mémoire professionnel de fin d’étude · preoperatoire d’une prothese totale du genou ....
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MINISTERE DE SANTE, DE LA POPULATION ET DE LA REFORME
HOSPITALIERE
INSTITUT NATIONAL DE FORMATION SUPERIEURE
PARAMEDICALE DE SETIF
Mémoire professionnel de fin d’étude
Masseur-kinésithérapeute diplômé d’Etat
Dirigé par : Elaboré et soutenu par :
Mme
. KRAMCHA Mervet Hanene Zegadi Ahlem
PEPM en KINESITHERAPIE Belmahdi Imen
Mai 2013
Thème :
L’IMPORTANCE DE LA REEDUCATION
PREOPERATOIRE D’UNE PROTHESE TOTALE DU
GENOU
MINISTERE DE SANTE, DE LA POPULATION ET DE LA REFORME
HOSPITALIERE
INSTITUT NATIONAL DE FORMATION SUPERIEURE
PARAMEDICALE DE SETIF
Mémoire professionnel de fin d’étude
Masseur-kinésithérapeute diplômé d’Etat
Dirigé par : Elaboré et soutenu par :
Mme
. KRAMCHA Mervet Hanene Zegadi Ahlem
PEPM en KINESITHERAPIE Belmahdi Imen
Mai 2013
Thème :
L’IMPORTANCE DE LA REEDUCATION
PREOPERATOIRE D’UNE PROTHESE TOTALE DU
GENOU
Sommaire
Dédicaces
Remerciements
Introduction………………………………………………………………………….01
Choix du thème………………………………………………………………………03
Problématique……………………………….………………………………………04
Hypothèses…………………………………………………………………………...06
Notes explicatives……..……………………………………………………………..07
Partie théorique
CHAPITRE 1: ETUDE ANATHOMOPHYSIOLOGIQUE
1. Rappel anatomique…………...…………………...………………………...11
1.1 Ostéologie………………………………………………………………...11
1.2 arthrologie ……………………………………………………………….12
1.3 myologie …………………………………………………………………14
1.4 vascularisation…………………………………………………………...18
2. Rappel physiologique……………………………………………….18
2.1 Kinésiologie………………………………………………………………18
2.2 la biomécanique………………………………………………………….19
CHAPITRE 2 : CHAPITRE 2 : ETUDE SURLA PROTHESE TOTALE DU GENOU
1. Quelques généralités………………………………………………………………...23
2. Introduction………………………………………………………………………….24
3. Qu’est ce qu’une prothèse du genou ………………………………………………24
4. Indication d’une prothèse du genou………………………………………………..26
5. Le déroulement de l’intervention…………………………………………………..27
6. Les suites opératoires………………………………………………………………..28
7. Le type de rééducation après l’intervention……………………………………….29
8. Les résultats à attendre de cette intervention……………………………………...29
9. Les risques de la mise en place d’une prothèse du genou…………………………30
10. Modèle des précautions à respecter après la mise en place d’une prothèse du
genou ………………………………………………………………………………...33
11. En conclusion………………………………………………………………………...34
CHAPITRE 3 : ETUDE THERAPEUTIQUE
1. Bilan kinésithérapique………………………………………………………………37
2. Rééducation préopératoire………………………………………………………….39
Partie pratique
CHAPITRE 4 : METHODOLOGIE DE L’ENQUETE
1. Rappel des hypothèses………………………………………………………………48
2. Objectifs de la recherche……………………………………………………………49
3. Le déroulement de l’enquête………………………………………………………..50
4. Lieu de l’enquête…………………………………………………………………….50
5. La population cible…………………………………………………………………..53
6. L’échantillonnage……………………………………………………………………53
7. Outils de l’enquête…………………………………………………………………..54
8. Période de l’enquête…………………………………………………………………54
CHAPITRE 5 : RESULTATS ET ANALYSES
1. Présentation, analyse et interprétation des résultats……………………………...55
1.1 questions destinées aux masseurs kinésithérapeutes………………………….56
1.2 questions destinées aux malades………………………………………………..65
2. analyses globale……………………………………………………………………...70
3. vérification des hypothèses………………………………………………………….71
Conclusion……………………………………………………………………………72
Suggestions…………………………………………………………………………...73
Bibliographie………………………………………………………………………...74
Annexes………………………………………………………………………………75
a. Questionnaire de recherche……..………………………………………76
b. Schémas et figures explicatifs…………………………………………...81
Remerciements
Avant tout, nous remercions le bon Dieu qui nous a donnée le courage, la force et la
volonté pour terminer notre étude et accomplir ce travail.
Au terme de cette recherche, il nous a particulièrement agréable d’exprimer nos
reconnaissance et notre vifs remerciements à toute personne qui a contribuée, de prés ou de
loin, à sa réalisation, principalement :
Mme Kramcha M.H, notre chef d’option d’avoir bien voulu encadrer ce travail et
à mis à notre disposition tous les éléments nécessaires pour sa réalisation. Pour tous les soins
les conseils son soutien constant qu’elle nous a apportés à la mise en œuvre de ce mémoire.
Nos respectueux remerciements à Mr. Bouchmel, directeur de notre institut
national de formation supérieure paramédicale de SÉTIF, pour son soutien moral et matériel
ainsi que Mr Hachichi directeur des études.
Nous sommes très fières et heureuses d’avoir été élève du : Mme KRAMCHA,
Melle Bezzih Dr.Gourra, Dr hassissi à qui nous adressons notre profonds
remerciements.
Sans oublier mes camarades de la promotion 2010 /2013 pour les moments de
bonheur que nous avons passé ensemble.
Et à tous le personnel de l’EHS de RAS EL MA.
A tous nous disons merci
Dédicace
Je dédie ce mémoire à :
A ma très chère mère Nouara ; Affable, honorable, aimable : Tu représentes pour
moi le symbole de la bonté par excellence, la source de tendresse et l’exemple du dévouement
qui n’a pas cessé de m’encourager et de prier pour moi. Ta prière et ta bénédiction m’ont été
d’un grand secours pour mener à bien mes études. Je te dédie ce travail en témoignage de mon
profond amour. Puisse Dieu, le tout puissant, te préserver et t’accorder santé, longue vie et
bonheur.
A la mémoire de mon Père Nadir ; Aucune dédicace ne saurait exprimer l’amour,
l’estime, le dévouement et le respect que j’ai toujours eu pour vous. Rien au monde ne vaut
les efforts fournis jour et nuit pour mon éducation et mon bien être. Ce travail est le fruit de
tes sacrifices que tu as consentis pour mon éducation et ma formation.
A mes très chères sœurs Manel, Hanane, Achwak, Imen, Nesrine et
Amira, les mots ne suffisent guère pour exprimer l’attachement, l’amour et l’affection que
je porte pour vous. Mes anges gardiennes et mes fidèles accompagnantes dans les moments
les plus délicats de cette vie mystérieuse. Je vous dédie ce travail avec tous mes vœux de
bonheur, de santé et de réussite.
A mon fiancé Chamsou ; Tes sacrifices, ton soutien moral et matériel, ta gentillesse
sans égal, m'ont permis de réussir mes études. Sans ton aide, tes conseils et tes
encouragements ce travail n'aurait vu le jour.
A ma chère et dynamique chef d’option et encadreur Mme Kramcha, Un
remerciement particulier et sincère pour tous vos efforts fournis. Vous avez toujours été
présente. Que ce travail soit un témoignage de ma gratitude et mon profond respect
A Mlle Bezzih Notre aimable prof .Pour sa présence et son soutien.
A mes neveux et nièces ; Toufik, Maria, Yasmine, et la petite Maissoune ;
Meilleurs vœux de succès dans votre vie.
A mes oncles, tantes, cousins et cousines. A tous les membres de ma famille, petits et
grands, Veuillez trouver dans ce modeste travail l’expression de mon affection la plus sincère.
A mon binôme Imen et mes chères amies Meriem, Assia, Dallal et
Amina, Je ne peux trouver les mots justes et sincères pour vous exprimer mon affection et
mes pensées, vous êtes pour moi des, sœurs et des amies sur qui je peux compter.
En témoignage de l’amitié qui nous uni et des souvenirs de tous les moments que nous avons
passé ensemble, je vous dédie ce travail et je vous souhaite une vie pleine de santé et de
bonheur.
A ma belle mère Nachida , ma belle sœur Micha et toute ma elle famille, Vous
m’avez accueilli à bras ouverts dans votre famille. En témoignage de l’attachement, de
l’amour et de l’affection que je porte pour vous.
Je vous dédie ce travail avec tous mes vœux de bonheur, de santé et de réussite.
.
Dédicaces Imen
A mes parents Habib et Saida Rien au monde ne vaut les efforts fournis jour et
nuit pour mon éducation et mon bien être.
A mes sœurs Oumama et Soumia, et mon petit frère Oubaida, Vous vous êtes
dépensés pour moi sans compter.
En reconnaissance de tous les sacrifices consentis par tous et chacun pour me permettre
d’atteindre cette étape de ma vie.
A mon chère fiancé Mohamed, Tes sacrifices, ton soutien moral m'ont permis de
réussir mes études.
A mes oncles, tantes, cousins et cousines et à toute ma famille, Vous avez de près ou
de loin contribué à ma formation.
A ma chère binôme Ahlem et mes chères amies Meriem, Assia,
Dallal et Feriel, Je ne peux trouver les mots justes et sincères pour vous exprimer mon
affection et mes pensées.
A tous ma belle famille Vous avez de près ou de loin contribué à la réalisation de ce
travail.
A notre maître et encadreuse Mme Kramcha Hanane, Vous nous faites
l’honneur d’accepter avec une très grande amabilité de siéger notre mémoire. Veuillez
accepter ce travail maître, en gage de notre grand respect et notre profonde reconnaissance.
A Mlle Bezzih Notre aimable prof .Pour sa présence et son soutien.
Introduction
Aller au travail, se promener, faire ses provisions, aller étudier ou pratiquer du sport
sont les activités journalières de la vie quotidienne que chacun de nous pratique, on a donc
besoin de nos deux membres inferieurs, et si l’un des membres inferieurs, parfois les deux, est
atteint il devient importent et ceci entraine une gène ou bien une perturbation de la marche,
c’est-a-dire que le membre atteint sera inutilisable.
Le genou est l’articulation intermédiaire du membre inferieur qui supporte le poids
du corps, c’est une articulation portante et qui est sujet à divers affections tels que la
gonarthrose, polyarthrite rhumatoïde qui nécessite parfois une implantation d’une prothèse
totale du genou.
La prothèse totale remplace la totalité du cartilage usé, c’est un ensemble de
composants mécaniques qui se substitue à l’articulation normale, assurant les mêmes
mouvements de rotation et de glissement qu’un genou normal.
L’implantation de cette prothèse nécessite une rééducation préopératoire qui agit sur la
réussite de cette dernière, comme elle empêche et diminue l’apparition des complications
postopératoires.
