maîtrise du risque infectieux associé aux soins · analyse de risque cahier desclauses tech...
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C.C. Adjidé, 3 octobre 2014 1
Maîtrise du risque infectieux associé aux soins
Prélèvements d’air & des surfaces : quand, comment, interprétation
et actions correctives
Crespin C. ADJIDÉPharm D, biologiste des hôpitaux
Praticien hospitalier hygiénisteAdministrateur ASPEC
CHU Amiens (Picardie, France)@: [email protected]
C.C. Adjidé, 3 octobre 2014 22
1. Introduction
2. Identification des risques et analyse de risque
3. Définition et évaluation des risques microbiologique et infectieux
4. Prévention du risque microbiologique / risque infectieux
5. La mise en œuvre de la gestion du risque microbiologique associé à l’air et/ou aux surfaces
6. Utilisation de la norme NF S90-351 pour la gestion du risque microbiologique associé à l’air et/ou aux surfaces
7. Organisation de la gestion du risque microbiologique aéroporté et associé aux surfaces dans les zones à environnements maîtrisés
8. Démarche pratique en matière de contrôles d’air et des surfaces
9. Conclusion
Plan de présentation
C.C. Adjidé, 3 octobre 2014
Air et surfaces:Risque ? Quel(s) risque(s) ?
Air et surfaces … eau, matériel médico-chirurgical� environnement des soins� proche environnement des soins (NF S 90-351, 2013)
� risques : chimique, toxicologique, particulairemicrobiologique,…
� risque microbiologique � risque de biocontamination ...-> risque infectieux
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Environnement :que faire en établissement de soins ?
Objectif : prévenir le risque microbiologique (RM)� prévenir risque de biocontamination
o prévenir le risque infectieux (RI)
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Démarche structurée de gestion du RI associé aux soins � le RI associé à l’environnement des soins=> zones à risques……actions spécifiques
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Maîtrise du risque dans les zones à environnement maîtrisé ou ZEM
Protection activité, acteur, environnementcontre les contaminations
origine : Homo humanus contaminator
� Zone à environnement maîtrisé (ZEM) [ = "ZAC"]
- niveau de propreté connu et maîtrisé (nb contaminants)- espace délimité- système de traitement de l'air- procédures de gestion des flux (personnes, matières, matériels)
� Normes : séries EN NF ISO 14644-1 à 10 EN NF ISO 14698-1 & 2
NF S 90- 351� Milieux de soins
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Analyse des risques
Évaluation des risquesprocessus d’estimation d’un ou de plusieurs risques naissant d’unou de plusieurs dangers, en prenant en compte l’adéquation detout contrôle existant, et en décidant si le (ou les) risque(s) est(sont) acceptable(s) ou non(arrêté du 23 janvier 2013 relatif aux règles de bonnes pratiques tendant à garantir la sécuritéet la sûreté biologiques mentionnées à l’article R. 5139-18 du code de la santé publique)
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Identifier le risque : danger
=> Identifier, analyser , traiter le(s) risques
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Maîtrise des risques aéroportés dans une zone à environnement maîtrisé
=> Identifier, analyser , traiter
risque microbiologique (RM)
risque particulaire
risque chimique
� Évaluation en équipe pluridisciplinaire� Méthode
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La gestion du risque dans un Établissement de santé (ES) -1
notion du risque� Le risqueprobabilité d'occurrence d'un événement indésirabledans une population donnée, pendant une période donnée
Risque en ES = infection associée aux soins
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���� Risque microbiologique (RM)= présence identifiée et quantifiée ainsi que la persistance de micro-
organismes potentiellement dangereux pouvant être transférés au patient au cours des soins, à partir d’un autre individu ou de l’environnement de soins
≠ du risque infectieux (RI)
La gestion du risque dans un Établissement de santé (ES) - 2
risque microbiologique
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- Identification du danger
Analyse du risque microbiologique/infectieux
Identifier le risque
- Fréquence et gravité(criticité, acceptabilité, évitabilité, coût ..)
