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Magazine culturel suisse • Janvier • Février • Mars • 2017 P.9 Consulat général de Suisse à Montréal www.eda.admin.ch/montreal www.facebook.com/consulatsuissemontreal PP : 40007060 Horizon N o 96 P.7 P.11 P.9 P.4 P.11

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Éditorial

Chères lectrices, Chers lecteurs,

J’espère que vous avez passé de belles fêtes de fin d’année et je vous souhaite une excellente entrée en 2017 !

Arrivée à Montréal en septembre 2016, j’ai déjà pu goûter aux charmes du Québec et de l’est du Canada avec quelques voyages officiels à Québec, Bécancour, Rimouski, Îles-de-la-Madeleine, Sept-Îles, Ottawa et Toronto. Venant de Moscow, je suis ravie de l’hiver québécois mais j’ai d’abord pu profiter des magnifiques couleurs que l’automne nous a offertes. Je me réjouis de faire la connaissance, tout au long de mon mandat de quatre ans, des institutions et des acteurs du réseau culturel canado-suisse dans ma représentation s’étendant aux Provinces suivantes : Québec, Manitoba, Nouveau-Brunswick, Nouvelle-Écosse, Ontario, Île-du-Prince-Édouard, Terre-Neuve et Labrador ainsi que le territoire du Nunavut et les Bahamas.

En ce qui concerne notre scène culturelle pour ces trois premiers mois, je tiens à souligner que l’œuvre de Shahryar Nashat est toujours exposée à la Biennale de Montréal, dont le thème est « Le grand balcon », et ce jusqu’au 15 janvier prochain. Les peintures et collages de Gabrièle Fontana sont eux aussi encore présents à Sutton. Joëlle Morosoli expose, quant à elle, à deux reprises, tandis qu’Élodie Pong se produira lors de la Manif d’art 8 – La biennale de Québec. Côté musique, le Quatuor Bozzini « jazzera » le Centre Segal avec Jacques Kuba Séguin et son Litania Projekt, un concert qui aura très certainement la cote ! Je vous invite aussi à consulter les sites internet des festivals mentionnés dans notre agenda, ces derniers offriront une belle programmation et certainement suisse. Le Festival international du film sur l’art (FIFA) se donnera une

nouvelle image qui vaudra la peine d’être explorée par tout amateur d’art. Art souterrain accueillera Guillaume Reymond et le Festival international du film pour enfants de Montréal (FIFEM) égayera les journées de grand froid durant la période des relâches scolaires. Le portrait des pages 4 et 5 est consacré à Susanne Regina Meures, réalisatrice du film documentaire « Raving Iran » qui était de passage à Montréal lors des RIDM 2016. Et la Cinémathèque québécoise offrira une magnifique rétrospective d’Alain Tanner !

Pour finir, n’oublions pas les festivités de la Francophonie qui se dérouleront partout au Québec autour du 20 mars 2017. Plusieurs commémorations coïncideront également cette année, notamment le 50e anniversaire d’Expo67 et des Jeux du Canada ainsi que le 100e anniversaire de la Ligue nationale de hockey ! Et pendant que Montréal fête son 375e anniversaire, notons qu’Ottawa souligne le sesquicentenaire de la création de la Confédération canadienne, et par la même occasion la fédération des états du Québec, de l’Ontario, de la Nouvelle-Écosse et du Nouveau-Brunswick. D’ailleurs, l’Ambassade de Suisse à Ottawa prendra part à ce 150e anniversaire, dont le programme vous sera communiqué.

Tout en vous encourageant à nous suivre sur Facebook et à vous inscrire à notre infolettre culturelle via [email protected], je vous souhaite une bonne lecture.

Cordialement,

Elisabeth Bösch Malinen Consule générale et Représentante permanente de la Suisse à l’OACI

BOUCLAGE HORIZON N° 97 : LE 10 FÉVRIER 2017Merci de nous transmettre toute information concernant des événements culturels avec participation suisse par courriel à : [email protected]

Design et impression : Boo ! Design inc • 400 avenue Atlantic, suite 700, Montréal QC H2V 1A5 • www.boodesign.ca

AVIS À NOS LECTEURSSuivez les actualités culturelles avec participation suisse sur notre page Facebook et cliquez sur « J'aime » pour ne rien manquer !

