The Journal of Emergency Medicine, Vol. 9, pp 551-554, 1991 Prlnted in the USA. Copyright 0 1991 Pergamon Press plc

0 DONS D’ORGANES ET DE TISSUS PROVENANT DES DBPARTEMENTS D’URGENCE. Riker RR, White BW, pp 405-10.

Malgre l’existence de lois qui obligent une demande de dons d’organes, les efforts de transplantation sont limit& par un manque de donneurs d’organes et de tissus. La contribu- tion potentielle des patients a l’urgence demeure indeter- mince. Nous avons passe en revue les dossiers de patients d&Cd& dam notre departement d’urgence quant au potentiel d’organes et de tissus adequats pour la transplantation, l’age, la cause du d&es et la documentation de demande forrnelle de dons d’organes. Parmi 155 dossiers revises, des donneurs potentiels sont identifies pour la comte (99), les OS (61), les valves cardiaques (42) et les reins (3). Cent-trente-trois dos- siers (84%) ne faisaient aucune mention de dons et parmi les 37 (92%) dossiers qui contenaient un formulaire de don d’or- ganes, 34 Ctaient remplis incorrectement ou vierges. Quatre dossiers (2,6%) mentionnaient les dons dans la documenta- tion de demande formelle, deux (1,3%) mentionnaient des discussions avec la famille et un patient fut refere 1 notre or- ganisme de dons d’organes, un rein et les valves du coeur ayant CtC r&up&es. Nous avons conclu que les medecins font rarement mention des considerations de dons d’organes pour les patients mourants a l’urgence; le nombre de donneurs po- tentiels depasse de beaucoup le nombre de donneurs refer& ou reels. A l’avenir, les efforts devront se concentrer sur la recherche de methodes visant a rehausser la reconnaissance et l’orientation des donneurs potentiels d’organes et de tissus provenant du departement d’urgence.

0 CHARGE DE TRAVAIL AU SERVICE D’URGENCE - COMPARAISON TRANSATLANTIQUE. William MJ, pp

411-16. Cet article compare la charge de travail au service d’ur-

gence d’un Centre de trauma de niveau 1 aux Etats-Unis et celle d’un hopital d’un grand centre urbain au Royaume Uni. Le mode de consultation et la classification diagnostique de 5000 patients s’etant present& aux deux services d’urgence furent compares, de meme que les systemes de transport uti- lises aux deux endroits. Des similitudes furent observees dans bien des domaines, les traumatismes majeurs ne representant qu’une faible proportion de la charge de travail totale pour les deux departements. En conclusion, bien que les deux systt- mes de soins d’urgence comportent des differences fonda- mentales en terrnes d’organisation et de financement, les charges de travail sont remarquablement semblables. Des dif- ferences interessantes furent remarquees dans des domaines comme le transport heliporte, les admissions en psychiatric et

en toxicomanie et le nombre de patients amen& a l’hopital sous escorte policiere.

0 MYtiLITE TRANSVERSE AIGUE A L’URGENCE: OBSERVATION ET REVUE DE LA LITTfiRATURE. Kelley CE, Mathews J, Hoskin GA, pp 417-20.

La mytlite transverse aigue est une atteinte neurologique caracterisee par une faiblesse bilaterale au niveau des mem- bres inferieurs et par une perte sensorielle accompagnee de troubles intestinaux et vesicaux. Bien que la periode d’instal- lation puisse varier entre quelques heures et quelques jours, la p&iode de recuperation partielle ou totale peut prendre des mois. L’etiologie est variee et peut &tre idiopathique. Les Cpreuves de laboratoire et radiographiques peuvent se reveler non concluantes. L’efficacite de la corticotherapie demeure controversee. Comme l’indiquent ces observations, l’aspect essentiel de la prise en charge de la MTA est l’elimination d’autres causes potentiellement traitables.

