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La Symphonie N° 06 du 10 au 24 mai 2012

La Symphonie N° 06 du 10 au 24 mai 2012 ZOOM SUR LE TOGO EMERGENT

N° 33 DU 16 SEPTEMBRE 2015 2E OC D E V

Le tourisme togolais poussedes ailes au Togo avec lesnouvel les inf rastructureshôtelières de classesexceptionnelles qui rehaussentl’éclat admiratif solennel destouristes de tout bord.La dernière belle vue ce moisde septembre n’est autre quel’Hôtel du Golfe qui a fait peauneuve et devient « 3 étoiles ».Les portes étaient ouvertes le10 septembre dernier aupublic en présencedu ministredu Commerce, de l’Industrie,de la Promotion du secteurprivé et du Tourisme, MmeLegzimBalouki Bernadette, deRabih Youssef Nassar, leDirecteur Général, et des amis.

L’Hôtel du Golfe situé dansl’ancienne rue du Commerce(ex Hamburg Strasse),rebaptisée depuis RueSylvanusOlympio, à quelquesmètres de la mer en face ducinéma Opéra, près de l’HôtelPalm Beach. Ce bâtimentmoderne et resplendissant deluxe à l’image des célébrités deshôtels européens et américainscontient 30 chambres haut-standing. « Nous avons fait lechoix d’une archi tecturecontemporaine et convivialedans la construction de cetjoyau. Nous avons fait venir del’extérieur des matériaux rarescomme des verres incassables.Lomé dispose désormais d’unhôtel avec les mêmescaractéristiques que les hôtelsde New York, Paris ou Londres», a conf ié Rabih YoussefNassar.

Les autorités togolaises n’endoutent point du rôle éminentque cet hôtel attractif joueraitcertainement dans le tourisme.« Ce que j’ai vu aujourd’hui meréjouit et me comble. Ce joyau

Hôtel du Golfe réfectionné devient « 3 étoiles »

va contr ibuer à l ’essor dutourisme dans notre pay. Jepeux dire maintenant que le

défi de la construction est fini,place au défi du remplissagedes lieux et nous allons tous

aider à le faire», a affirmé poursa part la ministre duCommerce, de l’Industrie, de laPromotion du secteur privé et duTourisme. L’hôtel du Golfe fait

partir de l’un des deux plus vieuxétablissements hôtel iers duTogo.

Un dîner copieux a suivi la cérémonieLe DG Hôtel du Golfe (au micro) très heureux d’investir dans unpays de toute sécurité

Une piscine moderne pour le grand plaisir des visiteurs

La Banque af ricaine dedéveloppement (BAD) et le Japonont signé, le 8 septembre àAbidjan, un accord de prêtconcessionnel de 300 millions dedollars destiné à soutenir lesecteur privé en Afrique.La BADétai t représentée par sonprésident, AkinwumiAdesina(photo), et le Japon par sonambassadeur en Côte d’Ivoire,Hiroshi Kawamura, ainsi que parle vice-président de la L'Agencejaponaise de coopérationinternationale (JICA), HiroshiKato.Cette signature se situedans le cadre l ’Assistanceaméliorée au secteur privé enfaveur de l’Initiative pour l’Afrique( E nh a n c e dP r i v a t e S e c t o rAssistance for Africa Initiative/EPSA).Lancé en 2005, le

L e J a p on a ccor d e un pr ê td e 300 m i l l ions $ à l a BAD

pour sou t en i r l e se c t eurpr i v é en A f r i que

programme ESPA est uneini tiat ive innovante mul t i -donateurs et multi-composantesvisant à mobiliser des ressourceset à mettre sur pied despartenariats de développementappuyant la stratégie de labanque pour le développement dusecteur privé. Lors de lacérémonie de signature del’accord, le président de la BADa remercié le gouvernementjaponais et la JICA pour leursoutien de 3 milliards de dollars,à ce jour, au programme ESPA.«Le Japon est un partenaire trèsstratégique de la BAD et unpartenaire commercial majeurpour l'Afrique. Votre soutien apermis à notre banque de décuplerson portefeuil le de prêts ausecteur privé», a-t-il affirmé.

Le continent africain a connu, selon lesétudes conduites par la BAD, l’OCDE et lesNations Unies, une croissance moyennede 4,8% en 2014, qui devrait s’élever à5,7% en 2015. Les investissements directsétrangers (IDE ) sera ient devenus l apremière source d’apports financiers enAfrique avec 80 milliards USD en 2014,devant les transferts monétaires officiels desmigrants pour environ 67 milliards et l’aidepublique au développement (APD), pourenviron 55 milliards. Après avoir diminuéau plus fort de la récession, l’apport dus ec t e ur priv é o cc up e un e p l a c egrandissante dans le financement dudéveloppement africain. Cette croissances’accompagne d’évolutions qui témoignentd’une importante transforma tion deséconomies du continent : plus de 80% desIDE réalisés en Afrique subsaharienne ;développement des classes moyennes (350m i l l ions de c onsomm a t e urs) ;investissements croissants dans l’agricultureet les infrastructures ; progression de 23%des investissements intra-africains en 2013dont la part a triplé dans les IDE au coursdes dix dernières années. Le secteur privéconsacre la majorité de ses investissements(70%) aux pays à revenu intermédiairesupérieur (de 4.086 à 12.615 dollars derevenu annuel par tête). Malgré une certainediversification, les IDE se concentrent surles pays riches en ressources naturelles(Af r iqu e du S ud , Gh an a , M aroc ,

La croissance du secteur privé dans les investissements en AfriqueMozambique , Nigéria , Soudan). Lesinvest isseurs africa ins sont ceux quidiversifient le plus leurs investissements(services financiers, immobilier, bâtiment,produ i ts ch im ique s, c omposa ntsélectroniques, vente au détail).Le sec teur privé occupe une p lacegrandissante dans le financement dudé ve lopp em e n t a fr i c a in m a is se sinvestissements sont d’une diversificationencore limitéeLe développement des investissementsprivés et l’évolution vers une économieinclusive ne concernent pas, loin s’en faut,l’ensemble du continent. Les déséquilibresen matière de développement économiquerestent, en effet, criants en Afrique. Lapopulation de nombreux pays africains viten deçà du seuil de pauvreté alors qu’ilsdisposent de richesses et de potentielsconsidérables en ressources naturelles,énergie, agriculture et tourisme notamment.Pour y attirer les investissements privés demanière significative et leur permettre der en trer d ans un e é c onom i e d etransformation et de consommation, créatricede richesse et d’emplois durables, ces pays,on le sait, doivent réduire les facteurs der isqu e qu i sont a ut a n t de fre ins àl’investissement privé (instabilité politique,insécurité, corruption, éducation et formationinsuff isantes, absence d’infrastructuresmodernes, absence de cadre juridique

stable). Pour éliminer ces risques, l’APDcontinuera à apporter son soutien maisl ’ intervent ion du se cteur privé seraessent i el l e . Le déve loppement desinfrastructures va se poursuivre grâce à lacoopération et aux partenariats entre lessources de financement publiques (fondsd ’ i nf rast ruc t ure souv era i ns , fondsd’ invest issements a liment és par l esinvestisseurs institutionnels et les bailleursde fonds internationaux) et les sources definancement privé (sociétés industrielles,ba nque s comm er c i a l es e t fondsd’ inve st isse m e nt priv é s) . C e t t ecomplémentarité trouve sa concrétisationdans les partenariats public-privé (PPP)qui se développent comme le modèle definancement des infrastructures en Afriquesubsaharienne. La Banque Mondiale et laBanque Africaine de Développement,directement ou par l’intermédiaire de laFacil ité Africa ine de Soutien Juridique(ASLF), apportent ac tue ll ement leurfinancement à divers Etats afin de leurpermettre, grâce à l’aide d’experts, dedé f in ir l e s sc hé m a s dire c t e urs d edéveloppement de leurs infrastructures, demettre en place un cadre juridique etinstitutionnel propre à ces partenariats etde donner à leurs administrations laformation nécessaire pour l’identification desprojets, leur structuration, leur négociationet leur contrôle.

