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numéro 6 Rachida Dati, Isabelle Alonso auteur... Les interviews auteurs

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La lettrine culture magazine. All the authors.

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numéro 6

Rachida Dati, Isabelle Alonso auteur...

Les interviews auteurs

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Auteur du mois

Pierre Thiry à l'affiche.Biographie, bibliographie et interview de son dernierroman.

Page 5-8

Harold Cobert interview.

Page 9

Les grands auteurs

Maurizio Serra; Isabelle Alonso; Rachida Dati...

Page 10-18

Les livres des auteurs

Une femme battante; Mon fils, son cancer et moi; et d'autreslivres...

Page 19-27

Bandes dessinées

Des auteurs à découvrir.

Page 28-35

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Chroniques et poésies

Toutes les chroniques de vos livres y compris lespoésies des auteurs enthousiasmés par l'écriture.

Page 36-44

Actualités (Films et autres)

Des livres adaptés au cinéma.

Page 45-50

Qui sommes-nous ?

Tout sur La lettrine culture magazine et sonpersonnel de rédaction.

Page 51-53

Nos meilleurs liens.

Page 54-55

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Pierre Thiry est un auteur français, il a publiéun roman intitulé «Ramsès au pays des points-virgules», fiction pour tous les lecteurs âgés dedix à cent-dix ans....Il est diplômé de l'université de Rouen, où il aobtenu une maîtrise en droit ainsi qu'unmaster-pro en sciences humaines et socialesmention sociologie.Il a été administrateur de théâtre, vendeur dedisques, programmateur de concerts. Il aimeflâner chez les bouquinistes, jouer duvioloncelle, écrire le soir à la lueur d'unechandelle. Il est l'un des membres des éditionsdu Paquebot.

Il anime régulièrement les ateliers d'écriture.Pierre Thiry parle de son plaisir d'écrirecomme une véritable envie qui ne l'a jamaisquittée. Il aime les mots, écrit comme ilrespire, lit avec un appétit d'ogre.

Ramsès au pays des points virgules :Un roman qui éveille le merveilleux, effleure lefantastique, plein d'imaginations. On y découvre qui est réellement Ramsès dontPierre Thierrynous conte dans ce livre. Un récit aux personnages farfelus, gai, plein dejoie où chacun peut retrouver son bonheur,dans les pays quelques peu fantaisistes...Avec Pierre Thiry on ne s'ennuie pas.

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Pourquoi avoir écrit Ramsès au pays despoints virgules ?

J'ai imaginé un conte distrayant qui puisse êtrelu par tous, un voyage littéraire sui se veutsouriant : invitation à la lecture et à l'écriture.Le webzine Blogoculture l'a qualifié de «Petitconcentré vitaminé de littérature». L'universabsurde que j'ai créé se veut une stimulation àl'imagination de chacun.

Pourquoi Ramsès est-il un personnagesi important ?

J'ai toutefois mis l'accent sur lui : il apparaîtdans le titre. C'est une réapparition d'unRamsès largement réinventé. En me référant àlui, j'ai voulu attirer l'attention sur unpersonnage universel qui dépasse tous lesclivages culturels.

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Harold, pourquoi écrivez-vous ?

Parce que je ne sais rien faire d'autre !J'ai deux pieds gauches à la place des mains. Sij'essaie de planter un clou, j'abats le mur.Ecrire est ce que je fais de moins mal, c'est direl'étendue de la catastrophe me concernant !

Quels sont vos passe-temps favoris ?

La lecture et le surf. La bonne table et le bonvin également.

“Ecrire est ce que je fais de moins mal, c'est direl'étendue de la catastrophe me concernant !”

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“ Fille de M'Barek et de Fatim-Zohra.Ministre de la Justice publié chezXO éditions”

A travers ces pages, Rachida Dati nous fait unrécit dont lequel elle récapitule son parcourspolitique, sa vie, ses parents et la naissance desa fille Zohra.C'est à force de travail, d'optimisme et depersévérance, que Rachida Dati a franchi lesétapes qui l'ont emmené à être ministre de lajustice et aujourd'hui maire et députéeeuropéenne.Un récit qui relève la franchise, et une certaineconfidence.

