no.6 - 2012

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Dossier: Le Guide Vert 2012

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LePLANIFICATEUR 3www.leplanificateur.ca

LEPLANIFICATEURÉditeur Michel Geoffroy, CMM [email protected]

rÉdactrice en chef Dana Gonciarz [email protected]

Développement Des affaires Michael McAteer [email protected]

Graphiste Matt Riopel [email protected]

assistant communication Damien Duval [email protected]

commentaires [email protected]

circulation [email protected]

contributeurs Emilie André, Marylin Bali, Lili Bergeron, Stacey Hanke, Véronique Hébert, Delphine Meca, Stéphane Parent, Marc-André Routhier, Barry Siskind, Sergio Szwarcberg,

adresse 2105, de la Montagne, bureau 100 Montréal, Québec H3G 1Z8 Téléphone : (514) 849-6841 poste 315 Télécopieur : (514) 284-2282

crÉdit photos Couverture: iStockphoto

La seule publication canadienne francophone pour les planificateurs.

Le Planificateur est diffusé dix fois par an aux organisateurs professionnels d’événements et réunions à travers le Canada.

Poste-publication No. 40934013

Dépôt légal - Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2010

d a n s c e n u m é r o

6 Le Processus de création – deuxième partie Découvrez la suite de la démarche de création des événements porteurs avec Marc-André Routhier.

8 Lectures d’été Les lecteurs du Planificateur partagent leurs coups de cœur

littéraires

10 Remonter le temps dans vos décors d’événements Des idées partagées par Véronique Hebert pour créer de l’ambiance et donner du caractère.

14 Expérientiel – un mot à la mode Stéphane Parent répond à la question « Que devons-nous

faire pour que l’expérience de nos convives soit marquante? »

19 Dossier vert En vélo au boulot, Oenotourisme pour vos vacances ou

Jardin sur le toit – les choix sont multiples pour vivre plus vert.

n o t e d e l ’ é d i t e u r

L’été pour moi est une période non seulement de détentes mais aussi

de préparation pour les mois de septembre à janvier.

J’en profite pour trouver de nouvelles idées, rencontrer des nouveaux

fournisseurs, et négocier de meilleurs prix. Beaucoup d’idées nous

viennent quand nous sommes engagés dans des activités qui brisent

notre routine régulière. Allez voir une pièce de théâtre d’été par

exemple ou participez à un des nombreux événements extérieurs

que toutes les villes offrent pendant la saison estivale. Dans ce

monde sans cesse changeant à une vitesse phénoménale, il faut se

renouveler à la même vitesse pour ne pas se faire dépasser. Chez Le

Planificateur nous le faisons également – pour en savoir plus regardez

la page 15 qui énumère ce que nous avons à vous offrir.

L’été, j’en profite également pour revoir avec mon équipe leurs

projets pour l’avenir, s’ils désirent suivre des cours et réviser avec eux

ce qui va bien et moins bien. C’est aussi le temps d’inviter les clients,

fournisseurs, et collaborateurs à dîner sur une des nombreuses

terrasses. Et bien sur, l’été nous permet également de passer plus de

temps en famille.

En fait l’été me fait toujours penser à la fable de La Fontaine.

La Cigale et la fourmi, Jean de La FontaineLa cigale ayant chanté

Tout l’été,

Se trouva fort dépourvue

Quand la bise fut venue:

Pas un seul petit morceau

De mouche ou de vermisseau.

Elle alla crier famine

Chez la fourmi sa voisine,

La priant de lui prêter

Quelque grain pour subsister

Jusqu’à la saison nouvelle.

«Je vous paierai, lui dit-elle,

Avant l’août, foi d’animal,

Intérêt et principal.»

La fourmi n’est pas prêteuse:

C’est là son moindre défaut.

«Que faisiez-vous au temps chaud?

Dit-elle à cette emprunteuse.

— Nuit et jour à tout venant

Je chantais, ne vous déplaise.

— Vous chantiez ? J’en suis fort aise:

Eh bien ! Dansez maintenant.»

Bonnes vacances de toute l’équipe du Planificateur.

Michel Geoffroy, CMM

www.leplanificateur.ca

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4 LePLANIFICATEUR Volume 10, No. 6

ici et là

iPad en air

Les compagnies aériennes sont toujours à la recherche de façons d’alléger leurs appareils, d’économiser du carburant et de réduire leur empreinte sur l’environ-nement.Ainsi, le transporteur à rabais Scoot, une filiale de Singapore Airlines, a effectué récemment son premier vol sans écrans de télévision à bord de son Boeing 777-200. Le divertissement a été assuré par l’iPad contenant des films, des émissions et des jeux vidéo. La tablette Apple était comprise avec le vol pour les passagers de la classe affaire. En classe économique, les passagers ont dû débourser 22 dollars de Singapour (approx. $ 18) pour leur appareil avec le même contenu.Les tablettes iPad étant plus légères que les systèmes intégrés traditionnels, elles permettent d’économiser du carburant.

Le métro de Montréal à l’honneurEn avril dernier, la Société de transport de Montréal (STM) a remporté de nombreux prix pour son engagement dans le déve-loppement durable.

Lors du congrès des MétroRail Awards, se déroulant à Londres en Angleterre et réunissant une quarantaine de société de transport du monde entier, la STM a remporté le prix de « la meilleure initiative verte ». Elle a été récompensée pour son programme de gestion des matières rési-duelles lancé en 2011, pour lequel elle a installé des îlots pour la récupération des déchets et matières recyclables. Également, dans le cadre du 32e concours Les Mercuriades organisé par la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ), la STM s’est vue remettre le Mercure Administration publique dans deux catégories, à savoir l’Accroissement de la productivité et le Développement durable. Ces prix récompensent les campagnes déployées à l’intention de la clientèle, ainsi que les actions quotidiennes pour contribuer à la réduction des gaz à effet de serre.

avec Dana

On ne pense qu’à travailler...Il y a bien plus chez les gens que ce qui existe entre leurs oreilles. Que ce soit au travail ou pendant nos loisirs, nous ne sommes pas que des cerveaux qui interagissent avec d’autres cerveaux. Au cours d’une réunion, plus les prota-gonistes s’engagent avec leur personne entière, plus ils apprennent, et plus ils retiennent. Si vous voulez que les gens travaillent de manière optimale, laissez-les jouer ensemble. Une idée est de fournir des objets cinétiques dans la salle de réunion - balles à presser, Slinky, et autres jouets du genre. Appelez cela connexion esprit-corps ou intelligence multiple, les jouets peuvent aider à soulager le stress et à améliorer la créativité. Il a été démontré que lorsque les gens intègrent le jeu, quand ils impliquent et engagent tout leur être dans ce qu’ils font, ils deviennent plus créatifs et retiennent mieux.

Google Maps mobile sans InternetLa plupart de gens ne s’imagine pas la vie sans Google Earth et Google Maps. Que ce soit pour une simple vérification de nos connaissances en géographie ou pour mieux se retrouver dans une ville étrangère avant même d’y arriver, ceux qui l’utilisent l’apprécient. La récente présentation du géant américain d’une nouvelle version de son application de cartes géographiques Google Maps, qui fonctionnera désormais sans connexion Internet, nous réjouit. «Vous n’aurez plus jamais besoin de cartes en papier», a commenté Rita Chen lors d’un événement organisé à San Francisco (Californie) pour présenter cette mise à jour.

Bien sur, ce service sera disponible bientôt sur les appareils qui utilisent le système d’exploitation Android de Google. Il permettra aux utilisateurs de sélectionner une zone et d’en sauvegar-der la carte, qui pourra être visionnée même sans connexion internet. Cela peut être utile pour des gens qui voya-gent à l’étranger dans des endroits où ils ne veulent pas payer des surcharges d’itinérance, dans des situations où quelqu’un se trouverait en sous-sol et privé de connexion, ou encore dans un avion, ont-ils souligné. En plus, la nou-velle version de l’application permet de zoomer sur la carte tout en gardant sa netteté, même sans accès à Internet.

Google a profité de cette présentation pour annoncer des améliorations appor-tées à la fonction Street View, avec l’accès à plus d’endroits où les voitures ne peuvent pas aller, et à des cartes plus détaillées en trois dimensions de Google Earth qui permettent aux uti-lisateurs de voir les rues comme s’ils volaient.

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LePLANIFICATEUR 5www.leplanificateur.ca

L’ITHQ lance une première formation en ligne à l’intention des professionnels du voyage Le Centre d’expertise et de recherche en hôtellerie et restauration (CER) de l’Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec (ITHQ) vient de mettre en ligne la première formation destinée aux professionnels du voyage. Cette action fait suite à la nouvelle réglementation gouvernementale décrétant qu’à compter du 1er juillet 2012, tous les agents de voyages ainsi que les gestionnaires d’agence de voyages du Québec devront réussir un examen pour pouvoir exercer dans leur domaine. À cet effet, le CER a rédigé un manuel complet, rassemblant toute l’information nécessaire pour la réussite de l’examen. Cet examen conduit à l’obtention de la cer-tification des conseillers en voyages et gérants d’agences de voyages de l’Office de protection du consommateur (OPC), chargé de veiller à l’application de la loi sur les agents de voyages.Afin d’accompagner au mieux les professionnels du voyage dans la réussite de leur examen, le CER a développé un programme de formation maintenant disponible en ligne. Actuellement, il est le seul organisme à proposer cette option de formation en ligne qui s’avère être d’une grande utilité pour les professionnels de ce secteur. Ainsi, ils peuvent choisir le lieu et le moment qui leur conviennent le mieux et progresser à leur rythme. L’apprentissage sur le Web présente également plusieurs avantages pour l’employeur, notamment des coûts réduits et des contenus pédagogiques standardi-sés pour l’ensemble de l’industrie. Ces investissements en formation seront d’ailleurs admissibles au crédit d’impôt.La formation en ligne consiste en de courtes vidéos accompagnées de mises en situation correspondant aux différents chapitres du manuel et résumant l’ensemble des points importants à connaître. Le manuel intitulé Lois et règlements applicables au secteur du voyage, destiné aux professionnels du voyage, est un outil parfaitement adapté aux besoins actuels de l’industrie. Il peut être téléchargé gratuitement sur le site Web de l’OPC, dans les sec-tions destinées aux agents de voyages et aux conseillers en voyages, ainsi que sur le site Web de l’ITHQ. Une version papier peut également être obtenue sur commande.

Agrégation et association, l’année commence bien pour l’ITHQ!En avril dernier, l’Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec (ITHQ) a annoncé la signature d’une entente avec l’École du Vin de Bordeaux (ÉVB), l’un des plus prestigieux établissements d’enseignement de la som-mellerie dans le monde, pour la formation de ses étudiants inscrits en sommellerie profes-sionnelle et dans des programmes connexes. Avec la SAQ, l’ITHQ devient ainsi le deuxième organisme au Canada à obtenir ce privilège et vient s’ajouter aux 33 établissements d’enseignement de partout dans le monde à bénéficier de cet agrément. Cette entente met sur pied un partenariat de trois ans qui permettra, en premier lieu, à cinq enseignants en sommellerie de l’ITHQ de suivre un stage de perfectionnement à Bordeaux. L’ÉVB four-nira aussi à l’ITHQ le matériel pédagogique nécessaire menant à la même certification de l’École du Vin de Bordeaux. L’ITHQ prévoit former ainsi 200 diplômés par année.Ce partenariat marquera aussi le point de départ d’un nouveau programme de séminai-res ouverts au public qui se tiendront chaque année et dont les profits seront entièrement investis dans l’amélioration de la formation en sommellerie à l’ITHQ. Le premier de ces séminaires sur les vins de Bordeaux aura lieu en 2013.En avril encore, l’ITHQ s’est associé avec la Fondation du Loup Blanc - Vins de France. En vertu de cette entente, cette dernière remet-tra à des étudiants de cuisine et sommellerie de l’ITHQ des bourses afin de réaliser des stages de perfectionnement à l’étranger. Ces bourses serviront à défrayer les coûts liés au déplacement, au logement, aux frais de sub-sistance ainsi qu’aux équipements spécifiques à la nature du stage. Les critères d’attribution des bourses seront déterminés conjointement par la Fondation du Loup Blanc, la Fondation de l’ITHQ et l’équipe pédagogique de l’École de l’Institut, et ce, pour s’assurer de bien répondre aux besoins des étudiants.L’année 2012 commence donc très bien pour l’ITHQ et ses étudiants, permettant à l’éta-blissement de consolider sa réputation, sa crédibilité et son caractère exclusif déjà bien installés.Sources: Paul Caccia, Directeur des communi-cations et des relations publiques et interna-tionales

Spa Eastman en fête

Pionnier du tourisme de santé au Canada, le Spa Eastman célèbre cette année son 35e anniversaire. Reconnu pour son engagement à promouvoir de bonnes habitudes de vie, c’est le troisième plus vieux spa en Amérique du Nord et figure parmi les 100 meilleurs au monde.Ce relais se distingue par les activités et les ateliers offerts à l’année et uniques à cet établissement. D’ailleurs, il a été retenu parmi les trois finalistes de « World Spa Awards 2012 » dans la catégorie « Meilleure Destination Spa en Amérique ».Outre la gamme complète de soins, un éventail d’activités de détente, de remise en forme et de saine alimentation, le Spa Eastman offre des installations et des forfaits pour des rencontres corporatives. Sur le Web: www.spa-eastman.com

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6 LePLANIFICATEUR Volume 10, No. 6

p l a n i f i e r

1er changement de paradigme: De vouloir impressionner à faire passer un

message

Le défi de la conception c’est lorsqu’on désire

en mettre plein la vue. Nous cherchons à

impressionner à tout prix et nous ressentons une

immense pression à livrer un événement hors

du commun. Voulant déclencher un effet WOW,

nous développons des concepts éclatés, sou-

vent grandioses qui nécessitent des artistes, de

l’équipement audio-visuel, de scène, de gran-

des salles et des éléments de décor somptueux.

