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Rentrée Les MISSIONS des enseignants L'ORIENTATION ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche 2015 © Phovoir © Peter Booth/iStock.com

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rentrée

les missions

des enseignants

L'orientation

ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la recherche2015

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L’orientation les missions des enseignants - Rentrée 2015 - Rectorat/SAIO - ONISEP

Sommaire

les enseignants et l’orientation1 Le parcours Avenir 2 Les dispositifs d’accompagnement et de soutien3 Les missions du ou de la professeur-e principal-e

les élèves et l’orientation4 L’élève et l’orientation : adolescence et projets 5 L’élève et l’orientation : accompagner et agir 6 L’égalité entre les filles et les garçons - Genre et pratiques scolaires : ce qui se passe en classe7 L’égalité entre les filles et les garçons : comment éduquer à l’égalité ?8 La scolarisation des élèves en situation de handicap9 Les élèves en situation de décrochage scolaire

l’orientation au collège10 La réforme du collège 11 Les organisations spécifiques de la 6e à la 3e12 La découverte professionnelle au collège13 La voie professionnelle14 Le lycée général et technologique15 L’orientation et l’affectation après la 3e

l’orientation au lycée16 Panorama des études supérieures 17 L’orientation active 18 Le forum du lycéen à l’étudiant19 Admission Post Bac20 L’orientation après le bac : les chiffres

et après21 Les dispositifs de réussite à l’Université de Picardie Jules Verne22 Les poursuites d’études après un bac+223 L’insertion des jeunes

les outils pour agir24 Le webclasseur Orientation25 Les ressources ONISEP

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L’orientation les missions des enseignants - Rentrée 2015 - Rectorat/SAIO - ONISEP

1Le parcours avenir

La loi pour la refondation de l’École du 8 juillet 2013 prévoit, pour chaque élève, la mise en place «d’un parcours individuel d’infor-mation et de découverte du monde économique et professionnel», désormais appelé «Parcours Ave-nir», qui se construit progressive-ment dès la classe de 6e au collège, jusqu’aux classes de terminale dans les lycées et lycées professionnels.

Le Parcours Avenir se substituera dès la rentrée 2015 au parcours de découverte des métiers et des for-mations (PDMF).

À l’heure où nous rédigeons cette fiche, la mise en œuvre de ce par-cours (contenus, horaires, orga-nisation, outils, progression d’un niveau à l’autre…) n’est pas encore définie.

Qu’est-ce que le Parcours Avenir ?

Le Parcours Avenir a pour objectif d’accompagner chaque élève, tout au long de ses études secondaires, et de lui permettre de construire progressivement une véritable compétence à s’orienter afin de préparer son insertion professionnelle.

« Il s’appuiera sur un ancrage disciplinaire formalisé et progressif dans le cadre du socle commun de compétences, de connaissances et de culture. Un référentiel précisera les compétences visées et les connaissances associées sur l’ensemble du parcours. Il s’agit de faire de l’orientation, que ce soit vers une filière générale, technologique, professionnelle ou vers l’apprentissage, un choix réfléchi et positif et non une étape où l’élève est passif, déterminée unique-ment par ses résultats au collège. Outre l’ouverture sur les métiers, l’information délivrée en matière d’orientation s’attachera tout particulièrement à lutter contre les représentations préconçues et sexuées des métiers ». (Ministère de l’Éducation nationale de l’enseignement supérieur et de la recherche).

Objectifs 1. Permettre à l’élève de découvrir le monde économique et professionnel pour éclairer ses choix d’orientation2. Développer chez l’élève l’esprit d’initiative et la compétence à entreprendre3. Permettre à l’élève d’élaborer son projet scolaire et professionnel.

Le Parcours Avenir est mis en œuvre collectivement par l’équipe éducative sous l’impulsion du ou de la chef-fe d’établissement.

Des Objectifs

Apprendre• à chercher, trouver, évaluer des informations• à se connaître et se projeter• à décider en connaissance de cause

Découvrir• le monde économique et profes-sionnel• des entreprises et des services variés• des situations professionnelles• des métiers et leurs conditions d’exercice• le marché de l’emploi

construire progressivement son (ou ses) projet(s) de parcours de forma-tion et professionnels

Des ActiONs

• Information sur le monde écono-mique (les entreprises, les acteurs publics, les acteurs associatifs, etc.), sur le marché de l’emploi, etc.• Découverte de métiers, de secteurs professionnels et des parcours sco-laires associés• Construction de son orientation sco-laire et de son projet professionnel• Semaine « école entreprise », de « l’industrie », etc.• Découvertes d’univers profession-nels : stages ou visites d’entreprises, classes entreprises, de sites de pro-duction…• Accueil et témoignage d’acteurs éco-nomiques et professionnels (entrepre-neurs, salariés, travailleurs indépen-dants, associatifs, etc.)• Mobilités à l’étranger• Développement de ressources péda-gogiques et formation des personnels de l’Éducation nationale• Activités pédagogiques périscolaires : visites de salons, création de mini-entreprises, concours de jeunes inven-teurs-euses, etc

Des PARteNAiRes

internes• Chefs-fes d’établissements, chefs-fes de travaux, professeurs-es, conseil-lers-ères principaux d’éducation• Les CIO (centres d’information et d’orientation)• Chargés-ées de mission école-entre-prise• Conseillers-ères de l’enseignement technologique• L’ONISEP

externes• Branches professionnelles, entre-prises• Fédérations, unions, confédérations• Associations, Fondations• Syndicats• Groupements d’employeurs• Régions et départements

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L’orientation les missions des enseignants - Rentrée 2015 - Rectorat/SAIO - ONISEP

1 Un outil de

suivi du parcours avenir : le webclasseur orientation

Chaque élève doit pouvoir conserver les traces de ses apprentissages et de ses expériences, d’une année sur l’autre et d’une action à l’autre, afin de prendre conscience de son cheminement et de construire son parcours.

Le webclasseur (voir fiche 24) :• est un porfolio numérique, outil d’échange et de suivi qui per-met aux élèves de capitaliser et de valoriser leurs expériences et com-pétences, scolaires et extrascolaires.• est utilisable à différents niveaux et par différents acteurs (élèves, enseignants, famille).• il contribue également à la diffu-sion des usages du numérique.

Au travers des visites, interviews, stages…, l’élève construit son Parcours Avenir via le webclasseur Orientation. Ces activités lui per-mettent d’élargir son approche du monde professionnel, de découvrir des voies et des lieux de formation et, ainsi, de créer du lien entre l’École et l’Entreprise, d’ouvrir le champ de ses représentations en se confrontant à la réalité.

L’application fOLiOs, mise en œuvre par

l’ONiseP, en liaison avec la DeGescO, est au ser-vice des parcours éduca-tifs : le Parcours Avenir et le PeAc (Parcours d’éduca-tion artistique et culturel). expérimentée dans quelques académies, elle remplacera le Webclasseur Orientation dans le courant de l’année scolaire 2015/2016 sans compromettre les tra-vaux déjà menés dans le Webclasseur Orientation.

Un exemple dans notre académie

Le CIO de Péronne et le collège de Montdidier dans la Somme ont bâti un parcours. Il concerne les niveaux 5e, 4e et 3e.Pour chaque niveau, un livret, éla-boré par la conseillère d’orientation-psychologue, propose des activités pédagogiques à faire en classe sur le thème de la découverte des métiers et/ou des formations. L’objectif général est d’amener l’élève à mieux comprendre le fonction-nement institutionnel dans lequel il évolue (droits et devoirs de l’élève, procédures d’orientation, poursuites d’étude…) afin de l’aider à prendre sa place dans l’école, et à mieux connaître les possibilités qui lui sont offertes (en termes de savoirs acquis et d’orientation scolaire).Dans ce parcours, il s’agit d’accom-pagner l’élève dans une réflexion sur sa scolarité et sur les enjeux de celle-ci au regard de son devenir. A cet égard, les entretiens avec le ou la conseiller-ère d’orienta-tion-psychologue jouent un rôle primordial car ils permettent à l’élève d’interroger ses envies et de mieux formaliser ses choix.en 5e, les exercices proposés aux élèves s’articulent autour de la signification sociale et la valeur anthropologique du tra-vail. Voici les thèmes abordés :• Qu’est-ce que l’école ? Pourquoi la société a-t-elle inventé l’école ? Les savoirs transmis (culture géné-rale, savoir-faire, l’expérience d’être élève) ? Que faire de ces savoirs transmis par l’école ?• L’utilisation des apprentissages sco-laires dans l’exercice des professions. • Le lien entre le travail et les besoins individuels et collectifs (le sens du travail).• Le travail et les inventions (ce que l’humanité a inventé pour développer ses capacités motrices et sensorielles, exemples de professions associées à ces créations, l’impact des inventions sur l’école).• L’interdépendance des professions (l’importance de chaque profession-nel-le).

quelles res-sources utiliser ?

L’ONiseP met à disposition des équipes éducatives et des élèves, un certain nombre de ressources disponibles (séquences pédago-giques, guides régionaux…) dans le webclasseur Orientation.

oniseptv.onisep.fr Les fiches diplômes, fiches métiers, vidéos métiers et témoignages pour-ront être utilisées pour faire travailler les élèves sur les contenus des for-mations, les modalités d’accès et les débouchés.

www.onisep.fr/amiens>rubrique Activités pédagogiques

«un geste, des métiers»

Ce document de la Délégation régionale de l’Onisep Picardie est destiné aux équipes éducatives des col-lèges. Il permet, grâce à un ensemble de fiches décrivant des gestes professionnels, de faire découvrir aux élèves des métiers variés ou d’enrichir les représentations qu’ils peuvent en avoir. Diffusé dans les collèges et téléchargeable sur

www.onisep.fr/amiens espace pédagogique > Activités

pédagogiques

Monsieur Durant, professeur de mathématiques au collège de Ribemont (Aisne)En troisième, lors du cours de trigonométrie, je sors de la classe avec des élèves, et avec l’aide d’un rapporteur et d’un double mètre, on mesure la hauteur du collège, d’un arbre… cela permet de parler aux élèves du métier de géomètre. Avec les calculs d’aire et de volume entrent en scène les métiers de carreleur ou de maçon.Les pourcentages servent pour les métiers du bâtiment (dosage du béton), mais aussi pour les cuisiniers (pro-portion des ingrédients pour préparer une recette). Pour tous les niveaux du collège, il est possible de rattacher les notions apprises en cours à leur mise en pratique dans différents métiers.

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L’orientation les missions des enseignants - Rentrée 2015 - Rectorat/SAIO - ONISEP

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L’accompagnement personnalisé en 6ePour tous les élèves de 6e. Il concerne en priorité les élèves éprouvant des dif-ficultés, souvent installées de longue date. Il permet un travail sur les capa-cités de base (français, mathéma-tiques, langues vivantes) et des pro-jets individuels ou collectifs pour que les élèves améliorent leur expression et communication orales et écrites. Les deux heures hebdomadaires qui lui sont consacrées dans chaque classe peuvent être annualisées.

Sur Eduscol vous trouvez des fiches pédagogiques comprenant des séquences de diagnostic et de prise en charge des difficultés en français et en mathématiques. Deux vidéos illustrent la mise en place de cet accompagnement.

•http://eduscol.education.fr/pid25813/accompagnement-personnalisé-en-classe-de-sixième.html• Circulaire n°2011-118 du 27 juillet 2011, BO n°31 du 1er septembre 2011.

L’accompagnement éducatifL’accompagnement éducatif accueille les collégiens et les élèves des écoles élémentaires de l’éducation prioritaire qui le souhaitent. C’est une offre édu-cative complémentaire aux enseigne-ments. D’une durée indicative de deux heures par jour, il est organisé tout au long de l’année, de préférence en fin de journée après la classe, quatre jours par semaine. Il est proposé gra-tuitement aux familles et encadré prin-cipalement par des enseignants-es et des assistants-es d’éducation.

Les domaines privilégiés sont : • l’aide aux devoirs, • la pratique sportive, • les activités artistiques, culturelles et scientifiques • le travail avec les TICE• la pratique orale des langues vivantes (au collège).

25 988 collégiens, soit plus d’un tiers des effectifs, bénéficient du dispositif dans les 173 collèges publics de l’aca-démie d’Amiens.

L’aide aux devoirs représente 69% des activités offertes ; 19,8% pour les activités artistiques et culturelles ; 7,5% pour la pratique sportive et 3,7% pour les langues vivantes. Plus de 112 780 heures sont consa-crées en collège à ce disposi-tif d’accueil après les cours enca-dré par 3855 intervenants (majo-ritairement des enseignants-es).

Même si les pratiques différent beau-coup d’un établissement à l’autre, le ou la professeur-e principal-e doit être impliqué-e dans l’accompagnement éducatif. Il ou elle assure le suivi global des élèves volontaires, incite certains élèves à y participer, discute avec la classe de l’intérêt du disposi-tif, s’informe auprès des intervenants de l’accompagnement éducatif sur l’attitude des bénéficiaires, afin de valoriser leurs efforts et leurs progrès.

• www.ac-amiens.fr > Agir et innover > l’ac-compagnement des collégiens

Les programmes personna-lisés de réussite éducativeUn programme personnalisé de réus-site éducative (PPRE) est un plan coor-donné d’actions conçu pour répondre aux besoins des élèves qui risquent de ne pas maîtriser les connaissances et les compétences du socle commun.

• Il est proposé à l’école élémentaire et au collège.

• Il est élaboré par l’équipe péda-gogique, discuté avec les parents et présenté à l’élève, souvent par le ou la professeur-e principal-e.

• Le PPRE peut intervenir à tout moment de la scolarité en fonc-tion des besoins de chaque élève.

• Il est temporaire : sa durée, quelques semaines le plus souvent, varie en fonction des difficultés scolaires ren-contrées par l’élève et de ses progrès.

• Il se concentre prioritairement sur le français, les mathématiques et, au col-lège, sur la première langue vivante.

• Il fixe des objectifs précis en nombre limité. Il prévient l’aggra-vation des difficultés ou permet à l’élève de surmonter les obstacles à la poursuite de ses apprentissages.

Au terme du PPRE, l’enseignant-e avec le ou la professeur-e principal-e, dresse un bilan pour décider de sa poursuite, de son interruption, de la révision de ses objectifs ou de l’introduction de nouvelles actions.

• http://eduscol.education.fr > socle com-mun-Ecole-Collège : l’accompagnement pédagogique des élèves, PPRE.• www.ac-amiens.fr > Espace Pro > Accompagnement pédagogique/Mission «Maîtrise de la langue» : ressources : péda-gogiques pour les PPRE.• A lire « les PPRE, nouveau visage de l’aide individualisée », rubrique les hors-séries numériques, www.cahiers-pedagogiques.com• BO n°31 du 31 août 2006

L’accompagnement personnaliséL’accompagnement personnalisé est un temps d’enseignement obligatoire intégré à l’horaire de l’élève.

Il s’adresse à tous les élèves tout au long de leur scolarité au lycée.Il se déroule sur 72 heures annuelles, soit 2 heures par semaine en moyenne. C’est un temps d’enseignement distinct des heures de cours traditionnelles.

Il inclut plusieurs activités :• un soutien aux élèves qui ren-contrent des difficultés ; • un approfondissement des connaissances ou une autre approche des disciplines étudiées ; • une aide à l’orientation sur le Parcours Avenir et le webclasseur Orientation.

en classe de seconde, l’accompa-gnement personnalisé aide les élèves à s’adapter aux exigences du lycée, à acquérir des méthodes de travail et à construire leur projet d’orientation.

en classe de première, l’ac-compagnement personnalisé favorise l’acquisition de compé-tences propres à chaque voie de formation. Il prépare les élèves à l’orientation pour le baccalauréat.

en classe terminale, les acti-vités portent en priorité sur les enseignements spécifiques de chaque série, pour aider les élèves à se préparer aux méthodes de

Les dispositifs d’accompagnement & de soutien

au collège

au lycée

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L’orientation les missions des enseignants - Rentrée 2015 - Rectorat/SAIO - ONISEP

2l’enseignement supérieur. Les élèves sont ainsi en mesure de finaliser leurs choix d’orientation.

• Circulaire n°2010-013 du 29.01.2010• http://eduscol.education.fr > rubrique lycée et formation professionnelle, dispositifs com-muns, ressources pour l’accompagnement personnalisé.

Le tutoratLe tutorat permet d’aider l’élève dans son projet d’orientation.

Un ou une tuteur-trice conseille et guide l’élève volontaire, pendant toute sa scolarité au lycée.

Cette personne référente l’aide à construire son parcours de formation et d’orientation et le guide vers les ressources disponibles. Leur dialogue vise à créer les conditions qui per-mettent à l’élève de devenir autonome dans ses choix.

Les enseignants-es, professeurs-es-documentalistes inclus, et les conseil-lers-ères principaux-ales d’éducation assurent le tutorat. Ils-elles travaillent avec le ou la professeur-e principal-e de l’élève et le ou la conseiller-ère d’orientation-psychologue. D’autres dispositifs : l’orientation active ; les entretiens personnalisés d’orientation ; les stages de remises à niveau ; les stages passerelles… visent à assurer une meilleure fluidité des parcours.

• http://eduscol.education.fr > rubrique lycée et formation professionnelle, dispositifs com-muns, stages et tutorat.

L’accompagnement personnalisé

Les élèves de lycée professionnel béné-ficient d’un accompagnement person-nalisé inclus dans leur emploi du temps. D’une durée globale de 210 h, il se répartit sur les 84 semaines du cycle de trois ans. Les ensei-gnants-es des lycées profession-nels assurent cet accompagnement.

Il permet d’individualiser le parcours de l’élève et répond à différents objectifs :• améliorer le niveau des élèves dans les disciplines fondamentales (par

exemple, la compréhension écrite et l’expression écrite en français) ; • offrir une aide méthodologique (par exemple, l’apprentissage de la prise de notes et l’entraînement à des recherches documentaires) ; • préparer une poursuite d’études, en approfondissant un champ disciplinaire (en mathématiques par exemple), en entraînant les élèves aux examens et aux concours en les aidant à conforter leur projet professionnel et à préparer une éventuelle poursuite d’études. • http://eduscol.education.fr > rubrique lycée et formation professionnelle, voie pro-fessionnelle, Rénovation de la voie profes-sionnelle, Accompagnement personnalisé en baccalauréat professionnel..

Eduscol propose un ensemble de

ressources produites par le ministère

ou les académies.

• des modules de plusieurs

séquences  : développer sa mémoire/

techniques de mémorisation ; organi-

sation/gestion du temps ; présenta-

tion du supérieur…

• des exemples d’organisation

annuelle de l’accompagnement per-

sonnalisé : entretiens individualisés,

préparation des conseils de classe…

• des fiches pour travailler sur l’éva-

luation des besoins des élèves,

l’orientation, la pluridisciplinarité…

http://eduscol.education.fr > rubrique

lycée et formation professionnelle,

dispositifs communs, ressources pour

l’accompagnement personnalisé.

le site de l’académie d’Amiens

met en ligne deux conférences enre-

gistrées lors du séminaire acadé-

mique du 3 avril 2012.

• «Comment l’élève apprend :

quelques clés pour favoriser l’appren-

tissage», par Daniel Favre, professeur

en sciences de l’éducation à l’ESPé

de Montpellier.

• «L’évolution des politiques d’orien-

tation : de l’orientation profession-

nelle à l’accompagnement personna-

lisé» par Joël Goyheneix, Igen.

On trouve aussi 2 exemples de mise

en œuvre de l’AP : « Préparer son

orientation en 2nde avec le tribunal

des métiers de Saint-Quentin », CIO

de St-Quentin et « Motiver les élèves :

quelle cohérence entre AP et disci-

plines ? », lycée Pierre et Marie Curie

de Nogent/Oise.

www.ac-amiens.fr > séminaire acadé-

mique du 3 avril 2012

un ouvrage numérique du scéren

L’ouvrage numérique du CRDP de

Créteil «Accompagnement éducatif et

personnalisé au collège et au lycée»

propose aux professeurs-es du second

degré, aux assistants-es d’éducation,

aux assistants-es pédagogiques et aux

étudiants de master de les guider dans

la mise en œuvre du dispositif d’accom-

pagnement. Le premier chapitre de l’ouvrage est

consultable sur le site internet de la

librairie du CNDP.

Des ressources pour la mise en œuvre de

l’accompagnement personnalisé au lycée

L’école OuverteL’école Ouverte consiste à ouvrir les collèges et les lycées pendant les congés scolaires et les mercredis et samedis pour lutter notamment contre le désœuvrement. L’école Ouverte pro-pose aux enfants et aux jeunes qui vivent dans des zones urbaines et rurales défavorisées ou dans des contextes culturels et économiques difficiles, un programme d’activités éduca-tives : scolaires, culturelles, sportives, de loisirs.Une trentaine d’établissements participe à ce dispositif dans l’Académie, essentiellement des collèges. Quelques exemples d’activités : semaine d’accueil pour les futurs élèves de 6e (avec au programme des révisions mais aussi du cirque, du sport, de l’infographie...) ; ateliers culinaires ou artistiques, etc.

au lycée professionnel

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L’orientation les missions des enseignants - Rentrée 2015 - Rectorat/SAIO - ONISEP

3

√ Les membres de l’équipe pédago-

gique sont chargés du suivi individuel,

de l’information et de l’orientation des

élèves. Dans ce cadre, le ou la profes-

seur-e principal-e assure la coordination

de l’équipe.

√ Le ou la professeur-e principal-e

fait régulièrement la synthèse de la

situation de l’élève en y associant le ou

la conseiller-ère d’orientation-psycho-

logue, le ou la conseiller-ère principal-e

d’éducation, l’élève et sa famille, éven-

tuellement le ou la médecin scolaire,

l’infirmier-ère, l’assistant-e de service

social.

√ La synthèse des résultats obtenus

par l’élève est présentée au conseil de

classe, elle sera utile à la formulation

des avis d’orientation.

√ Le ou la professeur-e principal-e

est chargé-e de proposer à l’élève les

objectifs pédagogiques et les moyens

permettant l’élaboration de son projet

personnel.

√ Le ou la professeur-e principal-e a

une responsabilité particulière dans le

suivi, l’information et la préparation de

l’orientation des élèves. Il ou elle contri-

bue à la mise en œuvre du suivi continu

des résultats scolaires et des actions

d’information et d’aide à la préparation

progressive des choix d’orientation.

√ Le ou la professeur-e principal-e

concourt au développement du dia-

logue entre les enseignants-es, le ou

la conseiller-ère d’orientation-psycho-

logue, les élèves et leur famille.

Le rôle du ou de la professeur-e prin-cipal-e dans l’orientation des élèves

• coordonner les actions éduca-tives d’orientationLe ou la professeur-e principal-e assure la coordination des actions dans le cadre du Parcours Avenir (voir fiche 1).

Au collège, le parcours prend appui sur les enseignements, les heures de vie de classe et intègre les dispositifs existants : séquence d’observation en milieu professionnel, option de décou-verte professionnelle, carrefours-métiers, interventions en classe de professionnels-les ou d’élèves, visites d’établissements, banc d’essais au LP ou au CFA…

Au lycée, l’accompagnement person-nalisé offre un cadre au Parcours Avenir.Le volet «aide à l’orientation» de l’accompagnement personnalisé peut s’appuyer sur l’orientation active, la préparation à l’enseignement supérieur, la participation de représentants des différentes branches d’activité pro-fessionnelle, la découverte in situ des métiers, etc. La préparation de la venue des élèves de premières et de terminales au Forum du lycéen à l’étu-diant s’inscrit dans cette démarche. (Le Forum et les outils pédagogiques conçus pour exploiter sa visite sont pré-sentés fiche 17).

Le ou la professeur-e principal-e travaille en étroite collaboration avec ses collè-gues de l’équipe éducative au sein de l’établissement : conseiller-ère d’orien-tation-psychologue, professeur-e documentaliste, conseiller-ère princi-pal-e d’éducation.

• Accompagner les élèves dans leur choix d’orientation Au collège, avec l’appui du ou de la conseiller-ère d’orientation-psychologue, le ou la professeur-e principal-e organise

l’information sur les voies de formation et les procédures d’orientation.

Les élèves de 3e, 1re année de CAP, 2de professionnelle, 1res et terminales générale, technologique et profession-nelle bénéficient d’un entretien person-nalisé d’orientation mené par le ou la professeur-e principal-e.

Au lycée et tout au long de la pro-cédure de préinscription, d’orientation active et d’admission post-bac, le ou la professeur-e principal-e aide les élèves à construire leur projet d’orientation, entamer les démarches (candidature, dossier, etc).

• Assurer le suivi individuel des élèves et le dialogue avec les famillesResponsable du suivi et du bilan de chaque élève, le ou la professeur-e prin-cipal-e recueille auprès de l’équipe édu-cative les informations nécessaires. Il ou elle effectue régulièrement la synthèse des résultats présentés aux conseils de classe. Il ou elle aide l’élève à se fixer des objectifs et à s’autoévaluer.

Les Missions du ou de la

professeur-e principal-e

Le conseiLLer ou La conseiLLère d’orientation-psychoLogue (cop)

le ou la cop assure la liaison avec les professeurs-es principaux-ales.

ses missions :• apporter un conseil individualisé en orientation aux élèves et à leur famille ;• aider à la réflexion des équipes sur les activités d’information et d’orientation ;• apporter des éléments d’information utiles aux propositions d’orientation lors des conseils de classe.

ayant une parfaite connaissance du pro-cessus et des procédures d’orientation, le ou la cop est un-e acteur-actrice complé-mentaire du ou de la professeur-e princi-pal-e et de l’équipe éducative, pour aider à la mise en œuvre du parcours avenir.

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L’orientation les missions des enseignants - Rentrée 2015 - Rectorat/SAIO - ONISEP

3L’objectif de l’entretien personnalisé d’orientation est d’instaurer un dialogue entre le ou la professeur-e principal-e, l’élève et de sa famille. Selon la période, l’entretien permet d’informer, de faire le point et d’aider à la prise de décisions. L’organisation des entretiens relève du ou de la chef-fe d’établissement qui l’intègre dans la mise en œuvre du Parcours Avenir. Ces entretiens se font en lien avec le centre d’information et d’orientation (CIO).Le ou la conseiller-ère d’orientation-psychologue réalise les entretiens d’orientation approfondis lorsqu’une problématique plus complexe le justi-fie, notamment à la demande du ou de la professeur-e principal-e ou des élèves et de leurs parents. Les finalités de l’entretien personnalisé d’orientation sont différentes selon le niveau.

en troisième, l’entretien personnalisé d’orientation permet à l’enseignant-e de connaître les souhaits de l’élève et en retour de l’informer des conditions de réussite scolaire. L’entretien fixe les progrès nécessaires ou stimule l’ambition de l’élève. Il précise les démarches utiles pour préparer la décision d’orientation et d’affectation. Il contribue à la synthèse des différentes étapes de découverte des métiers et des formations.

en première générale et techno-logique, son objectif est d’informer et surtout de sensibiliser le ou la jeune aux différentes voies qui s’offrent à lui

ou à elle et ainsi de l’aider à affiner le choix qu’il ou elle sera amené-e à effec-tuer en classe de terminale.

En première professionnelle, il est complété par une information sur les conditions d’accès aux STS et IUT, et des conditions d’insertion dans la vie professionnelle future.

en terminale, l’entretien personnalisé d’orientation accompagne chaque élève dans les procédures d’admission post-bac et dans le cadre de l’orientation active. En particulier, il prépare le conseil de classe qui porte avis et conseil sur les intentions d’orientation de l’élève.

en première année de cAP et en seconde professionnelle, l’entretien personnalisé d’orientation permet l’ac-cueil dans le cycle professionnel et la présentation du champ professionnel. Il permet de faire le point avec chacun sur les conditions concrètes de son affectation, et sur le vécu personnel de cette orientation. Il permet aux enseignants-es de mieux connaître les élèves qu’ils ou elles auront en charge, pour les aider à reprendre confiance en leurs capacités. Il permet aussi de programmer des remédiations éducatives et pédago-giques sans attendre. Il est un élé-ment essentiel dans la lutte contre le décrochage scolaire et les sorties sans qualification.

Source : http://eduscol.education.fr

L’entretien personnalisé d’orientation

le KiT du Professeur PrinciPalau collège et au lycée

Les missions du-de la professeur-e principal-e, les procédures d’orientation, les différentes voies de formation, la préparation de l’orientation… A télécharger sur www.onisep.fr> espace pédagogique.

Les heures de vie de classe

Les heures de vie de classe sont inscrites dans l’emploi du temps des élèves, à raison de 10 heures annuelles par classe, de la 6e à la terminale.

Objectifs : Globalement, elles ciblent l’amélioration de la communication dans l’établissement, l’optimisation de la réus-site des élèves et la lutte contre toutes formes d’incivilité et de violence. Ce temps d’écoute et d’échange permet d’aborder des questions peu abordées dans les cours (problème d’actualités, de société, de citoyenneté, etc.).

Acteurs : Le ou la professeur-e prin-cipal-e en assure l’organisation et en a la responsabilité. D’autres adultes sont appelés à intervenir : les ensei-gnants-es, le ou la CPE, l’infirmier-ère, le ou la médecin scolaire, l’assistant-e social-e, le ou la COP, le ou la docu-mentaliste, des représentants-es de métiers et d’associations diverses, etc. Au lycée, les heures de vie de classe peuvent être animées par les lycéens.

exemples au collège : • Comment organiser sa vie au collège ? • Dialogue autour du règlement intérieur • Réflexion sur les méthodes de travail • Préparation aux élections de délégués de classe • Utilisation du webclasseur orienta-tion et projet personnel d’orientation de chaque élève • Débat sur les drogues et la toxicoma-nie, la violence, la contraception, etc.

POuR ALLeR PLus LOiN

✔ «Professeur principal - animer les heures de vie de classe», Arnaud Dubois et Muriel Wehrung (CRDP Amiens, édition actualisée en 2009)✔ «Des heures de vie de classe, pour quoi faire ?», Dossier hors-série numérique des Cahiers pédagogiques, coordonné par Régis Guyon et florence CASTINCAUD, 2007✔ «et la vie de classe ?» Echanger n°70, CRDP des Pays de la Loire – Nantes 2005

RessOuRces eN LiGNe ✔ www2.cndp.fr/journal6e/sommaire.htm✔ www2.cndp.fr/actualites/question/citoyen-nete/presentation.htm✔ http://oniseptv.onisep.fr (vidéo de présen-tation de l’heure de vie de classe au collège)

Page 9: Orientation_Missions des enseignants 2015.pdf

L’orientation les missions des enseignants - Rentrée 2015 - Rectorat/SAIO - ONISEP

4

Les modifications

p h y s i o l o g i q u e s

liées à la puberté

perturbent les rap-

ports au corps et

conduisent éga-

lement les ado-

lescents à devoir

s’assumer en

tant qu’individus

sexués ayant un

rôle et des com-

portements socia-

lement conformes

à l’image tradition-

nelle de l’homme

ou de la femme. L’évolution cogni-

tive permet l’accès à l’abstrac-

tion grâce à la pensée hypothé-

tico-déductive. Les adolescents

deviennent alors capables de rai-

sonner sur des hypothèses, de

déduire, de comprendre la méthode

expérimentale par exemple. Ils ou

elles peuvent sortir de leur propre

point de vue et envisager mentale-

ment la position et le point de vue

d’autrui.

