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LES TINCTORIALES

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Page 1: LES TINCTORIALES

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Page 2: LES TINCTORIALES

COMMENT ÇA MARCHE ?

DIFFÉRENTS PIGMENTS

Une plante dite tinctoriale est un végétal dont cer-

taines parties peuvent servir à préparer des teintures.

Celles-ci sont utilisées généralement pour teindre

des Hbres textiles naturelles, animales (laine, soie)

ou végétales (coton, lin, jute, raphia…), mais peuvent

aussi servir pour colorer des aliments ou produire des

cosmétiques corporels (fard, maquillages ou pein-

tures rituelles).

Des centaines d’espèces de plantes ont été utilisées par

nos civilisations pour peindre, se peindre, calligraphier

ou teindre, ceci depuis la nuit des temps (Néolithique).

Leurs usages ont cependant largement périclité depuis

le début du XXe siècle, avec l’apparition des pigments

de synthèse de la pétrochimie. Les teintures naturelles

restent néanmoins une ressource de base dans les pays

moins développés, en particulier pour l’artisanat. Elles

reviennent à la mode dans notre monde occidental, car

elles oYrent souvent des nuances plus proches de la

nature, sont plus écologiques, plus chaudes, plus lumi-

neuses et intéressantes que les teintures chimiques,

crues, criardes et souvent sans relief. Elles favorisent

aussi la diversité biologique et culturelle, font partie

du patrimoine artisanal et industriel local et, à ce titre,

participent à un développement touristique régional

quand elles sont favorisées, comme c’est le cas pour le

pastel (Isatis tinctoria) ou la gaude (Rubia tinctorum),

qui ont retrouvé une deuxième jeunesse et sont à nou-

veau cultivés.

En parallèle, avec l’avènement des produits biolo-

giques et écologiques (cosmétiques bio, textiles et

déco écologiques), on recommence à s’intéresser aux

pigments naturels végétaux.

Les pigments extraits des plantes tinctoriales sont des

composés organiques. Ils sont extraits des diverses

parties des espèces en question :

LES FEUILLES

Indigo – Indigofera tinctoria

Pastel/guède – Isatis tinctoria

Henné – Lawsonia inermis)

LES RACINES

Garance – Rubia tinctorum

Curcuma – Curcuma longa

LES ÉCORCES ET LES BOIS

Quercitron – Quercus velutina

Bois de Campêche – Haematoxylum campechianum

LES FRUITS

Rocou – Bixa orellana

Le noyer – Juglans nigra

LES FLEURS

Carthame des teinturiers – Carthamus tinctorius

Camomille des teinturiers – Anthemis tinctoria

Les pigments végétaux contiennent parfois plusieurs

types de molécules colorantes. L’indigotier (Indigofera

tinctoria) et la guède (Isatis tinctoria), par exemple,

contiennent l’un et l’autre de l’indigotine, mais la

guède contient en plus de celle-ci des ̀ avonoïdes, qui

donnent à son pigment une nuance bleu-vert, alors

que l’indigotier la combine à un isomère de l’indigo-

tine produisant une couleur rouge, ce qui fait tirer son

pigment vers le bleu-violet.

Les couleurs des pigments végétaux changent avec

leur association à des mordants et varient souvent

selon l’acidité du bain de teinture. La garance donne

ainsi plusieurs gammes de rouge et le bois de Cam-

pêche toute une gamme de couleurs variée.

PROCÉDÉ D’EXTRACTION

Le procédé d’extraction peut être simple (simple

décoction de plante) ou très complexe (trempage,

fermentation, séchage, mordançage grâce à des sels

métalliques, etc.). Il est souvent nécessaire de pré-

parer les Hbres végétales cellulosiques, en géné-

ral inertes chimiquement, à leur teinture. Certains

colorants acides teignent néanmoins directement le

coton comme le curcuma (Curcuma longa). Les Hbres

végétales brutes, après avoir été Hlées, sont souvent

d’abord « débouillies » (long lavage à l’eau bouillante

avec savon et soude, rinçage et séchage).

