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Note de synthèse 2017 – NANTES METROPOLE
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NANTES METROPOLE
Département Loire-Atlantique, Région Pays-de-la-Loire
(609 198 habitants, 53 350 ha, catégorie « intercommunalités »)
Éléments de contexte sur la collectivité
Le territoire de Nantes Métropole est de plus en plus
attractif : la croissance augmente deux fois plus vite
qu’au début des années 2000 (+1,0 % par an entre
2008 et 2013 contre + 0,5 % par an entre 1999 et
2008) ; on note +1,2% en 2016. Stable depuis 30 ans,
le solde naturel porte l’essentiel de la croissance.
Négatif au début des années 2000, le solde
migratoire est redevenu positif depuis 2008. Durant
les années 90, Nantes a connu une activité
importante de construction neuve, à la fois sur
d'anciens terrains maraîchers mais également en
densification du tissu urbain constitué et le long des
grands axes (routiers ou tramway). La plupart des
autres communes de la Métropole étaient des
communes rurales jusque dans les années 50. Le
développement urbain a gagné progressivement les
villes de première puis de deuxième couronne. Ce
développement urbain a progressivement effacé les
ruptures urbaines. On constate entre 2008 et 2012
une augmentation de + 600 hectares des surfaces
artificialisées principalement au détriment des
prairies naturelles (- 317 hectares) et des cultures
permanentes (- 122 hectares). Le projet
d’aménagement et de développement durables
(PADD, adopté en juin 2016) du PLU métropolitain
exprime une ambition politique qui doit combiner
dynamique économique, cohésion sociale, enjeux
environnementaux et équilibre territorial : un
emploi et un logement pour tous dans une
économie innovante et un cadre de vie de qualité.
Le PADD pose trois orientations spatiales : dessiner
la métropole nature, organiser la métropole
rapprochée et agir partout pour une haute qualité
urbaine, paysagère et architecturale, avec un
règlement et pièces graphiques en cours de
finalisation.
L'un des objectifs est de réduire de 50 % le rythme
moyen de consommation des espaces agricoles,
naturels et forestiers alors qu'il est prévu d'accueillir
75 000 nouveaux habitants et de créer 60 000
emplois d'ici à 2030.
Le défi est très important sur un territoire marqué
par la présence de la Loire ainsi que par la
confluence singulière en étoile hydrographique
(l’Erdre, la Sèvre et de nombreux ruisseaux). Ces
éléments naturels dessinent un chapelet d’îles, des
plus habitées (Île de Nantes) aux plus sauvages (Ile
de la Motte).
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Fig. 1 / Les Machines de l’Île, symbole de
renouvellement et de l’attractivité du territoire
nantais ©Jean-Dominique Billaud Ivan.
Eléments relatifs à la politique globale de la collectivité en faveur de la biodiversité
La Métropole a défini comme prioritaire le thème
de la biodiversité et de sa prise en compte dans les
projets, en l’inscrivant parmi les dix marqueurs du
mandat la nature en ville, aux côtés du dialogue
citoyen et de la co-construction, de la transition
énergétique ou de l'attractivité.
Le PADD du PLU métropolitain place comme
premières orientations stratégiques, les
orientations en matière d'environnement : le
projet de territoire doit permettre de préserver et
de valoriser les potentialités et atouts offerts par
la biodiversité, donner accès à un cadre de vie, des
paysages, un patrimoine naturel et culturel qui
font l’identité du territoire et sont vecteurs
d’ambiance et de confort pour les habitants,
prendre en compte et d’améliorer ses fragilités :
restauration de sites naturels dégradés,
amélioration de la qualité de l’air ; préserver les
ressources naturelles, réduire les émissions de gaz
à effet de serre, s’adapter au changement
climatique et agir pour la transition énergétique ;
d’améliorer la santé environnementale par la
réduction de l’exposition des personnes aux
nuisances et aux pollutions...
De plus, plusieurs plans d'actions intègrent la
thématique de la biodiversité et sa prise en
compte dans le développement urbain :
- un plan d'actions transversal en faveur de la
biodiversité commun à la Ville de Nantes et à
Nantes Métropole définit des priorités sur le
territoire, parmi lesquelles : Intégrer la
biodiversité dans les stratégies de
développement, prendre en compte la
biodiversité dans les projets opérationnels de NM,
restaurer les milieux et adapter les pratiques de
gestion ;
- un plan d'actions développement urbain qui vise
à développer l'agglomération en confortant en
son sein les équilibres et les identités du territoire,
à préserver la biodiversité et valoriser les espaces
naturels et agricoles... ;
- un plan d'action nature et environnement qui a
pour objectif de faire de la biodiversité un atout
pour le territoire et le cadre de vie des habitants.