Ces capacités nouvelles amènent

les jeunes adolescents à prendre de

la distance par rapport aux images

parentales qu’ils ou elles se sont

constitués-ées pendant l’enfance.

Ils ou elles vont tenter de se sépa-

rer progressivement de leurs habi-

tudes, de leurs intérêts, de leurs

modes de vie de l’enfance et reven-

diquent de prendre leur destin en

main. Ils ou elles se tournent vers

le monde extérieur et le groupe de

pairs revêt une importance fonda-

mentale pour cette construction

identitaire.

Au seuil de l’adolescence, l’enfant

se décrit principalement par ses

activités, ce qu’il ou elle possède,

ses rapports à l’environnement phy-

sique, ses goûts, quelques traits de

personnalité. Les adolescents ont

une vision plus abstraite d’eux-

mêmes, beaucoup plus riche. Ils

ou elles s’affirment également en

termes d’opinions, de sentiments,

de motivations, de valeurs. Ils ou

elles décrivent plus finement leurs

intérêts et leur personnalité. C’est

l’âge de la vie où apparaissent des

interrogations sur la difficulté qu’il

y a à se connaître, générant beau-

coup d’incertitudes et de perplexi-

tés sur leur devenir.

Ces évolutions se retrouvent dans

l’expression des préférences pro-

fessionnelles.

Même si elle ne prend pas toujours la forme d’une “crise”, l’adolescence est marquée par des change-ments rapides, nombreux et de grande ampleur.

L’élève et l’orientation adolescence et projets

Pour comprendre

les mécanismes

d’élaboration

des choix d’orientation

chez les jeunes, il

faut savoir comment

ils prennent place

dans le processus de

transformation dont

l’adolescent-e est l’objet.

Si l’orientation est un

enjeu personnel pour

l’élève, c’est aussi un

phénomène scolaire

et social. Prendre en

compte ces trois enjeux,

psychologique, social

et scolaire permet au

ou à la professeur-e

principal-e de mieux

aider les jeunes dans

leur choix d’orientation

et de collaborer

efficacement avec le

ou la conseiller-ère

d’orientation-psychologue.

L’adolescence

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L’orientation les missions des enseignants - Rentrée 2015 - Rectorat/SAIO - ONISEP

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L’orientation demeure suspendue aux résultats scolaires. Pour sortir de cette logique de classement scolaire, le Parcours Avenir a pour objectif d’apprendre aux jeunes à s’informer, à construire un parcours, à faire des choix autonomes et responsables, à court et moyen terme. La loi du 25/11/2009 relative à l’orien-tation et à la formation tout au long de la vie définit en effet l’orienta-tion comme un processus continu où chaque individu doit être acteur de son devenir. L’accompagnement per-sonnalisé, point clé de la réforme du lycée, a donc pour objectif de placer chaque élève dans une dynamique de progression et d’élaboration de son projet de formation et d’orientation.Le projet est perçu comme un fac-teur de motivation qui donne du sens aux apprentissages et favo-rise la réussite. Les enseignants-es savent bien que la réalité n’est pas si simple. On rencontre couramment des élèves de 3e avec un projet bien arrêté, souhaitant intégrer une 2de générale et technologique pour pré-parer un bac général malgré des résultats scolaires très faibles. Et ce, le plus souvent, en toute bonne foi. L’élève semble occulter la réalité et ses exigences.

Les études menées par Jean-Yves Rochex et Elisabeth Bautier montrent que ces élèves ont très nettement le sentiment qu’ils méritent de passer en 2de à partir du moment où ils ont de la bonne volonté et font correcte-ment leur “métier d’élève”.

Dans ce processus, c’est le cadre formel de l’enseignement qui est perçu, mais pas le sens des contenus disciplinaires. Le projet ne doit pas masquer la question du sens que peut prendre pour l’élève certains apprentissages, la mise en cohérence des différentes disciplines et le carac-tère d’actualité et de permanence de certaines questions. Le rôle des enseignants-es est ici fondamental. Le projet peut aussi, à partir de constats scolaires, amener les élèves à faire des choix réalistes. Le travail sur le projet est à aborder avec pré-cautions. C’est une notion qui a fait couler beaucoup d’encre car le «pro-jet» peut être perçu comme “un outil idéologique” non neutre qui sert à masquer le rôle de reproduction sociale de l’école et à faire porter à l’individu seul la responsabilité de

son avenir.

Les préférences professionnelles des

élèves de 6e et 5e sont nombreuses, pres-

tigieuses, éphémères. Elles sont très liées

aux rencontres, aux échanges entre pairs

et... aux dernières séries télévisées. Ces

préférences appartiennent au “registre

des rêves”, elles sont sans rapport avec

la réalité scolaire, professionnelle et tem-

porelle (Bernadette Dumora).

En 3e, les préférences émises sont moins

nombreuses et ne s’organisent plus de la

même façon. Certains élèves évoquent

des secteurs professionnels (ce qui n’ap-

paraît pas dans les réponses de leurs

camarades de 6e). Ils citent l’informa-

tique, l’hôtellerie, le commerce.... Les

élèves mentionnent aussi des secteurs

en continuité avec les disciplines sco-

laires. Certaines réponses sont formulées

en terme d’orientation. Enfin, un autre

groupe d’élèves exprime son incertitude.

Même si dans certaines réponses sub-

sistent encore des préférences profes-

sionnelles altruistes et narcissiques expri-

mées sous forme de professions comme

en 6e (hôtesse, pilote...), Bernadette

Dumora observe que “la croyance s’efface

devant l’hypothèse, les professions se

mesurent à l’espace du probable, le moi

cesse de rêver pour s’évaluer à travers

le regard institutionnel du collège”. La

réalité, surtout scolaire, a fait irruption.

L’orientation et le projet

• «Expérience scolaire et orientation», Dumora Bernadette,

L’orientation scolaire et professionnelle, vol.27, n°2, 1998.

• «Psychologie de l’orientation», J.Guichard, M.Huteau,

éditions Dunod, 2006.

• «La question de la construction identitaire à l’adoles-

cence à deux paliers de l’orientation» Lyda Lannegrand-

Willems, L’orientation scolaire et professionnelle, vol 37,

n°4, décembre 2008.

En savoir plus

l’evoluTion des Preferences Professionnelles

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L’orientation les missions des enseignants - Rentrée 2015 - Rectorat/SAIO - ONISEP

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Les facteurs structurelsL’orientation est d’abord cadrée par l’or-ganisation des cursus et des filières qui va rendre nécessaire un choix à un moment de la scolarité.Certains facteurs vont donc intervenir : • le nombre de places limitées dans certaines spécialités : cela peut rendre l’accès à certaines filières difficile.• la composition sociale de l’établis-sement fréquenté : les demandes des jeunes sont sensibles à celles de leurs condisciples. Les jeunes de milieu popu-laire sont, à niveau scolaire comparable, plus ambitieux quand ils fréquentent un établissement où la composante sociale amène la majorité des élèves à envisager des études longues.• le marché de l’emploi : il se caracté-rise, à un moment et dans un espace géographique donnés, par un éventail de professions inégales en volumes, en prestige, en rémunération, en pourcen-tage d’hommes et de femmes…

Les facteurs individuelsLes jeunes vont élaborer leur représen-tation du monde professionnel et vont estimer leurs potentialités à partir de ce qu’ils vivent au quotidien. Les valeurs, les goûts et les préférences se construisent au sein de la famille et plus largement dans un contexte social où existe tel ou tel critère de prestige, où domine telle ou telle valeur, où tel type de situation est plus ou moins répandu.

Les facteurs géographiquesSelon les académies, les poursuites d’études sont différentes.Par exemple, au niveau de l’enseigne-ment supérieur, il y a davantage de formations longues dans les «grosses académies» et de formations courtes dans les «petites».Les académies méridionales comptent un nombre d’inscriptions plus important à l’université, avec des proportions de

plus de 45% dans le Sud de la France, à Strasbourg, Paris et outre-mer. Les filières courtes (IUT et STS) «accueillent en moyenne 36% des nou-veaux bacheliers, selon une géographie pratiquement inverse, à savoir cette fois la France du Nord, hors région parisienne». «La capitale se distingue en revanche par un poids important des CPGE et «autres formations» (paramédicales et sociales, écoles d’ingénieurs ou établissements non rattachés aux universités)».Source : Géographie de l’école n°11 édition 2014.

L’influence du genre Les filles et les garçons accèdent en théorie aux mêmes études et pourtant leurs destinées scolaires ne sont pas identiques. Leurs orientations sont diffé-rentes, ce qui influence directement leur insertion professionnelle.

D’une série de bac à l’autre, les effectifs des filles et des garçons sont variables.

Les filles s’orientent à 63% vers l’enseigne-ment général et technologique contre 52% des garçons qui choisissent davantage la voie pro (42% contre 31% des filles).

Après la 2nde générale et technologique, les filles font des choix d’orientation plus équilibrés que les garçons : • sur 100 filles, 64 s’orientent en 1re générale : 27 en s - 15 en L - 22 en es.• sur 100 garçons, 58 s’orientent en 1re générale : 38 en s - 4 en L - 16 en es.

Les filles représentent 46% des élèves de terminale S, mais elles ne sont plus qu’un tiers des étudiants en CPGE scientifiques, alors qu’elles représentent près de 74% des effectifs en CPGE littéraires.

De même pour les bacs technologiques, les filles sont essentiellement dans les spécialités tertiaires : 91% en ST2S et 54% en STMG. Les garçons sont concen-trés dans les spécialités industrielles (93% en STI2D).

Les attentes familiales, les expériences per-sonnelles, les goûts et les préférences, les jugements des professeurs-es, les « modèles » qu’ils rencontrent dans leur entourage, les pairs qu’ils fréquentent, l’organisation du système scolaire, les discours publicitaires et médiatiques… jouent un rôle majeur dans la formation des projets d’avenir des jeunes.

L’élève et l’orientation accompagner et agir

Quels sont les facteurs qui influencent les choix d’orientation des jeunes ?

2

1

3

4

L’orientation, c’est l’affaire de tous.

• Tome 1 : Les enjeux Coordonné par Dominique Odry, 2006, préface d’André Legrand

• Tome 2 : Les pratiques Coordonné par Dominique Odry, 2007.

ressources

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L’orientation les missions des enseignants - Rentrée 2015 - Rectorat/SAIO - ONISEP

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• L’état de l’école n°24, octobre 2014

• Géographie de l’école 2014 n°11,

juin 2014

• Repères et références statistiques

sur les enseignements, la formation

et la recherche, édition 2014

• Filles et garçons sur le chemin de

l’égalité, de l’école à l’enseignement

supérieur, 2015.

5

6 comment intervenir ?

En savoir plus

L’influence de l’origine socialeDans l’ensemble des établissements du second degré, un élève sur trois est enfant d’ouvrier, de retraité ou de personne sans activité (35,7%). Cette proportion s’élève à plus d’un élève sur deux dans le second cycle professionnel (CAP, Bac pro, MC…) et sept sur dix dans l’enseignement adapté. Par contre, la part des élèves de milieu enseignant est proportionnellement plus élevée dans le second cycle général et beau-coup plus faible dans l’enseignement professionnel. Il en est de même pour les enfants de parents exerçant une profession libérale ou d’encadrement.

L’accès à l’enseignement supérieur ainsi que le choix de la filière sont eux aussi fortement liés à l’origine sociale. Les étudiants des catégories sociales les plus favorisées continuent à être forte-ment représentées au détriment de ceux des catégories sociales plus modestes : toutes formations confondues, 30,7% des étudiants ont des parents cadres supérieurs ou exerçant une profession libérale, 10,6% sont enfants d’ouvriers et 11,6% d’employés.

Les enfants de cadres supérieurs sont d’ailleurs plus nombreux dans les filières universitaires de santé et de droit (plus d’un tiers des effectifs), et les CPGE (plus de 50%).

En revanche, les enfants d’ouvriers et d’employés vont davantage dans les filières courtes : IUT, STS, écoles para-médicales et sociales, formations comp-tables non universitaires.

Les origines sociales pèsent donc tou-jours très lourd dans la balance et cela à âges, performances et trajectoires scolaires antérieures comparables. Les enfants d’ouvriers se conforment davantage aux injonctions scolaires que leurs condisciples ayant des parents cadres.

Les familles des milieux populaires cherchent à limiter les risques et ne s’entêtent pas dans leur demande. Elles agissent davantage au coup par coup, par étapes. D’où leur préférence pour le bac professionnel ou les filières courtes du supérieur : BTS, DUT.

La tendance des conseils de classe à suivre la demande des familles entérine l’auto-sélection de certaines catégories sociales.

Les attentes familialesLes parents projettent sur l’enfant des désirs inconscients. L’enfant va gran-dir, porteur des aspirations parentales, dépositaire de rôles qu’il acceptera ou non d’assumer. Chaque parent a un pro-jet pour chacun de ses enfants. Celui-ci varie selon la place de l’enfant dans sa fratrie, le sexe de l’enfant et l’histoire singulière familiale du parent. L’enfant va, soit se conformer à l’image projetée, soit se construire en opposition, être dans une logique de reproduction ou d’individualisation.

L’adolescent-e a besoin des attentes parentales pour grandir et se situer.

Le choix de sa carrière s’inscrira dans une dynamique familiale où le passé vécu par la famille est une partie fonda-mentale, sorte d’héritage transmis, de représentations que les jeunes se font d’eux-mêmes, de leurs aptitudes à réussir un métier défini et des valeurs qui sont attribuées aux métiers.

Le ou la professeur-e peut aider les ado-lescents qui s’interrogent sur leur choix d’avenir en leur permettant d’identifier les facteurs qui influencent l’orientation. Différentes activités, menées en lien avec le ou la conseiller-ère d’orienta-tion-psychologue, peuvent permettre de les appréhender.

En voici quelques exemples :• inciter les élèves à réaliser des

enquêtes sur le devenir des «anciens-nes» sortis-es les années précédentes.

• travailler sur les statistiques d’orienta-tion de l’année précédente et sur les choix de spécialité de filières selon le sexe, l’origine sociale…

• initier les jeunes à la lecture des représentations télévisées ou filmées des rôles sociaux et professionnels : Quels métiers apparaissent fréquem-ment ? Quels sont les stéréotypes sous-jacents ?…

• faire travailler les élèves sur des par-cours professionnels ou des portraits de professionnels pour en dégager les déterminants des choix d’orientation.

• permettre aux élèves de mieux s’éva-luer : exercer les élèves à repérer leur progrès, à exprimer leurs difficultés, leurs questions, leurs besoins, à com-prendre leurs démarches et à analy-ser leurs erreurs. C’est un moyen de développer leur autonomie et leur capacité à s’auto-évaluer, indispen-sables pour leur permettre d’être acteurs de leur orientation.

un outil interactif pour les élèves de 3e et de lycée. aide à lutter contre les stéréotypes sur les métiers, et les formations.

http://vivresonmetier.nadoz.org

http://cite-orientee.francetveducation.frun webdocumentaire innovant pour décou-vrir les projets professionnels de jeunes âgés de 14 à 25 ans. ils expliquent les motivations (valeurs, environnement familial…) qui les ont ame-nés à effectuer leur choix.

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6

Les recherches montrent que les en-

seignants-es et les élèves, à travers

une multitude de processus quotidiens

très fins, contribuent à faire vivre aux

filles et aux garçons des expériences

très différentes qui aboutissent à des

positions inégales des filles et des gar-

çons. Quand on observe la vie quo-

tidienne dans le système scolaire, on

voit que, dans l’ensemble, l’école a

tendance à laisser agir les méca-

nismes sociaux du genre tels qu’ils

existent dans l’ensemble de la société.

Ces processus échappent le plus sou-

vent à la conscience des acteurs du

système éducatif. Il ne s’agit pas de

stigmatiser les enseignants-es car

ces attitudes sont largement incons-

cientes. Leurs effets sont impor-

tants mais des remédiations sont

possibles.

Les interactions

Toutes les observations fines de classe,

menées avec des enregistrements vi-

déo, montrent que les enseignants-es,

dans les classes mixtes, sans en avoir

conscience, interagissent nettement

plus avec les garçons qu’avec les filles

(dans une proportion de deux tiers/un

tiers). Ils-elles interrogent plus sou-

vent et plus longtemps les garçons

que les filles, tolèrent plus leurs inter-

ventions spontanées et les reprennent

plus souvent, les gratifient de plus

d’encouragements et aussi de plus de

critiques.

Les attentes et les jugements

Les stéréotypes de sexe influencent

aussi les représentations, les attentes

et les jugements des enseignant-e-s,

vis à vis des élèves de chaque sexe.

Au niveau de l’évaluation, les correc-

tions en aveugle, montrent que les

mêmes copies, quand elles sont attri-

buées à des garçons, sont évaluées

plus positivement, quand elles sont

bonnes, et plus sévèrement, quand

elles sont mauvaises.

Le double standardCes différences de jugement peuvent

être expliquées par le phénomène du

« double-standard » : l’indiscipline

des garçons est tolérée, vue comme

un comportement fâcheux mais inévi-

table, alors qu’elle est stigmatisée et

rejetée parfois violemment chez les

filles dont on attend la docilité.

Les garçons sous-réalisateursLes enseignants-es imaginent que

les garçons « peuvent mieux faire »

c’est-à-dire qu’ils-elles leur prêtent

des capacités qui dépassent leurs

performances effectives et attribuent

leur réussite à leurs capacités. Les

filles, elles, sont supposées ne pas

avoir de capacités au-delà de leurs

performances. Elles « font tout ce

qu’elles peuvent » : leurs résultats

sont attribués à leur travail, voire à

leur conformisme, et non pas d’abord

à leurs capacités. Ces jugements des

enseignants-es sont sans doute un des

facteurs explicatifs du moindre senti-

ment de compétence et de la moindre

estime de soi que les recherches

observent, à résultats scolaires iden-

tiques, chez les filles à l’adolescence

par rapport aux garçons.

L’égalité entre les filles et les garçons Genre et pratiques scolaires : ce qui se passe en classe

lE gEnrELe genre est un concept qui désigne la construction sociale des catégories de sexe. Toutes les sociétés sont organisées autour de catégories de sexe. Ces caté-gories sont variables selon les lieux et les époques, mais elles ont en commun : • d’assigner les individus à une catégorie (on est une femme ou un homme)• de définir des attributs associés à chaque catégorie (ce qui est considéré comme féminin ou masculin)• d’accorder une valeur différente à chaque catégorie (les objets ou les activi-tés catégorisés comme féminins ou mas-culins n’ont pas la même valeur)• de structurer un rapport inégalitaire de pouvoir et de domination entre les caté-gories de sexe ainsi construites, le mascu-lin étant dominant par rapport au féminin.• de « naturaliser » ou « d’essentialiser » les différences sociales ainsi construites en justifiant ces différences par un état de nature (les femmes sont plus douées pour telle catégorie d’activités, les hommes pour telle autre).Le concept de genre adopté aujourd’hui en France est hérité des recherches anglo-saxonnes, et s’adjoint au concept de rapports sociaux de sexe initialement développé en France.

Il n’y a donc pas de « théorie du genre » qui prônerait un modèle social ou un type de sexualité. Le genre est un concept qui interroge l’organisation de la société dans tous les domaines, puisque toutes les activités sociales sont « genrées », c’est-à-dire structurées autour de catégories de sexe différenciées.

Source : Féminin/masculin dans les nouveaux programmes de sVT en classe de 1ère, un do-cument élaboré par le Rectorat de l’académie de Rouen, à télécharger sur www.ac-rouen.fr/L’orientation/Priorités pour l’egalite/Ega-lite et genre.

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L’orientation les missions des enseignants - Rentrée 2015 - Rectorat/SAIO - ONISEP

6 des savoirs

scolaires masculinistes

Les enseignants-es appliquent des

programmes et utilisent des manuels

qu’on pourrait qualifier de mascu-

linistes. Dans les savoirs scolaires,

les femmes sont invisibles dans les

sciences, dans l’histoire, la vie so-

ciale et la culture. Ceci tend à per-

suader les élèves, filles et garçons,

que les femmes n’y ont pas de réelle

importance.

Les filles manquant de modèles de

leur sexe, risquent d’avoir du mal à

imaginer qu’elles pourraient appor-

ter une contribution personnelle à

un domaine de pratique sociale ou

politique ou à la culture, la science

ou l’art. Les garçons de leur côté

sont confortés dans leur conviction

que les hommes sont supérieurs

aux femmes, puisqu’il y a de nom-

breux « grands hommes » ou « hé-

ros culturels » et pas de « grandes

femmes » ou d’ « héroïnes cultu-

relles ». En somme, filles et garçons

apprennent ainsi que les filles et les

femmes sont moins « intéressantes

» et moins importantes que les gar-

çons et les hommes, puisqu’elles ont

si peu d’importance dans les savoirs

et les manuels, et qu’il est donc légi-

time qu’elles aient une place secon-

daire comme elles ont une place

secondaire dans la classe.

La division socio-sexuée des savoirs

L’école lutte peu contre les sté-

réotypes qui étiquètent fortement

les disciplines et les filières, ou les

métiers sur le marché du travail. Aux

garçons, les sciences et l’industrie.

Aux filles, les lettres et le tertiaire.

A l’école, on apprend à investir les

disciplines conformes à son sexe.

C’est pourquoi filles et garçons se

retrouvent dans des filières diffé-

rentes. Ces filières différenciées

selon le sexe contiennent une hié-

rarchie de valeurs conforme à l’ordre

social des sexes : les filières où sont

majoritairement les garçons sont

plus valorisées.

Cette éducation scolaire conforte les

garçons dans la conviction de leur

supériorité que toute l’organisation

sociale, sinon leur éducation, tend à

leur inculquer. Et cette conviction les

met, surtout ceux qui ne réussissent

pas à l’école, dans des contradictions

insolubles, puisque leur supposée

supériorité ne se traduit pas par une

supériorité intellectuelle sur les filles

de la classe. Leurs modes de défense

sont alors de dévaluer les savoirs

scolaires et tout ce qui est intellec-

tuel et de se rebeller contre l’école.

Sources : « Genre et pratiques scolaires : comment éduquer à l’égalité », intervention de Nicole Mosconi, lors du colloque « Egalité filles-garçons à l’Ecole », du 28.03.2008, mise à jour en septembre 2009.

80%des élèves punis au collège sont des garçons.

comment expliquer cette asymétrie sexuée ?

Sylvie Ayral, docteure en sciences de l’éducation et pro-fesseure d’espagnol dans un collège interroge la sanction à la lumière du genre et des rapports sociaux de sexe.

Pour découvrir l’ouvrage : «Sanctions et genre au collège», Sylvie Ayral, www.socio-logos.revues.org

la fabrique des garçons, sanctions et genre au collège

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Le cadre législatif et réglementaire

L’égalité entre les femmes et les hommes est un droit fondamental, une valeur commune de l’Union euro-péenne, et une condition nécessaire pour la réalisation des objectifs de croissance, d’emploi et de cohésion sociale de l’UE.

en france, l’égalité des filles et des garçons est inscrite dans le Code de l’éducation. C’est la première dimen-sion de l’égalité des chances que l’École doit garantir aux élèves : il s’agit d’une obligation légale et d’une mission fon-damentale.

Le référentiel des compétences des enseignants recommande de «se mobiliser et mobiliser les élèves contre les stéréotypes et les discri-minations de tout ordre, promouvoir l’égalité entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes».

L’action du ministère de l’Education nationale en matière d’égalité s’ins-crit dans le cadre de la convention interministérielle pour l’égalité entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes dans le système éducatif, 2013-2018.Elle dégage 3 chantiers prioritaires :• Acquérir et transmettre une culture de l’égalité entre les sexes • Renforcer l’éducation au respect mutuel et à l’égalité entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes• S’engager pour une plus grande mixité des filières de formation et à tous les niveaux d’études.

L’enseignement de l’égalité entre les filles et les garçons s’inscrit dans le Plan d’action pour l’égalité entre les filles et les garçons à l’école, qui définit 4 leviers de mise en œuvre : • Généralisation de la formation du personnel éducatif. • Diffusion d’outils pédagogiques pour aider les enseignants et les ensei-gnantes à transmettre la valeur d’éga-lité filles-garçons aux élèves.• Création de séquences pédagogiques s’inscrivant dans le socle commun et dans les programmes.• L’information des parents

Mettre en oeuvre une politique d’égalité Filles/garçons dans un établissement

Pour faire vivre l’égalité entre les filles et les garçons, les établissements, via le projet d’établissements, doivent impliquer l’ensemble de la commu-nauté éducative en s’appuyant sur :

• Le règlement intérieur, qui intègre le principe constitutionnel d’égalité entre les filles et les garçons, le refus de toute forme de violence sexiste et sexuelle et toute forme de discrimi-nation.

• Le lien école-entreprise, qui per-met de développer des actions de coopération avec le monde profession-nel (stages, tutorat, journées portes ouvertes) et de faire évoluer la repré-sentation des métiers.

• Le comité d’éducation à la santé et à la citoyenneté (CESC), qui contribue à la prévention des violences sexistes et à la mise en place d’un programme d’éducation à la sexualité.

• Les actions éducatives, qui per-mettent d’engager les élèves dans de nombreux projets autour de la citoyen-neté.Les actions éducatives peuvent s’ap-puyer sur des concours comme les Olympes de la Parole, Conjuguez les métiers du bâtiment au féminin ou encore Buzzons contre le sexisme.L’égalité entre les filles et les garçons peut être le fil conducteur d’un projet éducatif et culturel en lien avec les disciplines…Dans le cadre de la mise en œuvre du Parcours d’Avenir (voir fiche 1), la pro-blématique de l’égalité entre les filles et les garçons peut constituer le thème assurant la cohérence des actions édu-catives programmées.

agir dans lesclasses

Quelle que soit la discipline, l’égalité entre les filles et les garçons est une composante de la politique éducative au quotidien. Les enseignants peuvent agir :

• en rééquilibrant les interactions dans les classes,• en gérant les relations entre pairs,• en pointant les stéréotypes sexuels dans les manuels scolaires,• en valorisant le rôle des femmes dans les contenus d’enseignement.

REPERER LES STEREOTYPES DE SEXE DANS LES MANUELS SCOLAIRES

L’existence et la persistance des sté-réotypes de sexe dans les manuels ont été démontrées dans plusieurs études.

Selon celle menée par la Halde en 2008, les enseignants-es n’en ont pas toujours conscience. Plus de la moi-tié des enseignants-es interrogés-es estime que les manuels n’offrent pas une position réellement dévalorisante aux femmes même s’ils identifient quelques stéréotypes.

Le centre Hubertine Auclert propose des outils pour analyser les repré-sentations du féminin et du masculin dans les manuels scolaires. Le centre a par ailleurs réalisé trois études sur les représentations des femmes et des hommes dans les manuels d’histoire, de mathématiques et de français.

www.centre-hubertine-auclert.fr

www.adequations.org propose une sélection de ressources sur ce thème. On peut y télécharger le rap-port de la Halde (remplacé depuis par le Défenseur des droits).

LA MENACE DU STEREOTYPE

«Le fait de savoir pertinemment que vu votre groupe d’appartenance vous êtes censé-e-s moins bien réussir telle ou telle tâche induit une telle pression évaluative que cela obère vos chances d’y réussir effectivement» (définition empruntée à Marie-Duru-Bellat).

L’académie d’Orléans-Tours a mené une expérience intitulée «Filles et mathé-matiques» mobilisant 38 collèges et lycées de l’académie.

L’égalité entre les filles et les garçons comment éduquer à l’égalité ?

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L’orientation les missions des enseignants - Rentrée 2015 - Rectorat/SAIO - ONISEP

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• Hugues Demoulin, docteur en psychologie sociale, chargé

de mission pour l’égalité entre filles et garçons dans

l’académie de Rouen, propose quelques outils pour

mieux comprendre comment mener une éducation à

l’égalité filles-garçons dans le cadre scolaire, par une

démarche de fond qui dépasse l’action occasionnelle.

Un point de départ précieux pour construire de

solides projets scolaires contre les discriminations.

Égalité, mixité - État des lieux et moyens d’action au collège et au lycée, par Hugues Demoulin. Éditions Canopé – SCEREN, 250 p. 16,90€ novembre 2014.

• La Délégation régionale de l’Onisep Picardie met à la disposition des équipes édu-

catives un grand nombre d’ouvrages sur le thème de l’égalité filles-garçons à découvrir

sur www.onisep.fr/amiens, Dossier l’égalité des filles et des garçons.

Cette étude poursuit deux objectifs essentiels qui sont de faire progresser d’une part, l’efficacité de l’enseigne-ment des mathématiques et d’autre part, l’égalité entre filles et garçons au sein du système éducatif. Les deux questions posées au lancement de cette expérience consistaient à s’intéresser à l’existence de deux effets du stéréotype filles et maths qui sont souvent signalés dans les études existantes :

1- Les filles réussissent-elles mieux les tests de mathématiques lorsqu’elles se trouvent dans un groupe non mixte, c’est-à-dire constitué uniquement de filles ?

2- Un test de mathématiques est-il mieux réussi par les filles dès lors qu’on ne leur annonce pas que ce test porte sur des mathématiques ?

Retrouvez les résultats sur le site de l’académie d’Orléans-tours, www.ac-orleans-tours.fr

a lire

les olympes de la paroleUn concours pour inciter les élèves à réfléchir sur la place de chacun-e à l’école et dans la société au travers du thème central de l’égalité entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes.Ce concours national s’adresse aux classes de l’école élémentaire, du collège, des lycées.Sujet du concours 2016: «Filles et garçons, femmes et hommes dans la République en 2016 : comment préparer et partager ensemble un avenir commun, s’appuyant sur les principes indisso-ciables : Liberté-Egalité-Fraternité ?»www.affdu.fr

Buzzons contre le sexismeUn concours vidéo organisé par l’association Télédebout pour lutter contre le sexisme. Il s’adresse aux jeunes entre 10 et 25 ans, seul-e, en classe ou en équipe. http://teledebout.orgEn 2014, les élèves de la 2nde 3 du lycée Louis Thuillier à Amiens ont remporté le 2e prix de la catégorie 15-16 ans pour sa vidéo «Les Inclichables». Sous la direction de Véronique Bourgeois-Chichey, professeure d’anglais, les élèves ont écrit les dialogues, joué, tourné et monté le court-métrage.

conjuguez les métiers du bâtiment au fémininUn concours photo pour dire stop aux clichés !Il est organisé par la Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment (CAPEB) qui se mobilise pour favoriser l’accès des femmes aux métiers du bâtiment. Réservé jusqu’à pré-sent aux élèves de 3e,, l’édition 2016 s’adresse également aux élèves de 5e et de 4e .www.capeb.fr

Retrouvez une présentation de ces concours sur www.onisep.fr/amiens, dossier l’éga-lité des filles et des garçons.

des concourspour travailler sur ce thème æ

5 conférences en ligneLes vidéos des conférences, captées en jan-vier et février 2014, sont en ligne sur le site de l’académie de Créteil, http://www.ac-creteil.fr/enseignements-mercre-disdecreteil-videosencourager.html

• La division sexuée des savoirs à l’école, Nicole Mosconi, 46 mn.

• Ensemble en EPS : apprendre par corps et devenir…, Sigolène Couchot-Schiex, 51 mn.

• Egalité des sexes, quels enjeux concernant les manuels scolaires ?, Sylvie Cromer, 52 mn.

