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09 Mai 2017
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JJJOOONNNAAAGGGEEE
Rendez vous 23, Rue du Lavoir
A 7h00 pour les circuits de 135 et 171km,
A 8h30 pour les circuits de 61 et 97km
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JJJOOONNNAAAGGGEEE
Km 61 dénivelée : 230 m Openrunner n° 5733172 Pt-de-Jons - Balan (avant à droite) - La Valbonne - Chânes - St Jean
de-Niost - Blyes - Plaine Robert - Ste Julie - l’Hopital - St-J.de-Niost
St-Maurice-de-Gourdans - Pollet - Balan (avant à droite) Pt-de-Jons
Jonage.
Km 97 dénivelée : 800 m Openrunner n° 5740187 Pt-de-Jons - Balan (avant à droite) - La Valbonne - Chânes - St Jean
de-Niost - Blyes - Plaine Robert - Ste Julie - Leyment - Vaux-en
Bugey - Févroux - Fay - Col de Fay - Souclin - Lagnieu (Rd point)
Posafol - Ste Julie - l’Hopital - St-Jean-de-Niost - St-M-de-Gourdans
Pollet - Balan (avant à gauche) Pt-de-Jons - Jonage.
Km 135 dénivelée : 1800 m Openrunner n° 5733199 Pt-de-Jons - Balan (avant à droite) - La Valbonne - Chânes - St Jean
de-Niost - Blyes - Plaine Robert - Ste Julie - Leyment - Vaux-en
Bugey - Févroux - Cleyzieu - Mt de l’Ange - Monferrand - Serrières
Arandas - Ordonnaz - Le Calvaire - Lagnieu (Rd point ) - Posafol
Ste Julie - l’Hopital - St-Jean-de-Niost - St Maurice-de-Gourdans
Pollet - Balan (avant à gauche) Pt-de-Jons - Jonage.
Km 171 dénivelée : 2400 m Openrunner n° 5733185 Pt-de-Jons - Balan (avant à droite) - La Valbonne - Chânes - St-Jean
de-Niost - Blyes - Plaine Robert - Ste Julie - Leyment - Vaux-en-Bugey
Févroux - Cleyzieu - Mt de l’Ange - Monferrand - Serrières - Arandas
Ordonnaz - Contrevoz - St Germain - les Paroisses - Lac-d’Ambléon
Innimond - Ordonnaz - Le Calvaire - Lagnieu (Rd point) - Posafol
Ste Julie - l’Hopital - St-Jean-de-Niost - St-Maurice-de-Gourdans
Pollet - Balan (avant à droite) Pt-de-Jons - Jonage.
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Rendez vous Place du 8 Mai 1945
A 7h00 pour les circuits de 100 et 133km,
A 8h30 pour les circuits de 64 et 82km
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FFFOOONNNTTTAAAIIINNNEEESSS SSSAAAIIINNNTTT MMMAAARRRTTTIIINNN
64km, Dénivelé 706m
82km, Dénivelé 1080m
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100km, Dénivelé 1507m
133km, Dénivelé 2191m
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BRM 300 de Kingersheim.
Samedi 06 Mai
« Je viens de faire 20km de plat avec le vent de face et encore,
en me planquant dans les roues »
Mais dans les 280km qui précédaient, il y avait : le col Amic, le Geishouse Höh, le Col
d'Oderen, le Col de Lauvy (celui-là, quand on l'a fait, on ne l'oublie pas), le col des Hayes,
le col du Pertuis, le col des Arrentes, le col d'Anozel, le Col de Mandray, le col des
Chauffours, le col de Sainte-Marie, le Col du Petit Haut, le Col du Haut de Ribeauvillé, le
Col de Chamont, le Col de Bermont, le col du Wettstein et le Col du Firstplan. Bref, 300km
et 6000m de D+. La météo n'a pas été très favorable, mais pas catastrophique non plus.
