en allant acheter de
nouveaux vêtements, un peu de
changement vous fera le plus grand
bien.
Scorpion: Vous avez manqué à vos
devoirs personnels et amicaux, vous
avez tendance à délaisser vos amis
lorsque ceux-ci ont vraiment besoin de
vous, faites attention à ce que cela ne
devienne pas une habitude. Rappelez-
vous que l’amitié est importante et si
vous ne voyez pas de quel ami je parle,
et bien il s’agit du petit roux aux yeux
verts… Vous voyez?
Sagittaire: Vous avez le sentiment
d’être l’étranger dans votre vie,
comme Bella dans la famille d’Edward
(humaine et vampires), mais rassurez-
vous, ce n’est qu’une impression. Et
vous avez tendance a rechercher
l’excellence alors entourez-vous de
vos amis qui vous seront d’une aide
précieuse dans cette quête.
Capricorne: Vous commencez à
regarder les choix universitaires qui
s’offrent a vous et malgré un besoin
de liberté qui vous habite, vous savez
que votre mère ne pourra supporter
que vous soyez loin de la maison, alors
pourquoi ne demanderiez-vous pas
à votre famille de venir avec vous?
Malgré l’absurdité de cette demande,
il y a plusieurs avantages tels que le
logis gratuit ainsi que la nourriture
donc plus d’économie pour vous…
Surtout avec la hausse annoncée.
Verseau: Ne mettez pas trop d’eau
dans votre vin, car certaines personnes
malhonnêtes pourraient profiter de
cette patience que vous possédez
pour vous faire du mal. De plus, vous
cherchez à marquer le monde, à
accomplir une grande chose qui fera
que votre nom sera dans les livres. Ne
perdez pas espoir car ce mois-ce sera
fructueux en se sens.
Poissons: N’ayez pas peur! Craindre
quelque chose ne signifie pas que vous
soyez dépourvus de moyen, mais
apprenez à vous faire confiance. Et
surtout osez faire des chose hors du
commun; l’adrénaline vous va bien et
vous donnera un petit teint saumon
qui vous va à ravir.
Horoscope
Mélissa F. Caillé
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Le
Mou
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