le sarrazin no 22 2015

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JOURNAL OFFICIEL DE LA COMMUNE DE LA SARRAZ N o 22 DéCEMBRE 2015 Tous ménages RéDacTION ET PUblIcITé Dialimo Route de Ferreyres 19 Case postale 50 1315 La Sarraz Tél. 021 866 77 82 dialimo @ hotmail.com IMPRESSION Imprimerie de La Sarraz Rue du Chêne 4 - 1315 La Sarraz imprimerie @ venoge.ch PaRUTIONS Décembre - Mars - Juin - Septembre Impressum EDITEUR RESPONSablE Municipalité de La Sarraz MUNIcIPal RESPONSablE Jean-François Meylan RéDacTEUR EN chEf Roger Simon-Vermot LE S ARRAZIN La médecine familiale est tellement ancrée à La Sarraz qu’elle va se développer par l’arrivée successive de deux nouveaux médecins. Deux jeunes femmes qui ont décidé d’in- tégrer un cabinet de groupe créé par Alain Rousselot dans les locaux qu’il occupe à la rue du Château. Au côté du praticien qui leur cède une partie de sa surface, chacune prodiguera les soins en toute indépendance à sa propre patientèle. La première, Olga Morand, ouvrira son cabinet le 1 er janvier prochain, puis la seconde, Evelyn Buff, un an plus tard, au départ à la retraite du D r Jean-Pierre Kel- ler qui va donc poursuivre son activité jusqu’à fin 2016. La nouvelle structure, après quelques tra- vaux, occupera alors l’ensemble du rez-de- chaussée du bâtiment, les réceptions, les laboratoires d’analyses et les locaux de radiologie actuels étant, de ce fait, réunis et à disposition de l’ensemble du pôle médi- cal. Les trois assistantes médicales en place et les deux apprenties entrent également dans la nouvelle organisation qui sera gérée par Madame Karine Favre, depuis 32 ans au service du D r Rousselot. Le choix du médecin restera, bien sûr, libre pour le patient, la centrale téléphonique gardant cependant le numéro habituel de l’initiateur du cabinet de groupe. Des compétences supplémentaires La venue à La Sarraz de ces deux nouveaux médecins enrichira de manière tangible l’offre de soins. Toutes deux spécialistes en médecine interne générale FMH, chacune possède, de plus, des sous-spécialités qui n’existaient pas dans la région. Olga Morand est habilitée à pratiquer la méde- cine manuelle pour le traitement de diverses pathologies ostéomusculaires ou articulaires, ainsi que pour exécuter de la petite chirurgie sous anesthésie locale ou encore procéder à des soins pédiatriques. Evelyn Buff, pour sa part, est aussi expéri- mentée en médecine du trafic comprenant aussi bien les autorisations à conduire après 70 ans, que l’attribution des permis pour les véhicules professionnels. Dans quelques années, lorsque le D r Rousselot choisira de quitter son poste, les nouvelles venues se partageront ses activités annexes : gériatrie à St-Loup, médecine scolaire du site de Marcelin à Morges, ou sa tâche de méde- cin délégué, représentant dans le district du médecin cantonal. Contrairement à ce qui se passe ailleurs où ce genre de structure est la plupart du temps placée sous le joug des hôpitaux régionaux, avec des médecins salariés, le cabinet médical de La Sarraz est totale- ment privé, financièrement indépendant. Ça bouge chez nos médecins ! L’émergence de permanences médicales dans la région fait de la médecine fami- liale pratiquée à La Sarraz un privilège que notre commune entend préserver et même développer. Recevoir non seulement les patients en cabinet mais aller aussi à leur rencontre à domicile constitue pour nos deux médecins, les D rs Kel- ler et Rousselot, une ligne de conduite à laquelle ils sont attachés, instaurant ainsi des liens étroits avec la population. De gauche à droite: A. Rousselot, E. Buff, O. Morand, K. Favre Suite en page 3 Joyeuses fêtes ! Joyeuses fêtes !

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Journal officiel de la Commune de La Sarraz no 22 de décembre 2015

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Page 1: Le Sarrazin no 22 2015

JOuRnAL OFFICIEL DE LA COMMunE DE LA SARRAzno 22 DéCEMBRE 2015 Tous ménages

réDactIon Et publIcItéDialimoRoute de Ferreyres 19Case postale 501315 La SarrazTél. [email protected]

IMprEssIonImprimerie de La SarrazRue du Chêne 4 - 1315 La [email protected]

parutIonsDécembre - Mars - Juin - Septembre

ImpressumEDItEur rEsponsablEMunicipalité de La SarrazMunIcIpal rEsponsablEJean-François MeylanréDactEur En chEfRoger Simon-Vermot

LE SARRAZIN

La médecine familiale est tellement ancréeà La Sarraz qu’elle va se développer parl’arrivée successive de deux nouveauxmédecins.Deux jeunes femmes qui ont décidé d’in-tégrer un cabinet de groupe créé par AlainRousselot dans les locaux qu’il occupe à larue du Château. Au côté du praticien quileur cède une partie de sa surface, chacuneprodiguera les soins en toute indépendanceà sa propre patientèle.La première, Olga Morand, ouvrira soncabinet le 1er janvier prochain, puis laseconde, Evelyn Buff, un an plus tard, audépart à la retraite du Dr Jean-Pierre Kel-ler qui va donc poursuivre son activitéjusqu’à fin 2016.La nouvelle structure, après quelques tra-vaux, occupera alors l’ensemble du rez-de-chaussée du bâtiment, les réceptions, leslaboratoires d’analyses et les locaux deradiologie actuels étant, de ce fait, réunis età disposition de l’ensemble du pôle médi-cal.Les trois assistantes médicales en place etles deux apprenties entrent également dansla nouvelle organisation qui sera gérée parMadame Karine Favre, depuis 32 ans auservice du Dr Rousselot.Le choix du médecin restera, bien sûr, librepour le patient, la centrale téléphoniquegardant cependant le numéro habituel del’initiateur du cabinet de groupe.

Des compétences supplémentairesLa venue à La Sarraz de ces deux nouveauxmédecins enrichira de manière tangiblel’offre de soins. Toutes deux spécialistes enmédecine interne générale FMH, chacunepossède, de plus, des sous-spécialités quin’existaient pas dans la région. OlgaMorand est habilitée à pratiquer la méde-cine manuelle pour le traitement dediverses pathologies ostéomusculaires ouarticulaires, ainsi que pour exécuter de lapetite chirurgie sous anesthésie locale ou

encore procéder à des soins pédiatriques.Evelyn Buff, pour sa part, est aussi expéri-mentée en médecine du trafic comprenantaussi bien les autorisations à conduire après70 ans, que l’attribution des permis pour lesvéhicules professionnels. Dans quelquesannées, lorsque le Dr Rousselot choisirade quitter son poste, les nouvelles venues separtageront ses activités annexes : gériatrieà St-Loup, médecine scolaire du site deMarcelin à Morges, ou sa tâche de méde-cin délégué, représentant dans le district dumédecin cantonal.Contrairement à ce qui se passe ailleurs oùce genre de structure est la plupart dutemps placée sous le joug des hôpitauxrégionaux, avec des médecins salariés, lecabinet médical de La Sarraz est totale-ment privé, financièrement indépendant.

