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Pour les élus du District Urbain de Faulquemont, le développement durable n’est pas un effet de mode et ne doit pas être réduit à une simple orientation éco- logique de leur politique. Il résulte d’une volonté forte de poursuivre, au travers d’un projet global et durable, le travail mené depuis 40 ans pour offrir aux habitants un cadre de vie de qualité inscrit dans un contexte de croissance économique, et au sein d’une intercommuna- lité dont la cohérence a été reconnue par le Préfet dans son projet de redécoupage des intercommunalités. En matière de développe- ment durable, l’action du District s’inscrit tout d’abord dans l’exercice de certaines missions bien définies. C’est ainsi que depuis 2005, le DUF exerce la compétence en matière d’assainissement. Il assure en régie directe la collecte et le traitement des eaux usées domestiques. Par ailleurs, il a la charge de l’or- ganisation de la collecte des déchets, ménagers et assimi- lés (commerces). Mais, et c’est là une initia- tive particulière, dans son engagement en faveur du respect de l’environne- ment, le District Urbain de Faulquemont mène une poli- tique active de soutien au développement des énergies renouvelables. Inaugurées en octobre 2007, les éoliennes du Bambesch résultent d’une action collective et solidaire menée par 6 communes. Avec la société GPE GmbH, le District vient de réaliser la première tranche d’une ins- tallation photovoltaïque sur les serres de Tritteling. Cette action relative aux énergies renouvelables se situe également au niveau des particuliers pour les- quels le DUF a mis en place un système d’aide à l’inves- tissement, pour l’installation de pompes à chaleur, pan- neaux solaires thermiques, photovoltaïques et chauffage solaire. C’est ainsi qu’un habitant du territoire distri- cal peut bénéficier d’une aide d’un montant de 150 par bâtiment pour ces réali- sations. Avec d’autres projets à l’étude (notamment celui de bio-masse), le dévelop- pement durable s’inscrit, au niveau du District, dans une action cohérente et globale où la politique de l’emploi et le développement écono- mique restent les priorités, le tout visant à répondre à la fois aux besoins de sa popu- lation actuelle et à ceux des générations futures. B U L L E T I N D U D I S T R I C T U R B A I N D E F A U L Q U E M O N T - C O M M U N A U T é D E C O M M U N E S Spécial environnement N° 15 Nov 11 François LAVERGNE Maire de Créhange Président du D.U.F. Vice-Président du Conseil Général de la Moselle Vent, énergie et développement durable (p. 2 à 7) Connaissance de nos villages (p. 8 + 9) Promenades autour d’Herny (p. 10 + 11) www.dufcc.com Une action cohérente et globale

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Pour les élus du District Urbain de Faulquemont, le développement durable n’est pas un effet de mode et ne doit pas être réduit à une simple orientation éco-logique de leur politique. Il résulte d’une volonté forte de poursuivre, au travers d’un projet global et durable, le travail mené depuis 40 ans pour offrir aux habitants un cadre de vie de qualité inscrit dans un contexte de croissance économique, et au sein d’une intercommuna-lité dont la cohérence a été reconnue par le Préfet dans son projet de redécoupage des intercommunalités. En matière de développe-ment durable, l’action du

District s’inscrit tout d’abord dans l’exercice de certaines missions bien définies. C’est ainsi que depuis 2005, le DUF exerce la compétence en matière d’assainissement. Il assure en régie directe la collecte et le traitement des eaux usées domestiques. Par ailleurs, il a la charge de l’or-ganisation de la collecte des déchets, ménagers et assimi-lés (commerces).

Mais, et c’est là une initia-tive particulière, dans son engagement en faveur du respect de l’environne-ment, le District Urbain de Faulquemont mène une poli-tique active de soutien au développement des énergies renouvelables. Inaugurées en octobre 2007, les éoliennes du Bambesch résultent d’une action collective et solidaire menée par 6 communes.