Deux averses en première partie de parcours et de la bruine sur les 115 derniers
kilomètres. L'occasion de revoir des copains de BRM et autres grandes randonnées (Benny,
Baptiste, Brigitte, Miguel, Laurent, ...) et du CCK avec qui j'avais roulé l'an passé à
travers les Alpes (Gino, Patrick, Pascal & Vanessa, Jacky & Aurore, Gilles).
Parcours très exigeant, bouclé en intégralité dans la bonne humeur avec Patrick du CCK et
fini avec Miguel du Team de Lux. Accueil 5 étoiles du CCK comme d'habitude.
Décrassage aujourd'hui avec mon classique du 8 mai, Auxerre-Vézelay organisé par les
Cyclotouristes Auxerrois.
Je ne sais pas ce qu'ils avaient fait aux routes, mais toutes les pentes avaient doublé par
rapport à l'an passé !
FLORIAN
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SUR LA ROUTE 66
Las Vegas
Bagdad Café
Fin du voyage pour Daniel qui a atteint
le Pacifique après avoir traversé 8 états
des Etats Unis.
Retour à la vie normale prochainement.
On l’attend avec impatience.
Hollywood Boulevard
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TOUR DES ALPES MARITIMES
Patricia et Raymond
Préalpes de Nice Une Clue dans les Préalpes de Nice
Vu la blancheur de nos cuisses une nouvelle virée dans le midi nous a semblé judicieux ces 29-30 avril
et 1er mai Ce coup-ci nous rejoignons de nouveau le Codep06 pour participer au TAM 2017.
2017 parce que 2016 c'est trop tard bien qu'il faisait un meilleur temps.
TAM pour Tour des Alpes Maritimes.
D'habitude ce tour est un tour itinérant mais cette année, le Codep06 innove avec un tour en pétales
de marguerite.
Bonne initiative car le Centre de Vacances à Gilette était confortable avec un chauffage efficace.
Bilan : 450 km et 7000 m de dénivelé sans une goutte d'eau et presque toujours en cuissard long.
Le bilan côté cuisses : la couleur est la même qu'au départ, navré pour nos admirateurs et
admiratrices.
Côté Météo : Van de Fas et Van dans Lecul étaient là aussi et nous ont demandé de transmettre leurs
bons souvenirs à Florian.
Collines et vallées de moyenne montagne et Clues nous ont ravis.
Le seul col ouvert était celui de la Couillole (1674 m) que nous avons grimpé au pas de charge pour
Patricia et au pas du Tango pour moi, 2 pas en avant et 1 en arrière.
Grimpette côté St Sauveur de Tinée pour 1162 m de dénivelé et descente par les magnifiques gorges
du Cyan en grelotant comme jamais.
La Couillole, aussitôt passé, fut fermé pour cause de 15 cm de neige fraiche.
Comme on dit, notre TAM aurait pu facilement se transformer en balade au bord de la mer pour
cause de neige général, ouf, on a eu du pot !
Passage par l'impressionnant couloir de la Gorges du Loup. Il y a 15 jours jour nous avions traversés
cette gorge dans la brume totale sans rien voir.
Ambiance chaude par contre entre les 80 cyclotes et cyclos et les excellents organisateurs et
bénévoles de ce Tour D'ailleurs à force de faire et refaire ces randonnées, nous finissons par
connaître de vue la moitié des participants qui transforme ces évènements en retrouvaille.
Vive le vélo en été sous une température hivernale, et il paraît que la Terre se réchauffe !
Amicalement à tous
RAYMOND
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Ça y est ! Je peux enfin vous annoncer la sortie de mon tout nouveau CD!
6 titres originaux, en collaboration avec l'auteur Nicolas Tondu.
Au programme, des vidéos, la mise en ligne de certaines chansons, concerts ....
Mais en attendant je compte sur vous pour partager et liker sur tous les réseaux,
en parler autour de vous pour qu'on puisse commencer cette grande aventure.
N'hésitez pas à m'envoyer un mail, ou un commentaire pour vous procurer un CD.