Impressionner coûte cher, prend du temps et

nous met une pression immense car la finalité

consiste à plaire.

Pour créer un événement porteur vous n’avez

plus à porter ce fardeau. Le but ne consiste plus

à plaire mais à contribuer au succès du projet de

votre leader. Dans ce contexte, la conception ne

sert plus à impressionner l’auditoire mais à avoir

un impact significatif sur l’invité en termes de

contenu et en termes d’expérience. La concep-

tion prend alors un tout autre sens. Celui de faire

passer le message de votre leader. Au lieu de

plaire, vous cherchez à faire le travail qui aidera

votre leader à faire avancer son entreprise.

Un rôle qui sera beaucoup moins pressurisant

pour vous et encore plus bénéfique pour votre

organisation.

2ème changement de paradigme: De concevoir à partir d’un thème à concevoir à

partir du contenu

L’approche traditionnelle consiste à concevoir

un événement à partir d’un thème et d’en faire

une expérience surprenante et divertissante

dans laquelle on incorpore notre présentation.

La démarche d’un événement porteur démarre,

quant à elle, à partir du contenu. Quel est le

message que le leader désire faire passer? Quel

est le lieu, le ton, l’ambiance et les médiums

appropriés pour faire passer ce message?

Reprenons à l’exemple du mois dernier: l’événe-

ment reconnaissance.

Un événement dans lequel votre leader désire

montrer l’impact des changements organisation-

nels (défis, contraintes, difficultés) sur le travail

de vos employés. Montrer aussi comment, sans

réel engagement, il aurait été facile de laisser

aller la qualité du service. Montrer également

comment certaines personnes ont pris des ini-

tiatives audacieuses pour maintenir l’image de

l’entreprise tellement elles avaient à cœur le

succès du projet.

1ère étape: Identifiez les messages: Quels

sont les messages que votre leader désire

communiquer?

Chaque mot du message influencera directe-

ment la qualité et la portée de votre concept.

Plus votre contenu sera précis et détailé, plus

celui-ci vous inspirera des idées efficaces.

Des exemples de message du leader

(selon l’exemple ci-haut):

1- Ils ont fait preuve de courage et d’engage-

ment

2- Ils ont choisi le client malgré l’adversité

3- Ils ont fait preuve d’une grande maturité et

d’un sens des responsabilités hors du commun

2ème étape: Identifiez le concept le plus

susceptible de faire passer ce message

Dans les messages précédents, nous parlons de

courage, d’engagement, de faire face à l’adver-

sité. Nous parlons de solidarité, de maturité,

de détermination, de responsabilité. Quel est

le thème le plus susceptible de faire passer

ce message? Quel est le ton et le lieu le plus

adapté?

Nous pourrions penser au thème de l’ascension

d’une montagne. Nous pourrions choisir un

lieu qui se situe en région montagneuse, une

salle de réception genre chalet (camp de base).

Quelques accessoires (cordes, lampes, mas-

ques) en démonstration, un écran, un projecteur

et le tour est joué. Il s’agit d’avoir des images

clés associées à l’escalade, une histoire en paral-

lèle et vous réussirez à avoir autant d’impact

Par Marc-André Routhier

Vous avez un plan direc-

teur clair. Vous avez une

vision des buts, des moyens,

des actions et des résultats

que vous visez? Vous êtes

fin prêts pour créer votre

concept événementiel. La

deuxième étape du proces-

sus de création est l’une des

plus difficiles à réaliser car

elle nécessite d’intégrer de

nombreux éléments tout en

tenant compte de multiples

contraintes. C’est pour cette

raison que je vous propo-

se une démarche qui vous

permettra de revenir sur le

fondamental pour créer le

concept le plus efficace en

fonction de la portée recher-

chée. Pour y parvenir, vous

devrez transformer certains

paradigmes. Je propose quel-

ques changements qui vous

aideront grandement.

le secret des événements porteurs le processus de création, deuxième partie

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LePLANIFICATEUR 7www.leplanificateur.ca

p l a n i f i e r

qu’un événement à grand déploiement. J’en

ai réalisé quelques uns et je peux vous assu-

rer que ce fut parmi les plus intenses et les

plus porteurs qui soient. Chaque mot, chaque

phrase appuyaient le message avec une telle

force que le leader a pu transporter ses trou-

pes. La simplicité, la proximité et l’intensité de

l’événement lui auront permis de mobiliser son

organisation.

Voyez-vous l’importance de bien saisir le mes-

sage? C’est par le contenu que vous saurez

comment créer un concept porteur. Retenez

que les composantes du message sont vos

repères de conception les plus importants. Un

événement porteur se crée à partir du sens

des mots à communiquer.

3ème changement de paradigme:De transmettre à toucher les participants

Lorsque j’interviens à titre de consultant ou de

producteur, il y a une notion qui m’apparaît très

importante. Dans le monde économique actuel,

nous n’avons plus les moyens de convoquer des

gens dans une salle pour leur transmettre un

message qu’ils peuvent lire par le biais de leur

courrier électronique ou d’un mémo interne.

D’une part il est très coûteux de convoquer des

gens et d’autre part, les invités n’apprécient

plus de sortir de leur environnement de travail

pour recevoir des informations qu’ils auraient

pu recevoir de façon plus efficace. Soyons

honnêtes, avec les charges de travail que nous

avons tous, les 2 heures de travail consacrés à

l’événement devront être reprises à un autre

moment. Pour accepter ce fait, nos participants

doivent recevoir plus que de l’information. Nous

devons leur transmettre quelque chose qui ne

se transmet pas par le papier ou par l’électroni-

que: une émotion.

Un concept porteur est un concept qui touche

les participants. La dernière étape de la concep-

tion consiste à intégrer toutes les idées dévelop-

pées (thèmes, accessoires, discours, etc.) d’une

manière à faire vivre une émotion centrale.

Voici quelques pistes de réflexion pour vous

guider.

• Quelle est l’émotion centrale du message?

• Quel est le meilleur moyen de la commu-

niquer?

Exemple de l’événement reconnaissance:

Vous désirez utiliser le thème de l’escalade

et ajouter des éléments de décors ainsi que

des images d’ascension. Votre patron désire

reconnaître le courage, la détermination et la

solidarité de votre équipe. Mais quelle émotion

désire t-il transmettre? Imaginons qu’il désire

transmettre de la fierté. Comment pouvez-vous

l’aider à transmettre cette fierté? C’est à partir

de cette réponse que vous serez en mesure de

rassembler toutes les idées et de déterminer

comment les faire passer de manière optimale.

Par exemple: vous pourriez choisir de mettre

les noms de chaque membre de l’équipe

sur une affiche de film. Vous pourriez mettre

une musique épique lors de la nomination

des membres de l’expédition glorieuse. Vous

pourriez dévoiler une photo d’équipe qui sera

affichée dans le hall d’entrée de l’organisation.

Tout ce que vous inventerez pour rendre fier,

vous permettra d’aider votre leader à faire pas-

ser son message et à contribuer au succès de

son organisation. L’émotion centrale est à mon

avis l’élément essentiel pour unifier vos idées

afin d’obtenir le maximum d’impact.

En tant que créateurs d’événements porteurs,

nous allons au delà de l’utilisation de thémati-

que à la mode. Nous appuyons nos leaders à

communiquer avec force et puissance des mes-

sages et des émotions qui leur pemettront de

contribuer au succès de leurs entreprises. Nous

sommes les partenaires #1 de leur succès.

C’est en faisant preuve de profondeur, de sens

et d’émotion que nos concepts permettront à

nos leaders de réaliser leur plus grande vision.

Marc-André Routhier est consultant, coach – producteur vidéos et événements et fondateur des Studios IMASUN. Vous pouvez le contacter au(514) 933-0869 ou à [email protected], Sur le Web: www.imasun.com

le secret des événements porteurs

p o u r v o t r e i n f o

Remède anti-pochestNous avons tenté de répondre à la ques-tion suivante qui revient fréquemment: « est-ce que la préparation H aide à dimi-nuer les poches sous les yeux. Plusieurs planificateurs se couchent au petit matin et se demandent s’il y a une once de vérité derrière la légende qui affirme que la Préparation H aide à éliminer les poches sous les yeux.

Voici ce qu’en pensent les médecins Mike Roizen et Mehmet Oz:

Cette légende urbaine, selon laquelle ce produit aurait des bienfaits antirides, existe depuis des années et nous n’avons pas entendu parler d’effets secondaires graves, même si le fait d’utiliser un produit conçu pour une extrémité tout près de l’extrémité opposée est rarement une bonne idée. Le principal ingrédient actif de Préparation H – la phényléphrine – comprime temporai-rement les vaisseaux sanguins de la peau. La constriction rétrécit les hémorroïdes – qui sont en fait des veines enflammées et engorgées - en permettant au sang et aux fluides de recommencer à circuler librement. Le phénomène est un peu le même sous les yeux. La peau du contour des yeux est assez délicate – sans parler de l’œil en tant que tel – alors, il faut faire attention aux risques d’accidents doulou-reux. Et n’utilisez pas cette crème trop sou-vent; un usage abusif de produits constric-tifs des vaisseaux sanguins peut provoquer de la congestion réactionnelle. (Demandez l’avis de quelqu’un qui a abusé de produits pour les sinus et qui a développé une dépendance annuelle aux produits contre le « rhume ».)

Voici une solution plus sécuritaire dont vous pouvez abuser sans crainte: faites refroidir une cuillère dans un verre d’eau glacée pendant une minute, puis placez le côté courbé de la cuillère sur la partie profonde de votre œil et faites-la tourner autour de celui-ci. Répétez ces étapes sur l’autre œil. Le froid diminuera les boursou-flures qui accentuent les poches sous les yeux, surtout le matin. La solution à long terme est la blépharoplastie – une chirur-gie plastique pour éliminer les couches de graisse.

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8 LePLANIFICATEUR Volume 10, No. 6

Aimer ce qui est de Byron KatieUn livre qui annonce Vers la fin de la souffrance. En fait c'est un livre qui décortique nos perceptions et qui nous invite à analyser les scénarios que l'on se crée par nos perceptions. C'est très intéressant!

Le chat de Danielle PouliotUn petit livre qui est tout en douceur. Un thriller psy-chologique, qui nous fait découvrir le quotidien d'une jeune Montréalaise qui traverse des moments difficiles. Elle se questionne sur ses sentiments face à une rup-ture douloureuse et au décès de son père. Un regard sur les émotions tant du jour que du passé. Un bon

moment de détente et quelques recettes à essayer!

Préférez-vous les icebergs? de Chrystine BrouilletUne des premières enquêtes de Maud Graham, son enquêtrice. C'est une réédition et donc, en format poche. Une histoire de meurtre qui se passe dans le milieu théâtral de la ville de Québec. Et puis une nouvelle investigation de cette enquêtrice arrive sur les tablettes en juin... c'est bien sûr à lire: La Chasse est ouverte.

Le Passager de Jean-Christophe GrangéUn excellent thriller comme tous les Grangé. Le pas-sager est une course contre la montre dans un monde où plusieurs n'ont plus leur mémoire et donc plusieurs personnalités. Excellente évasion... pour l'été.Bonne lecture!France Guillotte, Mercer

L’Encyclopédie du savoir absolu et relatif de Bernard WerberCe recueil du même auteur que la trilogie des fourmis se présente sous la forme d’un assemblage de chro-niques, de données scientifiques, de faits historiques et autres informations variées. Chaque petit texte est complètement indépendant des autres et donc on

peut arrêter et reprendre la lecture à tout moment. Original et diver-tissant, ce livre est aussi très instructif. À apporter sur la plage ou en camping, disponible en format poche.Eve Kirlin, Raymond Chabot Grant Thornton

Mon coup de cœur: Il pleuvait des oiseaux de Jocelyne Saucier Pour le bonheur de se retrouver en pleine forêt avec des personnages inhabituels et magnifiques (et aussi très âgés) qui s'inventent un destin dans un élan de totale liberté. Un livre pour décrocher de notre rythme effréné, un livre à savourer lentement au creux d'un

hamac. Ces personnages vont vous accompagner longtemps par la suite.

