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PROGRAMME
I NTERNATIONAL POUR LE
DÉVELOPPEMENT DE LA
COMMUNICATION
NOUVEAUX PROJETS SOUMIS AU PIDC
PARTIE I : AFRIQUE
BUREAU DU PIDC Cinquante et deuxième réunion
SIÈGE DE L’UNESCO, PARIS 23 - 25 AVRIL 2008
CI-08/CONF.201/2 20 mars 2008 Original: anglais/français
2
3
TABLE DES MATIERES
AFRIQUE PROJETS REGIONAUX 1. PDC/52 RAF/01
FORMATION DE FORMATEURS : POUR UN RÔLE ACCRU DES JOURNALISTES EN AFRIQUE 5
PROJETS NATIONAUX 2. PDC/52 ANG/01 ANGOLA : INSTALLATION D’UN CENTRE COMMUNAUTAIRE
MULTIMÉDIAS A MBANZA KONGO 10
3. PDC/52 BEN/02 BENIN : APPUI AU BIMENSUEL “LE PERROQUET ” 15
4. PDC/52 BEN/01
BENIN : RENFORCEMENT DES CAPACITÉS DU JOURNAL L’AVENIR 20 5. PDC/52 BKF/02
BURKINA FASO : CENTRE MULTIMÉDIAS “ ÈRE NOUVELLE ” 25
6. PDC/52 BDI/01
BURUNDI : ÉQUIPEMENT POUR LA RADIO PUBLIQUE AFRICAINE (RPA) 31
7. PDC/52 CAR/01 RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE : RENFORCEMENT DES MOYENS DE L’OBSERVATOIRE DES MÉDIAS 36
8. PDC/52 PRC/01 RÉPUBLIQUE DU CONGO : RADIO COMMERCIALE FM 41 9. PDC/52 IVC/01 CÔTE D’IVOIRE : ÉQUIPEMENT ET FORMATION AU REPORTAGE
PHOTOGRAPHIQUE POUR L’AGENCE IVOIRIENNE DE PRESSE 47
10. PDC/52 CHD/01 TCHAD : CRÉATION D’UNE MAISON DE LA PRESSE 51 11. PDC/52 CHD/02 TCHAD : RENFORCEMENT DU RÔLE DU HAUT CONSEIL DE LA
COMMUNICATION 57
12. PDC/52 GAM/01
GAMBIE : FORMATION PROFESSIONNELLE ET ACCÈS AUX RESSOURCES TECHNIQUES 63
13. PDC/52 GHA/01 GHANA : MÉDIAS POUR LA PAIX A BIMBILLA 67 14. PDC/52 GBS/01 GUINÉE-BISSAU : RENFORCEMENT DES MOYENS DE
L’HEBDOMADAIRE DIÁRIO DE BISSAU 73
15. PDC/52 KEN/01 KENYA :DÉVELOPPEMENT SOCIAL GRÂCE A LA RADIO COMMUNAUTAIRE 78
16. PDC/52MLW/01 MALAWI : FORMATION DE FORMATEURS AU JOURNALISME PARLEMENTAIRE 84
17. PDC/52MAL/01 MALI : MISE EN LIGNE DE LA CHAÎNE 2 DE L’ORTM 88 18. PDC/52 MOZ/02 MOZAMBIQUE : ASSISTANCE A LA FORMULATION
DE LA LOI SUR L’AUDIOVISUEL 93
19. PDC/52NAM/01 NAMIBIE :RENFORCEMENT DES MOYENS DE LA RADIO COMMUNAUTAIRE DE KATUTURA 99
20. PDC/52 NER/01 NIGER : FORMATION EN INFORMATIQUE DES JOURNALISTES DE “LA GRIFFE” ET ACQUISITION DE L’ÉQUIPEMENT APPROPRIÉ 104
21. PDC/52 RWA/01 RWANDA : DÉVELOPPEMENT DE LA DIFFUSION DE LA PRESSE ÉCRITE INDÉPENDANTE 109
22. PDC/52 SEN/01 SENEGAL : RENFORCEMENT DE LA RADIO COMMUNAUTAIRE “NDENG LENG FM 114
23. PDC/52 STP/02 SÃO TOME & PRINCIPE RENFORCEMENT DES MOYENS ET RECYCLAGE DES PERSONNELS DE LA TVS ( TELEVISÃO SÃO TOMÉ & PRÍNCIPE )
119
24. PDC/52 SOM/01 SOMALIE : CRÉATION D’UN CENTRE MULTIMÉDIAS COMMUNAUTAIRE L’UNIVERSITÉ D’HARGEISA
124
4
25. PDC/52 SOM/02 SOMALI : RENFORCEMENT DE L’ENSEIGNEMENT DU JOURNALISME A L’UNIVERSITÉ D’AFRIQUE ORIENTALE GRÂCE A LA RADIO COMMUNAUTAIRE ET AUX TIC
129
26. PDC/52 URT/01 TANZANIE : CENTRE COMMUNAUTAIRE D’ACCÈS A L’INFORMATION DE KYELA 135
27. PDC/52 URT/02 TANZANIE “PARLER LBREMENT”DÉBATS TÉLÉVISÉS 141 28. PDC/52UGA/01 OUGANDA : RENFORCEMENT DE LA FORMATION
EN JOURNALISME A L’UNIVERSITÉ DE MAKERERE 147
29. PDC/52ZAM/01 ZAMBIE : FORMATION AUX NOUVELLES TECHNOLOGIES DE LA COMMUNICATION POUR LES STATIONS DE RADIO COMMUNAUTAIRE
153
5
RÉGIONAL
A. IDENTIFICATION DU PROJET
1.
TITRE
FORMATION DE FORMATEURS : POUR UN RÔLE ACCRU DES JOURNALISTES EN AFRIQUE
2.
NUMÉRO
PDC/52 RAF/01
3.
CATÉGORIE DE MÉDIA
Étude des médias et secteur de la communication
4.
DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC
Développement des ressources humaines ; promotion de la liberté d’expression et du pluralisme des médias
5.
PORTÉE (nationale, régional, interrégionale)
Régionale
6.
TYPE D’AIDE DEMANDÉE
Financière, formation
7.
COÛT TOTAL DU PROJET
US $ 56 000
8.
MONTANT DEMANDÉ AU PIDC
US $ 48 000
9.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
Les médias africains
10.
MAÎTRE D’ŒUVRE
École de Journalisme et d’Études des Médias, Université de Rhodes, Grahamstown, Afrique du Sud
11.
LOCALISATION
Université de Rhodes, Grahamstown
12.
PROJET PRÉPARÉ PAR
Prof. Guy Berger
DÉCISION DU BUREAU
6
B. PRÉSENTATION
1. HISTORIQUE ET JUSTIFICATION Si les médias dans de nombreux pays africains sont loin d’être libres, pluralistes et de haute qualité, l’un des points cruciaux qui appellent une action réside dans la formation des journalistes et des acteurs des médias. Actuellement, il existe dans la plupart des pays des instituts de formation, mais beaucoup – sinon la plupart – souffrent de deux types de handicaps :
Tout d’abord, les cursus se partagent entre deux extrêmes : d’un côté, des cours trop théoriques qui ne favorisent guère l’intégration dans le milieu professionnel du journalisme ; de l’autre, une approche strictement focalisée sur la formation pratique, qui ne fournit pas aux étudiants les données critiques qui leur permettraient de prendre conscience de la portée que revêt la liberté des médias et son importance en termes de gouvernance démocratique. L’UNESCO a élaboré un cursus modèle pour la formation aux métiers du journalisme, mais il doit être approfondi et adapté à la diversité des pays africains.
Ensuite, de nombreux formateurs sont d’anciens professionnels de la communication qui ont appris leur métier sur le tas, souvent dans un environnement où les médias gouvernementaux diffusaient une information au service d’objectifs politiques ; en outre, ils ont acquis la pratique de la formation par l’expérience. Ils n’ont pas eu l’occasion de suivre des études de haut niveau, et en particulier des programmes conçus pour faire d’eux des formateurs dans le domaine des médias africains. Un petit nombre d’entre eux ont pu bénéficier d’une formation universitaire à l’étranger, mais dans ce cas, les cursus ne prennent pas en compte (et c’est compréhensible) les conditions de l’exercice de la profession en Afrique. En outre, les frais d’études dans un pays à monnaie forte sont trop élevés pour la plupart des Instituts africains de Journalisme et leurs étudiants, dont les budgets sont limités.
On assiste ainsi à une importante pénurie de formateurs réellement spécialisés dans l’enseignement du journalisme et l’étude des médias. La formation qu’ils dispensent aux étudiants génère un effet multiplicateur : un formateur s’adresse à de nombreux stagiaires qui à leur tour géreront les médias pour un vaste public dans leur propre pays.
L’École de Journalisme et d’Études des Médias de l’Université de Rhodes occupe une situation privilégiée pour jouer un rôle majeur dans ce processus. Elle a réalisé deux projets de recherches pour l’UNESCO, et fait partie des 12 Centres pilotes potentiels de l’UNESCO en Afrique. Des réseaux panafricains ont été organisés par l’École pendant plus de 10 ans, comme Highway Africa (plus de 11 ans), l’ African Economics Editors Forum (plus de 5 ans) et les Journalism Education Colloquia (plus de 3 ans). Par leur intermédiaire, l’École est en mesure d’assurer une large publicité aux débouchés professionnels, afin d’identifier les candidats les plus qualifiés pour participer à ce programme.
2. DESCRIPTION DES GROUPES CIBLES
En premier lieu, les groupes cibles seront composés de deux promotions de formateurs, une promotion par an (2008 et 2009). Ces stagiaires devront être en position d’occuper, le moment venu, des postes clés dans leurs organismes respectifs. Ils doivent maîtriser la langue anglaise et posséder un niveau correspondant aux exigences d’un cursus de maîtrise (M.A.) ;
Ensuite, viennent les organismes auxquels appartiennent les participants, dans la mesure où les résultats de leurs recherches auxquels vont s’ajouter les connaissances acquises bénéficieront à l’ensemble de leur entreprise ;
7
Enfin, les bénéficiaires seront les étudiants qui auront reçu une formation de journalistes au sein de ces organismes (débutants et en activité).
3. OBJECTIF IMMÉDIAT Sur une période de 3 ans, quatre formateurs professionnels appelés à des postes de responsabilité dans le domaine du journalisme seront dotés d’un important bagage professionnel concernant les médias africains et la manière de les enseigner. 4. OBJECTIF DE DÉVELOPPEMENT Les journalistes ainsi formés retourneront à leurs organisations d’origine avec les connaissances et les qualifications qui leur permettront de faire progresser le niveau des journalistes de leurs pays. 5. INVESTISSEMENTS Le projet fait appel à une assistance financière pour faciliter le voyage des candidats à Rhodes, couvrir les frais d’inscription et d’hébergement et organiser les travaux de recherche. 6. RÉSULTATS
Quatre journalistes recevront un diplôme de maîtrise (M.A.) adapté à la spécificité des médias africains ;
Quatre thèses de recherches mettront en évidence des réflexions approfondies sur les médias africains et sur la manière d’élever leur niveau de qualité grâce à la formation.
7. ACTIVITÉS
Les meilleurs candidats seront sélectionnés dans la transparence par un concours qui fera appel à une série de critères (niveau intellectuel, situation hiérarchique dans leur organisme, potentiel d’accession à un poste de responsabilité) ;
Le programme est composé de cours intensifs qui englobent l’ensemble des domaines de la théorie des médias et la méthodologie de la recherche ;
A l’issue de ce cursus de base (environ dix mois), les candidats auront des entretiens avec leur directeur de recherches afin d’identifier le meilleur sujet de leur thèse ;
Lorsque la thèse aura été achevée et approuvée, elle sera accessible sur le site Web de la bibliothèque de l’Université ;
Les candidats rentreront dans leur pays, mais feront toujours partie du réseau de formateurs de haut niveau du continent africain. La poursuite de leur carrière sera suivie attentivement.
8. PLAN DE TRAVAIL
La date de clôture des inscriptions a été fixée à la fin du mois d’août ; La sélection aura lieu en septembre et les candidats choisis seront avisés ; Les cours commenceront à la mi-janvier ; Les candidats devront avoir achevé leur travail d’études et fait approuver le sujet de leur thèse
au cours de la première année du programme ; La thèse devra être achevée au cours des 6 derniers mois de leur cursus de 18 mois ; Le réseau des diplômés poursuit ses activités, surtout de manière informelle, mais des échanges
plus directs ont également lieu à l’occasion d’événements annuels auxquels participent des
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formateurs aux métiers de la communication (comme Highway Africa ou des colloques spécifiquement consacrés à l’enseignement).
9. CADRE INSTITUTIONNEL Le projet sera mis en œuvre par l’École de Journalisme et d’Études des Médias de l’Université de Rhodes, institution officielle publique d’Afrique du Sud. Environ deux tiers des coûts seront pris en charge par les contribuables sud-africains. L’École est responsable devant la Faculté des Sciences humaines, et en dernier recours devant le Conseil de l’Université.
10. VIABILITÉ A LONG TERME L’assistance du PIDC à ce projet pourrait aider à déclencher des concours financiers d’envergure comparable, ce qui accroîtrait le nombre de candidats à ce programme. Certaines indications nous font augurer de la participation de divers donateurs, comme de l’Agence de Développement National de l’Afrique du Sud. Nous observons un vaste potentiel d’intérêt de la part d’autres partenaires pour ce projet initial, dans la mesure où la communication (et la formation en journalisme) peut aider à atteindre les Objectifs de Développement du Millénaire. 11. SUIVI DU PROJET L’UNESCO pourrait demander à une organisation professionnelle d’assurer le suivi de ce projet, comme le Forum des Éditeurs Africains ou l’Institut des Médias d’Afrique australe (MISA). 12. ÉVALUATIONS EFFECTUÉES L’Université de Rhodes et l’École Supérieure de Journalisme de Lille (ESJ) ont réalisé une importante étude sur l’état de la formation des journalistes en Afrique, dans le cadre d’un projet commandé par l’UNESCO pour définir des critères et identifier les Écoles de Journalisme appelées à devenir les plus importantes d’Afrique. Le présent projet donnera la préférence aux candidats ayant été en relation avec l’une des 20 écoles identifiées par l’enquête de l’UNESCO comme étant soit des pôles d’excellence, soit des Centres de recherche. 13. RAPPORTS D’ACTIVITÉ DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE L’organisme bénéficiaire présentera un rapport d’activité tous les 6 mois.
C. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES
Assistance fournie par le PIDC dans le passé Depuis 10 ans, Rhodes a réuni des conférences sur les médias africains, à l’occasion desquelles la nécessité de lancer des initiatives de ce genre a été exprimée. En outre, le programme de maîtrise de l’Université est opérationnel depuis 4 ans et la portée de sa contribution à l’étude des médias africains devient une évidence. Aide sollicitée auprès de sources autres que le PIDC Au cours des deux dernières années, l’Institut des Pays-Bas pour l’Afrique australe a alloué une subvention de 8 000 € au profit des étudiants d’Afrique australe qui suivent à temps partiel les cours de maîtrise.
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L’Open Society Institute d’Afrique australe a financé 3 bourses de maîtrise per annum depuis deux ans. Elles sont destinées à des femmes journalistes, mais pas spécifiquement à des formatrices en journalisme.
D. BUDGET
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC (en dollars des Etats-Unis)
Frais d’inscription pour 4 étudiants (cours, évaluation, administration, suivi, rapports) :
8 000
Voyages (4 étudiants) : 4 000 Documents pédagogiques et frais de recherche (4 étudiants) : 6 000 Hébergement et subsistance (4 étudiants) : 30 000
TOTAL : 48 000
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE (en dollars des Etats-Unis)
Contribution de l’Université de Rhodes à l’hébergement et aux voyages : 2 000 Sélection des candidats, suivi, évaluation, administration, rapports etc. : 6 000
TOTAL : 8 000
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ANGOLA
A. IDENTIFICATION DU PROJET
1.
TITRE
INSTALLATION D’UN CENTRE COMMUNAUTAIRE MULTIMÉDIAS A MBANZA KONGO
2.
NUMÉRO
PDC/52 ANG/01
3.
CATÉGORIE DE MÉDIA
Médias communautaires
4.
DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC
Promotion de la liberté d’expression ; développement des médias communautaires
5.
PORTÉE (nationale, régional, interrégionale)
Nationale
6.
TYPE D’AIDE DEMANDÉE
Equipement
7.
COÛT TOTAL DU PROJET
US $ 73 600
8.
MONTANT DEMANDÉ AU PIDC
US $ 52 000
9.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
Communauté de Mbanza Kongo
10.
MAÎTRE D’ŒUVRE
Gouvernement provincial de Mbanza Kongo ; Commission nationale de l’Angola pour l’UNESCO
11.
LOCALISATION
Mbanza Kongo
12.
PROJET PRÉPARÉ PAR
UNESCO Windhoek, Misa Angola
DÉCISION DU BUREAU
11
B. PRÉSENTATION
1. HISTORIQUE ET JUSTIFICATION Les médias modernes (électroniques et presse écrite) apparaissent progressivement en Angola, comme dans les autres pays lusophones de l’Afrique subsaharienne. A l’époque de l’accession à l’indépendance, pendant la guerre et jusqu’à une époque récente, seuls les médias d’Etat et un très petit nombre de journaux privés existaient en Angola. On compte quelques stations de radio privées dans la capitale et dans trois villes de province. Elles ne sont pas suffisamment nombreuses (légales ou de facto) pour contrebalancer le monopole d’Etat qui s’étend sur la télévision, la radio nationale, une agence de presse, les quotidiens et les émissions diffusées en langues locales. Une douzaine de périodiques sont publiés à Luanda ; leur diffusion ne dépasse guère les environs de la capitale. Depuis la signature de l’accord de paix et la mise en place du régime de transition, les représentants du gouvernement ont fait un certain nombre de déclarations sur la nécessité d’encourager le pluralisme des médias qui, par exemple, favoriserait un processus électoral libre et honnête. Toutefois, il importe de poursuivre l’action entreprise en faveur d’un paysage médiatique libre et pluraliste.
L’Etat possède le monopole de la radiodiffusion. La Radio Nacional de Angola (RNA) émet sur 30 chaînes, dont deux sont nationales et les autres de portée locale. Elle couvre environ 95 % du territoire, avec une combinaison de FM (dans chacune des 18 provinces) et d’émissions en ondes courtes. Les stations de la RNA émettent dans la totalité des 59 langues parlées dans le pays. La RNA offre également des moyens de diffusion à la seule radio d’enseignement agréée : Radio Escola, gérée par un organisme d’Etat : le Centre de Formation des Journalistes.
Radio Ecclesia (RE) a obtenu sa licence en 1997, et a été la première à briser le monopole de la RNA dans la capitale. Elle appartient à la Conférence Episcopale, mais elle ne se définit pas comme une station purement confessionnelle. Au milieu des années 90, elle a reçu des subsides de l’UNESCO au cours de sa phase initiale.
Une demi-douzaine de radios commerciales locales émettent à Luanda et dans trois villes de province (Benguela, Lubango et Cabinda). La licence leur a été directement attribuée par le ministère de la Communication Sociale. Leurs effectifs se situent entre 5 et 10 journalistes par station. Le principal parti d’opposition Unita a récemment inauguré sa propre station : Radio Despertar. Aucune véritable radio communautaire n’émet dans le pays. L’UNESCO a entrepris, en liaison avec la Commission nationale, l’étude de l’installation de 2 centres communautaires. Mbanza Kongo, la capitale de la province du Zaïre au nord de l’Angola, s’apprête à être inscrite au Patrimoine Mondial de l’UNESCO, et un important volet relatif à la préparation de cet événement implique la collecte et la diffusion d’informations. C’est une bonne occasion de développer les médias communautaires. Une étude de faisabilité va être entreprise, l’accent étant mis sur l’information, la communication et la culture, afin d’atteindre le plus grand nombre. 2. DESCRIPTION DES GROUPES CIBLES Les communautés rurales de la province de Mbanza Kongo. 3. OBJECTIF IMMÉDIAT Une étude de faisabilité comportant des recommandations et une première étape de sensibilisation de la communauté, suivie par la mise en œuvre de médias communautaires autosuffisants
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comprenant l’installation d’une station de radio et d’un Centre Communautaire Multimédias à Mbanza Kongo. 4. OBJECTIF DE DÉVELOPPEMENT Accroître le potentiel des communautés rurales et/ou marginalisées de la région de Mbanza Kongo afin qu’elles puissent participer activement à leur développement démocratique grâce à l’information. 5. INVESTISSEMENTS
Etude de faisabilité ; Equipement ; Formation.
6. RÉSULTATS
Un centre communautaire multimédias comprenant une station de radio communautaire et un accès à l’Internet ;
Formation d’un corps de bénévoles aptes à prendre en main la programmation, la production et la diffusion ;
Production et diffusion quotidienne d’émissions radiophoniques variées dont le contenu aura pour objectif de : 1. Sensibiliser les communautés rurales à la gestion et à l’utilisation de l’information ; 2. Encourager et assurer la promotion de la création artistique et culturelle locale, en particulier
auprès des jeunes ; 3. Mieux faire connaître l’historique de leur village et leur héritage culturel ; 4. Sensibiliser les populations rurales à l’usage des NTIC.
7. ACTIVITÉS
Réaliser une étude de faisabilité ; Sensibiliser les autorités locales et la population aux avantages qu’apporte un centre
multimédias, et au fait qu’il peut être non seulement un centre d’information, mais aussi un outil pour leur propre progrès social ;
Acquisition des équipements nécessaires pour le fonctionnement de la radio et du télécentre ; Installation du Centre Communautaire Multimédias ; Formation de l’équipe de collaborateurs ; Inauguration des émissions ; Sensibilisation de la population à l’usage des NTIC.
13
8. PLAN DE TRAVAIL
Activités / Mois
1
2
3
4
5 6
Etude de faisabilité
Mobilisation de la communauté
Spécification des équipements
Identification du site
Acquisition de l’équipement
Installation de l’équipement
Formation des collaborateurs
Inauguration du centre
9. CADRE INSTITUTIONNEL Le centre communautaire emploiera un directeur / administrateur à plein temps, et au moins 5 bénévoles. L’équipe de direction sera élue par la communauté et représentative de celle-ci. 10. VIABILITÉ A LONG TERME Le projet sera autosuffisant grâce aux divers services offerts à la communauté, tels que photocopies, annonces de service public, promotion des industries locales, accès à l’Internet, ateliers etc. La créativité de la communauté aidera à maintenir l’autosuffisance de son centre. 11. SUIVI DU PROJET
Après trois mois : premier bilan du projet ; Après six mois : organisation d’un sondage afin d’évaluer l’impact du centre communautaire sur
la population locale ; Pendant la première année : le CMC sera autosuffisant grâce aux ressources issues des divers
services offerts à la communauté à titre onéreux (fax, scanner, utilisation de l’ordinateur etc.) ; Après un an : évaluation du projet.
12. ÉVALUATIONS EFFECTUÉES Première sensibilisation en relation avec la Table Ronde qui s’est tenue à Mbanza Kongo en vue de son inscription au répertoire du Patrimoine Mondial de l’UNESCO. 13. RAPPORTS D’ACTIVITÉ DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE Le gouvernement provincial de Mbanza Kongo présentera un rapport d’activité tous les 6 mois par l’intermédiaire de la Commission Nationale pour l’UNESCO.
14
C. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES
Assistance fournie par le PIDC dans le passé PDC/5ANG/01 350-ANG-51 350-ANG-71
20,000 40,000
Angola
Development of Broadcasting Centre of the Angola News Agency
1985 - 1989
PDC/48ANG/02 354ANG5041 (Co-financed by Portugal)
38,500 Strengthening of the capacity of the Angola news agency 2005-2006
PDC/51ANG/01 523ANG5000 FIT-USA
29 340 ANGOLA: TRAINING OF JOURNALISTS 2007-2008
Total Angola: US$ 127,840
D. BUDGET
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC (en dollars des Etats-Unis)
Equipement de studio (console de mixage, microphones avec pieds, enceintes acoustiques, casques, amplificateur audio, carte son, câblage et connectique) :
6 600
6 ordinateurs avec logiciels professionnels de traitement du son et moniteurs 19” : 14 440 2 onduleurs (350 VA) : 200 Récepteur satellitaire numérique avec antenne : 350 2 équipements de reportage (enregistreur, casque, microphone) : 2 540 Emetteur FM stéréo de 150 W : 4 900 Aériens omnidirectionnels : 1 000 Feeders (50 m.) : 300 5 ordinateurs de bureau : 10 000 2 imprimantes : 2 000 Scanner : 2 500 Photocopieur : 5 000 Récepteur de télévision : 1 500 Enregistreur vidéo : 670
TOTAL : 52 000 BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE
(en dollars des Etats-Unis) Dossier technique (consultations, constitution du dossier, reprographie) : 610 Dossier financier (consultations, garantie bancaire, reprographie) : 2 415 Enregistrement du contrat (droits de timbre) : 70 Locaux : 16 667 Mobilier et équipement de bureau : 1 838
TOTAL : 21 600
15
BÉNIN
A. IDENTIFICATION DU PROJET
1.
TITRE
APPUI AU BIMENSUEL “LE PERROQUET ”
2.
NUMÉRO
PDC/52 BEN/01
3.
CATÉGORIE DE MÉDIA
Presse écrite
4.
DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC
Développement de la communication et de l’information
5.
PORTÉE (nationale, régional, interrégionale)
Nationale
6.
TYPE D’AIDE DEMANDÉE
Formation, équipement
7.
COÛT TOTAL DU PROJET
US $ 15 900
8.
MONTANT DEMANDÉ AU PIDC
US $ 13 000
9.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
Bimensuel “Le Perroquet ”
10.
MAÎTRE D’ŒUVRE
Bimensuel “Le Perroquet ”
11.
LOCALISATION
Cotonou
12.
PROJET PRÉPARÉ PAR
“CONSEIL MÉDIA”
DÉCISION DU BUREAU
16
B. PRÉSENTATION
1. HISTORIQUE ET JUSTIFICATION La multiplicité des publications témoigne de la liberté de presse au Bénin. Elle est protégée par la Constitution du pays, garantie par la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC), et réglementée par la loi de 1960 sur la presse écrite et la loi de 1997 sur l’ouverture de l’espace audiovisuel aux radios et télévisions privées. La législation sur la presse béninoise est libérale, surtout pour la presse écrite. Sur simple déclaration, un organe de presse peut s’installer sans risquer l’interdiction. Aucune sanction n’est possible de la part des pouvoirs publics. Le bimensuel indépendant d’information et d’analyse “Le Perroquet” a pour objectif d’animer la vie politique et sociale de la nation. Sa diffusion s’étend à des abonnements venant de certains pays de l’Occident. Après plus de dix ans d’existence, il est actuellement confronté à des problèmes d’équipement et de mise à niveau de son personnel, du fait de l’absence de matériel informatique approprié pour sa production, et d’un souhaitable recyclage de l’équipe de rédaction (journalistes, informaticiens et monteurs). Pour pallier ce problème, il est maintenant urgent que le journal puisse être doté d’un matériel informatique et bureautique adéquat. A moyen ou à long terme, il devra disposer d’une imprimerie qui lui permettra de réduire les coûts d’édition et d’améliorer son rendement technique et commercial. Il n’existe pratiquement plus de solutions pour le journal, qui a exploré toutes les possibilités, car tous ses équipements sont vétustes, amortis et non fonctionnels, ce qui rend indispensable l’acquisition de nouveaux équipements informatiques. 2. DESCRIPTION DES GROUPES CIBLES Le lectorat du journal, au Bénin et à l’extérieur (tirage : 5 000 exemplaires). 3. OBJECTIF IMMÉDIAT Renforcer l’équipement du journal et la formation du personnel sur 3 mois (4 informaticiens, 1 agent commercial et 4 journalistes) dans les domaines des techniques rédactionnelles et de la gestion d’une entreprise de presse. 4. OBJECTIF DE DÉVELOPPEMENT
Doter “Le Perroquet” d’outils performants et des ressources humaines aptes à augmenter son rendement et sa compétitivité grâce à l’acquisition de matériels informatiques appropriés et au perfectionnement des agents de la rédaction.
5. INVESTISSEMENTS Equipement : 3 ordinateurs avec leurs accessoires
17
Formation : 3 journalistes, 4 opérateurs de saisie et un gestionnaire commercial. Cette formation sera assurée par l’Institut de Communication Audiovisuelle et de Réalisation Documentaire (ICARD) de Cotonou. 6. RÉSULTATS Grâce au présent projet, “Le Perroquet” pourra disposer des moyens nécessaires au renforcement de son autonomie.. 7. ACTIVITÉS
Achat et installation des équipements ; Stages de formation à l’Institut de Communication Audiovisuelle et de Réalisation
Documentaire (ICARD). 8. CADRE INSTITUTIONNEL Le projet sera mis en œuvre par “Le Perroquet”, avec l’assistance des fournisseurs et des organisations professionnelles. L’acquisition des équipements se fera sur place auprès des sociétés agréées en matière de vente de matériel informatique et bureautique. L’Institut de Communication Audiovisuelle et de Réalisation Documentaire (ICARD) assurera la formation des agents ; Le groupe RBGI (Représentation Bureautique de Gestion Information) sera chargé de la vente du matériel et de son installation. 9. VIABILITÉ A LONG TERME Le bimensuel “Le Perroquet”a été créé le 31 juillet 1995. Il compte douze ans d’existence. Il tire ses ressources de ses ventes et de la publicité. Cependant, confronté à la chute du pouvoir d’achat de la population et des annonceurs, il n’a pu mobiliser les fonds nécessaires pour s’équiper et recycler son personnel. Avec le nouveau matériel informatique qui fait l’objet de ce projet, il augmentera son rendement grâce au soutien de l’UNESCO. 10. SUIVI DU PROJET Le Conseil National du Patronat de la Presse et de l’Audiovisuel de Bénin est habilité à assurer le suivi du projet. 11. ÉVALUATIONS EFFECTUÉES “Le Perroquet” participe à hauteur de 50% de la réalisation du projet. Il n’a demandé l’aide d’aucune autre structure.
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C. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES
Assistance fournie par le PIDC dans le passé PDC/4BEN/07 350-BEN-41
40,000 Benin
Establishment of a Documentation Centre for Information Services
1984 - 1985
PDC/7BEN/01 350-BEN-71
25,000
Mobile radio service 1987 - 1988
PDC/8BEN/01 350-BEN-81
15,000
Specialized seminar on the production of radio and TV programmes 1987 - 1988
PDC/48BEN/02 354BEN5041 CO-FINANCED BY ANDORRA
34,000 Vakon community multimedia centre 2005-2006
PDC/49 BEN/01 354BEN5051
14,000
STRENGTHENING THE RESOURCES OF THE PUBLICATION “MADAME AFRIQUE”
2006-2007
PDC/51 BEN/01 354BEN5061
18,000 UPGRADING THE CAPACITY OF THE DAILY NEWSPAPER, "LA PYRAMIDE"
2007-2008
Total Benin: US$ 134,000
D. BUDGET
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC (en dollars des Etats-Unis)
Équipement 3 ordinateurs multimédias 80 Go, avec modems, fax internes et moniteurs 17” : 3 800 Imprimante laser HP : 1 100 Scanner HP : 1 250 3 onduleurs 600 VA : 920 3 enregistreurs (dictaphones) : 430 2 appareils photo numériques avec accessoires : 1 200 Formation Techniques rédactionnelles de la presse écrite : 2 000 Maîtrise de la PAO : 2 000 Gestion commerciale : 300
TOTAL : 13 000
19
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE (en dollars des Etats-Unis)
Installation des équipements : 315 Rémunération des stagiaires 3 journalistes : 600 4 opérateurs de PAO : 600 Agent commercial : 130 Production des rapports : 600 Gestion administrative : 655
TOTAL : 2 900
20
BÉNIN
A. IDENTIFICATION DU PROJET
1.
TITRE
RENFORCEMENT DES CAPACITÉS DU JOURNAL “L’AVENIR ”
2.
NUMÉRO
PDC/52 BEN/02
3.
CATÉGORIE DE MÉDIA
Presse écrite privée
4.
DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC
Développement de la communication et de l’information
5.
PORTÉE (nationale, régional, interrégionale)
Nationale
6.
TYPE D’AIDE DEMANDÉE
Formation, équipement
7.
COÛT TOTAL DU PROJET
US $ 22 000
8.
MONTANT DEMANDÉ AU PIDC
US $ 18 500
9.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
Journal “L’Avenir ”
10.
MAÎTRE D’ŒUVRE
Journal “L’Avenir ”
11.
LOCALISATION
Cotonou
12.
PROJET PRÉPARÉ PAR
Cabinet SOTTON
DÉCISION DU BUREAU
21
B. PRÉSENTATION
1. HISTORIQUE ET JUSTIFICATION Le pluralisme des médias au Bénin a énormément contribué au relèvement du niveau de vie et du sens des responsabilités de la population du pays. Ainsi, de 1990 à 2007, la presse béninoise a connu une nette amélioration de sa qualité et de ses performances. Toutefois, la formation des professionnels de la presse demeure à l’ordre du jour. Afin de jouer son rôle dans l’univers médiatique béninois, la direction du journal “L’Avenir” propose un changement de sa périodicité, pour passer d’hebdomadaire à quotidien ; cette réforme est assortie du renforcement des capacités du personnel et du renouvellement du matériel informatique. Dans ce contexte, ce projet soumis résulte de la nécessité d’adapter les moyens techniques et la formation qui leur est associée aux nouveaux paramètres d’exploitation. Aujourd’hui, le journal est confronté à de fréquentes pannes d’un matériel informatique acquis en 2001. Le matériel est devenu obsolète, peu performant, et contraint les personnels d’exploitation à avoir recours à la sous-traitance. Cette situation entraîne de nombreux retards dans le traitement des textes et dans le montage du journal, ce qui influe sur la qualité de la production. Le journal “L’Avenir” a été créé le 8 mai 1995 avec une périodicité mensuelle. En 1996, il est devenu bimensuel. En 2001, “L’Avenir” est passé à une périodicité hebdomadaire. Aujourd’hui, il envisage passer à une fréquence quotidienne. Son parc informatique a été entièrement renouvelé par ses soins en 2001, lors du passage à la périodicité hebdomadaire. Mais actuellement, le journal ne dispose pas de réserves financières suffisantes pour le réactualiser. La modernisation de ses moyens techniques aura un impact sur la qualité de la publication ; à terme, elle verra croître son lectorat et ses recettes. 2. DESCRIPTION DES GROUPES CIBLES “L’Avenir” s’adresse à un public large et diversifié. Son tirage est de 5 000 exemplaires. Il est distribué dans les grandes villes du Bénin et diffusé dans tout le pays par voie de messagerie. 3. OBJECTIF IMMÉDIAT Le changement de périodicité proposé permettra au journal d’accroître sa présence dans le paysage médiatique béninois grâce à la modernisation de son équipement et au renforcement des capacités de son personnel. 4. OBJECTIF DE DÉVELOPPEMENT “L’Avenir” accordera une large place aux problèmes de la jeunesse béninoise par ses articles et enquêtes consacrées à l’enracinement du processus démocratique au Bénin depuis 1990 et à la problématique du développement. 5. INVESTISSEMENTS
5 ordinateurs avec accessoires ;
22
Formation de 2 journalistes, d’un photo journaliste, d’un opérateur, d’un graphiste et d’un directeur commercial. Cette formation sera conduite par le CEFAP / ECA Consulting.