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À noter, les opérations d’aménagement en cœur
de métropole s’inscrivent dans l’esprit de
« Emerald Necklace » de Boston, offrant un
système de parcs et d’espaces de nature
connectés les uns aux autres. Cette « Etoile
verte » constitue le prolongement en milieu
urbain d’une stratégie paysagère et de trame
verte et bleue de Nantes Métropole.
La dimension paysagère
Nantes Métropole cultive une approche par le
Paysage, au sens intégrateur, dans tous les projets
d'aménagements. Sur les 5 dernières opérations
majeures, tous les mandataires retenus sont des
paysagistes-concepteurs..
Fig. 2 / L’Etoile Verte des vallées nantaises
©Groupement Campo, Gilles Clément, Julien Viniane.
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Action 1 présentée dans le chapitre « Aménagement du territoire : démarches de planification en faveur de
la biodiversité » et en lien avec le thème 2017 « Aménager, rénover et bâtir en faveur de la biodiversité » :
Un plan Local d'Urbanisme Métropolitain qui préserve sa trame verte et bleue
Extrait du dossier fourni par la collectivité :
« Le Plan Local d’Urbanisme métropolitain
déterminera le cadre de vie futur des habitants de la
métropole à l’horizon 2030. Le PADD (adopté en juin
2016) fixe l’esprit du PLUm, c'est-à-dire les grands
principes du projet de territoire. En matière
d'environnement, il s'agit pour demain de préserver
les espaces naturels et forestiers (biodiversité,
loisirs…), développer la production agricole
(augmentation de la demande alimentaire en
général et de productions alimentaires de proximité
en particulier, intérêt croissant pour les
agrocarburants…), limiter l’imperméabilisation des
sols, affirmer l'identité et l'attractivité du paysage
urbain de la métropole nantaise, renforcer la
présence et l’accès à la nature en ville et faire de
cette nature un élément structurant du projet
urbain et support de biodiversité dans chaque
quartier (alignements d’arbres, squares, parcs,
jardins partagés…), valoriser et mettre en réseaux
les grands espaces naturels emblématiques de
l’agglomération (lac de Grand Lieu, Marais
Audubon, étiers nord et sud, forêts urbaines, grands
parcs urbains, espaces bocagers, viticoles…), la Loire
et ses affluents comme socle patrimonial commun.
Parmi les outils développés dans le cadre de la
construction du PLUm et pour souligner l'enjeu
essentiel de préserver la nature sous toutes ses
formes sur le territoire, il a été décidé de rédiger une
orientation d'aménagement et de programmation
thématique Trame verte et bleue et paysage. Celle-
ci, en cours de rédaction, a pour vocation de
renforcer la place de la nature au sein de la
Métropole. En préambule, elle rappelle les objectifs
découlant de cet enjeu (biodiversité, services éco-
systémiques, aménités, bien-être et qualité du
cadre de vie...). L’OAP TVBp doit également prendre
en compte les activités humaines et les pratiques
citadines. L’OAP TVBp a défini les enjeux
écologiques d’association entre les usages de loisirs
des citadins (découverte de la nature et pour loisirs
de plein air) et la préservation des unités paysagères
de la métropole. Pour cela, elle s’attache à
compléter la trame verte et bleue là où elle présente
des absences ou des discontinuités, de manière à
constituer une armature verte et bleue cohérente
au plus près des habitants et favorisant sa
fonctionnalité. Complémentaire des espaces bâtis,
la prise en compte de la TVBp est indispensable à
l’accueil de nouveaux projets de constructions.
Les objectifs sont de :
- préserver le socle actuel en préservant les
réservoirs actuels, identifiant les corridors
écologiques ajustables ou non ;
- développer les continuités écologiques en
favorisant la végétalisation des cœurs d’îlots
urbanisés, en définissant des coefficients de
biotope, en limitant l'imperméabilisation, en
incitant tout projet à prendre en compte la
biodiversité dès sa conception, en réfléchissant à la
biodiversité par strate, en facilitant la circulation de
la microfaune, l'infiltration de l'eau…
Une OAP Loire est également en cours de rédaction,
elle permet d'identifier sur le fleuve les différents
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projets et de mesurer l'effet cumulatif des impacts
pour la biodiversité, entre autres.
Une OPA Air Climat Énergie intégrera également un
volet biodiversité dans le cadre de l'adaptation au
changement climatique (promotion des toitures et
pieds d'immeubles végétalisés, réflexion sur
l'ombrage et le rafraîchissement apportés par les
arbres en ville...) mais également pour lutter contre
les nuisances sonores et favoriser une qualité de l'air
améliorée.
Le PLUm intègre un fort volet participatif,
notamment au sein des communes et les enjeux de
la nature en ville ont été partagés avec les habitants
à cette occasion (Zoom sur le PLUm). Après
approbation du PADD en juin 2016, le projet de
PLUm sera arrêté à l'automne 2017. La méthode
d'évaluation des impacts est en cours de définition
à partir d'indicateurs ciblés ».
Fig. 3 / Diagnostic des continuités écologiques.