Autre suggestion: La délicatesse de David Foenkinos Pour le plaisir et la beauté des mots. Cet auteur raconte ses histoires tout en douceur, avec des tournures de phrases qui font sourire. Une écriture brillante et légère comme un bel après-midi d'été. Guylaine Fortin, Fonds régionaux de solidarité FTQ

Bonheur, es-tu là? par Francine Ruel L'écriture me plaît beaucoup, ce roman est le 4e de cette écrivaine. De cette même collection, j'ai lu: Maudit que le bonheur coûte cher, Cœur trouvé aux objets perdus, ainsi que Et si c'était ça le bonheur?

Petit traité de vie intérieure par Frédéric LenoirJe ne connais pas cet auteur mais le résumé de son livre m'attire.Nicole Labrecque

Mon coup de cœur littéraire est sans contredit Renard Bleu de Yves Beauchemin Il s’agit de l’histoire d’un renard bleu (oui oui, bleu) qui tente tout, à l’aide de ses amis le Canard Athlète, Gustave l'ours, des humains et plusieurs autres, pour sauver sa famille victime d’un sort   jeté par une sor-cière. Non, ce n’est pas une histoire pour enfants, mais

bien un roman pour tous les âges. Ce livre est amusant et émouvant. Bref, c’est du bonbon à lire! À lire au moins une fois dans sa vie!Annie Provost-Savoie, Fédération des producteurs de bovins du Québec

Pour le moment j’ai deux livres sous la main: une des nombreuses versions de Contes et légendes du Québec, et le 2ème est Le resto d’Alexanne, vol. II. C’est tout simplement un livre de recettes qui vient juste de sortir de presse et qui n’est pas disponible en librairie. Ce

l o i s i r

Lectures d’été

Nous avons demandé à nos lecteurs de nous donner leurs livres coup de coeur. Nous vous partageons leurs suggestions, vous donnant ainsi des idées de lectures pour cet été.

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LePLANIFICATEUR 9www.leplanificateur.ca

livre a été créé par l’une de nos membres et des gens de son milieu de travail (hôpital de l’Enfant Jésus de Québec). Tout l’argent de la vente de ce livre sera remis à un fond de recherche sur la neurofibro-matose. Des copies sont disponibles à nos bureaux.Merci! Bonne lecture! Louise L'Africain, Association de la Neurofibromatose du Québec

Actuellement, je lis la série de romans de Marie-Bernadette Dupuy en 5 tomes:1er tome: Le Moulin du loup2e  tome: Le Chemin des falaises3e  tome: Les Tristes Noces4e  tome: La Grotte aux fées5e  tome: Les Ravages de la passion

Cette saga raconte la vie d’une famille de la Vallée des Eaux-Claires de la Commune de Puymoyen en France inspirée de faits authenti-ques où les nombreux drames, les joies et les amours multiples en font partie. Il m’est très difficile d’arrêter et présentement, je débute le 4e tome. Bien que léger et parfois je trouve l’intrigue évidente, il n’en demeure pas moins que c’est une époque et un endroit où il a dû faire bon vivre. D’ailleurs, l’auteure y demeure encore à ce jour. Très belle histoire pour un été relax sur le bord d’une piscine avec un petit verre de vin lors d’une belle journée ensoleillée.Bon été!Diane Beaulieu, PepsiCo Canada Aliments

Mon coup de Coeur à moi est la trilogie du Docteur Irma (récit historique).L’auteure, Pauline Gill, a une écriture hors du commun.  Elle nous fait revivre l’histoire de cette femme qui a passé inaperçue mais qu’on doit l’existence de l’Hôpi-tal Ste-Justine à Montréal et l’Hôpital l’enfant Jésus à Québec (où je suis née) grâce à son acharnement, son

dévouement et sa passion. Une fois le livre ouvert, il est très difficile de le refermer. Vous ne serez pas déçus!  J’offre ce livre à mes amies en cadeaux tellement que je l’adore.Bonne lecture et bravo à Pauline Gill.Lucie Fournier, AstraZeneca Canada

Pour ma part, j'ai beaucoup aimé la trilogie de Marie Laberge; Le goût du bonheur: Gabrielle, Florent et Adélaïde. Attachant et fort probablement un reflet de la réalité de plusieurs personnes durant la guerre. Jessika Lavallée, Les Événements Profina

Le Moderne Cabaret, Vic VerdierTrois années ont passé depuis les folles péripéties de L’appartement du clown. J’attendais la suite avec impatience et ce qui ne dément pas, c’est le talent de conteur de Vic Verdier. Son style littéraire sait mélanger humour, humanisme… et musique rock! Cette « bande

sonore  » qui accompagne ce roman nous apporte cette touche moderne qui ravit! Encore une fois, les personnages de Vic Verdier sont attachants et doivent affronter leurs démons. Et encore une fois, on se prend d’affection pour eux. Une lecture captivante! Une belle « lecture de gars » mais aussi de filles. À dénicher le plus rapidement possible.Julie Godbout, Cirque du Soleil

Comme toujours Marc Lévy est un incontournable.   Son 13ème et dernier roman Si c’était à refaire m’a énormément plu. Un roman policier avec une intrigue assez peu standard. Comment réagir si vous reveniez à la vie soixante jours avant votre meurtre? À lire.Manon Malouin, Novartis Pharma Canada Inc.

L'ombre du vent, Carlos Ruiz Zafon, 2004, chez GrassetL’auteur nous plonge dans une Espagne un peu sombre avec ses histoires et ses secrets de familles qui sauront vous captiver du début à la fin. Une fiction qui fait passer de bons moments!Isabelle Labrecque, CCIR

Et un livre d’affaire!Dans Réussir grâce à son intuition, la psychothérapeute Béatrice Millêtre explique comment fonctionne le rai-sonnement intuitif, un allié de taille dans le monde du travail actuel, où la rapidité et l’efficacité sont des quali-tés essentielles à la réussite professionnelle.Réussir grâce à son intuitionBéatrice Millêtre

En librairie19,95$

l o i s i r

Annie Provost-Savoie

Fédération des producteurs de bovins du Québec

Guylaine Fortin

Fonds régionaux de solidarité FTQ

Eve Kirlin

Raymond Chabot Grant Thornton

Voici les noms de nos trois gagnants du concours ‘’Lecture d’été’’. Elles se méritent chacune un certificat cadeaux d’une valeur de $50 à échanger chez Renaud Bray

La lecture, une porte ouverte sur un monde enchanté

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10 LePLANIFICATEUR Volume 10, No. 6

Remonter le temps dans vos décors d’événementsVous arrive-t-il de vous réveiller en pleine nuit avec un éclair de génie pour le décor de votre prochain

congrès? Quel beau sentiment d’excitation ressent-on lorsqu’on pense avoir enfin trouvé un filon

pour illustrer le thème de notre soirée. Quel beau défi ce fut que d’avoir à concevoir un décor de table

pour souligner les 60 ans d’une entreprise et de le faire avec une cliente inspirée et inspirante. Voici le

concept que nous avons élaboré ensemble lors d’une soirée réalisée en janvier 2012 dans la magnifique

salle de bal du Hilton Québec. Nous devions trouver 7 concepts de décor de tables afin de représenter

les décennies traversées par l’entreprise des années 50 à 2010.

1950: ÉléganceLes années 50 nous ont tout de suite conduites vers un décor raffiné. Rappelez-vous de Coco Chanel qui présenta en 1957 son premier petit tailleur et des vedettes de l’heure Audrey Hepburn et Marilyn Monroe, connues pour leurs élé-gantes tenues. L’utilisation de belles cou-pes de verre torsadées avec de petits bougeoirs a été notre point de départ pour concevoir un décor feutré et classi-que. Pour la nappe, comme les teintes de

cette période étaient tout de même assez sobres mais les matières textiles riches, nous en avons choisi une en taffetas de couleur mar-ron glacé.

1960: Peace / Flower Power?Jamais une période n’aura été aussi révolutionnaire au niveau de la mode avec l’apparition de la mini jupe, le mou-vement hippie ou yéyés avec Brigitte Bardot au sommet de sa gloire. Cette révolution touche aussi la décoration, qui devient plus festive et colorée avec une touche de Flower Power. Cette décennie est également marquée par le triomphe des couleurs vives et aci-dulées, les motifs (fleurs, pois, rayures,

etc.) et autres formes géométriques (losanges, damiers, onde, etc.). Notre décor de tables a donc repris certaines tendances des années 60 avec la nappe à rayures colorées nommée « Life Savers », un beau vase transparent tout en rondeur avec une fleur en feu-trine jaune et une bulle de verre orangée au centre. Afin de donner une touche magique au concept, nous avons placé une rondelle de DEL au fond du vase camouflée sous quelques poignées de glace acrylique.

1970: DiscoL’audace et la libération sont les deux mots fétiches à conserver en tête pour illustrer cette période qui a vu naître le mouvement disco. Les stars internationales imposent leur style: Dalida s’affiche en paillettes et les cou-pes de cheveux « Farrah Fawcett » sont très populaires. Prolongement des années 60, les couleurs de la décennie 70 demeurent très vives avec les couleurs dites « soleil », comme le jaune, l’orange et le rouge, ainsi que les couleurs flashy comme le rose, le

bleu électrique et le vert pomme. Le doré et l’argenté prennent de plus en plus de place en décor en même temps que les strass. Côté matière, le vinyle est aussi très tendance. Nous avons donc choisi une nappe d’un orange éclatant avec des reflets métal doré pour habiller les tables de cette section. Pour le centre de table, l’audace est de mise avec un chandelier de 48 pouces muni d’un mécanisme faisant tourner un gros cristal rappelant ainsi les boules disco si populaires à cette époque. Des lampions à la base du chandelier terminent l’ensemble.

1980: Fluo Que de beaux souvenirs musicaux avec l’arrivée de la musique pop, de la house, du hip hop et des fameux films devenus cultes depuis comme Flashdance, Top Gun ou Footloose. La décennie 80 présente une tendance marquée au voyant et au clinquant que ce soit en mode ou en déco-ration: cocktail de couleurs vitaminées, de motifs et de détails où les teintes fluos et pastels vifs, rayures, pois et paillettes dominent largement. Pour illustrer cette

décennie colorée, nul doute qu’une nappe d’une couleur éclatante créera l’effet Wow recherché, nous en avons donc sélectionné une d’un jaune chatoyant. Pour le centre de table, le vase rond est de retour avec un mélange de lampions et d’une bulle de verre de couleur turquoise pour le contraste, le tout agencé sur des cristaux de glace acrylique.

d é c o r

Par Véronique Hébert et Delphine Meca

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1990: Décennie de toutes les tendancesLook sportswear, grunge ou minimaliste, tenues aux motifs Hawaiiens, zébrés ou léo-pards, tee-shirt à message, etc. Les années 90 sont les années de toutes les tendances. Certains items vestimentaires comme le trench coat, le pull marin, le jean Levi’s et le K-way, sont devenus des pièces phares et ont marqué toute une génération. Dans un concept de décor de salle présentant autant de décennies, nous devions choisir

avec soin une tendance des années 90 qui s’harmoniserait avec les autres décors. Il ne faut pas faire fuir les invités avec trop de mélange de styles! Nous avons donc opté pour une nappe en velours panné, matière textile qui a fait fureur à la fin des années 90 et chez Décorum. La teinte bourgogne, aussi très présente dans cette période, s’est imposée à nous. Pour que le centre de table s’agence parfaitement avec la nappe choisie, un chandelier avec lampions suspendus aux allures romantiques nous paraissait parfait. Nous l’avons installé sur un miroir carré pour un effet encore plus saisissant.

2000: Marques et environnementFeng shui, ambiance zen et préoccupations environnementales cohabi-tent avec l'explosion du domaine des télécommunications et deviennent la marque des années 2000. Côté mode, pour la première fois, le nom du fabricant du vêtement compte plus que son aspect. C'est bien sûr la publicité qui crée ce phénomène. Les planificateurs commencent quant à eux à se préoccuper d’avoir moins de gaspillage et des décors réuti-lisables pour leurs événements. Les tissus recyclés et les matières natu-relles (liège, lin, raphia, etc. ...) sont à l’honneur, tandis que côté teintes on revient à des couleurs plus neutres, résolument non flashy. Pour ce concept, nous avons choisi une magnifique nappe raisin, tapissé le fond d’un vase rond avec des galets de rivière et disposé par-dessus des lam-pions et une boule en verre de couleur vert d’eau pour le centre de table.

2010: contemporainGlamour, cristal et design contemporain, trois mots qui nous sont clairement venus en tête lorsqu’on parle du début des années 2010. Le retour du motif damask ou baroque délaissant les teintes classi-ques de doré et d’ivoire se retrouve en gris, noir et même raisin dans les items de décors d’événements et même de maison. La transparence est aussi très présente avec le mobilier «  Ghost  », les tables en miroir et les chandeliers de cris-

tal qui brillent de mille feux. Pour ce concept de décor, nous avons sélectionné une magnifique lampe de cristal de 30 pouces de haut agencée à une nappe baroque aux motifs noirs sur fond blanc. Un décor très actuel et qui restera longtemps en tête des invités présents à cette soirée unique.