Ça bouge chez nos médecins!L’émergence de permanences médicales dans la région fait de la médecine fami-liale pratiquée à La Sarraz un privilège que notre commune entend préserver etmême développer. Recevoir non seulement les patients en cabinet mais alleraussi à leur rencontre à domicile constitue pour nos deux médecins, les Drs Kel-ler et Rousselot, une ligne de conduite à laquelle ils sont attachés, instaurantainsi des liens étroits avec la population.

De gauche à droite : A. Rousselot, E. Buff, O. Morand, K. Favre

Suite en page 3

Joyeuses fêtes !Joyeuses fêtes !

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DéCEMBRE 2015 3LE SARRAZINCe qui lui donne une margede manœuvre intéressantepour, par exemple, accueillird’autres médecins ou spé-cialistes dans l’immeubledans lequel il est situé.

Dr olga Morandnée en Russie, où elle aaccompli ses études enpédiatrie et en médecinegénérale, cette jeune femmede 38 ans, arrivée de Saint-Pétersbourg à la Vallée deJoux en 2004, a dû refaireses études de médecine à L’unIL, sesdiplômes n’étant pas reconnus. Elle y aobtenu le titre de spécialiste FMH enmédecine interne générale après une for-mation de six ans dans divers hôpitaux etcabinets de notre pays. Mère de deuxenfants de 5 et 9 ans, elle habite Eclépensdepuis 2012 et travaille actuellement auCentre médical de Morges. Elle est le seulmédecin russophone dans toute la région.

Dr Evelyn buffDe Croy, Madame Buff, 36 ans, a accom-pli ses études de médecine à l’université deLausanne puis toute sa formation dans desétablissements et cabinets vaudois. Titu-laire d’un titre de médecine interne géné-rale FMH, elle est actuellement cheffe declinique à la Policlinique médicale univer-sitaire de Lausanne, poste qu’elle occupedepuis 2012.

En complément de son site habituel, lacommune de La Sarraz donne des infor-mations sur Twitter.un moyen pour elle d’avoir une plusgrande visibilité et permettant une mise àjour rapide des actualités (fermeture deroutes, travaux, manifestations, etc).

Les élections du Conseil communal etde la Municipalité auront lieu :1er tour : Dimanche 28 février 20162e tour : Dimanche 20 mars 2016Délai de dépôt pour les candidatures :Lundi 11 janvier 2016.Concernant l’élection de la Munici-palité, trois municipaux de l’actuellelégislature se représentent :Madame Rosa Mischler et MessieursJean-François Meylan et Jean-Pierre

Gratuit, facile à atteindre, Twitter offre,notamment, la lecture du Sarrazin d’unseul clic, ainsi qu’à l’avenir, des photos rela-tant régulièrement l’avancement des tra-vaux au parking ou à la Grand-Rue, pourprendre ces exemples.Pour accéder: https://twitter.com/La_Sarraz

Serex. Madame nathalie Petoud etMonsieur Gills Magnenat ont décidéde ne pas se représenter.Les partis sont priés de proposer descandidats.Le PLR présente Monsieur Chris-tophe Antonietti, seul candidatdéclaré jusqu’ici.L’élection au poste de Syndique ouSyndic est prévue le 17 avril 2016 et lesecond tour éventuel le 8 mai.

Prochaines élections

R. Mischler J.-P. Serex J.-F. Meylan Chr. Antonietti

Mouvements au ConseilAyant déménagé respectivement à Bulle etEclépens, les Conseillers communaux DenisWeber et Fabrice Guinnard ont quitté lesrangs du Conseil. C’est Guy onney quiremplace le premier à la Commission derecours en matière d’impôts et d’informa-tique.

La lectureest dans la boîte!Les boîtes de troc de livres ont la cote un peupartout. Depuis quelques mois, La Sarrazs’est jointe à ce phénomène en installant descaisses à trois endroits stratégiques, afin queles habitants puissent déposer les livres qu’ilsont eu plaisir à lire et dont ils veulent faireprofiter d’autres lecteurs, ou trouver un bou-quin qui les intéresse.Le phénomène de l’échange de livres adémarré par le «bookcrossing» où des per-sonnes laissaient un livre, qu’ils souhaitaientpartager, posé sur un banc, par exemple, libredans la nature en attendant qu’un autre lec-teur l’emporte et le dévore à son tour!Plus structuré, le concept de la «Boîte à lire »s’est répandu dans de nombreux pays, enFrance voisine notamment, et a prouvé unintérêt croissant de la part de citoyens qui sesont remis à lire grâce à ce système gratuit.Ces bibliothèques à l’air libre et ouvertes24/24h permettent à tout un chacun de par-tager des lectures et des « coups de cœur»,juste pour le plaisir, avec des inconnus.où les trouver ?Pour l’instant, trois «Boîtes à Lire » sont dis-ponibles à La Sarraz aux endroits suivants :– sous les arcades, à la Grand-Rue, à côté de

la droguerie– à la déchetterie, dans le container à papier– aux abords du salon de coiffure du quartier

des Guébettes.comment ça marche?C’est facile. Vous laissez les ouvrages dontvous souhaitez partager le contenu dans laboîte, à votre guise : le matin, à midi, le soir.D’autres personnes pourront, elles, venirfouiller et piocher leur prochaine lecture.Allez-y régulièrement pour rendre les livresempruntés, que vous avez lus, apporter denouveaux titres ou «piquer » les nouveautésmises « en rayon» !Vous pouvez prendre les livres dans l’une desboîtes et les rapporter dans une autre etmême les garder quelque temps ou en faireprofiter des membres de votre famille ou desamis. une seule obligation est de mise : leslivres doivent circuler, être bien traités et nepas êtres vendus !n’hésitez pas à laisser vos commentaires surl’ouvrage que vous avez emprunté, voire àlaisser un mot indiquant une lecture parti-culière que vous recherchez.