©Nantes Métropole
Complément des évaluateurs :
L’engagement de Nantes Métropole en faveur de la
nature est fondé sur une connaissance du
patrimoine naturel et des enjeux locaux dont les
finalités sont d’identifier les éléments de la TVB qui
participeront au cadre de vie, et de prévoir le
développement du territoire en tenant compte de
ses richesses et atouts.
L’inventaire des zones humides et des cours d’eau a
associé les 3 SAGEs du territoire selon une
démarche participative commune. Ce sont ainsi
9250 ha de zones humides, 600 km de cours d’eau
et 400 km de douves qui ont été recensés.
L’inventaire des haies bocagères a consisté à la
caractérisation typologique et fonctionnelle du
maillage de haies tout en identifiant les ruptures de
la trame verte. Plus de 21 800 haies bocagères ont
ainsi été identifiées et caractérisées, représentant
un linéaire de 2 395 km.
Des inventaires faune / flore ont été réalisés par des
scientifiques pour améliorer les connaissances
naturalistes sur l’ensemble du territoire. Des
inventaires spécifiques sont réalisés sur des sites
emblématiques du territoire (La Petite Amazonie, Île
de la Motte, Bois Saint-Louis, zone humide de
l’Ilette…). Des couches d’alerte Flore (depuis 2010)
et faune (depuis 2015) ont été créées au sein de
bases de données : Calluna gérée par le
Conservatoire Botanique National de Brest et Faune
Loire Atlantique gérée par la LPO. En parallèle,
Nantes Métropole accompagne les opérations
faisant l’objet d’inventaires participatifs (ex : 24
heures de la biodiversité, Grand Débat Loire…).
La connaissance et le diagnostic des composantes
de la TVB sont remarquables à l’échelle de la
métropole, pour un territoire très riche (2/3 sont
des espaces naturels et agricoles). Ils assurent a
priori l’efficacité des mesures de protection (cf.
boite à outils développée par Nantes Métropole)
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utilisées dans le PLUm et qui encadrent ainsi le
développement urbain.
Ces éléments de connaissance plus que complets
sur le territoire sont capitalisés dans différents
projets, notamment des opérations
d’aménagement, des plans de conservation
d’espèces végétales endémiques (Angélique des
estuaires et Scirpe triquetre).
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Action 2 présentée dans le chapitre « Biodiversité locale : gestion et suivi » et en lien avec le thème 2017
« Aménager, rénover et bâtir en faveur de la biodiversité » :
ZAC de la Brosse : définition et mise en place d'un plan de gestion
Extrait du dossier fourni par la collectivité :
« La ZAC de la Brosse, site de 54 hectares au sud de
la Métropole nantaise, accueillera fin 2018, le Pôle
agro-alimentaire d'intérêt régional qui comprend le
Marché d'Intérêt national (2ème en France). Au titre
de la Loi sur l'Eau (ruisseau, prairies humides, zones
humides, mares...) et au titre des espèces protégées
(Batraciens, reptiles, oiseaux), des mesures
d'évitement et de compensation ont été mise en
place.
Un plan de gestion a été défini. Il a pour objectif
principal d’établir les moyens d’actions permettant
d’atteindre les objectifs de conservation ou
d’amélioration des fonctionnalités des espaces
naturels et précise notamment la mise en œuvre et
le suivi des mesures d'évitement et de
compensation. De plus, un comité de suivi composé
des services de l'État, des élus de la Métropole et
des communes concernées, de l'aménageur, des
entreprises chargées des travaux et des associations
naturalistes a été installé le 27 mars 2017, et est
chargé d’assurer le suivi et le contrôle de la mise en
œuvre des mesures en faveur de la biodiversité
(évitement, réduction, compensation et
accompagnement).
Les mesures prises au titre de la Loi sur l'eau :
* mesures d'évitement :
- préservation d’une bande de 5 m de part
et d’autre du ruisseau de la Brosse ;
- exclusion de tout aménagement sur une
prairie humide et mise en place d’une gestion
permettant la préservation de son intérêt
environnemental ainsi que le maintien de son
alimentation hydraulique ;
* mesures de compensation :
- création de 2 mares au sein de la coulée verte et
200 ml de noues en compensation d’une mare
détruite ;
- création de 4,3 hectares de zones humides, avec la
création d’une noue de 600 m de part et d’autre du
cours d’eau, et de 225 ml de dépressions méandrées
perpendiculaire à cette noue ;
- remplacement de la route existante par une voie
de circulation douce respectant la topographie du
site afin de ne pas faire obstacle au ruissellement
des eaux pluviales ;
- remplacement d’une partie du fossé situé au nord
de la RD65 par une cunette enherbée sinueuse ;
- création d’une zone d’expansion des crues du
ruisseau de la Brosse d’une surface de 2500m² ;
- amélioration des fonctionnalités hydrauliques et
biologiques de 6,2 ha de zones humides au sein de
la coulée verte : création de 15 mares de tailles
variables, création de cunettes permettant le lien
entre une grande mare et plusieurs petites,
plantation de 538 ml de haies avec essences locales,
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création de 2 batrachoducs sous le boulevard
Léonard de Vinci ;
- mise en place d’une passerelle bois au lieu d’un
pont cadre pour le franchissement du ruisseau.