En conclusion, les années passent, les modes changent mais les élé-ments les plus marquants de chacune de ces décennies peuvent être toujours utilisés et modernisés selon les besoins de votre événement. Mélanger les styles peut aussi avoir un effet Wow comme cela a été le cas pour cette soirée. N’oubliez pas de veiller à un bon éclairage de salle pour un maximum d’effet, mais attention au choix des couleurs qui peuvent changer la couleur des aliments. Nous espérons que cette petite rétrospective des dernières décennies vous inspirera pour vos prochains événements!

Véronique Hébert est responsable du développement des affaires chez Décorum, entreprise spécialisée en décors d’événements depuis 2002. Vous pouvez la joindre par courriel à [email protected] Sur le Web: www.decorumquebec.com

d é c o r

Feng shui, ambiance zen et préoccupations environnementales

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12 LePLANIFICATEUR Volume 10, No. 6

p l a n i f i e r

Le détail, c’est la clé du succès de votre évènement! De nos jours, les entreprises corporatives sont très présentes sur le plan social, autant

sur le Web que dans divers évènements corporatifs spéciaux, tels que colloques, sémi-

naires ou activités de réseautage. Nous sommes donc tous sollicités par diverses activi-

tés professionnelles et devons faire des choix de représentation.

Comme nous vivons dans l’ère de la communication numérique, les informations sont nombreuses et transmises très rapidement, et caté-

gorisées «  spam  » ou pas dans les secondes suivant le courriel d’invitation. Par conséquent, il existe un moyen de capter l’attention sponta-née, à travers un titre de courriel, par exemple.

Dans le tourbillon des tâches quotidiennes et des divers engagements de chacun, il suffit de quelques instants d’attention pour lui divulguer l’information la plus importante et capter l’inté-rêt de l’invité sollicité. L’invitation devra donc être concise et précise, englobant le sommaire et le but de l’événement, couronnée d’un visuel attirant selon le type d’activité prévu. D’après la plupart des organisateurs d’événement ceci est généralement une option gagnante. Prenons par exemple une réunion d’employés d’une

journée complète pour un groupe d’environ 100 personnes. Habituellement, les invités seront guidés à travers un programme corpora-tif élaboré par leur employeur. Selon moi, il est agréable pour un participant d’être accueilli de façon chaleureuse, originale et personnalisée. Le participant est ainsi amené à s’abandonner complètement à l’activité qui lui est propo-sée. Plus la journée est détaillée et ponctuée d’activités, stimulant différents aspects de la personnalité et des compétences de chacun, plus on constate une réelle participation et un intérêt des employés. Il est toujours plaisant pour un employeur de voir ses employés parti-ciper et s’investir dans les activités ou réunions proposées.

Les valeurs de l’entreprise sont exposées et incitent une expérience identitaire d’entreprise. Le détail de l’organisation est retrouvé dans

l’originalité de présenter un tout dans le but de rejoindre chaque personne de manière individuelle. Le professionnalisme ne doit être négligé sous aucun prétexte, car il est maître de toute crédibilité et source de confiance interrelationnelle.

En somme, la simplicité avec une touche d’originalité au bon moment est une solution gagnante pour un milieu corporatif. L’emphase est concentrée sur le but de l’événement et les objectifs qui y sont rattachés.

Marilyn Bali, Présidente et organisatrice d’événements de Bali Événements. Entreprise basée à Montréal, offrant des services d’organisation d’événements spéciaux sur mesure et selon vos besoins. [email protected] Sur le Web: www.balievenements.com

Par Marylin Bali

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LePLANIFICATEUR 13www.leplanificateur.ca

p o u r v o t r e i n f o

LA SAISON ESTIVALE DE CROISIÈRES AML!Croisières AML célèbre son 40e anniversaire en 2012

La saison 2012 chez Croisières AML se déroule sous le signe de son 40e anniversaire. Afin de célébrer cet anniversaire, des nouveautés et des activités spéciales ont été ajoutées à la programmation régulière.

Journée familiale Cet été, Croisières AML fait une place toute spéciale à la famille. Ainsi, tous les dimanches des mois de juillet et août, la famille sera à l’honneur à bord du Louis Jolliet à Québec et du Cavalier Maxim à Montréal avec des promotions spéciales. Une sortie divertissante et conviviale qui comblera les petits comme les grands avec animation spéciale pour les enfants à bord.

Brunch-croisière: Succombez à la variété de plats préparés spéciale-ment pour vous. Une croisière d’une durée de 90 minutes. Restez à bord gratuitement pour la croisière suivante, une invitation du capi-taine!

Excursion maritime: Levez l’ancre le temps d’une croisière captivante d’une heure et demie sur le Saint-Laurent ! En compagnie de un guide costumé, vous en apprendrez un peu plus sur l’histoire de la ville, du fleuve et des environs. 1 enfant gratuit par adulte.

Souper-croisière Escapade familiale: Vivez une expérience unique sur le fleuve et dégustez un succulent repas 3 services tout en admirant la ville au soleil couchant. Une croisière d’une durée de 2 heures. Menu spécial pour les enfants. 1 enfant gratuit par adulte.

Volet historique Croisières AML dispose de nombreuses photos d’archives depuis les 40 dernières années. Les amateurs d’histoire auront la chance d’en

voir plusieurs au cours de la saison à bord de bateaux ainsi que sur le site Internet. Pour en savoir davantage sur l’histoire de Croisières AML, consultez notre site Internet www.croisieresaml.com. À voir absolument!

Un tout nouveau site web Pour ses 40 ans, Croisières AML lance un tout nouveau site Web. Complètement renouvelé et dynamisé, le portail de nouvelle géné-ration proposera un contenu riche en renseignements sur leurs nom-breuses croisières offertes avec des visuels des plus attrayants. Plus de photos, promotions mises de l’avant, produits mis en valeur et une section hébergement rehaussée, de tout pour faire vivre l’Expérience AML autrement.

Les Grandes Croisières Fluviales Dès le 2 juillet, évadez-vous avec les Grandes Croisières Fluviales de Montréal à Québec et de Québec à Charlevoix! Offrez-vous des escapades tant urbaines que nature qui vous permettront de vivre une expérience dépaysante alliant panorama, gastronomie, divertis-sement, découvertes historiques, hébergement dans les plus beaux hôtels et relaxation dans un confort inégalé.

Nouvelles thématiques 2012 Croisières gastronomiques du terroir: Présentations et dégustations de produits du terroir et conférences sur les arts de la table, en colla-boration avec Tourisme Bas-St-Laurent.

Croisières sur les arts visuels: en collaboration avec Rêves d’automne, Festival de peinture. Dessin, peinture, conférences, de tout pour vivre pleinement le festival des couleurs d'automne.

Deux nouvelles options de retour sont maintenant disponibles: La Route des saveurs de Charlevoix ou le Train du Massif du Charlevoix.

Comme à chaque année, les incontournables sont de retour ! Des sou-pers-croisières, des brunchs, des croisières guidées de jour et de soir sont disponibles à Québec et à Montréal. Des croisières aux baleines sont aussi disponibles à Rivière-du-Loup, Tadoussac et Baie-Sainte-Catherine. Enfin, la découverte du fjord du Saguenay est offerte au départ de Baie-Sainte-Catherine, Tadoussac et L’Anse-Saint-Jean.

Pour plus de renseignements sur les croisières et les événements spéciaux, contactez le 1-800-563-4643. Sur le Web: www.croisieresaml.com.

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14 LePLANIFICATEUR Volume 10, No. 6

g e s t i o n

Par Stéphane Parent

Expérientiel est un mot à la mode dans le domaine de l’événement et du marketing depuis quelques années.

En tant que professionnel de l’événe-ment, comment cela nous touche dans notre travail?

Que devons-nous faire pour que l’expé-rience de nos convives soit marquante?

Deux excellentes questions qui

méritent d’être abordées pour

faire le point sur cette tendance

et pour améliorer notre pratique.

Premièrement, comment pouvons-nous définir

une expérience lors d’un événement?

Le principe est assez simple: on doit faire inter-

venir les sens des participants de manière à leur

laisser une marque cognitive forte et favorable.

Cette expérience devra créer des liens émotifs

entre ce qu’ils vivent et ce que vous voulez leur

transmettre comme message. On doit laisser

une trace dans leur subconscient, de manière à

leur faire connaître la marque et ses valeurs. En

résumé, on s’inscrit dans leur subconscient en

ayant un contact humain avec eux.

Comment favoriser cette expérience?

Offrir une immersion: tous les aspects

de l’événement doivent être utilisés afin que le

participant se sente transporté dans un autre

environnement. Ses sens en seront plus récep-

tifs et disposés à enregistrer vos messages. Il

doit voir les messages à plusieurs occasions,

car la répétition favorise l’apprentissage et la

rétention de message. Sans créer l’effet pizza,

c’est-à-dire saturer l’environnement visuel, on

doit être clair sur qui présente l’événement, de

quel produit/service il est question et qui en

sont les commanditaires.

Ex: recouvrir certains murs de pellicule vinyle

aux couleurs de l’entreprise avec les messages

clés sur les valeurs et la mission.

Utiliser les 5 sens: on pense souvent à la

vue et l’ouïe dans un événement, mais on ne

doit pas négliger les autres sens, comme le tou-

cher. Une manipulation ou l’essai d’un produit

sont d’excellentes façons d’augmenter l’expé-

rience et de favoriser une rétention positive d’un

message. La musique que nous utilisons se doit

d’être en lien avec les messages et les valeurs

que nous voulons représenter.

Ex  : diffuser de la musique classique dans un

événement où le prestige et l’opulence veulent

être représentés.

Favoriser l’amusement: la « gamification.»,

comme les Américains l’appellent, est la mise

en place d’éléments de jeu dans un processus

traditionnel qui n’en comporte habituellement

pas. Une quête avec l’accumulation de points

ou la mise en place d’un tableau comparatif

(score board) sont des éléments souvent cités

dans ce phénomène. En utilisant des aspects

ludiques dans un événement, les participants

se sentent plus interpellés. Quand c’est bien

fait, on peut facilement solidifier des messages

et faire découvrir des aspects insoupçonnés

d’une offre.

Ex: faire des stations de découvertes, permettre

d’accumuler des points quand on les fait toutes

et offrir des prix à la fin du parcours.

Créer de l’engagement: des participants

intégrés à la discussion et qui sentent qu’ils sont

partie prenante du contenu seront beaucoup

plus ouverts à entendre parler de la marque.

Plusieurs n’hésiteront pas à parler de vous

dans leur propre réseau. La façon la plus facile

d’utiliser ces réseaux reste d’intégrer différentes

plateformes de médias sociaux dans vos évé-

nements. On doit donc leur donner les outils

pour créer du contenu et l’identifier «tagger»

à votre événement. Un geste aussi simple que

la création d’un hashtag sur Twitter est un élé-

ment fort d’expérience. Quand les participants

se mettent à discuter entre eux et commenter

les conférences, ils sont automatiquement vos

ambassadeurs, par le fait même, ils deviennent

partie prenante du message.

Ex: l’utilisation d’une plate-forme comme www.

polleverywhere.com pour les votes en ligne à

partir de textos et de téléphones cellulaires les

implique dans le déroulement et permet de

connaître en temps réel leurs impressions et leur

compréhension des messages.

Faites-leur vivre l’expérience après l’événement: avec la venue du Web, il est de

plus en plus facile de transporter l’expérience

événementielle vers des plateformes électro-

niques. Un jeu-questionnaire ou une démons-

tration 3D sont différentes façons de rappeler

l’expérience de marque vécue en événement et

de renforcer les différents messages. De plus,

ça permet d’étendre l’expérience à des gens

qui n’ont pas été en mesure d’être présents. La

diffusion de capsules vidéo, de photos ou des

présentations des conférenciers sont aussi des

rappels de l’expérience et se doivent d’être mis

en ligne sans trop attendre après l’événement

Retenez les principaux facteurs de succès d’une

expérience:

Interagir – Réagir – Partager

Nous vous invitons à concevoir vos événements

de manière à maximiser ces trois éléments et

ainsi, vous assurer des événements à succès.

Stéphane Parent, professionnel de la communication événementielle depuis plus de 15 ans. Vous pouvez le joindre par email à [email protected] ou par twitter @stephaneparent. Sur le Web: www.evenementciel.ca

Faire vivre une expérience mémorable

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d o s s i e r v e r t

Par Émilie André

« Dame nature au cœur des villes. Chut! Ça pousse! »Qui n’a jamais rêvé de pouvoir cultiver son pota-

ger en plein cœur de la ville? Cuisiner ses légumes

fraichement cueillis du jardin est maintenant de

plus en plus courant avec le phénomène des « jar-

dins  urbains  » en pleine expansion. Un coin de

verdure s’invite en ville et dans nos assiettes.

Le manque d’espace en ville, les problèmes d’alimentation et l’environnement sont au cœur des débats actuels. Bien que le programme municipal des jardins communautaires existe depuis plusieurs années, de nouvelles initiatives « ont

poussé » dans nos métropoles. L’organisme Alternatives a développé le projet des jardins sur les toits en 2003. Un de ses objectifs: celui de rendre la ville plus verte et les communautés plus en santé. Le projet a porté ses fruits et s’est vu remettre le prix national de design urbain en 2008.

