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PME américaines - PME sénégalaises American SMEs - Senegalese SMEs Une passerelle business pour un partenariat gagnant-gagnant A Bridge for a Win-Win Business Partnership

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PME américaines - PME sénégalaisesAmerican SMEs - Senegalese SMEs

Une passerelle business pour un partenariat gagnant-gagnantA Bridge for a Win-Win Business Partnership

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How to join American Chamber of Commerce in Senegal ? Please, find the membership form in the end of pages.

S O M M A I R E _ _ _ C O N T E N T S

EDITO

SMSs DEFINITIONS - DÉFINITIONS DES PME

CONTRIBUTIONS

Abdoul MBAYEPremier ministre du Sénégal - Prime minister of Senegal

Makha Racine SYPrésident AmCham - AmCham President

Sagar DIOUF TRAOREJuriste et Conseiller Export - Jurist and an Export Specialist

THE AGOA INDUSTRIAL PARC PROJECTGROUPE ATEPA

Pierre Atépa GOUDIABYPrésident GROUPE ATEPA - President of GROUPE ATEPA

Abdoulaye AGNEExpert maritime - Trade and Maritime Expert

Mbaye Chimère NDIAYEDirector of the Economic Observatory of the Chamber of Commerce andIndustry of Dakar

Me Mame Adama GUEYEManaging Partner of SCP MAME ADAMA GUEYE & ASSOCIESFormer President of the Bar Association of Senegal

IBRAHIMA DIOUFFormer Director of SME ServicesCurrent Director of Business Upgrading and Modernization Office

Ibrahima Cheikh DIONGFondateur - PDG Africa Consulting and Trading (ACT) Owner - Chairman of Africa Consulting and Trading (ACT)

Mamadou NDIAYE1er Vice Président / 1st Vice President AMCHAMDirecteur Général / Managing Director IBM SENEGAL

Makhtar THIAMDirecteur / Director WEST AFRICA TRADE HUB, DAKAR

Djibril Chimère DIAWCommissaire aux Compte / Auditor AMCHAM SENEGAL

Aziz DIEYE Directeur Général /Managing Director CABINET AZIZ DIEYE

APIX : FOCUS ON “DISEZ”Dakar Integrated Special Economic Zone

Pr. Ousmane SENEDirecteur /Director WEST AFRICAN RESEARCH CENTER

PME américaines - PME sénégalais American SMEs - Senegalese SMEs

Opinions from Experts in SMEs and International Relations Avis d’acteurs spécialisés en PME et en relations internationales

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Comment adhérer à la Chambre de Commerce Américaine au Sénégal ? Trouvez le formulaire de demande d’adhésion en fin de pages.

AMCHAM NEWS : est un magazine de la Chambre de Commerce Américaine au Sénégal

Adresse : 22, Rue Ramez Bourgi (Dakar - Sénégal)Téléphone : (+221) 33 849 2264 - 77 656 5948 // Fax : (+221) 33 823 8032

Email : [email protected] ////Site Web : www..amchamsen.orgImpression : Polykrome //Distribution : Coudou

Conception, infographie et réalisation :Marème KANTÉ (Chargée de Communication - 77 656 5948 - [email protected])

Marème Khady KANTE - Chargée de CommunicationAMCHAM SÉNÉGAL

CONSEIL D’ADMINISTRATION DE L’AMCHAM SÉNÉGAL :***

MEMBRES DU CONSEIL EXÉCUTIF : Président : Makha Racine SY - (Directeur Associé - Ernst & Young Sénégal ) 1er Vice-Président : Mamadou NDIAYE - (Directeur Général - IBM Sénégal )

2eme Vice-Président : Joseph AZAR - (Directeur Général - L’Africaine de l’Automobile - Ford) Secrétaire Général : Ndiaga SARR - (Directeur Associé - Kpmg Sénégal )

Secrétaire Gén. Adjoint: Alexander GROUET - (Business Development Manager Google Sénégal) Responsable des Admissions : Simplice NICOUÉ - (Directeur Général - UPS Sénégal)

Trésorière : Coura FALL - (Computer Frontiers) Trésorier Adjoint : Alioune BA - (Directeur financier - Microsoft West & Central Africa)

MEMBRES DU CONSEIL :

Général Mansour SECK-(ancien Ambassadeur du Sénégal à Washington)Claude SEBRE (Directeur Général - South African Airways)

Oumou NIANG TOURE (Directeur Général - Askia Assurances)Papa Ware GUEYE (Directeur Régional Commercial - Catalyst Business Solutions)

MEMBRES D’HONNEUR DE L’AMBASSADE DES ETATS-UNIS À DAKAR: Elisabeth EL KHODARY - (Conseiller Economique & Commercial - Embassade des Etats-Unis )Youhanidou WANE BA - (Spécialiste Commerciale - Embassade des Etats-Unis / Section Econ. & Com. )

Medina SY - (Self-Help & DHRF Coordinator - Embassade des Etats-Unis / Section Econ. & Com. )COMMISSAIRES AUX COMPTES

Djibril DIAW - (Responsable Audit - Consortium d’Entreprises - CDE)Taboule SYLLA - (Directeur Général - Holding Nabi SA.

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E D I T O

Dans le cadre des relations internationales et bilatérales entredeux pays, travailler avec les grandes institutionsgouvernementales et les grandes entreprises est un importantlevier de dynamisme économique.

Mais pour tout pays qui se veut compétitif et performant, saforce structurelle doit également reposer sur ses PME (Petiteset Moyennes Entreprises) car elles constituent la colonnevertébrale de toute économie.

Les États-Unis sont un vaste continent de 50 Etats avec 9 826675 km2, cinquante fois plus grand que le Sénégal. Ce continent à lui seul constitue une des économies les pluscompétitives au monde et ce grâce à ses consommateurs, sesgrandes multinationales cotées en bourse et plusparticulièrement à ses PME locales. Ces dernières, qui sont plusde 23 millions et qui représentent 43% de toutes les ventes auxEtats-Unis, contribuent largement au dynamisme de l’économieaméricaine et participent à majorité à la création d’emplois.

Le Sénégal est un Etat de 13 millions d’habitants avec unesuperficie de 196 723 km2 dont l’économie reposeessentiellement sur ses PME-PMI. Ces dernières quireprésentent 80% du tissu des entreprises du Sénégal,constituent un puissant levier économique dont l’impact sur ledéveloppement du pays n’est plus à démontrer.

Le constat que l’on pourrait tirer de ces portraits est que lesPME représentent un maillon essentiel du développementéconomique. Aussi, les chiffres d’affaires des PME américainesreprésentent l’équivalent des chiffres d’affaires de certaines denos plus grandes sociétés locales. En plus, pour ces dernières,faire des affaires avec ces multinationales américaines s’avèreparfois très complexe, notamment en raison des difficultés àsatisfaire la demande.

Aussi, afin d’assurer un partenatiat gagnant-gagnant, mettre enrelation directe les PME américaines et les PME sénégalaisesserait un moyen rapide de renforcer l’activité économique duSénégal.

Car aujourd’hui, l’enjeu économique est que le monde tend à laglobalisation, et qu’il est plus que primordial pour nos PME localesde comprendre qu’il ne s’agit plus pour elles de penserseulement sous-régional ou national mais de se projeter versl’international afin de booster leurs activités.

Et dans un marché à fort potentiel comme les Etats-Unis, nosPME locales ne pourront qu’y trouver leur compte.

L’objectif de ce présent numéro d’AmCham News est de faire untour d’horizon auprès de quelques acteurs et intervenants dans

le domaines des PME et des relations internationales afin derecueillir leurs contributions et expertises sur les questionssuivantes :

P“Comment mettre en place une “passerelle business” entreles PME américaines et les PME locales sénégalaises quipourrait renforcer l’activité économique du Sénégal?

P Comment l’AmCham (Chambre de Commerce Américaineau Sénégal) ainsi que la Chambre de Commerce et d’Industriede Dakar, pourraient-elles travailler ensemble en relationdirecte avec les Chambres de Commerces locales aux Etats-Unis et la SBA (Small Business Administration) pourpermettre à nos PME d’échanger directement avec les PMEaméricaines ?

P“Quels sont les opportunités et challenges qui existent etqui pourraient être améliorées”? Avec des exemples deréussite de partenariats.

P“Comment les différentes autorités administratives encharge de la gestion et de la promotion des PME aussi bienaux Etats-Unis et au Sénégal pourraient-elles davantagecollaborer ensemble afin d’établir un partenariat gagnant-gagnant entre les deux pays”?

P Quelles sont les politiques mises en place par lesinstitutions bancaires au Sénégal pour accompagner les PMEdans l’accès aux financements de leurs activités?

P Quelles sont les politiques mises en place par les autoritésaméricaines afin d’informer les PME sur les normes relativesà l’accès au marché? Existe-il un guichet unique auSénégal/USA pour informer les PME sur les normesproduits?

PEt enfin, les Etats-Unis étant le plus réglementé au monde, etl’enchevêtrement des lois aux niveauxfédéral/étatique/county/ville, montre combien il est indispensablede s’informer sur ces lois. Quels rôles pourraient jouer les expertsjuridiques afin d’accompagner nos pme locales dans les réalisationsdes contrats commerciaux avec les PME américaines?

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AMCHAM NEWS : is a magazine of the American Chamber of Commerce au Senegal

Address : 22, Rue Ramez Bourgi (Dakar - Senegal)Phone : (+221) 33 849 2264 - 77 656 5948 // Fax : (+221) 33 823 8032

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Conception, Graphism and Realisation :Mareme KANTE (In Charge of Communication : 77 656 5948 - [email protected])

Mareme Khady KANTE - In Charge of CommunicationAMCHAM SENEGAL

AMCHAM SENEGAL BOARD***

EXECUTIVE BOARD MEMBERSPresident : Makha Racine SY - (Managing Partner Ernst & Young Senegal ) 1sr Vice-President : Mamadou NDIAYE - (Managing Director IBM Senegal )

2nd Vice-President : Joseph AZAR - (Managing Dir. L’Africaine de l’Automobile - Ford dealer) General Secretary : Ndiaga SARR - (Kpmg Senegal )

Deputy of General Secretary: Alexander GROUET - (Google Sénégal) Responsable des Admissions : Simplice NICOUE - (UPS Senegal)

Treasurer : Coura FALL - (Computer Frontiers) Deputy of Treasurer : Alioune BA - (Microsoft West & Central Africa)

MEMBER AT LARGE : General Mansour SECK- (former senegales Ambassador to Washington)

Claude SEBRE - (South African Airways)Oumou NIANG TOURE - (Askia Assurances)

Papa Ware GUEYE - (Catalyst Business Solutions)

US. EMBASSY DAKAR MEMBERS OF HONOUR: Elisabeth EL KHODARY - (Economic & Commercial Councellor - US Embassy Dakar)Youhanidou WANE BA - (Commercial Specialist - US Embassy Dakar / Econ. & Com. Section)

Medina SY - (Self-Help & DHRF Coordinator - US Embassy Dakar / Econ. & Com. Section)AMCHAM AUDITORS:

Djibril DIAW - (Auditor - Consortium d’Entreprises - CDE)Taboule SYLLA - (Managing Director - Holding Nabi SA.)

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E D I T O

As part of the international and bilateral relations betweentwo countries, working with large governmental institutionsand major companies is a key lever of economic vitality.

But for any country seeking competitiveness andperformance, its structural strength should also rest on itssmall and medium-sized businesses (SMEs), since they arethe backbone of any economy.

The United States is a great continent of 50 States coveringan area of 9,826,675 square kilometers, which is 50 timesbigger than Senegal.

This continent represents alone, one of the most competitiveeconomies in the world, thanks to its consumers, its largemultinational companies listed on the stock exchange, andmore particularly its local SMEs. The latter, whose numberexceeds 23 million and which account for over 43 per centof all sales in the United States, significantly contribute to thevitality of the American economy and create most of the jobsin the country.

Senegal is a small State of 13 million inhabitants living on anarea of 196,723 square kilometers and whose economyrelies heavily on its SMEs-SMIs. The latter, which accounts for80 per cent of Senegal’s business base, is a powerful leverwhose impact on the country’s economic and socialdevelopment is evident.

It can be stated from these portrayals that the smallbusinesses are an essential link of the overall economicdevelopment of the country. And the turnovers of the U.S.SMEs represent the equivalent of the turnovers of some ofour largest local companies. Besides, for the past few years,doing business with these U.S. multinational firms sometimesturns out to be very complex, notably due to difficulties tomeet the demand.

In order to ensure a win-win partnership, putting in directcontact American and Senegalese SMEs would be a quickway to strengthen Senegal’s economic activity.

Actually, today’s economic stake is that the world tends toglobalization, and it is essential that our SMEs understandthat they should no longer think sub-regional or national, butto drive towards the international market, in order to boosttheir activities.

An on a huge market, such as that of the United States, therewill be something in it for our local SMEs.

The purpose of this edition of AmCham News is to make a surveyof a few actors and stakeholders in the fields of SMEs andinternational relations, in order to have their opinions andexpertise on the following issues:

P How to set up a “business bridge” between the American andlocal Senegalese SMEs that would strengthen the economicactivity in Senegal?

P How AmCham (American Chamber of Commerce in Senegal)and the Chamber of Commerce and Industry of Dakar, couldwork together, in direct relation with local chambers ofcommerce in the United States and the Small BusinessAdministration(SBA), to enable our SMEs to have directexchanges with U.S. SMEs?

P“What are the existing opportunities and challenges, whichcould be improved”? - With partnership success stories.

P“How the different administrative authorities in charge of theSMEs’ management and promotion, both in the U.S. and inSenegal could further collaborate in establishing a win-winpartnership between the two countries”?

P What are the policies initiated by the banks in Senegal tosupport SMEs in having access to funding for their activities?

PWhat are the policies used by the U.S. authorities to keepSMEs informed of the standards pertaining to the marketaccess? Is there a one-stop service in Senegal/USA, to informSMEs of the product standards?

PAnd finally, with the United States, which the most regulatedcountry in the world and the intertwining of the laws at thefederal, state, county and city levels, it is imperative to getacquainted with these laws. What could be the legal experts’roles in helping our local SMEs sign commercial contracts withAmerican SMEs?

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6 AmCham News

Les petites et les moyennes entreprises sont des entreprises dontla taille, définie à partir du nombre d'employés, du bilan ou du

chiffre d'affaires, ne dépasse pas certaines limites ; les définitions deces limites diffèrent selon les pays.

L'Union européenne définit la catégorie des micro, petites etmoyennes entreprises (PME) et au sein de celle-ci les petitesentreprises et les microentreprises.

La règlementation française distingue les micro-entreprises de moinsde 10 salariés, les très petites entreprises (TPE) de moins de 20, lespetites et les moyennes entreprises (PME) de 20 à 249 salariés, lesentreprises de taille intermédiaire (ETI) qui en comptent entre 250et 49992, et les grandes entreprises (GE) dont l'effectif dépasse les5 000 salariés.

Dans les pays anglo-saxons, on retrouve généralement le termeSmall and medium enterprises (SME) en Europe ou dans lesorganismes internationaux, et Small and medium businesses (SMB)aux Etats-Unis.

Selon l’OCDE, (Organisation de coopération et de développementéconomiques) les petites et moyennes entreprises (PME) formentl’armature de toutes les économies et sont une source essentiellede croissance économique, de dynamisme et de flexibilité aussi biendans les pays industrialisés avancés que dans les économiesémergentes et en développement. Elles constituent la formedominante d’organisation de l’entreprise, et représentent entre 95% et 99 %, selon le pays, de la population des entreprises. Ellesassurent entre 60 et 70 % de la création nette d’emplois dans lespays de l’OCDE. Les petites entreprises jouent un rôleparticulièrement important dans la mise sur le marché de techniquesou de produits innovants.

