la tromperie du jahmite nouh ha mim keller

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La Tromperie Diabolique du Jahmi Nûh Hâ Mîm Keller Préparé par le pauvre serviteur d'Allâh Abul Hasan Ali ibn Muhammad As Sumâli

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Page 1: La Tromperie Du Jahmite Nouh Ha Mim Keller

La Tromperie Diabolique du Jahmi Nûh Hâ Mîm Keller

Préparé par le pauvre serviteur d'AllâhAbul Hasan Ali ibn Muhammad As Sumâli

Page 2: La Tromperie Du Jahmite Nouh Ha Mim Keller

بسم ال الرحمن الرحیم

الحمد ال والصلة والسلم على خیر خلق ال وعلى آله وصحبه ومن واله واتبع هداه، أما بعد

Toutes les louanges sont à Allâh, et que sa paix et ses bénédictions aillent au Messager d'Allâh. En parcourant les sites web, je suis tombé sur une fatwa de Nûh Hâ Mîm Keller (qu'Allâh protège les Muslims contre ses maux) concernant où est Allâh. Dans cette fatwa, cette personne soutient la croyance des Jahmiyyah, des Mu’tazilah et des Achâ’irah et tente de rendre faible le Hadîth dans lequel le Messager d'Allâh – SallAllâhu ‘alayhi wa sallam – a demandé : « Où est Allâh ? » et la jeune esclave a répondu : « Au-dessus du ciel ». Après avoir vu ses tromperies au sujet de ce Hadîth, je me suis senti obligé de réfuter les doutes et les tromperies qu'il a faites à propos de ce Hadîth et de la croyance qu'Allâh est au-dessus de sa création. J'ai rapporté ses propos exactement comme ils sont, sans rien en omettre ni rien y rajouter, puis j'ai apporté les réfutations des savants sur les propos déviants qu'il a tenus. Je lui ai décerné le titre de « Jahmi » parce qu'il emploie les méthodes des Jahmiyyah pour nier le fait qu'Allâh est au-dessus de sa création, donc lorsque dans la suite je dis « le Jahmi », c'est de Nûh Hâ Mîm Keller qu'il s'agit.

Je remercie le frère Abu Fajr ‘AbdulFattâh As Sumâli qui a révisé pour moi cette réfutation et m'a aidé à l'enrichir de ses contributions profitables. Je demande à Allâh de faire que cette action soit faite sincèrement pour lui, Il est, certes, le Plus Généreux.

Écrit par

Abul Hasan Ali ibn Muhammad As SumâliMelbourne/Australie7ème jour de Rabi’ Al-Awwal 1432 / 10 février 2011

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Tromperie du Diable 1№

Le Jahmi Nûh prétend que la seule raison pour laquelle les Muslims lèvent leurs mains vers le ciel, c'est parce que le ciel serait la Qiblah de la du’â (invocation) comme la Ka’bah est la Qiblah de la Salâh (prière).

Il dit : « Si les musulmans lèvent leurs mains vers le ciel quand ils font des supplications (du’ a) à Allah, c'est parce que le ciel est la qibla pour les du’as, et non parce qu'Allah occupe cette direction particulière ; et ce de la même façon que la Ka’bah est la qibla de la prière (salat), sans pour autant que les musulmans ne croient que c'est dans cette direction qu'est Allah. »

Je dis : la réponse à cette tromperie se fait en trois points.

1. Le Messager d'Allâh – SallAllâhu ‘alayhi wa sallam – n'a pas dit cela, les Compagnons – Ridwânu-llâhi ‘alayhim – ne l'ont pas dit non plus, ni aucun des salaf des trois premières générations. Dire que le ciel est la qiblah de la du’ â est donc une innovation. Une innovation dont Allâh n'a fait descendre aucune source.

2. La Qibla est une chose à laquelle on fait face. Quand on prie, on fait face à la Qibla, mais quand on invoque, on ne fait pas face au ciel, on lève nos mains vers lui. Le ciel n'est pas la Qibla pour la Du’ a, sinon si elle l'était, on aurait à s'allonger par terre et faire face au ciel.

3. ‘Umar ibn Al-Khattab – qu'Allâh soit satisfait de lui – a dit : « Le jour de la bataille de Badr, le Messager d'Allâh – SallAllâhu ‘alayhi wa sallam – a regardé les Muchrikîn (polythéistes) alors qu'ils étaient un millier et que ses compagnons étaient trois cent seize hommes. Le Prophète d'Allâh s'est tourné en direction de la Qibla, a levé ses mains puis s'est mis à supplié son Seigneur : « Ô Allâh, accomplis la promesse que Tu m'a faite... » Rapporté par l'Imâm Muslim, Hadith n°1763

L'Imâm An Nawawi a dit : « Il s'y trouve (dans ce Hadith) la recommandation de faire face à la Qiblah lors des invocations et de lever les mains lors de celles-ci. » Charhu Sahîhi Muslim : 12/73, édition Dâr ul Kutub Al ‘Ilmiyyah.

