les cliniques universitaires ucl de mont-godinne · mation en allergo-anesthésie en vue d’un...
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RAPPORT
D’ACTIVITÉS
2007
Les Cliniques universitaires UCL
de Mont-Godinne
Solidarité Mutualiste Chrétienne a.s.b.l.
a n s
Table des Matières
-----------------
2007, UNE ANNÉE AUX ACTIVITÉS MULTIPLES…
� 7 �
2007, UNE ANNÉE DE BILAN POUR CONSTRUIRE DEMAIN…
� 31 �
2007, UNE ANNÉE AU QUOTIDIEN…
� 53 �
2007, PASSÉ, ... PRÉSENT, ... FUTUR...
� 41 �
Les Cliniques universitaires UCL
de Mont-Godinne
2007, UNE ANNÉE DE RECHERCHE ET D’INNOVATION…
� 65 �
8 mars 2007, les Cliniques accueillent
le Jeu des dictionnaires…
� 6 �
TABLE DES MATIÈRES
1] Six chiffres clés
2] L’origine de nos patients
3] Les activités des départements médicaux
4] Les activités des autres services
5] L’établissement de transfusion sanguine
6] Les événements de l’année
7] Des nouvelles du site web : uclmontgodinne.be
8] Les Cliniques en chiffres
� 7 �
1] SIX CHIFFRES CLÉS
1 621personnes
430lits justifi és
151 530 consultations
119 295journées d’hospitalisation
16 630hospitalisations de jour
128 293 158€ de chiffre d’affaires
Chapitre 1
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2007, une année
aux activités multiples…
� 8 �
2] L’ORIGINE DE NOS PATIENTS
3] LES ACTIVITÉS DES DÉPARTEMENTS MÉDICAUX
L’organisation des départements a été améliorée par la
création de bureaux de département regroupant le méde-
cin-chef de département, un cadre infi rmier et un analyste
de gestion.
Département de biologie
clinique et d’anatomie
pathologique
Service d’anatomie pathologique ---------------------
En 2007, environ 12000 prélèvements ont été analysés
(1/3 de cytologie et 2/3 d’histologie).
Notre activité a pu, pour notre plus grand plaisir, être expli-
quée à un large public intéressé et enthousiaste, lors de la
journée Découverte entreprises du mois d’octobre.
Les concertations pluridisciplinaires d’oncologie contri-
buent à mieux nous faire connaître de nos confrères des
autres spécialités médicales et ce, pour la meilleure prise
en charge possible du patient.
Département cardiovasculaire
En 2007, le service de cardiologie fêtait les 30 ans de
cathétérisme cardiaque à Mont-Godinne. À cette occasion,
un symposium était organisé : « Les défi s en cardiologie
interventionnelle ».
Les grands axes des activités du département sont :
> une approche presque systématique par voie radiale
pour toutes les procédures de cathétérisme cardiaque
(à titre diagnostique et thérapeutique) ;
De 1 admission (en jaune pâle) à 700 admissions (en vert foncé).
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> une amélioration de la surveillance par télémétrie des
patients hospitalisés dans les services de chirurgie
cardiaque et de cardiologie ;
> un renouvellement de la salle de cathétérisme biplan
dédiée exclusivement à la rythmologie invasive ;
> un renforcement de l’équipe médicale en cardiologie
par la nomination des docteurs Olivier Xhaët et Olivier
Deceuninck, afi n de garantir la pérennité de l’activité de
haut niveau dans le secteur des troubles du rythme ;
> le développement de l’approche thoracoscopique pour
le traitement de la fi brillation auriculaire.
Département de chirurgie
et services associés
Service de chirurgie
orthopédique ---------------------
Les prothèses articulaires, la traumatologie sportive,
la chirurgie du rachis et la prise en charge des infections
(osseuses et prothétiques) sont les pôles d’excellence de
l’activité clinique du service.
L’usage régulier des voies d’abord « mini-invasives » et
du guidage informatique au positionnement des implants
des arthroplasties (hanche et genou) permet à la fois une
récupération fonctionnelle plus rapide et des résultats
cliniques plus fi ables. Ces développements offrent un gage
de sécurité et témoignent de la mise en œuvre de procédés
à la pointe de la recherche.
Conjointement, la prise en charge de la traumatologie
sportive est en constant essor, en particulier la prise en
charge chirurgicale des lésions ligamentaires du genou.
Là aussi, l’usage de la navigation perfectionnera la qualité
des techniques.
La chirurgie du rachis est également une activité majeure du
service. La prise en charge des pathologies dégénératives
s’attache au respect de la fonction de la colonne dans son
ensemble. L’usage des procédés de stabilisation souple et
des prothèses en témoignent. Une attention toute particu-
lière est portée au respect de l’équilibre global du rachis.
Le traitement spécialisé des déformations (scolioses) de
manière à la fois orthopédique et chirurgicale confère au
service son caractère universitaire.
Les infections ostéo-articulaires constituent une gageure
orthopédique de plus en plus fréquente. La prise en charge
multidisciplinaire de telles pathologies, en provenance
d’horizons divers, nécessite la mise en œuvre de procé-
dures lourdes, et parfois longues, propres aux spécifi cités
universitaires du service.
Service de chirurgie plastique ---------------------
Le service de chirurgie plastique est en pleine crois-
sance, l’activité a quasi doublé en une année. L’arrivée à
Mont–Godinne du doct. Deconnink (collaboratrice du doct.
Fosseprez) a permis l’augmentation de cette activité.
Des plages opératoires ont été libérées sur les deux sites et,
aujourd‘hui, la chirurgie plastique dispose au bloc opératoire
et au C.C.A. d’une journée opératoire par semaine.
Un chirurgien plasticien est présent trois jours sur cinq à
Mont-Godinne.
Cette présence accrue a été ressentie aussi aux consulta-
tions : le nombre de jours de consultations a doublé, ce qui
permet la visite de 25 à 30 patients par semaine.
Dans le cadre de l’itinéraire clinique du sein, un plasticien
participe à chaque concertation multidisciplinaire.
Service de gynécologie ---------------------
En 2007, le service de gynécologie a accueilli près de 5 000
patientes en consultation, ce qui correspond à une augmen-
tation de 30 % par rapport à 2006. Un effort particulier a été
mis en œuvre pour que les rendez-vous puissent être donnés
rapidement. En ce qui concerne l’activité au bloc opératoire, la
chirurgie endoscopique reste toujours une chirurgie de choix
(92 % des interventions pelviennes) grâce à ses avantages
multiples pour les patientes en termes de confort, douleur
post-opératoire et durée d’hospitalisation. L’augmentation
d’activité par rapport à 2006 est de près de 50 %, ce qui en fait
un pôle d’attractivité important pour le service. La chirurgie
endoscopique ambulatoire s’est aussi fortement développée
avec plus de 250 interventions réalisées en 2007. L’itinéraire
de la clinique du sein, en collaboration avec les services d’on-
cologie médicale, de radiologie, d’anatomopathologie et de
chirurgie plastique, est resté un modèle de prise en charge
rapide et effi cace avec près de 90 interventions chirurgicales
mammaires. L’unité de fécondation in vitro a réalisé en 2007
près de 120 ponctions ovocytaires.
Département de médecine aiguë
Le département a pu prendre en charge l’augmentation
constante de l’activité, que ce soit au niveau des urgences,
des soins intensifs ou du bloc opératoire. Le service des
urgences a été offi ciellement reconnu service primaire, ce
qui a permis d’augmenter le recrutement.
Le département a mis en place une structure de coordina-
tion entre les trois services le composant, ce qui permet de
mieux organiser le fl ux de patients entre ces trois services
aigus.
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Service d’anesthésiologie ---------------------
L’activité de consultations préanesthésiques a augmenté
de 15 %. Ces consultations sont destinées aux patients
adultes et pédiatriques opérés en ambulatoire et en hos-
pitalisation classique.
Les activités anesthésiques proprement dites se sont
accrues dans tous les sites opératoires : bloc opératoire
(+ 10 %), chirurgie ambulatoire (+ 4 %) et postes extérieurs
(+ 34 %).
L’activité d’analgésie aigüe (sous la supervision du doct.
Dubois) a augmenté de 4,7 % avec 6 700 visites réalisées
en 2007 chez les patients chirurgicaux ayant une PCA/PCEA
(analgésie contrôlée par le patient) ou aucune pompe à
l’instar de l’orthopédie (1er service qui bénéfi cie de l’assis-
tance de l’équipe d’analgésie aiguë pour tous ses patients
algiques).
Les actes techniques en algologie ont augmenté de 13 %
(infi ltrations, péridurales thérapeutiques, radiofréquence,
stimulateurs médullaires, …), ceux-ci sont réalisés par les
doct. Randour, Fostier et Gilliard (engagée en avril 2007).
Le prof. Joucken prend en charge les anesthésies réalisées
à l’extérieur du quartier opératoire et du centre chirurgi-
cal ambulatoire notamment en radiologie (RMN, scanner,
Petscan, salle d’angiologie), en fécondation in vitro, en
salle de lithotripsie où se font certaines procédures d’en-
doscopies digestives et en salle de cathétérisme cardiaque
pour certaines procédures de rythmologie et fermeture de
foramen ovale.
Les doct. Fostier et Gilliard suivent respectivement (début
en 2007) une formation en hypnose et en acupuncture.
Le doct. Suars suit actuellement (début en 2007) une for-
mation en allergo-anesthésie en vue d’un diplôme inter-
universitaire.
Service des soins intensifs ---------------------
L’activité clinique du service fut à nouveau importante
tout au long de l’année, refl étée par une occupation éle-
vée des 22 lits et par une augmentation des techniques
effectuées par le service (épuration extrarénale : + 13 % ;
cardioversions : + 41 %, par rapport à 2006). Des outils
d’évaluation des pratiques ont été implémentés afi n de
permettre de mieux évaluer l’activité et les performances
du service. Parallèlement, plusieurs groupes de travail
multidisciplinaires ont été constitués au sein du service,
visant à optimaliser les pratiques (organisation, accueil des
familles, dossier informatisé, éthique, …) dans une démar-
che participative. L’implication active dans des projets de
recherche propres au service et aux essais multicentriques
s’est intensifi ée.
Service des urgences ---------------------
Le service des urgences assure trois grandes fonc-
tions :
> une fonction d’accueil 7 jours sur 7, 24 heures sur
24, de tout patient en situation d’urgence réelle ou
ressentie ;
> une fonction de surveillance des patients admis dans
l’unité d’hospitalisation provisoire (10 lits) en attente
d’un retour à domicile ou d’une hospitalisation clas-
sique ;
> une fonction préhospitalière.
En 2007, 13 781 patients ont été admis dans le service
dont plus de 45 % adressés par leur médecin de famille.
4 321 patients (31 % des patients admis) seront hospi-
talisés. En ce qui concerne la fonction préhospitalière,
l’année 2007 a été marquée par une multiplication par 4
des missions SMUR grâce à la reconnaissance offi cielle
de SMUR primaire à part entière au sein de la province
de Namur. La volonté du service est d’être une interface
de qualité entre les médecins traitants et les différents
services des cliniques.
Département de médecine
interne et services associés
Diverses rencontres au sein du département de médecine
interne ont permis de dégager des synergies qui ont abouti
à la création du centre de l’obésité, de la clinique de can-
cérologie digestive et du groupe allergologie, en collabo-
ration avec d’autres départements. En même temps, tous
les services se sont développés. En médecine nucléaire,
l’arrivée du PET CT a constitué un événement majeur.
Service de gastro-entérologie ---------------------
L’année 2007 a été marquée par deux événements :
l’inauguration de la clinique de cancérologie digestive et
la nomination du docteur J.-Fr. Rahier au titre de résident
mi-temps clinicien, mi-temps chercheur.
La clinique de cancérologie digestive (CCD) a été inaugurée
en septembre 2007 à l’occasion d’une réunion de forma-
tion continue en présence de 150 médecins spécialistes
et généralistes et de paramédicaux. Le thème du cancer
colorectal a été largement discuté. Cette rencontre a été
relayée par les médias et renforce les propositions actuel-
les de la Communauté française en matière de dépistage
de ce cancer fréquent. La CCD constitue un outil perfor-
mant pour la mise au point et le traitement des cancers
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digestifs, dans une perspective multidisciplinaire, en bonne
collaboration avec le médecin généraliste.
L’arrivée du docteur J.-Fr. Rahier apporte une dimension
scientifi que supplémentaire au service. Son mandat de
clinicien chercheur lui permettra de préparer un doctorat.
Son activité de recherche basée à Lille, en collaboration
avec les deux cliniques de l’UCL, devrait éclairer certains
aspects physiopathologiques et thérapeutiques des ma-
ladies infl ammatoires idiopathiques du tube digestif. Les
nouveaux traitements immunomodulateurs prodigués à
Mont-Godinne depuis quelques années contribuent à cet
éclaircissement.
Sur les plans clinique et technique, les activités ne ces-
sent de croître et le nombre d’examens endoscopiques
s’accentue.
La collaboration du docteur Martinet avec le centre d’obésité
et particulièrement avec le docteur Terryn est un modèle
et l’expertise locorégionale du docteur De Ronde dans le
bilan des pathologies bilio-pancréatiques se concrétise
davantage encore.
Service d’hématologie ---------------------
Le développement des thérapeutiques ciblées en héma-
tologie s’est poursuivi. Dans le domaine des myélomes, le
service a été centre pilote pour l’utilisation de l’inhibiteur
de la protéasome (Velcade) en première ligne du traitement
du myélome. Ce traitement est maintenant admis au niveau
international comme le traitement de choix par rapport à
la chimiothérapie conventionnelle. De plus, les premiers
essais thérapeutiques avec le Lenalidomide, dérivé de la
Thalidomide, sont en cours. Mont-Godinne est également
centre pilote dans ce domaine.
En ce qui concerne les lymphomes, le développement de
nouveaux anticorps monoclonaux a été poursuivi après le
Rituximab (Mabthera) et la radio-immunothérapie (Zevalin).
Le service a poursuivi le développement des anticorps anti-
CD23 dans la leucémie lymphoïde chronique, de nouveaux
anticorps anti-CD20 dans les lymphomes B, anti-CD40 et
anti-TRAIL. Le Velcade et le Lenalidomide (Revlimid) font
également partie de protocoles d’investigations cliniques.
Dans la majorité de ces protocoles, le service d’hématologie
à Mont-Godinne est centre d’éthique au niveau national.
Service de médecine gériatrique ---------------------
Le service de gériatrie a inauguré en 2007 une nouvelle
dimension du programme de soins pour le patient gériatri-
que à l’hôpital : la gériatrie de liaison interne. Cette activité
a démarré informellement par une collaboration étroite avec
le service des urgences, d’une part, et la communication
d’avis gériatriques aux étages, d’autre part. Le service et
l’hôpital ont obtenu le projet pilote «gériatrie de liaison»,
permettant d’engager à partir du 1er juillet 2007, 4 ETP pour
ce projet. C’est ainsi qu’une équipe comprenant infi rmiè-
res, ergothérapeute, neuropsychologue, diététicienne et
assistante sociale a été constituée, afi n d’assurer avec le
gériatre la mission de liaison interne. Il s’agit d’évaluer le
profi l des risques des patients âgés qui arrivent à l’hôpital
et de faire des recommandations permettant d’éviter leur
déclin fonctionnel lié à l’hospitalisation. Cette démarche se
fait en concertation avec l’équipe qui a le patient en charge
et avec le médecin traitant.
Le service de gériatrie de Mont-Godinne dispose donc
maintenant de l’ensemble du programme de soins pour le
patient gériatrique. La fi nalité de cette démarche globale est
d’assurer le meilleur encadrement possible aux personnes
âgées fragiles qui sont hospitalisées et d’être disponible
pour les autres services. Les activités d’hospitalisation
sont restées importantes avec une saturation permanente
des lits du service (90 % de taux d’occupation). L’activité de
l’hôpital de jour a continué de se développer avec un nombre
croissant de visites, d’avis et de plans de soins réalisés à
la demande de médecins traitants.
Service de médecine nucléaire ---------------------
Tout en privilégiant le confort du patient, les nouveaux
locaux du service de médecine nucléaire permettent de
réaliser les examens conventionnels avec les meilleurs
standards de qualité et d’intégrer de manière optimale les
nouvelles techniques d’imagerie fonctionnelle.
Afi n d’améliorer la prise en charge des patients, le service a
développé en 2007 plus spécifi quement des collaborations
étroites avec la radiologie et la médecine interne.
Créé conjointement par la Clinique Sainte-Élisabeth à Na-
mur et les Cliniques universitaires de Mont-Godinne en
2000, le Centre universitaire namurois du positron (CUNP)
a acquis en 2007 une nouvelle caméra PET-CT qui combine,
en une seule séance d’imagerie, les informations fonction-
nelles et anatomiques. Aujourd’hui, le bilan d’extension
et l’évaluation de la réponse thérapeutique de nombreux
cancers peuvent être réalisés en moins de 30 minutes,
avec une meilleure précision diagnostique et un plus grand
confort pour le patient que le PET ou le CT diagnostique
réalisés séparément.
Service de pneumologie ---------------------
Les dernières années avaient été marquées par une
augmentation régulière des activités ambulatoires (+ 45
% en dix ans), entre autres dans le domaine de l’asthme.
Cette hausse a été de plus de 20 % rien qu’en 2007, grâce
notamment au développement des cliniques ambulatoires
d’asthme et d’allergie, et à l’utilisation clinique courante
des dosages du NO expiré dans le diagnostic et le suivi
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de l’asthme. Pour celui-ci, l’introduction de désensibili-
sations des allergies par voie sublinguale et l’utilisation
des anticorps anti-IgE dans les asthmes graves sont de
nouvelles thérapeutiques pleines d’avenir (doct. C. Sohy).
Cette hausse est aussi liée au déplacement de l’activité de
la clinique du sommeil vers une prise en charge de plus en
plus ambulatoire (doct. G. Maury), réduisant ainsi les délais
d’attente en polysomnographie, et à l’accessibilité de la
revalidation des bronchitiques chroniques (prof. Marchand)
aux patients externes. Le développement de l’endoscopie
invasive par des techniques ne justifi ant plus d’anesthésies
générales (argon, cryothérapie) permet actuellement le
traitement ambulatoire d’un grand nombre de pathologies
bronchiques bénignes et malignes. Leurs indications ont
plus que doublé en un an.
