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AFDERS CONFIDENCES Publication bimestrielle éditée par I’ ASSOCIATION FRANCAISE POUR LE DEVELOPPEMENT DE L’ENREGISTREMENT ET DE LA REPRODUCTION SONORES ,Section PRISE de SON Section ETUDES TECHNIQUES .Section AUDIO-VISUEL et CREATION SONORE AFDERS Tel 11142 59 2332 6, rue Myrha 75018 PARIS N 035 JANVIER 1992 CCP Paris 6511 53 F Association sans but lucratif S O IVI IVÏ AIRE Loi de 1901 Agrément 19252 PRESIDENTS D’HONNEUR: Rapport moral 1991 2 Georges BATARD M. Favre Pierre-Jean RADIGUET Rapport financier 4 PRESIDENT: C. Ollivier Maurice FAVRE Le Forum du Kit Audio (suite) 6 J.P. Brevan SECRETAIRE GENERAL: Henry LANDON Hexo: les écoutes 11 J.P. Brevan TRESORIER: Comprendre l’électroacoustique (18) 14 Claude OLLIVIER J.M. Grandemange REDACTION: CD, 0f) écoute 18 Jean-Marie GRANDEMANGE G. Margueron AFDERS Informations 20 TARIFS: J’achète et je vends 21 Le numéro: 36 F Abonnement 1 an (6 num.l La tribune du Président: 22 France: 150 F M. Favre Etr. et DOM: 190 F Les programmes 24 Commission paritaire: AS 68404

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Page 1: L~t!.] lecirnijiies, Section eAudio Visuel AFDERS CONFIDENCES · 2018. 10. 19. · ,~ _.__~Assoc~aUonF rançaise pour le D~veloj~prrrerO ( /‘\ do lErireçistreirrent et tic j lleprreluc1ior~,~Iior

,~ _.__~ Assoc~aUonF rançaise pour le D~veloj~prrrerO( / ‘\ do lErireçistreirrent et tic j lleprreluc1ior~ ,~Iior

Sec~on~ise de Soir, Section Etud~slecirnijiies,~ El L~t!.] Section eAudio Visuel et Ctàstiori Sonore,

AFDERSCALENDRIER DES SEANCES:

CONFIDENCESLes séances de I’AFDERS ont lieu, sauf exception précisée le cas échéant, auCONSERVATOIRE MUNICIPAL DU 1

0ème ARRONDISSEMENT,

6, rue Pierre Bullet, PARIS 10ème. Publication bimestrielle éditée par I’Autobus 38 ou 47, Métro Château d’Eau. ASSOCIATION FRANCAISE POUR LE DEVELOPPEMENT DE

L’ENREGISTREMENT ET DE LA REPRODUCTIONSONORES

O ETUDES TECHNIQUES, à 14 h 30 ,Section PRISE de SONSection ETUDES TECHNIQUES11 janvier 1992: Séance spéciale d’évaluation du local d’écoute de

l’Association. .SectionAUDIO-VISUEL et CREATION SONORE

15 février 1992: Présentation de nouveautés.

Prochaines études techniques: - 21 mars 1992,AFDERS

- 23 mai 1992.Tel 11142 59 23326, rue Myrha 75018 PARIS N 035 JANVIER 1992

O PRISES DE SON COLLECTIVES, à 14 h 30 CCP Paris 6511 53 FAssociation sans but lucratif SO IVI IVÏ AIRE

18 janvier 1992: Patricio CADENA, Guitare. Loi de 1901Agrément N° 19252

8février 1992: Muriel GASTEBOIS au Vibraphone, accompagnée par Flûte,Batterie et Contrebasse. PRESIDENTS D’HONNEUR: Rapportmoral 1991 2

Georges BATARD M. Favre• Prochaines prises de son collectives: - 28 mars 1992, Pierre-Jean RADIGUET Rapport financier 4- 25 avril 1992, - 13 juin 1992.

PRESIDENT: C. OllivierMaurice FAVRE Le Forum du Kit Audio (suite) 6

o AUDIO-VISUEL et CREATION SONORE, à 14h30J.P. Brevan

SECRETAIRE GENERAL:25 janvier 1992: La prise de son multimicros: le Mixage. Henry LANDON Hexo: les écoutes 11

J.P. Brevan22 février 1992: Les consoles de Mixage. TRESORIER: Comprendre l’électroacoustique (18) 14

Claude OLLIVIER J.M. GrandemangeProchaines séances: - 4 avril 1992, - 16 mai 1992,- 20 juin 1992 (fête AFDERS de la Musiquel. REDACTION: CD, 0f) écoute 18

Jean-Marie GRANDEMANGE G. MargueronAFDERS Informations 20

o ASSEMBLEE GENERALE DE L’AFDERS, le Samedi 18e février 1992, à 14 h 30. TARIFS: J’achète et je vends 21Le numéro: 36 FAbonnement 1 an (6 num.l La tribune du Président: 22

France: 150 F M. FavreLa grande sortie annuelle sera organisée au printemps 1992. Etr. et DOM: 190 F Les programmes 24

Commission paritaire:Réalisé en Offset par GRAPHIREL Le Directeur: AS 6840433, rue de la Colonie 75013 PARIS Maurice FAVRE.

Page 2: L~t!.] lecirnijiies, Section eAudio Visuel AFDERS CONFIDENCES · 2018. 10. 19. · ,~ _.__~Assoc~aUonF rançaise pour le D~veloj~prrrerO ( /‘\ do lErireçistreirrent et tic j lleprreluc1ior~,~Iior

RAPPORTMORAL DE L’AFDERSPOUR L’ANNEE 1991

L’appréciation d’ensemble de la vitalité de l’Association peut commodément sefaire par un critère objectif, à savoir, en premier lieu, le compte des manifestationsde I’AFDERS intervenues depuis la précédente Assemblée Générale.

De Janvier à Décembre 1991, cette analyse fait ressortir la répartition suivante:

- 7 séances d’Etudes Techniques,- 7 séances de Prise de Son collective,- 7 séances Audio-Visuel et Création Sonore.

Avec, à part, une sortie collective au Musée des Techniques du Conservatoire desArts et Métiers, A ce sujet, on doit dès maintenant se réjouir du succès de cettesortie (31 personnes), centrée sur les sections SON et IMAGE du Musée, ets’affliger de l’état d’abandon où se trouvent les collections.

D’autre part, un élément fondamental dans les activités de l’Association a été, enJanvier 1991, le changement total de ses lieux d’accueil.

Situés depuis de longues années au Foyer International d’Accueil de Paris, ces lieuxont disparu lors d’une complète reconstruction, et c’est au Conservatoire Municipaldu

10ème arrondissement que I’AFDERS a trouvé un nouveau havre,

symboliquement prédestiné pour des activités dévolues au Son.

Que la direction du Conservatoire trouve ici, en la personne de Mme GUILBERT, nosvifs remerciements pour l’accueil et l’aide qu’elle nous a prodigués, notamment lorsde notre période d’adaptation.

C’est que l’utilisation des locaux qu’en fait I’AFDERS, à savoir prises de son etécoutes critiques de matériels électro-acoustiques, exige des qualités de neutralitésonore sur lesquelles les musiciens et instrumentistes sont beaucoup plustolérants...

D’où l’organisation d’une séance spécialisée, de mesures acoustiques, avecanalyseur en temps réel, et enceintes parfaitement connues, pour en connaitre lescaractéristiques et en définir le mode d’emploi.

Concernant le domaine de l’enregistrement sonore, I’AFDERS a cette année pénétrédans le “son numérique”, avec notamment un achat groupé d’enregistreursportables DAT. Pour que la qualité du reste de la chaine d’enregistrement soit

2

C’était le première fois, dans l’histoire du son, qu’un audiophile pouvait faireconnaissance, et cela grâce au cinéma, avec la stéréophonie.

Qualité maintenue en 1953 avec le Cinémascope dont l’écran large nécessitait, lui-aussi une multiplication des canaux sonores, avec quatre pistes magnétiques dontune pour les “effets”, supportées directement par le film-image.

Cinq ans plus tard, égalisation du match: apparition en 1958 du disquestéréophonique à deux canaux, suivi, après une décennie, par le disque à quatrecanaux (tétraphonie) à la vie éphémère, car venu trop tôt sans réelle demande del’audiophile.

Cependant, à part la magnifique exception des cinémas à écran large, le “soncinéma”, toujours photographique, restait en pratique inférieur au son “privé”,Jusqu’en 1975, où les techniques Dolby conférèrent progressivement ses lettresde noblesse au son photographique; Et, compte-tenu des possibilités de directivitéapportées par ces techniques, avec une qualité et un confort d’écoute globales,proches de l’écoute privée,

LE DISQUE NUMERIQUE

Mais surprise! A partir de 1984, apparition du “compact-disc numérique”, qui fità nouveau repartir le pendule vers la suprématie du “son privé”, et peut-être ladéfaite définitive du “son public”.

Pas du tout, car voici maintenant que le cinéma riposte, avec le “son sur disque”comme au temps du Vitaphone, mais cette fois-ci avec le son numérique sur disquedur à accès aléatoire; et avec pour bientôt, le son numérique sur le film-image lui-même! Et cela, en association avec les effets spaciaux déjà connus en salle, et lesspécifications de diffusion THX...

UN RENVOI DOS-A-DOS

Alors? Le cinéma marque-t-il à nouveau une supériorité sur l’écoute privée? Lariposte n’a pas tardé à venir, avec l’apparition récente d’un catalogue de disquesnumériques, comportant directement un encodage “Dolby Surround” de typecinéma, avec le schéma d’implantation et de raccordement des enceintes dans lelivret d’accompagnement.

Ainsi semble s’achever aujourd’hui, par une motion de synthèse, le long duel sonpublic-son privé; et semblent se justifier les invitations - impensables il y a dix ans -

telles que: “retrouvez chez vous l’extraordinaire qualité sonore et les effetsspaciaux dont vous jouissez au cinéma!”.

23

Maurice FAVRE.

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La tribune du Président

SON DES AUDIOPHILES ET SON DES CINEASTES:UN VAINQUEUR?

Dans de précédentes réflexions1, nous avions évoqué, en citant Victor Hugo, uneloi d’évolution des progrès humains en forme d’escalier en hélice: on repasse aumême point à chaque tour, mais plus haut.

Plus simplement, on peut s’adresser classiquement au mouvement d’un pendule,oscillant entre deux conceptions souvent présentées comme antagonistes.

C’est, en particulier, dans l’histoire des techniques sonores, ce qui se passaconstamment entre le cas du son pour usage privé, et celui pour usage collectif,essentiellement au cinéma; et, sur les quelque soixante dix ans de leur existenceen parallèle, l’un ou l’autre son fut alternativement le mal-aimé.

UNE COURSE-POURSUITE

Tout commença réellement en 1924, avec la gravure électrique des disques:avantage au son privé, bientôt égalisé par l’extension du disque au cinéma en 1926(Vitaphone).

Mais bientôt, en 1930, revanche du son cinéma avec l’enregistrementphotographique sur le film - image lui même!

Après des améliorations de détail jusqu’à la seconde guerre mondiale, celle-ci passasans modifier le tableau, et on peut dire qu’en 1948, c’était au cinéma qu’onpouvait entendre le meilleur son, en dynamique (40 dB) et en fréquence (30 Hz -

8000 Hz), contre le disque (35 dB) et (40 - 5000 Hz).

LE DISQUE MICROSILLON

Le tableau change radicalement en 1948 avec l’apparition du disque “microsillon”,permise par celle de l’enregistrement magnétique (1946). La bande de fréquencesrevendiquée (30 Hz - 1 5000 Hz) excédait nettement celle du cinéma.

Avantage au son privé, donc, mais de courte durée! Car, en 1 952, le cinéma, avecle Cinérama et ses trois écrans, introduit la stéréophonie en son magnétique àpistes distinctes, avec une fidélité au moins égale!

homogène, on doit noter une organisation d’un achat groupé de préamplificateursstéréophoniques pour microphones statiques d’origine EAA, et enfin, comme l’ontindiqué les colonnes d’AFDERS Confidences, la vente, à prix très avantageux, dedizaines de paires de microphones SCHOEPS. Ainsi, toute faiblesse dans lesrésultats d’enregistrement AFDERS est maintenant impardonnable...

Notre bulletin poursuit régulièrement sa parution bimestrielle (déjà un numéro 35...)sous l’action souriante et efficace de Jean-Marie GRANDEMANGE, et avec l’aidedes fabricants et importateurs du domaine électro-acoustique; qu’ils en soientremerciés vivement.

Enfin, les membres de I’AFDERS retrouveront à nouveau programmes et compte-rendus dans la revue Hi-Fi VIDEO, que diverses circonstances avaient espacésl’année écoulée.

En ce qui concerne les activités extérieures de I’AFDERS, on doit se féliciter que,suivant un usage qui tend à devenir traditionnel, l’Association disposegracieusement chaque année d’un stand au Forum National du Kit Audio, où denombreux contacts peuvent être pris avec visiteurs, membres et amis; ce pour quoiil faut vivement remercier M. PRIMARD, son actif organisateur. Le compte-rendupeut en être trouvé dans les colonnes mêmes d’AFDERS Confidences.

La Cité des Sciences et Techniques ayant organisé une exposition sur “Les Métiersdu Son” en décembre 1991, I’AFDERS a eu le plaisir d’être sollicitée pourenregistrer, en “live”, les orchestres animant la journée d’inauguration officielle.

Une autre “activité extérieure”, moins austère, est constituée par “le Banquet deI’AFDERS”. Tenu cette année à Paris, sous la grande véranda du Jardin de la Garede Bercy, il a été honoré de la présidence de Marco VIFIAN, président de REVOX-France, entouré de personnalités telles que Claude MEZARD (Luxman), BernardCOTTIN (EPIMONIE, Radio-France), Pierre-Marcel ONDHER (Radio-France), LionelRISLER (Studios SOFRESON), etc...

Enfin, des questions d’organisation diverses ont conduit à repousser à l’annéesuivante la “Grande Sortie” de l’Association, prévue pour courant 1991. C’est sousl’action de notre Président d’Honneur Pierre-Jean RADIGUET, aidé par une celluledu Conseil, animée par Jean-Paul BREVAN, que se met en place le programme decette journée, qui se déroulera à IVRY-Ia-Bataille.

En conclusion, l’année 1991 a été pour l’Association celle de l’adaptation - lieuxet horaires - à son nouveau cadre, les activités, leurs domaines techniques, et leursthèmes manifestant malgré ces changements le souci de la continuité.

1: AFDERS Confidences N°28,

22 3

Maurice FAVRE.