Facebook : www.facebook.com/consulatsuissemontreal ou en vous inscrivant aux courriels événements de dernière minute à : [email protected] en ligne : www.eda.admin.ch/montreal

CRÉDITS PHOTOS DE LA PAGE COUVERTUREDe haut en bas, de gauche à droite : Détail textile © Claudia Caviezel • « Raving Iran » © Susanne Meures • « Ombres sous tension » © Joëlle Morosoli

Portrait © Guillaume Reymond • « Die Toten » © Christian Kracht • « Sculptures » 2011 © Élodie Pong

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Agenda événements

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Arts visuels -> 15.01 Shahryar Nashat à la Biennale de Montréal • www.bnlmtl.org

Arts visuels -> 15.01 Joëlle Morosoli expose au Centre d’exposition Lethbridge à Saint-Laurent P.7

Arts visuels -> 26.02 Gabrièle Fontana expose à la Galerie Art Libre à Sutton

Arts visuels 06.01 – 28.01 Joëlle Morosoli expose « Chaos pénétrable » à Montréal P.7

Cinéma 09.01 – 30.01Rétrospective Alain Tanner à la Cinémathèque québécoise à Montréalwww.cinematheque.qc.ca

Arts visuels 17.02 – 14.05 Élodie Pong expose à la Manif d’art 8 – La biennale de Québec P.11

Cinéma 04.03 – 12.03 20e édition - Festival international du film pour enfants de Montréal • www.fifem.com

Arts visuels 04.03 – 26.03 Guillaume Reymond au Festival Art Souterrain à Montréal P.11

Musique 05.03 Du jazz au Centre Segal avec le Quatuor Bozzini P.3

Arts de la scène 08.03 – 12.03 De Casteliers, festival international de marionnettes • www.festival.casteliers.ca

Cinéma 15.03 – 19.03 Regard, festival international du court métrage au Saguenay • www.festivalregard.com

Saviez-vous ? 20.03 Journée internationale de la Francophonie

Cinéma 23.03 – 02.04 Festival international du film sur l’art P.7

Le Centre Segal de Montréal accueillera Jacques Kuba Séguin / Litania Projekt avec le Quatuor Bozzini, dans le cadre de leur cycle « La série Power Jazz », le 5 mars 2017 à 20 heures.

Ce sera l’occasion de vibrer au son de la trompette du compositeur québécois Jacques Kuba Séguin (révélation Radio-Canada 2012-2013) accompagné par son ensemble Litania Projekt (composé de Jim Doxas à la batterie, Jonathan Cayer au piano et Frédéric Alarie à la contrebasse) et par le Quatuor Bozzini, fondé par les Suissesses Isabelle et Stéphanie Bozzini.

Kuba Séguin interprétera son deuxième album qui est tout à la fois : nourrissant, stimulant, lumineux, audacieux, profond et aéré… C’est un jazz tantôt d’inspiration européenne, tantôt bercé par la musique classique, mais toujours empreint des racines polonaises du trompettiste ; le tout alimenté par la contribution du Quatuor Bozzini (deux violons, un violoncelle et un violon alto), qui amène des éléments de musique contemporaine fort à propos. Ce mariage se fait sous le signe de l’improvisation et de la souplesse d’exécution, sur des thèmes articulés autour d’une logique mélodique très éloquente. Dans le processus de composition, Jacques Kuba Séguin s’est amusé à briser les barrières stylistiques qui définissent parfois la musique classique ou le jazz pour créer une musique sans étiquette et accessible.

Formé en 1999, à Montréal, le Quatuor Bozzini œuvre dans les domaines des musiques contemporaines, expérimentales et classiques. L’ensemble cultive le sens du risque et emprunte sans hésitation les voies les moins fréquentées, rejetant d’emblée les idées reçues. « Le Quatuor Bozzini est un ensemble polyvalent, résolument contemporain et avec une connaissance de l’improvisation. Ils ont joué de nombreuses œuvres de musique nouvelle de compositeurs vivants. Je savais donc qu’ils se prêteraient au risque de la création, de l’échange et de l’écoute que demande le jazz. Le risque est d’ailleurs une caractéristique qui définit l’ensemble Litania Projekt ; nous sommes toujours prêts à explorer de nouvelles avenues d’interprétation à la musique que j’ai écrite », raconte le compositeur québécois. La prestation du 5 mars devrait ainsi réjouir tous les amateurs et les inconditionnels de jazz !