La Qibla de la du’â est donc en fait la même que la Qibla de la Salâh comme il ressort clairement de cette narration.

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Tromperie du Diable 2№

Mu’âwiyah ibn Al-Hakam As-Sullami a dit :

« J'avais une esclave qui rassemblait pour moi les moutons. Un jour que je vérifiais son travail, je remarquai que le loup en avait dévoré un. Étant un être humain et un des descendants d’ Adam, je me met en colère comme ils se mettent en colère, et je l'ai giflé. Je suis alors allé voir le Prophète, qui m'a fait comprendre la gravité de mon acte. Je dis : « Ô Messager d'Allâh, ne dois-je pas la libérer ? » Il répondit : « Amène-la moi. » Il lui demanda : « Où est Allâh ? » et elle répondit : « Au-dessus du ciel. (fi-s-samâ) » ; après quoi il demanda : « Qui suis-je ? » et elle dit : « Tu es le Messager d'Allâh. » ; il dit : « Libère-la, car c'est une croyante. ». »

Ce Hadîth est rapporté par :

L'Imâm Muslim dans son Sahîh, Hadîth n°537L'Imâm Mâlik dans sa Muwatta', Hadîth n°1546L'Imâm An Nasâ'î dans ses Sunan, Hadîth n°1218 avec le tahqîq de Machhûr Âl SalmânL'Imâm Abu Dâwud dans ses Sunan, Hadîth n°3276 avec le tahqîq de Machhûr Âl SalmânL'Imâm Ad Dârimî dans « Ar Raddu ‘alâ Bichr Al Mirrîsî », page 445 avec le Tahqîq du Dr. Rachîd ibn Hasan Al Alma’îL'Imâm Ibn Khuzaymah dans « Kitâb ut-Tawhîd », Hadîth n°179L'Imâm Al Bayhaqi dans « Al Asmâ was Siffât », Hadîth n°890, 891

Le Jahmi Nûh Hâ Mîm Keller essaie ensuite de rendre faible le hadîth de la femme servante. Ce qu'il fait, c'est qu'il mélange deux ou trois narrations afin de donner l'impression que c'est un hadîth qui a différentes formulations qui se contredisent les unes les autres.

Le Jahmi dit : « Pourtant ce n'est pas ce qui est en jeu, car les hadiths de ce type ne sont considérés acceptables par les savants traditionnels en 'aqida (croyance) Islamique que s'ils remplissent une condition : que l'article de foi mentionné dans le hadith soit salimun min al-mu'arada, qu'il y ait « absence de preuves conflictuelles ». Cette condition n'est pas remplie par ce hadith particulier pour plusieurs raisons. Premièrement, l'histoire décrite dans le hadith nous est parvenue avec plusieurs autres versions bien authentifiées qui diffèrent largement de la version « où est Allah ? – Dans le ciel ».

L'une d'entre elles est rapportée par Ibn Hibban dans son Sahih avec une chaîne de transmission bien authentifiée (hasan), dans laquelle le Prophète – que la paix et la bénédiction d'Allah soient sur lui – a demandé à la jeune esclave : « Qui est ton Seigneur ? » à quoi elle répondit : « Allah », puis

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il reprit : « Et qui suis-je ? » à quoi elle répondit : « Tu es le Messager d'Allah », après quoi il déclara : « Libérez-la car c'est une croyante. » (Al-Ihsan fi taqrib Sahih Ibn Hibban, 18 vols. Beyrouth : Muassasa al-Risala, 1408/1988, 1.419 : 189).

Dans une autre version, rapportée par Abder-Razzaq avec une chaîne de transmission rigoureusement authentique (sahih), le Prophète – que la paix et la bénédiction d'Allah soient sur lui – lui a demandé : « Témoignes-tu qu'il n'y a pas d'autre divinité qu'Allah ? » et elle répondit que oui. Il lui demanda : « Témoignes-tu que je suis le messager d'Allah ? » et elle acquiesça une nouvelle fois. Il demanda : « Crois-tu en la résurrection après la mort ? » et elle acquiesça. Il dit alors : « Libérez-la ! » (Al-Musannaf, 11 vols. Beyrouth : al-Majlis al-Ilmi, 1390/1970, 9.175 : 16814). »

Je dis : Yâ Jahmi, ne mélange pas les ahâdîth.Le hadîth dans Sahîh Ibn Hibbân dont tu as parlé se présente comme suit :

Ach Charîd ibn Suwaid Ath Thaqafi a dit : « J'ai dit : « Ô Messager d'Allâh, ma mère m'a demandé dans sa dernière volonté, d'affranchir un esclave pour elle, et j'ai une esclave noire. Il (sallAllâhu ‘alayhi wa sallam) dit : « Appelez-la. » Elle vint, il (sallAllâhu ‘alayhi wa sallam) [lui] demanda : « Qui est ton Seigneur ? », elle répondit : « Allâh. » Il demanda : « Qui suis-je ? », elle répondit : « Tu es le messager d'Allâh. » Il dit : « Libérez-la car c'est une croyante. » »

Sahîh Ibn Hibban, Hadîth n°189.