Les mesures prises au titre des espèces :
* mesures d'évitement :
- conservation de 8 mares, ainsi que les
prairies humides attenantes ;
- sauvegarde des haies ;
- maintien des zones humides du ruisseau
de la Brosse ;
* mesures de compensation :
- création de 15 mares et renforcement du réseau
de haies au sein des 7 hectares de zones humides
aménagées pour les amphibiens ;
- création de 2,4 ha de fourrés compensatoires pour
les reptiles ;
- création de 0,8 ha de boisements compensatoires
pour les reptiles ;
- création de lieux de ponte pour les reptiles
(hibernaculum, tas de bois, tas de pierre…) répartis
sur l’ensemble des zones compensatoires ;
- plantation de 3000 ml de haies pour les oiseaux ;
- création de 2,4 ha de fourrés pour la Linotte
mélodieuse.
Enfin, un plan de gestion pour l’ensemble des
éléments naturels évités et compensés a été mis en
place, et un suivi de l’efficacité écologique des
mesures compensatoires sera réalisé (suivi annuel
pendant cinq ans, puis à n+10, n+15 et n+20). »
Fig. 4 / ZAC de la Brosse, grenouille agile. ©Aline
Corbeaux
Complément des évaluateurs :
Dans ce projet, Nantes Métropole concrétise son
engagement en faveur de la biodiversité par la mise
en œuvre d’un suivi sur le long terme de l’efficacité
écologique des mesures de compensation sur un
site qui accueille le pôle agro-alimentaire national.
Ces suivis planifiés sur 20 ans sont inscrits dans
l’arrêté et seront supervisés par un comité de suivi
pluri-acteurs.
La connaissance fine des enjeux écologiques et
naturalistes par Nantes Métropole offre des
garanties pour que les mesures de compensation
jouent véritablement leurs rôles sur ce site majeur.
L’action met également en avant l’attention
accordée par les services de Nantes Métropole, à la
mise en place des mesures pour justifier des
fonctionnalités écologiques équivalentes à celles
dégradées dans les zones aménagées.
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Action 3, présentée dans le chapitre « Biodiversité et citoyenneté » et en lien avec le thème 2017
« Aménager, rénover et bâtir en faveur de la biodiversité » :
Ile de la Motte : les habitants associés dans un projet innovant
Extrait du dossier fourni par la collectivité :
« L’ile de la Motte, située sur la commune d'Indre,
est propriété de Nantes Métropole pour 16,2
hectares (les 1,1 hectares restant étant la propriété
du Port Autonome). Ce site fait partie de l’inventaire
ZNIEFF et entre dans le périmètre Natura 2000 «
Estuaire de la Loire ». Le site cumule des enjeux
écologiques, agricoles et de sensibilisation des
habitants. Constitué de différents types de
roselières et de saulaies d’intérêt communautaire, il
abrite également plusieurs espèces d’avifaune
nicheuse et hivernantes, dont certaines prioritaires
pour les Pays-de-la-Loire, ainsi que plusieurs
espèces de flore protégée de grand intérêt
écologique. L’enjeu agricole principal est de renouer
avec l’histoire agricole de l’île et offrir une vitrine à
la commune et à Nantes métropole sur un projet
alliant préservation de la biodiversité et soutien à
l’agriculture, même s’il existe de nombreux
prérequis. Dans le cadre du grand débat « Nantes, la
Loire et nous », Nantes métropole s’est engagée
dans la co-production de plans de gestion pour la
Petite Amazonie et l’Ile de la Motte avec les
habitants. L'objectif est de partager avec les
habitants les richesses biologiques de l'île, les faire
travailler sur les enjeux et définir avec eux un plan
de gestion et les modalités d'aménagement et
d'accès à l'ile (notamment engins agricoles, bétail,
point d’abreuvage pour du bétail, installation d’un
ouvrage permettant une adduction d’eau à partir
des quais d’Indre). Depuis plusieurs mois, les
associations naturalistes du territoire métropolitain
sont mobilisées pour faire l'inventaire de la
biodiversité de l'île (Bretagne Vivante, Ligue pour la
Protection des Oiseaux, Groupe Mammalogique
Breton).