• Genre et socialisation : le point de vue du jeune enfant, Véronique Rouyer, 51 mn

• La mixité, encore un défi pour l’orientation, Françoise Vouillot, 1h12 mn.

encourager

l’égalité filles-garçons

Page 17: Orientation_Missions des enseignants 2015.pdf

L’orientation les missions des enseignants - Rentrée 2015 - Rectorat/SAIO - ONISEP

8La scolarisation des élèves en situation de handicap

La loi « pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyen-neté des personnes handicapées » du 11 février 2005.

Définition du handicap«Constitue un handicap toute limita-tion d’activité ou restriction de parti-cipation à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison de l’altération substantielle, durable ou définie d’une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d’un polyhandicap ou d’un trouble de santé invalidant ».

Les droits• Le droit pour les élèves à une sco-

larisation en milieu ordinaire au plus près de leur domicile,

• Les parents sont étroitement asso-ciés à la décision d’orientation de leur enfant et à toutes les étapes de la définition de son projet personna-lisé de scolarisation (PPS),

• Le droit à la continuité d’un par-cours de formation, adapté aux compétences des élèves.

On ne parle plus d’intégration des élèves handicapés mais de scolari-sation des élèves handicapés. Ceux-ci deviennent avant tout des élèves comme les autres. Tous les niveaux sont concernés, de la maternelle à l’université.

La maison départementale des personnes handicapées (MDPH)Guichet unique d’accueil et d’infor-mation, la MDPH accompagne et conseille les personnes handicapées (les enfants et les adultes ainsi que leur famille).

Les décisions de la Commission des droits et de l’autonomie des per-sonnes handicapées (CDAPH, ins-tance décisionnaire de la MDPH) sont préparées par une équipe pluridis-ciplinaire. La CDAPH valide le projet personnalisé de scolarisation (PPS) ; attribue des aides humaines et finan-cières ainsi que les aménagements spécifiques et matériels adaptés. Elle désigne les services d’éducation spé-ciale et de soins à domicile (SESSAD) et se prononce sur l’orientation en Unités localisées d’inclusion scolaire (ULIS) ou en établissement médico-social. Enfin, c’est elle qui reconnait la qualité de travailleur-euse handicapé-e (à partir de 16 ans). Ses décisions répondent aux besoins de l’élève en situation de handicap et au bon dé-roulement de sa scolarité. La CDAPH tient compte du projet de vie et des souhaits exprimés par le ou la jeune en situation de handicap ou de son représentant légal.

Les mesures d’accompagnement pour les élèves aux besoins particuliersAu collège comme au lycée, l’analyse des besoins de l’élève en situation de handicap ou malade est déterminante pour contribuer au bon déroulement de la scolarité. Plusieurs mesures d’accompagnement existent pour les élèves de collèges et de lycées qui présentent des besoins particuliers.

La scoLarisaTion eT handicap en queLques chiffres :

• Rentrée scolaire 2014, presque 260 000 élèves en situa-tion de handicap sont scolarisés en milieu ordinaire. En 8 ans, ce nombre d’élèves a plus que doublé et il a aug-menté de 8,7 % entre 2013 et 2014. 109 100 élèves béné-ficient d’une aide (4 fois plus qu’en 2006) dont 77 700 re-çoivent une aide individuelle et 31 400 une aide mutualisée.

• 18 200 étudiants sont en situation de handicap. Parmi eux, 12 000 bénéficient d’un accompagnement spécifique.

• Collection Handi+ : les 3 annuaires de l’ONISEP «Handicap auditif», «Handicap moteur», «Handicap visuel» présentent les établissements et les services dédiés aux jeunes en situation de handicap visuel, moteur ou auditif.

• Le kit pédagogique de l’alternance créé par l’AGEFIPH : www.onisep.fr/Toute-l-actualite-nationale/scolarite-et-handicap/Avril-2014/Alternance-et-handicap-un-kit-pedagogique

• «A l’école et au collège, les enfants en situation de handicap constituent une popu-lation fortement différenciée scolairement et socialement», Note d’information n°04 de février 2015, DEPP-MEN

• «La scolarisation des jeunes handicapés», Note d’information n°12 du 10 mai 2012, DEPP - MEN

• «Les unités d’enseignement dans les éta-blissements médico-sociaux et de santé», Rapport conjoint IGEN/IGAENR, décembre 2014

• «Fiche de liaison lycée-université», «Plaquette de l’étudiant en situation de han-dicap» et «Le Guide de l’étudiant en situation de handicap» sur www.u-picardie.fr

le service Aide-Handicap-École

Mis en place en 2007, ce service propose des

réponses rapides, des aides concrètes et efficaces

pour les familles d’enfants handicapés ou malades,

en difficulté face aux problèmes de scolarisation, ainsi

qu’aux enseignants-tes qui interviennent auprès de ces

enfants et adolescents-tes.Ce service est joignable

soit par le biais de la pla-

teforme téléphonique, soit

par messagerie électro-

nique à l’adresse suivante :

[email protected]

En savoir

plus

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L’orientation les missions des enseignants - Rentrée 2015 - Rectorat/SAIO - ONISEP

8Le projet personnalisé de scolarisation (PPS) et le Guide d’évaluation des besoins de compensation en matière de scolarisation (GEVA-SCO)

Le PPs permet d’assurer la cohérence et la continuité du parcours scolaire de chaque élève handicapé de 3 à 20 ans (sauf dérogation exceptionnelle). Après une demande de reconnais-sance du handicap auprès de la MDPH, l’équipe de suivi de la scolarisation (enseignant-e référent-e, enseignant-e spécialisé-e, chef-fe d’établissement, conseiller-ère d’orientation-psycho-logue, assistant-e social-e, etc) se réu-nit et évalue les besoins et compétences de l’élève en situation de handicap.

L’équipe de suivi de la scolarisation joue un rôle clé lors des paliers d’orien-tation (passage du primaire au collège, du collège au lycée, etc.).

A partir de cette évaluation, l’équipe de suivi de la scolarisation élabore le PPS qui précise les modalités de scola-risation et d’accompagnement néces-saires pour répondre aux besoins par-ticuliers de l’élève (recours à une aide humaine et/ou à un matériel adapté, aménagement pédagogique, actions éducatives, médicales et paramédi-cales, etc.) et doit assurer la continuité de son parcours éducatif.

Les parents sont étroitement associés à la définition du PPS qui est revu au moins une fois par an.

Le Geva-sco est l’outil de collecte de l’ensemble de ces informations. Il for-malise le PPS et permet les échanges entre l’équipe de suivi de scolarisation et la MDPH. Il sert de base à la CDAPH qui se prononce alors sur l’orientation de l’élève et les éventuelles mesures d’accompagnement.

PPs et Geva-sco doivent garantir une égalité de traitement pour tous les enfants en situation de handicap sur le territoire.

• BO du 19 février 2015 qui comporte les deux arrêtés du 6 février 2015 autour du PPS et du Geva-Sco.

Quelles différences avec le Projet d’accueil individualisé (PAI) ou le Plan d’accompagne-ment personalisé (PAP) ?

Le PAi concerne les élèves atteints de maladie chronique (asthme par exemple), d’allergie et d’intolérance alimentaire. Celles-ci imposent par-fois des aménagements de la scolarité sans pour autant nécessité une recon-naissance du handicap. Dans ce cas, la famille peut solliciter l’établissement scolaire pour que le médecin scolaire mette en place le PAI. Chaque élève titulaire d’un PAI peut ainsi suivre une scolarité normale, bénéficier de son traitement ou de son régime alimen-taire, assurer sa sécurité et pallier les inconvénients liés à son état de santé.

Le PAP est un nouveau dispositif créé à l’intention des élèves présentant des troubles des apprentissages (dyslexie, dysphasie, dyspraxie). Il vise à leur apporter des aménagements et adap-tations pédagogiques spécifiques dont ils ont besoin pour le bon déroulement de leur scolarité. La loi n° 2013-595 du 8 juillet 2013 d’orientation et de programmation pour la refondation de l’École de la République a introduit le plan d’accompagnement personnalisé. Le décret n° 2014-1377 du 18 no-vembre 2014 et la circulaire n° 2015-016 du 22 janvier 2015 en précisent les contours.

Le PAi et le PAP sont des dispositifs internes aux établissements scolaires qui ne font pas intervenir la MDPH.

Les principaux dispositifs de scolarisationLes conditions de scolarisation varient selon la nature et la gravité du handicap. La scolarisation peut se dérouler en mi-lieu ordinaire (dans une école ou un éta-blissement scolaire du second degré) ou dans un établissement spécialisé (hôpital ou structure médico-sociale) à temps complet ou partiel. Le parcours scolaire peut être réalisé successivement ou al-ternativement dans ces différents dispo-sitifs. Les élèves handicapés sont de plus en plus scolarisés en milieu ordinaire, à titre individuel. Toutefois, lorsque les exi-gences d’une scolarisation individuelle sont trop grandes, les élèves handicapés peuvent être scolarisés dans une Unité localisée pour l’inclusion scolaire -ULIS- pour le premier degré (ULIS école) ou pour le second degré (ULIS collège ou ULIS lycée). Ces dispositifs de scolarisa-tion collective ouverts au sein d’établis-sements ordinaire réunissent des élèves qui ont le même handicap. Encadré par un-e enseignant-e spécialisé-e, ils reçoivent un enseignement adapté qui met en œuvre les objectifs prévus par le PPS. Dans tous les cas, c’est la CDAPH qui définit le dispositif le mieux adapté à la situation de l’élève et l’orientation vers un autre établissement ne peut se faire sans l’accord des parents.

• La circulaire de rentrée n° 2015-085 du 3/6/2015 précise que les CLIS et ULIS vont désormais s’appeler «ULIS école», «ULIS collège» et «ULIS lycée» et que ces dispo-sitifs ont vocation à accompagner les élèves en situation de handicap vers une meilleure insertion professionnelle.

Programmée dans les écoles et établissements scolaires, cette journée est l’oc-

casion de mieux faire connaître la question du handicap, d’instaurer le dialogue

parmi les élèves et les équipes éducatives, d’accompagner la prise de conscience

autour des enjeux de la scolarisation des jeunes en situation de handicap.

info+ : www.education.gouv.fr/cid58492/journee-internationale-des-personnes-

handicapees.html

Le 3 decembre

2015

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L’orientation les missions des enseignants - Rentrée 2015 - Rectorat/SAIO - ONISEP

8

Apprentissage et handicap

Pour les jeunes en situation de han-dicap, l’insertion professionnelle n’est pas toujours facile. L’apprentissage peut-être un bon moyen de favoriser l’intégration dans l’entreprise. Selon les cas, les jeunes se forment en CFA ordinaire, dans une classe spéciale de CFA ou en CFAS (CFA spécialisé, hors Picardie).

Le contrat d’apprentissage aménagé est un véritable contrat de travail qui nécessite la reconnaissance de « tra-vailleur-euse handicapé-e » attribuée par la CDAPH (Commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées).

Ses caractéristiques : • Pas de limite d’âge• Possibilité de prolongation d’un an par dérogation• Prolongation possible en cas d’échec à l’examen• Possibilité de suivre un enseigne-ment à distance si l’apprenti-e ne peut fréquenter le CFA du fait de son han-dicap (sur autorisation du recteur).

A noter : L’Association pour la ges-tion, la formation et l’insertion des personnes handicapées (AGEFIPH), en partenariat avec le Conseil régio-nal de Picardie, forme progressi-

vement des référents-es handicap dans les CFA picard. (Voir l’article du Cahier Orientation sur www.onisep.fr/amiens : « Les référents handicap dans les CFA »).

enseignement supérieur et handicap

université et grandes écoles :

Les étudiants en situation de han-dicap ou présentant un trouble invalidant sont chaque année plus nombreux à s’inscrire dans l’ensei-gnement supérieur.

Rentrée 2014, 18 200 étudiants en situation de handicap sont recen-sés dans l’enseignement supérieur. C’est deux fois plus qu’en 2005.

La loi du 11 février 2005 a pro-fondément changé les obligations en matière d’accueil des étudiants handicapés.

Les Chartes « Université-handicap » (renouvelée en 2012) et « Grande-école » en découlent. Celles-ci pré-cisent les contours des dispositifs d’accueil, d’intégration et d’accompa-gnement des étudiants handicapés et visent à assurer l’égalité des chances de réussite entre tous les étudiants.

Des référents-tes handicap sont nommés-ées à l’université et dans certaines grandes écoles comme l’Ecole supérieure de commerce d’Amiens (ESC Amiens) ou l’UTC de Compiègne. Ils ou elles informent les étudiants sur leurs droits et sur les dispositifs dont ils peuvent se prévaloir (photocopies de cours et prêts de matériels, transcriptions de documents en braille, aménage-ments d’examen et aide d’une tierce personne, etc.).

A l’UPJV, c’est le médecin du service universitaire de médecine préven-tive et de promotion de la santé qui, accrédité par la MDPH, détermine les besoins et les modalités de compen-sation du handicap.

Les aménagements sont variables en fonction du handicap de l’étu-diant-e et de la nature des épreuves aux examens.

en bts et classes prépa-ratoires aux grandes écoles, les élèves continuent de bénéficier d’un PPS et d’un suivi par un ou une enseignant-e référent-e dans les mêmes conditions que dans le cycle secondaire.

Chaque enseignant-e est susceptible d’accueillir dans sa classe un ou une élève en situation de handicap. Plu-sieurs sites proposent des ressources pédagogiques utiles pour s’informer sur les différents types de handicap et/ou adapter des séquences péda-gogiques.

Les sites a consulter

• www.ecolepourtous.education.fr

• www.onisep.fr/Formation-et-

handicap

• www.droitausavoir.asso.fr

• www.education.gouv.fr/cdi207/

la-scolarisation-des-eleves-

handicapes.html

• www.eduscol.education.fr

• www.ecole-inclusive.org

• www.inshea.fr*

*INSHEA : Institut national supérieur de la formation et de la recherche pour l’éducation des jeunes handicapés et les enseignements adaptés.

en Picardie, les services acadé-miques de «l’Adaptation scolaire et Scolarisation des élèves Handi-capés» (ASH) :

ash.ia02.ac-amiens.fr/

ash.ia80.ac-amiens.fr/ash/

ash.ia60.ac-amiens.fr/accueil

«ToTAl Accès» : L’orienTaTion accessibLe

«Total accès» est une version du site oni-SeP dédiée aux personnes malvoyantes. Il est constitué d’un site mobile et d’une application smartphone. Cette version offre la possibilité d’accéder à des témoignages vidéo et aux informations sur les métiers, les formations et les établissements. Une rubrique « Ma structure handicap » per-met également aux jeunes en situation de handicap de rechercher les dispositifs de scolarisation dédiés au collège, en lycée ou en établissement médico-social ainsi que les organismes d’information (associations spécialisées, centres ressources, MDPH).

Plus d’information : www.onisep.fr

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L’orientation les missions des enseignants - Rentrée 2015 - Rectorat/SAIO - ONISEP

9

qui sont les élèves décro-cheurs ?

Le décrochage est un processus pro-gressif qui conduit certains jeunes en formation initiale à se détacher du système de formation jusqu’à le quit-ter avant d’avoir obtenu un diplôme. Selon la définition du code de l’Educa-tion, les décrocheurs sont des jeunes qui quittent un système de formation initiale sans avoir obtenu de diplôme de niveau V (BEP ou CAP) ou de niveau IV (baccalauréat). Les facteurs de décrochage peuvent être à la fois externes et/ou internes au système scolaire et toutes les catégories socio-professionnelles et structures fami-liales sont touchées.Ce processus est observable quel que soit le système de formation initiale : formation de l’Education nationale, de l’agriculture, contrat d’apprentissage.

4 critères : • Agé-e de 16 ans et plus• Scolarisé-e l’année précédente• N’a pas obtenu le diplôme du cursus de formation suivi l’année précédente• Non scolarisé-e ou non inscrit-e en apprentissage.

L’académie d’Amiens compte 9% de décrocheurs chez les jeunes de plus de 16 ans (Bilan MLDS - Mission de lutte contre le décrochage scolaire - 2013-2014).

Actuellement, 2 indicateurs de mesure du décrochage scolaire : • Un indicateur de flux : le taux d’élèves sortants du système de formation initiale sans diplôme du second cycle du secondaire • Un indicateur de stock : le taux de jeunes de 18 à 24 ans sortants préco-cement de tout système de formation et qui ne possèdent pas de diplôme de second cycle du secondaire.

un nouveau plan de lutte contre le décro-chage scolaire

Le ministère s’est fixé deux objectifs clairs : prévenir plus efficacement le décrochage et faciliter le retour vers l’école des jeunes ayant déjà décro-ché. Présenté fin 2014, un nouveau plan de lutte contre le décrochage scolaire se décline en trois axes clés :

• 1 - Tous mobilisés contre le décrochage Cette lutte contre le décrochage sco-laire concerne tous les acteurs du sys-tème éducatif. Il s’agit de consolider et clarifier les missions de chacun pour renforcer les actions du collectif péda-gogique et éducatif. L’implication des parents est essentielle et doit être ren-forcée. Cet axe comprend notamment la mise en place d’un numéro unique d’assistance et d’information sur le décrochage scolaire, d’une semaine de la persévérance scolaire dans chaque académie, et de référents-es « décro-chage » dans tous les établissements.

• 2 - Faire le choix de la préventionLes premiers signes de décrochage doivent être décelés le plus tôt pos-sible par des enseignants sensibili-sés, formés et outillés. Les pratiques pédagogiques et éducatives évoluent vers un usage du numérique adapté aux jeunes en difficulté par le biais de contenus de cours vidéo en ligne, un renforcement de la mesure et du suivi des absences, l’accompagnement du jeune absent pour préparer son retour en classe, un tutorat adulte-élève encouragé au collège et au lycée, ou encore des alliances éducatives avec des partenaires externes aux compé-tences complémentaires, etc.

Chaque année, 140 000 jeunes

sortent du système éducatif non

diplômés ou sans autre diplôme

que le diplôme national du brevet

(DNb). ce sont aussi 620 000

jeunes de 18 à 24 ans qui

sortent précocement du système

éducatif sans diplôme du second

cycle secondaire, et restent

durablement en dehors de tout

dispositif de formation. constat :

le taux de chômage de ces jeunes

est 4,5 fois plus élevé que chez

les jeunes diplômés du supérieur.

Dans ce contexte, lutter contre le

décrochage scolaire et promouvoir

l’accès à la qualification sont

des priorités nationales et

européennes constituant à la fois

des enjeux sociaux, économiques

et humains. Dans le cadre de la

stratégie europe 2020, la france

s’est engagée à abaisser le taux de

sortie précoce du système scolaire

à moins de 10 %, l’objectif étant

de diviser par deux d’ici 2017 le

nombre de jeunes sortants sans

qualification du système éducatif.

Ce numéro unique d’assistance et d’in-formation sur le décrochage scolaire permet aux parents et élèves d’échan-ger avec un-e conseiller-ère, d’obtenir des conseils et des informations afin de trouver des solutions alternatives de formation ou d’être orienté vers une structure de proximité afin de bénéficier d’un accompagnement plus personnalisé.

0 800 12 25 00

Les élèves en situation de décrochage scolaire

Page 21: Orientation_Missions des enseignants 2015.pdf

L’orientation les missions des enseignants - Rentrée 2015 - Rectorat/SAIO - ONISEP

9• 3 - Une nouvelle chance pour se qualifierL’ambition première consiste à prévenir le décrochage, mais il faut aussi être en capacité d’apporter des réponses concrètes aux jeunes ayant quitté le système de formation initiale. Le retour en formation doit être facilité pour les décrocheurs. Pour cela plusieurs mesures sont prévues notamment : la possibilité de valider de façon modu-laire et progressive les diplômes de CAP et baccalauréat professionnel, des pas-serelles entre les voies professionnelle, générale et technologique ou encore une gestion renforcée des transitions école / collège et collège / lycée.

Ce troisième axe du plan de lutte contre le décrochage scolaire prévoit entre autres la mise en place d’un parcours de « stagiaire de la formation initiale » dès la rentrée 2015 pour les jeunes de 15-18 ans risquant de sortir sans diplôme ou qualification d’un établisse-ment du second degré, ou la possibilité de bénéficier d’une durée complémen-taire de formation qualifiante.

Exemples de dispositifs et d’actions menés dans le cadre de ces 3 volets de la politique de lutte contre le décrochage scolaire

Parmi les principales orientations des-tinées à améliorer la politique de lutte contre le décrochage scolaire figure la mise en place d‘une politique globale et partenariale centrée sur trois volets : • prévention • intervention • remédiation(cf. Rapport de diagnostic de l’évaluation partena-riale de la politique de lutte contre le décrochage – juin 2014).

1 - La prévention du décrochage scolaire peut être définie par «l’en-semble des stratégies, organisa-tions et dispositifs visant à encou-rager la persévérance scolaire et plus largement à favoriser la réussite de tous les élèves».

Plusieurs mesures concourant à la per-sévérance et à la prévention scolaires existent déjà, par exemple :

• L’accompagnement personna-lisé (AP) offre aux élèves la possibilité de consolider et d’approfondir leurs acquis, de se former aux méthodes de travail et de gagner en autonomie. Il s’articule avec les deux dispositifs suivants : le tutorat et les stages de remise à niveau ou les stages passe-relles. C’est également l’occasion pour les équipes pédagogiques de répondre aux besoins de chaque élève.

• Le parcours d’Avenir : l’orientation des élèves au service de la persévé-rance scolaire. Proposé à la rentrée 2015 de la 6e et à la terminale, ce parcours permet à chaque élève de construire des projets d’avenir et de vivre son orientation comme un proces-sus positif. L’objectif est d’aider chaque élève à élaborer son projet d’orientation scolaire et professionnel, d’éclairer ses choix d’orientation face à un environ-nement social et économique mouvant.

L’implication des équipes pédago-giques est essentielle pour aider les jeunes dans leur orientation. L’éveil aux métiers et les choix d’orientation qui en découlent doivent se diffuser dans toutes les disciplines tout au long de la scolarité.

• une semaine de la persévérance scolaire sera organisée et généralisée dans toutes les académies avec pour slogan : «ensemble on s’accroche». L’objectif étant d’encourager l’engage-ment des élèves dans l’école et dans leurs apprentissages mais également de fédérer et mobiliser l’ensemble des acteurs autour de différents ateliers et thématiques liés à la mobilisation contre le décrochage. (à voir : http://lachepaslecole.ac-versailles.fr/)

2 - Une nouvelle chance pour se qualifier : intervention et remé-diationL’intervention concerne les élèves en situation de décrochage mais qui n’ont pas encore quitté le système scolaire. Elle se définit par les «dispositifs et actions mis en œuvre suite à l’identification de signes de décro-chage (absentéisme, difficultés scolaires lourdes, etc) chez un-e élève. Le repérage est donc un prérequis à l’intervention». Selon la situation de l’élève, l’objectif est de le ou la réinstaller dans une dynamique positive par rapport à ses études grâce à des dispositifs spécifiques.

• Le groupe de prévention du décrochage scolaire (GPDS). Cette cellule de veille de la communau-té éducative permet le repérage des élèves en situation de décrochage et propose la mise en place d’un suivi spécifique. L’objectif étant de renouer l’élève avec les apprentissages. Au cœur de la MLDS dans les collèges et lycées, le GPDS est constitué d’une équipe pluri-professionnelle. Au sein de cette équipe est désigné un-e référent-e décrochage dans tous les établissements secondaires.

• Le Programme personnalisé de réussite éducative (PPRE) (Voir fiche 2).

• L’Ecole ouverte : (Voir fiche 2).

sont aussi mises en œuvre dans les établissements picards : « je

m’accroche, je raccroche », « sAs de remotivation », etc. toutes ces

actions qui visent la prévention du décrochage scolaire s’inscrivent

dans l’axe 1 « fluidité des parcours et réussite de tous « du projet

académique 2014-2017. consulter le site académique :

www.ac-amiens.fr/agir-et-innover/des-demarches-innovantes/

repertoire-des-demarches-innovantes/prevenir-le-decrochage/

des démarches innovantes

Page 22: Orientation_Missions des enseignants 2015.pdf

L’orientation les missions des enseignants - Rentrée 2015 - Rectorat/SAIO - ONISEP

9• Les dispositifs relais (classes, ate-liers et internats relais) sont destinés principalement aux collégiens de 5e, 4e, 3e et parfois aux lycéens désco-larisés pour cause d’absentéisme, de rejet des apprentissages ou encore de problèmes de comportement et de désocialisation.

La remédiation «a pour objectif le retour en formation, l’accès à une qualification ou l’accès à un emploi stable d’élèves ayant déjà décroché». De nombreux disposi-tifs et solutions permettant le raccro-chage scolaire des élèves décrocheurs existent :

• Le Système interministériel d’échanges d’information (SIEI) permet d’identifier les jeunes « décro-chés » grâce à un croisement d’infor-mations entre les bases de données des établissements de formation ini-tiale, celles des missions locales et des centres de formation d’apprentis. Une fois repérés, les jeunes peuvent être contactés et bénéficier d’une prise en charge afin de leur offrir un accompa-gnement personnalisé.

• Le réseau FOQUALE et les Plates-formes de suivi et d’appui aux décrocheurs (PSAD). Le réseau Foquale a pour ambition de rassem-bler les établissements et dispositifs relevant de l’Éducation nationale sus-ceptibles d’accueillir les jeunes décro-cheurs. Les acteurs du réseau tra-vaillent ensemble afin de développer des mesures de remédiation au sein de l’Éducation nationale et s’intègrent dans les réseaux de partenaires consti-tués autour des «plateformes d’appui et de suivi aux jeunes décrocheurs». Celles-ci constituent un mode de coor-dination des acteurs locaux de la formation, de l’orientation et de l’inser-tion des jeunes (CIO, missions locales, CFA, établissements agricoles, services public de l’emploi, etc.)

• La Mission de Lutte contre le Décrochage scolaire (MLDS) a pour objectif de prévenir les sorties prématu-rées du système scolaire et de prendre en charge les élèves décrocheurs-euses de plus de 16 ans. La MLDS concerne tous les acteurs du système éducatif, et en particulier les chefs-fes d’établissement et les membres des équipes éducatives qui bénéficient pour cette mission du concours des ensei-gnants-es chargés-ées de coordination pédagogique et d’ingénierie de forma-tion (ECPIF) et des conseillers-ères d’orientation-psychologues (COP). Les personnels de la MLDS participent au repérage des jeunes décrocheurs en lien avec les «référents-es décro-chage scolaire» et les «groupes de prévention du décrochage scolaire». Exemples d’actions de prévention et de raccrochage de la MLDS : les 3 micro-lycées d’Amiens, Soissons et Creil ; les actions Compétences + ; le parcours relais en LP, etc.

En dehors de l’Education nationale, d’autres solutions de raccrochage peuvent être proposées aux décrocheurs de plus de 16 ans (ne relevant plus de l’obligation scolaire) : � les contrats en emploi d’avenir, � le service civique, � la garantie jeunes, � l’école de la 2e chance, � l’Epide.

• la loi n° 2013-595 du 8 juillet 2013 d’orientation et de programmation pour la refondation de l’ecole de la république précise que «tout jeune sortant du sys-tème éducatif sans diplôme bénéficie d’une durée complémentaire de formation qua-lifiante qu’il peut utiliser dans des condi-tions fixées par décret. cette durée com-plémentaire de formation qualifiante peut consister en un droit au retour en forma-tion initiale sous statut scolaire».

• deux décrets d’application de cette loi ont été publiés en décembre 2014 au Journal officiel (décrets n° 2014-1453 et n° 2014-1454 du 5 décembre 2014). ils définissent les conditions dans lesquelles s’organisent ce nouveau droit au retour en formation pour tous les jeunes de 16 à 25 ans sortis du système scolaire sans diplôme ou sans qualification professionnelle. enfin, la circulaire n° 2015-041 du 20 mars 2015 apporte des précisions sur la mise en œuvre de ces nouveaux droits.

• un nouveau site «reviensteformer.gouv.fr» est destiné à faire connaître aux jeunes de 16 à 25 ans le nouveau droit au retour en formation. il propose un service de rappel gratuit avec une prise en charge sous 15 jours maximum et un suivi personnalisé pour tout jeune qui en fait la demande. un-e référent-e suivra le ou la jeune durant le processus de retour en formation.

u ressources pour les équipes éducatives :

• « Rapport de diagnostic de l’évaluation partenariale de la politique de lutte contre le décrochage » – juin 2014

• Circulaire n° 2015-041 du 20 mars 2015 - Droit au retour en formation initiale pour les sortants du système éducatif sans diplôme ou qualification professionnelle

• Circulaire de rentrée n° 2015-085 du 3 juin 2015

• « Le décrochage scolaire » – publication de la délégation régionale de l’Onisep Picardie, à consul-ter sur le site www.onisep.fr/amiens

• Le « Bilan MLDS 2013-2014 » et le « Bilan des sessions d’information et d’orientation » sur le site académique : www.ac-amiens.fr/services-et-informations/publications/plaquettes-dinformation/lutte-contre-le-decrochage-scolaire/

• Le plan de lutte contre le décrochage scolaire sur le site ministériel : www.education.gouv.fr/cid84031/tous-mobilises-pour-vaincre-le-decrochage-scolaire.html#La_lutte contre le décro-chage, une priorité nationale

• masecondechance.onisep.fr, service en ligne d’information et d’accompagnement pour les jeunes en situation de rupture scolaire.

un droit au retour en formation

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L’orientation les missions des enseignants - Rentrée 2015 - Rectorat/SAIO - ONISEP

10La réforMe du collège

garantir lamaîtrise du français, des mathématiques et de l’histoire

Le classement de l’OCDE*/PISA** démontre qu’en 10 ans, les élèves en France ont régressé en français, en mathématiques et en histoire. Le nouveau socle et des programmes a donc été repensé pour garantir l’ac-quisition des connaissances de base.

en françaisLes nouveaux programmes de fran-çais favorisent la maîtrise et l’utili-sation de la langue, à l’oral comme à l’écrit. Des éléments culturels et linguistiques des langues anciennes seront intégrés dans le programme. Objectif : viser l’excellence pour tous afin de réduire des inégalités de maî-trise de la langue française.

en mathématiquesLa notion de culture mathématique sera introduite pour mieux com-prendre le monde actuel. L’accent sera également mis sur la pratique courante du calcul (mental et écrit). L’informatique prendra une place plus importante : les élèves apprendront les principes de base du codage. Enfin, les liens entre les mathéma-tiques et les autres matières seront renforcés.

en histoire-géographieLes nouveaux textes visent une meil-leure connaissance du passé afin de mieux comprendre les enjeux des sociétés contemporaines. Ce travail de mémoire a pour but de transmettre les valeurs républicaines et les principes du vivre-ensemble. La réforme prévoit ainsi des pro-grammes plus simples, plus lisibles, plus progressifs et plus cohérents.

* Organisation de coopération et de développe-ment économiques** Programme international pour le suivi des acquis des élèves

garantir laréussite de tous en tenant compte des spéci-ficités de chaque élève

Des temps d’accompagnement per-sonnalisé vont être mis en place pour s’assurer que chaque élève maîtrise les savoirs fondamentaux et pour qu’ils apprennent de nouvelles méthodes de travail.

en 6e, il s’agit de 3 heures d’accom-pagnement personnalisé afin que la transition école-collège se fasse dans les meilleures conditions. Les élèves apprendront à prendre des notes, étudier une leçon, réviser, faire une recherche documentaire, etc.

en 5e, 4e et 3e, les élèves auront au minimum 1 heure d’accompagne-ment personnalisé permettant d’ap-profondir les leçons, de s’entraîner et de devenir autonome. Les élèves seront regroupés en fonction de leurs besoins afin de permettre à chacun d’approfondir ses connaissances à son rythme.