La Symphonie N° 06 du 10 au 24 mai 2012 ZOOM SUR LE TOGO EMERGENT

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Economie et développement :Le Togo animait le 21 août derniersa journée à l’expo Milano 2015.Dites-nous l’importance que revêtcet événement.Johnson Kuéku-Banka :L’exposition universelle disposed’une forte audience. Si messouvenirs sont bons, il s’agit dutroisième événement le plus suiviau monde après les jeuxolympiques et le mondial defootball. Une de ses particularitésest qu’il fait bouger les politiques.La première participation du Togoà ce rendez-vous remonte à 2000à Hanovre (Al lemagne), àShanghai sur le sol chinois en2010.E&D : Comment la participationtogolaise a été animée etressentie ?JKB : Comme toute foi reinternationale, l’Expo Milano aamené la majorité des pays dumonde participants à réfléchirpendant six mois sur un thème quiconcourt au bien de l’humanité. Lethème de l’édition 2015 est «Nourrir la planète, énergie pour lavie ». La question essentielle estdonc, comment-nous comporterpour mieux nourrir la planète? Etcela ressortait d’autres problèmestels que la nutrition des hommes,la protection de l’environnement,etc. Tous les pays ont été appelésà réfléchir sur ces questions. LeTogo a, pour sa part, travaillé, avecquatre autres pays, sur l’apportdes céréales et tuberculespendant que d’autres paystravaillaient sur l’apport des îles,celui du café, cacao, etc. Ce sousthème nous a été confié, le Togoet les autres pays de son cluster,après des études réaliséespréalablement dans nos pays pardes universités et organes derecherches, en vue de déterminerce en quoi nos pays pouvaientmieux s’exprimer. Le constat aété fait donc que les bases del’al imentat ion des ci toyenstogolais se retrouvent dans lescéréales et tubercules. Aussi, il ya des spéculations à travers lescéréales et les tubercules qui nouslient beaucoup plus au plansocioculturel. En exemple, chezles Guin, le couscous est fait àbase du maïs et les mets pourleurs retrouvail les après lamoisson qui durent généralementde septembre à décembre ontpour élément principal la mêmecéréale. Chez les Bassar, c’estl’igname qui joue ce rôle, le mil etle sorgho seront aussi essentielspour les populations du Nord dansla préparation des boissonslocales. C’est donc pour ce faireque notre pav il lon a permisd’exposer ces produits agricoles ;nous avions aussi diffusé via desécrans les modes de conservationet de consommation, les différentsmets qui peuvent en découler,comment étaient organisées lesfêtes traditionnelles autour de ceséléments, etc. Notre pavillon a ététrès f réquenté parce qu’à ladifférence des autres pays de notrecluster, nous importions noscéréales depuis le pays et doncdes produits frais.

ENTRETIEN AVEC M . JOHNSON KUÉKU-BANKA, DIRECTEUR DU CENTRE TOGOLAIS DESEXPOSITIONS ET FOIRES (CETEF)

« Plusieurs innovations seront portées à cette édition de la foire. Nous vousferons découvrir une application numérique qui permettra de visua liser sur les

Smartphones toutes les informations sur la foire »La menace Ebola passée, Lomé pourra de nouveau vibrer aurythme de sa Foire Internationale du 20 novembre au 7 décembre2015. A moins de trois mois de cet événement, votre journal revientavec le directeur de cette foire sur les préparatifs de cette 12èmeédition et 30 ans d’existence. Il fait également un zoom sur laparticipation du Togo à l’Expo Milano 2015.

E&D : Quels avantages le Togotire-t-il de sa participation àcette exposition ?JKB : Au plan de l’image, nousavions gagné un plus. Certainsvisiteurs ne connaissaient pas leTogo, notre participation à l’expoa prouvé notre existence dans leConseil des Nations. Aussi, nousavons fait voir nos produits et avonspromu leur consommation. Lesorgho et le fonio par exemple, carsans gluten, sont en phase desubstituer au blé en Europe. Notreprésence à Milan nous a permisde promouvoir le sorgho pour unapprov isionnement futur desEuropéens. Nous avons profité del’occasion pour démontrer lafabrication du pain à base dusorgho, une spécial i té de lasociété BOMACO qui aimpressionné les nombreuxvisiteurs présents sur les lieux.Aussi, ladite société a encorepromu le sorgho lors d’une journéeexclusivement réservée au sorghotogolais. Cette journée nous apermis également de nouer desrelations avec des chercheursital iens, lesquelles relationspermettront à terme de réduire pardes études approfondies le cyclede production du sorgho de cinq àtrois mois. L’exportation de ceproduit était aussi au cœur deséchanges. L’accroissement desrevenus des agriculteurs de cettecéréale en sort garanti. Les autresspéculations ont été égalementappréciées de par leurs valeursnutritives et thérapeutiques. Denouvelles filières sont en traind’être créées et il nous revientd’entretenir cela pour donner unplus à l’économie nationale. Lesorgho, le fonio, le tapioca et lescossettes de manioc ont del’avenir dans notre pays. Il revientaux structures chargées de lapérennisation de notre travail enterre italienne, d’élaborer un plande suiv i et d’exploiter lesretombées de cette participation.E&D : Quelle répercussionpourrait avoir la participationdu Togo à l’expo Milano sur la12ème Foire Internationale deLomé (FIL) ?JKB : De nombreux opérateurséconomiques italiens ont souhaitéparticiper à la foire de Lomé,certains ont déjà commencé às’inscrire. Sur la foire par exemplesera instal lé un laboratoi respécial isé en analysesmicrobiologiques au niveau desaliments et en chimie industrielle.Les promoteurs comptent déjàs’installer dans notre pays. LeTogo n’a jusque-là pas destructures de vérif ication desnormes, ce qui entraine que denombreux produits togolais sontexportés dans d’autres pays poury être certifiés : En exemple, voustrouverez sur les marchéseuropéens des ignames certifiéesGhana, pourtant elles proviennentpour la plupart du Togo; le mêmeconstat se fait avec le poisson quiest certifié au Gabon. Alors, celaboratoire viendra à point nommépermettre à notre pays deprocéder à des analyses et surtoutcertifier des produits locaux sur uncertain nombre de normes

réservées encore aux pays del’Union Européenne.E&D : Le 24 septembreprochain, le Togo animera sajournée économique dans lecadre de cette expositioninternationale de Milan. Qu’ysera-t-il fait concrètement ?JKB : Il y a plusieurs opérateurséconomiques qui sont intéresséspar des affaires avec le Togo, d’oùl’idée de cette journée. Nouscommuniquerons abondammentsur le pays, les points forts denotre économie, bref les raisonsd’investir au Togo. Nous aurons,sur d’autres points, desrencontres d’affaires B to B.Beaucoup d’opérateurséconomiques togolais ontmanifesté le désir d’y aller et nousavons inscrit (95) quatre–vingt-quinze d’entre eux sur la liste.Nous estimons qu’après ceséchanges, des contrats d’affairesse noueront entre les secteursprivés togolais et italiens pourfavoriser les relations fructueusesentre les deux pays.E&D : Cette expositioninternationale aura-t-elle deschangements sur le choix despays d’honneur de la FIL ?JKB : Le choix des pays d’honneurse fait bien avant. Vu le temps quireste pour le démarrage de la foire,ce choix ne peut être changé.Nous avions reconduit les paysinvités de l’année dernière à savoirle Sénégal et la Pologne. LesPolonais, eux, ne manifestent pasencore leur désir de participationcar étant mobilisés sur d’autresév énements. Par contre, leSénégal sera bel et bienreprésenté. Mais sans être unpays d’honneur, souffrons que laparticipation italienne sera fortecette année.E&D : Quelle a été laparticipation de la diaspora