Aujourd’hui, plusieurs jardins ont vu le jour et des espaces souvent sous-utilisés sont mis à contribution: toits, balcons, stationnements deviennent de nouveaux espaces pour la communauté. Et même les escaliers en colimaçon qui caractérisent si bien l’architecture de Montréal font office de lieu de culture.

On parle ici de jardinage hors-sol. Cette agriculture urbaine cultivée dans des bacs à réserve d’eau offre plusieurs avantages: utilisant la technique hydroponique, son installation est facile, ne requiert qu’un dixième de l’eau nécessaire par rapport au jardin habituel et peut être jusqu’à quatre fois plus productive. Tout le monde peut créer son potager urbain, aussi bien les particuliers que les groupes communautaires. Des trousses de départ sont même disponibles pour celles et ceux qui auraient le pouce un peu moins vert! La coopérative

Chez Soi destinée aux ainés en perte d’autonomie légère ou encore le centre périnatal et de la petite enfance Entre-Mamans développent, avec l’appui de l’organisme Alternatives, des jardins potagers et des activités reliées à cette agriculture urbaine. Ces actions permettent de découvrir la culture des légumes et favorise aussi la socialisation entre les jeunes et les ainés.

Plusieurs retombées sont générées par ce phénomène vert et urbain grandissant.

Sur le plan écologique, ils réduisent la pollution atmosphérique et celle causée par l’eau de ruissellement, tout en favorisant le compos-tage ce qui réduit les déchets. De plus ils permettent de revitaliser les villes avec le verdissement urbain.

Les jardins deviennent un lieu d’échange et de partage resserrant les liens de la communauté. C’est une activité enrichissante tant sur le plan physique que mental. Ces nouveaux espaces jouent aussi un rôle éducatif et se développent au sein des institutions scolaires comme avec le cegep du Vieux Montréal. Professeurs et étudiants ont trans-formé les terrasses bétonnées en espaces verts. Le béton a fait place à un lieu d’expérimentation où l’on apprend tout en dégustant.

Bref, si vous souhaitez créer un coin vert chez vous ou encore déve-lopper un lieu d’échange au sein de votre quartier, les jardins urbains peuvent être une belle occasion gourmande tout en posant un geste pour les générations de demain!

Bon appétit et bonne saison estivale 2012.

Émilie André a fondé Parenthèse Productions, entreprise spécialisée dans la planification de productions évènementielles et vidéo. Création, esprit d’équipe et organisation rythment son quotidien. Pour la réalisation de vos projets, n’hésitez pas à la contacter à [email protected] ou au (438) 870-4306. Sur le Web: www.parentheseproductions.com

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20 LePLANIFICATEUR Volume 10, No. 6

d o s s i e r v e r t

Une aviation durable a besoin de la collaboration des gouvernements L’Association du transport aérien international (IATA) recomman-

de aux gouvernements de collaborer entre eux et avec l’industrie

aérienne pour optimiser la capacité de l’aviation d’être un moteur

durable de développement économique mondial et de création

d’emploi.

« L’aviation est une industrie et un moteur de développement économique et social essentiel aux gouvernements. Environ trois milliards de personnes prennent l’avion chaque année. Et près de 50 millions de ton-nes de marchandises sont transportées par avion, ce qui représente 35 % de la valeur des biens échangés à l’échelle internationale », a déclaré Tony Tyler, directeur général et chef de la direction de l’IATA.

Selon lui, des efforts politiques sont requis dans quatre domaines pour assurer la viabilité financière de l’aviation:

Infrastructures: la modernisation de la ges-tion du trafic aérien est nécessaire pour rédui-re les délais, économiser du carburant et réduire les émissions de CO2.

Frais aux usagers: il faut une réglementation efficiente des fournisseurs monopolistiques pour garantir des infrastructures suffisantes, des retours sur investissement raisonnables pour les opérateurs et des prix rentables pour les transporteurs, selon les principes acceptés par l’OACI.

Droits et taxes: il faut des politiques qui

prévoient le réinvestissement des taxes à l’aviation dans l’industrie, et qui traitent l’avia-tion comme un catalyseur économique et non comme une vache à lait.

Réglementation: il faut une approche qui résiste à la tentation de microgérer la concur-rence, qui permette aux compagnies aérien-nes d’explorer différents modèles d’affaires et qui laisse agir les forces du marché. De plus, M. Tyler a souligné la nécessité d’une appro-che gouvernementale coordonnée à l’échelle mondiale pour gérer les émissions de carbone de l’aviation, qui représentent 2 % des émis-sions mondiales résultant de l’activité humai-ne. « L’aviation a pris trois engagements, dont le plus ambitieux est de réduire de moitié les émissions nettes de l’aviation d’ici 2050, par rapport au niveau de 2005. ».

Une récente étude d’Oxford Economics révèle que 56,6 millions d’emplois et une activité économique de 2,2 billions de dollars sont attribuables à l’aviation mondiale. L’IATA (Association du transport aérien international) représente environ 240 compagnies aériennes qui assurent 84 % du trafic aérien mondial. Source: IATA

p o u r v o t r e i n f o

Cinq ans d’événements éco-responsables au Centre des congrès de QuébecEn avril 2007, le Centre des congrès de Québec affirmait son engagement dans le développement durable en lançant son programme d’accompagnement pour l’organisation d’événements éco-respon-sables, une première au Canada. Cinq ans après le lancement, un premier bilan a été fait par le Centre des congrès. Les bénéfices engendrés depuis le lance-ment du programme sont majeurs sur les plans environnementaux, économiques et pour la communauté. En cinq ans, grâce à la gestion responsable de 100 événe-ments, plus de 145 tonnes de matières auront été valorisées par la réutilisation, le recyclage ou le compostage. Les organisateurs d’événements auront investi globalement plus de 200 000 $ pour soutenir des initiatives environne-mentales ou encourager des organismes œuvrant en santé public, en philanthropie ou au développement de connaissances. Plus de 120 000 participants auront été sensibilisés aux différents aspects du développement durable et ont pu appré-cier les efforts en faveur de l’environne-ment.Reconnu pour ses hauts standards de gestion environnementale et ses actions innovantes, le Centre des congrès a obte-nu au cours des cinq dernières années la certification LEED-EB Argent (Leadership Environmental Engineering Design pour bâtiment existant), BOMA BESt (Building Environmental Standards), niveau 3, et l’AIPC Quality Standards, niveau Or (Association internationale des palais de congrès).

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LePLANIFICATEUR 21www.leplanificateur.ca

Montréal voit la ville en vertTourisme Montréal s'est

doté de son premier Plan

vert pour la période de

2010-2013, soulignant ainsi

la responsabilité sociale et

environnementale de l’in-

dustrie touristique mon-

tréalaise. À mi-chemin de

cette démarche, la métro-

pole se positionne avanta-

geusement sur le plan du

tourisme responsable.

Il y a déjà trois ans que Tourisme Montréal et l'industrie touristique mon-tréalaise ont entrepris une réflexion

commune sur le tourisme urbain durable.

Depuis quelques années, on peut noter un certain nombre d’initiatives qui démontrent la proactivité et le leadership de Montréal en la matière. Elle est notam-ment la première ville au monde à avoir signé la charte du géotourisme en 2007. De plus, elle compte de nombreux pion-niers et leaders exemplaires en matière de tourisme durable, entre autres la TOHU, Cité des arts du cirque, qui représente une formidable preuve que l'on peut construire un bâtiment suivant des nor-mes écologiques, malgré notre climat rigoureux. Notons aussi que la TOHU embauche des employés provenant des quartiers avoisinants où le chômage est élevé, ce qui fait partie d'une initiative res-pectueuse de l'environnement… humain, dans ce cas-ci.

Le Palais des congrès, reconnu comme un immeuble écologique certifié et qui participe au projet Culti-Vert – planta-tions et potager sur son toit –, l'hôtel Fairmount Reine Elizabeth et la Maison du Développement durable sont d'autres beaux exemples reflétant cette démarche « verte ».

Le Plan vert en trois volets

En 2008, la sélection de Montréal en tant que ville hôte du congrès annuel de l’association Meetings Professionals International (MPI) a été un catalyseur pour la démarche verte de Tourisme Montréal. En effet, afin de répondre rapi-dement aux exigences écoresponsables de MPI, Tourisme Montréal a créé deux comités qui sont à l’origine du Plan vert de l’industrie touristique montréalaise.

En 2011, la direction de Tourisme Montréal a également pris une décision innovante au sein de l’industrie en se dotant d’une conseillère en tourisme durable ayant pour mandat de mettre en œuvre le Plan vert. Ses recommandations couvrent trois volets: l’appui à l’industrie touristique, la communication envers les clientèles et la représentation de la démarche verte au sein de l’industrie touristique locale et internationale.

L’objectif ultime de la démarche est d’ini-tier et de concrétiser un changement de culture au sein de l’industrie touristique montréalaise en suscitant un engage-ment des acteurs envers les principes du développement durable. Concrètement, on s'emploie à répertorier les initiatives vertes dans le milieu touristique montréa-lais: la section Montréal Vert sous l'onglet « Montréal par thème » du site Internet de Tourisme Montréal est documentée, une plateforme pour les professionnels de l’industrie des congrès (sous forme d’une boîte à outils pour tenir un événement éco-responsable à Montréal) a été créée. Des services-conseils et des formations aux membres de Tourisme Montréal sont offerts, tout en travaillant en collaboration avec les partenaires de l'industrie touristi-que sur les enjeux du tourisme durable en milieu urbain.

L’industrie touristique montréalaise tra-vaille à faire de Montréal une destination de plus en plus écoresponsable et les résultats actuels de la mise en œuvre du Plan Vert prédisent un bel avenir pour la démarche.

Oenotourisme

La fin de l’été annonce les vendanges et c’est aussi le moment le plus approprié pour s’adon-ner à l’oenotourisme. Mais qu’est-ce que l’oe-notourisme? Cette activité combine tourisme et œnophilie soit: l’amour et la passion pour le vin.

Entre la fin du mois d’août et le début du mois de novembre, les vignobles se transforment en véritables fourmilières. C’est le point culminant d’une année de labeur et les vendanges font de chaque visite chez un vigneron un moment privilégié pour s’extasier devant la magie par laquelle le raisin devient vin. Cela peut aussi être une occasion rêvée pour participer aux ven-danges. Une bonne forme physique et bonne dose d’endurance sont requises pour passer à travers une journée à transporter ces bel-les grappes gorgées de soleil. Heureusement, l’ambiance est toujours au rendez-vous et sou-vent, la journée se termine avec quelques bon-nes lampées d’un millésime précédent.

Il est aisé de visiter les vignobles et ces derniers vous accueilleront à bras ouverts. Toutefois, il est toujours fortement suggéré de s’informer au préalable des services offerts et des dispo-sitions requises, car il est parfois nécessaire de réserver pour certaines activités. Pour faciliter votre planification, les associations viticoles proposent des routes du vin fort bien enca-drées, peu importe la durée de votre sortie. D’autres entreprises vous offrent également la possibilité de visiter un vignoble en compagnie d’un expert en vin pour découvrir les subtilités du travail de la vigne. Vous trouverez quelques liens intéressants à ce sujet.

Enfin, la prudence est de mise lors de sorties oenotouristiques car les fiers vignerons n’hési-teront pas à vous faire déguster le fruit de leur labeur. N’oubliez pas de prévoir un conducteur désigné ou encore, recrachez si vous conduisez. Dans tous les cas, dégustez de manière respec-tueuse et modérée. Bonnes sorties et bonnes vendanges 2012!

Olivier Laporte, expert en vin, bière et spiritueux et formateur pour SAVORI cours sur les vins et spiritueux, partenaire exclusif de la SAQ. Pour toutes animations en entreprise, vous pouvez rejoindre l’équipe SAVORI à [email protected] ou au 1-855-781-2344 ou visitez www.savori.ca. winecountryontario.ca/wine-route-planner www.routedesvinsquebec.com/ www.savori.ca/fr/cours/vins-et-alcools/evenement-journee-coeur-vignoble.aspx?coursid=Oeno1

d o s s i e r v e r t

Par Olivier Laporte

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22 LePLANIFICATEUR Volume 10, No. 6

d o s s i e r v e r t

Se laisser inspirer!La toute première édition du Gala des Vivats réa-

lisé par le Conseil québécois des événements éco-

responsables s’est déroulée le 4 avril dernier. Ce

fût une occasion de mettre en lumière les orga-

nisateurs d'événements qui se distinguent dans

l’application de pratiques responsables.

Matières résiduellesIl est impossible de parler de gestion des matières résiduelles sans mentionner la règle des 3R : réduire, réutiliser et recycler. Tout comme l’a démontré Expo Manger Santé, il est possible de réduire le nombre d’impression de brochures et de publicités en optant pour une commu-nication électronique ou en imprimant les copies recto verso sur papier écologique FSC.