Service de rhumatologie ---------------------
L’activité du service, essentiellement ambulatoire, assure
prioritairement la prise en charge des affections infl am-
matoires systémiques (polyarthrite, spondylarthropathie, …)
et les pathologies métaboliques osseuses, dont la plus
fréquente est l’ostéoporose. La sectorisation du service a
permis de développer des consultations spécialisées :
> polyarthrite rhumatoïde (prof. P. Durez et Mlle A.
Ringoot) ;
> rhumatologie pédiatrique (prof. D. Tuerlinckx et prof.
Y. Boutsen) ;
> étude clinique (doct. C. Leens) ;
> ostéoporose (prof. Y. Boutsen).
L’itinéraire clinique pour le dépistage de l’ostéoporose, en col-
laboration avec le service d’orthopédie, fait désormais partie
de notre pratique quotidienne. Le service de rhumatologie a
établi des relations privilégiées avec le service d’oncologie
pour la prévention et le traitement de l’ostéoporose chez
les patientes souffrant d’un cancer du sein. Un programme
systématique de prévention de l’ostéoporose a été mis en
place en collaboration avec le service de gynécologie.
Équipe mobile de soutien oncologique
et soins palliatifs ---------------------
Pionnière de ce type au niveau européen, l’équipe mobile
intrahospitalière de soutien oncologique et de soins palliatifs
de Mont-Godinne contribue, depuis 1989, à apporter aux
patients confrontés à la maladie cancéreuse ou à la fi n de vie,
et à leurs proches, le meilleur accompagnement possible,
parallèlement à un soulagement des symptômes diffi ciles,
dont la douleur et la détresse psychologique.
Les psychologues assurent également un suivi du deuil
lorsque cela s’avère nécessaire.
Composée de deux médecins, de deux infi rmières, d’un
kiné, de quatre psychologues et d’une équipe de volontaires,
l’équipe travaille en collaboration avec les services intra-
hospitaliers, tant en consultations qu’en hospitalisation,
ainsi qu’avec les équipes du domicile, le médecin traitant
et les unités de soins palliatifs.
En 2007, l’équipe a ainsi participé au suivi de 249 patients,
dans le cadre de l’oncologique, et de 142, dans le cadre
des soins palliatifs.
L’équipe s’implique dans les différents projets institution-
nels, tels que la clinique du sein. Tous ses membres sont
également investis dans de nombreuses formations, à l’in-
térieur comme à l’extérieur de l’hôpital, ainsi que dans un
approfondissement de la réfl exion éthique, principalement
concernant les problématiques spécifi ques à la fi n de vie.
Ils assurent régulièrement l’encadrement de stagiaires
dans leurs différentes disciplines.
Les objectifs de l’équipe sont, bien sûr, de développer tou-
jours davantage les collaborations internes et externes au
service des patients et de leurs proches, notamment grâce
aux outils informatiques, et de s’impliquer dans des projets
de recherche à l’intérieur de différentes disciplines.
Consultations de dermatologie ---------------------
L’activité globale du service a augmenté.
Un nouvel espace de consultation plus adapté a été amé-
nagé.
La petite chirurgie dermatologique, la photothérapie dy-
namique et les lasers pigmentaires et vasculaires se sont
développés.
Département de neuropsychiatrie
et pathologies spéciales
Service de médecine physique
et de revalidation ---------------------
Fin février 2007, le service d’hospitalisation en mé-
decine physique et réadaptation (20 lits) a bénéfi cié d’un
changement de locaux qui lui permet de se retrouver dans
une plus petite unité, dans laquelle l’attention et la qualité
des soins apportées aux patients sont encore améliorées.
La formation continue organisée par les différents mem-
bres de l’équipe pluridisciplinaire a contribué à optimaliser
la qualité et l’effi cacité des soins prodigués aux patients
hospitalisés.
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Les activités de consultations, d’électromyographie et de la
consultation interdisciplinaire de la spasticité ont continué
à augmenter, tout en maintenant des délais de rendez-
vous raisonnables. Ces activités de pointe ont fait l’objet
de publications de recherche clinique dans des revues
internationales.
Service de médecine
psychosomatique ---------------------
Au niveau du service hospitalier, une démarche psychoso-
matique hospitalière est pratiquée pour traiter les pathologies
complexes avec intrications de facteurs psychologiques et
somatiques. Les techniques d’interventions psychothérapeu-
tiques sont intriquées à l’approche médicale classique et à la
psychopharmacologie. Nos hospitalisations sont de 9 jours.
Au niveau du centre de jour, un projet pilote et original se
développe : sur une période de 2x5 jours, il propose au patient
un module thérapeutique de réhabilitation psychosomatique
et psycho-relationnelle.
Ces deux activités hospitalières fonctionnent essentiellement
par programmation.
Au niveau des consultations, le service pratique des consul-
tations de psychiatrie générale (trouble anxieux, dépressif et
stress relationnels,…), de couple, de problématiques liées à
l’adolescence, et de psychosomatique (pathologies impliquant
des comorbidités somatiques).
Au niveau de la psychiatrie de liaison, le service réalise des
consultations ponctuelles et des projets de soins en coordi-
nation avec les autres services.
Voici quelques exemples :
> accompagnement des greffés pulmonaires,
> projet « asthme-toux et anxiété »,
> approche multidisciplinaire des « malaises paroxys-
tiques atypiques », des troubles de la mémoire.
Service de neurologie ---------------------
Durant l’année 2007, travaillant dans le cadre de la clinique
de la mémoire, l’unité de neuropsychologie s’est étoffée avec
l’engagement de 3 nouvelles neuropsychologues (mesdames
Catherine Deroux, Valentine Charlot, Émilie Verreeckt). Cette
unité a la particularité de prendre en charge non seulement les
bilans cognitifs, mais également de poursuivre et d’amplifi er la
rééducation neuropsychologique des patients cérébrolésés.
L’interdisciplinarité de la clinique de la mémoire s’est égale-
ment renforcée avec la collaboration du service de gériatrie
et de psychiatrie (doct. Jacques) ainsi que d’une psychologue
clinicienne (madame Delphine Bohy) pour le soutien des ma-
lades en rééducation cognitive. Afi n de favoriser la réinsertion
socio-professionnelle des patients cérébrolésés, une autre
collaboration s’est développée avec madame Crommelink
grâce à une intervention subsidiée par l’AWIPH.
L’unité d’épileptologie (doct. Ossemann) s’est enrichie par une
participation active au centre interdisciplinaire des malaises
inexpliqués et des syncopes (CIMIS). Une discussion interdis-
ciplinaire des dossiers cliniques est prévue chaque semaine
avec les cardiologues, neurologues, psychiatres et ORL.
Le doct. Vandermeeren vient étoffer l’unité neurovasculaire
avec une activité de recherche, subsidiée par le Fonds FNRS,
et une activité clinique, centrée sur les consultations et les
explorations ultrasonographiques des vaisseaux du cou.
Différents projets de recherche ont été menés, en particulier
sur les facteurs de risque neurovasculaire, une évaluation de
la thrombolyse i.v. dans l’AVC aigu, un test neuropsychologi-
que évalué pour le diagnostic de la maladie d’Alzheimer, une
étude portant sur l’épilepsie vasculaire tardive et l’exécution
du projet WALIBI (projet interuniversitaire subsidié par la
Région wallonne).
Service d’oto-rhino-laryngologie ---------------------
En plus de l’activité normale du service, les trois sous-
spécialités de l’ORL ont, plus spécifi quement, centré leurs
activités sur différents axes.
Pour la rhinologie :
> la chirurgie par navigation computérisée pour la
chirurgie endoscopique de la base du crâne et de la
chirurgie de reprise sinusienne ;
> la mise sur pied d’un pôle d’allergologie multidis-
ciplinaire (avec la pneumologie, la dermatologie,
la pédiatrie et la gastro-entérologie) ;
> la chirurgie plastique et fonctionnelle de la face.
Pour la laryngologie :
> la formation à l’utilisation du robot chirurgical ;
> la chirurgie au laser ;
> le ganglion sentinelle pour lequel Mont-Godinne est
devenu un centre de référence ;
> la physiopathologie de la déglutition.
Pour l’otologie :
> le développement technologique des implants auditifs
et des implants cochléaires.
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Par ailleurs, le service est reconnu comme centre de dé-
pistage de la surdité néonatale.
Le service a une importante activité d’enseignement tant
à l’UCL qu’aux facultés ND de la Paix de Namur.
2007 a vu la fi nalisation d’un projet de centre de réadap-
tation.
Le professeur Bertrand, chef de service, fut en 2007 le
président de la Société royale belge d’ORL et de chirurgie
cervico-faciale.
L’unité de psychiatrie
infanto-juvénile ---------------------
L’unité de psychiatrie infanto-juvénile poursuit son travail
en s’articulant autour des trois piliers que représentent la
consultation ambulatoire, la pédopsychiatrie de liaison et
les hospitalisations pédopsychiatriques au sein du service
de pédiatrie.
Parallèlement aux prises en charge pédopsychiatriques,
la prise en charge pluridisciplinaire des jeunes patients
présentant une maladie chronique s’intensifi e, de même
que la collaboration avec la neuropédiatrie, entre autres via
le nouveau centre créé à Ste-Élisabeth (centre de référence
neuropédiatrique multidisciplinaire ).
En concertation avec nos collègues pédiatres et diététiciens,
nous avons revu les modalités de prise en charge des enfants
en surcharge pondérale, en proposant un « module » de l’école
du mieux manger et du mieux bouger, s’étalant sur une pé-
riode plus courte (6 mois au lieu d’un an auparavant).
Département de pédiatrie
Service de pédiatrie ---------------------
Dans le cadre de l’APEG (Association pédiatrique Ste
Élisabeth/Mont-Godinne), la collaboration entre le ser-
vice de pédiatrie de Mont-Godinne et celui de la Clinique
maternité Ste-Élisabeth à Namur s’est accentuée en
2007. Une réunion scientifi que commune (la 1ère Matinée
pédiatrique du Namurois) a été organisée le 9 juin pour
présenter les différents secteurs d’activités et l’expertise
des médecins des deux sites de l’association :
> l’endocrinologie et la médecine de l’adolescent (les
doct. Beckers et Sevrin),
> l’immuno-rhumatologie et l’hématologie (les prof.
Tuerlinckx, Boutsen et le doct. Chantrain des Clini-
ques universitaires St-Luc à Bruxelles),
> la gastro-entérologie (le doct. Jespers),
> la pneumo-allergologie (les doct. Gueulette, Marchand
et le prof. Bodart),
> la neurologie et la polysomnographie (les doct. San-
nikoff et Gérard),
> la dermatologie (les doct. Despontin et Henne),
> la psychiatrie infanto-juvénile (les doct. Blondiau et
Latteur) et
> les urgences (le prof. Bodart).
Département d’imagerie médicale
L’année 2007 a été essentiellement caractérisée par l’ac-
quisition d’un appareil de mammographie digitalisée de der-
nière génération. Cet appareil digitalisé offre une résolution
en contraste nettement supérieure aux appareils convention-
nels, permettant par exemple de détecter de façon précoce
des microcalcifi cations (les microcalcifi cations sont un des
signes précurseurs potentiels de pathologie cancéreuse).
Cet appareil mammographique digitalisé est associé à un
système de biopsie, non seulement très convivial pour la
patiente et pour le médecin, mais aussi offrant une précision
« balistique» remarquable.
L’année a également été caractérisée par l’upgrade de notre
IRM 1,5 Teslas, assurant à cette machine une remise à niveau
complète.
Enfi n, l’année 2007 a vu se réaliser l’achat d’un pet-scan :
dans le bilan des cancers, cet appareil de très haute techno-
logie combine les avantages de l’analyse fonctionnelle de la
médecine nucléaire (hypermétabolisme de la tumeur) et de
l’analyse morphologique du CT. Cette technique nécessite une
collaboration étroite entre médecins nucléaristes et médecins
radiologues, les clichés étant interprétés par consensus entre
les deux équipes lors d’une réunion d’analyse commune.
Services et unités dépendant
de la direction médicale
Le centre de référence multidisciplinaire
de la douleur chronique ---------------------
Sur le plan clinique, le bilan du centre semble très positif.
En effet, des analyses préliminaires sur des données récoltées
pour l’INAMI suggèrent que près de ¾ des patients doulou-
reux chroniques s’améliorent après 6 mois de traitement
multidisciplinaire réalisé en groupe. Ce traitement vise une
revalidation fonctionnelle globale, via des séances de kinési-
� 15 �
thérapie, d’ergothérapie et des conseils psycho-éducatifs
en sus de l’activité médicale. L’évaluation de l’effi cacité
des groupes thérapeutiques a également été étudiée sur
une première cohorte de patients. Cette étude montrait
une effi cacité des groupes thérapeutiques, après 6 mois
de traitement, sur le niveau de douleur, l’invalidité fonc-
tionnelle, l’anxiété et l’humeur dépressive. Ce programme
cognitivo-comportemental permettait également un chan-
gement de comportement chez les patients qui recouraient
plus facilement à l’exercice physique, au fractionnement
des activités et à des techniques de relaxation.
Enfi n, l’obtention de différents fonds (notamment un fonds
ING géré par la Fondation Roi Baudouin) a permis au
centre de poursuivre un objectif d’information et de for-
mation auprès des patients et des soignants de première
et deuxième lignes. L’équipe a réalisé ainsi deux fascicules
d’information qui présentent le centre (l’un à destination
des patients, l’autre à destination des professionnels), ainsi
qu’un syllabus qui soutient le travail psycho-éducatif. Elle
a également organisé (en collaboration avec le prof. Mer-
cier des FUNDP) 3 journées d’échanges et de formation
avec les kinésithérapeutes de la région, dans l’optique de
créer un réseau de soin qui prendrait la relève au terme
du traitement multidisciplinaire.
Rappelons, par ailleurs, que le centre de référence n’est
qu’une facette de la prise en charge des patients doulou-
reux chroniques. D’autres projets, en collaboration avec
d’autres hôpitaux de la région, sont en cours d’élaboration
afi n de couvrir l’ensemble des besoins des patients dou-
loureux chroniques.
Le centre de référence du syndrome
de fatigue chronique ---------------------
Inauguré en 2002 dans le cadre d’une convention INAMI,
le centre de référence du syndrome de fatigue chronique
apporte une expertise unique en région francophone.
Le syndrome de fatigue chronique (SFC) se caractérise
essentiellement par une fatigue durant 6 mois ou plus,
inexpliquée, persistante ou récurrente, qui n’est pas le
résultat d’un effort et sans amélioration signifi cative par le
repos. Cette affection entraîne une baisse sensible du fonc-
tionnement professionnel, social, familial et personnel. Elle
touche un grand nombre de patients (prévalence estimée
entre 20 000 et 25 000 patients en Belgique). Son pronostic
reste réservé, en l’absence d’une étiologie scientifi quement
établie et donc, d’un traitement causal curatif.
Le médecin généraliste réfère son patient par l’intermédiai-
re d’une lettre de renvoi standardisée disponible au centre
de référence. Le bilan débute par une consultation chez un
médecin interniste et un psychiatre. Si la présomption d’un
syndrome de fatigue chronique est retenue, nous proposons
un bilan complet comprenant une épreuve d’effort, une
consultation en médecine physique, des entretiens avec
un psychologue et un assistant social. C’est à l’issue de ce
parcours que le diagnostic est posé. Les patients diagnos-
tiqués SFC dans le cadre de la convention présentent des
plaintes subjectives de fatigue et de symptômes associés
(troubles de la concentration, réduction de l’activité phy-
sique, etc.) nettement pathologiques par rapport aux nor-
mes d’une population générale, alors qu’ils ne présentent
aucune anomalie clinico-biologique signifi cative, ni un profi l
psychologique compatible aux normes d’une population
psychiatrique (dépression, anxiété, etc.). Nous accordons
une attention particulière au diagnostic différentiel avec
d’autres entités proches, telles que la fi bromyalgie, les
somatisations ou les troubles de l’humeur.
Le diagnostic posé, nous proposons en ambulatoire une pri-
se en charge interdisciplinaire (kinésithérapie, psychologie,
travail social), centrée sur la fatigue. Cette prise en charge
vise un travail de récupération de l’endurance associé à
une gestion active de ses limites, tant au niveau compor-
temental qu’au niveau émotionnel et relationnel, et ce sur
base d’une écoute plus juste des sensations corporelles.
À plus long terme, nous visons une adaptation réaliste du
mode de fonctionnement en vue d’une amélioration de la
qualité de vie. Ce travail des limites restructure la percep-
tion de la fatigue, changeant le vécu d’incapacité en vécu
de capacité et permet au patient de s’ouvrir à une nouvelle
manière d’être avec soi-même, les autres et la société.
En fi n de revalidation, les patients présentent une amé-
lioration signifi cative de leurs plaintes, qui restent néan-
moins bien plus importantes que celles d’une population
générale, ce qui entraîne la persistance de répercussions
fonctionnelles et a des implications notamment au niveau
des modalités de réinsertion professionnelle.
L’unité de tabacologie ---------------------
Depuis de nombreuses années, nos cliniques œuvrent
contre le tabagisme par diverses actions : création de la
commission hôpital sans tabac, participation au réseau
européen des hôpitaux sans tabac, mise en place d’une
consultation de tabacologie, campagnes de prévention,
formation du personnel médical et de nursing, … Un cer-
tain nombre de personnes participent activement à cet
engagement et souhaitent développer de nouveaux projets.
C’est pour cette raison qu’a été créée en 2007 l’unité de
tabacologie, avec le prof. L. Galanti (responsable), les doct.
J. Jamart et V. Godding, tous tabacologues et madame F.
Amant. Outre les activités déjà citées, l’objectif de cette
nouvelle unité est essentiellement de développer l’aide
au sevrage tabagique, tant sous la forme de consultations
individuelles que par l’accompagnement de groupes dans
les entreprises -une première expérience de ce type étant
en cours actuellement de façon très satisfaisante–, et
de permettre la prise en compte systématique du statut
tabagique de tout patient hospitalisé par la mise en place
2007, une année aux activités multiples…
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d’une structure avec un référent par unité. Par ailleurs,
l’unité de tabacologie souhaite renforcer la collaboration
avec la cellule « adolescents en diffi cultés », réfl échir au
développement d’un pôle santé comprenant le sevrage ta-
bagique, la mise au point et le suivi nutritionnel ainsi que la
revalidation, développer des collaborations privilégiées avec
certains services de nos cliniques ou d’autres institutions,
continuer à jouer un rôle d’expertise au niveau national
et international ainsi qu’auprès des médias, participer à
la formation tabacologique au sein de nos cliniques et au
Le centre médico-chirurgical
ambulatoire ---------------------
Le centre chirurgical ambulatoire a absorbé le centre
médical ambulatoire, ce qui a permis de libérer quelques
chambres au premier étage des cliniques.