- Vérifier pertinence du plan d’action- Identifier risque résiduels à surveiller - S’assurer de l’efficacité des actions par rapport aux objectifs (� indicateurs)
Analyser le risque
Hiérarchiser le risque
Traiter le risque
Suivi et évaluation
- Appréciation de l’exposition - Appréciation de la relation dose-effet- Estimation du risque
- Mesures préventives et/ou protectrices- Classer par ordre de priorité (coût, portée, efficience)
Communiquer à propos du risque
- Rédiger un rapport (traçabilité)- Formation, information et signalement- Veille scientifique, épidémiologique
Crespin C ADJIDÉ© 2014 10
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Analyse systémique ÉvénementIndésirable
Politique
Organisation
Conditions de travailProtocoles
ÉquipeIndividu
Patient
Reason J. BMJ 2000;320:768–70
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Objectif de la gestion des risques
sécurité
Malade
Visiteur/ fournisseur
Professionnel
ProduitProcess Environnement
Crespin C ADJIDÉ© 2014 12
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Les risques nosocomiauxRisque médical
Risque anesthésique
Risque commercial
Risque écologique
Risque financier
Risque juridique
Risque Infectieux Associé aux Soins
Risque médiatique
Risque technologique
Risque informatique
Risque patrimonial
Risque naturel
RI associé aux actes soins & RI associé à l’environnement de soins
Crespin C ADJIDÉ© 2014
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� Évaluation du risque en équipe pluridisciplinaire
intégrant le médecin du travail
� évaluation du risque microbiologique (ERM)
� évaluation du risque infectieux (ERI)
=> mesures de prévention en adéquation
Évaluation et prévention du risque microbiologique/ risque infectieux
� Le fil rouge : chaîne de transmission
Micro-organisme Exposition Transmissioncontage/contamination
Porte d’entrée
Colonisation� portage� infection
Crespin C ADJIDÉ© 2014
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Gestion du risque microbiologique associé l’air et/ou aux surfaces
Gestion concomitante
� Traitement d’air à diffusion non unidirectionnelleRelation entre aérobiocontamination (cfu/m3) et contamination des surfaces (cfu/m2/h) au niveau de la zone préférentielle d’une salle d’intervention(Friberg, JHI, 1999)
� Relation entre aérobiocontamination et ISO
� Relation entre aérobiocontamination et la préparation aseptique(BPP, BPF)
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Surfaces et risque d’aérobiocontamination
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Germes Survie maximum
E. Coli 2 à 175 jours
P. aeruginosa 1 à 175 jours
S. aureus 4 à 175 jours
A. baumannii 7 à 14 jours
Enterococcus 5 à 7 jours
Spores bactériennes Plusieurs mois
� Résistance des micro-organismes au stress environnementalS. aureus; S. marcescens; A. baumannii : Résistance élevée (≥ 11 j)
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� Le temps de la réflexion est une économie de temps (Publilius Syrus)
� On doit échapper à l'alternative du dehors et du dedans : il faut être aux frontières,
La critique, c'est l'analyse des limites et la réflexion sur elles (Michel Foucault)
Gestion du risque microbiologique associé l’air et/ou aux surfaces :
démarche ?
Réflexion, organisation, …actionInfrastructure…du vieux, neuf, projet
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Pas souhaitable de se lancer dans une course effrénée de contrôles environnementaux lorsque ne sont pas réunis:� Objectifs
� Niveaux seuils de maîtrise
� Moyens pour corriger puis pour maîtriser le risque identifié
� Démarche structurée pour accomplir la politique de maîtrise
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Gestion du risque microbiologique associé l’air et/ou aux surfaces :
pragmatisme
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Particules inertes Particules viables
Risque à prévenir Empoussièrement Microbiologique
Analyse de risque Particulaire Microbiologique
ProjetConceptionConstruction / rénovation
ISO 14644-1 et -2Niveau ISO de maîtriseCP - ∆P – Tx de brassage
ISO 14698-1 & -2M1 - M10 - M100
QualificationQI/QF (ISO, CP, ∆P, TRH, …)/ QO
M1 - M10 - M100
Formation des utilisateurs / intervenants
ISO 14644-1 et -2; ISO 14698-1 & -2Notion de risque, réaction et comportement face à un risque identifié (plan / support de formation, évaluation)
La NF S 90-351: du bon usage - 1
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Identification des besoinsAnalyse de risque
Cahier des Clauses Tech Partic.