Je compte sur vous !
Merci
Apolline
La page Facebook d’Apolline
https://www.facebook.com/itsapolline/
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L’Islande, qui n’en a pas rêvé ?
Alors je vais essayer de vous raconter mes cinq semaines, sans le talent du grand
Jules (Voyage au centre de la terre ou cinq semaines en ballon), et y placer
quelques renseignements qui pourraient éclairer le futur voyageur à vélo.
Michel GIRARD
Voici les liens pour les albums de Michel
https://goo.gl/photos/6jDAd5qvJPgocDms9
https://goo.gl/photos/iLHbcWKWpAugXj5Z8
https://goo.gl/photos/ZNYsev4oYuAszcLF6
https://goo.gl/photos/yTLwBFvPiaQWSAad7
https://goo.gl/photos/nvLPFBzYZjEbKQTt5
https://goo.gl/photos/TTyb5BeFdxCBAnC66
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Lundi 20 Juillet 2009 : de Lyon à Keyflavik
6H, impatience. Comment vais-je porter le lourd sac contenant le vélo et des sacoches (pas loin de 40kg) et 2
sacoches dans une autre main ? Finalement j’opte pour le taxi (15€) qui me dépose sous la Part Dieu. Première
« râlerie », l’ascenseur est en panne et je me crève à hisser le tout dans une volée d’escaliers pour arriver dans le
grand hall et ses chariots. Attente, le TGV a du retard. Comme il est à moitié plein, j’ai de la place pour tout
mon « barda ».
Roissy CDG, trouver un chariot, attendre les ascenseurs pris d’assaut, rejoindre le terminal 1 avec la navette (en
abandonnant le chariot qui ne passe pas le portillon) et en tirant mes encombrants bagages jusqu’au prochain
caddie, trouver le stand d’ISLANDAIR. Il y a la queue, papotages (et vous vous faites quoi ?), enfin le guichet :
il me faut alléger le colis (pas plus de 32kg pour les manutentionnaires), sortir deux sacoches qui partiront à part,
porter le reste sur un énorme chariot recevant les gros sacs à dos, les vélos et autres encombrants :
heureusement que j’avais déclaré ma monture bien avant, ce qui me permettra de passer sans surtaxe alors que je
n’ai pas loin de 40kg de bagages en soute. Accéder ensuite à l’embarquement avec un passage par la sécurité,
portique, palpations, mes sandales « bipent », puis attendre de monter à bord. Un peu plus de 3h de vol, et je
découvre un paysage lunaire aux abords de Keyflavik : bonjour l’Islande. Aéroport récent et moderne à taille
humaine comparé à Roissy, récupération des bagages. Un moment d’inquiétude, j’ai bien les sacoches, mais où se
trouve le vélo. Il fallait le savoir, pas tout à fait au même endroit, et ce sera la même chose au retour.
Finalement nous sommes 4 cyclos à jouer au mécano : je peste contre les vis et les écrous qui semblent
récalcitrants. Après une bonne suée, je quitte enfin le hall quasi vide, il reste encore un père et son fils qui
finissent d’assembler leurs montures, j’avise un comptoir bancaire qui me change mes euros (200€ contre
39500KR), et me voilà complètement déboussolé dehors (mis à part mes billets d’avion que j’ai achetés en mars, je
n’ai rien programmé, rien réservé : j’ai des cartes, un guide déjà parcouru et un projet de circuit reprenant celui
qu’une famille avait parcouru au moins 5 années auparavant et qui avait donné lieu à un CR dans la revue « le
randonneur »).
Une camionnette vient chercher deux marcheurs norvégiens, il s’agit de celle d’un B&B. Il reste des chambres
libres, je profite de l’occasion et me voici hébergé pour la 1ère nuit. J’ai appris bien après qu’il y a un camping
(Alex) à 3km de l’aéroport, avec lits/dortoirs ou chambre, et consigne pour les enveloppes de transport des vélos,
et moins onéreux.