Rachida Dati, voit le jour le 27 novembre1965. Française, et issue d'une familleMaghrébienne.Porte parole aux élections présidentielles de2007, elle occupe la fonction de garde dessceaux, ministre de la justice au sein dugouvernement François Fillon. Elle estégalement maire de l'arrondissement de Paris 7 depuis le29 mars 2008, et députée européenne depuisle 14 juillet 2009.

Récit• Parution : 27 mai 2011• 272 pages• Format : 153x240 mm• Prix : 19,90 euros• ISBN : 9782845634312

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Sexe : pourquoi onment

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sabelle Alonso est une écrivaine, essayiste, romancière et chroniqueusefrançaise. Féministe engagée, elle défend les droits des femmes dans le monde.Elle vient de publier son dernier livre chez Plon éditions.Son livre s'intitule "Sexe : Pourquoi on ment"

Son dernier livre "Sexe : pourquoi on ment”

Dans ce livre, Isabelle dénote avec précision tous les aspects mensongers tournant autour dusexe. Elle répond à ces questions en un abécédaire de 26 lettres.Elle énumère d'Aimer à Zahia, en passant par Gamahucher, sans oublier Libertinage,Nymphomanie, ou encore Youpi.Elle souligne de nouveau qu'un homme ayant plusieurs partenaires sexuels est considérécomme un Dom Juan, tandis qu'une femme est vue comme une traînée.Isabelle Alonso détend l'atmosphère par l'humour tout en affirmant ses idées, pour en finirenfin avec le mensonge qui gâche tout le plaisir sexuel.

Genre : Essais et DocumentsThèmes : Société

Date de parution : 19 Mai 2011Prix : 18 €Nombre de pages : 216Dimension : 132x201 mmISBN : 2-259-21313-8

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Qui est Maurizio Serra ?

Maurizio Serra est représentant permanent etambassadeur de l’Italie auprès de l’UNESCOdepuis janvier 2010. Vice-Consul à BerlinOuest de 1981 à 1984, Premier secrétaire àMoscou de 1984 à 1986, il a également étéconseiller auprès du ministère des affairesétrangères. A la tête de la coordination pour laprésidence Italienne du G8 de 1997 à 2002, il aégalement été directeur de l’Institutdiplomatique entre 2002 et 2008.Professeur de relations Internationales àl’Université LUISS-Guido Carli à Rome, il estl’auteur de nombreuses publications,notamment en français.

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Malaparte

Maurizio Serra

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Dans le cadre de l'édition 2011 du prix Casanova, un nouveaulauréat vient de remplir la liste des heureux élus. Pierre Cardin,qui avait créé ce prix, et l'avait doté de 5000 €, et cette année, c'estun diplomate, Maurizio Serra, qui vient de remporter la mise.

Malaparte fut un précurseur incontournable de l'intellectuelengagé.Mythomane, exhibitionniste, séducteur invétéré, "caméléon" prêtà servir tous les pouvoirs et à s'en servir, l'auteur mondialementcélèbre de Technique du coup d'Etat, de Kaputt et de La peau auratout fait pour cacher son vrai visage.

L'ouvrage Malaparte, vies et légendes, publié chez Grasset,remplit les critères nécessaires, à savoir l'oeuvre d'un italien quiécrit en français, comme le fut Casanova.

Aujourd'hui, Maurizio est ambassadeur d'Italie à l'UNESCO, et adéjà publié plusieurs ouvrages.

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Une femme battante Divine KANZA

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écouvrez le dernier roman de Divine KANZA : Une femme Battante. Vivezl'histoire de Tiphanie, la rivale de Sissie, l'intervention de ses amies, l'amourfusionnelle entre Sissie et evans, mais aussi leurs malentendus.

“Un style complètement cinématographique”

Quatrième de couverture :

Sissie, jeune orpheline, veut devenir chanteuse. Elle doit grandir et persévérer pour devenirune diva, sans compter le retour de sa rivale, l’ex de son futur mari, une fille insupportable…Les problèmes s’accumulent : la vie de couple, le voisin, la belle-mère, les paparazzis, … Lelecteur découvre tout de la vie de Sissie dans ce roman mené avec beaucoup d’humour, entrejalousie et persiflage, et qui défile comme un bon film comique.

Editions KirographairesPrix : 17,95 eurosPublic visé : Jeunes adultesDate de sortie : 30 Août 2011Réservez dès maintenant votre exemplaire.