On a opté pour une recherche sur « l’importance de la rééducation préopératoire d’une
prothèse totale du genou ». Elle abordera comme :
Une première partie dressera un cadre théorique, qui abordera comme 1er
chapitre un
rappel anatomophysiologique, et ensuite comme 2ème
chapitre un rappel sur la prothèse
totale du genou ainsi que les causes qui nécessitent cette implantation, on clôturera
comme 3ème
chapitre la prise en charge kinésithérapique préopératoire.
Une deuxième partie dressera un carde méthodologique présentation l’interprétation
et analyse de l’enquête réalisée auprès des kinésithérapeutes santé publique(ex D.E) et
des malades porteurs d’une PTG, et ainsi que une analyse global, suggestion, et enfin
la conclusion.
Choix du thème :
On a opté pour cette étude après avoir vus durant nos stages les difficultés rencontrées
par les kinésithérapeutes , lors de la prise en charge des patients souffrants d’une
amyotrophie , d’une raideur, et d’une douleur du genou, et après avoir vécu avec une
femme(cousine du coté paternel)qui était atteinte d’une arthrose aigue chose traité par une
prothèse totale du genou .
Ceci nous à profondément touchées et nous a influencé sur notre choix professionnel
et nous a convaincu de donner le meilleur de nous-mêmes pour venir en aide a cette catégorie
de patients porteurs de PTG.
La problématique
Le genou est une articulation très sollicitée grâce à sa souplesse et sa mobilité.
L’homme peut exercer de multiples activités sportives, et se tenir debout puisque le genou
supporte le poids du corps,c’est pourquoi il est soumis à plusieurs affections.
Lorsque le traitement orthopédique ne parvient plus à calmer la
douleur,l’implantation d’une prothèse de genou avec une prise en charge kinésithérapique pré
et post opératoire apporte un soulagement certain et une mobilité convenable le plus
rapidement possible.
Une prothèse de genou est implantée lorsque les surfaces articulaires du genou sont
très abimées, c’est alors la seule solution pour restaurer l’articulation et supprimer les
douleurs responsables d’une invalidité quant le traitement médical ne suffit plus. Elles sont de
plus en plus utilisées du fait de leurs résultats fiables et de leur longévité.
Malgré cette excellente technique chirurgicale et de bons implants prothétiques, il
existe des différences de résultat après une intervention de prothèse de genou : la douleur, la
raideur et la perte de force musculaire postopératoire qui vont influés négativement sur la
réussite de l’intervention et aux résultats fonctionnels.
C'est la raison pour laquelle la phase de la prise en charge kinésithérapique pré
opératoire est très importantes afin de faciliter la rééducation après l'intervention et d’assurer
le bon fonctionnement du genou.
Durant nos stages à l’établissement hospitalier spécialisé de RA SEL MA on a pu voir
et assister à des séances de prise en charge de la PTG destiné à plusieurs patients souffrants
de douleur, amyotrophie et une raideur articulaire, chose qui nous àinquiéter et nous à
pousser à poser la question ci-dessous :
« Pourquoi les futurs porteurs de PTG ne font pas la kinésithérapique
préopératoire ? »
Hypothèses de l’enquête :
Première hypothèse :
Le non respect des séances de rééducation influe sur la bonne récupération.
Deuxième hypothèse :
La bonne récupération dépend de l’orientation et la sensibilisation des patients.
NOTES EXPLICATIVES
APOPTOSE : On nomme apoptose (ou mort cellulaire programmée) le processus par
lequel des cellules déclenchent leur auto-destruction en réponse à un signal. C'est l'une
des voies possibles de la mort cellulaire, qui est physiologique, génétiquement
programmée, nécessaire à la survie des organismes multicellulaires. Elle est en
équilibre constant avec la prolifération cellulaire.
POLYETHYLENE : Le polyéthylène est une des résines thermoplastiques les plus
répandues dans le monde. Il possède une excellente résistance aux agents chimiques et
aux chocs.
TRANSFUSION : La transfusion est un procédé qui consiste à prélever du sang et ses
éléments figurés chez une personne (donneur), pour le transférer chez une autre
personne (receveur).
L'ERYTHROPOÏESE :est l'ensemble des processus de production des érythrocytes
(globules rouges) dans la moelle osseuse rouge à partir de cellules souches
hématopoïétiquestotipotentes, sous la dépendance de l'érythropoïétine. L'érythropoïèse
dure environ 5 jours1, mais en cas de stimulation par l'érythropoïétine, sa durée peut
atteindre 2 jours.
ALGODYSTROPHIES :C'est une maladie osseuse provoquant des douleurs
mécaniques et une déminéralisation non homogène des os, avec des troubles
trophiques (de la peau et des phanères : ongles, cheveux).L'algodystrophie résulte
d'une perturbation vasomotrice elle-même liée à un dérèglement du système nerveux
végétatif sympathique.
INFECTION A BAS BRUIT : infections qui restent tapies dans l'organisme,
silencieuses, jusqu'à leur éventuelle explosion. Dites aussi "infections froide" ou
"infections dormantes". Ces infections parfois très anciennes, sans signe clinique
évident, peuvent se réveiller à la faveur d’un stress, d’une autre infection ou de toute
autre cause. « Ces infections sont souvent asymptomatiques parce que le germe est
dans les cellules »(Dr Rueff)
LE RESURFAÇAGE DE LA ROTULE :est une technique de remplacement
articulaire très séduisante pour les sujets jeunes et actifs souffrant de gonarthrose. En
effet, ce type d’implant permet non seulement de conserver l’os fémoral mais aussi
autorise une reprise des activités physiques et sportives.
DOULEURS RESOLUTIVES :douleurs au moment de repos.
REEDUCATION « LINEAIRE » : une rééducation développée et progressive par le
temps.
PARTIE THEORIQUE
CHAPITRE 1:
ETUDE ANATOMOPHYSIOLOGIQUE.
CHAPITRE 2 :
ETUDE SUR LA PROTHESE TOTALE DU GENOU.
CHAPITRE 3 :
ETUDE THERAPEUTIQUE.
CHAPITRE I : ETUDE ANATOMOPHYSIOLOGIQUE
1. Rappel anatomique
1.1 ostéologie
1.2 arthrologie
1.3 myologie
1.4 vascularisation
2. Rappel physiologique
2.1 kinésiologie
2.2 la biomécanique
1. Rappel anatomique :(voir annexe 2, figure 1)
Le genou est une articulation condylo-trochléenne, elle met en présence trois surfaces
osseuses unies par une capsule et des ligaments.
L’extrémité inferieure du fémur et l’extrémité supérieure du tibia pour former
l’articulation fémoro-tibiale
Le fémur s’articule en avant avec la rotule pour former l’articulation femoro-
patellaire
1.1Ostéologie :
1.1.1 l’extrémité inferieure du fémur :Elle est volumineuse et plus étendue
transversalement, formée par deux portions articulaires dites : les condyles qui sont
réunis en avant par la trochlée et séparés en arrière par l’échancrure inter condylienne.
La trochlée : elle se compose de deux versants séparés par une gorge
Le condyle : l’un interne et l’autre externe qui sont séparés par l’échancrure inter
condylienne
Les condyles sont divergents d’avant en arrière, le condyle interne divergeant plus que
l’externe
1.1.2 l’extrémité supérieure du tibia :Elle présente une face supérieure ou « plateau
tibial »qui présente deux surfaces articulaires : les cavités glénoïdes (interne et
externe) séparées par un espace non articulaire c’est l’espace inter glénoïdien qui
comporte deux surfaces :
En avant la surface pré spinale qui donne insertion au ligament croisé antérieur
En arrière la surface rétro spinale qui donne insertion au ligament croisé
postérieur
1.1.3 La rotule :C’est un os sésamoïde aplati d’avant en arrière et se présente sous une
forme triangulaire (une base supérieure et un sommet inferieur) et deux bords latéraux.
1.1.4 Les ménisques :(annexe 2,figure 2) Les ménisques sont deux structures intra
articulaires et composés des fibrocartilages.il existe deux ménisques :
Ménisque externe : il a la forme d’un O presque complet.
Ménisque interne : il a la forme d’un C très ouvert.
En avant les deux ménisques sont réunis par une bandelette fibreuse a direction
transversale appelée : le ligament transverse.
1.2 Arthrologie :
1.2.1 Moyens d’unions :
1-2-1-1 La capsule :C’est un manchon fibreux tendu du fémur au tibia qui adhère au
pourtour des ménisques et qui a quatre insertions
1-2-1-2 Les ligaments :
Deux ligaments latéraux : qui renforcent la capsule et assurent la stabilité du genou en
extension :
Le ligament latéral externe
Le ligament latéral interne
Les ligaments antérieurs : constitués par :
Les ligaments profonds capsulaires :
Les ailerons rotuliens internes et externes
Les ligaments méniscaux-rotuliens
Le plan moyen ostéo-tendineux : c’est le tendon rotulien du
quadriceps.
Le plan superficiel : unie au plan tendineux et a l’aponévrose du
tenseur du facia-latta.
Les ligaments postérieurs : se sont les ligaments croisés
Un plan fibreux postérieur formé par deux faisceaux :
Le ligament poplité oblique.
Le ligament poplité arqué.
Les ligaments croisés : se sont deux cordons fibreux dans l’espace inter
condylien :
Ligament croisé antéro-externe : tendu de la face pré-spinale
à la face interne du condyle interne, il se dirige obliquement
en haut et en arrière.
Ligament croisé postéro-interne : tendu de la surface rétro
spinale à la face externe, il se dirige verticalement en haut et
en avant.
1.2.2 La synoviale : elle tapisse la face profonde de la capsule
1.2.3 Le paquet adipeux : sous rotulien
1.2.4 Les bourses séreuses : sont au nombre de trois :
Bourse séreuse sous quadricipital.
Bourse séreuse pré tibiale
Bourse séreuse pré rotulienne
1.3 Myologie (voir annexe 2, figure 3)
Tableau 1 : Les fléchisseurs du genou (ischio-jambier)
Muscle Origine Terminaison Action Innervation
Biceps
fémorale
-Langue portion :
face antéro-interne
de la tubérosité
ischiatique.
-Courte portion :
lèvre externe de la
ligne âpre
-Versant
externe de la
tète du péroné.
-Tubérosité
externe du
tibia
-Flexion du
genou
extension de
la hanche
-Rotation
externe des
membres
inferieurs
-Nerf sciatique
S1, S2, S3
-Nerf sciatique
L5, S1, S2
Demi
tendineux
Tubérosité
ischiatique
La face
antérieure de
la tubérosité
tibiale
-Flexion du
genou
-Extension de
la hanche
-Rotation du
membre
inferieur
Nerf sciatique
L5-S1-S2
Demi
tendineux
Partie extérieure de
la face postérieure
de la tubérosité
sciatique
Partie postéro
interne de la
tubérosité
interne du
tibia
-Flexion du
genou et la
hanche
-Rotation du
genou.