Quand : 5 mars 2017 à 20 heures | Où : Centre Segal, 5170 chemin de la Côte-Sainte-Catherine, Montréal, QC H3W 1M7Infos : www.segalcentre.org • www.jacqueskubaseguin.com • www.quatuorbozzini.ca

MusiqueLITANIA PROJEKT AVEC LE QUATUOR BOZZINI AU CENTRE SEGAL

© JKS

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Née en Allemagne en 1977, Susanne Regina Meures étudie la photographie et l’histoire de l’art au Courtauld Institute of Art à Londres, de 2000 à 2006. Dès 2002, elle travaille en freelance pour divers journaux et pour la télévision. En 2016, elle obtient son Master en réalisation à la Zürcher Hochschule der Künste (ZHdK) et depuis entretient des liens très étroits avec la Suisse qui produit son travail de diplôme, « Raving Iran ». Cette réalisation est son premier long métrage documentaire. Présenté en première mondiale au festival Visions du Réel à Nyon, ce film remporte le Prix du Jury SSA/Suissimage. Depuis, il a été diffusé, aussi bien en compétition que hors compétition, dans de nombreux festivals internationaux tels que ceux de Buenos Aires, Sao Paulo, Mexico DF, Ghent, Lugano, Reykjavik, Kitzbühel, Opatija, Guanajuato, Cape Town, Krakow, Belgrade, Munich, Toronto et Montréal. Pour « Raving Iran », Susanne Regina Meures a également remporté le Zürcher Filmpreis, le First Steps Der Deutsche Nachwuchspreis, First Steps Awards Dokumentarfilme 2016 à Berlin, le Mejor Largometraje Documental Internacional 2016 à Guanajuato, le Bester Dokumentarfilm 2016 à Kitzbühel, les Audience Award 2016 et The Best Film 2016 à Opatija en Croatie. C’est lors de son passage aux Rencontres internationales du documentaire Montréal - RIDM 2016, où son film documentaire a été projeté à deux reprises à guichets fermés, que nous l’avons rencontrée au restaurant montréalais Le Léman tenu par notre compatriote Olivier Schlegel.

SUSANNE REGINA MEURES A LE DOCUMENTAIRE DANS LA PEAU

Avec un choix d’écoles internationales à votre portée, pourquoi avez-vous décidé d’étudier le film à Zurich ?

À la suite de mes études d'histoire de l’art et de photographie que j’ai faites à Londres, on m’a offert un travail au journal suisse die Weltwoche. J’ai donc déménagé pour me baser à Zurich. Par la suite, d’autres publications suisses m’ont engagée. Pendant que je faisais quelques jobs à la télévision britannique, j’ai eu envie de réaliser un film. J’ai eu l’idée de traiter le sujet de la scène musicale « underground » en Iran, il y a 5 ou 6 ans. Depuis cet instant, j’ai essayé de trouver un moyen de faire ce film. C’est donc avec ce concept, et le fait que j’habitais à Zurich, que j’ai posé ma candidature à la Zürcher Hochschule der Künste (ZHdK), dont il faut dire que la réputation est excellente. Mon dossier ayant été accepté, j’ai pu faire mes études de cinématographie et ce film est mon travail de fin d’études.

Comment avoir pensé que la scène musicale iranienne serait un bon sujet ?

Tout a commencé par un petit article, publié dans un magazine anglais il y a environ 6 ans quand presque personne ne connaissait ces fêtes illégales organisées sur sol iranien. Mon intérêt initial était de savoir comment ce genre d’événement pouvait avoir lieu dans un pays opprimé par son régime politique dans le sens large du terme.

Lors des soirées, qui se déroulent en cachette dans les montagnes ou dans le désert, j’ai vu des gens qui se libéraient. Il était bien clair que je ne voulais pas faire un documentaire sur des fêtes. Je voulais réaliser un film sur une génération dont on ne sait que très peu de choses. Ma motivation était de donner à cette génération une voix et un visage !

Comment avez-vous rencontré les deux protagonistes de votre film ?

Je les ai rencontrés par Facebook. Dès que j’ai eu l’idée de faire ce documentaire, je suis allée sur Facebook et par ce biais j’ai essayé d’infiltrer la scène techno iranienne. Une fois sur place tout était compliqué. Bien entendu, les gens ont très peur, ils sont méfiants… Sur Facebook, beaucoup utilisent des pseudonymes – il était alors difficile pour moi de découvrir quelle était leur vraie identité et de les retrouver. Une fois à Téhéran j’ai fait mon chemin, j’ai eu de la chance bien que ce fut très difficile. J’ai rencontré des gens ouverts et amicaux qui auraient aimé participer à mon projet, mais pour beaucoup être filmés était trop dangereux… Compte tenu du contexte actuel, je les comprends !

Comment se sont passés vos tournages ?