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Mon fils, son canceret moi Dolor Sit Amet

“Le témoignage d'une mère battante”

Que faites vous lorsqu'on vous apprend quevotre bébé est atteint d'un cancer, une maladieincurable de nos jours. Vous vous effondrez ?C'est pourtant ce qu'à vécu SandrineCoucke-Haddad.Une nouvelle difficile à digérer et à accepter.Dans ce récit, Sandrine nous fait untémoignage, un récit d'un épisode de sa vie.Elle narre avec émoi, l'une des pires épreuvesde sa vie, le combat douloureux qu'elle a pumener contre la maladie de son fils.Un récit complètement émotif et bouleversant.

Journaliste depuis 15 ans, notamment pour lapresse sportive et la presse de loisirs, auteur delivres de recettes et de santé, SandrineCoucke-Haddad est aussi une maman. Unemaman qui va vivre un épisode douloureuxdès le début de sa nouvelle vie de mère. Cetépisode de sa vie, c’est celui qui l’a poussé àécrire son histoire, un livre témoignage.

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Ce héros n'est pas monpère

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ui est Calouan ?Calouan (Corrine Lesimple) est conseiller littéraire et auteurjeunesse. Elle est membre de la Charte des auteurs etillustrateurs. Elle a écrit de nombreux livres.

Dans ce livre, Ce héros n'est pas mon père, Calouan raconte la triste histoire de Caroline.

Le père de Caroline est parti depuis qu'elle est toute petite, celui-ci ayant refait sa vie, Caroline l'imagine autrement. Elle ment autour d'elle que son père est un explorateur, unambassadeur ou encore un grand reporter.Elle fait la rencontre de Sandrine dans son collège, tisse des liens avec elle. Une amitié forte selie.Cette amitié l'aidera t-elle à surmonter cette dure épreuve, à chercher réellement son père ?

A lire absolument.

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Aude Seigne est née le 14 février 1985 àGenève (Suisse). Elle prend très vite le goût del'écriture, et à 15 ans, un premier voyage seule,en Grèce, est pour elle une révélation: elle veutvoyager désormais, et saisir par la plume sesimpressions de l'altérité.

Tout en suivant une formation gymnasiale puisuniversitaire littéraire, elle se rendpratiquement tous les ans en Australie, enSyrie, en Inde ou encore en Europe. En 2009,Aude Seigne publie un premier recueil depoèmes sous le titre Variations sur un hiveramoureux. Elle prépare actuellement unemémoire en littérature française sur lesécrivains-voyageurs en Orient au XXe siècle.

“Variations sur un hiver amoureux, éditionsBaudelaire, 2009”

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Lynda CORAZZAJe veux un bébé !

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ynda Corazza habite dans la Sarthe. Elle a déjà publié plusieurs albums jeunesseau Rouergue. Elle est également auteur de bandes dessinées (Delcourt) et publierégulièrement dans la presse.

“Une BD dont on rit à chaque instant.”

Alors, la chambre, rose ou bleue ? Dois-je croire tout ce qu'on raconte dans les magazinesspécialisés ? Dois-je vraiment demander l'avis de mes copines sur le futur prénom ?

Mon homme sera-t-il un bon père ? C'est quoi tous ces instruments médicaux bizarres dans lasalle d'accouchement ? Et puis avec mon gros ventre, j'en ai marre de faire la file à la caissedes grands magasins ! Lynda Corazza nous raconte son expérience.

Bref, une jolie petite BD à offrir à toute femme enceinte ou non pour passer un bon momentde rigolade ensemble.

Ce livre est encore disponible dans certaines librairies.Bonne lecture à tous.

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Les adosFlorence CESTAC

“Une bande dessinée amusante”

Après les Beaux-Arts de Rouen, elle entre en1968 à l'école des Arts-Déco et rejoint legroupe Bonbel, cellule d'artistes rouennaisdont fait partie Etienne Robial.Ils ouvrent en 1972 Futuropolis (premièrelibrairie spécialisée de bande dessinée à Paris)et fondent peu de temps après les éditions dumême nom. Au cours de ces années, elleélabore son personnage fétiche, HarryMickson, sorte de rat goguenard à gros nez,sans oreilles et coiffé d'un béret. Elle reçoit, en 1989, l'Alph'art de l'humourd'Angoulême pour les vieux copains pleins depépins, et créé les aventures de Gérard Crétindans Mikado.