Dates importantes du projet :
- printemps 2017 : définition d'un mandat citoyen
qui définit les attentes de la collectivité, les
modalités de rendu et qui rappelle l'obligation des
élus de restituer les décisions choisies et d'expliquer
les propositions refusées ;
- le 1er juin 2017, au cours de la soirée de
sensibilisation au développement durable sera
annoncée la démarche aux habitants et visiteurs
pour recruter ceux-ci et les sensibiliser aux enjeux
du site. D'autres canaux de mobilisation seront
utilisés, notamment la presse locale et les réseaux
sociaux) ;
- 30 septembre 2017 : visite de l’île avec les
habitants volontaires et réflexion en cours sur
l'organisation d'un un chantier nature pour initier la
démarche participative. Réunion avec les habitants
en ateliers de travail sur les enjeux du site ;
- novembre 2017 : arbitrage en comité de pilotage
sur les objectifs et sur les propositions d'actions
émanant des propositions citoyennes ;
- janvier 2018 : réunion en ateliers de travail sur
l'implication citoyenne dans le programme
d'actions ;
- février 2018 : Validation du projet en comité de
pilotage ;
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- avril 2018 : Réunion de présentation du projet aux
habitants.
Il est prévu de mettre en place plusieurs plans
d’action.
Plusieurs inventaires ont été réalisés sur site par
différentes associations naturalistes :
- LPO : passages pour la migration post-nuptiale des
oiseaux (automne 2016) ;
- GMB : six espèces de chiroptères contactées :
pipistrelle commune, pipistrelle de Nathusius,
pipistrelle de Kuhl, sérotine commune, noctule de
Leisler et noctule commune (activité plus
importante sur berges exondées qu'au milieu de
l'île) ; traces de sanglier et probablement une crotte
de putois ;
- BV : amphibiens : prévu hiver-printemps 2016-
2017 ; reptiles : non détecté ; rhopalocères : onze
espèces ; orthoptères (inventaire + ILA) : beau
cortège de milieux humides ; odonates : peu
d'espèces observées car peu de potentialités ».
Fig. 5 / Vue de la Loire depuis l'île de la Motte. ©NM
Complément des évaluateurs :
L’île de la Motte est une île que tout le monde voit
mais que personne ne connait car elle est restée
infréquentée au cours des 40 dernières années.
Aujourd’hui, il n’est d’ailleurs pas possible
d’accéder librement sur le site. Nantes Métropole
met donc en place des sorties accompagnées
(comme pour l’accès à la Petite Amazonie).
L’action porte sur un projet de valorisation
écologique et agricole de l’île. Après un travail
d’inventaire naturaliste réalisé avec des
associations, l’action s’inscrit sur un temps long où
la concertation avec les habitants d’Indre (et ses
environs), leurs collectifs, les associations locales
et les agriculteurs, est menée très
progressivement. D’abord pour faire émerger une
vision commune des usages et non-usages du site.
Ensuite pour définir des plans de gestion de l’île.
Le dialogue citoyen oscille entre perception, envie
et intuition sur le devenir de l’île.
L’intervention de Nantes Métropole sur ce site est
très prudente, entre la volonté de « rapprocher »
l’île des habitants de la métropole, et la
préoccupation de la préserver. Cette action
illustre parfaitement le « dialogue citoyen à la
nantaise » où « l’on fait avec ce qui sera dit par les
habitants, même si cela porte plus loin que la
durée du mandat ».
Autres actions en lien avec le thème « Aménager, rénover et bâtir en favorisant la biodiversité »
Les forêts urbaines nantaises
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Ce projet d’ampleur concerne 1 430 ha répartis sur
8 communes de la métropole (sur trois territoires :
sud-est aux abords de l’Ilette, Rezé, Vertou et Les
Sorinières ; nord-ouest aux abords de la Chézine sur
Saint-Herblain, Couëron et Sautron ; sud-ouest aux
abords du Bougon entre la Loire et le lac de Grand
Lieu). Le projet est né du constat d’une faible
proportion d’espaces boisés sur le territoire couplée
à l’existence de superficies agricoles en proie à la
déprise et à l’enfrichement en quantité croissante.
La finalité est aussi de développer des formes
arborées dans des milieux naturels, agricoles et
forestiers dans une logique de corridors écologique,
en complément des coulées vertes déjà présentes
dans le territoire métropolitain. La vocation
naturelle, agricole ou forestière des espaces non
bâtis des trois territoires a ainsi été affirmée et
inscrite dans les PLU des communes concernées à
partir de 2007.
Le foncier étant à 75% privé, Nantes Métropole
anime la concertation avec les propriétaires et
exploitants autour d’un projet d’aménagement et
de gestion de l’espace valorisant l’arbre sous toutes
ses formes (pratiques agro-forestières, travail sur
l’accessibilité du public, actions de sensibilisation
des habitants et scolaires…).
Fig. 6 / Représentation des usages des forêts urbaines nantaises ©Nantes Métropole
Conservation de l’Angélique des estuaires
Nantes Métropole porte et contribue aux plans de
conservation de l’Angélique des Estuaires et du
Scirpe triquètre, deux plantes protégées à forte
valeur patrimoniale. Le travail a démarré avec le
Conservatoire Botanique National de Brest
(délégation Pays de la Loire) au début des années
2000 (3ème plan de conservation en cours
d’élaboration).