Nerf sciatique
L5, S1
Tableau 2 : Les extenseurs du genou (quadriceps)
Muscle Origine Terminaison Action Innervation
Droit
antérieur
Tendon direct :
Epine iliaque antéro
inferieur
Tendon réfléchi :
Gouttière sus
cotyloïdienne
La base de la rotule
La tubérosité
antérieure du tibia
par le tendon
patellaire
-Extension
du genou
-Flexion de
la hanche
Crural
L2, L3, L4
Crural
Face antero-externe
des 2 /3 supérieures
de la diaphyse
fémorale
La base de la rotule
Tendon du
quadriceps vers la
tubérosité tibiale
antérieure
-Extension
de la jambe
Nerf crural
L2,L3,L4
Vaste
interne
-La moitié inferieure
de la ligne inter
trochantérienne
-Lèvre interne de la
ligne âpre
Bord interne de la
rotule et du tendon
du quadriceps.
Extension
de la jambe
Nerf crural
L2,L3,L4
Vasteexterne
-Partie supérieure de
la ligne inter
trochantérienne
-Moitié supérieure de
la lèvre extérieure de
la ligne âpre
Bord interne de la
rotule en formant une
partie du tendon du
quadriceps crural.
Extension
de la jambe
Nerf crural
L2,L3,L4
Tableau 3: Les rotateurs du genou (les rotateurs externes)
muscle origine Terminaison action innervation
Biceps
crural
-Le chef court : sur la
lèvre latérale de la
ligne âpre et sa
branche de bifurcation
latérale.
-Le chef long : sur la
tubérosité ischiatique,
par un tendon
commun avec le
demi-tendineux
Elle est commune aux
2 portions :
par un tendon
commun qui
contourne le condyle
latéral du fémur et se
termine sur la face
supérieure de la tête
de la fibula (péronier)
Rotation
externe du
genou
Nerf sciatique
S1, S2, S3
Tenseur
du fascia
latta
(TFL)
Epine iliaque antéro
supérieure et sur la
partie de la lèvre
extérieure de la crête
iliaque
Sur la tubérosité
externe du tibia
Rotation
externe du
genou
Nerf fessier
supérieur L4,
L5, S1
Tableau 4 : Les rotateurs internes
muscle Origine Terminaison action Innervation
Couturier
Epine iliaque
antéro supérieure
Tiers supérieur, partie
interne de l’extrémité
supérieure du tibia
(patte d’oie)
Rotation
interne du
genou
Nerf crural
L2, L5
Le droit
interne
Sur la face
angulaire et la
branche
descendante du
pubis
Partie supérieure de la
face interne du tibia
(patte d’oie)
Rotation
interne du
genou
Nerf obturateur
L4,L5,S1
Poplité
Le condyle
externe du fémur
Face postérieure du
tibia
Rotation
interne du
genou
Nerf poplité
L4,L5,S1
Demi-
tendineux
Demi-
membraneux
Sur la tubérosité
ischiatique
Sur la tubérosité
ischiatique, par un
tendon commun
avec le chef long
du biceps
Par un tendon qui
passé en arrière du
condyle du fémur et se
termine à la partie
supérieure de la face
médiale du tibia
Par un tendon qui se
divise en3 faisceaux :
-Tendon direct : sur la
tubérosité médiale du
tibia (face postérieure)
-Tendon réfléchi : sur
l tubérosité médiale
du tibia (face
antérieure)
-Tendon poplité
oblique ou récurrent :
sur la coque
Rotation
interne du
genou
-Nerf supérieur et
inférieure du
semi-
tendineux,branche
du nerf tibial
(plexus sacral)
-Nerf du semi-
membraneux,
branche du nerf
tibial
(plexus sacral)
condylaire latérale et
la fébula
1.4 La vascularisation (annexe 2, figure 4)
Le genou est entouré d’un riche réseau vasculaire formé à partir de l’artère poplité et
de ses veines. L’artère poplitée chemine sur la face postérieure du membre inferieure ; elle
contribue à une anastomose artérielle qui irrigue la région du genou. Elle donne en suite les
artères tibiales antérieures et postérieures
2. Rappel physiologique :(annexe 2, figure 5)
2.1Kinésiologie :(annexe 2, figure 6) la flexion extension se fait dans un plan sagittal et un
axe transversal.
La flexion: c’est le mouvement qui rapproche la face postérieure du mollet à la face
postérieure de la cuisse
Si la hanche est tendue : en active 120° et atteint en passive à 145°
Si la hanche est fléchie : en active 140° et atteint en passive à 160°
L’extension : c’est le mouvement qui éloigne la face postérieure du mollet à la face
postérieure de la cuisse, en active : 0°, en passive jusqu'à 5-10° (hyper-extension)
Les rotations :(annexe 2, figure 7) il existe deux types de rotation qui s’effectuent
dans un plan transversal et un axe vertical (longitudinal du membre inférieur).
Des rotations automatiques : qui sont associées lors de la flexion extension :
Rotation interne15°
Rotation externe 5°
Des rotations qui ne peuvent être effectuées sur un genou fléchi
Une rotation externe 40°en actif et peu augmenté en passif
Une rotation interne30°en actif et peu augmenté en passif
2.2La biomécanique
2.2.1Le mouvement de la flexion-extension :Le genou exécute des mouvements de flexion
extension qui sont accompagnés avec des mouvements de rotations automatique.
La flexion :elle est facile d’un roulement des condyles d’avant en arrière
Le LCA : contrôle le glissement et le roulement des condyles ainsi que le
ligament latéral externe se relâche par contre le ligament latéral interne reste
tendu.
Le tibia : roule en rotation interne et le fémur en rotation externe.
L’extension :
Les condyles :roulent d’arrière en avant et glissent d’avant en arrière.
Le LCP : contrôle le glissement et le roulement des condyles ainsi que les deux
ligaments latéraux sont tendus
Le tibia :se met en rotation externe et le fémur en rotation interne.
2.2.2 Les rotations :Les mouvements sont nuls dans l’extension complète, ils augmentent au
cours de la flexion pour devenir maximale dans la flexion moyenne(entre 45 et 110)
Au cours de la rotation interne : le condyle interne avance dans la glène et le condyle
externe recule.
Au cours de la rotation externe : le condyle interne recule dans la glène et le condyle
externe avance.
Les ménisques aux cours de ces mouvements gardent les mêmes rapports avec les condyles
fémoraux, ils se déplacent sur le plateau tibial.
2.2.3Mouvement de la rotule :
En flexion : la rotule se plaque contre la trochlée et glisse de haut en bas.
En extension : la rotule se plaque contre la facette supra trochléenne et glisse de bas en
haut.
2.2.4 Le mouvement des ménisques :Les ménisques se déplacent dans le sens du roulement
c’est-à-dire :
En flexion : les ménisques glissent d’avant en arrière.
En extension : les ménisques glissent d’arrière en avant.
2.2.5 Le mouvement de tiroir :dépond des lésions capsulo-ligamentaires et des éléments
tendino-musculaires
La stabilité en flexion : est assurée par :
En flexion-valgus rotation externe : les structures périphériques
Ligament latérale interne
Ménisque interne
Le ligament croisé antéro-externe
En flexion-varus rotation interne : les éléments du pivot central.
Ligament latéral externe
La stabilité en extension : elle est assurée par :
Les épines tibiales
Les ligaments latéraux qui sont tendus en extension
Les coques condyliennes
La stabilité rotatoire :
Rotation interne : le contrôle passif est assuré par la mise en tension du pivot
central.
Rotation externe : le contrôle est assuré en premier par
La mise en tension des formations périphériques,
Les ligaments croisés moins tendus.
La stabilité antéropostérieure :
Antérieure : assuré par :
Le ligament croisé antérieur.
Les ménisques internes
Les ligaments latéraux interne et externe.
La capsule
Postérieure : assurée par le ligament croisé postérieur.
La stabilité musculaire : est assurée par :
La bandelette ilio-tibial
Le quadriceps
Le biceps crural
Les ischio-jambier
Les muscles de la patte d’oie
CHAPITRE 2 : ETUDE SURLA PROTHESE TOTALE DU
GENOU
12. Quelques généralités
13. Introduction
14. Qu’est ce qu’une prothèse du genou :
Prothèse totale à charnière
Prothèse totale à glissement
15. Indication d’une prothèse du genou
16. Le déroulement de l’intervention
17. Les suites opératoires
18. Le type de rééducation après l’intervention
19. Les résultats à attendre de cette intervention
20. Les risques de la mise en place d’une prothèse du genou
Risques généraux
Risques spécifiques
21. Modèle des précautions à respecter après la mise en place d’une prothèse du
genou :
Les premières semaines
Ultérieurement
22. En conclusion
1. Quelques généralités :
L'usure des cartilages survient chez de nombreuses personnes; elle résulte de plusieurs
causes dont les principales sont:
La gonarthrose :L'arthrose est une dégénérescence du cartilage des articulations
sans infection ni inflammation particulière. Cette dégénérescence conduit à une
destruction plus ou moins rapide du cartilage qui enrobe l'extrémité des os.
Anatomiquement, cette destruction s'accompagne d'une prolifération osseuse sous
le cartilage. L’arthrose du genou peut être la conséquence de séquelles de fracture
articulaire, d'un mauvais alignement du membre en dedans (varus) ou en dehors
(valgus), d'une rupture ancienne de ligaments et d'une ablation ancienne de
ménisque.(annexe 2, Figure 8,9)
La polyarthrite rhumatoïde : est la cause la plus fréquente, c’est une maladie
dégénérative inflammatoire chronique, elle est caractérisée par une atteinte
articulaire souvent bilatérale et symétrique, évoluant par poussées vers la
déformation et la destruction des articulations atteintes. Le diagnostic peut en être
malaisé au début de son évolution, en raison de l'absence de signe clinique
spécifique, du caractère inconstant des signes biologiques et du retard d'apparition
des érosions articulaires radiologiques.(annexe 2, figure 10)
L’ostéonécrose : qui siège le plus souvent sur le fémur, elle peut également
toucher un ensemble de cellules ou un tissu alors que les autres parties de
voisinage restent vivantes. La transformation qui en résulte est une mortification
des cellules ou des tissus. La nécrose doit être différenciée de l’apoptose (mort
cellulaire naturelle) qui elle est programmée génétiquement(annexe2, figure 11)
Les premières prothèses du genou sont apparues il y a une trentaine d'années. Elles ont
transformé la vie de ces patients présentant de graves lésions du genou et qui, jusqu'à leur
apparition, ne pouvaient plus marcher que sur quelques mètres au prix de vives douleurs.
2. Introduction :
Votre état nécessite la réalisation d'une prothèse au niveau du genou. De nos jours,
c'est une intervention bien maîtrisée, de plus en plus pratiquée compte tenu de ses résultats
fiables et de sa longévité. Cette fiche est destinée à vous en expliquer les grands principes, le
but et les bénéfices attendus mais aussi les éventuels inconvénients ou complications qui
peuvent toujours survenir.
