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Imaginez-vous le port
comme une source de
biodiversité ?
Ecocean l'a fait !
Rappelez-vous l'un de nos derniers numéros de Mer &
Littoral, version "papier". L’année dernière, le port de
Marseille a fait confiance à l'équipe d'Ecocean et à ses
partenaires pour transformer ses digues en source de
biodiversité, dans le cadre du projet GIREL. En 2013,
ce sont d'autres villes comme le Cap d’Agde, Mèze, Le
Barcarès, Six-Fours, Port-Vendres et Vendres qui se
sont lancées dans cette belle aventure. Ce nouveau
projet NAPPEX est porté par la société Ecocean, et
financé par l’Agence de l’Eau Rhône Méditerranée
Corse dans le cadre de la Stratégie Nationale pour la
Biodiversité mise en place par le Ministère de
l’Environnement. De même, le Conseil Général de
l'Hérault a dit "Banco" à la jeune équipe d'Ecocean.
L’objectif de ce projet est de transformer les zones
portuaires en véritables refuges pour les larves de
poissons afin d’accroitre la biodiversité de nos côtes.
Belle idée pour contrecarrer l’effondrement constaté
des stocks de poissons. Et pourtant, l'idée est d'une
simplicité déconcertante... Des habitats d’éman-
cipation de type Biohut©
(qui ressemblent à des récifs
artificiels miniatures) sont installés dans les ports sur
les quais et sous les pontons pour accueillir des post-
larves et des juvéniles de poissons et de crustacés. Les
Biohut©
, que l'on peut même appeler des "huttes de
biodiversité" sont conçues pour remplacer l’habitat
d’origine soustrait lors de la construction du port et
ainsi protéger les "bébés" de leurs prédateurs
naturels. De ce fait, les petits poissons peuvent se
développer dans une « nurserie » temporaire avant de
s’aventurer vers d’autres habitats plus hostiles.
Rappelons également qu'outre la construction des
aménagements portuaires, la dégradation des
herbiers de posidonies a très fortement participé à la
chute de la natalité des poissons et des crustacés.
Les eaux portuaires, qui ont souffert d'un développement économique débridé et non maîtrisé,
peuvent aujourd'hui devenir des sources de vie. Difficile à croire, non? Et pourtant, l’entreprise
Ecocean, dirigée par Gilles LECAILLON, l’a imaginé en développant le projet NAPPEX (Nurseries
Artificielles pour des Ports EXemplaires). Aujourd'hui, les élus du littoral et leurs responsables
portuaires ont enfin un nouvel outil pour jouer la carte du retour de la biodiversité !
BIODIVERSITÉ PORTUAIRE
Le projet NAPPEX consiste donc à développer et
mettre en place des revêtements de quai adaptés, de
les tester en situation réelle sur deux années de
recrutement dans des ports représentatifs de la
diversité du littoral. Ces habitats installés dans chaque
port seront suivis régulièrement avec un protocole
scientifique (comptages réalisés par le l’équipe du Dr
P. Lenfant du CEFREM, Perpignan) et comparés avec
une zone témoin permettant ainsi d’évaluer les gains
environnementaux dus à la présence des revêtemen
Biohut©
sur la population de post-
juvéniles.
Résultats attendus : on devrait noter rapidement une
nette amélioration des taux de persévérance des
juvéniles dans les ports mais aussi
d’espèces (augmentation de la biodiversité)
Le projet a donc comme objectif de proposer de
remplacer « artificiellement » le rôle de nurserie des
petits fonds soustraits par la présence du port. Pour
les élus du littoral, c'est une chance !!!
POUR CONTACTER
ECOCEAN,
consultez notre
rubrique des
"Entreprises pour
les élus du littoral"
dans notre barre
de menu
Le projet NAPPEX consiste donc à développer et
mettre en place des revêtements de quai adaptés, de
les tester en situation réelle sur deux années de
recrutement dans des ports représentatifs de la
diversité du littoral. Ces habitats installés dans chaque
ort seront suivis régulièrement avec un protocole
scientifique (comptages réalisés par le l’équipe du Dr
P. Lenfant du CEFREM, Perpignan) et comparés avec
une zone témoin permettant ainsi d’évaluer les gains
environnementaux dus à la présence des revêtements
-larves et de
: on devrait noter rapidement une
nette amélioration des taux de persévérance des
juvéniles dans les ports mais aussi du nombre
d’espèces (augmentation de la biodiversité).
projet a donc comme objectif de proposer de
remplacer « artificiellement » le rôle de nurserie des
petits fonds soustraits par la présence du port. Pour
Tous les acteurs et usagers de la mer devraient tirer
profit de ce projet qui a déjà une bonne visibilité
auprès du grand public et des institutions. Enfin,
dernier point à souligner en
européenne, le procédé NAPPEX participe pleinement
à l'amélioration des connaissances en matière de
biodiversité marine en Méditerranée (suivi, résilience,
indicateurs etc.) en permettant d’enrichir les données
du Projet LIFE+ Biodiversité/SUBLIMO actuellement
en cours. Un dernier mot
franchement, il était temps...
Tous les acteurs et usagers de la mer devraient tirer
profit de ce projet qui a déjà une bonne visibilité
auprès du grand public et des institutions. Enfin,
dernier point à souligner en matière de collaboration
européenne, le procédé NAPPEX participe pleinement
à l'amélioration des connaissances en matière de
biodiversité marine en Méditerranée (suivi, résilience,
indicateurs etc.) en permettant d’enrichir les données
odiversité/SUBLIMO actuellement
. Un dernier mot plus personnel :
ranchement, il était temps...