Les infi rmières du CMCA sont allées au préalable se former
aux divers examens réalisés dans ce site, pour prendre en
charge de manière optimale ces nouveaux patients.
Cette réorganisation a augmenté le nombre de patients du
site. La prise en charge de ceux-ci a nécessité quelques
réaménagement des chambres.
Cette restructuration préfi gure le futur site ambulatoire où
seront présents ces patients.
La stérilisation ---------------------
Le service s’est engagé dans « l’assurance qualité »,
ce qui demande l’élaboration, le contrôle, le respect de
procédure ainsi que la traçabilité des produits et cela,
réalisés par une équipe de spécialistes de la stérilisation
du matériel médico-chirurgical.
La traçabilité s’inscrit dans le cadre de la qualité et s’im-
pose pour :
> la sécurité du patient ;
> la protection des différents acteurs de la santé.
Elle s’impose également pour :
> retrouver les dispositifs médicaux, qui mettent en
danger la vie du patient ou le personnel de santé, et
limiter les problèmes ;
> prouver qu’un système qualité existe et qu’il est un
complément indispensable d’assurance qualité.
niveau interuniversitaire, et enfi n, développer des projets de
recherche pharmacologique clinique ou épidémiologique,
qui pourraient être favorisés par l’accueil d’étudiants et la
réalisation éventuelle de travaux de fi n d’études.
En 2007 ont été tracés :
> la chirurgie gynécologique, l’urologie, la chirurgie
générale au bloc opératoire principal,
> les conteneurs du centre de chirurgie ambulatoire,
> le matériel des consultations ORL et gynécologiques,
> le matériel du service d’endoscopie,
> le matériel des soins intensifs et des soins d’ur-
gence,
> le matériel d’électrophysiologie.
Les services achats ---------------------
Amélioration de la collaboration entre le service achats
(J.-L. Crucifi x) et le département infi rmier (J.-Cl. Hensotte).
Dès juillet 2007, un état des lieux de cette collaboration a
été réalisé.
Il en est ressorti notamment qu’il fallait :
> en externe, poursuivre impérativement le travail en
cours dans le cadre du groupement d’achats BEMO
(reprenant les hôpitaux suivants : St-Luc Bouge, Ste-
Élisabeth Namur, St-Pierre à Ottignies, Cliniques
de l’Europe à Bruxelles et Centre hospitalier de la
Haute-Senne à Soignies) ;
> en interne, réaliser une procédure, impliquant les
2 services et le comité du matériel médical, pour le
choix ou le remplacement du matériel « soins ».
Ces 2 points ont été appliqués dès septembre de la même
année.
4] LES ACTIVITÉS DES AUTRES SERVICES
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2007, une année aux activités multiples…
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SIl reste à développer :
> la prise en charge du suivi des articles mis en test ;
> les échanges dans le cadre de la rationalisation des
différents produits en dotation, et ce, en étroite col-
laboration avec le comité du matériel médical.
Les archives ---------------------
Le service des archives assure, d’une part, la conser-
vation des documents médicaux, radiologiques, travaux
scientifi ques et documents administratifs par voie numé-
rique ou par archivage physique.
D’autre part, elle assure l’identifi cation spécifi que de chaque
document médical.
L’objectif est d’offrir aux utilisateurs un accès direct à l’in-
formation souhaitée dans le dossier médical du patient tout
en respectant strictement le secret médical.
Durant l’année 2007, le service a fi nalisé ses installations
dans ses nouveaux locaux.
L’intégration des documents médicaux reste une des tâches
les plus importantes (5 000 pages/jour).
D’autres tâches se sont ajoutées : la gravure des examens
radiologiques, l’impression des dossiers médicaux pour la
direction, un soutien logistique dans le cadre du Bench-
marking.
Les services fi nanciers ---------------------
En collaboration avec le service informatique, l’adminis-
tration des patients a poursuivi la démarche de réduction
d’encodage des prestations dans le logiciel administratif.
Depuis 2007, ce sont les prestations relatives à la conven-
tion d’oxygénothérapie et les mouvements des patients
hospitalisés qui y sont injectés.
Au niveau organisationnel, l’administration assure mainte-
nant une permanence aux urgences le week-end.
Un pas important a été accompli au niveau de la télépho-
nie grâce à l’acquisition d’un logiciel de communications
téléphoniques et d’un logiciel de reconnaissance vocale.
Les objectifs sont multiples : parmi ceux-ci, notons la
diminution des appels transitant par le numéro général
des Cliniques, afi n d’assurer un meilleur suivi des appels
et de diminuer le nombre d’intervenants, et une meilleure
gestion des fl ux d’appels pour les prises de rendez-vous aux
consultations avec, à terme, le but de répondre rapidement
à tous les appels.
Dans le secteur gestion des fournisseurs, on comptabilise
plus de 24 500 factures encodées.
Les analystes de gestion participent depuis cette année
aux bureaux de département qui réunissent une fois par
mois le médecin-chef de département et le représentant
du département infi rmier.
Durant cette année, la cellule de gestion a analysé différents
logiciels pour permettre la gestion du datawarehouse. Le
choix fi nal s’est porté sur Business Object.
Elle a également coordonné la récolte des données des
indicateurs de performance pour la participation des cli-
niques au deuxième projet PATH (Performance Assesment
Tool of quality improvement in Hospital). Les résultats sont
attendus pour fi n avril 2008.
Le service informatique ---------------------
Au cours de l’année 2007, le service a vu l’aboutissement
partiel ou complet de gros projets :
> la prescription de médicaments en hospitalisation ;
> la gestion des horaires infi rmiers ;
> la migration technique du laboratoire ;
> l’implémentation du nouveau RIM et sa mise en
conformité DI-RHM avec les exigences légales.
La pharmacie ---------------------
la pharmacie clinique assure une thérapie médica-
menteuse qui limite les risques et augmente l’effi cacité
en accordant des conseils aux prestataires de soins et aux
patients. La responsabilité du médecin par rapport à la
thérapie du patient n’est pas mise en question. Le but est
d’optimiser la pharmacothérapie du patient et de contri-
buer à assurer des soins de qualité dans les institutions
hospitalières. Les Cliniques ont engagé :
> Madame Anne Spinewine, pharmacien hospitalier
clinicien et docteur en sciences pharmaceutiques,
dans le cadre du développement de la pharmacie
clinique dans notre institution ;
> Mademoiselle Céline Michel, pharmacien hospitalier
clinicien dans le cadre de l’appel à projets de phar-
macie clinique du ministère de la Santé publique ;
> Mademoiselle Ariane Mouzon a été engagée dans le
cadre d’une formation en pharmacie clinique.
D’autre part, nous avons pu standardiser l’achat et l’utilisa-
tion de pompes électroniques pour l’administration de nu-
trition parentérale et de solution d’antibiotiques. Le modèle
sélectionné est en cours de diffusion dans l’institution.
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Enfi n, l’identifi cation individualisée des formes orales sèches
se poursuit et une blistéreuse semi-industrielle, plus perfor-
mante et plus moderne, a remplacé l’ancienne machine.
Les services techniques ---------------------
Le service technique a pris en charge et réalisé une série
de travaux portant essentiellement sur l’aménagement et
la rénovation de locaux, parmi lesquels deux cabines de
consultation ORL, un bureau pour le service archives, trois
salles de bain dans le service de revalidation, une cabine
d’audiopédiatrie, les sanitaires de deux unités de soins…
5] L’ÉTABLISSEMENT DE TRANSFUSION SANGUINE
Il a également pris une part active dans l’installation de
matériel spécifi que, tel que des nouveaux lave-pannes, des
lave-endoscopes, une nouvelle installation d’azote, un nou-
veau réseau de transport pneumatique entre services.
Outre ces travaux réalisés en interne, le service technique
a assuré en collaboration avec un bureau d’architecture
et/ou des bureaux d’études, le suivi et la supervision de
chantiers en tant que maître d’œuvre. Ont notamment été
réalisées la rénovation complète d’une salle de cathétérisme
et l’installation d’un nouveau PET-CT.
En 2007, le centre de transfusion est devenu l’a.s.b.l. ETS
(Établissement de transfusion sanguine) autonome par
rapport aux Cliniques de Mont-Godinne.
Durant cette même année, l’ETS a commencé la production
de plasma viro-inactivé par technique INTERCEPT, éten-
dant par là son activité à l’ensemble des dérivés labiles du
sang utilisés dans la clinique. On a également assisté à
une augmentation de l’activité, de manière à couvrir aussi
quantitativement tous les besoins de la clinique. L’expérience
de Mont-Godinne, qui a été le premier hôpital au monde à
introduire en routine l’inactivation des pathogènes dans les
plaquettes, donne lieu à un nombre sans cesse croissant
de publications, et a fait de Mont-Godinne une référence
internationale dans le domaine.
6] LES ÉVÉNEMENTS DE L’ANNÉE
Visite de M. Denis Mathen, gouverneur
de la province de Namur ---------------------
Le 23 mai, les Cliniques universitaires UCL de Mont-
Godinne ont eu le plaisir d’accueillir M. Denis Mathen,
nouveau gouverneur de la province de Namur.
Cette visite s’est déroulée en présence des bourgmestres
et des présidents de CPAS de la province.
Pour tous, la journée fut une occasion unique de découvrir
ou de redécouvrir l’activité de nos cliniques. Celles-ci ont
toujours entretenu des relations privilégiées avec le gou-
vernement provincial. Par cette rencontre, elles voulaient
manifester leur volonté de conserver ces excellentes rela-
tions et de renforcer les liens qu’elles entretiennent avec
les bourgmestres et les CPAS de la province.
Au cours de la matinée, la direction générale et les huit
chefs des départements cliniques ont présenté l’activité
de l’institution et les perspectives de développement, y
compris dans le domaine de la recherche. Les représen-
tants du pouvoir organisateur et les plus hautes autorités
académiques de l’UCL étaient également présents.
La première matinée pédiatrique
du Namurois ---------------------
À l’occasion de l’association des services de pédiatrie
de la Clinique maternité Sainte-Élisabeth à Namur et des
Cliniques universitaires de Mont-Godinne, une matinée
scientifi que a été organisée aux auditoires.
Plus de 130 médecins, responsables administratifs et pa-
ramédicaux, ont répondu à l’invitation des organisateurs.
Après une introduction de Monsieur B. Libert, directeur
général de la Clinique maternité Sainte-Élisabeth, rap-
pelant les grands objectifs et la fi nalité de la nouvelle
association, les acteurs médicaux des deux services ont
pris, tour à tour, la parole pour présenter un cas clinique
relevant de leur secteur d’activité.
Le professeur De Coster, médecin directeur, a clôturé cette
matinée en invitant le public attentif à se rendre, sous un
soleil enfi n retrouvé, à la garderie où était organisé un
lunch dînatoire. Cette édition a été également l’occasion
de fêter les 15 ans d’existence du service de pédiatrie de
Mont-Godinne. La deuxième édition, réclamée par un
grand nombre de participants, aura vraisemblablement
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2007, une année aux activités multiples…
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Slieu à Namur en 2008, avec la collaboration des différents
services de pédiatrie de la capitale wallonne.
Les 30 ans du volontariat ---------------------
Ils ont été bien fêtés, ces trente ans de volontariat !
Et c’est tard dans la nuit que la fête s’est terminée.
Il faut reconnaître que la préparation avait été exigeante
et complète : convocation d’un beau soleil, croisière sur
la Meuse pour permettre aux jeunes et surtout aux moins
jeunes de suivre le rythme, petite collation, vin d’honneur
au Casino de Dinant pour rassembler les anciens et les
partenaires des cliniques, hommages divers, repas festif
dans une salle idéalement décorée, le tout dans une am-
biance tour à tour détendue, parfois émue et fi nalement
très conviviale.
Oui, ce fut une belle fête et c’est avec impatience que l’on
attend les quarante ans. Ou les trente-cinq peut-être !
Inauguration de la clinique
de cancérologie digestive ---------------------
Chaque année en Belgique, plus de 7 500 nouveaux cas
de cancers recto-coliques sont dépistés par recherche de
sang occulte dans les selles ou diagnostiqués par coloscopie
réelle ou virtuelle.
Afi n d’améliorer la survie globale des patients qui ne dépasse
actuellement pas plus de 50 % à cinq ans, les corps médical
et paramédical unissent leurs efforts dans une perspective
multidisciplinaire. C’est le sens de la création de la clini-
que de cancérologie digestive (CCD) aux Cliniques UCL de
Mont-Godinne, dont l’inauguration a eu lieu le samedi 22
septembre. Les médecins généralistes et spécialistes ainsi
que les paramédicaux concernés étaient invités à débattre
des moyens de dépister, de diagnostiquer et de traiter plus
effi cacement ce cancer fréquent .
Diverses méthodes de dépistage et de diagnostic ont été
décrites ; les étapes thérapeutiques ont été détaillées,
comportant la chirurgie, la chimiothérapie et la radiothé-
rapie (en collaboration avec le service de radiothérapie
de la Clinique Sainte-Élisabeth à Namur). Deux ateliers
consacrés aux stomies et aux techniques de chimiothérapie
ont été organisés. Les perspectives psychologiques n’ont
pas été oubliées.
Ultérieurement, le CCD organisera d’autres rencontres
consacrées aux différents cancers digestifs.
La création du CCD aux Cliniques UCL de Mont-Godinne
devrait permettre une meilleure approche diagnostique et
thérapeutique des cancers digestifs, en bonne collaboration
avec les médecins généralistes et spécialistes.
30 ans de cathétérisme cardiaque
à Mont-Godinne ---------------------
En septembre 1977, le professeur Baudouin Marchan-
dise – après son retour d’une formation spécialisée de 3
années à l’Institut de cardiologie de Montréal – a réalisé la
première coronarographie dans notre institution.
En fait, le professeur René Krémer avait déjà préparé le
terrain en introduisant en 1976 le cathétérisme combiné.
Ce 19 octobre 2007, le service a organisé une séance aca-
démique pour fêter cet anniversaire, avec pour thème « Les
défi s en cardiologie interventionnelle ».
Le professeur Marchandise a décrit l’historique de la cardiolo-
gie invasive aux Cliniques universitaires de Mont-Godinne.
Le premier pontage aorto-coronaire a ainsi pu être prati-
qué en juillet 1978 et la première angioplastie coronaire
en mai 1982.
Le professeur Patrick Chenu a décrit ensuite la techni-
que percutanée et notre expérience de la fermeture du
foramen ovale perméable, afi n de prévenir les embolies
paradoxales.
Les avantages et les inconvénients de la technique de la
coronarographie et de l’angioplastie par voie radiale ont été
longuement expliqués par le docteur Antoine Guédès et le
professeur Vincent Dangoisse – ce dernier a introduit ces
techniques à Mont-Godinne en novembre 2003. Aujourd’hui,
notre service est le service de référence en Belgique dans
cette approche, compte tenu de notre expérience (plus
de 90 % des procédures se font par cette approche) et du
nombre de visiteurs extérieurs.
Le professeur Erwin Schröder a insisté sur la nécessité d’une
collaboration étroite avec le service de chirurgie cardiaque
pour prendre les bonnes décisions quant aux indications et
pour garantir au patient une prise en charge optimale en
cas des rares complications (inférieures à 1 % : chirurgie
de pontages aorto-coronaires en urgence, tamponnades
cardiaques, complications vasculaires). Cette collaboration
inclut évidemment aussi les soins intensifs.
Le docteur Frank Van den Branden, président élu de la
Société belge de cardiologie, nous a relaté son expérience
unique des prothèses chimiquement actives dans le trai-
tement des greffons veineux athéromateux.
Enfi n, le professeur Claude Hanet (Cliniques universitaires
UCL Saint-Luc Woluwé), nous a fait une très belle synthèse
des indications de l’angioplastie coronaire par rapport au
traitement médical et chirurgical dans les différents tableaux
cliniques de la maladie coronaire.
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7] DES NOUVELLES DU SITE WEB : UCLMONTGODINNE.BE
8] LES CLINIQUES EN CHIFFRES
Le site a été lancé le 15 janvier 2007.
Il a connu une croissance des visites chaque mois, avec un
total pour l’année de 59 771 visites.
Outre la page d’accueil, les pages les plus fréquentées sont
les pages réservées aux professionnels de la santé, d’offres
d’emploi, d’envoi d’E-card (750 pour 2007) et les pages des
services médicaux avec lien direct vers les informations du
service concerné.
Il y a eu plus de 1 120 000 pages ouvertes, ce qui tend à montrer
que le site se révèle particulièrement attractif et que chaque
visiteur parcourt en moyenne 19 pages par visite.
Les fi chiers les plus lus sont, dans l’ordre : les rapports
d’activités 2005 et 2006, les fi chiers des consultations, le
plan d’accès et la revue Horizons médicaux, qui sont télé-
chargeables en ligne.
Les fi chiers de la rubrique « photos générales du site » et
les photos des travaux rencontrent également un intérêt
particulier auprès de nos visiteurs.
Dans la section professionnelle, c’est le fi chier de la structure
médicale des Cliniques qui a le plus de succès au télécharge-
ment. Dans cette section, le professionnel a accès à l’agenda
scientifi que et au programme complet des séminaires intra
muros, à tout l’annuaire téléphonique et aux adresses e-mails
des membres du personnel de la clinique. En outre, il a accès à
certaines informations spécifi ques aux services ou encore aux
résultats de ses patients, moyennant un accès sécurisé.
La rubrique « Contactez-nous » a été réaménagée durant le
mois de juillet 2007 afi n de permettre aux visiteurs de choisir
le sujet qui les préoccupe. Le webmaster transmet ces avis à
la direction et/ou au service concerné suivant le sujet.
L’agenda des manifestations se révèle un outil utile pour les
visiteurs qui peuvent éventuellement s’inscrire en ligne pour
différents événements.
Données statistiques --------------------
80
85
90
95
100
105
110
115
120
125
130
135
140
2003 2004 2005 2006 2007
Évolution des admissions en hospitalisation, journées d'hospitalisation, durée moyenne de séjours,
admissions en hospitalisation de jour et consultations par an (indice).
