La compagnie Trio d'en bas présente :

Trio d'en basDossier de Présentation

Contact Booking:

Marguerite Production / Lara ScheidtMob : +33 (0)6 81 51 13 63

Mail : marguerite.production@gmail.com

Contact Cie Trio d'en basSamuel Bourille / Arnaud Rouanet

Mob : +33 (0)6 11 70 15 37 / +33 (0)6 07 11 97 83Mail : triodenbas@gmail.com

Le Trio d'en basc'est la présentation

Objet : concert tonitruant, insolite et inclassable du trio à trois

Avec : Arnaud Rouanet (saxophone ténor, clarinette, sampler, voix), Samuel Bourille (clavier, accordéon, saxophone soprano, voix), Yoann Scheidt (batterie, percussions, voix)

Résumé : D'aucuns trouveront dans le Trio d'en bas une influence jazzistique incontestable, d'autres affirmeront, sans sourciller, que la présence des membres du trio au sein de la Cie Lubat leur a forgé un caractère certain, une cohésion remarquable, que les improvisations en tout genre du trio, ses borbo-rygmes et autres onomatopées ont une origine uzestoise flagrante. Certains y verront une touche de Frank Zappa. Enfin, les autres observeront qu'ils fleurent bon la ruralité, certainement du fait de leurs liens avec les célèbres défilés de St Pierre d'Aurillac (33, Gironde). Voici ce qu’on peut entendre au sujet du Trio d'en bas, à la radio, lors d'émissions très sérieuses, dans les fanzines connus de jazz et autres musiques amplifiées, ou simplement à l'écoute de leur musique, qui n'attend plus, chers auditeurs, que de tomber entre vos oreilles attentives et curieuses. Le Trio d'en bas propose un répertoire brut de décoffrage, unique, fait de compositions originales, d'improvisations soudaines, d'humour intempestif, et entreprend fréquemment des relectures de thèmes empruntés au jazz, à la chanson française, voir à la variété internationale... quelle honte!

Prix:Lauréat du concours Jazz Migration 2010.attribué par l'AFIJMA et la FSJ réseau national des musiques innovantes regroupant 60 festivals et lieux de prestiges.

Soutiens :Yann Causse et le Festival Jazzèbre, le collectif Jazz en L'R, Réseau en Scène Languedoc-Roussillon

Parcours du Trio d'en basce sont les références

Tournées :26 Septembre 2009 - Festival « Explosion » (40)2 Octobre 2009 - Ouverture de saison « Pessac en scène » (33)11 Octobre 2009 - Festival Jazz sur la ville à Marseille (13)7 Mai 2010 - La Passerelle - Scène Nationale de Sète (34) – 1ère partie de Jean Philippe Viret Trio 12 Mars 2010 - « Domaine du Jazz » - Théâtre de Pezennas (34)

Passé : La Meson (13) / Le Mandala (31) / Festival des Petits Riens (22) / Festival Jazzèbre – Train Jaune/Fil rouge (66) / Festival d'Uzeste Musicale (33) / Friche Mix'art Myris (31) / Festival du Sud au Nord (91) / Festival Voix parallèles (66) / Théâtre Le Prato (59) / Printemps des poètes (33) / Fête de l’Huma (33) / Théâtre Sortie Ouest (34) / Théâtre Naloba (11) / Festival Les rencontres de la nuit (75) / Festival Détours du monde (48).

Quelques repères :2009 - Trio d'en bas rencontre la Cie Hors Piste - Création « Nom de code Temps Libre » pour le

Festival « La nuit des terrasses et del Catet » du Conseil Général de l'Hérault.

- Trio d'en bas rencontre Fantasio à la Friche Mix'Art Myris.

- Trio d'en bas rencontre l'Atelier de Mécanique Générale Contemporain (Jean Philippe Ibos) - Création de « La Grande Revue Mécanique » - théâtre et musique - pour « Pessac en Scène » / ville de Pessac (33).

2008 - Trio d'en bas rencontre la Cie Acteurs du Monde (Christine Faure) – Création de « Nous ne sommes pas séparés » - musique et texte - pour le festival « Les rencontres de la nuit » à Paris (75).

- Trio d'en bas rencontre le Théâtre des Tafurs (François Mauget) – Création de « Toute une nuit dans les bras de la poésie » - musique et texte - pour le festival « Demandez l’Impossible - Printemps des poètes » à Bordeaux (33).