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ASSEMBLEE GENERALE s’arrêter, car ensuite on obtient un nombre négatif (-10). Une solution possible estdonc a = 154, b = 144, et n = ‘18 étapes pour arriver à 106. En explorant pouranl les valeurs voisines de celle proposée, on vérifie qu’il en est bien ainsi:

618032 1936 1456 13 3,2.10-6618033 1429 130 15 1,6.10-6618034 154 144 18 -1,8.10-e618035 1350 805 14 ~1,6.1O-6618036 1960 428 14 -3,2.1O~

Si l’on appelle erreur la quantité (anIan1)(l/~)- 1. On trouve bien que la séquencela plus longue (n = 181 est associée à l’erreur la plus faible, et ceci peut se prouver(que le lecteur intéressé me contacte). Il n’existe donc pas de meilleure solutionque:

a=154, b=144, n=18,

qui est donc la solution du problème. On pourra aussi vérifier ceci par desprogrammes simples mais instructifs sur calculette ou ordinateur. Cependant, larecherche “bestiale” de la solution en étudiant toutes les valeurs possibles pour aet b risque d’occuper l’ordinateur jusqu’à la retraite, ou au moins la prochainepanne; un peu de raisonnement, ça aide!

J.P. Brevan.

_________________________________________________________________________ Je vends:- Une platine tourne-disque GARRARDProfessionnelle type 301 133-45-78tours/mn), avec bras SMEmodèle long 3012 et un couvercle en altuglas fumé (Filmet Radio), le tout monté sur tubes cuivre. Prix: 3500 F.

~ - 2 micros AKG D 202 avec câble 10 m. 1800 F la paire.Tel. 42 37 81 79

Je vends:- un NAGRA III (1963) avec un casque Beyer...- micros: .1 Sennheiser MD21 U

.1 MKH415 T

.1 Beyer M 201 N + accessoires

.1 Beyer M 160 N 1400 F- micros cravate: .1 Sennheiser MK 12

plus un émetteur HF (type 5K.1 Beyer MCE 5 11plus divers micros cravate.

- émetteur-récepteur: .1 système TOA (WTO2).1 récepteur HF Sennheiser “Mikroport” EM 1010.préampli 5 canaux.,. 3000 F

- tout un ensemble d’accessoires de prise de son: perches, suspensions, bonnettes,etc... prix à débattre.Tel. 40 33 90 04

du 1/02/92

AFDERSRESULTATS FINANCIERS

Exercice du 01/01/1991 au 31/12/1991

RECETTES

Cotisations 30 445.00

Abonnements revues 17 650.00

anl s b n

DonsIntérêts caisse d’épargne

Rétrocession de matérielParticipation membres aux frais deDéplacement musiciensBanquet

erreur

5 100.00

1 790.91

2 030,00

2 922.006 800.00

66 737.91

SOLDE EN CAISSE AU 01/01/1990 45 375.70

112 113.61

RECETTES

CotisationsDonsIntérêts caisse d’épargneRétrocession de matérielRecettes compensable par dépensesEn caisse au 01/01/92

J’ACHETE ET JE VENDS

36 000.003 000.001 000.001 500.00

30 000.0030 809.89

102 309.89

8000 F700 F

3500 F800 F

800 F1007) 3000 F

1100 F

421

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AFDERS INFORMATIONS

Avis aux membres de I’AFDERS

L’association de chasseurs de sons “L’OISEAU MUSICIEN” souhaite rassemblerpour la fin de cette année un grand nombre de documents sonores animaliers.

Ces enregistrements serviront à l’organisation de “JOUNEES DEL’ENREGISTREMENT NATURE” présentées au public grâce au CCAC (CentreCinéma Audio du Canton de Charenton).

Toute personne de I’AFDERS intéressée serait la bienvenue.Renseignements: F. DEROUSEM,Tel: 43 68 41 67.

Solution de la Récréation Mathématique du N°28

Vous avez eu plus d’un an pour y réfléchir.. Voici la solution: La suite qui vous étaitproposée est une suite de Fibonacci1 généralisée, définie par:

= a01 + a02

La suite de Fibonacci proprement dite correspond au point de départ a = b = 1, soit:1, 1, 2, 3, 5, 8, 13, 21, 34... Le rapport de deux termes successifs d’une tellesuite satisfait donc:

= 1 + a02/a01 = 1 +

Lorsque n augmente, on montre que ce rapport tend vers une limite cp qui doit doncsatisfaire:

Soit:~=1 ÷iiq => ~2~1 =0,

= ~i ±~/5(i2

dont la solution positive est le nombre d’or: cP = 11 +Y’5)/2 = 1,61803399...On vérifie que la convergence est rapide, ainsi: 3/2 = 1,500, 5/3 = 1,6668/5 = 1,600, 13/8 = 1,625, 21/13 = 1,615. Pour le problème posé, si an =

106, iI est “tentant” de supposer que le terme précédent est:

a01 = a~/c1?= a~)cD-1)= 618033,99...,

arrondi à l’entier le plus proche, soit a01 = 618034. On peut alors “redescendre”la suite par:

a~2= a~- a01 = 106 - 618034 = 381966,

et on obtient ainsi les termes: 236068, 145898, 90170, 55728, 34442, 21286,13156, 8310, 5026, 3104, 1922, 1182, 740, 442, 298, 144, 154, et il faut

Frais de réalisation du bulletinet frais d’expédition 9 803.14

Frais de promotion AFDERS 70.00

Frais de fournitures de bureau 4 734.81

Prime d’assurance R.C. 885.00Taxe frais de tenue de compte CCP 5.00

81 303.72

SOLDE EN CAISSE AU 31/12/1991 = 30 809.89

112 113.61

1: Leonardo Pisano dit Fibonacci (ouvrage de 12021. Il avait étudié les oeuvres du grandmathématicien perse Abu Ja’far Mohamed ibn Mûsâ al Khowârizmî (vers 825; aI-Khowârizmî est l’origine du mot algorithme et veut dire “natif de Khowârizm”, c’est à direactuellement la ville de KHIVA en URSSI. Son ouvrage le plus célèbre est le “Kitab al jabrw’al-muqabala”: “Règles de calcul et de réduction” laI jabr est devenu algèbrel.

Claude OLLIVIEFE

DEPENSES

Location salle pour séancesTaxe d’abonnement téléphone

Abonnements aux revues 17 204.00

14 365.00612.00

Achat matériel d’équipementAchat matériel pour rétrocession

Frais de déplacement musiciensFrais de réception séances techniquesFrais de banquet

20 701.39360.00

4 325.00278.80

7 959.58

DEPENSES

Location salle pour séancesTaxe d’abonnement téléphoneFrais de bulletinAchat matériel d’équipementAchat matériel pour rétrocessionFrais de salons (promotion AFDERS)Frais de bureau et de gestionPrime d’assurance R.C.Dépenses compensables par RecettesEn caisse au 31/12/92

15 000.00612.00

12 000.003 000.001, 000.00

500.005 000.00

900.0030 000.0034 297.89

102 309.89

205

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COMPTE-RENDU du 5ème FORUM du K~T

En complément au compte-rendu de J.M. Grandemange paru dans le précédentnuméro, on trouvera ci-après les impressions de notre ami J.P. Brevan.

Généralités

Fréquentation en baisse, et des absents de marque comme CAF, HP Systèmes,LECTRON (Réalisations de )‘Audiophile), SELECTRONIC... Face aux autres salons dusecteur, il y a peut-être un problème de positionnement et de fréquence. Les fanas deHi-Fi, les maniaques du fer à souder, de la scie sauteuse ou du tour à décolleterétaient toutefois là, les concepteurs aussi.. .~

Qu’en est-il de l’aspect kit? Si l’on appelle kit un ensemble complet vendu en petitsmorceaux qu’il suffit d’assembler, on ne voyait pas beaucoup de kits. Pour lesenceintes, sauf exceptions notables, on propose un ensemble haut-parleurs et filtreavec.., le plan pour la caisse! En électronique, presque rien en dehors des réalisationsde LED.

Si l’on compte, même à un tarif modeste, le temps important qu’il faudrait passersur certains “kits”, l’économie d’argent ne sera pas une justification valable; parlonsplutôt de qualité du travail, d’améliorations personnelles, ou de véritable plaisir. Sansproposer de kits, de nombreux exposants fournissent des composants, de lalittérature, voire des logiciels pouvant intéresser les amateurs de réalisationspersonnelles.

Les pièces d’écoute ont pour la plupart la taille d’un living-room, ce qui ne devraitpas trop nous dépayser; on regrettera cependant le manque de rigueur de certainesdémonstrations qui ne permettaient pas de juger réellement le matériel: matériausonore sans intérêt ou sans difficulté réelle, insuffisamment varié, extraits longs,niveaux, pas d’indication de l’enceinte en fonctionnement. Comme aux séancesAFDERS, il serait bon de faire une petite présentation technique des matériels )ex:messages enregistrés).

Notons encore la manque d’originalité d’aspect de nombreuses enceintesacoustiques: une colonne élancée de largeur inférieure à la profondeur, des haut-parleurs et évents alignés à la verticale, le tout fini en vrai faux bois, ou en teintenoirâtre, c’est tristounet, comparé par exemple au design de CAF.

AUDAX: D’un côté, des valises de kits contenant haut-parleurs, filtres, borniers,évents, plan de montage, et de l’autre, HENRY, un ébéniste de Rosny-sous-bois, quipropose les caisses adaptées montées en finition brute, l’idéal pour les amateurspressés. J’ai écouté l’ensemble triphonique ADX 40, aux satellites fort mignons(comptez 2500F le kit complet + huile de coude de montage et finition). J’ai constaté

cardioïdes). Ici, le son est tout à fait conforme à ce que l’on peut entendre lorsquel’on est à proximité du creux du piano. Ce disque doit être écouté à niveau réel, c’està dire fort! Evidemment, de nombreux équipements souffriront, et risquent dedistordre, car il y a beaucoup d’énergie dans le médium: c’est un très bon test pourvoir si l’équipement (et les voisins) tiennent le coup. Pour ma part, tout passe trèsbien, merci au filtre à pente raide (

6ème ordre) de P. Deville.

P.S.: Suite à je ne sais quel problème propre à ce studio d’enregistrement, tous (esdisques de Gould sont entachés de grésillements intermittents, interférence radio surun canal, parasites etc... Rassurez-vous, ceci reste toutefois assez discret.

~A~Z

DEXTER GORDON 11923-1990)“The Other Side of Road Midnight”

Artistique: II y a cinq ans, il nous interprétait l’inoubliable Dale Turner dans le film“culte” pour jazzmen de Bertrand Tavernier “Autour de minuit”, II fut nominé àHollywood pour cette prestation. C’est incontestablement l’un des plus grandssaxophonistes ténor. Il a joué avec les plus grands, notamment Lester Young (sondisciple), et a flirté avec le mouvement Bop de Charlie Parker. II fut apprécié dans lemonde entier grâce à une sonorité surpuissante.

Ce disque est l’un des derniers de Dexter Gordon, et reflète bien son style et sapersonnalité. Quoiqu’il ne joue que dans 4 plages sur 9, ce disque est de très grandeclasse, et l’on retrouve des musiciens aussi prestigieux que Herbie Hancock (piano),Ron Carter (bass), Tony Williams (batterie), Wayne Shorter (Sax-tenor), PierreMichelot (bass), etc... du beau monde! Deux magnifiques photos couleur ornent lelivret tout en anglais (Prix: 90 F).

Technique: 9.Enregistré en “live” au studio Eclair à Epinay sur Seine, et au studio Davout, mixageeffectué au studio Sarde, prise de son et mixage effectué par W. Flageollet. Un sonfrançais, donc, et ce disque prouve qu’il peut être d’excellente qualité. II n’y a pas quele son d’outre atlantique!

Mes impressions d’écoute sont donc excellentes: très bon respect des timbres, unedynamique conforme à la réalité, une bonne spacialisation de tous les instruments. Onaimerait juste un peu plus d’air, bien qu’en concert... Pour l’anecdote, on entend à3’33-3’35 de la plage 3 un bruit de tasse de café avec soucoupe et cuillère. QuoiqueD. Gordon n’y joue pas, cette plage est une de mes préférées. La dernière plage (9)est un piano solo quelque peu trafiqué (trop piqué et réverbération excessive), unepetite ombre par rapport au reste du disque où le piano est tout à fait bien enregistré.Un peu de souffle sur la plage 8 en particulier.

1 Le niveau des conversations n’était pas toujours à la hauteur. Il m’est arrivé d’avoir envie desouhaiter, à la place du PIN’S du kit, un PIN’S indiquant: “ie suis normal, mais je me soigne~.Evidemment, la diffusion aurait été assez faible.,.

Malgrê ces critiques, du très bon travail, exécuté avec goût.G. MARGUERON.

Blue Note CDP 7 46397.2DDD Enr. 1986?

Durée: 51’18

6 19

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CD, ON ECOUTE

Artistique: C’est une approche totalement différente de celle de Gould. Interprétée demanière plus conventionnelle, cette lecture possède un charme qui ne nous laisse pasde glace; on sent qu’elle a été murie longuement et qu’elle est parfaitement maitrisée.

Technique: 6 et 9Pourquoi deux notes? Tout simplement parce que si la prise de son par elle même estremarquable, on ne peut pas en dire autant du souffle. Le piano se présentant àenviron 5 m, comme au concert au niveau des premiers rangs (c’est parfait!), le bruitde fond est plus sensible. Ici, c’est un peu envahissant d’où la note 6. Pour le reste,clarté, dynamique, timbres (très bons dégradés des sons et harmoniques), c’est toutà fait réaliste.

Artistique: Voici un intense moment d’émotion et de chaleur. Evidemment, il y a les“Gouldiens” et les autres. Je fais partie de la première catégorie, mais dans tous lescas, je vous engage à écouter cette interprétation qui apporte quelque chose)d’ailleurs, Gould se refusait à jouer de manière “conventionnelle”, il voulait enquelque sorte donner une lecture et une optique différentes). On ne peut qu’êtreadmiratif devant le génie créatif dont il fait preuve, ce qui nous aide à oublier lesgrognements, chants divers, bruits, etc... Laissez-vous guider par la mélodie et cequ’elle dégage, et je suis sûr que vous ne resterez pas indifférents à l’art de GlennGould. Un effort indispensable et de plus à prix moyen: pourquoi s’en priver?