Fondaction, accompagné par Compost Montréal, a mis en place une collecte des matières compostables et fait don de ses surplus de nour-riture à la Mission Old Brewery. L’utilisation de vaisselle réutilisable peut également diminuer considérablement le nombre de déchets d’un événement.

AlimentationQuelle soit saine, équitable, bio, locale ou régionale, l’alimentation est un autre important critère à considérer pour réaliser un évènement écoresponsable.  Lors des ces Apéros allant-vert, Takt-etik, en colla-boration avec le chef Arnaud Marchand, a opté pour une gastronomie locale et des produits régionaux tout en mettant en lumière des pro-ducteurs membres de la coopérative des Grands Rangs.

Le Salon international des vins et spiritueux de Québec, quant à lui, s’est assuré de mettre en valeur les produits québécois tel le cidre, ainsi que du pain, des pâtisseries, des fromages et des charcuteries d’ici. Le Salon présentait également des vins biologiques et équitables.

Transport et efficacité énergétiquePlusieurs moyens peuvent être utilisés afin de réduire l’empreinte carbone des événements et augmenter l’efficacité énergétique. Les organisateurs du Forum régional des Rendez-vous de l’énergie 2011, ont choisi une ville qui était desservie par le transport en com-mun en plus d’encourager les participants à covoiturer et à utiliser le transport actif.

Réduire la consommation d’électricité en tamisant les lumières dans les salles non utilisées et inviter les exposants à diminuer leur uti-lisation d’équipement électronique sont aussi d’excellents moyens employés par le Forum québécois sur l’énergie de RNCREQ.

Engagement socio économiqueIl y a autant de formes d’engagements qu’il y a d’organisateurs. En voici quelques uns appliqués par la Fédération interdisciplinaire de l’horticulture du Québec: augmenter les retombés économiques pour la ville hôte, utiliser les services d’entreprises québécoises et offrir des formations aux membres. Mais l’engagement qui les distingue est sans contredit l’Opération Petits pots de bonheur, qui consiste à faire don de plantes ayant servies pour leur événement à des personnes âgées vivant en centre d’hébergement.

FournisseursLes fournisseurs et lieux d’accueil peuvent aussi réfléchir à leurs impacts et changer leurs pratiques. Le Centre des congrès de Québec, le Reine Elizabeth, Nova Envirocom, le Consortium écho-logique et la Tablée des chefs en sont des exemples. Ils ont mis en place plusieurs moyens pour que leurs actions soient durables. Chapeau!

Nous sommes tous concernés par la tenue d’un événement car ses répercussions se font sentir tant au niveau de l’environnement, de la société que de l’économie. C’est le rôle de chacun de poser des ges-tes responsables car nous sommes tous des acteurs de changement!

Par Lili Bergeron

p o u r v o t r e i n f o

Développement durable, c’est quoi au juste?Le Rapport Brundtland, publié en 1987 doit son nom à la présiden-te de la Commission mondiale sur l’environnement et le dévelop-pement de l’Organisation des Nations unies, la Norvégienne Gro Harlem Brudtland. Ce rapport définit la politique nécessaire pour parvenir à un « développement durable » et explique le concept ainsi:« Le développement durable est un développement qui répond

aux besoins du présent sans compromettre la capacité des généra-tions futures de répondre aux leurs. Deux concepts sont inhérents à cette notion: le concept de « besoins », et plus particulièrement des besoins essentiels des plus démunis, à qui il convient d’accor-der la plus grande priorité, et l’idée des limitations que l’état de nos techniques et de notre organisation sociale impose sur la capa-cité de l’environnement à répondre aux besoins actuels et à venir. »

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LePLANIFICATEUR 23www.leplanificateur.ca

Congrès et événements éco-responsables: l’industrie touristique montréalaise poursuit

son engagement pour un tourisme durableMontréal, le 23 avril 2012 – En marge du congrès du Green Meeting Industry Council (GMIC) qui a regroupé à Montréal des organisateurs d’événements éco-responsables des quatre coins de la planète du 22 au 25 avril 2012, la minis-tre du Tourisme, madame Nicole Ménard, avait souligné les actions environnementa-les entreprises par plusieurs partenaires de l’industrie touristique montréalaise. Parmi ces derniers, l’Association des hôtels du Grand Montréal (AHGM), le Palais des congrès et Tourisme Montréal ont fait de l’environne-ment une priorité et mettent actuellement en place divers programmes qui leur permettent d’effectuer un virage important en matière d’événements durables.

Selon l’enquête annuelle 2011 de Tourisme Montréal sur l’expérience des visiteurs, 72 % des touristes d’affaires accordent de l’impor-tance au fait qu’une destination soit respec-tueuse de l’environnement. «Le tourisme d’affaires s’avère d’une importance capitale pour l’économie du Québec. En 2010, plus de 972 M$ en recettes touristiques ont été générés pour ce secteur, dont 70 % prove-naient de l’extérieur du Québec», a déclaré la ministre Ménard.

Partenaire engagé, le Palais des congrès est reconnu comme un immeuble écologique certifié du niveau 3 de BOMA BESt et met en application un plan d’action en déve-loppement durable en collaboration avec divers partenaires. Ensemble, ils contribuent à réduire l’empreinte environnementale de congrès d’envergure, dont plusieurs ont déjà été certifiés selon la norme en gestion res-ponsable des événements du Bureau de nor-malisation du Québec (BNQ 9700-253). Le Palais se distingue par sa performance éner-gétique qui a permis la réduction de 40% de ses émissions de gaz à effet de serre depuis

2005. Quant à lui, le projet Culti-Vert, qui comprend des plantations et un jardin pota-ger en bacs sur le toit du Palais, produit des fruits, légumes et fines herbes biologiques, dont une partie est remise à des organismes communautaires locaux.

«L’éco-responsabilité est plus qu’une tendan-ce en matière d’organisation d’événements. Il s’agit d’un changement profond qui tou-che toute l’industrie», souligne l’honorable Charles Lapointe, président-directeur général de Tourisme Montréal. Un comité vert a été mis en place du côté du Tourisme Montréal et l’embauche d’une conseillère en tourisme durable a permis le déploiement de mul-tiples actions en lien avec le plan d’action vert conçu par l’organisation. Des formations adaptées aux réalités locales sont dispensées pour sensibiliser les membres aux diverses questions environnementales auxquelles ils sont confrontés et des outils de communi-cation destinés aux intervenants touristiques montréalais, tels un bulletin touristique éco-responsable et une section dédiée à l’éco-responsabilité sur le site Web de Tourisme Montréal, ont été développés.

L’Association des hôtels du Grand Montréal (AHGM) a elle aussi grandement contribué à cet effort concerté des acteurs de l’industrie touristique, entre autres, grâce à sa parti-cipation active aux différents comités mis en place. «Les initiatives environnementales sont une part importante de la responsabilité sociale. Nos membres sont de plus en plus engagés et priorisent le développement de leurs initiatives éco-responsables. L’AHGM accompagne ses membres tout au long de ce processus afin d’améliorer collectivement notre impact environnemental», a ajouté William E. Brown, Vice-président exécutif de l’Association des hôtels du Grand Montréal.Source: Tourisme Montréal

d o s s i e r v e r t

p o u r v o t r e i n f o

Novotel tente de verdir le CanadaDans le cadre du programme Earth Guest du groupe Accor, Novotel pour-suit son engagement environnemental et pour le développement durable. Partie intégrante des gènes de la mar-que, ce programme est basé sur trois axes de travail: la mise en place de nor-mes de construction, le souci d’intégrer au quotidien le développement durable auprès de ses collaborateurs et l’impli-cation de sa clientèle.

C’est dans cette optique que les hôtels Novotel de Montréal et d’Ottawa ont conclu un partenariat avec la MRC Brome-Missisquoi. Il y a un peu plus d’un an, ils ont entamé un ambitieux projet visant à combattre le problème de la propagation des algues bleues et du changement climatique, en contri-buant à reboiser les berges de la rivière Yamaska et du lac Champlain. Les deux hôtels se sont engagés à planter un arbre pour chaque réservation effectuée sur les sites Internet des hôtels. À ce jour, un peu plus de 25 000 arbustes ont été réservés et seront plantés au cours des 3 prochaines années pour reverdir l’environnement des habitants de la MRC Brome-Missisquoi.

En plus de ce programme, les hôtels Novotel Montréal et Ottawa prennent en compte leur impact sur le dévelop-pement durable au quotidien. Ainsi, pour les salles de bain ils utilisent des produits biodégradables, certifiés Ecocert. Certaines chambres sont équi-pées de régulateur d’électricité, limitant la consommation et évitant les gaspilla-ges. Novotel a également mis en place le remboursement des cartes STM pour les employés, favorisant ainsi l’utilisation des transports en commun. Concernant les menus, la plupart des ingrédients viennent de producteurs locaux.

Autant de pratiques à encourager, et qui rendent le Canada plus vert…

Page 24: No.6 - 2012

24 LePLANIFICATEUR Volume 10, No. 6

d o s s i e r v e r t

Par Damien Duval

Elle a pour mission de faire connaître

l’importance de la qualité de notre

alimentation et de notre mode de

vie sur la santé et l’environnement.

Par la présence d’exposants des secteurs de

l’alimentation saine, de l’agriculture biologique,

de l’écologie, des cosmétiques, de la mise

en forme, ainsi que des produits et des servi-

ces thérapeutiques, elle promeut l’alimentation

saine, l’écologie et la santé globale.

Pour cet événement unique au Québec, étaient

présents:

• une centaine d’exposants;

• des conférenciers reconnus: 50 conférences à

Montréal, 30 à Québec;

• des démonstrations culinaires: 15 à Montréal

et 10 à Québec

Les thèmes abordés durant ces conférences et

ateliers étaient nombreux. Ils avaient tous pour

but de prévenir l’obésité et la maladie, réduire

par la prévention les maladies dues à une mau-

vaise alimentation et à un mode de vie séden-

taire. Mais aussi de faire découvrir une vaste

gamme de produits et de services garants d’une

bonne santé, développer notre éco-responsa-

bilité et diminuer notre empreinte écologique.

Et bien entendu, de découvrir ou redécouvrir le

plaisir de manger et vivre vert.

Un coup de pouce pour bien manger

En rentrant du travail le soir, personne n’a envie

de se creuser la tête pour cuisiner ou aller faire

les courses. Une solution existe, vous permet-

tant de gagner du temps, et même de l’argent!

SOS Cuisine vous propose de vous confection-

ner des menus sur mesure, que vous recevez

chaque semaine sous forme d’infolettre. Ces

menus intelligents sont créés en fonction de

vos certains critères et de vos besoins (gourmet,

célibataire, débutant, grossesse, diabète, halal,

budget, diabète, sans lactose… et bien d’autres)

et sont modifiables.

Pour vous faciliter la vie et gagnez du temps,

SOS Cuisine vous fournit votre liste d’épicerie

en fonction de votre menu et selon les spéciaux

des circulaires.

Pour des recettes faciles, savoureuses et bonnes

pour la santé, demandez SOS Cuisine!

Sur le Web: http://www.soscuisine.com

Une barrette de thé pratique pour vos événements

Au début des années 1990, une entreprise alle-

mande pionnière du bâton de sucre, a eu l’idée

de créer une portion de thé qui pourrait un jour

remplacer le sachet de thé ordinaire. C’est ainsi

qu’est née l’idée de la TPOD (Tea Portion Of

Design).

Grâce à ses propriétés absorbantes, ce sachet

de thé en forme de bâtonnet supprime les

graisses et toutes les substances nocives telles

que les restes de colles ou de plantes. Les

portions de thé de Bistrotea Canaca possèdent

une membrane perforée libérant uniquement la

boisson sans aucune perte de goût. Les feuilles

de thé utilisées sont haut de gamme, elles

absorbent le parfum et la saveur de son environ-

nement naturel. Le résultat obtenu est donc une

boisson naturelle et pure.

Bistrotea est très pratique, il permet un dosage

approprié, sans gaspillage, ne coule pas et n’a

pas besoin d’essorage! Le sachet en forme de

bâtonnet peut également servir d’agitateur par-

faitement bien conçu.

Les sachets sont faits à partir de produits recyclés,

et le bâtonnet est lui-même recyclable. Ce petit

bâton de thé possède décidemment de nom-

breux atouts pratiques et écologiques pour vos

événements. Sur le Web: bistroteacanada.com

L’Expo Manger Santé et Vivre Vert a eu lieu le weekend du

16-17-18 mars au Palais des Congrès de Montréal, et le 24 et

25 mars au Centre des Congrès de Québec.

retour sur l’expo manger santé et vivre vert

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LePLANIFICATEUR 25www.leplanificateur.ca

d o s s i e r v e r t

Une salle de sport dans votre salon

Nous savons que l’agenda bien rempli d’un

planificateur n’offre pas toujours la possibilité

de faire du sport. Cependant, comme vous le

savez, le sport est bon pour la santé et pour

rester en forme.

Nous avons trouvé une solution qui rend le

manque de temps et le sport compatibles:

la T-Zone Vibration de T-Zone Québec. Cette

machine suit les mouvements naturels du

corps et permet un entrainement sans effort.