6. RÉSULTATS
Enracinement du processus démocratique en cours au Bénin depuis 1990 ; Propositions de solutions aux problèmes de développement au Bénin.
7. ACTIVITÉS
Achat et installation des équipements ; Stages de recyclage dans un centre de formation et de perfectionnement des journalistes ; Mise en route du projet. (Le changement de périodicité interviendra à l’issue de l’installation de
l’équipement et de la formation). 9. PLAN DE TRAVAIL
Période
Activité Mois 1 Mois 2
Achat d’équipements Installation Démarrage du projet
9. CADRE INSTITUTIONNEL Le projet sera mis en œuvre par le journal “L’Avenir” avec l’appui des fournisseurs et du Centre de formation CEFAP / ECA.
Les stages de recyclage seront organisés par le “CEFAP/ECA Consulting”. Ce Centre de formation et de perfectionnement des journalistes est l’un des trois qui ont été retenus par la HAAC-Bénin (Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication) au titre de l’aide de l’Etat à la presse privée du Bénin.
L’acquisition du matériel se fera sur place auprès de sociétés agréées qui ont équipé plusieurs organes de presse du Bénin (journaux et radio privées). 10. VIABILITÉ A LONG TERME “L’Avenir Hebdo” tire ses ressources de la publicité et de la vente, aujourd’hui dérisoires. Le marché publicitaire étant devenu très restreint, le pouvoir d’achat de la population s’amenuisant au fil des années, il n’a pas été possible de réunir les ressources nécessaires à la modernisation de l’équipement. Toutefois, des dispositions sont prises pour le recyclage du personnel et pour la dotation de la rédaction en moyens de déplacement. Avec les nouveaux équipements (matériel informatique, appareils photo, moto de reportage), le nouveau quotidien “L’Avenir” pourra, grâce au soutien de l’UNESCO, participer à l’enracinement du processus démocratique du Bénin et à son développement socio-économique et culturel. “L’Avenir” paraîtra trois fois par semaine.
23
11. SUIVI DU PROJET “L’Avenir” s’engage à fournir au PIDC un rapport tous les cinq mois. Le Conseil National du Patronat de la Presse et de l’Audiovisuel du Bénin (CNPA-Bénin) pourra être choisi pour assurer le suivi du projet. Le CNPA est l’organisation de tutelle des promoteurs de journaux, des radios et des télévisions privées.
C. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES
Assistance fournie par le PIDC dans le passé PDC/4BEN/07 350-BEN-41
40,000 Benin
Establishment of a Documentation Centre for Information Services
1984 - 1985
PDC/7BEN/01 350-BEN-71
25,000
Mobile radio service 1987 - 1988
PDC/8BEN/01 350-BEN-81
15,000
Specialized seminar on the production of radio and TV programmes 1987 - 1988
PDC/48BEN/02 354BEN5041 CO-FINANCED BY ANDORRA
34,000 Vakon community multimedia centre 2005-2006
PDC/49 BEN/01 354BEN5051
14,000
STRENGTHENING THE RESOURCES OF THE PUBLICATION “MADAME AFRIQUE”
2006-2007
PDC/51 BEN/01 354BEN5061
18,000 UPGRADING THE CAPACITY OF THE DAILY NEWSPAPER, "LA PYRAMIDE"
2007-2008
Total Benin: US$ 134,000
D. BUDGET
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC (en dollars des Etats-Unis)
Équipement 3 ordinateurs multimédias équipés de “Pentium-4 ” : 3 800 Ordinateur portable avec accessoires : 1 300 Scanner couleur HP laser + négatif : 1 250 Scanner couleur 450 Onduleur 450 Régulateur de tension : 350 Imprimante couleur : 500 Imprimante laser : 1 000 Appareil photo numérique : 1 800 Appareil photo : 500 Enregistreur de cassettes : 600 Installation du site Web (Internet) : 2 200
24
Formation Opérateurs et graphistes : 1 550 Journaliste : 1 550 Photo journaliste : 400 Directeur commercial : 800
TOTAL : 18 500
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE (en dollars des Etats-Unis)
Installation des équipements : 500 Rémunération des stagiaires 2 journalistes : 600 Directeur commercial : 300 Opérateurs et graphistes : 400 Photo journaliste : 200 Informaticien (pour le Web) : 200 Coût des formations Informaticien (pour le Web) et maintenance : 650 Mise en réseau et accessoires : 300 Elaboration des rapports pour le PIDC : 100 Gestion administrative : 250
TOTAL : 3 500
25
BURKINA FASO
A. IDENTIFICATION DU PROJET
1.
TITRE
CENTRE MULTIMÉDIAS “ ÈRE NOUVELLE ”
2.
NUMÉRO
PDC/52 BKF/01
3.
CATEGORIE DE MÉDIA
Médias communautaires
4.
DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC
Promotion de la liberté d’expression et développement des médias communautaires
5.
PORTÉE (nationale, régional, interrégionale)
Nationale
6.
TYPE D’AIDE DEMANDÉE
Formation et équipement
7.
COÛT TOTAL DU PROJET
US $ 137 800
8.
MONTANT DEMANDÉ AU PIDC
US $ 40 000
9.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
Association “SYNERGIE 44”
10.
MAÎTRE D’ŒUVRE
Association “SYNERGIE 44”
11.
LOCALISATION
Sapouy, province du Ziro
12.
PROJET PRÉPARÉ PAR
Directeur des Projets de l’Association “SYNERGIE 44”
DÉCISION DU BUREAU
26
B. PRÉSENTATION
1. HISTORIQUE ET JUSTIFICATION La dernière décennie a été marquée au Burkina Faso par une croissance quantitative et qualitative des médias communautaires. Cette évolution s’inscrit dans le processus de démocratisation et de décentralisation en cours et la libéralisation des médias. En vue de permettre un exercice libre et équitable des activités de presse, un Code de l’Information a été adopté en 1991, et un organe de régulation, le Conseil Supérieur de la Communication a été créé en 1995. L’Association SYNERGIE 44, qui développe ses activités dans le secteur du développement rural, a pris conscience des progrès économiques et sociaux que pourrait entraîner l’accès des populations locales à des informations utiles. La création d’un Centre communautaire multimédias pourrait satisfaire largement ces besoins en information et en communication. Toutefois, les problèmes essentiels auxquels le projet est confronté portent sur la mobilisation des fonds nécessaires aux investissements. Les charges d’exploitation et les coûts de développement de la structure seront également des obstacles à surmonter. La solution préconisée en ce qui concerne la réalisation des investissements consiste à s’adresser à des sources extérieures lorsque auront été épuisées les possibilités de financement interne. C’est ce qui justifie la présente requête pour l’achat d’équipements. Pour ce qui concerne les charges d’exploitation et de développement, nous envisageons la conclusion de partenariats afin d’obtenir des ressources qui viendraient s’ajouter aux recettes d’exploitation. 2. DESCRIPTION DES GROUPES CIBLES Le Centre communautaire multimédias a une vocation locale ; dans ce contexte, le public cible, c’est d’abord la population qui, du point de vue géographique, se situe dans le rayon de couverture de la radio communautaire (50 km), qui coïncide approximativement avec la zone d’activité de l’Association, soit environ 250 000 personnes. Toutefois, il convient de préciser que les productions de la radio prendront en compte les facteurs fédérateurs : (langue, culture, profession, genre, croyances), afin de mieux cerner la diversité des intérêts communs dans leurs caractères social, économique, culturel, sectoriel, laïque, religieux etc. Sapouy, commune site du projet, compte environ 45 000 habitants et ne dispose encore ni de radio ni d’accès à l’Internet. 3. OBJECTIF IMMÉDIAT L’objectif immédiat consiste à acquérir le matériel technique nécessaire à l’équipement et au fonctionnement du CMC :
Équipements d’émission radio ; Équipements de production radio ; Équipements d’accès à l’Internet (cyber-télécentre). Équipements de sécurité ; Équipements de maintenance.
4. OBJECTIF DE DÉVELOPPEMENT 4.1 Contribution au pluralisme de l’audiovisuel
27
En tant que reflet de l’identité et de la culture locale, la radio communautaire ne sera pas simplement une radio de plus, mais la radio dont les objectifs cristallisent les attentes des populations locales. Sur le plan éditorial, la radio sera indépendante des pouvoirs publics, des partis politiques, des entreprises commerciales et des institutions religieuses. 4.2 Contribution à la production audiovisuelle La démarche consistera à offrir des programmes à inspiration et contenus locaux. L’accent sera mis sur le traitement des problèmes et des préoccupations, ainsi que sur les personnalités et les événements de la région. 5. INVESTISSEMENTS Équipements d’émission : Émetteur 3 / 30W à contrôle numérique ; amplificateur (500W) ; antenne directionnelle à large bande : pylône (48m.) et feeder. Équipements de production : Console de mixage audio (12 voies) avec insert téléphonique ; 2 enceintes acoustiques amplifiées (40W) ; 2 platines double cassette ; 2 lecteurs CD ; 2 enregistreurs portables de mini-discs ; amplificateur de distribution ; 5 microphones de studio avec supports et suspensions ; 6 casques ; 2 horloges de studio ; connectique et câblage. Équipements de production audio numérique : Ordinateur équipé de Pentium IV, DD de 20 Go, système d’exploitation Windows, moniteur couleur ; contrôleur interface USB ; logiciel de montage et de traitement audio ; imprimante laser ; console numérique audio 6 voies ; platine double cassette ; lecteur de CD ; enregistreur de CD ; 100 CD-RW ; enregistreur portable de mini-discs ; distributeur de modulation pour casques ; rack 19 ” 4 unités ; 2 microphones de studio ; connectique ; signalisation ; récepteur radio World Space. Équipements de reportage : Mixette 4 voies ; 2 haut-parleurs (300 W) ; 2 magnéto-cassette portables ; enregistreur portable de mini-discs ; 3 enregistreurs de micro-cassettes ; 100 mini-discs ; 2 microphones de reportage ; casque ; 3 supports micro articulés ; récepteur radio portatif ; câbles (prolongateurs). Équipements du télécentre : 5 ordinateurs équipés de Pentium IV, DD de 80 Go Ultra DMA, système d’exploitation Windows XP professionnel SP2 Office 2003, graveur DVD, moniteur 17”, moniteurs son ; 5 onduleurs 600 VA ; imprimante réseau (fax / scanner) ; copieur rapide ; récepteur de TV 51 cm ; magnétoscope multisystème. Équipement de maintenance : Valise de maintenance (version électronique) ; compresseur d’air 6 bars (24 l.) ; station de soudage 40 W ; Dispositif de sécurité : Equipement de mise à la terre ; 3 extincteurs à poudre ; alarme incendie ; protection du pylône (anti-foudre, prise de terre complète, balise nocturne (solaire). 6. RÉSULTATS La réalisation des investissements indiqués devrait permettre de disposer d’un Centre communautaire multimédias opérationnel composé d’une station de radio et d’un cyber-télécentre.
28
7. ACTIVITÉS
Achat des équipements du Centre communautaire multimédias ; Aménagement et installation des équipements.
10. PLAN DE TRAVAIL
ACTIVITÉS / MOIS 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16
Recherche de financements
Construction des locaux
Achat des équipements
Installation des équipements
Recrutement et formation du personnel
Essais des équipements
Réalisation des indicatifs pour la radio
Lancement émissions et du cyber
Évaluation du projet
9. CADRE INSTITUTIONNEL L’installation des équipements, leur mise en service ainsi que la formation du personnel de production seront assurés par des techniciens nationaux dont certains ont servi au CIERRO (Centre Interafricain d’Etudes en Radio Rurale de Ouagadougou). L’Association « Synergie 44 » supervisera le CMC, recherchera et décidera des partenariats à conclure. Le CMC aura à sa tête un Conseil de gestion de 7 membres. Son fonctionnement sera assuré par une équipe de direction assistée par des employés et des bénévoles. 10. VIABILITÉ A LONG TERME La décision d’implanter un Centre communautaire multimédias à Sapouy fait suite à une étude prospective qui a fourni les éléments nécessaires à la prise de décision et à la formulation du projet. Le projet est conçu sur la base d’une volonté collective pour faire progresser l’ensemble de la communauté. Par ailleurs, un certain nombre d’éléments permettront de garantir la viabilité du projet :
La compétence professionnelle du personnel, notamment du directeur, du chef de programme, des techniciens et animateurs, qui possèdent les qualifications requises, ce qui garantira la bonne tenue et une gestion efficace du CMC ;
Le Président de l’Association est un professionnel des médias. Il assure la direction de publication du bimensuel “L’Événement ”, organe de référence au niveau national ;
L’idée de création d’une radio locale a été très bien accueillie dans la région. Cela s’est vérifié aussi bien auprès des membres de l’Association Synergie 44 que des personnalités, des notables et de la population ;
Enfin, les projections financières sont favorables. Néanmoins, leur bonne tenue dépend des paramètres cités et de la mobilisation de l’Association autour de la radio (qui assurément ne manquera pas) pour en faire un véritable outil de promotion du développement de la région.
29
11. SUIVI DU PROJET L’Association des Médias Communautaires du Burkina Faso (AMC) a été retenue pour le suivi de
la mise en œuvre du projet.
12. ÉVALUATIONS EFFECTUÉES
Une étude de faisabilité a été conduite pour évaluer les besoins des populations en matière de communication. Elle a abouti à la décision de réaliser ce projet ;
Les propositions financières ont été effectuées. Elles sont favorables (voir annexes).
13. RAPPORTS D’ACTIVITÉ DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE L’Association « Synergie 44 » produira tous les quatre mois à l’attention du PIDC / UNESCO un
rapport sur la mise en œuvre du projet.
C. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES
Assistance fournie par le PIDC dans le passé PDC/11BKF/01 352-BKF-11
143,000 Burkina Faso
Development of Burkina's television production
1990 - 1998
PDC/18BKF/01 352-BKF-81
50,000 Strengthening the capacity of SIDWAYA Publishing for the purpose of
creating a newspaper in national languages
1998 - 1999
PDC/49 BKF/02 REGULAR PROGRAMME
40,000 BURKINA FASO: ESTABLISHMENT OF A COMMUNITY MULTIMEDIA CENTRE IN SABOU
2006
PDC/51 BKF/01
28, 000 BURKINA FASO: EQUIPMENT FOR THE AGENCE D’INFORMATION DU BURKINA (AIB, BURKINA INFORMATION AGENCY)
2007-2008
Total Burkina Faso: US$ 261,000
Activités préparatoires
Les études de faisabilité sont concluantes. Elles ont abouti à la prise de décision et à la formulation du projet ;
L’autorisation d’exploitation du Conseil Supérieur de la Communication a été délivrée ; Un terrain a été obtenu par l’Association pour la mise en œuvre du projet ; Le site de la radio a fait l’objet d’une étude topographique ; le terrain est de hauteur
appropriée, son site est favorable ; La grille de programmes pour le démarrage de la radio a été définie ; Les plans de construction et d’aménagement des bâtiments sont finalisés ; Les principaux membres de l’équipe de direction sont identifiés ;
30
L’adhésion des décideurs locaux, des leaders d’opinion et de la population est acquise au projet.
Apport de l’organisme bénéficiaire pendant la durée du projet
Prise en charge des frais de constitution, d’études, et de montage des dossiers techniques ; Acquisition du terrain ; Fourniture des agrégats et de la main d’œuvre non qualifiée nécessaires pour la construction
des bâtiments, estimés à 20% environ du coût ; Matériel et mobilier de bureau ; Frais de formation du personnel pour le démarrage des activités, assurés par l’Association.
Aide sollicitée auprès de sources autres que le PIDC Une demande d’aide financière a été adressée au Réseau Piémontais (Italie) pour l’achat d’équipements complémentaires (installation d’énergie solaire, équipements de sécurité etc.). Une requête a été présentée à des partenaires suisses de l’Association pour l’achat de matériaux destinés à la construction des bâtiments.
D. BUDGET
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC (en dollars des Etats-Unis)
Matériels et équipements techniques (voir le détail au § 5 : “Investissements”) : 40 000 TOTAL : 40 000
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE (en dollars des Etats-Unis)
Frais de constitution des dossiers : 550 Terrain : 1 450 Constructions : 31 600 Aménagements et installation : 37 350 Formation : 2 500 Équipements techniques : 14 250 Mobilier de bureau : 3 100 Matériel de transport : 7 000
TOTAL : 97 800
31
BURUNDI
A. IDENTIFICATION DU PROJET
1.
TITRE
ÉQUIPEMENT POUR LA RADIO PUBLIQUE AFRICAINE (RPA)
2.
NUMÉRO
PDC/52 BDI/01
3.
CATÉGORIE DE MÉDIA
Radiodiffusion
4.
DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC
Liberté d’expression et pluralisme des médias
5.
PORTÉE (nationale, régional, interrégionale)
Nationale
6.
TYPE D’AIDE DEMANDÉE
Financière
7.
COÛT TOTAL DU PROJET
US $ 43 000
8.
MONTANT DEMANDÉ AU PIDC
US $ 30 000
9.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
Radio Publique Africaine (RPA)
10.
MAÎTRE D’ŒUVRE
Association “ Radio Publique Africaine ”
11.
LOCALISATION
Bujumbura
12.
PROJET PRÉPARÉ PAR
Bujumbura
DÉCISION DU BUREAU
32
B. PRÉSENTATION
1. HISTORIQUE ET JUSTIFICATION Le paysage médiatique burundais se caractérise par une disparité de développement entre la presse écrite et les médias audiovisuels.
L’Etat du Burundi est le premier radiodiffuseur du pays avec une chaîne de télévision et deux chaînes de radio. Les chaînes radio et la Télévision nationale sont regroupées au sein d’un office à statut commercial et industriel dénommé Radio Télévision Nationale du Burundi (RTNB) placé sous la tutelle du ministre de la Communication.
Un décret-loi de février 1992 a permis la libéralisation des ondes ; dans la foulée, une dizaine de radios privées ou associatives ont vu le jour, ainsi que deux studios de production ; par ailleurs, des radios étrangères émettent en relais sur le sol burundais : Radio France Internationale, la Voix de l’Amérique et la BBC.
C’est dans le cadre de ce pluralisme qu’un groupe de journalistes burundais et étrangers a créé la Radio Publique Africaine en 2001, pour contribuer à la liberté d’expression et accompagner le processus de paix burundais. A ce jour, elle s’est distinguée dans la promotion des droits humains, la bonne gouvernance, la réconciliation nationale, la défense de l’environnement, la lutte contre le sida et la parité hommes / femmes.
La presse écrite est anémique. Dans le contexte des élections démocratiques de 1993, des dizaines de titres étaient venus s’ajouter au Renouveau du Burundi, le quotidien gouvernemental crée en 1978, et Ndongozi, bimensuel de l’Eglise catholique fondé en 1940. C’étaient des organes de partis politiques, mais aussi des journaux indépendants qui, tous, avaient le sentiment de contribuer au pluralisme des médias et au renforcement de la démocratie. Malheureusement, ces publications vont vite devenir haineuses avec l’éclatement de la guerre civile et ne survivront pas au début du processus de paix burundais.
La Radio Publique Africaine (RPA) est, à l’instar des autres médias burundais, confrontée à trois types de défis: le manque de financement, le problème de formation du personnel et le manque d’équipements. Ses émetteurs sont en fin de parcours et tombent régulièrement en panne. La radio n’a plus d’émetteurs de secours et doit faire face à de fréquentes coupures de courant. Mais ce dernier défi pourra être en partie relevé grâce au PIDC. En clair, la RPA a besoin de 30.000 dollars pour acquérir quatre émetteurs radio de 500 W chacun et un générateur de 10 KVA. Cet équipement permettra non seulement de résoudre le problème des coupures de courant, mais encore de disposer d’émetteurs de secours et de couvrir certaines zones d’ombre, notamment dans les provinces de Kirundo (au nord) et Bururi (au sud). 2. DESCRIPTION DES GROUPES CIBLES
La Radio Publique Africaine (RPA); Les populations rurales.
3. OBJECTIF IMMÉDIAT Augmenter les capacités techniques de la Radio Publique Africaine(RPA) pour couvrir certaines zones d’ombre, notamment dans les provinces de Kirundo (au nord) et Bururi (au sud).
33
4. OBJECTIF DE DÉVELOPPEMENT Soutenir le pluralisme des médias, la liberté d’expression et l’accès à l’information instauré au Burundi depuis 1992. 5. INVESTISSEMENTS (La liste des équipements est détaillée dans le budget). 6. RÉSULTATS
Couverture de tout le territoire burundais par la Radio Publique Africaine (RPA) ; Capacité d’émettre sans interruption 18 heures par jour ; Capacité de diffuser l’information à toute la population burundaise.
7. ACTIVITÉS
Achat et installation des équipements ; Rénovation des équipements de la RPA.
11. PLAN DE TRAVAIL
Activités
1er mois
2e mois
3e mois
4e mois
Lancement de l’appel d’offres
Acquisition et réception des équipements
Installation et vérification des équipements installés
Rapport final
9. CADRE INSTITUTIONNEL Le projet sera mis en œuvre par la Radio Publique Africaine(RPA) qui exploite déjà, outre sa station centrale, une station régionale à Ngozi (dans le nord). Le Bureau de l’UNESCO à Bujumbura pourra superviser l’exécution du projet. 10. VIABILITÉ A LONG TERME La Radio Publique Africaine(RPA) compte affecter davantage de ressources à l’amélioration de la qualité de ses équipements. A cette fin, en tant que radio de proximité, elle compte mettre ses auditeurs, amis et sympathisants à contribution pour être financièrement en mesure de répondre aux besoins en équipements qui pourront apparaître. 11. SUIVI DU PROJET Le Conseil Exécutif de l’Association Radio Publique Africaine suivra de près l’exécution du projet. Il en sera de même pour le Bureau de l’UNESCO à Bujumbura, grâce à Patrice Ntibandetse, Administrateur chargé de la Communication.
34
12. ÉVALUATIONS EFFECTUÉES 2002 : Évaluation effectuée par OXFAM GB sur la mise en œuvre des activités du
projet Appui aux activités de la RPA. Octobre 2006 : Évaluation effectuée par la Coopération belge sur les activités réalisées du
Projet de communication dans les communautés de base( 2004-2006). Décembre 2006 : Évaluation effectuée par la Cellule d’Appui à l’Ordonnateur National (CELON)
sur le Projet de communication dans les communautés de base II financé par l’Union Européenne.
Conclusion de ces évaluations : les fonds obtenus par la Radio Publique Africaine (RPA) ont été bien gérés. 13. RAPPORTS D’ACTIVITÉ DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE La direction de la Radio Publique Africaine (RPA) transmettra au PIDC tous les quatre mois un rapport d’activité sur l’utilisation des fonds reçus et sur le fonctionnement des équipements.
C. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES
Assistance fournie par le PIDC dans le passé PDC/4BDI/09 350-BDI-41
40,000 Burundi
Establishment of regional communication centres
1983 - 1984
PDC/12BDI/01 352-BDI-21 520-BDI-61 (FIT-France)
87,000 34,856
Modernization of the production facilities of the National Press 1995 - 1998
PDC/19BDI/01 352-BDI-91
20,000 Development of the Press Club 1999 - 2001
PDC/23 BDI/01 354 BDI 5031
25,000 Women Using Media for Peace in Burundi (DUSHIREHAMWE «Let’s
Reconcile» Peace Documentation Centre and CMC)
2004- 2005
PDC/49 BDI/01 354 BDI 5051 (FINANCED BY CZECH REPUBLIC)
32,000 BURUNDI: COMMUNITY RADIO EQUIPMENT FOR WOMEN
USING MEDIA FOR PEACE IN BURUNDI (DUSHIREHAMWE NETWORK
2006- 2007
PDC/51 BDI/01 354 BDI 5061
22 000 BURUNDI: INTERNET AND INTRANET CAPABILITY FOR "LE
RENOUVEAU DU BURUNDI"
2007-2008
Total Burundi: US$ 227,000+ US$ 31,000 (Funds-in-trust) Activités préparatoires La RPA dispose déjà de quatre fréquences attribuées par l’Agence de Régulation et de Contrôle des Télécommunications. Apport de l’organisme bénéficiaire pendant la durée du projet La RPA prendra en charge les frais de transport, d’installation et de maintenance des équipements reçus, dont les frais de carburant pour le groupe électrogène. Aide sollicitée auprès de sources autres que le PIDC
35
La RPA a introduit des demandes de formation et de frais de fonctionnement auprès d’ONG comme CORDAID et OSI.
D. BUDGET
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC (en dollars des Etats-Unis)
4 émetteurs radio de 500 W (US$ 5 000 chacun) : 20 000 Générateur de 10 KVA : 10 000
TOTAL : 30 000
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE (en dollars des Etats-Unis)
Licence d’exploitation pour les 4 émetteurs (US$ 1500 par émetteur) : 6 000 Installation des émetteurs (US$ 1000 par émetteur) : 4 000 Frais de transport : 2 000 Charges administratives : 1 000
TOTAL : 13 000
36
RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE
A. IDENTIFICATION DU PROJET
1.
TITRE
RENFORCEMENT DES MOYENS DE L’OBSERVATOIRE DES MÉDIAS
2.
NUMÉRO
PDC/52 CAR/01
3.
CATÉGORIE DE MÉDIA
Presse écrite
4.
DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC
Liberté d’expression
5.
PORTÉE (nationale, régional, interrégionale)
Nationale
6.
TYPE D’AIDE DEMANDÉE
Equipement et formation
7.
COÛT TOTAL DU PROJET
US $ 48 600
8.
MONTANT DEMANDÉ AU PIDC
US $ 32 100
9.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
Professionnels des médias centrafricains
10.
MAÎTRE D’ŒUVRE
Observatoire des Médias Centrafricains (OMCA)
11.
LOCALISATION
Bangui
12.
PROJET PRÉPARÉ PAR
Observatoire des Médias Centrafricains (OMCA)
DÉCISION DU BUREAU
37
B. PRÉSENTATION
1. HISTORIQUE ET JUSTIFICATION Les autorités centrafricaines ont identifié la communication comme l’un des éléments clés de la stratégie de développement du pays. Une politique nationale de communication a été approuvée et promulguée en 2004 : en novembre 2004, la liberté de la presse a été inscrite dans la Constitution et l’Assemblée Nationale de transition a voté la dépénalisation du délit de presse. Si le cadre juridique relatif à la liberté de la presse s’est nettement amélioré, en revanche le niveau de professionnalisme des médias centrafricains demeure insuffisant.
A l’heure actuelle, il n’existe pas de structure permanente offrant une formation complète au métier de journaliste. La génération de professionnels formés à l’étranger, principalement en France et à l’Ecole Supérieures des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ESSTIC) de Yaoundé, est proche de la retraite. Les responsables des entreprises de presse éprouvent des difficultés à trouver de jeunes professionnels : journalistes, graphistes, ingénieurs radio et autres techniciens des médias. Ce projet a pour objectif d’aider à la création de la première structure de formation en journalisme dans le pays pour doter, à moyen et à long terme, le secteur de la Communication de nouvelles générations de journalistes professionnels.
En attendant que une telle structure soit créée, L’Union des Journalistes de Centrafrique (UJCA) a décidé de la création de l’Observatoire des Médias en Centrafrique (OMCA) à la suite des nombreux dérapages constatés dans les médias centrafricains, particulièrement dans la presse privée.
L’Observatoire des Médias Centrafricains se donne pour mission d’y mettre un terme en les
sanctionnant, ainsi que leurs auteurs, en s’appuyant sur les règles de la déontologie et de l’éthique
professionnelle.
2. DESCRIPTION DES GROUPES CIBLES
Directeurs et rédacteurs en chef des publications privées ; Responsables des médias audiovisuels privés ; Journalistes et rédacteurs.
3. OBJECTIF IMMÉDIAT Renforcer l’indépendance éditoriale des médias indépendants en fournissant aux journalistes les textes juridiques régissant le paysage médiatique en République Centrafricaine et en facilitant les échanges entre les professionnels des médias et les pouvoirs législatif, exécutif et juridique.
38
4. OBJECTIF DE DÉVELOPPEMENT Promouvoir le développement des médias indépendants et la liberté d’expression dans un contexte de droit. 5. INVESTISSEMENTS L’OMCA dispose d’un bureau au sein de la Maison de la Presse et des Journalistes. Pour son fonctionnement, il sollicite un investissement dans les équipements techniques suivants : 5 ordinateurs, 2 imprimantes, photocopieur, scanner et une connexion à Internet. Le volet formation portera sur l’éthique professionnelle et le journalisme d’investigation. 6. RÉSULTATS A court terme :
L’OMCA jouera son rôle d’Observatoire et disposera des moyens de sanctionner les dérapages ; L’ensemble des médias aura adopté le Code de déontologie des journalistes centrafricains ; Les journalistes seront formés au respect de la déontologie et de l’éthique professionnelle.
A moyen terme :
Amélioration de la qualité de l’information diffusée ; Maîtrise de la déontologie professionnelle permettant d’éviter les dérapages ; Renforcement de la cohésion sociale.
7. ACTIVITÉS
Acquisition des équipements informatiques et bureautiques ; Atelier de sensibilisation des responsables de presse, des leaders politiques et de la société civile
sur la nécessité d’une bonne maîtrise de la déontologie professionnelle ; Séminaire consacré au journalisme d’investigation ; Publication et distribution des textes juridiques régissant le métier de journaliste en RCA ; Evaluation périodique de la pratique professionnelle.
12. PLAN DE TRAVAIL
Activités / Mois 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12+
Suivi du projet Acquisition et installation des équipements informatiques
Organisation d’un atelier de sensibilisation des responsables de presse et des journalistes sur la déontologie
Organisation d’un séminaire traitant du journalisme d’investigation
Compilation, publication et distribution des textes juridiques régissant le métier de journaliste en RCA
Présentation du rapport d’activité
39
9. CADRE INSTITUTIONNEL L’Observatoire des Médias Centrafricains est une association professionnelle mise en place par l’Assemblée Générale ordinaire de l’Union des Journalistes Centrafricains (UJCA) sur la base d’un consensus des professionnels des médias. Elle dispose de statuts et d’un règlement intérieur. 10. VIABILITÉ A LONG TERME La viabilité de ce projet sera garantie par les ressources provenant des cotisations des membres de l’Observatoire, avec quelques revenus additionnels pouvant provenir des dons, des legs et des réseaux internationaux. 11. SUIVI DU PROJET Le Bureau de l’UNESCO à Yaoundé assurera le suivi de ce projet en collaboration avec l’Union des Journalistes Centrafricains (UJCA). 12. RAPPORTS D’ACTIVITÉ DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE Le rapport d’activité sera présenté au Bureau de l’UNESCO à Yaoundé.
C. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES Assistance fournie par le PIDC dans le passé PDC/5CAF/02 350-CAF-51
30,000
Central African Republic
Rehabilitation of Radio/TV
1984 - 1985
PDC/7CAF/01 350-CAF-71 350-CAF-81
35,000 37,500
Development of Press Centre 1986 - 1990
PDC/19CAF/01 352-CAF-91
46,000
Restructuring of the News Agency (ACAP) 1999 - 2001
PDC/24 CAF/01 354 CAF 5031
50,000
Rehabilitation of the technical and human capacity of radio Centrafrique 2004 - 2005
PDC/24 CAF/02 354-CAF-5032
20,000
Strengthening the technical capacity of the independent community radio Ndeka Luka
2004 - 2005
PDC/49 CAF/01 354-CAF-5052 (Co-financed by France)
50,000
ESTABLISHMENT OF A HIGH COUNCIL FOR COMMUNICATION
2006 - 2007
PDC/49 CAF/02
552-CAF-5000 (FIT-Japan)
50,000
ESTABLISHMENT OF A PRESS HOUSE AND QUICK IMPACT ON TRAINING FOR CAR MEDIA PROFESSIONALS
2006 - 2007
PDC/51 CAF/01 354-CAF-5061
26,000 CENTRAL AFRICAN REP. : SETTING UP OF A PILOT COMMUNITY RADIO STATION
2007 - 2008
Total Central African Republic: US$ 344,000+ 50,000 FIT
Apport de l’organisme bénéficiaire pendant la durée du projet L’OMCA prendra en charge les démarches préparatoires à la mise en œuvre de ce projet. En plus de ses locaux, de son fonds documentaire et personnel, l’OMCA apportera une contribution financière de plus de US$ 16 000 à sa réalisation.
40
.
D. BUDGET
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC (en dollars des Etats-Unis)
Équipement 5 ordinateurs : 5 000 2 imprimantes : 2 500 Photocopieur : 3 500 Scanner : 750 Connexion à l’Internet : 1 500 Appareil photo numérique : 850 5 onduleurs : 1 500 Formation Atelier consacré à l’éthique professionnelle : 7 500 Atelier consacré au journalisme d’investigation : 7 500 Suivi : 1 500
TOTAL : 32 100
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE (en dollars des Etats-Unis)
Local : 2 500 Mobilier : 5 200 2 ordinateurs : 6 000 2 imprimantes : 1 800 Rapports : 1 000
TOTAL : 16 500
41
RÉPUBLIQUE DU CONGO
A. IDENTIFICATION DU PROJET
1.
TITRE
RADIO COMMERCIALE FM
2.
NUMÉRO
PDC/52 PRC/01
3.
CATÉGORIE DE MÉDIA
Radiodiffusion
4.
DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC
Promotion de la liberté des médias Développement des moyens de communication
5.
PORTÉE (nationale, régional, interrégionale)
Nationale
6.
TYPE D’AIDE DEMANDÉE
Financière
7.
COÛT TOTAL DU PROJET
US $ 173 500
8.
MONTANT DEMANDÉ AU PIDC
US $ 55 000
9.
BÉNÉFICIAIRES DU PROJET
Les auditeurs du Congo
10.
MAÎTRE D’ŒUVRE
B. BEAM (Fabricant)
11.