LE MORDANÇAGE

Le mordançage est l’étape suivante. Il consiste, sou-

vent en association avec des bains préliminaires de

tannins : galles de chêne (Quercus robur), sumac (Rhus

coriaria), à tremper les Hbres à teindre dans un bain

de mordant. Ce dernier est souvent un sel métallique :

aluns, tartres, étain, cuivre, fer ou chrome. D’autres

mordants ont aussi été utilisés dès l’Antiquité : urine

fermentée riche en ammoniaque, cendre de bois, sels,

rouille et tartre des tonneaux. De véritables recettes

sont élaborées, car ces tannins et mordants jouent

évidemment un rôle dans la couleur obtenue ensuite

par trempage dans le bain de teinture.

BAIN DE TEINTURE

Pour obtenir le meilleur bain de teinture, il est néces-

saire de broyer les végétaux tinctoriaux aHn d’en extraire

les sucs cellulaires qui contiennent généralement les

molécules colorantes. Les plantes ainsi écrasées sont

mises à macérer dans un petit volume d’eau tiède pour

en extraire la quintessence colorante. Le bain de tein-

ture est préparé, après décoction de cette macération,

dans un volume d’eau bouillante correspondant à la

masse de Hbres à teindre. Les Hbres sont ensuite plon-

gées dans ce bain tinctorial (10 litres par kilo de Hbres)

à des températures variant entre 40 et 75 degrés Cel-

sius (parfois avec des pointes à 100 degrés Celsius). Le

« lissage » consiste pour le teinturier à enrouler pendant

cette opération les écheveaux de Hbres à teindre autour

d’un bâton qu’il fait tourner dans le bain de teinture pour

uniHer cette dernière. Ce bain peut durer entre 1 heure

pour les plantes tinctoriales herbacées et aller jusqu’à 4

heures pour des écorces et des lichens. Lorsque la tein-

ture est terminée, les écheveaux doivent être transvasés

dans de l’eau claire et chaude, aHn de ne pas changer

de température trop brusquement.

Quand les Hbres textiles (protéique dans la laine et la

soie, cellulosique pour le coton, le raphia ou le lin) sont

immergées dans le bain de teinture, elles gon`ent,

entraînant une augmentation de la taille des espaces

(dans la laine, ces pores passent de 0,6 à 4 mm) per-

mettant ainsi, par diYusion, la pénétration du colorant

à l’intérieur de la Hbre. Plus le colorant se répand lente-

ment, plus la répartition de la couleur sera homogène

et sa résistance au lavage importante.

LES TEINTURES VÉGÉTALES

Les teintures végétales qui contiennent beaucoup de

tannins acides (lichens, curcuma, bois, écorces, rocou,

etc.) n’ont parfois pas besoin d’adjuvants de mordan-

çage pour être Hxées sur les Hbres végétales.

Le monde du transfert des couleurs, véritable alchimie

expérimentale des colorants, est fascinant et il devrait

nous faire regarder les nuances colorées qui animent

notre vie de manière diYérente et plus ré`échie. La

complexité des processus mis en œuvre, leur côté

aléatoire et le rendu coloré fort variable, en particulier

avec des processus naturels, sans colorants chimiques

issus de la Hlière pétrolifère, ajoute une valeur impor-

tante à notre rapport d’interactions et à notre exposi-

tion permanente à la matière végétale colorée.

LES FIBRES D’ORIGINE ANIMALE

Les Hbres d’origine animale sont grasses et protéiques

(laine, soie). Elles intègrent plus facilement les pig-

ments par leurs qualités amphotères (fonctions acide

et basique en même temps) qui accrochent les pig-

ments basiques (berbérine de l’épine-vinette, Berberis

vulgaris par exemple) ou acides (curcumine du Cur-

cuma longa ou bixine du rocou, Bixa orellana).