Mes chers frères et sœ urs en Islâm, voyez les manipulations que fait cette personne ; il apporte une partie d'un autre hadîth, qui n'a rien à voir avec le hadîth de Mu ’âwiyah. Ce hadîth relate une autre histoire que celle du Hadith de Mu’âwiyah, pour les raisons suivantes :

1. Le narrateur de ce récit est Ach Charîd ibn Suwaid Ath Thaqafi tandis que le narrateur du Hadîth dans Muslim est Mu’âwiyah ibn Al-Hakam As Sullami.

2. Le narrateur du récit dans Ibn Hibbân donne la raison pour laquelle il souhaite libérer un esclave, qui est que c'est la dernière volonté de sa mère, tandis que le narrateur du récit dans Muslim mentionne comme raison le fait qu'il s'est senti mal de l'avoir giflé et il a voulu la libérer en raison de cela.

3. Ibn Hibbân a rapporté le récit de Mu’âwiyah dans lequel le Messager d'Allâh (SallAllâhu ‘alayhi wa sallam) demande : « Où est Allâh ? » seulement deux ou trois récits avant celui dont s'est servi le jahmi. Hadîth n°165.

Le Jahmi poursuit en mentionnant un autre hadîth dans Mussanaff ‘Abder-Razzâq dans lequel un homme est venu voir le Messager d'Allâh (SallAllâhu ‘alayhi wa sallam) avec sa servante, une

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femme noire, et lui a demandé : « Ô Messager d'Allâh (sallallâhu ‘alayhi wa sallam) il m'est obligatoire d'affranchir une esclave, si tu la considères croyante. » Le Prophète d'Allâh (sallallâhu ‘alayhi wa sallam) lui demanda : « Témoignes-tu que rien d'autre qu'Allâh ne mérite d'être adoré ? » et elle répondit oui. Il (sallallâhu ‘alayhi wa sallam) lui demanda : « Témoignes-tu que je suis le messager d'Allâh ? », elle dit oui. Il (sallallâhu ‘alayhi wa sallam) demanda : « Crois-tu en la résurrection ? », elle dit oui. Il (sallallâhu ‘alayhi wa sallam) dit alors : « Libérez-la. »

Je dis : là encore frères et sœ urs, regardez les tromperies de ce Jahmi ; il fait comme si ce hadîth relatait le même événement qui s'est produit entre Mu’âwiyah et le Messager d'Allâh (sallallâhu ‘alayhi wa sallam). Ce n'est pas le même et il n'a, comme le précédent, rien à voir avec lui pour les raisons suivantes :

1. Le Sahabi (compagnon) de ce récit est inconnu.2. Le Sahabi de ce récit ne vient pas voir le messager d'Allâh (sallallâhu ‘ alayhi wa sallam)

parce qu'il a giflé quelqu'un. Il vient juste voir le messager d'Allâh (sallallâhu ‘alayhi wa sallam) parce qu'il doit affranchir une esclave et veut savoir si le Messager d'Allâh (sallallâhu ‘alayhi wa sallam) l'accepte, alors que le Sahâbi du récit qui se trouve dans Muslim (avec la gifle) ne sait pas quoi faire, c'est pourquoi il vient voir le Messager d'Allâh (sallallâhu ‘alayhi wa sallam) pour lui demander quoi faire.

Le Jahmi y męle ensuite un autre récit et tente de faire croire que c'est une autre formulation du Hadîth de Sahîh Muslim.

Le Jahmi a dit : « Dans d'autres versions, la jeune esclave ne peut pas parler, mais juste pointer le ciel en guise de réponse. »

Je dis : Il n'y a pas de « versions ». Le récit dont il parle se trouve dans Musnad Imâm Ahmad, Hadîth n°7906.Dans sa chaîne de transmission se trouve un rapporteur, Al Mas’ûdi. L'Imâm Ahmad rapporte de Yazîd c-à-d. de Yazîd ibn Hârûn, de Al Mas’ûdi c-à-d. de ‘Abder-Rahmân ibn ‘Abdillâh ibn ‘Utbah ibn ‘Abdillâh ibn Mas’ûd Al Kûfî.

Al Mas’ûdi est thiqah (digne de confiance) mais sa mémoire s'est détériorée au fil du temps et il mélangeait les récits. Ses narrations ont donc été affaiblies à cause de l'ikhtilât (confusion) qu'il fait dans la dernière partie de sa vie.