La Sarraz sur Twitter

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4 DéCEMBRE 2015

Le château au plus malLE SARRAZIN

A l’instar de la Cathédrale Saint-Pierreà Genève et de l’ancien Hospice duSaint-Gothard à Airolo, le Château deLa Sarraz est un des trois sites suissesayant obtenu le Label du Patrimoineeuropéen, ceci en raison de son impor-tante valeur historico-culturelle pourl’histoire de notre continent. Depuisdes années, des difficultés de gestion, dedirection et financières ont provoquéune succession de démissions au seindu comité des amis du château.En 2010, après l’octroi de deux aidesd’urgence de la part de la Commune deLa Sarraz pour empêcher la fermeturedu site, il s’est avéré nécessaire de trou-ver rapidement des pistes pour le sau-ver en lui donnant une nouvelle pers-pective.Le bureau ematis SA, spécialisé dansle concept de la réalisation muséogra-phique, a été sollicité pour effectuerune étude de valorisation du château etdes moyens pour assurer sa pérennisa-tion. En 2011, cette société a remis aucomité des amis du château de La Sar-raz (SACS) son projet « Retour à lanature » réalisé grâce au soutien del’ARCAM (Association Régionale deCossonay, Aubonne et Morges), ainsique du Canton. Cette étude a analyséles forces et faiblesses de notre Château,liées à l’offre culturelle et touristique, àl’exploitation et à l’économie, dans lebut de fournir des pistes afin de per-mettre le développement d’un projetunique, capable de mettre en valeur lepatrimoine, le potentiel culturel et tou-ristique du site, susceptible d’attirer unlarge public. Ce projet, devisé à onzemillions de francs mais adaptable à labaisse, n’a pas eu l’heur de plaire à laSACS et a été écarté, à l’époque, sansqu’on ait pris vraiment le temps del’étudier sur le fond.

Des rentrées insuffisantesDepuis, le château a essayé de se don-ner les moyens de survivre en basantessentiellement ses activités sur la loca-tion de ses salles et les manifestations.Du personnel a été engagé pour cela.

En 2014, à nouveau confrontée à degraves problèmes financiers, la SACS aprocédé à des réformes du dernierespoir. Faute de moyens suffisants,après que l’exercice 2013 se soit soldépar une perte opérationnelle de 390000fr., le Château a été fermé aux visiteursdurant l’année dernière, ceux-ci, trop

peu nombreux, ne couvrant pas les fraisliés à la visite de ce monument. Cettefermeture a été maintenue en 2015.une gestion raisonnable, l’utilisationdes dernières réserves et surtout unelimitation rigoureuse des dépenses ontpermis d’aboutir à un exercice 2014équilibré (sans amortissements), cecipour la première fois depuis plus detrente ans. Cet équilibre demeure tou-tefois précaire et ne fait que reportersimplement les problèmes ; il repose eneffet sur une fermeture du site, ainsiqu’une limitation insupportable desprestations. De plus, depuis trente ansmaintenant, le Château a dû vendre levaste patrimoine foncier dont il dispo-sait, si bien qu’aujourd’hui, il ne resteplus rien à négocier. Et comme ses acti-vités ne permettent pas de dégager unemarge d’autofinancement suffisantepour assurer sa survie, il a dû se séparerd’une partie de son personnel, dont leconservateur, ainsi que de fermer lacafétéria « Belle Hélène ». Dans un

contexte aussi tourmenté, la SACS adécidé de revoir la situation en termesde gestion, d’organisation et de présen-tation des collections ; à cet effet, leprojet «Renaissance du Château de LaSarraz » a été élaboré par un groupe detravail ayant pour mission la réhabili-tation du site, ainsi que la préservation

des collections et leur présentation àun large public. Ce programme  pro-pose un nouveau parcours muséogra-phique, une nouvelle structure de ges-tion et d’organisation du musée ainsiqu’un budget de fonctionnement. Leparcours muséographique prévu abor-derait l’histoire du Château sous l’anglechronologique et thématique. Sur leplan chronologique, le projet suivrait unfil rouge qui se concrétiserait par unretour vers le passé. Le thème centralproposé aux visiteurs est : «Remontez letemps sur les traces des barons de LaSarraz. Découvrez leur vie de châte-lains au gré des siècles.» Le visiteur,guidé par un personnage mythique duChâteau, Ebal IV, commence par cequ’il connaît, à savoir l’environnementcontemporain, pour revenir aux ori-gines du Pays de Vaud, la partie thé-matique consistant, elle, à illustrer cha-cune des grandes heures du châteaupar un rappel des personnages impor-tants qui l’ont habité.

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DéCEMBRE 2015 5LE SARRAZINcréation d’une fondationL’aide demandée à la Commune est de400000 fr. (sur un budget estimé à 2,5millions). Cette somme, sous formed’un prêt, sera octroyée par cette der-nière à une fondation à créer. Les autrespartenaires financiers seraient le Can-ton (1000000 fr.), la Loterie romande(1 000 000 fr.) et des mécènes/dona-teurs. Le bâtiment du Majorat, pro-priété de la SACS, serait porté commegarantie aux prêts accordés par la Com-mune et par l’Etat sous forme d’unehypothèque de 2e rang. La future fon-dation prendrait en charge les intérêtsannuels des prêts accordés. La duréedu prêt est de 15 ans, les modalités deremboursement restant à définir. L’uti-lisation des fonds se ferait sous la sur-veillance d’une commission deconstruction constituée de représen-tants des partenaires financiers sus-mentionnés, si tout ce monde joue lejeu ; ceci n’est de loin pas encore le cas,les contacts avec la Loterie (qui ne faitjamais de promesse de dons et qui attri-bue ceux-ci en toute indépendance surdes dossiers étayés) n’ayant pas encoreété établis à ce sujet. Quant au prêt duCanton, il est toujours à l’étude. Or leprêt communal de 400000 fr., acceptépar le Conseil, est assujetti au don d’unmillion qui devrait être versé par laLoterie et à celui du Canton d’unmême montant. Pour que les aides pré-vues se concrétisent, la SACS doittransférer la propriété du site à unefondation de droit privé, à compter du1er janvier 2016. La création de celle-ciest vivement recommandée tant par lesservices de l’Etat que par tous les spé-cialistes consultés. Elle devrait donnerles garanties d’une gestion rigoureuse ettransparente, propre à rétablir un climatde confiance nécessaire à la crédibilitédu projet.

« renaissance » ne suffit pasToutefois, reste à trouver les personnescourageuses pour mener un tel bateauà bon port, la plupart des membres del’actuel comité de la SACS ayant quittéle navire. Et lorsqu’on sait que la misesur pied d’une fondation de droit privéexige au préalable un équilibre descomptes, on ne voit pas comment ellepourrait voir le jour au 1er janvier 2016,

le bouclement des comptes 2015 lais-sant prévoir un important déficit, cecimalgré une nouvelle aide exception-nelle communale de 45000 fr.«Renaissance» met en avant le Châ-teau d’une manière générale, répondantainsi aux exigences d’un projet culturelde valorisation du patrimoine. Cepen-dant, le thème, qui vise à raconter l’his-toire des membres de la famille jadispropriétaire, ne suscitera pas d’intérêtparticulier si on le compare aux autreschâteaux vaudois qui, pour la plupart,exposent aussi la vie de leurs ancêtreschâtelains. Par ailleurs, le point centralde cette visite est le mobilier, objetpeut-être peu attractif pour le grandpublic. La Municipalité est de l’avisque ce projet, en dépit de l’importanttravail effectué, est voué à se fondreavec les offres déjà existantes dans d’au-tres châteaux et ne se distinguera pasassez pour attirer un nombre suffisantde visiteurs à moyen et long terme. Elleespère donc que d’autres mesuresseront mises en route rapidement pouranimer le site qui vient de recevoir lePrix du patrimoine 2015, soit unesomme de 10000 fr. de la Confrériedes bourgeois vaudois.