Je devais cacher ma caméra afin de pouvoir filmer. J’ai donc fait fabriquer, dans un bazar, une chemise dans laquelle je pouvais dissimuler mon matériel. J’ai été très impressionnée par la qualité du rendu, cependant que j’avais une certaine crainte en ce qui concerne les visuels qui se trouvaient sur mon disque dur. Vous voyez, du fait que je devais cacher ma vidéo Canon EOS 5D et les micros radio, je n’avais aucun contrôle sur les images ou sur le son c’est pourquoi je ne savais pas à l’avance ce qui pouvait être utilisé pour le produit final. J’étais très anxieuse… Et puis, j’ai eu beaucoup de problèmes avec mon logiciel. Il plantait souvent ! De plus, là-bas, je n’avais pas les ressources nécessaires pour acheter du nouveau matériel en cas de besoin. Je ne pouvais compter que sur ce que j’avais avec moi. Je devais adapter mon équipement aux situations. Par ailleurs, pour sortir d’Iran les disques durs contenant les visuels il fallut faire un autre travail demandant beaucoup de patience et de temps (rire) ! Je dus les encrypter avec deux partitions. La première et principale contenait des images touristiques d’Iran,

Port

rait

© S.Meures

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cependant que la seconde, nettement moins visible, contenait ce qui avait été filmé. Ensuite, j’ai eu de l’aide d’étudiants pour sortir le matériel du pays. Vous pouvez imaginer mon soulagement lorsqu’au visionnement dans notre salle de montage en Suisse, j’ai constaté que les enregistrements étaient plutôt bons et ma monteuse d’image a fait un excellent travail (rires) !

« Raving Iran » a rencontré un énorme succès…

J’ai fait ce film car j’avais le sentiment qu’il y avait quelque chose dans cette histoire qui devait être raconté. C’est étrange, réaliser un film c’est un peu comme avoir un bébé. Jusqu’à la première, vous êtes seul avec lui… vous le portez. Et après sa sortie, il a une vie à lui et suit son chemin ! Et bien entendu, pour moi c’est fantastique ce qui s’est produit avec « Raving Iran » et l’énorme succès rencontré. Chaque projection dont j’ai eu l’expérience ressemblait à un concert de rock : le public se levait, criait, réagissait… Les billets se vendaient comme des petits pains chauds – Vraiment incroyable !

Et c’est… L’histoire d’Arash et d’Anoosh. Les deux travaillent comme DJs dans le milieu underground de la techno à Téhéran. Sans perspectives d’avenir et fatigués de cet éternel jeu de cache-cache, ils programment dans les conditions dangereuses des raves frénétiques en plein désert. De retour à Téhéran, ils tentent de diffuser, sans autorisation, leur album de musique illégal. Lorsqu’Anoosh est arrêté dans une fête, leur dernière lueur d’espoir s’éteint. Mais voilà qu’ils reçoivent, de Zurich, un appel de la plus grande techno du monde. Mais une fois arrivés en Suisse, l’euphorie qu’ils avaient ressentie au début s’évanouit très vite dès lors qu’ils prennent conscience de la précarité de leur statut…

Et un autre voyage en Iran, est-ce encore possible pour vous ?

Après ce film, non. En tout cas pas pour le moment ! En voyant le film vous verrez pourquoi…

Sara Bagdasarianz

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Infos : www.ravingiran.com

© S.Meures

© S.Meures

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Jusqu’au 15 janvier 2017, vous pouvez encore voir les œuvres de notre compatriote Joëlle Morosoli au Centre d’exposition Lethbridge à Saint-Laurent. C’est l’occasion de découvrir « Le guet », installation dépeinte ainsi par l’artiste : « Quatre cages translucides, transpercées de sagaies, prennent des allures de postes de guet dans lesquels sont intégrées de mystérieuses silhouettes. Les pièces s’ouvrent et se referment mécaniquement, donnant l’impression d’être tantôt protégé, tantôt piégé. » L’installation est accompagnée de deux œuvres au mur, également en mouvement : « Des bandelettes blanches se tendent à l’extrême créant des formes sous tensions accentuées par la projection de leurs ombres mouvantes. Une forme de respiration contrôlée ; celle que l’on adopte en faisant le guet. Une expérience multi-sensorielle unique et d’une grande poésie. »

Joëlle Morosoli exposera deux autres créations, du 6 au 28 janvier 2017, à la Galerie McClure à Montréal. « Chaos pénétrable » regroupera « Trame funeste » dans la salle principale tandis que la petite salle abritera une nouvelle installation intitulée « À l’affût » et réalisée in situ. Elle occupera ainsi la galerie avec des aménagements mécaniques à grande échelle qui jouent sur les thèmes de l’espace et proposent une allégorie du monde secret de nos impuissances et de nos interdits. Le vernissage, ouvert à tous, aura lieu le 5 janvier 2017 à 18 h.