Yazîd ibn Harûn a pris d'Al Mas'ûdi durant le temps où il s'emmęlait, c'est la raison pour laquelle l'Imâm Muhammad ibn ‘Abdillâh ibn Numair a dit de lui : « Il était thiqah (digne de confiance) ; quand il grandit il commença à confondre ses narrations, ‘Abder-Rahmân ibn Mahdi et Yazîd ibn Hârûn ont entendu de lui des récits mélangés. »

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Cf. Tahdhîb ul Kamâl : 17/224, Tarîkh Al Khatîb : 10/220-221, Tahdhîb At Tahdhîb : 2/524. Aussi Chu’ayb Al Arnâ'ût a déclaré cette narration da’îf (faible) dans son tahqîq du Musnad de l'Imâm Ahmad, et Cheikh Al Albâni a également déclaré cette narration faible dans Mukhtasar al ‘Uluww, pages 81-82.

Mes chers frères et sœ urs en Islâm, ce Jahmi, Keller, tente donc d'utiliser un récit faible qui se trouve dans Musnad Imâm Ahmad pour déclarer faible un Hadîth qui se trouve dans Sahîh Muslim.

Le Hadîth dans Sahîh Muslim est Sahîh (authentique) et aucun savant ayant la connaissance des sciences du hadith n'a même essayé de déclarer cette narration da’îf ; pour pouvoir voir cette narration rendue faible, il a fallu attendre que viennent des gens insensés comme Al Kawthari, Saqqâf et ce Jahmi.

Tromperie du Diable 3№

Ce Jahmi n'a pas de salaf (prédécesseurs) dans le fait de rendre ce hadîth qui se trouve dans Sahîh Muslim faible. Le Jahmi ignorant essaie alors d'apporter une parole du Hâfidh Ibn Hajar Al ‘Asqalânî – qu'Allâh lui fasse miséricorde – pour nous faire croire qu'il a un prédecesseur rendant comme lui cette narration faible.

Il dit : « Ibn Hajar al-Asqalani a dit des différentes versions de ce hadith, qu'« il y a une grande contradiction dans les termes employés » (Talkhis al-habir, 4 vols. en 2. Le Caire : Maktaba al-Kulliyat al-Azhariyya, 1399/1979, 3.250). »

Je dis : Le Jahmi n'a pas rapporté la phrase en entier, pourquoi ? Car on n'aurait alors pas l'impression que l'Imâm rend faible le Hadîth. Voici ce qu'al Hâfidh Ibn Hajar a dit dans son talkhîs :

« وفي اللفظ مخالفة كثیرة، وسیاق ابي داود أقرب إلى ما ذكره المصنف »

Traduction : « Il y a beaucoup de contradiction dans les termes employés, la formulation d'Abî Dâwud est la plus proche de ce que l'auteur a mentionné. »

L'auteur est Ar Rifâ’î, Al Hâfidh Ibn Hajar rahimahullâh parle de la formulation donnée par l'auteur (Ar Rifâ’î) et dit qu'elle est en contradiction avec les formulations présentes dans les livres de hadîths et que le récit qui se rapproche le plus de ce que l'auteur a mentionné est celui avec la formulation d'Abî Dâwud.

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On voit donc la tromperie du Jahmi ; le Hâfidh Ibn Hajar n'était pas en train de dire que le hadîth qui se trouve dans Sahîh Muslim est faible ou quoi que ce soit de la sorte, il signalait juste le fait que la formulation « de l'auteur », parlant d'Ar Rifâ’î, est en contradiction avec la plupart des ahâdîth présents dans les livres de hadîth.

Al Hâfidh Ibn Hajar Al ‘Asqalâni a lui-même déclaré Sahîh (authentique) le récit, dans son sahîh Muslim. Il – rahimahullâh – a dit :

قصة الجارية التي سألها النبي صلى ال علیه وسلم أنت مؤمنة، قالت نعم، قال فأين أخرجه مسلموهو حديث صحیحال؟ قالت في السماء، فقال أعتقها فإنها مؤمنة ،

Traduction : « L'histoire de la fille qui a fut questionnée par le Prophète d'Allâh – SallAllâhu ‘alayhi wa sallam – « Tu es croyante ? » et elle dit oui, il dit : « Où est Allâh ? » et elle répondit « Au-dessus des cieux » alors il dit : « Libère-la car c'est une croyante », il s'agit d'un Hadîth Sahîh rapporté par Muslim. »

Source : Fath ul Bârî bi charh Sahîh al Bukhari 13:359

La tromperie de ce Jahmi Jâhil se trouve donc anéantie, par la grâce d'Allâh ‘azza wa jall, dans cette parole du grand savant Al Hâfidh Ibn Hajar Al ‘Asqalâni – rahimahullâhu ta’âlâ rahmatan wâsi’ah.