3. Qu'est ce qu'une prothèse de genou ?
On entend par prothèse de genou le fait de changer une articulation endommagée par
une articulation artificielle composéed'une pièce fémorale, d'une pièce tibiale et d'une pièce
intermédiaire entre les deux. La prothèse de genou est probablementl'arthroplastie la plus
réalisée après la prothèse de hanche. On en distingue plusieurs types:La prothèse “totale”
(PTG) si toute l’articulation est changée ou “partielle” si seule une partie de l’articulation est
changée.On parle alors de prothèse “uni-compartimentaire » ou PUC (dans ce cas de figure,
la partie du genou remplacée est le plussouvent fémoro-tibiale interne, parfois externe, plus
rarement fémoro-rotulienne).(annexe2, figure12)
Dans le cas de figure d’une prothèses totale, celle-ci peut être plus ou moins
“contrainte” (la contrainte maximum étant la prothèse à charnière), le choix étant fait en
fonction de l’usure osseuse et ligamentaire. A chaque genou correspondra donc un type
de prothèse particulier. On oppose classiquement (annexe2, figure 13)
Les prothèses totales à charnière : qui ne comportent qu’un seul degré de liberté
en flexion – extension. Il s’agit historiquement des premières prothèses de genou
posées, dont la durée de survie est courte compte tenu des contraintes imposées
aux implants (descellement). Ces prothèses ne gardent plus actuellement que des
indications limitées : chirurgie des tumeurs, grandes déviations du membre avec
faillite du système ligamentaire.(annexe2, figure 14)
Les prothèses totales à glissement :actuellement les plus utilisées. Elles
permettent la qualité et la fiabilité des résultats actuels. Il s’agit d’implants plus ou
moins contraints (prothèses conservant les deux ligaments croisés, prothèses
conservant le ligament croisé postérieur, prothèses postéro-stabilisées sacrifiant les
deux croisés), dont la caractéristique principale est l’absence de moyen d'union
fixe entre la pièce fémorale et tibiale, la stabilité étant assurée par le dessin de la
prothèse et le concours des ligaments restants.(annexe 2, figure 15,16)
Dans le cas de figure d’une prothèse d’une prothèse uni-compartimentaire, il faut savoir
que pour pouvoir bénéficier de ses avantages (et de ses résultats souvent meilleurs
qu’une prothèse totale), de nombreux impératifs doivent être respectés (type d’usure, état
des ligaments, degré de déformation du genou, poids). Ce type d’implants est par ailleurs
moins « tolérant » qu’une prothèse totale : la pose ne supporte pas une mauvaise
indication ou l’imperfection technique.(annexe2, figure 17)
Les matériaux utilisés sont le métal pour les composants du fémur et du tibia et le
polyéthylène à la fois pour la surface intermédiaire destinée à remplacer les ménisques et
pour le resurfaçagede la rotule.
Les prothèses de genou sont habituellement fixées à l'os par un ciment chirurgical.
Parfois, le ciment est remplacé par un matériau recouvrant l'implant. Dans ce cas, il n'y a
pas de stabilisation immédiate mais une stabilisation secondaire induite par la repousse
osseuse autour de la prothèse. On parle alors de prothèse sans ciment. Des gestes
associés sur les os ou les ligaments peuvent être nécessaires à l’implantation correcte
d’une prothèse de genou. Ils peuvent êtres très variés suivant les cas.
A noter qu’il faut aussi prendre en compte les choix et les habitudes du chirurgien car
bien souvent il faut faire des compromis (mobilité, stabilité, risque d’usure de la prothèse).
Dans la plupart des cas, cette intervention peut être réalisée de façon mini-invasive grâce aux
instrumentations chirurgicalesmodernes et aux progrès des techniques
d’implantation.(annexe2, figure 18)
Elle peut aussi être menée sous le contrôle d’un ordinateur (on parlealors de chirurgie
“naviguée” par ordinateur).(figure 19) Le bénéfice à long terme de ces nouvelles techniques
de pose n’est toutefoispas encore clairement établi même si elles suscitent à l’heure actuelle
un enthousiasme certain. En tout état de cause, le bon examen clinique,la bonne indication de
prothèse et la bonne implantation de celle-ci reste en matière de prothèse degenou le garant du
meilleur résultat fonctionnel.(annexe2, figure 20)
3. L’indication d’une prothèse de genou :
Lorsque la douleur, l'instabilité, l'impotence ou les épanchements s'aggravent, et que
les traitements médicaux sont sans effet au point de gêner la simple station debout, la
montée d'escaliers ou la marche, il faut envisager l'heure de la chirurgie et de la mise en
place d'une prothèse du genou.
La destruction du cartilage articulaire a des causes diverses (arthrose, arthrite
inflammatoire, nécrose, séquelle de traumatisme osseux ou ligamentaire, tumeur...) mais
toutes ces causes sont responsables de l'apparition des mêmes symptômes: douleur,
enraidissement et au final incapacité fonctionnelle.Le choix de la pose d’une prothèse sera
défini en fonction de plusieurs paramètres :
Inefficacité d’un traitement médical bien conduit
Etat de santé actuel et antérieur
Etat de la peau et des muscles
Degré d’usure cartilagineuse et osseuse ainsi que les conséquences de cette usure sur
les ligaments
Absence de foyers infectieux chroniques (dentaires, pulmonaires, urinaires)
Résultat des examens complémentaires (radiographies, Scanner et/ou IRM)
5. Le déroulement de l’intervention :
Généralement, une prémédication estprescrite (sédatif léger mais surtout relaxant).
Descente au Bloc opératoire, anesthésie (locale, locorégionale ou totalesuivant les cas).
Le malade sera entouré par une équipe qui lui prendra en charge à l’entrée du bloc opératoire.
L’intervention se déroule dansune salle d’opération adaptée tout particulièrement à la
chirurgie prothétique et orthopédique, mise en place des champs opératoires stériles. Le geste
chirurgical est alors réalisé (durée moyenne 1 heure à 2 suivant lacomplexité). Fermeture de la
peau (fils résorbables). Contention par attelle amovible.
Cette intervention est encadrée par :
Une antibio-prophylaxie, débutée juste avant l’intervention et poursuivie 48 heures
Une lutte contre les pertes sanguines (récupération du sang durant l’intervention,
transfusion, stimulation de l'érythropoïèseselon les cas)
Une prise en charge de la douleur (cathéter posé à la racine du membre ou pompe à
morphine)
Une couverture anticoagulante prolongée 4 semaines, associée au port de chaussettes
de contention des membres inférieurs (45 jours).
Après l’intervention, le transfert en salle de réveil est obligatoire avec une surveillance
assurée par une équipedistincte de celle du bloc opératoire qui n’assure que le « réveil » et la
surveillance post-anesthésique des patients.
6. Les suites opératoires :
Le membre est alors immobilisé dans une attelle de genou amovible, le premier lever
est autorisé entre le 1er
et le 3ème
jour selon les cas. Il doit être effectué en présence du
kinésithérapeute. Le chirurgien, en liaison avec le kinésithérapeute, autorisera ou non la
remise en charge et l’appui avec des cannes(fonction du patient, du type d’intervention, de la
qualité osseuse et de la solidité primaire de la fixation des implants à l’os).
La rééducation du genou démarre généralement dès le lendemain de l’intervention par
des mobilisations grâce à un arthro-moteur (appareil permettant de faire fonctionner
automatiquement le genou en flexion-extensiondans le respect de la douleur). Le but est
double :éviter la fonte musculaire et récupérer les mobilités articulaires(ce qui est souvent
rapide, l’objectif étant de maintenir 90° de flexion et surtout d’éviter l’apparition d’un
flessum)(annexe2, figure 21)
Le sevragede l’attelle ne se fera que si le quadriceps permet un bon verrouillage du
genou lors de l’appui. L’abandon des cannes feral’objet de consignes précises en fonction
duprogrès, des bilans radiographiques, de la tonicité musculaire et de la qualité de la
récupération fonctionnelle.
7. Le type de rééducation après l'intervention :
Selon l’état, la pathologie, le type de prothèse mise en place et la technique utilisée, la
rééducationsera très variable. En général, il faut faire fonctionner cette prothèse pour pouvoir
récupérer la mobilité et lafonction musculaire mais un certain nombre de précautions devront
être respectées.Dans tous les cas de figure, il faudra :
Glacer régulièrement le genou (vessie de glace)
suivre les séances prescrites avec le kinésithérapeute
poursuivre ce travail quotidiennement une fois le retour à domicile effectué
Le gros pansement initial et le drain sont retirés au 3ème
jour après le début de la
mobilisation du genou.La durée moyenne d'hospitalisation est de sept à dix jours en
moyenne. Un séjour en centre de rééducation est fortementconseillé avant le retour à
domicile.
8. Les résultats à attendre de cette intervention :
Il s'agit d'une intervention dont les résultats sont fiables avec des reculs prolongés.
Le principal bénéfice à attendre est la suppression des douleurs et une amélioration de la
mobilité de l'articulation permettant l'augmentation du périmètre de marche.
Pour nombre de patients (75 %), ces chiffres témoignent de la transformation d'une
douleur jugée permanente ou importanteen une douleur nulle ou modérée voire occasionnelle.
Pour ces patients, la mobilité moyenne en flexion du genou est de 110°, la marche se
fait sans canne, la montée des escaliers est pratiquement normale (la descente nécessite
toutefois le recours fréquent à une rampe), le périmètre de marcheest de l’ordre de trois
kilomètres. Chez certains patients, le résultat est encore meilleur, autorisant une marche
illimitée et uneactivité sportive légère ou la reprise d’une activité professionnelle. En règle
générale, la conduite automobile est permise auterme du 2ème
mois.
Beaucoup de patients présentent après l'intervention une faiblesse musculaire
(principalement au niveau du quadriceps).Celle-ci est liée à l'intervention mais aussi au fait
qu'une articulation détruite et douloureuse voit sa musculature s'affaibliravec le temps. La
récupération se fait en plusieurs mois et finalement, il ne faut pas juger le résultat final avant 6
mois.
9. Les risques de la mise en place d’une prothèse de genou :
Comme toute intervention, un accident anesthésique est possible. Il est actuellement
rarissime. Malgré toutes les précautionspréopératoires, il existe des risques à ce type
d'intervention. Ces complications chirurgicales potentielles sont variées maisrares. Certaines
sont communes à toutes les interventions portant sur le membre inférieur, d’autres sont plus
spécifiques :
Risques généraux :
Hématome (pouvant justifier un drainage, voire une transfusion)
Troubles de cicatrisation (pouvant justifier des soins locaux ou une reprise
chirurgicale de la cicatrice)
Troubles de la sensibilité par atteinte des petits nerfs sensitifs sous-cutanés
Blessure d'une veine, d'une artère
Elongation ou paralysie transitoire d'un nerf (exceptionnel)
Infection superficielle ou profonde (toujours redoutée et nécessitant le plus souvent
une seconde intervention et un traitement antibiotique, elle justifie la préparation
cutanée préopératoire et les mesures d'asepsie propres à toute intervention
chirurgicale)
Complication thrombo-embolique (phlébite et/ou embolie pulmonaire). Elle peut
survenir chez n'importe quelle personne opéré du membre inférieur et ce malgré la
prévention par héparine en injection sous-cutané instituée de manière
systématique, le port de bas de contention, la mobilisation du membre opéré de
manière douce précocement débutée. Au moindre doute, un doppler de contrôle
sera réalisé
Risques spécifiques :
Des complications au cours de l’intervention : modification et/ou adaptation des
gestes prévus en fonction des découvertes per-opératoires, fracture autour de la
prothèse (qui peut nécessiter une ostéosynthèse complémentaire), etc.… .