Dans le Journal de Mickey, elle transforme larubrique jeux des Déblok en bande dessinée.Elle publie, en 1996, chez Dargaud "Le démonde midi". Avec ce chef-d'oeuvre d'humourvache et de franchise désarmante, elle récolteun deuxième Alph'art d'humour à Angoulême.Michèle Bernier avec Marie Pascale Osterriethl'adaptent avec talent au théatre Le Splendiddepuis septembre 1998, c'est un succès. En 1997, elle rapatrie la famille Déblok chezDargaud. En 2006, elle publie de nouveau "Les ados"chez Dargaud. Florence Cestac souligne la difficulté des parents à supporterleurs enfants et pourquoi vice versa.Une bande dessinée amusante.

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Convard DidierPolka

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ous sommes en 2038. Lorenz Polsky, dit Polka, est un détectivepréfectoral qui, du jour au lendemain, doit rejoindre laclandestinité. Trafic d'organes, manipulations politiques, menacenucléaire... Polsky a fort à faire !

Commentaires :Une bande dessinée qui nous entraîne dans un univers complètement singulier et moderne.Très originale.

Biographie de Convard Didier : Né en 1950 à Paris, Convard partage son temps entre la capitale et la campagne où se trouveson atelier.

Après l'École d'Arts Appliqués Graphiques, il devient professeur de publicité jusqu'en 1973,puis auteur de BD, maniant aussi bien le scénario que le dessin.

Il travaille alors pour le journal de Tintin, où il crée notamment "Neige" avec Gine.Aujourd'hui publiée chez Glénat, cette série a obtenu le prix jeunesse à Angoulême. AvecGénin, il réalise "Brunelle et Colin" sur laquelle il succède à Bougeon, avec Dermaut "Lesaventures de Toussaint".

Toujours chez le même éditeur, il anime les "Héritiers du soleil" et la série "Chats" passée auxÉditions Dargaud à partir de 1995.

Toujours très actif, Convard a créé "Finkel" pour son complice Gine chez Delcourt et s'estlancé dans l'écriture de deux nouvelles séries pour Dargaud avec "Editnalta" (dont il assureaussi le dessin) et "Polka" (avec Siro). Il aime créer des personnages originaux, des mondesnouveaux.

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"L'armée furieuse" de Fred Vargaspublié aux Editions Viviane Hamy.

Des personnages aussi décalés qu'attachants,une intrigue pointillée, des poésies relèvant lemoyen âge. « L'Armée furieuse » se retrouvebien dans sa lignée, et le titre a bien sa place.

Fred Vargas est génial.

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Irina KopchkaMes peurs (poème)

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ai peur de tout, ou presque : peur de ne pas dormir et peur de neplus me réveiller. Peur de rater le bus et peur d'entrer dedans.Peur de la foule qui m'attend, mais aussi peur d'être toute seule.

Peur d'être aimée et d'être mal aimée. Peur que tu restes ou que tu t'en ailles. Peur d'avoir unenfant avec toi et de ne jamais en avoir. Peur d'être malade. Peur d'avoir trop froid, tropchaud, trop faim, peur de trop manger. Peur de vieillir. Peur de rester à jamais uneadolescente qu'on ne prend pas au sérieux ou d'être trop prise d'un air sérieux. Peur de raterma vie ou de ne pas réaliser que je l'ai réussie. L'angoisse m'étreint quand je pense à toutes cespeurs.

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S.ONouvelle de Calouan

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rancine attendait dans la pénombre de sa chambre que letéléphone se décide à sonner. Chaque soir, c’était le même rituel : impossible de fermer l’œilde la nuit, elle attendait ce foutu appel.Cela faisait huit mois que Bénédicte était partie de la maison.