Tromperie du Diable 4№

Le Jahmi Keller traduit ensuite les mots « Fi-s-Samâ » comme si la jâriyyah (femme esclave) disait qu'Allâh était à l'intérieur des cieux. (ndt : il a traduit par « dans le ciel ».) Seul un Jahmi jâhil qui n'a pas une bonne connaissance de la langue arabe peut sortir une telle stupidité.

L'Imâm Al Bayhaqi a dit : « Abu Bakr Ahmad ibn Ishâq ibn Ayyûb – le faqîh – a dit : « Les Arabes remplacent parfois « على » (‘alâ) par « في » (fî). Allâh a dit « فسیحوا في األرض » (Parcourez la Terre) et Il a dit « ألصلبنكم في جذوع النخل » (vous crucifier aux troncs des palmiers), c'est-à-dire sur la Terre et sur l'arbre, de même Sa parole « السماء -signifie sur le trône au ('fi-s-samâ) « في dessus des cieux. » – Asmâ' WasSifât 2/324 avec le tahqîq de ‘Abdullâh ibn Muhammad al Hâchidi.

Donc quand Allâh a dit voyagez sur (fi) la Terre, cela ne signifie pas voyagez à l'intérieur de la Terre, mais sur la Terre. On a donc détruit cette tromperie par la grâce d'Allâh ‘azza wa jall.

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Tromperie du Diable 5№

Le Jahmi tente ensuite de recourir aux vieilles ruses des Jahmiyyah qui consistent à nier le fait qu'Allâh est au-dessus de sa création en se servant des ayât (versets) et des ahâdîth qui parlent de la proximité d'Allâh avec sa création.

Il dit : « Troisièmement, si l'on prend ce hadith comme voulant dire qu'Allah – Exalté soit-Il – est littéralement « dans le ciel », cela entre en conflit avec d'autres hadiths également sahih qui ont a priori autant le droit d'être pris littéralement ; comme le hadith qudsi rapporté par al-Hakim dans lequel Allah – Exalté soit-Il – dit : « Je suis avec Mon serviteur qui fait mon rappel et ses lèvres bougent avec Moi ». (Al-Mustadrak ala al-Sahihayn. 4 vols. Hyderabad, 1334/1916. Édition avec index vol. 5). Beyrouth : Dar al-Marifa, n.d., 1.496), un hadith qu'al-Hakim dit rigoureusement authentique (sahih), ce qu'adh-Dhahabi a confirmé. Ou encore le hadith rapporté par an-Nasa'i, Abu Dawud et Muslim, qui dit : « Le moment où le serviteur est le plus proche de son Seigneur est lors de la prosternation. » (Sahih Muslim, 1.350 : 482) »

Je dis : ce Jahmi jâhil confond le ‘uluww (hauteur) d'Allâh ‘azza wa jall avec la Ma’iyyah (proximité) d'Allâh. La Ma’iyyah (proximité) d'Allâh vis-à-vis de ses serviteurs est de deux sortes :

• Al Ma’iyyah Al ‘Âmmah (la proximité générale) : cela signifie qu'Allâh est proche de sa création par sa science, son audition et sa vision ; ce type de proximité s'applique à la création entière, aux mécréants comme aux muslims. Des exemples de ce type de proximité se trouvent dans les paroles d'Allâh ‘azza wa jall suivantes :

وهو معكم أين ما كنتم وال بما تعملون بصیر

Traduction : « Et Il est avec vous (par Sa Science) où que vous soyez. Et Allâh observe parfaitement ce que vous faites. » Al Hadîd 57:4

ألم ترى أن ال يعلم ما في السماوات وما في األرض ما يكون من نجوى ثلثة إل هو رابعهم ول خمسة إل هو سادسهم ول أدنى من ذلك ول أكثر إل هو

معهم أين ما كانوا ثم ينبئهم بما عملوا يوم القیامة إن ال بكل شيء علیم

Traduction : « Ne vois-tu pas qu'Allâh sait ce qui est dans les Cieux et sur la Terre ? Pas de Najwâ (conversation secrète) entre trois sans qu'Il ne soit leur quatrième (par Sa Science, tandis que Lui-même est sur le Trône, au-dessus du septième ciel), ni entre cinq sans qu'Il ne soit leur sixième (par Sa Science), ni moins ni plus que cela sans qu'Il ne soit avec eux

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(par Sa Science), là où ils se trouvent. Ensuite, Il les informera, au Jour de la Résurrection, de ce qu'ils faisaient, car Allâh est Omniscient. » Al Mujâdila 58:7

Ce type de proximité est donc le type général, c'est-à-dire que cette proximité s'applique à toute la création. Allâh est proche aussi bien des jinns que des humains, des kuffâr que des Muslims.