2006 - Trio d'en bas en tournée à San Francisco (USA) - Muse art gallery and meeting place, Outdoor summer Cinema Series, The Canvas Gallery, Decompression 2006 Street Festival - Burning Man.

2005 - Trio d'en bas rencontre la Campagnie des Musiques à Ouïr pour le festival Voix Parallèles (66).

2004 - Trio d'en bas rencontre François Corneloup pour le festival d’Uzeste Musical (33).

La Presse en parlece sont les avis

« […] Ils sont effectivement trois mais sonnent au moins comme quatre. Leur maelström sonore, innervé de satire sociale rigolarde, un peu foutraque, tient la route et assure les virages les plus serrés grâce à un engagement instrumental total, grâce également à un recul amusé sur l’ensemble de leurs « influences » : le jazz, Zappa, le post-rock, le free, les valses de Strauss, etc… […] »

Stéphane Galland - Newsletter Mécènes du sud – Mars 2009

« Entre pur delirium et expérimentations sonores, ces trois alchimistes du son ont démontré que la musique ne se trouve pas encore confrontée à ses limites. Casseroles, boîtes à musique, cloches, bruits de basse-cour, autant de surprises rythmiques qui laissent le spectateur abasourdi.[...] Le trio laisse une place très importante à l’improvisation. Aucun des trois compères ne saura à l’avance ce que l’un décidera de jouer, le but étant évidemment d’instaurer une fraîcheur et un contact certain avec le public.[...]De la valse au free jazz, l’humour et la poésie du décalage fonctionnent à coup sûr. Aux habitués du trio, le rire est toujours d’actualité face à l’innovation. Aux novices, la confrontation à ce patchwork musical et humoristique ne peut souvent que ravir. Un groupe dont la musique se découvre sur scène ainsi qu’au sein des nombreux projets inter-arts comme la création "Profet" ou encore le spectacle "Nom de code : temps libre" avec la compagnie de cirque Hors Pistes. Le minuteur sonne, c’est la fin du concert. »

Quentin Daniel – Le Clou dans la planche (webzine) – 1er mai 2009

[…] Le Trio d’en Bas, c’est la musique à cors et à cris fabriquée par trois hidalgo qui nous secouent de haut en bas, de bas en haut, qu’importe le sens des ondes, car au bas mot, le trio d’en bas se joue en trictrac des temps nouveaux, mot formé sur une base onomatopéique atypique évoquant un bruit dont on a pu oublier l’histoire savoureuse ; elle n’est pas sans rappeler que jamais un coup de dés n’abolira le bazar ! […] Les délices improvisés qui écorchent les oreilles néophytes se propagent dès lors en ondes frénétiques, en haut, en bas, en tout sens, et même de traviole : les dés de nos trois escamoteurs sont des dés-lyres, entendons par là délires acoustiques et mélodies débridées qui touchent tant au burlesque qu’au sublime, surtout au sublime en percutant les tympans de leurs auditeurs… [...]Quelle est la démarche du Trio d’en Bas ? Une démarche au hasard apparent, au bazar entêtant, bref, au bas-art envoûtant ! Leur musique fait trépigner les voûtes plantaires et embaument les voûtes célestes, elle foudroie comme un éclair lancé par les dieux que nos trois héros savent prolonger, relancer tout en sachant, comme l’inscrit Max Jacob dans sa préface de 1916 que « Tout ce qui existe est situé. » […] Mais point d’embrigadement, fut-il sociologique, alternatif, ou situationniste ! Entre ces musiciens, la liberté est la condition sine qua non ![...]Le bricolage est alors admis, il y a toujours un peu d’artisanat dans l’art, mais c’est un bricolage mené avec rigueur qui débouche sur une écriture collective et polymorphe, tant elle brasse de ressources musicales diverses créant ainsi une matière sonore hybride pour le plus grand plaisir des oreilles avides de contrées sonores inconnues, qu’il s’agisse de continents engloutis ou de terres nouvelles … En les écoutant on songe à des artistes multiples qui ont toujours voulu repoussé les limites de leur musique : John Coltrane, Thelonious Monk, mais aussi bien évidemment Lubat, Frank Zappa, Akosh et bien d’autres… Du Cornet à dés de nos escamoteurs orfèvres, ou plutôt du cornet acoustique de nos trois expérimentateurs hors pair, surgit l’envol free d’un passereau, ce tric-trac qui traque le moindre bruit, le moindre son, même le plus anodin comme le prémisse aux battements d’ailes d’une musique en définitive très birdy. [...]Lauréat du Concours Jazz Migration 2010 pour sa formidable capacité à joindre la composition originale jusqu’au déchirement d’une improvisation soudaine qui n’est que la crête d’un seul élan, celui du passereau appelé à devenir peut-être albatros, ce « prince des nuées / Qui hante la tempête et se rit de l’archer ; », mais un albatros qui « Exilé sur le sol au milieu des huées, » se moque bien des huées, sait retrouver ses ailes de passereau, marche, claudique parfois comme un jazzman un peu éméché, un oiseau de métamorphose, phœnix capable de renaître de ses cendres, qui sait essuyer les hauts et les bas pour que sa musique d’en haut soit toujours destinée à la France d’en bas, en un zigzag foudroyant, celui de son trictrac insolent tressant l’absolu de la note bleue à l’ordinaire des combats de la petite vie.