togolaise à l’effectivité de lareprésentation togolaise àl’expo Milano?JKB : Forte, elle a été. Nous nousy attendons mais la réalité nous adépassés. Environ (250) deuxcents cinquante togolais de ladiaspora s’étaient inscrits pourparticiper à la journée ; à l’arrivée,nous en avons eu plus de (400)quatre cent. Ils étaient dans uneliesse générale et ont réservé unaccueil très chaleureux au Chef del’Etat. Pour anecdote, le clusterqui abritait le pavil lon a étél i ttéralement occupé par lestogolais de la diaspora de 10 à 22heures avec des dégustations demets togolais, des dansestradit ionnelles étaient àl’honneur.La diaspora a été trèsmobilisée et a participé réellementà la réussite de la journée du Togo.E&D : Quel souvenir, gardez-vous de cette expositionuniverselle ?JKB : La présence du Chef del’Etat a véritablement rehaussé laparticipation togolaise. La visite denotre pav il lon nous aimpressionnée. Beaucoup depersonnes, de plusieursnationali tés, venaient : enmoyenne, nous enregistrionsenviron 5000 visiteurs par jour.E&D : Bientôt la 12ème éditionde la FIL. Qu’apporterez-vousde nouveau sur cette édition ?JKB : Plusieurs innovations serontportées à cette édition de la foire.Très bientôt, nous vous feronsdécouvrir une applicationnumérique qui permettra devisualiser sur les Smartphonestoutes les informations sur la foire.Aussi, la foire de l’intégration del’UEMOA sera incorporée à cellede Lomé. De nouvelles mesuressécuritaires seront développées.Des innov at ions se feront

également au niv eau de lapromotion des sponsors. Unespace sera ouvert pour lesproduits relatifs aux énergiesrenouvelables, qui retiennent notreattention cette année ; et unejournée sera dédiée au secteur. Jerappelle qu’à partir de cette éditionl’ouverture d’un espace pour lethème retenu pour la foire sera derègle. Même, nous développonsde meilleurs moyens de parkingdes véhicules des exposants.Ceci, sans ignorer le fait que nousaurons une intéressante voied’accès en pleine chantieractuellement.E&D : Trente ans de la FIL, quelbref bilan pouvez-vous faire decette foire ?JKB : La Foire Internationale deLomé a fait un saut qualitatif. Noussommes partis de 1985 et aprèsquelques éditions, nous sommestombés dans une période de nonfonctionnement à cause de lasituation sociopol it ique qu’aconnue le pays à partir des années90 jusqu’à la suspension de l’aideau dév eloppement par lespartenaires du Togo. Cependant,la foire a véritablement repris en2003 et aujourd’hui, pendant queles autres foires dans la sous-région meurent à petit coup, cellede Lomé vit et grandit à travers leschiffres qui sont toujours alléscroissants. La FIL se porte doncbien, i l n’y a pas de regretspuisque d’année en année, lesindicateurs sont toujours au vert.E&D : Quelles retombées, la FILentraine-t-elle sur l’économienationale ?JKB : D’une façon globale,l’impact de la foire sur l’économienationale est di f f ici lementcalculable puisque nous nedisposons pas d’indicateurs pourle savoir. Du moins, beaucoupd’entreprises, de tous les secteursconfondus, participent à la FIL. Sipar excellence, la foire est faitepour promouvoir et booster lesactivités au niveau de ces entités,et que le nombre des participantsest sans cesse grandissant, il y adonc que ces structures tirent duprofit de cet événement. De facto,cela rejai l l i t sur l ’économienationale. C’est donc de par lecomportement des entreprisesparticipantes que nous pouvonsmesurer l’impact de la foire surl’économie togolaise. Lorsquenous reportions l’édition de l’annéedernière, beaucoup d’opérateurséconomiques se sont plaints ànotre niv eau. Certains meracontaient que cette foire les faitvivre toute une année. Nous avonsaussi appris que le budget decertaines entreprises avoisine plusde cent millions de FCFA, justepour cet événement. A côté decela, n’ignorons pas les gainsqu’enregistrent les secteurs destransports, de l’hébergement, etc.La foire crée une microéconomiedans la ville, laquelle emballe toutle monde et génère des revenusdans beaucoup de bandes del’économie nationale. Pour lesentreprises, c’est surtout lapromotion de l’image. On ne peutsortir d’une foire tout de suitegagnant, le gain vient avec letemps. Conscient de ce fait, voilàle point sur lequel nous nousefforçons à faire comprendre auxexposants.

Johnson Kuéku-Banka, DG CETEF

E TN R E T EI N

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N° 33 DU 16 SEPTEMBRE 2015 4E OC N O M EI

« Au titre de l’année 2015, lesbesoins réels pour l’entretien routierau Togo s’élèvent à 40 milliards deFCFA »Le développement desinfrastructures a permis de soutenirl’activité de la sous-région quienregistre depuis quelques annéesdes performances économiquesencourageantes. On note lerenforcement et la consolidation lapart du commerce intra régionaldans le total des flux commerciauxde l’Union Economique MonétaireOuest Africaine (UEMOA). Ceséchanges ont progressé en valeurabsolue de 122% entre 2009 et2013, selon le dernier rapport surla surveillance commerciale dansl’espace UEMOA. Le transportroutier assure plus de 70% du traficintérieur dans les pays de l’Unionavec l’amélioration entre les Etatsdes différents réseaux routiers.Considérée comme la banque definancement au développement del’Union, la Banque Ouest africainede Développement (BOAD) alargement intervenu dans cetteamélioration des infrastructures detransport au 30 juin dernier quis’élèvent à 1 284 254 Milliards deFCFA soit 37,71% de ses concoursglobaux d’un montant de 3 405 214Milliards FCFA aux économies del’Union. Ces concours ont permisde financer une quarantaine deprojets pour un linéaire total de 4475 Km de routes concernantessentiellement le bitumage ou laréhabilitation de routes inter-Etatset nationales en vue de favoriser ledésenclavement extérieur etintérieur des pays membres.Quel bilan des 50 dernièresannées et perspectives surl’entretien routier dans les paysde l’ l’Union EconomiqueMonétaire Ouest Africaine(UEMOA) ?50 ans après les indépendances,les Etats africains ne sont pasarrivés à gérer et à sauvegarder lepatrimoine routier pour sonentretien efficace et efficient. Lasituation des infrastructures restefortement caractérisée par unedétérioration rapide et parl’insuffisance des financementspublics. De par son rôle primordial,les infrastructures constituent unmoteur du développement par seseffets sur la croissance et son rôlede facilitation des échanges. C’estinlassablement un facteur décisifde l ’amélioration de la