Défaut de cicatrisation avec au pire apparition d’une nécrose cutanée. Cela peut
conduire à une reprise chirurgicale pour « fermer » et dans les cas les plus graves
(infection de la prothèse) nécessiter l’ablation de celle-ci
Infection qui peut survenir dans les suites opératoires immédiates au niveau de la
plaie comme plus tard plusieurs mois après l'intervention (on parlera d’infection
hématogène c’est à dire véhiculée par le sang à partir d’un autre foyer infectieux).
Elle nécessite un traitement antibiotique adapté au résultat des prélèvements. Elle
peut conduire à des gestes chirurgicaux variés : nettoyage de la prothèse ou
ablation temporaire ou définitive de celle-ci. Ce risque justifie le traitement de tout
foyer infectieux potentiel : pulmonaire, dentaire, urinaire ou cutané (furoncle,
ongle incarné, petit ulcère, plaie chronique).(annexe2,figure22 )
Raideur : un genou opéré doit avoir des progrès de rééducation « linéaire » dans le
temps. La flexion doit atteindre 90° en actif au bout de 10 jours, plus généralement
avant. Pour éviter la formation d’adhérences qui bloquent le genou, une
mobilisation manuelle en force sous une courte anesthésie pourra être proposée si
ce résultat n’est pas obtenu à 3 semaines. Plus tardivement, une libération de
l’articulation (arthrolyse) sera nécessaire
Douleurs résiduelles : Le plus souvent, elles sont résolutives en quelques mois.
Elles peuvent durer parfois plus longtemps comme dans le cas des
algodystrophies... Ces douleurs doivent faire rechercher une infection ou un
problème mécanique. Un contrôle radiologique, un bilan biologique s'imposent
alors. Si le doute persiste, une ponction articulaire à visée bactériologique sera
réalisée en milieu chirurgical. Ces douleurs nécessitent exceptionnellement une
réintervention (cas d’une pose incorrecte ou d’une infection à bas bruit).
Une prothèse indolore ne doit pas faire oublier pour autant la nécessité d'un contrôle
clinique et radiologique annuel.
Laxité résiduelle (souvent interne) : fonction des compromis faits sur le plan
ligamentaire et du type de contrainte de la prothèse utilisée. Elle est parfois
gênante (sensation d’instabilité).
Descellement (que la prothèse ait été posée avec ou sans ciment) : sans cause
apparente ou parfois en cas de surcharge pondérale ou de sur utilisation de la
prothèse (c’est pourquoi on la réserve plutôt aux sujets âgés). Ce descellement
peut conduire à un remplacement de la prothèse avant le délai prévu initialement.
Usure de la prothèse : cette usure se produit toujours bien qu'elle soit difficile à
mesurer. Statistiquement, la durée devie espérée est de 15 à 20 ans. Elle est
parfois réduite, rendant nécessaire le changement de la prothèse. Cela témoigne
de la fiabilité actuelle des prothèses du genou même si ces chiffres sont très
variables d’un patient à l’autre et sont influencés par le type de prothèse utilisé
(degré de contrainte +++). A un stade avancé, une reprise chirurgicale est
souvent indiquée. Celle-ci est très variable (changement d’un insert en
polyéthylène, changement d’une PUC pour une PTG, reprise d’une PTG par une
autre…)
Les autres complications mécaniques sont représentées par les fractures autour
de la prothèse et par les ruptures d’implants qui peuvent survenir soit
spontanément soit à la suite d'une chute. Le plus souvent, cela nécessitera le
changement de la prothèse. (annexe2, figure 23)
10. Modèle des précautions à respecter après la mise en place d’une
prothèse de genou :
Les premières semaines :
A l’intérieur, faites des exercices simples et progressifs : exercez-vous à ramasser des
objets au sol en vous pliant sur votre jambe opérée ; l’autre jambe est allongée en arrière.
Montez et descendez les escaliers en prenant une canne du côté du membre opéré et la rampe
de l’autre côté. Apprenez à vous relever d’une chaise en vous appuyant de moins en moins
avec les bras.
A l’extérieur, efforcez vous de sortir et de marcher quotidiennement. Ne faites pas de
grandes enjambées même pouréviter un obstacle. Au début, préférez les sols réguliers et plats.
Ne vous encombrez pas de charges lourdes ou de paquetsvolumineux. Le bricolage et le
ménage doivent obéir aux mêmes règles de sécurité que précédemment.
Ultérieurement :
Les premières semaines : Sachez que votre prothèse justifie une surveillance régulière.
Un certain nombre d’accident peut encore émailler son histoire. La prévention est le meilleur
moyen d’éviter les complications :
Son usure prothèse est un processus normal qui doit être contrôlé. Les contrôles
cliniques et radiologiques doivent être pratiqués tous les 2 ans.
Une ostéoporose peut se greffer sur ce genou et augmenter le risque de fracture
et/ou de descellement. Faites vous contrôler régulièrement par une
densitométrie et suivez les traitements proposés pour éviter ces
accidents.Surtout, sachez prévenir les infections car dans 95% des cas,
l’infection d’une prothèse de genou survient à partir d’une localisation à
distance. Vous devez donc prendre un certain nombre de précautions:
entretenez vos pieds ; messieurs, faites surveiller votre prostate tous les ans.
Mesdames, rééduquez votre vessie pour éviter une incontinence urinaire source
d’infection. Tous les six mois, faites contrôler votre dentition chez un dentiste.
Enfin, en cas de sensation fébrile, d’inflammation de la gorge, des bronches ou
autre appelez votre médecin et décrivez lui la prothèse que vous portez, afin de
la protéger au besoin par une antibiothérapie systématique.
11. En conclusion
La chirurgie prothétique du genou a comblé son retard par rapport à celle de la hanche
même si les résultats sontdifficilement comparables (résultats fonctionnels moindres mais
population plus âgée moins demandeuse généralement).
L'évolution concernant la conception des prothèses de genou ainsi que l’amélioration
des techniques de pose ont permisd’atteindre ces résultat. Néanmoins la mise en place d'une
prothèse n'a pas pour but la reprise d'activités qui sollicitent trop legenou. Elles restent
déconseillées pour ne pas compromettre l'avenir de la prothèse. Par contre, l'activité physique
estconseillée et les gens actifs qui entretiennent leurs muscles ont de meilleurs résultats sur le
long terme que les non-actifs
Finalement, il faut se souvenir de trois choses qui vont conditionner la qualité du
résultat fonctionnel final :
Etiologie (la cause) de la destruction articulaire et état des structures
osseuses et ligamentaires au moment de l’intervention mais aussi après la
pose de la prothèse, une prothèse instable ou mal positionnée conduisant à
une défaillance mécanique (douleurs, raideur, descellement, usure précoce)
Type particulier de prothèse utilisé (et toutes non pas les mêmes résultats) :
ce choix découle des conclusions précédentes
Qualité de la prise en charge et travail avec le kinésithérapeute
immédiatement après l’intervention
CHAPITRE 3:ETUDE THERAPEUTIQUE
3. Bilan kinésithérapique
3.1 Interrogatoire
3.2 Bilan de la douleur
3.3 Bilan morpho-statique
3.4 Bilan articulaire et orthopédique
3.5 Bilan musculaire
3.6 Bilan fonctionnel
3.7 Bilan psychologique
4. Rééducation préopératoire
4.1 But de la prise en charge
4.2 Kinésithérapie préopératoire
1. Bilan kinésithérapique :
Pour que la rééducation soit efficace il faut qu’elle soit précédée d’un bilan
kinésithérapique aussi complet que précis, comparatif a l’état préalable et par référence au
coté opposé et répétitif.
1.1Interrogatoire :
Anamnèse : Nom, prénom, âge, profession, activité sportive, adresse, la date et la
cause de l’admission au service de rééducation, en précisant le coté atteint (gauche,
droit).
Histoire de la maladie « HMD » : il faut préciser :
La nature de l’accident (sportif, chute, voie publique)et la date
Le coté traumatisé avec le mécanisme de la lésion et les lésions associer.
Nature de choc (direct ou indirect)
Le type de traitement instauré
1.2Bilan de la douleur :
Nature mécanique, inflammatoire.
Niveau.
L’irradiation.
Facteurs déclenchant.
Facteurs sédatifs.
1.3 Bilan morpho-statique :
Inspection :
Cicatrice : langueur, propre ou non, siège, fermée ou non,
Œdème
Amyotrophie
Palpation :
Cicatrice : adhérente ou souple, la chaleur
1.4Bilan articulaire et orthopédique :
Genou flexion extension
Active
Passive
1.5Bilan musculaire :
muscle Coté atteint Coté sain
Quadriceps
Ischio-jambier
Triceps sural
Psoas iliaque
Moyen fessier
1.6Bilan fonctionnel :
État générale du genou du malade :
Malade marche avec ou sans aide technique.
Monter et descendre des escaliers : avec ou sans difficultés
1.7Bilan psychologique :
Malade coopérant ou non.
2. La rééducation préopératoire :
2.1But de la prise en charge :
La rééducation a pour but d'améliorer la marche, la mobilité du genou, améliorer la
force musculaire, se préparer à l'intervention et au contrôle de la douleur.Il est recommandé
que le médecin traitant prescrive 10 séances de kinésithérapie préopératoire a fin d’établir un
premier contact et de débuter un traitement préparatoire.
2.2 Kinésithérapie préopératoire :
Programme quasi militaire pour avoir un bon genou avant l'opération :
Travail respiratoire : optimiser les capacités ventilatoire.
Marche : 20 mn de marche deux fois par jour (même avec cannes) quand le genou
n'est pas trop douloureux.
Travail articulaire : optimiser le secteur d’amplitude articulaire.
Tonification musculaire : renforcer les muscles du membre inférieur
Muscle perdu du fait de la boiterie
Muscle perdu du fait des douleurs et d'un appui non symétrique ou
déchargé longtemps avec une canne
Récupération des amplitudes OBLIGATOIRE
Si possible l'extension complète car les chirurgiens s'arrachent les cheveux
quand un patient arrive avec un déficit de 10°
Pour la flexion il ne faut pas rêver non plus les prothèses vont en général
jusqu'à environ 110° = vélo possible
Manœuvres de décoaptation fémoro-tibiales sont intéressantes car elles
permettent d'ouvrir l'espace articulaire comme une "respiration intra
articulaire".
Drainage du "genou gonflé chronique" :
Massage
Glaçage régulier sur la rotule et au dessus
Glaçage pendant la séance du mollet pour le "coup de fouet"
Éducation exercices actifs : éduquer le patient aux exercices, transferts, types de
marches, montée/descente d’escalier avec cannes du postopératoire
Éducation fonctionnelle
fitness et exercices aérobic seul ou en groupe : deux fois par semaine
Exercices à domicile : étirement et renforcement des muscles
Quelques apprentissages :
Notion de genou gonflé et quoi faire : étirements, glaçage en général
Flexum et attitude antalgique : DANGER et mauvaises habitudes
préopératoires à oublier
Contractions drainantes de type écrase coussin
Conseils pour le postopératoire et le béquillage
Escaliers avec les béquilles
Glaçage...encore et toujours
Information du patient : informer le patient sur le déroulement de la phase
postopératoire (pansement, drains, Possibilités fonctionnelles, actions thérapeutiques,
etc.).