Admissions en hospitalisation
Journées d'hospitalisation
Durée moyenne de séjours
Admissions en hospitalisation de jour
Consultations
Ce graphique montre le tournant que les Cliniques universitaires de Mont-Godinne ont pris vers l’ambulatoire depuis 2003.
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2007, une année aux activités multiples…
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S> Hospitalisation : 32 268 admissions
Hospitalisation d'un jour : 16 630 séjours
> Polyclinique : 192 677 passages
Hospitalisation classique :
15 638 séjours
Chirurgie de jour :
6 733 séjours
Hôpital de jour médical :
9 897 séjours
L’hôpital de jour médical comprend la cardiologie, la gériatrie, la gastro-entérologie, l’hématologie, la médecine
interne, la neurologie, l’oncologie, la pédiatrie, la pneumologie, la rhumatologie, la radiologie et les urgences.
Produits d’exploitation --------------------
Autres produits
d'exploitation
7%
Honoraires
médecins, …
31%
Produits
pharmaceutiques
19%
Forfaits conventions
I.N.A.M.I.
3%
Budget des moyens
financiers
40%
Répartition des produits d'exploitation en 2007 : 137 Mio €.
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Charges d’exploitation --------------------
Répartition des charges d'exploitation en 2007 : 134 Mio €.
Amortissements et
Réd. Valeur
7%
Achats
28%
Services
8%Rémunérations*
57%
* Comme dans tout hôpital universitaire, tous les médecins sont salariés.
Résultat net --------------------
-6 000 000
-4 000 000
-2 000 000
0
2 000 000
4 000 000
6 000 000
Évolution du résultat net
1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007
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2007, une année aux activités multiples…
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SÉvolution des lits justifi és --------------------
2002 2003 2004 2005 2006 2007
Lits agréés 370 370 370 370 370 370
Lits justifi és 432 444 444 438 436 430
Évolution des lits
320
340
360
380
400
420
440
460
2002 2003 2004 2005 2006 2007
Lits agréés
Lits justifiés
Évolution du degré de sévérité
par séjour hospitalier --------------------
2000 2001 2002 2003 2004 2005 20061er semestre
2007
D°1(Mineur)
38% 37% 31% 28% 24% 23% 28% 26%
D°2 34% 35% 39% 43% 46% 48% 48% 50%
D°3 20% 22% 23% 22% 22% 21% 17% 19%
D°4 (Extrême)
7% 6% 7% 7% 8% 7% 6% 6%
TOTAL 99% 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100%
� 24 �
Comptes annuels --------------------
Milliers EUR 2006 2007
ACTIF
Actifs immobilisés 72 130 78 709
Frais d’établissement 243 206
Immobilisations incorporelles 382 897
Immobilisations corporelles 71 505 77 606
Immobilisations fi nancières 0 0
Actifs circulants 51 045 51 147
Stocks 4 243 4 777
Créances à un an au plus 37 307 41 023
Placements de trésorerie 8 381 4 037
Valeurs disponibles 757 153
Comptes de régularisation 357 1 157
Total actif 123 175 129 856
PASSIF
Capitaux propres 45 615 46 176
Apports et dons en capital 448 448
Réserves 38 800 40 000
Bénéfi ce reporté 0 0
Subsides 5 404 4 977
Provisions 963 751
Dettes 77 560 83 680
Dettes à plus d’un an 32 122 32 462
Dettes à un an au plus 45 438 50 777
• À plus d’un an échéant dans l’année 3 673 3 260
• Financières 13 115 15 571
• Fournisseurs 9 808 11 794
• Médecins, rattrapages 4 752 5 078
• Autres 6 2
• Dettes fi scales 11 797 12 177
• Diverses 2 287 2 895
Comptes de régularisation 0 441
Total passif 123 175 129 856
� 25 �
Milliers EUR 2006 2007
COMPTE DE RÉSULTATS
Produits d’exploitation 133 200 137 402
Chiffre d’affaires 123 814 128 293
Budget des moyens fi nanciers 52 301 54 006
Rattrapages estimés de l’exercice en cours 342 347
Suppléments de chambres 446 467
Forfaits et conventions INAMI 3 896 4 151
Produits accessoires 246 220
Produits pharmaceutiques et assimilés 25 642 26 384
Honoraires 40 941 42 718
Production immobilisée 146 133
Autres produits d’exploitation 9 240 8 976
Coût des produits d’exploitation (-) 131 766 133 601
Approvisionnements et fournitures 38 891 37 169
Services et fournitures accessoires 11 318 11 211
Rémunérations et charges sociales 72 187 75 765
Amortissements et réd. valeur 9 213 8 499
Autres charges d’exploitation 157 957
Résultats d’exploitation 1 434 3 801
Produits fi nanciers 1 049 1 191
Charges fi nancières (-) 1 573 1 730
Produits exceptionnels 1 471 793
Charges exceptionnelles (-) 905 2 855
RÉSULTATS DE L’EXERCICE 1 476 1 200
Comptes annuels (suite) --------------------
2007, une année aux activités multiples…
AC
TIV
ITÉ
S M
UL
TIP
LE
S
� 26 �
Autres données fi nancières --------------------
Milliers EUR 2006 2007
Personnel en ETP 1 168,59 1 194,55
Emprunts à long terme 30 681 31 021
Charges fi nancières
Exploitation 125 291
Investissements 1 448 1 439
Investissements
Immobilisations incorporelles 382 897
Constructions 48 326 48 274
Matériel médical 10 976 13 082
Matériel non médical 8 926 9 328
Immobilisations en cours 3 277 6 922
Amortissements 7 989 7 914
Cash Flow 10 013 11 491
� 27 �
2007, une année aux activités multiples…
AC
TIV
ITÉ
S M
UL
TIP
LE
S
27 mai 2007, les membres du personnel
et leur famille sont invités à une journée
festive au domaine de Chevetogne,,,
� 30 �
TABLE DES MATIÈRES
1] HORIZON 2017 : une réflexion stratégique pour préparer l’avenir
2] Les perspectives pour les départements
3] Les perspectives pour les autres services
4] L’établissement de transfusion sanguine
5] Les travaux
6] La mise en place d’un intranet
� 31 �
1] HORIZON 2017 : UNE RÉFLEXION STRATÉGIQUE
POUR PRÉPARER L’AVENIR
Chapitre 2
--------------
2007, une année de bilan pour
construire demain...
Début octobre 2007, avec l’aide d’une société extérieure
les Cliniques s’engageaient dans une nouvelle phase de
réfl exion globale sur leurs perspectives d’avenir.
Durant le mois d’octobre de cette même année, des ren-
contres entre 190 interlocuteurs internes ou externes et
les consultants ont été mises en place.
Suite à ces différentes interviews, un diagnostic comprenant
24 constats a été posé. Il a débouché sur la formulation, par
le conseil stratégique (69 personnes), d’une vision straté-
gique défi nie en 8 clés (décembre 2007) qui sont :
> développer une accessibilité optimale pour les pa-
tients,
> innover dans les domaines de prise en charge et des
prestations,
> garantir l’effi cience des processus et des opérations,
> renforcer l’ancrage des cliniques dans leur bassin
de population,
> promouvoir un modèle fort avec les médecins ré-
férents,
> clarifi er le management de l’activité médicale,
> structurer et promouvoir la recherche et l’ensei-
gnement,
> développer la valorisation de l’institution.
Huit groupes de travail ont été constitués. Ils ont dégagé
pour chaque thématique une série de propositions (actions
concrètes à mener pour atteindre les objectifs voulus)
(février 2008).
Toutes ces actions ont été budgétées et ensuite validées
par toutes les instances concernées dans l’institution (avril
et mai 2008).
� 32 �
Département de biologie clinique
et d’anatomie pathologique
Service d’anatomie pathologique ---------------------
L’augmentation de la charge de travail a justifi é l’enga-
gement d’un technologue supplémentaire, effectif depuis
le 1er mars 2008.
Le renforcement de l’équipe médicale dans les années à
venir nous permettra de nous positionner en matière de
pathologie moléculaire.
Département cardiovasculaire
Les perspectives du département sont :
> le renforcement de la collaboration des services de
chirurgie cardiaque et de cardiologie dans le cadre
des fi lières de soins ;
> l’introduction de la technique de mise en place de
valves aortiques par voie moins invasive (endovas-
culaire ou par voie apicale) ;
> le développement de l’approche hybride dans le trai-
tement de la fi brillation auriculaire : ablation épi-
cardique par voie thoracoscopique complétée par
ablation par voie endovasculaire ;
> l’introduction de techniques à l’aide du robot chirur-
gical (mise en place de stimulateurs cardiaques,
cures de certains anévrismes de l’aorte abdominale
non traitables par la technique endovasculaire, pré-
paration des greffons mammaires internes lors de
pontages aortocoronaires) ;
> la participation dans le projet « Euroscore 2008 » :
2] LES PERSPECTIVES POUR LES DÉPARTEMENTS
La carte stratégique
� 33 �
2007, une année de bilan pour construire demain...
projet multicentrique de prédiction du risque opéra-
toire en chirurgie cardiaque ;
> le renforcement de la recherche clinique dans les 5
secteurs : rythmologie, cardiologie invasive, cardiologie
non invasive, chirurgie cardiaque et épidémiologie.
Département de chirurgie
et services associés
Service de chirurgie plastique ---------------------
Les objectifs du service sont :
> accroître le développement de la chirurgie réparatrice
et promouvoir la chirurgie esthétique,
> développer la chirurgie post-amaigrissement,
> renforcer les échanges entre les chirurgiens plas-
ticiens et les consultations multidisciplinaires des
itinéraires cliniques.
L’excellente collaboration avec les dermatologues permet-
tra à court terme le développement d’une activité de type
« esthétique » au sein de l’institution.
Service de gynécologie ---------------------
Pour 2008 et 2009, le service de gynécologie dévelop-
pera des techniques de prélèvements ovariens en vue de
préserver la fertilité des jeunes patientes devant subir des
traitements oncologiques et hématologiques lourds qui
provoqueront une ménopause précoce. L’équipe se verra
agrandie par la venue de nouveaux gynécologues afi n de
continuer à développer les nombreux pôles d’activité du
service. Le service de gynécologie participera également, en
collaboration avec le service de chirurgie, au développement
de techniques opératoires utilisant le robot chirurgical.
Service de neurochirurgie ---------------------
Le service de neurochirurgie de Mont-Godinne est ouvert
depuis février 1988, soit vingt ans. Il possède actuellement
deux neurochirurgiens permanents et de nombreuses col-
laborations pluridisciplinaires. Il couvre la majeure partie
des domaines de la spécialité.
La collaboration active avec la clinique et maternité Sain-
te-Élisabeth (CMSE) de Namur s’était concrétisée il y a dix
ans par l’ouverture d’un second site neurochirurgical dont
l’objectif était d’emblée de créer les conditions nécessaires
à l’ouverture et au développement d’une radiochirurgie
de haut niveau en fonctionnement intégré avec le service
d’onco-radiothérapie de la CMSE.
Depuis janvier 2008, la radiochirurgie a pris son envol et les
premiers patients ont été traités, soit en traitement dose
unique « one shot », soit en traitement fractionné. Le type
de matériel utilisé (BrainLab) est déjà en fonctionnement
dans plus de 150 centres dans le monde.
L’effi cacité et la fi abilité de cette technique connue depuis
plus de 50 ans ne sont plus à démontrer.
Le volume d’activités (650 interventions annuelles) justifi e
la collaboration à ce projet pilote interhospitalier wallon
pour les nombreuses indications oncologiques bénignes et
malignes crâniennes (métastases, gliomes, méningiomes,
neurinomes, adénomes pituitaires, …), vasculaires (malfor-
mations artério-veineuses, ...) et fonctionnelles (névralgie
du trijumeau, ...) qui obligeaient les patients qui le pouvaient
à se déplacer vers Bruxelles où à l’étranger.
Département de médecine aiguë
La rénovation des unités de soins intensifs, ainsi que des
urgences, va débuter pour donner au personnel un meilleur
confort de travail, et surtout un cadre adapté aux divers soins
donnés aux patients. Un matériel de base permettant de
donner les premiers gestes qui peuvent sauver la vie sera
mis à disposition dans les sites extra-cliniques.
Service d’anesthésiologie ---------------------
Le service poursuit des activités de recherche sur :
• l’ischémie-reperfusion (doct. Gourdin, clinicien cher-
cheur à mi-temps),
• l’évaluation nutritionnelle périopératoire (doct. Lacros-
se, engagé en octobre 2007),
• la curarisation (doct. Dubois),
• les approches pharmacologiques pour réduire les per-
tes sanguines en chirurgie cardiaque (doct. Dincq).
Une étude évaluative de la pratique anesthésique est initiée
par le prof. Collard et le doct. Bairy.
Un apprentissage de la gestion des situations à haut degré
de risque en anesthésie (réanimation cardio-pulmonaire,
management des voies aériennes supérieures, …) par la
pratique sur mannequin de simulation sera mis en place
sous la supervision des doct. Dransart et Pütz.
L’équipe participe à l’enseignement de la médecine aiguë.
BIL
AN
� 34 �
Le prof. Mayné et le doct. Pütz organiseront, en collaboration
avec le département infi rmier, un symposium sur le mana-
gement des voies aériennes supérieures dans le cadre des
journées de perfectionnement des infi rmiers spécialisés en
soins intensifs, soins d’urgence et quartier opératoire.
La technique d’hypnose sera développée par le doct. Fos-
tier pour :
• l’hypnosédation pour des interventions en salle d’opé-
ration (au quartier opératoire et à l’hôpital de jour),
en collaboration avec les chirurgiens intéressés par
la technique,
• les consultations de la douleur chronique, afi n d’aider
les patients à gérer leur douleur par eux-mêmes grâce
à une technique non invasive promise à un bel avenir
au sein de notre hôpital.
Le service poursuit le perfectionnement en anesthésie
bariatrique (les doct. Suars et Lacrosse) et l’acquisition de
nouvelles applications (3D) en échocardiographie transoe-
sophagienne (doct. Nisolle).
De façon globale, l’équipe accroît sa multidisciplinarité au
sein de l’institution par
> l’intégration du doct. Lacrosse au Clan (commission
de liaison alimentation nutrition) ;
> la participation des doct. Suars et Lacrosse aux dis-
cussions multidisciplinaires sur l’obésité ;
> l’intégration du doct. Suars au pôle d’allergie multi-
disciplinaire de l’institution par l’intermédiaire d’une
consultation combinée d’allergo-anesthésie en col-
laboration avec le doct. Sohy, allergo-pneumologue
(réalisation de bilans après réaction allergique lors
d’anesthésie, prévention du risque allergique en
anesthésie, …).
Service des soins intensifs ---------------------
Plusieurs objectifs débutés en 2007 devraient voir leur
aboutissement en 2008 et 2009, parmi lesquels :
> la mise en œuvre de nouveaux processus organisa-
tionnels internes,
> l’implémentation d’un plan de soins informatisé, com-
plémentaire au dossier médical informatisé actuel,
développé en partenariat avec le service informatique
et la fi rme MIMS,
> la constitution d’ateliers-rencontres sur le thème de
l’éthique aux soins intensifs,
> la rédaction d’un livret d’accueil destiné aux familles
des patients hospitalisés aux soins intensifs.
Des travaux de rénovation des unités A et B doivent être
initiés, afi n d’améliorer le confort et l’intimité des malades
et de faciliter la prise en charge médicale et infi rmière, avant
d’envisager ultérieurement l’ouverture de lits supplémen-
taires pour faire face à l’augmentation d’activité.
Département de médecine
interne et services associés
En 2008-2009, le département aura pour objectifs d’en-
courager l’essor des différents services, de promouvoir le
développement de l’oncologie médicale, de créer un grand
service de médecine interne et d’appliquer au département
les décisions du projet « Horizon 2017 ».
Service de gastro-entérologie ---------------------
L’accroissement des activités en endoscopie justifi e
l’engagement d’un nouveau médecin pour augmenter notre
expérience en échoendoscopies, déjà vérifi ée par le docteur
Bourgeois, et pour répondre aux nombreuses demandes
d’endoscopies interventionnelles. Le docteur A. Badaoui
devrait rejoindre nos rangs en novembre prochain.
L’utilisation de la salle de lithotripsie, notamment pour la
réalisation des examens sous scopie et sous neurolepta-
nalgésie, contribuera au développement de l’endoscopie.
L’excellence de la collaboration entre le service de gastroen-
térologie et celui de chirurgie digestive devrait être concré-
tisée par l’organisation d’une unité médico-chirurgicale.
Service d’hématologie ---------------------
Au cours de l’année 2008, l’accent sera mis sur le pro-
cessus d’accréditation JACIE pour les transplantations.
La partie clinique de ce programme d’accréditation est
mise en œuvre principalement par le docteur Anne Sonet
et par monsieur Marc Bourgeois qui a été engagé dans le
service comme « monsieur qualité ». Ce processus réunit
l’ensemble des compétences. Infi rmiers et médecins vont
réaliser ensemble tout ce programme.
Le deuxième projet pour 2008 est celui de la constitution
d’une banque de cellules sérum à partir des prélèvements
des maladies hématologiques. Ce projet a été reconnu par
le Fond national de la recherche scientifi que (FNRS) et est
conduit par le docteur Carlos Graux.
� 35 �
2007, une année de bilan pour construire demain...
BIL
AN
Service de médecine gériatrique ---------------------
Durant les années 2008 et 2009, le service compte dé-
velopper l’activité de liaison interne et participer à des
programmes de qualité transversaux (confusion aiguë, chute
à l’hôpital, problème de la contention, etc.). Nous œuvrons
pour que le programme de soins fasse en sorte que, dans
tous les secteurs de l’hôpital, le patient âgé fragile soit bien
compris et accueilli en fonction de ses caractéristiques. Le
service compte également poursuivre le développement
de l’activité de l’hôpital de jour gériatrique par des fi lières
spécifi ques (bilan de chute, bilan cognitif, bilan de situa-
tions complexes avant placement, etc.). Le service compte
également, dans le cadre de la liaison externe, poursuivre
ses relations étroites avec des services extérieurs (service
de gériatrie de la clinique de Dinant), ainsi que des institu-
tions de moyens et de longs séjours dans l’environnement
géographique proche. En effet, les solutions pour des relais
appropriés après une hospitalisation doivent être réfl échies
en réseau. Dans cette collaboration de réseau, le partenariat
avec les médecins généralistes reste la priorité.
Service de médecine nucléaire ---------------------
La pathologie thyroïdienne requiert une prise en charge
multidisciplinaire impliquant l’endocrinologue, le radiolo-
gue, le nucléariste, l’anatomo-pathologiste et le chirurgien.