L'Imâm At Tabari dit dans son tafsîr de l'âyah (verset) de Soûrate al Hadîd :

وهو معكم أين ما كنتم ) يقول: وهو شاهد لكم أيها الناس أينما كنتم يعلمكم، ويعلم وهو معك أ ن م ك ت ،أعمالكم، ومتقلبكم ومثواكم، وهو على عرشه

فوق سمواته السبع

Traduction : « Et Il est avec vous où que vous soyez » Il (Allâh) dit (signification du verset) : Il est témoin de vous, ô gens, où que vous soyez, Il vous connait et connaît vos actes, et Il est sur Son trône au-dessus de Ses sept Cieux. »

L'Imâm Ibn Kathîr dit dans le Tafsîr de l'ayah de Soûrate al Hadîd :

) أي: رقیب علیكم،وهو معكم أين ما كنتم وال بما تعملون بصیروقوله: ( أعمالكم حیث أنتم،شهید على وهو معك أ ن م ك ت و له بم ت مل ن بص ر،

الجمیع فيوأين كنتم، من بر أو بحر، في لیل أو نهار، في البیوت أو القفار، ويعلم ، علمه على السواء، وتحت بصره وسمعه، فیسمع كلمكم ويرى مكانكم

سركم ونجواكم

Traduction : « Et Sa parole « Et Il est avec vous où que vous soyez, et Allâh observe parfaitement ce que vous faites » signifie Il vous observe et est témoin de vos actes là où vous êtes et quel que soit l'endroit où vous vous trouvez ; sur terre comme sur mer, la nuit comme le jour, à l'intérieur des demeures comme sur les terrains vierges ; toutes ces choses sont égales pour ce qui est de Sa connaissance (de vous et de vos actes) et vous êtes sous sa vue et son audition, Il entend ce que vous dites, Il voit votre position et connaît vos secrets et vos réunions secrètes. »

L'Imâm At Tabari a dit dans son tafsîr de la ayah de Soûrate al Mujâdilah :

وعني بقوله: هو رابعهم بمعنى: أنه مشاهدهم بعلمه، وهو على عرشه. كما حدثني عبد ال بن أبي زياد، قال : ثني نصر بن میمون المضروب، قال: ثنا

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بكیر بن معروف، عن مقاتل بن حیان، عن الضحاك، في قوله : ( ما يكون من نجوى ثلثة ) ... إلى فوله: ( هو معهم ) قال: هو فوق العرش وعلمه

معهم

Traduction : « « Il est leur quatrième » c'est-à-dire Il est témoin d'eux par Sa science tandis qu'Il se trouve sur le trône, comme m'en a informé ‘Abdullâh ibn Abi Ziyâd qui a dit : Nasr ibn Maymûn m'a dit : Bukayr ibn Ma’rûf nous a informé de Muqâtil ibn Hayyân, d'Ad Dahhâk au sujet de la parole d'Allâh « Pas de conversation secrète entre trois »... jusqu'à sa parole : « Il est avec eux » au sujet de laquelle il (Ad Dahhâk) a dit : Il est sur le Trône et Sa science est avec eux. »

L'Imâm Al Baghawi a aussi dit dans son tafsîr de l'âyah précédente :

(إل هو رابعهم ) بالعلم.

Traduction : (sans qu'Il ne soit leur quatrième) par la science.

L'Imâm Ibnu ‘AbdilBarr rapporte un Ijmâ’ (consensus) des savants, il dit :

أجمع علماء الصحابة والتابعین الذين حمل عنهم التأويل قالوا في تأويل قوله تعالى ( ما يكون من نجوى ثلثة إل هو رابعهم ) هو على العرش وعلمه في

كل مكان وما خالفهم في ذلك أحد يحتج به

Traduction : « Les savants des Sahâbah et des Tâbi’în, ceux de qui on prenait le tafsîr, avait un consensus. Ils ont dit en interprétation de la parole d'Allâh « Pas de najwâ (conversation secrète) entre trois sans qu'Il ne soit leur quatrième » : « Il (Allâh) est sur le Trône et Sa science est en tout lieu, et on ne doit pas utiliser comme preuve les paroles de celui qui contredit cela. » » Source : At Tamhîd : 7/138-139

• La deuxième sorte de Ma’iyyah (proximité) est Al Ma’iyyah Al Khâsah. C'est-à-dire le type de proximité spécial, ce type de proximité est réservé aux croyants et à ceux qui font de bonnes actions. Les exemples de ce type de Ma’iyyah sont les textes suivants :

إذ هما في الغار إذ يقول لصاحبه ل تحزن إن ال معنا

Traduction : « Quand ils (Muhammad Sallallâhu ‘alayhi wasallam et Abu Bakr radiallâhu ‘anhu) étaient dans la grotte et qu'il disait à son compagnon (Abu Bakr radiallâhu ‘anhu) :

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‹ Ne t'afflige pas, car Allâh est avec nous. › » (Sourate At Tawbah 9:40)

Le Messager d'Allâh (SallAllâhu ‘alayhi wa sallam) a dit :

« يا أبا بكر، ما ظنك باثنین ال ثالثهما »