LOCALISATION
Brazzaville
12.
PROJET PRÉPARÉ PAR
Rodrigue PASSY
DÉCISION DU BUREAU
42
B. PRÉSENTATION
1. HISTORIQUE ET JUSTIFICATION En 1991, la République du Congo est passée du marxisme à la démocratie, et le pluralisme de l’audiovisuel est devenu une réalité. Une dizaine de journaux quotidiens ont vu le jour, la télévision et la radio ont élargi leur couverture sur l’ensemble du pays.
En 2001, une loi a été promulguée, qui garantit la liberté de la presse et des radios privées. C’était la fin de la censure ; l’accès aux sources d’information devenait libre.
Cet arsenal juridique a été renforcé en janvier 2003 par la création du Haut Conseil à la Liberté de la Communication qui assure d’une part le libre accès à l’information par les citoyens, et d’autre part la promotion de la concurrence, la liberté d’expression et d’opinion.
Les médias sont relativement libres en République du Congo, mais on peut encore percevoir ici ou là des pressions issues du gouvernement, et pas assez de concurrence au sein du paysage médiatique : presse écrite, radio et télévision.
Si le pluralisme est particulièrement marqué dans le secteur de la presse quotidienne, la télévision et la radio demeurent les médias les plus écoutés par la majorité de la population, car ils constituent le canal d’information le plus accessible, et ils reflètent le mieux les attentes du public.
La guerre ethnique de 1997 à 2003 a détruit la plus grande partie des infrastructures de la radio nationale et fait disparaître les rares radios privées qui existaient. Aujourd’hui, le paysage médiatique est couvert par la radio nationale, une radio privée à Brazzaville et des radios de proximité ou locales à l’intérieur du pays (à Dolisie, Kinkala et Ouesso).
Le projet proposé porte sur la création d’une radio commerciale d’un rayon de plus de 150 km, qui couvrira les événements d’actualité et assurera une animation culturelle. Elle constituera un lien social et sera un porte-parole de l’éducation sanitaire et sociale. Elle sera également la voix des ONG avec la production d’émissions visant à valoriser leurs actions et campagnes. 2. DESCRIPTION DES GROUPES CIBLES La population de Brazzaville, qui sort doucement d’une guerre fratricide et qui a besoin de repères et d’espoir pour retrouver la confiance en son sein et en son gouvernement. 3. OBJECTIF IMMÉDIAT Acquérir les équipements pour l’installation d’une station de radio et former une équipe de journalistes, animateurs et techniciens pour assurer son exploitation. 4. OBJECTIF DE DÉVELOPPEMENT Promouvoir la pluralité des médias au Congo et contribuer à l’éducation civique de la population par le biais de la radio. 5. INVESTISSEMENTS
4 techniciens formateurs pour animer un stage portant sur l’exploitation de la station à l’intention des 4 journalistes et des techniciens (10 jours) ;
1 technicien pour l’installation sur site.
43
Equipement :
Émetteur FM de 2 kW et pièces détachées ; Audio processeur numérique et codeur RDS ; Faisceau HF entre le studio et le site d’émission (si l’émetteur est distant du studio) ; Antenne d’émission FM large bande, avec balisage nocturne du mât ; 2 groupes électrogènes et onduleurs ; Équipement du studio ; Matériel de reportage ; Informatique de diffusion et de production numérique audio.
6. RÉSULTATS 10 journalistes et animateurs pigistes seront formés à la production de programmes portant sur l’apprentissage des langues (anglais, portugais), la promotion des artistes humoristes, les émissions destinées aux enfants (contes et histoires etc.). En outre, un programme sera conçu en liaison avec des médecins de l’OMS pour la prévention du HIV, les vaccinations et autres questions de santé. 7. ACTIVITÉS
Identification des journalistes, animateurs et techniciens pour la formation ; Rencontre de l’ensemble de l’équipe avec B.Beam pour élaborer le planning de formation ; Formation, montage, réglages du matériel, de l’antenne, du studio ; Montage sur site : 2 techniciens B.Beam assistés par 2 techniciens locaux (4 jours) ; Montage du studio de production / diffusion : 2 techniciens (10 jours) ; Formation sur site et réseau : 1 technicien (7 jours) ; Evaluation des performances des journalistes, des animateurs et des techniciens à l’issue de la
formation ; Acquisition d’un local pour un site d’émission distant du studio.
13. PLAN DE TRAVAIL
Activités / mois
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
Évaluation et contrôle Obtention de la licence Recrutement et organisation de l’équipe de la station
Acquisition des équipements Installation des équipements du studio
Formation à l’exploitation des équipements et à la la diffusion
Enregistrement et diffusion des programmes
Rapport final
44
9. CADRE INSTITUTIONNEL
Le projet sera soumis par la station, en liaison avec l’UNESCO, au ministère de la Communication et de l’Information qui a donné son accord de principe. Le ministre de la Communication accordera la licence dès que le projet lui sera présenté.
Le ministre de l’Enseignement Technique et Professionnel a souscrit également à l’idée d’une collaboration de la station avec les activités engagées par les ministères de l’Enseignement et de la Santé.
TOTAL CONGO s’associera au projet par une contribution financière, par le biais de l’APNI (Association Pointe-Noire Industrie).
10. VIABILITÉ A LONG TERME Le directeur va prospecter le marché publicitaire dans les secteurs en rapport avec la déontologie de la station. Des ONG apporteront également leur contribution sous forme de cachets.
La radio vivra essentiellement des ressources publicitaires provenant aussi bien des deux capitales voisines que de l’ensemble du pays. 11. SUIVI DU PROJET Nous sollicitons pour cela le Bureau de l’UNESCO auprès de la République du Congo. 12. ÉVALUATIONS EFFECTUÉES Après l’analyse et l’évaluation effectuées par un groupe de journalistes sur le déficit d’information
entre les différentes couches de la société quant à leurs attentes et leur espoirs, il ressort que le
projet promet d’être couronné de succès.
La station diffusera sur un rayon de plus de 400 km, qui représente un auditoire potentiel d’environ 2 millions de personnes. 13. RAPPORTS D’ACTIVITÉ DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE Un rapport d’activité sera présenté tous les 4 mois.
C. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES
Assistance fournie par le PIDC dans le passé PDC/11PRC/01 352-PRC-11
125,000 Republic of Congo
Establishment of a computerized documentation and archives centre for the press, radio and TV
1990 - 1993
PDC/14PRC/01 352-PRC-41
50,000
Renewal of broadcasting equipment 1993 - 1996
PDC/20PRC/01 353-PRC-01
30,000
Rehabilitation of the ACI (Congolese News Agency) 2000 - 2002
45
PDC/48 PRC/01 354-PRC-5041
20,000 Seminars for media professionals promoting freedom of expression and
free flow of information
2005-2006
PDC/51 PRC/01 523-PRC-5000 (FIT-USA)
31,414 CONGO (REP. OF): TRAINING OF JOURNALISTS TO IMPROVE UPCOMING ELECTIONS
2007-2008
Total Congo: US$ 225,00+31,414
Activités préparatoires La direction de B-Beam s’est rendue au Congo–Brazzaville pour une expertise sur le terrain. Une rencontre entre le promoteur du projet et les techniciens de l’hôtel Méridien a porté sur l’emplacement du mât d’antenne. Le promoteur a rencontré le ministre de l’Enseignement technique et le ministre de l’Information et de la Communication, qui approuvent le projet et seraient prêts à lui apporter leur concours. Apport de l’organisme bénéficiaire pendant la durée du projet L’apport de l’organisme bénéficiaire pendant la durée du projet d’élève à US$ 118 500. Aide sollicitée auprès de sources autres que le PIDC L’aide de Total, AGIP, Texaco, Vodacom est sollicitée.
D. BUDGET
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC (en dollars des Etats-Unis)
Émetteur FM de 2 kW avec rack : 15 000 Audio processeur numérique : 3 300 Codeur RDS : 800 Liaison HF entre le studio et le centre émetteur : 9 300 Antenne d’émission FM à 4 éléments : 5 300 Parafoudre, mise à la terre du mât et du coaxial : 1 700 Centre émetteur (bac de 20 u.) : 7 900 Équipement audio du centre émetteur : 6 000 Équipement audio du studio de production : 5 900
TOTAL : 55 000
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE (en dollars des Etats-Unis)
Mât haubané (30 m.) : 6 000 Balisage nocturne du mât : 800 Groupe électrogène 15 KVA et onduleur pour le centre émetteur : 25 000 Groupe électrogène 15 KVA et onduleur pour le studio : 21 000 Matériel de reportage : 5 000
46
Formation, montage, réglages des équipements (15 jours, 2 techniciens, vols A/R) : 24 500 Informatique de diffusion “Radiolight” : 5 300 Informatique de production numérique : 4 000 Formation sur site, montage réseau (7 jours, 1 technicien, vol A/R) : 7 100 Fonds de roulement : 19 800
TOTAL : 118 500
47
CÔTE D’IVOIRE
A. IDENTIFICATION DU PROJET
1.
TITRE
ÉQUIPEMENT ET FORMATION AU REPORTAGE PHOTOGRAPHIQUE POUR L’AGENCE IVOIRIENNE DE PRESSE
2.
NUMÉRO
PDC/52 IVC/01
3.
CATÉGORIE DE MÉDIA
Multimédias
4.
DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC
Agence de presse
5.
PORTÉE (nationale, régional, interrégionale)
Nationale
6.
TYPE D’AIDE DEMANDÉE
Equipement et formation
7.
COÛT TOTAL DU PROJET
US $ 60 000
8.
MONTANT DEMANDÉ AU PIDC
US $ 45 000
9.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
Agence Ivoirienne de Presse (A.I.P.)
10.
MAÎTRE D’ŒUVRE
Ministère de la Communication
11.
LOCALISATION
Abidjan
12.
PROJET PRÉPARÉ PAR
François GNANKOU ADOUALOU
DÉCISION DU BUREAU
48
B. PRÉSENTATION
1. HISTORIQUE ET JUSTIFICATION L’Agence Ivoirienne de presse (AIP) créée en 1961, dont le siège est à Abidjan, possède un effectif de 110 agents exerçant sur l’ensemble du territoire national. Elle compte aujourd’hui une représentation dans chacune des 14 régions administratives du pays et rayonne à partir de 53 localités de province avec des correspondants pigistes.
Depuis 2001, l’Agence possède une rédaction informatisée, installée grâce à l’assistance du PIDC. Les représentations régionales sont également dotées d’un micro-ordinateur, d’un modem et d’un onduleur. Cette informatisation a permis à la structure de tripler sa production quotidienne (environ 40 à 50 dépêches par jour). Mais ces dépêches ne sont pas associées à des illustrations qui en accroîtraient l’intérêt pour le lectorat.
L’AIP a fait des efforts en dotant les bureaux régionaux de moyens de déplacement. Disposant d’une connexion Internet à haut débit au siège et d’un site Web dynamique, elle permet à des internautes et à ses abonnés de consulter les informations nationales et internationales.
La production d’une Agence de presse était traditionnellement composée de dépêches. Mais de nos jours, les immenses progrès des nouvelles technologies de l’information et l’éventail des besoins de la clientèle appellent des mutations profondes.
L’AIP ne peut se permettre de demeurer en marge de cette évolution, surtout à l’approche de l’éclatement du paysage audiovisuel, car elle devra être en mesure de répondre aux nouvelles et importantes demandes prévisibles des médias, portant non seulement sur les dépêches mais aussi sur les photos de presse et les documents audiovisuels. Pour l’Agence de presse nationale, l’heure du passage à la production multimédias a sonné.
La gestion de cette mutation requiert l’acquisition d’équipements appropriés (informatiques et appareils photo numériques), ainsi qu’une formation adéquate pour les journalistes reporters, capables non seulement de maîtriser l’outil informatique mais aussi de choisir parmi les documents photographiques ceux qui illustrent le mieux les dépêches auxquelles ils correspondent.
Le Ministère de la Communication de Côte d’Ivoire sollicite un appui à ce projet de formation des photographes de presse et d’acquisition d’un équipement informatique pour les journalistes de province. Si des moyens sont dégagés pour permettre à l’Agence de devenir ainsi incontournable, elle pourra contribuer à améliorer une image qui a pu être, dans le passé, ternie par quelques erreurs de parcours. 2. DESCRIPTION DES GROUPES CIBLES Les organismes de presse, les institutions et la population dans son ensemble. 3. OBJECTIF IMMÉDIAT Création d’une base de données de documents photographiques émanant de tout le territoire ivoirien sur le site Web, grâce au renouvellement de l’équipement informatique dans les bureaux régionaux et à la formation des journalistes de province à la prise de vues, au traitement de l’image et à la diffusion en ligne.
49
4. OBJECTIF DE DÉVELOPPEMENT Transformer le journaliste reporter de province en chasseurs d’images. 5. INVESTISSEMENTS L’acquisition d’ordinateurs portables et d’appareils photo numériques permettront d’atteindre les objectifs de l’Agence. 6. RÉSULTATS A l’issue de ce projet, le service photo de la rédaction centrale commercialisera les images de presse, en collaboration avec le service marketing. 7. ACTIVITÉS Après l’accord du PIDC :
Émission d’appels d’offres pour la fourniture du matériel ; Formation les journalistes à la prise de vues et à l’exploitation rationnelle des images.
14. PLAN DE TRAVAIL
Activités
Ressources nécessaires 2008
1 2 3 4 Accord de financement Appel d’offres pour la fourniture des équipements
Acquisition du matériel Formation des journalistes à la prise de vues, au traitement et à l’exploitation de l’image
9. VIABILITÉ A LONG TERME Depuis l’informatisation de sa rédaction centrale et des bureaux régionaux en 2001, l’A.I.P est dotée d’un statut juridique qui assure à la fois l’autonomie de sa gestion et celle de sa ligne éditoriale. 10. SUIVI DU PROJET Le projet sera mis en œuvre par l’Agence Ivoirienne de Presse sous le contrôle du Ministère de la Communication.
C. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES Assistance fournie par le PIDC dans le passé PDC/9IVC/01 350-IVC-91
40,000 Côte d'Ivoire
Presses universitaires et scolaires d'Afrique
1988 - 1991
50
PDC/11IVC/01 352-IVC-11
45,000 Computerization of "Ivoire Dimanche" 1990 - 1992
PDC/14IVC/01 352-IVC-41
80,000
Extension of the network of community FM radio stations 1994 - 1998
PDC/16IVC/01 352-IVC-61
50,000 Filming and post-production unit 1996 - 2000
PDC/18IVC/01 352-IVC-81
45,000 Pilot radio project for the Association of African Media Women 1998 - 2003
PDC/19IVC/01 352-IVC-91
40,000 Modernization of the Ivorian News Agency’s IT network 1999 - 2003
PDC/20IVC/01 353-IVC-01
26,000 Training of journalists and media managers in information law 2001 - 2003
Total Côte d'Ivoire: US$ 326,000
D. BUDGET
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC (en dollars des Etats-Unis)
10 ordinateurs portables : 17 200 10 appareils de photo numériques : 8 300 2 ordinateurs de bureau : 3 300 Scanner professionnel : 1 200 Formation à la prise de vues, au traitement et à la diffusion en ligne de l’image : 15 000
TOTAL : 45 000
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE (en dollars des Etats-Unis)
Formation des journalistes de province (4 sessions sur 1 an) : 4 500 Location de la salle : 2 500 Connexion à Internet : 300 Hub : 500 Câblage : 500 Location d’un vidéo projecteur : 200 Formation sur Photoshop : 5 000 Formateur : 1 500
TOTAL : 15 000
51
TCHAD
A. IDENTIFICATION DU PROJET
1.
TITRE
CRÉATION D’UNE MAISON DE LA PRESSE
2.
NUMÉRO
PDC/52 CHD/01
3.
CATEGORIE DE MÉDIA
Presse écrite
4.
DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC
Liberté d’expression Développement des capacités
5.
PORTÉE (nationale, régional, interrégionale)
Nationale
6.
TYPE D’AIDE DEMANDÉE
Equipement et formation
7.
COÛT TOTAL DU PROJET
US $ 66 710
8.
MONTANT DEMANDÉ AU PIDC
US $ 44 350
9.
BÉNÉFICIAIRES DU PROJET
Journalistes tchadiens
10.
MAÎTRE D’ŒUVRE
Association des Editeurs de la Presse privée du Tchad (AEPT)
11.
LOCALISATION
N’Djamena
12.
PROJET PRÉPARÉ PAR
Association des Editeurs de la Presse privée du Tchad (AEPT)
DÉCISION DU BUREAU
52
B. PRÉSENTATION
1. HISTORIQUE ET JUSTIFICATION L’ouverture démocratique enclenchée au Tchad en 1990 a quelque peu surpris la classe politique qui n’était pas préparée à vivre immédiatement ces moments importants. Les partis politiques n’étaient pas encore nés, la société civile n’était pas aussi bien structurée. C’est alors que la presse, qui était aux ordres au temps de la dictature, a commencé à se manifester. Aujourd’hui, la presse tchadienne apparaît dans ce contexte comme le fer de lance du pluralisme d’expression. C’est pourquoi le projet de professionnalisation et de structuration des médias tchadiens vient à point nommé. La création d’une Maison de la Presse au Tchad constituera un plus dans la volonté, non seulement d’améliorer le niveau professionnel des journalistes, mais aussi de contribuer à la cohésion et au dynamisme des organes de presse et des organisations professionnelles. L’idée de la création de la Maison de la Presse est exprimée dans les résolutions et recommandations lors des séminaires et ateliers sur les problèmes de la presse tchadienne. En termes de structuration, les journalistes ont fait preuve en 2003 d’une maturité remarquable, même si certains mouvements ont représenté un défi supplémentaire. 2. DESCRIPTION DES GROUPES CIBLES Journalistes et reporters des médias indépendants. 3. OBJECTIF IMMÉDIAT Ce projet vise à la création d’une structure de formation et de rencontres pour les journalistes des médias indépendants ainsi que pour ceux qui viennent d’autres pays. 4. OBJECTIF DE DÉVELOPPEMENT L’objectif de développement consiste à améliorer le rendement des journalistes des médias indépendants en leur offrant un cadre propice à l’exercice de leur métier. 5. INVESTISSEMENTS Équipement
6 ordinateurs équipés de logiciels PAO ; Imprimante laser ; Photocopieuse ; Relieuse à spirales ; Rétroprojecteur ; Photocomposeuse ; Fax multifonctions ; Enregistreur/lecteur et moniteur vidéo ; Récepteur de télévision ; Lecteur DVD/VCD ; Groupe électrogène de 10 KVA.
53
Formation
Gestion de la Maison de la Presse ; Formation au journalisme d’investigation ; Formation des secrétaires de rédaction et des maquettistes .
6. RÉSULTATS
Un secteur médiatique structuré et renforcé ; Un centre de ressources disponibles pour la presse ; Mise en place d’un espace d’accueil et de rencontres pour les professionnels des médias ; Rayonnement de l’information et enrichissement des débats d’intérêt national et international.
7. ACTIVITÉS
Rénovation des locaux destinés à la Maison de la Presse ; Achat et installation des équipements ; Convocation d’une Assemblée générale pour examen et adoption des statuts de la Maison de la
Presse ; Constitution d’une équipe des gestionnaires de la Maison de la Presse ; Formation, perfectionnement et recyclage des professionnels des médias des secteurs public et
privé ; Organisation d’une formation consacrée au journalisme d’investigation ; Organisation des séminaires de formation en faveur des secrétaires de rédaction et des
maquettistes ; Publication et distribution des textes juridiques régissant le secteur de la communication au
Tchad. 15. PLAN DE TRAVAIL
Activité / Mois 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 Suivi des activités Rénovation des locaux Acquisition et installation des équipements
Convocation de l’Assemblée générale pour l’adoption des statuts et du règlement intérieur
Constitution d’une équipe de gestionnaires
Organisation d’un atelier de formation à l’intention des gestionnaires
Formation et recyclage des journalistes
Formation au journalisme d’investigation
Formation des secrétaires de rédaction et des maquettistes
Publication et distribution des textes juridiques régissant le secteur de la
54
communication Rapport d’activité 9. CADRE INSTITUTIONNEL Ce projet sera mis en œuvre par l’Association des Editeurs de la Presse Privée du Tchad et d’autres organisations / associations professionnelles. 10. VIABILITÉ A LONG TERME Il est prévu d’entreprendre la vente de services tels que l’accès à l’Internet, saisies et reproductions de documents (rapports etc.), la location de salle, production de dépliants, posters et brochures, avec le souci de l’autofinancement de la structure à l’issue de l’assistance du PIDC. 11. SUIVI DU PROJET Le suivi de la mise en œuvre de ce projet sera assuré par le Bureau de l’UNESCO à Yaoundé, en collaboration avec la Commission Nationale Tchadienne pour l’UNESCO. 12. ÉVALUATIONS EFFECTUÉES Prenant appui sur l’expérience des organisations professionnelles telles que l’Union des Journalistes du Tchad (UJT), le Syndicat des Professionnels de la Communication (SPC), l’Association des Editeurs de la Presse Privée du Tchad et l’Union des Radios Privées du Tchad (URPT), il fallait créer un Centre ayant mission de promouvoir et de renforcer la cohésion des journalistes. Des expériences dans ce domaine ont été conduites dans certains pays africains (Burundi, Burkina Faso, Togo et Mali) sous diverses appellations : Maison du Journalisme, Centre de Ressources pour les Médias, Centre de Perfectionnement etc. Il est apparu nécessaire que des journalistes tchadiens se rendent en mission auprès d’une de ces “Maisons de la Presse” pour y puiser des expériences, étudier ses mécanismes de viabilité, et surtout mesurer son impact réel pour la profession. C’est à l’issue d’une mission d’information au Burundi effectuée par des organismes de presse, notamment l’AEPT, le SPC, l’URPT et l’UJT, que l’idée d’une Maison de la Presse a pris corps. 13. RAPPORTS D’ACTIVITÉ DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE Le Comité de gestion de la Maison de la Presse s’engage à produire un rapport trimestriel d’activité durant la période de financement de ce projet. Il sera transmis au Bureau de l’UNESCO à Yaoundé.
C. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES
Assistance fournie par le PIDC dans le passé
N° du projet et code budgétaire
Allocations
US$
Titre du projet
Période
PDC/4CHD/14 350-CHD-41
40 000
1983-1985
PDC/11CHD/01 501CHD-01 (Switzerland)
106 000
1990-1993
Rehabilitation of the Mass Media
Réhabilitation de l’Agence Tchadienne de Presse (ATP)
55
PDC/15CHD/01 352-CHD-51
60 000
1995-1998
PDC/24CHD/01 354-CHD-5031
30 000
2004-2005
PDC/48CHD/01 354-CHD-5041
25 000
2005-2006
Total Tchad : US$ 155 000 + US$106 000 (Fonds-en-dépôt)
Activités préparatoires Une réunion consultative visant à la création d’une Maison de la Presse a été organisée ; y ont pris part les représentants de l’Union de Journalistes Tchadien(UJT), de l’Association des Editeurs de la Presse Privée du Tchad (AEPT), de l’Union des Radios Privées du Tchad (URPT) et du Syndicat des Professionnels de la Communication (SPC). Au cours de cette réunion, un Comité pour la mise en place d’une Maison de la Presse a été constitué, avec mandat d’élaborer les textes fondateurs (statuts et règlement intérieur) de la Maison de la Presse. Apport de l’organisme bénéficiaire pendant la durée du projet Lors de la mise en œuvre du projet, l’Association des Editeurs de la Presse du Tchad (AEPT) fournira des locaux rénovés, du mobilier et une équipe de coordination.
Aide sollicitée auprès de sources autres que le PIDC Aucune
D. BUDGET
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC (en dollars des Etats-Unis)
Équipement 6 ordinateurs équipés pour la PAO (maquettes) : 7 500 Imprimante laser : 1 500 Serveur d’accès à l’Internet : 2 000 Photocopieuse : 2 500 Relieuse à spirales : 500 Rétroprojecteur : 1 000 Fax : 1 800 Enregistreur/lecteur et moniteur vidéo 2 500 Récepteur de télévision : 900 Lecteur DVD / VCD : 650 Groupe électrogène : 1 500
Formation des journalistes et des professionnels audiovisuels
Renforcement des capacités de l’Agence Tchadienne de Presse (ATP)
Renforcement des capacités du journal N’Djamena Hebdo
56
Formation Séminaire sur la gestion d’une Maison de la Presse : 5 000 Séminaire sur le journalisme d’investigation : 8 000 Formation de secrétaires de rédaction et de maquettistes : 8 000 Suivi et appui technique : 1 000
TOTAL : 44 350
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE (en dollars des Etats-Unis)
Rénovation des locaux : 14 360 Ameublement des bureaux : 2 500 Installation des équipements : 1 500 Frais administratifs et techniques : 3 000 Rapport régulier : 1 000
TOTAL : 22 360
57
TCHAD
A. IDENTIFICATION DU PROJET
1.
TITRE
RENFORCEMENT DU RÔLE DU HAUT CONSEIL DE LA COMMUNICATION
2.
NUMÉRO
PDC/52 CHD/02
3.
CATEGORIE DE MÉDIA
Tous médias
4.
DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC
Liberté d’expression Développement des capacités
5.
PORTÉE (nationale, régional, interrégionale)
Nationale
6.
TYPE D’AIDE DEMANDÉE
Équipement et formation
7.
COÛT TOTAL DU PROJET
US $ 97 300
8.
MONTANT DEMANDÉ AU PIDC
US $ 43 500
9.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
Professionnels des médias
10.
MAÎTRE D’ŒUVRE
Haut Conseil de la Communication
11.
LOCALISATION
N’Djamena
12.
PROJET PRÉPARÉ PAR
Haut Conseil de la Communication
DÉCISION DU BUREAU
58
B. PRÉSENTATION
1. HISTORIQUE ET JUSTIFICATION Les réformes nationales entrées en vigueur dans les années 1990 au Tchad ont entraîné un changement considérable au sein la société, y compris dans la presse nationale. La réforme de la presse, qui a abouti à une amélioration progressive et fondamentale à travers sa libéralisation et sa professionnalisation, constitue un des piliers essentiels de la démocratie et de la gouvernance. Cette évolution a entraîné la disparition de certains titres et un changement de formule pour d’autres. L’ouverture au pluralisme des médias est récente, si bien qu’à l’image des pays nouvellement acquis à l’expression plurielle dans un contexte de pauvreté, les défis professionnels sont multiples. Aujourd’hui, la presse tchadienne apparaît comme un fer de lance du pluralisme d’expression. Les efforts entrepris par le gouvernement ne sont pas négligeables, car le nombre de journaux et d’associations de journalistes continuent de croître. Toutefois, le fait que chacune des associations interprète à sa manière les différents textes réglementaires pose problème. Par conséquent, cette situation crée la confusion dans l’esprit du public et des journalistes sur le respect des dispositions légales et la remise en cause du contenu des informations communiquées au public. Conformément au mandat du Haut Conseil de la Communication (HCC), cette question devrait être résolue afin d’éviter qu’elle n’entrave l’évolution des médias dans un contexte pluraliste, notamment en renforçant les capacités des médias. 2. DESCRIPTION DES GROUPES CIBLES Les bénéficiaires de ce projet seront les professionnels des médias tchadiens et le public.
3. OBJECTIF IMMÉDIAT Ce projet vise à responsabiliser les professionnels des médias afin de contribuer à la consolidation
de la paix, de la démocratie et de la liberté d’expression.
4. OBJECTIF DE DÉVELOPPEMENT Mise en place d’une politique propice au développement des médias indépendants, libres et pluralistes. 5. INVESTISSEMENTS Équipement
8 ordinateurs 3 imprimantes Scanner Appareil photo numérique 8 onduleurs Photocopieur Serveur Connexion Internet Récepteur de télévision
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Lecteur DVD/VCD
Formation
Séminaire d’information et de sensibilisation des médias et du public sur les missions assignées au HCC comme organe d’autorégulation des médias ;
Organisation des séminaires d’information des responsables judiciaires, de la police et de l’armée sur le rôle essentiel des médias dans la sauvegarde des acquis démocratiques et le renforcement de la culture de la paix et de la tolérance ;
Organisation des séminaires de formation à l’intention des médias sur la liberté d’expression et le respect de la déontologie professionnelle.
6. RÉSULTATS
Renforcement des capacités du Haut Conseil de la Communication ; Sensibilisation des responsables judiciaires, de la police et de l’armée sur le rôle essentiel des
médias dans la sauvegarde des acquis démocratiques et le renforcement de la culture de la paix et de la tolérance ;
Meilleure information du public sur les missions du HCC ; Approfondissement de la compréhension et de la maîtrise de l’éthique et de la déontologie de la
profession de journaliste ; Implication des professionnels des médias dans la consolidation de la liberté de la presse, de la
démocratie, de la paix sociale et d’une culture de la tolérance. 7. ACTIVITÉS
Renforcement des capacités techniques du HCC ; Révision du plan d’action et du budget en vue du lancement des activités ; Séminaire d’information et de sensibilisation du public et des médias sur les missions assignées
au HCC ; Organisation des séminaires d’information des responsables judiciaires, de la police et de
l’armée sur le rôle essentiel des médias dans la sauvegarde des acquis démocratiques et le renforcement de la culture de la paix et de la tolérance ;
Organisation des séminaires de formation à l’intention des médias sur l’éthique, la déontologie professionnelle et la liberté d’expression ;
Rédaction et soumission des rapports. 16. PLAN DE TRAVAIL Activité / Mois 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 Suivi des activités Achat et installation des équipements
Réunion de révision du plan d’action et du budget
Séminaires d’information et de sensibilisation des médias et du public sur les missions assignées au HCC
Séminaires d’information des responsables judiciaires, de la police et de l’armée
Séminaires de formation à
60
l’intention des journalistes Rédaction et soumission du rapport d’activité.
9. CADRE INSTITUTIONNEL Le Haut Conseil de la Communication est un organe d’autorégulation créé en 1994 ; il bénéficie d’un statut spécial en sa qualité d’autorité administrative indépendante. Il a pour mission de garantir la liberté d’expression et la protection de l’indépendance de la presse privée et publique. Par son pouvoir de décision, il peut statuer sur les violations du Code de déontologie après avis des associations professionnelles, et il dispose d’un pouvoir de sanction morale à l’égard des médias publics ou privés en cas de non-respect de leurs obligations. 10. VIABILITÉ A LONG TERME La viabilité de ce projet à long terme est assurée par la prise en charge de toutes les dépenses de fonctionnement du HCC par le budget de l’Etat. 11. SUIVI DU PROJET La mise en œuvre de ce projet sera conduite par le HCC et le Bureau de l’UNESCO à Yaoundé, qui veillera à sa bonne exécution. 12. RAPPORTS D’ACTIVITÉ DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE Le Conseil Exécutif du Haut Conseil pour la Communication soumettra un rapport trimestriel au Bureau de l’UNESCO à Yaoundé.
C. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES
Assistance fournie par le PIDC dans le passé
N° du projet et code budgétaire
Allocations
US$
Titre du projet
Période
PDC/4CHD/14 350-CHD-41
40 000
1983-1985
PDC/11CHD/01 501CHD-01 (Switzerland)
106 000
1990-1993
PDC/15CHD/01 352-CHD-51
60 000
1995-1998
PDC/24CHD/01 354-CHD-5031
30 000
2004-2005
PDC/48CHD/01 354-CHD-5041
25 000
2005-2006
Total Tchad : US$ 155 000 + US$106 000 (Fonds-en-dépôt)
Rehabilitation of the Mass Media
Réhabilitation de l’Agence Tchadienne de Presse (ATP)
Formation des journalistes et des professionnels audiovisuels
Renforcement des capacités de l’Agence Tchadienne de Presse (ATP)
Renforcement des capacités du journal N’Djamena Hebdo
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Activités préparatoires
Analyse et évaluation financière du projet et élaboration du document de projet pour soumission au PIDC.
Une mission du HCC s’est rendue à l’ESSTIC pour négocier la prolongation d’une convention entre les deux institutions, prévoyant une série de formations en faveur des professionnels des médias tchadiens ; un plan de mise en œuvre a été mis au point. La première session de formation à l’intention des directeurs de publication aura lieu au campus de l’ESSTIC de Yaoundé ; elle sera prise en charge par le HCC.
Apport de l’organisme bénéficiaire pendant la durée du projet En tant que bénéficiaire du projet, le Haut Conseil de la Communication supportera toutes les charges inhérentes aux démarches préparatoires et à la mise en route de ce projet ; en outre, il financera les travaux de réfection des locaux, d’installation et de paramétrage des équipements. Aide sollicitée auprès de sources autres que le PIDC Aucune.
D. BUDGET
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC (en dollars des Etats-Unis)
Équipement 8 ordinateurs équipés de Pentium IV, avec accessoires et logiciels : 7 000 3 imprimantes : 1 500 Scanner : 500 8 onduleurs : 1 500 Appareil photo numérique : 1 000 Photocopieur : 2 500 Serveur et réseau local : 3 500 Connexion Internet : 1 500 Formation Séminaires d’information sur les missions du HCC : 3 000 Séminaires d’information des responsables judiciaires, de la police et de l’armée : 10 000 Séminaires de formation à l’intention des journalistes : 10 000 Suivi et appui technique au projet : 1 500
TOTAL : 43 500
62
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE (en dollars des Etats-Unis)
Missions : 10 500 Équipements : 15 000 Réfection des locaux : 7 650 Supports administratifs et logistiques : 6 500 Charges administratives (rémunération du personnel) : 8 000 Communications (téléphone, fax) : 2 500 Sécurité (gardiennage etc.) : 2 650 Rapports d’activité : 1 000
TOTAL : 53 800
63
GAMBIE
A. IDENTIFICATION DU PROJET
1.
TITRE
FORMATION PROFESSIONNELLE ET ACCÈS AUX RESSOURCES TECHNIQUES
2.
NUMÉRO
PDC/52 GAM/01
3.
CATÉGORIE DE MÉDIA
Médias communautaires
4.
DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC
Liberté d’expression, pluralisme des médias et développement des ressources humaines
5.
PORTÉE (nationale, régional, interrégionale)
Nationale
6.
TYPE D’AIDE DEMANDÉE
Formation
7.
COÛT TOTAL DU PROJET
US $ 25 000
8.
MONTANT DEMANDÉ AU PIDC
US $ 20 000
9.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
Médias communautaires de Kerewa, Farafenni et Brikama
10.
MAÎTRE D’ŒUVRE
Bora’s Consulting, Radio Gambie
11.
LOCALISATION
Gambie
12.