Que faire de ce château ?La Municipalité estime le budget defonctionnement précaire. La SACSsouhaite à cet égard une participationcommunale annuelle supplémentairede 90 000 fr., que la Commune adécliné, sans parler de la prise en chargepar la Commune de l’illuminationextérieure du Château. En outre, vu lesincertitudes liées au remboursement duprêt communal, garanti par une hypo-thèque de 2e rang sur le Majorat, laMunicipalité a décidé de prévoir unamortissement annuel du prêt à hau-teur de 26700 fr. En définitive, tenantcompte de ce qui précède et avec lapart touristique liée au site, soit environ52000 fr., la somme annuelle deman-dée à la Commune serait d’environ170000 fr., soit un total de près de 2,55millions sur 15 ans. Il est en outreinquiétant de constater que l’équilibrede ce budget serait tout juste atteint entenant compte de la participation com-munale souhaitée de 90000 fr. et de lafuture location de la Maison du Tou-

risme. Aucune marge de manœuvren’existe donc pour les éventuels impré-vus. De plus, les conséquences d’unéventuel déficit – risque relativementréel – ne sont pas abordées : la Com-mune ou le Canton repasseront-ils à lacaisse ? Les subventions demandéespour satisfaire au bon fonctionnementdu projet «Renaissance» représententpour les finances communales uneapproche peu réaliste et irréalisable. Ace titre, si la Municipalité s’est déclaréefavorable à l’octroi du prêt de 400000fr., elle n’entrera en revanche pas enmatière concernant toute éventuellecontribution au budget de fonctionne-ment annuel, exception faite, bienentendu, de la participation par habi-tant à une éventuelle Maison du Tou-risme (17 fr./hab.).

pour une meillleure rentabilitéLa Municipalité, soutenue par leConseil Communal est donc prête, sansconviction, à donner une dernièrechance au Château en allouant à lafuture fondation ce prêt unique de400000 fr. L’Exécutif tient à préciserque, vu la future situation financière dela Commune qui se trouve face à d’im-portants investissements déjà en routeet prévus (les constructions scolaires etles travaux de la Grand-Rue, l’aug-mentation annuelle des charges fixesimposées par le Canton et les associa-tions, sans oublier l’effort des 17 fr. parhabitant liés à la présence d’une Mai-son du Tourisme sur le lieu et des 3fr./hab. pour une antenne touristiquelocale), la Commune ne pourra soute-nir davantage le Château. Pour elle,augmenter l’offre hôtelière et gastro-nomique serait certainement un projetporteur pour toutes les parties, d’autantplus que des acheteurs potentiels pour-raient être intéressés. Les cuisines del’édifice viennent d’ailleurs d’êtreremises à neuf pour 60000 fr. à chargedu Château. Jusqu’ici, le Château a étéconsidéré par beaucoup de Sarrazinscomme trop élitiste, pas assez tournévers le bourg ; il faut que des actionssoient entreprises afin que les habitantspuissent se réapproprier ce domaine etle réinvestir en participant à des ani-mations populaires bénéfiques à sondéveloppement.

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DéCEMBRE 2015 7LE SARRAZIN

Il culminait à 20 mètres, au côté de la Maisonde paroisse, à la route de Ferreyres.Miné par l’âge (il avait une centaine d’an-nées), et aussi par le piétinement de ses racinesdurant tout ce temps, il devenait dangereux,plusieurs de ses branches étant tombées sur laroute sans, fort heureusement, faire de dégâts.

et la manière d’ôter les grains détériorés, avantde distribuer sécateurs et caissettes.Si la quantité a sensiblement diminué, compa-rativement à la vendange 2014, la qualité est aurendez-vous, avec des teneurs exceptionnellesen sucres de 83° Oeschlé pour les blancs et 96°pour les rouges, ce qui laisse augurer un grandmillésime.

Aussi la commune a-t-elle décidé d’abattrece hêtre d’un mètre de diamètre à son pied,avant qu’un accident ne survienne. Il a fallucinq heures pour le couper par fragments etl’emmener vers sa destination finale.Il sera remplacé par un autre feuillu de deuxmètres de haut environ, mais qui atteindra, aufil des ans, la hauteur de son illustre prédéces-seur.

Avec 15 jours d’avance par rapport à l’an passé,les vendanges communales ont eu lieu le jeudi24 septembre sous un soleil radieux. Le bel étéa, en effet, accéléré la maturité du raisin, raisonpour laquelle les frères Dubois, de Cully, où ilest vinifié, ont fixé cette date de concert avecGills Magnenat, municipal responsablede la vigne et du vin.Pour la cueillette du raisin, ce dernier apu compter sur une quinzaine d’habi-tants de la commune, ainsi que, commede coutume, sur le précieux concoursdes employés communaux et de notreboursier, entourés pour la circonstancedes 36 élèves des classes 11VG3 et11VG1 de MM. Mikael Quartacci etClaude Biolley. Pour la première foisdepuis longtemps, cette vendange s’estdéroulée sans Jacky Francfort, en dépla-cement à l’étranger. Merci le soleil !Le millésime 2015 peut être qualifié d’excep-tionnel, la concentration en sucre ayant étéfavorisée par le beau temps, et la pourriturelimitée par l’absence de la mouche drosophiliasuzukii, parasite qui n’a pas trouvé les condi-tions nécessaires à son développement, commece fut malheureusement le cas l’an passé. Etaussi, bien sûr, grâce aux soins prodigués tout aulong de l’année parM. Ewald Mols,vigneron du renom-mé Château d’Eclé-pens.Cette matinée adébuté par les salu-tations d’usage dumunicipal responsa-ble, qui a expliqué leprocessus de lacueillette des raisins

Mort d’un centenaire

La société de tir«Le Lion Rouge»se féminiseEn mars 2015, Mireille, Aude, Isabelle etCéline se sont réunies pour constituer ungroupe féminin et ainsi représenter le SSCM(Service de la sécurité civile et militaire ducanton de Vaud) au Concours d’armée du TF2015 à Viège en Valais.Elles se sont entraînées avec régularité, parti-cipant d’avril à juillet à quasi tous les entraî-nements du mercredi soir de la société «LeLion Rouge » où elles se sont inscrites, austand de tir à 300 m. de La Sarraz.

L’amitié, la camaraderie et la solidarité entre tireurs nesont donc pas de vains mots.