Avec la société GPE GmbH, le District vient de réaliser la première tranche d’une ins-tallation photovoltaïque sur les serres de Tritteling. Cette action relative aux énergies renouvelables se situe également au niveau des particuliers pour les-quels le DUF a mis en place un système d’aide à l’inves-

tissement, pour l’installation de pompes à chaleur, pan-neaux solaires thermiques, photovoltaïques et chauffage solaire. C’est ainsi qu’un habitant du territoire distri-cal peut bénéficier d’une aide d’un montant de 150 € par bâtiment pour ces réali-sations.

Avec d’autres projets à l’étude (notamment celui de bio-masse), le dévelop-pement durable s’inscrit, au niveau du District, dans une action cohérente et globale où la politique de l’emploi et le développement écono-mique restent les priorités, le tout visant à répondre à la fois aux besoins de sa popu-lation actuelle et à ceux des générations futures.

B u l l e t i n d u d i s t r i c t u r B a i n d e F a u l q u e m o n t - c o m m u n a u t é d e c o m m u n e s

Spécial environnement

N° 15Nov 11

François LAVERGNEMaire de CréhangePrésident du D.U.F.

Vice-Président du Conseil Généralde la Moselle

• Vent, énergie et développement durable (p. 2 à 7)

• Connaissance de nos villages (p. 8 + 9)

• Promenades autour d’Herny (p. 10 + 11)

www.dufcc.com

Une action cohérente et globale

L’énergie est dans le vent

C’est dès 2002 que le DUF s’est engagé dans le projet de constituer une centrale éolienne…

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Le premier dossierintercommunalde LorraineC’était là le premier dossier intercommunal de Lorraine. Centré sur Bambiderstroff et Longeville, le parc entré en service en 2007 est composé de six machines de fabrica-tion espagnole achetées et gérées par le groupe produc-teur d’énergie Séchilienne-SIDEC, opérateur du projet, en partenariat avec le DUF chargé quant à lui notam-ment de coordonner les différents services impli-qués. C’est Daniel Asanovic, basé au CASE, qui gère de manière directe les installa-tions de sa société et plus particulièrement celles de Bambiderstroff.

Un peu de techniqueD’un poids total de 265 tonnes avec un rotor d’un diamètre de 8 m et des pales de 39 m de longueur, chaque éolienne, d’un coût total de 2 millions d’euros mon-tage compris peut produire, en fonction bien sûr de la vitesse du vent jusqu’à 2000 kW. L’ensemble peut ainsi atteindre, dans des condi-tions optimales, une pro-duction de 24 000 000 kW soit la consommation élec-trique annuelle hors chauf-fage d’une ville moyenne de 28 000 habitants.

Actuellement vient de s’achever un autre projet qui concerne les communes de Thicourt (4 éoliennes) et de

Thonville (1 éolienne), qui constitue, avec la commune hors district de Baronville, un projet global de 12 éoliennes sur le territoire de la Communauté du Centre Mosellan.

Daniel Asanovic

Réponses et conseils gratuits et indépendantsauprès d’Antoine Kirvelle, conseiller énergie de l’Adil-57.

CONTACT : Espace INFO - ENERGIEPôle d’activité du Centre Mosellan - 57340 Morhange

Tél. : 03 87 86 46 62 - Mail : [email protected]

Eagle Industry FranceEagle Industry France produit des joints tournants de pompe à eau pour l’automobile, des systèmes d’étanchéité pour l’industrie aéro-nautique et maritime, et des clapets régulateurs de pression pour les climatiseurs de voitures. Parmi les orientations de la politique d’en-treprise : la préservation de l’environnement. “Nous sommes passés en cinq ans de 14 à 2 tonnes de déchets produits par l’entreprise. Nos emballages sont retournables et nous effectuons beaucoup de récupération au sein de la société” précise Denis Lorchat le PDG.

Le entreprises et le développement durable

Le développement durable n’est pas seulement une préoccupation politique, il s’inscrit dans le quotidien de tous. Nombreuses sont les entreprises locales qui ont intégré cette question dans leur activité économique. Témoignages.