RYS – Août 2009

La Compagnie Trio d'en basc'est la belle histoire

Fondée en 2003, la compagnie Trio d’en bas est l’aboutissement du cheminement artistique de trois musiciens atypiques : Yoann Scheidt, Samuel Bourille et Arnaud Rouanet. Jusque-là, chacun d’eux s’était enrichi de multiples expériences et confrontations auprès de différents artistes pour finalement se retrouver sur les chantiers transartistiques de la compagnie Lubat de Gasconha. Avec l’amitié comme fondement et l’aventure humaine comme piment, c’est le désir de recherches et d’expérimentations artistiques qui les a logiquement rapprochés. Aujourd’hui la compagnie Trio d’en bas creuse son sillon à la force du poignet, métaphore assumée du travail de paysans de la musique, artisans du son, apprentis artistes en formation à vie. « D’en bas » comme choix réfléchi pour rester toujours connecté à la réalité d’une condition artistique précaire, d’une histoire humaine inégalitaire. La compagnie revendique une vision sociale de la musique et de l’art en général. La dérive sociétale du tout commercial devient pour eux une source d’inspiration. Dans leur rapport à la scène, les propositions artistiques et esthétiques de la compagnie sont tournées vers une proximité et une interaction avec le public qui alimentent la représentation. Ce choix est assumé comme un regard posé sur la société du spectacle, car la démarche artistique est aussi une démarche politique.

Leur goût du détournement les amène à concevoir l’idée d’une « musique d’en haut pour la France d’en bas » : utopie d’un art élitaire, accessible et exigeant, tentant de permettre à tout un chacun de redevenir propriétaire de sa part de cerveau disponible jusque-là vendue au plus offrant.

La musique de la compagnie Trio d’en bas se construit sur les multiples influences de ses membres. Adeptes du collage, de la superposition et du décalage entre les différentes formes musicales, c’est dans la diversité des propositions et dans l’absence de carcans que l’on trouvera le ciment qui fait la cohésion de l’ensemble du travail de la compagnie.

Depuis cinq ans, la compagnie Trio d’en bas navigue entre les concerts en version originale Trio et des formes hybrides issues des rencontres artistiques. C’est aussi dans la transversalité entre les différents arts et dans la rencontre avec d’autres artistes que l’on découvrira la part importante laissée à l’expérimentation éphémère, aux créations uniques, aux rencontres sans objectif ni finalité autre que l’enrichissement mutuel et la confrontation des idées et des pratiques. De la gratuité dans la rencontre artistique en somme.

La compagnie Trio d'en bas c'est : Arnaud Rouanet, Samuel Bourille, Yoann Scheidt (membres primitifs)

Et des membres de prestiges :Johanna Rousset (Comédienne) / Tony Leite (Musicien/comédien) / Jomy Cuadrado (Peintre) / Bruno Laurent (Musicien) / Frédéric Jouveaux (Musicien/comédien) / Julien Andujar (Danseur) / Francis Gonzalez (Musicien) / Christophe Leseure (Musicien) / Jérémie Guérin (Sonorisateur) / Fabien Tastet (Sonorisateur)

Et des créations transartistiques : Lieux Communs (vidéo live/concert) / 3db en Lutte (musique libératrice en quintet) / Trio d'en baL (musique a danser en septet) / Nom de Code : Temps Libre (cirque et musique) / [Profet] (texte et musique) / Action Painting (peinture/musique) / Trio d'en ballade (déambulation artistique) / Créations éphémères transartistiques (vidéo/texte/danse/peinture/musique).