Cuvée exceptionnelle !

La récolte 2015 a totalisé 969 kg de Gamay,Gamay d’Arcenant et environ 2% de Gamaret,soit un rendement de 0,490 kg/m2 en moyenne.Celle du Chasselas, quant à elle, a procuré 763kilos de raisin avec un rendement relativementfaible de 0,530 kg/m2.a dispositionA noter que le tiers de la parcelle des rouges aété arrachée l’an passé pour être plantée enGamay d’Arcenant, plus résistant aux mala-dies et qui produira dans trois ans. L’augmen-tation de la production des blancs est égale-ment à l’étude, les responsables de la vignecommunale envisageant d’y ajouter quelqueslignes de Chasselas pour répondre à lademande. Rappelons que les vins communauxsont à disposition à la Maison de Communedurant les heures d’ouverture du bureau.Prix du blanc : 9 fr. la bouteille de 70cl (7 fr.pour 50 cl), et de 16 fr. pour le rouge 2010, 14fr. pour le 2011 (11 fr. pour le 2011 en 50 cl).Le millésime 2015 sera en vente dès 2019 aprèsson élevage en barriques. A noter que d’élégantsemballages ont été prévus pour ceux désirantoffrir des vins communaux en cadeaux de noël.

Leurs résultats se sont améliorés de séance enséance jusqu’à concurrencer sérieusement cer-tains tireurs, l’ambiance qu’elles ont su créer,ainsi que leur motivation ayant surpris plusd’un.Le tir est un sport de concentration, de maî-trise et de précision. Il exige discipline etconnaissance de soi. Ces dames ont démontréqu’avec volonté et entraînement, elles pou-vaient rivaliser avec les meilleurs dans lesconcours, tant au Programme obligatoire qu’auTir fédéral en campagne. une médaille etdeux mentions les ont d’ailleurs récompenséescette année.En juillet, elles se sont déplacées au Concoursd’armée et ont également réalisé un bon clas-sement. Celles et ceux qui s’y sont rendussavent à quelles difficultés ils étaient confron-tés, en particulier pour lutter contre le vent, lachaleur et le stress.Le samedi 4 octobre, « le Lion Rouge» avaitmis sur pied son tir de clôture. Deux de cesdames se sont inscrites et mesurées aux 16tireurs présents. Leurs résultats ont été trèsencourageants et laissent augurer de bellesperformances pour 2016 où elles tenteront des’imposer à l’un ou l’autre des quatre concoursorganisés durant l’année.nous ne pouvons qu’encourager celles et ceuxqui souhaitent pratiquer ce sport complet enplein air, ainsi qu’en stand d’hiver un samedisur deux de la mi-novembre à mars, où l’onpeut s’entraîner au tir à air comprimé à l’abriPC de la Rapille.________Renseignements et inscription :Albert Dutoit, présidentLongeraie 8 - 1312 EclépensTél. 079 460 27 [email protected]

La Commune vous offre2 bouteilles de rouge2011 dans un embal-lage de fête, au prix de23 fr.

Chacun est attentif aux explications de Gills Magnenat, munici-pal à la vigne.

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8 DéCEMBRE 2015 LE SARRAZIN

La Sarraz : il était une fois…Commentées par René évenaz, néen 1937 et ancien propriétaire de l’Hô-tel de Ville, ces photos permettent demesurer l’évolution de notre bourg àtravers quelques décennies qui ontpresque tout changé.C’était au temps où La Sarraz possé-dait quatre boulangeries, quatre bou-cheries et quatre banques, sans comp-ter tout un chapelet de petitesboutiques où l’on vendait le sel ou deschaussettes à côté des sucres d’orge.Tous les soirs, le temple sonnait le cou-vre-feu à 21 heures pour les paysansqui n’avaient pas de montre.Les hôtels de Ville et de la Couronnevoisinaient alors avec celui de la Croix-Blanche, le bétail, propriété d’unedizaine de paysans, traversait chaquejour le village pour aller pâturer sur leMormont ou aux Prés-Morés.La rue des Terreaux, traversée par unelongue barrière, était le théâtre du mar-

ché au bestiaux et l’actuel bâtiment dela Maison de Commune faisait officede collège. Les séances de Municipa-lité se faisaient alors chez le greffe ouau domicile des municipaux.Chaque dimanche après le culte,Madame Hélène de Mandrot allaitboire son porto à l’Hôtel de Ville. Renéévenaz se souvient que souvent, elleportait sa robe à l’envers.Le bourg possédait ses propres abat-toirs (derrière la maison des médecinsactuels), un poids public (vers chez Pit-tet Fleurs) et une belle vigne au-des-sous de la rue des Terreaux.La commune, déjà propriétaire de laGrande salle, avait racheté le Casino àun certain Monsieur Boschung, qui y ainclus le cinéma que la Municipalitéd’alors tenait à préserver. La Sarrazpouvait aussi compter sur sa gendar-merie installée rue du Château, sontennis, situé aux Prés-Morés, à côté du

terrain defoot qui aensuite étédéplacé àl’endroitactuel. Cequi per-mettait deparer notrecommunedu titre de« La Sar-raz, Sportset Arts ».Ces derniers illustrant sans doute l’ac-tivité du château alors plutôt dédiéeaux artistes de renom.La société a changé, les petits com-merces disparaissent au profit dessupermarchés. Les rues sont livrées autrafic automobile, les branches paral-lèles de la médecine fleurissent le longde la Grand-Rue et les vaches ontquasi déserté nos prés.On ne peut rien y changer. C’estcomme ça !

la nostalgie s’invite en ce mois de décembre dans les pages du journal com-munal pour rappeler à ceux qui n’ont pas cinquante ans et plus, quelques bellesimages de la vie de la sarraz.

René évenaz,mémoire de La Sarraz

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DéCEMBRE 2015 9LE SARRAZIN

Originaire de Corminboeuf (FR), né àLausanne il y a 41 ans, le nouveaudirecteur de notre arrondissement sco-laire vient d’une famille œuvrant dansla finance, domaine pour lequel il nemontrait que peu d’intérêt, plutôt attiréqu’il est par le social et l’enseignement.Collège à Morges, gymnase à Lau-sanne suivi de l’Ecole normale et de laHaute Ecole pédagogique lui permet-tant d’enseigner au niveau secondaire,Marc Angéloz vient d’entreprendre uneformation FORDIF (Formation endirection d’institutions de formation),qu’il terminera l’an prochain.