Elle avait trouvé un job saisonnier, avait-elle dit, fière de pouvoir enfin voler de ses propresailes. Financièrement, tout du moins. Et le temps d’une saison, semblait-il.Mais peu importe, Francine était contente de voir Bénédicte se bouger et prendre son destinen mains.Ça, pour le prendre, elle l’avait pris.Les premiers jours, elle appelait et rassurait sa mère avec sa voix enjouée et sa bonne humeur.Tout se passait à merveille, les gosses qu’elle gardait étaient vraiment adorables - remuantsmais adorables ! - et puis, faire babysitter dans un chalet à la montagne, c’était quand même lepied ! D’accord elle ne pouvait pas skier la journée car elle devait surveiller les deux lascarsqui n’étaient pas toujours de tout repos, mais elle espérait pouvoir négocier rapidement unweek-end - un dimanche au moins ? - pour se faire plaisir sur les pistes.- Il fait un temps splendide, maman, et Benjamin s’éclate sur la luge, si tu le voyais !- Benjamin ?- Oui, le plus petit des deux… Le grand skie déjà sur des patinettes et je dois garder l’œilouvert car il n’attend qu’une chose : pouvoir se débrouiller seul. Ce dont il n’est absolumentpas capable pour l’instant.- Et toi ?- Quoi moi ?- Tu te plais là-bas ?- Oh maman ! Je n’ai jamais été aussi heureuse.- Mais, tu dors où ?Silence.Là, Francine avait compris que sa fille ne lui avait pas tout dit.- Maman, je te rappelle demain parce que c’est l’heure du bain des garçons. Je t’embrasse. Fortfort fort…Silence à nouveau.- Maman ?… Je t’aime.Il avait fallu plusieurs appels pour que Francine obtienne enfin une réponse à cette questioninlassablement répétée : Tu dors où ?Bénédicte dormait chez Marco. C’était d’ailleurs Marco qui lui avait trouvé ce travailsaisonnier. Pour qu’elle puisse le rejoindre.

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arco ? Mais qui était-ce Marco ? Francine n’en avait jamaisenttendu parler au préalable.Il avait fallu encore d’autres nombreux appels avant queFrancine sache que Marco était plus vieux que Béné d’unedizaine d’années.

Mais la jeune femme de vingt ans vivait avec fierté cette différence d’âge. Dans le cœur deFrancine, de mauvais souvenirs avaient ressurgi et elle s’était mise à prier Dieu que rien nerecommence comme avant. Comme ce qu’elle avait vécu.Et pourtant, elle avait un pressentiment qui grossissait dans son âme jusqu’à la faire vomirparfois. Malaise. Pressentiment.Arrête, tu te rends malade pour rien. Ta fille va bien.Même la tendresse de Gilles n’apaisait pas son trouble. Si cet homme était quelqu’un de bien,pourquoi sa fille faisait-elle tant de cachotteries. Elle ne savait que répéter qu’elle étaitfollement amoureuse. Heureuse.Amoureuse. Heureuse. Amoureuse.Ces deux mots en boucle.Comme pour mieux convaincre sa mère. Ou se convaincre elle.

Avec les semaines, les appels s’étaient espacés. Après tout, Bénédicte était une femme àprésent, elle vivait sa vie d’adulte et il était temps pour elle qu’elle s’éloigne des jupons de samère. Pourtant, Francine n’était pas dupe et quelque chose changeait dans le ton de sa voix.Bénédicte avait perdu son enthousiasme des premiers jours.Et parfois, les mots sortaient difficilement comme coincés entre deux sanglots.

« Ma fille a le temps de se mettre avec un homme, de façon sérieuse, confiait Francine à Gillesquand elle n’arrivait plus à faire semblant que tout allait bien. Ce job saisonnier se terminedans un mois, même pas, et nous verrons bien où en sera leur histoire à ce moment-là… »

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ais après les deux mois écoulés, Bénédicte n’était pasredescendue les voir. Elle n’avait pas les moyens pour lemoment, car finalement elle n’avait reçu que vingt euros pourson babysitting, les parents de Benjamin et Arthur ayantargumenté qu’elle avait été logée,

nourrie et blanchie durant toute cette période et qu’elle avait même pu aller skier avec lesenfants, à leurs frais.

La vérité c’est qu’ils étaient de bons amis de Marco et que Bénédicte n’avait pas osé broncher. Mais du coup, elle était tributaire de ce Marco qui l’avait finalement accueillie chez lui.Francine insistait : tu peux revenir avec nous, tu le sais, la maison est grande ouverte.Mais Bénédicte n’avait qu’une réponse, invariablement : Marco était l’homme de sa vie, elle enétait follement amoureuse.Et puis, il y eut le silence.Durant plus d’une semaine, Bénédicte n’avait plus donné signe de vie.