Après la mise en place des premières mesures de
protection, Nantes Métropole a procédé à
l’élaboration de plans de gestion sur toutes les
stations concernées. Les conséquences
opérationnelles des mesures de protection sont
importantes au quotidien mais semblent avoir été
parfaitement intégrées par les directions de
Nantes Métropoles et les aménageurs (SAMOA…).
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Un guide à l’attention des acteurs de
l’aménagement et des gestionnaires a même été
élaboré. Les pratiques de Nantes Métropole ont
été diffusées dans d’autres territoires concernés,
notamment en Gironde.
Fig. 7 / Inflorescences de l’Angélique des estuaires
©Aline CORBEAUX - Nantes Métropole.
Le conseil nantais de la nature en ville
Longtemps unique en son genre en France, le
conseil nantais de la Biodiversité a été mis en place
par la ville de Nantes et Nantes Métropole pour
aider les collectivités dans leurs choix d’études
scientifiques, de connaissance du territoire et
d’aménagement. Il rassemble des acteurs de la vie
associative et des experts scientifiques issus de
différents réseaux naturalistes et d’organismes de
recherche. Cinq mandats ont été confiés au
conseil nantais de la nature en ville :
1 - Enrichir les plans d'actions biodiversité de la
Ville de Nantes et de Nantes Métropole ;
2 - Etablir une base de données sur la biodiversité
à Nantes ;
3 - Aider la Ville de Nantes à la mise en œuvre du
parcours Nantais de la Biodiversité ;
4 -Accompagner la réalisation d’un cahier de
recommandations biodiversité pour la Ville de
Nantes, pour Nantes Métropole et les
aménageurs, cahier utile pour la mise en œuvre de
tous projets d’aménagement.
Récemment, rebaptisé « Conseil nantais de la
nature en ville », le conseil intègre désormais plus
de représentants de la société civile avec l’objectif
d’informer et faire découvrir au grand public des
études et découvertes scientifiques récentes sur le
thème de la nature. Sous la Présidence de
Monique L’HOSTIS, le conseil associe des experts
tels que Philippe Clergeau, chercheur au MNHN de
Paris ; il se réunit deux fois par an.
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« Ma rue en fleur » - Acceptabilité de l’herbe en
ville
Sous l’impulsion de la ville de Nantes, la
collectivité délivre chaque année à tous les
habitants volontaires des kits de fleurissement
dans le cadre de cette opération. Ces kits de
plantation comprennent des espèces de fleurs
rustiques et peu gourmandes en eau, à planter au
printemps et à l’automne, ainsi qu’un guide avec
des conseils de plantation. Ils sont à retirer auprès
des services de proximité de Nantes Métropole
(10 000 kits ont déjà été distribués). Le dispositif
est désormais déployé sur une 15aine de
communes de la métropole. Plus d’infos :
http://www.nantes.fr/marueenfleurs
Autre dispositif expérimenté en 2017 par la ville
de Nantes « Ma rue est un jardin ». La collectivité
accompagne d’autres démarches en invitant les
habitants à faire de leur rue un jardin selon trois
modalités : 1- Repérage de nouveaux sites à
végétaliser par le service des espaces verts ; 2-
Végétalisation de pied de façade dont l’entretien
est assuré par les habitants ; 3- Accompagnement
de projet collectif de végétalisation dont les
plantations et l’entretien sont réalisés par le
groupe d’habitants ou association. Plus d’infos :
https://www.nantesco.fr/marueestunjardin
Fig. 8 / Fleurissement des rues © Nantes
Le renouvellement urbain par l’eau et la nature. Exemple de la Zone d’Aménagement Concerté Pirmil les
Isles [EN PROJET]
À cheval sur plusieurs communes, la ZAC Pirmil -
Les Isles est le premier projet de renouvellement
urbain intercommunal porté par Nantes
Métropole. Avec 4 000 nouveaux logements et
2000 emplois supplémentaires, la ZAC permettra
d'accueillir une partie des nouveaux habitants
attendus sur la métropole nantaise d’ici 2030. Le
projet fait sise sur un territoire inondable (risque
majeur en occurrence centennale), massivement
minéralisé et très malmené par l’urbanisation
(zones de remblais). Le projet concerne au total
200 ha de terrains reconvertibles pour accueillir
de l’habitat et d’espaces de nature. Considérant
les travaux de modélisation de l’inondabilité de ce
territoire, la place de l’eau est centrale dans le
projet avec d’une part, l’élévation des points hauts
pour garantir la continuité et praticabilité des
zones hors d’eau et d’autre part, l’abaissement
des points bas pour garder la capacité d’accueil de
l’eau. D’importants travaux de
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désimperméabilisation sont prévus. De même
l’accessibilité et la végétalisation des berges a été
privilégiée aux enjeux de navigabilité de la Loire.