L’UEMOA trouvera-t-elle la solution pour préserver le patrimoine routier ?FINANCEMENT DE L'ENTRETIENROUTIER EN AFRIQUE

communication entre lesproducteurs et les consommateurs,entre les exportateurs et lesimportateurs, et constitue undéterminant essentiel de lacompétitivité. Le niveau disparatede la programmation et de laréalisation des tâches d’entretienroutier (ER) a amené lacommission de l ’UnionEconomique Monétaire OuestAfricaine (UEMOA) à réfléchir surune stratégie régionale d’entretienroutier. « La BOAD à l’instar desEtats de l’Union et de laCommunauté des bail leurs defonds, est préoccupée parl ’entretien des inf rastructuresroutières dans nos pays en raisondes ressources importantes quisont mobilisées pour leurréalisation et au vu de leurdégradation prématurée suite à unsous-entretien. Il faut faire l’étatlieux de l’exécution des travauxd’entretien par catégorie de routeet par nature des travaux, recenserles besoins globaux en entretienroutier le point de satisfactiondesdits besoins en fonction del’évolution du réseau et dégager lesperspectives », a indiquéADOVELANDE Christian,Président de la BOAD.Inquiétudepartagée par les Chefs d’Etat et deGouvernement qui recherchent lasolution à travers les réformes afinde doter les fonds d’entretienroutiers de ressources pérennespour permettre d’assurerefficacement leurs missions. « Lapréservation du patrimoine routierreste une préoccupation constantetant pour les bailleurs de fonds quepour les Etats. Les décideurs dela région forment le vœu que dessolutions appropriées à laproblématique de l’entretien routier,notamment le f inancement, laprogrammation et l’absorption desressources », explique GnofamNinsao, ministre desinfrastructures et des transports duTogo.

Constats et recommandationsSans doute, l’entretien routier estun sujet d’actualité et d’uneimportance majeure pour la sous-région.Un constat f rappant quisuscite laisse à réfléchir sur lesvoies et moyens à la préservationdu patrimoine routier.S’il faut avouerque les budgets alloués à l’entretienroutier est en constante croissanceces 10 dernières années, sicertaines fluctuations sont à noter,malheureusement, les avis

techniques des Experts des Etatsmembres et des institutions réunisà Lomé les 07 et 08 septembrederniers pour une étude surl’entretien routier dans l’UEMOA defaçon générale révèlent que, lefinancement efficace de l’entretienroutier reste non maitrisé dansl’ensemble des pays et la tendanceau retrait des subventions desEtats dans son financement. Lesbudgets nationaux ne financentpas l’entretien routier en général oules proportions sont peuconsidérables, le taux moyen decouverture des besoins est presquesurement inférieur à 50% dans laplupart des pays. En outre, lespostes de péages/pesageapparaissent de plus en pluscomme la recette additionnelle quipourra compléter durablement lesressources issues des produitspétroliers.

Les Etats se moquent duRèglement 14 de l’UEMOADix ans après l ’adoption durèglement 14 relatif àl’harmonisation des normes et desprocédures du contrôle du gabarit,du poids et de la charge à l’essieudes véhicules lourds de transportde marchandises dans les Etats-membres de l ’UEMOA, sonapplication demeure un problème.Le Règlement en question, estrelatif à la charge à l'essieu desvéhicules lourds, c'est à dire, lepoids maximum admis sur chaqueessieu du véhicule. I l viseégalement à harmoniser lesnormes de limitation du gabarit descamions, de leur poids ainsi quetout ce qui est lié à la normalisationdes plateformes logistiques despays membres de l'institution. «Dix ans après l ’adoption durèglement 14, aucun pays nel’applique intégralement. Cettesituation engendre chaque jour laperte d’une partie importante dupatrimoine routier et met à rudeépreuve les budgets des Etats. Desinfrastructures conçues pour unedurée de vie de plus de quinze ansne durent guère plus de trois ansdu fait de la seule surchargeroutière », a déploré Ibrahim Nomaole président du conseil desministres des Infrastructures et desTransports de l’UEMOA. En outre,« Un véhicule surchargé à 100%dégrade la route autant que 18véhicules réglementairementchargés, plus de 80% des véhiculesqui sillonnent le réseau des paysde l’UEMOA sont en surcharge, la

suppression de 10% des véhiculesles plus agressifs permet demultiplier par deux la durée deservice de la route », il lustreAmakoéAdolehoume du réseauSITRASS.Les ministres en chargedes Infrastructures et desTransports des Etats-membres del’UEMOA estiment en Juin dernierque la surcharge occasionne unedégradation des routes pour uncoût estimé entre 35 à 45 milliardsde FCFA selon les Etats.Pourarriver au bout des goulotsd’étranglements la BOAD etl’UEMOA souhaitent à cet effetrenforcer l ’autonomisation desfonds d’entretien routier aux Etatsmembres, l’organisation d’une tableronde des bailleurs de fonds afinde trouver les f inancementscomplémentaires, la modernisationdes postes de péages/pesages,avec la possibi li té d’usaged’équipements permettant un modede paiement électronique simple etefficace, l’application stricte durèglement 14 de l’UEMOA.Dans leminimum de maintien de régie,l’UEMOA recommande égalementaux pays de la sous-région àl’image du Benin et le Mali la miseen place d’actions correctives encas de travaux d’urgences, ladéfinition pour chaque pays d’uncalendrier annuel d’entretien routierqui doivent tenir compte desspécifiés climatiques, la mise enconcession de la gestion et del’entretien des axes structurantesà fort trafic dans le cadre decontrats de partenariat public-privé.

Situation au TogoAu Togo, on estime à environ 600milliards de FCFA, l’investissementen coût des grands travauxd’infrastructures routières depuis2010. A l’instar des autres Etats del’UEMOA, le pays est confronté auxdif f icultés f inancières pourl’entretien routier. Le budget et lesfonds collectés malheureusementn’arrivent pas à assurer un bonentretien régulier. « Au titre del’année 2015, les besoins réels pourl’entretien routier au Togo s’élèvent à40 milliards de FCFA. Jusqu’enseptembre la moitié n’a pas encoreété regroupée », a fait comprendrele ministre des infrastructures et destransports du Togo. Comme pistepour mobiliser des fondssupplémentaires pour l’entretienroutier, l’Etat suggère revoir latarification des gabarits desvéhicules, à installer les postes depéages dans les artères de la capitaleque beaucoup de véhicules poidslourds empruntent quotidiennementsans payer de taxes quelconques,des contributions financières desvéhicules dès le chargement au port,le paiement d’une taxe d’entretienroutier à la direction des transportsroutiers dès l’immatriculation desvéhicules. Les quelques ressourcespour l’entretien routier à l’instantproviennent des droits d’assise surles produits pétroliers et les droitsde passage aux postes de péages.La BOAD aussi contribue égalementà hauteur de 100 milliardsFCFA pourl’entretien routier.

Fort de ses bons résul ta tsfinanciers au cours du premiersemestre, l'assureur marocainSaham Assurance s'attend àterminer l'année 2015 avec desperformances en cohérenceavec stratégie triennale 2014-2015. Malgré un contex tefortem ent concurrent ie l ,l'assureur est parvenu à dégagerun chi f f re d'af fai res de 2,1mi l l iards de di rhams enprogression de 1,7% comparé àcelui de la même période en2014. Le groupe indique qu'il doitcet te performance à laprogression de 2,1% de l'activiténon-vie qui a su compenser ledéclin de l'activité vie. Surtout,l 'entreprise sa lue larationalisation de ses procéduresde sélection des risques, qui apermis de parvenir à une baisse

J. GADAH

S a h a m As sur a n c e a f f i c h e unr é su l t a t n e t e n h a us s e d e 40%p our l e p r e m i e r s e m e s t r e 2015

de la sinistralité qui s'améliore de11%. Dans ces conditions, lerésultat net de la période ressorten hausse de 40% et se hisse à213 millions de dirhams, contre151 millions de dirhams en 2014.Parallèlement, ses fonds propresse sont renforcés, et se cumulentdésormais à 3,4 mil liards dedirhams, contre 3,1 milliards dedirhams au 31 décembre 2014.La Bourse de Casablanca n'acependant pas salué cet teperformance à sa juste valeur. Letitre Saham Assurance affichaitun repli de 2,7% en mi-journéedu 11 septembre 2015. Toutefois,il est à rappeler que le volumede rotation des titres a été trèsfaible, soit seulement 6 titreéchangés.