En ce qui concerne l’artiste : Titulaire d’un doctorat de l’Université Paris 8 en Esthétique, sciences et technologie des arts, Joëlle Morosoli élabore des sculptures en mouvement depuis plus de vingt-cinq ans en collaboration avec Rolf Morosoli qui assure la qualité technique des œuvres. Ensemble, ils ont réalisé au-delà d’une trentaine d’expositions solos et vingt-cinq œuvres publiques. Joëlle Morosoli a cofondé la revue Espace Art Actuel. Elle a remporté le 2e prix Robert-Cliche, a publié une fiction, un recueil de poésie et un essai intitulé « L’Installation en mouvement, une esthétique de la violence » aux éditions Art Le Sabord. Elle enseigne également les arts au Cégep de Saint-Laurent.

Pour sa 35e édition, qui se déroulera à Montréal du 23 mars au 2 avril 2017, le Festival international du film sur l’art (FIFA), qui reste le plus important festival du documentaire sur l’art au niveau international, comportera trois volets. Le premier « Compétition Internationale de Documentaires sur l’Art » sera plus sélectif et pointu. Il y aura environ vingt films, projetés en première, contre quarante les années précédentes. Cette section comprendra également un volet thématique de documentaires sur l’art qui seront répartis en thèmes, « Horizon » et « Rétrospective ». Il y aura également une classe de maître (Master Class), la projection de séries et des ateliers ; tous consacrés au 7e Art. Toute nouvelle section créée par notre compatriote Anita Hugi à l’occasion de cet anniversaire, sera dédié aux « Nouvelles Écritures Documentaires sur l’Art ». Vous y découvrirez des œuvres d’art en VR (réalité virtuelle), des webséries ainsi que des documentaires interactifs. La troisième section, intitulée « FIFA Expérimental » sera dédiée à des œuvres innovantes conçues par des artistes en art vidéo et en cinéma expérimental. Monsieur René Rozon, fondateur du festival, piochera dans les trente-quatre précédentes éditions et sélectionnera ses dix films « coups de cœurs » !

Le FIFA soulignera également les 50 ans d’Expo67 en programmant deux ou trois œuvres consacrées à ce grand événement qui officialisa l’entrée de la Ville de Montréal en tant que métropole et grand acteur à l’échelle internationale.

Le FIFA visera cette année à démocratiser le débat autour de la réalité virtuelle, la websérie ainsi que sa partie interactive. Ces œuvres seront projetées pour un large public dans des lieux de passage comme par exemple des musées, et non en huit clos.

Tous les détails de cet événement à ne pas manquer, ainsi que la billetterie, seront en ligne sur www.artfifa.com !

Quand : Du 23 mars au 2 avril 2017 | Où : MontréalInfos et programmation : www.artfifa.com

Cinéma LE FIFA FÊTE SA 35E ÉDITION ET SE RÉINVENTE

Arts visuelsJOËLLE MOROSOLI S’EXPOSE !

Où : Centre d’exposition Lethbridge, Bibliothèque du Boisé, 2727 blvd Thimens, Saint-Laurent, QC H4R 1T4 | Quand : Jusqu’au 15 janvier 2017 Où : Galerie McClure, Centre des arts visuels, 350 ave Victoria, Montréal, QC H3Z 2N4 | Quand : Du 6 au 28 janvier 2017 • Vernissage le 5 janvier 2017 à 18 heuresInfos : www.joellemorosoli.com

Installation : « Trame funeste »

© FIFA

© Joëlle Morosoli

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Infos : www.schweizerbuchpreis.ch www.christiankracht.com

Infos : www.schweizermusikpreis.ch

Depuis 2014, l’Office fédéral de la culture (OFC) décerne le Grand Prix suisse de musique et récompense une création musicale suisse de musiciennes ou de musiciens individuels ou en groupe. Il est doté de CHF 100'000 et de CHF 25'000 qui vont à chacun des lauréats. En 2016, quinze musiciens issus de toute la Suisse et de divers domaines musicaux ont été choisis. Lors de la soirée de remise des prix, à Lausanne, en présence du Conseiller fédéral Alain Berset, le Grand Prix suisse de musique 2016 a été attribué à Sophie Hunger.