Soutient psychologique : il faut améliorer la mentalité volontaire du patient qui
doit se faire opéré qui influe sur le résultat fonctionnel.
NB : Deux règles à respecter : pas de douleur - pas d'épanchement
Exercices à pratiquer avant une implantation d’une prothèse totale du genou :
En 1èr
temps :
1èr
mouvement :renforcement des cuisses (annexe2, figure 24)
Pourquoi ce mouvement est-il utile ?
Renforcer les muscles de l’avant de la cuisse contre sa
propre résistance (auto résistance)et les muscles de tout
l’arrière de la jambe opposée.
Améliorer la stabilité du genou sur le plan antéropostérieur
et conférer un meilleur équilibre.
Comment bien faire le mouvement ?
s’asseoir, les cuisses reposant entièrement sur la chaise.
Placer une cheville au dessus de l’autre.
Monter la jambe de dessous et s’y opposer avec celle placée
au dessus.
Mouvement 2 : étirement de la cuisse (annexe2, figure 25)
Pourquoi ce mouvement est-il utile ?
Favoriser l’étirement du muscle placé à l’avant de la cuisse.
Cela « ménage »la rotule et éviter les douleurs lors de la
descente d’escaliers.
Comment bien faire le mouvement ?
En position du « chevalier servant », amener un pied vers la
fesse à l’aide de la main.
Attention à ne pas se pencher pour attraper son pied ;il est
préférable d’utiliser une sangle.
Mouvement 3 : équilibre (annexe2, figure 26)
Pourquoi ce mouvement est-il utile ?
Tonifier et renforcer le genou.
Le genou est une articulation intermédiaire, il doit toujours
s’adapter aux changements à la fois du sol mais aussi aux
positions du corps. Un genou tonique se renforce et permet
de ménager les autres articulations (chevilles, hanches).
Comment bien faire le mouvement ?
Debout sur un pied, jambe tendue, balancer les bras dans
tous les sens.
Faire la même chose genou fléchi (moins de 30°).
On peut augmenter la difficulté en mettant un coussin sous
le pied.
Mouvement 4 : renforcement des muscles latéraux (annexe2, figure 27)
Pourquoi c mouvement est-il utile ?
Renforcer les muscles placés à l’intérieur et à l’extérieur du
genou permet d’assurer la stabilité du genou.
Comment bien faire le mouvement ?
S’asseoir avec une chaise placée devant soi.
Placer les pointes des pieds à l’intérieur des pieds de la
chaise, essayer de les repousser vers l’extérieur.
Refaire la manœuvre en plaçant les pieds à l’extérieur et
pousser vers l’intérieur.
En 2ème
temps :
Mouvement 1 :renforcement de la cuisse (annexe2, figure 28)
Pourquoi ce mouvement est-il utile ?
Renforcer les muscles quadriceps fémoral placé à l’avant de
la cuisse.
Comment bien faire le mouvement ?
en position couchée, allonger les deux jambes, et placer une
serviette-éponge roulée ou un rouleau d’essuie-tout sous les
genoux.
Essayer de lever un talon puis l’autre en écrasant ce rouleau.
Mouvement 2 : extension de la cuisse(annexe2, figure 29)
Pourquoi ce mouvement est-il utile ?
Lutter contre la flexion durable du genou (due à la douleur).
Comment bien faire le mouvement ?
En position assise, tendre une jambe pour la poser sur une
chaise ; l’autre chaise reste fléchie, pied posé au sol.
Maintenir la position pendant 15 à 20 minutes puis changer
de jambe.
Mouvement 3 : équilibre des articulations(annexe2, figure 30)
Pourquoi ce mouvement est-il utile ?
Entretenir les articulations
Comment bien faire le mouvement ?
En position assise, placer une balle sous le pied pour la faire
rouler d’avant en arrière.
S’assoir légèrement sur l’avant de la chaise pour permettre
une plus grande d’amplitude dans le mouvement.
Mouvement 4 : étirement de la cuisse(annexe2, figure 31)
Pourquoi ce mouvement est-il utile ?
Favoriser l’étirement du muscle quadriceps fémoral placé à
l’avant de la cuisse.
Comment bien faire le mouvement ?
Allongé sur le coté, plier le genou au maximum, et amener
la jambe le plus prés du buste.
En pliant l’autre genou, amener le talon vers la fesse.
EN AMBULATOIRE : Une pratique quotidienne à domicile des exercices décrits ci-dessous
est donc conseillée. Il est bon de renouveler deux fois par jour ces exercices.
EN GENERAL : le chirurgien incite toujours sur quelques points avant l'opération comme:
L'arrêt du tabac de plus en plus OBLIGATOIRE (cause de vilaine cicatrice et de
diminution des défenses contre l'infection)
La stabilisation du bilan sanguin (pour satisfaire l'anesthésiste prudent)
La perte de poids qui ne fera que du bien au genou prothétique car 1kg de ventre en
moins c'est 4kg que la prothèse n'aura pas à supporter (les contraintes sont multipliées)
NB :
Ces exercices nécessitent d’être effectués avec quelques règles de bon sens telles que
se préparer, respirer pendant les exercices, ne pas forcer, respecter des tempsde pause,
augmenter progressivement le nombre de séries…
Durée des mouvements :il est important de donner des bases de durée d’exercices.
Pour les mouvements de renforcements, réaliser des séries de 5 mouvements
avec un repos plus long (environ deux fois plus long que la durée du
mouvement). Changer de position entre les exercices (d’un pied sur l’autre par
exemple) afin de détendre les muscles qui viennent de travailler.
Pour les mouvementsd’étirement, maintenir la position plusieurs secondes (6 à
10), en arrêtant si cela devient trop douloureux.
Chaque exercice 5 à 10 fois au maximum.
Vélo 10 mn 2 fois par jour.
CHAPITRE I : METHODOLOGIE DE L’ENQUETE
Rappel des hypothèses
Objectifs de la recherche
1. Le déroulement de l’enquête
2. Lieu de l’enquête
3. La population cible
4. L’échantillonnage
5. Outils de l’enquête
6. Période de l’enquête
Rappel des hypothèses :
Première hypothèse :
Le non respect des séances influe sur la bonne récupération.
Deuxième hypothèse :
La bonne récupération dépend de l’orientation et la sensibilisation des patients.
Objectifs de l’enquête :
Nous visons par cette enquête à :
Faire l’état des lieux des techniques préopératoires utilisées chez les futurs
porteurs d’une PTG
Identifier les difficultés rencontrées lors de leur prise en charge postopératoire.
Améliorer la pratique de la kinésithérapie préopératoire chez un futur porteur d’une
PTG.
Connaitre les différentes raisons de la négligence de la rééducation préopératoire.
Essayer de minimiser les risques des complications postopératoires de cette
implantation.
Proposer des remèdes et des stratégies à travers des suggestions.
1. Le déroulement de l’enquête :
En ce qui concerne le déroulement de l’enquête ;on a distribué des questionnaires aux
29 masseurs kinésithérapeutes et santé publique(D.E)professionnels exerçants a l’EHS de
RAS EL MA à Sétif, EHS de TEXANNA à Jijel ,cabinets privés a Sétif, et aux 5 malades
portants une prothèse totale du genou tout en leurs expliquant le contexte de l’étude ,son but
,son contenu et son caractère anonyme.
Ce qui nous avons facilité le travail c’est la réaction positive de la majorité des
masseurs kinésithérapeutes de santé publique (D.E) professionnels vis-à-vis du but de l’étude
et leur appréciation de la recherche qui touche un aspect important de leur parcours
professionnel.
La collecte de tous les questionnaires a été effectué dans trois jours ; ce qui nous a
permis un bon déroulement de cette enquête. Tous les questionnaires qui été distribués ont été
rendus.
2. Lieu de l’enquête :
ESH de RAS EL MA est un établissement spécialisé en médecine physique et réadaptation
fonctionnelle situé a wilaya de SETIF, ainsi que l’EHS de TEXENNA qui est situé a la wilaya
de JIJEL. Aussi le cabinet de rééducation fonctionnelle sous l’administration du monsieur
LATAFI ABDENOUR qui est situé a la wilaya de SETIF (cité EL Hidhabe 221 Lots derrière
lycée Malik ben Nabi), cabinet de rééducation fonctionnelle (rééducation, neurologie,
orthopédie, rhumatologie et respiratoire) du docteur REZIG Brahim diplômé de la faculté
d’Alger, spécialiste en rééducation fonctionnelle, qui est situé à la wilaya de Sétif cité
LaararssaBvd.des entrepreneurs N°28(devant l’arrêt de bus N°4 ET 104),cabinet de
rééducation fonctionnelle (rééducation , neurologie , orthopédie ,rhumatologie et
respiratoire)sous l’administration du madame WAWAA qui est situé à la wilaya de Sétif
L’EHS de RAS EL MA : est un centre de rééducation et réadaptation fonctionnelle qui
dispose :
Une administration ;
Service de rééducation comprenant : un pavillon d’hospitalisation (homme, femme
et enfant) ;
Un service de rééducation a titre externe (homme et femme) ;
Un service de balnéothérapie équipé de sauna, jacuzzi et de jet d’eau ;
Un service d’IMC qui regroupe les enfants atteints d’infirmité motrice cérébrale ;
Un service de radiologie, un laboratoire d’analyse ainsi qu’une selle pour les soins
dentaire, une salle pour les séances d’orthophonie et une salle pour les séances
d’ergothérapie ;
Une grande salle de gymnastique répartie en deux (homme et femme) ;
Le personnel est composé :
Un directeur de l’EHS ;
De 41 masseurs kinésithérapeutes ;
9 médecins rééducateurs ;
8 médecins généralistes ;
31 infirmiers en soins généraux.
L’EHS de TEXENNA : est un centre de rééducation et réadaptation fonctionnelle qui
dispose :
Une administration
Un service de rééducation a titre externe (homme et femme)
Un service d’IMC qui regroupe les enfants atteints d’infirmité motrice cérébrale
Une salle de gymnastique répartie en deux (homme et femme)
Un service de radiologie, un laboratoire d’analyse ainsi qu’une salle pour les soins
infirmiers, une salle de psychologue et une salle d’appareillage.
Le personnel est composé :
Un directeur de l’EHS ;
13 masseurs kinésithérapeutes ;
1 médecin rééducateur ;
3 médecins généralistes ;
6 infirmiers en soins généraux.
Cabinet LATAFI ABDENOUR :est un cabinet de rééducation fonctionnelle dispose :
uneadministration
un service de rééducation (homme et femme)
un service d’IMC qui regroupe les enfants atteints d’infirmité motrice cérébrale
Une salle de gymnastique répartie en deux (homme et femme)
le personnel est composé :
un administrateur ;
2 masseurs kinésithérapeutes.