Les petits groupes permettront aux enseignants d’interagir davantage avec les élèves qui seront plus solli-cités, questionnés et mis en activité.

Donner de nou-velles compétences adaptées au monde actuel

Les EPI (voir encadré) permettent aux élèves d’apprendre le travail en équipe, de proposer, de s’exprimer à l’oral et de conduire un projet.

LA RéFORME DU COLLèGE a été adoptée par le Conseil supérieur de l’éducation le 10 avril 2015. Elle se mettra en place à la rentrée 2016.

Elle vise 4 grands axes : • mieux enseigner les savoirs fon-damentaux • former les élèves à d’autres compétences • s’adapter à la diversité de leurs besoins • leur trans-mettre les valeurs de la République.

Les ProgrAmmEs sont articulés autour du nouveau socle commun de connaissances, de compétences et de culture. Les programmes constituent le cadre national au sein duquel les ensei-gnants organisent leurs enseignements en prenant en compte les rythmes d’apprentissage de chaque élève. Les projets de programmes sont adossés à la nouvelle organisation pédagogique du collège. Les huit thèmes de travail des enseignements pratiques inter-disciplinaires (EPI, voir encadré) sont inscrits dans ces projets.

Le soclE commun de connais-sances, de compétences et de culture présente ce que tout élève doit savoir et maîtriser à la fin de la scolarité obli-gatoire. Il rassemble l’ensemble des connaissances et des compétences indispensables, qui lui permettra de s’épanouir personnellement, de déve-lopper sa sociabilité, de réussir la suite de son parcours scolaire.

Un consEil ÉcolE-collègE, composé des équipes de CM2 et de 6e, associe un collège et les écoles de son secteur de recrutement afin d’améliorer la continuité pédagogique et éducative entre l’école et le collège.

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L’orientation les missions des enseignants - Rentrée 2015 - Rectorat/SAIO - ONISEP

10Ces compétences sont indispensables pour la poursuite des études, la vie en société et l’insertion sociale et profes-sionnelle.

L’amélioration des compétences en langues vivantes étrangères est éga-lement une priorité. A partir de la rentrée 2016, tous les élèves de CP devront apprendre une première langue vivante. L’apprentissage d’une deuxième langue vivante se fera en classe de 5e.

Dans l’école à l’ère du numérique, les élèves apprendront à en maîtriser les usages. Ils s’exerceront à déve-lopper un esprit critique notamment envers les sources d’information. Ils seront également sensibilisés à la cyber-civilité. De plus, ils bénéficieront d’équipements numériques individuels (tablettes, ressources en ligne…) pour un apprentissage personnalisé suivant leur propre rythme.

un enseignement axé vers la citoyenneté

Les collèges entameront des actions pour promouvoir les valeurs de la République et de la laïcité. Chaque établissement détaillera les modalités de participation aux diverses mani-festations (Semaine de lutte contre le racisme et l’antisémitisme, Journée de la laïcité…).

L’apprentissage de l’exercice de la démocratie seront développés via les conseils de délégués. La culture de la presse et de la liberté d’expression sera associée à l’éducation aux médias et à l’information de manière transver-sale dans les différentes matières.

Le collège 2016 prévoit également de renforcer la coopération entre les parents et les équipes éducatives afin de favoriser la réussite scolaire des élèves.

Afin de restaurer un meilleur climat scolaire, des enquêtes locales seront effectuées dans les établissements pour développer des actions ciblées. Un guide national «Agir sur le climat scolaire au collège» et un site web national collaboratif www.reseau-canope.fr/climatscolaire invitent les collégiens, équipes pédagogiques et parents à s’engager en tant qu’ac-teurs du climat scolaire.

BO n°23 du 4 juin 2015

Circulaire de rentrée 2015 n°2015-85 du

3/06/2015

À compter de la rentrée 2016, pour mieux s’approprier des savoirs abstraits, les élèves bénéficieront d’enseignements pratiques interdisciplinaires (epi). ils permettront aux élèves de comprendre le sens de leurs apprentissages en les croisant, en les contextualisant et en les utilisant pour réaliser des projets collectifs concrets.

ces projets s’inscriront dans l’un des 8 nouveaux thèmes de travail correspondant aux enjeux du monde actuel : développement durable ; sciences et société ; corps, santé et sécurité ; information, communication, citoyenneté ; culture et création artistiques ; monde économique et professionnel ; langues et cultures de l’antiquité ; langues et cultures régionales et étrangères.

ces temps de travail sont des moments privilégiés pour mettre en œuvre de nouvelles façons d’apprendre et de travailler pour les élèves. ils développeront l’expression orale, l’esprit créatif et la participation.

les projets sont pris en charge par les enseignants de toutes les matières qu’ils sollicitent. ils définissent en équipe les contenus des cours.ils concernent les élèves du cycle 4 : 5e, 4e, 3e. ils travailleront sur au moins deux thèmes chaque année.les nouveaux thèmes de travail sont inscrits dans les programmes. les projets sont évalués et inclus dans les compétences du diplôme national du brevet.

les collèges qui proposaient l’option facultative latin pourront l’inclure dans la matière complémentaire langues et cultures de l’antiquité. les élèves pourront ainsi, s’ils le souhaitent, poursuivre l’apprentissage du latin de la 5e à la 3e.

les epi contribueront à la mise en œuvre des 3 parcours éducatifs : le parcours citoyen, le parcours d’éducation artistique et culturelle (peac), et le parcours avenir (voir fiche 1).

sur les ePIzoom

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L’orientation les missions des enseignants - Rentrée 2015 - Rectorat/SAIO - ONISEP

L’enseignementadapté

Les sections d’enseignement général et professionnel adapté (seGPA) permettent aux élèves dont les difficultés d’apprentissage sont im-portantes et durables de suivre un par-cours individualisé dans le cadre des cycles du collège et d’y acquérir des connaissances pour préparer ensuite une formation professionnelle diplô-mante de niveau V. Dans l’académie d’Amiens, 60 collèges possèdent une SEGPA (18 dans l’Aisne, 21 dans l’Oise et 21 dans la Somme).

Les établissements régionaux d’enseignement adapté (eReA) sont des établissements publics locaux d’enseignement (EPLE), dont la mis-sion est de prendre en charge des adolescents en grande difficulté sco-laire et sociale, ou présentant un han-dicap. Leur particularité est d’accueillir les élèves en internat. Il existe 2 EREA dans l’académie d’Amiens (1 à Saint-Quentin dans l’Aisne et 1 à Crèvecoeur-le-Grand dans l’Oise).

Les dossiers des élèves pour lesquels une orientation en SEGPA est envisa-gée, sont examinés par la Commis-sion départementale d’orientation des enseignements adaptés du second degré (CDOEASD). Cette commission est composée au niveau départemen-tal, du ou d’une médecin conseiller-ère technique, de membres de corps d’inspection, de personnels de direc-tion, d’enseignants, de représentants de parents d’élèves.

La formation des élèves de SEGPA conjugue enseignement général et ac-tivités pratiques préparant à l’accès à une formation professionnelle. L’ensei-gnement général s’appuie sur les pro-grammes de collège et vise à acquérir les compétences du socle commun. Les activités pratiques relèvent des cinq champs professionnels suivants : habitat, hygiène-alimentation services, espace rural et environnement, vente-distribution-magasinage, production industrielle. Chaque SEGPA est organisée en divi-sions qui comptent environ 16 élèves. Dans chaque division, un-e ensei-gnant-e de référence coordonne les actions et assure un suivi personnalisé des élèves.

A l’issue de la classe de 3e, la plupart des élèves poursuivent leurs études en lycée professionnel ou en centre de formation d’apprentis (CFA) pour l’obtention d’un CAP.

• Circulaire n°2009-060 du 24/04/2009 • BO n°18 du 30/04/2009 «Orientations péda-gogiques pour les enseignements généraux et professionnels adaptés dans le second degré»

La scolarisation

des élèves en situa-tion de handicap

Ces élèves peuvent bénéficier de dif-férentes formes d’accueil :• scolarisation individuelle en classe ordinaire • scolarisation en unité loca-lisée pour l’inclusion scolaire (ULIS) en école, collège ou lycée • scolarisa-tion en établissement médico-social.

Pour en savoir plus, voir fiche 8.

Les dispositifsrelais

Ces dispositifs s’adressent à des élèves en voie de déscolarisation pour cause d’absentéisme ou en situation de refus scolaire, rejet des apprentis-sages, problèmes de comportements, désocialisation.

Ils poursuivent plusieurs objectifs : reconstruire une image positive de soi, favoriser la socialisation, remoti-ver durablement et réinsérer dans un parcours de formation.

2 types de dispositifs relais existent : • les classes relais, implantées au sein même du collège, l’élève y est accueilli de quelques semaines à plusieurs mois • et les ateliers relais, implantés dans des locaux extérieurs au collège, pour une période de 5 à 7 semaines renou-velable 1 fois.

Ils bénéficient tous d’au moins un ou une enseignant-e coordonnateur-trice à temps complet mis à disposition par le Rectorat et d’un partenariat, soit avec la PJJ pour les classes relais, soit avec une association d’éducation po-pulaire (FRANCAS, CEMEA…) pour les ateliers relais.

En fonction de sa situation, l’élève peut être admis en classe relais ou en atelier relais. L’admission se fait sur dossier instruit par la Commission départementale présidée par l’Inspec-teur-trice d’Académie. L’accord de l’élève et le consentement des parents sont nécessaires.

Le pilotage académique des Disposi-tifs Relais est mis en œuvre par le ou la proviseur-e vie scolaire qui s’appuie sur un ou une chargé-e de mission et un comité de pilotage académique.

Les internats relais sont destinés à des élèves relevant de l’obligation scolaire, dont le comportement (absentéisme persistant, exclusions par mesure disciplinaire...) signale un risque de décrochage scolaire. Ils se substituent aux ERS (établissements de réinser-tion sociale). Ce dispositif n’existe pas dans l’académie.

retrouvez des fiches diplômes ré-gionales cap spéciales segpa ainsi qu’une séquence pédagogique pour préparer l’après segpa sur www.onisep.fr/Mes-infos-regio-nales/picardie rubrique dossiers, objectif cap.

11Les organisations spécifiquesde la 6e à la 3e

TOUTE L'INFO SUR LES MÉTIERS ET LES FORMATIONS

RENTRÉE

2015

ministère de l’Éducation nationale

de l’Enseignement supérieur et de la Recherche

www.onisep.fr/lalibrairie

académie d’AMIENS

un CAP Pour un

métier

Nom :

Prénom :

Mai 2015 - Délégation régionale de Picardie - 45 rue Saint-Leu - 80000 Amiens - Tél 03 22 92 73 81 - Mel : [email protected] - Site : www.onisep.fr/amiens

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CAP ou un CAPAen lycée profess¡onnel publ¡c

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Bâtiment

CouvreurSoissons, LP Le Corbusier, Tél. 03 23 73 12 82Installateur sanitaireSaint-Quentin, LP Colard Noël, Tél. 03 23 65 11 38

Installateur thermiqueSoissons, LP Le Corbusier, Tél. 03 23 73 12 82MaçonSaint-Quentin, LP Colard Noël, Tél. 03 23 65 11 38Soissons, LP Le Corbusier, Tél. 03 23 73 12 82Peintre applicateur de revêtementsSaint-Quentin, LP Colard Noël, Tél. 03 23 65 11 38Soissons, LP Le Corbusier, Tél. 03 23 73 12 82

Bois-ameublement Constructeur boisSoissons, LP Le Corbusier, Tél. 03 23 73 12 82

Menuisier : fabricant de menuiserie, mobilier et agencementChâteau-Thierry, LP Jules Verne, Tél. 03 23 83 90 00 Soissons, LP Le Corbusier, Tél. 03 23 73 12 82

travail du métal

Réalisation en chaudronnerie industrielleSaint-Quentin, LP Condorcet, Tél.03 23 08 44 44 Serrurier-métallierChâteau-Thierry, LP Jules Verne, Tél. 03 23 83 90 00Soissons, LP Léonard de Vinci, Tél. 03 23 75 35 50

habillement-TextileMétiers de la mode-vêtement flouLaon, LP Julie Daubié, Tél. 03 23 26 27 28Saint-Quentin, LP Jean Bouin, Tél. 03 23 62 85 00

Soissons, LP Camille Claudel, Tél. 03 23 59 97 30

Automobile-mécanique Réparation des carrosseriesSaint-Quentin, LP Condorcet, Tél. 03 23 08 44 44

Maintenance de matériels, option matériels de parcs et jardinsSaint-Quentin, EREA, Tél. 03 23 68 00 39

horticulture

Jardinier paysagiste Métiers de l’agriculture, support horticultureLa Ferté Milon, LP Château Potel, Tél. 03 23 96 71 79

logistique

Opérateur/opératrice logistiqueSaint-Quentin, LP Condorcet, Tél. 03 23 08 44 44

Toutes ces formations sont accessibles aux filles et aux garçons.

aprés la 3e de SEGPA dans l’’AISNE

Pour consulter la liste des classes et ate-

liers relais dans l’académie d’amiens,

référencez-vous à la fiche pratique «Les dis-

positifs relais» sur www.onisep.fr/Mes-in-

fos-regionales/picardie, rubrique Dossiers

Consultez le guide «le décrochage sco-laire» élaboré par la délégation régionale de l’ONISEP Picardie et la Mission de lutte contre le décrochage scolaire (MLDS) sur www.onisep.fr/Mes-infos-regionales/picardie rubrique Espace pédagogique.

Page 26: Orientation_Missions des enseignants 2015.pdf

L’orientation les missions des enseignants - Rentrée 2015 - Rectorat/SAIO - ONISEP

rentrée 201511

• Circulaire n°2006-129 du 21/08/2006, BO du 07/09/2006.• Circulaire n°2014-037 du 28/03/2014 BO n°14 du 03/04/2014.• Sur www.ac-amiens.fr (mot clé : disposi-tif relais), les actes du 8e séminaire des dis-positifs relais de l’académie d’Amiens et une plaquette de présentation à télécharger. • Circulaire n°2013-060 du 10/04/2013, BO n°15 du 11/04/2013.

Les élèves Nouvellement arrivés en france

Il existe dans l’académie d’Amiens des structures d’accueil pour que les élèves nouvellement arrivés en France ap-prennent le français. Ces classes accueillent des élèves allo-phones (primo-arrivants) en plus de leur scolarisation dans une classe de collège correspondant au niveau scolaire acquis dans leur pays d’origine. Les élèves sont orientés vers ces classes après avoir été reçus par le Centre académique pour la scolarisation des élèves allophones (CASNAV). Ils ou elles passent des tests de positionnement qui permettent d’éla-borer un cursus personnalisé en unité pédagogique pour élèves allophones arrivants (UPE2A).

Des ressources sont disponibles sur eduscol.education.fr (mot-clé EANA) pour aider les personnels accueillant des élèves allophones nouvellement arrivés.

• Le CASNAV édite une lettre électronique d’in-formation, disponible en téléchargement sur www.ac-amiens.fr/ (mot-clé : CASNAV).• L’organisation des CASNAV : Circulaire n° 2012-143 du 2/10/2012• L’organisation de la scolarité des élèves allophones nouvellement arrivés : circulaire n° 2012-141 du 2/10/2012

Les élèves intellectuellement précoces (eip)

Un grand nombre d’élèves intellectuel-lement précoces poursuit une scola-rité sans heurt, voire brillante. D’autres manifestent des difficultés parfois ampli-fiées, par la période de l’adolescence. Parfois la souffrance est telle que la sco-larisation devient difficile.

Dans chaque académie, un ou une réfé-rent-e EIP est l’interlocuteur-trice privi-légié-e pour les parents et la commu-nauté éducative. Trois orientations sont privilégiées : la formation, la lisibilité des structures et leur développement dans l’enseigne-ment public.

Chaque enseignant-e accueillant dans sa classe un ou une élève intellec-tuellement précoce a à sa disposition sur Eduscol un module de formation à cette problématique.

• BO n°38 du 25/10/2007 sur les parcours scolaires des élèves intellectuellement pré-coces ou manifestant des aptitudes particu-lières à l’école ou au collège.• BO n°45 du 3/12/2009 : guide d’aide à la conception de modules de formation pour une prise en compte des élèves intellectuel-lement précoce.• BO n°13 du 29 mars 2012 : orientations et instructions pour la préparation de la rentrée 2012.• Circulaire n° 2013-060 du 10/04/2013, BO n°15 du 11/04/2013• www.afep.asso.fr : l’association fran-çaise des enfants précoces (agréée par l’Education nationale).• www.ae-hpi.org : l’association pour l’épa-nouissement des enfants à haut potentiel intellectuel (agréée par l’Education nationale). • Référent EIP de l’académie d’Amiens : Sylvain Teetaërt, Inspecteur de l’Education nationale, conseiller technique pour le 1er degré et le handicap. [email protected] .

Les enfants issus des familles itinérantes et de voyageurs (EFIV)

Les publics concernés regroupent les élèves issus de familles non-sédentaires et de familles sédentarisées depuis peu, ayant un mode de relation discontinu à l’école. Conformément au code de l’édu-cation, ces enfants sont aussi soumis au respect de l’obligation d’instruction et d’assiduité scolaire qu’elle que soit leur nationalité.

Les principes de scolarisation définis pour ces enfants visent à améliorer leur scolarité et prévenir la déscolarisation.

Dans le second degré, l’élève est inscrit par le chef ou la cheffe d’établissement après affectation par l’autorité acadé-mique.

L’inclusion dans les classes ordinaires constitue la modalité principale de scola-risation. Selon les cas, d’autres disposi-tifs peuvent être mis en place :® Les dispositifs d’accompagnement à la scolarité sont animés par des personnels spécifiquement formés à ce public pour valoriser les compétences des élèves via la mise en place de projets éducatifs.® Des dispositifs particuliers appe-lés «antennes scolaires mobiles» (ou «camions-école») assurent une mission temporaire de scolarisation auprès de familles dont la relation au système sco-laire est précaire.® Un dispositif d’enseignement à dis-tance avec le centre national d’ensei-gnement à distance (CNED) est possible pour les élèves qui ne peuvent être assi-dus en cours du fait de la très grande mo-bilité de leur famille en période scolaire.

Le Centre académique pour la scolari-sation des élèves allophones (CASNAV) et la direction des services départemen-taux de l’éducation nationale (DSDEN) mettent en place des actions de média-tion, d’information et d’accompagne-ment au niveau académique et départe-mental.

Une fiche de suivi de scolarité facilite la cohérence dans la prise en charge péda-gogique des élèves. Elle précise la date d’arrivée et de départ de chaque établis-sement fréquenté ainsi que le niveau de classe suivi. Elle est transmise par la fa-mille d’établissement en établissement.

• Circulaire n°2012-142 du 2/10/2012 relative à l’organisation à la scolarisation et à la scolarité des enfants issus de familles itinérantes et de voyageurs

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L’orientation les missions des enseignants - Rentrée 2015 - Rectorat/SAIO - ONISEP

12La découverte professionnelle au collège

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LE COLLèGE s’ouvre au monde pro-

fessionnel en proposant différents dis-

positifs dès la classe de 4e.

Objectif : faire découvrir aux élèves les

secteurs et formations susceptibles

de les intéresser pour leur poursuite

d’études.

parcous indivi-dualisés dès la 4e

Chaque élève bénéficiera d’un ac-compagnement personnalisé, notam-ment s’il est en difficulté scolaire. Cet accompagnement permettra à l’élève de révéler son potentiel. Toute forme d’orientation précoce et de reléga-tion est à écarter. De ce fait toutes les formes d’alternance et notam-ment les dispositifs en alternance en 4e sont désormais proscrits pour les élèves de collège de moins de 15 ans.

® Le module d’alternance est un dispositif transitoire intégré à l’emploi habituel de l’élève. Il concerne envi-ron 10 % du temps scolaire annuel et permet un approfondissement du Parcours Avenir.

® L’atelier de découverte des mé-tiers et des formations est également un dispositif transitoire mais dans le-quel l’élève est sorti temporairement de sa classe. L’atelier se concentre sur une période de 4 à 7 semaines, renouvelable une fois. Cette période est partagée entre des temps d’ensei-gnement et des temps de découverte des métiers et des formations. La poursuite d’études pourra s’effectuer en 3e générale, 3e prépa pro ou en DIMA.

• Circulaire n°2013-060 du 10/04/2013, BO n°15 du 11/04/2013• Circulaire n°2013-143 du 10/09/2013, BO n°33 du 12/09/2013.

les 4e et 3e

de l’enseignementagricole

Ces classes permettent aux jeunes de découvrir les secteurs professionnels relevant des différentes filières de l’enseignement agricole public tout en bénéficiant d’une formation générale permettant de poursuivre des études. Après la 3e, les élèves préparent un CAPA, accèdent en seconde profes-sionnelle voire en seconde générale et technologique.Les pédagogies sont diversifiées et centrées sur des activités concrètes. Un soutien aux élèves est organisé. Le module de découverte de la vie professionnelle et des métiers ainsi que les stages permettent à l’élève d’affiner son projet d’orientation.

• Arrêté du 23/03/2005 - JO du 05/04/2005

la 3e «prépa pro»

Dans notre académie, cette classe est ouverte en lycée professionnel.Elle est proposée en fin de 4e à des élèves scolairement fragiles, prêts à se remobiliser autour d’un projet de formation dans les voies profession-nelle, générale ou technologique.L’emploi du temps comprend 32 heures de cours hebdomadaires, dont 6 consacrées à la découverte profes-sionnelle et 2 à l’accompagnement personnalisé.

à noter : les élèves poursuivent l’ap-prentissage d’une LV2.

• Circulaire n°2011-128 du 26/08/2011, BO n°31 du 01/09/2011.

le dispositif d’initiation auxmétiers en alternance

Le DIMA (Dispositif d’Initiation aux Métiers en Alternance) est réservé exclusivement aux élèves ayant 15 ans révolus, quelle que soit leur origine scolaire (4e, 3e, etc). L’élève peut intégrer ce dispositif en cours d’année scolaire si il ou elle atteint l’âge requis. Une dérogation est alors faite auprès du ou de la directeur-trice académique des services de l’Education nationale. Ce dispositif permet aux collégiens de découvrir un ou plusieurs métiers par une formation en alternance d’une année scolaire.

La formation se déroule en Centre de formation d’apprentis (CFA) des lycées professionnels et dure au maximum un an. Les stages d’initiation ou d’application en milieu professionnel durent de 8 à 18 semaines. A tout moment, l’élève peut décider d’arrêter son DIMA pour rejoindre un cursus scolaire ordinaire (notamment si il ou elle n’a pas encore 16 ans) ou rejoindre la vie active (si il ou elle a plus de 16 ans).

• Circulaire n°2013-060 du 10/04/2013, BO n°15 du 11/04/2013• Circulaire n°2013-143 du 10/09/2013, BO n°33 du 12/09/2013.

Page 28: Orientation_Missions des enseignants 2015.pdf

L’orientation les missions des enseignants - Rentrée 2015 - Rectorat/SAIO - ONISEP

12 Les poursuites d’études vers la voie professionnelle

Flux à l’issue de la 3e hors SEGPA depuis la réforme de la voie professionnelle (source MEN/DEPP)

A noter :• On constate une légère diminution de la proportion d’élèves de 3e vers la voie professionnelle de 2009 à 2013. En cause : les objectifs des projets académiques pour une orientation vers la voie générale et technologique.• Les garçons s’orientent davantage vers l’enseignement professionnel à l’issue de la classe de 3e.

Certains établissements scolaires participent à l’aventure des mini-entreprises pour aborder la découverte du monde professionnel. Une aventure très prisée par les élèves. Quand école rime avec entrepriseDurant une année scolaire, un groupe d’élèves crée une entreprise. Ils conçoivent, produisent et commercialisent un produit ou un service. Ils réa-lisent l’ensemble des tâches servant à gérer leur entreprise (étude de marché, stratégie commer-ciale, recherche de fournisseurs…). Ils acquièrent ainsi du savoir-faire : planifier, négocier, diriger…

entreprendre pour Apprendre L’association Picarde « Entreprendre pour Apprendre » coordonne les actions autour de ce projet. Elle aide les apprentis-es entrepreneurs-euses tout au long de l’année (aide à la création d’un logo par exemple). Elle organise le salon régional où elle récompense les classes suivant différents critères (prix du meilleur stand, de la créativité…). A la clé : une place en finale natio-nale. picardie.entreprendre-pour-apprendre.fr : le site de l’association Entreprendre pour Apprendre.

sur les mini-entreprises

zoom

2009

2012

2013

Passage en 2nde pro

20,7

20,6

20,5

Passage en cAP

5

4,6

4,4

Passage total dans la voie professionnelle

25,7

25,5

24,9

www.onisep.fr/voie pro

Un site dédié à la voie professionnelle

avec une entrée pour les collégiens et les

collégiennes.

En savoir plus

T O U T S AV O I R S U R L A V O I E P R O F E S S I O N N E L L E

L’enseignement professionnel et ses débouchés

Une application mobile disponible gratuitement sur l’App Store

et Google Play

www.onisep.fr/voie-pro

C

M

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CM

MJ

CJ

CMJ

N

voiepro_195_280_0514.pdf 1 14/11/14 16:08

Page 29: Orientation_Missions des enseignants 2015.pdf

L’orientation les missions des enseignants - Rentrée 2015 - Rectorat/SAIO - ONISEP

13

Les principaux diplômes

Depuis la réforme de 2009, le CAP et le bac professionnel sont devenus les deux principaux diplômes de la voie professionnelle. Ces diplômes natio-naux, préparés par la voie scolaire ou par la voie de l’apprentissage, permettent d’être rapidement opéra-tionnel sur le terrain grâce à l’acqui-sition de compétences techniques et de savoir-faire professionnels.

• Le certificat d’aptitude profes-sionnelle (cAP) atteste d’un pre-mier niveau de qualification en tant qu’ouvrier-ère ou employé-e qualifié-e. Il permet la maîtrise de techniques pointues propres à un métier précis (boulanger-ère, coiffeur-euse, élec-tricien-ne, plombier-ère, maçon-ne, fleuriste, ébéniste, etc.), dans l’une de ses 200 spécialités.

Après la 3e, la formation dure deux ans et comprend 12 à 16 semaines de formation en milieu professionnel, pour les élèves de LP.

Les périodes de travail en entre-prise sont évidemment bien plus fré-quentes pour les jeunes qui préparent le cAP en apprentissage, puisqu’ils alternent systématiquement pendant 2 ans, les périodes en CFA et les périodes en entreprise.

Les poursuites d’études sont pos-sibles en 1re professionnelle, après avis du conseil de classe, pour pré-parer une spécialité de bac pro en cohérence avec celle du CAP obtenu.Par exemple, un bac pro Travaux publics après un CAP Constructeur de routes. D’autres poursuites d’études peuvent être envisagées : un bre-vet professionnel (BP), une mention complémentaire (MC) ou encore une formation complémentaire d’initiative locale (FCIL).

Le service académique d’information et d’orientation (SAIO) établit chaque année une liste de CAP recommandés aux élèves issus de 3e Segpa. Les élèves concernés y sont affectés de façon prioritaire.

La voie professionnelle

La voie professionnelle constitue, avec la voie technologique et la voie générale, une des trois voies de formation du second degré.En France, elle concerne plus d’un million de jeunes, environ 670 000 élèves en lycée professionnel (dont 80 % en bac professionnel) et 424 500 apprentis (à rapporter aux quelques 1 500 000 élèves de la voie générale et technologiques des lycées).

La voie professionnelle prépare à l’exercice d’un métier dans des conditions proches de l’entreprise puisqu’un partenariat étroit est créé avec le monde professionnel. Les formations sont dispensées sous statut scolaire dans un lycée professionnel ou sous statut d’apprenti dans une entreprise et un centre de formation d’apprentis (CFA). Deux chemins sont possibles après l’obtention d’un diplôme professionnel : la poursuite d’études ou l’insertion professionnelle.

La rénovation de la voie professionnelle, mise en œuvre en 2009, avait pour objectifs principaux l’élévation du niveau de qualification des jeunes, leur insertion professionnelle, leur poursuite d’études dans l’enseignement supérieur et la réduction du nombre de sortants sans diplôme.

Les diplômes professionnels de l’Education nationale sont en constante évolution, l’objectif étant d’adapter la formation aux évolutions technologiques et aux nouvelles conditions de l’emploi. Chaque année, des dizaines de diplômes sont créés ou modifiés.Parmi les structures spécialisées chargées de veiller à cette constante adaptation : Les commissions professionnelles consultatives (CPC) donnent un avis sur la création, l’actualisation ou la suppression des diplômes de l’enseignement technologique et professionnel, du CAP au BTS. Elles sont directement en charge de l’élaboration des programmes et des diplômes.Les CPC sont composées d’employeurs, de salariés, de représentants des pouvoirs publics et de personnes qualifiées.Il existe 14 CPC, organisées par grands secteurs professionnels.En savoir plus sur les travaux des CPC : http://eduscol.education.fr

Par ailleurs, le conseil national éducation économie (CNEE) a été créé en juin 2013. Il est chargé d’animer une réflexion prospective sur l’articulation entre le système éducatif et les besoins du monde économique ainsi qu’un dialogue permanent entre leurs représentants sur la relation entre l’éducation, l’économie et l’emploi.

Page 30: Orientation_Missions des enseignants 2015.pdf

L’orientation les missions des enseignants - Rentrée 2015 - Rectorat/SAIO - ONISEP

13• Le bac professionnel (bac pro) atteste que ses titulaires sont aptes à exercer une activité professionnelle en tant qu’ouvriers-ères, agents-es techniques ou employés-es haute-ment qualifiés-ées dans l’une de ses 80 spécialités. Les possibilités d’évo-lutions professionnelles dans l’entre-prise seront plus rapides qu’avec un CAP.

Le bac pro se prépare en 3 ans après la 3e, ou en 2 ans après un CAP. Il comprend 22 semaines de formation en milieu professionnel, réparties sur 3 ans, pour les élèves de LP. Depuis la rénovation de la voie profession-nelle, le BEP est devenu une étape dans le cursus du bac professionnel. La circulaire de rentrée 2013 rappelle l’importance de ce diplôme intermé-diaire qui « permet d’assurer à tous un diplôme minimum et de lutter contre les sorties sans diplôme ».Un quart des bacheliers profession-nels poursuit des études supérieures, principalement en BTS, (voir fiche 16). Les lycéens qui ont eu leur bac pro avec mention bien ou très bien sont admis de droit en BTS du même domaine à la rentrée suivante s’ils en font la demande.

• La mention complémentaire (MC) vise à donner, en 1 an, une qualification spécialisée à des can-didats déjà titulaires d’un premier diplôme de l’enseignement profes-sionnel ou technologique et, éven-tuellement général. La MC peut être préparée par la voie scolaire ou par la voie de l’apprentissage, dans l’un de ses 53 spécialités.