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VIESSMANN• En dehors du fait que Viessmann est une ICPE régie par un Arrêté Préfectoral d'autorisation d'exploitation, qui impose un certain nombre de contrôles des rejets aqueux et atmosphériques, l’entreprise réalise en parallèle des investissements permettant de réduire son impact environnemental :• installation de capteurs solaires à tubes sous vide pour le chauf-fage des bains de prétraitement des ballons avant application d'émail. Dans le même objectif, baisse des températures des bains de prétraitement pour réaliser des économies de gaz. • remplacement de l'ancienne cabine d'application de peinture liquide à rideau d'eau par une cabine sans eau et utilisant de la peinture liquide à base aqueuse pour la réduction des déchets dangereux. • extension du tri sélectif à de nouveaux produits recyclables afin de diminuer la masse des déchets ultimes et valoriser la part du recyclable.

Le projet Biomasse

Porté en partenariat avec le DUF par la société Terralys, ce projet vise tout d’abord à valoriser les déchets orga-niques à savoir ceux putres-cibles comme les déchets verts, les boues des stations d’épuration ou encore les rebuts alimentaires prove-nant des particuliers, des cantines, des commerces…

D’abord des engrais…Le compost obtenu est des-tiné aux agriculteurs, ce qui conduit à une diminu-tion du recours aux engrais chimiques. Si cette phase est actuellement réalisée, une seconde phase est à l’étude qui va conduire à la méthani-sation de ces déchets en vue de la production d’électricité et d’eau chaude. Quatre uni-tés, immenses silos fermés, seront mises en fonction en 2012. Ce qui nécessitera un investissement de six mil-lions d’euros pour la société gestionnaire.

Le projet bio-masse réalisé au Carreau de la Mine répond à un double objectif : la préservation de l’environnement par la revalorisation des déchets et la production d’énergie renouvelable.

“La méthanisation per-mettra également de limiter les inconvénients du compostage sur l’en-vironnement en matière d’odeur notamment” pré-cise Hugues Pecqueux, directeur de l’agence régionale Est de Terralys.

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Eoliennes

Biomasse

Photovoltaïque

Vers l’electromobilitéCirculons propre

Non polluant, silencieux, respectueux du milieu natu-rel environnant, ce projet permet une reconversion judicieuse de ces lieux. Il constituera à terme le plus grand champ photovoltaïque de Lorraine instruit par une intercommunalité.

Ce projet qui s’étendra sur 30 hectares de terrain com-prendra 50 000 panneaux qui délivreront une puissance de 9 millions de KWh. “Ce qui équivaut à la consomma-tion électrique, hors chauf-fage, d’une ville de 30 000 habitants” note Marc Dory, responsable du site pour le Bureau d’Etudes spécialisé en énergie renouvelable par-tenaire du DUF. Il nécessi-tera un investissement de 34 millions d’euros pour les trois tranches de travaux. La première tranche, opé-rationnelle depuis juillet 2011, a concerné la toiture des serres elles-mêmes qui devraient ultérieurement être exploitées. La seconde tranche étendra le champ

photovoltaïque sur les ter-rains annexes et la troisième verra les installations recou-vrir la zone d’enfouissement de l’ancienne décharge. Le projet pourrait voir à terme la création de deux à trois emplois.

Le plus grand champphotovoltaïque de Lorraine

Le District Urbain de Faulquemont et la société GPE GmbH, viennent de signer un protocole d’installation photovoltaïque sur les serres de Tritteling et sur le site de l’ancienne décharge.

Le DUF s’est inscrit dans le projet d’éco-mobilité soutenu par le Conseil Général de la Moselle.