0 HtiMATOME DE L’ARTI?XE LINGUALE CAUSANT UNE OBSTRUCTION DES VOIES AkRIENNES SUPkRIEURES. Kattan B, Snyder HS, pp 4214.

Nous presentons le cas dune obstruction des voies aeri- ennes superieures due a un hematome originant de l’artere linguale apres la reparation dune plaie perforante a la langue. L’anatomie de la langue et des voies respiratoires est pre- sentee afin de mieux comprendre le mecanisme de l’obstruc- tion. Le medecin d’urgence doit connaitre cette complication rare et potentiellement fatale dune blessure qui semble ano- dine de prime abord.

0 NEUROCYSTICERCOSE SE PRkSENTANT A LWRGENCECOMMEUNE~~~VIIPAR~~SIEMOTRICE CLASSIQUE. Collister RD, Dire DJ, pp 425-30.

Nous presentons le cas d’un homme age de 23 ans qui se presente a l’urgence avec une hemiparesie motrice classique du tote droit (PMH). La tomodensitometrie sans agent de contraste revele une zone hypodense dans la region de la bande motrice parasagittale gauche. Le patient manifeste alors des convulsions du type Jacksonien a la jambe droite. 11 re- coit de la phenytoine et de la dexamethasone intraveineuses. Une deuxieme tomodensitometrie effect&e avec un Clement de contraste semble indiquer un abscb cerebral entoure d’une zone d’oedeme de la mat&e blanche. Les constatations chi-

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rurgicales confirment le diagnostic de neurocysticercose. l_e patient regoit du praziquantel et se remet presque complete- ment. La cysticercose est la parasite (SNC) la plus repandue a l’echelle mondiale. A cause des immigrants Venus des re- gions endemiques, cette atteinte est devenue plus courante aux Etats-Unis. Les patients atteints de cette affection peu- vent se rendre a l’urgence avec une grande variete de presen- tations inhabituelles. Dans ce cas particulier, le syndrome de l’hemiparesie Btait cause par une lesion unique au niveau de la bande motrice. Cet article d&it un cas d’hemiparesie mo- trite pure resultant de la neurocysticercose causte uniquement par un effet de masse. Les auteurs presentent une revue de la litterature sur la neurocysticercose et l’hemiparesie, et la pathogen&se, la presentation clinique et la traitement sont discutes.

0 GANGRENE GAZEUSE NON TRAUMATIQUE: OB- SERVATION ET REVUE DU TRAITEMENT D’URGENCE. Corey EC, pp 431-6.

La gangrene gazeuse est une urgence s’accompagnant dune morbidid et dune mortalite importantes. Chez certains patients, la source de cette infection peut Ctre non trauma- tique. Nous presentons un cas qui demontre bien la gangrene gazeuse causee par Clostridium septicum et nous passons en revue la litt&atute concemant le traitement a l’urgence. L’identifi- cation precoce de la gangrene gazeuse non traumatique est essentielle a la diminution de la mortalite et de la morbidite. Le traitement d’urgence necessite la reanimation, la consulta- tion chirurgicale, la pharmacotherapie et la consideration de l’oxygenotherapie hyperbare. Une initiation rapide dune ap- proche multifactorielle au traitement peut reduire de facon importante la mortalite et la morbidite dues a cette atteinte.

0 APOPLEXIE OESOPHAGIENNE: OBSERVATION, REVUE ET COMPARAISON AVEC D’AUTRES AT- TEINTES OESOPHAGIENNES. Jotte RS, pp 437-43.

Les blessures oesophagiennes sont des atteintes poten- tiellement serieuses qui demandent une identification et un traitement rapides. En plus des syndromes bien connus de Mallory-Weiss et de Boerhaave, il existe un Ctat qui se mani- feste par une hemorragie intramurale oesophagienne: l’apo- plexie oesophagienne. Un tel cas est presente de mCme que l’evaluation de la presentation clinique fondee sur la revue des soixante-six cas signal& auparavant. De plus, cette at- teinte est comparee avec les syndromes de Mallory-Weiss et de Boerhaave, l’emphase &ant mise sur les caracteristiques particulfres qui seront utiles au medecin d’urgence.