Elle ne prend que très peu de place, et grâce

à elle vous travaillez vos muscles et votre car-

dio. Dix minutes de machine correspondent

à 1 heure de marche, et 200-250 calories de

brûlées. Avec cet appareil, vous accélérez la

perte de poids, augmentez la force muscu-

laire, réduisez la cellulite, tonifiez des parties

spécifiques du corps. Grâce à 8 programmes

préréglés et aux vitesses à choisir, chacun peut

se construire un programme d’entrainement

en fonction de ses attentes.

Cette machine offre beaucoup de bienfaits,

si bien qu’elle a été homologuée par Santé

Canada, et est également utilisée par des

clubs sportifs professionnels: 14 clubs de

hockey (dont les Toronto Maple Leafs), des

clubs de basketball en NBA, ainsi que certains

patineurs de vitesse du Team Canada.

Il y a plusieurs établissements au Québec qui

sont équipés de la T-Zone, et souvent le pre-

mier cours d’initiation est gratuit, essayez-la!

Expérience vibrante garantie!

Sur le Web: http://www.t-zonequebec.com

p o u r v o t r e i n f o

Vins «bio», on en raffole!Communion avec la nature ou effet de mode?Quel engouement!Depuis déjà quelques années les produits étiquetés «bio» ont la cote. Le vin a suivi ce courant. Nous retrouvons de plus en plus de ces produits dit «nature» sur les tablettes de la SAQ. Est-ce seulement un joli coup de filet marketing, un effet de mode, ou bien cette mention a réellement des assises solides et qualitatives? Fouillons un peu afin de comprendre le phénomène. Et peut-être, découvrirons-nous une nouvelle catégorie de vins à explorer et à déguster.

Pour le consommateur, quelle est la différence?Le vin biologique s’inscrit dans un mode de production durable où le respect de la nature est au centre des préoccupations; basé sur l’entretien de l’équilibre naturel entre le sol, la plante et son environnement. Comme pour tous les produits alimentaires issus de l’agriculture biologique, les maladies seront traitées par des engrais verts ou par des moyens naturels d’origine animale (comme la lutte par confusion sexuelle contre les insectes ravageurs) et la fertilisation se fera toujours par des composts organiques. Donc, le consommateur achetant des vins provenant de raisins biologiques aura la certitude qu’aucun produit chimique de synthèse n’aura été utilisé pour contrer les maladies de la vigne car le tout est interdit et certifié par des organismes comme DEMETER (marque interna-tionale qui est présente dans plus de 50 pays).

Alors, obligatoirement le vin sera meilleur? Malheureusement, ce n’est pas aussi simple car vin «bio» n’égale pas toujours qualité et expertise. La seule garantie que nous avons, c’est que la produc-tion aura été, sans contredit, respectueuse de l’environnement. De plus, il faut savoir qu’il y a beaucoup de viticulteurs qui travaillent, désormais, avec les principes «bio» mais qui ne passeront pas obli-gatoirement par ce «label». Donc, gardons en tête que la majorité des producteurs sérieux travailleront dans le respect de la nature afin de garder un sol et un environnement en «vie» ce qui per-mettra à la vigne de prospérer et de produire des raisins délicieux plusieurs années encore.

On se trempe les lèvres?C’est en parfaite synergie avec le terroir québécois et français que je vous propose l’accord vin «bio» français et fromage «bio» québé-cois. La fromagerie L’Ancêtre (1615, boul. Port-Royal, Bécancour, Centre-du-Québec) vous propose des beurres et fromages biolo-giques. J’ai sélectionné leur cheddar fort pour vivre la symbiose parfaite avec ce chardonnay du Jura (France), d’appellation Arbois. Stéphane Tissot a travaillé dans le millésime 2009 un vin au nez de noisette et de fleur blanche qui se partage en bouche longuement dans une texture ronde et presque grasse. Et oui, une communion délicieuse entre respect de la nature et saveurs qui pourra être dégusté dans un des nombreux sites bucoliques de la belle région du Centre-du-Québec.

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26 LePLANIFICATEUR Volume 10, No. 6

d o s s i e r v e r t

JOGGING ET VÉLO À MONTRÉALLorsqu’on parle de voyage d’af-

faires à l’étranger, une plani-

fication adéquate rendra votre

périple encore plus productif et

agréable, particulièrement si le

temps libre dont vous disposez

est restreint. Pour un séjour de

loisirs ou de travail à Montréal,

des milliers de touristes et de

visiteurs choisissent d’explorer

la ville en louant un vélo ou en

enfilant leurs souliers de course

pour une séance de jogging en

plein-air. Avec des avenues et

des rues accueillantes pour les

piétons, des parcs à la végé-

tation luxuriante et nombreu-

ses pistes cyclables, Montréal

regorge de quartiers typiques à

découvrir, kilomètre après kilo-

mètre, à pied ou à vélo.

La découverte des grands classiques montréalais et la pratique des activités disponibles alimentent le plaisir fébrile

du voyage. Voilà le côté positif des voyages d’affaires impromptus qui permettent sou-vent d’intégrer, dans un nouvel environne-ment, une activité connue et appréciée, ou encore d’expérimenter quelque chose de tout à fait nouveau!

Montréal et le cyclisme vont de pair, avec un réseau de pistes cyclables qui s’étale sur plus de 500 km: le summum du plaisir à vélo. Avant d’arpenter nos rues, visitez un de nos deux centres de location de vélo que sont Ma Bicyclette, tout près du canal Lachine, et Ça roule Montréal, situé dans le Vieux-Port de la métropole. Outre une vaste gamme de modèles, ces deux locateurs vous sug-géreront en plus des itinéraires et des tours

de ville de choix pilotés par un guide expé-rimenté. Un nouveau venu sur le marché, Fitz & Follwell, vous permettra de vivre une jour-née parfaite au cœur même  de Montréal en sortant cependant des sentiers battus. Vous découvrirez les plus beaux coins, recoins et quartiers de la ville grâce à leurs circuits ori-ginaux, disponibles d’avril à octobre.

Besoin d’un vélo que pour quelques minutes seulement? Profitez des milliers de BIXI répar-tis dans plus de 300 stations dans le centre-ville et ses alentours. BIXI est un système de vélos en libre-échange, populaire auprès tant des résidents de l’Île que des touristes et visiteurs d’un jour. Vous n’avez qu’à glisser votre carte de crédit, enfourcher votre vélo, pédaler jusqu’à destination et simplement rapporter votre BIXI à la prochaine station la plus rapprochée. Rien de plus simple et de plus efficace!

Les Montréalais sont à ce point fervents du vélo qu’un festival lui est entièrement dédié: la Féria du vélo de Montréal, qui rejoint des milliers de cyclistes chaque année. Une des principales attractions de la Féria est sans aucun doute le fameux Tour de l’Île, au cours duquel plus de 20 000 cyclistes prennent carrément d’assaut un parcours de 50 km qui traverse Montréal dans ses grands axes!

Pour ceux qui aiment le sport plein-air, Montréal est aussi une ville où le jogging est roi: un plaisir particulièrement prisé pour ceux qui voyagent pour affaires dans la métro-pole. Plusieurs hôtels, dont le Fairmont Queen Elizabeth, l’Hôtel Intercontinental et le W, offrent à leurs invités de participer deux fois par semaine à un club de jogging exté-rieur. Selon la saison, il est aussi possible de participer à de nombreuses épreuves parmi lesquelles se trouvent le Circuit Endurance et une impressionnante série de marathons et de courses qui se déroulent dans les plus belles avenues et voies d’accès de Montréal. N’oubliez pas de prendre connaissance des itinéraires de jogging de Tourisme Montréal, qui vous feront découvrir les beautés du Parc du Mont-Royal et du Plateau Mont-Royal, pour ne nommer que ces deux perles urbaines.

Source: Tourisme Montreal

p o u r v o t r e i n f o

La poignée de main n’est pas si simple, selon Leatitia BaldrigeLeatitia Baldrige a été la secrétaire des affaires sociales de la Maison Blanche et chef du personnel de Madame Jacquie Kennedy. Elle est l’auteur de vingt livres, dont Leatitia Baldrige’s New Manners for New Times.

La poignée de main est normalement le premier contact physique partagé avec une autre personne. Il est donc approprié que ce contact soit de bonne augure. La personne qui vous fait face se forgera une opinion de vous au cours de ce processus. Elle pensera, en son fort intérieur, que vous êtes une per-sonne chaleureuse, sûr de vous, éner-gique, snob, éteinte, une mauviette, ou encore une personne froide, hésitante, méfiante. Une bonne poignée de main dépend de quand, où et comment vous l’exécutez.

Une bonne poignée de main implique le langage du corps. Si vous êtes l’ini-tiateur, faites un pas en avant, étendez votre main droite et souriez tout en regardant l’autre personne dans les yeux. Si vous rencontrez quelqu’un pour la première fois, dites votre nom d’une voix audible.

Assurez-vous que votre poignée de main est ferme, sans toutefois donner l’impression que vous voulez absolu-ment broyer la main de votre interlocu-teur. Assurez-vous de ne pas avoir de restes de pizza miniature, de hors-d’œu-vre ou de trempette au fromage bleu sur vos doigts. Et si vos mains sont trop moites, faites glisser discrètement votre main sur votre pantalon ou votre jupe pour les sécher momentanément.

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LePLANIFICATEUR 27www.leplanificateur.ca

s a l o n

Vous avez sans doute investi beaucoup

d’argent pour développer un message

de marque qui reflète fidèlement vos

valeurs corporatives: une image qui représente

clairement l’expérience attendue par des clients

qui feront affaire avec vous. Toutefois, ce dur

travail est en danger si vos employés de première

ligne (votre personnel qui est en contact avec

les clients à une foire commerciale) ne peuvent

joindre les paroles à l’action.

L’objectif est donc de veiller à ce que chacun

de vos employés placé en première ligne com-

prenne toutes les implications contenues dans

le message véhiculé par votre marque. Votre

personnel doit être bien formé pour assurer que

le bon message soit transmis. La première tâche

à laquelle ils sont confrontés est de comprendre

les motivations du visiteur qui s’est arrêté à votre

kiosque. Si cette personne est approchée avec

un flux de toutes sortes de renseignements sur

les produits qui peuvent ou non s’appliquer à ses

attentes, elle se sent mise sous pression instan-

tanément et sera alors réticente de poursuivre la

conversation. Toutefois, lorsque votre personnel

de kiosque prend le temps de découvrir les

motivations spécifiques à chaque visiteur avant

de fournir des informations, ils veilleront à ce que

l’interaction ait un sens pour les deux parties.

Depuis des années, je suggère que le personnel

de kiosque dresse une liste de questions pré-

parées à l’avance. Les six questions que j’utilise

forment un acronyme facile à retenir: ACTION.

Les questions de type « ACTION » sont les sui-

vantes:

A = Autorité

Est-ce que ce visiteur dispose d’un véritable pou-

voir d’achat ou peut-il influer la décision d’achat?

C = Capacité

Dans quelle mesure ce visiteur s’insère t-il dans le

profil d’une personne qui finira, en fin de compte,

par acheter mon produit ou vouloir bénéficier du

service proposé?

T = Temps

Y a-t-il une relation étroite entre votre cycle de

vente et le cycle d’achat du visiteur?

I = Identité

Avez-vous mis au point un mécanisme formel

pour obtenir les coordonnées du visiteur?

O = Obstacles

Pourquoi ce visiteur voudrait-il (ou non) faire des

affaires avec moi?

N = Besoin (Need en anglais)

Ont-ils besoin de ce produit ou ne bénéficieront-

ils pas de ce service?

Les acronymes de ce type sont très utiles. Ils vous

donnent une structure à utiliser pour que votre

personnel pose des questions similaires à chacun

des visiteurs du kiosque. L’astuce consiste alors

à élaborer les meilleures questions qui fonction-

nent pour vous. Vous pouvez vous demander:

1. Quels sont les principaux critères dont j’ai

besoin pour comprendre la motivation de ce

visiteur?

2. Comment puis-je former mon personnel pour

poser les questions appropriées à chaque visiteur

du kiosque?

3. Que dois-je développer pour faire en sorte que

mon personnel enregistre les informations que je

peux utiliser pour ensuite en faire le suivi?

Si vous ne souhaitez pas travailler avec les ques-

tions ACTION, il faudrait que vous les adaptiez à

votre situation particulière.

Un dernier conseil: lorsque vous formez votre

personnel à poser des questions, il est important

que la personne soit à l’aise avec le sens des

mots employés. Leur demander de mémoriser

une question préconçue ne fonctionne pas tou-

jours. Toutefois, l’enseignement de la logique

de chacune des questions est un plus qui les

encourage à élaborer des questions qu’ils peu-

vent poser eux-mêmes confortablement et en

toute honnêteté.

Découvrir les besoins des visiteurs et leurs

perspectives est au cœur du travail de votre

personnel de kiosque. C’est la chose la plus

importante. S’assurer d’avoir bien compris le

visiteur du kiosque peut introduire une value

ajoutée pour votre marque. Le visiteur reste sur

une impression favorable, ce qui est le but de

votre démarche.