Technique: 8J’entends déjà ceux qui diront: encore le son Gould, ça tord, ce n’est pas du piano!Je demanderai à ces gens là s’ils ont déjà entendu un vieux Steinway en ayant la têteà proximité du creux du piano. L’ayant souvent expérimenté lors de prises de son, jeconfirme que ce que l’on entend est tout à fait conforme à ce qui est enregistré surces disques. Evidemment, il faut choisir entre l’approche de la réalité et la volonté de“faire plaisir” à la majorité de ceux qui écouteront ça sur des walkman ou autres, enrecherchant un son dépouillé et hyper-analytique, que je n’ai personnellement jamaisentendu sortir d’un Steinway.

S’il y a des attaques très violentes, le son ne doit jamais être agressif (sauf pianoaffreux!), chose que l’on rencontre sur de trop nombreux disques (micros cardioïdesplacés dans le piano très près des cordes: l’antithèse de ce qui doit être fait avec des

que la qualité de réalisation des filtres était en net progrès: selfs à air, condensateursSCR ou MKT, voyez par exemple celui de la PRO 438. De l’Audax, toujours del’Audax, c’est une vaste gamme de haut-parleurs pour tous types d’applications, parexemple de gros marchés de première monte auto.

TRIANGLE: Ce fabricant de haut-parleurs et d’enceintes reste fidèle au papier pour lesmembranes des boomers-médium, avec suspensions petits plis “à l’ancienne” etsuperbes saladiers. Les enceintes sont bien finies, bien présentées. J’ai écouté le kitT 160 (environ 1000 F pièce de partie audio, prix de caisses non communiqué). Entout cas, ce n’est pas le filtre qui grève le budget, tant pis pour Philippe Deville, il n’yo que trois composants; c’est évidemment impitoyable pour les haut-parleurs si l’ontire trop sur le niveau.

EUTERPE AUDIO: Spécialiste du kit audio de qualité. Essayons de résumer où lesympathique touche à tout de Nogent sur Marne peut intervenir:

revues Hi-Fi “underground”,• livres techniques, par exemple ceux de WILLIAMSON ou BRIGGS et autres grandsdiplodocus de l’électroacoustique,

softs pour calculs d’enceintes acoustiques,• kit d’amélioration de platine disque REGA, platines OASIS (eh oui, le rabot à vinyleo encore ses adeptes!),

module alimentation régulée à très faible impédance de sortie,kit d’ampli intégré SONIC-LINK, un 2x22 watts soigné pour moins de 2000 F,fourniture de tubes et composants difficiles à trouver,

• amplis et préamplis à tubes,CD, cellules, pointes VAN DEN HUL et autres bricoles,convertisseur numérique analogique 4x16 bits avec sortie à tubes.

FOCAL: Le catalogue de haut-parleurs a été renouvelé à 60%. On remarque toujoursle superbe boomer AUDIOM 1 5 VX, avec ses 12 aimants en ferrite totalisant 3 kg,membrane polyglass, bobine en fil plat sur support NOMEX. A présent, il y a destweeters à dôme titane. J’ai écouté le petit kit 044 (925 F pièce la partie audio),assez convaicant même dans le grave, en bi-amplification m’a-t-il semblé. A l’autrebout, le système triphoniquel 044 comprend deux colonnes de taille déjà respectableet un caisson central avec deux AUDIOM 1 5VX! Le constructeur dispose aussi d’unegamme automobile.

LED: Cette revue française est sans doute la plus orientée vers le kit. Un des raresstands à proposer des kits électroniques: blocs amplis mono 85 watts classe AMosfet, alimentation stabilisée assez monstrueuse. L’animation était assurée parDominique Jacovopoulos, qui présentait son nouvel ampli Mosfet FREDY 408, 2x40watts, décrit dans LED N°90 et suivants. Tout en gardant le meilleur de la conceptionHEXORCISTE, et en visant à augmenter encore la qualité sonore, D.J. a cherché àserrer le prix, qui sera beaucoup plus accessible. L’écoute se faisait sur enceintesFOCAL, o chaîne était volontairement à l’opposé des tendances audiophiles.Philosophe, D.J. montrait que le placement d’une enceinte acoustique a au moinsautant d’importance que le choix d’un ampli. J’ai bien retrouvé le son précis et trèsdynamique que nous connaissons déjà. L’ardeur communiquante totale de D.J. serépercutait jusque dans les couloirs.

PIANO

J. HAYDN 11732-1 809)Sonates pour piano, Vol N°2Piano: Catherine COLLARD

LYRINX CD 108DDD Enr. Sept. 1990

Durée: 51’48

J. HAYDN (1732-1809)Les six dernières sonatesPiano: G. Gould

CBS “MASTERWORKS” M2K 36947DDD Enr. 1982

Durée: 44’41 et 36’lO

18 7

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On obtient ainsi la synthèse suivante1:AUDIO-DYNAMIQUE: Présentait les kits d’enceintes mis au point par “La Maison duHaut-Parleur”, qui propose un vaste choix de composants, y compris des caisses. J’aiécouté )‘AER)A-SYSTEME, haut de gamme caractéristique avec son grave de 38 cmen gros caisson, couplé au grand pavillon en bois FD 350, une vraie gageure, filtresoigné à compensation d’impédance à 46 éléments) L’amplification était fournie parun HEXO IV, ça ne saurait nuire. Dans une pièce assez grande et basse de plafond(style salle 5), donc présentant sans doute les mêmes défauts, l’écoute m’a paru enprogrès.

DAVIS: Ce constructeur incorpore de nombreuses innovations (ou redécouvertes) dansses transducteurs: tissu de verre, de kevlar ou de carbone pour (es membranes,aimants en ferrite de Baryum, noyaux bagués cuivre, il n’y a guère que les tweetersqui restent très class~ques,avec cependant du ferro-f)uide. J’ai écouté le kit haut degamme “KR)STELL”, déjà remarqué par Gilles Margueron l’an dernier: 2x20 cm enpush-pull pour le grave, un 20 cm kevlar à ogive en grave-médium, et le nouveautweeter à cône kevlar (toujours le kevlar)) TW 26 K2F. Le filtre est un compromis:simple, donc pentes faibles, sauf pour le tweeter, maïs avec compensationsd’impédance, une très belle écoute. A mon avis, l’art du concepteur ne consiste pas,comme on l’a dit faussement, à refuser les compromis, car alors on fait des monstresinvendables, mais à obtenir un bon compromis. La partie audio est à 5565 F pièce,les caisses seront délicates à réaliser, mais la présentation est originale.

Toujours sur l’ampli à tubes LECTRON JH 30, j’ai écouté le kit 2 voies KLARENCE,à suivre, un peu cher pour une deux voies. J’ai noté une bonne pratique sur les filtres:les sorties se font sur des grosses cosses FASTON style auto, plus recommandablespour cet usage que la cosse-poignard.

PRIX ANDRE CHARLIN: I) a été attribué au convertisseur numérique-analogique 20bits x 8 DGL 81 (peut-être en rapport avec les articles de l’Audiophi)e?), en écoute surélectronique COCHET. Il me semble que les concepteurs auraient pu mieux saisir letremp)in qui leur était offert, en un mot, mieux se vendre: documentation, explicationstechniques, comparaisons, matériau sonore. Ce prix n’est pas en cause, mais on voittrop d”étoi)es filantes”, c’est la suite qu’il faudrait gérer.

TMS: Cette société distribue de nombreuses marques. On peut citer (es produitsMONITOR PC, principalement une vaste gamme en connectique audio de qualité:prises dorées, à serrage, coudées (une astuce pour le cas où (es prises RCA sont troprapprochées), XLR, câbles de puissance argentés ou non, câbles émaillés (attention,il faut une solution décapante pour )a soudure), câbles coaxiaux, symétriques,multisignaux, nombreux accessoires, cônes, meubles Hi-Fi. Mon seul reproche serait‘amp(eur presque excessive de cette gamme: en déclinant pour un câble la

technologie, les sections, la couleur, la longueur, les terminaisons, on peut faire un“sur mesure” qui donne le vertige: qui stockera tout ça?

TMS, c’est aussi les disques CHARLIN en réédition CD, indispensable car nos disquesnoirs d’origine se ressentent des outrages du temps. Il semble que (es difficultés pourretrouver des bandes originales exploitables, ou même traitables, soit une butée dansl’avenir. Ce sont aussi les disques MOBILE FIDELITY SOUND LAB, avec sa sérieOriginal Master Recording (bandes remastérisées avec le plus grand soin, disquesdorés). Citons aussi CHESKY RECORDS et JVC série “Mmd”, qui propose de la

Désignation Q Propriété Niveau à lacoupure

Puissance àla coupure

Linkwitz

Bessel

Butterworth

0,50

it/~ = 058

1W’~= 0,71

- Réponse enfréquence optimale- Compromis

- Réponse enpuissance optimale

O dB

+ 1,25 dB

+ 3 dB

- 3 dB

- 1,75 dB

O dB

Vérifions maintenant que le filtre à - 12 dB/octave supprime bien toute augmentationde l’élongation du HP aigu en dessous de la fréquence de coupure, voir figure ci-aprèsobtenue dans les mêmes conditions que celles du N° précédent, pour un HP de Q =

0,71 et un filtre de Linkwïtz de coupure w~égale à 8 fois la fréquence de résonancews du HP.

Nota: acce erat or e—rC.H. DELALEUdans sonouvrage sur (esfiltres, auxéditionsFréquences,donne desrecettes, sansexplications. Aquels choixcorrespondentces recettes?

Pour un filtrepasse-haut à -

12 dB/octave:= 2R/wc= l/2Rwc

On a donc:Q = )R2C/L)~2

= 0,50, soit un filtre type Linkwitz-Ri)ey. C’est tout de même intéres-sant de le savoir, non?, ainsi que de savoir que d’autres choix sont possibles. L’incon-vénient des recettes de cuisine est que l’on ne sait plus ce qui est scientifiquementfondé et ce qui résulte d’un choix (arbitraire) de (‘auteur. C’est en réaction à cettetendance que cette série d’articles a été engagée. A suivre, donc. D. Fellot nousprésentera une méthode générale d’élaboration des filtres dans (es prochains numéros.

J.M. Grandemange.

1: Pour des HP montés en opposition de phase: rapportez-vous à la figure 1 du N°32,vous observez que le déphasage est dans tous les cas de 90° 1- pour le passe-bas, + pourle passe-haut) à la coupure. Il faut donc inverser la polarité des HP grave et aigu sous peined’avoir une annulation de la réponse à la fréquence de raccordement.

01 V 99 1

o(w ~x(w)

(d3)

200

17

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Nous n’avons même pas eu besoin des complexes pour le montrer! Il faut avouerpourtant qu’en les utilisant, nous serions allés plus vite, en effet:

l/Zec = 1/Rj/Lw

= ZBC - j/Cw

ZBC/ZAC = Zec/)Zec - j/Cw) = 1/(1 - J/RCw - 1/CLw2

),

et, en posant 1/CL = w~2,puis en remplaçant w/wc par w et en multipliantnumérateur et dénominateur par w2, on obtient la réponse du filtre:

w2

1 + w2

-

La réponse en phase est obtenue en prenant l’argument de cette expression, et laréponse en fréquence est obtenue en en prenant le module, et l’on retrouve le résultatprécédent, ce qui est rassurant.

Si nous traçons les courbes de réponse de ce filtre pour différentes valeurs de Q, nousobtenons évidemment des courbes identiques à celles présentées à la figure 2 duN°32. On notera que pour que l’atténuation à la coupure soit de - 3 dB, il faut que Qsoit égal à 0,71, sinon les atténuations sont les suivantes (il suffit de prendre w =

1 dans l’expression de la réponse):

pour w= 1 ---> R(dB) = 20 Log)Q) Q = 0,50 ---> R = - 6 dBQ = 0,58 ---> R = - 4,75 dBQ =0,71---> R = -3dB

Ces résultats sont obtenus pour le filtre passe-bas. On obtiendrait un filtre passe-hautdans les mêmes conditions, en intervertissant self et capacité. Analysons commentse passerait un recoupement entre ces deux filtres, à la coupure:

.A - 3 dB en niveau, la puissance est divisée par 2, chaque HP )grave et aigu)sortira donc 50% de la puissance à la coupure, et la réponse en puissance sera donclinéaire pour le filtre Butterworth. Par contre, la réponse en niveau présentera unebosse de + 3 dB (20 Log(2) = 6, et - 3 dB + 6 dB = + 3 dB).

Le filtre Linkwitz, au contraire est à - 6 dB sur chaque voie à la coupure, laréponse en niveau sera donc linéaire (- 6 dB + 6 dB = O dB). Par contre la réponseen puissance de chaque HP étant de 1/4 à la coupure, la réponse en puissance globalesera de 1/2, soit un creux de - 3 dB.

.Le filtre de Bessel sera un compromis:en niveau: - 4,75 ± 6 = + 1,25 dBen puissance, chaque voie émet )1IV’3)2 = 1/3 de la puissance nominale, soit 2/3

pour les 2 voies et une réponse en puissance égale à 10 Log)2/3) = 1,75.

musique avec mode d’emploi d’écoute, c’est curieux, Il y avait même des disquesnoirs, notamment le répertoire français chez REM à Lyon, ne laissons pas nos platines-disque se gripper!

PEERLESS-EXPELEC: Un constructeur de haut-parleurs danois, qui n’est guère connuque des “anciens”, mais qui fournit bon nombre de constructeurs d’enceintes, lesproduits ainsi que des kits simples étant aussi disponibles chez les spécialistes du kit.J’ai noté un tweeter dit “grand angle”, des membranes titane, un autre dit “papillon”,spécialement étudié pour les brise-tout, puisque l’on peut changer l’ensemble del’équipage mobile. Il y o aussi une belle gamme de sono: moteurs de chambre decompression, etc...

PHL AUDIO: Un constructeur français de haut-parleurs “pro” conciliant puissance etqualité, une très jeune société, peu connue en Fronce, qui exporte... 90% de saproduction! PHL, c’est Philippe LESAGE, un ancien d’AUDAX. Ils sont aussi auSIMAVELEC, ils équipent des enceintes de sono APG et MARTIN-AUDIO. Lesconditions de fonctionnement en utilisation “pro” n’ont rien à voir avec l’ambiancefeutrée de votre salle de séjour: c’est le froid, le chaud, les embruns, l’humidité (onvoyait un magnifique boomer fonctionner dans l’eau!)... PHL, le futur JBL européen?

SIM: La Société Industrielle de Moyet propose ses selfs et transfos de toute nature:selfs à airpouvant être imprégnées sous vide, transfos audio, d’alimentation, de ligne,haute-fréquences. Les selfs sont disponibles à la Maison du Haut-Parleur.