Cabinet Docteur REZIG Brahim : est un cabinet de rééducation fonctionnelle dispose :
Une administration,
Une salle de rééducation (homme et femme),
Une salle de gymnastique (homme et femme),
1 médecin spécialiste,
3 masseurs kinésithérapeutes santé publique (D.E).
Cabinet de rééducation fonctionnelle sous l’administration du masseur kinésithérapique
Mme
WAWAA qui dispose :
un service de rééducation (homme et femme)
un service d’IMC qui regroupe les enfants atteints d’infirmité motrice cérébrale
3. La population cible :
La population concernée par notre étude se limite aux masseurs kinésithérapeutes
diplômés d’état exerçants aux niveaux de l’EHS RAS EL MA à Sétif, EHS TEKSANNA à
Jijel, cabinet privés à Sétif, et aux malades portants une prothèse totale du genou.
4. l’échantillonnage :
18 masseurs kinésithérapeutes de santé publique au niveau de l’EHS de RAS EL MA.
4 masseurs kinésithérapeutes de santé publiqueau niveau de l’EHS de TEKSANNA.
2masseurs kinésithérapeutes de santé publiqueau niveau du cabinet privé du monsieur
LATAFI ABDENOUR.
4masseurs kinésithérapeutes de santé publiqueau niveau du cabinet privé du docteur
REZZIGUE.
1masseur kinésithérapeute de santé publiqueau niveau du cabinet privé de madame
WAWAA.
1 malade porteur d’une prothèse totale du genou au niveau d’EHS de RAS EL MA.
1 malade porteur d’une prothèse totale du genou au niveau d’EHS de TEKSANNA.
2 malades porteurs d’une prothèse totale du genou au niveau du cabinet privé du
docteur REZZIGUE.
1 malade porteur d’une prothèse totale du genou au niveau du cabinet privé du
kinésithérapeute madame WAWAA.
5. Outils de l’enquête :
Un questionnaire distribué aux masseurs kinésithérapeutes de santé publique exerçant
a EHS de RAS EL MA, et EHS de TEKSANNA, cabinet privé du docteur REZZIGUE,
kinésithérapeute madame WAWAA, masseur kinésithérapeute monsieur LATAFI
ABDENOUR.
6. Période de l’enquête :
Du 6 Janvier au 28 Mars 2013
CHAPITRE 5 : RESULTATS ET ANALYSES
1. Présentation, analyse et interprétation des questions
1.1 Les questions destinées pour les kinésithérapeutes
1.2 Les questions destinées pour les malades
2. Analyse globale
3. Vérification des hypothèses
Conclusion
Suggestions
Bibliographie
annexes
1. Présentation, analyse et interprétation des questions :
1.1 Les questions destinées pour les kinésithérapeutes :
1ère
question : Est-ce-que vous connaissez l’importance de la kinésithérapie préopératoire ?
Tableau 1 : Répartition des réponses selon la 1ère
question :
Résultat :
29 répondants représentés par un pourcentage de 100% ont répondues par oui.
Analyse :
Selon les résultats obtenus, on peut dire que les masseurs kinésithérapeutes
connaissent l’importance de la kinésithérapie préopératoire.
100%
diagrame 1 représente les réponses
selon la 1ère question
oui
non
Nombre de réponses pourcentage
Oui 29 100%
Non 0 0%
total 29 100%
2ème
question : Avez-vous eu une formation sur la kinésithérapie préopératoire d’une PTG ?
Tableau 2 : Répartition des réponses selon la 2ème
question :
Nombres de réponses Pourcentage%
Oui 11 38 %
Non 18 62%
Total 29 100%
Résultat :
11 répondants représentés par un pourcentage de 38% ont répondues par oui.
18 répondants représentés par un pourcentage de 62% ont répondues par non.
Analyse :
Selon les résultats obtenus, on peut dire que la majorité des masseurs kinésithérapeutes
n’ont pas eu une formation sur la rééducation préopératoire.
38% 62%
Diagrame 2 représente les réponses
selon la 2ème question
oui
non
3ème
question : Est-ce-que les médecins orientent des patients pour une kinésithérapie avant
une implantation d’une prothèse totale du genou ?
Tableau 3 : Répartition des réponses selon la 3ème
question :
Nombres de réponses Pourcentage%
Oui 12 41%
Non 17 59%
Total 29 100%
Résultat :
12 répondants représentés par un pourcentage de 41% ont répondues par oui.
17 répondants représentés par un pourcentage de 59% ont répondues par non.
Analyse :
Selon les résultats obtenus, on peut dire que la rééducation préopératoire est ignorée
car les médecins n’orientent pas ces malades à cette rééducation.
41% 59%
Diagrame 3 représente les réponses
selon la 3ème question
oui
non
4ème
question : Est-ce-que vous avez reçus des futurs porteurs d’une PTG pour une prise en
charge kinésithérapique ?
Tableau 4 : Répartition des réponses selon la 4ème
question :
Nombres de réponses Pourcentage%
Oui 7 24%
Non 22 76%
Total 29 100%
Résultat :
7 répondants représentés par un pourcentage de 24 % ont déclarés qu’ils reçoivent des
futurs porteurs d’une PTG.
22 répondants représentés par un pourcentage de 76% ont déclarés qu’ils ne reçoivent
pas des futurs porteurs d’une PTG.
Analyse :
Selon les résultats obtenus nous constatons que les masseurs kinésithérapeutes ne
reçoivent pas des futurs porteurs d’une PTG.
24%
76%
Diagrame 4 représente les reponses
selon la 4ème question
oui
non
5ème
question : Est-ce-que vous utilisez les techniques préopératoires sur un futur porteur
d’une prothèse totale du genou ?
Tableau 5 : Répartition des réponses selon la 5ème
question :
Nombres de réponses Pourcentage%
Oui 11 38%
Non 18 62%
Total 29 100%
Résultat :
11 répondants représentés par un pourcentage de 38% ont répondues par oui.
18 répondants représentés par un pourcentage de 62% ont répondues par non.
Analyse :
Selon les résultats obtenus nous constatons que les techniques de la prise en charge
préopératoire est inutilisable chez la majorité.
38%
62%
Diagrame 5 représente les repenses
selon la 5ème question
oui
non
6ème
question : Quel type de technique utilisez-vous le plus souvent dans leur prise en
charge ?
Les techniques Nombres de réponses Pourcentage %
Renforcements musculaire 25 34%
Entretient articulaire 12 16%
Exercices d’équilibre 5 7%
Balnéothérapie 5 7%
physiothérapie 11 15%
Apprentissage de la marche
avec béquilles
5 7%
Autres 10 14%
total 73 100%
34%
16% 7%
7%
15%
7%
14%
Diagrame 6 représente les réponses
selon la 6ème question
Renforcements musculaire
Entretient articulaire
Exercices d’équilibre
Balnéothérapie
physiothérapie
Apprentissage de la marche
avec béquilles
Autres
Résultat :
25 répondants représentés par un pourcentage de 34% ont répondues par le
renforcement musculaire.
12 répondants représentés par un pourcentage de16% ont répondues par l’entretient
articulaire.
5 répondants représentés par un pourcentage de 7% ont répondues par les exercices
d’équilibre.
5 répondants représentés par un pourcentage de 7% ont répondues par la
balnéothérapie.
11 répondants représentés par un pourcentage de 15% ont répondues par la
physiothérapie.
5 répondants représentés par un pourcentage de 7% ont répondues par l’apprentissage
de la marche avec béquille.
10 répondants représentés par un pourcentage de 14% ont déclarés qu’il y a d’autres
techniques de rééducation préopératoire.
Analyse : Selon les résultats obtenus, on peut distinguer que les techniques les plus utilisées
dans la prise en charge d’un futur porteur d’un PTG sont en grande partie les renforcements
musculaires, l’entretient articulaire. En 2ème
lieu la physiothérapie, puis la balnéothérapie,
l’apprentissage de la marche avec béquilles, réentrainement a l’effort ; travail de la
proprioception ; soutient psychologique et conseils d’hygiène de vie.
La 7ème
question : Trouvez-vous que la planification des séances de rééducation préopératoire
a une influence sur une prise en charge complète ?
Tableau 7 : Répartition des réponses selon la 7ème
question :
Nombres de réponses Pourcentage%
Oui 26 90%
Non 3 10%
Total 29 100%
Résultat :
26 répondants représentés par un pourcentage de 90% ont répondues par oui.
3 répondants représentés par un pourcentage de 10% ont répondues par non.
Analyse :
Selon les résultats obtenus, on peut dire que la planification des séances de
rééducation préopératoire influx sur la prise en charge complète.
90%
10%
Diagrame 7 représente les réponses
selon la 7ème question
oui
non
8ème
question : Est-ce-que la rééducation préopératoire empêche l’apparition des
complications postopératoire ?
Tableau 8 : Répartition des réponses selon la 8ème
question :
Nombres de réponses Pourcentage%
Oui 23 79%
Non 6 21%
Total 29 100%
Résultat :
23 répondants représentés par un pourcentage de 79% ont répondues par oui.
6 répondants représentés par un pourcentage de 21% ont répondues par non.
Analyse : Selon les résultats obtenus on peu dire que la rééducation préopératoire empêche
l’apparition de plusieurs complications tel que :
Diminution de l’amyotrophie ;
Diminution de la raideur articulaire ;
Diminution de la faiblesse musculaire
Diminution de la sidération du quadriceps.
79%
21%
diagrame 8 représente les réponses
selon la 8ème question
oui
non
1.2 Les questions destinées pour les malades :
1ère
question : Est-ce-que vous avez des informations ou idées sur la rééducation
préopératoire d’une prothèse totale du genou ?
Tableau1 : Répartition des réponses selon la 1ère
question :
Nombres de réponses Pourcentage%
Oui 1 20%
Non 4 80%
Total 5 100%
Résultat :
1 malade représenté par un pourcentage de 20% a répondu par oui.
4 malades représentés par un pourcentage de 80% ont répondues par non.
Analyse : D’après les résultats recueillis on déduit que les malades n’ont pas des informations
sur la rééducation préopératoire.
20%
80%
diagrame 1 réprésente les réponses
selon la 1ère question
oui
non
2èmé
question : Connaissez-vous l’importance de la kinésithérapie préopératoire ?
Tableau 2 : Répartition des réponses selon la 2ème
question :
Nombres de réponses Pourcentage%
Oui 1 20%
Non 4 80%
Total 5 100%
Résultat :
1 malade représenté par un pourcentage de 20% a répondu par oui.
4 malades représentés par un pourcentage de 80% ont répondues par non.
Analyse :
D’après les résultats recueillis on déduit que les futurs porteurs d’une PTG ne
connaissent pas l’importance de la kinésithérapie préopératoire à cause d’un manque
d’information.
20%
80%
Diagrame 2 représente les réponses
selon la 2ème question
oui
non
3èmè
question : Est-ce-que vous avez fait des séances de kinésithérapie avant l’implantation
de cette prothèse ?