Barry Siskind est président de l’International Training and Management Company et auteur de plusieurs livres. Sur le Web: www.siskindtraining.com.

Votre présentation lors d’un salon commercial devrait être principalement axée sur l’individu. Lorsque les visiteurs assistent à un spectacle ou une conférence, ils ne souhaitent pas qu’on les regroupe en une masse homogène et qu’on les traite de manière standardisée.

Révéler les besoins cachés des visiteurs de foires commerciales Par Barry Siskind

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28 LePLANIFICATEUR Volume 10, No. 6

c o m m u n i c at i o n

Tout changement mène vers l’inconnu. Sans changement, il est difficile d’amé-liorer nos vies sur les plans profession-nels et personnels. Si la majorité des

personnes sont réticentes aux changements, c’est parce qu’il n’est pas facile de les intégrer dans nos vies. Lorsque les changements que vous désirez apporter sont une nécessité pour vous, vous allez faire des pieds et des mains pour qu’ils se réalisent. Dans quelle mesure est-ce important pour vous d’avoir une influence sur autrui grâce à vos communications? Dans quelle mesure vou-lez-vous que l’on vous perçoive comme une per-sonne confiante, crédible et digne de confiance? En apportant un changement, aussi minime soit-il, dans votre façon de communiquer Aujourd’hui, vous atteindrez un tout nouveau niveau de com-munication qui vous permettra d’exercer une influence sur autrui.

Vous devez d’abord réussir à faire le constat suivant: «Je ne suis pas entièrement satisfait de ma façon de communiquer avec les autres. Je sais que je peux faire mieux. Je m’engage à faire ce qu’il faudra pour apporter un changement». Lorsque vous établirez un lien entre l’engage-ment que vous avez pris et ce que vous êtes capable de réaliser, vous serez alors en mesure de changer votre façon de communiquer.

La main-d’œuvre d’aujourd’hui est diversifiée, et comprend aussi bien des bébé-boumeurs que des représentants des générations X et Y. Par conséquent, le changement dont je parle peut s’appliquer à tous. Ce changement nécessite que vous établissiez une connexion avec votre inter-locuteur: misez sur ce qui est important pour ce dernier et communiquez en utilisant ses mots et en vous adaptant à ses émotions et son niveau de

compréhension. Adaptez votre idée au problème de votre interlocuteur en vous exprimant d’une manière qui lui offre des solutions et des pos-sibilités. C’est à ce moment de la conversation que vous pourrez commencer à bâtir un lien de confiance. Présentez vos idées et votre message de manière à ce que votre interlocuteur tienne compte de vos propos.

Voici une méthode rapide et facile, mais tout de même efficace, que vous pouvez utiliser avant et pendant une conversation pour vous assurer d’établir une connexion avec votre interlocuteur: l’acronyme CBOI. Avant d’engager une conversa-tion, posez-vous les questions suivantes:

C – Quelles sont les Connaissances de mon interlocuteur sur le sujet que je vais aborder et quelle est son expérience? Un bébé-boumeur aura une perspective différente quant à la façon

À quand remonte la dernière fois où vous avez modifié votre façon de communiquer? Quoi? Vous n’avez jamais

ressenti le besoin d’apporter un tel changement? «Je communique tout le temps.»   «J’ai plusieurs années

d’expérience, et on me dit que j’ai de bonnes aptitudes en communication.» «Les bébé-boumeurs sont vieux

jeu et ils doivent apprendre à communiquer avec moi par texto.» «Les représentants de la génération X et de la

génération Y ne savent tout simplement pas comment communiquer efficacement.» Des commentaires comme

ceux-ci sont d’excellentes raisons pour lire ce qui suit.

changez votre façon de communiquer pour avoir une meilleure influence

Par Stacey Hanke

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c o m m u n i c at i o n

de bâtir une relation en fonction de son expé-rience comparativement à un représentant de la génération Y.

B – Qu’est-ce que mon interlocuteur a Besoin de savoir pour prendre des mesures pendant la période de temps dont je dispose pour présenter mon message? Il est possible qu’un bébé-bou-meur désire obtenir de plus amples détails avant de prendre une décision alors qu’un représentant de la génération X n’aura besoin que des élé-ments qui auront vraiment une incidence sur sa situation.

O – Quelle est l’Opinion de mon interlocuteur sur le sujet que je vais aborder? Chaque person-ne a sa propre opinion en fonction de ce qu’elle sait et de ce qu’elle doit savoir.

I – Qui est mon Interlocuteur? Voyons cette étape plus en détail. Par exemple, lorsque vient le temps d’identifier vos interlocuteurs, tenez compte des éléments suivants:

• Quelles sont les connaissances que je veux leur transmettre sur le sujet que je vais aborder?

• Quelles sont leurs attentes?

• Qu’est-ce que j’aimerais qu’ils ressentent par rapport au sujet?

• Comment la mesure que je désire qu’ils pren-nent constitue-t-elle un avantage pour eux?

• Quel est le comportement que j’aimerais qu’ils modifient après avoir entendu mon message?

• Quelles idées préconçues ont-ils par rapport au sujet que je vais aborder?

• Quelles seront les répercussions de leurs déci-sions sur les décideurs, les clients ou les pairs?

• Pourquoi ce message est-il communiqué main-tenant?

• Quels sont les objectifs de mon interlocuteur?

• Mon message contiendra-t-il plus de rensei-gnements que mon interlocuteur ne requiert ou qu’il ne désire entendre? Le cas échéant, comment puis-je établir l’ordre de priorité des concepts et des éléments clés?

• Pourquoi mes interlocuteurs devraient-ils s’in-téresser à ce sujet en particulier?

• Puis-je cibler trois questions difficiles que mes interlocuteurs pourraient poser?

Voici les quatre étapes qui vous permettront de changer votre façon de communiquer: la sensi-bilisation, la compréhension, l’acceptation et les mesures concrètes.

1. SensibilisationPour apporter un changement, vous devez au préalable connaître vos forces, vos faiblesses ainsi que l’influence que vous avez sur autrui. Pour vraiment avoir une bonne connaissance de ces éléments, vous devez demander aux autres de vous donner des commentaires constructifs. Ce que vous apprendrez ainsi pourrait être inattendu et vous surprendre.

2. CompréhensionIl s’agit de l’étape où il y a un déclic. Vous réalisez alors ce que vous devez faire pour apporter le changement que vous désirez. Vous avez atteint le stade où vous cessez de nier le fait que ce changement est requis et où vous êtes prêt à l’accepter. Lorsque la situation est trop pénible ou que vous n’avez pas obtenu de résultats depuis longtemps, il est temps d’apporter un changement!

3. AcceptationAu cours de cette étape, vous acceptez le fait qu’il peut s’agir d’une façon de communiquer nouvelle et améliorée. Vous êtes plus ouvert d’esprit, plus disposé à apporter un changement et vous êtes prêts à aller de l’avant.

4. Mesures concrètesIl s’agit de l’étape où la plupart des personnes mettent fin à leur démarche. Voici ce qui distin-gue le bon communicateur du communicateur moyen: les bons communicateurs font ce que les communicateurs moyens ne veulent pas faire. Ils agissent dès maintenant, non pas demain, ni la semaine prochaine. Ils agissent dès aujourd’hui pour apporter des changements afin que dans un an, ils ne retrouvent pas coincés dans la même situation.

Mettez par écrit l’engagement que vous avez pris.

1. Dressez une liste des changements auxquels vous faites face aujourd’hui. Votre liste doit com-prendre, entre autres choses, les changements que vous avez choisis, les changements qui vous sont imposés, les changements que vous souhai-tez apporter ainsi que les changements que vous redoutez.

2. Quel est le changement figurant dans cette liste qui vous pose le plus de difficultés?

3. Que devez-vous faire différemment?

Stacey Hanke est consultante, auteur, coach et conférencière avec 1st Impression Consulting Inc, à Chicago, IL. Vous pouvez la joindre à [email protected] ou au (773) 209-5970. Sur le Web: www.1stimpressionconsulting.com

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Faux ongles au bureau?Voici ce que Bahar Niramwalla du Globe and Mail en dit…S’ils sont subtilement et correctement appliqués et que personne ne peut faire la différence, pourquoi pas? Il suffit de garder à l’esprit que vous êtes dans un milieu d’affaires, et que la tenue de rigueur se doit d’être professionnelle et soignée. En d’autres termes, les griffes de chat de couleur orange vif avec le nom

de votre petit ami écrit dessus en jolis diamants ne sont pas de mise. Il serait bon d’opter pour des longueurs plus courtes et des couleurs douces ou encore d’essayer un bleu marine ou un vert chasseur à la mode présentement. En passant, le même niveau de subtilité et de bon goût s’applique aux rallonges de cheveux.

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STIMULER LA MATIÈRE GRISE: écrire à la main permet aux Canadiens de mieux retenir l’information!Les planificateurs doivent tenir compte de tellement de détails – essayez le crayon et le papier!

À l’ère numérique, des recherches de pointe révèlent qu’écrire à la main, sur du papier, amé-liore la compréhension et la rétention de l’infor-mation, plus que taper au clavier. Selon Steve Graham, auteur de certaines publica-tions et professeur titulaire de la chaire en éduca-tion Currey Ingram de l’Université Vanderbilt de Nashville, au Tennessee: «Lorsque nous écrivons, avant même d’écrire, nous réfléchissons pour évaluer l’information que nous recevons. Utiliser un crayon sur du papier aide notre cerveau à mieux retenir les idées, ce qui améliore la mémoi-re à long terme.»Une récente étude nationale réalisée sur des adultes par Canadian Omnibus, pour le compte de BIC Canada inc., confirme que lorsque les Canadiens prennent des notes lors d’une réu-nion, en classe ou ailleurs, ils ont tendance à mieux mémoriser l’information écrite à la main (83  %). Le sondage révèle aussi que 62  % des Canadiens préfèrent réellement utiliser un crayon et du papier, qu’il s’agisse de travail scolaire, de notes en vue d’une présentation pour le travail ou plus simplement de brèves idées ou de listes.

La présentation a son effet — tenez-en compte!Le sondage indique aussi que 65 % des Canadiens croient que les gens portent un jugement sur la qualité d’un commentaire ou d’une idée selon l’écriture. Celle-ci devrait donc être fluide et soi-gnée. Un instrument d’écriture de bonne qualité est essentiel!** En 2011, Canadian Omnibus a réalisé un sondage en ligne auprès de 1011 Canadiens choisis de façon aléatoire. Les résultats ont été statistiquement pondérés en fonction des données de recensement quant au niveau d’études, à l’âge, au sexe et à la région pour assurer un échantillon représentatif de la population adulte du Canada.

À quel âge est-on vieux? Tout dépend à qui on pose la question

On dit que 40 ans, c’est le nouveau 30  ans et les baby-boomers redéfinissent la perception du vieillissement. Alors, à quel âge est-on vieux?Il semblerait que la réponse dépende de l’âge de la personne à qui on pose la question, selon une nouvelle enquête menée auprès des américains. Les membres de la génération  Y, nés entre les années 1980 et 1990, considèrent qu’on est vieux à 62 ans, mais ceux de la génération X, nés entre 1964 et 1970, pensent que personne n’est vieux avant d’avoir atteint l’âge de 71  ans, révèle une étude de Marist Poll. Les baby-boomers croient que le terme «vieux» s’applique aux personnes âgées de 77 ans et plus, alors que les membres de la génération grandiose, qui ont vécu à l’époque de la Seconde Guerre mondiale, ne pensent pas qu’on peut l’employer pour désigner les personnes de moins de 81 ans.«Tout le monde a une opinion différente sur ce que signifie la vieillesse et sur l’âge à partir duquel on devient vieux», affirme Roger Baumgart, PDG de Home Instead Senior Care, qui a commandé le sondage téléphonique auprès de 1 235 améri-cains de partout aux États-Unis.En vieillissant, notre perception du vieillissement change. Même si les jeunes de la génération Y  considèrent qu’on est vieux à 62 ans, ils ont

déclaré qu’ils espéraient atteindre leur 90e anniversaire. Le sondage a également révélé une diffé-rence dans la manière de percevoir l’âge entre les hommes et les femmes. En effet, ces dernières repoussaient l’âge de la vieillesse plus loin que les hommes, soutenant que les hommes ne sont vieux qu’à compter de 74 ans et les femmes à partir de 75 ans. Quant aux hommes, ils réduiraient cet âge à 70 ans pour eux-mêmes et à 69 ans pour les femmes.

Écrire à la main est bon pour le cerveauSteve Graham explique: «Écrire à la main mobilise le cerveau et joue un rôle essentiel dans l’appren-tissage, car, en fait, cela favorise la créativité et l’expression tout en contribuant au développement de la motricité fine. Le clavier n’est pas l’outil le plus logique pour la communication axée sur la mémoire, alors que l’écriture à la main constitue la deuxième méthode par laquelle nous avons appris à commu-niquer en bas âge, peu après avoir appris à parler. Écrire à la main nourrit le cerveau, depuis celui des enfants apprenant à reconnaître les lettres et les formes jusqu’à celui des baby-boomers avançant en âge et désirant garder leur esprit alerte.»

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