RAH: Cette société propose des selfs à air, ou sur fer, avec possibilité de surmoulogepour les petits éléments (réduction des vibrations). Quelques remarques découlant del’examen de tous ces catalogues de selfs:• Une self réelle, c’est une inductance, plus la résistance série du cuivre, qui vamodifier l’impédance essentiellement aux basses fréquences; à ne pas oublier dansles modélisations.• Si le fil est très gros, la résistance série diminue, maïs la valeur de la self seramodifiée dans l’aigu par l’effet de peau.• Un noyau magnétique, c’est un risque de non-linéarité en puissance, mais on gagnesur la longueur de cuivre, donc la résistance série: compromis, vous dis-je!• Une self peut cacher son jeu: une self à bague ou pot ferrite peut très bienressembler à une self à air.• Pour une self, il est beaucoup plus difficile d’approcher la perfection que pour unerésistance ou un condensateur, d’ailleurs on n’utilise pas de selfs en calcul analogique,elles sont “simulées”.

KEMTEC: Représentée par la société bruxelloise PINK-NOISE, KEMTEC propose dessystèmes de mesures audïo et acoustique, à piloter par micro-ordinateur: mesuresélectroacoustiques de haut-parleurs, d’enceintes, de salles, simulation. Ca démarreautour de 15 000 F HT., sans l’ordinateur; le marché visé, ce sont tous les labos, lesstudios, voire les individus suffisamment atteints par la Hi-Fi. Sur les résistances decharge, afin d’éviter les problèmes de bouclage, j’ai noté une astuce qui vaut cequ’elle vaut: une sortie de mesure isolée galvaniquement par transfo.

IT ELECTRONIC: Toujours sous la houlette de PINK-NOISE, cette société allemandenous proposait:

16

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une connectique audio dorée de belle qualité: je jure que les prises RCA que GillesMargueron monte sur ses cordons sont fabriquées chez euxl• des câbles de signal et de puissance... en oxygène sans cuivre,• des selfs avec fil jusqu’à p 2 mm, ou certaines en fil de cuivre plat,

des cordons MKT et MKP, des résistances de puissance, des accessoires,des filtres pour enceintes.

J’ai noté aussi toute une gamme auto, dont des condensateurs électrolytiques àanode lisse (donc peu polarisés) TESLA. On sent que sur ce segment, les prix depremière monte doivent être serrés, non pas au franc près, mais au centime ou aupfennig près.

EDITIONS FREQUENCES: Outre les revuescomme La Nouvelle Revue du Son oul’Audiophile, de nombreux ouvragesétaient présentés. On peut recommanderparticulièrement:

o Dans la collection noire, qui sont desouvrages de synthèse:

Les Haut-Parleurs par Jean Hiraga,Le Livre des Techniques du Son (2

tomes) par Didier Mercier,La Sélection de l’Audiophi)e (2 tomes),Le Mini-Studio, par Denis Fortier.

o Dans la collection jaune, plus ciblée surun sujet:

Initiation aux amplis à tubes, par JeanHiraga,

Initiation aux amplis à transistors parGi))es Le Doré,

Les Antennes (2 tomes) par Roger-Charles HOUZE,

Les circuits intégrés analogiques, parPierre Mayé,

L’image Numérique (2 tomes), parJean Marc Nasr.

Objectifs Lune, ou comment marier musiqueet esthétique...

Sans oublier la collection rouge de vulgarisation, c’est même par là qu’il fautcommencer si l’on ne distingue pas un transistor d’un petit pois.

OBJECTIFS LUNE: Ensemble chaîne triphonique, caisson incorporé à un meublecontenant la chaîne plus deux petits satellites soigné (isolation des éléments parmousse, accès aisé par l’arrière), la chaîne comme élément de décor. Satellitesrangeables dans le meub)e. TRI 80 Audio-Dynamique prix =60 000 F. C’est très“design”, un vieux concept rajeuni, mais où est l’aspect kit?

J. P. BREVAN.

ZAC2= )Z5~-ZAB.sin a)2 + )ZAB.cos al2

= Z6~ - 2 ZAB.ZBC.sin a + ZAB2.)sin u + cos2 a)= Z5~

2- 2 ZAB.ZSC.sin u + ZAB

2

Notons que 5m u est égal à ZBC/Lw (figure 2), et ZAS = 1/Cw, on obtient alors:

2.Z5t2 1ZAC2

= Z8c2+—

CL.w2

C2

.w2

Détermination de l’atténuation ZBCIZAC:

= Z~c2

ZAC 2.ZBc2 1 2 1ZBC

2~• +~

CL.w2 C2.w2 1-~ +CLw2

ZBC2

C2

W2

En remplaçant (lIZac)2 par sa valeur )cf (1)), et en posant w~2= 1ICL, on obtient:

~ __________________________

BC AC’ —

2wc2 LWc2 Wc4

1-— + — + —

w2 R2Cw2

w4

Ecrivons w = wIw~, et multiplions numérateur et dénominateur par w4. Nousobtenons:

i•~ ~ ~2 —

BC AC’ —

)ZBC/ZAC) =

w4

Soit une atténuation ZBc/ZAc égale à:- w2)~+ Lw2/R2C

w2

Y’ (1 - w2)2 + Lw2/R2C

Comparons avec l’expression obtenuepour le HP et l’enceinte close: w2

V)1 - w2)2 + w2/Q2

L’expression est identique. On peut donc identifier w~2à la pulsation à la résonanceet le coefficient de surtension Q à R.v’~7ï.On voit qu’à la différence du filtre à -

6dB/octave, à fréquence de coupure w~recherchée, on aura le choix entre plusieurscouples )L,C) puisque c’est le produit des deux qui gouverne w~.Les différentscouples possibles donneront toutefois des valeurs différentes du coefficient desurtension Q. On obtiendra ainsi, comme dans le cas du HP:

- un filtre optimisé pour la réponse transitoire: Q = 0,50 (Linkwitz-Riley),- un filtre optimisé pour la réponse en phase: Q = itV~= 0,58 (Bessel),- un filtre optimisé pour la réponse en fréquence: Q = 1tV’~= 0,71 (Butterworth).

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COMPRENDRE L’ELECTROACOUSTJQUE (18)

LE FILTRE A - 12 dB/OCTAVE

HEXO: LES ECOUTES

QUELQUES REGLES ELEMENTAIRES

Nous avons étudié le filtre à - 6 dB/octove dans le précédent numéro, considéronsmaintenant le filtre à - 12 dB:

Pour cela, mettons une inductance L en parallèleavec le HP, commesuit. L’atténuation due à ce filtresera, comme vu précédemment pour le filtre à - 6dB/octave:

Détermination de ZBC

Dans une inductance, la tension est en quadrature - avance sur l’intensité. La tensionU5c aux bornes de l’inductance étant la même que celle aux bornes de la résistance,on en déduira que lorsqu’une inductonce est en parallèle avec une résistance,l’intensité traversant l’inductance i2 est en quadrature - retard sue celle traversant larésistance, ce qui conduit à la représentation graphique de Fresnel donnée ci-après,figure 2.

En appliquant à nouveau le théorèmede Pythagore, nous obtenonsl’impédance de l’ensembleinductance/résistance en parallèle:

)1/Zec)2 = (1/R)2 + (1/Lw)2

, 111

résultat bien connu. Fig. 2

Détermination de ZAC

De même que précédemment pour le filtre à - 6 dB/octave, la tension UAB aux bornesdu condensateur est en quadrature-retardsur le courant i, qui est lui-même déphaséd’un angle u par rapport à la tension Uec U

50(ZBCI

comme montré ci-dessus. UAB sera donc04’4r/2-adéphasé de - ir/2 - u par rapport à UBC. Le

diagramme de Fresnel est alors celui de la~~ZAcl~ lz~

figure 3, conduisant à, si l’on applique ànouveau le théorème de Pythagore:

Fig. 3

Avant de faire port des impressions d’écoute, il semble utile de rappeler quelquesrecommondotions de bon sens relatives aux ~éoncesd’écoute comporatives, quitrop souvent dévient du but initial et tournent à la confusion ou à l’incohérence (àI’AFDERS, on appelle ça une “séance de dos”).

Les matériels

On doit tout mettre en oeuvre pour assurer qu’ils fonctionnent au mieux de leurspossibilités: mesures, écoutes, examen interne, analyse des schémas, réglages,voire améliorations et corrections. Ici, j’ajouterai mon propre couplet aux “Lois deMurphy”: tout appareil est à priori en panne potentielle, dormante, intermittente,légère, sérieuse ou totale, le changement de catégorie étant obtenu aisément entransportant le matériel, en le démontant, ou en effectuant des mesures1.

Les raccordements

Pour le signal, il nous faut vivre avec un standard médiocre et inadapté, le CINCH,alors maintenons les prises très propres, vérifions les contacts de masse, utilisonsune huile anticorrosion comme I’ELECTROLUBE, et n’hésitons pas à employer descordons de bonne qualité. A cet égard, Gilles MARGUERON place la barrerelativement haut, tout en restant dans les prix raisonnables, avec ses cordonscâblés en “faux symétrique” (2 conducteurs identiques + écran). Sauf casparticulier, évitons les câbles de haut-parleur de faible section (< 1,5 mm2),surtout s’ils sont longs.

La configuration d’écoute et les réglages

La Hi-Fi, c’est comme la cuisine, il ne suffit pas d’avoir de bons ingrédients pourque le résultat final soit obligatoirement bon! Parmi les “ingrédients” à utiliser,n’oublions pas la pièce d’écoute et les auditeurs eux-mêmes, cor nous devonstabler avec les effets psycho-acoustiques. Malgré certains progrès indéniables, ilserait naïf de considérer nos matériels comme parfaits; le seul fait de parler du“son” d’un matériel confirme bien ce point de vue.

Alors, respectons les limites de saturation des niveaux, faisons la chasse au bruitde fond, cherchons le meilleur placement des enceintes et des auditeurs, la phaseabsolue2, essayons des corrections et égalisations, améliorons la salle d’écoutesi on décèle de graves défauts. J’ai souvent été surpris par les résultats étonnants

1.: Un philosophe dont j’ai oublié le nom ne disait-il pas que nous étions passés de la

société de la peine à la société de la panne? (note de JMG).

2: La loi de Murphy dit que la phase absolue correcte est toujours obtenue en inversantle sens, quelle que soit la configuration au départ.

11

UBC ZBCAtt = — =

UAC ZAC

A~~B

C

Fig. 1

ii

14

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qu’obtiennent certains audiophiles qui appliquent d’instinct cette démarche, alorsque les matériels mis en oeuvre sont modestes et pourraient même être qualifiésde “vieux clous”. N’oublions pas cependant que, si l’on joue trop sur lacompensation de défauts entre maillons, une comparaison honnête ne peut plus sefaire par simple substitution de maillons; il faut de plus reprendre la procédure deréglage et d’optimisation.

Le matériau sonore

C’est un point sur lequel il est très difficile de mettre tout le monde d’accord,chacun ayant “ses” références. Prenez soin d’écouter vos références sur plusieurssystèmes différents, au casque, rejetez ce qui est affecté de trop de défauts et lesmodulations qui, bien que spectaculaires, ne présentent pas de réelles difficultés.Enfin, avec le DAT, il est tout à fait possible de se faire ses propres références.

Les auditeurs

La psycho-acoustique est une science très complexe et pas vraiment exacte. Ainsi,l’oreille et le cerveau tolèrent facilement certains défauts et pas du tout certainsautres, même minimes à la mesure; on préfère parfois un peu de distorsion à trèspeu. L’oreille peut souvent être trompée par le phénomène d’accoutumance, quipermet de tolérer un défaut, au point de ne plus l’entendre assez rapidement,jusqu’au moment où l’on procède à une comparaison instantanée. Enfin, lejugement de plusieurs auditeurs sera toujours préférable à celui d’un seul, d’oùl’intérêt des séances d’écoute privées qu’il ne tient qu’à vous d’organiser.

La méthodologie

Par ses séances d’écoute comparative aveugle, l’AFDERS e pu montrer qu’il estimportant de se débarrasser de “l’effet Pygmalion”, qui conduit à juger à priori lesmatériels sur des critères où les résultats d’écoute ne sont pas prépondérants. Non,messieurs, on n’écoute pas une marque, un concept, une philosophie, on écoutedes sons! Il faut encourager les auditeurs à prendre des notes, afin que leurjugement ne soit pas trop influencé par celui des autres. De même, il y a lieu debien sérier les questions, lors des tests AIB:

- entendons-nous des différences entre ces deux écoutes?

- si oui, les caractériser le plus précisément possible,

- compte-tenu de notre connaissance du matérieu sonore, quelle est celle qui

s’approche le plus du vrai, ou est la plus acceptable?

- quels sont les éléments qui pourraient fausser la comparaison: niveau,

configuration d’écoute, réglages, compensations entre maillons?

Grâce à Christian BARDOU, l’AFDERS n’a pas hésité parfois à utiliser l’appareil dela statistique pour dégager un jugement d’ensemble.

NOS ECOUTES DE L’HEXO

Il faudrait parler des HEXO et non pas de I’HEXO, puisque nous avons pu essayerd’abord mon HEXO qualifié modestement d’HEXO 3,5, puis l’HEXO 4, aimablementmis à disposition de longue durée par SELECTRONIC. Outre les séances techniquesde I’AFDERS, lors desquelles ces amplis ont permis de rétablir des situations parfoisbien compromises, nous avons procédé à des séances privées au domicile decertains de nos amis, où l’on glissait l’HEXO à la place de l’ampli habituel, aveccomparaison sur les matériaux sonores de référence AFDERS, ainsi que d’autresréférences proposées par les assistants. Voici un bref résumé des observations denos fines oreilles:

- Son très propre, précis, peu distordu, transparent,

- Spectre étendu avec un grave tenu (mais pas trop retenu), un médium bien enplace, et une grande finesse dans l’aïgu,

- Les corrections physiologiques et autres prothèses peuvent souvent êtresupprimées ou réduites (comme dit D.J., on marche mieux sans béquilles),

- Bonne et large image sonore, stable, peu sensible au niveau,

- Bon respect de la dynamique, pas de tassement,- Bonne tenue en puissance, si le reste suit; c’est nécessaire si les enceintes sont

de rendement faible ou même moyen, et s’il faut jouer des corrections,

- Le son n’est ni agressif, ni fatiguant à écouter, même à bon niveau et longtemps,

- Un amplificateur d’emploi relativement universel, alors qu’on a pu vérifier toutes

les contraintes d’emploi d’un ampli classe A de petite puissance,

- Rapidement, on oublie l’ampli et on se met à critiquer les autres maillons, la pièced’écoute, ou l’enregistrement. C’est normal, si un maillon fonctionne bien, lesautres défauts sont mieux perçus, car l’attention se reporte sur eux3,

CONCLUSION: Bravo à D.J. pour la conception, et à SELECTRONIC pour laréalisation, enfin un ampli qui ne vise qu’à servir fidèlement le message sonore etles autres maillons de la chaîne, pour notre plus grand plaisir. Gageons que noscamarades auraient bien échangé leur ampli habituel contre un HEXO. Si un nombresuffisant de personnes voulaient bien manifester leur intérêt pour l’HEXO 4, il seraitcertainement possible de proposer des conditions particulières, alors n’hésitez pasà me contacter.