Il me faut quand même manger. Je traverse ce que j’appellerai l’ancien dortoir des employés de l’OTAN pour
rejoindre un bâtiment ressemblant à un hangar qui est en fait un restaurant. 1ère surprise, c’est très américanisé,
burger, frites, pizzas au diamètre, coca à volonté. Je trouve un plat (N°) poisson, frites, salade que je
commande. A la lecture de la note un constat : les aliments sont taxés à 7%, la bière à 24,5%. J’ai le temps
d’observer les comportements, en attendant mon plat, et constate que leurs habitudes alimentaires sont
catastrophiques, et que le fier peuple viking prend du bide et s’épaissit, et que ses rejetons sont déjà plutôt
replets.
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555 SSSEEEMMMAAAIIINNNEEESSS EEENNN IIISSSLLLAAANNNDDDEEE 1ère semaine
Mardi 21 Juillet : de Keyflavik à Torfabaer
Après une bonne nuit sous la couette (constante dans tous les hôtels) un solide « breakfast », avec du skyr sur
les céréales, des maquereaux marinés (doux contrairement aux Rollmops), différents pains, (Le SKYR est une sorte
de fromage blanc épais, plus stable dans le temps que le yaourt et qui se décline seul ou avec des fruits, ou
légèrement « allongé » en berlingot : pour ma part j’ai apprécié et en ai fait une consommation quasi journalière),
me voici sur la route avec mon lourd équipage.
Tout d’abord, ravitailler pour les jours à venir, trouver du gaz pour le réchaud. Il fait frais et j’apprécie le
coupe-vent que je ne quitterai jamais, un peu de vent et soleil.
Me voici donc au milieu de ces champs de lave survolés la veille, plissés, torturés, colonisés par le lichen.
Impressionnant premier contact et je ne peux m’empêcher de penser à leur progression lors de la dernière
éruption. En cette zone d’activité volcanique, la géothermie est « canalisée », et a donné lieu à l’implantation d’une
attraction « le blue lagoon », vaste ensemble de bains, avec ses eaux aux couleurs particulières (présence de sels
minéraux) et l’odeur d’hydrogène sulfuré (me viennent à la mémoire les paroles de la chanson de Nino Ferrer.
Grindavik : je trouve une supérette pour remplir les sacoches, une station d’essence pour trouver une cartouche de
gaz compatible avec le bruleur « primus » dont j’ai fait l’emplette au vieux campeur, « camping gaz » n’étant pas a
priori vendu sur l‘île (ce qui s’avèrera erroné par la suite, mais je n’en verrai qu’une fois en rayon vers les fjords
de l’est) et un distributeur de couronnes pour faire face à mes dépenses quotidiennes.
Les retraits sont taxés d’une commission fixe majorée d’un pourcentage si la somme est importante. Les
transactions en carte bleue sont aussi taxées selon le même principe.
Je peux donc m’élancer vers l’est, face au soleil levant, sur la route 427 qui longe la côte sud de l’île. Le vent
souffle de face, les oiseaux qui nidifient dans les pâturages le long de la piste sont assez agressifs, volant très
près, claquant du bec, et poussant des cris pour m’effrayer : essentiellement de petits échassiers, des courlis de
différentes variétés au bec courbe. Les voitures ne les intéressent pas et je suis le seul cycliste. Ce
comportement de défense je le relèverai constamment tout au long de mon périple, constatant une diminution après
la mi-août, où logiquement les « petits » volent et ou la protection des nids n’est plus nécessaire.
C’est mon premier contact avec la « piste », parcourue par des bus de service régulier, des voitures que je
qualifierai d’ordinaires et de tout terrain dont certains sont « monstrueux ». Tôle ondulée, revêtement
« gravillonneux » mal stabilisé, parfois du sable mou, montées abordées sans fioriture et « tout droit » ce qui
impose des développements très courts, de gros pneus, des roues solides. Pour mon matériel, j’ai un VTC Berthoud
modifié, avec des roues de 26’’, 36 rayons de 2mm de diamètre en inox, des Schwalbe marathon de 1’’8 (trop fins
à mon goût, 2’’ voire 2’’2 seraient mieux), et une roue AR équipée d’un moyeu Rohloff qui me donne l’équivalent d’un
24*34 sur le rapport le plus court.