« Des centaines

d’espèces de plantes

ont été utilisées par

nos civilisations pour

peindre, se peindre,

calligraphier ou

teindre, ceci depuis

la nuit des temps »

Foulage et teinture des Hbres au Moyen-Âge (I. Claesz, 1596, Leiden, Hollande)

Page 3: LES TINCTORIALES

IL NE RESTE PLUS QU’À INVENTER

LE JEANS…Une forme particulière de teinture, que l’on

appelle « à la cuve », est pratiquée pour les indi-

gos et les pourpres. Il n’y a pas dans ce cas de

réaction chimique entre le pigment et la Mbre

à teindre. Le colorant, qui est sous une forme

soluble incolore, précipite dans la Mbre sous

sa forme colorée insoluble (bleue ou rouge)

sous l’action oxydante de l’air. Cette opération

magique, encore plus fascinante que celle de la

coloration directe, fait intervenir des change-

ments d’états et de colorations liées à ces états.

Elle a dû interpeller nos ancêtres, probablement

médusés par ce tour de passe-passe largement

attribué à la magie divine.

La teinture traditionnelle à l’indigo prend donc

la forme suivante :

– Les feuilles fraîches sont mises à macérer

dans un bain tiède (40 degrés env.)

– On ajoute à ces dernières de la chaux de

cendre pour maintenir un taux d’alcalinité

stable empêchant l’oxygénation de la

macération.

– Le principe actif tinctorial (indoxyle) reste

sous sa forme incolore et imprègne les

Mbres qui sont introduites dans la cuve pen-

dant 2 à 12 heures.

– On retire alors ces écheveaux (ou tissus) et

on les fait sécher à l’air.

La synthèse chimique de l’indoxyle, reine des

teintures, n’est réalisée qu’en 1878 par le chimiste

allemand Baeyer. Elle remplacera dès la Mn du

XIXe siècle la culture de plantes qui sont à la

base d’une des découvertes empiriques, tech-

niques et antiques les plus extraordinaires de

nombreuses civilisations sur divers continents

de notre planète.

La découverte ancestrale de ces plantes à

indigo, qui fournit la couleur bleue, la préfé-

rée des hommes, de manière indirecte, voire

magique, dans dicérentes régions de notre

globe, a de quoi questionner. Une découverte

probablement empirique qui ocre à l’humanité

le bleu qu’elle attendait et qu’elle va utiliser plus

que largement. Il sudt de penser aux multiples

usages de ces bleus, que ce soit dans l’Égypte

pharaonique, sur les tapisseries du Moyen Âge

et de toutes les cours d’Europe, des costumes

maoïstes aux uniformes de diverses armées,

ou pour les jeans les plus débridés. Les très

célèbres tissus « bleus de Nîmes », teints au

pastel, qui donneront le « Denim » ou les « bleus

de Gênes », cité portuaire italienne célèbre

pour les voiles teintées de ses bateaux mar-

chands, qui donneront leurs noms au jeans,

ajoutent à cette renommée des bleus prove-

nant des plantes à indigo.

Diverses espèces végétales, les « indigotiers »,

contiennent cette matière colorante spectacu-

laire (indoxyle) et vont faire le bonheur des tein-

turiers, drapiers, tisserands, peintres et stylistes

du monde entier :

LES INDIGOTIERS « VRAIS »

Indigofera indica (Fabaceae) et ses cousins

proches (plus de 200 espèces dans le monde)

LES PASTELS

Isatis tinctoria (la guède ou vouède de la famille

des Brassicaceae)

LA RENOUÉE DES TEINTURIERS

Persicaria tinctoria de la famille des Polygonaceae

ET DE NOMBREUSES

ESPÈCES TROPICALES

Le laurier des teinturiers

(Wrightia tinctoria – Apocynaceae)

Le taroem-akar

(Marsdenia tinctoria, Asclepiadaceae)

La liane indigo

(Lonchocarpus cyanescens – Fabaceae)

Le faux-indigo

(Amorpha fruticosa, Fabaceae),

L’indigo sauvage

(Baptisia tinctoria – Fabaceae) etc.