Cependant, de manière générale, trouver une définitioninternationale de la notion de PME valable pour chaque contexteest complexe. Et Les organismes internationaux régulateurs del’économie mondiale tels que le FMI, la Banque Mondiale et l’OMC(Organisation Mondiale pour le Commerce) ne semblent pasavoir eux-mêmes une définition exhaustive : “Les micros, petitesou moyennes entreprises sont définies en fonction de leur effectifet de leur chiffre d'affaires ou de leur bilan total annuel; lesdéfinitions de ces limites diffèrent selon les pays”.

Aux USA, la définition des PME est donnée par une institution appeléeSBA (Small Business Administration). Créée en 1953 par le SmallBusiness Act, à l'initiative d'une administration et d'un congrèsrépublicains, la Small Business Administration est l'institution chargéede la défense et de la promotion de la petite entreprise.

Son rôle a été renforcé par les administrations Eisenhower, Nixon,Ford, Reagan et Bush, qui ont chacune apporté leur pierre à unédifice devenu imposant.

La SBA est en effet aujourd'hui en charge de toutes les aidesfédérales aux petites entreprises, qu'il s'agisse du financement, enfonds propres ou en prêts, du conseil, de la formation, du " lobbying" en faveur des PME, de l'aide à l'obtention de contrats publics, et ceà toutes les phases de la vie de l'entreprise. La Small BusinessAdministration participe aussi au dispositif d'aide à l'exportation pourles petites entreprises américaines.

The small and medium-sized businesses are enterprises,whose size defined from the number of employees, the

balance sheet and the turnover does not exceed certainlimits. The definition of those boundaries differs from onecountry to another.

The European Union defines the category of the micro, smalland medium-sized business (SME) and within it, the smalland enterprises and the microenterprises.

The French regulation distinguishes between themicroenterprises of less than 10 employees, the very smallenterprises of less than 20, the small and medium-sizedenterprises (SMEs) ranging from 20 to 249 employees, theenterprises of intermediate size (ETI) with employeenumbers varying from 250 to 49992, and largeenterprises (GE) with over 5,000 salaried employees.

In Anglo-Saxon countries, the term Small and MediumEnterprises (SME) is generally used in Europe or ininternational organizations, and the term Small and MediumBusinesses (SMB) is used in the United States.

According to the Organization for Economic Cooperationand Development (OECD) the Small and medium-sizedbusinesses (SMEs) are the engine of all economies and amajor source of economic growth, vitality and flexibility, notonly in advanced industrialized countries but also in theemerging and developing countries. They constitute thedominating form of corporate organization and account for95 per to 99 per cent of the business fabric, depending onthe country. They contribute between 60 and 70 per centof the net job creation in OECD countries. They also play avery important role in the introduction of innovativetechniques or products on the market.

Generally however, finding an international definition of thenotion of SME that fits all contexts is a complex task. Inaddition, the international organizations regulating the globaleconomy, such as the IMF, the World Bank and the WorldTrade Organization (WTO), apparently do not have acomprehensive definition: “The micro, small or medium-sizedenterprises are defined based on their size of theirpersonnel and their turnover, or their annual balance-sheettotal; the definitions of these limits differ from one countryto another”.

In the United States, the definition of SMEs is given by aninstitution called Small Business Administration (SBA).Created in 1953 by the Small Business Act, at the initiativeof a Republican Administration and Congress, the SmallBusiness Administration is the institution in charge of thedefense and promotion of the small enterprise.

Its role was later reinforced by the Eisenhower, Nixon, Ford,Reagan and Bush administrations, which added theirrespective contribution to making of the impressiveinstitution.

Définitions des PME SMEs’ Definitions

SMEs AMERICAN - SMEs SENEGALESEJune/Dec. 2013

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AmCham News 7

Contrairement à l’UE qui a déterminé les limites de cesentreprises pour tous les secteurs d’activité, le SBA a choisi decodifier par spécialité. A titre d’exemples : - 500 employés pour la plupart des industries manufacturièreset minières;- 100 salariés pour les industries du commerce de gros;- 7 millions de dollars de recettes annuelles pour la vente au détailet les industries de services les plus répandus;- 33,5 millions de dollars de recettes annuelles pour laconstruction lourde et les industries les plus générales;- 14 millions de dollars de recettes pour tous les entrepreneursspécialisés;- 0,75 million de dollars de recettes pour la plupart des industriesagricoles.

Ces distinctions sont destinées à mieux refléter les spécificitésde l’économie américaine.

Et pourtant, la SBA n'est pas le seul interlocuteur des entreprisespuisque le département du commerce exerce aussi, de par la loi,des compétences en matière de développement commercial etde promotion à l'exportation. Le Small Business Act invited'ailleurs la SBA et le département du commerce à travaillerensemble sur ces aspects. Ces deux administrations avaient sumettre en place une collaboration très étroite sur les sujets quisont des compétences partagées, notamment par l'instaurationde guichets uniques d'aide à l'export.

La SBA a été créée comme agence fédérale indépendante pouraider, conseiller, assister et protéger les intérêts des petitesentreprises, pour préserver la libre concurrence et pourmaintenir et fortifier l'économie entière de la Nation. Les petitesentreprises sont vitales au redressement de l'économie, à laconstruction du futur de l'Amérique ainsi que pour aider les États-Unis à être concurrentiels dans l'actuel marché mondial.La "vision" de la SBA s'articule autour de deux principes : - une action dirigée vers le client, - une organisation concentrée sur la qualité.Plus spécifiquement, en prenant les engagements suivants :1. - Fournir des réponses rapides, courtoises et précises auxdemandes d'information faites par téléphone, lettre ou enpersonne.2. - Chercher à rendre l'information facilement accessible auxpetites entreprises, par des moyens peu coûteux et conviviaux.3. - Rendre plus aisé le contact avec la SBA, pour les petitesentreprises et les autres partenaires.4. - Fournir aux dirigeants de petites entreprises une assistancetechnique spécialisée au moyen de nombreux programmes misen place dans des lieux variés.5. - Travailler à l'allégement du fardeau réglementaire pesant surles petites entreprises.6. - Faciliter et renforcer les relations de travail entre les petitscontractants et les administrations publiques pour la conclusiondes marchés publics.

De son côté, le Sénégal a défini ses PME de la manièresuivante : on entend par PME, toute personne physique oumorale, productrice de biens ou de services marchands, dont lescritères distinctifs sont précisés aux articles trois (03) à cinq (05)de la Charte des PME.

In fact, SBA is currently in charge of the entire federalassistance to SMEs, in the form of funding, stockholders’ equityor loans, advise, training, "lobbying" for SMEs, and help in signingpublic contracts, and this, at all the stages of the enterprise’slife. The Small Business Administration also participates in theexport support mechanism for the U.S. SMEs.

Contrary to the European Union, which has defined the limits ofthese enterprises for all sectors of activity, SBA has decided tocodifier by specialty. Following is a set of examples: - 500 employees for most of the manufacturing and miningindustries;- 100 salaried employees for the wholesale industry;- US$7 million of annual receipts for the retail sale and the mostcommon service industries;- US$33.5 million of annual receipts for the heavy constructionand the most widespread industries;- US$14 million of annual revenue for specialized contractors;and- US$0.75 million of receipts for most of the agriculturalindustries

These distinctions are meant to better show the specificities ofthe U.S. economy.

The SBA is not the only institution interacting with SMEs, theTrade Department also works in the fields of trade developmentand export promotion. Besides, the Small Business Act urgesSBA and the Trade Department to work together on theseaspects. The two administrations had been able to put in placea very close collaboration on issues of shared competences,especially through the institution of one-stop shops for exports.

SBA was set up as an independent federal agency to help,advise and protect the interest of the small businesses’interests, in a move aimed at preserving free competition andmaintain and revitalize the entire economy of the Nation. SMESare vital to the recovery of the economy, to the building ofAmerica’s future, as well as allow the United States to becompetitive on the current global market.

SBA’s "Vision" revolves around two principles: - A customer-oriented action, - An organization centered on quality.More specifically by making to following commitments:1. – Provide quick, courteous and precise responses toinformation requests made by phone, letter or in person.2. – Strive to make the information easily accessible to smallbusinesses, using cheap and friendly means.3. – Make the contact with SBA easier for small businessesand other partners.4. – Provide specialized technical assistance to smallbusinesses through several programs initiated in variousplaces.5. – Endeavor to lessen the regulatory burden on smallbusinesses.6. – Facilitate and strengthen the working relations betweenthe small contracting parties and the public administrations toagree on services and public procurement.

Définitions des PME SMEs’ Definitions

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PME AMERICAINES/PME SENEGALAISESJuin/Dec. 2013

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A m C h a m S e n e g a l - “ O P E N F O R B U S I N E S S ” - w w w . a m c h a m s e n . o r g

- Article 3 : Les Petites Entreprises (PE)Les petites entreprises (PE) regroupent les micro-entrepriseset les trés petites entreprises répondant aux critéres et seuilssuivants :- Effectif compris entre un (01) et vingt (20) employe s ; -Tenue d’une comptabilité allégée ou de trésorerie certifiée parune structure de Gestion Agréée (CGA) selon le systèmecomptable en vigueur au Sénégal et, - Chiffre d’affaires hors taxes annuel n’atteignant pas les limitessuivantes définies ans le cadre de l’impôt « synthétique » :- 50 millions de FCFA pour les PE qui effectuent des ope rationsde livraisons de biens ; - 25 millions de FCFA pour les PE qui effectuent des ope rationsde prestations de services ; - 50 millions de FCFA pour les PE qui effectuent des ope rationsmixtes telles que définies par les textes relatifs audit impôt.

Article 4 : Les Moyennes Entreprises (ME)Les moyennes entreprises (ME) répondent aux critères et seuilssuivants :- Effectif inférieur à deux cent cinquante (250) employés ; - Tenue d’une comptabilite selon le système normal en vigueur auSénégal et certifiée par un membre inscrit à l’Ordre National desExperts Comptables et Comptables Agrées – ONECCA ; - Chiffre d’affaires hors taxes annuel compris entre les limites fixéesà l’Article 3 ci-dessus et 15 milliards de F CFA ;- Investissement net infe rieur ou égal à 1 milliard de F CFA.

Article 5 : Les Grandes Entreprises (GE)Les grandes entreprises (GE) répondent aux critères et seuilssuivants :- Effectif supérieur à deux cent cinquante (250) employés;-Tenue d’une comptabilité selon le système normal en vigueur auSénégal et certifiée par un membre inscrit à l’Ordre National desExperts Comptables et Comptables Agréés–ONECCA ; - Chiffre d’affaires hors taxes annuel supérieur à 15 milliards defrancs CFA;- Investissement net supe rieur à 1milliard de FCFA.

Au Sénégal, c’est la Direction des PME qui est chargée de mettreen œuvre la Politique de l’Etat en matière de Développement desPetites et Moyennes Entreprises, et notamment d’élaborer laStratégie de Promotion et d’Encadrement des PME et decontribuer à l’amélioration de l’environnement des PME, par la miseen place d’un cadre législatif, réglementaire, fiscal et financier, denature à favoriser leur développement.

Dans ce cadre, la Direction des PME travaille en étroitecollaboration et en synergie avec l’Agence de Développementet d’Encadrement des Petites et Moyennes Entreprises(ADEPME), bras technique du Ministère chargée de l’exécutionde la stratégie ainsi élaborée, en mettant à la disposition desPME des services d’appui technique appropriés et un dispositifde suivi performant.

L’Agence exerce toutes les fonctions d’appui techniques et d’appuiconseils aux PME. Elle assure de ce fait, l’encadrement et le suivides PME en matière de création, de développement et depérennisation. Le développement et la pérennisation des PMEoccupent une place prépondérante dans sa stratégie de même que

For its parts, Senegal has defined its SMEs as follows: AnSME is any natural or legal person producing commercialgoods or services, whose distinctive criteria are specified inArticles 3 through 5 of the SME Charter.

- Article 3: The Small Enterprises (PE) :The small enterprises (PE) include the micro-enterprisesand the very small enterprises meeting the following criteriaand thresholds:

- Staff varying from 1 to 20 employees; - Simplified book-keeping or cash accounting certified by anauthorized management body (CGA) based on theaccounting system in force in Senegal and, - Annual turnover before taxes lower than the following limitsdefined as part of the “synthetic” tax:- 50 million CFA francs for PE involved in the delivery ofgoods; - 25 million CFA francs for PE providing services;- 50 million CFA francs for PE involved in joint operations asdefined by the texts pertaining to the above-mentioned tax.

Article 4: The Medium-sized Enterprises (ME)The medium-sized enterprises (ME) meet the followingcriteria en thresholds:

- Staff fewer than 250 employees; - Book-keeping based on the normal system in force inSenegal and certified by a member of the National Order ofCertified Public Accountants and Chartered Accountants(ONECCA); - Annual revenues before taxes between the limits set byArticle 3 above and 15 billion CFA francs;- Investment less than or equal to one billion CFA francs.Article 5: The Large Enterprises (GE)The large companies (GE) meet the following criteria andlimits:- Staff exceeding 250 employees; - Book-keeping based on the normal system in force inSenegal and certified by a member of the National Order ofCertified Public Accountants and Chartered Accountants(ONECCA); - Annual revenues before taxes exceeding 15 billion CFAfrancs - Net investment exceeding one billion CFA francs.

In Senegal, the Directorate of SMEs is in charge of theimplementation of the government policy in terms of SMEDevelopment, by developing the SME Supervision andPromotion Strategy and helping in the improvement of theenvironment of SMEs, through the setting up of legal,regulatory, fiscal and financial framework, in order to fostertheir development.

In that regard, the Directorate of SMEs closely collaborateswith the SME Development and Supervision Agency(ADEPME), the technical arm of the Ministry, in charge ofthe implementation of the defined strategy, by putting at theSMEs disposal, the appropriate technical support servicesand an effective follow-up mechanism.

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8 AmCham News

Définitions des PME SMEs’ Definitions

SMEs AMERICAN - SMEs SENEGALESEJune/Dec. 2013

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celles afférentes au suivi des remboursements des créditsobtenus par les PME octroyés par l’Etat ou par le systèmebancaire et financier.

Le Directeur des Petites et Moyennes Entreprises représente leMinistère à divers instances de décisions et de pilotages dontnotamment au Comité de Direction de l’ADEPME et au Conseilde Surveillance de l’Agence pour la Promotion et l’Aménagementdes Sites Industriels (APROSI).

L’organigramme de la Direction des PME est établie de manièrehiérarchique et fonctionnelle et se présente comme suit:

• le Directeur avec l’Assistante de Direction et la CelluleCommunication et le Centre de Ressources ;

• Viennent ensuite les différentes Divisions ( Etudes, Stratégies etPlanification, Promotion des Investissements Locaux, Législationet réglementation économique, et le Bureau de l’Administrationet des Finances) ;

• Le Service de la Statistique et Recherche est rattaché à laDivision Etudes, Stratégies et Planification, tandis que le Bureaudu personnel, la comptabilité des matières et le Pool Secrétaireset Bureau du Courrier sont rattachés au Bureau del’Administration et des Finances. Les mesures de soutien à la promotion de la PME, s’articulentautour des objectifs suivants :1.- Appuyer de façon multiforme les petites et moyennesentreprises au regard de leur vulnérabilité;2.- Promouvoir une dynamique «qualité» au sein des PME ; 3.- Vulgariser et de partager l'information à caractère industriel,commercial, économique, financier, professionnel ettechnologique relative aux secteurs précités grâce à lamise enplace d’un Observatoire des PME ; 4.- Renforcer la compétitivité des PME en améliorant leurproductivité ; 5.- Mettre en place des politiques de formation et de gestion desressources humaines qui favorisent et encouragent la créativité,l’innovation et la culture entreprenariale ; 6.- Améliorer le traitement des dossiers de financement des PMEprésentés aux structures bancaires et financières ; 7.- Faciliter la migration des petites entreprises vers lesmoyennesentreprises ou vers les grandes entreprises, si cela s’avèrejustifié; 8.- Promouvoir la compétitivité des PME par unaccompagnement et un suivi adéquats et modulables selon lasituation, les perspectives et le stade de dévelooppement de laPME.