La formalisation de ces collaborations à travers la création
d’une clinique de la thyroïde apportera les structures né-
cessaires à son optimisation.
En collaboration avec l’hématologie, la disponibilité récente
de nouvelles thérapies des lymphomes par les anticorps
radiomarqués, qui combinent immunothérapie et radio-
thérapie locale, permet d’offrir aux patients de nouveaux
espoirs de traitement.
Service de pneumologie ---------------------
Notre rêve d’acquérir un système d’échographie endo-
bronchique, pour un diagnostic plus aisé du cancer bronchi-
que et des pathologies médiastinales, s’est enfi n réalisé. En
collaboration avec les pneumologues du C.H.R. de Namur,
nous pouvons proposer à nos patients un accès rapide et
performant à cette technique ultramoderne, sur les deux
sites. La collaboration entre nos deux services pourrait
mener ensuite à d’autres développements technologiques.
L’importante augmentation de l’activité en cancer pulmo-
naire (doct. F. Duplaquet) nous porte à renforcer l’équipe
par le retour du doct. S. Ocak, actuellement à l’université
Vanderbilt (USA), qui développera les nouvelles techniques
biologiques diagnostiques et thérapeutiques du cancer. Une
augmentation alarmante du nombre de fi broses pulmo-
naires potentiellement mortelles est observée dans notre
clinique de transplantation (prof. Delaunois) : des études
concernant l’utilisation de nouvelles molécules expérimen-
tales (anti VEGF-R) sont en cours en collaboration avec
d’autres universités (doct. Maury).
Service de rhumatologie ---------------------
En 2008, la sectorisation du service devrait être pour-
suivie en attribuant, entre autres, au docteur L. Dujardin,
une consultation spécialisée pour la prise en charge des
spondylarthropathies. Un programme de kinésithérapie
spécifi quement adapté à la polyarthrite rhumatoïde (réédu-
cation globale et kinésithérapie de la main) sera développé
par Mlle A. Ringoot en collaboration avec le service de
médecine physique et réadaptation.
L’itinéraire clinique pour le traitement de l’ostéoporose sera
renforcé par une collaboration avec le service de gériatrie
pour le dépistage et la prévention des chutes.
Département de neuropsychiatrie
et pathologies spéciales
Service de médecine physique
et de revalidation ---------------------
Comme tous les 3 ans, un symposium dédié à la prise
en charge de la spasticité sera organisé en octobre 2008.
L’arrivée prochaine d’une collaboratrice spécialisée dans la
prise en charge de l’enfant infi rme moteur d’origine céré-
brale (IMOC) est programmée en 2008, afi n de poursuivre le
développement du centre de référence de l’IMOC. Ce centre
permet une prise en charge médicale et paramédicale
globale de cette pathologie complexe.
Service de médecine
psychosomatique ---------------------
Le service poursuivra les objets suivants :
• en collaboration avec le service de gastro-entérologie,
structuration d’hospitalisation en 2 temps pour les
patients alcooliques, avec évaluation de « l’intérêt
de l’entretien motivationnel dans les problématiques
d’alcoolisation » ;
• développement d’un centre de médecine sexuelle et
d’un centre des troubles de comportement alimen-
taire ;
• collaboration plus étroite avec le service d’oncologie
pour une approche psycho-oncologique des patients
et de leur famille.
� 36 �
Service de neurologie ---------------------
L’unité de neuropsychologie souhaite à l’avenir optima-
liser la collaboration avec le service de médecine physique
pour la revalidation cognitive et motrice des patients cé-
rébrolésés et évaluer la faisabilité de thérapies de groupe
pour les traumatismes crâniens légers ou de whiplash,
pour ces derniers en collaboration avec le centre de la
douleur chronique.
L’unité neurovasculaire développera une activité de re-
cherche portant sur la plasticité cérébrale après un ac-
cident vasculaire aigu (docteur Vandermeeren). Ce projet
évaluera le bénéfi ce de la stimulation électrique cérébrale
afi n de réduire le handicap moteur. L’évaluation sera clini-
que, neurophysiologique (potentiels évoqués moteurs) et
fonctionnelle (IRMf).
Dans le domaine de l’épileptologie, une étude portera sur
la modulation de l’excitabilité corticale par les anti-épi-
leptiques.
Pour la maladie de Parkinson, le recrutement de patients
se poursuivra pour le nouveau traitement par infusion conti-
nue de Lévodopa via une pompe duodénale. D’autre part,
un projet de recherche sera mené en collaboration avec le
service de médecine nucléaire sur le DAT-scan, examen
scintigraphique permettant un diagnostic précoce de la
maladie de Parkinson.
Dans le cadre de la clinique de la mémoire, une réfl exion
sera entamée sur la fi lière de soins cognitive en collabo-
ration avec le service de gériatrie.
Service d’oto-rhino-laryngologie ---------------------
2008 verra la concrétisation du projet d’un centre de
réadaptation à Mont-Godinne.
Le service focalisera son attention sur la thérapeutique des
biofi lms en pathologie sinusienne.
L’unité de psychiatrie
infanto-juvénile ---------------------
L’unité envisage, à l’avenir, de poursuivre l’intensifi cation
de ses activités et de renforcer l’équipe pour permettre ainsi
de travailler en collaboration avec un(e) logopède et un(e)
psychomotricien(ne).
Une réfl exion est en cours quant à la création de lits hos-
pitaliers pédopsychiatriques…
Département de pédiatrie
En 2008, dans le cadre de la nouvelle convention dia-
bète enfants et adolescents, une équipe pluridisciplinaire,
coordonnée par le docteur Beckers et comprenant une
pédopsychologue, une diététicienne, une infi rmière en édu-
cation, une secrétaire et une pédiatre endocrinologue, a été
structurée pour prendre en charge les patients diabétiques
(0 à 18 ans) des provinces de Namur et de Luxembourg.
Notre centre pédiatrique est en effet le seul reconnu dans
ces deux provinces.
Département d’imagerie
médicale
L’élément majeur sera l’installation d’une seconde IRM
à haut champ (3 Teslas) : cette IRM à haut champ aug-
mente la résolution en contraste mais aussi la résolution
spatiale (c’est-à-dire qu’elle offre la possibilité de voir plus
précocement de petites lésions) ; ces machines à haut
champ permettent des acquisitions très rapides et sont
donc aptes à réaliser de l’IRM fonctionnelle, ce que nous
ne manquerons pas de faire.
Sur un plan plus modeste, les années 2008 et 2009 seront
caractérisées par le remplacement d’une de nos salles
osseuses et de notre salle de digestive : le remplacement
se fera au profi t de salles digitalisées de haute qualité.
Enfi n, nous inaugurerons en mai 2008 de nouveaux locaux
pour notre consultation de mammographie, consultation
qui sera dès lors séparée du service central de radiologie :
ceci offrira à nos patientes de meilleures qualités d’accueil
et de confort.
Services et unités dépendant de
la direction médicale
La clinique du voyageur ---------------------
Début 2008, une nouvelle consultation a été créée :
celle du voyageur.
Avec plus de 700 millions de voyageurs par an, la médecine
des voyages est en plein essor. La majorité des problèmes
médicaux rencontrés à l’occasion d’un voyage peuvent être
prévenus par des vaccinations et des conseils adaptés
selon le pays visité, le type de voyages (voyage d’affaires,
aventureux ou touristique) et la durée du séjour. La clinique
� 37 �
du voyageur permet une consultation «à la carte» avec des
conseils personnalisés selon les antécédents du patient,
les maladies préalables, les médicaments, les allergies et
l’itinéraire spécifi que du voyage.
Par vaccination, on peut prévenir des infections telles que la
fi èvre jaune, l’hépatite A et B, la méningite à méningocoque
ACWY, le tétanos, la diphtérie, la polio, la fi èvre typhoïde.
Dans certaines conditions, on peut proposer également la
vaccination contre l’encéphalite japonaise, l’encéphalite à
tiques et la rage.
Le centre médico-chirurgical
ambulatoire ---------------------
Le CMCA sera en pleine phase de réfl exion pour l’amé-
nagement du futur centre ambulatoire au premier étage du
nouveau bâtiment qui se profi le à l’entrée des Cliniques.
Ce qui va, entre autres, nécessiter l’engagement de nou-
veaux membres du personnel pour permettre de réaliser
les diverses activités grandissantes des Cliniques. Cette
réfl exion en cours pour le nouveau site se poursuivra par
une réorganisation en profondeur de la manière de travailler
vu la grandeur du site.
La stérilisation ---------------------
Le service s’est engagé dans « l’assurance qualité »,
ce qui demande l’élaboration, le contrôle, le respect de
procédures ainsi que la traçabilité des produits et cela,
réalisé par une équipe de spécialistes de la stérilisation
du matériel médico-chirurgical.
En 2008, la chirurgie orthopédique et la chirurgie thoracique
et vasculaire seront tracées.
L’ensemble de la traçabilité du bloc opératoire sera ter-
minée en 2009.
L’endoscopie ---------------------
Une restructuration du service est prévue au profi t des
services de gastro-entérologie, de pneumologie adulte et
pédiatrique et de l’urologie.
Au-delà de la vaccination, le médecin renseigne aussi le
voyageur sur les règles générales d’hygiène, la protection et
la prévention médicamenteuse contre la malaria adaptées
à chacun, la protection contre les virus transmis par voie
sanguine et sexuelle, le traitement des diarrhées sévères,
le mal d’altitude, les morsures d’animaux, la protection
contre les piqûres d’insectes, le danger des baignades en
eau douce, les accidents éventuels et la criminalité (prévoir
une bonne assurance voyages) …
Cette consultation fait désormais partie des centres de
vaccination agréés par l’O.M.S.
Le service achats ---------------------
Les objectifs pour 2008 sont de fi naliser l’installation
du programme informatique des demandes internes dans
tous les services (nursing, secrétariats, …) et d’informatiser
la réception des colis.
Les archives ---------------------
Les activités seront axées sur 3 points :
> la reconnaissance numérique et le format PDF ;
> la continuité du projet « Hôpital sans papier » ;
> un questionnaire qualité sur l’activité de notre ser-
vice.
Les services fi nanciers ---------------------
Un des projets de l’administration consistera à amélio-
rer la qualité de l’accueil des patients en réorganisant les
accueils des consultations en scindant l’accueil physique
et la prise de rendez-vous téléphonique.
Durant cette année, la comptabilité fi nalisera la réorga-
nisation du service. Elle travaillera également à la sup-
pression des documents « papiers » dans le secteur des
fournisseurs grâce à l’apparition des factures sous format
électronique.
La cellule de gestion analysera les résultats du projet PATH
(Performance Assesment Tool of quality improvement in
Hospital) qui permettront de situer les cliniques au sein des
hôpitaux participants au niveau national et international.
3] LES PERSPECTIVES POUR LES AUTRES SERVICES
2007, une année de bilan pour construire demain...
BIL
AN
� 38 �
Cette année sera également centrée sur la formation à l’uti-
lisation des nouveaux outils de gestion, et sur les balances
scorecard, pour permettre d’assurer le suivi des indicateurs
défi nis dans le plan stratégique « Horizon 2017 ». De plus, un
membre du service participera au « certifi cat universitaire
en gestion hospitalière ».
Mais 2008 subira un changement de loin le plus important
à la direction des services fi nanciers. Après de nombreuses
années de travail au sein des cliniques et la mise en place
d’une équipe performante, monsieur Lejeune, directeur
des services fi nanciers, tirera sa révérence.
Le service informatique ---------------------
Quelques projets importants ont débuté leur analyse en
2007 et verront leur aboutissement en 2008 et 2009 :
> une nouvelle gestion de la localisation des patients,
intégrée au dossier informatisé ;
> un programme intégré au dossier patient pour les
soins intensifs ;
> l’implémentation d’un logiciel de gestion du service
des brancardiers.
De plus, notre institution s’est inscrite dans la logique du
Réseau de santé wallon.
Pour 2008, il est prévu d’implémenter la recherche du
génome viral sur des prélèvements individuels de donneurs,
à la place des pools de 6 donneurs actuellement en vigueur,
et d’étendre le testing au virus de l’hépatite B. L’activité de
cryopréservation des cellules souches sera qualitativement
améliorée par l’achat d’un appareil de cryopréservation à
gradient de température, et par un laveur de cellules qui
devrait permettre de délivrer à l’unité clinique un produit
mieux contrôlé et plus facile à utiliser. L’année 2008 sera en
outre l’année de recertifi cation iso 9001:200 et de recertifi -
cation EFI pour le laboratoire HLA, alors que le prélèvement
et la cryoprésentation des cellules souches devraient faire
l’objet d’une certifi cation JACIE.
Le service technique ---------------------
Le service technique prendra une part active dans dif-
férents projets, citons entre autres :
> l’informatisation de la prescription médicale au sein
des différents services de l’institution ;
> la rénovation de l’accueil principal des Cliniques ;
> l’aménagement de nouveaux locaux pour la mam-
mographie ;
> la réorganisation de l’hôpital de jour hémato-onco-
logie avec un déplacement de l’accueil.
La pharmacie ---------------------
En matière de prescription électronique de médica-
ments, l’unité de pneumologie 2e A (24 lits) est actuelle-
ment équipée d’un logiciel de prescriptions opérationnel.
La prescription du médecin, signée électroniquement, est
envoyée à la pharmacie, où elle est validée, tandis que les
informations apparaissent dans le tableau de bord infi rmier.
Les infi rmières valident l’administration des médicaments.
2008 devrait voir l’installation de ce logiciel dans une ou
plusieurs autres unités de soins.
La préparation des cures de chimiothérapie a dépassé la
barre des 12.000 doses en 2007. L’unité de préparation
(UCRC) sera déplacée vers l’hôpital de jour hématologie-
oncologie, grand consommateur, en fi n d’année 2008.
4] L’ÉTABLISSEMENT DE TRANSFUSION SANGUINE
� 39 �
Construction de la phase II bis
Présentation du chantier ---------------------
Bureaux d’études :
Architecture : A.A. Ravestijn - Beersel
Stabilité : Van Wetter - Bruxelles
Techniques spéciales : D. Fagnart – Thy-le-Bauduin
Bureau contrôle : Seco - Bruxelles
Coordination sécurité : ABCIS – Namur
Représentante du maître d’ouvrage : Claudia Crivisqui,
coordinatrice des services techniques et chantiers.
Gros œuvre mis en adjudication en suivant les délais légaux
imposés par la loi des marchés publics.
La direction des cliniques a désigné la société BAGECI
(fi liale de CFE) comme adjudicataire.
Fin du gros œuvre prévue pour août 2008.
Programme de la construction ---------------------
Bâtiment réalisé sur 7 niveaux dont :
niveau -2 : vestiaires et locaux techniques,
niveau -1 : cuisines,
niveau 0 : accueil et consultations,
niveau +1 : centre médico-chirurgical ambulatoire
(CMCA)
niveaux +2, +3, +4 : unités d’hospitalisation.
Estimation du montant total des travaux : 42 millions
d’euros.
Aménagement parking ---------------------
Rationalisation de la place du parking existant afi n
d’accueillir plus de 800 véhicules au quotidien. Dans
un souci de respect de l’environnement, pose de dalles
perméables et plantation d’arbres en remplacement de
ceux abattus devenus dangereux. Le parking est gra-
tuit. Construction d’une nouvelle galerie d’accès à la
clinique et rénovation de toutes les anciennes galeries
couvertes.
Construction d’une guérite de surveillance avec local de
vigilance technique de l’hôpital.
Projets et perspectives 2008 ---------------------
Poursuite de la construction de la phase II bis (aile Hibis)
avec la fermeture du gros œuvre prévue pour l’automne
2008.
Construction d’un nouveau bâtiment qui abritera la nouvelle
résonance magnétique nucléaire de 3 Teslas, performante
dans le cadre des études fonctionnelles. Une extension de
la pharmacie avec le centre de production des cytostatiques
et quelques bureaux. (Fin 2008)
Une nouvelle salle de mammographie. (Mai 2008)
Un nouveau bâtiment sur 4 niveaux qui servira entre autres
aux services techniques, à la direction du nursing, à l’infor-
matique et autres bureaux médicaux. (Juillet 2008)
Construction de deux ronds-points, un aux urgences et l’autre,
à l’entrée de la clinique avec un embarcadère des TEC.
Aménagement d’un nouveau parking pouvant accueillir
500 véhicules.
Perspectives environnementales ---------------------
Tous les travaux aux cliniques sont dorénavant en-
visagés sous un angle environnemental strict dans un
souci d’économie d’énergie évident et un respect accru
de l’environnement.
Ainsi, nos eaux usées seront-elles traitées dans la nouvelle
station d’épuration qui sera prochainement construite à
Yvoir.
Il est prévu la mise en place d’une installation de cogé-
nération au gaz, alimentant un alternateur fournissant
une partie de l’électricité nécessaire au fonctionnement
des cliniques, les calories dissipées par le moteur étant
réinjectées dans le circuit de chauffage. Grâce à cette
récupération de chaleur, les pertes d’énergie se rédui-
sent de manière signifi cative. Ce système permet une
économie de 20 % d’énergie primaire par rapport à la
production séparée des mêmes quantités de chaleur et
d’électricité.
Un test va être effectué avec des cellules photovoltaïques
sur le toit du nouveau bâtiment de la RMN, afi n de tester si
une extension à d’autres bâtiments est réaliste en matière
de consommation d’énergie.
5] LES TRAVAUX
2007, une année de bilan pour construire demain...
BIL
AN
� 40 �
Enfi n, l’aile Hibis a été conçue depuis le début dans un
souci majeur de très faible consommation énergétique, les
eaux pluviales sont récupérées pour alimenter le réseau
d’eaux des WC, un choix judicieux des matériaux permet
une isolation poussée.
Fin 2007, le site Intranet s’est implanté de manière
progressive aux cliniques.
L’intranet est avant tout un outil de communication doté
d’une bibliothèque de documents disponibles à tout le per-
sonnel des cliniques. Chaque service, ayant sa propre page,
peut y mettre les informations qui le concernent ; un appel
a donc été lancé à des éditeurs responsables pour chaque
service et/ou commission.
Les éditeurs reçoivent une formation spécifi que à l’édition
des pages qui leur sont réservées.