Née en 1983, Sophie Hunger est révélée en 2007 par son album « Sketches of sea » dans lequel se manifeste déjà sa forte personnalité artistique. Programmée au Montreux Jazz Festival en 2008, elle sort dans la même année l’album « Monday’s Ghost », consacré disque d’or en Suisse, qui marque le début de sa carrière internationale. Au fil de ses albums, dont « 1983 », l'artiste - qui écrit, compose et arrange tant en français qu'en anglais ou en allemand - démontre ses multiples talents : une voix hors du commun, un sens inné de la mélodie et un certain goût du risque. Franchissant les barrières tant nationales qu’internationales, Sophie Hunger est suivie par un public fidèle dans le monde entier. En 2012 elle a notamment interprété « The Danger of Light » et en 2015 « Supermoon » au Festival de Jazz de Montréal !

Pour mémoire, signalons qu’en 2015, le deuxième Grand Prix suisse de musique a été remis à Heinz Hollier, hautboïste, chef d’orchestre et compositeur.

Cette année, Christian Kracht, Suisse de 50 ans originaire du Canton de Berne, a reçu le Prix suisse du livre 2016 pour son dernier ouvrage « Die Toten » (Les morts), publié aux éditions Kiepenheuer & Witsch. Il a accepté sa récompense le 13 novembre 2016 dans le cadre du festival du livre BuchBasel.

Christian Kracht s'est notamment déjà fait connaître pour son livre « 1979 », un texte sur la montée du fondamentalisme religieux. Il a étudié dans différents internats internationaux (en France, au Canada et aux Etats-Unis), parmi lesquels la Schule Schloss Salem (Allemagne). En 1989 il a reçu son diplôme du Sarah Lawrence College de Bronxville, New York. Il a travaillé ensuite en Allemagne, notamment pour le magazine Tempo et les journaux Welt am Sonntag, BZ, ainsi que plus récemment la Frankfurter Allgemeine Zeitung. Dans les années 1990, il est correspondant en Inde pour l’hebdomadaire allemand Der Spiegel. En 2006, avec l’écrivain Ingo Niermann, il fait l’ascension du Kilimandjaro… Plus récemment, en mars 2016, il était invité par les universités McGill et Concordia à Montréal afin de participer à une conférence et à une lecture de son livre « Imperium ». Il a ensuite poursuivi sa tournée canadienne par un stop à Ottawa et un à Toronto.

La liste de tous les sélectionnés pour le Prix suisse du livre était la suivante : Charles Lewinsky, Michelle Steinbeck, Christian Kracht, Sacha Batthyany et Christoph Höhtker. Ce dernier a remporté le second prix, doté de 2’500 CHF.

Depuis 2008, le Prix suisse du livre, doté de 30’000 CHF, est réservé aux nouvelles œuvres germanophones d’auteurs vivant en Suisse. En 2015, il avait récompensé l’écrivaine zurichoise Monique Schwitter pour son roman « Eins im Andern ».

RÉTROSPECTIVE

GRAND PRIX SUISSE DE MUSIQUE

PRIX SUISSE DU LIVRE

GRAND PRIX SUISSE DE DESIGNChaque année, depuis 2007, l’Office fédéral de la culture (OFC) décerne le Grand Prix suisse de design aux designers et aux cabinets de design suisses qui contribuent au prestige du design helvétique autant sur les plateformes nationales qu’internationales. En 2016, cette distinction a été remise à la designer en textile Claudia Caviezel, au designer de meubles et architecte d’intérieur Hans Eichenberger et au designer graphique Ralph Schraivogel.

Par son choix, la Commission fédérale du design met à l’honneur trois designers exceptionnels qui ont donné des impulsions décisives à la création culturelle suisse : le design expérimental des affiches devenues aujourd’hui légendaires et au visuel incomparable de Ralph Schraivogel ; les associations jamais vues de motifs et de couleurs de Claudia Caviezel qui ont soufflé un vent nouveau sur le design suisse de la mode, du textile et des produits ; et encore l’œuvre de Hans Eichenberger, dans le design d’ameublement et le design d’intérieur, qui a marqué son époque avec sa façon à la fois précise et ludique de développer de nouvelles typologies et en créant des objets devenus célèbres dans le monde entier comme sa chaise Saffa.

À cet égard, on se souviendra qu’en 2015, ces prix avaient été remis à la graphiste Lora Lamm, au photographe Luc Chessex et aux typographes André Gürtler, Christian Mengelt et Erich Gschwind du Team ’77.