SOURCES: http://www.agefa-pedagogie.orghttp://www.senat.fr/rap/r96-374/r96-3742.htmlhttp://www.sba.gov/http://fr.wikipedia.org/wiki/Petites_et_moyennes_entrepriseshttp://www.senentreprise.comhttp://www.gouv.sn _ “Charte des Petites et MoyennesEntreprises du Senegal – Décembre 2003”.

The Agency assumes all functions dealing with technicalsupport and consulting services provided to SMEs. Itsubsequently provides supervision and follow-up services interms of SME creation, development and sustainability. Thedevelopment and perpetuation of SMEs play a leading role in itsstrategy, as well as those pertaining to the follow-up of therepayment of the loans made to the SMEs by the State or bythe banking and financial system. The Director of SMEs represents the Ministry through variousdecision-making and steering bodies, especially in the ADPMEExecutive Committee and the Surveillance Council of the Agencyfor Promotion and Development of Industrial Sites (APROSI).

The organization chart of the Directorate of SMEs is set up ina hierarchical and operational way and appears as follows:

• The Director, the Management Assistant the CommunicationUnit and the Resource Center; • They are supplemented by several Divisions (Study, Strategyand Planning, Local Investment Promotion, Legislation andEconomic Regulation, and the Administration and FinanceOffice); • The Statistics and Research Service is appended to the Study,Strategy and Planning Division, while the human resources, thestock accounting and the pool of secretaries and the mailingservice are all annexed to Administration and Finance Office.

The support measures taken to promote SMEs revolve aroundthe following objectives:

1. - Provide a multifaceted support for SMEs, considering theirvulnerability;2. - Promote “quality” dynamism within the SMEs; 3. - Disseminate and share industrial, trade, economic, financial,vocational and technological information pertaining to theabove-mentioned sectors, through the setting up of an SMEObservatory; 4. - Improve SMEs’ competitiveness by increasing theirproductivity; 5. - Initiate training and human resource management policiesthat promote and encourage creativity, innovation and theculture of entrepreneurship; 6. - Improve the processing of SMEs’ financial proposalssubmitted to banks and other financial institutions; 7. - Facilitate the migration of small enterprises towardsmedium-sized businesses or towards large businesses, if thereenough good reasons for that;8. - Promote SMEs’ competitiveness through adequate supportand follow-up, which are adjustable depending on the situation,the prospects and the development level of the PME underreview.

SOURCES: http://www.agefa-pedagogie.orghttp://www.senat.fr/rap/r96-374/r96-3742.htmlhttp://www.sba.gov/http://fr.wikipedia.org/wiki/Petites_et_moyennes_entrepriseshttp://www.senentreprise.comhttp://www.gouv.sn _ “Charte des Petites et MoyennesEntreprises du Senegal Decembre 2003”.

AmCham News 9

Définitions des PME SMEs’ Definitions

PME AMERICAINES/PME SENEGALAISESJuin/Dec. 2013

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Convenons que, de façon générale, les PME/PMI sont jusquelà confrontées au Sénégal, à des conditions de crédit peu

favorables, des taux d’intérêt élevés et des exigences degaranties importantes.

Aussi, le Gouvernement a t-il conçuun Fonds de Garantie etd’Investissements Prioritaires(FONGIP), qui devra apporter desappuis ciblés destinés aux petitesinitiatives, aux micro-entreprises, etaux PME/PMI, socles de notrecroissance. Le FONGIP abritera uncertain nombre de guichets dont lecapital risque, la garantie des prêtsbancaires et le refinancement deprêts.

Par ailleurs, l’Etat est entrain deparachever la mise en place de laBanque Nationale pour leDéveloppement Economique(BNDE) qui sera un établissementde crédit spécifiquement dédié auxpetites et moyennes entreprises.Cette institution sera une banqueuniverselle nationale de référence,innovante, accessible. Elle sepositionne d’emblée comme lepartenaire privilégié des PME/PMI

Let us assume that generally, SMEs/SMIs in Senegal have sofar been confronted with tight credit conditions, high interest

rates, high demands and hefty securities.

Hence, the Government has established the Guarantee andPriority Investment Fund for Entrepreneurship (FONGIP), whosetask is to provide targeted support for small initiatives, micro-enterprises and SMEs/SMIs, which are the foundations of oureconomic growth. FONGIP willhave a number of windows,including the risk-capital, the bankloan guarantee and therefinancing of loans.

In addition, the State is fine tuningthe establishment of the NationalEconomic Development Bank(BNDE), which will be a creditinstitution specifically dedicated tosmall and medium-sizedenterprises. This institution will bean innovative, accessible anduniversal national reference bank.It has already positioned itself asthe SMEs/SMIs’ special partnerand leader in the financing ofthese enterprises, in terms ofoutstanding debts, interest ratelevels, and guarantee schemes.

Abdoul MBAYEPremier Ministre / Prime Minister

In addition, theState is fine tuningthe establishment

of the NationalEconomic

Development Bank(BNDE), which will

be a creditinstitutionspecifically

dedicated to smalland medium-sizedenterprises. Thisinstitution will be

an innovative,accessible and

universal nationalreference bank.

L’Etat est entrainde parachever la

mise en place de laBanque Nationale

pour leDéveloppement

Economique(BNDE) qui sera unétablissement de

créditspécifiquement

dédié aux petites etmoyennes

entreprises. Cetteinstitution sera unebanque universelle

nationale deréférence,innovante,accessible.

! Les PME/PMI doivent constituer le socle de notrecroissance économique. C'est pourquoi elles bénéficientd'une attention particulière du Gouvernement de laRépublique du Sénégal qui d'ailleurs compte favoriser unpartenariat solide entre entreprises du Sénégal et cellesbasées aux Etats-Unis d’Amérique. C'est bien pour cetteraison que nous avons placé la visite du Président BarackObama au Sénégal sous le thème central durenforcement de la participation du secteur privé dansle développement notamment de l'agriculture.

!SMEs/SMIs should be the bedrock of our economicgrowth. In this regard, they deserve particular attentionfrom the Government of the Republic of Senegal, whichby the way is keen on stimulating strong partnershiprelations between Senegalese enterprises and U.S.-based companies. This is indeed the reason why we placePresident Barack Obama’s visit to Senegal under thecentral theme of the consolidation of the private sector’sparticipation in the development process, especially thedevelopment of agriculture.

!Quelles sont les politiques mises en placepar les institutions bancaires au Sénégal pouraccompagner les PME dans lʼaccès aufinancement de leurs activités ?

10 AmCham News

Opinions from Experts in SMEs and International Relations

SMEs AMERICAN - SMEs SENEGALESEJune/Dec. 2013

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et le leader du financement deces entreprises en terme,d’encours, de niveau des tauxd’intérêt et de mécanisme degarantie. Pour l’atteinte de sesobjectifs, la BNDE développerades synergies fortes avec lesstructures d’appui au PME etdes partenariats avec lesacteurs clés.

Enfin, nous avons imprimé unenouvelle vigueur à l'Agence deDéveloppement etd'Encadrement des Petites etMoyennes Entreprises(ADEPME) pour une meilleureorganisation des acteurs et unappui conséquent à la gestiondes entreprises.

En même temps, se poursuit l'important programme de miseà niveau des entreprises avec les volets accompagnement,certification et labellisation.

In order to reach these objectives,BNDE will develop strong synergieswith SME support bodies andestablish partnerships with keystakeholders.

Finally, we have given new impetus tothe SME Development andSupervision Agency (ADEPME) for abetter organization of key economicactors and substantial support forbusiness management.

In the meantime, the upgradingprogram for companies, coupled with support, certification andlabeling components continues.

Nous avonsimprimé une

nouvelle vigueur àl'Agence de

Développement etd'Encadrement des

Petites etMoyennes

Entreprises(ADEPME) pour

une meilleureorganisation des

acteurs et un appuiconséquent à la

gestion desentreprises.

We have given newimpetus to the SME

Development andSupervision Agency

(ADEPME) for abetter organization

of the economicplayers and

substantial supportfor business

management.

WELCOMEto President Obama in Senegal

° Adoul MBAYEPremier Ministre / Prime Minister of Senegal

AmCham News 11

Avis d’acteurs spécialisés en PME et en relations internationales

PME AMERICAINES/PME SENEGALAISESJuin/Dec. 2013

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Les PME sont internationalement reconnues commeconstituant le fondement même du tissu économique dans

la plupart des Etats. Ce sont notamment elles qui créent le plusd’emploi lorsque la croissance économique est au rendez-vous.Au Sénégal, elles constituent le type d’entreprise le plus adaptépour la plus grande partie des entrepreneurs nationaux ; cesderniers s’appuient uniquement sur leurs fonds propres et surle crédit bancaire pour financer leurs projets, du fait qu’ils nedisposent pas d’un environnement boursier adapté.

C’est dans ce contexte qu’un développement de partenariatsavec des entreprises américaines de taille similaire pourraitconstituer une véritable opportunité pour les PME sénégalaiseset américaines.

De telles co-entreprises auraientpour fondement l’apport par desPME américaines de leur savoir-faire et de financements, et l’apportpar les PME sénégalaises de leurconnaissance du marché local etdes réalités du Doing business auSénégal.

Ceci est d’autant plus pertinent queles projets des PME localesenregistrent souvent des taux derendement internes de près de20% et parfois supérieurs à 25%.

De telles co-entreprises avec descapitaux propres accrus et avecune gouvernance renforcée du faitd’un métissage culturel auraientplus de facilité à faire jouer le levier

Small Businesses are internationally considered as being thebasis of the economic activity of most countries. They are

known for contributing the most to the creation of jobs wheneconomic growth is taking place.

In Senegal, they are the type of companies which suits the mostthe majority of local entrepreneurs; these rely only on their ownfunds and on bank facilities to finance their projects, as they cannotbenefit from an appropriate stock exchange system.

It is in this context that new partnerships between American andSenegalese Small Businessescould constitute a real opportunityfor both sides.

Such joint-ventures could have abasis on the American SmallBusinesses bringing know-howand financing and on theSenegalese Small Businessescontributing their knowledge of thelocal market and of the realities ofDoing business in Senegal.

This is even more interesting whentaking into account that projects oflocal Small Businesses oftendemonstrate an internal rate ofreturn close to 20% andsometimes greater than 25%.

In Senegal, they arethe type of

companies whichsuits the most the

majority of localentrepreneurs;

these rely only ontheir own funds

and on bankfacilities to financetheir projects, as

they cannot benefitfrom an

appropriate stockexchange system.

Au Sénégal, ellesconstituent le typed’entreprise le plusadapté pour la plusgrande partie des

entrepreneursnationaux ; ces

derniers s’appuientuniquement sur

leurs fondspropres et sur lecrédit bancaire

pour financer leursprojets, du fait

qu’ils ne disposentpas d’un

environnementboursier adapté.

! Au-delà des secteurs des mines et du pétrole quinécessitent d’énormes capitaux mais qui peuventdrainer dans leur sillage nombre de PME, l’un dessecteurs d’avenir du Sénégal est l’Agriculture. Sur ceplan, le Gouvernement Sénégalais fait tout pourencourager le retour à la terre des jeunes et descadres. Et les Etats-Unis à travers le MilleniumChallenge Corporation (MCC) apportent fortementleur contribution pour améliorer le cadreinfrastructurel (routes, irrigation, etc…) dans lesrégions au nord et au sud du Sénégal.

!Beyond the sectors of mining and oil whichnecessitate huge investments but can generateactivity for many Small Businesses, one the keysectors for the future of Senegal is Agriculture. Thisis why the Government of Senegal is doing its best toencourage the young and the managers to return tothe countryside for farming. Also, the USA, throughthe Millenium Challenge Corporation (MCC) arestrongly contributing to better infrastructures(roads, irrigation, etc…) in the northern and southernparts of Senegal.

Makha Racine SYPrésident AmCham Sénégal/ AmCham Senegal President

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12 AmCham News

Opinions from Experts in SMEs and International Relations

SMEs AMERICAN - SMEs SENEGALESEJune/Dec. 2013

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14 AmCham News

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Opinions from Experts in SMEs and International Relations

financier issu des financementsbancaires, en vue d’accélérer leurdéveloppement. En effet, bien que le nombre debanques et établissementsfinanciers se soitconsidérablement accru au coursdes dix dernières années auSénégal, le crédit aux PME estperçu comme insuffisant.

Cela résulte notamment d’unniveau de risque inhérent élevé surce type d’entreprises et égalementdes ressources longues limitées àla disposition des banques etétablissements financiers denature à leur permettre d’octroyerdes crédits à moyen et long terme.Sur ce plan, il est nécessaire queles autorités étatiques envisagentla création d’une banquespécialisée ou la mise en place d’unmécanisme de renforcement desressources à moyen long termedes banques existantes.

La vocation de l’AMCHAM estd’encourager et de faciliterl’investissement américain auSénégal et l’échange de biens etservices entre le Sénégal et lesEtats-Unis.

Les entreprises américaines sontdonc les bienvenues au Sénégal

comme l’attestent les actions quotidiennes du Gouvernement etdes acteurs étatiques spécialisés comme l’APIX qui sontchargés de promouvoir l’investissement ou d’appuyer lesentreprises.

Au-delà des secteurs des mines et du pétrole qui nécessitentd’énormes capitaux mais qui peuvent drainer dans leur sillagenombre de PME, l’un des secteurs d’avenir du Sénégal estl’Agriculture. Sur ce plan, le Gouvernement Sénégalais fait toutpour encourager le retour à la terre des jeunes et des cadres.Et les Etats-Unis à travers le Millenium Challenge Corporation(MCC) apportent fortement leur contribution pour améliorer lecadre infrastructurel (routes, irrigation, etc…) dans les régionsau nord et au sud du Sénégal.

Nous appelons donc les PME américaines à venir nouer des co-entreprises dans le secteur agricole pour tirer profit de l’énormepotentiel du Sénégal caractérisé par la présence de terres etd’eau en abondance.

Such joint-ventures with strongerequity and reinforced governancedue to a cultural mix would moreeasily be able to leverage financingfacilities from banks so as toaccelerate their growth.

Indeed, despite the fact that thenumber of banks and financialinstitutions has significantly grownin the past ten years in Senegal,the financing of Small Businessesby local banks is perceived asinsufficient. This is typically theresult of a high inherent level of risklinked to such companies and alsoof the limited long term resourcesavailable to allow banks andfinancial institutions to grantmedium or long term loans. This iswhy it is necessary for theGovernment Authorities to studythe creation of a specialized bankor to set up a scheme to reinforcethe long term resources of theexisting banks.

The aim of the AMCHAM is toencourage and facilitate Americaninvestments in Senegal and theexchange of goods and servicesbetween Senegal and the USA.

American companies are clearlywelcome in Senegal as shown bythe daily actions of the Government and of the specializedgovernmental institutions such as APIX who aim to promoteinvestments and to support the companies.

Beyond the sectors of mining and oil which necessitate hugeinvestments but can generate activity for many Small Businesses,one the key sectors for the future of Senegal is Agriculture. This iswhy the Government of Senegal is doing its best to encourage theyoung and the managers to return to the countryside for farming.Also, the USA, through the Millenium Challenge Corporation (MCC)are strongly contributing to better infrastructures (roads,irrigation, etc…) in the northern and southern parts of Senegal.