Projet – ConstructionQualification
Formation cibléeFormalisation des flux
Définition des besoins
ConceptionConstructionQualification
Exploitation
Formation/ informationSensibilisation
des utilisateurs
Dém
arch
e qu
alité
de
maî
tris
e de
la
cont
amin
atio
n da
ns u
ne Z
EM
La NF S 90-351du projet de ZEM à l’exploitation
Bon usage, Fonctionnementperformance
Maintenance, Entretien, Bon usage Contrôles de qualité
Codes de bonne conduiteAudits/évaluation de pratiques
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MOPMaîtrise d’œuvrePersonnels et
Équipe d’hygiène hospitalière
� Définition des besoins (Loi MOP) : � Maître d’ouvrage public (MOP)
� Maîtrise d’œuvre
La NF S 90-351identification des besoin en ES
Quelle ZEM me permet de maîtriser le niveau de risque associé à mes activités avec efficience ?
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���� Spécifications des exigences
� Les états d'occupation spécifiés "repos", "veille", "activité"
� La liste des équipements du procédé ou utilisés au cours de
l’intervention, avec leurs servitudes de raccordement et besoins
d'alimentation et leur impact aéraulique
� Les possibilités d'intervenir sur un local à environnement maîtrisé
sans perturber l’ensemble de l’installation
�…….
Expressions des besoins des Performances attendues et des contraintes associées
� Analyse fonctionnelle : pratiques médicales, techniques et organisations
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Crespin C. ADJIDÉ
���� Évaluation du RM� micro-organisme� fonction dose-réponse� exposition au danger� quantification du RM
Évaluation du risque infectieux
���� Estimation du RI� Facteurs de risque (FR) de la personne� FR liés à l’exposition et à l’environnement
� Classifier les actes professionnels en catégories de risque� Définir des zones à risque … " 2 à 4" pour la maîtrise du risque
���� Évaluationépidémiologique du RI� typologie des � fréquences des � facteur de risque
des infections
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La NF S 90-351 : propositions classes types de risque de ZEM et activités - 1
Activités/Actes
Exemples de salle ou chambre, selon tableau 12, NF S 90351, édition 2013
Classe de risque
Blocs opératoires
Salle (= Acte) d’orthopédie prothétique 4a
Salle (= Acte) chir. polyvalente, d’ORL/OPH et autre orthopédie 3
Salle de chirurgie digestive, viscérale, urologie 3
Salle de chirurgie cardio-vasculaire 3
Salle de soins pré-opératoire (SSPO) 2
Salle de soins post-opératoire (SSPI) 2
Circulation dans les blocs opératoires 2
� tableau donné à titre d’exemple; ne se substitue pas à une analyse de risque
et à la prise en compte des recommandations des sociétés savantes
a : Pour les locaux de classe 4, seule la zone située sous le flux unidirectionnel est considérée comme conforme aux exigences
relatives à cette classe. Chaque établissement doit affecter au reste du local une classe de risque inférieure ou égale.