« Indienne » (tissus), teinte à l’indigo

L'indigotier (Indigofera indica, Fabacées) et son inqorescence rose, qui donne une couleur bleue si puissante

Page 4: LES TINCTORIALES

UNE PALETTE TRÈS VASTE

LES COULEURS Les couleurs produites directement ou indirec-

tement par les plantes à teintures varient, nous

l’avons vu, selon de nombreux paramètres (sai-

sons de récolte, Mbres à teindre, quantité et ori-

gine de la matière colorante utilisée, traitements

physico-chimiques des Mbres et des colorants,

etc.). On peut essayer de classer les plantes tinc-

toriales selon la couleur du pigment extrait :

LE JAUNEChoix de plantes tinctoriales permettant d’ob-

tenir dicérentes nuances de jaunes :

LE SAFRAN

Crocus sativus – Iridaceae

Epice et plante tinctoriale, c’est une plante bul-

beuse à qeurs mauves, dont les stigmates rouges

possèdent de puissantes propriétés colorantes

(pigments de couleur orange à rouge).

LA VERGERETTE DU CANADA

Conyza canadensis – Asteraceae)

Originaire d’Amérique du Nord, mais désormais

très répandue et envahissante en Europe, aux

qeurs blanches à jaunes. On en extrait un pig-

ment jaune doré à brun.

LA CAMOMILLE DES TEINTURIERS

Anthemis tinctoria – Asteraceae

Plante vivace à qeurs jaunes, originaire des pays

méditerranéens (pigments verts à jaunes).

LA GAUDE

Reseda luteola – Resedaceae

Plante herbacée bisannuelle commune en Europe,

dont les qeurs jaune verdâtre contiennent un

pigment jaune, la lutéoline.

LE COSMOS SULFUREUX

Cosmos sulphureus – Asteraceae

Plante herbacée annuelle cultivée, à partir de

laquelle on obtient dicérentes teintes de colo-

rants, de l’orange vif au rouge orangé, selon

la partie de la plante utilisée (qeurs ou plante

entière) et le mode opératoire.

LE CURCUMA

Curcuma longa – Zingiberaceae

Plante herbacée rhizomateuse, dont le rhizome

réduit en poudre est utilisé comme épice et

comme colorant jaune orangé.

LE BLEULe bleu est une couleur fréquente chez les qeurs,

mais les plantes tinctoriales donnant un colo-

rant bleu sont plutôt rares (les indigotiers, voir

ci-dessus)

LA PERSICAIRE À INDIGO

Persicaria tinctoria – Polygonaceae) ou renouée

des teinturiers

Plante annuelle originaire d’Asie, est l’une des

principales sources de bleu en teinture, le pig-

ment étant extrait de ses feuilles (et non de ses

qeurs, qui sont de couleur rose).

L’INDIGOTIER VRAI

Indigofera indica – Fabaceae

Arbre de la famille des Fabacées, qui pousse

dans les régions chaudes d’Asie et d’Afrique, et

dont les feuilles contiennent un principe colo-

rant bleu pourpré.

LE PASTEL DES TEINTURIERS

Isatis tinctoria – Brassicaceae) ou guède

Poussant dans les zones tempérées. Elle était

très cultivée autrefois pour ses feuilles, utilisées

pour la fabrication d’une teinture bleue appelée

pastel. Avant l’émergence des échanges com-

merciaux avec l’Asie (et l’arrivée de l’indigo, au

XVIIe siècle), cette plante était en Europe la

seule capable de fournir un colorant bleu stable.

LES LICHENS

Certaines espèces de lichens contiennent un

pigment violet, appelé orseille, utilisé depuis

des temps très reculés pour la teinture des tis-

sus et de la laine.

Page 5: LES TINCTORIALES

LE ROUGEDe nombreuses plantes contiennent des pig-

ments rouges utilisables comme colorants :

LA GARANCE DES TEINTURIERS

Rubia tinctorium – Rubiaceae

Plante herbacée vivace, de la famille des Rubia-

cées, dont les rhizomes contiennent un pig-

ment rouge très utilisé, notamment de 1829

à 1914 par l’armée française pour teindre les

pantalons d’uniformes d’infanterie (le fameux

rouge garance).