Je bataille dur, suis souvent pris en photo par des automobilistes qui me croisent, et trouve que je n’avance guère.
Heureusement, le soleil brille, et ce premier contact demeure agréable.
Une petite chapelle en bois, Krysuvikurkikla, une centrale géothermique sur ma gauche, un petit détour vers
Gestsstadin et un lac d’un bleu irréel, et je continue sur la 42 où des travaux de « percement » d’une nouvelle
route labourent les champs de lave. Peut-être du bitume pour bientôt. En attendant la piste est plus roulante qu’au
début. Je salue deux « cyclotes » occupées à goûter sur le bord du chemin, arrive au bord d’un lac Hlidarvatn et
rencontre mes premiers moucherons qui tournent autour du visage et quelques « mouches à moutons » qui piquent.
Le camping près de Strandarkirja est sommaire, gratuit, mais la douche est payante (400kr). La météo semble
clémente, je dresse donc mon abri pour cette première nuit dehors, assourdi par le cri des oiseaux de mer que j’ai
du mal à identifier. Mon ordinaire est amélioré de deux œufs frais que les gérants du terrain mettent à la
disposition des voyageurs, le prix en est libre.
Première surprise, il fait encore jour très tard, et vers minuit la luminosité est forte : je tire mon bonnet sur les
yeux pour pouvoir dormir. Vers 3 heures du matin, criailleries des oiseaux ; intrigué je sors de la tente et
constate que le soleil se lève, dans une lumière blanche aveuglante, il est donc l’heure pour les mouettes de
reprendre leur activité. Je retourne dans mon duvet et retrouve sans problème le sommeil.
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Mercredi 22 juillet : de Torfabauer à Selfoss
Il a fait quelques gouttes cette nuit, mais au réveil le ciel est clair, le vent déjà là.
8h, la tente pliée et séchée par le vent, je me réchauffe en attaquant une longue montée de piste : il fait 14° au
thermomètre du vélo ; 15km face au vent ; Pour le moral je me dis que 10km/h c’est deux fois plus vite qu’un
marcheur. Comme seuls compagnons, des moutons, des oiseaux de mer qui me tournent autour, quelques rares
voitures. Un SMS me distrait et m’annonce que ma randonneuse utilisée sur Vienne Wien vient enfin d’arriver à
Lyon après un AR Autriche-France et beaucoup de courriers.
Je roule maintenant sur la 38, un enrobé grossier et découvre des ensembles de fermes avec des chevaux,
quelques arbres, et une bourgade Hveragerdi où je compte me restaurer.
La N°1 m’emmènera ensuite jusqu’à Selfoss, tout en restant prudemment sur le bas-côté, impressionné par la
densité du trafic et la proximité non souhaitée des voitures. Une particularité depuis ce début de randonnée, la
bande centrale de la route est « usinée » ce qui provoque une vibration caractéristique des pneumatiques quand les
véhicules la franchissent, ce qui est rassurant pour le pauvre cyclo, qui a perdu son rétroviseur dans la soute de
l’avion. S’il n’y a pas de « ronflement », il vaut mieux serrer à droite, voire prendre la bande latérale quand
celle-ci existe.
Au camping, je décharge mes affaires et comme l’après-midi vient juste de commencer, je pars sur la route 35
voir le volcan Kerio. A Selfoss, il y a un marchand de cycles, ville ou tout terrain. C’est à signaler, car le suivant
sera à Akureyri et le dernier dans la capitale. Il vaut mieux être totalement autonome (rayons, pneu de rechange,
maillons de chaîne, etc…)
Beaucoup de cyclocampeurs, jeunes et peu de contact.