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Planification et conceptionProcédure de planificationL’avant-projet (éléments constitutifs, revue de conception)Études du projet
Régime d’écoulement d’airTemps de repos de la salle, hors toute présence humaineContrainte d’accèsMaîtrise des fluxMatériaux à mettre en œuvreOrganisation du travailOrganisation des contrôles d’air et des surfacesFréquence de nettoyage
RequalificationTaille de la zone d’activité protégée (opération, hospitalisation, …)
La NF S 90-351identification des besoins et
analyse du risque a priori
Solu
tions
tech
niqu
es
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La NF S 90-351 Principes de maîtrise et de séparation des ZEM - 1
→ Principe d’asepsie progressive dans la ZEM :CirculationsSASGradient de pression (∆P)
=> Principe de zonage
Salle
Propre
Zone
d’environnementactivité
→ Régimes d’écoulement d’air Écoulement verticale : vitesse d’air 0,25 m/s à 0,55 m/s
chambre d’hospitalisation : 0,25 m/s ↔ zone 4 : 0,35 m/s
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Gestion des risques liés aux surfaces
� Démarche qualité de maîtrise de la biocontamination
- Définition des besoins (analyse de risque, CCTP)- Choix et installation du revêtement
caractéristiques, performanceentretien, bionettoyage
- Formation et information des acteurs- Évaluation du bon usage et de l’entretien
→ Exigences relatives aux enveloppes des ZEM � Choix permettent d’atteindre les objectifs initiaux
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La NF S 90-351Solutions aérauliques
→ Exigences techniques : CTA (Centrale de Traitement d’Air; NF EN 13053),échangeurs, ventilateurs et batteries
→ Recommandations : bonnes pratiques d’installationchoix et installation des matériaux
Les exigences d’assemblage des différents éléments� Simulation par CFD (Computational fluid dynamics)
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La NF S 90-351Solutions techniques en réponse aux
objectifs fixés
→ Mise en œuvre des solutions techniques=> Réponse aux objectifs de performance fixés => Valeurs guides
classes particulaires (ISO : EN ISO 14644-1)classes microbiologiques (M: 1 - 10 -100: NF S90351)performance acoustique (dB(A): 48 – 45 - 40)--/--classes chimiques
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Respecter la cascade de propreté entre locaux� Les sas des environnements maîtrisés
= volumes de transit entre zones propres et non classées et locaux classés de risques ≠
La NF S 90-351 de la conception à la qualification - 2
�C
es tr
ois
fonc
tions
do
iven
t être
pré
sent
es=> trois fonctions principales� nettoyage et désinfection : risques de contamination �� verrou aéraulique
maintien des gradients ∆Pmaintien du sens des flux d’air
� changement de tenue
à l’absence de sas physique !!
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� Lors de la conception architecturale
la conception des systèmes de traitement d’airla sélection des équipementsl’utilisation des installations = exploitation
La NF S 90-351conception construction utilisation
� Prise en compte l’économie d’énergie
NF EN ISO 14001 et 14004
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Déroulement de la qualification (NF S 90-351; ISO 14644-2 à -4; ISO14698-1 et -2)
Qualificationd’installation (QI) �
D.O.E.
Qualificationfonctionnelle (QF) ouopérationnelle (QO)
Revue deconception
Validation des études
Fin de construction etNettoyage final
Au repos, hors présence humaine
État d’occupationÉtapes de qualificationÉtapes du projetAvant projet
Études détaillées
Construction
Installation achevée
Nettoyage final
Réception
Qualification desperformances (QP)
Personnel en place et procédé en activitéRéception
en activité
La NF S 90-351 : conception qualification exploitation
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Performances techniques à atteindre dans les zones à risques dans les ES (NF S 90-351,2013)
Au repos : hors présence humaine et en présence d’équipements immobiliers
classe de
risque
Classe partic.(ISO)
Cinétique d’épuration particulaire
classe M
∆P (+ ou -)(Pa)
Temp (°C)
Régime d’écoulement de l’air de la zone
à protéger
Autres spécifications
4 ISO 5 CP 5 M 1
15 ± 5 19-26
Flux unid.