Le 09 septembre dernier, leConse i l des M in i s t res , aadopté un projet de loi quimodif ie l ’article 10 de la loin°2012-016 du 14 décembre2012 po r t an t c réa t i on del’Off ice Togolais des Recettes(OTR). Dans le cadre de laréform e de la gest i on desf inances publiques, le Togo aprocédé à la réorganisation deses deux g randes rég iesf i nanc i ères, notam m ent l adirection générale des douaneset la direction générale desimpôts, en un of fice doté de lapersonnal i té m ora l e et del ’aut onom ie de gest i onadministrative et f inancière,ayant pour vocation de gérerl ’ adm in i st ra t i on f i sca l e e tdouanière. Cette mission, trèsi mpor tant e, ex i ge que l efonctionnement de l ’OTR soitdynamique et basé sur unebonne gouvernance qui allie lesimpératifs de gestion axée sur

OTR redynamisé pour une bonnegouvernance

les résultats. La modif icationde l’article 10 se justif ie doncpar un m ot i f de mei l l euregouvernance et par la nécessitépour le gouvernement d’assurerun meilleur suiv i de la mise enœuv re des orientat ions quipuissent lui permettre de réagiravec promptitude et d’évaluer

de façon plus régulière lesrésul ta ts obtenus. L’art ic lepr év oi t a i ns i l a n ouv e l l ec om posi t i on d u consei ld’administration comme suit;Le nombre de membres duconsei l d’administrat ion selimite à 10 au maximum dont 5ou 6 son t nom m és par l aprésidence de la République.Les 4 membres sont composésdu ministère des Finances, leministère du Commerce et lecommissaire général de l’OTRtant qu’ils sont en fonction. Lesmandats qui étaient de 4 ansrenouvelables une seule foisson t rev us à 2 ansrenouvelables une fois. Depuisson instal lat i on, en f év ri er2014, l e consei ld’administration n’a pas encoreé té const i t ué . L’OTR arécupéré 458 milliards de Fcfaen 2014 pour l’Etat togolais.

La Symphonie N° 06 du 10 au 24 mai 2012

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ZOOM SUR LE TOGO EMERGENT

Q : Quels sont les réelsproblèmes liés à la mauvaisequalité de la connexion internetdans notre pays ?R : Il y a plusieurs facteurs quiempêchent la connexion d’êtrebonne. Il y en a par exemple liés àl’absence d’infrastructures : nousn’avons pas suf f isammentd’infrastructures de fibres au Togo.C’est pour cela que nous avionslancé le projet e-administration,lequel programme développe desinfrastructures de fibres optiques.L’objectif est de relier lesadministrations entre elles pourmieux servir les clients et aussipermettre que la capacité nonutilisée par l’administration le soitpar le secteur privé. Il y a d’autrescauses liées à la gestion : mêmesi nous nous dotons des meilleuresinfrastructures au monde et que lesentreprises qui ont le devoir degérer ces infrastructures ne le fontpas bien, nos problèmes ne serontpas résolus. C’est le sens d’uneffort que nous déployons depuisquelques mois déjà de travailleravec les sociétés, notammentcelles d’Etat, pour les aider à setransformer afin de mieux servir lesclients.Aussi, il y a un problème lié à lacommunication ou à l’éducation desclients : ils expriment mal leursbesoins lorsqu’il s’agit de se doterde connexion. En exemple,quelqu’un qui à la base prend uneconnexion en mesure d’êtrepartagée par 4 ou 5 personnes etqui veut la partager entre unevingtaine de personnes constateraune connexion non fluide et leconsommateur final se dira que laconnexion marche mal. Dans lesorganisations et même les cellulesfamiliales, une connexion de débitfaible est prise pour être partagéeavec un nombre trop important de

LA MINISTRE CINA LAWSON S’EXPRIME PAR RAPPORT À LA MAUVAISE CONNEXION INTERNET AU TOGO

©¬Le Togo n’a pas suffisamment d’infrastructures de fibres¬».A quelques semaines du sommet africain sur la sécurité maritime,beaucoup de questions subsistent par rapport à la connexion internet.Celle-ci, difficilement accessible, crée une frustration au sein despopulations. La dernière conférence de presse du ministre chargé del’économie numérique, Mme Cina LAWSON, l’a amené à s’expliquer surle fait. Horizon-News revient ici sur les arguments du ministre.

personnes. C’est un problèmed’éducation dans ce sens où lesopérateurs doivent éduquer leursclients afin que ceux-ci leur disentexactement ce pour quoi i lsnécessitent la connexion et cequ’ils vont en faire afin de leur trouverla meilleure offre conforme à leursbesoins.Q : Que faites-vous pour que laconnexion soit meilleure pourle sommet de Novembre ?R : C’est plutôt tout le secteur quiest à l ’œuvre. Nous av ionsrencontré les responsableshôteliers puis les fournisseursd’accès internet. Ces derniers ontdéveloppé de nouvelles offresadaptées pour les structures de laplace. A côté de cela, nousprocédons au renforcement desinfrastructures filaires dans tout lecœur de Lomé. Les opérateurs detéléphonie mobile renforcentégalement par de nouveauxinvestissements leursinfrastructures pour augmenter lacapacité.Au niveau des services, outre lesnouvelles offres que proposent lesfournisseurs d’accès internet auxhôtels et les investissements eninfrastructures, d’autres servicescomme le roaming avec les paysparticipants. Plusieurs chantierssont en œuvre pour nous assurerque nous serons à la hauteur dudéfi qu’attend le Togo.Q : Des rumeurs font état d’uneprochaine fusion entre Togotélécom et Togocel. Qu’en est-il exactement ?R : Je vous parlais tout à l’heurede gestion, cela sous-entendégalement la nécessité deréorganisation. Il y a quelquesannées, lorsque Togocel fut créé,la Banque Mondiale a exigé qu’il yait deux entités séparées quiappartiennent à l’Etat. Aujourd’hui,