PROJET PRÉPARÉ PAR
Bora Mbodge, Consultant de Radio Gambie
DÉCISION DU BUREAU
64
B. PRÉSENTATION
1. HISTORIQUE ET JUSTIFICATION En Gambie, plus de la moitié de la population réside dans des zones rurales où les conditions de vie et les niveaux de ressources sont peu élevés ; dans un tel contexte, l’accès à l’information et aux médias modernes tels que la télévision ou la technologie plus avancée de l’Internet est dans une large mesure inconcevable pour le plus grand nombre. A cela vient s’ajouter un faible niveau d’alphabétisation dans les villages et les communautés rurales, ainsi que l’absence d’un réseau électrique à un tarif abordable qui permettrait de faire fonctionner un équipement de base relevant des TIC. L’objet principal de cette proposition consiste à tenter de réduire ce déséquilibre et offrir à une plus grande partie de la population la possibilité d’accéder au savoir et de bénéficier des progrès considérables accomplis dans le domaine de la diffusion de l’information ; ils ouvrent la voie à un large accès à l’information et à l’éducation, d’où résulte une plus grande liberté pour tous.
Ce projet va donner à ceux qui vont y participer confiance et savoir-faire, pour que les communautés rurales puissent accéder à un service multimédias performant. De cette façon, les CMC installés en Gambie pourront trouver une synergie entre des offres de services de type commercial et un accès à des informations utiles dans les domaines de l’agriculture, de la santé, du progrès social des femmes et des jeunes, de l’éducation et de la lutte contre la pauvreté, pour atteindre les Objectifs de Développement du Millénaire (ODM).
Au vu de ce qui précède, il apparaît d’une extrême importance d’entreprendre une action positive pour répondre à cette situation par le moyen de la formation et du recyclage, ce qui est le but de ce projet. A l’occasion des ateliers, qui se tiendront 3 jours par semaine pendant un mois, les participants travailleront sur une série de scénarios qui leur permettront de perfectionner leurs compétences dans le domaine des médias et de l’Internet, en traitant des thèmes comme Comprendre les médias, Les techniques d’une bonne interview, Comment mettre au point un bon sujet, Les talk-shows, Les radios communautaires interactives, Les applications concrètes de l’Internet. 2. DESCRIPTION DES GROUPES CIBLES Une trentaine d’opérateurs de médias communautaires : fermiers, enseignants et agents locaux de développement dans les domaines de l’agriculture et de la santé seront les principaux bénéficiaires de ce projet. 3. OBJECTIF IMMÉDIAT Formation pour les opérateurs de médias communautaires en matière de ressources techniques et d’accès à l’information. 4. OBJECTIF DE DÉVELOPPEMENT Les médias communautaires en Gambie pourront trouver une synergie entre des offres de services de type commercial et un accès à des informations utiles dans les domaines de l’agriculture, de la santé, du progrès social des femmes et des jeunes, de l’éducation et de la lutte contre la pauvreté, pour atteindre les Objectifs de Développement du Millénaire (ODM).
65
5. INVESTISSEMENTS
Communication, sensibilisation et organisation de réunions avec les trois communautés dotées de CMC : Kerewa et Farafenni dans la région de la rive Nord, et Brikama à l’Ouest du pays ;
Rémunération des personnels (assistant pour les TIC, formateurs qualifiés, administrateur, comptable) ;
Carburant, assurances, papeterie et fournitures de bureau pour les locaux et les moyens techniques affectés aux ateliers de formation ;
Salle de cours disposant d’équipement pour les ordinateurs portables, de microphones, de magnétophones, de caméscopes et de matériel de lecture (p. ex. projecteur, téléviseur grand écran) ;
Logement et restauration appropriés pour les participants. 6. RÉSULTATS
30 journalistes professionnels sélectionnés, formés et opérationnels dans les domaines de la production radiophonique, de la collecte d’informations et de l’Internet ;
Mise à la disposition des médias communautaires de Kerewa et Farafenni dans la région de la rive Nord, et Brikama à l’Ouest du pays, des moyens techniques utiles aux activités quotidiennes, et offrant également des possibilités d’évolution professionnelle.
7. ACTIVITÉS
Organisation de réunions de sensibilisation avec les trois communautés disposant de CMC : Kerewa et Farafenni dans la région de la rive Nord, et Brikama à l’Ouest du pays ;
Mise à disposition d’une salle de cours disposant d’équipement pour les ordinateurs portables, de microphones, de magnétophones, de caméscopes et de matériel de lecture (p. ex. projecteur, téléviseur grand écran) ;
Logement et restauration appropriés pour les participants ; Recrutement de formateurs qualifiés.
17. PLAN DE TRAVAIL
Organisation d’ateliers de formation portant sur l’Internet, la production radiophonique et la collecte d’informations (2 mois) ;
Contrats pour les formateurs qualifiés (un mois) ; Activités de formation (un mois) ; Rapport d’étape (deux mois) ; Evaluation finale ; rapport descriptif et financier.
9. CADRE INSTITUTIONNEL Radio Gambie mettra en œuvre les activités de ce projet. En outre, elle travaillera en liaison étroite avec Bora Consulting, ONG spécialisée dans la formation aux métiers de la radio, pour identifier les formateurs, affiner la méthodologie et rechercher aide et conseils pour la mise en œuvre.
66
10. VIABILITÉ A LONG TERME Avec les connaissances nouvellement acquises, l’équipe des médias communautaires pourra à son tour entreprendre la formation d’autres personnes, notamment dans le domaine de l’Internet, contre une rémunération modique. 11. SUIVI DU PROJET L’UNESCO pourrait demander à son Conseiller pour la Communication et l’Information d’assurer le suivi des activités, en liaison avec Radio Gambie. 12. RAPPORTS D’ACTIVITÉ DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE L’organisme bénéficiaire présentera des rapports d’étape sur une base mensuelle, et élaborera un rapport d’activité à la conclusion du projet. Il transmettra une copie de ce document à UNESCO BREDA.
C. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES Assistance fournie par le PIDC dans le passé PDC/5GAM/04 350-GAM-51
40 000
Centre audiovisuel de Gambie
1984 - 1986
PDC/6GAM/01 350-GAM-61 350-GAM-91
60 000 50 000
Création d’un quotidien
1985 - 1992
PDC/10GAM/01 352-GAM-01 352-GAM-21
77 000 85 000
Formation à la communication pour le changement social en Gambie
1990 - 1995 PDC/18GAM/01 352-GAM-81
30 000
Renforcement des médias existants en faveur de la presse rurale ; lancement d’un service national de distribution des journaux
1998 - 1999
PDC/24 GAM/01 354 GAM 5031
40 000
Archivage pour la Radio-Télévision de Gambie
2004-2005
Total Gambia: US$ 382,000
D. BUDGET
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC (en dollars des Etats-Unis)
Séminaire (local, repas, transports etc.) : 7 500 2 experts en formation (honoraires, hébergement) : 2 600 Groupe de 30 journalistes : per diem, outils, location des équipements (un mois) : 6 400 Communication et coordination : 2 500 Papeterie et consommables : 1 000
TOTAL : 20 000 BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE
(en dollars des Etats-Unis) Installation, mise en service et maintenance des équipements : 2 000 2 techniciens d’exploitation et de maintenance (un mois) : 3 000
TOTAL : 5 000
67
GHANA
A. IDENTIFICATION DU PROJET
1.
TITRE
MÉDIAS POUR LA PAIX A BIMBILLA
2.
NUMÉRO
PDC/52 GHA/01
3.
CATÉGORIE DE MÉDIA
Radio et médias audiovisuels
4.
DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC
Médias communautaires
5.
PORTÉE (nationale, régional, interrégionale)
Nationale
6.
TYPE D’AIDE DEMANDÉE
Financière
7.
COÛT TOTAL DU PROJET
US $ 81 000
8.
MONTANT DEMANDÉ AU PIDC
US $ 66 000
9.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
500 communautés, à l’intérieur et à l’extérieur du district de Nanumba
10.
MAÎTRE D’ŒUVRE
Centre de la Communication pour le Développement (CedCom)
11.
LOCALISATION
Bimbilla (district Sud de Nanumba)
12.
PROJET PRÉPARÉ PAR
Centre de la Communication pour le Développement
DÉCISION DU BUREAU
68
B. PRÉSENTATION
1. HISTORIQUE ET JUSTIFICATION Le Ghana est un pays démocratique qui jouit du pluralisme des médias, mais pour les communautés situées dans les districts de Nanumba dans le nord du pays, cette liberté n’a guère de sens, dans la mesure où elles n’ont accès à aucun des médias pour pouvoir en bénéficier.
Malheureusement, les 25 dernières années ont vu se dérouler 20 conflits ethniques destructeurs dans les régions situées au nord du Ghana.
Une enquête sur les problèmes de cette zone a montré que les communautés ne disposent d’aucune source d’information fiable et appropriée. Le seul signal de radio qui atteint la région est celui de la radiodiffusion nationale, la Ghana Broadcasting Corporation (GBC), dont tous les programmes sont diffusés en anglais. Les émissions de la Télévision du Ghana (GTV) sont également reçues dans cette zone, mais là aussi, c’est la langue anglaise est utilisée. Les journaux ne parviennent pas. La station locale de radio la plus proche se trouve à 140 km, à Tamale, la capitale régionale, mais ses émissions sont trop faibles pour être captées.
Autre facteur aggravant, le très faible niveau d’alphabétisation dans le district de Nanumba : pour les hommes adultes, il est de 24,7 %, et pour les femmes adultes, il ne dépasse pas de 13,3 %. Dans ces conditions, la faible alphabétisation et l’absence de sources fiables d’information rend ces communautés particulièrement vulnérables aux rumeurs, ce qui les a continuellement exposées à toutes sortes de manipulations et de conflits.
Cette situation a été mise en évidence au cours des négociations de paix qui se sont tenues à Kumasi en 1995, à l’issue de la “Guerre de la Volaille” en Guinée, par le Consortium qui réunissait diverses ONG et organisations de la société civile.
L’installation d’un centre de médias dédié à la paix, comprenant une station de radio et un équipement audiovisuel, avec mission de diffuser des programmes en faveur de la paix dans les dialectes Nanumba et Konkomba, est devenue une nécessité. Ce centre aura recours à des approches participatives ; sa mission fondamentale sera de promouvoir la paix, la tolérance et la compréhension en combattant les stéréotypes des deux bords, et en rendant possible des échanges de vues sur les questions d’intérêt commun telles que la santé, l’environnement, la culture, les transports et l’économie. 2. DESCRIPTION DES GROUPES CIBLES Ce sont les populations de la région, qui ont toujours été confrontées à la violence des conflits, et plus particulièrement les plus vulnérables d’entre elles : les femmes et les enfants. Mais ce qui est encore plus important, la réussite de ce projet permettra de récupérer les 500 millions de Cedis que le gouvernement consacre chaque mois pour entretenir des agents de sécurité et maintenir la paix, et réorienter ce budget en direction d’autres projets de développement comme des écoles et des dispensaires pour la population. 3. OBJECTIF IMMÉDIAT Ouvrir un centre de médias aisément accessible, qui répondra aux besoins des communautés en améliorant leur qualité de vie. Sa mission sera de promouvoir la paix et d’encourager l’unité en combattant les campagnes de haine ethnique ou les rumeurs, causes potentielles de nouveaux conflits dans la région.
69
4. OBJECTIF DE DÉVELOPPEMENT
Encourager la liberté de parole et le respect des opinions d’autrui ; Constituer une plate-forme de dialogue pour tous les groupes belligérants ; Donner à tous ceux qui ont souffert l’occasion de réexaminer calmement les problèmes de plutôt
que d’avoir recours aux armes ; Le projet abritera un centre culturel où les communautés pourront recueillir toutes les
informations nécessaires à l’amélioration des conditions de vie, p. ex. la procréation, l’agriculture, les droits humains, le sida etc.
5. INVESTISSEMENTS
Matériel et infrastructures nécessaires à la radio ; Equipement audiovisuel ; Formation de 20 producteurs locaux.
6. RÉSULTATS
Création d’une station de radio à Bimbilla ; Installation d’un secteur audiovisuel apte à produire des émissions éducatives destinées aux
communautés ; Formation aux techniques de production radiophonique pour 30 membres des communautés,
dont au moins 15 femmes ; Production de 3 à 4 heures d’émissions dans les dialectes Nanumba et Konkomba, réalisées
selon différents formats et encourageant la recherche de solutions aux conflits ; Création de Radio Clubs pour la Paix au sein de 100 communautés de la région ; Acquisition de la licence d’émission auprès du Conseil Supérieur de la Communication.
7. ACTIVITÉS
Mise en place d’un Comité de Direction composée de 10 membres ; Acquisition et aménagement de l’infrastructure du studio ; Installation du matériel ; Acquisition de la licence d’émission ; Formation de 30 membres des Comités à la gestion du programme.
18. PLAN DE TRAVAIL Mois 1-2 : Mise en place d’un Comité de Direction composé de 10 membres. Mois 2-3 : Acquisition et aménagement de l’infrastructure du studio. Mois 3-4 : Installation du matériel. Mois 1-4 : Acquisition de la licence d’émission. Mois 4-5 : Formation de 30 membres des Comités à la gestion du programme. Mois 6 : Finalisation du projet et début des émissions.
70
9. CADRE INSTITUTIONNEL Le projet sera administré par un Comité de 14 membres sélectionnés parmi les principaux intervenants concernés : Association de la Jeunesse Nanumba: 2, Association de la Jeunesse Konkomba : 2, Assemblée du district Sud de Nanumba : 1, Assemblée du district Nord de Nanumba : 1, Communauté des Radio Clubs pour la Paix : 4, Groupes de femmes : 2, Organisations de la société civile : 2. En sa qualité d’organisation professionnelle, le Centre de la Communication pour le Développement (CedCom) sera responsable de l’ensemble de la mise en œuvre du projet. 10. VIABILITÉ A LONG TERME
Organiser des campagnes par la radio et les médias audiovisuels et les vendre à des partenaires potentiels ;
Parrainage et vente par les communautés de programmes musicaux (p. ex. disques demandés par les auditeurs) ;
Considérant que les Assemblées de district, les plus hautes autorités gouvernementales locales, sont les principaux partenaires en matière de promotion de la paix et le développement, elles seront encouragées à contribuer au fonctionnement du projet, en particulier en prenant en charge les dépenses courantes et autres frais généraux.
Le projet dépendra en grande partie des bénévoles participant au programme. Ainsi, les ressources réunies par le projet ne seront pas affectées au paiement des salaires.
11. SUIVI DU PROJET Le Bureau de l’UNESCO au Ghana assurera le suivi des activités. Par ailleurs, l’UNESCO pourra demander au Bureau du PNUD au Ghana et au Réseau d’Afrique occidentale pour la Paix (WANEP), qui sont les principaux acteurs pour la promotion de la paix au Ghana, de suivre également les étapes de son déroulement. 12. ÉVALUATIONS EFFECTUÉES Des entretiens ont eu lieu avec les deux principales associations ethniques de jeunes, les autorités du gouvernement local et des groupes de femmes. Il en est ressorti que ce projet était tout à fait nécessaire, sur la base des conclusions suivantes :
L’absence de tout média a facilité la propagation de rumeurs et de spéculations pernicieuses ; La nécessité pour les médias de promouvoir le développement au moyen d’émissions
éducatives ; L’accès à une plate-forme telle que la radio, où les victimes pourront exprimer les problèmes
auxquels elles doivent faire face, aidera à encourager le dialogue entre les divers secteurs de la région.
13. RAPPORTS D’ACTIVITÉ DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE Le CedCom présentera des rapports trimestriels au Bureau de l’UNESCO.
71
C. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES
Assistance fournie par le PIDC dans le passé PDC/5GHA/03 350-GHA-51 350-GHA-71 350-GHA-81 352-GHA-11
30,000 40,000 40,000 74,000
Ghana
Developing of human resources for the book industry
1984 - 1994
PDC/13GHA/01 352-GHA-31
80,000 The Ghanaian Chronicle 1992 - 1994
PDC/15GHA/01 352-GHA-51
40,000
Strengthening the capacity of the Ghana Journalists' Association 1994 - 1996
PDC/17GHA/01 352-GHA-71
60,000 Ada Community Radio Station 1997 – 1998
PDC/18GHA/01 352-GHA-81
50,000 Grassroots, rural communication radio for districts of central Ghana 1998 – 1999
PDC/19GHA/01 352-GHA-91
40,000 Training programme pairing beginning journalists with NGO specialists 1999 – 2002
PDC/21 GHA/02 353GHA5011
25,000 Strengthening “Radio Univers” 2003 -2004
PDC/24 GHA/01
552-GHA-5000 (FIT-Japan)
67,000 Capacity building for Journalists
PDC/48 GHA/01 354-GHA-5041
22,000 Community multimedia centre for Ajumako Bisease 2005-2006
PDC/49 GHA/01 354 GHA 5051
(Co-financed by Germany)
41,000 SOGAKOPE COMMUNITY MULTIMEDIA CENTRE (CMC) 2006-2007
Total Ghana: US$ 609,000
Activités préparatoires Des consultations ont eu lieu entre les autorités locales et les principaux partenaires du district. Apport de l’organisme bénéficiaire pendant la durée du projet Les organisations de la société civile qui œuvrent pour la promotion de la paix et le développement durable apporteront leur appui à ce projet si elles reconnaissent son importance et sa réussite. Aide sollicitée auprès de sources autres que le PIDC Le CedCom, en liaison avec les communautés, continue à rechercher une assistance auprès de donateurs engagés dans la promotion de la paix et de la communication, pour produire des émissions de qualité.
72
D. BUDGET
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC (en dollars des Etats-Unis)
Équipement Émetteur FM de 2 kW : 15 000 Antenne : 2 000 Mât de 21 m. : 10 000 Limiteur : 1 000 Câblage et connectique : 3 000 3 ordinateurs de bureau (100 Go) : 3 000 Console de studio à 12 voies : 5 000 2 unités de montage : 2 000 4 microphones avec pieds : 1 000 4 casques : 1 000 Amplificateur : 1 000 Lecteur CD : 1 000 4 Maranz PMD 660 : 2 000 6 cartes flash (1Go) : 2 000 Appareil photo numérique : 2 000 Imprimante : 1 000 Projecteur : 2 000 Écran : 1 000 Installation des équipements (consultant) : 4 000 Formation Formation de 30 membres des communautés : 3 000 Suivi : 4 000
TOTAL : 66 000
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE (en dollars des Etats-Unis)
Studio d’émission : 5 000 2 cabines de montage : 4 000 Mobilier : 2 000 Frais administratifs : 2 000 Rapports : 2 000
TOTAL : 15 000
73
GUINÉE-BISSAU
A. IDENTIFICATION DU PROJET
1.
TITRE
RENFORCEMENT DES MOYENS DE L’HEBDOMADAIRE DIÁRIO DE BISSAU
2.
NUMÉRO
PDC/52 GBS/01
3.
CATÉGORIE DE MÉDIA
Presse écrite
4.
DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC
Assistance aux médias privés qui émergent d’un conflit ; Promotion de la liberté d’expression
5.
PORTÉE (nationale, régional, interrégionale)
Nationale
6.
TYPE D’AIDE DEMANDÉE
Equipement et formation
7.
COÛT TOTAL DU PROJET
US $ 65 000
8.
MONTANT DEMANDÉ AU PIDC
US $ 40 000
9.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
Hebdomadaire Diário de Bissau
10.
MAÎTRE D’ŒUVRE
Diário de Bissau, avec l’assistance du Conseiller régional pour la Communication et l’Information de l’UNESCO à Dakar
11.
LOCALISATION
Guinée-Bissau
12.
PROJET PRÉPARÉ PAR
Diário de Bissau
DÉCISION DU BUREAU
74
B. PRÉSENTATION
1. HISTORIQUE ET JUSTIFICATION La Guinée Bissau a subi des décennies de guerre et de conflits, et leurs séquelles sont toujours présentes. Un important déficit en matière de ressources – principalement financières – a conduit à une analyse superficielle de l’actualité et à un traitement sommaire de l’information. Il n’existe aujourd’hui aucune publication qui soit diffusée sur l’ensemble du territoire. Toutefois, le Diário de Bissau a déployé d’importants efforts pour atteindre les populations des zones les plus reculées du pays.
En matière de presse écrite, il existe trois journaux privés : Diário de Bissau, Gazette de Noticias et Kansaré, outre le journal d`Etat Nó Pintcha. Aucun d’eux ne paraît régulièrement par manque de ressources publicitaires.
L’hebdomadaire Diário de Bissau est une publication privée qui a été en diverses occasions en difficulté avec le monde politique, du fait de ses positions controversées. Toutefois, malgré des restrictions à sa liberté d’expression, il n’a jamais cessé de paraître.
Aujourd’hui, le Diário de Bissau doit renouveler certains de ses équipements et renforcer la formation de son personnel dans les domaines de la déontologie et des techniques de rédaction pour assurer sa survie et surtout pour continuer à atteindre toutes les couches de la population. C’est là l’objet de la présente requête. 2. DESCRIPTION DES GROUPES CIBLES Reporters, cadres et journalistes indépendants qui collaborent au Diário de Bissau. 3. OBJECTIF IMMÉDIAT
Moderniser les équipements du journal par l’acquisition de 2 ordinateurs MAC G-5, d’une photocopieuse et d’une caméra vidéo ;
Recycler une partie de l’équipe du journal pendant 4 mois: journalistes et techniciens (directeur, rédacteur en chef, reporters, producteurs, pour revitaliser la rédaction et l’édition du journal.
4. OBJECTIF DE DÉVELOPPEMENT Renforcer les moyens du journal indépendant Diário de Bissau, et par ce biais, consolider le concept de liberté de la presse et du pluralisme des médias dans le pays, tout en faisant la promotion d’un journalisme responsable. 5. INVESTISSEMENTS
Equipement : 2 MAC G-5 ; 2 iMAC G-5 ; 1 caméra vidéo Canon XL2 ; 1 appareil photographique Canon 12 Mo ; 2 logiciels de montage vidéo ; 3 logiciels de mise en page ;
Formation : 20 journalistes et techniciens ; Per diem des participants ; Experts pour la formation.
75
6. RÉSULTATS
15 journalistes au niveau national (dont 6 femmes) formés dans les domaines de la déontologie et dans les techniques rédactionnelles ;
5 techniciens formés aux techniques de la mise en page et de l’édition ; Amélioration et renouvellement de l’équipement du Diário de Bissau ; Journal plus accessible et moins cher, surtout pour les jeunes et les femmes, dont les moyens
financiers sont limités. 7. ACTIVITÉS
Lancement d’un appel d’offres pour l’acquisition d’équipements ; Examen des propositions ; Achat et installation du matériel ; Elaboration d’un plan de formation des journalistes et des techniciens sur la base d’un
diagnostic des difficultés rencontrées ; Mise en œuvre de la formation conformément aux contrats signés avec des formateurs ; Elaboration des rapports techniques.
19. PLAN DE TRAVAIL
Activité / Mois
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
Sélection et recrutement des formateurs
Préparation du matériel de formation
Lancement de l’appel d’offres pour acquisition des équipements ;
Ateliers sur la déontologie et les techniques d’écriture
Acquisition des équipements Installation des équipements Formation des personnels à l’exploitation des nouveaux matériels
9. CADRE INSTITUTIONNEL Le projet sera mis en œuvre par le Diário de Bissau sous la supervision du Bureau de l’UNESCO à Dakar. Il sera géré par le directeur du journal, qui a plus de 10 ans d’expérience dans la profession et dans la gestion de projets de ce type. La mise en œuvre du projet relève de la responsabilité de la Coopérative des journalistes propriétaires du Diário de Bissau. Il incombe à cette dernière de mener à bien l’ensemble des activités prévues par le projet. 10. VIABILITÉ A LONG TERME
Les activités proposées visent au renforcement des moyens de la publication, afin d’en faire un organe plus viable qui fera référence dans le panorama de la presse écrite. L’amélioration de sa qualité accroîtra sa pénétration dans le marché de l’information.
76
11. SUIVI DU PROJET
Le projet pourra être suivi par “La Maison de la Presse ”. 12. RAPPORTS D’ACTIVITÉ DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE L’organisme bénéficiaire, l’hebdomadaire Diário de Bissau, s’engage à présenter un rapport d’activité tous les quatre mois.
C. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES
Assistance fournie par le PIDC dans le passé PDC/3GBS/25 350-GBS-31 507-GBS-61 507-GBS-62 (FIT-Germany)
30,000
189,800 602,800
Guinea-Bissau
Development of Radio services
1982 - 1992
PDC/6GBS/01 350-GBS-61
55,000
Improvement of the infrastructure of the national news agency 1985 - 1987
PDC/11GBS/01 352-GBS-11
145,000
Production of books and publication for information and for dissemination of culture
1990 -1993
PDC/13GBS/01 507-GBS-63 (FIT-Germany)
383,347
Development of National Radio Service in the South of the Country 1992 - 1996
PDC/51GBS/01 354-GBS-5061
25 000 GUINEA-BISSAU: GANDALCOMMUNITY MULTIMEDIA CENTRE
2006-2007
Total Guinea Bissau: US$ 255,000+US$ 1,179,900
D. BUDGET
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC (en dollars des Etats-Unis)
Équipement 2 MAC G-5 ; 2 iMAC G-5 ; caméra vidéo Canon XL2, appareil photographique Canon 12 Mo ; 2 logiciels de montage vidéo ; 2 logiciels de mise en page :
24 000
Formation 3 ateliers sur la déontologie et les techniques d’écriture (formateurs, per diem
matériel pédagogique, déjeuners et pauses café etc.) : Formation à l’exploitation des nouveaux équipements (formateurs, per diem
des participants, pauses café etc.) :
15 000
Suivi et évaluation : 1 000 TOTAL : 40 000
77
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE (en dollars des Etats-Unis)
Salaires des journalistes et du personnel d’assistance (secrétaires, chauffeurs etc.) pendant la durée du projet :
15 000
Frais généraux (eau, électricité, carburant) : 7 000 Rapports d’activité : 3 000
TOTAL : 25 000
78
KENYA
A. IDENTIFICATION DU PROJET
1.
TITRE
DÉVELOPPEMENT SOCIAL GRÂCE A LA RADIO COMMUNAUTAIRE
2.
NUMÉRO
PDC/52 KEN/01
3.
CATÉGORIE DE MÉDIA
Radiodiffusion communautaire
4.
DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC
Développement des médias communautaires
5.
PORTÉE (nationale, régional, interrégionale)
Nationale
6.
TYPE D’AIDE DEMANDÉE
Equipement, formation
7.
COÛT TOTAL DU PROJET
US $ 52 400
8.
MONTANT DEMANDÉ AU PIDC
US $ 31 500
9.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
Communauté de Taita Taveta
10.
MAÎTRE D’ŒUVRE
Dominion Central Communications (DCC)
11.
LOCALISATION
Voi, district de Taita Taveta
12.
PROJET PRÉPARÉ PAR
George Mwamodo, Coordonnateur du projet
DÉCISION DU BUREAU
79
B. PRÉSENTATION
1. HISTORIQUE ET JUSTIFICATION Dominion Central Communications (DCC) est une organisation à but non lucratif constituée en association, qui réunit des groupes de femmes et de jeunes résolus à faire progresser leurs conditions d’existence en faisant le meilleur usage des ressources locales disponibles dans une des régions marginalisées du Kenya, le district de Taita Taveta. DCC a contribué à la promotion des droits humains, des diverses cultures, de la tolérance, de la démocratie et du progrès social des communautés, ainsi qu’à l’édification d’une société kenyane solidaire, engagée dans un programme de développement clairement défini.
Depuis la libéralisation des ondes hertziennes par le gouvernement, de nombreuses stations de radio FM sont apparues. En outre, la politique actuelle favorise un accroissement des investissements et du nombre d’opérateurs dans le secteur de l’information et de la communication, ce qui est confirmé par l’initiative d’assistance aux radios communautaires gérée par le Fonds de Développement Communautaire.
Les difficultés d’accès à l’information et au savoir sont, pour une grande partie des populations des zones rurales, des entraves à leur pleine participation et à la reconnaissance du rôle qu’elles peuvent jouer dans le domaine du progrès social. Les campagnes de sensibilisation sont considérées comme les principaux outils qui ouvriront la voie à une amélioration durable de leurs conditions d’existence. Les communautés marginalisées des zones rurales du Kenya, aux ressources limitées, demandent à pouvoir, elles aussi, accéder à la participation. Elles souhaitent disposer d’un instrument qui sera le leur, avec lequel elles pourront engager le dialogue et faire connaître à leurs dirigeants leurs préoccupations et leurs attentes.
Dominion Central Communications propose la création d’une station de radio communautaire FM qui permettra à la communauté de Voi de prendre en main les problèmes auxquels est confrontée, grâce à une plate-forme qui sera sa caisse de résonance économique et sociale. Cet objectif sera atteint par la diffusion d’émissions conçues pour stimuler les initiatives de développement et de sensibilisation par l’accès à l’information ; elles contribueront ainsi indirectement à l’amélioration de la qualité de vie et des conditions d’existence des communautés cibles.
DCC a déjà obtenu du ministère de l’Information et de la Communication la licence d’exploitation d’une station de radio dans le district de Taita Taveta et ses environs. 2. DESCRIPTION DES GROUPES CIBLES Les bénéficiaires de ce projet sont les communautés qui résident dans le district de Taita Taveta, les groupes démunis et en difficulté, les femmes, les jeunes et les dirigeants. 3. OBJECTIF IMMÉDIAT Ouvrir un espace de dialogue entre les communautés et leurs dirigeants. 4. OBJECTIF DE DÉVELOPPEMENT Favoriser la participation démocratique des auditeurs du district de Taita Taveta dans la langue la plus répandue parmi les communautés locales.
80
5. INVESTISSEMENTS
Matériel d’émission ; Personnel de la station de radio ; Formation des bénévoles.
6. RÉSULTATS
Cadres et personnel local formés aux techniques de la radio ; Acquisition de l’équipement radio ; Renforcement de la collaboration entre les cadres de la station, le personnel politique local, les
chefs religieux et coutumiers, les ONG et autres intervenants concernés ; Meilleure participation politique de la communauté ; Production et diffusion de programmes radiophoniques s’adressant aux communautés
concernées dans les domaines de l’éducation, de la sécurité alimentaire, de la participation au processus social et culturel, de la santé et de la création d’entreprises ;
Sauvegarde des connaissances et des savoir-faire, des langues locales, des arts, des techniques, des cultures et des traditions ;
Epanouissement de la communauté locale. 7. ACTIVITÉS
Identification des fournisseurs d’équipement ; Acquisition et installation du matériel ; Identification de l’auditoire ciblé ; Formation des bénévoles aux techniques de base du journalisme et de la gestion administrative ; Production d’émissions visant à instruire, sensibiliser et divertir les auditeurs avec des
programmes d’information, d’actualité, des talk-shows, des émissions interactives et du théâtre radiophonique.
20. PLAN DE TRAVAIL
Activités / Trimestres 1 2 3 4
Identification et acquisition de l’équipement
Formation des cadres et des bénévoles
Formation à la production et début de la réalisation des émissions
Production et diffusion des programmes Production d’émissions consacrées au développement, à la formation et à la recherche
Suivi et rapports
9. CADRE INSTITUTIONNEL Le projet sera mis en œuvre par Dominion Central Communications, organisation à but non lucratif enregistrée conformément aux lois du Kenya, en liaison étroite avec le Bureau régional de l’UNESCO pour la Communication.
81
10. VIABILITÉ A LONG TERME
Contacts avec le gouvernement pour obtenir une assistance dans le cadre du Fonds de Développement Communautaire ;
Ressources publicitaires et autres annonces ; Temps d’antenne facturé aux professionnels qui souhaitent réaliser des documentaires et autres
productions; Vente de cartes de vœux et d’événements familiaux ; D’autres donateurs pourront être approchés pour des financements complémentaires.
11. SUIVI DU PROJET Le Réseau des Médias Communautaires du Kenya (KCOMNET) assurera le suivi et l’évaluation de l’ensemble des activités. Le rapport sera soumis à l’UNESCO. 12. RAPPORTS D’ACTIVITÉ DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE Des rapports d’activité trimestriels seront élaborés transmis à l’UNESCO. Le Bureau régional pour la Communication sera également invité à évaluer le déroulement du projet.
C. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES
Assistance fournie par le PIDC dans le passé PDC/4KEN/11 350-KEN-41 523-KEN-11 (FIT-USA)
15,000 196,600
Kenya
Training of Trainers for the Institute of Mass Communication
1983 - 1987
PDC/5KEN/05 350-KEN-51 507-KEN-62 (FIT-Germany)
40,000
1212,206 Communication training for trainers in rural communication
1984 - 1991
PDC/7KEN/01
350-KEN-71 350-KEN-81 350-KEN-91
45,000 40,000 64,000
Reading materials for the blind 1986 - 1992
PDC/21 KEN/01353-KEN-5011
20,000 Development of free press institutions
2003-2004
PDC/24 KEN/01 552KEN5000 (FIT-Japan)
62,514 Audio visual media training
2004-2005
PDC/48 KEN/01 354 KEN5041
22,000 Community multimedia centre, Bondo district
2005-2006
82
PDC/49 KEN/01
354-KEN-5052
20,000
SHINYALU COMMUNITY MULTIMEDIA CENTRES, KAKAMEGA DISTRICT KENYA: ETHICS AND STANDARDS WORKSHOPS FOR JOURNALISTS AND RADIO PRESENTERS
2006-2007
PDC/49 KEN/03 354-KEN-5053
20,000 RADIO FOR YOUTH CENTRE (KOINONIA MEDIA CENTRE )
2006-2007
PDC/51 KEN/01
354-KEN-5061
30,000 KENYA: DEVELOPMENT OF MUGAMBO JWETU
COMMUNITYMULTIMEDIA CENTRE
2007-2008
Total Kenya: US$ 316,000+US$ 1,471,301(Funds-in-trust)
Activités préparatoires Dominion Central Communications a déjà obtenu du ministère de l’Information et de la Communication la licence d’émission pour l’exploitation d’une station de radio dans le district de Taita Taveta. La station sera installée à Voi, dont la situation est plus centrale. Une étude de faisabilité sur la viabilité du projet a également été réalisée. Apport de l’organisme bénéficiaire pendant la durée du projet Mise à disposition des locaux et des collaborateurs bénévoles travaillant à la station, issus du personnel et de la communauté de Taveta. Dominion Central Communications prendra également en charge les frais généraux, incluant les communications. Aide sollicitée auprès de sources autres que le PIDC L’organisation a déposé un dossier auprès de HIVOS, aux Pays-Bas, pour une assistance de deux ans.