De quoi s’agit-il ?Tout simplement d’anticiper les évolutions inéluctables qui vont toucher le monde automobile du fait de la raréfaction du pétrole mais surtout de contribuer à la réduction des émissions de CO2. S’appuyant sur le développement du véhicule électrique, le Conseil général a pris l’initiative de fédérer les acteurs divers de l’économie (collectivités locales, fournisseurs d’énergie…) qui s’engageraient à ses cotés dans la mise en œuvre d’une flotte expérimentale de véhicules de ce type. C’est ainsi qu’un véhicule décarboné de modèle Smart est en service, portant les couleurs du DUF. Une borne de recharge a été installée au CASE.

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Le traitement de vos déchets

Que deviennent nos déchets ?Si leur collecte fait partie de notre quotidien, qui nous conduit à gérer nos poubelles, à fréquenter les déchetteries, nous ne savons souvent pas grand-chose de leur destination.

Deux types de déchets sont à distinguer à partir de leur collecte :

les recyclablesqui nécessitent un nouveau tri afin de les orienter vers des filières de traitement spécifiques, sont traités par le Sydeme (Syndicat Mixte de Transport et de Traitement des Déchets Ménagers de Moselle-Est). Implanté sur le carreau Sainte-Fontaine, le centre de tri des recy-

clables permet de séparer et de conditionner les diffé-rents matériaux recyclables issus de la collecte sélective (papier, verre, emballages…) qui sont ensuite expédiés vers les usines de recyclage.

les non recyclablesils sont quant à eux encore appelés déchets ultimes. Ils comportent les déchets ménagers, sont destinés à l’enfouissement, et confiés au CSDU (Centre de Stockage

des Déchets Ultimes SITA) de Téting sur Nied, qui traite quelques 2 000 000 tonnes de déchets. Les déchets vérifiés, identifiés, pesés et passés au détecteur de radioactivité sont alors enfouis dans une immense cavité dont le fond et les parois ont été étanchéi-fiés comme une piscine creu-sée dans l’ancienne carrière d’argile qui alimentait la tuilerie de Téting. Un réseau de drainage assure l’évacua-tion des “lixiviats”, issus de

la fermentation des déchets organiques et de la percola-tion des eaux pluviales vers une station d’épuration. Une fois rempli de déchets, le casier recouvert de terre et végétalisé. Le biogaz résul-tant de la fermentation est capté par 126 puits, d’une vingtaine de mètres de pro-fondeur puis acheminé vers la centrale électrique, dont la production est réinjectée dans le réseau UEM.

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Marcel Simon est un personnage. Le gardien de la déchetterie de Faulquemont allie sympathie, dévouement et compétence en même temps qu’il est intarissable sur son métier, qu’il exerce depuis six années sur le site faulquinois avant d’avoir géré celui de Tritteling.

Celui qui, dessinateur indus-triel de formation, travaillait auparavant pour le Comité Départemental du Tourisme où il élaborait des plans d’in-frastructures de loisir, tient sa fonction à cœur. “Mon rôle est tout d’abord de veiller à ce que les usagers qui se présen-tent soient vraiment habitants du district. Mais, comme je connais tout le monde, il est rare que je demande la carte grise du véhicule, précise-t-il. Ensuite il est d’accueillir les usagers, de les informer et les orienter vers les bennes. Il m’arrive parfois d’aider les personnes âgées notamment au déversement. Je m’occupe également du départ des bennes et de toute la par-tie administrative de la ges-tion de cette déchetterie qui appartient au D.U.F. mais est exploitée par la société Sita”. La vigilance du gardien doit

être permanente afin que les déchets aillent dans les bennes qui leur sont bien destinées car le recyclage ou la revalorisation n’admet-tent pas de brassage. “Les déchets verts deviennent du compost et du terreau, les gra-vats serviront au fondement des routes, cartons, papiers alimenteront une fabrique de papier tout comme certains bois, les autres servant de combustible. Pots et seaux souillés serviront également de combustible haute tempé-rature, les huiles végétales sont destinées à l’agro-ali-mentaire alors que celles minérales de voiture seront relavées et réutilisées. Quant aux produits dangereux ils sont incinérés à Strasbourg” explique Marcel Simon, qui insiste sur la récupération nécessaire des composants électriques et électroniques

des divers appareils ména-gers et autres que nous utilisons. Ecologiste dans l’âme, Marcel Simon veut convaincre de la nécessité du tri : “la valorisation coûte moins cher que l’enfouisse-ment explique-t-il, des efforts sont encore à faire en ce domaine. Actuellement, 60% des déchets sont enfouis, 25% incinérés et 15% seulement font l’objet d’un tri sélectif”.