Il ne s’agit donc pas d’un site tel qu’un habitué du surf sur
internet l’entend et le visiteur doit se familiariser avec son
contenu. Si la première page ressemble à une page d’accueil
Internet avec un menu traditionnel, la comparaison s’arrête
là. Le contenu des différentes rubriques n’est qu’une série
de documents mis en ligne et servant à l’information du
personnel. La principale tâche du gestionnaire du site est
actuellement d’aider les éditeurs à la mise en ligne de leurs
pages et de rendre plus intuitive et conviviale la recherche
du document à lire.
Tous ces choix sont partagés par l’ensemble du personnel
qui de son côté est conscient des efforts à faire dans le
domaine de l’environnement et dont les générations futures
récolteront les fruits.
Il y a également des outils dans l’outil : un puissant moteur
de recherche de documents, la visualisation instantanée
des nouveaux documents mis en ligne, la possibilité d’abon-
nements à différentes rubriques, des raccourcis sur les
documents recherchés et à moyen terme une messagerie
interne aux Cliniques pour tout le personnel.
Cet outil, s’il ne remplacera jamais la communication verbale
ou papier au sein de nos Cliniques, aidera grandement au
classement des documents de tous les services et chacun
en fi nalité y gagnera en temps, une fois le fonctionnement
assimilé et adopté.
6] LA MISE EN PLACE D’UN INTRANET
� I �
2007,passé... , présent... , futur...
� II �
HistoriqueAvant 1967, du sanatorium à l’hôpital universitaire…
1902
Construction du sanatorium de Mont-sur-Meuse.
� III �
1903
Ouverture du sanatoriumde Mont-sur-Meuse.
1940
Le sanatorium est bombardé.
1919
L’Alliance nationale desmutualités Chrétiennes
achète le sanatorium.
� IV �
1945
La reine Élisabeth inaugure le bâtiment Sainte-Thérèse reconstruit.
1951
La princesse Joséphine-Charlotte inaugure le bâtiment Saint-Charles.
1962
Ouverture de 51 lits de chirurgieet de pneumologie chronique.
1967
L’Institut Docteur Thérasse devientCliniques universitaires.
� V �
HistoriqueDe 1967 à nos jours…
Lorsque, en 1967, l’UCL et les Mutualités chrétiennes dé-
cident de créer un hôpital universitaire sur les hauteurs de
Godinne, le sanatorium est constitué de deux bâtiments :
l’aile centrale, appelée Saint-Charles, et celle qui la prolonge,
baptisée Sainte-Thérèse. L’unique salle d’opération se situe
au rez-de-chaussée. Les chambres sont de grands dortoirs
d’une centaine de lits. La transformation de cet établisse-
ment en un hôpital universitaire représentait un véritable
défi pour les gestionnaires de l’époque. Défi pourtant re-
levé haut la main, en témoigne le formidable essor qu’ont
connu les Cliniques universitaires UCL de Mont-Godinne.
Durant les 10 premières années, l’ancien sanatorium subit
de nombreuses transformations internes et se métamor-
phose progressivement en hôpital. Les dortoirs sont divisés
en blocs de chambres.
Dans les années 70, la priorité est de dégager de nouveaux
espaces. C’est ainsi que les anciennes terrasses sont cou-
vertes sur plusieurs étages.
En 1979, une nouvelle aile est construite à droite de l’en-
trée et accueille, entre autres, un plateau technique (salle
d’opération, soins intensifs, …). Ce nouveau bâtiment a lui-
même été étendu dans les années 90. L’un des premiers
hôpitaux de jour de Belgique (en hématologie /oncologie)
s’y est installé, ainsi qu’un hôpital de jour chirurgical avec
3 salles d’opération et une salle technique. Dernièrement,
une ultime « annexe » en rotonde a permis d’installer les
services des soins intensifs et de la médecine nucléaire
dans un espace conjugant technicité et humanité.
La phase d’extension, baptisée « phase 2 », qui se ter-
mine actuellement s’accompagne d’une rénovation interne
importante (création de nouvelles chambres doubles ou
individuelles).
La « phase 2bis », quant à elle, a déjà commencé et devrait
se terminer en 2010. Elle concerne la construction d’une
nouvelle aile de 80 000 m2, comprenant des cuisines ul-
tra-modernes, une extension des consultations, 4 salles
d’opération du nouvel hôpital de jour chirurgical et 3 unités
de 30 lits comprenant plusieurs chambres individuelles.
Voici déjà 10 ans que les Cliniques développent leurs activités
ambulatoires : le nombre de consultations augmente sans
cesse (152 000 pour l’année 2007), 5 hôpitaux de jour sont
nés (pédiatrique, hématologique, oncologique, gériatrique,
psychosomatique).
L’activité des départements et des services s’est diversifi ée,
des investissements technologiques importants ont été
réalisés, des itinéraires de soins ont été crées… , toutes
ces initiatives ont été prises pour répondre au mieux et
avec qualité aux besoins du patient.
Les Mutualités chrétiennes et l’Université catholi-
que de Louvain ont forgé notre identité.
Identité qui conjugue des soins d’excellence de ni-
veau universitaire, avec un caractère social affi rmé,
défendu par notre pouvoir organisateur et relayé
par le personnel.
� VI �
2007 fut une année festive, quatre activités ont été organi-
sées pour célébrer les 40 ans des Cliniques universitaires
UCL de Mont-Godinne.
Le 8 mars 2007, les cliniques accueillent le Jeu des dic-
tionnaires...
Le temps d’une soirée, la joyeuse équipe de Jacques Mercier
a installé son pupitre aux auditoires pour l’enregistrement de
« La semaine infernale » et du « Jeu des dictionnaires ».
Avec comme invité le très laconique Marc Huygens, chanteur
du groupe belge Vénus, venu annoncer tout à la fois les 10
ans d’existence du groupe et sa séparation, les joyeux drilles
de l’émission-culte de « La Première » nous ont enchantés
de leurs défi nitions loufoques et de leur vision décalée et
impertinente de l’actualité.
Un public nombreux s’est pressé aux deux séances d’enre-
gistrement, conquis par l’humour des participants.
Le 27 mai 2007, les membres du personnel et leur fa-
mille sont invités à une journée festive au domaine de
Chevetogne…
Dès 13 heures, la direction au grand complet accueillait les
membres du personnel et leur famille sous un chapiteau
pour délivrer le « pass » donnant accès à tout le parc. Chacun
a pu, alors, prendre d’assaut cet énorme domaine de plus
de 550 hectares où nature et découvertes ludiques font bon
ménage… Une multitudes d’activités étaient organisées pour
répondre au mieux aux différentes attentes : visite guidée
des jardins sur fond musical, tournois sportifs, ateliers
pour enfants, découverte du NEM (Nature Extraordinary
Museum), exploration pour les plus jeunes des cabanes
perchées, promenade en barque…
Une journée sans goutte de pluie qui se termina par un
barbecue géant et une soirée dansante !
7 octobre 2007, les Cliniques participent à la Journée
Découverte Entreprises.
À l’occasion de la Journée Découverte Entreprises, les Clini-
ques ont ouvert leurs portes aux visiteurs. Au programme :
visites de services, de salles d’opérations, explications,
démonstrations, mises en situation, … Tout était mis en
œuvre pour permettre au visiteur de découvrir l’hôpital
autrement…
Ces portes ouvertes ont pu se réaliser grâce à une mo-
bilisation importante du personnel des Cliniques avant,
pendant et après l’événement.
Au fi nal, ce sont plus de 1100 visiteurs qui ont foulé les
couloirs de Mont-Godinne !
18 décembre 2007, l'année festive se clôture en beauté
au théâtre de Namur…
C’est dans le cadre prestigieux du Théâtre royal de Namur
que les représentants de notre pouvoir organisateur et les
membres du personnel se sont retrouvés pour une soirée
exceptionnelle.
Dans un premier temps, l’ensemble de la direction accueillait
les invités pour une séance académique. Différents orateurs
se sont succédé au pupitre. Tous, à leur façon, ont rendu
hommage à l’enthousiasme et au dynamisme qui animent
l’ensemble du personnel des Cliniques. Chacun a rappelé
les valeurs de notre institution : le respect, l’excellence des
soins, la préoccupation sociale, l’esprit d’équipe, ...
Après un cocktail qui réunissait l’ensemble des invités, toute
la troupe de la revue ‘Sois belge et tais-toi’ a pris possession
de la scène du théâtre pour un spectacle haut en couleurs.
Les spectateurs ont alors assisté à une succession de sket-
ches croquant à merveille nos hommes politiques.
Une soirée que les participants ne sont pas prêts d’oublier
et qui clôture en beauté une année riche en événements.
Les événementsfestifs de l’année2007
a n s
� VII �
Pour les observateurs extérieurs, la croissance des Clini-
ques représente bien plus qu’un pari fou, … un véritable
miracle… Les différentes personnalités qui se sont suc-
cédé pour prendre la parole lors de la séance académique
du 18 décembre l’ont en effet souligné.
Voici, repris ici, différents extraits de ces discours.
Le fabuleux destin des Cliniques universitaires UCL de Mont-Godinne
Monsieur Michel Barbeaux,
président du conseil d’administration.
« L’accord signé en 1967 entre les Mutualités chré-
tiennes et l’Université est original : c’est, en effet,
associer progrès social et progrès médical, acces-
sibilité à des soins de qualité pour tous les patients
et innovations techniques, qualité de l’accueil et des
rapports humains et recherche et enseignement
universitaires.
Cette synergie entre ces deux logiques est féconde,
même si elle n’est pas toujours facile à réaliser. (…)
Mont-Godinne a aussi connu une évolution qui re-
fl ète celle de la médecine : on est passé du dialogue
singulier médecin-patient à une approche multi-
disciplinaire, du rôle dominant de l’hospitalisation
vers davantage de traitements ambulatoires, de la
promotion d’une institution isolée vers la création
de réseaux interinstitutionnels complémentaires, du
curatif vers des actions de prévention, d’un patient
docile vers un acteur de soins qui souhaite être in-
formé sur sa santé et sur les coût des soins. (…)
Il faut évoluer mais en continuant à s’appuyer sur
les valeurs fondamentales défi nies par les initiateurs
mutualistes et universitaires de nos cliniques : une
médecine de qualité dans les secteurs de pointe,
la recherche clinique et l’enseignement, et paral-
lèlement une approche humaine et sociale de la
personne, que celle-ci soit riche ou pauvre.»
Professeur Dominique Blommaert,
président du conseil médical.
Mont-Godinne a pu naître et se développer au niveau
médical grâce à l’audace, au courage et à l’enthou-
siasme de quelques médecins qui furent cliniciens,
professeurs et créateurs d’équipes, remercions-les
et soyons-en dignes. Mont-Godinne est une clinique
connue et reconnue, les indices de réputation et
l’origine géographique des patients le prouvent :
ses différentes missions de soins médicaux, d’en-
seignement et de recherche sont remplies par les
médecins au statut social, assez rare en Belgique,
d’employés, conforme à notre statut universitaire.
Les décisions thérapeutiques pour le bien du pa-
tient sont prises avec sérénité, la collaboration et
la multidisciplinarité sont encouragées et différents
groupes de travail rassemblant des compétences et
disciplines variées sont là pour en témoigner. (…)
Dans des structures qui s’agrandissent, nous devons
rester conscients de l’importance de l’individu, de
son épanouissement et de la qualité de la relation
interpersonnelle entre tous les acteurs de l’hôpital :
médecins, paramédicaux, personnel de support,
administratifs, … (…)
Nous vivons une période pleine de défi s, mais éga-
lement de promesses si l’audace, le courage et l’en-
thousiasme qu’eurent nos aînés continuent à nous
guider.
� 48 �
Monsieur Jean Hermesse,
secrétaire général de l’Alliance nationale
des mutualités chrétiennes.
Je suis fi er d’être présent aujourd’hui car Mont-
Godinne est devenu en 40 ans une institution exem-
plaire, un centre d’excellence tant au point de vue
médical que social. Grâce au partenariat fructueux
entre l’UCL et la Mutualité chrétienne, nous dé-
montrons que qualité des soins, accessibilité pour
tous les patients, humanité et équilibre fi nancier
sont compatibles. Réussir cette combinaison, c’est
la raison d’être de l’engagement et de la participa-
tion des Mutualités chrétiennes dans 13 hôpitaux.
Mais comment expliquer cette réussite ? Y a-t-il
une recette miracle ? Je crois profondément que la
réussite sociale et médicale de Mont-Godinne est
le fruit du service et de l’engagement d’hommes
et de femmes motivés et inspirés par des valeurs
sociales. Ils ont inspiré un développement solidaire,
social, de qualité et rigoureux de l’hôpital au service
des patients et de la société. (…)
Face aux changements et aux défi s qui vont se pré-
senter, je suis confi ant et optimiste pour la poursuite
de la success-story de Mont-Godinne : la direction,
les médecins, le personnel infi rmier et soignant,
technique et administratif sont compétents, moti-
vés et engagés. Ensemble, nous maintiendrons le
cap des soins de qualité accessibles à tous. Vous
pourrez compter sur l’engagement de la Mutualité
chrétienne.
Professeur M. Scheuer,
recteur des Facultés universitaires
Notre-Dame de la Paix.
Comme recteur de l’université namuroise, je me
sens « en famille » parmi vous ce soir. (…) Une des
raisons de me sentir en famille, c’est bien évidem-
ment l’importance des multiples collaborations
qui se développent depuis bien longtemps, tant en
matière d’enseignement que de recherche, entre les
Cliniques universitaires de Mont-Godinne et notre
institution universitaire namuroise. Ces synergies
concernent bien évidemment en tout premier lieu,
mais pas exclusivement, notre faculté de médecine.
Les collaborations en matière d’enseignement se
concrétisent depuis longtemps déjà, à travers les
cours assurés chez nous par plusieurs enseignants
cliniciens dont l’activité et l’expérience cliniques
enrichissent l’enseignement dispensé à l’université
aux futurs médecins. Inversement, ces activités
d’enseignement dispensé à l’université enrichis-
sent la pratique du clinicien. (…) En matière de
recherche, nos synergies débordent largement le
cadre de la faculté de médecine. Il y a effectivement
de nombreuses collaborations conduisant à des
publications. (…)
Parallèlement à l’enseignement et la recherche,
citons aussi les collaborations entre nos deux ins-
titutions dans le cadre du comité d’éthique des
Cliniques et du CIDES (Centre interdisciplinaire
de droit, éthique et sciences de la santé) de nos
facultés. (…)
C’est dans un esprit constructif que se développent
les synergies, grâce aux nombreux contacts entre
les personnes. Je ne doute pas que des chemins
nouveaux et prometteurs s’ouvriront pour nos deux
institutions, à l’initiative des hommes et des fem-
mes qui y travaillent et qui apprennent à mieux se
connaître.
� 49 �
Professeur B. Coulie,
recteur de l’Université catholique de Louvain.
(…) Pour une université, animer des cliniques n’est
pas une activité indifférente, parce que les cliniques
contribuent à part entière aux missions essentiel-
les d’une université comme l’UCL : les missions
de formation des jeunes médecins, de recherche
scientifi que et de service à la société. Les cliniques
participent aussi aux valeurs d’une université comme
l’UCL : le respect et la tolérance, la prise en charge de
la personne dans toutes ses dimensions, l’approche
humaniste des questions, l’exigence de qualité.
Les cliniques de Mont-Godinne font partie intégrante
des missions et des valeurs de l’UCL. Toutes celles et
ceux qui travaillent à Mont-Godinne en sont d’ailleurs
conscients et expriment clairement, à chaque ren-
contre que j’ai avec eux, leur attachement profond
à l’UCL. Je tiens à les remercier publiquement et à
redire l’émotion et la fi erté de l’université de voir que
ses missions et ses valeurs trouvent à Mont-Godinne
une telle illustration. Vous avez toutes et tous, par votre
action et par vos valeurs, contribué à faire de l’UCL
ce qu’elle est aujourd’hui. Ce sentiment d’attache-
ment, qui nous lie depuis tant d’années, aura toute
son importance dans les années qui viennent. Elles
verront l’université vivre une évolution profonde qui
aura également des répercussions sur l’évolution des
Cliniques universitaires de Mont-Godinne. (…)
Monsieur Rudy Demotte,
ministre-président du gouvernement wallon.
Discours repris par son représentant : monsieur
K. Ibourki.
(…) Les chiffres de l’activité de Mont-Godinne témoi-
gnent d’un véritable succès hospitalier au sein d’un
environnement « rural » ou, à tout le moins, hors
des grands centres urbains. Pour reprendre une
expression coutumière dans le secteur marchand,
c’est donc bien devant une véritable success-story
que nous nous trouvons. Et cela, en termes éco-
nomiques, mais aussi en terme d’emplois : près
de 1600 travailleurs, selon mes dernières infor-
mations. Sans parler du rôle économique indirect :
avec le secteur pharmaceutique et paramédical,
bien sûr, mais aussi sur des secteurs comme celui
de la construction ou des nouvelles technologies.
Nous nous trouvons donc face à une activité parti-
culièrement structurante et importante, à l’échelle
namuroise mais plus largement même, à l’échelle
wallonne.
Et structurante au plan économique, mais égale-
ment au plan social. Par son activité médicale et
non-marchande comme à travers de nombreuses
initiatives prises et soutenues par l’institution. Je
pense aux efforts consentis pour le logement du per-
sonnel, aux maisons d’accueil pour les familles des
patients, à la crèche-garderie, à l’hôtel hospitalier,
sans oublier, par ailleurs une ouverture concrète
aux pays en voie de développement. (…)
En 2001, votre statut universitaire fut mis en péril.
Cette menace de retrait a suscité une forte mobi-
lisation au sein du personnel et des praticiens de
Mont-Godinne qui considéraient, à juste titre, ce
statut comme un label de qualité : label largement
mérité. Une menace qui, par ailleurs, si elle s’était
concrétisée, n’aurait plus laissé en Wallonie qu’un
seul hôpital universitaire -à Liège- contre trois à
Bruxelles et trois en Flandre.
Autant d’éléments qui ont motivé la décision de Rudy
Demotte, à l’époque ministre de la Santé publique
et des affaires sociales, de maintenir le statut uni-
versitaire UCL aux Cliniques de Mont-Godinne.
Madame C. Fonck,
ministre de la Santé, de l’enfance
et de l’aide à la jeunesse.