• Le brevet professionnel (bP) permet l’acquisition d’une haute qualification dans l’exercice d’une activité professionnelle définie, par exemple : BP Fleuriste, Libraire, Barman, Gouvernante, etc. Il existe plus de 60 spécialités. Ce diplôme de promotion sociale se prépare en 2 ans soit en exerçant déjà une

activité professionnelle, soit dans le cadre d’un contrat en alternance, le plus souvent après un CAP. Il est exigé dans certaines professions réglementées (préparateur-trice en pharmacie, par exemple) ou pour s’installer à son compte.

• Le brevet des métiers d’art (BMA) est un diplôme des métiers d’arts qui vise à conserver et trans-mettre les techniques traditionnelles tout en favorisant l’innovation. Il est accessible aux titulaires d’un CAP du même secteur professionnel. Il se prépare en 2 ans, par la voie scolaire ou par apprentissage, dans une quinzaine de spécialités. Au LP, il comprend entre 12 et 16 semaines de formation en milieu professionnel.

• Le brevet de technicien (bt) est progressivement transformé en bac professionnel ou technologique.

• Le brevet de technicien supé-rieur (bts) est un diplôme de la voie technologique. Il est présenté sur la fiche 16.

A noter : L’enseignement agricole pro-pose également des spécialités de CAP agricole (CAPA), bac pro et BTS. Les certificats de spécialisations agricoles comme les mentions complémentaires (MC), permettent en un an d’appro-fondir des connaissances et d’acquérir de nouvelles compétences dans un champ professionnel spécifique.

le lycée profes-sionnel : 2 particu-larités

• Dès l’entrée en 2de profession-nelle ou en 1re année de CAP, les élèves bénéficient d’un entretien personnalisé d’orientation. Mené par le ou la professeur-e principal-e avec l’aide du ou de la conseiller-ère d’orientation-psychologue, il instaure un dialogue entre élèves et profes-seurs. Par ailleurs, il entre dans le cadre de la lutte contre le décro-chage scolaire et les sorties sans qualification en aidant les élèves à atteindre leurs objectifs et à repérer au plus vite leurs éventuelles diffi-cultés. La présence des parents est souhaitée.

• Le Projet pluridisciplinaire à caractère professionnel (PPcP). Cette modalité pédagogique permet aux élèves d’acquérir des connais-sances et des savoir-faire liés à leur future activité professionnelle. Le PPCP consiste en la réalisation concrète d’un projet qui met en lien les disciplines d’enseignement géné-ral et professionnel permettant ainsi aux élèves de percevoir l’unité de leur formation. Il leur permet aussi de développer leur motivation, des capacités d’initiative, d’organisation, d’autonomie et de créativité.

3 sites ONiseP POuR Les ÉLèVes De LA VOie PROfessiONNeLLe

ma voie Pro présente l’ensemble des formations de la voie professionnelle du cap à Bac+2.

vous trouverez aussi des fiches métiers (accès par ordre alphabétique ou par centres d’intérêts),

des témoignages d’élèves et d’apprentis, le calendrier de l’orientation, les conseils pour trouver un

stage ou un maître d’apprentissage, etc.

www.onisep.fr/voie-proma voie Pro euroPe propose aux élèves de la voie professionnelle des témoignages et

des informations qui les aideront à construire leur projet. il est aussi un site d’information et de

ressources pour les équipes accompagnant ses jeunes.

http://mavoieproeurope.onisep.fr/mon StaGe en LiGne met à disposition des élèves de lycée professionnel (du cap au Bts),

de leurs enseignants et des entreprises un outil qui facilite la préparation, la gestion et l’exploita-

tion pédagogique des stages en entreprises inscrits dans le cursus scolaire.

https://www.monstageenligne.fr/

Page 31: Orientation_Missions des enseignants 2015.pdf

L’orientation les missions des enseignants - Rentrée 2015 - Rectorat/SAIO - ONISEP

13 la mobilité au

sein de l’espace européen

Atout majeur pour l’insertion profes-sionnelle des lycéens professionnels, elle est aujourd’hui rendue possible grâce à des jumelages et à des échanges d’élèves. Cette mobilité développe des compétences qui per-mettent aux individus de s’adapter aux évolutions économiques, démo-graphiques et technologiques tout au long de leur vie professionnelle. Elle permet aussi l’enrichissement person-nel, la découverte d’autres cultures, d’autres environnements profession-nels et la lutte contre les stéréotypes.

les campus des métiers et des qua-lifications -CMQ-

Les CMQ contribuent à soutenir, par la formation, les politiques territoriales de développement économique et social. Leur dynamique doit favoriser l’insertion des jeunes dans l’emploi.

Ces campus regroupent des acteurs de la formation professionnelle autour d’une filière économique : aéronau-tique, bâtiment et travaux publics, énergies nouvelles, numériques, etc. Ils associent, au sein d’un partena-riat renforcé, des pôles de compéti-tivités régionaux, des laboratoires de recherche, des entreprises, des asso-ciations, etc. Les 31 CMQ déjà labelli-sés proposent une offre de formation complète (du CAP au diplôme d’ingé-nieur sous statut scolaire, d’apprenti, ou en formation continue) et adapté au monde du travail dans des secteurs pourvoyeurs d’emplois. Le label CMQ est attribué pour une durée de 4 ans renouvelable.

en Picardie, le CMQ de la métallur-gie et de la plasturgie concerne 2500 lycéens, étudiants et stagiaires de la formation continue dans un réseau d’une dizaine d’établissements. Il regroupe les lycées Condorcet (Saint-Quentin), Jean Macé (Chauny), Joliot Curie (Hirson), Pierre Méchain (Laon), Lamarck (Albert), le CFA Proméo CFAI 8002, l’IUT de l’Aisne et l’INSSET (Saint-Quentin).

• cap-Bep, des difficultés d’insertion encore aggravées par la crise Enquête 2013 auprès de la génération 2010 - Bref du CEREQ n° 335 mai 2015

• examens professionnels du second degré – session 2014 : plus de 80 % de réussiteNote d’information – DEPP n°11 mars 2015

• Baisse de l’apprentissage en 2013Note d’information – DEPP n°11 mars 2015

• les diplômes de l’enseignement professionnel, chiffres clés sur le nombre de candidats et le taux de réussite aux examensNote d’information – DEPP n° 13.05 Avril 2013

àlire

FICHES DIPLôMES &

GuiDes RÉGiONAuxDe L’ONiseP

les fiches diplôMes présentent de manière détaillée les formations prépa-rées dans l’académie d’Amiens : objectifs de la formation, débouchés et métiers accessibles, programmes, poursuites d’études, coordonnées des établisse-ments.

les guides• « après la 3e » pour connaître les CAP et les bacs pro préparés dans l’académie d’Amiens• « Je fais quoi après le cap ? » : un document de 4 pages complémentaire du guide « Après le CAP ? »• « après le bac pro » comporte des informations stratégiques de recherche d’emploi, les différentes filières acces-sibles et conseillées après un bac pro, et le calendrier des inscriptions post-bac.• « après un bac+2 » recense les for-mations accessibles après un bac + 2 en Picardie.

l’ensemble des fiches diplômes et des guides régionaux sont à télécharger gratuitement sur www.onisep.fr/amiens

Page 32: Orientation_Missions des enseignants 2015.pdf

L’orientation les missions des enseignants - Rentrée 2015 - Rectorat/SAIO - ONISEP

14

l’organisation des enseignements en seconde

Le tronc communLes horaires et programmes des enseignements du tronc commun sont identiques pour tous les élèves. Ils totalisent 23h30 dans les disci-plines suivantes : français, langues vivantes 1 et 2, histoire-géographie, mathématiques, physique-chimie, sciences de la vie et de la terre, EPS, éducation civique, juridique et sociale.

Les enseignements d’explorationLes élèves doivent choisir deux ensei-gnements d’exploration.L’objectif est de faire découvrir aux élèves les différents domaines d’un enseignement qu’ils retrouveront en première et terminale, voire dans l’enseignement supérieur. Il s’agit aussi d’aider les élèves à identifier les activités professionnelles liées à ces enseignements. Les élèves travaillent par thèmes. Par exemple, «méthodes et pratiques scientifiques», permet de découvrir différents domaines des mathématiques, des sciences phy-siques et chimiques, des sciences de la vie et de la terre et des sciences de l’ingénieur. «Littérature et société» permet de connaître les enjeux, la variété et l’intérêt d’une formation littéraire et humaniste. Par exemple,

en travaillant sur les enjeux et les perspectives des médias, de l’infor-mation et de la communication, les élèves découvriront les secteurs pro-fessionnels suivants : journalisme, communication, culture…Les enseignements d’exploration ne sont pas déterminants pour le passage dans l’une ou l’autre série de 1re.

Des séries équilibréesL’organisation et les contenus des séries ont été rénovés pour mieux marquer leur spécificité et préparer la poursuite d’études dans l’enseigne-ment supérieur. La spécialisation est progressive entre la première et la terminale. Les trois séries générales (ES, L, S) com-portent des enseignements communs et des enseignements spécifiques. En première, 60% des enseigne-ments sont communs. A l’inverse, en terminale, près de 70% des ensei-gnements sont spécifiques.

l’accompagne-ment des élèves

L’accompagnement personna-lisé pour tous les élèves, de la seconde à la terminale.L’accompagnement personnalisé est un temps d’enseignement, de deux heures par semaine, inclus dans le

tronc commun et inscrit à l’emploi du temps des professeurs. Il comprend des activités de soutien, d’approfon-dissement, de la méthodologie et une aide à l’orientation. Il concerne tous les élèves de seconde, première et terminale. Chaque établissement gère ce temps comme il le souhaite, en fonction des besoins des élèves. C’est le conseil pédagogique du lycée qui choisit dans quelles matières les élèves vont travailler en effectifs réduits, par exemple. Un temps dédié à l’orientation est inscrit à l’emploi du temps des élèves.

www.onisep.fr/amiens >

rubrique guides d’orientation

• Guide « Après la 2nde », rentrée 2015

• Guide « Les enseignements d’explora-

tion de 2nde », rentrée 2015

• Fiches diplômes régionales

www.education.gouv.fr >

rubrique Lycée

Pour tout savoir sur le lycée en pratique,

les programmes, les voies de formation et

les diplômes, l’ouverture à l’international,

l’orientation.

www.onisep.fr > rubrique Au

lycée général et technologique

La 2nde, les bacs, les épreuves de 1re et

Terminale du bac, l’après-bac.

Le lycée général et technologique

En savoir

plus

arts du son

arts visuels

biotechnologies

dansedesign CIT

grec

latin

littérature et société

EATDD

EPS

MPSPFEG

sciences et laboratoire

SES

SIPatrimoineArts du cirqueLV3

santé-social

enseignements d’eXPLORAtiOn

de 2nde

Académie d’Amiens

Documents entéléchargement

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L’orientation les missions des enseignants - Rentrée 2015 - Rectorat/SAIO - ONISEP

14Des stages de remise à niveau pour éviter le redoublementIls s’adressent aux élèves volon-taires ou qui ont besoin d’un coup de pouce pour passer dans la classe supérieure. Ils sont aussi faits pour les élèves qui ont besoin d’une aide ponctuelle dans une discipline donnée. L’objectif est de prévenir les redoublements (actuellement 8% des élèves de seconde redoublent) et de favori-ser l’égalité des chances entre tous les élèves. Des dispositifs simi-laires ont été testés avec succès dans l’académie d’Amiens. L’aide personnalisée en première a per-mis de réduire significativement le nombre de doublants.

Des stages passerelles pour des changements d’orientationUn élève qui souhaite passer de la voie technologique à la voie professionnelle et réciproquement, ou changer de série de bac, est accompagné dans sa démarche par l’équipe pédagogique. Il peut béné-ficier d’un stage passerelle, dès les vacances de la Toussaint ou de Noël. D’une durée de deux semaines, ce stage porte sur les contenus et les méthodes spécifiques à la série ou spécialité que l’élève souhaite rejoindre.

C’est une solution souple, individua-lisée, qui devrait limiter les aban-dons et les redoublements.

Le tutoratChaque élève a la possibilité d’être guidé et conseillé par un tuteur dans la construction de son par-cours de formation et d’orientation, de la seconde jusqu’à la terminale.Le tuteur peut être enseignant-e, professeur-e documentaliste ou conseiller-ère principal-e d’éduca-tion.

Des référents pour prévenir le décrochage scolaire Un-e référent-e «décrochage sco-laire» est désigné-e dans chaque établissement public local d‘ensei-gnement. Sous l’autorité du ou de la chef-fe d’établissement, il ou elle est chargé-e de la coordina-tion des actions de prévention du décrochage, des relations avec les parents des élèves concernés et, le cas échéant, de l’aide au retour des décrocheurs dans les établis-sements.

Bac Es une filière équilibrée entre éco-nomie, histoire, géographie, maths..., qui permettent d’approfondir la compréhen-sion du monde contemporain.

Bac l, pour celles et ceux qui s’inté-ressent à la philosophie, à la littérature, aux langues, à l’histoire-géo… et qui sont curieux des différentes formes d’expres-sion culturelle.

Bac s, pour les élèves particulièrement intéressés par les matières scientifiques, des maths à la biologie, en passant par la physique, la chimie et les sciences de la vie et de la Terre, l’écologie et l’agronomie.

Les enseignements généraux sont proches en terme de contenus et d’objectifs de ceux de la voie générale. L’apprentissage d’une seconde langue est obligatoire.

Bac sTi2d (sciences et technologies de l’industrie et du développement durable) avec 4 spécialités : architecture et construction  ; innovation technologique et éco-construc-tion ; systèmes d’information et numérique ; énergie et environnement. Bac sTd2A (sciences et technologies du design et des arts appliqués). Bac sTl (sciences et technologies de labo-ratoire) avec 2 spécialités : biotechnologie ; sciences physiques et chimie de laboratoire. Bac sT2s (sciences et technologies de la santé et du social). Bac sTmg (sciences et technologies du management et de la gestion). Bac sTAV (sciences et technologies de l’agronomie et du vivant). Bac sTHr (sciences et technologies de l’hôtellerie et de la restauration) Bac Tmd (techniques de la musique et de la danse). Ne se prépare pas dans l’acadé-mie d’Amiens.

Pour tous les lycéens et lycéennes, le bac commence en fin de 1re avec les épreuves anticipées de français. selon les séries de baccalauréat, d’autres disciplines font l’objet d’épreuves anticipées.

• en 1res L et ES : sciences • en 1res STI2D, STD2A, et STL : histoire-géographietous les élèves de 1res générales es, L et s passent également un oral portant sur les travaux personnels encadrés (tPe). Les épreuves anticipées organisées en 2016 compteront pour la ses-sion 2017 du bac. en cas de redoublements de la classe de 1re, les notes ne peuvent être conservées.

Pour les élèves de 1res générales, une heure hebdoma-daire est consacrée aux travaux personnels encadrés.

ceux-ci s’appuient prioritairement sur les disciplines dominantes de la série choisie par l’élève. en série litté-

raire, ils peuvent aussi être l’occasion de l’utilisation d’une langue étrangère pour les documents produits.

(cf : bO n° 26 du 30 juin 2011)

les

épreuves

anticipées :

lestravaux personnels encadrés :

les 3 séries générales

les 8 séries technologiques

Page 34: Orientation_Missions des enseignants 2015.pdf

L’orientation les missions des enseignants - Rentrée 2015 - Rectorat/SAIO - ONISEP

15

L’entretien personnalisé d’orientation

Les élèves de 3e bénéficient d’un

entretien personnalisé d’orientation.

Celui-ci est conduit par le ou la

professeur-e principal-e avec,

si nécessaire, le concours du ou

de la conseiller-ère d’orientation-

psychologue. (BO n°21 du 21 mai 2009).

L’Onisep met à la disposition des

enseignants-es de nombreuses res-

sources sur www.onisep.fr, espace

ressources pédagogiques.

AFFELNET : affectation des élèves par le net

Cette application informatique permet

un traitement équitable des dossiers

avec comme objectif la satisfaction

d’un maximum de voeux de 1er rang.

Des points sont attribués à chaque

élève en fonction de plusieurs para-

mètres : notes, avis du ou de la chef-fe

d’établissement d’origine, coefficients

appliqués aux disciplines en fonction

des sections demandées…Cette pro-

cédure est appliquée pour tous les

élèves de 3e souhaitant intégrer une

2de GT, une 2de pro ou une 1re année

de CAP dans un établissement public

dépendant de l’Education nationale ou

de l’Agriculture.

Les vœux de chaque élève de 3e

devront être saisis : candidature à

l’affectation dans l’académie, redouble-

ment, départ vers le privé, départ hors

académie, apprentissage, etc.

Les demandes d’affectation en appren-tissage nécessitent la signature d’un contrat avec un-e employeur-euse. La rapidité de traitement des vœux per-met en outre de trouver une solution pour les élèves non affectés au premier tour.

LE calendrier de l’orientation et de l’affectation

janvier Intentions d’orientation

mi-avrilRecommandations du conseil de classe du second trimestre

début juinVœux définitifs

mi-juinPropositions définitives du conseil de classe et décision d’orientation par le ou la chef-fe d’établissement

fin juin • Commission d’appel• Commissions départementales d’af-fectation• Notification de la décision d’affecta-tion aux familles

fin juin/début juilletInscriptions dans les établissements.

Nouveauté 2015 Seront prises en compte cette ses-sion, les admissions dans l’enseigne-ment privé catholique et dans cer-taines formations du CF3A (CFA aca-démique). Aussi, ces vœux devront-ils également être saisis dans Affelnet post-3e.

(cf Circulaire académique du 16 avril 2015 relative à la préparation de la rentrée 2015 – Orientation et affectation des élèves à l’issue de la classe de troisième).

La seconde générale et technologique, 2de Gt, qui mène à la voie générale et à la voie technologique ou les classes de 2de à régime spécifique qui préparent à certaines séries de bacs tech-nologiques ou au brevet de technicien (BT) ;

La seconde profession-nelle, 2de pro, qui mène à la préparation du bac profes-sionnel en 3 ans ;

la 1re année de cAP qui mène à la préparation du CAP en 2 ans.

Tous les diplômes profession-nels, quel que soit le niveau de formation, peuvent être préparés par voie scolaire ou par apprentissage.

Dans l’enseignement du second degré public et privé sous contrat, l’orientation des élèves est régie par des «pro-cédures».Le passage d’un cycle au cycle supérieur ainsi que l’orientation dans telle ou telle voie sont décidés par le ou la chef-fe d’établissement sur proposition du conseil de classe. Si la famille n’accepte pas la décision, un dialogue lui est proposé par le ou la prin-cipal-e. En cas de désaccord persistant, la famille peut faire appel.

Les procédures d’orientation

L’orientation et l’affectation après la 3e

Les voies d’orientationaprès la 3e

Page 35: Orientation_Missions des enseignants 2015.pdf

L’orientation les missions des enseignants - Rentrée 2015 - Rectorat/SAIO - ONISEP

15

•Sur la procédure Affelnet : www.ac-amiens.fr

Rubrique Espace pro > les ressources documentaires > circulaires > orien-tation

Le graphique ci-joint (de l’intention à la décision d’orientation) illustre les 4 phases de la procédure d’orientation : intentions d’orientation, recommanda-tions du conseil de classe, vœux des familles puis décisions d’orientation du ou de la chef-fe d’établissement. Il met en évidence, pour l’année 2014, des inten-tions d’orientation pour l’entrée en 2de GT supérieures aux décisions finales. Les recommandations du conseil de classe du second trimestre impactent fortement les vœux définitifs des familles.

Quelques repères statistiques

En juin 2014, au niveau académique, les vœux des élèves sont essentiellement la 2de GT (60,5%) et la 2nde pro (30,4%). Les taux d’orientation en fin de 3e

(hors prépa-pro), connaissent une progression régulière depuis 2009 des orien-tations en 2de GT (+ 6,7 points sur 6 ans) qui atteint actuellement 67,1%, soit le taux national.

evolution des décisions d’orientation Post-3e

60,4 61,7 61,6 63,7 65,2 67,1

33,9 32,6 32 30,9 30,1 28,6

3,7 4,1 5 3,9 3,7 3,2

2 1,6 1,4 1,5 1 1,1 0

10

20

30

40

50

60

70

80

2009 2010 2011 2012 2013 2014

Evolution des décisions d'orientation

2GT 2PRO CAP Rdblmt / Autres

3e générale hors prépa-pro et segpa 2009 2010 2011 2012 2013 2014

2de GT 60,4 61,7 61,6 63,7 65,2 67,1

2de PRO 33,9 32,6 32 30,9 30,1 28,6

CAP 3,7 4,1 5 3,9 3,7 3,2

Redoublement/Autres 2 1,6 1,4 1,5 1 1,1

2de GT+2de PRO 94,3 94,3 93,6 94,6 95,3 95,72

CAP 3,7 4,1 5 3,9 3,7 3,2

Redoublement/Autres 2 1,6 1,4 1,5 1 1,1

la carte scolaire La règle générale dans le cas d’une entrée en 2de générale et techno-logique prévoit que l’affectation de chaque élève est garantie dans son établissement de secteur. Chaque famille a néanmoins le droit de demander une dérogation afin que son enfant soit scolarisé dans un lycée hors secteur.Cette demande, adressée à l’Inspec-teur-trice d’académie - Directeur-trice académique des services de l’Education nationale (IA - DASEN), ne peut être satisfaite que s’il y a de la place dans l’établissement demandé.Les demandes formulées sont sus-ceptibles de bénéficier d’un bonus lié aux critères suivants :1 - élèves porteurs d’un handicap,2 - élèves bénéficiant d’une prise en charge médicale importante à proxi-mité de l’établissement demandé,3 - élèves boursiers sur critères sociaux ou au mérite,4 - élèves dont un frère ou une sœur est scolarisé-e dans l’établissement souhaité et le reste à la rentrée suivante,5 - élèves dont le domicile est situé en limite du secteur et proche de l’établissement souhaité, 6 - élèves qui doivent suivre un par-cours scolaire particulier : situation particulière liée à un partenariat avec le conservatoire national de région d’Amiens (validation par l’ins-pecteur-trice d’académie – directeur-trice académique des services de l’Education nationale).7 - autres motifs.

En savoir plus

Page 36: Orientation_Missions des enseignants 2015.pdf

L’orientation les missions des enseignants - Rentrée 2015 - Rectorat/SAIO - ONISEP

16

Les BTS (brevets de technicien supérieur)

Les BTS et BTSA sont des diplômes professionnels qui répondent aux besoins des entreprises. Ils se pré-parent en 2 ans dans un lycée ou une école. Inscrits dans le LMD pour favoriser les passerelles avec les licences, ils permettent l’acquisition de 120 crédits européens (ects). La sélection se fait sur dossier*. L’encadrement est proche de celui de la classe de terminale. Certains établissements proposent la forma-tion en apprentissage sur 2 ans.

Les DUT (diplômes universitaires de technologie)

Avec un contenu plus généraliste que le BTS, le DUT vise la polyvalence dans un domaine professionnel. Ce diplôme permet aussi bien la pour-suite d’études que l’insertion pro-fessionnelle. Inscrit dans le schéma LMD pour favoriser les passerelles avec les licences, le DUT se prépare en 2 ans dans les IUT. Chaque spé-cialité est organisée en 4 semestres. La formation comprend une majeure qui garantit le cœur de compétences attendues dans le domaine profes-sionnel visé et des modules com-plémentaires choisis en fonction du projet personnel et professionnel de

l’étudiant. Certains IUT proposent la 2e année en apprentissage. La sélection se fait sur dossier*.

L’admission des bacheliers techno-logiques et professionnels en BTS et des bacheliers technologiques en DUT sera renforcée en fonction de pourcentages établis par le recteur.

Les classes préparatoires aux grandes écolesElles sont la principale voie d’accès aux grandes écoles (ingénieurs, commerce, écoles normales supé-rieures…) en préparant les étudiants aux concours. En 2 ans au sein des lycées, elles fournissent aux élèves des méthodes de travail utiles quelle que soit la poursuite d’études. La sélection se fait sur dossier*.Il existe des CPGE spécifiques pour les bacs technologiques.

Les licencesC’est le 1er diplôme européen qui se prépare en 3 ans après le bac, soit 6 semestres au sein d’une unité de formation et de recherche (UFR). La 1re année est pluridisciplinaire, centrée sur les fondamentaux : nou-velles technologies, langues, métho-dologie, expression écrite et orale. Organisée en parcours associant plusieurs disciplines, la licence per-met une spécialisation progressive. Il n’y a pas de sélection à l’entrée en licence, seul le bac est exigé. Il est recommandé de choisir un parcours d’études en fonction de ses acquis, le ou la futur-e étudiant-e peut bénéficier d’une démarche de conseil et d’accompagnement par l’université (l’orientation active). Au cours du 1re semestre, des possi-bilités de réorientation peuvent être envisagées au sein de l’université ou vers d’autres formations.

Le diplôme de comptabilité et de gestion (DCG)

C’est le premier diplôme de la filière expertise comptable. Il se prépare en 3 ans et est reconnu au grade licence. Il permet une insertion professionnelle directe mais aussi de prolonger son cursus. L’entrée y est sélective (dossier, test…). Des dispenses d’épreuves au DCG sont accordées aux titulaires de certains diplômes : BTS comptabilité et gestion des organisations, DUT GEA option gestion comptable et financière…

Le bachelorLe bachelor est un diplôme ou certificat d’école visé ou non par l’Etat. Il peut bénéficier d’une reconnaissance internationale. La plupart des bachelors sont inscrits au Répertoire National des Certifications professionnelles (RNCP) et confèrent un niveau II (bac+3).Pour plus d’informations, consulter le site www.rncp.cncp.gouv.fr

On les retrouve surtout dans le domaine de la gestion, de l’économie, de la comptabilité, du marketing, de l’agro-alimentaire… La formation est tournée vers l’international avec séjours et stages à l’étranger. Ce diplôme est accessible après le Bac ou pour certains après un Bac+2. La sélection se fait en fonction des écoles, concours pour certaines, dossier et entretien pour d’autres. Aucun ECTS (crédits européens) n’est délivré puisqu’il ne s’inscrit pas dans le schéma européen LMD.

* Ce dossier comprend les 3 bulletins de 1re et les 2 premiers bulletins de terminale ainsi qu’une fiche pédagogique avec les apprécia-tions des professeurs.

Les écoles d’art

La mise à niveau en arts appli-qués (Manaa) prépare à l’entrée dans les BTS et les DMA relevant des arts graphiques, du décor ou du design (espace, graphique, pro-duit).Elle s’adresse aux bacheliers généraux, technologiques et pro-fessionnels non spécialisés en art. L’inscription se fait sur APB (trois

panoraMa des études supérieures

Les formations supérieures sont très diversifiées. Modalités d’admission, finalité, type

d’établissement ou de diplôme ... Si les bacheliers généraux s’inscrivent en majorité à l’université et les bacheliers technologiques en section de technicien supérieur (STS), un grand nombre d’autres filières sont possibles. Voici quelques pistes pour s’y retrouver…

Retrouvez les fiches

diplômes des duT

préparés en Picardie sur

www.onisep.fr/amiens

En savoir

plus

Retrouvez les fiches

diplômes des BTs et

BTsA préparés en Picardie sur

www.onisep.fr/amiens

En savoir

plus

Page 37: Orientation_Missions des enseignants 2015.pdf

L’orientation les missions des enseignants - Rentrée 2015 - Rectorat/SAIO - ONISEP

16vœux possibles). Les élèves sont recrutés sur dossier comportant de bons résultats dans toutes les disci-plines, lettre de motivation et parfois entretien. La sélection est sévère.

L’année préparatoire aux écoles d’art dite « prépa artistique », s’adresse à tous les bacheliers dési-reux de développer leur créativité avant de se présenter aux concours d’admission.

Le Diplôme national d’art (DNA) : à compter de la rentrée 2015, le diplôme national d’arts plastiques (DNAP) et le diplôme national d’arts et techniques (DNAT), diplômes de 1re cycle sont réunis en un seul diplôme : le diplôme national d’art (DNA). Le cursus du DNA propose les options suivantes : art, design et communication. Les options de ce diplôme peuvent être complétées par des mentions. La formation dure 3 ans et les étudiants sont recrutés sur concours après un bac STD2A, une Manaa ou une prépa artistique.

Le diplôme des métiers d’art (DMA) est tourné vers les savoirs faire traditionnels. 12 spécialités au choix : arts graphiques, cinéma d’animation, régie de spectacle, marionnette ect… sont préparées dans les écoles supé-rieures d’arts appliqués (ESAA) ou dans certains lycées. L’admission est sélective et se fait sur étude du dossier et entretien, via la procédure APB. Les candidats admis sont issus d’un bac STD2A, d’un BMA (brevet des métiers d’art) ou d’un bac pro Artisanat et métiers d’art, d’une Manaa ou encore d’une prépa artistique.

Les écoles spé-cialiséesCes cursus ont la particularité de déboucher sur un métier précis : infirmier-e, commercial-e, architecte, éducateur-trice spécialisé-e,… les for-mations peuvent varier de 2 à 6 ans.Il y a différentes modalités d’accès à ces écoles : dossier, concours, une année préparatoire ou un diplôme universi-taire (par ex : école de journalisme). Les formations sont sanctionnées par un diplôme reconnu ou non par l’Etat. Certains syndicats professionnels leur octroient des labels de qualité.

Les écoles de commerceLes écoles de commerce sont majo-ritairement privées et payantes. Elles recrutent à différents niveaux de formation : après le bac, après une prépa (CPGE) ou à bac+2 ou 3, via les admissions parallèles. Les cursus sont multiples. L’entrée se fait sur concours, les formations organisent des sélections propres ou communes à plusieurs écoles.

Programme en 3 ans : atout+3, Bachelor EGC et Ecricome Bachelor

Programme en 4 ou 5 ans : Accès, Link, Pass, Sesame, Team

Les écoles d’in-génieur-eProposent des formations de niveau bac+5 (Master) et délivrent un diplôme reconnu et habilité par un organisme officiel : la commission des titres d’ingénieur (CTI).

Elles recrutent des profils scienti-fiques et technologiques à travers différentes voies d’accès soit après bac pour les prépas intégrées aux écoles, après bac+1, bac+2 pour les CPGE, admissions parallèles (BTS, DUT, L3). La formation est pluridis-ciplinaire (langues, sciences, écono-mie…) la spécialisation se fait pro-gressivement.

A noter : la rentrée décalée à l’UTC en janvier

Les diplômes professionnels de la jeunesse et des sportsLe ministère des sports met en place des formations et délivre des diplômes d’état qui couvrent l’en-semble des secteurs de l’animation sportive et socioculturelle.

Le brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation popu-laire et du sport (bPjePs), de niveau bac, donne accès au métier d’éducateur-trice sportif-ive et per-met d’animer des activités physiques, sportives ou socioéducatives.

Le diplôme d’etat de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport (DejePs) de niveau bac+2, permet d’être entraîneur-euse dans le cadre d’associations sportives.