0 ANALGESIE SANS NARCOTIQUES A L’URGENCE CHEZ LES ADULTES EN CRISE DREPANOCYTAIRE DOULOUREUSE: OBSERVATION ET REWE DU TRAITEMENT LORS DE LA CRISE. Pollack CV Jr, Sanders DY, Severance HW Jr, pp 445-52.

Les crises vaso-occlusives representent une des caracteris- tiques les plus debilitantes de la drepanocytose. 11 ne semble exister aucune normalisation des soins aux adultes en crise

douloureuse et certains regimes utilises couramment, comme l’administration de meptridine intramusculaire sont douteux du point de vue pharmacologique. L’utilisation parent&ale de narcotiques peut se compliquer de troubles respiratoires a court terme et d’une dependance a long terme, mais les pre- parations non-opioides ne sont pas toujours efficaces pour soulager la douleur. Recemment, la combinaison d’un anti- inflammatoire non-steroidien et d’un anti-depressuer tricy- clique per OS a connu du succes. Nous presentons trois cas representatifs et nous passons en revue les points saillants du traitement de la crise douloureuse chez le patient adulte a l’urgence.

i-J NEUTRALISATION D’UNE TACHYCARDIE VEN- TRICULAIRE PROVOQUEE PAR L’ORPHENADRINE GRACE A LA PHYSOSTIGMINE. Danze LK, Langdorf MI, pp 453-8.

Un garcon de trois ans manifeste les symptbmes suivants apt& avoir ingere une quantite inconnue d’orphenadrine (Nor- flex): confusion, convulsions tonico-cloniques et tachycardie ventriculaire soutenue. Refractaire au coup de poing sternal, a la cardioversion synchronisee et a la xylocaine, la tachy- cardie est finalement neutralisee grace a l’administration i.v. dune amine tertiaire anticholinesterasique, la physostigmine. Les points discutes sont la physiologie sous-jacente et les manifestations de l’intoxication anticholinergique, les mani- festations specifiques de l’intoxication a l’orphenadrine et les tecommandations actuelles en ce qui conceme l’utilisation et la toxicite de la physostigmine dans le traitement des syn- dromes anticholinergiques et de l’intoxication a l’orphenadrine.

0 L’ECRASEMENT DU VOL CONTINENTAL 1713: IMPACT SUR LE PERSONNEL HOSPITALIER. Weiss- berg MP, Katz TA, pp 459-63.

On rencontre souvent une certaine morbidite psychologique au sein du personnel secouriste a la suite d’un desastre. Cependant, on n’a jamais considere serieusement qu’un tel phenomene soit possible au sein du personnel hospitalier. C’est pourquoi on a procede a une entrevue structuree aupres de 15 personnes qui avaient et6 en contact avec des victimes de l’ecrasement du vol Continental 1713 et leur famille alors qu’ils Ctaient a l’hopital seulement et ce, de 12 a 16 mois apres l’ecrasement. Huit des quinze sujets affirm&rent avoir ressenti au moins un symptome dam chaque domaine du syndrome de stress post-traumatique moins de deux semaines apres I’accident; parmi les sept autres sujets, tous admirent avoir revecu l’evenement dune certaine facon. La moitit Brent &at de perturbations serieuses a la maison et dans leur travail avec d’autres patients. Treize personnes manifest&ant des craintes face a l’avion et quatre modifierent leurs projets de voyage. Certains sujets dtaient encore symptomatiques de 12 a 18 mois apres l’evenement, quoique a un degm moin- dre. En conclusion, les effets Bmotionnels des desastres chez la personnel hospitalier ne sont pas a negliger.

0 SOLUTE POUR LA REANIMATION DUN PATIENT ATTEINT D’UN TRAUMATISME CRANIEN EN CHOC HYPOVOLEMIQUE. Feldman JS, Fish S, pp 465-8.