Hans Eichenberger / Thron Roethlisberger 1979 Infos : www.swissdesignawards.ch

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© Keystone/Georgios Kefalas

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Ouvert le 6 mai 1995 à Toronto, et créé par la famille Bata via la Bata Shoe Museum Fondation, le Bata Shoe Museum abrite une fabuleuse collection de 13'000 chaussures et artefacts principalement issus de la collection privée de notre compatriote Sonja Bata, présidente de la fondation et veuve de Tomáš J. Bat'a, président des chaussures Bata et fils du fondateur Tomáš Bat'a.

Le Bata Shoe Museum est une institution de renommée internationale ; il est situé au cœur de Toronto. C’est un véritable joyau culturel, témoin de 4´500 ans d’histoire de par la collection exposée, mais c’est aussi un trésor d’architecture déconstructiviste, œuvre de l'architecte canadien Raymond Moriyama. En effet, l’imposant bâtiment de 39´000 pieds carrés à l’enseigne du Bata Shoe Museum, achevé en 1995, évoque, par sa forme, une boite à chaussures ouverte avec des murs obliques et un toit plaqué de cuivre.

Pour l’histoire, il y a lieu de mentionner que Sonja Bata, née en 1926 à Zurich, est la fille de Georg Wettstein, le célèbre avocat qui assista Ferdinand Labori dans l’affaire Dreyfus ; il fut aussi le fondateur du premier Rotary Club de Suisse. C’est dire que Sonja grandit dans un milieu culturel de haut niveau car toutes ces personnes prestigieuses se rencontraient aussi dans le salon familial à Zurich. D’elles, elle reçut ainsi d’indirectes leçons, riches et texturées, en politique, économie et en affaires. Nul doute que cela contribua à forger son caractère déjà énergique et décidé, cependant que le total dévouement de Pati, sa mère, à son mari, comme le dictaient les us et coutumes de l’époque, lui enseigna que derrière tout homme prospère il y a nécessairement une femme forte pour l’épauler. Les Wettstein et Bata étaient devenus des amis proches depuis leur rencontre en 1929 lorsque Tomáš Bat'a senior visita Zurich avec sa famille et sollicita Georg Wettstein en qualité d’avocat afin d’y établir un fond destiné à sa compagnie de chaussures basée en Tchécoslovaquie. Alors trop jeune, Sonja Bata n’avait d’yeux que pour ses études en architecture qui la passionnaient. Ce n’est qu’en 1946 que Tomáš J. Bat'a eut un coup de foudre pour sa future épouse, qu’il emmena au Canada. Dans un premier temps, Sonja Bata se consacra à améliorer le design des magasins Bata. Par la suite elle assuma un rôle administratif de plus en plus important, supervisant finalement toutes les étapes de création et fabrication jusqu’au marketing et à la publicité. En parallèle, et afin de connaitre son produit, elle en étudia tous les secrets, de la fabrication à la mise sur le marché. Dès les années ’40, elle se mit également à collectionner les chaussures qu’elle rapporta du monde entier, en étudia leur histoire et fonda, par la suite, la Bata Shoes Museum Foundation et le Bata Shoe Museum, musée qui regroupe la plus grande collection de chaussures au monde qui, il importe de le mentionner, est le récipiendaire du « Tripadvisor Certificate of Excellence 2016 ». Bonne visite !

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Où : 327 Bloor Street West, Toronto, ON M5S 1W7 | Infos : www.batashoemuseum.ca

Saviez-vous ?LE BATA SHOE MUSEUM, UN MUSÉE HORS PAIR !

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L’artiste suisse Élodie Pong proposera son œuvre vidéo « Endless Ends » lors de la prochaine Manif d’art 8 qui se déroulera, du 17 février au 14 mai 2017, à Québec. Cette 8e édition réunira des artistes québécois, canadiens et internationaux qui feront écho à une réflexion consacrée à la joie. « L’Art de la joie » est bien le thème de cet événement et un grand circuit dans la ville de Québec vous le fera découvrir. Composée d’une série d’expositions inter-reliées et seule biennale hivernale en Amérique du Nord, Manif d’art 8 proposera également plus de 10 œuvres d’art public. Ces projets seront réalisés tant par des artistes connaissant les hivers québécois que par des artistes le découvrant pour la première fois. Ainsi, le travail de notre compatriote Élodie Pong, et de bien d’autres, prendront d’assaut les rues de la ville de Québec. La plupart de ces œuvres seront même conçues sur mesure pour l’occasion !