We thus encourage American Small Businesses to come and setup joint-ventures in the agriculture sector so as to benefit fromthe great potential of Senegal which is characterized by access towater and land in abundance.

Sur ce plan, il estnécessaire que lesautorités étatiques

envisagent lacréation d’une

banque spécialiséeou la mise en placed’un mécanisme derenforcement des

ressources àmoyen long terme

des banquesexistantes.

This is why it isnecessary for the

GovernmentAuthorities to

study the creationof a specialized

bank or to set up ascheme to

reinforce the longterm resources ofthe existing banks.

Nous appelonsdonc les PME

américaines à venirnouer des co-

entreprises dans lesecteur agricole

pour tirer profit del’énorme potentiel

du Sénégalcaractérisé par la

présence de terreset d’eau enabondance.

We thusencourage

American SmallBusinesses to

come and set upjoint-ventures inthe agriculturesector so as tobenefit from the

great potential ofSenegal which ischaracterized byaccess to water

and land inabundance.

SMEs AMERICAN - SMEs SENEGALESE

° Makha Racine SYPrésident AmCham/ AmCham President

June/Dec. 2013

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Les Etats Unis d’Amérique ont retenu dans leur politique étrangèrede soutenir les économies des pays en développement, dont celle

du Sénégal, à travers divers instruments.

Notre pays doit saisir cette excellente opportunité et l’exploiter aumaximum pour améliorer ses performances économiques. Encréant des passerelles business entre les PME américaines et lesPME sénégalaises, il est possible d’atteindre des résultats positifsdans un délai raisonnablement court.

En outre, dans le cadre de la facilitation des échanges commerciauxentre l’Afrique, notamment le Sénégal et les Etats Unis, les autoritésaméricaines ont mis en place des outils d’informations sur l’accèsau marché et sur les normes concernant les produits.

Quel type de passerelles businesspour les PME américaines et lesPME sénégalaises ?

L’investissement et le secteur ducommerce extérieur, combinés,pourraient être les leviers surlesquels, il est possible de s’appuyerpour la mise en relation des PMEaméricaines et des PMEsénégalaises, et ainsi tirer lacroissance économique. Le constat est que, la part contributivedu commerce au PIB du Sénégal est

As part of its foreign policy, the United States of Americahas decided to provide support for the economies of

developing countries, including Senegal, with the use ofvarious instruments.

Our country should seize and harness, these excellentbusiness opportunities as to improve its economicperformance.

Through the building of business bridges between theAmerican and Senegalese SMEs, we can have positive resultsin a reasonably short period. In addition, as part of the effortsaimed at facilitating trade between Africa, Senegal inparticular and the United States, the US authorities have putin place information tools on ways to have access to themarket and on the standards defined for export products.

What type of Business Bridge for American andSenegalese SMEs?

The combination of investment and the external trade sectorcould constitute levers on which it is possible to build, for theestablishment of a link between American SMEs andSenegalese SMEs, and to boost economic growth.

The fact is that, the contribution of trade to Senegal’s GDP isabout 16 per cent. We all agree that the largest part of thissector’s potentialities is yet to be harnessed.

In fact, most of the products sold on the international marketare not manufactured. The processing of our raw materialsis virtually nonexistent. This indeed is one the weaknessesidentified in most African economies. Processing is thereforea niche for investment.

In order to create wealth from external trade, we should addvalue to our products byprocessing them. Thehorticultural sub-sector forexample, has good productionmomentum. Actually, thehorticultural production, whichwas expected to yield 50,000tons in 2015, reached thatrecord level earlier in 2011.Hence, horticulture could be akey area of activity forSenegalese and U.S. SMEs.

Sagar DIOUF TRAORE / Jurist, Specialist Export, Former Director of ASEPEX

!Ma conviction est que les échanges commerciauxentre le Sénégal et les Etats-Unis peuvent être plusdynamiques. Les instruments existent.L’environnement des affaires au Sénégal est pourvud’institutions d’accompagnement pour ledéveloppement de la PME /PMI et pour l’exportation(ADEPME, Bureau de mise à niveau, ASEPEX).

!It is my conviction that trade exchanges betweenSenegal and the United States can be stronger; andthere are tools for this. Senegal’s businessenvironment is built on support institutions for thedevelopment of SMEs/SMIs and for export (ADEPME,Upgrading and Modernization Office, ASEPEX).

En créant despasserelles business

entre les PMEaméricaines et lesPME sénégalaises,

il est possibled’atteindre des

résultats positifsdans un délai

raisonnablementcourt.

Through thebuilding of business

bridges betweenthe American andSenegalese SMEs,

we can makepositive results in a

reasonably shortperiod.

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16 AmCham News

Opinions from Experts in SMEs and International Relations

SMEs AMERICAN - SMEs SENEGALESEJune/Dec. 2013

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d’environ 16 pour cent. Nous nous accordons tous à dire quel’essentiel du potentiel de ce secteur n’a pas encore été exploité.

En effet la majeure partie des produits vendus par le Sénégal surle marché international n’est pas manufacturée. Latransformation de nos matières premières est quasi inexistante.C’est d’ailleurs l’une des faiblesses identifiée dans la plupart deséconomies africaines. La transformation est donc un créneaud’investissement.

Pour créer de la richesse à partir du commerce extérieur, il fautdonner de la valeur ajoutée à nos produits, donc les transformer.Le sous secteur horticole, par exemple, connait une bonnedynamique de production. En effet attendue en 2015 pour50.000 tonnes, la production horticole a atteint ce niveaurecord depuis 2011. Ainsi, l’horticulture pourrait être undomaine pour le business PME américaines et PMEsénégalaises. Dans cette filière, il y a un besoin d’équipements destockage, de conservation, de matériel de transformation et de‘’know how’’ pour être réellement compétitif sur le marchéinternational. La PME américaine qui dispose d’équipements, detechnologie, de méthode d’organisation, de financement, etc.,peut venir en coentreprise, en joint venture avec l’entreprisesénégalaise de la filière horticole. Il en est de même dans la filièrehalieutique.

Les Exim-Banks américaines pourraient soutenir différentesopérations dans ces relations d’affaire. L’intérêt pour l’entrepriseaméricaine sera, entre autres, de pouvoir bénéficier, nonseulement d’un environnement d’investissement favorable (codedes investissements, code fiscal, etc.), mais aussi de pouvoirexporter sous le régime des systèmes de préférences dans lesmarchés de la CEDEAO, de l’UEMOA , de la Chine, de la Corée, del’Europe sans paiement de droit et taxes et sans

contingentement. Cet avantages’applique même aux USA.

Un autre exemple, pourrait êtreidentifié dans le domaine du textilehabillement. En effet, le pagnetissé, tel que confectionné parcertaines PME sénégalaises esttrès apprécié à travers le monde.Mais ces entreprises n’ont pas lacapacité de production requisepour satisfaire, ne serait qu’unepetite portion du marchéaméricain. Si une PME américaines’allie en joint venture dans cetteniche, je verrais bien des showsroom, boutiques du pagne tissé,confectionné en vêtement, àWashington et à Miami qui est unhub de distribution où convergentbeaucoup de touristes. C’est unmarché potentiel. De même, lacéréale locale transforméetrouvait déjà une niche de marché

La majeure partiedes produits venduspar le Sénégal sur le

marchéinternational n’estpas manufacturée.La transformationde nos matières

premières est quasiinexistante. C’estd’ailleurs l’une des

faiblesses identifiéedans la plupart des

économiesafricaines. La

transformation estdonc un créneaud’investissement.

However, in this sub-sector, there is a need for storage andconservation equipment, processing material and “know-how” inorder to be really competitive on the international market.American SMEs, which have good equipment, technology, anorganizational method, and funding, etc., can set up co-enterprises in joint ventures with Senegalese enterprisesworking in the horticultural field, as well as in the fishery sub-sector.

The U.S. Exim-Banks could support such initiatives, as part of theirbusiness operations. The interest for the U.S. enterprise will beamong others, to be able to benefit, not only from an investment-friendly environment (investment, tax code, etc.), but also to beable to export under the regime of the generalized system ofpreferences on the markets of ECOWAS, UEMOA, China, Korea,and Europe, without paying duties or taxes and with no quotas.These advantages also apply to the U.S.

Another example could be given in the area of textile and clothing.In fact, the woven loincloth, made by some Senegalese SMEs isvery much appreciated across the world. But these enterprisesdo not have the adequate production capacity to even meet a tinyportion of the demand by the American market. If an Americansmall enterprise concludes a joint venture with a localSenegalese SME in this niche, I would very expect to see wovenloincloth showrooms and boutiques in Washington and alsoMiami, the latter being an important distribution hub with a lotof tourists coming in. This could be a huge opportunity toharness. Likewise, processed local cereals had already found aninteresting niche among the consumers in the African Diasporaliving in the States. With the U.S. know-how and technology in thisarea, other niches could be reached. Besides, the cargo flightsfor such products towards the United States are limited and veryexpensive. The American enterprises could invest in this niche.A lot more examples could be given. I still remember that duringan AGOA Forum in 2003, the discussion themes were about thestrengthening of trade relationsbetween the Unites States andAfrica, in the fields of agriculture,textile/clothing and handicrafts.

For its part, the United States hasoffered Senegal, in addition to thegeneralized system of preference(GSP), the ‘African GrowthOpportunity Act’, also known asAGOA, which was initiated in 2000by President Bill Clinton, extendedby President Bush and upheldunder President Barack Obama,who, in partnership with the U.S.Congress has extended its period ofvalidity, in the aftermath of the lastAGOA Forum held in Washington inJune 2012.

Most of theproducts sold onthe internationalmarket are not

manufactured. Theprocessing of ourraw materials is

virtuallynonexistent. Thisindeed is one the

weaknessesidentified in most

African economies.Processing is

therefore a nichefor investmen

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AmCham News 17

Avis d’acteurs spécialisés en PME et en relations internationales

PME AMERICAINES/PME SENEGALAISESJuin/Dec. 2013

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chez les consommateurs de ladiaspora africaine aux USA. Avec leknow how et la technologieaméricaine, dans ce secteur, d’autresniches de marché pourraient êtreatteints. Par ailleurs les vols cargopour les marchandises à destinationdes USA font défaut et le fret aérienreste très cher. Les entreprisesaméricaines pourraient investir dansce créneau. Beaucoup d’autresexemples pourraient être cités. J’aisouvenance que lors du forum AGOAde 2003, les thèmes de discussionportaient sur le renforcement deséchanges commerciaux entre les

USA et l’Afrique dans les secteurs de l’agriculture, du textile-vêtementet de l’artisanat.

De leur côté, les USA ont offert au Sénégal en plus du système depréférence généralisé, (SGP) la loi ‘’African Growth Opportunité Act‘’ plus connue sous le vocable AGOA, initié par le Président Bill Clintondepuis l’année 2000, étendue par le Président Bush, et maintenueavec le Président Barack Obama, qui d’ailleurs, en rapport avec leCongrès américain a prolongé sa période de validité à la suite dudernier forum AGOA tenu à Washington en juin 2012. Avec lerégime AGOA, le Sénégal peut exporter aux USA différents produitssans droit de douane. Mais il faut rappeler qu’avant l’entrée envigueur de la loi AGOA, le Sénégal exportait déjà sous le régime dusystème généralisé de préférence sur le marché américain. C’estce régime qui est d’ailleurs le plus souvent appliqué par la douane.Ces mêmes produits auraient pourtant pu bénéficier du régimeAGOA si la mention qui les catégorise comme tel était spécifiée surles documents de transfert. Des efforts sont entrain d’être faits dansce sens puisqu’en juin 2012, un séminaire régional avait été organiséà Accra sur les procédures d’exportation sous AGOA.

En ce qui concerne le textile, les procédures ont été allégées depuis2011 par le Ministère du Commerce sénégalais.

C’est vrai que des barrières non tarifaires existent. Mais à mon avisces obstacles doivent être transformés en opportunités pourréajuster la qualité de nos produits et ne pas rater le rendez vous dumarché international. L’information s’avère ici être un outilprimordiale.

Quelles sont les politiques mises en place par les autoritésaméricaines afin d’informer les PME sur les normes relatives àl’accès au marché? Existe-il un guichet unique au Sénégal/USApour informer les PME sur les normes produits ?

C’est au niveau surtout de l’USAID que l’on retrouve la matérialisationde la politique américaine en matière d’information sur l’accès aumarché et sur les normes relatives aux produits.

En effet, l’USAID à travers le West Afica Trade Hub, en collaborationavec l’ASEPEX a mis en place une plateforme d’information, depuis2006. Cette plateforme s’est beaucoup améliorée entre 2009 et2011. Il s’agit du centre de ressource AGOA logé à l’ASEPEX et qui

Under the AGOA regime,Senegal can export differentproducts to the USA, withoutpaying taxes. However, it can berecalled that before the AGOALaw came into force, Senegalwas already exporting under thegeneralized system ofpreferences on the U.S. market.And most of the time, thisregime is used by the customsservices. And yet the sameproducts could have benefittedfrom the AGOA regime, had the provision that classifies themas such been specified in the transfer documents. Efforts arebeing made in that area, because in June 2012, a regionalworkshop was organized in Accra, Ghana on the exportprocedures under the AGOA regime.

As for the textile industry, the procedures were simplified in2011 by the Senegalese Trade Ministry.

It’s true that non-tariff barriers still exist but in my opinion,these obstacles should be turned into opportunities toreadjust the quality of our products, in order not to miss theinternational market’s rendezvous, as information proves tobe a tool of paramount importance.

What are the policies implemented by the U.S. authoritiesto inform SMEs on the standards dealing with the accessto the market? Is there a one-stop service in Senegal/USAto inform SMEs on product standards?

It is at the U.S. Agency for International Development (USAID)that one finds the materialization of the American informationpolicy on the access to the market and on the norms relatingto products.In fact, this Agency, through West Africa’s Trade Hub, and incollaboration with ASEPEX has set up an information platformsince 2006. This Platform has significantly improved between2009 and 2011, especially after the setting up of the AGOAResource Center at ASEPEX, which informs exporters usingvarious tools to enter the U.S. market and about the qualityof products.

At this level, there should also be heightened communicationon the part of SME support bodies, as far as the services theyprovide are concerned.

In Florida, there is also the African Trade Development Center(ATDC), which was set up in free area in Miami and whoseobjective is to facilitate trade exchanges between Africa andthe USA, by offering various services. African and U.S.enterprises, which are interested, should register to benefitfrom these services.

Il appartient doncau Sénégal d’êtreplus agressif, de

trouver lesméthodes idoines,

par exemple,identifier les

bonnesplateformes aux

USA, pour rendreplus visible les

produits.

It is therefore up toSenegal to be moreaggressive, to findthe best ways, for

example, to identifythe good platformsin the U.S. that can

help make theirproducts more

visible.

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18 AmCham News

Opinions from Experts in SMEs and International Relations

SMEs AMERICAN - SMEs SENEGALESEJune/Dec. 2013

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renseigne les exportateurs àpartir de différents outils surl’accès au marché américain etsur la qualité des produits.

A ce niveau il faut encore unecommunication accrue de la partdes structuresd’accompagnement par rapportaux services qu’elles offrent.

Il y a également en Floride,l’African Trade DevelopmentCenter (ATDC) installé en freezone à Miami et qui a pour objectifde faciliter les échangescommerciaux entre l’Afrique et lesUSA, en offrant divers services.Les entreprises aussi bienafricaines qu’américaines qui lesouhaitent, doivent s’y inscrirepour bénéficier de ses services.