Et des rencontres privilégiées avec :- Cie Hors Pistes (Vincent Gomez) - créations « Nom de code : Temps Libre », « Sacre du printemps » - Atelier de Mécanique Générale Contemporaine (Jean-Philippe Ibos) - création « Grande Revue »- Cie Le Grain/ Théâtre de la voix (Christine Dormoy) - création « Profet ».

Pour sa création [Profet], la Cie Trio d'en bas a reçu le soutien de l'Office Artistique Région Aquitaine, du Conseil Régional Languedoc-Roussillon, de Réseau en scène Languedoc-Roussillon, du Conseil Général de l'Aude, du Conseil Général des Landes, du Théâtre Le Parnasse/Ville de Mimizan, du Théâtre Le Périscope à Nîmes. Pour la création Nom de code : Temps Libre, la Cie Trio d'en bas reçoit le soutien de la Verrerie d'Alès Pôle Cirque Cévennes Languedoc-Roussillon.

Pour en savoir plus : www.triodenbas.com

Les Biographies du Trio d'en basArnaud Rouanet : saxophoniste&clarinettiste&flutabeciste

C’est à l’age de 10 ans que sa bonne étoile le guide vers la musique.Passé ce cap, rien ne l’empêchera de devenir membre fondateur du Trio d’en bas. Il débute par la clarinette classique puis très tôt découvrant le jazz au sein du Big band des collèges et lycées, il se met au saxophone ténor. C’est aux côtés de Denis Gouzil et son Abracadaband qu’il va forger son approche de l’improvisation libre. Il participe au Graphiose band, formation dédiée à la musique de Frank Zappa. Cette expérience lui permet de développer son goût pour le décalage sonore et le mènera par ailleurs à co-organiser les 2 premiers Festivals Zappa en France.

Après un passage dans le groupe Seyni & Rootsaba et l’enregistrement d’un disque « Limani Ya » avec Manu Dibango, il intègre la Cie Lubat avec qui il va passer 4 ans et rencontrer les plus grands : Portal, Sclavis, Minvielle, Corneloup, Shepp, Perronne, Campagnie des musiques à ouïr. Il va participer aux créations « Free Taxe Taxi », le célèbre « Délibération Orchestra » réunissant les plus grands noms du jazz français, « Showbal Gasconcubin », « Comedïa del Utopia », « 1/0 Guerre Chronique », « Notre Humanité ». Cette période riche en expériences, renforce son envie de créer son propre groupe et le Trio d’en bas naît.

En parallèle, au développement du Trio, il participe à divers projets à l’international. Il part au Sénégal avec un collectif d’artistes emmené par Guy Lenoir (mc2a) et Musiques de Nuit Diffusion et rencontre des musiciens sénégalais pour diverses représentations à travers le pays. Il participe à l’Infinity Orchestra, échange international entre des musiciens aquitains et l’Ethnic Heritage ensemble de Chicago. Le voyage à Chicago lui permet de rencontrer des grands noms du Free jazz (Bluiett, Irving III, Wilkes) et il enregistre avec l’Infinity Orchestra le disque « Transmigration ». Pour finir, son appétit pour la mixité entre les arts l’amène à jouer de plus en plus pour le théâtre. Il crée notamment avec la Cie Acteur du monde, la pièce « Enfants de Harkis » mise en scène par Christine Faure (création OARA, diffusion aux Chantiers de Blaye, Théâtre du soleil…).

Discographie : "Sons et Gestes" - Abracadaband (1997) / "Opale" – BBCL (1992) / "Limani Ya" - Seyni&Rootsaba (2001) / "Transmigration" - Khalil El Zabar & Infinity Orchestra (2001).

Les Biographies du Trio d'en basSamuel Bourille : entremetteur sonore.

Dès l’age de 5 ans sa carrière est toute tracée et il décide de rentrer au Conservatoire National de Région à Bordeaux où il fera ses études classiques en piano et flûte traversière, un peu aidé par ses parents il faut l’avouer.