Togo Telecom est souvent enconcurrence avec Togocel et viceversa. Cet état de chose estpréjudiciable à la bonne fourniturede services. Nous avons donc initiédepuis quelques mois un projet detransformation qui permet à cesdeux structures, chacune de soncôté de s’appuyer sur les atoutsde l’autre. Les attentes des clients,l’organisation à mettre sur pied envue de répondre à ces attentes,voilà le but de cette transformation.La question n’est donc pas à unecertaine fusion.Q : Vous aviez promis qu’enjanvier dernier, un troisième

opérateur s’installerait au Togo.Où en est ce projetaujourd’hui ?R : C’est vrai que nous avons parléde cette troisième licence. Voussavez que 2015 est une annéeélectorale pour le Togo. Et à prioriles années d’élection présidentiellene sont pas des années propicesà des investissements lourds.Lorsque nous avions commencé àdiscuter avec les candidatspotentiels, ils se posaient desquestions par rapport aux élections.C’est donc en écoutant cescandidats et investisseurspotentiels que nous avons voulu

repousser l’échéance pour unepériode où les élections serontpassées et au cours de laquelle lesinvestisseurs seront plus confiants.Source : horizon-news.infoAtti jariwafa Bank réal ise unbénéfice net en hausse de 2,2 %au 1er semestre 2015, à 237millions $Le groupe bancaire marocainAttijariwafa Bank a annoncé, le 8septembre dernier, avoir réalisé unbénéfice net de 2,3 milliards dedirhams (237 millions de dollars) aucours du premier semestre 2015,en hausse de 2,2 % par rapport àla même période 2014. «En dépitd’un environnement caractérisé parla poursuite du ralentissement dela demande de crédits et dudurcissement des réglementationsbancaires dans les différents paysde présence, le groupeAttijariwafabank réalise une bonneperformance, grâce notamment àsa politique anticipative en matièrede gestion globale des risques», asouligné la banque, fortementprésente en Afrique subsaharienne,lors d’une communicationfinancière. Sur les six premiersmois de l’année en cours, le produitnet bancaire (PNB) d’AttijariwafaBank est resté quasi-stablecomparativement à la mêmepériode de l’année écoulée, à 9,8milliards de dirhams malgré unebaisse de 18,5% des résultats desactivités de marché. La hausse dubénéfice du groupe est portée parle bon comportement de l’activitédes différents pôles, à savoir labanque au Maroc, l’assurance, lessociétés de f inancementspécialisées et la banque de détailà l’International. Les résultatssemestriels font égalementressortir une hausse de 8,2% del’épargne totale collectée à 374,4milliards de dirhams et d’unerégression de 0,8 % du total descrédits distribués par le groupe quicomptait au 30 juin dernier 7,6millions de clients, 3376 agences(+3,4 %) dans 23 pays et 16 970collaborateurs.

Mme Cina Lawson, ministre de l’économie numérique

L’ONG SADD (Solidarité et Actionpour le Développement Durable)et ses partenaires du mondesyndicaliste togolais ont lancé la5ème édi t ion du ForumSolidari tés Sociales desTravailleurs du Togo (FSSTT).Atakpamé connaitra du 22 au 25septembre prochain, la 5èmeédition du FSSTT. Portée par lethème « Le dialogue social, laprotect ion sociale et ladémocratie : trois facteurs cléspour le développement humaindurable en Afrique ». Cetteplateforme regroupe desorganisations syndicales,patronales, et celles de la sociétéciv i le. Ce 5ème acte de cemouvement et espace deréflexion, d’analyse et d’actionsaura un accent sous-régional etbénéficiera de l’appui financier ettechnique de l’UEMOA (UnionÉconomique et Monétaire Ouest-Af ricaine). Y sont at tenduspendant ces trois jours deuxcents participants environ venantdu Bénin, du Burkina Faso, duMali, de la Guinée, de la Côted’Ivoire, du Niger, du Sénégal etdu Togo.L’object i f de cetteplateforme est de « contribuer àcréer les condit ions des

5ème édition du Forum SolidaritésSociales des Travailleurs du Togo

(FSSTT)

changements sociaux ,économiques et démocratiquesqui répondraient de façon plusconcrète aux besoins et auxlégi t imes aspi rat ions destravailleurs et citoyens togolais »,a déclaré M. Komlan AGBO,président du comi téd’organisat ion de cet

événement.Notons que cetteactivité coïncide avec les dix ansde fonctionnement de la FSSTT.Les quatre précédentes éditionsont permis entre autres la créationde la Commission Vérité Justiceet Réconcil iat ion (CVJR) etl’adoption de la loi portant créationde la Cour des Comptes.

Table d’honneur lors de la conférence de presse

Le Togo s’inscrit désormais dans lerépertoire de la société d’exploitationminière Elenilto, filiale du GroupeEngelinvest présent également dansles activités minières et pétrolièresau Liberia, au Ghana, en Géorgie, au

Les réserves¬dephosphate carbonaté auTogo sont estimées à 2

milliards de tonnes

Congo Brazzaville, en Guinée, enEthiopie et en Tanzanie.L’appeld’offre international émis par legouvernement pour la production dephosphate carbonaté dont lesréserves sont estimées à 2 milliardsde tonnes est remporté par Elenilto.Dans l’exécution du projet, elle seraassociée au géant, Wengfu Group

une des plus grandes sociétéschinoises travaillant dans le secteurdu phosphate et des engrais. Onestime au total à 1,4 milliard dedollars l’investissement total assuréà 40% par Wengfu. Le consortium

prévoit de commercialiser d’ici 3 ans3 millions de tonnes de phosphatede roche concentrée, ainsique 500.000 tonnes d’acidephosphorique et 1,3 million detonnes de fertilisants. Les réservespourraient générer des revenus del’ordre de 28 milliards de dollars.

D VE E L O PP E M E N T

La Symphonie N° 06 du 10 au 24 mai 2012 ZOOM SUR LE TOGO EMERGENT

N° 33 DU 16 SEPTEMBRE 2015 6D VE E L O PP E M E N T

Les agences de notation sont uneautre stratégie d’accompagnementde l’économie. La notation existedepuis près de 120 ans et acommencé aux Etats-Unis avecl’agence de notation financièreMoody’s qui au départ était unjournal d’opinion. Le rôle d’uneagence de notation financière estd’établir la qualité de crédit d’uneentité notée donc déterminer sacapacité et sa volonté de faire faceaux obligations financières à court,moyen et long terme. Et dans ceprocessus on évalue évidemmentla capacité à absorber les capitauxdemandés. Cela se fait à traversl ’évaluation de paramètresqualitatifs et quantitati fs quidétermineront cette qualité decrédit sur une échelle avec desnotes, une à long terme qui vadéterminer les fondamentaux de lastructure notée et une à court termequi va déterminer sa liquidité àmoins d’un an. Ces notes viennentavec des perspectives évaluéeschaque trimestre qui peuvent êtrenégatives, positives ou stables.C’est un mécanisme dynamique quipermet de suivre l’évaluation. Cemécanisme permet la visibilité surla capacité d’une entité notée defaire face à ses obligationsfinancières. Cet instrument estdevenu le guide par excellence desinvestisseurs qui le regardent pourdécider d’investir ou non dans cepays, cette collectivité ou cetteentreprise notée puisque répondant

LES AGENCES DE NOTATION

aux problématiquesd’investissements.La notation estarrivée en Afrique au début desannées 90.