Je dois à la vérité de dire, que lesEtats-Unis n’ont pasfondamentalement besoin des

produits sénégalais. Le marché américain regorge d’articles, despéculation, de services de toute sorte. Mais la chance que nousavons c’est que l’Amérique est vaste, c’est un énorme marché etle consommateur américain aime découvrir. Il appartient donc auSénégal d’être plus agressif, de trouver les méthodes idoines, parexemple, identifier les bonnes plateformes aux USA, pour rendreplus visible les produits. Ou alors il est possible d’organiser ce qu’onappelle les ‘’show’’, c’est à dire les animations sur lieux de vente,les rencontres B2B, les rencontres acheteurs - vendeurs, etc. Cesont des stratégies que les institutions d’accompagnementdoivent développer au profit des entreprises exportatricessénégalaises.

A titre d’exemple, Entre 2009 et 2011, notre pays a participéaux USA, à des manifestations commerciales comme le BostonSea Food, le Fancy Food Show dont l’impact s’est traduit par descontrats commerciaux engagés, et par d’autres types departenariat.

Pour bien vendre, aux USA, il y a également le ciblage des niches,et pour les produits et pour les segments de marché.L’entreprise doit faire focus sur le produit et sur le marché pourlesquels elle est plus compétitive. C’est dans ce cadre que nosambassades doivent assurer leur rôle de relais en informant surla réalité local et en faisant la promotion de leur propre pays.

Je ne saurais terminer mon propos sans faire mention dudynamisme de l’AMCHAM qui joue un rôle de veille et d’incitationpour le renforcement des relations économique et commercialeentre les USA et le Sénégal. Il en est de même d’ailleurs pour leService Commercial et le Bureau Economique de l’Ambassade desUSA au Sénégal. ,

I have to say that the United Statesdoes not vitally need Senegaleseproducts. The U.S. market aboundsin articles, speculation, and servicesof all kinds. But the chance we haveis that America is huge, it is a verybig market and the U.S. consumerenjoys discovering new things. It istherefore up to Senegal to be moreaggressive, to find the best ways,for example, to identify the goodplatforms in the U.S. that can helpmake their products more visible. Itis also possible to organize “shows”featuring entertainment at points ofsale, to hold B to B meetings, buyer-seller meetings, etc. These are afew strategies that the supportinstitutions should implement forSenegalese exporting SMEs.

For example, between 2009 and2011, our country participated inU.S. trade events, such as theBoston Sea Food, the Fancy FoodShow, which resulted in the signingof trade contracts and other typesof partnership.

To do good business in the Unites States, we have to targetniches, both for the products and for the market segments. Theenterprise should focus on the product and the market for whichit is more competitive. Our embassies should therefore play theyrole as relays, by providing information on local realities, and byhelping promote their own country.

I do not want to conclude this contribution without insisting onthe vitality of AmCham, which plays a watchdog and incitation rolein the strengthening of the economic and trade relations betweenthe USA and Senegal. I can also draw a similar conclusion aboutthe role being played by the Commercial Service of the EconomicBureau of the U.S. Embassy to Senegal.

Pour bien vendre,aux USA, il y a

également le ciblagedes niches, et pourles produits et pour

les segments demarché.

L’entreprise doitfaire focus sur leproduit et sur le

marché pourlesquels elle est plus

compétitive. C’estdans ce cadre quenos ambassades

doivent assurer leurrôle de relais eninformant sur laréalité local et en

faisant la promotionde leur propre pays.

To do goodbusiness in the

Unites States, wehave to target

niches, both for theproducts and for

the marketsegments. The

enterprise shouldfocus on the

product and themarket for which it

is morecompetitive. Our

embassies shouldtherefore play theyrole as relays, by

providinginformation on

local realities, andby helping promotetheir own country.

° Sagar DIOUF TRAOREFormer Director of ASEPEX, Jurist & Specialist Export/Ancienne Directrice de l’ASEPEX, Juriste & Conseiller Export

AmCham News 19

Avis d’acteurs spécialisés en PME et en relations internationales

PME AMERICAINES/PME SENEGALAISESJuin/Dec. 2013

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Il convient de rappeler que le Gouvernement américain a, par unvote du congrès, en 2000, institué une loi dénommée « African

Growth and Opportunity Act » (AGOA) ayant pour but de but defaciliter l’accès des produits africains au marché américain entoute franchise de droits de douanes et sans contingentement.

A l’heure du bilan à mi-parcours, ilressort que le Sénégal n’a pas sutirer profit de ce mécanisme enraison de la conjugaison deplusieurs facteurs. Cette situationest étayée par le fait les recettesengrangées sous le régime del’AGOA se chiffraient à 10,3milliards de FCFA, contre à 7,18milliards de FCFA en 2006. Eneffet, seuls 67 produits sur 6.000possibles ont pénétré le marchéaméricain depuis 2000. A l’échelledu continent africain, le textilereprésente 96% de produitsimportés sous le label ce qui en faitle principal bénéficiaire de lamesure. Il est suivi du secteur deséquipements de transports et celui

It could be recalled that the United States Government has, bya 2000 vote of the Congress introduced a law called “African

Growth and Opportunity Act” (AGOA) that gives African exports,duty-free access to the American market, without any quotas.

As we face a mid-term assessment of the situation, theconclusion is that Senegal has failed to take advantage of thismechanism, due to a combination of factors. This situation issupported by the fact that the revenues collected under theAGOA regime amounted to 10.3 billion CFA Francs, against 7.18billion CFA francs in 2006. In fact,only 67 products out of the possible6,000 have entered the U.S.market since 2000. At the Africancontinent level, the textile industryrepresents 96 per cent of theimported products under thisexport label, which makes it theprime beneficiary of the measure. Itis followed by the equipment andtransportation sector and that ofthe hydrocarbon, with respectively93 per cent and 85 per cent oftheir AGOA imports.

!Le groupe ATEPA a entrepris de soumettre aux plushautes Autorités du Sénégal une proposition decréation d’une plateforme multifonctionnelledénommée « AGOA INDUSTRIAL PARK SENEGAL ». Cedomaine industriel a pour objet d’accueillir despromoteurs et d’héberger des entreprises produisantdes biens conformes aux normes édictées en la matièreet essentiellement destinés à l’exportation vers lesEtats-Unis d’Amérique.

!The ATEPA Group has undertaken to submit to theSenegalese highest authorities a proposal to carve upa multifunctional platform dubbed “AGOA INDUSTRIALPARK SENEGAL.” The proposed industrial area ismeant to receive business people and accommodatecompanies producing goods that conform to thestandards especially defined for goods to be exportedto the United States of America.

Le parc industrielde l’AGOA sera une

zone spécialealliant

infrastructures dehaut niveau,procédures

accélérées endouane et

administration, desterres

concessionnelles etdes subventions

fiscales..

The AGOA’sindustrial platform

will be a specialplatform combining

high-levelinfrastructure,

fast-track customsand administrativeprocedures, landconcessions and

tax subsidies.

AmCham News 21

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PME AMERICAINES/PME SENEGALAISESJuin/Dec. 2013

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des hydrocarbures avecrespectivement 93% et 85% de leursimportations qualifiées AGOA.

Cette contreperformance estimputable à la faiblesse desinfrastructures économiques, doubléed’un manque de compétitivité et d’unmanque de diversification, les paysrestant attaché à des servicesfaiblement exportables et des produitsprimaires non stratégiques quiabsorbent l’essentiel des facteurs deproduction, notamment la maind’œuvre. Les exportationssénégalaises restent confrontéeségalement à des barrières liées auxnormes de qualité, notamment pourles produits agricoles et alimentaires,témoignant du faible ancrage del’industrie aux normes édictées en lamatière.

Sur le plan des mesures de relance pour dynamiser les exportations,l’Etat sénégalais n’a pas fait montre de l’imagination ni du volontarismeà la hauteur des exigences et des enjeux de l’AGOA. L’une des raresactions a porté sur la création d’un centre de ressources AGOA logéà l'ASEPEX. publiques.

Se fondant sur la nécessité de renforcer le stock d’infrastructures auSénégal, d’une part, et le besoin de tirer profit des opportunités offertespar l’AGOA, d’autre part, le groupe ATEPA a entrepris de soumettreaux plus hautes Autorités du Sénégal une proposition de création d’uneplateforme multifonctionnelle dénommée « AGOA INDUSTRIAL PARKSENEGAL ».

Ce domaine industriel a pour objet d’accueillir des promoteurs etd’héberger des entreprises produisant des biens conformes auxnormes édictées en la matière et essentiellement destinés àl’exportation vers les Etats-Unis d’Amérique, dans le cadre dumécanisme sus visé.

Il convient de souligner que le Sénégal bénéficie de tarifs bas, voired'exonération de ses exportations vers les pays de l'Union Européenne.En outre, l'AGOA consacre des entrées de produits en totale franchisedouane sur le territoire américain. Toutefois, en raison des complexitésattachées à la définition des normes tarifaires et des règles d’origine,les avantages de ces préférences restent limités.

Les principales filières d'exportation sont essentiellement constituéesde produits de faible valeur ajoutée concentrés sur quelques nichesde revenus. Faute d'une transformation suffisante des ressourcesnaturelles, le pays s'expose ainsi aux aléas des modifications des coursdes produits de base, s'exposant ainsi à la volatilité des entrées deressources.

En effet, les exportations sont concentrées sur l'arachide, les produitshalieutiques, le phosphate et le tourisme pour les services.

This poor performance isblamed on the weakness of theeconomic infrastructure,coupled with a lackcompetitiveness and lack ofdiversification, as the countriescontinue to hold on to poorlyexportable services and non-strategic primary products,which absorb most of theproduction factors, especiallythe workforce. Senegaleseexports also face barriersrelating to the quality,particularly for agricultural andfood products, which shows theweak foothold of the industry inthe standards defined in thissector.

As for the measure taken toboost exports, the government of Senegal has shown noimagination, neither has it shown voluntarism that measureup to the requirements and stakes of AGOA. One of the fewactions initiated by the country was related to the creation ofa Resource Center within ASEPEX.

Based on the necessity to strengthen the stock ofinfrastructure in Senegal, on the one hand, and the need totake advantage of the opportunities offered by AGOA on theother, the Group ATEPA has undertaken to submit to thehighest authorities of Senegal to carve up a multifunctionalplatform called “AGOA INDUSTRIAL PARK SENEGAL.”

The proposed industrial area is meant to receive businesspeople and accommodate companies producing goods thatconform to the standards especially defined for goods to beexported to the United States of America, as part of theAGOA mechanism.

It is worth mentioning that Senegal has been given low tariffsand even an exemption of its exports to the EU countries. Inaddition, AGOA gives products, duty-free access to theAmerican territory. However, due to the complexity attachedto the definition of the tariff standards and the rules of origin,the advantages of these preferential trade agreements arestill very limited.

The main export sectors essentially focus on low value addedproducts revolving around niches of revenues. With is poorprocessing level of its natural resources, the country issensitive to the hazards of the changes in commodity prices,and is therefore exposed to the volatility of the inflows ofresources.

In fact, the country’s main exports consist of peanuts, fisheryproducts, phosphate and tourism for the sector of services.

Ce parc industrielfournira desfacilités pour

l'industriemanufacturière

dans diversdomaines afin

d’implanter leursusines grâce à desinfrastructures de

bases parfaitementappropriées. Les

fabricants dediverses sortes de

produits dansplusieurs branchesd’activités y seront

hébergés.

This industrial parkwill provide themanufacturingindustry with

facilities in variousareas, to help them

set up theirfactories, thanks to

perfectly fittingbasic

infrastructure.Manufacturers of a

wide range ofproducts in varioussectors of activity

will beaccommodated.

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22 AmCham News

Opinions from Experts in SMEs and International Relations

SMEs AMERICAN - SMEs SENEGALESEJune/Dec. 2013

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En particulier, l’une des insuffisances majeures du Sénégal a traità la faiblesse de son système financier. Celui-ci est réputé pour lafaiblesse des crédits à l’économie, les prêts étant essentiellementà court terme et orientés vers une clientèle ne présentant aucunrisque. De surcroît, les banques étant d’origine étrangères ne sontpas enclines à s’investir à long terme, expliquant la modicité desinvestissements et les faibles capacités du secteur privé local. Endépit d’une augmentation tendancielle de l’épargne, les crédits auxPME demeurent faibles.

Le rapport entre les crédits à l'économie et le PIB, est passé de23% en 1993 à 17% en 2011, contre un ratio de 65% en Tunisie,78% au Maroc et 87% en Afrique du Sud. Ces chiffres sont, pourle moins, révélateurs d'une accentuation des difficultés d'accès auxconcours bancaires au Sénégal.

En outre, les crédits de court terme représentent la plus grandepart des concours consentis par les banques, avec environ 57.3%de l'encours total des crédits en 2011, contre 44% pour un payscomme la Tunisie. L'analyse de la répartition sectorielle des créditsà l'économie montre que le financement bancaire bénéficie pourprès de 70% au secteur tertiaire, contre moins de 8% pour lesecteur primaire. Ces chiffres traduisent bien que les PME/PMIdes secteurs secondaire et primaire, potentiellement créateursd'emplois, sont insuffisamment financés.

Dans les faits, il ressort qu'un faiblepourcentage de PME arrive àmobiliser des concours bancairespour le financement de leursactivités. Les normes prudentiellesde gestion, la structure desressources des banques, lesconditions de marges bancaires etle système d'information desentreprises sont identifiés commeétant les principaux obstacles àl'accessibilité des PME auxfinancements.

PRINCIPAUX AXES DE LAPROPOSITION DU GROUPEATEPA

Objet du Projet : Le parc industrielde l’AGOA sera une zone spéciale

alliant infrastructures de haut niveau, procédures accélérées endouane et administration, des terres concessionnelles et dessubventions fiscales. La zone spéciale établira aussi des liens avecl'économie locale en logistique, transmission, assurance et servicesfinanciers.

Le parc industriel de l’AGOA proposé, fournira ces agencementsci-dessus cités, attirants les investissements des entreprisesmanufacturières du monde entier avec comme avantage : l’accèsaux marchés régionaux et aussi comme une passerelle vers lemarché américain.

In particular, one of Senegal’s major inadequacies relates to theweakness of it financial system. This system is known for theweakness of its credits to the economy. In fact, those credits areessentially short-term loans for risk-free clients. In addition, thebanks, which are controlled by foreigners, are averse to makinglong-term investment, which explains the low investment level andthe poor capacities of the local private sector. Despite anunderlying increase in the savings, the credits to the SMEsremain low.

The ratio between the credits to the economy and the GDPdropped from 23 per cent in 1993 to 17 per cent in 2011,against 65 per cent in Tunisia, 78 per cent in Morocco and 87per cent in South Africa. These figures reveal, to say the least,an accentuation of the constraints to have get bank support inSenegal.In addition, short-term credits represent the bulk of theassistance provided by the banking system, with about 57.3 percent of the total outstanding loans in 2011, against 44 per centfor a country, such as Tunisia. The analysis of the sectoraldistribution of the credits to the economy shows that 70 per centof the bank funding goes to the service sector, against less than8 per cent for the primary sector.These figures are ample proofthat SMEs/SMIs in the secondary and primary sectors, whichare potential job creators, are scantily funded.

In fact, it can be concluded that only a small portion of SMEs canmobilize bank loans to fund their activities. The precautionarymanagement norms, the composition of the banks’ resources,the banks’ conditions and margins, and the companies’information system are considered as the main obstacles toSMEs access to funding.

THE MAIN LINES OF EMPHASIS OF THE ATEPA GROUPPROPOSAL

Goal of the Project: The AGOA’sindustrial platform will be a specialplatform combining high-levelinfrastructure, fast-track customsand administrative procedures, landconcessions and tax subsidies. It willestablish links with the localeconomy in terms of logistics,transmission, insurance andfinancial services.