J.P. BREVAN.

~: Quoique cet ampli soit relativement “gentil” vis à vis des sources sonores et de laqualité des autres maillons (note de JMGI.

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qu’obtiennent certains audiophiles qui appliquent d’instinct cette démarche, alorsque les matériels mis en oeuvre sont modestes et pourraient même être qualifiésde “vieux clous”. N’oublions pas cependant que, si l’on joue trop sur lacompensation de défauts entre maillons, une comparaison honnête ne peut plus sefaire par simple substitution de maillons; il faut de plus reprendre la procédure deréglage et d’optimisation.

Le matériau sonore

C’est un point sur lequel il est très difficile de mettre tout le monde d’accord,chacun ayant “ses” références. Prenez soin d’écouter vos références sur plusieurssystèmes différents, au casque, rejetez ce qui est affecté de trop de défauts et lesmodulations qui, bien que spectaculaires, ne présentent pas de réelles difficultés.Enfin, avec le DAT, il est tout à fait possible de se faire ses propres références.

Les auditeurs

La psycho-acoustique est une science très complexe et pas vraiment exacte. Ainsi,l’oreille et le cerveau tolèrent facilement certains défauts et pas du tout certainsautres, même minimes à la mesure; on préfère parfois un peu de distorsion à trèspeu. L’oreille peut souvent être trompée par le phénomène d’accoutumance, quipermet de tolérer un défaut, au point de ne plus l’entendre assez rapidement,jusqu’au moment où l’on procède à une comparaison instantanée. Enfin, lejugement de plusieurs auditeurs sera toujours préférable à celui d’un seul, d’oùl’intérêt des séances d’écoute privées qu’il ne tient qu’à vous d’organiser.

La méthodologie

Par ses séances d’écoute comparative aveugle, l’AFDERS e pu montrer qu’il estimportant de se débarrasser de “l’effet Pygmalion”, qui conduit à juger à priori lesmatériels sur des critères où les résultats d’écoute ne sont pas prépondérants. Non,messieurs, on n’écoute pas une marque, un concept, une philosophie, on écoutedes sons! Il faut encourager les auditeurs à prendre des notes, afin que leurjugement ne soit pas trop influencé par celui des autres. De même, il y a lieu debien sérier les questions, lors des tests AIB:

- entendons-nous des différences entre ces deux écoutes?

- si oui, les caractériser le plus précisément possible,

- compte-tenu de notre connaissance du matérieu sonore, quelle est celle qui

s’approche le plus du vrai, ou est la plus acceptable?

- quels sont les éléments qui pourraient fausser la comparaison: niveau,

configuration d’écoute, réglages, compensations entre maillons?

Grâce à Christian BARDOU, l’AFDERS n’a pas hésité parfois à utiliser l’appareil dela statistique pour dégager un jugement d’ensemble.

NOS ECOUTES DE L’HEXO

Il faudrait parler des HEXO et non pas de I’HEXO, puisque nous avons pu essayerd’abord mon HEXO qualifié modestement d’HEXO 3,5, puis l’HEXO 4, aimablementmis à disposition de longue durée par SELECTRONIC. Outre les séances techniquesde I’AFDERS, lors desquelles ces amplis ont permis de rétablir des situations parfoisbien compromises, nous avons procédé à des séances privées au domicile decertains de nos amis, où l’on glissait l’HEXO à la place de l’ampli habituel, aveccomparaison sur les matériaux sonores de référence AFDERS, ainsi que d’autresréférences proposées par les assistants. Voici un bref résumé des observations denos fines oreilles:

- Son très propre, précis, peu distordu, transparent,

- Spectre étendu avec un grave tenu (mais pas trop retenu), un médium bien enplace, et une grande finesse dans l’aïgu,

- Les corrections physiologiques et autres prothèses peuvent souvent êtresupprimées ou réduites (comme dit D.J., on marche mieux sans béquilles),

- Bonne et large image sonore, stable, peu sensible au niveau,

- Bon respect de la dynamique, pas de tassement,- Bonne tenue en puissance, si le reste suit; c’est nécessaire si les enceintes sont

de rendement faible ou même moyen, et s’il faut jouer des corrections,

- Le son n’est ni agressif, ni fatiguant à écouter, même à bon niveau et longtemps,

- Un amplificateur d’emploi relativement universel, alors qu’on a pu vérifier toutes

les contraintes d’emploi d’un ampli classe A de petite puissance,

- Rapidement, on oublie l’ampli et on se met à critiquer les autres maillons, la pièced’écoute, ou l’enregistrement. C’est normal, si un maillon fonctionne bien, lesautres défauts sont mieux perçus, car l’attention se reporte sur eux3,

CONCLUSION: Bravo à D.J. pour la conception, et à SELECTRONIC pour laréalisation, enfin un ampli qui ne vise qu’à servir fidèlement le message sonore etles autres maillons de la chaîne, pour notre plus grand plaisir. Gageons que noscamarades auraient bien échangé leur ampli habituel contre un HEXO. Si un nombresuffisant de personnes voulaient bien manifester leur intérêt pour l’HEXO 4, il seraitcertainement possible de proposer des conditions particulières, alors n’hésitez pasà me contacter.

J.P. BREVAN.

~: Quoique cet ampli soit relativement “gentil” vis à vis des sources sonores et de laqualité des autres maillons (note de JMGI.

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COMPRENDRE L’ELECTROACOUSTJQUE (18)

LE FILTRE A - 12 dB/OCTAVE

HEXO: LES ECOUTES

QUELQUES REGLES ELEMENTAIRES

Nous avons étudié le filtre à - 6 dB/octove dans le précédent numéro, considéronsmaintenant le filtre à - 12 dB:

Pour cela, mettons une inductance L en parallèleavec le HP, commesuit. L’atténuation due à ce filtresera, comme vu précédemment pour le filtre à - 6dB/octave:

Détermination de ZBC

Dans une inductance, la tension est en quadrature - avance sur l’intensité. La tensionU5c aux bornes de l’inductance étant la même que celle aux bornes de la résistance,on en déduira que lorsqu’une inductonce est en parallèle avec une résistance,l’intensité traversant l’inductance i2 est en quadrature - retard sue celle traversant larésistance, ce qui conduit à la représentation graphique de Fresnel donnée ci-après,figure 2.

En appliquant à nouveau le théorèmede Pythagore, nous obtenonsl’impédance de l’ensembleinductance/résistance en parallèle:

)1/Zec)2 = (1/R)2 + (1/Lw)2

, 111

résultat bien connu. Fig. 2

Détermination de ZAC

De même que précédemment pour le filtre à - 6 dB/octave, la tension UAB aux bornesdu condensateur est en quadrature-retardsur le courant i, qui est lui-même déphaséd’un angle u par rapport à la tension Uec U

50(ZBCI

comme montré ci-dessus. UAB sera donc04’4r/2-adéphasé de - ir/2 - u par rapport à UBC. Le

diagramme de Fresnel est alors celui de la~~ZAcl~ lz~

figure 3, conduisant à, si l’on applique ànouveau le théorème de Pythagore:

Fig. 3

Avant de faire port des impressions d’écoute, il semble utile de rappeler quelquesrecommondotions de bon sens relatives aux ~éoncesd’écoute comporatives, quitrop souvent dévient du but initial et tournent à la confusion ou à l’incohérence (àI’AFDERS, on appelle ça une “séance de dos”).

Les matériels

On doit tout mettre en oeuvre pour assurer qu’ils fonctionnent au mieux de leurspossibilités: mesures, écoutes, examen interne, analyse des schémas, réglages,voire améliorations et corrections. Ici, j’ajouterai mon propre couplet aux “Lois deMurphy”: tout appareil est à priori en panne potentielle, dormante, intermittente,légère, sérieuse ou totale, le changement de catégorie étant obtenu aisément entransportant le matériel, en le démontant, ou en effectuant des mesures1.

Les raccordements

Pour le signal, il nous faut vivre avec un standard médiocre et inadapté, le CINCH,alors maintenons les prises très propres, vérifions les contacts de masse, utilisonsune huile anticorrosion comme I’ELECTROLUBE, et n’hésitons pas à employer descordons de bonne qualité. A cet égard, Gilles MARGUERON place la barrerelativement haut, tout en restant dans les prix raisonnables, avec ses cordonscâblés en “faux symétrique” (2 conducteurs identiques + écran). Sauf casparticulier, évitons les câbles de haut-parleur de faible section (< 1,5 mm2),surtout s’ils sont longs.

La configuration d’écoute et les réglages

La Hi-Fi, c’est comme la cuisine, il ne suffit pas d’avoir de bons ingrédients pourque le résultat final soit obligatoirement bon! Parmi les “ingrédients” à utiliser,n’oublions pas la pièce d’écoute et les auditeurs eux-mêmes, cor nous devonstabler avec les effets psycho-acoustiques. Malgré certains progrès indéniables, ilserait naïf de considérer nos matériels comme parfaits; le seul fait de parler du“son” d’un matériel confirme bien ce point de vue.

Alors, respectons les limites de saturation des niveaux, faisons la chasse au bruitde fond, cherchons le meilleur placement des enceintes et des auditeurs, la phaseabsolue2, essayons des corrections et égalisations, améliorons la salle d’écoutesi on décèle de graves défauts. J’ai souvent été surpris par les résultats étonnants

1.: Un philosophe dont j’ai oublié le nom ne disait-il pas que nous étions passés de la

société de la peine à la société de la panne? (note de JMG).

2: La loi de Murphy dit que la phase absolue correcte est toujours obtenue en inversantle sens, quelle que soit la configuration au départ.

11

UBC ZBCAtt = — =

UAC ZAC

A~~B

C

Fig. 1

ii

14

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une connectique audio dorée de belle qualité: je jure que les prises RCA que GillesMargueron monte sur ses cordons sont fabriquées chez euxl• des câbles de signal et de puissance... en oxygène sans cuivre,• des selfs avec fil jusqu’à p 2 mm, ou certaines en fil de cuivre plat,

des cordons MKT et MKP, des résistances de puissance, des accessoires,des filtres pour enceintes.

J’ai noté aussi toute une gamme auto, dont des condensateurs électrolytiques àanode lisse (donc peu polarisés) TESLA. On sent que sur ce segment, les prix depremière monte doivent être serrés, non pas au franc près, mais au centime ou aupfennig près.

EDITIONS FREQUENCES: Outre les revuescomme La Nouvelle Revue du Son oul’Audiophile, de nombreux ouvragesétaient présentés. On peut recommanderparticulièrement:

o Dans la collection noire, qui sont desouvrages de synthèse:

Les Haut-Parleurs par Jean Hiraga,Le Livre des Techniques du Son (2

tomes) par Didier Mercier,La Sélection de l’Audiophi)e (2 tomes),Le Mini-Studio, par Denis Fortier.

o Dans la collection jaune, plus ciblée surun sujet:

Initiation aux amplis à tubes, par JeanHiraga,

Initiation aux amplis à transistors parGi))es Le Doré,

Les Antennes (2 tomes) par Roger-Charles HOUZE,

Les circuits intégrés analogiques, parPierre Mayé,

L’image Numérique (2 tomes), parJean Marc Nasr.

Objectifs Lune, ou comment marier musiqueet esthétique...

Sans oublier la collection rouge de vulgarisation, c’est même par là qu’il fautcommencer si l’on ne distingue pas un transistor d’un petit pois.

OBJECTIFS LUNE: Ensemble chaîne triphonique, caisson incorporé à un meublecontenant la chaîne plus deux petits satellites soigné (isolation des éléments parmousse, accès aisé par l’arrière), la chaîne comme élément de décor. Satellitesrangeables dans le meub)e. TRI 80 Audio-Dynamique prix =60 000 F. C’est très“design”, un vieux concept rajeuni, mais où est l’aspect kit?

J. P. BREVAN.

ZAC2= )Z5~-ZAB.sin a)2 + )ZAB.cos al2

= Z6~ - 2 ZAB.ZBC.sin a + ZAB2.)sin u + cos2 a)= Z5~

2- 2 ZAB.ZSC.sin u + ZAB

2

Notons que 5m u est égal à ZBC/Lw (figure 2), et ZAS = 1/Cw, on obtient alors:

2.Z5t2 1ZAC2

= Z8c2+—

CL.w2

C2

.w2

Détermination de l’atténuation ZBCIZAC:

= Z~c2

ZAC 2.ZBc2 1 2 1ZBC

2~• +~

CL.w2 C2.w2 1-~ +CLw2

ZBC2

C2

W2

En remplaçant (lIZac)2 par sa valeur )cf (1)), et en posant w~2= 1ICL, on obtient:

~ __________________________

BC AC’ —

2wc2 LWc2 Wc4

1-— + — + —

w2 R2Cw2

w4

Ecrivons w = wIw~, et multiplions numérateur et dénominateur par w4. Nousobtenons:

i•~ ~ ~2 —

BC AC’ —

)ZBC/ZAC) =

w4

Soit une atténuation ZBc/ZAc égale à:- w2)~+ Lw2/R2C

w2

Y’ (1 - w2)2 + Lw2/R2C

Comparons avec l’expression obtenuepour le HP et l’enceinte close: w2

V)1 - w2)2 + w2/Q2

L’expression est identique. On peut donc identifier w~2à la pulsation à la résonanceet le coefficient de surtension Q à R.v’~7ï.On voit qu’à la différence du filtre à -

6dB/octave, à fréquence de coupure w~recherchée, on aura le choix entre plusieurscouples )L,C) puisque c’est le produit des deux qui gouverne w~.Les différentscouples possibles donneront toutefois des valeurs différentes du coefficient desurtension Q. On obtiendra ainsi, comme dans le cas du HP:

- un filtre optimisé pour la réponse transitoire: Q = 0,50 (Linkwitz-Riley),- un filtre optimisé pour la réponse en phase: Q = itV~= 0,58 (Bessel),- un filtre optimisé pour la réponse en fréquence: Q = 1tV’~= 0,71 (Butterworth).