Et Francine avait commencé à avoir peur.Sérieusement peur.Alors, bravant les interdits elle était partie voir sa fille.Elle l’avait trouvée tuméfiée, lèvres boursouflées, yeux gonflés et noircis.Elle le savait. Francine le savait depuis le début. Les histoires se reproduisent en cycles générationnels. Ce n’était pas juste.Bénédicte avait accepté de passer l’après-midi avec sa mère. Avait raconté qui était ce Marco.

Videur de boite de nuit depuis plusieurs années, Marco Balestra avait rencontré Bénédicte aucours d’une soirée festive organisée par les étudiantes infirmières. Bénédicte avaitaccompagné ses copines dans cette boite de nuit branchée et avait certainement bu plus quede raison.

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orsque Marco lui était tombé dessus, argumentant son attitudetrop aguicheuse, Bénédicte avait ressenti la violence de ses coupsde poing sur son visage au diapason de la violence desbattements de son cœur qui craquait pour l’homme fort etmusclé qui la tabassait.

Francine écoutait, se retenant de pleurer.Pourquoi avait-il fallu que ça arrive à Bénédicte ? Elle avait déjà tellement donné, elle, quandelle était jeune femme et elle espérait en avoir suffisamment parlé pour éviter que le drame nese reproduise.Mais, obstinée, Bénédicte ne savait que lui répéter : Je l’aime, c’est l’homme de ma vie, tu sais,et puis il n’est pas toujours brutal. Juste quand il rentre fatigué et saoul. Ou qu’il est contrarié.Sinon, c’est un homme merveilleux tellement attentionné et si amoureux aussi…Ca, Francine n’en doutait pas, elle connaissait la chanson sur le bout des doigts. Il lui avaitsûrement dit également qu’il ne pouvait vivre sans elle, parce qu’elle était sa source d’équilibreet que grâce à elle, il allait changer et se contrôler.

Francine était repartie mortifiée ce soir-là. Mais Bénédicte l’avait convaincue de lui faireconfiance, elle savait ce qu’elle faisait, elle n’était plus une enfant et elle allait faire sa vie avecMarco, quoi qu’on puisse lui dire.Pour Francine l’attente avait pris sa place dans sa vie. Elle savait qu’un jour ou l’autre, letéléphone sonnerait.Elle croisait les doigts pour qu’il ne soit pas trop tard alors.Depuis cinq mois, Bénédicte n’appelait plus.

Elle croisait les doigts pour qu’il ne soit pas trop tard alors.Depuis cinq mois, Bénédicte n’appelait plus.Marco avait appris la venue de Francine, s’était fâché et les coups avaient redoublé deviolence.Il surveillait sa « fiancée » de près et Bénédicte avait décidé de ne plus risquer sa peau pourquelques échanges téléphoniques anodins.Anodins…Francine encaissait tout sans réagir.Persuadée qu’elle ne pouvait malheureusement pas grand-chose pour sa fille, elle avait vécu lemême parcours, elle connaissait le fonctionnement de ces hommes-là et la détresse qui peutravager la femme qui vit cela. Elle avait mis dix ans à se sortir de l’emprise « frappante » deson mari.

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e soir où il avait porté la main sur Marwin, elle n’avait passupporté. Elle avait alors compris que le père de ses enfantsavait dépassé les limites. Elle s’était enfuie, sa marmaille sous lesbras et avait trouvé refuge chez une tante compatissante. Samère ne lui parlait plus…

Quand la sonnerie du téléphone retentit dans la nuit, elle sursauta si fort qu’elle en reversason verre de lait.

C’était la seule boisson non alcoolisée qui calmait ses angoisses nocturnes.Madame Caligari ?Oui…Madame Francine Caligari ?Oui…C’est l’hôpital de Draguignan.Soupir. Francine s’en doutait. Elle s’en doutait. Elle s’en doutait. Il n’empêche que son cœur battait àtout rompre. Francine fermait les yeux. Qu’allait-on lui annoncer ? Une côte cassée ? Uneépaule luxée ?Bénédicte Caligari est bien votre fille.Oui… malheureusement.