Zone sous flux vitesse d’air de 0,25 à 0,35 m/s
Ensble localTx air neuf ≥6
vol/h
3 ISO 7 CP 10 M 10 Flux unid.ou non unid.
Tx brassage≥ 15 vol/h
2 ISO 8 CP 20 M 100 Flux non unid. Tx brassage≥ 10 vol/h
La NF S 90-351, avril 2013 de la conception à la qualification
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En veille : hors présence humaine et en présence d’équipements immobiliers, portes fermées, période où le système peut fonctionner en mode dégradé i.e. avec un régime de ventilation réduit en l’absence d’activité prévue pendant une période relativement longue telle que la nuit ou le week-end)
Classe de risque
Classe ISO
Cp M∆P (+ ou -)
(Pa) T(°C)
Régime d’écoulement de l’air de la zone à
protéger
Autres spécifications
4
ISO 8NC (non
contrôlé)NC 15±5 15-30 Pas de contrainte
≥ 6 vol/hd’air neuf
3
2
Performances techniques à atteindre dans les zones à risques dans les ES (NF S 90-351, 2013)
NF S 90-351 de la conception à la qualification
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Professionnels de santéEt visiteurs
Acteurs techniques
Informationsensibilisation
Respect des règles d’usage et protocoles spécifiques à la ZEM
Gestion de la construction et choix des matériaux, des étapes de qualification de l’installation de prévention, maintenance…
FormationÉducation
� Notion et gestion du risque de biocontamination puis du risque infectieux� Notion et gestion de risque aéroporté dans la ZEM� Notion et perception du risque de pollution (air, surface)* appréhension des facteurs de risque* comportement face au risque de pollution� Règles d’utilisation de l’espace et comportements adaptés au bloc op.� Appréhender et corriger les comportements inadaptés au bon usage de l’installation de prévention (bloc opératoire, hématologie clinique…)
Évaluation S’assurer que les fondamentaux ont été bien assimilés. � bilan avant et après formation (e-learning, audit, …)
NF S 90-351 Formation et évaluation des utilisateurs
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� La surveillance des ZEM� un programme de mesurages défini et justifié� prévoir les alarmes
NF S 90-351 exploitation et maintenance - 1
� Systèmes opérationnelsresponsabilités clairement définies---//--
� Conditions d’exploitation des salles propres
� Documents de l’installation
� Maintenance
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La NF S 90-351exploitation et bon usage
Conditions d’utilisation des zones à environnements maîtrisés ?
Contentez-vous de ce que vous avez et faites-en bon usage(Baden Powell)
On a toujours assez de temps quand on en fait un bon usage (Johann Wolfgang von Goethe)
Le bien est dans le bon usage que l'on fait de n'importe quoi (Marcel Jouhandeau)
� Codes de bonne conduite et de bon usage
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Principe de la marche en avant :Concept de l'asepsie progressive en ZEM
Zone 0 Zone 1 Zone 2 Zone 3 Zone 4 Zone 5
site opératoire
chirurgienInstrumentiste
table instruments
salle d’opération
préparation chirurgien
pré-anesthésieArsenal stérile
circulation, bureau, salle de repos, salle de
réveil, péristérilisation
extérieur
Douane 1Douane 2Douane 3
Concept de l'asepsie progressive en ZEM
∆ = 15 Pa∆ = 15 Pa∆ = 15 Pa
Sas (vestiaire, matériel,
décartonnage)
Transfert M
Code de bonne conduite : bionettoyage et bon usage de la ZEM
C.C. Adjidé, 3 octobre 2014 3939
La NF S 90-351exploitation de la salle propre
Contrôles environnementaux contrôles d’air ?contrôles des surfaces ?contrôles d’air et des surfaces
Où et comment réaliser les contrôles identifiés et retenus ?
Préalables à la mise en place de ces contrôles ?