L’Afrique compte 14 agences denotation.La dynamique qu’elles apportentau système d’évaluationpermanente de qualité de créditpermet non seulement auxinvestisseurs de se décider maisaussi met une pression soft sur lesdemandeurs de capitaux qui saventqu’il y a un certain nombre decritères à respecter pour resterattractifs. Ce que la majorité despays africains a commencé parcomprendre quand ils se sontrendus compte que l’aide audéveloppement ne devait être qu’uncomplément au développement etnon en être la base, et qu’il fallaitcommencer à diversif ier lessources de revenu. Surtout quel’aide au développement, qui paraitfacile, est très contraignante.Cesagences ont permis à ces paysd’établir leurs qualités de créditmais surtout de comprendre queces qualités doivent êtreaméliorées puisque déterminant lesconditions d’accès au financementet celles de l’emprunt. Mieux est-on notée, moins cela coûte et onvous prêtera sansconditions.Grâce à elles, lesmarchés ne sont que très attractifs.N’en témoigne le marché del’UEMOA sur lequel, avant

l ’introduction de la notationfinancière, il fallait s’acquitter d’unegarantie systématique de 100%pour pouvoir émettre une obligation.Ce qui faisait croire auxinvestisseurs qu’il y avait desproblèmes sur le marché et doncmoins attractif. Ce qui n’est plus lecas.Vu son importance, il y aaujourd’hui une réglementation quil’impose à toutes les structures quiémettent des actions ou desobligations sur le marché ou cellesqui se portent garantes de cesobligations.Les agences de notation devraient-elles être considérées comme unesource de diversement et non lasource privilégiée ?L’agence de notation financière,donne une opinion et non uneinvitation à investir ; ce qui renddifficile une attaque pénale. Mais ilfaut préciser que cette opinion sebase sur des analyses assezrigoureuses. Aussi, n’a-t-elle pasété imposée aux investisseurs,mais constitue leur choix. Le rôlefondamental est de réduirel’asymétrie d’informations entre lesdemandeurs et les pourvoyeurs decapitaux. La dégradation d’unenote ne se fait pasautomatiquement, elle suit unprocessus appelée le « ratingwatch ». Avant la dégradation, lanote est mise sous observation etdes discussions sont menées avecl’entité qui sera dégradée ».

Qu’apportent-t-elles réellement en Afrique?

Le groupe de la Banque mondiales’est engagé, à financer des projetsénergétiques à hauteur de 5milliards de dollars dans six paysafricains partenaires de l’initiative« Power Africa ». Ce programmeest lancé par le président américainObama pour électrifier le continent,en l’occurrence l’Éthiopie, leGhana, le Kenya, le Libéria, leNigéria et la Tanzanie. Ce nouvelengagement financier, qui a étéannoncé durant la deuxièmejournée du premier sommet États-Unis-Afrique, répond à la nécessitéurgente de développer l’accès àl’électricité en Afrique où quelques600 millions de personnes en sontprivées alors même que lecontinent a un potentielhydroélectrique, géothermique,éolien et solaire parmi les plus

L a Ba nque Mond i a l eenga ge 5 m i l l i a rds d edo l l a rs d a ns l ’éne rg i e

d e s ix p a ys Afr ic a insimportants de la planète, sanscompter ses vastes réservespétrolières et gazières. L’Afrique aun énorme potentielhydroélectrique, mais n’exploiteque 8% de cette puissancehydrique. Par comparaison,l’Europe de l’Ouest exploite 85%de son potentiel hydroélectriquedisponible, ce qui a contribué audéveloppement économique et àl ’industrial isation des payseuropéens. « Comme l’Europe etle reste du monde, l’Afrique méritede pouvoir elle aussi exploiter cettesource d’énergie verte af ind’améliorer l ’existence et lesperspectives économiques de sespopulations », a indiqué le vice-président de la Banque mondialepour l’Afrique, M. Makhtar Diop.

Plus de 300.000 migrants onttraversé la Méditerranée depuisjanvier, et plus de 2.500 personnessont mortes en mer après avoirtenté de rallier l’Europe, a annoncéle vendredi dernier le Haut-Commissariat de l’ONU pour lesréfugiés (HCR). «?Le nombre deréfugiés et migrants ayant traverséla Méditerranée cette année

Plus de 300.000 migrantsont traversé la

Méditerranée et plus de2.500 personnes sont mortes

v ient d’être reportée, et laseconde à La Valette à Malte.Cette dernière se t iendraindubitablement, à en croire lesdirigeants européens. Le chef dela diplomatie togolaise, RobertDussey, réagissant au phénomèneexplique que la thématique de lasécurité marit ime englobenaturellement le problème de

dépasse maintenant les 300.000,environ 200.000 ayant atteint laGrèce et 110.000 l’Italie?», aexpliqué une porte-parole du HCR,Melissa Fleming. « Face à cedrame humani taire, lacommunauté internationale adécidé de réagir. L’Unioneuropéenne, en particul ier,souhaite renforcer le partenariatavec l’Afrique », a indiqué NicolasBerlanga-Martinez, l’ambassadeureuropéen au Togo. Deuxconférences internationales sontprévues se dérouler au mois denovembre pour identifier des pistesnovatrices sur les questionsmigratoires et à relever les défisque représente la migration ainsique les actions à déf inir demanière individuelle ou collectivepour y faire face. La premièreprévue à Lomé, par l’UnionAfricaine sur la sécurité maritime

l’immigration illégale. « Une grossepartie des candidats à une viemeilleure utilisent des bateauxpour rejoindre l’Europe via laTurquie et la Libye au péril de leurvie. Par notre intervention, nousdevons sauver des vies, luttercontre la traite et la discrimination,apporter des solutions juridiques,examiner les causes profondesdes problèmes et défendre lesdroits de l'Homme ». Les thèmesà aborder au cours de la rencontrede Valette se résument àcomprendre les causes profondesde la migration, à mettre en placeune assistance humanitaire ensituation d'urgence, améliorer lacoopération en matière demigration et de mobilité légalesaux niveaux continental, régionalet bi latéral, lutter contre lamigration clandestine et le traficd'êtres humains.

Le secteur industriel au Togo estexposé depuis des années àdesfaiblesses au niveau de lacompéti tiv i té, desinvest issements, del ’appuiinstitutionnel et de l’intégration. Lecoût de l’énergie et lemanque definancement des entreprises sontles véritables problèmes del’industrie togolaise.En 2011, lacontribution du secteur secondaireau Produit IntérieurBrut (PIB) du pays était de 17,4%dont 7% par lesecteurmanufacturier. En 2013, lesindustries manufacturières ontcrééenviron 10 000 emplois dont8000 par la zone franche avec unemassesalariale globale auxnationaux de plus de 15 milliardsde FCFA. Lesinvestissements directs dans lesecteur, eux, sont estimés à plusde255 milliards de FCFA.L’un des défis majeurs, qui se poseau secteur industriel estdoncl ’ intégration du secteurprimaire au secteur secondairegénéral et ausous-secteurmanufacturier en particulier.Le constat reste inquiétant, « Nosindustries aujourd’huiimportentpratiquement toute lamatière première. Alors qu’étantpays agricole,il est normal de toutfaire pour que l ’industrie soitvraiment lemoteur qui doit fairedécoller le secteur primaire »,selon M. KokouATTITSO, Directeur national del’industrie. Une nouvelle politiquevoit le jour dans ce sillage pourapporter plusde v ivaci té àl ’industrie. Axé autour de lapromotion de la qualité

Les exigences de la globalisationamènent l’industrie togolaise à

renouveler sa politique.

des produits, à l’intégration del’agriculture et del’entreprenariatdans l’industrie, enplus du pilotage et du soutien dudépartement,le nouveau plan depolitique entend développer etpérenniser uneindustrie nationale

intégrée, compétitive sur la scènesous régionaleet internationale,respectueuse de l’environnementet capabled’améliorersignificativement le niveau de viede nos populations àl’horizon2030.