Pour s’informer :Les documents ONiseP :• Le guide régional « Après le bac, choisir ses études supé-rieures » remis aux élèves et aux professeurs principaux, pré-sente toute l’offre de formation post-bac de l’académie. • Le dossier « Après le bac » présente l’ensemble des forma-tions supérieures en France et les secteurs d’activités corres-pondants.

www.sports.gouv.fr

ou contacter la direction

régioanle de la jeunesse, des

sports et de la cohésion sociale

En savoir

plus

autres sources d’informations :La mission académique de l’enseignement supérieur (MAES), 45 rue Saint-Leu à Amiens, Tél 03 22 80 52 45 Le bureau d’information, d’orientation et d’insertion professionnelle (BIOIP) de l’université de Picardie Jules Verne, à Amiens, Tél.03 22 82 58 45

Les ciO de l’académie, adresses sur www.onisep.fr/amiensLe forum du lycéen à l’étudiant : www.forumdulyceen.frLes journées portes ouvertes, les plaquettes des établissements

www.onisep.fr>Espace pédagogique>Activités de classe pour le PDMF

en terminale

www.onisep.fr/amiens>Outils et activités pédagogiques>Après le bac,

trouver sa voie

monorientationenligne.fr

Page 38: Orientation_Missions des enseignants 2015.pdf

L’orientation les missions des enseignants - Rentrée 2015 - Rectorat/SAIO - ONISEP

17

• Mieux informer et mieux accom-pagner les lycéens de première et de terminale notamment grâce aux informations qui leur seront fournies par des enseignants-es-chercheurs-euses, des étudiants ou des professionnels de l’orientation désignés par leur université pour les représenter.• Permettre aux lycéens de faire des choix d’orientation réfléchis.• Aider les lycéens à intégrer des filières adaptées à leur profil et à leur projet et ainsi favoriser leur réussite.• Conduire 50 % des jeunes vers un diplôme de l’enseignement supérieur.

Pour élaborer un projet, il faut du temps et de l’information. C’est pourquoi le volet orientation de l’accompagnement personnalisé est instauré (voir fiche 2).

en 1re, au cours de l’année sco-laire, chaque élève bénéficie :• d’une rencontre avec son ou sa professeur-e principal-e lors d’un entretien personnalisé ;• d’un accès à une information claire et objective sur l’ensemble des formations existantes ;• d’une aide à la recherche des informations utiles lui permettant d’élaborer ses choix ;• d’un conseil sur la filière qu’il a l’intention de choisir.

Ce conseil permet à l’élève de for-muler plus aisément ses vœux de poursuites d’études en terminale.

en terminale, les élèves qui sou-haitent poursuivre en 1re année de licence peuvent bénéficier d’un conseil d’orientation active via la procédure admission postbac. À la saisie des vœux, lorsqu’ils ou elles en ont fait la demande, l’université examine leur dossier.

En fonction du projet, du parcours et de la filière demandée, l’univer-sité donne un avis que l’élève n’est pas contraint de suivre. L’université peut : • conforter le choix ;• conseiller une autre filière mieux adaptée ;• proposer un entretien pour un conseil personnalisé ou une infor-mation collective organisée par l’uni-versité (rencontres entre lycéens, étudiants et enseignants-es).

Pour délivrer un conseil d’orienta-tion active, les universités utilisent les données dématérialisées saisies dans le dossier du ou de la candi-dat-e* :• Notes des bulletins de l’année en cours (terminale) et appréciations des enseignants-es• Notes des bulletins de la classe de première et appréciations des enseignants-es• Projet professionnel et motiva-tions.

*quelques universités redirigent les candidats vers une application interne pour la gestion du conseil d’orientaiton.

«La réussite des étudiants

implique qu’ils puissent choi-

sir en toute connaissance

de cause la filière ou la voie

qui correspond le mieux à

leurs aptitudes et à leurs

goûts. C’est la condition

pour atteindre l’objectif de

conduire 50 % des jeunes

vers un diplôme de l’ensei-

gnement supérieur et leur

donner des formations qua-

lifiantes qui leur assurent un

avenir professionnel».

Extrait du BO n°5 du 31/01/2008

L’orientation active est une

démarche de conseil et d’ac-

compagnement individua-

lisé des lycéens futurs étu-

diants ; c’est un dispositif de

liaison avec l’enseignement

supérieur, pour favoriser la

réussite des étudiants.

L’orientation active donne

une nouvelle perspective à

l’orientation basée sur une

«bonne information pour

un choix éclairé». Ce dis-

positif constitue notamment

un élément essentiel du

plan «Réussite en licence».

L’orientation active est

aujourd’hui généralisée à

toutes les académies.

L’orientation active

objectifs

anticiper et réussir ses choix

Page 39: Orientation_Missions des enseignants 2015.pdf

L’orientation les missions des enseignants - Rentrée 2015 - Rectorat/SAIO - ONISEP

17

Créé en 2008 pour promouvoir l’égalité des chances et la réussite des jeunes, notamment

issus des quartiers de la politique de la ville (ZUS/CUCS) face à l’entrée dans l’enseignement supérieur, le dispositif « Cordées de la réussite » institue un ensemble de partenariats entre éta-blissements du secondaire (collèges et lycées) et du supérieur (grandes écoles, universités, CPGE).

Ce partenariat peut prendre différentes formes d’intervention, notamment des actions d’accompa-gnement et de tutorat d’étudiants auprès d’élèves du secondaire. L’objectif est de guider des élèves qui en ont la motivation et les capacités vers des parcours d’excellence mais aussi de donner l’ambition qui fait parfois défaut à certains pour envisager d’entreprendre ces cursus.

dans l’académie d’amiens, 10 cordées ont été labellisées impliquant l’Université de Picardie Jules Verne (UPJV), les grandes écoles et 3 lycées ayant des classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) ainsi qu’une cinquantaine d’établissements du secondaire dont 14 collèges. Au total ce sont plus de 700 élèves qui, jusqu’en 2013, ont pu être accompagnés et préparés à l’entrée dans l’ensei-gnement supérieur. Quelques exemples :

L’upJV, à la tête de trois cordées :• « accès et réussite à l’université », dispositif qui se décline en 2 opérations : «Ambassadeurs », des étudiants accompagnés d’enseignants et de chargés d’information viennent dans les lycées de l’Académie présenter l’université (études, débou-chés, vie étudiante …) et « 300 tuteurs pour 300 lycéens » qui propose des journées de rencontre entre étudiants et lycéens avec visite de l’universi-té, participation à des cours et un contact régulier

(par courriel, téléphone, réseaux sociaux …) pour une aide au choix et des conseils divers.

• « réussir des études scientifiques à l’univer-sité » : des collégiens et lycéens sont accueillis dans les laboratoires des DUT Génie chimique et Génie mécanique et productique de l’IUT de Saint-Quentin pour y réaliser des expériences et découvrir l’environnement de travail universitaire. L’objectif est de permettre aux élèves d’approfon-dir leurs connaissances et pourquoi pas susciter des vocations scientifiques. Un soutien scolaire dans les matières scientifiques est également proposé par les étudiants.

• « arts camille claudel » : cette cordée permet de sensibiliser à l’art et, au-delà, à la poursuite d’études artistiques, via la pratique en atelier avec des étudiants et enseignants de l’UFr de des arts qui donne lieu à une exposition des travaux réali-sés par les élèves, ainsi que la visite de musées …

L’ecole supérieure de chimie organique et Minérale (ESCOM) met en place le « passeport étu-diant : une grande école, pourquoi pas moi ? » qui propose par exemple une journée portes ouvertes dédiée aux lycéens concernés par la cordée pour visiter l’école, s’informer sur les études, le recrute-ment … auprès d’étudiants et d’enseignants.

Le lycée Louis thuillier d’amiens organise des « bancs d’essai » pour des élèves de 1re et de terminale qui peuvent bénéficier d’une journée d’immersion totale en « prépa » (CPGE) pour découvrir le lycée, suivre des cours avec les étu-diants, assister à des « khôles » ou TIPE, rencontrer et discuter avec étudiants et enseignants sur la formation, les débouchés … et demander conseil.

Les actions d’orientation mises en place dans l’académie viennent appuyer la démarche d’orientation active en visant des objectifs similaires : donner envie à un maximum de lycéens de continuer après le baccalauréat, éviter les erreurs majeures dans le choix des études post-bac et faciliter la réussite de tous et toutes dans le supérieur.

quelques exemples : «Je suis lycéen-ne, je prépare mon orientation», distribué à tous les élèves de Terminale pour les guider dans la construction d’un projet d’études cohé-rent et les informer sur les ressources mises à leur disposition. Téléchargeable sur :

www.onisep.fr/amienswww.ac-amiens.frwww.forumdulyceen.fr

en janvier 2015, le «Forum du lycéen à l’étudiant» a accueilli plus de 26000 personnes. cette manifes-tation leur permet d’être directement en contact avec des enseignants et des étudiants du supérieur et d’obtenir des informations sur les études (orga-nisation, programme, accès, taux de réussite…) et leurs débouchés (métiers visés, taux d’insertion pour les diplômes professionnels…). Les établissements sont encouragés à organiser des journées «Portes Ou-vertes» en février-mars pour permettre aux élèves de recueillir des informa-tions concrètes sur les formations, et de visiter les lieux.

Les dispositifs académiques de liaison entre l’enseignement scolaire et supérieur.

Au cours de l’année, les projets de poursuite d’études envisagées par les élèves des classes de première ont été recueillis et ces derniers ont pu bénéfi-cier d’un conseil d’orientation anticipé.

Toutes les informations utiles sur les études supérieures :

Les acTions academiques

contribuant à l’orientation active

www.onisep.frrubrique "après le bac"

sur les cordées de la réussitezoom

Page 40: Orientation_Missions des enseignants 2015.pdf

L’orientation les missions des enseignants - Rentrée 2015 - Rectorat/SAIO - ONISEP

18

Les espaces du forum

L’espace formations Toutes les formations de l’enseigne-

ment supérieur, en Picardie et ailleurs.

L’espace Orientation fonc-tionne comme un centre d’information et d’orientation. Les conseillers-ères d’orientation-psychologues accueillent les élèves et leurs familles en entre-tien personnalisé. Pour explorer leurs centres d’intérêt et leurs goûts, les lycéens peuvent utiliser les logiciels d’aide à l’orientation et consulter la documentation de l’Onisep.

L’espace Vie de l’étudiant-e traite tous les aspects de la vie quo-tidienne de l’étudiant-e : logement,

culture, budget, santé…

L’espace europe et international Des professionnels de l’orientation de

20 pays européens mais aussi de la

Chine, des Etats-Unis, de l’Australie

et du Québec répondent aux ques-

tions pour entreprendre et réussir

une expérience à l’étranger : études,

stages, jobs.

L’espace Rencontre avec des professionnels-les propose

le «1/4 d’heure métier». Pendant 15

minutes, les élèves sont invités, indi-

viduellement ou par groupe de deux

ou trois, à poser des questions à un

professionnel. De nombreux secteurs

d’activité sont représentés : para-

médical, social, commerce-vente-dis-

tribution, bâtiment-travaux publics,

informatique, industrie, droit-sécu-

rité, information-communication…

L’espace emploi-formation-alternance permet de découvrir les

formations proposées par les Centres

de formation d’apprentis, les carrières

offertes par la fonction publique et

l’armée.

L’espace innovation et recherche met en valeur les cher-

cheurs-euses et les universitaires

picards-es dont les travaux auront

d’importantes répercussions sur notre

vie quotidienne.

Le Forum est un événement qui s’inscrit pleinement dans les objec-tifs du projet académique :• mieux informer pour mieux orienter et favoriser l’insertion professionnelle• réduire les sorties sans qualification et élever le niveau de qualification• promouvoir les parcours de réussite dans l’enseignement supérieur.

Le Forum, pour qui ?Le Forum accueille les élèves de première et de terminale, de tous les lycées publics et privés de l’académie d’Amiens, ainsi que les étudiants. Il permet à tous les jeunes de s’infor-mer et de préparer leur orientation. Le Forum est bien évidemment ouvert aux parents. Aux enseignants-es qui accompagnent leurs élèves et aux conseillers-ères d’orientation-psychologues, il offre la possibilité d’échanger sur leurs pra-tiques et de s’informer sur les conte-nus et les exigences des formations.

Pourquoi ?Pour rencontrer les étudiants, ensei-gnants et professionnels, et vous infor-mer sur les formations du supérieur.Un temps d’échange qui permet d’ap-profondir leur réflexion et de préciser leur projet de formation. Orientation, études, stage à l’étranger, vie pratique : toutes les réponses sont au Forum.

Dates, lieu, horairesLe Forum est ouvert du jeudi 7 janvier au samedi 9 janvier 2016, de 9h30 à 17h (jeudi et ven-dredi) et de 10h à 17h (samedi), à Mégacité, Amiens.

L’entrée estgratuite

Le foruM du lycéen à l’étudiantwww.forumdulyceen.fr

le foruM en Bref 7

Page 41: Orientation_Missions des enseignants 2015.pdf

L’orientation les missions des enseignants - Rentrée 2015 - Rectorat/SAIO - ONISEP

18 Pourquoi préparer la visite avec les élèves

La nécessité de choisir une formation pousse l’élève à s’informer.

Mais l’information en orientation a une connotation sociale marquée. On parle de filières de formation, de métiers qui sont liés à la place que le jeune va occuper dans la hiérarchie sociale.

Cela peut aussi amener à question-ner l’organisation sexuée du monde du travail. En effet, les métiers et les formations font encore l’objet de stéréotypes sociaux ou sexués.

De plus, choisir, c’est renoncer. Les élèves peuvent donc avoir cer-tains comportements déroutants face à l’information : l’évitement, l’indiffé-rence, la panique... D’où l’importance de les accom-pagner dans cette démarche avec l’aide des conseillers-ères d’orienta-tion-psychologues.

Par ailleurs, il ne suffit pas de mettre le jeune en contact avec l’information pour qu’il soit informé. On peut être sur-documenté et sous-informé.

Il faut proposer à l’élève des activités qui lui permettent de s’approprier l’information. D’où l’intérêt et la nécessité de pré-parer, accompagner et exploiter les « visites » au Forum.

Comment préparer la visite avec les élèves

Vous pouvez travailler avec le ou la conseiller-ère d’orientation-psycho-logue de l’établissement.

3 ressources sont à votre dispo-sition :

1 - « je suis enseignant-e, j’ac-compagne mes élèves » diffusé gratuitement à chaque professeur-e principal-e de terminale. Ce 4 pages présente le Forum, les grandes étapes de l’orientation en terminale et toutes les ressources utiles à l’accompagnement des élèves dans leur choix d’orientation.

2 - « je suis lycéen-ne : je pré-pare mon orientation » diffusé gratuitement à tous les élèves de ter-minale et de première, en novembre. Ce livret propose aux élèves des pistes pour préparer l’orientation post-bac et exploiter leur visite au Forum.

3 - www.forumdulyceen.frle site du Forum, consultable de son ordinateur, smartphone ou tablette, permet d’organiser et d’imprimer son itinéraire de visite.Il annoncee de façon détaillée l’en-semble des formations présentes, les rencontres avec les profession-nels, les pays participants et les mini-conférences organisées sur l’Espace Europe et international. Une recherche par secteur d’activités per-met aux élèves de repérer toutes les formations qui en relèvent.Tous les documents relatifs à la préparation des élèves sont téléchar-geables sur le site.

cet espace dédié aux

équipes éducatives

accueille tous ceux et

celles qui accompagnent

les élèves dans la construc-

tion de leur parcours de

formation.

il offre l’occasion de décou-

vrir les produits et les nou-

veaux services (webclas-

seur-folios…), une ani-

mation sur le thème de

l’égalité «filles/Garçons»

proposés par l’Onisep aux

équipes éducatives.

stand APb : des simula-

tions d’inscriptions sur le

site Admission Post bac

www.admission-postbac.fr

et des échanges avec les

jeunes et les familles seront

proposés sur ce stand.

espace pour les équipes éducativeset stand APb

? ?

www.forumdulyceen.fr

Page 42: Orientation_Missions des enseignants 2015.pdf

L’orientation les missions des enseignants - Rentrée 2015 - Rectorat/SAIO - ONISEP

19

dès le 2 décembre

2014

AdMission Post Bac

Une grande majorité des for-mations de l’enseignement supérieur gère son recru-tement via le portail natio-nal (BTS, DUT, Licence,

CPGE…), y compris certaines forma-tions en apprentissage. Les élèves sou-haitant intégrer ces formations doivent s’inscrire sur le site Admission post bac pour formuler leurs vœux de poursuite d’études, faire leur(s) candidature(s) et en assurer le suivi, jusqu’aux résul-tats d’admission.

Inscriptions du 20 janvier au 20 mars

Du 20 janvier au 20 mars les candidats créent leur dossier sur le site. Lors de leur première visite, ils doivent se munir de leur n°INE

(identifiant national étudiant) et de leur n° OCEAN (numéro d’inscription au bac). Puis, des identifiants de connexion leur sont attribués : à noter et conser-ver soigneusement !En cas de perte des identifiants, une rubrique « codes perdus » est dispo-nible sur le site. Pour toute question, la rubrique « contact » est à leur disposition à partir du dossier APB.

création du dos-sier de candidature

Pour être candidat-e dans une forma-tion, il faut : Sélectionner le vœu (20 mars dernier délai) Confirmer le vœu (2 avril dernier délai) Envoyer un dossier papier ou saisir

en ligne les éléments demandés pour les dossiers électroniques

(2 avril dernier délai).

Attention, la confirmation d’un vœu est définitive et doit donc être réfléchie. Le nombre de vœux maximum est fixé à 36 ; 12 par grandes filières (BTS, DUT…), hors mise à niveau (les MAN) limitées à 3 (cf le guide du candidat en ligne sur www.admission-postbac.fr).

saisie des éléments des dossiers élec-troniques ou envoi des dossiers papier avant le 2 avril

De très nombreuses formations utilisent des dossiers dématérialisés. Le ou la candidat-e doit alors saisir, en ligne, les éléments de candidature demandés (CV, lettre de motivation…) et ce, avant le 2 avril. Certaines formations demandent au ou à la candidat-e d’envoyer un dossier papier (date limite d’envoi fixée au 2 avril, le cachet de la poste faisant foi).Pour constituer ce dossier, il faut, une fois le vœu confirmé, imprimer la fiche de candidature et compléter les imprimés qui sont joints.Un accusé de réception de l’établisse-ment sera consultable du 5 au 8 mai dans le dossier candidat.

ouverture du site pour information dès le 1er janvier 2014

√ Une information identique pour tous sur une seule adresse√ des démarches simplifiées pour déposer ses candidatures√ un calendrier harmonisé (saisie des vœux ; envoi des dossiers ; publications des résultats…) √ une admission plus fluide avec la limitation des admissions multiples.

La procédure nationale d’admission

dans l’enseignement supérieur rend

essentiel le rôle du ou de la profes-

seur-e principal-e de terminale dans

l’accompagnement des lycéens dans

toutes les étapes : depuis la recherche

de formations jusqu’aux phases d’ad-

mission en passant par l’inscription

sur le site, la saisie des vœux et leur

classement ainsi que la constitution

des dossiers de candidature.

objectifs du

portail unique

du 20 janvier

au 20 mars 2015

avant le2 avril

2015

Dates pour l'année scolaire 2014/2015 :

Page 43: Orientation_Missions des enseignants 2015.pdf

L’orientation les missions des enseignants - Rentrée 2015 - Rectorat/SAIO - ONISEP

19

jusqu’au 31 mai 2015

classement des voeux jusqu’au 31 mai 2015

C’est une étape capitale car l’ordre des vœux condi-tionne la proposition qui sera faite à chaque can-

didat-e, sachant qu’il ou elle n’aura au mieux qu’une seule proposi-tion par phase et que celle-ci entraînera une démission automatique des vœux de rang inférieur. il faut classer ses vœux par ordre de préférence !

phases d’admission et réponse des candidats

3 phases d’admission vont se suc-céder les 8 juin, 25 juin et 14 juillet 2015.

Si une admission est proposée, le ou la candidat-e devra y répondre dans les 120 heures (5 jours). Il ou elle dispose de plusieurs réponses possibles : Oui définitif Oui mais* Non mais* Démission générale

*ces réponses sont accessibles uniquement si le ou la candidat-e est en attente sur un vœu mieux classé que la proposition qui lui est faite.

Pour plus d’informations sur le sens des réponses : cf le guide du candidat.

Une fois un vœu accepté, le ou la candidat-e doit suivre les instructions mises en ligne dans son dossier par l’établissement d’accueil pour procé-der à son inscription administrative (même en cas de réponse «oui mais»).

procédure complémentaire du 26 juin au 15 sep-tembre 2015

C’est une procédure de «rattrapage» qui permet aux candi-dats sans proposition d’ad-mission de se repositionner sur des places restées vacantes dans les éta-blissements ; le choix y est donc plus limité ainsi que le nombre de vœux possibles (12 maximum).

Les candidats qui auront eu une pro-position lors des phases d’admission peuvent s’y inscrire (en renonçant au vœu proposé) mais ont un accès restreint aux formations qui y sont gérées. (cf le guide de la procédure complémentaire).

J’ai oublié de saisir mes vœux dans les délais indiqués. Que faire ?Si vous n’avez pas saisi de vœux entre le 20 jan-vier et le 20 mars, vous devrez attendre la pro-cédure complémentaire pour candidater dans les formations où des places restent vacantes.

Un établissement peut-il me refuser parce que je n’ai pas classé sa formation en vœu 1 ? Aucun établissement n’a connaissance des autres vœux formulés par les candidats dont ils reçoivent les dossiers et ne connaît pas l’ordre des vœux enregistrés. Votre liste de vœux et leur classement sont confidentiels.

Je souhaite faire une demande d’internat, est-ce possible sur le site ? Seules les CPGE proposent aux candidats d’effectuer une demande d’internat directement sur le site. Une demande d’internat en CPGE dédoublera votre vœu : votre vœu sera AVEC et SANS INTERNAT (mais ne comptera qu’un vœu et non deux). Une fiche internat, téléchargeable sur votre dossier en ligne, devra être jointe à votre dossier de candidature. NB : Pour toutes les autres formations, contac-tez directement l’établissement pour connaître les démarches à effectuer.

Est-il possible de refuser une école nous ré-pondant favorablement ? Lors des 3 phases d’admission, vous pourrez répondre à la proposition qui vous sera faite en choisissant l’une des 4 possibilités offertes : Oui définitif / Oui mais / Non mais / Démission gé-nérale. Vous avez donc la possibilité de ne pas accepter une proposition d’admission. Attention cependant, rien ne vous assure d’avoir une autre proposition lors des phases d’admission suivantes.

J’ai eu une proposition sur mon vœu n°1, et finalement, je préfère aller sur mon vœu 2 qui a été démissionné. Que faire ? Passé le 31 mai, il n’est plus possible de modi-fier l’ordre des vœux. Il ne vous sera donc pas possible d’aller sur votre vœu 2 si c’est votre vœu 1 qui vous est proposé car votre place sur votre vœu 2 a d’ores et déjà été proposée à un autre candidat. NB : Selon les situations des élèves (déménage-ment, handicap…), des aménagements peuvent être envisagés. Exposez votre problème via la rubrique « contact » du site admission-postbac.

Toutes les informations utiles sur : www.admission-postbac.fr etwww.ac-amiens.fr (ORIENTER > Faire son choix > Les procédures

d’admission

26 juin au15 septembre2015

1er décembre : Ouverture du site pour information20 janvier-20 mars 2015 : Création des dossiers et saisie des vœux 2 avril : Date limite pour la modifi-cation des dossiers (saisie de notes, lettres de motivation, …), pour la vali-dation et l’impression des fiches de vœu et pour l’envoi des dossiers papier5 mai-8 mai : Consultation desaccusés de réception 20 janvier-31 mai : Classement des vœux 8 juin / 25 juin / 14 juillet : Phases d’admission26 juin au 15 septembre : Procédure complémentaire

les daTes

à retenir

Une version test du site public est disponible en ligne sur

le site de gestion APB de votre établissement. Il vous per-

mettra de faire un dossier fictif et de vous familiariser avec

la procédure. Contactez la personne en charge du dossier !

un siTe T

esT

questions

d’élèves

Page 44: Orientation_Missions des enseignants 2015.pdf

L’orientation les missions des enseignants - Rentrée 2015 - Rectorat/SAIO - ONISEP

20L’orientation après le bac : les chiffres

RentRée scolaiRe

2014 académie d’amiens moyenne nationale

Les choix d’orientation

Les bacheliers picards privilégient les filières courtesA la rentrée 2014, 61% des nouveaux bacheliers de l’aca-démie d’Amiens, (10613 élèves sur 17401) poursuivent des études dans les quatre grandes filières de l’enseigne-ment supérieur : Université, IUT, STS, CPGE (contre 62,9% en moyenne nationale). Ils s’y répartissent comme suit :

Université 52,5% 53,4%

STS 27,3% 24,7%

IUT 12% 11,7%

CPGE 8,2% 10,2%

Ces statistiques nous indiquent que les bacheliers picards poursuivent davantage leurs études dans les filières de STS et choisissent moins la filière CPGE que l’ensemble des bacheliers de France.

Un choix de poursuite d’études qui varie selon le type de baccalauréatSelon le type de baccalauréat obtenu, les bacheliers ne font pas les mêmes choix de filière dans l’enseignement supérieur.

Répartition des nouveaux bacheliers dans les 4 grandes filières de l’enseignement supérieur en Picardie à la rentrée 2014, selon le type de bacca-lauréat (en %) RentRée scolaiRe UniveRsité iUt cPGe sts 2014

Bac GénéRal 65,1 11,9 12,3 10,7 Bac techno 31,1 17,1 1,9 49,9 Bac PRo 29,1 3,4 0 67,5

Les bacheliers généraux choisissent majoritairement l’uni-versité (65,1%). Les bacheliers technologiques et profes-sionnels poursuivent massivement en STS (respectivement 49,9% et 67,5%). Rappelons que, pour une plus grande réussite des étudiants dans l’enseignement supérieur, la loi sur l’Enseignement supérieur et la recherche de juillet 2013 prévoit que les STS doivent recruter davantage de bacheliers professionnels et les IUT de bacheliers technologiques. Ainsi, depuis la rentrée dernière, le rectorat a fixé, en accord avec les responsables de ces filières, un seuil minimal de candidats ayant ces profils à admettre dans ces formations. A la rentrée 2014, parmi les étudiants de 1re année de STS, 28,7% étaient en bac pro l’année précédente.

Evolution du taux de poursuite d’études selon le type de bacDepuis 2011, on note globalement une légère baisse du taux de poursuite d’études de l’ensemble des bacheliers picards mais avec des variations selon le type de baccalauréat obte-nu. Ainsi, on observe entre 2009 et 2014 une légère pro-gression de ce taux pour les bacheliers professionnels (de 23,5 % à 23,8 %) et de façon plus nette pour les bacheliers généraux (de 81,3 % à 86,6 %) et les bacheliers technolo-giques (de 63,2 % à 66,5 %), alors que ce taux avait connu pour ces derniers une baisse certaine entre 2009 et 2011.

Evolution du taux de poursuite d’études dans l’enseignement supérieur des bacheliers picards entre 2009 et 2014 (en %)

2009 2010 2011 2013 2014

Bac GénéRal 81,3 82,7 82 83 86,6

Bac techno 63,2 60,7 60,8 61,5 66,5

Bac PRo 23,5 24,4 24,6 27,3 23,8

ensemBle 62,6 63 60 62 61

Notons également que, malgré la baisse enregistrée en 2014, les bacheliers professionnels picards sont de plus en plus nombreux à poursuivre leurs études après le bac : 23,8% en 2014 (France : 26,1%) contre 19,6% en 2007. La part des bacheliers professionnels a notamment augmenté dans les STS (36% en 2014 contre 25,5% en 2009) et à l’université (8,1% en 2014 contre 4,2%). Par ailleurs, la part des bacheliers technologiques a baissé en STS (- 11,2 points sur la même période) comme celle des bacheliers généraux à l’université (- 7,1 points).

Trois bacheliers picards sur dix choisissent de poursuivre leurs études dans une autre académie.Cette proportion est variable d’une filière à l’autre. Parmi les étudiants qui poursuivent en CPGE, la moitié (50,2%) s’ins-crivent dans un établissement hors académie. C’est le cas de 32,5% des étudiants choisissant l’université, 30% de ceux qui s’inscrivent en DUT et 23,1% de ceux qui s’inscrivent en BTS. Ce sont ainsi 3 298 bacheliers qui ont quitté l’acadé-mie d’Amiens à la rentrée scolaire 2014. A l’inverse, 1 326 bacheliers sont venus étudier en Picardie, en particulier en CPGE scientifiques, et représentent 15,3% des inscrits dans l’académie.

Source : Les poursuites d’études dans le supérieur des bacheliers 2014 de l’aca-démie d’Amiens, note d’information à paraître en septembre, Division évaluation prospective et pilotage du Rectorat de l’académie d’Amiens. A télécharger sur www.ac-amiens.fr

Page 45: Orientation_Missions des enseignants 2015.pdf

L’orientation les missions des enseignants - Rentrée 2015 - Rectorat/SAIO - ONISEP

20 répartition femmes/hommes

dans l’enseignement supérieur

Les filles sont plus nombreuses que les garçons dans l’enseignement supérieur …

La scolarisation des femmes dans l’enseignement supérieur s’est plus fortement développée que celle des hommes. En 2012, le taux de scolarisation des femmes de 17 à 29 ans dans l’enseignement supérieur est supérieur à celui des hommes, quel que soit l’âge. Ainsi, 49,3% des femmes de 20 ans sont scolarisées dans l’enseignement supérieur contre 40,2% des hommes.En 2013, 55,3 % des étudiants inscrits dans l’enseignement supérieur sont des étudiantes.

…mais dans des proportions variables selon les filières

La part des filles augmente dans la plupart des formations mais de façon différente selon les filières. Ainsi, leur progression a été importante ces dernières années dans les écoles d’ingénieurs (+ 4,8 points en 12 ans) et sur-tout dans les formations universitaires de médecine, odonto-logie et pharmacie : (+ 5,4 points).Largement majoritaires dans les formations paramédicales et sociales (83,5 %) elles sont minoritaires dans les formations de type CPGE et IUT, notamment dans les cursus à caractère scientifique : ainsi elles représentent 29,7 % des étudiants de CPGE scientifiques et 27,0 % des effectifs en écoles d’ingé-nieurs.

en Picardie, les filles représentent 50,8 % des effectifs de BTS et 41,05 % des effectifs de CPGE. Leur proportion varie selon les spécialités de formation : en CPGE scientifique, 32,7 % des effectifs sont des filles contre 71,35 % en CPGE littéraire. De même, si elles représentent 50,8 % des effectifs de BTS, elles constituent 62,03 % des effectifs des BTS tertiaires et 14,42 % des effectifs des BTS production.

Zoom sur l’université

Dans les formations universitaires (hors IUT), les jeunes femmes représentent globalement 55 % des étudiants, cependant elles sont plus nombreuses en licence (56,2 %) et en master (59,1 %) qu’en doctorat (48,1 %).Elles sont davantage présentes dans les filières littéraires (langues ou lettres et sciences du langage : 70,1 %) que scientifiques (37,1 %). Les femmes représentent désormais 63,1 % des étudiants de médecine, odontologie, pharmacie.En IUT, les filles sont majoritaires dans le domaine des ser-vices (50,4 %) et minoritaires dans le domaine de production (23,4 %).