AGOA’s proposed industrial park will provide the above-mentioned facilities, which is expected to attract manufacturingcompanies’ investment from all over the world, with theadvantage of free access to the regional markets, which couldalso be a bridge to the U.S. market.

Objectives of the Project: This industrial park will provide themanufacturing industry with facilities in various areas, to helpthem set up their factories, thanks to perfectly fitting basic

Sur le planéconomique, le

parc représente unpuissant

instrument destimulation de

l’investissementprivé, les rapports

sur le Sénégalmettant l’accentsur l’absence de

cadreinfrastructurel

incitatifs tels queles centresindustriels.

At the economiclevel, the Park is apowerful means ofstimulating privateinvestment, as thereports on Senegal

insist on theabsence ofattractive

infrastructuralbodies, such as

industrial centers.

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AmCham News 23

Avis d’acteurs spécialisés en PME et en relations internationales

PME AMERICAINES/PME SENEGALAISESJuin/Dec. 2013

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Objectifs du Projet : Ce parc industriel fournira des facilités pourl'industrie manufacturière dans divers domaines afin d’implanter leursusines grâce à des infrastructures de bases parfaitement appropriées.Les fabricants de diverses sortes de produits dans plusieurs branchesd’activités y seront hébergés. La plateforme sera constituée de toutesles installations de la chaîne de logistique indispensable aux industriesexportatrice (exemples: matériels de manutention, main-d'oeuvre, abrisde conditionnement, stockage et matériels de transport).

Le parc industriel de l’AGOA transformera ainsi la République duSénégal en un centre industriel dynamique et efficient, lui permettantainsi jouer un rôle majeur dans le développement de l'Afrique et se lepositionnant comme étant « la prochaine frontière après l'Asie ».

Facteurs de pertinence : Le Sénégal est situé sur le point le plusoccidental de l'Afrique et représente la sortie clé vers les marchésinternationaux pour la sous-région. C'est également un point de départavantageux pour le commerce transatlantique et européen. Le Sénégala un port de mer bien développé qui est l'un des ports plus importantsen Afrique de l'Ouest et un aéroport international qui est une plaquetournante régionale avec des vols directs vers les États-Unis, des délaisd'expédition de 6-7 jours de mer et à moins de 10 heures par voieaérienne.

Le Sénégal est un solide allié des États-Unis et reste un partenaireéconomique, régional et diplomatique fiable. Le Sénégal est éligible àdes prestations commerciales préférentielles répondant aux termes

de l'AGOA. Il a engagé un éventail deréformes économiques avec despolitiques gouvernementales hardiesqui ont permis d’instaurerprogressivement un environnementmacroéconomique stable enaugmentant l'attractivité du Pays pourles investissements. Dans ce mêmesillage, l’Agence de Promotion desInvestissements (APIX) qu’elle a crééey joue un rôle central dans la promotiondes investissements étrangers. Cesaspects drainent des opportunitéspour d’une part les compagniesrégionales et d’autre part pour lesinvestisseurs étrangers. Ces derniersy trouvant, qui plus est, un moyend’accéder aux marchés d’autres paysde la zone UEMOA.

Sur le plan économique, le parcreprésente un puissant instrument destimulation de l’investissement privé,les rapports sur le Sénégal mettantl’accent sur l’absence de cadreinfrastructurel incitatifs tels que lescentres industriels. De ce fait, il devraitcontribuer à la création d’une massecritique d’emplois comprise en 1.000et 1.300 unités, avec des glissementsévolutifs, suivant la maturitédesactivées ciblées.

infrastructure. Manufacturers of a wide range of products invarious sectors of activity will be accommodated. Theplatform will have all the facilities of a supply chain needed,which is crucial for export industry (for example: handlingequipment, workforce, shelters for conditioning and storage,and transport equipment).

In this way, the AGOA industrial park will then change theRepublic of Senegal into a lively and efficient industrial hub,allowing it to play a key role in Africa’s development andposition itself as “the next border after Asia.”

Factors of Pertinence: Senegal is the westernmost part ofAfrica and is for the region, the main gateway to internationalmarkets. It is also a worthwhile starting point for trans-Atlantic and European trade. Senegal has a large sea port inDakar, one of the most important in West Africa and anairport, which is also a regional hub with direct flights to theUSA, with up to 6-7 days for delivery by sea and less than 10hours by air.

Senegal is strong U.S. ally and remains a reliable economic,regional and diplomatic partner. It is eligible to preferentialtrade services under the AGOA mechanism. Senegal haslaunched a series of economic reforms, through boldgovernment policies, which allowed the gradual setting up ofa stable macroeconomic environment. It has also increasedthe country’s attractiveness for investment. In the same vein,the Investment Promotion and Major Project Agency (APIX),which was set up by the government plays a key role in thepromotion of foreign investment. This framework offersopportunities for regional companies, on the one hand, andfor foreign investors on the other. In addition, the latter willtake advantage of the setting tohave access to the markets ofother UEMOA membercountries.

At the economic level, the Parkis a powerful means ofstimulating private investment,as the reports on Senegal insiston the absence of attractiveinfrastructural bodies, such asindustrial centers. Therefore, itshould help create a criticalmass of jobs of 1,000 to 1,300employees, with evolutionaryswings, based on the maturity ofthe targeted activities.

Given its nature and theimportance of the investment,its impact on growth could led tosubstantial multisectoral gains,through econometricsimulations to be integrated in

Le parc industrielrequiert un

financement globalde 450 millions dedollars réalisé surfonds propres de

l’investisseur,mobilisé à travers

un partenariatinternational. Encomplément, ilpourrait êtreenvisagé unesubvention

publique, tenant encompte l’intérêt

hautementstratégique du

projet, notammentsur le plan

économique etsocial. A ce titre un

partenariat localavec l’APIX estfondamental.

The Industrial Parkrequires a total

budget of US$450million funded by

equity capital fromthe investor, and

which was mobilizedthrough an

internationalpartnership. In

addition, it could beenvisioned a publicsubsidy, taking intoaccount the highly

strategic interest ofthe project,

especially at theeconomic and sociallevel. In that regard,a local partnership

with APIX isfundamental.

24 AmCham News

Opinions from Experts in SMEs and International Relations

SMEs AMERICAN - SMEs SENEGALESEJune/Dec. 2013

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Compte tenu de sa nature et del’importance des investissements,son impact sur la croissancepourrait se décliner en gainsmultisectoriels appréciables àtravers des simulationséconométriques à inscrire dans lechronogramme d’activités dumontage du dossier. Toutefois, surla base d’un calcul sur effetsd’entrainement, les estimationspréliminaires laissent apparaitreune incidence égale au moins à1.03 point de PIB. Cette estimationest confirmée par la revue desréalisations empiriques dans lemême secteur d’activité auSénégal durant les 10 dernièresannées. Néanmoins, elle posel’hypothèse de conditions destabilité macro politique au Sénégalet une continuité des servicesconnexes au projet (DISEZ, Ports)et la livraison à temps voulu desinfrastructures majeures enchantier au Sénégal. Il s’agit del’autoroute Dakar Diamniadio(prévue en aout 2013) du tronçoncomplémentaire menant au nouvelaéroport AIDB (octobre 2014) àDiass, et de la livraison del’aéroport lui-même.

Sur le plan sectoriel, le promoteur envisage de saisir lesopportunités du parc pour procéder à un transfert de technologies,en centrant les cibles sur les domaines de spécialisation pourlesquels le Sénégal présente un haut niveau de compétitivité etd’avantages comparatifs. A cet égard, le périmètre sera alimentéà partir de ressources électriques tirées d’instrumentsphotovoltaïques, induisant une maitrise des charges defonctionnement des unités abritées et un effet neutre sur lademande nationale tirée de la SENELEC. En outre, le parc sera dotéd’une centrale technologique à compétences standards, pouvantapporter des services d’aménagement d’assistance et dedépannage, au besoin, en faveur des entreprises implantées surle site.

En matière d’aménagement, la position du parc laisse escompterune rapidité accrue dans les procédures d’exportation, en tirantprofit de la proximité du Port de Dakar et de la future installationdu port minéralier de Bargny en gestation.

De surcroît, le business plan prévoit une forte interaction entre lesunités installées, de manière à susciter des complémentaritésentre elles laissant espérer des gains de productivité.

Financements du projet : Le parc industriel requiert unfinancement global de 450 millions de dollars réalisé sur fondspropres de l’investisseur, mobilisé à travers un partenariat

the schedule of the preparationactivities of the projects. However,based on a calculation withoutratchet effects, the preliminaryestimates reveal an incidence,which is at least equal to 1.03percentage point of GDP. Thisestimate is confirmed by the reviewof the empirical achievements inthe same sector of activity inSenegal during the last 10 years.Nevertheless, it poses thehypothesis of a certain number ofconditions for micro-politicalstability in Senegal and continuity ofthe services appended to theproject (DISEZ, Ports), as well asthe delivery in due time of the majorinfrastructure, whose constructionis underway in Senegal. Theseinfrastructures are the Dakar-Diamniadio Highway (by August2013), the additional portion of thehighway leading the new AIDBAirport in Diass (by October 2014) and the delivery of the AIDBAirport itself.

At the sectoral level, the initiator of the project intends to seizethe opportunity of the Park to make a transfer of technologies,by targeting the fields of specialization in which Senegal has ahigh level of competitiveness and comparative advantage. In thatregard, the project will supplied in electricity generated byphotovoltaic (PV) panels, which is expected to bring about bettermanagement of the overheads the industrial units in the park,and neutral effect on the national demand from SENELEC. Inaddition, the park will also be equipped with a technology centrewith standard competencies, to provide, if necessary,development plan, assistance, and repair services, for thebusinesses set up on the site.

In terms of facilities the location of the Park heralds good tidingsfor the export procedures, by taking advantage of the proximityof the Port of Dakar and the construction of the ore port in thepipeline.Besides, the Business Plan provides for a strong interactionbetween the existing units, in such a way to createcomplementarities between them, in the hope that this will resultin higher productivity.

Project Funding: The Industrial Park requires a total budget ofUS$450 million funded by equity capital from the investor, andwhich was mobilized through an international partnership. Inaddition, it could be envisioned a public subsidy, taking intoaccount the highly strategic interest of the project, especially atthe economic and social level. In that regard, a local partnershipwith APIX is fundamental.

L’ensemble desouvrages sera mis

en location auxproducteurs, en

vertu d’unPartenariat Publicet Privé (PPP). Defait, les usagers

devront s’acquitterd’une redevance,dont le montant

sera négociéd’accords partiesavec l’Etat. Il reste

entendu que lescharges de locationsont fonction de ladurée des contratsd’occupation ainsique des couts de

réalisation ajustésde la variation

des prix,elle-même

appréciée à traversl’indice des prix des

produits utilisés.

The entire facilitieswill be rented out to

the producers, aspart of the Public

Private Partnership(PPP). Subsequently,

the end users willhave to pay fees, theamount of which willbe negotiated with

the government. It isunderstood that the

rental chargesdepend on the

duration of the lease,as well as the

construction costsadjusted to the price

variation, which isitself appreciatedthrough the price

index in use.

°°°

AmCham News 25

Avis d’acteurs spécialisés en PME et en relations internationales

PME AMERICAINES/PME SENEGALAISESJuin/Dec. 2013

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Page 26: PME américaines - PME sénégalaises American SMEs

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international. En complément, ilpourrait être envisagé une subventionpublique, tenant en compte l’intérêthautement stratégique du projet,notamment sur le plan économique etsocial. A ce titre un partenariat localavec l’APIX est fondamental.

Paiements et amortissements del’ouvrage : L’ensemble des ouvragessera mis en location aux producteurs,en vertu d’un Partenariat Public etPrivé (PPP). De fait, les usagersdevront s’acquitter d’une redevance,dont le montant sera négociéd’accords parties avec l’Etat. Il resteentendu que les charges de locationsont fonction de la durée des contratsd’occupation ainsi que des couts deréalisation ajustés de la variation desprix, elle-même appréciée à traversl’indice des prix des produits utilisés.

Conformément à la loi sur les BOT, desajustements pourraient égalementêtre opérés sur la base des retards

dans l’exécution du projet, imputable aux lenteurs administratives etaux contingences d’habitation (déplacements de populations,déguerpissement, transferts d’unités préalablement installées).

Conclusion : L'Afrique a des ressources abondantes, allant desminéraux aux produits agricoles. La plupart d'entre elles sont,cependant, exportées sous forme de matières premières pour ensuiteêtre transformées en produits finis à l'étranger.

L'Afrique a besoin d'ajouter de la valeur à ses matières premières àtravers des activités de transformation. C’est pourquoi, les compagniesrégionales ou étrangères tiennent par ce biais d’énormes opportunitésindustrielles et commerciales pour conquérir de plus vastes marchésà l’export notamment les marchés européen et américain. Le contextemondial les y invite car avec les hausses de salaires dans les usinesen Chine et ailleurs en Asie, certaines sociétés multinationalesenvisagent d'installer leurs usines de production en Afrique. Outre lesprix bas du travail, l'accès en franchise de droits et sans contingentaux marchés américain et européen peut être une occasion sansprécédent pour ces entreprises à établir leurs unités au Sénégal. C’estau Sénégal de dérouler des stratégies d’attraction de tellesdélocalisations. AGOA industrial park en est une.

A travers l’AGOA, le Sénégal dispose d’une opportunité majeure derenforcer ses exportations et d’accélérer sa croissance économique.Plus de 12 ans après son entrée en vigueur, les résultats de cemécanisme apparaissent globalement mitigés, voire négatifs. Cettesituation interpelle grandement les pouvoirs publics, la société civile etle secteur privé. C’est fort justement que l’offre du groupe ATEPA, poseles jalons pour combler le maillon manquant du dispositif, à savoir, uneinfrastructure dédiée. Malgré la dimension privée de l’investissement,son importance et ses enjeux requièrent une volonté politique assisesur un partenariat national et impulsé par une appropriation nationalede la vision et un partenariat public privé crédible.

Payments and Depreciation ofthe Project: the entire facilitieswill be rented out to theproducers, as part of the PublicPrivate Partnership (PPP).Subsequently, the end users willhave to pay fees, the amount ofwhich will be negotiated with thegovernment. It is understoodthat the rental charges dependon the duration of the lease, aswell as the construction costsadjusted to the price variation,which is itself appreciatedthrough the price index in use.

In line with the law on BOT,adjustments could be also madebased on the delays in theimplementation of the project,essentially due to administrativered tape and housingcontingencies (movement of people, evictions, and transfersof units previously set up).

Conclusion: Africa abounds in resources ranging fromminerals to farming products. However, most of theseresources are exported in the form raw materials to beprocessed in foreign countries.

Africa needs to add value to its raw materials, throughprocessing activities. This is the reason why regional orforeign companies are offered huge industrial andcommercial opportunities to conquer larger exports markets,especially on European and American markets. The globalcontext urges them to move towards that direction, since thewith the salary increases in factories in China and elsewherein Asia, some multinational companies intend to set up theirproduction units in Africa. In addition to the cheap labor force,the duty-free and access and the absence of a quota systemon the European and American markets, can be anunprecedented occasion for these companies to set up theirfactories in Senegal. It is up to Senegal to develop investmentattraction strategies, such as the business relocations.

Through AGOA, Senegal holds a major opportunity tostrengthen its exports and fast-track its economic growth.Over 12 years after its entry into force, the overall results ofthis mechanism haven’t turned out as well as they might have;they were even negative. This situation is a matter of greatconcern for the government, the civil society and the privatesector. This is the reason why, the offer of the ATEA Grouppaves the way for the establishment of a specialinfrastructure, which is the missing in the mechanism.Despite the private nature of the investment, its importance,the stakes involved require a political will underpinned by anational partnership and stimulated by national ownership ofthe vision, and a credible public-private partnership

L'Afrique a besoind'ajouter de la valeur

à ses matièrespremières à travers

des activités detransformation.