1015

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Nous n’avons même pas eu besoin des complexes pour le montrer! Il faut avouerpourtant qu’en les utilisant, nous serions allés plus vite, en effet:

l/Zec = 1/Rj/Lw

= ZBC - j/Cw

ZBC/ZAC = Zec/)Zec - j/Cw) = 1/(1 - J/RCw - 1/CLw2

),

et, en posant 1/CL = w~2,puis en remplaçant w/wc par w et en multipliantnumérateur et dénominateur par w2, on obtient la réponse du filtre:

w2

1 + w2

-

La réponse en phase est obtenue en prenant l’argument de cette expression, et laréponse en fréquence est obtenue en en prenant le module, et l’on retrouve le résultatprécédent, ce qui est rassurant.

Si nous traçons les courbes de réponse de ce filtre pour différentes valeurs de Q, nousobtenons évidemment des courbes identiques à celles présentées à la figure 2 duN°32. On notera que pour que l’atténuation à la coupure soit de - 3 dB, il faut que Qsoit égal à 0,71, sinon les atténuations sont les suivantes (il suffit de prendre w =

1 dans l’expression de la réponse):

pour w= 1 ---> R(dB) = 20 Log)Q) Q = 0,50 ---> R = - 6 dBQ = 0,58 ---> R = - 4,75 dBQ =0,71---> R = -3dB

Ces résultats sont obtenus pour le filtre passe-bas. On obtiendrait un filtre passe-hautdans les mêmes conditions, en intervertissant self et capacité. Analysons commentse passerait un recoupement entre ces deux filtres, à la coupure:

.A - 3 dB en niveau, la puissance est divisée par 2, chaque HP )grave et aigu)sortira donc 50% de la puissance à la coupure, et la réponse en puissance sera donclinéaire pour le filtre Butterworth. Par contre, la réponse en niveau présentera unebosse de + 3 dB (20 Log(2) = 6, et - 3 dB + 6 dB = + 3 dB).

Le filtre Linkwitz, au contraire est à - 6 dB sur chaque voie à la coupure, laréponse en niveau sera donc linéaire (- 6 dB + 6 dB = O dB). Par contre la réponseen puissance de chaque HP étant de 1/4 à la coupure, la réponse en puissance globalesera de 1/2, soit un creux de - 3 dB.

.Le filtre de Bessel sera un compromis:en niveau: - 4,75 ± 6 = + 1,25 dBen puissance, chaque voie émet )1IV’3)2 = 1/3 de la puissance nominale, soit 2/3

pour les 2 voies et une réponse en puissance égale à 10 Log)2/3) = 1,75.

musique avec mode d’emploi d’écoute, c’est curieux, Il y avait même des disquesnoirs, notamment le répertoire français chez REM à Lyon, ne laissons pas nos platines-disque se gripper!

PEERLESS-EXPELEC: Un constructeur de haut-parleurs danois, qui n’est guère connuque des “anciens”, mais qui fournit bon nombre de constructeurs d’enceintes, lesproduits ainsi que des kits simples étant aussi disponibles chez les spécialistes du kit.J’ai noté un tweeter dit “grand angle”, des membranes titane, un autre dit “papillon”,spécialement étudié pour les brise-tout, puisque l’on peut changer l’ensemble del’équipage mobile. Il y o aussi une belle gamme de sono: moteurs de chambre decompression, etc...

PHL AUDIO: Un constructeur français de haut-parleurs “pro” conciliant puissance etqualité, une très jeune société, peu connue en Fronce, qui exporte... 90% de saproduction! PHL, c’est Philippe LESAGE, un ancien d’AUDAX. Ils sont aussi auSIMAVELEC, ils équipent des enceintes de sono APG et MARTIN-AUDIO. Lesconditions de fonctionnement en utilisation “pro” n’ont rien à voir avec l’ambiancefeutrée de votre salle de séjour: c’est le froid, le chaud, les embruns, l’humidité (onvoyait un magnifique boomer fonctionner dans l’eau!)... PHL, le futur JBL européen?

SIM: La Société Industrielle de Moyet propose ses selfs et transfos de toute nature:selfs à airpouvant être imprégnées sous vide, transfos audio, d’alimentation, de ligne,haute-fréquences. Les selfs sont disponibles à la Maison du Haut-Parleur.

RAH: Cette société propose des selfs à air, ou sur fer, avec possibilité de surmoulogepour les petits éléments (réduction des vibrations). Quelques remarques découlant del’examen de tous ces catalogues de selfs:• Une self réelle, c’est une inductance, plus la résistance série du cuivre, qui vamodifier l’impédance essentiellement aux basses fréquences; à ne pas oublier dansles modélisations.• Si le fil est très gros, la résistance série diminue, maïs la valeur de la self seramodifiée dans l’aigu par l’effet de peau.• Un noyau magnétique, c’est un risque de non-linéarité en puissance, mais on gagnesur la longueur de cuivre, donc la résistance série: compromis, vous dis-je!• Une self peut cacher son jeu: une self à bague ou pot ferrite peut très bienressembler à une self à air.• Pour une self, il est beaucoup plus difficile d’approcher la perfection que pour unerésistance ou un condensateur, d’ailleurs on n’utilise pas de selfs en calcul analogique,elles sont “simulées”.

KEMTEC: Représentée par la société bruxelloise PINK-NOISE, KEMTEC propose dessystèmes de mesures audïo et acoustique, à piloter par micro-ordinateur: mesuresélectroacoustiques de haut-parleurs, d’enceintes, de salles, simulation. Ca démarreautour de 15 000 F HT., sans l’ordinateur; le marché visé, ce sont tous les labos, lesstudios, voire les individus suffisamment atteints par la Hi-Fi. Sur les résistances decharge, afin d’éviter les problèmes de bouclage, j’ai noté une astuce qui vaut cequ’elle vaut: une sortie de mesure isolée galvaniquement par transfo.

IT ELECTRONIC: Toujours sous la houlette de PINK-NOISE, cette société allemandenous proposait:

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9

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On obtient ainsi la synthèse suivante1:AUDIO-DYNAMIQUE: Présentait les kits d’enceintes mis au point par “La Maison duHaut-Parleur”, qui propose un vaste choix de composants, y compris des caisses. J’aiécouté )‘AER)A-SYSTEME, haut de gamme caractéristique avec son grave de 38 cmen gros caisson, couplé au grand pavillon en bois FD 350, une vraie gageure, filtresoigné à compensation d’impédance à 46 éléments) L’amplification était fournie parun HEXO IV, ça ne saurait nuire. Dans une pièce assez grande et basse de plafond(style salle 5), donc présentant sans doute les mêmes défauts, l’écoute m’a paru enprogrès.

DAVIS: Ce constructeur incorpore de nombreuses innovations (ou redécouvertes) dansses transducteurs: tissu de verre, de kevlar ou de carbone pour (es membranes,aimants en ferrite de Baryum, noyaux bagués cuivre, il n’y a guère que les tweetersqui restent très class~ques,avec cependant du ferro-f)uide. J’ai écouté le kit haut degamme “KR)STELL”, déjà remarqué par Gilles Margueron l’an dernier: 2x20 cm enpush-pull pour le grave, un 20 cm kevlar à ogive en grave-médium, et le nouveautweeter à cône kevlar (toujours le kevlar)) TW 26 K2F. Le filtre est un compromis:simple, donc pentes faibles, sauf pour le tweeter, maïs avec compensationsd’impédance, une très belle écoute. A mon avis, l’art du concepteur ne consiste pas,comme on l’a dit faussement, à refuser les compromis, car alors on fait des monstresinvendables, mais à obtenir un bon compromis. La partie audio est à 5565 F pièce,les caisses seront délicates à réaliser, mais la présentation est originale.

Toujours sur l’ampli à tubes LECTRON JH 30, j’ai écouté le kit 2 voies KLARENCE,à suivre, un peu cher pour une deux voies. J’ai noté une bonne pratique sur les filtres:les sorties se font sur des grosses cosses FASTON style auto, plus recommandablespour cet usage que la cosse-poignard.

PRIX ANDRE CHARLIN: I) a été attribué au convertisseur numérique-analogique 20bits x 8 DGL 81 (peut-être en rapport avec les articles de l’Audiophi)e?), en écoute surélectronique COCHET. Il me semble que les concepteurs auraient pu mieux saisir letremp)in qui leur était offert, en un mot, mieux se vendre: documentation, explicationstechniques, comparaisons, matériau sonore. Ce prix n’est pas en cause, mais on voittrop d”étoi)es filantes”, c’est la suite qu’il faudrait gérer.

TMS: Cette société distribue de nombreuses marques. On peut citer (es produitsMONITOR PC, principalement une vaste gamme en connectique audio de qualité:prises dorées, à serrage, coudées (une astuce pour le cas où (es prises RCA sont troprapprochées), XLR, câbles de puissance argentés ou non, câbles émaillés (attention,il faut une solution décapante pour )a soudure), câbles coaxiaux, symétriques,multisignaux, nombreux accessoires, cônes, meubles Hi-Fi. Mon seul reproche serait‘amp(eur presque excessive de cette gamme: en déclinant pour un câble la

technologie, les sections, la couleur, la longueur, les terminaisons, on peut faire un“sur mesure” qui donne le vertige: qui stockera tout ça?

TMS, c’est aussi les disques CHARLIN en réédition CD, indispensable car nos disquesnoirs d’origine se ressentent des outrages du temps. Il semble que (es difficultés pourretrouver des bandes originales exploitables, ou même traitables, soit une butée dansl’avenir. Ce sont aussi les disques MOBILE FIDELITY SOUND LAB, avec sa sérieOriginal Master Recording (bandes remastérisées avec le plus grand soin, disquesdorés). Citons aussi CHESKY RECORDS et JVC série “Mmd”, qui propose de la

Désignation Q Propriété Niveau à lacoupure

Puissance àla coupure

Linkwitz

Bessel

Butterworth

0,50

it/~ = 058

1W’~= 0,71

- Réponse enfréquence optimale- Compromis

- Réponse enpuissance optimale

O dB

+ 1,25 dB

+ 3 dB

- 3 dB

- 1,75 dB

O dB

Vérifions maintenant que le filtre à - 12 dB/octave supprime bien toute augmentationde l’élongation du HP aigu en dessous de la fréquence de coupure, voir figure ci-aprèsobtenue dans les mêmes conditions que celles du N° précédent, pour un HP de Q =

0,71 et un filtre de Linkwïtz de coupure w~égale à 8 fois la fréquence de résonancews du HP.

Nota: acce erat or e—rC.H. DELALEUdans sonouvrage sur (esfiltres, auxéditionsFréquences,donne desrecettes, sansexplications. Aquels choixcorrespondentces recettes?

Pour un filtrepasse-haut à -

12 dB/octave:= 2R/wc= l/2Rwc

On a donc:Q = )R2C/L)~2

= 0,50, soit un filtre type Linkwitz-Ri)ey. C’est tout de même intéres-sant de le savoir, non?, ainsi que de savoir que d’autres choix sont possibles. L’incon-vénient des recettes de cuisine est que l’on ne sait plus ce qui est scientifiquementfondé et ce qui résulte d’un choix (arbitraire) de (‘auteur. C’est en réaction à cettetendance que cette série d’articles a été engagée. A suivre, donc. D. Fellot nousprésentera une méthode générale d’élaboration des filtres dans (es prochains numéros.

J.M. Grandemange.

1: Pour des HP montés en opposition de phase: rapportez-vous à la figure 1 du N°32,vous observez que le déphasage est dans tous les cas de 90° 1- pour le passe-bas, + pourle passe-haut) à la coupure. Il faut donc inverser la polarité des HP grave et aigu sous peined’avoir une annulation de la réponse à la fréquence de raccordement.

01 V 99 1

o(w ~x(w)

(d3)

200

17

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CD, ON ECOUTE

Artistique: C’est une approche totalement différente de celle de Gould. Interprétée demanière plus conventionnelle, cette lecture possède un charme qui ne nous laisse pasde glace; on sent qu’elle a été murie longuement et qu’elle est parfaitement maitrisée.

Technique: 6 et 9Pourquoi deux notes? Tout simplement parce que si la prise de son par elle même estremarquable, on ne peut pas en dire autant du souffle. Le piano se présentant àenviron 5 m, comme au concert au niveau des premiers rangs (c’est parfait!), le bruitde fond est plus sensible. Ici, c’est un peu envahissant d’où la note 6. Pour le reste,clarté, dynamique, timbres (très bons dégradés des sons et harmoniques), c’est toutà fait réaliste.

Artistique: Voici un intense moment d’émotion et de chaleur. Evidemment, il y a les“Gouldiens” et les autres. Je fais partie de la première catégorie, mais dans tous lescas, je vous engage à écouter cette interprétation qui apporte quelque chose)d’ailleurs, Gould se refusait à jouer de manière “conventionnelle”, il voulait enquelque sorte donner une lecture et une optique différentes). On ne peut qu’êtreadmiratif devant le génie créatif dont il fait preuve, ce qui nous aide à oublier lesgrognements, chants divers, bruits, etc... Laissez-vous guider par la mélodie et cequ’elle dégage, et je suis sûr que vous ne resterez pas indifférents à l’art de GlennGould. Un effort indispensable et de plus à prix moyen: pourquoi s’en priver?

Technique: 8J’entends déjà ceux qui diront: encore le son Gould, ça tord, ce n’est pas du piano!Je demanderai à ces gens là s’ils ont déjà entendu un vieux Steinway en ayant la têteà proximité du creux du piano. L’ayant souvent expérimenté lors de prises de son, jeconfirme que ce que l’on entend est tout à fait conforme à ce qui est enregistré surces disques. Evidemment, il faut choisir entre l’approche de la réalité et la volonté de“faire plaisir” à la majorité de ceux qui écouteront ça sur des walkman ou autres, enrecherchant un son dépouillé et hyper-analytique, que je n’ai personnellement jamaisentendu sortir d’un Steinway.

S’il y a des attaques très violentes, le son ne doit jamais être agressif (sauf pianoaffreux!), chose que l’on rencontre sur de trop nombreux disques (micros cardioïdesplacés dans le piano très près des cordes: l’antithèse de ce qui doit être fait avec des

que la qualité de réalisation des filtres était en net progrès: selfs à air, condensateursSCR ou MKT, voyez par exemple celui de la PRO 438. De l’Audax, toujours del’Audax, c’est une vaste gamme de haut-parleurs pour tous types d’applications, parexemple de gros marchés de première monte auto.