Jeudi 23 Juillet : de Selfoss à Leirubakki
après le traditionnel ravitaillement dans une supérette, j’emprunte la route N°1 avec un vent favorable, mais sous
un ciel gris et une température plutôt fraîche. J’ai enfilé ma chasuble jaune car j’ai remarqué que les véhicules
s’écartent un peu plus : rêve ou réalité, je la porterai chaque fois que je me retrouverai sur la « circulaire » et
plus particulièrement les jours de pluie. Une nouveauté, parmi les oiseaux agressifs, les huitriers pie viennent
compléter l’escadrille.
Une piste cavalière longe la route, les près sont occupés par des chevaux. Landvegamôt, station-service, point de
restauration et de « courses ». Cela va du fer à cheval aux denrées alimentaires : hélas je ne songe pas à me
charger pour avoir trois ou quatre de jours de nourriture, puisque je dois dormir dans un camping sur la route 26 à
Leirubakki.
J’ai à nouveau un vent violent de face, et ne trouve, pour m’abriter et enfiler une épaisseur supplémentaire, qu’une
énorme benne à déchets. Dans le lieudit Skarô, point de village, mais une ferme, une église et un coin de camping
entre des haies pour se protéger du vent.
Je pousse donc encore un peu pour atteindre la station-service signalée un peu plus loin, juste avant l’entame de la
piste. Il y a bien un arrêt de bus, un pompe automatique pour le carburant, un camping avec une cabane pour les
sanitaires, un hôtel, un restaurant et un musée (nous ne sommes pas loin du volcan Hekla), mais pas de lieu pour
ravitailler.
Je vais donc manger ce soir au restaurant pour économiser mes vivres pour la suite, et acheter un bout de pain
congelé qui me dépannera bien pendant les jours suivants. C’est plutôt cher (environ 8000kr) pour une soupe, de
l’agneau avec quelques légumes, et un dessert au skyr, un quart de vin chilien.
Vendredi 24 juillet : de Leirubakki à Lanmannalaugar
il y a de la gelée blanche sur la tente, mais le soleil brille. Mes voisins, de sympathiques toulousains en camping-
car dorment encore bien au chaud, tandis que je fais sécher ma toile.
Je quitte rapidement le camping, et ne tarde pas à retrouver la piste, longe de grandes étendues de graviers avec
des blocs posés ici ou là. J’hésite, et le regrette maintenant, de ne pas avoir cadré cet immense jardin de
méditation zen.
Fin de la 26, début de la F225 : ça va être un morceau de bravoure. Le temps s’est obscurci, la pluie menace, la
piste est labourée par les tout terrains, les bus, qui se rendent au Landmannalaugar, la Mecque des trekkeurs
islandais.
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Mon moral est au plus bas : le vélo dérape, je dois pousser, je m’enlise dans du sable volcanique, tout est noir et
désertique alentour, un ciel noir pèse sur le tout. Le désespoir me gagne : je fais le point sur la carte. Aller
jusqu’à ma destination est identique à un recul : j’avancerai donc. Je croise deux dames sur des vélos, oserai-je
dire de ville, avec sacoches et panier, puis deux randonneurs peu loquaces.
Je rencontre aussi, en deux vagues, un troupeau de chevaux, encadrés par des cavaliers, qui semblent descendre
dans la vallée. Les chevaux m’évitent et m’observent alors que je me suis prudemment garé sur le côté de la piste.
Les cavaliers ont de drôles de façons de monter, droits comme des « i », le cheval semblant glisser au-dessus du
sol (le cheval islandais a une allure de plus que ses congénères européens).
Le paysage est un peu plus riant, un peu d’herbe, des lacs, mais des moucherons. Je reprends des forces en
mastiquant le pain « orange » avec des graines acheté hier au restaurant. J’ai l’impression de ne pas avancer. Par
contre je suis dépassé par un grand nombre de véhicules : c’est la veille d’un week-end et les islandais se
déplacent en grand nombre, souvent avec une caravane pliante derrière un gros 4*4.