Le DUF gère également une seconde déchetterie à Longeville-les-Saint-Avold.

Rencontre avec…

C’est Mélanie Chesini qui, au niveau du DUF est chargée de cette mission. Son action comporte plusieurs volets : elle gère les problèmes de collecte (intempéries, conteneurs non-conformes, déchets non-conformes, cir-culation et voirie), procède à la dotation des administrés en poubelles, caisses de tri, composteurs.

Dans le domaine de la sen-sibilisation, elle assure des animations en milieu sco-laire sous forme d’ateliers ludiques et pédagogiques (jeux, vidéos, explica-tions…), se terminant par des visites de sites tels que le centre de tri, la déchette-rie ou le centre d’enfouisse-ment.

Des concours sont organi-sés pour mobiliser les écoles avec des thèmes sur l’envi-ronnement ou les élèves s’in-vestissent et sont récompen-sés par des lots. Par exemple en 2009 “collecte tabrik” pro-posait la collecte massive de briques alimentaires pour en promouvoir le tri ; en 2011 des défis écologiques et durables ont été organisés pour chaque niveau scolaire (confection de masques à

partir d’emballages, fleurs en objets de récupération, des fresques en dessin afin de sensibiliser les gens, etc…).

Elle organise aussi des ani-mations extra scolaires avec chaque année des ateliers bricolages à thème et des animations tout public : la “tournée des déglingués” pour promouvoir la collecte des appareils électriques ; la mise en place de point com-postage en habitat collectif, accompagné d’animations en pied d’immeuble pour sen-sibiliser les locataires à la démarche.Enfin elle assure des for-mations en entreprise pour faire comprendre l’impor-tance du tri à chacun, et en accompagner l’installation, et des opérations de sen-sibilisation dans le milieu

collectif : mailing, restructu-ration local propreté, porte à porte… Les 5 prochaines années seront consacrées à des actions de prévention (comment produire moins de déchets), inscrites dans le plan gouvernemental du Grenelle de l’environnement (réduire l’enfouissement de 7%).

Marcel Simon, Gardiende la déchetterie de Faulquemont.

Ambassadrice du tri au DUF

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GuinglangeBienvenue au District de Faulquemont !

Aujourd’hui :

Guinglange s’étend sur 10,4 km² et compte 298 habitants depuis le dernier recense-ment de la population. “En progression constante, note Jean-Claude Veber récemment élu à la tête de la commune. Et c’est une population jeune qui travaille pour beaucoup sur le DUF et sur Metz” précise-t-il. Ce qui n’est pas pour fragi-liser la population scolaire des écoles du regroupement géré par le SIVU.

Guinglange héberge une classe dans son école qui avec le foyer et le terrain de jeu, le mur multisports, et le presbytère constituent l’essentiel du patrimoine communal. 6 agriculteurs et cinq entreprises animent la vie économique locale d’une commune qui a des projets. “Il faudrait procéder à l’exten-sion du foyer qui est très actif, réaménager le terrain de jeu

dans le cadre d’une réorga-nisation globale du village, aménager les usoirs de la rue principale suite au revêtement de la chaussée qui sera opé-rée au cours du 1er semestre 2012. Le presbytère nécessite de gros travaux et il nous faut poursuivre le programme d’enfouissement des réseaux aériens. Enfin, il serait bien de faire des trottoirs entre le village et Helfling et, pour des raisons de sécurité aligner les deux ponts d’entrée dans le village et recalibrer la rue principale, tout cela pour frei-ner la vitesse”.