TRIANGLE: Ce fabricant de haut-parleurs et d’enceintes reste fidèle au papier pour lesmembranes des boomers-médium, avec suspensions petits plis “à l’ancienne” etsuperbes saladiers. Les enceintes sont bien finies, bien présentées. J’ai écouté le kitT 160 (environ 1000 F pièce de partie audio, prix de caisses non communiqué). Entout cas, ce n’est pas le filtre qui grève le budget, tant pis pour Philippe Deville, il n’yo que trois composants; c’est évidemment impitoyable pour les haut-parleurs si l’ontire trop sur le niveau.

EUTERPE AUDIO: Spécialiste du kit audio de qualité. Essayons de résumer où lesympathique touche à tout de Nogent sur Marne peut intervenir:

revues Hi-Fi “underground”,• livres techniques, par exemple ceux de WILLIAMSON ou BRIGGS et autres grandsdiplodocus de l’électroacoustique,

softs pour calculs d’enceintes acoustiques,• kit d’amélioration de platine disque REGA, platines OASIS (eh oui, le rabot à vinyleo encore ses adeptes!),

module alimentation régulée à très faible impédance de sortie,kit d’ampli intégré SONIC-LINK, un 2x22 watts soigné pour moins de 2000 F,fourniture de tubes et composants difficiles à trouver,

• amplis et préamplis à tubes,CD, cellules, pointes VAN DEN HUL et autres bricoles,convertisseur numérique analogique 4x16 bits avec sortie à tubes.

FOCAL: Le catalogue de haut-parleurs a été renouvelé à 60%. On remarque toujoursle superbe boomer AUDIOM 1 5 VX, avec ses 12 aimants en ferrite totalisant 3 kg,membrane polyglass, bobine en fil plat sur support NOMEX. A présent, il y a destweeters à dôme titane. J’ai écouté le petit kit 044 (925 F pièce la partie audio),assez convaicant même dans le grave, en bi-amplification m’a-t-il semblé. A l’autrebout, le système triphoniquel 044 comprend deux colonnes de taille déjà respectableet un caisson central avec deux AUDIOM 1 5VX! Le constructeur dispose aussi d’unegamme automobile.

LED: Cette revue française est sans doute la plus orientée vers le kit. Un des raresstands à proposer des kits électroniques: blocs amplis mono 85 watts classe AMosfet, alimentation stabilisée assez monstrueuse. L’animation était assurée parDominique Jacovopoulos, qui présentait son nouvel ampli Mosfet FREDY 408, 2x40watts, décrit dans LED N°90 et suivants. Tout en gardant le meilleur de la conceptionHEXORCISTE, et en visant à augmenter encore la qualité sonore, D.J. a cherché àserrer le prix, qui sera beaucoup plus accessible. L’écoute se faisait sur enceintesFOCAL, o chaîne était volontairement à l’opposé des tendances audiophiles.Philosophe, D.J. montrait que le placement d’une enceinte acoustique a au moinsautant d’importance que le choix d’un ampli. J’ai bien retrouvé le son précis et trèsdynamique que nous connaissons déjà. L’ardeur communiquante totale de D.J. serépercutait jusque dans les couloirs.

PIANO

J. HAYDN 11732-1 809)Sonates pour piano, Vol N°2Piano: Catherine COLLARD

LYRINX CD 108DDD Enr. Sept. 1990

Durée: 51’48

J. HAYDN (1732-1809)Les six dernières sonatesPiano: G. Gould

CBS “MASTERWORKS” M2K 36947DDD Enr. 1982

Durée: 44’41 et 36’lO

18 7

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COMPTE-RENDU du 5ème FORUM du K~T

En complément au compte-rendu de J.M. Grandemange paru dans le précédentnuméro, on trouvera ci-après les impressions de notre ami J.P. Brevan.

Généralités

Fréquentation en baisse, et des absents de marque comme CAF, HP Systèmes,LECTRON (Réalisations de )‘Audiophile), SELECTRONIC... Face aux autres salons dusecteur, il y a peut-être un problème de positionnement et de fréquence. Les fanas deHi-Fi, les maniaques du fer à souder, de la scie sauteuse ou du tour à décolleterétaient toutefois là, les concepteurs aussi.. .~

Qu’en est-il de l’aspect kit? Si l’on appelle kit un ensemble complet vendu en petitsmorceaux qu’il suffit d’assembler, on ne voyait pas beaucoup de kits. Pour lesenceintes, sauf exceptions notables, on propose un ensemble haut-parleurs et filtreavec.., le plan pour la caisse! En électronique, presque rien en dehors des réalisationsde LED.

Si l’on compte, même à un tarif modeste, le temps important qu’il faudrait passersur certains “kits”, l’économie d’argent ne sera pas une justification valable; parlonsplutôt de qualité du travail, d’améliorations personnelles, ou de véritable plaisir. Sansproposer de kits, de nombreux exposants fournissent des composants, de lalittérature, voire des logiciels pouvant intéresser les amateurs de réalisationspersonnelles.

Les pièces d’écoute ont pour la plupart la taille d’un living-room, ce qui ne devraitpas trop nous dépayser; on regrettera cependant le manque de rigueur de certainesdémonstrations qui ne permettaient pas de juger réellement le matériel: matériausonore sans intérêt ou sans difficulté réelle, insuffisamment varié, extraits longs,niveaux, pas d’indication de l’enceinte en fonctionnement. Comme aux séancesAFDERS, il serait bon de faire une petite présentation technique des matériels )ex:messages enregistrés).

Notons encore la manque d’originalité d’aspect de nombreuses enceintesacoustiques: une colonne élancée de largeur inférieure à la profondeur, des haut-parleurs et évents alignés à la verticale, le tout fini en vrai faux bois, ou en teintenoirâtre, c’est tristounet, comparé par exemple au design de CAF.

AUDAX: D’un côté, des valises de kits contenant haut-parleurs, filtres, borniers,évents, plan de montage, et de l’autre, HENRY, un ébéniste de Rosny-sous-bois, quipropose les caisses adaptées montées en finition brute, l’idéal pour les amateurspressés. J’ai écouté l’ensemble triphonique ADX 40, aux satellites fort mignons(comptez 2500F le kit complet + huile de coude de montage et finition). J’ai constaté

cardioïdes). Ici, le son est tout à fait conforme à ce que l’on peut entendre lorsquel’on est à proximité du creux du piano. Ce disque doit être écouté à niveau réel, c’està dire fort! Evidemment, de nombreux équipements souffriront, et risquent dedistordre, car il y a beaucoup d’énergie dans le médium: c’est un très bon test pourvoir si l’équipement (et les voisins) tiennent le coup. Pour ma part, tout passe trèsbien, merci au filtre à pente raide (

6ème ordre) de P. Deville.

P.S.: Suite à je ne sais quel problème propre à ce studio d’enregistrement, tous (esdisques de Gould sont entachés de grésillements intermittents, interférence radio surun canal, parasites etc... Rassurez-vous, ceci reste toutefois assez discret.

~A~Z

DEXTER GORDON 11923-1990)“The Other Side of Road Midnight”

Artistique: II y a cinq ans, il nous interprétait l’inoubliable Dale Turner dans le film“culte” pour jazzmen de Bertrand Tavernier “Autour de minuit”, II fut nominé àHollywood pour cette prestation. C’est incontestablement l’un des plus grandssaxophonistes ténor. Il a joué avec les plus grands, notamment Lester Young (sondisciple), et a flirté avec le mouvement Bop de Charlie Parker. II fut apprécié dans lemonde entier grâce à une sonorité surpuissante.

Ce disque est l’un des derniers de Dexter Gordon, et reflète bien son style et sapersonnalité. Quoiqu’il ne joue que dans 4 plages sur 9, ce disque est de très grandeclasse, et l’on retrouve des musiciens aussi prestigieux que Herbie Hancock (piano),Ron Carter (bass), Tony Williams (batterie), Wayne Shorter (Sax-tenor), PierreMichelot (bass), etc... du beau monde! Deux magnifiques photos couleur ornent lelivret tout en anglais (Prix: 90 F).

Technique: 9.Enregistré en “live” au studio Eclair à Epinay sur Seine, et au studio Davout, mixageeffectué au studio Sarde, prise de son et mixage effectué par W. Flageollet. Un sonfrançais, donc, et ce disque prouve qu’il peut être d’excellente qualité. II n’y a pas quele son d’outre atlantique!

Mes impressions d’écoute sont donc excellentes: très bon respect des timbres, unedynamique conforme à la réalité, une bonne spacialisation de tous les instruments. Onaimerait juste un peu plus d’air, bien qu’en concert... Pour l’anecdote, on entend à3’33-3’35 de la plage 3 un bruit de tasse de café avec soucoupe et cuillère. QuoiqueD. Gordon n’y joue pas, cette plage est une de mes préférées. La dernière plage (9)est un piano solo quelque peu trafiqué (trop piqué et réverbération excessive), unepetite ombre par rapport au reste du disque où le piano est tout à fait bien enregistré.Un peu de souffle sur la plage 8 en particulier.

1 Le niveau des conversations n’était pas toujours à la hauteur. Il m’est arrivé d’avoir envie desouhaiter, à la place du PIN’S du kit, un PIN’S indiquant: “ie suis normal, mais je me soigne~.Evidemment, la diffusion aurait été assez faible.,.

Malgrê ces critiques, du très bon travail, exécuté avec goût.G. MARGUERON.

Blue Note CDP 7 46397.2DDD Enr. 1986?

Durée: 51’18

6 19

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AFDERS INFORMATIONS

Avis aux membres de I’AFDERS

L’association de chasseurs de sons “L’OISEAU MUSICIEN” souhaite rassemblerpour la fin de cette année un grand nombre de documents sonores animaliers.

Ces enregistrements serviront à l’organisation de “JOUNEES DEL’ENREGISTREMENT NATURE” présentées au public grâce au CCAC (CentreCinéma Audio du Canton de Charenton).

Toute personne de I’AFDERS intéressée serait la bienvenue.Renseignements: F. DEROUSEM,Tel: 43 68 41 67.

Solution de la Récréation Mathématique du N°28

Vous avez eu plus d’un an pour y réfléchir.. Voici la solution: La suite qui vous étaitproposée est une suite de Fibonacci1 généralisée, définie par:

= a01 + a02

La suite de Fibonacci proprement dite correspond au point de départ a = b = 1, soit:1, 1, 2, 3, 5, 8, 13, 21, 34... Le rapport de deux termes successifs d’une tellesuite satisfait donc:

= 1 + a02/a01 = 1 +

Lorsque n augmente, on montre que ce rapport tend vers une limite cp qui doit doncsatisfaire:

Soit:~=1 ÷iiq => ~2~1 =0,

= ~i ±~/5(i2

dont la solution positive est le nombre d’or: cP = 11 +Y’5)/2 = 1,61803399...On vérifie que la convergence est rapide, ainsi: 3/2 = 1,500, 5/3 = 1,6668/5 = 1,600, 13/8 = 1,625, 21/13 = 1,615. Pour le problème posé, si an =

106, iI est “tentant” de supposer que le terme précédent est:

a01 = a~/c1?= a~)cD-1)= 618033,99...,

arrondi à l’entier le plus proche, soit a01 = 618034. On peut alors “redescendre”la suite par:

a~2= a~- a01 = 106 - 618034 = 381966,

et on obtient ainsi les termes: 236068, 145898, 90170, 55728, 34442, 21286,13156, 8310, 5026, 3104, 1922, 1182, 740, 442, 298, 144, 154, et il faut

Frais de réalisation du bulletinet frais d’expédition 9 803.14

Frais de promotion AFDERS 70.00

Frais de fournitures de bureau 4 734.81

Prime d’assurance R.C. 885.00Taxe frais de tenue de compte CCP 5.00

81 303.72

SOLDE EN CAISSE AU 31/12/1991 = 30 809.89

112 113.61

1: Leonardo Pisano dit Fibonacci (ouvrage de 12021. Il avait étudié les oeuvres du grandmathématicien perse Abu Ja’far Mohamed ibn Mûsâ al Khowârizmî (vers 825; aI-Khowârizmî est l’origine du mot algorithme et veut dire “natif de Khowârizm”, c’est à direactuellement la ville de KHIVA en URSSI. Son ouvrage le plus célèbre est le “Kitab al jabrw’al-muqabala”: “Règles de calcul et de réduction” laI jabr est devenu algèbrel.

Claude OLLIVIEFE

DEPENSES

Location salle pour séancesTaxe d’abonnement téléphone

Abonnements aux revues 17 204.00

14 365.00612.00

Achat matériel d’équipementAchat matériel pour rétrocession

Frais de déplacement musiciensFrais de réception séances techniquesFrais de banquet

20 701.39360.00

4 325.00278.80

7 959.58

DEPENSES

Location salle pour séancesTaxe d’abonnement téléphoneFrais de bulletinAchat matériel d’équipementAchat matériel pour rétrocessionFrais de salons (promotion AFDERS)Frais de bureau et de gestionPrime d’assurance R.C.Dépenses compensables par RecettesEn caisse au 31/12/92

15 000.00612.00

12 000.003 000.001, 000.00

500.005 000.00

900.0030 000.0034 297.89

102 309.89

205

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ASSEMBLEE GENERALE s’arrêter, car ensuite on obtient un nombre négatif (-10). Une solution possible estdonc a = 154, b = 144, et n = ‘18 étapes pour arriver à 106. En explorant pouranl les valeurs voisines de celle proposée, on vérifie qu’il en est bien ainsi:

618032 1936 1456 13 3,2.10-6618033 1429 130 15 1,6.10-6618034 154 144 18 -1,8.10-e618035 1350 805 14 ~1,6.1O-6618036 1960 428 14 -3,2.1O~

Si l’on appelle erreur la quantité (anIan1)(l/~)- 1. On trouve bien que la séquencela plus longue (n = 181 est associée à l’erreur la plus faible, et ceci peut se prouver(que le lecteur intéressé me contacte). Il n’existe donc pas de meilleure solutionque:

a=154, b=144, n=18,

qui est donc la solution du problème. On pourra aussi vérifier ceci par desprogrammes simples mais instructifs sur calculette ou ordinateur. Cependant, larecherche “bestiale” de la solution en étudiant toutes les valeurs possibles pour aet b risque d’occuper l’ordinateur jusqu’à la retraite, ou au moins la prochainepanne; un peu de raisonnement, ça aide!

J.P. Brevan.

_________________________________________________________________________ Je vends:- Une platine tourne-disque GARRARDProfessionnelle type 301 133-45-78tours/mn), avec bras SMEmodèle long 3012 et un couvercle en altuglas fumé (Filmet Radio), le tout monté sur tubes cuivre. Prix: 3500 F.