C’est pourquoi, lescompagnies

régionales ouétrangères tiennent

par ce biaisd’énormes

opportunitésindustrielles et

commerciales pourconquérir de plusvastes marchés à

l’export notammentles marchéseuropéen etaméricain.

Africa needs to addvalue to its raw

materials, throughprocessing

activities. This isthe reason why

regional or foreigncompanies areoffered hugeindustrial andcommercial

opportunities toconquer larger

exports markets,especially onEuropean and

American markets.

° ATEPA GROUP

26 AmCham News

Opinions from Experts in SMEs and International Relations

SMEs AMERICAN - SMEs SENEGALESEJune/Dec. 2013

AMC- Magazine n°17 ok_Mise en page 1 20/06/13 19:43 Page26

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Pierre Goudiaby ATEPAPrésident du Groupe AtepaAncien Président de l'Ordre des Architectes du SENEGALMembre de l'AcadémieInternationale d'Architecture

!Accès au marché américain : faire de Dakarle 4e Hub régional de commerce avec les Etats-Unis d’Amérique.

Pour le Sénégal, je recommande que les Etats-Unisd’Amérique aillent plus loin dans l’African Growth and

Opportunity Act (AGOA) en soutenant l’implantationd’infrastructures habilitantes à l’AGOA et en faisant deDakar, le 4e Hub régional de commerce avec l’Amérique.Dans cet ordre d’idées, notre Groupe appui fortement leplaidoyer de la création un Parc industriel à proximité dunouvel aéroport de Ndiass dénommé: AGOA Industriel Park.

En effet, et faut-il le rappeler, l’AGOA est le programmepréférentiel de commerce avec les Etats-Unis d’Amérique. Ilvise à davantage favoriser l’accès au marché américain depresque tous les produits africains grâce à une exonérationfiscale totale.

Mais, il est regrettable que malgré cet engagement desEtats-Unis pour favoriser le commerce et l’investissementavec l’Afrique, le Sénégal à l’instar de la plupart des paysafricains au Sud du Sahara n’en a pas véritablement profité.

A titre illustratif, le classement top 5 des pays fournisseursd’importations de produits non pétroliers comprend: - l’Afrique du Sud ($3,7 milliards essentiellement desvéhicules, de l’acier, des fruits et noix) - le Ghana ($454 millions, principalement des huiles, ducacao, des légumes et habillement).- le Lesotho ($314 millions principalement habillement), leKenya ($292 millions – habillement, fruits, noix, fleurs)- le Cameroun ($173 millions, huiles et cacao pourl’essentiel). Ajoutons-y l’Ile Maurice ($169 millions,habillement, sucre, lunettes de soleil) - et la Namibie ($134 millions, principalement du zinc).

Ce tableau est suffisamment éloquent pour montrer que laproximité du Sénégal et de ses pairs de la CEDEAO(Communauté des Etats De l’Afrique de l’Ouest) avec lesEtats-Unis n’est pas forcément un catalyseur de commerce

extérieur entre l’Amérique et l’Afrique de l’Ouest. De ce pointde vue, il faut se féliciter de la décision des autoritésaméricaines en mars 2013. Celle d’envisager la possibilitéd’un TIFA (Trade and Investment Framework Agreement)avec les Etats membres de la CEDEAO en vue de booster lecommerce et l’investissement avec l’Afrique de l’Ouest.

Un parc industriel AGOA au Sénégal, ne sera ni plus ni moinsqu’une autre zone industrielle. Toutefois, à la différence deszones industrielles classiques, ce parc industriel AGOA estexclusivement destiné à la production de biens d’exportationsur le marché américain. Il faut se rendre à l’évidence qu’unetelle infrastructure est appelé à prendre en charge demanière globale les défis que posent la pénétration dumarché américain tant en termes de qualité, qu’en termesde quantité et d’exigences normatives. D’où l’importanced’en faire également un pôle de « trade capacity building ».

En faisant de ce projet estimé à $400 millions, dont $200millions pour la production d’énergie propre (solaire), uneréalité sur une superficie de 600 hectares, le Sénégal etl’Afrique de l’Ouest amélioreront leur coopération avec lesEtats-Unis d’Amérique et approfondiront les opportunitésd’investissement et de commerce avec ce pays. Comme l’adit un célèbre journaliste sénégalais, l’Amérique est un étatfrontalier du Sénégal dont il n’est séparé que par l’Atlantique.

C’est dire que proposer la capitale du Sénégal : Dakar,comme 4e Hub régional de commerce avec les Etats-Unisaprès Accra pour le Ghana, à Gaborone pour le Botswanaen passant par Nairobi pour le Kenya, revêt pour notre payset pour l’Afrique une importance cruciale.

Dakar est à environ 8 jours de trafic conteneurs et 6h de voldirect des Etats-Unis. C’est incontestablement un atout detaille. Si ce quatrième pôle régional de commerce avec lesUSA est doté d’une infrastructure appropriée telle que leSAM (Senegal American Market) AGOA Industrial Park, celaaura un impact positif sur la croissance économique et lacréation d’emplois pour toutes les deux parties : avec d’unepart l’Afrique de l’Ouest, le Sénégal notamment et d’autrepart les Etats-Unis d’Amérique. C’est ce que nous appelonsdans notre jargon une croissance économique fondée surl’investissement et le commerce.

La création de ce parc industriel dédié aux produits destinésau marché Américain sera également une occasion detester ce que nous appelons la symbiose des 4A : latechnologie ou les entreprises Asiatiques les financementsdes pays Arabes pour développer en Afrique des produitspour le marché Américain.

° Pierre GOUDIABY ATEPA /Président du GROUPE ATEPA

AmCham News 27

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PME AMERICAINES/PME SENEGALAISESJuin/Dec. 2013

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Pierre Goudiaby ATEPAPresident of the ATEPA GroupFormer President of theAssociation of Senegal'sArchitects Member of theInternational Academy ofArchitecture

!Access to the US market: Changing Dakarinto 4th Regional Hub for trade with U.S.

For Senegal, I recommend that the USA go deeper in theAfrican Growth and Opportunity Act (AGOA) by supporting

the construction of enabling infrastructures and by giving toDakar, the status of 4th Regional hub for trade with America.In the same vein, our group strongly supports the advocacyfor the establishment of an Industrial Park near the newAIDB International Airport in Diass.

Actually, it could be recalled that AGOA is a preferential tradeprogram with the United States. It seeks to promote theaccess to the American market for almost all Africanproducts, through total tax exemption.

But it is to be deplored that despite this commitment madeby the United States to strengthen trade and investmentwith Africa, Senegal, like most of other sub-Saharancountries has not really taken advantage of this facility.

For illustrative purposes, the top 5 list of countries exportingnon-oil products includes: - South Africa (US$3.7 billion: vehicles, lead, fruits and nuts) - Ghana (US$454 million: mainly for vegetable oil, cocoa,vegetables and clothing).- Lesotho (US$314 million: clothing), Kenya (US$292 million:clothing, fruits, nuts, flowers)- Cameroon (US$173 million: mostly vegetable oil andcocoa), Mauritius (US$169 million: clothing, sugar,sunglasses), and - Namibia (US$134 million: essentially zinc).

This ranking is eloquent enough to show that the proximityof Senegal and its peers of the Economic Community of WestAfrican states (ECOWAS) to the United States is notnecessarily a catalyst for external trade between Americaand West Africa.

In that regard, the March 2013 decision of the U.S.authorities should be commended. That decision is about thepossibility of signing a Trade and Investment FrameworkAgreement (TIFA) with ECOWAS member States, in order toboot trade and investment opportunities with West Africa.An AGOA Industrial Park in Senegal will be nothing more thananother industrial area. However, unlike usual industrialareas, this AGOA industrial Park is exclusively designed forthe production of exports goods to the USA. We have toadmit that such a Park will is ultimately expected to deal in acomprehensive manner, the challenges of the access to theAmerican market, both in terms of quantity and normativerequirements, hence the importance of changing it into a“Trade Capacity Building” pole.

By implementing the project estimated at US$400 million,including US$200 million for clean energy production (solarenergy) on an area of 600 hectares, Senegal and WestAfrica will definitely improve cooperation with the UnitedStates, increase investment opportunities and strengthentrade relations with country. As a renowned Senegalesejournalist put it, America is Senegal’s neighbor, and the twocountries are only separated by the Atlantic Ocean.

Consequently, suggesting the Senegal capital Dakar as the4th Regional Hub for Trade with the USA, after Accra inGhana, Gaborone in Botswana and Nairobi, Kenya is ofutmost importance for our country and for Africa.

Dakar is about 8 days away for container traffic and 6 hoursaway for a direct flight from the United States. This indeed isan important asset. If this fourth regional hub for trade withthe United states is equipped with the appropriateinfrastructure, such as SAM (Senegal American Market)AGOA Industrial Park, this will positively affect the economicgrowth and the creation of jobs for both parties: with on theone hand, West Africa-- Senegal in particular-- and the UnitedStates of America, on the other. This is what we call in ourjargon, economic growth grounded on investment and trade.

The setting up of this industrial park devoted to products tobe exported to the USA will also be an occasion toexperiment what we call the symbiosis of the 4As: Thetechnology of or the Asian firms, the Arab countries fundingto develop products in Africa for the American market.

° Pierre GOUDIABY ATEPA /President of the ATEPAGROUP

28 AmCham News

Opinions from Experts in SMEs and International Relations

SMEs AMERICAN - SMEs SENEGALESEJune/Dec. 2013

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D’ailleurs les offres faites par le Gouvernement Américain aux paysamis d’Afrique en direction de leurs PME avaient pour objectif

principal de relever le niveau de vie des populations et cela se traduitpar des programmes commerciaux tels que l’AGOA (African Growth& Opportunity Act) institué en l’an 2000 par le Congrès Américain,programme qui permet d’ouvrir le marché américain à plus de 6400produits, libres des droits de douane, taxes et quotas.

Mais, qui cela n’a pas pu être utilisé par les opérateurs sénégalaissoit, par absence de maitrise de la loi, soit aussi certainement, parmanque de mesures d’accompagnement dans sa fonctionnalitéeffective au Sénégal. L’AGOA, ce bel instrument du développementdes relations commerciales entre les Etats-Unis et le Sénégal quienglobe le secteur textile, de l’artisanat et les produits agricoles etautres, est une plateforme qui pouvait encourager une joint-ventureentre les PME américaines et les PME sénégalaises pour développerces différents secteurs de l’économie sénégalaise. C’était là une belleopportunité de relancer l’industrie textile du Sénégal qui a uneproduction de coton de qualité et une main d’œuvre talentueuse ayantun coût très compétitif. Le Sénégal par sa situation géographiqueidéale, très proche de la Côte Est des Etats-Unis par mer et par air,

Matter of fact, the USprograms toward friendly

countries in Sub-Saharan Africawere aimed to uplift the standardof living through growth byencouraging programs such as“the African Growth andOpportunity Act” (AGOA) that wasset up in 2000 by Congressopening US market to more than6400 products, free of customsduties, taxes and quotas. But theprogram was not used bySenegal business operatorseither by lack of understandingand or lack of measures thatfavor swiftly its functionality inSenegal. AGOA, this nice tool oftrade exchange developmentbetween US and Senegal coverstextile sector, handy Kraft,agriculture, and other etc., is aplatform that can encourage joinventures between US andSenegal PMEs and is a goodopportunity to boost Senegaleconomy which produces a highyield cotton and has a young andwell trained workforce verycompetitive.

With its ideal geographical location, very close to East Coast ofUnited States by sea and by air, with its modern portinfrastructures, its legendry democracy and political stability, itsstrong youth, Senegal could use AGOA fully if only dispositionswere put in place through a win-win joint venture partnershipbetween US PMEs and Senegal PMEs.

Abdoulaye AGNE / Trade & Maritime ExpertAmCham Senegal Member

!La Chambre de Commerce Américaine (Amcham) sedoit d’inclure en son sein un comité ou une section,constitué d’hommes et de femmes ayant vécu aux Etats-Unis et ayant eu une expérience avérée du marchéaméricain pour être les acteurs, les «gate-keepers « quiservent de trait d’union entre les PME américaines etles PME locales sénégalaises. Ce comité doit être dédiéexclusivement à l’établissement d’une « passerellebusiness » en développant les relations d’affaire entreles PME des deux pays et impacter positivementl’activité économique du Sénégal par un relèvement duniveau de sa croissance par son interaction avec unpays développé de la dimension des Etats-Unis.

!The US Chamber of Commerce (AMCHAM) mustinclude a Committee or a department that comprisesof women and men that lived in US and gathered quitean experience of the US market and business cultureto be players, gate keepers that serve as link betweenUS PMEs and Senegal PMEs. This department shouldbe dedicated exclusively to establishing a “BusinessGateway” by developing business relationship betweenPMEs of both countries in order to impact positivelySenegal economy by a growth rate affected by theinteraction with a country of US dimension.

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30 AmCham News

Opinions from Experts in SMEs and International Relations

SMEs AMERICAN - SMEs SENEGALESEJune/Dec. 2013

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jouissant d’une démocratie avéréeavec des infrastructuresportuaires modernes, pouvaitutiliser pleinement l’AGOA si desdispositions idoines étaient prisesà travers un partenariat gagnant-gagnant par le biais de joint-ventures entre PME américaineset PME sénégalaises, institué parla « Passerelle Business ».

Pour que l’AGOA puisse vraimentêtre un succès ici au Sénégal, ilfaudrait, que la PME américainevienne s’installer avec son know-how et ses moyens financiersdans le cadre d’une joint-ventureafin de l’utiliser pleinement. Lacompagnie américaine maitrisantles contraintes de standard et dequalité pourrait dans la pratiquefaire le Transfer de technologie aupartenaire Sénégalais et en mêmetemps obtenir un taux de retoursur investissement très élevé parrapport à l’industriel Chinois quigrève ses coûts de production parun taux de fret exorbitant à causede la distance et la pénalité du délaide livraison à l’importateur. LesPME sénégalaises comme lesopérateurs individuels sontpénalisés de facto par le systèmebancaire au Sénégal. L’accès aufinancement est une véritablegageure.

Les banques ici sont très frileuses comparées aux banquesaméricaines qui vous démarchent avec agressivité pour vousprêter de l’argent. Les PME sénégalaises pour qu’elles sedéveloppent ont besoin d’accéder au financement à des conditionsdouces qui encouragent le développement des affaires. Le Sénégalcomprend une population de jeunes gens et jeunes femmesdynamiques, ne demandent qu’à exercer leurs talents et contribuerainsi au développement du pays. C’est pourquoi, le véritable appuique le Président OBAMA et le Congrès Américain pourraient fairepour le Sénégal qui a toujours été à côté des Etats-Unis, qui est unpartenaire avéré de toujours, devrait être un appui financiersubstantiel exceptionnel au Sénégal pour relancer son économieà travers une création d’emplois pour les femmes et les jeunesgens dans les technologies de l’information et de la communication,dans l’Agriculture afin de développer de petites industries du savoiret la petite industrie de transformation des produits agricoles.

L’installation de la passerelle devrait favoriser aussi l’éducation etla formation à travers l’immersion des étudiants sénégalais dansles Universités américaines pour les préparer au futur leadershipcar l’Afrique aura besoin d’une nouvelle génération de leaderspour instituer une nouvelle vision de son développement.