A l’université de Picardie jules Verne, on observe les mêmes tendances : les étudiantes représentent 53,4 % de l’effectif total étudiant en 2013-2014. Elles sont nettement majoritaires dans les formations des domaines « Arts, lettres et langues », «Sciences humaines et sociales », « Santé » et à l’ESPE (Ecole supérieure du professorat et de l’éducation) alors que leur part diminue dans les filières plus scientifiques et technologiques.

sources :

• «Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche», DEPP, édition 2014.

• Document «Ensemble vers la pari-té», université de Picardie Jules Verne, 2014.Arts-Lettres-Langues

Droit-Economie-Gestion

Sciences Humaines et sociales

Sciences-Technologie-Santé

ESPE

IUT

TOTAL

68,60

55,40

67,30

47,10

76,90

40,80

53,40

31,40

44,60

32,70

52,90

23,10

59,20

46,60

Femmes HommesRépartition femmes/hommes dans les domaines de formation de l’Université de Picardie Jules Verne en 2013/2014 (en %)

Arts-Lettres-Langues

Droit-Economie-Gestion

Sciences Humaines et sociales

Sciences-Technologie-Santé

ESPE

IUT

TOTAL

68,60

55,40

67,30

47,10

76,90

40,80

53,40

31,40

44,60

32,70

52,90

23,10

59,20

46,60

Femmes Hommes

Page 46: Orientation_Missions des enseignants 2015.pdf

L’orientation les missions des enseignants - Rentrée 2015 - Rectorat/SAIO - ONISEP

21

Au lycée

L’information :

« L’université au lycée »

L’UPJV, le Rectorat et le CROUS

œuvrent à l’égalité d’accès à l’infor-

mation. Une présentation des forma-

tions universitaires est faite à tous les

élèves des classes terminales (et par-

fois de premières) dans les 43 lycées

de la région, suivie d’un échange avec

des étudiants Ambassadeurs.

Le tutorat :

«300 étudiants pour 300 lycéens»

pour les convaincre de dépasser leurs

hésitations et de poursuivre leurs

études à l’UPJV. 300 étudiants sont

recrutés pour accompagner 300 ly-

céens choisis dans les lycées retenus

par le Rectorat qui, à travers plusieurs

rencontres peuvent découvrir la filière

qu’ils envisagent d’intégrer, le fonc-

tionnement de l’université et partici-

per à la vie universitaire.

actions pour venir en aide aux étudiants

une prise en charge dès la

semaine de rentrée

Dès la semaine de rentrée, les

étudiants sont pris en charge : accueil,

présentation des diplômes, visites des

locaux pour s’approprier les lieux.

une initiation aux Ressources

et aux Outils de la Bibliothèque

Universitaire (IROBU). L’objectif

est de donner aux étudiants une

méthodologie pour la recherche

documentaire.

Des dispositifs tout au long des 3 années de Licence• Instauration de contrôle d’assiduité

obligatoire en TP et en TD (liste d’émargement). Au-delà d’une absence injustifiée, il n’est pas possible de se présenter à la première session de l’unité d’enseignement (UE).

• Dédoublement des cours occasionnant des difficultés aux étudiants (travail en groupe selon les effectifs).

• Dispositifs pour les salariés, sportifs de haut niveau et jeunes mamans.

• Organisation des révisions, prépa-rations aux examens pour les se-condes sessions, en L1, L2, L3 et y compris en horaire décalé pour les étudiants salariés et les sportifs de haut niveau.

• Augmentation du volume horaire des TD qui occasionnent des difficultés pour des étudiants.

• Mise en place d’un dispositif spécifique « décrocheurs » en relation avec le BIOIP à l’IUT Amiens.

• Soutien à la réorientation en fin de S1 (cf.ci-après « Zoom sur les dispositifs de la réorientation »).

• Généralisation de la mise en ligne des annales de sujets d’examen.

• Unité d’Enseignement (UE) « Connaissance de l’entreprise » en L3.

zoom sur les dis-positifs de réorien-tation

Pour les étudiants de L1 désirant changer de filière et les étudiants de PACES (première année commune aux études de santé) non admis à poursuivre en 2e semestre* ou souhaitant choisir un autre cursus, différentes actions sont prévues :

• Possibilité d’intégrer le 2e semestre

de la 1re année du cycle préparatoire

de l’ESIEE pour les étudiants de L1

mathématiques, L1 physique, L1

informatique ainsi que les étudiants

de PACES souhaitant se réorienter à

l’issue du 1re semestre. Une mise à

niveau est prévue pour ces étudiants

qui bénéficieront d’une pédagogie

adaptée, un suivi personnalisé par les

enseignants ainsi qu’un tutorat avec

les étudiants de 2e année.

Sélection sur dossier.

Par ailleurs, les étudiants de PACES

(non autorisés à redoubler ou

souhaitant se réorienter) ayant obtenu

une mention Bien ou TBien au BAC

et des notes correctes en physique

pourront intégrer la 2e année du cycle

préparatoire.

• Une journée d’information est

organisée à l’UFR de Médecine en

janvier pour présenter les différentes

solutions de réorientation proposées à

l’UPJV ou ailleurs.

• Un Diplôme universitaire (DU)

«Tremplin vers la réussite» est prévu

au second semestre pour les étudiants

souhaitant affiner leur projet d’études

pour la rentrée suivante.

• Possibilité de réorientation en 2e

semestre de licence : les étudiants

(issus de L1, CPGE, BTS) peuvent

intégrer un 2e semestre dans une

filière de l’UPJV. Ils devront valider le

1er semestre ultérieurement.

• Module de préparation aux concours

paramédicaux : ce module est mis en

place par l’UFR de médecine à partir

de février et jusqu’aux vacances de

printemps. Ce module a accueilli une

centaine d’étudiants en 2015.

Les dispositifs de réussiteà l’ upJv

Page 47: Orientation_Missions des enseignants 2015.pdf

L’orientation les missions des enseignants - Rentrée 2015 - Rectorat/SAIO - ONISEP

21

SCHÉMA DES ÉTUDESSUPÉRIEURESdans le cadredu LMD

Crédits0

60

120

180

240

300

LYCÉE U N I V E R S I T É O U L Y C É E O U É C O L E

Grandes écoles(voir ci-dessus le textesur le grade de master)

S4

Baccalauréat

Semestre S5

Semestre S6

Semestre S5

Semestre S6

Semestre S3

Semestre S4

Semestre S1

Semestre S2

BTS DUT DEUST

LICENCE PROFESSIONNELLE LICENCE

MASTER

DOCTORAT

L

M

D

CPGE2

CPGE1

2e

année

1re

année

3e

année

2e

année

1re

année

3e

année

2e

année

1re

année

4e

année

3e

année

5e

année

S3

S2

S1

S4

S3

S2

S1

D1

D2

D3

L3L3

L2

L1

M1

M2

Grandes écoles

Le bureau d’information, d’orientation et d’insertion professionnelle (bioip) a trois mis-sions principales au sein de l’UPJV : l’accueil, l’information et l’orientation des étudiants, la diffusion aux étudiants des offres de stages et d’emplois à partir de la plateforme «stages-emplois» de l’UPJV, l’assistance dans la recherche de stages et d’un premier emploi (ateliers de techniques de recherche de stage ou d’emploi, conseils personnalisés, rencontres avec des professionnels …) l’aide à l’insertion professionnelle des futurs diplômés.

• Bâtiment Le Coralie - Campus 80025 AMIENS CEDEX 1

Tél : 03.22.82.58.45 - Fax : 03.22.82.58.50

Plus d’infos sur www.u-picardie.fr

Ce nouveau service du Rectorat est en fonction depuis le 1er septembre 2014. Ses principales missions assurées en partie par deux conseillères d’orientation-psy-chologues, concernent : la gestion du Forum du lycéen à l’étudiant ; l’accueil des étudiants inscrits dans le supérieur ; la réorientation des étudiants vers un BTS-BTSA ou un DUT ; l’information sur l’enseignement supérieur en lien avec la ligne éditoriale de la Dronisep ; la formation des équipes pédagogiques sur les formations post-bac.contact : Laurent Casadio (directeur) et Catherine Papin (assistante), 45 rue Saint-Leu, 80000 Amiens, Tél : 03 22 80 52 45

[email protected]

• La rentrée décalée en Génie civil et construction durable enJanvier à l’IUT. • Le semestre «rebondir» à l’IUT d’Amiens permet aux étudiants d’intégrer un semestre d’initiation aux DUT. Ils sont répartis en 2 groupes : secondaire et tertiaire. Le semestre a accueilli 50 étudiants en 2015.• Une bourse sur places vacantes permettra aux étudiants souhaitant changer d’orientation et se diriger vers un BTS, BTSA ou DUT de postuler sur des places vacantes entre octobre et fin janvier. Elle est mise en place par la Mission académique de l’enseignement supérieur (MAES).

La mission académique

de l’enseignement supérieur

L’orientation et

l’insertion profession-

nelle des étudiants

Page 48: Orientation_Missions des enseignants 2015.pdf

L’orientation les missions des enseignants - Rentrée 2015 - Rectorat/SAIO - ONISEP

22Les poursuites d'étudesaprès un Bac+2

L’ONISEP Picardie a recensé plus de 100 formations accessibles après un bac+2. Elles sont classées par domaines de formation et présentées sous forme de fiches. Chaque fiche mentionne les objectifs, les débouchés, la durée, les modalités d’accès, le coût, les poursuites d’études éventuelles…

Ce document est distribué à tous les titulaires d’un bac+2 de l’académie. Il est également en téléchargement sur le site www.onisep.fr/amiens

TOUTE L'INFO SUR LES MÉTIERS ET LES FORMATIONS

RENTRÉE2015RENTRÉE2015

ministère de l’Éducation nationale,de l’Enseignement supérieur et de la Recherche

www.onisep.fr/lalibrairie

académie d’AMIENS

Certificats ou titres délivrés homologués Classes prepa Diplôme de comp-

tabilité et de gestion Licences générales Diplômes d’écoles d’in-

génieurs Diplômes d’écoles de commerce Formations spécifiques LICENCES PROFESSIONNELLES Diplômes universitaires de tech-

nologie Diplôme d’État de conseiller en économie sociale et familiale Certificats

ou titres délivrés homologués CLASSES PREPA DIPLÔME DE COMP-

TABILITÉ ET DE GESTION Licences generales Diplômes d’écoles

d’ingénieurs Diplômes d’écoles de commerce Formations spéci-fiques LICENCES PROFESSIONNELLES Diplômes universitaires de technologie

Diplôme d’État de conseiller en économie sociale et familiale Certificats ou

titres delivres homologues CLASSES PREPA Diplôme de comptabilité et de gestion Licences générales Diplômes d’écoles

d’ingénieurs Diplômes d’écoles de commerce Formations spéci-fiques LICENCES PROFESSIONNELLES Diplômes universitaires de technologie

Diplôme d’État de conseiller en économie sociale et familiale Certificats ou titres

délivrés homologués Classes prepa Diplôme de comptabilité et de ges-

tion Licences générales Diplômes d’écoles d’ingénieurs Diplômes

d’écoles de commerce Formations specifiques Licences professionnelles

Diplomes universitaires de technologie Diplôme d’État

Classes prepaLicences générales Diplômes d’écoles d’inFormations spécifiques

Diplômes d’écoles d’inFormations spécifiques

Diplômes d’écoles d’inDiplômes universitaires de tech

tabilité et de gestion Diplômes d’écoles de commerce

LICENCES PROFESSIONNE

tabilité et de gestion Diplômes d’écoles de commerce

LICENCES PROFESSIONNE

Diplômes d’écoles de commerceLL Diplômes universitaires de tech

Apres unDiplômes universitaires de techCertificats E COMP

Diplômes d’écoles Formations spéciDiplômes universitaires de technologieCertificats ou Diplôme de Diplômes d’écoles Formations spéciDiplômes universitaires de technologie

Diplôme d’État de conseiller en économie sociale et familiale Certificats ou titres Diplôme de comptabilité et de ges

Diplômes universitaires de techDiplômes universitaires de tech

LICENCES PROFESSIONNEDiplôme d’État de conseiller en économie sociale et familialeou titres délivrés homologués

Diplôme d’État de conseiller en économie sociale et familiale

ALICENCES PROFESSIONNEALICENCES PROFESSIONNEApres unLLpres unLL Diplômes universitaires de tech

pres unDiplômes universitaires de techDiplôme d’État de conseiller en économie sociale et familiale

pres unDiplôme d’État de conseiller en économie sociale et familiale

pres unpres unpres unpres unpres unpres uncomptabilité et de gestiond’ingénieurs

LICENCES PROFESSIONNEDiplôme d’État de conseiller en économie sociale et familialedélivrés homologués Classes prepa

Diplômes universitaires de techDiplôme d’État de conseiller en économie sociale et familiale

Diplôme d’État de conseiller en économie sociale et familiale

Diplôme d’État de conseiller en économie sociale et familiale Certificats

ou titres délivrés homologuésDIPLÔME DE COMP

TABILITÉ ET DE GESTION Licences generales Diplômes d’écoles

d’ingénieurs Diplômes d’écoles de commerce Formations spéci

Licences generalesFormations spéci

Licences generalesLICENCES PROFESSIONNELLES Diplômes universitaires de technologie

Diplôme d’État de conseiller en économie sociale et familiale Certificats ou

titres delivres homologues CLASSES PREPA Diplôme de

comptabilité et de gestion Licences générales Diplômes d’écoles

d’ingénieurs Diplômes d’écoles de commerce Formations spéciLICENCES PROFESSIONNELLESDiplôme d’État de conseiller en économie sociale et familiale

Diplômes universitaires de techDiplôme d’État de conseiller en économie sociale et familiale

ou titres délivrés homologués CLASSES PREPA DIPLÔME E GESTION Licences generales

pres unDiplôme d’État de conseiller en économie sociale et familiale

pres unDiplôme d’État de conseiller en économie sociale et familialeCLASSES PREPA

pres unCLASSES PREPA

pres unpres unpres un

BACClasses prepa Diplôme de comptabilité et de ges

Diplômes d’écoles d’ingénieurs Formations specifiques Licences professionnelles

Diplomes universitaires de technologie

Formations spéciDiplômes universitaires de technologie

Diplôme d’État de conseiller en économie sociale et familialeClasses prepa Diplôme de comptabilité et de ges

BACLicences générales BACLicences générales Diplômes d’écoles BACDiplômes d’écoles Diplômes d’écoles de commerceBACDiplômes d’écoles de commerce Formations spéciBACFormations spéciESBACES Diplômes universitaires de technologieBACDiplômes universitaires de technologie+2

`

Aider les élèves à

préparer immédiatement

l’après-bac, c’est bien.

les encourager

à réfléchir à long terme,

c’est encore mieux.

De nombreux jeunes poursuivent leurs études après l’obtention d’un premier diplôme : 53 % des titulaires de BTS ou BTSA et 82 % des titu-laires de DUT. La formation polyva-lente en DUT favorise davantage la poursuite d’études. C’est pourquoi, pour construire son parcours, il est important de connaître les formations accessibles après un bac+2 et leurs exigences. Voici quelques critères à prendre en compte.

La durée, la sélection, le coût, le sta-tut de l’étudiant-e, la validation et l’inscription au Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP). Les formations accessibles après un bac+2 sont de nature très diffé-rentes et peuvent déboucher sur un diplôme, un titre homologué, une attestation... L’homologation est un mode de vali-dation publique consistant à classer les titres ou diplômes par niveaux et par groupes de métiers. Les niveaux de formation retenus sont : Niveau V (diplôme national du brevet) ou CAP ; Niveau IV (bac-calauréat) ; Niveau III (bac+2) ; Niveau II (bac+3 ou bac+4) ; Niveau I (au moins égal à bac+5).

certificats ou titres délivrés par les centres de formation

Ces formations de durée variable sont à finalité professionnelle. Elles sont validées par des titres homologués ou des certificats de qualification des branches professionnelles. Elles se préparent le plus souvent en contrat de professionnalisation.

classes préparatoires aux concours d’entrée des écoles d’ingénieurs (en 1 an).

Elles sont réservées aux titulaires de BTS et DUT. Au menu : remise à niveau scientifique, technologique et littéraire.Il existe deux classes de ce type en Picardie :• la prépa ATS (année spéciale pour techniciens supérieurs) ouverte aux BTS ou DUT industriels,• la prépa Biologie post-BTSA/BTS/DUT.

Diplôme de comptabilité et gestion (DcG)

Premier diplôme de la filière expertise comptable; il est reconnu au grade de licence. Il se prépare au lycée ou par alter-nance, en 2 ans après un bac+2.Des dispenses d’épreuves sont accordées aux titulaires de certains diplômes : DUT GEA, BTS comptabi-lité-gestion….

Aider les élèves à réfléchir à long terme

Les critères à retenir

un large éven-tail de formations

Guides

"Après un bac+2"

Page 49: Orientation_Missions des enseignants 2015.pdf

L’orientation les missions des enseignants - Rentrée 2015 - Rectorat/SAIO - ONISEP

22Diplôme d'écoles de commerceLa quasi-totalité des écoles proposent un accès après un bac+2 validé : BTS, DUT, Licence 2. La sélection se fait sur titre, dossier et entretien

ou sur concours ( a d m i s s i o n s parallèles) suivant les écoles. D’une durée de 3 ans, elles proposent un enseignement de haut niveau avec des stages en entreprise, des séjours à l’étranger et la possibilité de préparer un double

diplôme.

Diplôme d'écoles d'ingénieursLes élèves issus de CPGE représentent encore près de la moitié des effectifs en écoles d’ingénieurs. Les titulaires de BTS ou DUT y ont aussi accès par

le biais des admissions parallèles. La spécialité du diplôme obtenu doit bien sûr être compatible avec les options de l’école.Les études durent trois ans et sont en lien avec le monde de l’entreprise (stages, partenariats, junior-entreprises…). Les

formations sont de plus en plus tournées vers l’international (stages et séjours d’études à l’étranger, cours en anglais…).

Diplôme d'université (Du)Le DU est une certification créée et habilitée par une université. Elle sanctionne un parcours de formation spécifique pour répondre à des besoins locaux ou régionaux. Il existe des DU dans tous les domaines d’études et à différents niveaux (de bac+2 à bac+5). Plusieurs DU sont proposés à l’UPJV (en Santé, Arts, Gestion…). Plus d’infos sur www.u-picardie.fr

Diplôme universitaire de technologie (Dut) en 1 an, année spécialeIl est accessible aux étudiants ayant effectué au moins un cursus de deux ans d’études supérieures (BTS, DUT, Licence 2). Le DUT en année spéciale est le même que celui obtenu par le cycle normal de 2 ans.

formation complémentaire (fc)Ces formations donnent des compé-tences plus pointues pour permettre une meilleure adaptation à l’emploi régional. Les spécialités sont propres à chaque région, en fonction des besoins des entreprises locales. La sélection se fait sur dossier.

formations spécifiques d'écoles privéesCertaines écoles délivrent un titre homologué. En revanche, d’autres formations ne sont pas homologuées en France : Network Business Administration (NBA), Diplôme européen d’études supérieures (DEES)…

Licence générale Il est possible de rejoindre un parcours de licence avec un BTS ou DUT validé (120 crédits), mais l’admission en L3 n’est pas automatique : demande de validation d’études, dossier, entretien…Certains parcours de licences ont une orientation professionnelle comme la licence Gestion de l’institut d’administration des entreprises (IAE) accessible avec le score iae-message. La licence générale prépare davantage à une poursuite d’études : Master, écoles d’ingénieurs ou de commerce… Les titulaires de la licence peuvent également se présenter aux concours de la fonction publique.

Licence professionnelle Elle se prépare en 1 an (60 ECTS)après un bac+2 validé (BTS, DUT, L2…). C’est un diplôme homologué au niveau II (bac+3).

Il existe des licences pro dans la plupart des domaines (commerce, agriculture, droit, sciences…. ). Ce diplôme a été conçu pour faciliter l’insertion professionnelle des jeunes. La formation comporte 12 à 16 semaines de stage en entreprise. L’admission se fait sur dossier et parfois entretien.51 licences pro sont proposées en Picardie en formation initiale, contrat d’apprentissage ou de professionnalisation.

bachelorLe bachelor est un diplôme ou certificat d’école visé ou non par l’Etat. Il peut bénéficier d’une reconnaissance internationale. La plupart des bachelors sont inscrits au Répertoire National des Certifications professionnelles (RNCP) et confèrent un niveau II (bac+3).Pour plus d’informations, consulter le site www.rncp.cncp.gouv.frOn les retrouve surtout dans le domaine de la gestion, de l’économie, de la comptabilité, du marketing, de l’agro-alimentaire…La formation est tournée vers l’international avec séjours et stages à l’étranger. Ce diplôme est accessible après le Bac ou pour certains après un Bac+2. La sélection se fait en fonction des écoles, concours pour certaines, dossier et entretien pour d’autres. Aucun ECTS (crédits européens) n’est délivré puisqu’il ne s’inscrit pas dans le schéma européen LMD.

Le Conservatoire national des arts et

métiers propose des certificats et titres

professionnels, des licences, des diplômes

d’ingénieurs… Les cours sont donnés à

temps plein, en alternance, en formation

à distance ou encore le soir ou le samedi.

Plus d’infos : www.formationcnampicardie.com

zoom sur le cnAm

Page 50: Orientation_Missions des enseignants 2015.pdf

L’orientation les missions des enseignants - Rentrée 2015 - Rectorat/SAIO - ONISEP

23 enquête 2013

auprès de la génération 2010

L’accès à l’emploi des jeunes est très tributaire de la conjoncture économique. Il varie également en fonction du niveau d’études et de la spécialité de formation.

723 000 jeunes sont sortis du système scolaire en 2010. Leur niveau d’études est sensiblement plus élevé que la Génération 2004 : 40 % des jeunes sortis de for-mation initiale en 2010 sont diplômés de l’enseignement supérieur. La mise en place progressive du LMD entre 2003 et 2006 a incité les étudiants à prolonger leurs études, modifiant ainsi la struc-ture des sortants : davantage de diplô-més au niveau licence (notamment avec les licences professionnelles) qu’à bac+2 (BTS-DUT) et le master est en passe de devenir le diplôme le plus délivré, plus d’un jeune sur trois sortant du supérieur est titulaire d’un diplôme à bac+5 ou plus, la part des masters atteignant 19 % (13 % en 2004).

Développement de l’apprentissage

En 2010, un jeune sortant sur cinq est issu d’une formation par apprentissage ; 1/3 de femmes pour 2/3 d’hommes. La part des apprentis diplômés de l’ensei-gnement supérieur a presque doublé par rapport à la Génération 2004 : ce sont 23 % des diplômés de BTS/DUT et 31 % des titulaires d’une licence pro-fessionnelle qui sont passés par cette voie. Malgré une légère dégradation, les diplômés passés par la voie de l’appren-tissage conservent leur avantage sur le marché du travail : moins souvent au chômage, ils occupent des emplois plus qualifiés et plus rémunérateurs que les non-apprentis. Une politique volontariste a été engagée par le gouvernement afin d’atteindre les 500 000 apprentis d’ici 2017 (avec 10 000 apprentis recrutés dans la fonction publique), en améliorant le statut de l’apprenti et en renforçant l’attractivité pour ces formations qui

connaissent une baisse d’effectifs (- 8 % en 2013 et - 4.4 % en 2014).

Insertion contrariée par l’approfondissement de la crise

En 2013, trois ans après leur sortie du système éducatif, 22 % des jeunes actifs sont en recherche d’emploi. Il s’agit du niveau le plus haut jamais observé. La hausse, par rapport à la Génération 2004 est de 16 points pour les non-diplômés et de 3 points pour les diplômés du supérieur long. Toutefois les premiers emplois ne sont ni plus précaires, ni moins rémunéra-teurs. Un tiers des jeunes ayant obtenu un emploi est directement recruté en emploi à durée indéterminée. Au bout de trois ans, ils sont deux tiers dans ce cas, soit un taux équivalent à la Génération 2004.

Chômage record pour les non-diplômés

Depuis le début des années 1970, et la montée du chômage, l’absence de diplôme est un frein à l’insertion professionnelle. Lorsque la conjoncture se dégrade, les embauches sur les emplois peu qualifiés se réduisent et ces jeunes subissent davan-tage la concurrence des diplômés sur ces postes. Près d’un jeune actif non-diplômé sur deux se déclare en recherche d’emploi trois ans après la sortie du système éducatif. En moyenne, sur les trois ans, ils ont passé 14 mois au chômage, soit deux fois plus de temps que l’ensemble des jeunes tous niveaux confondus. Leurs conditions d’emploi se précarisent : l’accès à l’emploi à durée indéterminée se raréfie (seuls quatre jeunes en emploi sur dix sont en EDI après la sortie) et les emplois à temps partiel contraint se développent (de 14 % à 18 % de la Génération 2004 à 2010). Face aux difficultés d’insertion, 9 % des jeunes sans diplôme retournent se former à temps plein dans un établis-sement scolaire et 13 % tentent la voie de l’alternance. En 2015, le Ministère de l’Education nationale a lancé la campagne

Le centre d’études et de recherche sur l’emploi et les qualifications est un établis-sement public dépendant du ministère de l’education nationale, de l’enseignement supérieur et de la Recherche, et du ministère du Travail, de l’emploi, de la Formation Pro-fessionnelle et du Dialogue social. il assure 3 missions : • mener des études et des recherches sur les qualifications, • évaluer les politiques publiques mises en œuvre dans le cadre de la relation formation-emploi, • formuler des avis et des propositions quant aux choix en matière de formation et d’enseignement.

Les enquêtes « Génération »A la fin des années quatre-vingt-dix, le Céreq a mis en place un dispositif d’enquêtes original qui permet d’étudier l’accès à l’emploi des jeunes à l’issue de leur formation initiale. Tous les trois ans, une nou-velle enquête est réalisée auprès de jeunes qui ont en commun d’être sortis du sys-tème éducatif la même année d’où la notion de « généra-tion ». L’enquête permet non seulement d’analyser les trajectoires d’entrée dans la vie active mais aussi de dis-tinguer, d’une génération à l’autre, les aspects structurels et conjoncturels de l’insertion.

www.cereq.fr

L’insertion des Jeunes

Le Céreq

Page 51: Orientation_Missions des enseignants 2015.pdf

L’orientation les missions des enseignants - Rentrée 2015 - Rectorat/SAIO - ONISEP

23«Reviens te former» pour promouvoir ce nouveau droit au retour en forma-tion et encourager les jeunes (de 16 à 25 ans) n’ayant pas de diplôme ou de qualification à reprendre le chemin de l’école. (cf fiche 9 «Les élèves en situation de décrochage»).

Les ingénieurs et les docteurs ne connaissent pas la crise

La hausse du niveau de formation n’empêche pas celle du chômage, mais des disparités existent selon le niveau de diplôme et les spécialités de formation.Les diplômés de BTS-DUT sont moins souvent en emploi que leurs homolo-gues sortis en 2004, la dégradation étant plus importante dans les spé-cialités tertiaires où le taux de chô-mage est de 16 % (contre 11 % pour les spécialités industrielles).Les diplômés de licence profession-nelle paraissent relativement préser-vés : 85 % sont en emploi trois ans après leur sortie et ce taux atteint 90 % pour les diplômés ayant pré-paré leur diplôme par l’apprentissage. Les titulaires de licence générale sont eux très pénalisés, leur taux d’emploi chute de 11 points par rapport à leurs aînées de 2004.

Pour les diplômés de l’enseigne-ment supérieur long (bac +5 et plus) plusieurs indicateurs montrent une détérioration très limitée voire une légère amélioration des conditions d’emploi. L’accès rapide à un premier emploi est plus fréquent : 76 % des jeunes y accèdent en moins de trois mois. Sur leurs trois premières années de vie active, ils ne passent pas plus de temps au chômage que leurs prédécesseurs de la Génération 2004 (quatre mois). A l’issue de cette période, ils sont près de neuf sur dix en emploi et parmi eux, huit sont en CDI. Toutefois ces évolutions sont contrastées. Ainsi, les diplômés de master 2 subissent davantage les effets de la conjoncture. Leur taux de chômage à trois ans double entre les deux enquêtes, pour atteindre 12 %. Les diplômés en Lettres, Sciences humaines, Gestion, Droit sont les plus impactés. A l’inverse, les ingénieurs et les docteurs sont protégés de la dégradation économique.

Dans un contexte conjoncturel dégradé, l’enquête Génération 2010 confirme que la transition de l’école à l’emploi s’avère bien plus difficile. Elle révèle surtout que les écarts entre les niveaux de diplôme se creusent.

ÆLeS métierS De L’entrePriSe20 métiers « transversaux » sous forme de fiches, avec leurs effectifs, leur évolution, les conditions d’emploi, de travail et de rémunération, le niveau de formation requis et les perspectives de recrutement. 19 portraits de professionnels sont ensuite passés à la loupe.

Æ LeS métierS De Demain85 fiches pour tout savoir sur les métiers, les secteurs qui embauchent, comment les métiers se transforment.

Æ un DiPLôme et aPrèS ?comment les jeunes diplômés du supérieur s’insèrent dans la vie active ? dans quels métiers et après avoir suivi quelles for-mations ?

Æ LeS métierS Par ceux Qui LeS exercent des témoignages sur 50 métiers exercés dans 15 entreprises : comment ont-ils accédé à leur poste ? que font-ils concrète-ment ? combien gagnent-ils ?

Æ entrer DanS La vie activesont étudiées les conditions d’entrée des jeunes dans la vie active : trouver un emploi en temps de crise, les secteurs qui embauchent, les métiers et for-mations menant à l’insertion.

a lire

ÆCes doCuments sont réalisés par l’onisep en partenariat aveC alternatives éConomiques. ils sont diffusés gratuitement dans les établissements sColaires.

en savoir + :BARRET Christophe, RYK Florence, VOLLE Noémie, Enquête 2013 auprès de la Génération 2010, Bref du Céreq, n° 319, mars 2014

Page 52: Orientation_Missions des enseignants 2015.pdf

L’orientation les missions des enseignants - Rentrée 2015 - Rectorat/SAIO - ONISEP

24

Le Webclasseur Orientation est un livret personnel de suivi, un espace numérique de travail dédié à l’orientation, destiné aux collégiens et lycéens. Support du Parcours Avenir (voir fiche 1).

Le webclasseur orientation évo-lue cette année pour laisser la place au folios. Cette nouvelle application sera non seulement au service du Parcours Avenir mais également du Parcours d’éducation artistique et culturelle (PEAC).

Ces 2 applications sont acces-sibles via l’ENT de l’établisse-ment pour les collèges, lycées et LP publics.

Contact : Aurélie Manougui Tel. 03 22 80 52 41 [email protected]

C’est un outil national proposé par l’Onisep sur tout le territoire. Depuis 2010 dans l’académie, il est utilisé par plus d’une centaine d’établis-sements (essentiellement des col-lèges). Il est accessible pour tous les établissements publics via l’ENT. Les établissements privés peuvent également disposer du webclasseur (contacter la direction diocésaine).

objectifsPour les élèves : • découvrir les métiers et les for-

mations• construire son parcours et valori-

ser ses compétences• développer l’autonomie et l’esprit

d’initiative• devenir acteur de son parcours.

Pour les équipes éducatives :• optimiser et valoriser le pro-

gramme d’information et d’aide l’orientation

• accompagner de manière individua-lisée les élèves dans la construction des parcours d’orientation

• structurer les activités pédago-giques inscrites dans le volet «Orientation» du projet d’établis-sement et au lycée plus particuliè

rement dans le cadre de l’accom-pagnement personnalisé.