L’assemblée générale et le conseil d’administration
ont délégué une partie importante de leurs pouvoirs
à un comité de gestion, qui rassemble les Mutualités
chrétiennes et l’Université catholique de Louvain. De
cette autonomie de gestion et de cette collaboration
est né un hôpital unique, un hôpital qui offre des
soins performants, fi nancièrement et socialement
accessible à tous. Le développement de Mont-Godinne
prouve la réussite d’une vision clairvoyante, généreuse
et rigoureuse. Le rayonnement de Mont-Godinne,
c’est aussi la concrétisation d’une solidarité entre
le progrès médical et le progrès social. (…)
Mont-Godinne est à la médecine ce que Léonard
de Vinci fut à la science : regard ouvert, original et
stratégique vers l’avenir. (…)
� 52 �
TABLE DES MATIÈRES
1] Les ressources humaines
2] Le département infirmier
3] La satisfaction du patient au cœur de nos préoccupations quotidiennes
4] L’accompagnement du patient
� 53 �
1] LES RESSOURCES HUMAINES
Chapitre 3
--------------
2007, une année
au quotidien…
Les Cliniques sont le premier employeur privé de la
province de Namur.
En 2007, les Cliniques ont compté une moyenne de 1 184
équivalents temps plein, soit un effectif de 1 621 person-
nes au 31 décembre de l’année. Le volume de l’emploi a
augmenté de 22 % en 10 ans.
Par rapport à l’année 2006, le volume de l’emploi (ETP) a
augmenté de 2,1 %.
ETP : équivalents temps plein, à savoir le volume moyen
annuel de travailleurs compte tenu du temps de travail
effectivement rémunéré par les Cliniques.
Effectif : nombre de travailleurs liés par contrat de travail
aux Cliniques au 31 décembre. L’effectif comprend aussi
les personnes en suspension de contrat (interruption de
carrière, maladie de longue durée, …).
1292 1263 1317 1284 1320
1401 1441 1444 1454 1496 1521 1576
932 967 972 979 997 1039
1080 1102 1080 1106
1139 1160
0
200
400
600
800
1000
1200
1400
1600
1800
1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005
1621
1184
2006 2007
Effectif au 31/12
ETP moyen annuel
Évolution de l'effectif et des ETP
� 54 �
Répartition par secteur de travail
Paramédical
14,1%
Autre
3,9%Médecin
8,4%
Entret., serv. techn.
13,4%
Adm., secrét.
16,5%Soignant
43,7%
Répartition de l’effectif
par secteur de travail
Au 31 décembre 2007, 1 621 personnes sont liées par
un contrat de travail aux Cliniques. Le personnel se ré-
partit en 708 soignants, 267 administratifs, 217 personnes
pour l’entretien, les cuisines & restaurant et les services
techniques, 229 paramédicaux, 136 médecins et 64 autres
personnes.
Répartition par âge
La structure d’âge du personnel se présente comme ci-
dessous :
18 % du personnel a moins de 30 ans, 29 % a entre 30 et 40
ans, 31 % entre 40 et 50 ans et 22 % a 50 ans ou plus.
86
208
249
230
281
218
210
121
27
0 50 100 150 200 250 300
24 ans et moins
25 à 29 ans
30 à 34 ans
35 à 39 ans
40 à 44 ans
45 à 49 ans
50 à 54 ans
55 à 59 ans
60 ans et plus
Âge du personnel par tranches de 5 ans
� 55 �
Répartition par sexe
selon le secteur de travail
Répartition du temps de travail
par secteur
2007, une année au quotidien…
39 97
149 68
220 47
613 95
164 65
57 7
1242 379
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100%
Médecins
Entret., serv. techn.
Adm., secrét.
Soignant
Paramédical
Autre
Total
Répartition hommes/femmes selon le secteur de travail
Femmes
Hommes
Répartition par régime de travail
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
>90% 116 112 126 268 110 17 749
> 52.5% et <= 90% 16 77 98 259 70 17 537
<=52.5% 4 28 43 181 49 30 335
MédecinEntret., serv.
techn.Adm., secrét. Soignant Paramédical Autre Total
Le personnel est composé de 77 % de femmes. Leur
représentation majoritaire apparaît dans tous les sec-
teurs de travail, excepté chez les médecins (29 % de
femmes).
Alors que la plupart des médecins travaillent à temps
plein, les temps partiels occupent une place importante
dans les autres secteurs : 62 % pour les soignants, 52 %
pour le paramédical, 53 % pour l’administratif et 48 % pour
l’entretien, les services techniques... QU
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La formation
La cellule formation, composée des responsables for-
mation de la DRH et de la DDI, a organisé une série de
formations au cours de l’année 2007 : accueil des nouveaux
travailleurs, informatique, accueil téléphonique, …
Parallèlement, l’action de formation à la gestion de l’agres-
sivité du patient et de sa famille s’est poursuivie. Ce projet
a été fi nancé par le Fonds social des hôpitaux privés et a
concerné 124 membres du personnel en 2007.
Des actions de coaching ont été également menées pour
les cadres des Cliniques.
Pour le département infi rmier, des formations ou colloques
spécifi ques, ouverts à l’extérieur ont également été organi-
sés : colloque SIAMU, transmissions ciblées, hémiplégie,
savoir et compétences…
Le coût total de la formation (incluant la rémunération des
personnes) s’élève à 481 292 €. Il se répartit de la façon
suivante :
formations organisées par la cellule formation : 276 873 €,
formations externes (participation de notre personnel à des
congrès, colloques, …) : 204 419 €.
L’accompagnement professionnel
2007 a vu naître une nouvelle fonction au sein de la
direction des ressources humaines, celle de l’accompagne-
ment professionnel. Cette fonction s’articule principalement
autour de trois axes :
> l’accompagnement des cadres stratégiques des
Cliniques dans l’élaboration et la mise en œuvre
de projets stratégiques relatifs à leur domaine de
compétences ;
> la mobilité du personnel avec, notamment, la gestion
des compétences, l’accompagnement des carrières
et, surtout, la coordination de la cellule de réinsertion
qui gère les dossiers des travailleurs présentant des
problèmes de santé ;
> l’aide au recrutement et à l’accueil des médecins
assistants étrangers.
Les deux premiers axes s’articulent étroitement avec la
cellule de formation.
Le journal interne
Les Cliniques disposent d’un journal interne appelé
Horizons.
Celui-ci est, avant tout, réservé aux membres du personnel
et est tiré à 2 500 exemplaires.
Il a pour objectifs de développer la communication entre
les personnes travaillant au sein de l’institution, de donner
des informations sur l’actualité des Cliniques, de renforcer
la collaboration et le dynamisme.
Aux rubriques habituelles, s’ajoute un dossier portant sur des
sujets précis. Les thèmes abordés en 2007 : « Les approches
thérapeutiques originales aux Cliniques », « Il y a 40 ans…
les Cliniques ». Ce journal est coordonné au départ des res-
sources humaines et s’appuie sur un comité d’information
composé de 18 membres du personnel.
Chaque année, un journal à destination des médecins gé-
néralistes et spécialistes est édité : Horizons médicaux.
Il reprend les articles médicaux du journal interne.
Le Village des enfants
Les Cliniques disposent d’une crèche et d’un accueil
extrascolaire appelés « Village des enfants ».
La crèche a une capacité de 54 places de 0 à 3 ans.
L’extrascolaire, quant à lui, peut accueillir jusqu’à une cen-
taine d’enfants du personnel, de 3 à 12 ans.
Le Village des enfants est aussi à la disposition des patients
qui désirent confi er leurs enfants de 3 mois à 12 ans, le
temps des visites à un proche hospitalisé, d’une consulta-
tion ou d’un examen.
2007 a vu la reconnaissance offi cielle de la qualité d’accueil
des enfants par l’octroi de « l’attestation de qualité » par
l’O.N.E.
� 57 �
2] LE DÉPARTEMENT INFIRMIER
Un plan stratégique pour le département infi rmier :
PROCQSI 2.
L’équipe de direction du département infi rmier avait initié,
en 2006, une réfl exion importante sur son mode de fonction-
nement et sur les objectifs qu’elle poursuivait jusqu’alors,
en vue d’élaborer un plan stratégique 2007-2012, baptisé
PROCQSI 2 (programme de promotion de la compétence et
de la qualité des soins infi rmiers, version n° 2).
L’objectif a été de redéfi nir les missions, les grands axes
stratégiques et les objectifs opérationnels du département
infi rmier (DI) pour les 5 années à venir, de même que de
réorganiser la structure de gestion et revoir les principes
de fonctionnement au service du patient et du personnel
soignant. Il fallait également préciser le mode de collabora-
tion entre le DI et les départements cliniques nouvellement
mis en place.
En automne 2007, le comité de direction des Cliniques
approuve le projet. Celui-ci permettra au DI de poursuivre
son ambition déjà formulée dans les 2 plans stratégiques
précédents, à savoir :
> fournir des soins et services de qualité, dans un en-
vironnement médical concurrentiel et en perpétuelle
mutation technologique, ainsi que dans un contexte
de pénurie en personnel infi rmier qualifi é ;
> gérer les ressources humaines et matérielles de
façon optimale, en tenant compte non seulement des
contraintes budgétaires, mais aussi des préoccupa-
tions de bien-être, à tous les niveaux, du personnel
soignant au travail ;
> promouvoir le dialogue et la concertation entre tous
les professionnels concernés par le bon fonctionne-
ment de leurs services respectifs ;
en mettant un accent tout particulier sur :
> une plus grande proximité et disponibilité avec les
équipes soignantes et leurs responsables ;
> un renforcement de la cohérence au niveau des
objectifs, des actions et des projets au sein du DI;
> une plus grande spécifi cité dans les fonctions de
chacun.
Face à l’augmentation des attentes du personnel et à la
multiplicité des tâches exécutées par les cadres de la DDI,
en vue de répondre aux besoins des équipes, la réfl exion a
abouti à l’élargissement de l’équipe de direction et vers une
nouvelle répartition des attributions de chacun.
PROCQSI 2 avait également la volonté de s’inscrire dans
toute la réfl exion stratégique institutionnelle qui a débuté à
l’automne 2007 pour élaborer un plan stratégique des Clini-
ques pour la période 2007-2017 (Plan « Horizon 2017 »).
La nouvelle équipe de direction du département infi rmier
se compose comme suit :
directeur :
Richard Bergen ;
deux cadres infi rmiers en « ligne » :
Marie-Christine Lecocq, cadre infi rmier de départe-
ments (médecine interne, pédiatrie, neuropsychiatrie
et pathologies spéciales) ;
Olivier Callebaut, cadre infirmier de départements
(chirurgie, médecine aigüe et cardio-thoracique) ;
quatre cadres infi rmiers en « staff » :
Serge Dupont : cadre infi rmier hygiène ;
Anne-Sophie Cornet : cadre infi rmier qualité des soins
et bien-être du personnel ;
Véronique Nonet : cadre infi rmier formation ;
Jacqueline Perrad : cadre infi rmier DI-RHM, logiciels
de gestion et projets architecturaux ;
un cadre opérationnel responsable du matériel équi-
pement de soins et de leur budget :
Jean-Claude Hensotte ;
une ICANE : infi rmière chargée de l’accueil des nou-
veaux engagés et des étudiants.
Véronique Leroy.
2007, une année au quotidien…
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� 58 �
Le plan stratégique s’articule autour de 7 pôles stra-
tégiques :
4 pôles précisant « le cœur de l’activité du département
infi rmier » :
> la coordination de la qualité,
> les compétences du personnel et le développement
professionnel,
> la qualité de vie du personnel et la gestion des res-
sources en personnel,
> les moyens informatiques et logistiques au service de
la qualité des soins et du bien-être au travail ;
Le questionnaire de satisfaction
Chaque patient reçoit au début de son hospitalisation un
document comprenant deux parties :
> des questions assorties d’un ensemble de réponses
à cocher ;
> un espace pour des commentaires libres.
Les questionnaires (2697 en 2007) sont scannés par l’équipe
des archives, qui encode également toutes les remarques
et/ou suggestions des patients (40 % de patients ajoutent
un commentaire).
Les données issues de ces deux parties font l’objet d’un
traitement différent.
La partie questions à choix multiple permet de dégager de
grandes tendances concernant les différents secteurs de
l’hospitalisation : accueil, soins médicaux, soins infi rmiers,
nourriture, … Elle permet également la participation à un
benchmarking réalisé en externe de manière indépendante
par une fi rme spécialisée. Le benchmarking est une analyse
pointue des questionnaires qui permet d’observer notre
évolution en termes de satisfaction du patient et de nous
comparer avec d’autres hôpitaux (18 sites au total).
Les questionnaires remis en hospitalisation classique et
en pédiatrie sont permanents. Conjointement, d’autres
benchmarking durant des périodes ciblées ont été réalisés
(spécifi quement pour les patients externes) aux urgences,
en radiologie, en médecine nucléaire.
3 pôles précisant « l’ancrage du département infi rmier
au sein de son environnement » :
> l’information – la communication – les collabora-
tions,
> la participation du DI au sein des départements cli-
niques,
> donner une dimension universitaire aux actions du
DI – promouvoir le DI et les Cliniques .
De manière générale, les trois variables ayant un impact
signifi catif sur la satisfaction du patient sont :
> la rencontre du médecin dans les premières 24
heures,
> la rencontre avec l’infi rmière responsable du service
dans les premières 24 heures,
> l’obtention rapide de la chambre.
Les Cliniques de Mont-Godinne se maintiennent dans le
peloton de tête.
Les données sont stables concernant l’échantillon. Le per-
sonnel, dans chaque métier, est très apprécié, mais des
efforts sont encore à réaliser notamment dans l’organisation
et l’information donnée au patient sur le déroulement de
la journée, sur la nature des soins et des examens et sur
les différents retards rencontrés.
La partie reprenant les commentaires libres est analysée
par un groupe de travail «avis de nos hôtes».
L’objectif général de ce groupe est l’utilisation effi cace et
pertinente des commentaires en tant qu’indicateur (baro-
mètre) afi n d’intégrer les remarques et suggestions (vécu)
des patients dans les réfl exions et dans les démarches
QUALITÉ de l’institution.
Des objectifs spécifi ques ont été ciblés : meilleure présen-
tation et élaboration d’un codage pour les récapitulatifs
mensuels, mise à disposition du questionnaire en allemand
et en néerlandais, optimisation de la diffusion, volonté de
feed-back aux patients et au personnel, …
3] LA SATISFACTION DU PATIENTS AU CŒUR
DES PRÉOCCUPATIONS QUOTIDIENNES
� 59 �
2007, une année au quotidien…
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La médiation des plaintes
La fonction de médiatrice de plainte a été mise en place en
novembre 2003. Les plaintes prises en charge par la média-
trice résultent souvent d’un défaut de communication. La
médiatrice constate que le mécontentement engendré peut
être désamorcé rapidement par une écoute et un dialogue
constructif entre les différents intervenants.
Elle transmet annuellement un rapport reprenant les plain-
tes liées aux droits du patient au service public fédéral de
la santé. Un rapport complet est transmis au comité de
direction, au comité de gestion, au conseil médical, aux
chefs de département et à l’ensemble des cadres admi-
nistratifs et infi rmiers.
Des actions correctives ou préventives sont prises chaque
fois que cela se justifi e. Un effort est réalisé en matière de
communication des résultats aux services.
Pour 2001, 70 plaintes concernent les droits du patient et
46 sont liées à l’organisation et à la logistique.
4] L’ACCOMPAGNEMENT DU PATIENT
Le service social
Les chiffres
8 % des personnes admises en hospitalisation s’adressent
au service social.
La gestion des sorties (3 699) et les diffi cultés fi nancières
(901) constituent l’essentiel du travail.
Cependant, il est loin le temps où le service social intervenait
essentiellement dans le décours d’un séjour hospitalier.
Les durées d’hospitalisation particulièrement basses à
Mont-Godinne, l’accroissement permanent des consulta-
tions et des hospitalisations de jour se conjuguent pour
que 50 % des rencontres se déroulent en dehors de l’hos-
pitalisation.
Le temps
La médecine accélère les processus de soins, mais l’homme
a besoin de temps pour faire face à la souffrance physique
et mentale et aux conséquences sociales qu’engendre la
maladie.
Inscrire cela dans les prises en charge est nécessaire pour
donner à nos interventions l’humanité et l’effi cacité qu’elles
requièrent : l’enjeu pour le service social est là.
Notre méthode de travail
> La rencontre individuelle avec le patient reste priori-
taire. Progressivement, et dans certaines disciplines
médicales (clinique de la douleur, fatigue chronique,
hospitalisation de jour psychosomatique), nous l’as-
socions à une approche collective.
Dans ces disciplines, des ateliers sociaux sont organi-
sés pour des groupes de patients. L’objectif est de sortir
le patient de l’isolement dans lequel sa pathologie peut
parfois l’enfermer. Cette approche permet également à
l’assistant social de donner l’information à un plus grand
nombre de personnes.
> Le service continue à renforcer ses collaborations
avec des associations de patients : l’entraide entre
« pairs » est un atout pour certains patients.
> En chirurgie cardiaque, lorsqu’une hospitalisation
est prévue, un contact préalable est établi avec la
population plus âgée, afi n de prévenir les diffi cultés
qui peuvent découler de l’hospitalisation.
En dehors de ces types de prise en charge, la mission du
service social se conjugue avec :
> la présence d’éducateurs et institutrices en pédiatrie :
le jeu, la créativité et l’apprentissage sont porteurs
de vie et de santé ;
> l’atelier occupationnel : un lieu privilégié de rencontre
et de créativité en dehors du soin ; il permet d’accéder
à l’expression artistique de son vécu ;
> la médiation interculturelle : l’actualité nous montre
que le monde n’a plus de frontières ; la langue peut
favoriser ou empêcher la rencontre ; le service social
tente de favoriser cette rencontre entre la personne
étrangère et le soignant en assurant la présence d’un
interprète social dans la langue choisie : surtout
les langues russe et turque (en 2007, nous avons
enregistré 27 interventions en hospitalisation et 163
en consultation) ;
> les échanges réguliers avec le responsable du vo-
lontariat favorisent la réfl exion et l’intégration d’un
autre mode d’être en relation avec le patient pour
plus d’humanité.
� 60 �
L’avenir
En fonction des évolutions institutionnelles et sociétales,
l’avenir passera par l’accentuation des collaborations entre
le service social, le patient et sa famille et les autres acteurs
pour :
> améliorer l’information et la communication pour un
« consentement éclairé » du patient autour de son
projet de soins ;
> intégrer dans la dimension d’accueil la préparation
de la sortie et/ou la continuité du soin ;
> formaliser des collaborations avec les acteurs qui
peuvent agir sur les facteurs sociaux déterminants
pour la santé.