Francine n’en revenait pas. De penser ça. De le penser vraiment. Bénédicte et elle avaienttoujours été tellement complices. Et il avait fallu l’arrivée de ce Marco dans la vie de sa fillepour que leur relation se réduise à néant.Et qu’elle n’ait plus envie de se comporter comme une mère avec sa fille. Quelle conneriel’amour ! - Il va falloir faire vite. J’ai besoin de votre autorisation.- Mon autorisation ? Mais pourquoi ?- Pour sauver le bébé… Pour votre fille, on ne pourra malheureusement rien faire de plus,mais on peut encore sauver le bébé. Si vous acceptez de le prendre en charge ensuite…- Mais quel bébé ?- Celui qu’elle porte dans son ventre depuis huit mois. Et dont elle ne pourra s’occuper, je lecrains. Elle a de multiples fractures aux côtes et le visage broyé. Son cœur respire à peine. Onne peut rien faire pour elle, je vous assure. Si ce n’est sauver de le bébé.

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Adaptation cinématographique :La ballade de l'impossible.

Etudiant à Tokyo, Watanabe retrouve parhasard une amie d'enfance, Naoko. Ils ont undouloureux souvenir commun : lorsqu'ilsétaient lycéens, Kizuki, petit ami de Naoko etami de Watanabe, s'est suicidé. Naoko,perturbée par ce drame, part bientôt dans uncentre de repos. Watanabe est amoureux d'elle,mais leur relation ne peut s'épanouir.Parallèlement, il devient ami avec Midori, uneétudiante fantasque qui a aussi été confrontéeà la mort, celle de ses parents... Cet ampleroman d'apprentissage, placé sous leparrainage de Salinger et Fitzgerald, a desrésonances envoûtantes : le héros doitrencontrer la souffrance, la folie et la mortpour accéder à une liberté lucide, sans avoirabdiqué sa quête du pur amour. Une immensetendresse, un charme poétique se dégagent dece roman pourtant chargé d'une intensitéérotique saisissante.

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A l’occasion de la sortie en salle de « LaBallade de l’impossible » de Tran Anh Hung,retour sur Haruki Murakami, l’un des écrivainsles plus doués de notre époque. Né le 12janvier 1949 à Kyoto, Murakami fut un enfantsolitaire, entouré de chats et de morceaux dejazz (Il fut responsable d’un jazz bar pendanthuit ans) qui le mène à s’intéresser à la cultureoccidentale puis partir vivre en Italie, Grèce,Etats-Unis. C’est en 1995 qu’il écrit sonpremier receuil après un tremblement deterre.

“L'oeuvre cinématographique a bel et bien sonauteur"

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Zaphia Azzedine, romancière marocaine aréalisé l'adaptation cinématographique de sonroman "Mon père est une femme de ménage" Un long-métrage dans lequel on retrouveFrançois Cluzet, Jérémie Duvall, Nanou Garciaou encore Barbara Probst. Ce roman nousraconte l’histoire de Polo, un adolescent de 16ans, et ses complexes. Entre une mère alitée etune sœur qui rêve d’être miss, le seul qui s’ensort à ses yeux, c’est son père. Hélas, il estfemme de ménage...

Genre : Comédie dramatiqueDurée : 01h20min

Saphia Azzeddine, née au Maroc, a grandi àFerney-Voltaire. Elle est également scénariste.Confidences à Allah, son premier roman(Éditions Léo Scheer, 2008), dont l’adaptationthéâtrale a triomphé au festival d’Avignon et àParis, aujourd'hui, elle nous surprend avec sonroman "Mon père est une femme de ménage"publié aux éditions "Léo Scheer" en 2009, quidonne le résultat d'une adaptationcinématographique.

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“La lettrine culture magazine"Qui sommes-nous ?

La lettrine culture est une association littéraireet culturelle.Notre but : promouvoir avant tout les oeuvreslittéraires.Et faire connaître les auteurs.

Chaque mois, votre magazine est feuilletableen ligne.De nouveautés tous les mois.

Un site internet est à votre disposition.

Pour mieux nous connaître, rendez-vous surnotre site.Vous aussi, faites la publicité de votre livredans le magazine littéraire.

Consultez nos tarifs publicitaires.http://lalettrineculture.sitego.fr

Sur le site, vous pouvez :

- Déposer et consulter des actualités littéraires.- Feuilleter le magazine.- Déposer des petites annonces.- Adhérer à l'association.- Faire des échanges de liens.- Chroniquer les livres des auteurs.

Nous vous offrons donc une large gamme deservices.

Faites-nous confiancecomme les autres auteurs.

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Nous connaître

Divine KANZA (présidente)

Annick Dodien Vancouvert ( Secrétaire); François Manson (Trésorier); Calouanet Emrys maza (membres d'honneur)

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