Tableau 3 : Répartition des réponses selon la 3ème
question :
Nombres de réponses Pourcentage%
Oui 2 40%
Non 3 60%
Total 5 100%
Résultat :
2 malades représentés par un pourcentage de 40% ont répondues par oui.
3 malades représentés par un pourcentage de 60% ont répondues par non.
Analyse :
Selon les résultats obtenus on peut dire que la majorité des malades ne font pas une
prise en charge préopératoire parce qu’ils ne sont pas conscients de leur importance.
40%
60%
Diagrame 3 représente les réponses
selon la 3ème question
oui
non
4ème
question : Est-ce-que vous respectez les séances de kinésithérapie préopératoire ?
Tableau 4 : Répartition des réponses selon la 4ème
question :
Nombres de réponses Pourcentage%
Oui 1 20%
Non 4 80%
Total 5 100%
Résultat :
1 malade représenté par un pourcentage de 20% a répondu par oui.
4 malades représentés par un pourcentage de 80% ont répondues par non.
Analyse :
D’après les résultats obtenus on constate que la majorité des malades ne respectent pas les
séances de kinésithérapie préopératoire a cause de :
L’ignorance de la prise en charge kinésithérapique préopératoire ;
La négligence des malades
Le manque d’information sur la phase préopératoire chez les futurs porteurs d’une
PTG.
20%
80%
Diagrame 4 représente les réponses
selon la 4ème question
oui
non
5ème
question : Est-ce-que vous avez eu des complications après l’intervention chirurgicale?
Tableau 5 : Répartition des réponses selon la 5ème
question :
Nombres de réponses Pourcentage%
Oui 5 100%
Non 0 0%
Total 5 100%
Résultat :
5malades représentés par un pourcentage de 100% ont répondues par oui.
Analyse : Selon les résultats obtenus on peut dire que l’absence des séances de rééducation
augmente le risque des complications postopératoires tels que :
La raideur articulaire (articulation ankylosée) ;
Une amyotrophie ;
Une faiblesse musculaire.
100%
Diagrame 5 représente les réponses
selon la 5ème question
oui
non
2. Analyse globale :
D’après l’enquête menée a l’EHS de RAS EL MA à Sétif ; EHS de TEKSSANA à
Jijel; et quelques cabinets privés à Sétif, au prés des 29 masseurs kinésithérapeutes santé
publique (D.E) et 5 malades portants une PTG a propos de l’importance de la kinésithérapie
préopératoire, nous avons constaté que :
Le degré de conscience des malades vis-à-vis de cette rééducation est insignifiant vu
leur : niveau intellectuel, manque d’information, et la non orientation vers la rééducation,
malgré l’importance et intérêt de cette rééducation sur la prise en charge complète, cette
rééducation qui n’est pas correctement respectée par la majorité.
Les résultats obtenus, nous ont permis d’identifier le problème majeur rencontré par
les masseurs kinésithérapeutes pour suivre les séances de rééducation postopératoire au
niveau des services de rééducation où les malades souffrent des complications postopératoire
tels que la raideur articulaire, l’amyotrophie, et la faiblesse musculaire a cause de l’absence de
la prise en charge préopératoire, le manque d’information chez les masseurs kinésithérapeutes
, ignorance de cette phase et la sensibilisation des patients.
Les masseurs kinésithérapeutes affirment l’influence positive de la kinésithérapie sur
la prise en charge complète d’un malade porteur d’une PTG et que la kinésithérapie
préopératoire par ces techniques tels que les renforcements musculaires ;entretient articulaire ;
la balnéothérapie et travail de la marche avec béquilles…empêche l’apparition des
complications postopératoires, c’est pour cela le savoir de l’importance de cette rééducation et
le respect des séances de kinésithérapie nous font obtenir une bonne prise en charge et une
réussite de l’implantation et prévenir d’éventuelles complications postopératoires.
3. vérification des hypothèses :
D’après l’analyse des différents résultats on constate que nos deux hypothèses à
savoir :
« Le non respect des séances influe sur la bonne récupération » à été confirmée.
« La bonne récupération dépend de l’orientation et la sensibilisation des patients » : à
été confirmée.
Conclusion
La Prothèse Totale du Genou permet le remplacement de l'ensemble des surfaces
articulaires (cartilagineuse) du genou et ce afin que le patient puisse à nouveau évoluer de la
façon la plus naturelle possible dans les trois plans de l'espace.
Cette prothèse nécessite une prise en charge kinésithérapique avant et après
l’implantation, c’est la rééducation préopératoire qui empêche l’apparition des complications
postopératoires et qui assure la réussite de cette dernière.
Les résultats de l’enquête démontrent que les futurs porteurs d’une PTG ne sont pas
conscients de l’importance de la kinésithérapie préopératoire a cause d’une male information
est c’est la raison pour laquelle les malades ne respectent pas les séances de rééducation
préopératoire. Les résultats démontrent aussi qu’il n’y a pas une orientation des malades vers
une rééducation préopératoire et qu’il y a un manque de sensibilisation des patients futurs
porteurs d’une PTG.
La rééducation préopératoire a une place primordiale dans la prise en charge complète,
elleaméliore la marche, la mobilité du genou, améliore la force musculaire, elle prépare le
malade à l'intervention et au contrôle de la douleur.
Suggestions
Afin de diminuer et éviter certains complications postopératoires de cette implantation ; nous
suggérons ce qui suit :
Lancer des compagnes de sensibilisation sur l’impotence de la rééducation
préopératoire avant une implantation d’une prothèse totale du genou au niveau des
services de rééducation fonctionnelle et service d’orthopédie.
Informer le personnel médical et chirurgical d’orienter leurs futurs porteurs de cette
prothèse pour une rééducation préopératoire
Distribuer aux malades futurs porteurs d’une PTG des fiches illustrées montrant
l’efficacité de la rééducation préopératoire afin de les motiver à respecter les séances
de rééducation.
Lancer des formations continues concernant la rééducation préopératoire.
Bibliographie
Yves XHARDEZ et collaborateurs : Vade mecum de kinésithérapie et de
rééducation fonctionnelle /6ème
édition ; 2009
Blandine Calais-Germain : anatomie pour le mouvement tome 1, introduction à
l’analyse des techniques corporelles ; préface du Docteur Jacques Samuel/édition
Déslris
www.doctissimo.fr
www.kiné-service.com
www.cofemer.fr
www.larousse.fr
www.orthopale.org
www.maitrise-orthop.com
www.chirurgie-orthopédie-lille.org
MINISTERE DE SANTE, DE LA POPULATION ET DE LA
REFORME HOSPITALIAIRE
Institut national de formation supérieure paramédicale de Sétif
Protocole de recherche
Dans le cadre de l’élaboration du mémoire de fin d’étude pour l’obtention du diplôme
masseur kinésithérapeute diplômé d’état et pour permettre la réalisation d’une recherche
portant sur le thème : « la prise en charge kinésithérapique préopératoire d’une prothèse
totale du genou ».
Nous vous prions de bien vouloir répondre et de la manière la plus objective aux
questions mentionnées dans ce questionnaire.
Tout en vous remerciant de votre précieuse contribution, nous vous garantissons
l’anonymat le plus total quant aux informations portées sur le questionnaire.
Zegadi Ahlem
Belmahdi Imen
Questionnaires destinés pour les kinésithérapeutes :
1ère
question :
Est-ce-que vous connaissez l’importance de la kinésithérapie préopératoire ?
Oui Non
2ème
question :
Avez-vous eu une formation sur la kinésithérapie préopératoire d’une PTG ?
Oui Non
3ème
question :
Est-ce-que les médecins orientent des patients pour une kinésithérapie avant une implantation
d’une prothèse totale du genou ?
Oui Non
4ème
question :
Est-ce-que vous avez reçus des futurs porteurs d’une PTG pour une prise en charge
kinésithérapique ?
Oui Non
5ème
question :
Est-ce-que vous utilisez les techniques préopératoires sur un futur porteur d’une prothèse
totale du genou ?
Oui Non
6ème
question :
Quel type de technique utilisez-vous le plus souvent dans leur prise en charge préopératoire ?
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
7ème
question :
Trouvez-vous que la planification des séances de rééducation préopératoire a une influence
sur une prise en charge complète ?
Oui Non
8ème
question :
Est-ce- que la rééducation préopératoire empêche l’apparition des complications
postopératoire ?
Oui Non
Si oui justifier :
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………….......
Questionnaire destinés pour les malades :
1ère
question :
Est-ce-que vous avez des informations ou idées sur la rééducation préopératoire d’une
prothèse totale du genou ?
Oui Non
2ème
question :
Connaissez-vous l’importance de la kinésithérapie préopératoire ?
Oui Non
3ème
question :
Est-ce-que vous avez fait des séances de kinésithérapie avant l’implantation de cette
prothèse ?
Oui Non
4ème
question :
Est-ce-que vous respectez les séances de kinésithérapie préopératoire ?
Oui Non
Si non justifier pourquoi ?.......................................................................................................
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
5ème
question :
Est-ce-que vous avez eu des complications après l’intervention chirurgicale ?
Oui Non
Si oui lesquelles ?
…………………………………………………………………………………………………...
.......................................................................................................................................................
Figure(1) : Schéma explicatif de l’articulation du genou
Figure (2) : schéma explicatif des plateaux tibiaux
Figure 3 : schéma explicatif des muscles du genou
Figure 4 : schéma explicatif de la vascularisation du genou
Figure 5 : schéma explicatif des degrés de liberté du genou
Figure 6 : schéma explicatif des mouvements de flexion extension du genou
Figure 7 : schéma explicatif des mouvements de rotation du genou
Figure 8 : schéma explicatif de l’évolution de la gonarthrose
Figure 9 : radio RX explicative des stades de la gonarthrose
Figure 14 : image sur la prothèse à charnière
Figure 15 : images corresponds à la prothèse à charnière
Figure 16 : radio RX de la prothèse à glissement
Figure 17 : schéma explicatif de la PUC
Figure 18 : image corresponds à l’intervention chirurgical
Figure 19 : image corresponds à l’intervention par ordinateur
Figure 20 : image corresponds à la mise en place assistée par ordinateur
Figure 21 : image corresponds aux suites opératoires
Figure 22 : image corresponds aux risques spécifiques de l’implantation d’une PTG
Figure 23 : radio RX représente le descellement et l’usure de la prothèse
Figure 20 : image explicative des exercices
d’accroupissement
Figure 21 : image explicative du
renforcement dynamique du quadriceps
Chaque exercice 5 à 10 fois au maximum
Figure22 : image explicative d’exercices du renforcement du quadriceps
vélo 10 mn 2 fois par jour
Figure23 : image explicative des exercices au vélo
Figure 24 : image explicative des exercices du renforcement des cuisses
Figure 25 : image explicative des exercices d’étirements de la cuisse
Figure 26 : image explicative d’exercice d’équilibre
Figure 27 : image explicative d’exercice du renforcement des muscles latéraux
Figure 28 : image explicative d’exercice du renforcement de la cuisse
Figure 29 : image explicative d’exercice de l’extension de la cuisse avec
cryothérapie
Figure 30 : image explicative d’exercice d’équilibre des articulations