Enfin, voilà la F208, le lac Frostastadavatn, un dernier raidillon et la vision d’un camp de toile de l’autre côté
d’une rivière qu’il me faudra traverser. Je suis « crevé », paye mon écot pour l’emplacement, dresse mon abri,
picore un bout de poisson fumé que j’ai pu acheter dans un car-boutique sur le site et observe cette faune qui
débarque des bus, soit en solo, soit en groupe avec accompagnateur.
La nuit sera détestable car j’ai quatre fêtards comme voisin, qui m’envoient « bouler » quand je leur demande de
baisser le volume à minuit comme le prévoit le règlement du camp. Ils vont se souler en écoutant de la musique
et qui, vers 4 heures du matin iront faire trempette dans le point d’eau chaude, avant de cuver. Haine !!!
Je fuirai donc ce lieu avec plaisir et n’en garderai pas un bon souvenir.
Samedi 25 Juillet : de Lanmannalaugar à Hifrunes
Je retraverse le gué et découvre avec plaisir une piste roulante entre des lacs, des espaces humides blancs de
linaigrettes. Cela ne va guère se prolonger, un grain se dirige vers moi, me contraignant à enfiler pantalon et veste
imperméables. Le grésil me cingle le visage, malgré la grande visière de ma casquette et la capuche de ma veste.
Je vais aussi retrouver des sorties de gorges très pentues, des descentes où la prudence s’impose, des paysages
particuliers dus à l’érosion de la lave par la pluie, et de multiples gués à franchir. J’apprécie tout particulièrement
mes sandales « Shimano » que je « vidange » après chaque traversée (gravillons et eau). L’eau n’est pas trop
haute et je ne suis pas obligé de passer en plusieurs fois. Dans une traversée un peu plus profonde, avec
davantage de courant, j’ai senti le vélo « flotter », porté par les sacoches, ce qui laisse à supposer que le danger
est toujours présent et que chaque traversée doit être étudiée par prudence (cf le lien suivant
http://voyageenislande.free.fr/). Mais les sacoches « Ortlieb » montreront leur étanchéité.
Je quitte les hauts plateaux, amorce la descente, laisse le refuge Holaskjol et rejoint la vallée du Kudafjot.
J’aurai besoin d’un bon lit et d’un vrai repas, mais à Flaga le gîte est clos. Je me contenterai du camping de
Hrifunes : douche rustique, il pleut toujours un peu, soupe aux pates et une grosse nuit de repos, troublée par
l’encaissement de la taxe camping.
Dimanche 26 Juillet : de Hifrunes à Kirkjubaejarklaustur
attente au chaud que la pluie cesse, puis pliage humide de la tente, après un petit déjeuner sommaire, car je n’ai
plus grand-chose à manger.
Je vais revenir sur mes pas avant de prendre la N°1 en direction de Kirkjubaejarklaustur.
Vent violent de face, un peu de pluie, je n’avance pas : un cyclo sans bon repas n’a guère de jambes.
Je rencontre aussi mes premiers troupeaux de vaches, étant près de la côte, toujours ces oiseaux inquiets et
agressifs.
Il me faudra 4 heures face au vent pour parcourir 36km. Des cyclos poussés par le vent favorable me saluent,
mais je suis le seul dans ce sens.
Dans la station-service, un snack où je vais dévorer goulument deux repas (burger-frites). Je découvre aussi la
possibilité de reprendre de la soupe ou du café, j’utiliserai largement cette possibilité par la suite.
Qui dit bourgade dit supérette, donc remplissage, un office de tourisme auprès duquel je m’enquiers d’un éventuel
hôtel car j’ai vraiment besoin de me « retaper ». Les hôtels abordables sont tous complets (tours opérateurs et
particuliers), il ne reste qu’un trois étoiles à 15500kr la nuit avec petit déjeuner, soit quinze fois le prix du
camping, mais je m’offre ce luxe, me disant qu’avec le taux de change, ce n’est pas plus cher qu’un hôtel parisien
2*. Et ce soir restaurant en plus.