Programme ambitieux, eu égard aux contingences bud-gétaires auxquelles se heurte comme bien d’autres la com-mune qui gère un budget de quelques 300 000 euros.

Charmant petit village pris dans un écrin de verdure et coupé par la Niedce qui offre ici ou là de belles perspectives pour le promeneur,…

Le Maire Jean-Claude Veber est arrivé à Guinglange en 1974. Electromécanicien, il a travaillé dans la construction métal-lique puis dans la grande distribution avant de prendre sa retraite. Entré au conseil municipal lors des élections de 2009, élu 2e adjoint, il a été porté au fauteuil de maire en juin dernier.

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Bambiderstroff La vie de nos communes

C’est une commune qui compte environ 1030 habitants (une population en hausse de 2,5%) et s’étend sur 1100 Ha dont 330 Ha de forêts, traversée également par deux cours d’eau la Mentenbach et l’Albach. Mais ce ne veut nullement dire repli sur soi et passéisme. Bambiderstroff va de l’avant sous la houlette de son maire Gilles Danrosey. La municipa-lité ne s’est pas engagée dans une politique de lotissement dont les inititiatives restent privées. “Notre politique n’est pas de s’étaler mais de favoriser les implantations au cœur du village” explique le maire. La vie économique est présente avec une dizaine de commerces et d’entreprises, une banque, une agence postale. Deux écoles scolarisent 85 élèves.

La vie associative est florissante avec pas moins de 18 associations et un programme d’animations étoffé. Le fort du Bambesch (fleu-ron de 70 forts et casemates, dont un tank enterré), le Carnaval, portent loin la renommée d’un village par ailleurs traversé par le GR 5,

qui a sur son ban 16 calvaires et quelques mai-sons portant la marque de Walaster, un artiste de renom. Un télé-club avec 280 abonnés assure, grâce à la fibre, une bonne réception dans cette commune enclavée mais surtout diffuse aussi une programmation locale.

A Bambiderstroff, les élus, qui gèrent un bud-get de quelques 2 millions d’euros, ne sont pas à court de projets : après la réalisation d’un dépositoire, d’un parking de 28 places à l’arrière du foyer, la création d’un espace culturel dans les locaux modifiés de l’ancienne poste et l’aménagement d’un gîte rural, ils envisagent la restructuration de la rivière avec

découverte de la place du 25 Novembre, la réa-lisation d’un nouveau foyer et d’un lotissement “senior”, la reprise de la route du presbytère jusqu’au cimetière.

“Mais ce qui serait intéressant, ce serait de pouvoir réhabiliter l’an-cienne déchetterie en champ photo-voltaïque à l’image de ce qui se fait à Tritteling” nous dit Gilles Danrosey.“Il y a là 3 hectares disponibles”. Une idée dans l’air du temps.

“Rester un village avant tout” : voilà ce qui pourrait être le credo des élus de Bambiderstroff.

Le Maire, a la retraite, Gilles Danrosey a exercé les fonctions d’éduca-teur technique spécialisé à l’ESAT “Les genêts”de Creutzwald.Premier adjoint au maire, il a été élu premier magis-trat de la commune en avril dernier.

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Le territoire du District offre de nombreux circuits de promenades pédestres qui per-mettent d’apprécier ses richesses touristiques et patrimoniales.Certains ont fait l’objet d’un balisage par le Club Vosgien de la Seille. Découvrons ici les environs d’Herny par un circuit fort bucolique, aux paysages variés, facile à parcourir et bien indiqué. Compter 1 h 30 en prenant le temps d’admirer les alentours.

Attention en traversant la D 910.

Promenade autour d’HernyCircuit promenade

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Ne pasmanquer

le petitplan d’eau

à gauchede la

route.

Un long chemin dans les terres.

L’eau s’écoule à l’horizon.