~ - 2 micros AKG D 202 avec câble 10 m. 1800 F la paire.Tel. 42 37 81 79

Je vends:- un NAGRA III (1963) avec un casque Beyer...- micros: .1 Sennheiser MD21 U

.1 MKH415 T

.1 Beyer M 201 N + accessoires

.1 Beyer M 160 N 1400 F- micros cravate: .1 Sennheiser MK 12

plus un émetteur HF (type 5K.1 Beyer MCE 5 11plus divers micros cravate.

- émetteur-récepteur: .1 système TOA (WTO2).1 récepteur HF Sennheiser “Mikroport” EM 1010.préampli 5 canaux.,. 3000 F

- tout un ensemble d’accessoires de prise de son: perches, suspensions, bonnettes,etc... prix à débattre.Tel. 40 33 90 04

du 1/02/92

AFDERSRESULTATS FINANCIERS

Exercice du 01/01/1991 au 31/12/1991

RECETTES

Cotisations 30 445.00

Abonnements revues 17 650.00

anl s b n

DonsIntérêts caisse d’épargne

Rétrocession de matérielParticipation membres aux frais deDéplacement musiciensBanquet

erreur

5 100.00

1 790.91

2 030,00

2 922.006 800.00

66 737.91

SOLDE EN CAISSE AU 01/01/1990 45 375.70

112 113.61

RECETTES

CotisationsDonsIntérêts caisse d’épargneRétrocession de matérielRecettes compensable par dépensesEn caisse au 01/01/92

J’ACHETE ET JE VENDS

36 000.003 000.001 000.001 500.00

30 000.0030 809.89

102 309.89

8000 F700 F

3500 F800 F

800 F1007) 3000 F

1100 F

421

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La tribune du Président

SON DES AUDIOPHILES ET SON DES CINEASTES:UN VAINQUEUR?

Dans de précédentes réflexions1, nous avions évoqué, en citant Victor Hugo, uneloi d’évolution des progrès humains en forme d’escalier en hélice: on repasse aumême point à chaque tour, mais plus haut.

Plus simplement, on peut s’adresser classiquement au mouvement d’un pendule,oscillant entre deux conceptions souvent présentées comme antagonistes.

C’est, en particulier, dans l’histoire des techniques sonores, ce qui se passaconstamment entre le cas du son pour usage privé, et celui pour usage collectif,essentiellement au cinéma; et, sur les quelque soixante dix ans de leur existenceen parallèle, l’un ou l’autre son fut alternativement le mal-aimé.

UNE COURSE-POURSUITE

Tout commença réellement en 1924, avec la gravure électrique des disques:avantage au son privé, bientôt égalisé par l’extension du disque au cinéma en 1926(Vitaphone).

Mais bientôt, en 1930, revanche du son cinéma avec l’enregistrementphotographique sur le film - image lui même!

Après des améliorations de détail jusqu’à la seconde guerre mondiale, celle-ci passasans modifier le tableau, et on peut dire qu’en 1948, c’était au cinéma qu’onpouvait entendre le meilleur son, en dynamique (40 dB) et en fréquence (30 Hz -

8000 Hz), contre le disque (35 dB) et (40 - 5000 Hz).

LE DISQUE MICROSILLON

Le tableau change radicalement en 1948 avec l’apparition du disque “microsillon”,permise par celle de l’enregistrement magnétique (1946). La bande de fréquencesrevendiquée (30 Hz - 1 5000 Hz) excédait nettement celle du cinéma.

Avantage au son privé, donc, mais de courte durée! Car, en 1 952, le cinéma, avecle Cinérama et ses trois écrans, introduit la stéréophonie en son magnétique àpistes distinctes, avec une fidélité au moins égale!

homogène, on doit noter une organisation d’un achat groupé de préamplificateursstéréophoniques pour microphones statiques d’origine EAA, et enfin, comme l’ontindiqué les colonnes d’AFDERS Confidences, la vente, à prix très avantageux, dedizaines de paires de microphones SCHOEPS. Ainsi, toute faiblesse dans lesrésultats d’enregistrement AFDERS est maintenant impardonnable...

Notre bulletin poursuit régulièrement sa parution bimestrielle (déjà un numéro 35...)sous l’action souriante et efficace de Jean-Marie GRANDEMANGE, et avec l’aidedes fabricants et importateurs du domaine électro-acoustique; qu’ils en soientremerciés vivement.

Enfin, les membres de I’AFDERS retrouveront à nouveau programmes et compte-rendus dans la revue Hi-Fi VIDEO, que diverses circonstances avaient espacésl’année écoulée.

En ce qui concerne les activités extérieures de I’AFDERS, on doit se féliciter que,suivant un usage qui tend à devenir traditionnel, l’Association disposegracieusement chaque année d’un stand au Forum National du Kit Audio, où denombreux contacts peuvent être pris avec visiteurs, membres et amis; ce pour quoiil faut vivement remercier M. PRIMARD, son actif organisateur. Le compte-rendupeut en être trouvé dans les colonnes mêmes d’AFDERS Confidences.

La Cité des Sciences et Techniques ayant organisé une exposition sur “Les Métiersdu Son” en décembre 1991, I’AFDERS a eu le plaisir d’être sollicitée pourenregistrer, en “live”, les orchestres animant la journée d’inauguration officielle.

Une autre “activité extérieure”, moins austère, est constituée par “le Banquet deI’AFDERS”. Tenu cette année à Paris, sous la grande véranda du Jardin de la Garede Bercy, il a été honoré de la présidence de Marco VIFIAN, président de REVOX-France, entouré de personnalités telles que Claude MEZARD (Luxman), BernardCOTTIN (EPIMONIE, Radio-France), Pierre-Marcel ONDHER (Radio-France), LionelRISLER (Studios SOFRESON), etc...

Enfin, des questions d’organisation diverses ont conduit à repousser à l’annéesuivante la “Grande Sortie” de l’Association, prévue pour courant 1991. C’est sousl’action de notre Président d’Honneur Pierre-Jean RADIGUET, aidé par une celluledu Conseil, animée par Jean-Paul BREVAN, que se met en place le programme decette journée, qui se déroulera à IVRY-Ia-Bataille.

En conclusion, l’année 1991 a été pour l’Association celle de l’adaptation - lieuxet horaires - à son nouveau cadre, les activités, leurs domaines techniques, et leursthèmes manifestant malgré ces changements le souci de la continuité.

1: AFDERS Confidences N°28,

22 3

Maurice FAVRE.

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RAPPORTMORAL DE L’AFDERSPOUR L’ANNEE 1991

L’appréciation d’ensemble de la vitalité de l’Association peut commodément sefaire par un critère objectif, à savoir, en premier lieu, le compte des manifestationsde I’AFDERS intervenues depuis la précédente Assemblée Générale.

De Janvier à Décembre 1991, cette analyse fait ressortir la répartition suivante:

- 7 séances d’Etudes Techniques,- 7 séances de Prise de Son collective,- 7 séances Audio-Visuel et Création Sonore.

Avec, à part, une sortie collective au Musée des Techniques du Conservatoire desArts et Métiers, A ce sujet, on doit dès maintenant se réjouir du succès de cettesortie (31 personnes), centrée sur les sections SON et IMAGE du Musée, ets’affliger de l’état d’abandon où se trouvent les collections.

D’autre part, un élément fondamental dans les activités de l’Association a été, enJanvier 1991, le changement total de ses lieux d’accueil.

Situés depuis de longues années au Foyer International d’Accueil de Paris, ces lieuxont disparu lors d’une complète reconstruction, et c’est au Conservatoire Municipaldu

10ème arrondissement que I’AFDERS a trouvé un nouveau havre,

symboliquement prédestiné pour des activités dévolues au Son.

Que la direction du Conservatoire trouve ici, en la personne de Mme GUILBERT, nosvifs remerciements pour l’accueil et l’aide qu’elle nous a prodigués, notamment lorsde notre période d’adaptation.

C’est que l’utilisation des locaux qu’en fait I’AFDERS, à savoir prises de son etécoutes critiques de matériels électro-acoustiques, exige des qualités de neutralitésonore sur lesquelles les musiciens et instrumentistes sont beaucoup plustolérants...

D’où l’organisation d’une séance spécialisée, de mesures acoustiques, avecanalyseur en temps réel, et enceintes parfaitement connues, pour en connaitre lescaractéristiques et en définir le mode d’emploi.

Concernant le domaine de l’enregistrement sonore, I’AFDERS a cette année pénétrédans le “son numérique”, avec notamment un achat groupé d’enregistreursportables DAT. Pour que la qualité du reste de la chaine d’enregistrement soit

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C’était le première fois, dans l’histoire du son, qu’un audiophile pouvait faireconnaissance, et cela grâce au cinéma, avec la stéréophonie.

Qualité maintenue en 1953 avec le Cinémascope dont l’écran large nécessitait, lui-aussi une multiplication des canaux sonores, avec quatre pistes magnétiques dontune pour les “effets”, supportées directement par le film-image.

Cinq ans plus tard, égalisation du match: apparition en 1958 du disquestéréophonique à deux canaux, suivi, après une décennie, par le disque à quatrecanaux (tétraphonie) à la vie éphémère, car venu trop tôt sans réelle demande del’audiophile.

Cependant, à part la magnifique exception des cinémas à écran large, le “soncinéma”, toujours photographique, restait en pratique inférieur au son “privé”,Jusqu’en 1975, où les techniques Dolby conférèrent progressivement ses lettresde noblesse au son photographique; Et, compte-tenu des possibilités de directivitéapportées par ces techniques, avec une qualité et un confort d’écoute globales,proches de l’écoute privée,

LE DISQUE NUMERIQUE

Mais surprise! A partir de 1984, apparition du “compact-disc numérique”, qui fità nouveau repartir le pendule vers la suprématie du “son privé”, et peut-être ladéfaite définitive du “son public”.

Pas du tout, car voici maintenant que le cinéma riposte, avec le “son sur disque”comme au temps du Vitaphone, mais cette fois-ci avec le son numérique sur disquedur à accès aléatoire; et avec pour bientôt, le son numérique sur le film-image lui-même! Et cela, en association avec les effets spaciaux déjà connus en salle, et lesspécifications de diffusion THX...

UN RENVOI DOS-A-DOS

Alors? Le cinéma marque-t-il à nouveau une supériorité sur l’écoute privée? Lariposte n’a pas tardé à venir, avec l’apparition récente d’un catalogue de disquesnumériques, comportant directement un encodage “Dolby Surround” de typecinéma, avec le schéma d’implantation et de raccordement des enceintes dans lelivret d’accompagnement.

Ainsi semble s’achever aujourd’hui, par une motion de synthèse, le long duel sonpublic-son privé; et semblent se justifier les invitations - impensables il y a dix ans -

telles que: “retrouvez chez vous l’extraordinaire qualité sonore et les effetsspaciaux dont vous jouissez au cinéma!”.

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Maurice FAVRE.

Page 24: L~t!.] lecirnijiies, Section eAudio Visuel AFDERS CONFIDENCES · 2018. 10. 19. · ,~ _.__~Assoc~aUonF rançaise pour le D~veloj~prrrerO ( /‘\ do lErireçistreirrent et tic j lleprreluc1ior~,~Iior

,~ _.__~ Assoc~aUonF rançaise pour le D~veloj~prrrerO( / ‘\ do lErireçistreirrent et tic j lleprreluc1ior~ ,~Iior

Sec~on~ise de Soir, Section Etud~slecirnijiies,~ El L~t!.] Section eAudio Visuel et Ctàstiori Sonore,

AFDERSCALENDRIER DES SEANCES:

CONFIDENCESLes séances de I’AFDERS ont lieu, sauf exception précisée le cas échéant, auCONSERVATOIRE MUNICIPAL DU 1

0ème ARRONDISSEMENT,

6, rue Pierre Bullet, PARIS 10ème. Publication bimestrielle éditée par I’Autobus 38 ou 47, Métro Château d’Eau. ASSOCIATION FRANCAISE POUR LE DEVELOPPEMENT DE

L’ENREGISTREMENT ET DE LA REPRODUCTIONSONORES

O ETUDES TECHNIQUES, à 14 h 30 ,Section PRISE de SONSection ETUDES TECHNIQUES11 janvier 1992: Séance spéciale d’évaluation du local d’écoute de

l’Association. .SectionAUDIO-VISUEL et CREATION SONORE

15 février 1992: Présentation de nouveautés.

Prochaines études techniques: - 21 mars 1992,AFDERS

- 23 mai 1992.Tel 11142 59 23326, rue Myrha 75018 PARIS N 035 JANVIER 1992

O PRISES DE SON COLLECTIVES, à 14 h 30 CCP Paris 6511 53 FAssociation sans but lucratif SO IVI IVÏ AIRE

18 janvier 1992: Patricio CADENA, Guitare. Loi de 1901Agrément N° 19252

8février 1992: Muriel GASTEBOIS au Vibraphone, accompagnée par Flûte,Batterie et Contrebasse. PRESIDENTS D’HONNEUR: Rapportmoral 1991 2

Georges BATARD M. Favre• Prochaines prises de son collectives: - 28 mars 1992, Pierre-Jean RADIGUET Rapport financier 4- 25 avril 1992, - 13 juin 1992.

PRESIDENT: C. OllivierMaurice FAVRE Le Forum du Kit Audio (suite) 6

o AUDIO-VISUEL et CREATION SONORE, à 14h30J.P. Brevan

SECRETAIRE GENERAL:25 janvier 1992: La prise de son multimicros: le Mixage. Henry LANDON Hexo: les écoutes 11

J.P. Brevan22 février 1992: Les consoles de Mixage. TRESORIER: Comprendre l’électroacoustique (18) 14

Claude OLLIVIER J.M. GrandemangeProchaines séances: - 4 avril 1992, - 16 mai 1992,- 20 juin 1992 (fête AFDERS de la Musiquel. REDACTION: CD, 0f) écoute 18

Jean-Marie GRANDEMANGE G. MargueronAFDERS Informations 20

o ASSEMBLEE GENERALE DE L’AFDERS, le Samedi 18e février 1992, à 14 h 30. TARIFS: J’achète et je vends 21Le numéro: 36 FAbonnement 1 an (6 num.l La tribune du Président: 22

France: 150 F M. FavreLa grande sortie annuelle sera organisée au printemps 1992. Etr. et DOM: 190 F Les programmes 24

Commission paritaire:Réalisé en Offset par GRAPHIREL Le Directeur: AS 6840433, rue de la Colonie 75013 PARIS Maurice FAVRE.