83
D. BUDGET
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC (en dollars des Etats-Unis)
Equipement 2 lecteurs CD : 1 630 2 consoles de studio à 16 voies : 810 Magnétophone Tascam 202 : 1 150 Amplificateur : 450 2 enceintes acoustiques de studio : 450 2 lecteurs DAT : 1 360 Unité de traitement du son : 410 4 microphones de studio Shure : 1 800 2 lecteurs de mini discs : 1 100 2 écrans anti pop : 140 Moniteur de studio amplifié : 880 Générateur de 2,4 KVA : 880 Parabole de réception satellitaire de 90 cm : 480 Mât d’antenne : 2 030 Consultants : 1 900 Formation Formation du personnel et des bénévoles : 9 500 Matériel pédagogique, photocopies, papeterie, élaboration des rapports : 4 900 Suivi et évaluation : 1 630
TOTAL : 31 500
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE (en dollars des Etats-Unis)
Personnel de la station : 14 400 Locaux : 4 870 Communications (téléphone, fax, Internet) : 1 630
TOTAL : 20 900
84
MALAWI
A. IDENTIFICATION DU PROJET
1.
TITRE
FORMATION DE FORMATEURS AU JOURNALISME PARLEMENTAIRE
R
NUMÉRO
PDC/52 MLW/01
3.
CATÉGORIE DE MÉDIA
Presse écrite et médias électroniques
4.
DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC
Promotion de la liberté d’expression Développement des ressources humaines
5.
PORTÉE (nationale, régional, interrégionale)
Nationale
6.
TYPE D’AIDE DEMANDÉE
Expertise et formation
7.
COÛT TOTAL DU PROJET
US $ 35 000
8.
MONTANT DEMANDÉ AU PIDC
US $ 30 000
9.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
The Malawi Polytechnic (Institut Universitaire de Technologie – IUT)
10.
MAÎTRE D’ŒUVRE
Commission nationale du Malawi pour l’UNESCO
11.
LOCALISATION
Lilongwe
12.
PROJET PRÉPARÉ PAR
E. B. Z. Kondowe
DÉCISION DU BUREAU
85
B. PRÉSENTATION
1. HISTORIQUE ET JUSTIFICATION En 1994, le Malawi a adopté une Constitution parlementaire basée sur le multipartisme, dans laquelle le Parlement joue désormais un rôle central. Les médias ont maintenant la mission se susciter l’intérêt de la nation aux débats de la Chambre et de veiller à ce que les membres du Parlement aient conscience des besoins et des attentes de l’électorat.
Comme le Parlement est maintenant une institution où sont représentés de nombreux partis politiques, le changement était inévitable ; il reflète désormais des opinions, des intérêts et des programmes divers. Dans cet environnement nouveau, il devient nécessaire de procéder au recyclage des professionnels des médias nationaux afin de les aider à mieux prendre en compte les travaux parlementaires. Un autre objectif consiste à faire en sorte que les médias facilitent le dialogue entre le Parlement et l’électorat afin de consolider la démocratie dans le pays.
Au vu de ce qui précède, la liberté d’expression n’est plus simplement considérée comme la liberté des médias de rendre compte et de commenter, elle doit plutôt être vue comme l’incarnation du droit du public à être informé et à participer à la libre circulation de l’information. Pour y parvenir, le Parlement doit fournir aux médias de toutes les informations possibles. L’assiduité et le relevé des votes des députés, ainsi que d’autres documents de même nature, doivent pouvoir être aisément accessibles.
Dans ce contexte, les membres du corps législatif deviennent les principales sources d’information au sein du Parlement. Ils votent les lois, prononcent des allocutions ; et les médias sont libres d’en rendre compte et de les commenter. D’où l’importance de disposer de journalistes bien formés.
L’objectif de ce projet est d’obtenir une assistance financière permettant d’organiser une formation en matière de reportage parlementaire, afin de que les journalistes du Malawi soient en mesure de publier et de diffuser des informations précises, objectives et pertinentes relatives aux travaux parlementaires au service des citoyens. La population sera ainsi mieux à même d’apprécier le rôle du Parlement, de prendre des décisions motivées et d’avoir son opinion sur le déroulement des travaux de la représentation nationale. 2. DESCRIPTION DES GROUPES CIBLES Le groupe concerné par la formation sera celui des journalistes des entreprises de presse publiques et privées, ainsi que les diverses organisations de journalistes du Malawi. Elles vont des sections locales d’organismes régionaux tels que l’Institut des médias d’Afrique australe (MISA) aux Clubs de Presse, du Forum des Éditeurs aux organisations professionnelles de femmes comme l’Association des Femmes Journalistes du Malawi (MAMWA). L’appartenance à ces organisations couvre à la fois les médias publics et privés. Les journalistes chevronnés qui en font partie seront sélectionnés pour participer à un cours de formation de formateurs. 3. OBJECTIF IMMÉDIAT Former des formateurs à la couverture des travaux parlementaires. 4. OBJECTIF DE DÉVELOPPEMENT On s’attend à ce que les connaissances que les formateurs vont acquérir leur permettront de former d’autres journalistes à la couverture des séances et autres travaux parlementaires, de telle sorte que le bénéficiaire ultime en sera le citoyen.
86
5. INVESTISSEMENTS La collaboration de consultants, afin de mettre au point un module de formation à la couverture des travaux parlementaires et à la formation de formateurs dans ce domaine. 6. RÉSULTATS
Module de formation de formateurs à la couverture des travaux parlementaires au Malawi ; Acquisition de la méthodologie appropriée pour la formation des journalistes parlementaires ; Meilleure connaissance des méthodes de travail du Parlement.
7. ACTIVITÉS
Présentation du projet au PIDC ; Approbation du projet ; Collaboration de consultants pour la mise au point d’un module sur la couverture des travaux
parlementaires ; Formation de formateurs au journalisme parlementaire.
21. PLAN DE TRAVAIL Juillet 2007: Présentation du projet ; Mai 2008: Collaboration de consultants pour la mise au point du module sur la couverture des
travaux parlementaires ; Juillet 2008: Formation de formateurs au journalisme parlementaire. 9. CADRE INSTITUTIONNEL L’Institut Universitaire de Technologie, intégré à l’Université du Malawi, sera chargé d’identifier le consultant qui élaborera le module de formation consacré à la couverture des travaux parlementaires. L’Institut organisera la formation de formateurs au journalisme parlementaire sur la base du module qui aura été ainsi produit. 10. VIABILITÉ A LONG TERME L’initiative d’organiser une session de formation de formateurs permettra à chacune des entreprises de presse participantes de disposer de collaborateurs aptes à en former d’autres. L’avantage de cette méthode est qu’il n’y aura pas à prévoir un financement séparé à cette fin, ce qui constitue généralement une entrave à la viabilité des projets de formation. 11. SUIVI DU PROJET La Commission nationale du Malawi pour l’UNESCO assurera le suivi de la mise en œuvre du projet. 12. RAPPORTS D’ACTIVITÉ DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE L’organisme bénéficiaire présentera un rapport d’activité à la fin de chacune des étapes ainsi qu’à l’issue du projet.
87
C. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES
Assistance fournie par le PIDC dans le passé PDC/11MLW/01 352-MLW-11
139,000 Malawi
Technical assistance to the Department of Information
1990 - 1992
PDC/16MLW/01 352-MLW-61 520-MLW-60 (FIT-France)
50,000 30,000
Computerization of Radio Malawi newsroom 1996 - 1998
PDC/17MLW/01 352-MLW-71
55,000 Women's Community Radio for Nankumba Peninsula and Lake Malawi
National Park Area
1997 - 1998 -
PDC/18MLW/01 352-MLW-81
30,000 Equipping the Polytechnic for journalism training 1998 – 1999
PDC/20MLW/01 353-MLW-01
40,000 Strengthening the capacity of Television Malawi 2001 – 2003
PDC/21 MLW/01 353-MLW-5011
25,000 Training of Malawi’s News Agency 2003 -2004
PDC/23 MLW/01 354-MLW-5031
22,000 Capacity Building for Private and Community Radios 2004 -2005
PDC/51 MLW/01 354-MLW-5061
24,000 ESTABLISHMENT OF A COMMUNITY RADIO STATION FOR LIKOMA AND CHIZUMULA ISLAND
2006-2007
Total Malawi: US$ 385,000
D. BUDGET
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC (en dollars des Etats-Unis)
Collaboration de consultants pour la production d’un module de formation de formateurs :
5 000
Impression du module : 3 000 Formation de formateurs : 20 000 Suivi : 1 000 Frais divers : 1 000
TOTAL : 30 000
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE (en dollars des Etats-Unis)
2 assistants de l’IUT (2 mois) : 4 500 Rapports : 500
TOTAL : 5 000
88
MALI
A. IDENTIFICATION DU PROJET
1.
TITRE
MISE EN LIGNE DE LA CHAÎNE 2 DE L’ORTM
2.
NUMÉRO
PDC/52 MAL/01
3.
CATEGORIE DE MÉDIA
Radiodiffusion
4.
DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC
Promotion de la liberté d’expression et pluralisme des médias
5.
PORTÉE (nationale, régional, interrégionale)
Nationale
6.
TYPE D’AIDE DEMANDÉE
Equipement et formation
7.
COÛT TOTAL DU PROJET
US $ 77 500
8.
MONTANT DEMANDÉ AU PIDC
US $ 58 500
9.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
ORTM – Chaîne 2
10.
MAÎTRE D’ŒUVRE
ORTM
11.
LOCALISATION
Bamako
12.
PROJET PRÉPARÉ PAR
Le Directeur de la Radio Nationale
DÉCISION DU BUREAU
89
B. PRÉSENTATION
1. HISTORIQUE ET JUSTIFICATION La Chaîne 2 de l’ORTM a été mise sur les ondes en mars 1993 afin de répondre à un besoin que la Radio Nationale avait du mal à couvrir. Elle émet en FM sur 95,2 MHz. Sa zone de couverture est d’environ 70 km autour de Bamako. Dès le départ, elle s’est voulue une radio interactive couvrant les domaines de la culture, de la citoyenneté et du divertissement. Plusieurs de ses émissions sont de véritables points de rencontre entre les auditeurs et les leaders d’opinion, hommes de culture et autres poètes en herbe. Cela lui a valu une audience importante qui va au-delà de sa zone de couverture, surtout parmi les jeunes. Afin de demeurer au plus près de l’innovation, la Chaîne 2 a été, en 2000, parmi les premières radios à se doter d’un système de production et de diffusion par ordinateur. Cependant, l’essentiel de la production se fait encore sur cassette audio. Le problème de la conservation de ce support se pose de plus en plus avec acuité. Profitant de la mise en place du site Web de l’ORTM, la Chaîne 2 a été mise en ligne par le partenaire technique qui hébergeait le site. Le résultat a été une explosion de son auditoire, réparti maintenant dans le monde entier au sein de la diaspora. Toutefois, cette opération a rencontré des difficultés au niveau du confort d’écoute. Les micro-coupures sont très nombreuses. Il faut aussi noter que la solution mise en place n’autorise que l’écoute en direct, car les émissions ne sont pas archivées. Aujourd’hui, l’ORTM veut répondre aux souhaits de son auditoire par la mise en place d’une solution qui va d’une part améliorer la qualité de l’écoute et d’autre part permettre d’archiver certaines émissions et autoriser leur accès aux auditeurs. 2. DESCRIPTION DES GROUPES CIBLES Ce sont d’abord les auditeurs qui se trouvent hors de la zone de couverture de la radio. Ils verront leur confort d’écoute amélioré par la qualité du streaming. Au-delà, même ceux qui sont à l’intérieur de la zone de couverture bénéficieront des nouvelles fonctionnalités, comme la possibilité de réécouter des émissions archivées. 3. OBJECTIF IMMÉDIAT Dans l’immédiat, le projet vise à élargir l’audience de la Chaîne 2 par l’utilisation de l’Internet comme prolongement des moyens de diffusion classique. Il vise ainsi à permettre à un plus grand nombre de Maliens, quelle que soit leur zone de résidence, d’avoir accès à ses émissions. 4. OBJECTIF DE DÉVELOPPEMENT Le projet va permettre l’archivage des émissions de la Chaîne 2 et leur sauvegarde sur des supports numériques. Il est conçu pour s’intégrer au grand projet de numérisation des archives de l’ORTM. Il facilitera aussi la consultation à distance de ces archives tant par les auditeurs que par les chercheurs. 5. INVESTISSEMENTS
Serveurs d’archivage et de diffusion ;
90
Routeurs ; Ordinateurs de bureau ; Onduleurs ; Liaison spécialisée ; Salle informatique climatisée de 12 m² ; Mobilier.
6. RÉSULTATS
Meilleure information des citoyens ; Plus grande implication des citoyens aux questions de société ; Préservation du fonds documentaire sonore de l’ORTM.
7. ACTIVITÉS
Aménagement de la salle informatique ; Mise en place de la liaison spécialisée ; Installation des équipements ; Formation du personnel.
22. PLAN DE TRAVAIL
SEMAINES 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14
Aménagement de la salle climatisée
Installation des équipements
Mise en place de la liaison
A C T I V I T É S
Formation
9. CADRE INSTITUTIONNEL Sous la supervision du Directeur de la Chaîne 2, une équipe composée de techniciens et de journalistes sera chargée de la mise en œuvre du projet. Pendant les deux premières années, le projet sera géré comme un média à part entière au sein de la Chaîne 2. 10. VIABILITÉ A LONG TERME Dans le cadre de la mise en œuvre du Plan Directeur de Développement de l’ORTM, le projet sera
intégré au programme de numérisation de la production et des archives. Les charges récurrentes
seront couvertes par le budget de l’ORTM.
91
11. SUIVI DU PROJET Le suivi sera assuré par le Directeur de la Radio Nationale avec l’assistance de la Direction du
Réseau et des Nouvelles Technologies.
12. ÉVALUATIONS EFFECTUÉES Résultats de la 1ère expérience de mise en ligne. 13. RAPPORTS D’ACTIVITÉ DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE A l’image de la Chaîne 2, le Superviseur produira un rapport trimestriel dont copie sera transmise au PIDC.
C. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES
Assistance fournie par le PIDC dans le passé PDC/6MLI/01 350-MLI-61
20,000 Mali
Seminar on cinematographic techniques
1985 - 1986
PDC/7MLI/02 350-MLI-71
35,000 Audio-visual production unit 1986 - 1988
PDC/11MLI/01 352-MLI-11
81,000
Improving the production facilities of the National Press 1990 - 1993
PDC/14MLI/01 352-MLI-51
58,000
Mobile production equipment and installation of solar-powered television receivers in rural areas
1996 - 1998
PDC/17MLI/01 352-MLI-71 548-MLI-60 FIT-Luxembourg
50,000 96,000
Reinforcement of the Independent Women's Press 1997 - 1999
PDC/18MLI/01 352-MLI-81
50,000 Communication studies at the University of Mali 1998 – 1999
PDC/19MLI/01 352-MLI-91
44,000 Institutional support for professional organizations 1999 – 2003
PDC/20MLI/01 353-MLI-01
65,000 ENG and video production equipment 2000 – 2003
PDC/21 MLI/01 353-MLI-5011
25,000 Community radio in the service of local development 2003 -2004
PDC/24 MLI/02 354-MLI-5031
24,000 Learning about Newspapers and Citizenship 2004 -2005
PDC/51 MLI/01 354-MLI-5061
16,000 MALI: COMMUNICATION PROGRAMME FOR BEHAVIOUR CHANGE
2007-2008
PDC/51 MLI/01 354-MLI-5062
25,000 MALI: TECHNICAL UPGRADE FOR URTEL MEMBER RADIOS 2007-2008
Total Mali: US$ 493,000
Activités préparatoires
Identification du personnel affecté au projet ;
92
Formation du personnel aux techniques de la radio numérique et à la maintenance de site Web.
Apport de l’organisme bénéficiaire pendant la durée du projet
Aménagement de la salle ; Système de climatisation ; Mobilier ; Mise en place de la liaison spécialisée ; Formation préliminaire et le traitement du personnel affecté au projet ; Fonctionnement courant du projet.
D. BUDGET
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC (en dollars des Etats-Unis)
2 serveurs : 20 000 6 ordinateurs de bureau : 7 500 4 routeurs : 12 000 4 onduleurs : 4 000 Logiciels de diffusion et d’archivage : 5 000 Installation, mise en service, formation : 10 000
TOTAL : 58 500
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE (en dollars des Etats-Unis)
Aménagement de la salle : 2 000 Climatisation : 2 000 Mobilier : 1 000 Mise en place de la liaison spécialisée : 2 000 Charges récurrentes : 12 000
TOTAL : 19 000
93
MOZAMBIQUE
A. IDENTIFICATION DU PROJET
1.
TITRE
ASSISTANCE A LA FORMULATION DE LA LOI SUR L’AUDIOVISUEL
2.
NUMÉRO
PDC/52 MOZ/01
3.
CATÉGORIE DE MÉDIA
Médias locaux et communautaires
4.
DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC
Développement des médias communautaires
5.
PORTÉE (nationale, régional, interrégionale)
Nationale
6.
TYPE D’AIDE DEMANDÉE
Financière et technique
7.
COÛT TOTAL DU PROJET
US $ 46 500
8.
MONTANT DEMANDÉ AU PIDC
US $ 30 000
9.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
Gabinete de Informação (GABINFO)
10.
MAÎTRE D’ŒUVRE
GABINFO
11.
LOCALISATION
GABINFO – Bureau du Premier ministre
12.
PROJET PRÉPARÉ PAR
UNESCO, en liaison avec GABINFO
DÉCISION DU BUREAU
94
B. PRÉSENTATION
1. HISTORIQUE ET JUSTIFICATION Dans le cadre de sa stratégie de réduction des inégalités sociales pour la période 2006-2009 (PARPA II), le Mozambique considère la communication et l’information comme les éléments essentiels au succès de la lutte contre la pauvreté et la réalisation des objectifs de développement du millénaire (MDG). Leur potentiel, qui leur permet de contribuer de manière déterminante à cette mission ainsi qu’au développement national, est de plus en plus pris en compte par le gouvernement du Mozambique. PARPA II met tout particulièrement l’accent sur l’accès à l’information et au savoir comme outils fondamentaux de nature à favoriser la participation et le dialogue, engager la population dans la lutte contre la pauvreté et contribuer à l’information pour le développement. Le réseau de télécommunications a été l’une des infrastructures qui ont le plus souffert de 16 années de guerre. Les médias étaient ainsi limités à la capitale Maputo, et à Beira, deuxième ville du pays. Depuis la signature de l’accord de paix en 1992, le Mozambique a connu une importante reprise économique ; le réseau de télécommunications s’est rapidement amélioré, ce qui a permis un accroissement général de l’accès à l’information. La Constitution adoptée en 1990, qui garantissait le droit des citoyens à l’information et à la liberté d’expression, a rendu possible les mutations qui ont permis, par la suite, d’organiser ce secteur. Le Parlement a approuvé la loi sur les médias en 1991 – la première depuis l’indépendance – qui est généralement considérée comme garante de la liberté de la presse. La Constitution et la loi sur les médias sont les pierres angulaires des progrès réalisés dans la diversification du paysage médiatique. Le pays est passé d’une communication limitée aux médias gouvernementaux (audiovisuel et presse écrite) à un environnement de médias pluralistes, avec un accroissement notable de la participation du secteur privé, de la société civile et d’initiatives communautaires. Toutefois, l’accroissement de la liberté expression que permettent les lois et règlements appropriés, demeure un défi majeur. Le Mozambique n’est pas encore doté d’une loi sur l’audiovisuel en général, et sur l’émergence des médias communautaires en particulier. Pour répondre à cette problématique, il est important et urgent d’élaborer une loi nationale sur l’audiovisuel, traitant particulièrement des médias locaux, et tout spécialement des radios communautaires et des centres communautaires multimédias. GABINFO, l’organisme chargé de délivrer les licences et de veiller à l’application des règlements qui régissent l’information, a demandé l’assistance de l’UNESCO pour l’aider à élaborer un projet de loi sur l’audiovisuel et mener une vaste consultation pour aboutir à une version solidement étayée qui sera soumise à l’approbation du Parlement. S’appuyant sur les dispositions constitutionnelles et juridiques en vigueur dans le secteur de des médias, et en particulier la loi sur la presse, ce projet a pour objectif d’aider le gouvernement / GABINFO à formuler une législation appropriée en matière d’audiovisuel, avec la participation de la société civile et de toutes les parties prenantes dans ce processus. 2. DESCRIPTION DES GROUPES CIBLES Les premiers bénéficiaires de ce projet seront les médias audiovisuels publics, privés et communautaires, et en particulier les radios communautaires et les CMC. Le contexte juridique favorable contribuera à la liberté d’expression et à l’épanouissement des communautés locales.
95
3. OBJECTIF IMMÉDIAT
Fournir une assistance technique à l’élaboration du projet de loi sur l’audiovisuel ; Organiser des consultations à l’échelle nationale sur le projet de loi sur l’audiovisuel.
4. OBJECTIF DE DÉVELOPPEMENT Contribuer à la création d’un contexte juridique habilitant relatif au fonctionnement des médias audiovisuels, en particulier les médias locaux, assurer la participation des communautés au processus démocratique et à la liberté d’expression, et donner la parole aux populations des communautés rurales. 5. INVESTISSEMENTS
Assistance technique pour les versions initiale et finale du projet de loi sur l’audiovisuel ; Organisation de consultations avec la participation de la société civile, des entreprises de presse
(publiques, privées, communautaires) et de larges échantillons de la population. 6. RÉSULTATS
Le projet définitif de la loi sur l’audiovisuel sera présenté au Conseil des ministres et approuvé afin d’être soumis au Parlement ;
Tous les décideurs concernés ont pris part aux débats relatifs au projet de loi sur l’audiovisuel. 7. ACTIVITÉS
Recrutement d’une équipe d’experts nationaux pour l’élaboration du projet de loi sur l’audiovisuel (projet préliminaire et version finale à l’issue des consultations) ;
Organisation de consultations avec la National Union of Journalists (SNJ), le Mozambican Chapter of the Media Institute of Southern Africa, le Forum des Radios Communautaires et des CMC (FORCOM), l’Association of Editors and Media Companies, et des organisations de la société civile comprenant les organismes communautaires en charge des CMC.
23. PLAN DE TRAVAIL
Activité
2008 Recrutement d’experts nationaux pour le projet de loi sur l’audiovisuel Contrat d’experts chargés d’examiner les résultats des consultations et d’élaborer le projet final pour soumission au Parlement
Organisation de consultations sur le projet de loi sur l’audiovisuel Soumission du projet au Conseil des ministres et présentation au Parlement pour approbation
9. CADRE INSTITUTIONNEL Le projet sera mis en œuvre par le Bureau de l’UNESCO à Maputo. Le rôle de chacun des partenaires sera le suivant : Services fournis par l’UNESCO :
Assistance technique aux institutions associées à GABINFO ;
96
Renforcement du potentiel des institutions et de leur personnel ; Mobilisation des ressources et coordination de l’assistance des Nations unies et des partenaires
associés ; Apport d’une expérience internationale et régionale pour enrichir le débat mozambicain ; Diffusion de l’expérience mozambicaine à travers différents Forums internationaux.
Responsabilités de l’organisme de mise en œuvre :
Maîtrise et contrôle de l’initiative ; GABINFO – mise en œuvre des activités du projet ; Intégration des activités dans les plans ultérieurs de GABINFO ; Fourniture de locaux pour les activités du projet ; Mise à disposition de personnel pour la formation et la mise en œuvre du projet.
La coordination générale sera assurée par le Comité d’Organisation composé de représentants de GABINFO, d’entreprises de presse, d’organisations des Nations unies et de la société civile. GABINFO présidera le Comité, l’UNESCO étant co-président. Une équipe de techniciens et de conseillers sera mise en place. 10. VIABILITÉ A LONG TERME
Maîtrise et contrôle par GABINFO dès le début ; Utilisation des structures existantes ; Recours aux experts locaux.
11. SUIVI DU PROJET Le suivi du projet sera assuré par une équipe de contrôleurs sélectionnés par le Comité d’Organisation. 12. ÉVALUATIONS EFFECTUÉES A l’issue du projet, un bilan des activités sera entrepris afin d’évaluer le déroulement du projet, son efficacité, les limitations qu’il a pu rencontrer, et définir les méthodes pour son suivi ou son intégration dans les activités de GABINFO. Un Responsable national de projet procédera à une évaluation indépendante, en liaison avec le Bureau de l’UNESCO à Maputo et GABINFO. Elle portera, entre autres, sur les questions suivantes : objectifs, conception, mise en œuvre, efficacité des résultats, gestion et administration, et potentiel de viabilité du projet. 13. RAPPORTS D’ACTIVITÉ DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE Le Responsable national de projet soumettra tous les quatre mois au Bureau de l’UNESCO à Maputo des rapports d’activité, après leur approbation par le Comité d’organisation. La plus grande partie des informations sera obtenue à partir des questionnaires fournis aux acteurs de la mise en œuvre du projet. Un rapport officiel annuel et un rapport final à la fin de 2008 seront élaborés. Ce dernier sera basé sur les rapports trimestriels et intégrera un rapport financier.
97
C. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES
Assistance fournie par le PIDC dans le passé PDC/4MOZ/13 350-MOZ-41
20,000 Mozambique
Mozambique News Agency Development
1984 - 1985
PDC/8MOZ/01 350-MOZ-81
40,000
Establishment of a publishing course to develop manpower for the book industry
1985 - 1987
PDC/13MOZ/01 352-MOZ-31
60,000
Publication of "SENDA" Women's magazine 1993 - 1995
PDC/18MOZ/01 352-MOZ-81
56,000 Computerization of the national news agency 1998 - 1999
PDC/19MOZ/01 352-MOZ-91
33,000 Developing a culture of information management 1999 - 2001
PDC/48 MOZ/01 354KEN5041
21,000 Digitalization of the documentation and sound archives centre of Radio
Mozambique
2005-2006
Total Mozambique: US$ 230,000 Activités préparatoires Un certain nombre de réunions avec différents intervenants, pour se mettre d’accord sur l’analyse de la situation afin d’identifier les stratégies appropriées et définir les priorités du projet, prenant en compte les plans de développement du pays, et en particulier le PARPA II. Apport de l’organisme bénéficiaire pendant la durée du projet L’organisme bénéficiaire (GABINFO) fournira les locaux appropriés, le personnel et les installations nécessaires aux activités de formation et aux réunions dans le contexte de projet. Aide sollicitée auprès de sources autres que le PIDC GABINFO a recherché une assistance auprès d’autres sources de financement.
D. BUDGET
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC (en dollars des Etats-Unis)
Consultants nationaux pour l’élaboration du projet de loi sur l’audiovisuel : 10 000 Coordination du projet : 4 000 Organisation de 3 consultations régionales pour un projet de loi sur l’audiovisuel : 15 000 Suivi et évaluation : 1 000
TOTAL : 30 000
98
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE (en dollars des Etats-Unis)
Personnel : 7 500 Coordination du projet : 2 500 Équipement : 5 000 Rapports, communications et frais divers : 1 500
TOTAL : 16 500
99
NAMIBIE
A. IDENTIFICATION DU PROJET
1.
TITRE
RENFORCEMENT DES MOYENS DE LA RADIO COMMUNAUTAIRE DE KATUTURA
2.
NUMÉRO
PDC/52 NAM/01
3.
CATÉGORIE DE MÉDIA
Radio communautaire
4.
DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC
Développement des radios communautaires et des ressources humaines
5.
PORTÉE (nationale, régional, interrégionale)
Nationale
6.
TYPE D’AIDE DEMANDÉE
Financière (équipement, formation)
7.
COÛT TOTAL DU PROJET
US $ 58 500
8.
MONTANT DEMANDÉ AU PIDC
US $ 28 500
9.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
Radio communautaire de Katutura (KCR)
10.
MAÎTRE D’ŒUVRE
UNESCO Windhoek
11.
LOCALISATION
Windhoek
12.
PROJET PRÉPARÉ PAR
Sandra Williams, Directrice de la station
DÉCISION DU BUREAU
100
B. PRÉSENTATION 1. HISTORIQUE ET JUSTIFICATION La radio communautaire de Katutura (KCR) est la première du genre installée à Windhoek après l’indépendance de la Namibie. On compte actuellement 24 stations de radio dans le pays, dont 10 appartiennent à l’Etat et 8 sont des stations commerciales privées. Sur les 6 stations de radio communautaires enregistrées en Namibie (en mai 2007), 5 d’entre elles émettent à Windhoek. Alors que le diffuseur national traite essentiellement l’actualité nationale et gouvernementale, les radios commerciales ne prennent pas en compte le potentiel économique ou les réalités sociales lorsqu’elles couvrent la situation des zones rurales et des petites localités. Tel est l’environnement médiatique dans lequel se situe KCR, qui s’est donné pour mission d’encourager les communautés situées dans un rayon de 200 kilomètres autour de Windhoek à participer aux décisions qui concernent leur vie quotidienne, développer la communication et exalter leur dignité. Ainsi, ces communautés approfondiront leur conception de la responsabilité sociale et du sens critique. Il n’existe pas de définition juridique contraignante fixant ce que doivent être les normes ou les contenus requis pour la délivrance de la licence d’exploitation d’une radio communautaire. Toutefois, KCR est actuellement la seule station de radio communautaire dûment agréée, soit comme société entrant dans le cadre de l’Article 21, organisation à but non lucratif, soit comme association. Les programmes de KCR visent à lutter contre les conséquences sociales de la grande pauvreté, du chômage, de l’urbanisation, de la santé – et en particulier du sida –, de l’éducation, de la discrimination à l’égard des femmes, de la délinquance, de l’alcoolisme et de la toxicomanie, de la réinsertion des détenus libérés, des personnes âgées, des prostituées, des personnes handicapées et des problèmes environnementaux. Ils ont aussi pour objectif de stimuler l’esprit d’entreprise et le développement des activités commerciales, autant que la prise en compte des droits humains, de la démocratie et du respect de la loi. La station est confrontée à un certain nombre de défis qui peuvent affecter sa viabilité et la qualité de ses productions : manque de locaux, manque d’équipements de studio (insonorisation et reportages), manque de mobilier de bureau et de matériel informatique essentiel (ordinateurs, imprimantes et serveurs), insuffisance des moyens de déplacement et manque de ressources pour recruter à des postes clés une équipe permanente de volontaires dont elle a le plus grand besoin. Elle est en train de passer du statut de radio communautaire amateur à celui d’une station semi-professionnelle. Elle devient un acteur des médias avec lequel vont devoir compter le diffuseur national et les autres stations commerciales du point de vue de l’économie, de la programmation et des auditeurs. Le présent projet vise à créer un environnement propice à l’exercice de la profession grâce à l’acquisition d’équipement et au renforcement du niveau professionnel par les cours de formation.
Les collaborateurs bénévoles seront ainsi en mesure d’échanger les résultats de leurs travaux, leurs informations, les éléments d’actualité, leurs contacts et bien d’autres documents par le moyen d’un réseau informatique ; ils pourront également aller sur place pour recueillir et enregistrer des sujets pour leurs émissions ; l’arrivée de nouveaux ordinateurs leur permettra de tenir les délais imposés par l’actualité et les horaires de diffusion. Avec les logiciels professionnels appropriés, les émissions pourront être réalisées dans un contexte d’efficacité et de convivialité.
101
2. DESCRIPTION DES GROUPES CIBLES Des auditeurs responsables, dotés d’une conscience sociale, qui souhaitent recevoir des programmes de qualité dans les domaines de l’actualité, des contenus et de l’information. 3. OBJECTIF IMMÉDIAT Organiser un atelier de 8 semaines consacré aux droits humains et aux questions juridiques à l’intention de 10 participants. Les cours seront dispensés par des formateurs accrédités et expérimentés et des spécialistes de l’organisation. Acquérir des ordinateurs, un serveur, des enregistreurs professionnels et des moyens de déplacement. 4. OBJECTIF DE DÉVELOPPEMENT Avoir recours aux TIC comme outils de développement dans la lutte contre la pauvreté en dispensant les connaissances et le savoir-faire appropriés dans le domaine de l’éthique professionnelle aux collaborateurs bénévoles de KCR, en particulier l’équipe de journalistes et l’administrateur. 5. INVESTISSEMENTS
Ordinateurs, serveur de réseau et imprimantes ; Enregistreurs ; Vélomoteurs et quads ; Pour l’atelier : intervenants, formateurs et spécialistes de l’organisation.
6. RÉSULTATS
5 journalistes recevront une formation portant sur le traitement de l’actualité et se partageront 2 enregistreurs ;
5 journalistes et 5 présentateurs disposeront des moyens de déplacement appropriés pour aller à la recherche de l’information ;
Système intégré de TIC comprenant des ordinateurs et l’accès à l’Internet pour la station et le centre de documentation.
7. ACTIVITÉS
Etude des devis, acquisition et installation de tous les équipements relatifs aux TIC ; Organisation et tenue des ateliers de formation.
24. PLAN DE TRAVAIL
Activités / Mois
1
3
4
5
6 Suivi et évaluation Formation des collaborateurs Acquisition de l’équipement Formation au journalisme d’actualité
102
Manuel de politique éditoriale et de style journalistique Politiques de gestion financière 9. CADRE INSTITUTIONNEL Un conseil d’administration issu principalement de la société civile, des médias de service public, du corps enseignant et des instituts de formation aux métiers de l’audiovisuel, est à la tête de KCR. La station diffuse dans sa forme actuelle depuis 2003, avec la seule assistance de bailleurs de fonds. 10. VIABILITÉ A LONG TERME Depuis la reprise de ses activités en septembre 2003, KCR a, en dépit des contraintes, prouvé pendant 4 ans, sans aucun doute, qu’elle constitue un média viable et nécessaire à la population à laquelle elle s’adresse. KCR générera des ressources avec la production de cursus pédagogiques et des activités de formation à l’intention des professionnels des médias communautaires du pays. Elle pourra également utiliser ses équipements pour obtenir des revenus complémentaires en proposant à la communauté des services très appréciés (p. ex. photocopies, fax etc.). 11. SUIVI DU PROJET KCR présentera un rapport au Bureau de l’UNESCO à Windhoek après chaque session de formation, et un rapport final à l’issue de la mise en œuvre du projet. Le Bureau de l’UNESCO à Windhoek apportera son appui technique et ses conseils pendant toute la durée du projet. 12. RAPPORTS D’ACTIVITÉ DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE Un rapport d’étape sera élaboré à l’issue de chaque session de formation ; le rapport final comprendra un bilan financier.
C. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES Assistance fournie par le PIDC dans le passé PDC/13NAM/01 352-NAM-31 510-NAM-60 (FIT-Denmark)
100,000 559,292
Namibia
Broadcasting training programme
1994 - 2002
PDC/18NAM/01 352-NAM-81
45,000 Multi-media Centre in rural Namibia 1998 - 1999
PDC/18NAM/02 352-NAM-82
60,000 Development of media studies at the University of Namibia 1998 - 2002
PDC/20NAM/01 353-NAM-01
10,000 Support for computer and web page development 2000 - 2002
PDC/20NAM/02 353-NAM-82
15,000 Support for computer training 2000 - 2003
Total Namibia: US$ 230,000 +509,000 (Funds-in-trust)
Activités préparatoires KCR s’est procuré les devis préliminaires pour préparer le budget.
103
D. BUDGET
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC (en dollars des Etats-Unis)
Serveur de réseau : 4 300 2 enregistreurs (rédaction et programmes) : 5 720 2 imprimantes de réseau (rédaction et bureau) : 440 4 ordinateurs (bureau et rédaction) : 3 430 2 quads (équipe de reportage) : 5 150 2 vélomoteurs (équipes de rédaction et de production) : 2 300 Formation à la production : 2 860 Mise au point du Manuel de politique éditoriale et de style journalistique : 2 150 Politiques de gestion financière et formation : 2 150
TOTAL : 28 500
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE (en dollars des Etats-Unis)
Suivi et évaluation : 8 000 Equipement : 22 000
TOTAL : 30 000
104
NIGER
A. IDENTIFICATION DU PROJET
1.
TITRE
FORMATION EN INFORMATIQUE DES JOURNALISTES DE “LA GRIFFE” ET ACQUISITION DE L’ÉQUIPEMENT APPROPRIÉ
2.
NUMÉRO
PDC/52 NER/01
3.
CATEGORIE DE MÉDIA
Presse écrite
4.
DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC
Renforcement des ressources humaines
5.
PORTÉE (nationale, régional, interrégionale)
Nationale
6.
TYPE D’AIDE DEMANDÉE
Formation et équipement
7.
COÛT TOTAL DU PROJET
US $ 15 000
8.
MONTANT DEMANDÉ AU PIDC
US $ 13 000
9.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
Journal “La Griffe ”
10.
MAÎTRE D’ŒUVRE
Agence de communication GLOBAL COM
11.
LOCALISATION
Niamey
12.
PROJET PRÉPARÉ PAR
Kané ILLA, Directeur de publication de “La Griffe ”
DÉCISION DU BUREAU
105
B. PRÉSENTATION
1. HISTORIQUE ET JUSTIFICATION Le Niger est l’un des pays les plus pauvres de la planète, selon l’indice de développement humain du Programme des Nations unies pour le Développement (PNUD). Sa population était estimée à 11 millions d’habitants en 2004. Environ 80% de la population est rurale, les jeunes et les femmes représentent respectivement 52%, et 50,6% de l’ensemble de la population. L’ouverture démocratique a été amorcée avec le début de la Conférence nationale souveraine, tenue du 29 juillet au 3 novembre 1991. A cette occasion la société civile et d’autres groupes de pression ont fait leur apparition. Ces structures ont pris une part active dans la vie nationale en se prononçant sur toutes les questions d’intérêt général ; elles jouent également un rôle de contre-pouvoir en dénonçant les mesures prises par le gouvernement qui affectent négativement la vie des populations. Des partis politiques ont également été créés en même temps que des associations, des syndicats et autres réseaux. Le paysage médiatique compte 29 journaux ; une Agence nationale de presse (ANP) ; 11 radios indépendantes, une radio publique ; 4 chaînes de télévisions et 79 radios communautaires réparties sur l’ensemble du territoire. Sur le plan législatif, les médias sont régis par l’ordonnance du 20 décembre 1999 relative à la liberté de presse au Niger. Elle prévoit un dispositif répressif sévère, avec des peines d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à cinq ans en matière de délits de provocation adressés aux « Forces de défense ou de sécurité dans le but de les détourner de leurs devoirs et de l’obéissance qu’elles doivent à leurs chefs dans ce qu’ils leur commandent pour l’exécution des lois et règlements ». La diffamation et la diffusion de fausses nouvelles, infractions couramment rencontrées au Niger, sont également durement réprimées. C’est dans ces conditions que le journal La Griffe a vu le jour le 21 septembre 2001, pour apporter sa contribution aux attentes des lecteurs, toujours très exigeants . D’une manière générale, l’élaboration et la rédaction des articles de presse souffrent d’un important déficit technologique, parce que les journalistes continuent à travailler de façon rudimentaire ; ils ne sont pas encore entrés dans l’ère des nouvelles technologies de l’information et de la communication. C’est pour combler cette déficience que La Griffe soumet le présent projet. 2. DESCRIPTION DES GROUPES CIBLES Les 5 journalistes de la rédaction de La Griffe, et plus largement, tous les lecteurs du journal. 3. OBJECTIF IMMÉDIAT
Former les journalistes à l’exploitation des TIC ; Doter la Rédaction de La Griffe du matériel de PAO.
4. OBJECTIF DE DÉVELOPPEMENT La communication pour le développement a des exigences dont La Griffe doit tenir compte : la formation des journalistes aux technologies nouvelles leur conférera une compétence accrue pour prendre en compte des problèmes et des potentialités du public, l’amélioration des interactions entre les journalistes et la population à travers un système de communication performant. La Griffe
106
considère que les médias peuvent être de puissants moteurs pour la promotion d’un développement participatif. Aussi, rendre le développement durable demeure son défi pour l’avenir. 5. INVESTISSEMENTS
Équipements informatiques : Formation à la PAO.
6. RÉSULTATS
La Rédaction de La Griffe sera mieux équipée ; Les journalistes maîtriseront les TIC et produiront des articles qui répondent aux attentes du
public ; La maquette du journal sera améliorée.
7. ACTIVITÉS
Acquisition et installation des équipements ; Identification des formateurs ; conception des modules et organisation de deux ateliers de
formation de 10 jours chacun. 25. PLAN DE TRAVAIL
Activités
1er trimestre
2e trimestre
3e trimestre
4e trimestre
Achat des matériels informatiques Atelier de formation Recyclage Suivi, évaluation
9. CADRE INSTITUTIONNEL La Griffe travaillera en étroite collaboration avec l’Agence de communication GLOBAL COM. 10. VIABILITÉ A LONG TERME Avec cette dotation en matériels informatiques et la formation des journalistes qui lui est associée, le journal La Griffe pourra travailler dans les meilleures conditions jusqu’en 2015. 11. SUIVI DU PROJET Le suivi du projet sera assuré par GLOBAL COM, qui s’engage à organiser des séances de recyclage chaque trimestre et à entretenir les équipements informatiques. 12. ÉVALUATIONS EFFECTUÉES Les lacunes du journal ont été identifiées par les journalistes eux-mêmes.
107
13. RAPPORTS D’ACTIVITÉ DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE A travers GLOBAL COM, le journal La Griffe s’engage à transmettre tous les 4 mois un rapport d’exécution du projet au Bureau de l’UNESCO à Bamako.
C. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES
Assistance fournie par le PIDC dans le passé PDC/13NER/01 352-NER-31
100,000 Niger
Development of the National Publishing and Press Office : Le Sahel (daily) and Le Sahel-Dimanche (weekly)
1993 - 1995
PDC/14NER/01 352-NER-41
40,000
Assistance to radio clubs (rural radio) 1994 - 1996
PDC/16NER/01 352-NER-61
40,000 Equipment and training for DTP and computerized management 1996 - 1999
PDC/49 NER/01 354-NER-5051
19,000 NAFOUTA COMMUNITY RADIO 2006 - 2007
PDC/51 NER/01 354-NER-5061
28,000 CREATION OF COMMUNITY MULTIMEDIA CENTRE BY EXTENDING RADIO FARA’A
2007 - 2008
Total Niger: US$ 239,000 Activités préparatoires Information préalable auprès des structures institutionnelles (Conseil de Presse, structures organisées de la presse, société civile). Apport de l’organisme bénéficiaire pendant la durée du projet Prise en charge des fournitures et des consommables pour la session de la formation. Aide sollicitée auprès de sources autres que le PIDC Le Réseau des Journalistes pour les Droits de l’Homme pour l’affectation d’un formateur en PAO.
D. BUDGET
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC (en dollars des Etats-Unis)
Equipement 5 ordinateurs équipés de Pentium IV, DD Ultra DMA de 80Go, moniteur 17” avec HP, Windows XP Pro SP2, Office 2003, graveur DVD, modem 56K (…) :
5 000
2 logiciels de PAO et de traitement des images : 1 000 5 onduleurs 650 VA, autonomie 25 min. : 830 Scanner HP Scanjet 3650 : 300 Imprimante HP Laserjet : 550 Imprimante couleur HP Deskjet 6543 : 1 000 Appareil photo numérique HP M 417 avec carte mémoire, batteries et chargeur : 600
108
5 clés USB 1 Go : 350 Casque avec micro et Webcam : 100 Formation Honoraires et prise en charge du formateur (2 ateliers de 10 jours) : 2 000 Matériels didactiques (Rôle du Secrétariat de Rédaction, initiation et perfectionnement à l’outil informatique, pratique des logiciels de mise en page etc.) :
1 000
TOTAL : 13 000
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE (en dollars des Etats-Unis)
5 tables pour ordinateurs et chaises : 1 000 Pauses café (2 × 20 jours × 5 pers. × US$ 2 ) : 400 Déjeuners des ateliers de formation (20 jours × 5 pers. × US$ 5 ) : 500 Consommables : 100
TOTAL : 2 000
109
RWANDA
A. IDENTIFICATION DU PROJET
1.
TITRE
DÉVELOPPEMENT DE LA DIFFUSION DE LA PRESSE ÉCRITE INDÉPENDANTE
2.
NUMÉRO
PDC/52 RWA/01
3.
CATÉGORIE DE MÉDIA
Presse écrite
4.
DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC
Liberté d’expression ; pluralisme des médias
5.
PORTÉE (nationale, régional, interrégionale)
Nationale
6.
TYPE D’AIDE DEMANDÉE
Financière, équipement
7.
COÛT TOTAL DU PROJET
US $ 46 200
8.
MONTANT DEMANDÉ AU PIDC
US $ 30 000
9.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
La presse écrite indépendante
10.
MAÎTRE D’ŒUVRE
Agence Rwandaise de Presse (ARI / RNA)
11.
LOCALISATION
Rwanda
12.
PROJET PRÉPARÉ PAR
Steven NSAMAZA, Directeur, Agence Rwandaise de Presse
DÉCISION DU BUREAU
110
B. PRÉSENTATION
1. HISTORIQUE ET JUSTIFICATION Les médias du Rwanda en sont toujours aux phases initiales, après avoir été totalement détruits pendant la guerre civile et le génocide de 1994. Toutefois, les médias officiels dominent toujours ce secteur : l’État possède l’unique station de télévision, une station de radio qui couvre tout le territoire national et deux hebdomadaires.
A l’heure actuelle, les médias rwandais sont stables, jouissent d’une plus grande liberté qu’auparavant, et l’on ne relève que très peu de cas de censure. La loi sur les médias fixe les rapports professionnels avec les autres institutions, et la Constitution prévoit un organisme de régulation (le Haut Conseil de la Presse), qui à son tour soutient les médias dans l’exercice de la profession.
Toutefois, les médias privés sont confrontés à divers défis : la plupart d’entre eux ont une expérience professionnelle limitée, un équipement insuffisant et peu de ressources. La presse écrite rwandaise souffre de l’absence d’une infrastructure de distribution des journaux à l’échelle nationale. Les quelques exemplaires imprimés ne sont guère disponibles que dans des bureaux et dans les rues de la capitale Kigali.
Un lectorat réduit prive la presse rwandaise d’une action en faveur du développement. Selon une récente enquête conduite par l’Institut des Statistiques du Rwanda, les lecteurs potentiels de l’intérieur du pays déplorent le manque de journaux.
Dans ce contexte, le projet propose la création d’un réseau de distribution ouvert à tous les organes de la presse écrite indépendante et qui s’étende aux principaux centres de commerce du pays. Une distribution performante permettra à la presse privée d’atteindre un lectorat plus vaste.
L’Agence Rwandaise de Presse compte réaliser ce projet en établissant un réseau de distribution pour tous les journaux locaux privés. Un bureau spécialisé sera chargé de centraliser les journaux publiés par tous les éditeurs privés et de les faire parvenir aux points de vente répartis sur tout le territoire. Les kiosques à journaux font partie du matériel qui sera acquis dans le cadre du projet pour être installés sur les points de vente.
L’Agence Rwandaise de Presse, organisme de mise en œuvre de ce projet, est une agence privée qui diffuse un service quotidien, RNA News. Elle publie également Grands Lacs Hebdo, hebdomadaire en langue française distribué dans la région des Grands Lacs, principalement au Rwanda, au Burundi, en République démocratique du Congo, et plus généralement sur l’ensemble de la région. 2. DESCRIPTION DES GROUPES CIBLES Les premiers bénéficiaires de ce projet seront tous les journaux indépendants locaux qui ne bénéficient pas d’un réseau de distribution opérationnel. Une attention toute particulière sera portée aux publications communautaires. Ce projet vise ainsi à faciliter l’accès à la presse écrite dans tous les grands centres de commerce du pays afin de réduire le déficit en matière d’information et de communication. 3. OBJECTIF IMMÉDIAT Organiser un réseau de distribution grâce à l’acquisition de 90 kiosques à journaux qui seront installés dans les grands centres de commerce, et de 3 motocyclettes qui permettront de collecter les
111
publications des différents organes de presse et de les faire parvenir, via des transporteurs, aux points de vente situés dans les centres de commerce ruraux. 4. OBJECTIF DE DÉVELOPPEMENT La presse écrite est un moyen de communication entre les décideurs et la population. Ce projet vise à permettre aux populations rurales d’avoir accès aux journaux locaux, qui, en retour, les aideront à bâtir une société basée sur la démocratie et la bonne gouvernance. 5. INVESTISSEMENTS Ce projet va nécessiter l’installation d’un Bureau Principal de Diffusion à Kigali, où se trouvent plus de 90 % des organes de presse écrite au Rwanda, et l’acquisition des kiosques à journaux et des motocyclettes. Le personnel permanent assurera les activités courantes, sous le contrôle de l’Agence Rwandaise de Presse. Le responsable de la distribution, assisté par un secrétaire, gérera les activités du projet ; deux motocyclistes seront recrutés pour le transport des journaux. 6. RÉSULTATS
Grâce au réseau de distribution, toutes les publications locales indépendantes seront accessibles dans l’ensemble des points de vente du pays ;
La presse indépendante privée verra sa capacité de production renforcée ; Les communautés des centres de commerce ruraux auront accès aux journaux ; La circulation de l’information sera améliorée.
7. ACTIVITÉS
Identification des fournisseurs ; Finalisation des partenariats avec les entreprises de presse, les vendeurs de journaux et les
transporteurs ; Consultations et mise au point des détails de mise en œuvre ; Recrutement de personnel pour la gestion du service de la diffusion ; Acquisition des matériels nécessaires et installation sur leur lieu de destination ; Le projet atteint son stade opérationnel ; Contrôle du réseau de distribution.
26. PLAN DE TRAVAIL
ACTIVITÉS
Mois 1
Mois 2
Mois 3
Mois 4
Identification des fournisseurs Finalisation des partenariats Consultations et mise au point de la mise en œuvre Recrutement de personnel pour le service de la diffusion Acquisition et installation des équipements Stade opérationnel Contrôle du réseau de distribution
112
9. CADRE INSTITUTIONNEL L’Agence Rwandaise de Presse (ARI / RNA) est une agence privée qui diffuse un service quotidien, RNA News. Elle publie également Grands Lacs Hebdo, hebdomadaire en langue française distribué dans la région des Grands Lacs, principalement au Rwanda, au Burundi, en République démocratique du Congo, et plus généralement sur l’ensemble de la région. Elle sera responsable du projet de création d’un réseau de diffusion de toute la presse privée indépendante. Des partenaires de presse et des associations comme la Maison de la Presse et l’Association des Journalistes Rwandais (ARJ) apporteront leur concours à la campagne de sensibilisation à la mise en œuvre de ce projet. 10. VIABILITÉ A LONG TERME L’Agence Rwandaise de Presse possède une expérience de plus de 11 ans dans le domaine des médias : elle a commencé avec un service quotidien en anglais et en français et s’est poursuivie avec la création d’un journal en langue française. Ces activités ont contribué à la reconstruction d’une nation détruite par la guerre civile et par le génocide. Le directeur de l’Agence bénéficie de la collaboration d’une équipe de jeunes journalistes, dont la plupart sont diplômés de l’École de Journalisme de l’Université Nationale du Rwanda. L’assistance du PIDC aidera à la mise en place du réseau de distribution jusqu’à son stade opérationnel. L’Agence étudiera diverses options de ressources financières pour couvrir les charges d’exploitation ; elle percevra un pourcentage modique sur la vente des journaux diffusés par son entremise. En outre, le réseau prévoit de financer ses activités par une augmentation des abonnements. 11. SUIVI DU PROJET L’Agence Rwandaise de Presse propose que la Commission nationale pour l’UNESCO, la Maison de la Presse ou l’Association des Journalistes Rwandais assurent le suivi de ce projet. 12. ÉVALUATIONS EFFECTUÉES L’Agence Rwandaise de Presse présentera des rapports d’étape tous les quatre mois.
C. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES
Assistance fournie par le PIDC dans le passé PDC/2RWA/01 520-RWA-61 (FIT-France)
159,000 Rwanda
Development of Rural Communication
1982 - 1984
PDC/17RWA/01 352-PDC-71
45,000 Strengthening the Capacity of the 'Ecole supérière des sciences et
techniques de l'Information'
1997 - 1998
PDC/17RWA/01 352-PDC-72
50,000 Strengthening the Production Capacity of the Independent Press 1997 - 1998
PDC/51RWA/01 354-PDC-5061
29,000 CAPACITY BUILDING FOR RWANDAN HIGH COUNCIL OF THE PRESS
2007-2008
Total Rwanda: US$ 124,000+US$ 159,000 (Funds-in-trust)
113
Activités préparatoires L’Agence Rwandaise de Presse a rassemblé toutes les informations nécessaires dans ce domaine, et dispose d’une documentation sur les ressources disponibles. Apport de l’organisme bénéficiaire pendant la durée du projet L’Agence Rwandaise de Presse supervisera les activités du projet et fera appel aux ressources disponibles pour assurer son succès.
D. BUDGET
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC (en dollars des Etats-Unis)
90 kiosques à journaux : 5 670 Transport et installation des kiosques sur leur lieu d’implantation : 1 595 3 motocyclettes : 2 730 Ordinateur avec APC : 1 430 Imprimante : 490 Téléphone de bureau : 185 Mobilier de bureau : 500 Assistance technique (aide au démarrage, formation locale) : 8 500 Transports, communications, maintenance, frais généraux : 7 900 Suivi : 1 000
TOTAL : 30 000
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE (en dollars des Etats-Unis)
Salaires du personnel et rétributions (4 personnes) : 7 800 Location des bureaux : 3 300 Frais administratifs : 4 500 Contrôles et rapports : 600
TOTAL : 16 200
114
SÉNÉGAL
A. IDENTIFICATION DU PROJET
1.
TITRE
RENFORCEMENT DE LA RADIO COMMUNAUTAIRE “NDENG LENG FM ”
2.
NUMÉRO
PDC/52 SEN/01
3.
CATÉGORIE DE MÉDIA
Radio communautaire
4.
DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC
Développement des médias communautaires Promotion de la liberté d’expression
5.
PORTÉE (nationale, régional, interrégionale)
Nationale
6.
TYPE D’AIDE DEMANDÉE
Équipement
7.
COÛT TOTAL DU PROJET
US $ 57 850
8.
MONTANT DEMANDÉ AU PIDC
US $ 36 450
9.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
Populations locales et migrantes
10.
MAÎTRE D’ŒUVRE
ONG Ndef Leng
11.
LOCALISATION
Fatik et Dakar
12.
PROJET PRÉPARÉ PAR
Babacar Diouf, Directeur
DÉCISION DU BUREAU
115
B. PRÉSENTATION
1. HISTORIQUE ET JUSTIFICATION Le pluralisme radiophonique est une réalité au Sénégal. Depuis l’apparition de la première station de radio privée en 1992, le pays s’est enrichi de plusieurs nouvelles chaînes, tant à Dakar qu’à l’intérieur du pays.
Un réseau de radios rurales a été installé par l’Agence Intergouvernementale de la Francophonie. La RTS a pour sa part renforcé son caractère de service public en achevant la couverture radiophonique du territoire grâce au projet COMSAT et à l’installation de radios locales dans les capitales régionales qui n’en disposaient pas.
Les autorités du Sénégal considèrent que les radios privées, rurales ou locales, gérées de manière autonome par une association, complètent efficacement le service public de la RTS. Cette politique s’est encore concrétisée récemment par l’autorisation d’émettre accordée à de nouveau promoteurs.
De plus en plus, des communautés s’organisent pour disposer de leur propre station afin de mieux communiquer et mieux soutenir les actions de développement. C’est pourquoi l’ONG Ndef Leng, qui présente ce projet et qui possède une longue expérience dans d’encadrement des populations sérères et dans la mise en œuvre de divers projets de communication (alphabétisation fonctionnelle, micro–réalisations, santé etc.) entreprend d’exploiter une station ayant pour mission de mieux informer l’importante communauté sérère des régions de Fatick, Kaolack, Diourbel et Tambacounda. Le présent projet entre dans la catégorie des radios communautaires et associatives. Ndef Leng FM Dakar 93.4 émet depuis le 19 juillet 2001.
Le promoteur l’ONG Ndef Leng a obtenu une 2e fréquence pour l’exploitation de la radio communautaire Ndef Leng FM Fatick 93.5. Toutefois, celle-ci est confrontée à un certain nombre de difficultés : zone de couverture limitée, confort d’écoute insuffisant, problèmes liés à la maintenance et au renouvellement des équipements, recettes d’exploitation très limitées (conformément au cahier de charges qui régit les radios associatives et communautaires), et enfin mise en œuvre d’un programme de recyclage du personnel.
Ce projet porte en priorité sur la question de l’équipement (acquisition ou renouvellement). 2. DESCRIPTION DES GROUPES CIBLES Pour Ndef Leng FM Dakar, les groupes cibles sont principalement constitués par les migrants, les femmes, les ouvriers, les saisonniers et les sans-voix. Ndef Leng FM Fatick s’adresse directement à la communauté locale. 3. OBJECTIF IMMÉDIAT Equipement de la radio locale à Fatick et renouvellement de l’équipement de Ndef Leng FM Dakar. 4. OBJECTIF DE DÉVELOPPEMENT Le pluralisme a permis une large information des Sénégalais dans leurs langues nationales, et il a été également déterminant dans la couverture du processus électoral dont la transparence a été reconnue.
116
Avec les investissements prévus par le projet, Ndef Leng pourra élargir sa zone d’écoute, augmenter sa production et surtout créer un lien entre Fatick, zone de forte émigration vers Dakar et les migrants résidant dans la capitale. 5. INVESTISSEMENTS Les équipements de production (matériel de studio) et de diffusion (centre émetteur, mât d’antenne etc.) sont détaillés dans les budgets D-1 et D-2. 6. RÉSULTATS Avec l’acquisition de nouveaux équipements, Ndef Leng FM Fatick pourra élargir la zone de couverture de la radio, améliorer le confort d’écoute, sa production, le nombre des auditeurs et les produits d’exploitation. Le renouvellement de l’équipement de Ndef Leng FM Dakar par un émetteur de 1 kW, un nouveau système d’antenne et des équipements de production, permettrait d’équiper Ndef Leng FM Fatick avec le matériel actuellement en cours d’exploitation à Dakar. Reliées par un circuit de modulation spécialisé, les deux stations pourront être synchronisées pour permettre à la forte communauté de migrants vivant à Dakar de demeurer en contact et de s’informer, afin de lutter contre l’exode rural. 7. ACTIVITÉS
Diffusion d’informations sur le développement local ; Identification des projets à soumettre à la collectivité locale et/ou aux programmes d’assistance ; Large diffusion des décisions de la collectivité locale, des procès-verbaux de réunions, des
délibérations et des dates importantes ; Participation à la préparation et à l’orientation du budget ; Informations en langue locale sur la décentralisation ; Organisation de forums thématiques radiophoniques ; Rédaction d’articles collectifs et individuels sur la vie de la communauté ; Mise en place d’un système d’évaluation du développement local ; Information des communautés sur l’action de l’Etat, des ONG, des projets et programmes, des
collectivités locales etc. 27. PLAN DE TRAVAIL Production d’émissions en partenariat avec des organisations communautaires de base, des collectivités locales et autres partenaires de développement. 9. CADRE INSTITUTIONNEL Ce projet sera mis en œuvre conformément aux dispositions du décret du 08 février 1996 fixant les modalités d’intervention des ONG au Sénégal. La fréquence 93.4 MHz dans la bande FM a été assignée à l’ONG Ndef Leng pour l’exploitation de l’émetteur Ndef Leng FM Dakar, et la fréquence 93.5 à la radio communautaire Ndef Leng FM Fatick.
117
10. VIABILITÉ A LONG TERME Avec un réseau de deux radios communautaires distantes de 150 km, Ndef Leng FM étendra sa zone de couverture et son auditoire ; ainsi, les produits d’exploitation vont augmenter pour soutenir son développement. 11. SUIVI DU PROJET L’ONG Ndef Leng est disposée à collaborer avec toute organisation professionnelle proposée par l’UNESCO pour le suivi du projet. 12. ÉVALUATIONS EFFECTUÉES Ndef Leng s’engage à fournir au PIDC des rapports techniques et financiers portant sur le déroulement du projet. 13. RAPPORTS D’ACTIVITÉ DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE Ndef Leng FM s’engage à produire un rapport d’activité tous les quatre mois.
C. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES
Assistance fournie par le PIDC dans le passé PDC/3SEN/28 350-SEN-31 350-SEN-51
25,000 40,000
Senegal
Development of News Agency
1982 - 1987
PDC/6SEN/01 350-SEN-61
45,000
Development of regional information (Sen. News Agency) 1986 - 1988
PDC/7SEN/01 350-SEN-71 350-SEN-81
35,000 35,000
News gathering and news service 1986 - 1990
PDC/18SEN/01 352-SEN-81
33,000
Use and archiving of audio material 1998 - 1999
PDC/19SEN/01 352-SEN-91
60,000 Coverage of the national territory by the Senegalese news agency 1999 - 2002
PDC/20SEN/01 353-SEN-01
40,000 Establishment of an advanced media training centre 2000 - 2002
PDC/21 SEN/02 353SEN5011
15,000 “Le Temoin”, ECOWAS new area of citizenship 2003 -2004
PDC/21 SEN/01 548-SEN-5000 (Luxembourg)
30,000 FM SANS VOIX 2004-2005
PDC/49 SEN/01 354-SEN-5051
18,000 STRENGTHENING THE RESOURCES OF RADIO PENC MI 2006-2007
PDC/51 SEN/01 354-SEN-5061
20,000 UPGRADE OF RESOURCES AT THE WOMEN'S RADIO STATION, MANOORE FM
2006_2007
Total Senegal: US$ 346,000+ US$ 30,000 (FIT)
118
Aide sollicitée auprès de sources autres que le PIDC Listes des partenaires : Etat, collectivités locales, CNLS, UNICEF, ANCS, Plan International, PAPF, PAPA.
D. BUDGET
1. BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC (en dollars des Etats-Unis)
Équipement de l’émetteur
Pylône haubané de 50 m. composé de 17 modules de 3 m. : 6 000 Système d’aériens ASR 03 : 3 900 Excitatrice 30 W à large bande : 2 700 Amplificateur d’émission 500 W 87.5 – 110 Mhz : 6 800 Câbles coaxiaux : 1 100
Équipement du studio
Console 16 voies : 11 300 PC de montage et logiciels : 3 800 Casque de contrôle régie : 60 Régulateurs de tension 5 KVA : 790
TOTAL : 36 450
2. BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE (en dollars des Etats-Unis)
Équipement de production 2 lecteurs/enregistreurs : 1 095 Lecteur CD : 600 2 lecteurs MD : 1 290 4 lecteurs/enregistreurs de reportage MD : 2 850 Amplificateur de régie 2 × 260 W : 1 000 4 microphones de table avec perches : 1 250 4 casques de contrôle : 235 Paire d’enceintes acoustiques : 395 2 enceintes ampli / tuner : 1 565 Ampli de casque et distribution : 945 Câblage et connectique : 390 Ordinateur : 6 840 Logiciel de diffusion : 1 970 Graveur : 390 Onduleur : 585
TOTAL : 21 400
119
SÃO TOME & PRINCIPE
A. IDENTIFICATION DU PROJET
1.
TITRE
RENFORCEMENT DES MOYENS ET RECYCLAGE DES PERSONNELS DE LA TVS ( TELEVISÃO SÃO TOMÉ & PRÍNCIPE )
2.
NUMÉRO
PDC/52 STP/01
3.
CATÉGORIE DE MÉDIA
Télévision
4.
DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC
Développement des ressources humaines
5.
PORTÉE (nationale, régional, interrégionale)
Nationale
6.
TYPE D’AIDE DEMANDÉE
Financière
7.
COÛT TOTAL DU PROJET
US $ 68 400
8.
MONTANT DEMANDÉ AU PIDC
US $ 54 400
9.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
Journalistes et techniciens de Televisão São Tomé (TVS)
10.
MAÎTRE D’ŒUVRE
Televisão São Tomé (TVS)
11.
LOCALISATION
São Tomé (São Tomé & Príncipe)
12.
PROJET PRÉPARÉ PAR
TVS, avec la collaboration du Bureau de l’UNESCO à Libreville
DÉCISION DU BUREAU
120
B. PRÉSENTATION
1. HISTORIQUE ET JUSTIFICATION São Tomé & Príncipe est un pays composé principalement de deux îles (São Tomé et Príncipe), dans le golfe de Guinée. Il dispose d’une chaîne de télévision publique, la TVS, et d’une station de radio, la RNSTP. On y reçoit également trois stations étrangères : la RTP (Radio-Télévision Portugaise), RFI et la BBC. Deux stations de radio privées ont vu le jour grâce à la libéralisation du paysage audiovisuel, inscrite dans la Constitution et consacrée par la loi sur les médias.
La TVS couvre plus de 70 % du territoire national et emploie une quarantaine de personnes, journalistes, techniciens et administratifs.
En dépit de la vétusté des équipements (dont la plus grande partie date de la création de la station en 1980), le personnel s’efforce tant bien que mal d’accomplir les missions assignées par le gouvernement, à savoir la formation, la sensibilisation et l’éducation de la population. La plupart des techniciens et personnel de la station y travaillent depuis sa fondation. Mais les plans de formation et de développement des compétences élaborés au fil des années n’ont pu se concrétiser faute de ressources financières. Le dernier stage ayant réuni les techniciens et les journalistes remonte à plus de 7 ans.
Ce manque de formation, de recyclage et de développement des compétences affecte le dynamisme, la motivation et la créativité du personnel, et par voie de conséquence, la qualité des productions, surtout à un moment où le gouvernement a choisi de mettre en place une stratégie permettant aux médias de s’impliquer dans sa politique de développement et de lutte contre la pauvreté.
Avec la mise en œuvre de la nouvelle stratégie de la communication à São Tomé & Príncipe, les médias publics sont appelés à jouer un rôle majeur, non seulement dans la participation de la population au débat public, mais aussi dans la promotion des initiatives locales dans la lutte contre la pauvreté. A cette fin, la TVS se doit d’impulser une nouvelle dynamique à son personnel par la formation à une production de qualité qui réponde aux attentes de la population. 2. DESCRIPTION DES GROUPES CIBLES Ce sont les journalistes, les animateurs et les techniciens de la TVS. 3. OBJECTIF IMMÉDIAT Contribuer au développement des compétences des journalistes et des techniciens de la TVS et améliorer la qualité des productions audiovisuelles participatives et éducatives. 4. OBJECTIF DE DÉVELOPPEMENT Le développement des ressources humaines de la TVS lui permettra de diversifier ses programmes et contribuera à une plus large participation de la population au débat public et au développement. 5. INVESTISSEMENTS
2 formateurs en production et en réalisation vidéo ; 2 formateurs pour les journalistes et animateurs ;
121
Un formateur spécialisé en éducation par les médias ; Un traducteur ; Per diem et honoraires des formateurs ; Logistique pour la formation ; Restauration pour les participants ; Matériel didactique (reprographie) pour la formation et la production audiovisuelle ; Location d’un véhicule ; Equipement informatique ; Communications et frais administratifs.
6. RÉSULTATS
20 journalistes et animateurs seront formés aux techniques de la production, de l’animation et de la présentation d’émissions à caractère participatif ;
15 techniciens et cadreurs seront formés aux techniques de la réalisation et de la production vidéo à caractère participatif et éducatif ;
35 personnes seront formées aux techniques de la pédagogie par les médias ; Production d’une émission de type participatif ; Production de deux documentaires culturels.
7. ACTIVITÉS
Sélection des formateurs et signature des contrats ; Acquisition des matériels et des supports pédagogiques pour les ateliers de formation ; Traduction des supports en portugais ; Organisation de l’atelier de formation sur la pédagogie par les médias (une semaine) ; Organisation du séminaire consacré aux techniques de réalisation, de production vidéo de
documentaires et/ou de programmes culturels (trois semaines) ; Organisation du séminaire consacré à la réalisation, à la présentation et à l’animation
d’émissions à caractère participatif (deux semaines). 28. PLAN DE TRAVAIL
Activités / Mois 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15
Suivi et évaluation Sélection des formateurs et signature des contrats
Acquisition des matériels, traduction et reprographie des supports de formation
Atelier de formation sur la pédagogie par les médias
Premier rapport d’étape Séminaire de formation sur la réalisation, la production de documentaires culturels
Deuxième rapport d’étape Séminaire de formation à la production d’émissions à caractère participatif
Production et diffusion d’émissions à caractère participatif
Troisième rapport d’étape
122
Production et diffusion de documentaires culturels
Rapport final 9. CADRE INSTITUTIONNEL TVS est la chaîne de Télévision nationale de la République Démocratique de São Tomé & Príncipe. Elle fonctionne principalement grâce au financement alloué par le gouvernement. 10. VIABILITÉ A LONG TERME Le Ministère de la Communication Sociale et de l’Intégration Régionale est en voie d’adopter une nouvelle stratégie de communication pour les 5 années à venir. Elle accordera une place importante au développement des ressources humaines. L’enveloppe budgétaire allouée à cette fin est en nette augmentation. La TVS bénéficiera de cette augmentation budgétaire pour poursuivre son plan de développement des ressources humaines. 11. SUIVI DU PROJET La mise en œuvre de ce projet sera suivie par le Directeur général de la TVS, qui possède une solide formation en management et en communication. 12. RAPPORTS D’ACTIVITÉ DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE La TVS établira trois rapports sur l’état d’avancement du projet. Ils comporteront les éléments qualitatifs et quantitatifs permettant d’apprécier le déroulement des activités et les résultats obtenus.
C. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES
Assistance fournie par le PIDC dans le passé PDC/6STP/01 350-STP-61
11,400
Sao Tome and Principe
Assistance with the maintenance of radio equipment
1985 - 1986
PDC/7STP/01 350-STP-71
30,000
Development of radio 1986 - 1988
PDC/15STP/01 352-STP-51
50,000
Construction of a radio transmitter and setting up of a mobile radio station
1995 - 1998
Total Sao Tome and Principe: US$ 91,400
D. BUDGET
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC (en dollars des Etats-Unis)
3 ateliers de formation Transport aérien des 5 formateurs : 10 000 Honoraires des formateurs (US$ 14 500) ; per diem des formateurs (US$ 6 720) ; honoraires des interprètes (US$ 3 000) :
24 220
123
Restauration des participants pour deux séminaires et un atelier : 5 180 Reproductions des documents de travail et fournitures diverses : 1 000 Traduction des documents : 4 000 Reprographie des documents : 1 500 Équipement 2 ordinateurs équipés des logiciels de montage vidéo : 5 000 Magnétoscope et accessoires : 1 000 Suivi : 2 000 Rapport final : 500
TOTAL : 54 400
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE (en dollars des Etats-Unis)
Mise à disposition de véhicules : 1 000 Équipe de coordination du projet : 3 500 Logistique pour l’organisation des 3 ateliers : 6 000 Rapports d’étape : 1 500 Communications et charges diverses : 2 000
TOTAL : 14 000
124
SOMALIE
A. IDENTIFICATION DU PROJET
1.
TITRE
CRÉATION D’UN CENTRE MULTIMÉDIAS COMMUNAUTAIRE A L’UNIVERSITÉ D’HARGEISA
2.
NUMÉRO
PDC/52 SOM/01
3.
CATÉGORIE DE MÉDIA
Radio communautaire ; Développement des ressources humaines
4.
DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC
Infrastructure des médias communautaires ; Développement et formation Liberté d’expression et pluralisme
5.
PORTÉE (nationale, régional, interrégionale)
Nationale
6.
TYPE D’AIDE DEMANDÉE
Équipement et formation
7.
COÛT TOTAL DU PROJET
US $ 87 000
8.
MONTANT DEMANDÉ AU PIDC
US $ 45 000
9.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
Université de Hargeisa (UOH) Journalistes de la communauté universitaire
10.
MAÎTRE D’ŒUVRE
Université de Hargeisa
11.
LOCALISATION
Hargeisa
12.
PROJET PRÉPARÉ PAR
Faculté d’Enseignement à distance, des Technologies de l’Information et de la Communication, et de la Formation continue de l’UOH.
DÉCISION DU BUREAU
125
B. PRÉSENTATION
1. HISTORIQUE ET JUSTIFICATION Hargeisa, capitale de la région du Somaliland, a attiré de nombreuses organisations humanitaires internationales du fait de la paix et de la stabilité qui y règnent. Il en est résulté la construction et la réhabilitation de nombreuses écoles primaires et secondaires dans la région. Par la suite, deux universités ont été créées, grâce aux initiatives et aux efforts des autorités locales et du gouvernement, qui ont perçu la nécessité de disposer d’établissements d’enseignement supérieur. Aujourd’hui, le Somaliland possède trois universités en activité, à Hargeisa, Borama et Burao. L’Université de Hargeisa a été fondée en 2000 et abrite les Facultés et les Institutions suivantes : Commerce, Droit, Médecine, Etudes islamiques, Sciences, Technologies de l’Information et de la Communication (TIC), Education à distance (incluant le journalisme) et l’Institut de la Fonction Publique (en collaboration avec la Commission de la Fonction Publique et le PNUD).
Les cours d’éducation à distance (journalisme, technologies de l’information, communication d’entreprise) ont été lancés en mars 2004, en liaison avec les institutions partenaires de l’Université Indiana de Pennsylvanie, du New Jersey et de la GU. Le cursus de journalisme, composé de cinq modules est rapidement parvenu à un niveau de licence après seulement deux cycles courts (2004-2005 et 2005-2006), en raison du succès de l’expérience. Des remerciements doivent être adressés au PNUD, à la Banque Mondiale et à la African Virtual University, qui ont rendu possible la réussite de ce projet.
Situation des médias
Malgré leur tirage limité, les journaux, et plus particulièrement les plus indépendants d’entre eux sont connus pour avoir exercé une influence déterminante sur la destinée de cette petite nation (3,5 millions d’habitants). Ils ont constamment pris fait et cause pour les questions qui concernent la vie quotidienne de l’homme de la rue : la liberté d’expression, les droits individuels, les droits des femmes, le droit à la justice, à la santé et à l’éducation ainsi que le droit de choisir.
C’est dans ce contexte que l’UNESCO, par le biais de son Bureau d’Addis-Abeba, a offert en 2007 à l’Ecole de Journalisme de l’Université d’Hargeisa, le matériel technique nécessaire à la création d’une station de radio. En conséquence, le présent projet demande une assistance pour l’installation d’une station de radio et d’un télécentre au sein de l’Université. 2. DESCRIPTION DES GROUPES CIBLES
Les étudiants en Journalisme de l’Université d’Hargeisa ; Les communautés qui résident dans la capitale Hargeisa et ses environs ; L’ensemble des étudiants de l’Université d’Hargeisa ; Les étudiants des établissements d’enseignement secondaire, des instituts de formation
professionnelle et des académies voisines de l’Université d’Hargeisa. 3. OBJECTIF IMMÉDIAT Le CMC du campus constituera un pôle de référence pour l’information en matière de presse écrite et de médias électroniques, ainsi qu’un lieu de partage offrant un accès à une alternative aux médias officiels et aux autres médias privés, avec une programmation diversifiée et des reportages professionnels et responsables.
126
4. OBJECTIF DE DÉVELOPPEMENT L’amélioration du cursus de l’Ecole de Journalisme d’Hargeisa, rendue possible grâce à l’intégration dans des cours appropriés de la station de radio et des ressources offertes par les médias, sera complétée par le contact direct qu’auront les étudiants avec les équipements d’exploitation de la station, tant pour ceux qui sont à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’Ecole de Journalisme. 5. INVESTISSEMENTS
Aménagement et traitement du studio ; Installation de la station de radio et du télécentre ; Equipement du télécentre 6 ordinateurs et onduleurs ; Mât haubané ; Serveur ; Fax ; Matériel de reportage ; Imprimante laser Photocopieuse ; Récepteur de télévision ; Scanner ; Rétroprojecteur ; Création du site Web ; Appui technique.
6. RÉSULTATS
1. 50 étudiants du niveau de premier cycle et de licence en journalisme recevront une formation pratique en radio ;
2. Un local technique sera aménagé pour la formation aux TIC à l’intention de la communauté universitaire de Hargeisa;
3. Les services techniques des TI au service de la communauté universitaire seront accrus. Actuellement, le groupe des TI à l’Université offre ses services aux organisations internationales basées au Somaliland, ainsi qu’aux ministères du gouvernement et au Parlement ;
4. Une formation pratique aux technologies multimédias destinée au personnel spécialisé dans la communication pour le développement sera offerte aux professionnels des médias et aux agents du développement ;
5. La possibilité de procéder à des recherches de documentation en ligne sera fournie ; 6. L’environnement souhaitable pour les programmes d’éducation à distance sera étendu.
7. CADRE INSTITUTIONNEL Ce projet sera placé sous le contrôle d’un Comité issu de la communauté universitaire dont la liste apparaît ci-dessous, et des représentants des ministères du gouvernement du Somaliland :
127
Mustapha Ismail Elabe Doyen, TIC et Faculté de l’ODEL (Online Distance Learning Initiative ) Hassan Mohamed Jama Médiateur, Chef de l’Initiative Journalisme de l’UOH Abdirashed Ibrahim Personnel technique / TI Zuhur Yasin Ibrahim Personnel technique Amran Ali Heiss Administrateur adjoint, UOH Amina Ahmed Personnel, UOH Abdi Haybe Elmi Président de l’UOH 8. VIABILITÉ A LONG TERME L’Université de Hargeisa est bien installée, et ses programmes, détaillés sur le site Web http://www.hargeisaUniversity.net, sont dispensés depuis plusieurs années. Avec le lancement de la station de radio et du télécentre, de nombreuses activités rémunératrices seront mises en œuvre pour assurer sa viabilité. Des émissions seront préparées par les étudiants bénévoles, les internes etc. afin de maintenir leur coût à un niveau minimum. Le centre s’associera également au réseau des CMC de la région pour procéder à des échanges de programmes et d’expériences. L’Université reçoit également une assistance d’autres donateurs, comme la Banque Islamique de Développement. 9. SUIVI DU PROJET Le suivi du projet sera assuré par le Comité de professionnels déjà cité, dont chacune des unités peut contribuer à la réussite globale du projet. Toutefois, la personne à consulter pour les questions de mise en œuvre et de suivi sera le Doyen de la Faculté d’Enseignement à distance, M. Mustapha Ismail Elabe. Le Chef de l’Initiative Journalisme de l’Université assistera le Doyen pour les questions qui nécessitent une étude approfondie ou une délibération du Comité. 10. RAPPORTS D’ACTIVITÉ DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE L’organisme bénéficiaire présentera un rapport d’activité à l’UNESCO tous les quatre mois.
C. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES
Assistance fournie par le PIDC dans le passé PDC/4SOM/16 350-SOM-41
40,000 Somalia
Training programme to prepare for the inauguration of TV
1983 - 1985
PDC/5SOM/07 350-SOM-51 523-SOM-61 (FIT-USA)
40,000
100,000
National Communication Training Institute 1985 - 1988
PDC/49 SOM/02 354-SOM-5052
20,000 SAFEGUARDING AND PROMOTING FREEDOM OF EXPRESSION IN SOMALIA
2006-2007
PDC/51 SOM/01 354-SOM-5061
25,000 SOMALIA: STRENGTHENING AND PROMOTING COLLECTIVE DEFENSE FOR FREEDOM OF EXPRESSION IN SOMALIA
2007-2008
Total Somalia: US$125,000+US$ 100,000 (Funds-in-trust)
128
Apport de l’organisme bénéficiaire pendant la durée du projet L’Université d’Hargeisa fournira le terrain et le bâtiment de la station de radio et du télécentre. Il a été décidé de reporter l’installation du bâtiment pour l’informatique ; elle sera mise en œuvre par la Banque Islamique de Développement.
D. BUDGET
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC (en dollars des Etats-Unis)
Équipement Aménagement du studio insonorisé : 3 000 Installation des équipements : 1 000 Mât haubané de 60 m. : 5 000 Microphones de reportage, enregistreur portatif MP3, casques et pieds de micros : 2 000 Enregistreurs audio, caméscopes et appareils photo numériques pour les reportages en extérieurs :
4 000
Imprimante laser, fax, scanner, récepteur de télévision et logiciels : 4 000 Télécentre équipé d’ordinateurs et d’un serveur : 12 000 8 onduleurs : 1 600 Photocopieuse : 2 000 Rétroprojecteur et ordinateur portable : 2 500 Formation Formation technique et assistance : 2 000 Formation à l’exploitation d’une station de radio à l’intention de la communauté universitaire :
2 000
Production de contenus : 3 000 Suivi et évaluation : 1 000
TOTAL : 45 000
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE (en dollars des Etats-Unis)
Terrain de l’Université : 5 000 Bâtiment de la station de radio et du télécentre : 17 000 Frais généraux : 10 000 Cadres et personnel de la station de radio : 5 000 Cadres et personnel du télécentre : 5 000
TOTAL : 42 000
129
SOMALIE
A. IDENTIFICATION DU PROJET
1.
TITRE
RENFORCEMENT DE L’ENSEIGNEMENT DU JOURNALISME A L’UNIVERSITÉ D’AFRIQUE ORIENTALE GRÂCE A LA RADIO COMMUNAUTAIRE ET AUX TIC
2.
NUMÉRO
PDC/52 S0M/02
3.
CATÉGORIE DE MÉDIA
Radiodiffusion et TIC
4.
DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC
Radiodiffusion communautaire ; Développement des ressources humaines ; Liberté d’expression et pluralisme
5.
PORTÉE (nationale, régional, interrégionale)
Nationale
6.
TYPE D’AIDE DEMANDÉE
Équipement et formation
7.
COÛT TOTAL DU PROJET
US $ 67 500
8.
MONTANT DEMANDÉ AU PIDC
US $ 42 500
9.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
L’Université d’Afrique orientale et la Communauté de Puntland en Somalie
10.
MAÎTRE D’ŒUVRE
École de Journalisme de l’Université d’Afrique orientale
11.
LOCALISATION
Bosaso, Puntland
12.
PROJET PRÉPARÉ PAR
L’Université d’Afrique orientale, avec la collaboration de l’UNESCO à Nairobi
DÉCISION DU BUREAU
130
B. PRÉSENTATION
1. HISTORIQUE ET JUSTIFICATION L’Université d’Afrique orientale a ouvert ses portes aux étudiants en octobre 1999. Elle avait pour mission de contribuer au développement de l’Etat du Puntland grâce à l’enseignement. Il convient de noter que les médias au Puntland souffrent d’un déficit d’infrastructures et de qualifications. La plupart des journalistes doivent travailler dans des bureaux mal équipés, avec peu de documentation ; ils ont besoin de pouvoir accéder à un centre de recherches et à une bibliothèque spécialisée dans la communication. Il est par conséquent nécessaire d’installer un Centre multimédias universitaire comprenant une station de radio et un laboratoire consacré aux TIC, qui ne servira pas seulement à la communauté universitaire, mais répondra aussi aux besoins de l’ensemble des professionnels de la communication du Puntland.
La communauté du Puntland est également dépourvue de l’accès à Internet et d’une bibliothèque où ils pourraient rechercher des informations, entreprendre des travaux de documentation et préparer des interviews radiophoniques traitant des divers problèmes de société, comme le nomadisme. Les étudiants en journalisme, les femmes de la communauté, qui sont opprimées, et les jeunes dans leur ensemble seront les principaux bénéficiaires d’un centre opérationnel où ils pourront échanger leurs expériences, évoquer les problèmes de développement, rechercher des solutions aux problèmes de leur vie quotidienne et encourager la parité hommes / femmes, à l’intérieur aussi bien qu’à l’extérieur de l’Université.
Pour aider le pays à progresser dans la voie de la démocratie, de la sécurité et de la stabilité, il est indispensable de conforter la situation des médias de masse en Somalie par la création de stations de radio universitaires et de centres informatiques.
Pour aider à la création de ce Centre, le Bureau de l’UNESCO à Addis-Abeba a offert en 2007 un équipement de radio (valise Wantok FM Broadcast ) à l’Université d’Afrique orientale afin de renforcer son cursus de journalisme. Ce matériel sera installé au centre de formation et de documentation de l’Université, où il accompagnera les activités de formation, de recherche et de divertissement. La licence de diffusion a été officiellement demandée, et l’Université a reçu l’assurance qu’elle serait bientôt délivrée.
En conséquence, le présent document vise à obtenir une assistance pour l’installation de la station de radio universitaire et du centre de TIC. L’Université ne dispose pas actuellement des ressources financières pour l’acquisition du matériel et l’organisation de la formation nécessaires à la création du Centre. 2. DESCRIPTION DES GROUPES CIBLES Le groupe cible sera composé des étudiants en journalisme, du niveau de premier cycle et de licence, des professionnels des médias, du Puntland et de la population somalienne dans son ensemble. Le bénéfice du projet s’étendra aux étudiants qui participent à l’Initiative d’Enseignement à Distance en ligne (ODEL), qui utilise des terminaux VSAT pour accéder, via l’Internet, à des sources de documentation et à l’enseignement interactif dans certaines universités et établissements post-scolaires de Somalie. 3. OBJECTIF IMMÉDIAT Améliorer et diversifier les programmes de radio du Puntland pour renforcer la démocratie en Somalie, constituer un cadre de journalistes qualifiés et ouvrir une voie alternative à l’information
131
de la population en réalisant des émissions visant à la promotion du développement dans des domaines qui concernent les étudiants et la communauté de l’Université d’Afrique orientale. 4. OBJECTIF DE DÉVELOPPEMENT Accroître l’intérêt de la profession d’enseignant en journalisme en Somalie et faciliter la participation des communautés du Puntland à la démocratie en leur offrant les moyens de prendre des décisions motivées grâce à l’accès à l’information et à la connaissance. La création du Centre permettra également d’assurer la libre circulation de l’information, la diffusion libre et impartiale des dépêches d’actualité et la formation des étudiants en journalisme. 5. INVESTISSEMENTS
Aménagement du studio insonorisé ; Microphones de reportage ; Enregistreurs audio, caméscopes et appareils photo numériques pour les reportages en
extérieurs ; Imprimante ; Serveur ; Centre informatique équipé de 10 ordinateurs ; Rétroprojecteur et ordinateur portable ; Photocopieuse ; Formation technique et assistance ; Formation à l’exploitation de la station de radio à l’intention de la communauté universitaire.
6. RÉSULTATS
Installation et mise en service de la station de radio universitaire ; Installation d’un centre de TIC bien équipé ; Formation pratique à l’exploitation de la radio pour 40 étudiants par an ; Extension et amélioration des programmes d’éducation à distance ; Accès à l’information ouvert aux professionnels des médias du Puntland ; Les communautés voisines du Puntland participent aux programmes radiophoniques interactifs
et aux interviews. 7. ACTIVITÉS
Formation professionnelle ; Préparation du studio d’émission ; Acquisition du reste de l’équipement ; Installation du matériel dans l’ensemble du Centre ; Installation de la station de radio ; Production et diffusion des programmes ; Formation et sensibilisation de la communauté universitaire et du personnel à l’exploitation de
la radio universitaire ; Formation pratique à la technique radiophonique pour les étudiants de l’Ecole de journalisme.
132
PLAN DE TRAVAIL
Activité / Mois
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18Consultations avec l’Université, recrutement et formation de l’équipe technique
Préparation du studio d’émission
Choix des fournisseurs de l’équipement complémentaire, achat, installation et mise en service
Sensibilisation de la communauté universitaire et des étudiants
Production et diffusion des programmes
Formation des étudiants à l’exploitation de la radio
Rapports d’activité Suivi et évaluation
9. CADRE INSTITUTIONNEL Le projet sera placé sous le contrôle direct du Comité de Direction de l’Université (dont la liste apparaît ci-dessous), avec la collaboration technique du Bureau régional de l’UNESCO à Nairobi. L’Université est une initiative communautaire gérée par un Conseil d’administration.
M. Abdinur Farah Yussuf Président Dr Ahmed Hagi Abdi Rahaman Membre M. Yussuf Abdulaziz Membre M. Mohamed Abdi Adan Membre Dr Mohamed Ali Farah Membre
10. VIABILITÉ A LONG TERME Ce document constitue le point de départ d’un projet dont l’Université poursuivra le financement à l’issue des activités de lancement. En outre, l’Université bénéficie de l’appui de divers autres partenaires, tels que L’African Research Institute, associé à la diaspora somalienne de Melbourne, qui poursuit sa fourniture de matériel éducatif et autres supports pédagogiques à l’Université d’Afrique orientale. Le programme “Initiative d’Enseignement à Distance en ligne” (ODEL), qui entre dans les activités de ce Centre, bénéficie de l’assistance de la Banque Mondiale, en partenariat avec le PNUD par le biais du programme LICUS (Low Income Countries Under Stress). Le PNUD est le principal organisme de mise en œuvre, alors que l’AVU (African Virtual University) apporte une collaboration technique et un appui aux méthodologies de l’enseignement à distance en ligne.
De plus, la plupart des programmes d’enseignement en ligne seront réalisés au Centre ; on prévoit de nombreuses inscriptions d’étudiants, qui viendront s’ajouter aux activités génératrices de ressources.
133
11. SUIVI DU PROJET L’Université d’Afrique orientale procédera au suivi et à l’élaboration des rapports d’étape sur une base trimestrielle.
C. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES
Assistance fournie par le PIDC dans le passé PDC/4SOM/16 350-SOM-41
40,000 Somalia
Training programme to prepare for the inauguration of TV
1983 - 1985
PDC/5SOM/07 350-SOM-51 523-SOM-61 (FIT-USA)
40,000
100,000
National Communication Training Institute 1985 - 1988
PDC/49 SOM/02 354-SOM-5052
20,000 SAFEGUARDING AND PROMOTING FREEDOM OF EXPRESSION IN SOMALIA
2006-2007
PDC/51 SOM/01 354-SOM-5061
25,000 SOMALIA: STRENGTHENING AND PROMOTING COLLECTIVE DEFENSE FOR FREEDOM OF EXPRESSION IN SOMALIA
2007-2008
Total Somalia: US$125,000+US$ 100,000 (Funds-in-trust)
134
D. BUDGET
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC (en dollars des Etats-Unis)
Équipement Aménagement du studio insonorisé : 3 000 Installation des équipements : 1 000 Mât haubané de 60 m. : 5 000 Microphones de reportage, enregistreur portatif MP3, casques et pieds de micros : 2 000 Enregistreurs audio, caméscopes et appareils photo numériques pour les reportages en extérieurs :
4 000
Imprimante laser, fax, scanner et logiciels : 4 000 Centre TIC équipé de 8 ordinateurs et d’un serveur : 12 000 10 onduleurs : 2 000 Photocopieuse : 2 000 Rétroprojecteur et ordinateur portable : 2 500 Formation Formation technique et assistance : 2 000 Formation à l’exploitation de la station de radio à l’intention de la communauté universitaire :
2 000
Suivi et évaluation : 1 000 TOTAL : 42 500
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE (en dollars des Etats-Unis)
Personnel de la radio et du Centre : 10 000 Locaux (studio et Centre) : 10 000 Frais généraux : 5 000
TOTAL : 25 000
135
TANZANIE
A. IDENTIFICATION DU PROJET
1.
TITRE
CENTRE COMMUNAUTAIRE D’ACCÈS A L’INFORMATION DE KYELA
2.
NUMÉRO
PDC/52 URT/01
3.
CATÉGORIE DE MÉDIA
Médias communautaires
4.
DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC
Développement des médias communautaires ; Promotion de la liberté d’expression et du pluralisme des médias
5.
PORTÉE (nationale, régional, interrégionale)
Nationale
6.
TYPE D’AIDE DEMANDÉE
Equipement et formation
7.
COÛT TOTAL DU PROJET
US $ 65 500
8.
MONTANT DEMANDÉ AU PIDC
US $ 33 500
9.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
Communauté de Kyela
10.
MAÎTRE D’ŒUVRE
KBC-Community Initiative Services (KCIS)
11.
LOCALISATION
District de Kyela
12.
PROJET PRÉPARÉ PAR
KBC-Community Initiative Services (ONG)
DÉCISION DU BUREAU
136
B. PRÉSENTATION
1. HISTORIQUE ET JUSTIFICATION Les difficultés d’accès à l’information et à la communication dans les zones rurales de Tanzanie sont bien connues : un faible degré de participation aux TIC. Selon le ministère de la Communication et de l’Infrastructure, la Tanzanie ne comptait que 250 000 abonnés à l’Internet en 2006, et seulement 6,5 millions de connections GSM en 2007, sur une population estimée à 36 millions d’habitants. Un taux élevé d’analphabétisme au sein des classes défavorisées, en particulier les femmes et les jeunes, continue à limiter l’aptitude de la population à sortir de la pauvreté. Répondre aux considérables besoins d’information au sein des populations désavantagées est une tâche particulièrement difficile dans le District de Kyela, où les plus démunis ne peuvent toujours pas accéder à l’information, au savoir, aux qualifications et au transfert des technologies. La plupart des émissions de radio et de télévision sont diffusées à partir de Dar es-Salaam, et parviennent difficilement au District de Kyela, située à environ 1000 km au sud, près de la frontière avec le Malawi. Les journaux sont imprimés à Dar es-Salaam et ne parviennent à Kyela qu’avec un retard important. A Kyela, un journal vieux d’une semaine retient toujours l’attention. Il en résulte que la communauté de Kyela ne dispose d’aucune source d’information fiable et récente, et demeure à l’écart des circuits nationaux de communication. Les agriculteurs de Kyela enregistrent des pertes en vendant leur production à des prix inférieurs à ceux du marché, car ils n’ont pas accès aux informations sur les prix, en particulier celui du riz, dans des grandes villes telles que Dar es-Salaam. Le présent projet vise par conséquent à répondre à déficit en matière d’information et de communication avec la création d’une radio communautaire et d’un centre de TIC qui contribuera à combler le manque d’information dont souffre la population de Kyela. Le centre communautaire d’accès à l’information ouvrira une fenêtre numérique grâce à laquelle ces communautés rurales défavorisées, les femmes et les jeunes en particulier, pourront non seulement améliorer leur situation actuelle dans le contexte rural, mais également se préparer au rôle qui sera le leur au sein des économies de marché qui se profilent à l’horizon. 2. DESCRIPTION DES GROUPES CIBLES Les premiers bénéficiaires de ce projet seront les communautés situées dans les zones qui n’ont pas bénéficié des structures nationales de communication. Un accent spécial sera mis sur les groupes défavorisés, les handicapés, les femmes et les jeunes. Les principaux utilisateurs des services seront :
L’administration locale ; L’hôpital et les dispensaires ; Les écoles, primaires et secondaires ; Les services de développement agricole ; Le grand public ; Les agences de développement et les ONG ; Les organismes chargés de la promotion et de l’enseignement à distance.
3. OBJECTIF IMMÉDIAT Installer une radio communautaire et un Centre multimédias qui répondra aux attentes de la population du district de Kyela ; il sera propriété de la communauté et géré par celle-ci.
137
4. OBJECTIF DE DÉVELOPPEMENT
Renforcer la participation communautaire dans le processus de développement ; Contribuer à une plus large et meilleure diffusion de l’information sur les questions liées au
développement, telles que le sida, la bonne gouvernance, la démocratie et les droits humains, les questions de genre, le micro-financement, l’environnement et l’éducation.
5. INVESTISSEMENTS 5.1. Matériel d’émission pour la radio communautaire Emetteur de 100 W avec antenne, câblage, console de studio à 22 voies, 2 enceintes acoustiques de studio, ordinateur équipé de Pentium IV, DD de 80 Go, 2 microphones, double lecteur de CD, compresseur, casques, égaliseur, distributeur, groupe électrogène et local insonorisé. 5.2. Formation à l’intention du personnel de la radio et du Centre multimédias 6. RÉSULTATS
Centre du KBC-Community Initiative Services totalement opérationnel, comprenant une station de radio communautaire et le Centre multimédias ;
Accès accru et abordable à des services d’information et de communication utilisant les TIC, pour l’éducation, l’information médicale – comprenant la télé médecine – les soins maternels et l’éducation des enfants ;
Savoir-faire accru à l’exploitation des outils d’information utilisant les TIC, grâce à une formation à l’informatique à coût modique.
7. ACTIVITÉS
Conception du projet ; présentation à des partenaires potentiels avec proposition de participation ;
Révision du document de projet ; élaboration du plan de travail ; Préparation des locaux qui hébergeront la radio et le Centre multimédias ; Obtention d’une licence d’émission pour la radio communautaire, et autres autorisations ; Recrutement et formation du personnel ; Acquisition du matériel pour la radio et le Centre multimédias ; Recherche en matière de production de programmes, de conception de contenu, d’écriture de
scénarios et d’enregistrement ; Inauguration de la station de radio et du Centre multimédias ; Evaluation et étude d’impact.
138
8. PLAN DE TRAVAIL
Action
Avant- Juil 08
Juil 08
Août 08
Sept 08
Oct 08
Nov 08
Déc 08
Jan 09
Fév 09
Mar 09
Avril 09
Mai 09
Conception du projet ; présentation à des partenaires potentiels
Révision du document de projet ; consultations avec les partenaires ; mise au point du plan de travail
Préparation des locaux pour la radio et le Centre multimédias
Obtention d’une licence d’émission et autres autorisations
Recrutement et formation du personnel
Acquisition du matériel pour la radio et le Centre multimédias
Recherche pour la production des programmes, la conception de contenus, l’écriture de scénarios et l’enregistrement
Inauguration de la station de radio et du Centre multimédias
Evaluation et étude d’impact
9. CADRE INSTITUTIONNEL Ce projet sera mis en œuvre par KCIS, en collaboration avec le Conseil du District de Kyela, les groupes d’utilisateurs, ainsi qu’avec l’assistance des organisations professionnelles concernées. La Commission Nationale Tanzanienne pour la Science et la Technologie (COSTECH) et le ministère de l’Infrastructure y participeront, en liaison avec le Bureau de l’UNESCO à Dar es-Salaam. La COSTECH et le ministère de l’Infrastructure soutiennent ce projet, à travers le Bureau national de Coordination des TIC ; les références pourront être fournies sur demande du PIDC. 10. VIABILITÉ A LONG TERME Les revenus seront produits par la vente de programmes radiophoniques, la formation aux médias et les échanges d’émissions. Les activités du Centre de production radio seront diversifiées de manière à offrir des cours de formation aux TIC. L’expérience accumulée par la COSTECH en matière d’installation de télécentres montre clairement que les centres d’information des communautés rurales basées sur ce modèle seront non seulement viables, mais seront directement profitables à la communauté cible sur le plan de l’économie et du développement. Les organismes d’éducation à distance, comme l’Institute of Adult Education, l’Open University of Tanzania, et même le Mkwawa University College of Education sont des partenaires idéaux qui, non seulement facilitent l’accès aux installations, mais offrent un débouché à leurs étudiants, dans le District et dans son voisinage immédiat. Le Centre communautaire d’information rurale de Kyela occupe une situation stratégique qui lui permet de mettre à profit la “capacité contributive” des communautés et des établissements comme les écoles, qui présentent des garanties d’utilisation dans la durée, par le biais des revenus provenant des souscripteurs institutionnels. Ce projet porte une attention toute particulière à la question de la viabilité financière, et associera les souscriptions des principaux utilisateurs institutionnels, le gouvernement local, les ONG, les écoles et les communautés de la région.
139
11. SUIVI DU PROJET Le suivi du projet sera placé sous la responsabilité de la Commission Nationale Tanzanienne pour la Science et la Technologie (COSTECH) et le Bureau national de Coordination des TIC au ministère de l’Infrastructure. Des rapports trimestriels seront présentés au Bureau de l’UNESCO à Dar es-Salaam et au Bureau des Centres communautaires d’Information, afin de veiller à ce que le projet réponde aux attentes de la communauté. 12. ÉVALUATIONS EFFECTUÉES Des experts possédant une expérience en matière de conception de Centres multimédias ruraux ont été consultés pour la formulation du présent projet. Le district compte plusieurs écoles primaires et secondaires, des hôpitaux et de nombreuses ONG. L’électricité est aisément disponible ; les services de télécommunications sont accessibles en ville. Il n’y a pas de bibliothèque publique dans le district. Les installations d’accès à l’Internet les plus proches se trouvent à plus de quatre heures par transport public. Les installations des neuf écoles primaires et des quatre écoles secondaires qui se trouvent dans le voisinage immédiat du futur centre rural multimédia sont très élémentaires. Un centre multimédias possédant des installations et des contenus appropriés pour l’enseignement peut grandement contribuer au processus éducatif des enfants et des enseignants. 13. RAPPORTS D’ACTIVITÉ DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE KBC-Community Initiative Services assurera un suivi régulier des activités et soumettra un rapport d’activité à l’UNESCO tous les quatre mois.
C. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES
Assistance fournie par le PIDC dans le passé PDC/3URT/29 350-URT-31
40,000
United Republic of Tanzania
Development of News Agency
1982 - 1984
PDC/5URT/10 350-URT-51
50,000
Equipping of Regional Information Centres in Zanzibar 1985 - 1987
PDC/10URT/01 352-URT-01
75,000 Rehabilitation of Television Zanzibar (TVZ) 1990 - 1992
PDC/14URT/01 352-URT-41
50,000 Information and communication for development 1994 - 1996
PDC/15URT/01 352-URT-51
54,500
Training for the national television broadcasting 1995 - 1997
PDC/18URT/01 352-URT-81
45,000 Rehabilitation and extension of the Rural Press project 1998 - 1999
PDC/19URT/01 352-URT-91
40,000 Television Zanzibar information network 1999 - 2001
PDC/24URT/01 552URT5000
(FIT-Japan)
75,710 Capacity Building for Television TAIFA TVT 2004-2005
PDC/49 URT/01 354 URT 5053 (Co-financed by France)
30,000 JOURNALISM TRAINING CENTRE 2006-2007
PDC/51 URT/01 354 URT 5061
14,000 COMMUNITY RADIO FOR THE KARAGWE DISTRICT 2007-2008
Total United Republic of Tanzania: US$ 395,500+ US$75,710 (FIT)
140
Activités préparatoires
Consultations avec la COSTECH et le ministère de l’Infrastructure et de la communication sur la viabilité et l’assistance au projet.
Consultations avec le Conseil Supérieur de Régulation des Communications de Tanzanie (TCRA) sur les conditions à remplir pour l’obtention d’une licence pour une radio communautaire.
Aide sollicitée auprès de sources autres que le PIDC Aucune assistance n’a été sollicitée, mais avec les conseils et l’appui de l’UNESCO, des consultations ont été prévues avec le ADEN Fund par le biais de l’Ambassade de France en Tanzanie, afin d’étudier une éventuelle collaboration pour le développement du Centre multimédias.
D. BUDGET
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC (en dollars des Etats-Unis)
Formation du personnel et recherche de contenu local : 5 000 Equipement d’un émetteur de radio FM (100 W) : 5 000 Antenne complète et feeder : 2 500 Console de studio de 22 voies : 1 000 Ordinateur équipé de Pentium IV, 1 Go de RAM, DD de 80 Go : 1 500 2 enceintes acoustiques de studio : 500 2 microphones : 200 Double lecteur de CD : 500 Mât d’antenne de 50 m. avec parafoudre et signalisation lumineuse : 2 500 Egaliseur : 500 Distributeur : 500 Mixette 3 voies : 500 Groupe électrogène triphasé de 10 KVA : 10 000 Installation, accessoires : 2 000 Fret aérien ( équipement radio) : 1 300
TOTAL : 33 500
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE (en dollars des Etats-Unis)
Acquisition des locaux : 10 000 Réaménagement et insonorisation : 5 000 Installation électrique : 1 000 Charges administratives courantes (pour deux ans) : 12 000 Mobilier de bureau et fournitures : 2 000 Licence pour la radio FM et permis de construire : 2 000
TOTAL : 32 000
141
TANZANIE
A. IDENTIFICATION DU PROJET
1.