De rudes défis à releverAprès 20 ans d’enseignement, dont 13à Lausanne où il a exercé dans des col-lèges plutôt difficiles avec une popula-tion essentiellement multiculturelle, cepère de deux enfants de 9 et 7 ans esthabitué aux défis. Ceux qui l’attendentà son nouveau poste sarrazin sont detaille. Désirant poursuivre ce que sonprédécesseur a mis en place, avec unestructure administrative très claire, ilva finaliser l’entrée en vigueur de laLEO (nouvelle Loi Scolaire), 2015-2016 constituant la première annéed’application de celle-ci pour l’ensem-ble de la scolarité obligatoire. «noussommes un établissement essayant detenir compte des besoins spécifiques etparticuliers de chaque élève, afin qu’ilpuisse travailler au maximum de sonpotentiel » souligne-t-il, avant d’expli-quer l’instauration d’une structure desoutien pour les élèves à besoins parti-culiers.

En terrain connuAutre challenge qui l’attend dans lesquatre ans à venir : la restructuration del’Etablissement qui fera passer notreAssociation scolaire intercommunalede 13 à 7 communes, et qui impliquerale déplacement de quelque 300 élèvesdans d’autres établissements. Parallèle-ment, il y aura aussi la constructiond’un nouveau collège à La Sarraz, prévupour 2018, pour faire face à l’avenir etau développement de la démographie,construction que le nouveau directeurgèrera de concert avec l’ASI7, la struc-ture scolaire en cours de formation. « Jesuis extrêmement heureux de cettenomination ! » avoue Marc Angéloz, luiqui connaît déjà bien l’établissement,son personnel, les élèves et les enjeux.Habitant La Sarraz, il s’est familiariséavec les sociétés et les associations d’iciauxquelles il compte associer le collègeà leurs activités.Louant ses collègues, il ne tarit pasd’éloges : « nous avons ici des ensei-gnants très compétents, dévoués etvraiment motivés. C’est facile de tra-vailler avec pareille équipe en laquellej’ai une grande confiance.»Sportif, le directeur pratique la course àpied et le ski, ainsi que le tennis avec ses

Ecoles : c’est Marc Angéloz!

D’une élégance naturelle, sympathiqueet spontanée, cette jeune femme a suivisa scolarité à la Tour-de-Peilz puis aobtenu une licence en sciences poli-tiques à l’université de Genève. Sonparcours professionnel, éclectique etjalonné d’étapes passionnantes, l’a nan-tie d’un solidebagage qu’elleentend bienmettre à dis-position denotre com-mune. Que ce soitdans la pétro-chimie ou lapropriété intel-lectuelle, le développement de nouvellestechnologies de la communication en

Afrique ou, plus récemment, en qualitéde greffière au Ministère de la Confé-dération ou, enfin, de responsable del’intégration professionnelle au sein del’association faîtière des institutionspour personnes avec handicap InSOS,l’expérience qu’elle a acquise en feracertainement un élément importantdans le fonctionnement du bureaucommunal. Arrivant avec une attitudehumble (j’ai tout à découvrir et àapprendre…), nadège Ory se réjouitd’être au service des Sarrazins et Sarra-zines. Adorant chiner dans les bro-cantes, visiter les galeries de peinture,elle se plonge volontiers dans la lec-ture d’essais et de polars en écoutant dela musique des années 70-80, et parti-culièrement d’Elton John ou de Queen.Bienvenue !

Mix & Remixà La Sarraz!!!Mix & Remix, le célèbre dessinateur depresse, sévissant notamment à la Télé-vision romande et au Matin Dimanche,dédicacera l’ouvrage humoristique qu’ila réalisé avec notre rédacteur RogerSimon-Vermot.Cela se passerale mercredi 16décembre de17h. à 19h. à laLibrairie Padi,à la Grand-Rue. Ce livreintitulé « PTde rire » com-prend 112pages d’hu-mour et depoésie toutes en couleurs. une sympa-thique occasion de rencontrer les deuxauteurs et un joli cadeau à faire pournoël.

enfants. Amateur de jazz, il n’aime riende moins que les standards des annéesquarante, revisités à la sauce actuelle.Gageons qu’il saura garder un bonrythme dans l’accomplissement de sanouvelle tâche !

seul candidat à l’interne de l’Etablis-sement pour remplacer olivier per-rin, démissionnaire, à la direction denos écoles, le Doyen Marc angéloz aété brillamment élu par la Directiongénérale de l’enseignement obliga-toire du canton de Vaud (DGEo).

Bienvenue à La Sarraz!nouvelle venue au bureau communal, nadège ory est, depuis novembre, lanouvelle secrétaire municipale adjointe. Domiciliée à Villars-le-terroir etoriginaire du canton du Jura, elle apprécie les randonnées en montagne et latranquillité campagnarde.

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DéCEMBRE 2015 11LE SARRAZIN

Le taux d’imposition communal pour2016 a été fixé par le Conseil commu-nal dans sa séance du 28 octobre 2015à 66 points, soit une augmentation de2 points par rapport à 2015. La Muni-cipalité s’est basée sur la situation finan-

cière actuelle, sur le plan des investis-sements, ainsi que sur l’évolution descharges et produits de 2016 et 2017pour motiver sa décision.La situation actuelle des finances com-munales est saine. Le bon exercice 2014qui s’est soldé avec un résultat positif deFr. 310 093.91, l’exercice 2015 quidevrait également boucler avec unrésultat dans les chiffres noirs, ainsi queles prévisions d’un budget 2016 équili-bré sont encourageants. Toutefois, avecla construction du parking à la rue desTerreaux, la réfection du pont de la

Finances : deux points d’impôtsen plus en 2016

Tannerie, les travaux d’aménagementsde la Grand-Rue, ainsi que la nouvelleconstruction scolaire, la situationactuelle va se péjorer dès l’année pro-chaine. Le montant des emprunts, parexemple, qui s’élève à fin 2015 à Fr.

8 075 000, devraitpasser à courtterme à près de Fr.14500000. Le tas-sement des recettesfiscales, les nou-velles chargesd’amortissement etd’intérêts sont heu-reusement en par-tie compensées parun retour plusimportant de lapéréquation inter-communale.La hausse de 2

points d’impôt doit alors permettre à lacommune de garder un budget équili-bré, mais également conserver uneautonomie pour les dépenses de moin-dre importance, sans un recours à l’em-prunt systématique.Le graphique ci-dessus représente lemontant des emprunts depuis 2003.Pour rappel le taux d’imposition com-munal est resté inchangé depuis 2013 à64 points. L’augmentation de 2 pointspour 2016 représente une augmenta-tion d’environ 3% de l’impôt commu-nal pour le contribuable.