LE CARTHAME DES TEINTURIERS

Carthamus tinctorius – Asteraceae) ou faux

safran

Plante annuelle originaire d’Égypte, dont les

qeurs renferment un pigment jaune vif à rouge,

utilisé dans l’Égypte antique ainsi qu’au Moyen

Âge dans le monde musulman. Le carthame fut

longtemps la seule source de colorant rose.

LE ROCOU

Bixa orellana – Bixaceae), urucu ou annato : le

rocouyer, arbuste originaire d’Amérique tro-

picale, est connu depuis longtemps pour ses

graines rouges qui permettent d’obtenir dif-

férentes nuances d’orange et de rouge. Les

autochtones l’utilisaient pour leurs peintures

corporelles. Le rocou est encore aujourd’hui un

colorant alimentaire très courant (mimolette,

livarot, Mlets de haddock, chips, crèmes, etc.).

LE HENNÉ

Lawsonia inermis – Lythraceae

Arbuste épineux originaire des zones tropicales

et subtropicales dont les feuilles contiennent un

pigment jaune à brun rouge, utilisé pour la tein-

ture des textiles et en cosmétique (coloration

des cheveux, tatouages féminins dans certaines

cultures, etc.).

LE NOYER

Juglans regia – Juglandaceae

L’enveloppe charnue des noix encore vertes

contient un pigment puissant de couleur rouge

sombre à brun (le « brou de noix »), notamment

utilisé en ébénisterie pour la coloration du bois.

LE VERTLe vert est généralement obtenu à partir de pig-

ments jaunes à qui l’on fait subir un traitement

(oxydation par exemple).

Certaines plantes tinctoriales peuvent cepen-

dant donner spontanément un pigment vert

plus ou moins stable : le nerprun (Rhamnus

sp. – Rhamnaceae), la tanaisie (Tanacetum sp.

– Asteraceae), le troène (Ligustrum sp.) et la

reine-des-prés (Filipendula ulmaria – Rosaceae).

LE BOIS DE CAMPÊCHE

Le bois de Campêche (Haematoxylum cam-

pechianum – Fabaceae) est, comme son nom

l’indique, le bois d’un arbre originaire d’Amé-

rique centrale, qui permet d’obtenir une extraor-

dinaire palette de couleurs en jouant sur le mor-

dançage (rouge, bleu, violet, gris, brun, noir).

Page 6: LES TINCTORIALES

Crocus sativus (safran)

Carthamus tinctorius (carthame des teinturier)

Isatis tinctoria (pastel, guède)

Alnus glutinosa (vergne)

Berberis vulgaris (épine-vinette)

Rubia tinctorum (garance des teinturiers)

Wrightia tinctoria (laurier-rose des teinturiers)

Tamarix gallica (tamaris)

Anthemis tinctoria (camomille des teinturiers)

Prunus spinosa (prunellier)

Polygonum tinctorium (renouée des teinturiers)

Castanea sativa (châtaignier)

JAUNE

ROSE-ROUGE

BLEU

MARRON – NOIR

CHOIX DE PLANTES TINCTORIALES

Page 7: LES TINCTORIALES

PARCOURS & THÉMATIQUES0 PRÉFACE SYMBOLIQUE ET ARTISTIQUE

1 EMOTIONS ET PEURS FORESTIÈRES

2 PLAISIRS ET CUEILLETTES SYLVICOLES

3 NOS SYMBOLES FLORAUX ALPINS?

4 STYLES ET LOGOS VÉGÉTAUX

5 PLANTES DE(S) COULEURS

6 LE LANGAGE DES FLEURS

7 LES TINCTORIALES

8 NATIONALITÉS ET BANNIÈRES FLEURIES

9 ET L’ART DANS TOUT CELA?

10 FLEURS DE PIERRE ET DE FER

11 SYMBOLES VÉGÉTAUX

12 LE VÉNÉRABLE

13 ARCHES DES SENTIMENTS

14 JARDINS SENSORIELS, ÉMOTIONS À FLEUR DE PEAU

15 MUR OLFACTIF ET NOTES PARFUMÉES

16 UN BOUQUET FINAL DE ROSES

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