Née à Boston en 1966, Élodie Pong vit et travaille à Zurich. Après l’obtention d’une licence en sociologie et anthropologie de l’Université de Lausanne en 1989, elle se tourne vers la pratique artistique. Artiste et réalisatrice, elle est connue pour ses œuvres, stylisées et analytiques, mettant l’emphase sur les relations interpersonnelles, l’être humain, l’identité, les codes culturels et leurs divers impacts sur la société contemporaine. Le résultat de cette réflexion est exposé sous la forme de projections minimalistes tournant en boucle, faisant primer le contenu et la structure du film. Le corps féminin, présent dès la première vidéo de l’artiste, « Butterfly Stroke Side A » (1994), habite régulièrement ses travaux.

Qu’il s’agisse du panda en peluche de « Je suis une bombe » (2006) ou de la Marilyn Monroe séductrice de « After The Empire » (2008), le costume dénonce la mascarade que sont les rôles enseignés aux femmes. L’apparence, le leurre sont explorés très largement par Élodie Pong. Pour le démontrer, elle filme dans « Secrets For Sale » (2003) des quidams révélant et vendant un de leurs secrets ; puis dans « A Certain General » (2004), elle filme ses amis ; ce n’est que par la suite qu’elle met en scène des acteurs professionnels. Toutefois, ce n’est pas tant la capacité des comédiens à créer une parfaite illusion du réel qui l’intéresse que l’illusion en elle-même qu’elle se plaît à décortiquer, notamment dans « The Weepers » (2006). Dès 2009, le rapport à la narration cinématographique se précise dans ses œuvres et prend la forme de l’emprunt dans « Post Scriptum » (2009), vidéo dans laquelle de jeunes gens rejouent les scènes finales de films célèbres. Son deuxième long métrage, « Contemporary » (2011), projeté pour la première fois lors des 46es Journées de Soleure, confirme la place qu’Élodie Pong s’est forgée dans le monde cinématographique et sa prédilection pour le mélange entre documentaire et fiction qui caractérise son style.

Manif d’Art 8 – La biennale de Québec a reçu un soutien financier de Pro Helvetia afin d’accueillir Élodie Pong.

Arts visuelsMANIF D’ART 8 – LA BIENNALE DE QUÉBEC RECEVRA ÉLODIE PONG

Quand : Du 17 février au 14 mai 2017Infos : www.elodiepong.net • www.manifdart.org

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Chaque année, le Festival Art Souterrain met en valeur les acteurs du milieu de l’art contemporain, les artistes, ainsi que les architectures et le patrimoine culturel de la ville souterraine de Montréal. Sous le thème « Jeu et diversion », du 4 au 26 mars 2017, le Festival Art Souterrain accueillera des artistes, dans un parcours souterrain de six kilomètres, et avec notamment Guillaume Reymond. Franco-suisse et originaire de Vevey, Guillaume Reymond présentera « Le Game Over Project » consistant en une série de films d’animation collaboratifs qui réinterprètent quelques-uns des tout premiers jeux vidéo. Les pixels sont remplacés par un groupe d’humains, de 7 à 100 personnes, qui se déplacent de siège en siège dans une salle de spectacle, durant environ 4 à 6 heures. Chaque « pixel » a ses propres règles et décide comment il doit se déplacer image après image. Toutes ces images mises en mouvement dans un court-métrage d’animation font qu’il se déroule une gigantesque partie de jeu vidéo à échelle humaine. Guillaume Reymond trouve sa créativité et son inspiration de façon ludique, en s’amusant tout en créant. La dynamique participative est très importante pour lui. « Je suis toujours le premier public de mon travail. Je ne sais jamais ce que ça va donner. Les gens apportent le côté vivant, spontané. » déclare-t-il dans le Riviera magazine.

Pourquoi cette 9e édition a-t-elle pour thème « Jeu et diversion » ? C’est que la volonté de se divertir est intimement liée à la nature humaine. Chaque époque et chaque peuple se caractérise par ses jeux, ses fêtes, ses musiques ou ses danses. Synonyme de plaisir, de détente et de partage, le jeu est une action limitée dans le temps, sans utilité apparente et suivant des règles librement consenties. Alors parcourons tous les souterrains de Montréal en mars 2017 et découvrons les interprétations riches et variées de « Jeu et diversion ».

ART SOUTERRAIN 2017 POUR JOUER ET SE DIVERTIR

Où : Zone 9 du Complexe Guy Favreau à Montréal | Quand : Du 4 au 26 mars 2017 | Infos : www.artsouterrain.com • www.notsonoisy.com

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