C.C. Adjidé, 3 octobre 2014 40
Particules inertes Particules viables
Exploitation Procédure de gestion du risque aéroporté
Maintenancepréventive, curative
Personnes-ressources, formation, habilitationProcessus de maintenance (technique, gestion des filtres, bouches aération, réseaux aérauliques), fréquence, analyse de cause (ADC) si panne
Gestion du risque lié aux travaux
ProcédureMO, FO de quantification
ProcédureMO (mode opératoire), FO (Formulaire) de quantification
Contrôle de qualité environnemental et vigilance environnementale
ProcédureMO (comptage particulaire, exploitation des résultats, ADC), FO (prélèvement, habilitation), FAP
ProcédureFAN (analyse microbiologique, exploitation des résultats), MO (prélèvement, estimation incertitudes), FO (prélèvement, habilitation, FAP (Fiche appareil), FP (fiche de poste de travail)
La NF S 90-351: du bon usage -2
C.C. Adjidé, 3 octobre 2014
Surveillance environnementaleCHU-MO0019 Suivi des températures des enceintes critiques
CHU-MO0020Stock et commande au laboratoire
(dans le logiciel GILDAS) CHU-MO0241Fiches de PosteDémarches pour les habilitations au laboratoire
d’hygiène CHU-MO0240Fiches AppareilsIncertitudes/CEQ CHU-MO0051
Processus Transverses
C.C. Adjidé, 3 octobre 2014
Plans échantillonnages air et des surfacesCHUFO0872/CHUFO0934
Modalités de prélèvementsCHU-MO139
Fiche de prélèvement air/surfacesCHUFO0847
Contrôle de conformité et stérilité des lotsCHU-MO0024
Phase Pré-Analytique
C.C. Adjidé, 3 octobre 2014
Analyses microbiologiques de l’air et des surfacesCHU-FAN0004
Gestion du risque infectieux lié à l’air et aux surfacesCHUPROC0663
Feuille de traçabilité des cultures CHUFO0871
Validation biologiqueCHU-MO0023
Phase Analytique
Spectromètre de masse
C.C. Adjidé, 3 octobre 2014
Dispositions en cas de travaux non conformes
CHU-MO0115
Conduite à tenir pour l’envoi des mails typesCHU-MO0140
Gestion du risque infectieux lié à l’air et aux surfacesCHUPROC0663
�conduite à tenir par les ST/SP, les utilisateurs, ….
Phase Post-Analytique
CC Adjidé, mars 2014 45
Conduite à tenir cas de non conformité - 1
Identifier une défaillance � technique� organisationnelle� environnementale � humaine
� Quelles actions mettre en place si résultats non conformes (> cible)
� Analyse des causes si NC répétitiveset mesures correctives factuelles adéquates
� Analyse préalable de risque type 5 M=> évaluation du risque et mesures correctives immédiates
� réévaluer l’efficacité des mesures
� prévoir procédures de mise en place et de levées des restrictionset de communication (interne et externe)
CC Adjidé, mars 2014 46
Crespin C. ADJIDÉ
Légendes
- salle à environnement maîtrisé- proche environnement patient- table opératoire/lit patient/zone la plus critique pour l’activité à protéger- points de prélèvements dans la zone critique- points supplémentaires de prélèvements dans la zone critique à prélever uniquement en cas d’analyse de causes.- points de prélèvements dans la salle à environnement maîtrisé
Démarche pratique en matière de contrôles de l’air et des surfaces
Réaliser des prélèvements pour analyse microbiologique sur mode opératoire écrit et validépour un objectif précis et selon le plan d’échantillonnage
Prélèvement type
Prélèvement type 2
CC Adjidé, mars 2014
Matériel Modalitésystème ADPCM
Quantitatifsurfaces planes, lisses, sèches
boîtes-contact ménisquées (φ 55 mm)(lames gélosées)
+ inhibiteurs
500 g uniformément répartis - 10 s � applicateur
Qualitatiftoute surface
Écouvillons stérilesmilieu transport bouillon nutritif
10 cm x 10 cm- stries //- stries ⊥
Précisions
conditions de prélèvement :bionettoyage, fonctionnement du traitement d’air, Local vide/occupé, identification (numéro, date, heure et lieu,activité en cours...)