La ministre Bernadette Legzim-Balouki du Commerce, del’industrie, de la promotion du secteur privé et du tourisme,(milieu),à l’ouverture de l’atelier.

horizon-news.info

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ZOOM SUR LE TOGO EMERGENT

A TC U

PDG du Complexe SIGRE/Survenu dans sa 85è Année

REMERCIEMENT

Que D ieu vous lerende au centuple

M Homawoo Jean Luc, sonépouse et ses enfants vousremercient pour vosmarques de sympathied’amitié, d’affection et desoutien moral, matériel etfinancier que vous aveztémoignés lors du décès deson cher et regretté père:

HOMAWOO Koffi-KpéAgbadi

Directeur du JournalCourrier du Golfe

COIN DE L’IMMOBILIER

D avi é : 2 7 lo t s

� lo t H e d zr a n a w o e

1 lo t A t t i é g o u

Av é t a : 1 lo t � lo t A t t i é go u

3 lo t s c o l l é s A t t i é g o u

K ov i é : 1 0 lo t s � lo t A t t i é go u C E G

⇠ lo t d e r ri è r e To go 2 0 0 0B è : 2 l o t s

0 2 l o t s c o l l é s à S é g b é

� l o t A ko d e s s e w a

3 lo t s c ol l é s d e r ri è r e To go 20 00

Terrains à Vendre à Lomé

Maisons à vendre à Lomé

� l o t d e r ri è r e To go 2 0 0 0 � lo t d e r r i è r e To go 2000

� l o t à K e l e go u g a n� lo t D a b a d a ko n d ji

� lo t A t t i é g o u

� l o t Ya yr a c o m é

� l o t à Z o g b é d ji

� l o t M g a m e

CONTACTS : 90 30 85 10 - 92 66 15 27 - 99 51 00 22

Elle avait pour dest inée depermettre aux chefs d’État et degouvernements de l’UnionAfricaine de définir une feuille deroute sur la sécurité maritime auniveau du continent. Le sommetde Lomé de Novembre prochainest finalement reporté pour desraisons techniques.Lomé n’accueillera plus du 04 au07 novembre le sommet africainsur la sécurité maritime et ledéveloppement. Le mercredidernier, les autorités togolaisesont décidé d’un report sine die.Date est prise pour 2016 ou 2017,sans grande précision. Ce reports’explique, selon le ministère desAffaires étrangères, par desproblèmes logistiques : larénovation de l’hôtel 2 Février,principal lieu de la conférence, nesera pas achevée avant la dateinitialement prévue.Ce projet si cher au Président dela République Faure Gnassingbése voulait un cadre d’action et decoopération permettant, àl’échelle af ricaine etinternationale, de lutter contre lapiraterie, le terrorisme, les traficsd’armes, de drogue et d’êtreshumains. Et pourtant, le Togo étaitparti très confiant, vu le soutienqu’il a avec 2/3 des pays quisoutiennent la conférence deLomé et la charte sur la sécuritémaritime. Faure Gnassingbé, lechef d’orchestre de cetévénement majeur, qui aimeraitécrire son nom et celui du Togodans l’annale de l’histo iremaritime, devrait être déçu ; unedéception qu’il aura du mal àdigérer puisque ce projet, par unsuper coup médiatico-diplomatique, a atteint les boutsdu monde. Juste il y a unesemaine, le Président était entre« deux avions » pour convaincreses pairs à prendre part à cesommet. Et s’il savait que c’estpeine perdue ? Mais les malinset les ennemis du Togo qui nesouhaitaient pas que ce projetaccouche seront heureux. Cettejoie sera de courte durée, à coupsûr, puisque « le Togo recule pourmieux sauter ». Le Togo, amartelé Robert DUSSEY, ministre

REPORT DU SOM MET SUR LA SÉCURITÉ MARITIME

Faure Gnassingbé, le gros perdant !!!des affaires étrangères et del’intégration africaine, est « résoluà jouer un rôle prépondérant surla scène internationale » et tientplus que tout au respect de sesengagements à l’égard de lacommunauté internationalesurtout en ce qui concerne lasécurité en Afrique et dans lemonde. Le fruit tant attendu de laCharte de Lomé ne tombera pasaussi facilement.De source proche du dossier, lacommission de l’Union Africaine(UA), après un passage decontrôle à Lomé il y a quelquessemaines suite au rapporteffectué, a avoué clairement quele Togo n’est pas apte à accueillirce sommet vu que les conditionsd’accueil et des infrastructuresne sont pas réunies. Et pourtant,les premières autorités enl’occurrence le premier ministreKlassou Sélom en compagnie duprésident de l’AssembléeNationale en visite guidée sur lechantier de l’hôtel a réaffirmé que« Le chantier serait disponibleavant le sommet ».

Egalement faut-il le reconnaître,l’improvisation, l’amateurisme, lemanque de planif icat ion desprincipaux organisateurs ont étéles grands maux de cet échec dusommet. Parle- t-on delogistiques, c ’est étonnantpuisque les partenaires sont prêtsà aider le Togo, l’exemplepalpable se révèle au don enmatériels didact iques que laCorée vient ce même mercredid’offrir au comité d’organisation,sans évoquer ceux de la chine,du japon, et de l’Egypte. Lesinfrastructures d’accueil que sontles hôtels, les restaurants sontlimitées pour offrir les servicesfabuleux aux 5000 participants. Apeine 2 000 places serontdisponibles avec les 40 hôtelsaccrédités. Ce manque criard aaiguisé l ’appétit des hommesd’affaires à faire des propositionsmirobolants d’un bateau decroisière à mettre à la dispositiondu pays pour abriter lesparticipants qui ne trouveront pasd’hébergements de luxe sur terre.

malgré les invest issementsfinanciers auprès de la sociétésous-traitante. A cette allure, siles conditions ne sont pas revuesà la hausse, on ne pourrait pasvite terminer le chantier le 15octobre prochain comme prévu», a averti un responsable de lasociété Kalyan hospitalitydevelopment en charge de larénovation de l’hôtel désormaissous le nom de « Radisson Blu.

Que dirait-on du sort réservé auxopérateurs économiques qui sesont endettés auprès desbanques de la place ? Lescommerçants dont lescommandes sont dans lesbateaux en direction du port deLomé ?« Les proches du Présidentauraient lui dit tout simplement lavérité que le sommet ne pouvaitpas se tenir dans les délais requisau lieu de lui perdre le tempspour qu’il cherche énergiquementles soutiens auprès de ses pairs.Vous ne pouvez pas imaginer ceque j ’ai perdu et combien mesaffaires risquent de prendre del’eau », s’est indigné, Gilbert, unopérateur économique.

« Le vin est tiré, il faut le boire »,selon un adage af rica in,seulement le Togo ne verra plusce succès de 2000 sous feuGnassingbé Eyadema avec lesommet de l’UA. Vigilance à laprochaine occasion !

Le principal hôtel devant abriter le sommet ne sera pas prêt à temps:le sommet sur la sécurité maritime est reporté sine die

L’autre coin de l’échecproviendrait des t ravaux desinf rastructures rout ières(Aéroport-Colombe de la paix),entamés à la va-vite à quelquessemaines du sommet et dont lafin est incertaine avant l’arrivéedes hôtes. Les autorités encharge des travaux publics sontallées jusqu’à menacerd’expropriation les riverains cetronçon qui n’auraient pas libéréleurs maisons dans un délai d’unesemaine. Révoltés, lespropriétaires ont exigé desdommages et indemnités. Sur 48maisons ident if iées, huitseulement son retenues par les

techniciens pour être démolies, leministre des des finances et del’économie a promisl’indemnisation des victimes. Dela promesse à l’acte, l’opinionattend le réalisme dugouvernement. Enfin le comble futle soulèvement en début desemaine des ouvriers etmanœuvres togolais du chantierde l’hôtel 2 février qui se sentaientlésés par la maigre rémunérationjournalière de 3000 FCFAcomparée au plus de 20 000francs des ouvriers Sud-africainspour les mêmes tâches. « J’aicompris pourquoi le travailn’évolue pas sur le chantier

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