Le volontariat
Trois anniversaires ont été dignement fêtés le 13 septembre
2007 : trente ans de volontariat, trente ans d’existence de
la bibliothèque et 25 ans pour la Maison d’accueil Pierre
Jansen. L’occasion fut donnée aux volontaires et aux pro-
fessionnels de se retrouver dans la convivialité et de vivre
un moment de reconnaissance mutuelle.
Au-delà de cet événement, d’autres faits marquants sont
à souligner :
> le renouvellement des mandats des différents res-
ponsables d’équipe ;
> la concrétisation d’une formation continuée pour les
volontaires, lauréate d’un appel à projets lancé par
le groupe fi nancier CERA : « Volontiers volontaires
aux côtés des patients » ;
> toujours en lien avec CERA, l’organisation à Mont-
Godinne d’une table ronde ayant pour thème : « le
volontariat, ça (r)apporte quoi ? » ;
> la poursuite d’une réfl exion en équipe de coordi-
nation sur divers aspects du volontariat comme le
recrutement, l’accompagnement, l’encadrement des
volontaires ;
> la mise en route d’un projet visant à la création d’un
montage audio-visuel d’information sur le volontariat
aux Cliniques de Mont-Godinne.
L’année 2008 s’articulera, quant à elle, sur plusieurs axes
de travail :
> « l’accompagnement continué » des volontaires et
de leurs responsables d‘équipe sous la forme de
formation et/ou de lieux de parole ;
> le recrutement et les moyens à concrétiser pour
enrichir sa mise en œuvre ;
> l’adaptation du volontariat à l’évolution institutionnelle
et aux nouvelles réalités qui en découlent.
L’aumônerie
Un lieu de ressource humaine.
« Les joies, les espoirs, les angoisses, les tristesses des
hommes et des femmes de ce temps sont aussi les joies,
les espoirs, les angoisses, les tristesses des disciples du
Christ. » Cette affi rmation du concile Vatican II, dans sa
constitution pastorale Gaudium et Spes, caractérise au
mieux ce que peut être une équipe d’aumônerie dans un
hôpital du 21e siècle : une présence humaine, attentive
à tout ce qui s’y vit, que ce soit auprès des malades et
leur entourage ou auprès des professionnels, et qui se
veut, dans la foi, signe de la présence de Dieu, trace de la
préoccupation de l’Église pour les plus souffrants. C’est
dans cet esprit que Mgr Pierre Warin est venu cette année
confi rmer l’ensemble de l’équipe d’aumônerie dans son
service (6 dames, 4 religieuses et 3 prêtres).
Pour y parvenir, chaque membre de l’équipe, responsable
d’une ou plusieurs unités d’hospitalisation, tâche que cha-
que patient hospitalisé puisse recevoir une visite chaque
semaine ; ce qui relève parfois du défi face à la diminution
des temps de séjour hospitalier. Au cœur de cette rencontre,
la dimension spirituelle et religieuse trouvera sa place si
le patient la souhaite. Cette nouvelle modalité de présence
impose une formation. En 2007, tout comme l’ont fait le
GREDI (groupe éthique interne au département infi rmier) et
le comité d’éthique, nous nous sommes efforcés de mieux
comprendre la place de la spiritualité au cœur du soin
pour y articuler de façon pertinente la dimension religieuse
lorsqu’elle se trouve sollicitée. En 2008, nous entamons
une formation en équipe sur la dimension de rencontre et
de dialogue : comment une rencontre humaine peut-elle
nous renvoyer à notre foi et à l’Évangile ?
Inscrite dans un hôpital universitaire, l’équipe reste attentive
à cette dimension. Elle le fait par l’accueil de deux novices
de l’abbaye de Leffe qui assurent une après-midi de stage
par semaine. Un membre de l’équipe porte la responsa-
bilité pédagogique du Certifi cat universitaire de formation
théologique « Éthique et pratiques de santé » initié par la
Faculté de théologie de l’UCL et les Cliniques depuis 2006 :
l’année 2007 a vu la poursuite des cours et la présentation
de 10 mémoires de qualité (dont un infi rmier et un médecin
des Cliniques), attestant de l’articulation possible entre
engagement professionnel, éthique et valeurs chrétiennes.
L’année 2008 sera consacrée à l’élaboration d’un ouvrage
collectif reprenant les différentes contributions de l’en-
� 61 �
2007, une année au quotidien…
QU
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seignement (à paraître au Cerf) afi n que cette initiative de
formation puisse être plus largement relayée.
Enfi n, l’équipe est convaincue de l’importance du soutien
humain et spirituel du personnel, ce qu’elle essaye de vi-
vre à sa mesure et selon ses moyens. Outre les nombreux
contacts informels qu’elle peut vivre, l’équipe continue de
proposer chaque 3e mardi du mois le « mardi de l’e.t.é »
(espace-travail-évangile), où une situation de vie de l’hôpital
est partagée avec les professionnels présents et relue à la
lumière de l’Évangile. Dans le cadre du 40e anniversaire
des Cliniques, nous avons également vécu une eucharistie
du jeudi saint, par et pour le personnel, particulièrement
nombreuse. Mais c’est sans doute dans l’attention au déve-
loppement de notre institution et aux nouvelles conditions
du soin et de l’exercice de la médecine que notre équipe
pourra poursuivre ce défi d’être lieu d’Église dans une
posture humaine signifi ante ; ce qui nous invite à poursui-
vre notre investissement dans les diverses activités des
Cliniques et, plus largement encore, comme le disait le
Concile, à « scruter les signes des temps », tous ces lieux,
ces événements où il est possible, dans la foi, de repérer
l’œuvre de Dieu.
63
18 décembre 2007,
l’année festive se clôture en beauté au théâtre de Namur...
� 64 �
TABLE DES MATIÈRES
1] L’enseignement
2] La recherche
3] Les cliniciens chercheurs
4] Les innovations techniques
� 65 �
1] L’ENSEIGNEMENT
Chapitre 4
--------------
2007, une année de recherche
et d’innovation…
L’enseignement et la formation sont des activités uni-
versitaires à part entière. Nos médecins cliniciens assurent
une charge d’enseignement signifi cative tant au niveau des
Facultés universitaires Notre-Dame de la Paix à Namur qu’au
niveau de l’Université catholique de Louvain. Ils assurent aussi
une formation clinique au sein de leur service. Deux faits
marquants sont à relever pour 2007. Le premier est la mise
sur pied d’une commission de promotion de l’enseignement
chargée de donner une nouvelle impulsion à la qualité de la
formation et de l’encadrement des stagiaires médecins et
des médecins assistants candidats spécialiste (MACCS) et le
second est l’achat par le département de médecine aiguë d’un
mannequin de simulation haute performance dans le cadre
de la création d’un « clinical skill center ». Ce centre devrait
être un outil intéressant pour la formation des étudiants, des
médecins en formation, du personnel des cliniques ainsi que
pour la formation continue de nos collègues généralistes.
Stage des étudiants de 2e bac médecine
des FUNDP.
Cette année encore, des étudiants de 2e bac médecine des
Facultés universitaires Notre-Dame de la Paix de Namur
ont suivi un stage aux Cliniques universitaires UCL de Mont-
Godinne dans le cadre de leur cours de psychologie.
Grande innovation cette année, des aides-soignants che-
vronnés de notre institution (déjà référents écoles dans
leurs unités de soins respectives) ont été sollicités. Ces
aides-soignants ont accepté avec enthousiasme de relever
le défi et ont donné sans compter de leur temps, de leur
énergie et de leurs idées, afi n que chaque étudiant puisse
vivre pleinement cette immersion dans le monde hospi-
talier et surtout ce premier contact avec le patient.
Dans un premier temps, une information a été donnée aux
étudiants durant un de leurs cours de psychologie, aux Facul-
tés, par l’infi rmière accompagnante et un aide-soignant.
Cette information pratique avait pour but de présenter la
fonction d’aide-soignant, de partager des notions essen-
tielles comme l’hygiène hospitalière, le secret profession-
nel et la prise en charge de la douleur, … et de faire passer
le message suivant : pour que son stage soit une réussite,
l’étudiant devra soigner le patient comme il souhaiterait
que la personne qui lui est la plus chère soit soignée…
Ensuite, la deuxième partie de la préparation au stage
s’est déroulée dans nos murs (4 groupes de 24 étudiants,
étalés sur 4 demi-journées) : un module théorique avec
leurs professeurs, puis un module pratique avec l’infi rmière
accompagnante et les aides-soignants dans une chambre
« standard » afi n de les familiariser avec tout le matériel
de soins (mises en situation, jeux de rôles, …).
Ainsi initiés, ces futurs médecins ont accompli un stage
d’une semaine dans un hôpital, 9 d’entre eux ont choisi
Mont-Godinne.
� 66 �
Totalement intégrés dans le quotidien de nos unités de
soins, ils ont pu apprécier à sa juste valeur le travail ef-
fectué par les équipes pluridisciplinaires dont chaque
membre, quelle que soit la fonction, garde pour unique
préoccupation le bien-être du patient.
2] LA RECHERCHE
L’esprit universitaire qui anime les Cliniques de Mont-
Godinne ne peut se concevoir sans sa dimension de re-
cherche. Celle-ci permet à nos patients de bénéfi cier des
derniers développements diagnostiques et thérapeutiques
adaptés à la prise en charge de leur affection. Elle constitue
également un élément essentiel à un enseignement de
qualité, attractif et crédible. L’activité de recherche au sein
de nos Cliniques est bien présente, comme en témoigne le
nombre d’études évaluées par notre comité d’éthique na-
tional et les doctorats en cours. Elle doit cependant mieux
se structurer et continuer à se développer pour répondre
de manière adaptée aux nouvelles exigences de qualité et
aux défi s de la concurrence.
La Commission de la promotion de la recherche, constituée
des représentants des différents acteurs impliqués dans la
recherche (paramédical, médecins, direction et université),
doit permettre la meilleure adaptation à cette évolution. En
2007, la documentation médicale est devenue l’unité de
support scientifi que (USS), notre bibliothèque s’est intégrée
aux bibliothèques de l’université et une unité de recherche
clinique a été créée.
Tout en assurant des fonctions de base quant à la diffusion
de résultats (rédaction d’articles, de posters, de diaposi-
tives, …), l’unité de support scientifi que doit évoluer vers
une aide à la rédaction et à la recherche de fi nancement
de projets de recherche accessibles au plus grand nombre.
Cette évolution nécessite une optimisation des ressources
et le développement de relations privilégiées avec les struc-
tures universitaires existantes, telles que l’administration
de la recherche.
L’intégration offi cielle de notre bibliothèque au sein de l’uni-
versité, tout en requérant une gestion plus contraignante,
facilite l’accès aux sources documentaires disponibles à
l’UCL. Cet accès contribue à la formation, de même qu’il
permet la rédaction de projets de recherche et d’articles
en meilleure adéquation avec l’évolution des connaissances
scientifi ques.
La création d’une unité de recherche clinique, bénéfi ciant
d’un personnel et de locaux adaptés, nous permet de mieux
accueillir nos patients volontaires, tout en garantissant aux
sociétés pharmaceutiques commanditaires les meilleurs
standards de qualité.
Le développement des fonctions de support n’a de sens que
s’il s’accompagne parallèlement d’un renforcement de nos
activités de recherche exigeant des moyens fi nanciers et
humains. Le rapprochement avec les Facultés universitai-
res Notre-Dame de la Paix à Namur, la représentation de
notre dimension recherche au sein de l’UCL, la réactivation
de la Fondation Mont-Godinne et le développement des
projets académiques cliniques individuels sont autant de
chantiers nous rapprochant un peu plus de l’excellence
universitaire.
Pharmacie
En pharmacie, le nombre d’essais cliniques gérés par
le service dépasse la centaine, preuve du dynamisme de
la recherche médicale. Le centre de distribution d’essais
cliniques a assuré la gestion de 3 études internationales,
ce centre assurant la dispensation à l’attention des autres
centres belges.
3] LES CLINICIENS CHERCHEURS
Les médecins cliniciens chercheurs sont de jeunes
médecins cliniciens permanents dans l’hôpital ou destinés
à le devenir et qui, durant un certain nombre d’années (deux
ans temps plein et de 2 à 4 ans mi-temps), vont exercer
une activité de recherche parmi des équipes internatio-
nalement reconnues. L’Université catholique de Louvain
encourage cette activité de promotion pour la recherche.
C’est ainsi que, chaque année, un certain nombre de mé-
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2007, une année de recherche et d’innovation…
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decins ayant posé leur candidature, sont retenus comme
cliniciens chercheurs.
Le fi nancement de ces recherches est assuré dans un certain
nombre de cas par le FNRS, par le Patrimoine de l’Université,
par la Fondation Mont-Godinne, par les Fonds extérieurs
(Cycle for life par exemple) et par le mécénat des services.
Cette jeune génération de médecins cliniciens universitaires
de très haut niveau enrichit les cadres de notre hôpital.
En 2007, deux cliniciens chercheurs sont venus rejoindre
les cinq cliniciens chercheurs déjà nommés. Il s’agit des
docteurs Rahier, du service de gastro-entérologie, et Van-
dermeeren, du service de neurologie.
Les autres cliniciens chercheurs sont le docteur Graux,
du service d’hématologie, le docteur Nollevaux, du service
d’anatomie pathologique, le docteur Stainier, du service
d’urologie, le docteur Gourdin, du service d’anesthésiologie
et le docteur Ocak, du service de pneumologie.
Jean-François Rahier
La maladie de Crohn et la rectocolite ulcérohémorragique
sont deux maladies infl ammatoires chroniques intestinales
(MICI), invalidantes, évoluant par poussées entrecoupées
de rémission. Elles affectent un grand nombre de patients
jeunes dans nos pays européens. Leur étiologie est encore
à ce jour mal connue. Le travail du docteur Rahier consiste
à étudier de façon spécifi que la vascularisation lymphatique
intestinale et son éventuel rôle dans l’étiopathogénie de ces
deux maladies. Le travail comporte différents volets dont
certains sont purement descriptifs et d’autres plus techniques
(imagerie in vivo, modèles murins). Dans un premier temps,
nous recherchons l’expression de plusieurs marqueurs spé-
cifi ques de la cellule endothéliale lymphatique sur des pièces
opératoires afi n de mieux comprendre la fonction de ces
cellules et d’établir une cartographie de la vascularisation
lymphatique intestinale chez les patients atteints de MICI.
Dans un deuxième temps, nous mettrons au point une tech-
nique d’imagerie in vivo de la vascularisation lymphatique
intestinale chez le rat que nous utiliserons dans des condi-
tions standards et pathologiques. Enfi n, nous étudierons la
susceptibilité à des colites induites dans des modèles de
souris avec dysfonctions lymphatiques induites.
Ce travail est réalisé à l’UCL et dans l’unité INSERM U 795
(Lille France).
Yves Vandermeeren
Malgré les avancées thérapeutiques récentes (thrombo-
lyse endéans les 3 premières heures) et malgré la prise en
charge en revalidation, deux tiers des patients qui survivent
à un accident vasculaire cérébral (AVC) gardent un défi cit qui
limite leur indépendance. Il est donc impératif de trouver des
moyens pour améliorer leur récupération fonctionnelle. Les
recherches portent sur la plasticité cérébrale (c’est-à-dire
la capacité du cerveau à se réorganiser pour permettre une
récupération fonctionnelle) et sur les moyens d’infl uencer
cette plasticité cérébrale après un AVC pour améliorer la
récupération et l’indépendance. Pour accroître la récupé-
ration fonctionnelle, des stimulations cérébrales non-in-
vasives seront appliquées à des zones cérébrales cibles.
La récupération de la motricité du membre supérieur sera
quantifi ée par analyse cinématique du mouvement ; l’IRM
fonctionnelle et les potentiels évoqués moteurs permettront
d’étudier la réorganisation cérébrale post-AVC.
4] LES INNOVATIONS TECHNIQUES
Un robot chirurgical
Les Cliniques universitaires UCL de Mont-Godinne sont
les premières en Wallonie à posséder ce type de matériel ;
un robot muni de quatre bras articulés capables de poser
des gestes d’une précision extrême, commandés par le
chirurgien. Chaque bras remplit une fonction particulière :
le premier tient la caméra, le deuxième la pince, le troisième
les ciseaux et le quatrième permet de déplacer la pièce
opératoire. Le chirurgien, à distance, transmet ses ordres à
partir d’une console qui lui permet de voir le site opératoire
en 3D (progrès primordial pour le chirurgien qui, auparavant,
travaillait en chirurgie coelioscopique sur un écran 2D).
Les images 3D peuvent être agrandies trois fois.
La profondeur de champ et l’agrandissement des images
donnent au chirurgien une vision plus précise du site opé-
ratoire.
Si de nombreuses disciplines médicales profi teront de la
nouvelle technologie, elle ne sera employée que dans les
cas où une amélioration potentielle pourrait être obte-
nue ou un confort optimalisé pour le chirurgien. Le robot
pourrait notamment être utilisé pour les opérations du
rectum, du larynx, pour le bypass, pour certains pontages
aorto-coronaires ou pour des interventions liées au cancer
de la prostate, …
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Le PET-CT
En novembre 2007, le Centre universitaire namurois
du positron (CUNP) s’est équipé d’un Pet–CT au sein des
Cliniques universitaires UCL de Mont-Godinne.
Ce centre réunit les Cliniques universitaires UCL de Mont-
Godinne et les Cliniques Ste-Élisabeth de Namur et colla-
bore avec de nombreux hôpitaux de la région.
Le Pet CT scan est un appareil qui combine le Ct-scanner
à rayons X avec le Pet-scan qui réalise des tomographies à
positrons. Le mixage des images anatomiques et métabo-
liques autorise un diagnostic plus complet et la détection
de tumeurs cancéreuses se voit grandement améliorée.
Rapide, il présente plus de confort pour le patient.
Et pour 2008 ?
Un lithotripteur qui permet de détecter et de détruire
les calculs des voies urinaires, notamment. Les Cliniques
en possèdent un depuis une quinzaine d’années. Celui-ci
sera remplacé par le modèle le plus performant que produit
son constructeur.
Une deuxième résonance magnétique, pour laquelle des
travaux d’aménagement sont en cours de réalisation.
Sa puissance de champ magnétique (3 tesla) sera deux fois
supérieure à l’IRM actuelle.
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2007, une année de recherche et d’innovation…
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Éditeur responsable : Patrick De Coster
Crédit photographique : Christian Deneffe