Fig. 9 / Vue sur une partie de la ZAC Pirmil les Isles
© Nantes Métropole
Les Ecoquartiers de Nantes Métropole
Plusieurs opérations d’aménagement concentrent
les bonnes pratiques en matière de performance
énergétique, de respect de l’environnement, de
qualité architecturale, de mixité sociale et de
transports. Plusieurs quartiers ont été labellisées
par le Ministère de la Cohésion des Territoires
dont : le quartier Bottière-Chênaie (35 ha) primé
pour le travail sur la densité, les formes urbaines
et l’assemblage de noues pour gérer les eaux
pluviales ; la ZAC des Perrières (54 ha) primée pour
la place accordée à la nature et à la biodiversité.
D’autres projets sont en cours sur le territoire
métropolitain et témoignent de la volonté de
proposer des aménagements de haute qualité
dans le cadre d’opérations de renouvellement
urbain ou d’extension maîtrisées.
Fig. 10 / Vue sur le canal des Gohards au sein de
l’Ecoquartier Bottière Chênaie. ©Atelier Bruel &
Delmar
Des outils pour prendre en compte la biodiversité dans l’espace public des communes de Nantes Métropole
En collaboration avec l’ensemble des communes
du territoire, Nantes Métropole a mis en place
Note de synthèse 2017 – NANTES METROPOLE
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plusieurs outils pour accompagner les
gestionnaires dans la prise en compte de la
biodiversité dans les espaces publics :
- La charte d’aménagement et de gestion
de l’espace public qui constitue des
principes généraux repris dans plusieurs
guides techniques dont plusieurs portent
sur les enjeux de biodiversité (ex :
‘Gestion différenciée des bords de route’,
‘Conception écologique et gestion
différenciée des bassins d’orage’…). La
finalité est d’harmoniser les
aménagements et de favoriser la prise en
compte de la biodiversité dans la gestion
des espaces publics.
- Les formations auprès des agents des
communes de Nantes Métropole.
- La revue de projets sur l’espace public, qui
consiste à étudier de façon transversale
tos les projets de plus de 100 000 euros.
C’est l’occasion pour les quelques 300
projets qui passent annuellement dans
cette « commission » composée de
techniciens et d’experts, d’affirmer les
prescriptions en termes de maillage et de
TVB.
L’aménagement de la ZAC Sud-Ouest de l’île de Nantes, rénovation d’une friche industrielle
Depuis le plan guide défini par Alexandre
Chemetoff, cette ZAC a fait l’objet d’une
attention particulière sur le patrimoine et le
paysage. Les équipes successives se sont
employées à retrouver la promenade
continue autour de l’île de Nantes. L’équipe
actuelle du projet (équipe mandataire (AJOA-
Schorter) tire parti de la présence de la Loire
et propose de déployer un système de parcs à
l’échelle de l’île. Pour y parvenir, plusieurs
travaux majeurs seront nécessaires : le
déplacement du réseau ferroviaire et le
déplacement du MIN (en cours). Pour tous les
aménagements sur la ZAC, le traitement des
sols est pensé à l’échelle de l’île avec une
expertise du BRGM et de l’ADEME. Le travail
est celui d’une collectivité responsable qui
souhaite aller vers la renaturation de ces sols
tout en recyclant les terres en présence sur
l’île.
Autres actions sans lien avec le thème « Aménager, rénover et bâtir en favorisant la biodiversité »
Objectif zéro pesticide : état des pratiques de la collectivité
La collectivité n’utilise plus de produits
phytosanitaires ou biocides sauf sur quelques
espaces à contraintes, à savoir les espaces sportifs.
Dans le cadre de ces compétences, Nantes
Métropole a réduit de 90% l’usage de ces produits,
et 80% de ses communes sont engagées dans des
démarches de baisse d’utilisation. Le désherbage
sur le territoire métropolitain fait l’objet d’une
démarche qualité (IS0 9001) depuis cette année. De
plus, la collectivité a mis en place un plan de gestion
différenciée sur les espaces dont elle a la gestion, à
savoir : les bords de voiries, les cimetières
métropolitains, ainsi que les espaces sportifs
métropolitains.
Note de synthèse 2017 – NANTES METROPOLE
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Le Grand Débat Loire : 30 engagements pour vivre la Loire demain
Entre octobre 2014 et mai 2015, Nantes
Métropole a organisé un grand débat citoyen avec
les habitants et les acteurs du territoire sur
l’avenir de la Loire, dont l’histoire est intimement
liée à celle de la cité nantaise. Le fleuve traverse
14 des 24 communes de la métropole. Près de
40 000 personnes ont suivi le Grand Débat
« Nantes, la Loire et nous » qui s’est soldé par 30
engagements relatifs aux pratiques, aux usages, à
la mobilité et à l’attractivité. Le patrimoine
écologique du fleuve est par ailleurs
complètement intégré aux engagements.