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HORIZONTALEMENT1. C’est la zone 2. On y va pour avoir de la compagnie3. Soutient la quille. Parlant 4. Pistolet. Poisson5. On peut y aller par n’importe quel chemin. Dense du ventre6. Blonde de pub. Fiel du bœuf 7. Du lait coupé pour le petit.Trou. Petite classe 8. Les bœufs carottes. Père de l’Eglise9. Poids et monnaie dans l’Orient ancien. Grec à la lyre10. Prennent le ballon

VERTICALEMENTA. Donna l’apparence du vivant B. Etude des rêvesC. Pas encore senior. Au début du scrutin D. Pas pour l’après-midi. Sorti d’enceinte. Saint de la Manche E. Reptile. Etrangerde l’Espace F. Faire du porte à porte G. Près de. Employé del’église H. Mettre à niveau. On surfe dessus I. Cigarillo. Lâcheprise J. Pleines d’eau

Mots croisés Solutions en p. 14

Niveau endettement

La Suisse en trainpour 40 fr.Les communes de La Sarraz, Ferreyres,Eclépens, Orny et Pompaples mettentchaque jour à disposition de leurs habitants4 cartes journalières CFF, au prix attrayantde 40 fr. pièce.Elles permettent la libre circulation duranttout un jour, sur le réseau CFF, celui descars postaux, certaines lignes privées debus ou de chemins de fer, les transportspublics des villes, ainsi que sur celles desbateaux.Par exemple partir de La Sarraz, s'arrêter àLucerne, prendre le bateau sur le lac desQuatre-Cantons, fouler la prairie duGrütli, débarquer à Altdorf, prendre letrain par le tunnel du Gothard jusqu'àLocarno, revenir par la ligne des Cento-valli, Domodossola, Brig, Lausanne etenfin La Sarraz.Villes splendides, lacs, lieux chargés d'his-toire, tunnels mythiques, le cœur de laConfédération et l'échappée vers le sud, àvous d’organiser votre itinéraire !Cette carte pour laquelle il n’est pas néces-saire de posséder un abonnement 1/2 tarif,est valable uniquement le jour de sa validitéet est réservée en priorité aux habitantsdes cinq communes concernées. Elle doitêtre impérativement retirées dans les troisjours ouvrables suivant sa réservation.Elle peut être commandée, pour chacunedes communes, à l’administration commu-nale de La Sarraz, en la réservant au 021866 02 20 ou en passant au guichet auxheures d’ouverture du bureau, soit les lundi,mardi, jeudi et vendredi de 13 h 30 à16h30 ou le mercredi de 13h30 à 18h.une fois la carte acquise (paiement comp-tant), aucun remboursement ne sera possible.

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DéCEMBRE 2015 13LE SARRAZIN

Soiréedes CoquelicotsLes Coquelicots sont déjà à pied d’œuvrepour préparer leur nouveau programmequi sera comme toujours très varié. Aprèsun week-end musical début septembre, ilsse retrouvent chaque jeudi dans une bonneambiance, pas d’anicroches et pourtant quede croches (même des doubles, voire destriples) jouées lors des répétitions.Leur soirée annuelle se déroulera le samedi13 février 2016 au Casino de la Sarraz. Lapremière partie sera musicale et, pour vousmettre la puce à l’oreille, vous entendrezentre autres Don’t Stop me Now de Queen,Atemlos Durch die Nacht, célèbre chansond’Hélène Fischer ou encore Acc’Triste,composition de la directrice.

Agenda des manifestations2015 DécEMbrE13 Temple - 17h : concert de noël de la Fanfare l’Echo du Mauremont et du

Chœur mixte17 Maison de Paroisse - 12h : noël du groupe des Aînés16 Librairie Padi - 17 h à 19 h : Dédicace de «PT de rire » par Mix et Remix

et Roger Simon-Vermot2016 JanVIEr10 Casino - 14h : loto du foot16 / 30 sorties du ski-club de La Sarraz21 Maison de Paroisse - 14h15 : loto du Groupe des Aînés

féVrIEr13 Casino - 20h15 : soirée annuelle des Coquelicots18 Maison de Paroisse - 14h15 : conférence au Groupe des Aînés sur les

abeilles et le mielMars

5 / 12 sorties du ski-club de La Sarraz17 Maison de Paroisse - 16h : Groupe des aînés - Photos souvenirs, cassée

des œufs et repas18 Piscine : Réouverture du restaurant19 Casino - 18h : concert de la fanfare l’Echo du Mauremont

ConcoursConnaissez-vous votre bourg ?Où se trouve ce mobilier ?

Soirée de l’Echodu MauremontIl était un pays où « le temps était sus-pendu et Erin était la Déesse universelle...L’histoire était déjà écrite et chacunconnaissait son rôle. Mais les anciens clans,assis sur des cercles de pierres entendirentdes voix et le sommeil des esprits fut trou-blé. une puissance venue des ténèbres estvenu défier le Lord Of e Dance»…La société de musique de l’Echo du Mau-remont vous invite à sa soirée annuelle lesamedi 19 mars, 18 h, au Casino de LaSarraz.L’occasion une nouvelle fois de partagerun moment musical et amical, avec la par-ticipation de l’Ecole de musique de LaSarraz, bar, petite restauration, tombola etanimation jusque …tard ! Entrée libre._______Contact : [email protected] ski-club est né

A l’initiative d’un groupe de parents, unski-club vient de se constituer à La Sarraz.Il a pour objectif d’offrir aux enfants (dès6 ans) et aux jeunes un cadre sûr et convi-vial pour pratiquer le ski.Les moniteurs du SCLS assureront l’enca-drement des différents groupes mais nedispenseront pas des cours.un minimum d’autonomie sur les skis estdonc demandé aux participants.Quatre sorties à ski seront organisées cet

Pour la 2e partie, une pièce de théâtre en 2actes sera interprétée par des membres etamis des Coquelicots ; rires assurés avecLe Casse, de Jérôme Vuittenez.Et pour terminer la soirée, les GALéRIEnSanimeront le bal jusqu’au petit matin. unepetite restauration, sucrée et salée, sera pro-posée. L’entrée est libre, alors n’hésitez pasà venir passer une soirée musicale et théâ-trale des plus sympathique.Les Coquelicots vous attendent !D’autre part, la société accueille volontierstout nouvel élève désireux de se tester àl’étude de l’accordéon.(un mois gratuit pour tout nouvel élèveinscrit jusqu’à fin février 2016).Pour tous renseignements :Tél. 079 627 79 84_________Concert à 20h15, Portes à 19h15 auCasino – www.lescoquelicots.ch

Réponse à faire parvenirjusqu’au 15 janvier 2016 à :Rédaction du SARRAzIn, DialimoCase postale 50, 1315 La SarrazLe ou la gagnant(e) du tirage au sortparmi les bonnes réponses recevra un bond’achat de Fr. 50.– à faire valoiraux Grands Vins de Sicile, La Sarraz.

Le hangar faisant l’objet du concoursde septembre est situé route de la Foule 3à La Sarraz.Gagne un bon-repas au restaurant duCasino : Madame Marinette Mory,à La Sarraz.

hiver, les samedis 16 et 30 janvier et 5 et 12mars prochains.Quelques autres sorties sportives sont pré-vues hors de la saison hivernale.Pour compléter son équipe de moniteurs, leSCLS recherche de bons skieurs prêts àdonner un coup de main.Des rabais sont proposés sur les cotisa-tions annuelles à partir de l’inscription dutroisième membre de la même famille.Renseignements et inscriptions :Tél. 076 321 70 03 ou en tapant ski-clubLa Sarraz sur un moteur de recherche.