Traduction : « Ô Abu Bakr ! Que penses-tu de deux personnes, dont le troisième est Allâh ? »

قال ل تخافا إنني معكما

Traduction : « Il (Allâh) a dit : « Ne craignez rien, car Je suis avec vous... » (Tâhâ 20:46)

واصبروا إن ال مع الصابرين

Traduction : « et soyez endurants, car Allâh est avec As-Sâbirîn (les endurants). » (Al 'Anfâl 8:46)

Ces versets et narrations signifient donc qu'Allâh est plus proche de ses serviteurs croyants par son aide, Allâh les aide et leur donne la victoire sur leurs ennemis. Aucun arabe et aucune personne comprenant la langue arabe ne comprend de ces versets qu'Allâh est avec son serviteur dans le sens où il est à l'intérieur de ses serviteurs.

Quant au Hadîth d'al-Hakim disant qu'Allâh le Très Haut dit : « Je suis avec Mon serviteur qui se rappelle de Moi (en m'évoquant) et ses lèvres bougent avec Moi. » (Al-Mustadrak ala al-Sahihayn. 4 vols. Hyderabad, 1334/1916. Édition avec index vol. 5. Beyrouth : Dar al-Marifa, n.d., 1.496) :

Dans la première partie du Hadîth : « Je suis avec Mon serviteur qui se rappelle de Moi », il s'agit de la Ma’iyyah khâsah, la proximité spéciale. Elle signifie : Je suis avec lui – quand il se rappelle de Moi – par l'aide, en l'aidant à rester sauf, etc. Mais le Jahmi, lui, a utilisé cette narration pour dire aux muslims d'arrêter de croire qu'Allâh est au-dessus de sa création d'une façon qui convient à Sa majesté.

La deuxième partie de la narration : « ses lèvres bougent avec Moi » veut dire ses lèvres bougent avec Moi c'est-à-dire avec Mes noms, car il s'agit de la personne qui se rappelle Allâh. La bonne compréhension de la narration est donc : Je suis avec lui quand il se rappelle de Moi et quand il bouge ses lèvres en se rappelant de Moi. Voici la narration en arabe :

إن آل يقول أنا مع عبدي إذا هو ذكرني وتحركت بي شفتاه

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Le deuxième récit que ce Jahmi a mentionné pour rendre confus les Muslims, est le hadîth : « Le moment où le serviteur est le plus proche de son Seigneur est lors de la prosternation. »

Voici le Hadîth en arabe :

أقرب ما يكون العبد من ربه وهو ساجد فأكثروا الدعاء

Traduction : « C'est lors de la prosternation que le serviteur est le plus près de son Seigneur, invoquez donc Allâh abondamment (lors de la prosternation). »

Source : Sahîh Muslim, Hadîth n°482.

Ce hadîth parle de la ma’iyyah (proximité) d'Allâh, et il s'agit ici de la Ma’iyyah Al Khâsah, le type spécial de proximité. Puisque celui qui est en Salâh (prière) se rappelle d'Allâh, Allâh est proche, Il écoute la Du’â, comme Allâh a dit :

وإذا سألك عبادي عني فإني قريب أجیب دعوة الداع إذا دعان فلیستجیبوا لي ولیؤمنوا بي لعلهم يرشدون

Traduction : « Et quand Mes serviteurs t'interrogent sur Moi, alors [répond leur que] Je suis tout près [d'eux par Ma Science]. Je réponds à l'appel de celui qui Me prie quand il Me prie [sans aucun médiateur ni intercesseur]. Qu'ils répondent à Mon appel, et qu'ils croient en Moi, afin qu'ils soient bien guidés. » 2:186

C'est pourquoi le Messager d'Allâh (علیه السلم) a dit d'invoquer Allâh abondamment.

Tromperie du Diable 6№

Ensuite le Jahmi entreprend de rabaisser Cheikh Al Islâm Ibn Taymiyyah rahimahullâh... Le Jahmi dit :

« Ces croyances ont apparemment survécu pendant quelques siècles au Khorasan, en Afghanistan et ailleurs en Orient, car l'Imam al-Kawthari note que le Hanbalite Ibn Taymiya (m. 728/1328) en a trouvé les détails dans des manuscrits sur les sectes (nihal) quand les bibliothèques des savants ont afflué à Damas avec les caravanes fuyant les mongoles plus à l'Est. Il les a lus sans professeur

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perspicace pour le guider, en est venu à croire ce qu'il en avait comprit, et s'en est fait ensuite l'avocat dans ses propres ouvrages. (al-Kawthari, as-Sayf as-saqil fi al-radd ala Ibn Zafil. Le Caire 1356/ 1937. Réimpression. Le Caire : Maktaba az-Zahran, n.d. 56). »