Ce débat a permis que chaque projet ne soit pas
centré sur lui-même mais « communique » avec
les autres projets, notamment ceux qui sont en
vis-à-vis (par exemple, Pirmil les Isles, la ZAC sud-
ouest de l’Île de Nantes et le Bas Chantenay). Ainsi,
les impacts cumulés sont mieux pris en compte.
Plus d’infos : www.nanteslaloireetnous.fr
La carrière Miséry à Chantenay accueillera l’Arbre aux Hérons dans un écrin de verdure [EN PROJET]
La carrière Miséry est un ancien site industriel
(Brasserie jusqu’à la fin des années 80),
aujourd’hui friche urbaine de 3 ha, ouverte sur la
Loire et une végétation spontanée qui a colonisé
les lieux. Cet espace a été choisi pour accueillir
l’arbre aux Hérons, nouveau projet de la
Compagnie des Machines de l’Île (concepteur
l’Eléphant et du carrousel des Mondes Marins).
L’orientation plein sud et ses hautes falaises
environnantes confèrent au site un microclimat.
L’aménagement reposera en grande partie sur la
végétation existante et constituera le point de
départ d’une des branches de l’Etoile verte (cf.
page 2). Fin des travaux en 2021.
Plus d’infos : www.nantesmetropole.fr / Un arbre
extraordinaire dans un jardin extraordinaire
Fig. 11 / Vues de la carrière Chantenay©Jérôme
Champres – Cerema
Note de synthèse 2017 – NANTES METROPOLE
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Pour information complémentaire
Groupe scolaire Aimé Césaire, Ile de Nantes, un projet intéressant du point de vue de la biodiversité :
Ce groupe scolaire est un projet porté par la ville
de Nantes et non par la Métropole.
Le groupe scolaire Aimé Césaire est situé sur
l'écoquartier de la Prairie au Duc, à l'ouest de l'île
de Nantes. Il se compose d'une école maternelle,
d'une école élémentaire, d'une crèche associative
et d'un centre de loisirs.
Le projet livré en septembre 2012 a été réalisé par
une équipe pluridisciplinaire : des architectes (B.
Mader (75) et Agence Mabire & Reich (44),
mandataires) et des paysagistes (Agence Phytolab
(44)). Par ailleurs le Service des Espaces Vert de
l’Environnement (SEVE) de Nantes et le
Conservatoire d’espaces naturels des Pays de la
Loire ont très rapidement été associés au projet
sur les aspects de gestion et de suivi de la toiture
végétalisée.
Ce projet se démarque par la création d’une
toiture végétale développant une végétation de
landes et de dunes littoral. La conception s’est
fortement appuyée sur une approche
phytosociologique de la colonisation végétale
dans une optique de développer une riche
biodiversité aussi de gestion simple. A cette
dimension s’ajoute l’aspect pédagogique de ce
projet d’aménagement d’un groupe scolaire.
Le travail technique traite de nombreux facteurs
différents (pente, nature et épaisseur de substrat,
collecte de graines en milieu naturel, gestion de
l’eau, etc.)
Evaluateurs : Philippe BODENAN, Cerema, Jérôme CHAMPRES, Cerema, Caroline GUTLEBEN, Plante & Cité,
Alexis ROY, DREAL Pays de la Loire, Anne TROUILLON, Ville d’Orléans.
Date de la visite de terrain : 29 août 2017
Personnes rencontrées : Maryline GUILLARD, directrice de la Direction Energies, Environnement & Risques
de Nantes Métropole, Claire BATIFOULIER, responsable du Pôle Environnement Biodiversité de NM, Clarisse
PAILLARD, experte Biodiversité, Pôle Environnement Biodiversité (NM), Marie AURENCHE, chargée de
mission volet environnemental du PLU Métropolitain (NM), Jean-Pierre BRINDEL, chef de projet au DD (NM),
Olivier CORBINEAU, chef de projet Développement Urbain (NM), Frédéric GAUTHIER, responsable Voirie et
Aménagement (NM), Amandine GOURLAY, responsable secteur Environnement urbain (NM), Martine
STAEBLER, co-Présidente de la commission permanente Loire, Rémy DAVID, chef de projet Mission Loire
(NM), Thomas QUERO, conseiller communautaire et conseiller municipal Nantes.
Pour les visites : Romaric PERROCHEAU, responsable du Conservatoire de la Biodiversité et du Jardin des
Plantes, de Nantes, Alain BERTRAND, DGA de la SAMOA, Thomas SIMON, chef de projets SAMOA, Catherine
RINFRAY, chef de projet DDU (NM), Aline CORBEAUX, experte préservation des espaces naturels, Pôle
Environnement Biodiversité (NM), Pascal LACROIX, délégué Régional Pays de la Loire du Conservatoire
Botanique National de Brest.