Association Touristique Sportive et Culturelle des Administrations Financières.
Courriel [email protected] Site atscaf69.cyclo.free.fr
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En attendant de gagner ma chambre, je peux utiliser internet et dois me familiariser avec un clavier différent
(plus de lettres), puis fais une grande lessive, fais sécher ma tente et mes affaires, me repose. Je lis
confortablement installé le guide Gallimard que je porte dans mes sacoches, en particulier l’histoire de ce village
épargné, grâce aux prières, par la lave lors de l’éruption du Laki en 1783.
Le super petit déjeuner du lendemain finit de me « requinquer ».
Lundi 27 juillet : de Kirkjubaejarklaustur à Svinafell
, c’est mon septième jour et j’ai le bonheur de partir poussé par une brise légère, avec le beau temps : le bonheur
du cyclo.
Au fond se détache le grand glacier, le Vatnajökull, dont la superficie est égale à celle de la Corse.
Cette vision fait oublier la monotonie de la route. Mais voilà, le vent tourne et sous le Skeidararjökull, il devient
très violent avec des rafales. Je vais même mettre pied à terre pour traverser un pont, pousser le vélo durant
quelques centaines de mètres pour traverser une zone balayée par un « vent de sable ». Je me croirai revenu sur
la dune du Pyla, sauf qu’ici le sable est noir. Il s’immisce de partout.
Je fais halte non loin de Skaftafell, où un grand panneau explique la grande catastrophe de 1996, où le Grisvötn,
caldeira enfouie sous le glacier qui constitue le cratère volcanique le plus actif de toute l’Islande (guide Gallimard
p216), a provoqué une immense poche d’eau sous le glacier qui en se libérant en emporté la route, les ponts et
déposé d’énormes quantités de sédiments, les plages gagnant 800m sur l’océan. Je partagerai quelques mots avec
un couple d’allemands et me ferai prendre en photo.
Aujourd’hui, comme les autres jours, le deal est le suivant : à quel camping vais-je arriver ? Les points de
couchage forcent le découpage et avec la « charrue », surtout si le vent s’y met, je ne peux pas faire de projets
trop ambitieux en km. Ce jour-là, le camping suivant était à 60km, ce qui m’aurait fait passer de 77 à 137-
140km.
Je m’arrête donc juste après le parc national, profite d’une machine à laver pour enlever toute la poussière
stockée dans le passage venteux. Le camping a une piscine et dès 16H, les « locaux » arrivent en masse et en
voitures pour faire trempette dans ce bassin qui ne permet pas de nager et dans les « spots » d’eau plus chaude
où ils se prélassent. Je n’en éprouve pas le besoin, pourtant cet attrait de l’eau doit être profondément culturel
pour eux.
Bilan de cette première semaine :
495km, 42h30 de vélo, dont 209km de pistes, Dénivelé d’environ 5200m. Dépenses 623€ dont 277 de transports
(taxi, train, avion).
Association Touristique Sportive et Culturelle des Administrations Financières.
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Samedi 13 Mai
La MI-MAI à JONAGE
Dimanche 14 Mai
L’OCTOCOTE à FONTAINES ST MARTIN
Samedi 20 Mai
Les BREDINS de BEL AIR à MARENNES
Samedi 27 Mai
Sortie club à ST JUST CHALEYSSIN
Samedi 03 Juin
Sortie club à AMPUIS
Samedi 10 Juin - Dimanche 11 Juin
BCMF du VERCORS à ST JEAN EN ROYANS
Samedi 10 Juin
Sortie club à QUINCIEUX
Dimanche 11 Juin
Rallye des Chats à St MAURICE SUR DARGOIRE
Samedi 17 Juin
Sortie club à GREZIEUX LA VARENNE
Samedi 17 Juin
L’ARDECHOISE à ST FELICIEN