Colchique dans les prés,c’est la fin de l’été…mais pas de la promenade.

Une vue reposante à gauche de la montée.

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DépartA l’arrière de l’école.Un parkingest disponibleface au foyer.

Attention à la traversée des voies et…tout de suite à droite.

Ne pasmanquer

le petitplan d’eau

à gauchede la

route.

Nature et bétonfont bon ménage

Admironsl’église d’Herny.

Et la Chapelle.

On retrouve Herny sur sa gauche.

Ici, à gauchepour boucler… la boucle.

Le traitement des Eaux Usées est effectué au niveau du District grâce à quatre stations d’épuration à Boues activées :

A cela s’ajoutent deux sta-tions d’une technologie plus modeste : la lagune d’Hémilly d’une capacité de 300 EH et la station de Mainvillers d’une capacité de 270 EH.

Pour comprendre le principe de fonctionnement d’une station d’épuration, suivons Olivier Perriot, responsable de l’ensemble des sites qu’il surveille et entretient avec cinq collaborateurs, et parcourons la station de Créhange. C’est dès l’en-trée du site où arrivent les eaux usées et pluviales que le traitement commence. Grâce à une machine com-posée d’une grille et d’un râteau, les effluents bruts sont débarrassés de toute matière solide (papier toi-lette, lingettes…). Ensuite, dans un bassin conique c’est le sable qui est aspiré. Les eaux ainsi allégées vont alors s’écouler vers le bassin “tur-biflot”, après avoir rensei-gné une sonde qui va régler l’ensemble du système en fonction du débit enregistré. Dans ce nouveau bassin, on réinjecte de l’air dans l’eau afin que les graisses notam-ment remontent en surface, où elles sont récupérées par un racleur. L’ensemble gagne alors un bassin dit d’anoxie où le produit est homogénéisé et l’azote éli-minée. Les eaux sont alors

acheminées vers le bassin d’aération où elles sont oxy-génées afin de favoriser le “travail” des bactéries, qui éliminent les matières sales. On obtient alors des boues. Les mousses éliminées dans la surverse du bassin, éga-lement zone de dégazage, passent dans un clarifica-teur, puis sont aspirées vers des grilles d’égouttage et

mélangées à divers produits qui vont les coaguler pour en faire un produit solide. Celui-ci sera valorisé, dans un cadre législatif d’utilisa-tion très strict, dans la filière agricole pour la fertilisation des sols. Quant aux eaux traitées, elles sont déver-sées dans la Nied. “L’eau que nous rejetons n’a subi aucun traitement chimique, qui n’in-

tervient de manière modérée qu’au niveau des boues. Ce que nous déversons présente moins de pollution que les eaux de la rivière elle-même” précise Olivier Perriot.

Bulletin du District Urbain de Faulquemont - Directeur de la publication : Jean-Paul Schmitt

Rédaction-administration : DUF - Service Communication1, allée René Cassin - 57380 FAULQUEMONT

Tél. 0387 / 29 83 50 - Fax 0387 / 29 83 51 - E-Mail [email protected]épôt légal 3e trimestre 2011

La Station d’épuration de Créhange

AdaincourtAdelangeArraincourtArrianceBambiderstroffBouchepornCréhangeElvangeFaulquemontChémery-lès-FaulquemontFlétrangeFoulignyGuinglangeHalleringHan-sur-NiedHaute-VigneullesHémillyHernyHolacourtLaudrefangLongeville-lès-St-AvoldMainvillersManyMarange-ZondrangePontpierreTéting-sur-NiedThicourtThonvilleTritteling-RedlachVahl-lès-FaulquemontVatimontVittoncourtVoimhautZimming

Olivier Perriot

- Créhange avec une capacité de 15 000 Equivalents Habitant (EH),- Faulquemont (capacité 6000 EH),- Haute-Vigneulles (capacité 5000 EH)- Longeville (nouvelle station : capacité 7000 EH).

Coup de projecteur sur :