La façon dont raisonnent les Jahmiyyah est certes étrange. Ibn Taymiyyah était un des plus grands savants de son époque. Pas un étudiant n'a étudié auprès de Cheikh Al Islâm sans qu'il ne devienne un Hâfidh. D'où viennent Ibn Kathîr, l'Imâm Adh Dhahabi (que le Hâfidh Ibn Hajar voyait comme un modèle), Ibn al Qayyim, Ibn ‘Abdil Hâdî ? C'étaient les élèves de Cheikh Al Islâm Ibn Taymiyyah. Et parmi ceux qui ont fait les éloges de Cheikh Al Islâm Ibn Taymiyyah se trouvent Al Hâfidh Ibn Hajar Al ‘Asqalâni, Al Hâfidh Adh Dhahabi, Al Hâfidh Al Mizzî, Al Hâfidh Ibn Kathîr et bien d'autres. Wallâhi je n'ai pas besoin de défendre Cheikh Al Islam Ibn Taymiyyah, car seul un Jahmi comme toi, ô Nûh, et ton cheikh Al-Kawthari, peut nier son statut de savant. Pour celui qui veut connaître les Tazkiyyât (recommandations) des savants pour Cheikh Al Islâm Ibn Taymiyyah, qu'il lise ces deux livres :

1. Ach Chahâdat uz Zakiyyah fî thanâ’I Al A’ immah ‘alâ Ibn Taymiyyah, du ‘ Allâmah Mar’ î ibn Yusuf Al Hanbali. 2. Ar Radd ul Wâfir ‘alâ man za’am an man sammâ Ibn Taymiyyah Cheikh al Islâm kâfir, du ‘Allâmah Ibn Nâsir ad Dîn Ad Dimichqî.

Ce qui est drôle c'est que ce Jahmi a accusé Cheikh Al Islâm Ibn Taymiyyah des choses dans lesquelles il est lui-même tombé. Comme disent les ‘Arabes :

رمتني بدائها وانسلت

Ce qui signifie : « Elle m'a accusé de sa maladie puis s'est enfuie. »

La ‘Aqîdah (croyance) de Cheikh Al Islâm Ibn Taymiyyah est une ‘aqîdah pure étayée par le Qoran et la Sunnah et par les paroles des Salaf as Sâlih. Cheikh Al Islâm a simplement revivifier cette ‘aqîdah qu'était la ‘aqîdah des Salaf. Si vous voulez connaître les livres des Salaf dans la ‘aqîdah, lisez les livres suivants :

‘Aqîdat us Salaf, Ashâb il Hadîth de Abû ‘Uthmân As SâbûnîMandhûmah Al Hâ’ iyyah de Ibn Abi DâwudAl Ibânah de Ibn BattaCharh Usûl I’tiqâd AhlisSunnah de Al Lâlakâ'îUsûl us Sunnah de l'Imâm Ahmad ibn HanbalAs Sunnah de l'Imâm ‘ Abdullâh ibn Imâm Ahmad ibn HanbalAr Raddu ‘ala Al Jahmiyyah Waz Zanâdiqah de l'Imâm Ahmad ibn Hanbal

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Ar Raddu ‘alâ Bichr Al Marîsî de ‘ Uthmân ibn Sa’îd Ad DârimîKhalq Af’âl Al ‘ Ibâd de l'Imâm Al BukhârîAr Raddu ‘ala Al Jahmiyyah de ‘ Uthmân ibn Sa’îd Ad DârimîCharh us Sunnah de l'Imâm Al MuzaniCharh us Sunnah de l'Imâm Al BarbahârîUsûl us Sunnah de l'Imâm Ibn ZumayninAs Sunnah de l'Imâm Ibn Abî ‘ Âsim.

Ainsi que deux derniers mais non des moindres, les deux livres d'Abul Hasan Al Ach’ari (la personne à laquelle ce Jahmi s'affilie faussement) : Al Ibânah et Al Maqâlât ul Islâmiyyah.

Voilà quelles sont les sources de Cheikh Al Islâm Ibn Taymiyyah. Tandis que ce Jahmi et ses semblables, leur chaîne de transmission dans la ‘aqîdah remonte à Jahm ibn Safwân jusqu'à Al Ja’d ibn Dhirham jusqu'à... etc. jusqu'à arriver au Cheikh des Jahmiyyah : Labîth Al A’sam, qui est celui qui avait fait un sortilège contre notre bien-aimé Messager d'Allâh SallAllâhu ‘alayhi wa sallam.

Alors mes chers frères et sœ urs en Islâm, revenez à ces livres et voyez par vous-mêmes, et prenez garde aux Jahmiyyah de notre époque comme ces Nûh Hâ Mîm Keller, Hamza Yûsuf, Faraz Rabbâni et leurs adeptes.

Je m'arrête là.

وسلم وصحبه آله وعلى محمد نبینا على وبارك وسلم الله وصلى

Traduit par ‘Abder-Rahmân el-Firansî, fin Rajab 1432 A.H.L'original en anglais : http://aloloom.net/show_book.php?id=420