A l’adolescence, il prend conscience que le classicisme a fait sont temps. Il est désormais important pour lui de partir à la recherche d’autres champs musicaux. Le Jazz et l’improvisation lui ouvrent alors grand leurs portes et c’est durant ses années de lycée qu’il fait ses premières armes dans les bars et clubs jazz de Bordeaux. Il est ensuite amené à découvrir l’improvisation libre avec Denis Gouzil et son Abracadaband. Diplômé en musicologie et en formation musicale, il devient musicien professionnel au sortir de la Faculté.

Son goût pour l’arrangement bizarroïde et les textures sonores se révèle avec ses acolytes du Graphiose band, formation dédiée à la musique de Frank Zappa. Ce projet le pousse à co-organiser les 2 premiers Festivals Zappa en France. Puis ses pérégrinations le conduisent vers la Cie Vieussens avec lequel il sillonne les routes avec cette musique aux accents gascons parfumés d’Afrique.

Et vient le temps des grandes rencontres, il joue au sein de la Cie Lubat de Gascohna et rencontre Portal, Sclavis, Corneloup, Minvielle, Perronne et la Campagnie des musiques à ouïr. Il participe notamment au légendaire « Délibération Orchestra », création réunissant les plus grands jazzmen français pour le festival Son d’hiver à Paris. Toujours friand d’expériences et de nouveautés, on le retrouve notamment aux côtés d’Edgar de l’Est pour une tournée estivale.

Entre temps, et on ne sait comment, il réussit à trouver le temps pour être diplômé en Gestion de l’action culturelle mais rien ne saura faire dévier sa route de sa destinée ... c’est au sein du Trio d’en bas qu’il trouve l’espace pour développer son identité : Entremetteur sonore.

Les Biographies du Trio d'en basYoann Scheit : batteur bruitiste masqué

Enfant de la balle, il est né dans le ventre de la musique gasconne. Pilier historique des Sous fifres de St pierre, il parcours les routes depuis sa plus tendre enfance, fidèle à ses origines, à la simplicité d’une musique de rue, faite pour danser et se rencontrer. Il développe en parallèle un parcours jalonné d’expériences fortes. Son père, guitariste de la Cie Lubat, le met vite fait sur le tabouret d’une batterie aux côtés de Bernard Lubat avec qui il va apprendre à devenir musicien. Ecolier, puis apprenti, puis permanent de la Cie Lubat de Gascohna, il va puiser dans toutes les rencontres (Portal, Sclavis, Minvielle, Corneloup, Shepp, Louiss, Texier, la Campagnie des musiques à ouïr…), toutes les créations (le si célèbre « Délibération Orchestra » regroupant la fine fleur du jazz français, « BO capitaine Fracasse », « Opéra ovale », « Free Taxe Taxi », « 1/0 Guerre chronique », « Notre humanité », « Lubatiscafka »...), tous les festivals d’Uzeste Musical auquel il participe pour se forger son identité de musicien aguerri.

A la suite de cette période « uzestoise », il décide de voler de ses propres ailes et intègre le Trio d’en bas. Des projets à l’international voient le jour. Il participe à l’Infinity Orchestra, échange international entre des musiciens aquitains et l’Ethnic Heritage Ensemble de Chicago.

Le voyage à Chicago lui permet de rencontrer des grands noms du Free jazz (Bluiett, Irving III, Wilkes) et il enregistre avec l’Infinity Orchestra le disque « Transmigration ». Il est du voyage au Sénégal avec un groupe d’artistes emmenés par Guy Lenoir (mc2a) et Musiques de Nuit Diffusion pour rencontrer et jouer avec des artistes sénégalais, notamment pour le Centre culturel français de St Louis et le festival Banlieue Rythme de Guédiaway.

Ses rencontres avec d’autres artistes et d’autres disciplines artistiques au sein de la Cie Lubat et du Trio d’en bas lui donnent la matière à créer avec la comédienne Martine Amanieux et la danseuse Muriel Barra, la pièce « Le Funambule » d’après Jean Genet.

Discographie : Abcd’èrre de la vocalchimie - André Minvielle (2004) / Transmigration - Khalil El’Zabar & Infinity Orchestra (2007) / The salvation comes with the shop stewart –Tots ( 2007).