Démarche pratique prélèvement des surfaces
En complément de l’air, zones à RIF; précautions, bon sens, règles de l’art
CC Adjidé, mars 2014 48
Quels prélèvements pour quoi faire ?Risque
lié àPrélèvement milieu de cultures incubation Référence
Objectif Type nature
30 °C pendant 5-7 jours
normes NF S 90-351,
ISO 14698-1 & 2
Contaminationde l’air
Routine 1
air
type PCA ou équivalent
MEA ou Sab(secteur à RIF)
(RE)qualification 2 type PCA ; MEA ou Sab
pré/post travaux 1 ou 2* type PCA ; MEA ou Sab
Contamination des surfaces
Routine 1
empreinte
type PCA ou équivalent
normes NF S 90-351,
ISO 14698-1 & 2
MEA ou Sab(secteur à RIF)
(RE)qualification 2 type PCA CT ;MEA CTou Sab CT
pré/post travaux 1 ou 2* type PCA CT ;MEA CT ou Sab CT
Contamination particulaire
Routine 1particules
inertes NON ADAPTÉ NON ADAPTÉ
NF S 90-351, ISO
14644-1 & 2(RE)qualification 2pré/post travaux 1 ou 2*
* : (re)qualification; Gélose à l’extrait de malt (MEA) ou sabouraud glucosé (SAB); PCA (Plate Count Agar); CT=contact
CC Adjidé, mars 2014 4949
Performances techniques à atteindre dans les zones à risques dans les ES (NF S 90-351,2013)
Au repos : hors présence humaine et en présence d’équipements immobiliers
classe de
risque
Classe partic.(ISO)
Cinétique d’épuration particulaire
classe M
∆P (+ ou -)(Pa)
Temp (°C)
Régime d’écoulement de l’air de la zone
à protéger
Autres spécifications
4 ISO 5 CP 5 M 1
15 ± 5 19-26
Flux unid.
Zone sous flux vitesse d’air de 0,25 à 0,35 m/s
Ensble localTx air neuf ≥6
vol/h
3 ISO 7 CP 10 M 10 Flux unid.ou non unid.
Tx brassage≥ 15 vol/h
2 ISO 8 CP 20 M 100 Flux non unid. Tx brassage≥ 10 vol/h
La NF S 90-351Les performances à maintenir
CC Adjidé, mars 201450
ISO 14644-1 (1996) Concentration maximum admissibles (particules/m3 d’air) en particules de taille égale ou supérieure à celle ci-dessous
N° de laclasse ISO FS 29 D 0,1 µm 0,2 µm 0,3 µm 0,5 µm 1 µm 5 µm
ISO 1 10 2
ISO 2 100 24 10 4
ISO 3 1000 237 102 35 8
ISO 4 10 000 2 370 1 020 352 83
ISO 5 100 100 000 23 700 10 200 3520 832 29
ISO 6 1000 1000 000 237 000 102 000 35 200 8 320 293
ISO 7 10 000 352 000 83 200 2 930
ISO 8 100 000 3 520 000 832 000 29 300
ISO 9 1000 000 35 200 000 8 320 000 293 000
Interprétation des contrôles particulaires de l’air
Maîtrise du risque microbiologique au niveau des surfaces : contrôle particulaire
CC Adjidé, mars 2014
Risques
À titre indicatifNiveau cible Surfaces UFC / gélose contact
hors activité en activité
ISO 5 et ISO 7 ≤≤≤≤ 5 BPP, BPF
ISO 8 ≤≤≤≤ 25BPP, BPF
Maîtrise du risque microbiologiqueau niveau des surfaces
� Absence de normalisation : seuils donnés à titre d’exemples
� Audits des pratiques: respect des protocoles
� Maîtrise du risque microbiologique au niveau des surfaces passe par un bionettoyage soigneux et sous protocole validé
CC Adjidé, mars 2014
Tableau IIb : Niveaux seuils de maîtrise de la bioco ntamination des surfaces
Classification de la salle
Lieu du prélèvement
État d'occupationClasse ISO correspondant à l’état d’occupation
