la société royale de botanique de belgique (1862-1875): leader ou outsider scientifique? denis...
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La Société Royale de Botanique de Belgique (1862-1875): leader ou
outsider scientifique?
Denis Diagre
Assistant au Jardin botanique national de Belgique
Coll. Sc. ULB
Expert Cites
Introduction
• Espoirs déçus: les sources…
• La Société Royale de Botanique de Belgique 1862-1875: un petit écosystème…
La fondation de la Société: un tournant?
• 1830-ca.1850: engourdissement?
• 1860: Manuel de la Flore de Belgique
• 1862: fondation de la Société Royale de Botanique
Art. 1er:
« La SRBB (…) s’occupe de toutes les branches de l’histoire naturelle des végétaux. Son but étant surtout de rassembler et d’étudier les matériaux de la flore du pays, elle forme à cet effet des collections botaniques et publie le bulletin de ses séances. »
Définir « l’en bas »• « amateurs »: rentiers,
enseignants, médecins, pharmaciens, ecclésiastiques…
• « professionnels »: professeurs de sciences naturelles, membres de l’Académie, auteurs de publications…
Place, rôles et fonctions des amateurs
• 85% des membres effectifs• SRBB: une « niche » pour les
amateurs
• Le monde de la botanique, une « franc-maçonnerie » (sic)
• « bouquet nomenclatural »
Quand l’amateur devient un problème
• Présence dans le Bulletin
• Impact sur le Bulletin
Des plaintes et des inquiétudes
• « Cette finale du moins sera agréables à nos associés [= membres associés] et fera bien dans notre bulletin où les travaux d’ensemble n’abondent pas. (…) Mais enfin, j’ai voulu montrer à l’étranger que, comme le dit M. Dieudonné, notre bulletin comprend autre chose que des florules locales. » (1868)
Définir une stratégie: un vrai problème…
• Hausser le niveau sans trahir l’esprit des statuts
• Ne pas « perdre » l’En bas…: nouvelles « rubriques »…
• …sans ruiner la SRBB
Conclusions
« Ah ! Si de nos 9000 instituteurs et professeurs belges, la moitié s’occupait de botanique, que de plaisir il y aurait à recueillir les renseignements fournis par ces nouveaux chercheurs, chacun dans son village, et quelle belle Flore on finirait par édifier. »