Pour les parents :• avoir accès aux activités de la

classe de leur enfant et connaître les temps forts de l’orientation pendant l’année scolaire.

Fonctionnalités Les utilisateurs disposent d’espaces de travail collaboratifs (espace classe, espace groupe de travail) et d’espaces personnels ou indivi-duels (pour les professeurs-es et les élèves).

ressources pédagogiques et d’informationL’équipe éducative a également accès à des propositions d’activités de classes, aux guides nationaux et régionaux, à des ressources structu-rées par niveau et selon les objectifs du Parcours Avenir.

Les élèves et leurs familles ont accès au Kit Elèves-parents qui rassemble des documents d’infor-mation.

L’application propose également des liens vers les outils et services en ligne de l’Onisep : Mon orientation en ligne, Ma voie pro, Mon stage en ligne, Admission Postbac, Onisep.fr, Onisep TV.

Le weBclasseur orientationet folios : 2 applications au service du parcours Avenir

www.onisep.fr/amiens

rubrique Webclasseur Orientation

En savoir

plus

Le webclasseur orientation

Page 53: Orientation_Missions des enseignants 2015.pdf

L’orientation les missions des enseignants - Rentrée 2015 - Rectorat/SAIO - ONISEP

24Actualités et événementsLes professionnels-les de l’établisse-ment peuvent publier des actualités ou des événements dans l’agenda.

L’Onisep Picardie publie également des actualités de portée académique.

Les utilisateurs disposent également d’un calendrier de l’orientation, rap-pelant les temps forts de l’orientation par niveau.

Paul Bailly, documentaliste« Le webclasseur fait partie de ces nouveaux outils dont on dispose pour aider l’élève à parfaire son parcours d’orientation. L’élève n’a jamais été seul, mais là il l’est encore moins. Le web-classeur permet de fédérer la réponse des différents acteurs qui interviennent dans le cadre de l’orientation à savoir le professeur, le professeur principal surtout, le COP, le documentaliste, qui est là pour apporter un ensemble de documentations écrites ou numériques pour aider l’élève à avancer dans son projet. L’élève reste le principal acteur de son orientation et il garde en mémoire toutes les démarches qu’il est amené à effectuer dans le cadre son projet personnel. »

témoignage

Le FOLIOS

Au service de deux nouveaux parcours éducatifs (Parcours Avenir et PEAC), l’application fOLiOs permettra à chaque élève de conserver les traces de ses apprentissages et de ses expériences, d’une année à l’autre et d’une action à l’autre, afin de prendre conscience de son cheminement et de construire son parcours du collège à l’enseignement supérieur.

continuité avec le webclasseurCe portfolio numérique est un outil d’échange et de suivi qui permet aux élèves de capitaliser et de valoriser leurs expériences et compétences, scolaires et extrascolaires. Utilisable à différents niveaux (au col-lège et au lycée) et par différents acteurs (élèves, enseignants-es, famille, partenaires), FOLIOS viendra remplacer le webclasseur Orientation au cours du premier trimestre 2015-2016 et sera directement accessible par les ENT.L’application FOLIOS a été dévelop-pée sur le modèle du webclasseur Orientation. Les utilisateurs de ce der-nier retrouveront des fonctionnalités connues accessibles différemment, ainsi que de nouvelles fonctionnalités. Les compétences acquises lors des usages du webclasseur Orientation seront faci-lement transférables au Folios.

Folios Elève

Chaque élève peut rensei-gner son profil (Mes intérêts,

Mes atouts, Mon avenir, Mes idées de métiers).

Chaque élève peut créer son cV et l’enrichir au fur

et à mesure de sa scolarité. Il peut le partager et l’éditer en PDF.

Chaque élève peut garder la trace

dans des dossiers de tout ce qu’il a découvert durant sa scolarité dans les domaines de la «Découverte des métiers et des formations» et de «L’éducation artistique et culturelle».

Chaque élève peut accéder à

l’espace collectif de sa classe et/ou du groupe auquel il appartient pour réaliser les activités demandées par l’équipe éducative et consulter des ressources spécifiques pour chaque parcours.

Folios Equipe éducative

Chaque profession-nel peut stocker et

organiser ses documents ou formu-laires créés directement dans le Folios.

Chaque profession-nel peut consulter

le profil de chaque élève ainsi que le contenu du Folios de ses élèves et suivre le travail réalisé par chaque élève.

Chaque pro-f e s s i o n n e l

peut éditer et diffuser des actuali-tés et des évènements à un public ciblé.

Chaque pro-fessionnel peut

accéder aux espaces collectifs de leurs classes et/ou de leurs groupes pour organiser des dossiers, distribuer des documents et demander aux élèves de réaliser des activités et accéder à des ressources spécifiques pour accompa-gner les parcours éducatifs.

Page 54: Orientation_Missions des enseignants 2015.pdf

L’orientation les missions des enseignants - Rentrée 2015 - Rectorat/SAIO - ONISEP

25

TOUTE L'INFO SUR LES MÉTIERS ET LES FORMATIONS

RENTRÉE2015

ministère de l’Éducation nationalede l’Enseignement supérieur et de la Recherche

www.onisep.fr/lalibrairie

académie d’AMIENS

un CAP Pour un

métier

Nom :

Prénom :

L’Office national d’information sur les enseignements et les profes-sions -ONiseP- est un établisse-ment public sous tutelle du minis-tère de l’Education nationale. il élabore et diffuse toute l’information sur les forma-tions et les métiers auprès des élèves, des parents et des équipes éducatives.

28 délégations régionales éla-borent des documents régionaux et entretiennent une relation privi-légiée avec les CIO, afin d’échan-ger informations et pratiques.

Les productions (papier et numé-rique) couvrent toute l’information sur les formations, les métiers, les débouchés. Les élèves et leurs familles sont ainsi encouragés à se repérer dans l’éventail des for-mations offertes par l’ensemble du système éducatif, à découvrir des filières encore peu connues, à faire le point sur les différentes professions et les emplois qu’elles offrent.

• Une partie des documents se trouve dans le Kiosque au CDI de votre établissement. Le ou la professeur-e-documentaliste est à même de guider les élèves dans leurs recherches et de vous conseiller dans vos démarches.

• Au CIO (Centre d’Informa-tion et d’Orientation), toutes les productions de l’ONISEP sont à disposition du public.

Le KIOSQUE onisep

Cet espace documentaire est installé dans les collèges et lycées : un mode de classement simple et attractif, et une indexation des documents de l’Onisep dans le logiciel BCDI offrent aux utilisateurs un accès simplifié à l’information sur les métiers et les formations.

A noter : le Kiosque est aussi conçu pour être utilisé collectivement dans le cadre d’ateliers d’orientation et de découverte des formations, du monde économique et professionnel. Des séquences pédagogiques sont à disposition sur le site www.onisep.fr/amiens > Espace pédagogique > Kiosque> Animer le kiosque.

Les ressources onisep

Les ressources du kiosque pour les élèves et les enseignants

• Les GuidesDistribués gratuitement aux collégiens et lycéens à chaque palier d’orientation, ils présentent le système éducatif et les filières d’études. Ils les aident à construire un parcours scolaire et faire des choix d’orientation scolaire et professionnelle.

Les titres : L’entrée en 6e, Après la 3e, Après le bac, Après le bac pro, Et moi,

je fais quoi après le CAP ?, Après un Bac+2.

Uniquement en téléchargement sur www.onisep.fr/amiens : Après la 3e SEGPA, Après le CAP, Après la 2de, Les enseignements d’exploration de 2de.

BACTOUTE L'INFO SUR LES MÉTIERS ET LES FORMATIONS

RENTRÉE2015

ministère de l’Éducation nationalede l’Enseignement supérieur et de la Recherche

CHOISIR SES ETUDES SUPERIEURES

APRES LE

www.onisep.fr/lalibrairie

académie d'AMIENS

TOUTE L'INFO SUR LES MÉTIERS ET LES FORMATIONS

RENTRÉE2015

ministère de l’Éducation nationalede l’Enseignement supérieur et de la Recherche

CAPAPRES LE

www.onisep.fr/lalibrairie

académie d’AMIENS

BACTOUTE L'INFO SUR LES MÉTIERS ET LES FORMATIONS

RENTRÉE2015

ministère de l’Éducation nationalede l’Enseignement supérieur et de la Recherche

APRES LE

www.onisep.fr/lalibrairie

PROInsertion professionnelle

Poursuites d’études

académie d’AMIENS

TOUTE L'INFO SUR LES MÉTIERS ET LES FORMATIONS

RENTRÉE2015RENTRÉE2015

ministère de l’Éducation nationale,de l’Enseignement supérieur et de la Recherche

www.onisep.fr/lalibrairie

académie d’AMIENS

Certificats ou titres délivrés homologués Classes prepa Diplôme de comp-

tabilité et de gestion Licences générales Diplômes d’écoles d’in-génieurs Diplômes d’écoles de commerce Formations spécifiques LICENCES PROFESSIONNELLES Diplômes universitaires de tech-nologie Diplôme d’État de conseiller en économie sociale et familiale Certificats

ou titres délivrés homologués CLASSES PREPA DIPLÔME DE COMP-TABILITÉ ET DE GESTION Licences generales Diplômes d’écoles d’ingénieurs Diplômes d’écoles de commerce Formations spéci-fiques LICENCES PROFESSIONNELLES Diplômes universitaires de technologie

Diplôme d’État de conseiller en économie sociale et familiale Certificats ou

titres delivres homologues CLASSES PREPA Diplôme de comptabilité et de gestion Licences générales Diplômes d’écoles d’ingénieurs Diplômes d’écoles de commerce Formations spéci-fiques LICENCES PROFESSIONNELLES Diplômes universitaires de technologie

Diplôme d’État de conseiller en économie sociale et familiale Certificats ou titres

délivrés homologués Classes prepa Diplôme de comptabilité et de ges-

tion Licences générales Diplômes d’écoles d’ingénieurs Diplômes

d’écoles de commerce Formations specifiques Licences professionnelles

Diplomes universitaires de technologie Diplôme d’État

Classes prepaLicences générales Diplômes d’écoles d’in

Formations spécifiques Diplômes d’écoles d’in

Formations spécifiques Diplômes d’écoles d’in

Diplômes universitaires de tech

tabilité et de gestion

Diplômes d’écoles de commerce

LICENCES PROFESSIONNE

tabilité et de gestion

Diplômes d’écoles de commerce

LICENCES PROFESSIONNE

Diplômes d’écoles de commerce

LL Diplômes universitaires de techApres unDiplômes universitaires de techCertificats

E COMPDiplômes d’écoles

Formations spéciDiplômes universitaires de technologie

Certificats ou

Diplôme de Diplômes d’écoles Formations spéci

Diplômes universitaires de technologieDiplôme d’État de conseiller en économie sociale et familiale Certificats ou titres

Diplôme de comptabilité et de ges

Diplômes universitaires de techDiplômes universitaires de techLICENCES PROFESSIONNE

Diplôme d’État de conseiller en économie sociale et familialeou titres délivrés homologués

Diplôme d’État de conseiller en économie sociale et familiale

ALICENCES PROFESSIONNEALICENCES PROFESSIONNEApres unLLpres unLL Diplômes universitaires de techpres unDiplômes universitaires de techDiplôme d’État de conseiller en économie sociale et familiale

pres unDiplôme d’État de conseiller en économie sociale et familiale

pres unpres unpres unpres unpres unpres un

comptabilité et de gestiond’ingénieurs

LICENCES PROFESSIONNE

Diplôme d’État de conseiller en économie sociale et familialedélivrés homologués Classes prepa

Diplômes universitaires de techDiplôme d’État de conseiller en économie sociale et familiale Diplôme d’État de conseiller en économie sociale et familiale Diplôme d’État de conseiller en économie sociale et familiale Certificats

ou titres délivrés homologués DIPLÔME DE COMPTABILITÉ ET DE GESTION Licences generales Diplômes d’écoles d’ingénieurs Diplômes d’écoles de commerce Formations spéci

Licences generalesFormations spéci

Licences generales

LICENCES PROFESSIONNELLES Diplômes universitaires de technologieDiplôme d’État de conseiller en économie sociale et familiale Certificats ou

titres delivres homologues CLASSES PREPA Diplôme de comptabilité et de gestion Licences générales Diplômes d’écoles d’ingénieurs Diplômes d’écoles de commerce Formations spéci

LICENCES PROFESSIONNELLES

Diplôme d’État de conseiller en économie sociale et familiale

Diplômes universitaires de techDiplôme d’État de conseiller en économie sociale et familiale

ou titres délivrés homologués CLASSES PREPA DIPLÔME E GESTION Licences generales

pres unDiplôme d’État de conseiller en économie sociale et familiale

pres unDiplôme d’État de conseiller en économie sociale et familiale

CLASSES PREPA

pres unCLASSES PREPA

pres unpres unpres un

BACClasses prepa Diplôme de comptabilité et de ges

Diplômes d’écoles d’ingénieurs Formations specifiques Licences professionnelles

Diplomes universitaires de technologie

Formations spéciDiplômes universitaires de technologie

Diplôme d’État de conseiller en économie sociale et familialeClasses prepa Diplôme de comptabilité et de gesBACLicences générales BACLicences générales Diplômes d’écoles BACDiplômes d’écoles

Diplômes d’écoles de commerceBACDiplômes d’écoles de commerce Formations spéciBACFormations spéciESBACES Diplômes universitaires de technologieBAC

Diplômes universitaires de technologie+2

`

arts du son

arts visuels

biotechnologies

dansedesign CIT

grec

latin

littérature et société

EATDD

EPS

MPSPFEG

sciences et laboratoire

SES

SIPatrimoineArts du cirqueLV3

santé-social

enseignements d’eXPLORAtiOn

de 2nde

Académie d’Amiens

BIBLIONISEP

www.biblionisep.onisep.frLa bibliothèque numérique de l’ONISEP accompagne le parcours Avenir des élèves. Elle permet de consulter au format Flipbook l’essentiel des publications de l’ONISEP sur les métiers et les formations, classées par secteurs professionnels et domaines de formation.

Page 55: Orientation_Missions des enseignants 2015.pdf

L’orientation les missions des enseignants - Rentrée 2015 - Rectorat/SAIO - ONISEP

25• Les «fiches diplômes»Chaque diplôme est abordé de façon complète : objectifs, débouchés et métiers accessibles, programme, des-criptif des matières, stage, examen, poursuite d’études, où se former en Picardie, en savoir plus.

➜ Régionales : les fiches CAP(A), bacs technolo-giques et professionnels, BTS(A) et DUT sont dis-ponibles en téléchar-gement sur : www.onisep.fr/amiens

Élèves de SEGPA : de nouvelles fiches diplômes CAP pour les accompagner

sont en ligne sur www.onisep.fr/amiens

• La collection DiplômesPour connaître les formations par type de diplôme et ainsi aider au choix d’un projet de formation.

Les titres : Les BTSA-BTS, Les bacs pro, Du CAP au BTS-DUT.

• La collection DossiersDe parution annuelle, ces documents informent les jeunes intéressés par ces filières et leur donnent toutes les adresses des écoles avec le détail des formations pour la France entière.

Les titres : Après le bac, Écoles

de commerce, Écoles d’ingénieurs, Classes prépa, Les études d’art, Quels métiers pour demain ?, Sciences Po, Etudier à l’étranger, Artisanat : des métiers pour demain, Choisir l’uni-versité.

• La collection infosup Pour découvrir les filières d’études supérieures : Après le bac S, Après le bac L, Après le bac ES.

• La collection Parcours Secteur par secteur, un panorama régulièrement actualisé des métiers, de leur environnement professionnel et des formations qui y conduisent. 35 titres.

• La collection Zoom métiers Magazines réalisés en partenariat avec les branches professionnelles : description du secteur, fiches métiers, portraits… 7 titres.

• Le Dico des Métiers 600 métiers de A à Z avec leurs débou-chés et les forma-tions. Egalement une approche par centres d’intérêts. Il est accompagné d’un guide pédagogique.

• Le cahier Orientation Il paraît trois fois par an dans le Courrier Picard. Il a vocation à enri-chir le Kiosque par ses articles régio-naux sur les métiers, les formations, les secteurs…Articles en téléchargement sur :www.onisep.fr/amiens

• Pourquoi pas moi ?Une nouvelle collection riche de témoignages pour donner aux jeunes le désir de s’engager dans des métiers dont ils pourraient penser a priori qu’ils ne leur sont pas destinés.

Les titres : L’industrie aéronautique et spatiale ; Les métiers

de la banque

Les sites internet

www.onisep.fr : le site de l’OnisepPour rechercher un métier, une forma-tion ou un établissement partout en France, découvrir les filières d’études, se renseigner sur les métiers… Une rubrique est dédiée aux équipes édu-catives : kit et activités pédago-giques, activités de classe à faire avec les élèves, documents à télécharger...

www.onisep.fr/amiens Pour s’informer sur l’actualité, les for-mations, l’emploi et les événements en cours (journées portes ouvertes, salons..) en Picardie.

A noter : toutes les publications régionales sont téléchargeables (guides, fiches diplômes…).

Bac pro Artisanat et métiers d’art, option communication visuelle plurimédia

Reproduction même partielle interdite sans autorisation et indication de la source.

Juin 2013

Baccalauréat profes

sionnel

Artisanat et métiers d’art,

option communication visuelle plurimédia

Le-a titulaire de ce bac pro intervient dans l'exécution graphique et la finalisation de documents imprimés ou

multimédia. Pour ce faire, il-elle assimile toutes les opérations nécessaires à la réalisation d'un produit de

communication visuelle : créations 2D/3D, animations multimédia, habillages pour le web design, packaging,

éléments graphiques pour la presse magazine et publicité, signalétique et identités visuelles.

Il-elle s'initie pour cela aux logiciels spécifiques de mise en page, de traitement et d'animation d'images. Il-elle

acquiert des compétences artistiques et techniques afin de participer aux réflexions créatives en amont d'un projet

de communication graphique. Il-elle réalise croquis, roughs et prémaquettes pour les études préalables, quelque

soit le support retenu.

Débouchés

Le-a titulaire de ce bac pro peut prétendre à de nombreux

métiers relatifs à la conception de maquettes. Il-elle peut

travailler en agences de communication, dans les studios de

création, les maisons d'édition ou la presse. Il-elle peut

également travailler à son propre compte.

Métiers accessibles :

- Animateur-trice 2D et 3D

- Maquettiste

- Opérateur-trice graphiste multimédia

Accès à la formation

Admission de droit : après la classe de 3e (2nde

professionnelle Artisanat et métiers d’art, option

communication visuelle plurimédia)

Admission conditionnelle : après un CAP Dessinateur

d’exécution en communication graphique ; Photographe ;

Sérigraphie Industrielle ; Signalétique, enseigne et décor.

Qualités requises :

- grande curiosité et imagination

- un esprit méthodique et organisé

- une bonne perception visuelle

- un sens esthétique affirmé

- savoir être à l’écoute

- utilisation de logiciels informatiques

Statistiques +

Programme

Enseignements professionnels et

enseignements généraux liés à la

spécialité

Horaires

hebdomadaires

moyens*

Enseignements professionnels 13 h 45 environ

Economie-gestion

1 h

Prévention-santé-environnement 1 h

Français et/ou maths et/ou langues

vivantes et/ou sciences physiques et

chimiques et/ou arts appliqués

1 h 45 environ

Enseignements généraux

Français, histoire, géographie,

éducation civique

4 h 30

Mathématiques, sciences physiques

et chimiques

4 h environ

Langue vivante

2 h environ

Arts appliqués-cultures artistiques 1 h

EPS

2 h ou 3 h

TOTAL HORAIRES

HEBDOMADAIRES

32 h environ

Accompagnement personnalisé 2 h 30

* Ces horaires, donnés à titre indicatif, peuvent varier d’un

établissement et d’une année à l’autre.

Enseig

nements profess

ionnels

Culture artistique et communication visuelle : arts,

techniques et civilisation ; culture visuelle et design ;

analyse d'images ; droits et utilisation des images.

Expression plastique et graphique : couleur,

typographie, mise en pages.

BAC

PRO

Page 56: Orientation_Missions des enseignants 2015.pdf

L’orientation les missions des enseignants - Rentrée 2015 - Rectorat/SAIO - ONISEP

25www.monorientationenligne.fr Un service de réponses personnali-sées sur internet et par téléphone 01 77 77 12 25. Un-e conseiller-ère répond aux ques-tions sur l’orientation, les filières de formation et les métiers.

http://flashmetiers.onisep.fr Mini-site d’animation, destiné aux col-légiens. Il permet une découverte ludique des métiers sous forme d’in-terviews et de quizz. Exemples de thèmes : Un métier à la mer ; Plus belle la vie ; L’avenir est mixte…

http://www.onisep.fr/voie-pro Pour tout savoir sur les formations professionnelles du CAP au BTS-DUT, sur l’apprentissage et les métiers.http://mavoieproeurope.onisep.fr Le portail européen pour la mobilité des jeunes en voie professionnelle.

http://www.onisep.fr/site/quizz-metier/ «Quel métier pour moi ?», un quiz permettant aux collégiens de décou-vrir des métiers proches de leurs centres d’intérêts. Réalisé par l’Oni-sep Lille.

http://mavoielitteraire.onisep.fr Description du bac L et de ses débou-chés. Plus de 200 métiers à découvrir. Une rubrique Enseignants propose des activités à réaliser avec les élèves en 2de et 1re.

http://mavoiescientifique.onisep.fr Pour connaître les parcours de for-mation, les débouchés et l’actualité des sciences et technologies. Une rubrique Enseignants propose des activités pédagogiques.

http://mavoieeconomique.onisep.fr Les séries ES et STMG, les poursuites d’études, les concours, les métiers… Une rubrique Enseignants propose des supports pédagogiques pour les 2des.

h t t p : / / m o n i n d u s t r i e .onisep.fr Pour découvrir l’industrie et préparer une visite d’entreprise avec les élèves.

http://objectifegalite.onisep.fr Aborde les stéréotypes liés au genre et balaie les idées reçues.

www.monstageenligne.fr Pour préparer son stage, rédiger son CV, consulter les offres... Les profes-seurs-es peuvent valider les stages et suivre les élèves.

http://cvenligne.onisep.fr Un formulaire en ligne conçu pour aider à rédiger son CV. Des rubriques prédéfinies permettent de mettre en avant toutes ses expériences.

http://masecondechance.onisep.fr Pour aider les élèves en difficulté ou décrocheurs.

w w w . p l a n e t e m e t i e r s .picardie.fr Planète métiers Picardie. L’info sur les métiers et les formations en Picardie. Vidéos des établissements scolaires…

Les publications pour les équipes éducatives

la lettre d’information Une lettre mensuelle régionale de 8 pages sur :• les formations et diplômes• l’éducation et l’orientation• l’emploi et les métiers• l’égalité entre les filles et les garçons• la scolarité et le handicap• les actualités de l’OnisepSur abonnement gratuit.

Contacter : [email protected]

ONISEP PRATIQUE En partenariat avec Alternatives éco-nomiques. Disponibles au CDI.

Les titres : Les métiers par ceux qui les exercent ; Un diplôme et après ? ; Les métiers de demain ; Les métiers de l’entreprise ; Entrer dans la vie active.

HANDI + 3 annuaires qui présentent les établis-sements et services pour les jeunes handicapés. A commander sur la librairie Onisep.

Les titres : Handicap visuel, Handicap moteur, Handicap auditif.

La Lettre d'information

Retrouvez-nous sur

Délégation régionale Onisep Picardie | 45 rue Saint-Leu, 80000 Amiens | Tél. 03 22 92 73 81 | [email protected] | www.onisep.fr/amiens

La vous intéresse ? Parlez-en autour de vous !

Abonnement sur demande : [email protected]

Sommaire

zoom↘APB : bilan des candidatures dans l'académie d'Amiens

formationsdiplômes ↘Création de l'Institut agronomique, vétérinaire et forestier de FranceDroit au retour en formation initialeMobilité des élèves de bac proLes études d'orthophonieOuverture d'une "prépa orthophoniste" au lycée Michelis à AmiensLes études de pharmacieLa filière industrie des études de pharmacieUn double diplôme : docteur-e en pharmacie et ingé-nieur- eUn nouveau micro-lycée en Picardie

éducationorientation↘Jeux sérieux autour de l'orientation

Le niveau des élèves en mathématiques à l'entrée et à la sortie du collègeGuide interactif des stages étudiantsDécouvrir les systèmes éducatifs européensLe mot "ordinateur" a 60 ans !

emploimétiers↘Métier : photographe

L'agroalimentaire en PicardieTravailler sur l'agroalimentaire avec les élèves

égalitémixité↘Portrait de femme : Fatoumata Kebe, space girl

Quels stéréotypes sur le rôle des femmes et des hommes en 2014Des lycéennes de l'académie s'envolent avec "Elles bou-gnet" au Bourget

Concours : Les Olympes de la Parole, édition 2015

handicap↘Le monde de NathanEPS, sport et handicap2015-2016 : l'année du sportLes Clis vont devenir Ulis écoleOnisep.fr, rubrique HandicapSerious game : Vis ma vueTablettes hybrides et pédagogie inversée dans une classe de 6e dyslexieLes unités d'enseignement dans les établissements mé-dico-sociaux et de santé

Enfants malades : le don de RTT entre fonctionnaires validé

onisepactus↘Nouvelles publications régionales et nationales

APB : BILAN DES CANDIDATURES DANS L’ACADÉMIE D’AMIENS

17444 candidats-es se sont inscrits-es sur le portail national Admission post-bac (APB) en 2015 pour y faire leur(s) candidature(s) vers l’enseignement supé-rieur. Parmi elles-eux, 89% (14958) sont élèves en terminale (dans un établissement de l’Education nationale)*. Cela représente 79,5% du «vivier» (effectif total des élèves inscrits-es en terminale). Notons que le nombre de candidats-es varie selon la voie d’enseignement suivie : 94,9% des élèves de la voie générale sont inscrits- es sur APB, 88,3% pour la voie technolo-gique et 49,7% pour la voie profession-nelle.L’analyse des vœux exprimés par les ly-céens-nes donne une bonne image des tendances de l’orientation dans l’ensei-gnement supérieur.

En 2015, la licence est, pour la première fois, la formation du supérieur la plus choisie par les candidats-es de l’acadé-mie d’Amiens : 36,8% des vœux 1 (contre 35,6% l’année dernière), devant le BTS, choisi par 35,2% des candidats-es (contre

37%) puis le DUT pour 12,7% des candi-dats-es (contre 11,9%) et enfin les «autres formations» (écoles d’ingénieurs, de commerce, mise à niveau …) pour 8,9% (au lieu de 9,1%) et les CPGE, 6,4% (6,5%).

Ces formations sont choisies dans des proportions différentes selon la voie d’enseignement suivie :↘ la licence est choisie en vœu 1 par 55,5% des candidats-es de la voie géné-rale, 21,1% des élèves de la voie techno-logique et seulement 9,8% de celles ou ceux de la voie professionnelle. ↘ le BTS est choisi massivement par les élèves de la voie pro : 81,8% contre 53,5% pour les candidats-es de la voie technolo-gique et 11,9% pour la voie générale. ↘ ce sont les élèves de la voie techno-logique qui choisissent le plus le DUT : 17,1% de leurs vœux 1 contre 13,8% pour la voie générale et 3,9% pour la voie pro. ↘ les CPGE sont essentiellement choisies par les candidats-es de la voie générale : 10,4% des vœux 1 contre seulement 1,8% pour les élèves de la voie technologique.

Des différences apparaissent égale-ment à l’intérieur d’une même voie selon la série de baccalauréat préparée : ↘ les élèves de terminale L choisissent davantage la licence : 70,6% de leurs

N° 71 - mai-juin 2015

zoom

Les outils pour les équipes éduca-tives

Les métiers de… (cédéroms en prêt) : Chaque CD pro-pose 60 fiches métiers, des activités individuelles pour les élèves de 5e et 4e, des fiches d’animation péda-gogique.

Les titres : Les métiers de mon quar-tier ; Les métiers de l’aéroport ; Les métiers d’un centre commercial.

Page 57: Orientation_Missions des enseignants 2015.pdf

L’orientation les missions des enseignants - Rentrée 2015 - Rectorat/SAIO - ONISEP

25

enseiGnements d’exPloRAtion de seconde -ede-ce document permet aux élèves de 3e de «mûrir» et préciser leurs choix d’orientation. Rubrique Guides d’orientation

tRoUveR sA voie, comment s’y PRendRe ? 3 fiches : • Qui suis-je ? • Ma découverte des Métiers, • MA décoUveRte des foRmAtions

Pour les lycéens, rubrique Outils et activités pédagogiques

Un Geste, des métieRsPour découvrir les métiers en partant des gestes réalisés par les professionnels (fabriquer et produire, réparer et construire, vendre et conseiller, soigner et s’occuper des autres...). cet outil s’adresse aux collégiens de 5e et 4e.

AGRoAlimentAiRe et décoUveRte des métieRsPour découvrir le secteur, les métiers et les grandes fonctions des entreprises des industries alimentaires. Les activités pédagogiques proposées sont conçues pour les élèves de la 5e à la 3e.

le décRochAGe scolAiRece guide réalisé en juin 2014 présente la situation du décrochage scolaire en Picardie, les actions et les dispositifs mis en place. il contribue à l’information des acteurs des différentes structures qui interviennent dans la lutte contre le décrochage scolaire. en téléchargement sur www.onisep.fr/amiens

les autres documents

régionauxen téléchargement sur www.onisep.fr/amiens

- des gestes professionnels- les métiers- leur parcours de formationConstruire

Explorer

découvrir

21gestes pour métiers

Un geste,des métiersDocument pour les professeurs de collège

54 Pour aider les collègiens à:

Les outils pour les équipes éducatives (suite)

Vivre son métier Outil interactif présentant des témoi-gnages de professionnels sur leur quotidien. Pour réfléchir aux choix d’orientation et faire évoluer les repré-sentations stéréotypées des filles et des garçons concernant les métiers (pour des 3e et lycéens).http://vivresonmetier.nadoz.org

Quizz égalité filles-garçons Il permet aux équipes éducatives d’aborder de façon ludique la ques-tion de l’égalité entre les sexes dans la construction des parcours scolaires et professionnels. Ce jeu de plateau facilite le travail sur les représenta-tions des métiers.

Kits et activités pédago-giques sur onisep.fr rubrique Ressources pédagogiques

arts du son

arts visuels

biotechnologies

dansedesign CIT

grec

latin

littérature et société

EATDD

EPS

MPSPFEG

sciences et laboratoire

SES

SIPatrimoineArts du cirque

LV3santé-social

enseignements d’eXPLORAtiOn

de 2nde

Académie d’Amiens

Après le bAc, trouver sa voie

Fiche 1 :

Qui suis-je ?

Fiche 2 : Ma découverte

des métiersFiche 3 :

Ma découverte des formations

novembre

2014

Vous êtes au lycée et l’on vous demande de faire des choix. Choix de bac, choix de filière…Pas de panique. Avec un peu de méthode, on y arrive !S’orienter c’est enquêter sur vous. Découvrir qui vous êtes, ce que vous aimez ou n’aimez pas. Mais c’est aussi découvrir des métiers et des formations dont vous ne soupçonniez même pas l’existence.

Ledécrochage scolaire

Page 58: Orientation_Missions des enseignants 2015.pdf