Flore Totale (UFC/25cm2)* Flore Fongique (UFC/25cm2)
Cible Alerte Action Cible Alerte Action
4.8 "sous flux" Hors et En Activité classe A (sous PSM) < 1 ≥ 1 ≥ 1 < 1 ≥ 1 ≥ 1
5 "sous flux" Hors Activité 5 ≤ 5 > 5 > 5 < 1 ≥ 1 ≥ 1
5 "sous flux" En Activité 5 ≤ 5 > 5 > 5 < 1 ≥ 1 ≥ 1
5 "hors flux" Hors Activité 5 ≤ 5 > 5 > 5 NA NA NA
5 "hors flux" En Activité 5 ≤ 5 > 5 > 5 NA NA NA
7 "sous flux" Hors Activité 7 ≤ 5 > 5 > 5 < 1 ≥ 1 ≥ 1
7 "sous flux" En Activité 8 ≤ 25 > 25 > 25 < 1 ≥ 1 ≥ 1
7 "hors flux" Hors Activité 8 ≤ 25 > 25 > 25 NA NA NA
7 "hors flux" En Activité 9 ≤ 50 > 50 > 50 NA NA NA
8 "sous flux" Hors Activité 8 ≤ 25 > 25 > 25 < 1 ≥ 1 ≥ 1
8 "sous flux" En Activité 9 ≤ 50 > 50 > 50 NA NA NA
8 Blanchisserie Hors et En Activité 8 Blanchisserie ≤ 12 > 50 > 50 NA NA NA
9 UPCO Hors et En Activité 9 UPCO ≤ 100 > 100 > 100 NA NA NA
C.C. Adjidé, 3 octobre 2014 5353
CC Adjidé, SP61:2009
C.C. Adjidé, 3 octobre 2014 5454
Résultats d’essai non conformes et analyse des causes
conditions standard de contrôles
pression différentielle
courbe enregistrement de résultats d’essai
pour 0,5 µm et 5 µm
taux de renouvellement
horaire ou taux de brassage
filtration
débit d’air au soufflage diffusion
bionettoyage
modifications inhabituelles
Gestion des ouvertures
C.C. Adjidé, 3 octobre 2014
Prévention du "RIF" (Fongique)
� Surveillance despatients à RIA (PN)Prévention du RIF
Contrat professionnelPrévention du RIF
Contrat professionnel Surveillance des
Infections nosocomiales environnementales
Soustraire le patients au risque d’exposition aux
bio-aérosols au quotidien et lors des travaux
� Sensibilisation et éducation à la prévention du "RIA"
Formation, Communicationsur le RIA
� Contrôles environnementauxroutine, pendant et après travaux
Évaluation du RIA associé aux travaux, suivi des travaux: mesures de protection
des patients à RIA, mesuresd’isolement du chantier, respect des circuits
définis, alerte et réunion de crise si soucis, ,..
� Démarche d’assurance qualité et vigilance environnementale
� Chimioprophylaxie anti-aspergillaire
� Enquête épidémiologique(cas groupés), revue de morbi-
moratlité, réunion clinique pluridisciplinaire ..
C.C. Adjidé, 3 octobre 2014
Prévention du RI associé aux travaux
Maîtrise d’œuvreEntrepreneurs
Hygiène hospitalière
Coordonnateur du chantier(Services techniques) Soignants
Prévention du RIFDocument contractuel
Prévention du RIFDocument contractuel
C.C. Adjidé, 3 octobre 2014 5757
Conclusion
� NF S 90-351 dans les ESoutil important dans la maîtrise des contaminations particulaire et biologique
� La mise en place de contrôles d’air et des surfaces devrait s’inspirer de la démarche d’analyse de risque qui y est développée.Elle nécessite ressources humaines adéquatespragmatisme
� Met l’accent sur la capacité d’analyse de risque des ES
C.C. Adjidé, 3 octobre 2014 5858
Merci pour votre attention
Dieu n'a fait qu'ébaucher l’Homme, c'est sur terre que chacun se crée
(Proverbe bamiléké)