Envoyez vos manifestations à la rédaction, nous les annoncerons dans la mesure du possible.

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14 DéCEMBRE 2015

Sur quelque 650 m2, répartis en divers modules,les enfants, accompagnés d’un parent ou d’unepersonne de confiance, organisent leur instruction

en fonction de leurssensibilités, de leursenvies du moment, deleur désir de créer.Apprendre à lire, àécrire, à calculer ou lesrudiments d’une nou-velle langue devient iciun jeu, cet enseigne-ment étant source desituations procurantun réel plaisir.Caleb Gattegno, est néen 1911 à Alexandrieet est mort à Paris 77

ans plus tard. Selon lui, les enseignants ne sont paslà pour présenter à leurs apprenants toutes sortesde données à mémoriser, mais pour leur proposerdes défis à relever. Il ne s’agit donc pas de trans-mettre des connaissances mais de susciter chez lesétudiants les prises de conscience, seule celle-ciétant éducable, selon Gattegno. Il est vrai quenotre système de rétentionest extrêmement efficace,notre esprit conservant uneénorme quantité d’infor-mations simplement parceque nous avons vu, touché,entendu, senti ou ressentiquelque chose. C’est surquoi la méthode exercée àLa Filature s’appuie.

créer plutôt que subirAvocate de formation,petite-fille de pasteur etfille du directeur duConservatoire populaire deGenève, Mical Staquet estmère de trois enfants quitous suivent une instruc-tion selon ces principes.Les deux aînés y préparent leur matu, tandis quele dernier passe son temps à La Filature où illaisse libre cours à sa fringale d’apprendre. «A septans, son écriture était illisible, explique sa mère,mais depuis qu’il s’est mis à peindre des figurines,à focaliser son regard sur des détails et à déve-lopper la précision du geste, son écriture s’estbeaucoup améliorée ». C’est sur cela que s’appuiel’enseignement à domicile ; apprendre par la bandeen quelque sorte.Dans les locaux de la Condémine, chacun orga-nise, adapte ses activités et ses journées selon sesbesoins. Ici, on a l’impression de créer sa vie plu-tôt que de la subir. L’espace de liberté qu’offre cemode d’instruction n’a plus rien à voir avec la viescolaire classique. Elle procure le grand luxe depouvoir construire l’instruction brique par brique,de manière individuelle à chaque enfant.Sur Vaud comme ailleurs, l’école n’est pas obliga-toire, seule l’instruction l’étant. Aussi l’initiative de

Madame Staquet, la seule du genre en Suisse,est-elle suivie avec intérêt par les chercheurs, ledépartement contrôlant régulièrement le niveaud’instruction des enfants, qui doit correspondreaux exigences du programme scolaire vaudois.

sur les élans de l’enfantLes adultes trouvent là une aide à leur missiond’éducation par la mise à disposition d’espacescommuns, de matériel pédagogique, de rencontreset d’échanges. Le recours à des professionnels,enseignants ou corps de métiers tels que menui-sier ou chimiste, pour prendre ces exemples, estrégulier, et y on trouve aussi une chorale oùenfants et adultes chantent ensemble chaque jeudià 14 heures. Des stages d’allemand et d’anglaissont même mis sur pied pour les adultes et lesenfants qui le désirent, ces ateliers étant les seulsouverts au public.Ouvert de 9h. à 17h30, le Centre est fréquentépar deux publics distincts : les familles pratiquantl’école à la maison et les enseignants et logopé-distes (en activité) désireux de se former à lapédagogie Gattegno pour l’introduire dans leuractivité.

«Les apprentissages autonomes sont sous-esti-més, remarque notre interlocutrice. En rebon-dissant sur les élans de l’enfant, nous n’avons pasl’impression de faire de l’école et ces derniers, ens’auto-instruisant, prennent beaucoup de plaisirdans le travail et l’effort ». En phase de démarrage,cette nouvelle structure sarrazine est considéréepar ses initiants, comme extrêmement promet-teuse. Même si pour l’instant, le nombre d’adhé-rents ne permet pas encore de couvrir les frais(l’écolage étant de 200 fr. par mois et par famille,plus 10 fr. l’heure de cours avec des profession-nels), l’espoir est grand de quitter les chiffresrouges l’an prochain, avec l’aide de soutiens ins-titutionnels et privés qui souhaitent promouvoircette « école du futur », comme l’appelle la fonda-trice de ce nouveau modèle éducatif.________Pour visiter ou se renseigner : Tél. 079 866 13 43ou par mail : fairel’[email protected]

L’école en toute libertéLE SARRAZIN

N O M A N S L A N D A N I M A L E R I E T I N J A S A N T U R I N A L S A R R O M E O B E S E A L E A M E R M L O B L E D C P I G S I R E N E E S I C L E A E D E A E R O N A U T E S

AdministrationcommunaleSecrétariat municipalBourse communaleOuverture des guichets :Lundi 13h30 à 16h30Mardi 7h45 à 11hMercredi 13h30 à 18hJeudi 7h45 à 11hVendredi 13h30 à 16h30ou par téléphone :de 9h à 11h et de 14h à 16hAdministration communaleTél. 021 866 02 20

Pharmacie de gardeCentrale des médecinset médecins-dentistesTél. 0848 133 133Vétérinaire de gardeVotre vétérinaire vous renseignera.

Numéros d’urgencePolice 117Sapeurs-pompiers 118Ambulance 144Intoxications 145REGA 1414

Urgence AIEM (réseau d’eau)Tél. 079 485 62 05En cas de non-réponse 079 122 88 41

En cas de fuite d’eau 079 471 35 41

Mical Vuataz Staquet,initiatrice de cette nouvellestructure éducative

DéchetterieSamedi 8h30 à 12h – 13h à 15hMercredi1er nov. au 28 février 14h à 16h301er mars au 31 oct. 16h à 18h30

Entreprises et agriculteurs :Mercredi et vendredi 11h à 11h45

Déchets vertsCOMPOSTIÈRE DE LA VENOGELundi au vendredi 8h à 18h non-stopSamedi 1er mars au 31 oct. 10h à 15h

La chorale du jeudi où enfants et adultes chantent ensemble.

Depuis quelques mois, le bâtiment de la filature, à la condémine, est régulièrement fréquenté pardes familles d’ici et d’ailleurs, qui ont choisi de piloter l’instruction de leurs enfants. l’initiative enrevient à une Genevoise, Madame Mical Vuataz staquet, disciple de la pédagogie Gattegno, où lerôle de l’enseignant n’est pas d’informer ses étudiants de l’existence de telle ou telle chose, mais dela leur faire découvrir, de leur en faire prendre conscience.