TITRE
“PARLER LBREMENT” DÉBATS TÉLÉVISÉS
2.
NUMÉRO
PDC/52 URT/02
3.
CATÉGORIE DE MÉDIA
Télévision publique
4.
DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC
Liberté d’expression, pluralisme des médias, développement des ressources humaines
5.
PORTÉE (nationale, régional, interrégionale)
Nationale
6.
TYPE D’AIDE DEMANDÉE
Equipement et formation
7.
COÛT TOTAL DU PROJET
US $ 90 400
8.
MONTANT DEMANDÉ AU PIDC
US $ 46 000
9.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
Télévision Zanzibar (TVZ)
10.
MAÎTRE D’ŒUVRE
Télévision Zanzibar (TVZ)
11.
LOCALISATION
Zanzibar
12.
PROJET PRÉPARÉ PAR
Chande OMAR, Directeur, Télévision Zanzibar
DÉCISION DU BUREAU
142
B. PRÉSENTATION
1. HISTORIQUE ET JUSTIFICATION Zanzibar s’est associé au Tanganyka en 1964 pour former l’une des Unions les plus célèbres l’Afrique, la République Unie de Tanzanie. Toutefois, Zanzibar a conservé de nombreux aspects de sa spécificité, et en particulier un conservatisme encadré par des normes religieuses et culturelles. Comme c’est le cas pour de nombreuses populations des Iles, conformément à l’idée reçue, les habitants de Zanzibar sont réfractaires aux changements, intolérants et pessimistes, même quand il s’agit de questions de développement. De nombreuses questions sont toujours des tabous. Ainsi, une publicité sur les condoms à la télévision n’est pas autorisée, à un moment où le sida se répand à Zanzibar. De même, la publicité pour une marque de bière est considérée comme immorale. On pourrait citer d’autres exemples. Mais avant tout, les rivalités politiques sont associées à beaucoup de haine et à un sentiment de destruction. Alors que les Constitutions du gouvernement révolutionnaire de Zanzibar et de la Tanzanie prévoient la liberté de parole et le droit de l’accès à l’information, de nombreux habitants de Zanzibar sont hantés par leurs engagements historiques, comme c’était le cas avant la révolution de 1964. Comme ils ont toujours peur d’exprimer leurs sentiments, l’idée de démocratisation n'existe que dans l’esprit d’un petit nombre de politiciens, alors que la plupart des Zanzibaris n’osent pas exprimer leurs attentes. Les gens ont peur de critiquer ouvertement leurs dirigeants, ce qui a pour résultat d’entraver les tentatives de développement dans les îles. Le pire est ce qui arrive dans de nombreuses familles, lorsqu’une jeune fille tombe soudainement enceinte. C’est là une grande honte pour la famille, impardonnable. Au lieu d’aider la jeune fille enceinte dans ce moment difficile, elle est sévèrement punie et chassée de la famille. De nombreuses victimes souffrent de problèmes psychologiques, alors que d’autres se suicident. Quelques jeunes filles disparaissent parce qu’elles n’ont personne à qui se confier quand elles doivent faire face à de tels problèmes. Le point de départ de la question se situe au domicile des Zanzibaris. Il n’y a guère de moment qui permette l’échange d’idées entre les membres de la famille. La culture islamique est l’élément décisif pour de nombreuses questions. “Le Bien” ou “Le Mal” sont jugés en fonction des valeurs morales définies par l’enseignement religieux. Il n’y a aucune place pour de libres discussions. Une fille doit obéir à ses parents même contre sa propre volonté, faute de quoi elle devra en subir les conséquences. Beaucoup d’entre elles sont mariées contre leur volonté ; d’autres sont forcées de quitter l’école avant d’avoir terminé leurs études. Pour sortir de cette problématique, il faut commencer par “briser le silence”. Permettre à la population, et en particulier aux jeunes, d’exprimer leurs points de vue dans le cadre d’un forum spécial : le débat télévisé. Nous savons que la télévision est un média qui favorise le changement. On exprime une idée à la télévision ; plus tard les gens adopteront cette idée. Aussi, sur la base du même principe, nous prévoyons de mettre en œuvre une série hebdomadaire de débats télévisés de 60 minutes chacun, au cours desquels les Zanzibaris pourront exprimer ce qu’ils pensent, aborder librement tous les problèmes, et rencontrer également d’autres personnes de la région pour s’enrichir d’autres perspectives et concevoir le respect des autres. De cette façon, nous pourrons cultiver une nouvelle culture d’ouverture, de tolérance et de diversité. 2. DESCRIPTION DES GROUPES CIBLES Ce projet s’adresse spécifiquement aux jeunes ; on s’attend à ce qu’une évolution sociale résulte de ce projet pour atteindre l’ensemble de la société des habitants de Zanzibar.
143
3. OBJECTIF IMMÉDIAT Acquérir l’équipement nécessaire à la production d’une première série de 52 débats télévisés ayant pour objectif de briser le silence sur des questions considérées comme tabous. Les jeunes gens pourront exprimer à l’antenne leurs opinions sur les problèmes liés au genre, aux mariages prématurés ou forcés, et ils profiteront de l’expérience des autres en matière d’amitié, de drogue, de sexe et de chômage. En outre, des conseils seront donnés aux parents sur la manière de réagir aux situations de grossesses prématurées. 4. OBJECTIF DE DÉVELOPPEMENT L’objectif consiste à créer un environnement participatif où les citoyens de Zanzibar pourront ensemble briser le silence et débattre les questions qui constituent une entrave au développement, et qui sont également considérées comme des tabous. 5. INVESTISSEMENTS
Ordinateur de montage (iMac) ; 2 enregistreurs / lecteurs Mini DV ; Construction d’une scène pour les émissions ; Organisation d’un atelier préliminaire ou les intervenants concernés pourront débattre du
contenu des programmes ; Cours de formation en montage hors ligne à l’intention des monteurs vidéo (2 semaines) ; Cours de formation pour les concepteurs graphistes (2 semaines) ; Cours destiné aux techniciens de maintenance pour les caméras et les enregistreurs numériques
(un mois). 6. RÉSULTATS
6 monteurs auront été formés au montage hors ligne ; 4 concepteurs graphistes auront reçu une formation ; 4 techniciens auront été formés à l’entretien du matériel numérique nécessité par la production
des émissions ; 52 débats télévisés produits et diffusés par Télévision Zanzibar.
7. ACTIVITÉS 1. Un atelier pour les scénaristes / chercheurs qui élaboreront les scripts prévus. Cet atelier réunira
des intervenants tels que des groupes de jeunes, de femmes, ainsi que des représentants des partis politiques, des institutions religieuses, des journalistes, des producteurs / réalisateurs, des spécialistes en matière de langage et des fonctionnaires du ministère de la Culture. Le principal objectif de cet atelier consiste à produire 52 sujets sur les problèmes d'actualité qui seront traités dans les émissions. Des cas d’espèce seront présentés au cours de l’atelier pour renforcer le réalisme des émissions.
2. Élaboration des scénarios : les scripts seront soumis à l’examen d’un groupe spécialisé indépendant qui sera constitué au cours de l’atelier. Il aura pour mission d’approuver les scripts avant qu’ils ne soient introduits dans le circuit de production.
3. Formation du personnel chargé d’assister la production des débats télévisés. 4. Acquisition de l’équipement. 5. Production des débats télévisés (un an).
144
8. PLAN DE TRAVAIL 4 / 10 août 2008 : Atelier chargé de déterminer les sujets destinés aux émissions ; 11 août / 7 septembre 2008 : Rédaction des scénarios ; 8 / 14 septembre 2008 : Formation de l’équipe ; 15 / 21 septembre 2008 : Acquisition de l’équipement ; Octobre 2008 / septembre 2009 : Production des débats télévisés. 9. CADRE INSTITUTIONNEL Télévision Zanzibar organisera la production du début à la fin. TVZ est responsable de la mise à disposition de personnel qualifié, de l’équipement de production nécessaire, d’un studio et d’une case horaire pour la diffusion des programmes. L’équipement et la formation demandés dans le cadre de ce projet serviront également à renforcer les moyens de TVZ, qui doit actuellement faire face à une limitation en matière d’équipement et d’expérience professionnelle. Télévision Zanzibar recrutera également un personnel qui recevra une formation, en particulier des monteurs, des concepteurs graphistes et des techniciens qui travailleront à plein temps pour le projet. 10. VIABILITÉ A LONG TERME Le matériel acquis dans le cadre de ce projet et le personnel formé seront réservés à la réalisation des débats télévisés pendant toute l’année de la période de production. De ce fait, le projet se déroulera sans difficulté. Une scène spéciale sera construite dans le studio pour éviter d’avoir à emprunter des décors. L’équipe sera recrutée et payée par le projet ; ainsi, elle sera disponible en permanence. 11. SUIVI DU PROJET
La Commission de l’Audiovisuel de Zanzibar dispose d’une unité de recherche à laquelle TVZ demandera de procéder à un suivi des programmes diffusés chaque semaine ;
Ce suivi sera basé sur le contenu des programmes et sur les réactions des téléspectateurs ; Un rapport écrit sera soumis à Télévision Zanzibar tous les trois mois.
12. ÉVALUATIONS EFFECTUÉES Télévision Zanzibar a déjà réalisé à un projet similaire en 2001, qui s’adressait aux jeunes dans le cadre d’une campagne de sensibilisation organisée par l’ African Youth Alliance (AYA). Ce projet, qui s’est achevé en 2005, a rencontré un très grand succès et s’est révélé riche d’enseignements pour Télévision Zanzibar quant à la manière de concevoir et de conduire des débats télévisés hebdomadaires en direct. 13. RAPPORTS D’ACTIVITÉ DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE
L’organisme bénéficiaire présentera un rapport d’activité tous les quatre mois. TVZ présentera son rapport au représentant de l’UNESCO à Dar es-Salaam tous les quatre
mois. Il intégrera un rapport élaboré par l’agence chargée du suivi.
145
C. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES
Assistance fournie par le PIDC dans le passé PDC/3URT/29 350-URT-31
40,000
United Republic of Tanzania
Development of News Agency
1982 - 1984
PDC/5URT/10 350-URT-51
50,000
Equipping of Regional Information Centres in Zanzibar 1985 - 1987
PDC/10URT/01 352-URT-01
75,000 Rehabilitation of Television Zanzibar (TVZ) 1990 - 1992
PDC/14URT/01 352-URT-41
50,000 Information and communication for development 1994 - 1996
PDC/15URT/01 352-URT-51
54,500
Training for the national television broadcasting 1995 - 1997
PDC/18URT/01 352-URT-81
45,000 Rehabilitation and extension of the Rural Press project 1998 - 1999
PDC/19URT/01 352-URT-91
40,000 Television Zanzibar information network 1999 - 2001
PDC/24URT/01 552URT5000
(FIT-Japan)
75,710 Capacity Building for Television TAIFA TVT 2004-2005
PDC/49 URT/01 354 URT 5053 (Co-financed by France)
30,000 JOURNALISM TRAINING CENTRE 2006-2007
PDC/51 URT/01 354 URT 5061
14,000 COMMUNITY RADIO FOR THE KARAGWE DISTRICT 2007-2008
Total United Republic of Tanzania: US$ 395,500+ US$75,710 (FIT)
D. BUDGET
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC (en dollars des Etats-Unis)
Pré-production et collaborateurs spécialisés Atelier destiné aux intervenants chargés de débattre des contenus : 5 000 2 assistants de recherche : 3 692 Spécialistes et conseillers techniques : 3 692 Équipement 2 caméras numériques professionnelles : 1 400 2 microphones HF : 1 000 Cassettes et DVD vierges : 3 016 Ordinateur de montage Mac : 5 000 2 enregistreurs / lecteurs Mini DV : 3 000 Formation pour les monteurs : 3 000 Formation pour les graphistes : 3 000 Formation pour les techniciens : 3 000 Suivi et évaluation : 2 200 Mélangeur audio / vidéo : 9 000
TOTAL : 46 000
146
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE (en dollars des Etats-Unis)
Charges de personnel et de transport, incluant des déplacements en extérieurs : 12 000 Communications et matériel de bureau : 1 200 Heures d’antenne : 31 200
TOTAL : 44 400
147
OUGANDA
A. IDENTIFICATION DU PROJET
1.
TITRE
RENFORCEMENT DE LA FORMATION EN JOURNALISME A L’UNIVERSITÉ DE MAKERERE
2.
NUMÉRO
PDC/52 UGA/01
3.
CATÉGORIE DE MÉDIA
Radiodiffusion
4.
DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC
Développement des ressources humaines ; Liberté d’expression et pluralisme
5.
PORTÉE (nationale, régional, interrégionale)
Nationale
6.
TYPE D’AIDE DEMANDÉE
Equipement, formation
7.
COÛT TOTAL DU PROJET
US $ 126 600
8.
MONTANT DEMANDÉ AU PIDC
US $ 46 000
9.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
Département de la Communication de Masse, Université de Makerere
10.
MAÎTRE D’ŒUVRE
Département de la Communication de Masse, Université de Makerere
11.
LOCALISATION
Kampala
12.
PROJET PRÉPARÉ PAR
Département de la Communication de Masse, Université de Makerere
DÉCISION DU BUREAU
148
B. PRÉSENTATION
1. HISTORIQUE ET JUSTIFICATION La politique de libéralisation mise en œuvre par le gouvernement au début des années 90 a eu pour résultat de transformer fondamentalement le paysage audiovisuel de l’Ouganda au cours des vingt dernières années. Il s’est amélioré, et avec lui la liberté de la presse et la liberté d’expression. Les médias ougandais sont – et de loin – bien plus libres que par le passé, et plus libres que ceux de beaucoup d’autres pays africains.
Les problèmes récurrents les plus préoccupants auxquels l’industrie des médias est confrontée en Ouganda résultent de faibles investissements dans le domaine de l’information et des questions d’intérêt général, en particulier pour la radio, une grande mobilité des journalistes expérimentés, qui a pour résultat de laisser de nombreuses stations de radio et des journaux avec un personnel inexpérimenté, la faible rémunération des journalistes, des possibilités de recyclage insuffisantes pour les journalistes en activité, ainsi que, d’une manière plus générale, le poids des contraintes politiques et administratives sur l’ensemble des médias.
Le Département de la Communication de Masse de l’Université de Makerere a entrepris diverses initiatives pour répondre à quelques-uns de ces défis. La mission de la radio du Département, Campus FM 107, a été élargie pour en faire une station ouverte à la formation des étudiants en radiodiffusion, aux professionnels en activité, et en particulier à ceux qui travaillent pour les radios communautaires ou qui s’adressent à un auditoire rural.
Le gouvernement des États-Unis, par le biais du Centre Américain en Ouganda, a financé l’installation de la station, mais celle-ci manque encore d’un certain nombre d’équipements essentiels à un fonctionnement performant. Actuellement, le signal est si faible qu’il n’est pas parvenu à attirer un auditoire suffisant pour assurer son succès.
Une récente étude financée par l’UNESCO a identifié ce Département comme un centre pilote potentiel en matière de journalisme en Afrique. Au cours des deux dernières années, le Département a révisé et restructuré son cursus pour répondre aux nouveaux besoins en matière de formation. Ceux-ci se situent dans des domaines tels que celui de la communication au service de développement, et le rôle des médias dans le processus de démocratisation, prenant en compte le fait que l’Ouganda n’a adopté que récemment un système politique basé sur le pluralisme.
Le Département a également accueilli le Programme Régional de Formation au Journalisme Environnemental du Bassin du Lac Victoria. Grâce ce programme, financé par l’Agence Suédoise pour le Développement International (SIDA), plus de 1000 stagiaires de l’Ouganda, du Kenya, de la Tanzanie, du Burundi et du Rwanda ont obtenu des diplômes et des certificats en journalisme environnemental. Prenant appui sur sa capacité institutionnelle et sur l’expérience acquise dans le cadre de ce Programme, le Département va désormais intégrer dans son cursus révisé des cours portant sur le journalisme environnemental ainsi que sur d’autres aspects de journalisme traitant des questions d’intérêt général, y compris le rôle des médias dans le processus démocratique. Sa mise en œuvre est prévue en août 2008.
Les programmes de journalisme du niveau de licence et de 3e cycle du Département se distinguent par l’extrême implication des journalistes expérimentés et talentueux qui dispensent la plupart des cours professionnels. Nous considérons que ce programme, ainsi que d’autres volets de notre cursus, seront renforcés par la prise en compte des modèles proposés par l’UNESCO, par l’acquisition du matériel indispensable à la formation et par un corps enseignant possédant une vaste expérience dans les divers domaines de journalisme.
149
2. DESCRIPTION DES GROUPES CIBLES Les premiers bénéficiaires de ce projet seront les étudiants en journalisme et le personnel du Département de Communication de Masse, les journalistes qui souhaitent bénéficier d’un recyclage, la communauté de l’Université de Makerere et le grand public. Les étudiants et les journalistes pourront acquérir un savoir-faire professionnel grâce à la station de radio. Le public bénéficiera des compétences acquises par les journalistes grâce à des plates-formes où ils pourront rechercher des informations sur les questions d’intérêt général, et à des domaines ouverts aux échanges, dans lesquels ils pourront engager dialogues et débats. 3. OBJECTIF IMMÉDIAT Renforcer les moyens techniques de la radio du Département pour en faire une station qui permettra de former 30 étudiants en radio et 10 journalistes chaque année. 4. OBJECTIF DE DÉVELOPPEMENT Une station de radio bien équipée pour la formation offrira aux étudiants en journalisme et aux journalistes en activité les connaissances et le savoir-faire qui leur permettront de produire des programmes créatifs pour informer le public et le sensibiliser aux questions d’actualité relatives au développement et au processus démocratique. Un cursus en journalisme conforme aux normes internationales du Modèle de Cursus pour la Formation en Journalisme à l’intention des Pays en Développement et des Démocraties Émergentes de l’UNESCO renforcera le rôle du Département de la Communication de Masse en tant que centre pilote pour le journalisme en Afrique. 5. INVESTISSEMENTS Equipement radio :
Emetteur de 2 kW, antenne à 4 éléments ; Processeur audio DSP 3001 / 5001 ; Pylône d’antenne de 70 m. ; 2 microphones de studio à condensateur ; Adaptateur d’insert téléphonique à 6 voies ; Onduleur de 6 KVA ; 3 ordinateurs DELL (2 Go) pour la production ; 10 enregistreurs mini disc.
Personnel de la radio :
Directeur de la station ; Assistant administratif ; Consultant pour la formation.
Ouvrages sur le journalisme : Une douzaine d’exemplaires de 50 ouvrages pédagogiques sur le journalisme et les médias publiés au cours des cinq dernières années.
150
6. RÉSULTATS
Un minimum de 30 étudiants en journalisme formés à la production radiophonique et aux émissions d’intérêt général seront diplômés chaque année ;
Un minimum de 10 journalistes en activité suivront des cours de recyclage destinés à renforcer leur expérience en matière de production radiophonique et de gestion ;
La station de radio complètement équipée pour la formation sera opérationnelle ; Un noyau de base de 2 collaborateurs aura la charge de gérer la station et les programmes de
formation ; Un consultant en formation sera recruté avec un contrat de courte durée pour organiser de brefs
stages de recyclage ; Acquisition d’ouvrages pour la bibliothèque de référence du Département.
7. ACTIVITÉS
Acquisition et installation de l’équipement ; Achat des ouvrages de référence ; Recrutement de personnel et du consultant ; Lancement des nouveaux cursus (du niveau de licence et de 3e cycle) dans les disciplines du
journalisme et de la communication ; Organisation et mise en œuvre de stages de courte durée en production radiophonique.
29. PLAN DE TRAVAIL
Activités / Mois 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18
Consultations Identification de l’équipement, achat, installation et mise en service
Production et diffusion Formation des étudiants à la technique radiophonique
Rapports d’étape Suivi et évaluation
9. CADRE INSTITUTIONNEL Le projet sera mis en œuvre par le Département de la Communication de Masse, en conformité avec les règlements et directives du gouvernement de l’Ouganda et de l’Université Makerere. 10. VIABILITÉ A LONG TERME L’Université prend déjà en charge les dépenses fonctionnelles de base de telles que la maintenance et les installations, le personnel, la redevance annuelle de la licence d’émission, les locaux et les frais opérationnels incontournables. Lorsque les équipements demandés auront été installés, la puissance et la portée du signal de la station seront renforcées et le contenu de la programmation amélioré. Cette nouvelle étape sera de nature à attirer les sponsors du secteur public aussi bien que privé. Des ressources appelées à couvrir les frais d’exploitation de la station proviendront également du parrainage des programmes.
151
11. SUIVI DU PROJET Le Département présentera une liste d’organisations professionnelles parmi lesquelles l’UNESCO pourrait sélectionner celle qui sera chargée d’assurer le suivi du déroulement de ce projet. 12. RAPPORTS D’ACTIVITÉ DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE Le Département transmettra à l’UNESCO des rapports d’étape sur une base trimestrielle.
C. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES
Assistance fournie par le PIDC dans le passé PDC/5UGA/09 350-UGA-51
45,000 Uganda
Feasibility study and assistance for the rehabilitation of broadcasting
1985 - 1987
PDC/10UGA/01 352-UGA-01 352-UGA-31
70,000 20,000
Manpower planning and development for the Ministry of Information and Broadcasting
1990 - 1994
PDC/14UGA/01 352-UGA-41
60,000
Improvement of radio coverage in rural areas 1994 - 1997
PDC/18UGA/01 352-UGA-91
35,000 Uganda Newspapers Editors and Proprietor Association (UNEPA) 1999 - 2000
PDC/51UGA/01 354-UGA-5061
26,900 UGANDA: RADIO NETWORK NEWS AGENCY AND TRAINING PROJECT
PDC/51UGA/01 354-UGA-5062
12,500 UGANDA: RADIO NETWORK NEWS AGENCY AND TRAINING PROJECT
2007-2008
Total Uganda: US$ 269,400
Activités préparatoires Le Département a mis au point un plan d’action en août 2007 dans lequel le schéma du cursus révisé a été approuvé. Un rapport sur l’état de la station de radio a également été examiné. Ce rapport identifiait les problèmes auxquels la station était confrontée, et qui pour une large part résultaient d’un équipement inadéquat et de la difficulté de conduire les activités courantes de l’exploitation en l’absence d’une équipe permanente. Actuellement, la station est gérée sur une base de bénévolat à temps partiel par des membres du corps professoral. Apport de l’organisme bénéficiaire pendant la durée du projet Le Département dispose des locaux affectés à la station de radio. L’Université prend en charge les dépenses d’infrastructure, qui comprennent les frais généraux et l’accès à l’Internet. Le personnel du Département poursuivra la formation des étudiants et demeurera disponible pour le recyclage des journalistes en activité qui souhaiteront développer leur expérience pratique.
152
D. BUDGET
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC (en dollars des Etats-Unis)
Emetteur de 2 kW, antenne à 4 éléments : 7 000 Processeur audio DSP 3001 / 5001 : 4 500 Pylône d’antenne de 70 m. : 10 000 2 microphones de studio à condensateur : 1 000 Adaptateur d’insert téléphonique à 6 voies : 1 500 Onduleur de 6 KVA : 2 000 3 ordinateurs DELL (2 Go) pour la production : 7 000 10 enregistreurs mini disc : 3 000 Frais de formation : 10 000
TOTAL : 46 000
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE (en dollars des Etats-Unis)
Gestion et coordination Chef du Département (12 mois) : 15 000 Coordonnateur (12 mois) : 10 560 Comptable (12 mois) : 6 480 Bureaux (12 mois) : 27 250 Communications (12 mois) : 1 200 Rapports : 250 Suivi : 500 Équipement Projecteur LCD : 1 800 Photocopieur : 1 900 5 ordinateurs portables avec leurs accessoires : 9 500 3 enregistreurs numériques : 1 000 Papeterie (12 mois) : 5 160
TOTAL : 80 600
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ZAMBIE
A. IDENTIFICATION DU PROJET
1.
TITRE
FORMATION AUX NOUVELLES TECHNOLOGIES DE LA COMMUNICATION POUR LES STATIONS DE RADIO COMMUNAUTAIRE
2.
NUMÉRO
PDC/52 ZAM/01
3.
CATÉGORIE DE MÉDIA
Radiodiffusion
4.
DOMAINE DE PRIORITÉ DU PIDC
Développement des médias communautaires
5.
PORTÉE (nationale, régional, interrégionale)
Nationale
6.
TYPE D’AIDE DEMANDÉE
Financière
7.
COÛT TOTAL DU PROJET
US $ 81 500
8.
MONTANT DEMANDÉ AU PIDC
US $ 52 500
9.
BÉNÉFICIAIRE DU PROJET
Toutes les stations de radio communautaire du pays
10.
MAÎTRE D’ŒUVRE
Institut zambien de la Communication de Masse (ZAMCOM)
11.
LOCALISATION
Zambie
12.
PROJET PRÉPARÉ PAR
ZAMCOM Management
DÉCISION DU BUREAU
154
B. PRÉSENTATION
1. HISTORIQUE ET JUSTIFICATION L’objectif de ce projet consiste à introduire les techniques modernes de production numérique dans les stations de radio communautaire de Zambie. La production sera plus simple et plus économique. En outre, les échanges de programmes radio entre les stations seront facilités, ce qui est l’objectif du Forum de l’Association zambienne des responsables de radio communautaire.
Pour y parvenir, ZAMCOM a conçu un programme de formation intitulé : “Production radio numérique de qualité grâce aux nouvelles techniques”. Cette formation vise à utiliser des outils numériques à faible coût pour traiter des éléments audio et réaliser des émissions de qualité.
A l’issue de cette formation, les participants seront en mesure de produire des programmes d’actualité, des dramatiques, des talk-shows, des publicités et des documentaires enrichis d’un contenu local approprié. Grâce à des plates-formes numériques à faible coût comme les ordinateurs, les enregistreurs numériques, l’Internet, et les applications de montage Adobe, cet objectif sera atteint.
L’assistance financière demandée permettra à ZAMCOM d’organiser quatre sessions de formation à l’intention de 60 producteurs de radio communautaire. En outre, une partie de l’allocation servira à l’acquisition de quelques enregistreurs audio et cinq coffrets de logiciels de montage. Les enregistreurs et les logiciels seront distribués aux stations de radio pour leur permettre de produire des émissions de qualité. 2. DESCRIPTION DES GROUPES CIBLES Cette formation s’adresse à toutes les stations de radio communautaire qui émettent en Zambie. La plupart des collaborateurs de ces stations sont des amateurs enthousiastes, mais qui n’ont que peu ou pas de formation à la technique des médias. Aussi, ce programme vise à répondre à un besoin criant de formation technique et de savoir-faire en matière de production d’émissions de qualité. 3. OBJECTIF IMMÉDIAT Former les collaborateurs des stations de radio aux techniques de la production numérique grâce aux nouvelles technologies à faible coût, afin qu’ils soient en mesure de réaliser des programmes de haute qualité incorporant des contenus locaux. 4. OBJECTIF DE DÉVELOPPEMENT La plus grande partie des personnels des stations de radio communautaire sont des journalistes qui n’ont pas reçu de formation. Celle qui fait l'objet de ce projet permettra de les initier à la production numérique. Dans une certaine mesure, la formation contribuera à combler la fracture numérique entre les journalistes des stations rurales de radio communautaire et ceux qui opèrent dans les médias des grandes villes. 5. INVESTISSEMENTS ZAMCOM a les moyens d’entreprendre cette formation ; elle résulte d’un partenariat avec des Instituts internationaux de formation audiovisuelle tels que la RNTC, DW-Radio et la BBC.
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ZAMCOM dispose des ressources humaines appropriées, des technologies et des infrastructures de formation, de logements pour les étudiants, et il est secondé par des équipes d’administrateurs et de gestionnaires financiers compétents.
ZAMCOM utilisera :
5 collaborateurs ayant une expérience internationale et locale en matière de nouvelles technologies et de formation à la production radiophonique ;
Un laboratoire informatique pour la formation audiovisuelle équipé de 15 ordinateurs, d’enregistreurs numériques, de microphones, de l’Internet et de logiciels de montage.
6. RÉSULTATS ZAMCOM assurera la formation de 60 producteurs travaillant dans les stations de radio communautaire en Zambie : 25 hommes et 35 femmes. Cette proportion vise à encourager la participation des femmes aux nouvelles technologies des médias. Chaque groupe sera composé de 15 participants, nombre qui permet d’optimiser les contacts avec les formateurs. La formation sera conduite en quatre phases. Deux d’entre elles s’adresseront aux débutants et les deux autres à des producteurs possédant déjà une certaine expérience. 7. ACTIVITÉS
Procéder à une évaluation des connaissances techniques des producteurs zambiens travaillant dans les radios communautaires ;
Définir les équipements numériques pour les stations de radio communautaire de Zambie ; Adapter le programme de formation de ZAMCOM aux besoins des producteurs des radios
communautaires ; Organiser une session de formation de deux semaines dans les locaux de ZAMCOM à Lusaka.
30. PLAN DE TRAVAIL (résumé) PHASE 1 – Semaines 1 à 3 : Producteurs ayant une certaine expérience Analyse des besoins ; accord sur les modules de formation ; calendrier de la formation ; identification du public ; enquêtes d’auditoire ; langue et style ; divertissement vs. éducation ; techniques de base de l’interview ; reportage ; introduction à l’exploitation des matériels d’enregistrement numérique et à Adobe Audition ; enregistrement en extérieurs ; montage des documents d’actualité et des documentaires ; productions. PHASE 2 – Semaines 4 à 6 : Producteurs débutants Introduction à l’usage des ordinateurs et au matériel numérique ; enquêtes d’auditoire ; langue et style ; divertissement vs. éducation ; techniques d’enregistrement (en extérieurs et en studio) ; montage avec Adobe Audition ; production d’émissions d’actualité, de dramatiques et de documentaires. PHASE 3 – Semaines 7 à 9 : Producteurs ayant une certaine expérience Identique à la Phase 1. PHASE 4 – Semaines 10 –11 : Producteurs débutants Identique à la Phase 2.
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Semaines 12 – 14 : Visites à toutes les stations de radio communautaire en Zambie. 9. CADRE INSTITUTIONNEL ZAMCOM est un organisme éducatif qui a mission d’offrir une formation continue aux journalistes en activité et aux professionnels de la communication en Zambie et dans la région. L’objectif consiste à élever le niveau des normes en matière de journalisme.
ZAMCOM a acquis la capacité d’y parvenir grâce à des partenariats avec des organismes internationaux d’audiovisuel pour la formation et l’appui technologique : DW-Radio, la BBC, la RTNC, l’Ambassade des Etats-Unis (AIHA), NiZA ( Pays-Bas) et le gouvernement de Zambie ont apporté leur assistance au ZAMCOM. 10. VIABILITÉ A LONG TERME ZAMCOM parvient à l'autosuffisance en facturant des frais administratifs à tous les projets qu’il traite pour ses partenaires et ses clients. ZAMCOM gère également un centre d’hébergement situé dans les beaux quartiers de Lusaka, où il peut loger les étudiants de province.
ZAMCOM assure également divers services de consultations en matière de médias et de communication, qui représentent des revenus complémentaires. 11. SUIVI DU PROJET La mise en œuvre de ce projet sera suivie en permanence par les responsables du ZAMCOM. L’avis du Conseiller Régional pour la Communication et l’Information de l’UNESCO sera également sollicité. 12. ÉVALUATIONS EFFECTUÉES ZAMCOM a utilisé la documentation du Forum des Médias Communautaires de Zambie (ZaCoMef) pour évaluer le niveau général des stations de radio communautaire. L’analyse des besoins a été en partie estimée au cours de l’enquête “Formation à la production radio numérique de qualité grâce aux nouvelles techniques”. 13. RAPPORTS D’ACTIVITÉ DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE ZAMCOM présentera un rapport d’activité à l’issue de chaque phase du projet.
C. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES
Assistance fournie par le PIDC dans le passé PDC/6ZAM/01 350-ZAM-61
60,000 Zambia
School of Mass Communication
1985 - 1988
PDC/14ZAM/01 352-ZAM-41
50,000 Computer equipment for type-setting local vernacular newsletters 1994 - 1997
PDC/15ZAM/01 352-ZAM-51
65,000 Mobile video projection units
1995 - 1997
PDC/18ZAM/01 Rural Media Centre/
1998 – 1999
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352-ZAM-81 55,000 Community radio
PDC/20ZAM/01 353-ZAM-01
55,000 Computerization of Zambia National Broadcasting Corporation Newsroom
2000 – 2003
PDC/23 ZAM/02 354 ZAM 5031
22,000 Mkushi Community Radio Station
2004 – 2005
PDC/49 ZAM/01 354 ZAM 5051
20,000 CAPACITY BUILDING OF A CHILDREN’S NEWS ROOM
2006 – 2007
PDC51 ZAM/01 354 ZAM 5061
20,000 CAPACITY BUILDING OF A CHILDREN’S NEWS ROOM
2007-2008
Total Zambia: US$ 327,000
Activités préparatoires ZAMCOM possède une expérience en matière de formation technique, comme dans le cas de l’installation de la radio communautaire de Mkushi, projet qui a reçu l’assistance de l’UNESCO.
D. BUDGET
BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DU PIDC (en dollars des Etats-Unis)
Location d’un véhicule (minibus) : 1 000 Transport (60 participants) : 2 000 30 enregistreurs audio numériques : 4 000 5 coffrets du logiciel Adobe Audition : 4 750 Carburant pour le véhicule : 1 000 Temps d’antenne : 1 000 Location du laboratoire informatique : 2 400 Déjeuners (60 participants × 40 jours) : 9 500 Thés (60 participants) : 2 550 Rétroprojecteur : 2 400 Hébergement (60 participants × 48 nuits) : 2 400 Papeterie : 2 500 4 collaborateurs spécialisés (US $ 40 × 50 jours): 8 000 Per diem des participants (60 × US$ 15 × 10 jours): 9 000
TOTAL : 52 500 BUDGET CONCERNANT LES APPORTS DE L’ORGANISME BÉNÉFICIAIRE
(en dollars des Etats-Unis) Studio de radio : 9 000 Techniciens d’exploitation : 4 500 Matériel de production : 1 000 Module de formation : 5 700 Électricité : 1 800 Assistance à l’ensemble du projet : 4 500 Frais généraux : 2 500
TOTAL : 29 000