Le véritable appuique le Président

OBAMA et leCongrès Américain

pourraient fairepour le Sénégal qui

a toujours été àcôté des Etats-Unis,

qui est unpartenaire avéré de

toujours, devraitêtre un appui

financier substantielexceptionnel auSénégal pourrelancer son

économie à traversune création

d’emplois pour lesfemmes et les

jeunes gens dansles technologies de

l’information et de lacommunication,

dans l’Agricultureafin de développer

de petitesindustries du savoiret la petite industriede transformation

des produitsagricoles.

For AGOA to be really a success inSenegal, it is necessary that the USinvestment become a reality herethrough know-how and finance in ajoint-venture setting. The US partnerhaving mastered quality products andFDA standards could transfertechnology in the process and earnhigh yield returns compared to theChinese businessman whoexperience high cost of productiondue exorbitant freight rates becauseof long sea voyage for goods deliveryto US. Development of traderelationship through AGOA willincrease jobs creation both inSenegal and in the US.

PMEs in Senegal are been penalizedby the banking system. Access tofinancing is quote impossible withdrastic conditionality and interestrates way beyond reasonable. Banksin Senegal are not risk takers unlikeUS banks that are aggressive forfinancing business, consumer goods,college etc…

Senegalese PMEs need to accessfinancing with soft conditions in orderto develop business. Senegal hasyoung population of dynamic youthready to work to developing theircountry./ That is why PresidentOBAMA and US Congress ought tobring a substantial financial supportfor Senegal which has always been atUS side.

Senegal needs a substantial financial support at this juncture toboost its economy through jobs creation for its youth, its educationand training in various sectors such as Information technology,agriculture and small processing industry.

The “Business Gateway” must include immersion of Senegalesestudents in US colleges and Universities in order to train a newgeneration of future leaders that Africa needs to set a new visionfor its development.

Senegalese PMEsneed to access

financing with softconditions in order

to develop business.Senegal has young

population ofdynamic youth

ready to work todeveloping theircountry./ That is

why PresidentOBAMA and US

Congress ought tobring a substantial

financial support forSenegal which hasalways been at US

side.Senegal needs a

substantial financialsupport at this

juncture to boost itseconomy through

jobs creation for itsyouth, its education

and training invarious sectors

such as Informationtechnology,

agriculture andsmall processing

industry.

° Abdoulaye AGNE/ Trade & Maritime Expert

AmCham News 31

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PME AMERICAINES/PME SENEGALAISESJuin/Dec. 2013

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Comment l’AmCham (Chambrede Commerce Américaine au

Sénégal) ainsi que la Chambre deCommerce et d’Industrie deDakar, pourraient-elles travaillerensemble en relation directe avecles Chambres de Commerceslocales aux Etats-Unis et la SBA(Small Business Administration)pour permettre à nos PMEd’échanger directement avec lesPME américaines ?

Pour permettre à nos Pmed’échanger directement avec lesPME américaines, il faudra qu’il y aitdes accords de coopération et de

partenariat entre les Institutions Consulaires. Ces accordspermettront de promouvoir leur collaboration en vue de contribuerà l’accroissement des échanges commerciaux et au développementde la coopération économique, technique et commerciale entreleurs ressortissants.

How could AmCham (American Chamber of Commercein Senegal) and the Chamber of Commerce and

Industry of Dakar work together, in direct relation with thelocal Chambers of Commerce in the United States and theSmall Business Administration (SBA) to facilitate directexchanges between our SMEs and U.S. SMEs?

In these times of crisis and worsening unemployment, theSmall and Medium-sized enterprises (SMEs) plan a crucialand much appreciated economic role, through theirimportance in the economic fabric and through job creation.However, it appears that for our SMEs, it is important to findand take advantage of new markets, since the environmentis getting more and more unpredictable. As a consequence,the building of a “Business Bridge” between our SMEs couldbe facilitated, through not only the relationships with and thereadiness of the authorities of Consular Chambers, but alsothe public authorities, by adopting appropriate measures forthe establishment of such a bridge.

To help our SMEs make direct contacts, there should becooperation and partnership agreements between theConsular Institutions. These agreements will help promotetheir collaboration, in view of contributing to the increase inthe trade exchanges and the development of economic,technical and trade cooperation between their people.

Besides, Amcham and theChamber of Commerce,Industry and Agriculture ofDakar could also facilitate theorganization of foreigneconomic and trade missions inSenegal and help Senegaleseeconomic actors participate inforeign events.

These events will enableenterprises to have B to Bcontacts and sign partnershipswith foreign investors.

Mbaye Chimère NDIAYEChef du Département Intelligence Economique

Directeur de l'Observatoire économique de la Chambre deCommerceet d’Industrie de Dakar

! Au Sénégal il existe beaucoup de structures quiconcourent autour de la PME. Pour que les différentesautorités administratives en charge de la gestion et de lapromotion des PME puissent collaborer ensemble afind’établir un partenariat gagnant-gagnant entre les deuxpays, la mise en place d’un cadre de concertation estnécessaire. Mais en tout état de cause, les Chambres deCommerce qui demeurent les portes d’entrée de tousinvestisseurs, incarne le dénominateur de ces dernièreset doivent porter ce projet.

!In Senegal, there are various organizations workingwith SMEs. For the different administrative authorities incharge of the management and promotion of SMEs towork together in establishing a win-win partnershipbetween the two countries, the setting up of an advisoryplatform is necessary. But in any case, the chambers ofcommerce, which are the investor’s gateway, embody thecommon denominator of the latter and should thereforeimplement this project..

The collaborationbetween AmChamand CCIAD should

be much morevigorous. TheChamber of

Commerce andIndustry of Dakar

has signedpartnership

agreements withdifferent consularinstitutions in the

world.

La collaboration entrel’AMCHAM et la

CCIAD devrait êtrebeaucoup plus

dynamique et forte.La Chambre de

Commerce de Dakardispose des accordsde partenariat avec

beaucoupd’Institutions

Consulaires dans lemonde.

32 AmCham News

Opinions from Experts in SMEs and International Relations

SMEs AMERICAN - SMEs SENEGALESEJune/Dec. 2013

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A m C h a m S e n e g a l - “ O P E N F O R B U S I N E S S ” - w w w . a m c h a m s e n . o r g

En outre, l’AmCham et la Chambre deCommerce, d’Industrie etd’Agriculture de Dakar pourrontaussi faciliter la tenue de missionséconomiques et commercialesétrangères au Sénégal etaccompagner les acteurséconomiques Sénégalais à participerà des évènements à l’extérieur. Ces manifestations vont permettreaux entreprises de faire des B to B etd’avoir des partenaires étrangers.Enfin, les PME des deux payspourraient aussi développer denouvelles formes de coopérationsinterentreprises.

“Quels sont les opportunités etchallenges qui existent et quipourraient être améliorés”? Avecdes exemples de réussite departenariats.

La collaboration entre l’amcham et la CCIAD devrait être beaucoupplus dynamique et forte. La Chambre de Commerce de Dakardispose des accords de partenariat avec beaucoup d’InstitutionsConsulaires dans le monde. A titre d’exemple, nous pouvons citerdes réussites de partenariats que nous avons avec les Chambresde Commerce et d’Industrie de Paris Ile-de-France, de Rouen, deMonaco, de Djeddah, du Burkina, de la Chine et du Qatar.

Quelles sont les politiques mises en place par les institutionsbancaires au Sénégal pour accompagner les PME dans l’accèsaux financements de leurs activités?

Les besoins de financement des PME peuvent être classés en 3grandes catégories : le financement du stock et le financement desinvestissements. Il s’y ajoute un besoin non négligeable pourdémarrer une nouvelle activité.

Par ailleurs ; l’exploitation des données des rapports de laCommission bancaire de l’UMOA confirment que les banquesoctroient plus de crédits à court terme. Cette offre fortementconcentrée sur les crédits à court terme, exclut quasiment la ciblePME. En ce qui concerne les crédits long terme, elles occupentenviron moins de 20% de ces crédits.

En effet, pour accompagner les PME dans l’accès aux financementsde leurs activités, il n’existe pas au Sénégal de véritables politiquesmises en place par les institutions bancaires.

Cependant force est de constater qu’il y a une forte volonté desstructures d’appui aux PME et des autorités publiques à apporterdes solutions à ce problème.

L’AmCham et laChambre deCommerce,

d’Industrie etd’Agriculture deDakar pourrontaussi faciliter la

tenue de missionséconomiques etcommercialesétrangères au

Sénégal etaccompagner les

acteurséconomiquesSénégalais à

participer à desévènements à

l’extérieur.

Finally, the two countries’ SMEscould also develop new forms ofinter-business cooperation.

“What are the presentopportunities and challengethat could be improved?” Withexample of successfulpartnerships.

The collaboration betweenAmCham and CCIAD should bemuch more vigorous. TheChamber of Commerce andIndustry of Dakar has signedpartnership agreements withdifferent consular institutions inthe world. Among those, are forexample, the successes of the partnerships that we hadwith the Chambers of Commerce and Industry of Paris Ile-de-France, Rouen, Monaco, Jeddah, Burkina, China andQatar.

What are the policies put in place by the banks in Senegalto facilitate SMEs’ access to funding for their activities?

The SMEs’ funding needs can be classified in three majorcategories: the financing of stock and the financing ofinvestments. There is also a significant need for the settingup of a new business.

Besides, the use of the data contained in the reports of theUEMOA Banking Committee confirms that the banks givemore long-term credits. This offer, which is centered on theshort-term credits, almost excludes the SME target. As forthe long-term credits, they receive less than 20 per cent ofthose credits.

Actually, financial institutions in Senegal have no real policiesto help SMEs have access to loans to fund their activities.

However, it must be concluded that there is a strong will onthe part of the SMEs’ support bodies and the publicauthorities to find solutions to this issue.

Amcham and theChamber of

Commerce, Industryand Agriculture ofDakar could also

facilitate theorganization of

foreign economicand trade missionsin Senegal and help

Senegaleseeconomic actors

participate inforeign events.

° Mbaye Chimère NDIAYE /Director of the EconomicObservatory of the Chamber of Commerce and Industry ofDakar

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Opinions from Experts in SMEs and International Relations

SMEs AMERICAN - SMEs SENEGALESEJune/Dec. 2013

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A compter de ce mois de juin, la Chambre deCommerce Américaine au Sénégal va changerd’identité visuelle.

Son « NOUVEAU LOGO» se veut le reflet denouvelles orientations et d’un vecteur fort decommunication.

Notre site web a aussi été repensé dans sonensemble. Il propose désormais de nouvellesfonctionalités avec un accès facilité àl’information sur les activitès de la Chambre etcelles de ses membres.

From June 2013, the American Chamber ofCommerce in Senegal will change its visual identity.

Its "NEW LOGO" purports to reflect neworientations and a powerful vector ofcommunication.

Our website has also been totally rethought. Fromnow on, it proposes new functionalities, with easieraccess to information on the activities of theChamber of Commerce and those of its members.

NOUVELLE IDENTITÉ VISUELLENew visual identity

www.amchamsen.org

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A m C h a m S e n e g a l - “ O P E N F O R B U S I N E S S ” - w w w . a m c h a m s e n . o r g°°°

Avec le phénomène de lamondialisation, l’intégration des

économies des pays est de plus enplus marquée.

Cette intégration est perceptible aussibien au niveau multilatéral par lacréation d’entités économiquescommunautaires que bilatéral par unrenforcement de la coopérationéconomique inter Etats dont l’un desobjectifs premiers est ledéveloppement des échangescommerciaux.

Si pendant longtemps le niveau deséchanges économiques entre lesEtats Unis et le Sénégal n’a pas atteintcelui de leurs relations diplomatiques,la tendance depuis un certain nombred’années est à l’accroissement et aurenforcement du courant d’affairesdans le cadre du secteur privé.

Compte tenu des potentialités dedéveloppement, l’Afrique désormaislibérée de l’hégémonie de facto des

anciennes puissances coloniales, présente d’énormes potentialitésd’investissement. Dans cette perspective, le Sénégal à l’instar de laquasi-totalité des autres pays africains a mis en place et continued’imaginer des mesures incitatives à l’investissement direct étranger.

L’AGOA ainsi que le MCA constituent des manifestations éloquentesde la volonté du Gouvernement des Etas Unis de booster le courantd’affaires avec des pays africains dont le Sénégal. Ce cadreinstitutionnel est nécessaire mais pas suffisant.

With the globalizationphenomenon, the

integration of African economiesis getting more and moreaccentuated.

This integration is perceptible atthe multilateral level, through thesetting up of communityeconomic blocs, and at thebilateral level, through thestrengthening of inter-stateeconomic cooperation, one of thebasic objectives of which, is thedevelopment of trade exchanges.

If for a very long time, the level ofeconomic exchanges betweenthe United States and Senegalhas not reached that of thediplomatic relations, the tendencyfor the past several years hasbeen the development andstrengthening of the flow of businesses in the private sector.

Given its development potentialities, Africa, which is now freefrom the de facto hegemony of former colonial powers, presentshuge investment opportunities.In that regard, Senegal, following the example of almost all otherAfrican countries has set up and continues to devise measuresto stimulate direct foreign investment (DFI).

The African Growth and Opportunity Act (AGOA), as well as theMillennium Challenge Account (MCA) are the most tellingmanifestations of the U.S. Government willingness to boost theflow of businesses with African countries, including Senegal.This institutional framework is necessary but not enough.

The knowledge of the environment in which the potential investorplans to get involved is a prerequisite. In addition, due to the over-

Me Mame Adama GUEYEManaging Partner of SCP Mame Adama Gueye & Associates

Former President of the Bar Association of SenegalAmCham Senegal Member

!Les Etats-Unis étant le plus réglementé au monde,et l’enchevêtrement des lois aux niveauxfédéral/étatique/county/ville, montre combien il estindispensable de s’informer sur ces lois. Quels rôlespourraient jouer les experts juridiques afind’accompagner nos pme locales dans les réalisationsdes contrats commerciaux avec les pmeaméricaines?

!Due to the fact that the United States is theworld’s most regulated country and the intertwiningof the laws at the federal, State, county, city levels, itis imperative to enquire about these laws. In thatregard, what could legal experts do to assist our localSMEs in concluding commercial contracts withAmerican SMEs?

The knowledge of theenvironment in whichthe potential investorplans to get involvedis a prerequisite. Inaddition, due to the

over-regulationprevailing in the

United States andtheir high sensitivityto the legal risk, the

Americanenterprises are

naturally inclined totake all the legal

precautions beforecommitting to any

commercialcontracts.

La connaissance del’environnement danslequel l’investisseurenvisage d’investir

constitue unpréalable

incontournable. Enoutre, du fait de lasur réglementation

qui prévaut aux EtatsUnis et de leur

sensibilité élevé aurisque juridique, les

entreprisesaméricaines sont

naturellementenclines à prendre

toutes lesprécautions

juridiques avant des’engager dans des

contratscommerciaux.

36 AmCham News

Opinions from Experts in SMEs and International Relations

SMEs AMERICAN - SMEs SENEGALESEJune/Dec. 2013

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La connaissance de l’environnement dans lequel l’investisseurenvisage d’investir constitue un préalable incontournable. En outre,du fait de la sur réglementation qui prévaut aux Etats Unis et deleur sensibilité élevé au risque juridique, les entreprisesaméricaines sont naturellement enclines à prendre toutes lesprécautions juridiques avant de s’engager dans des contratscommerciaux. Ces précautions sont encore plus forteslorsqu’elles envisagent de s’engager dans des relationscommerciales avec des partenaires pour deux raisons plus oumoins fondées.

Tout d’abord un préjugé à priori défavorable lié à uneméconnaissance réelle de l’environnement des affaires. Ensuiteune perception négative du cadre juridique, voire un doute surl’effectivité de l’Etat de droit.

En tant que cabinet d’avocats d’affaires, nous avons l’opportunitéd’accompagner et de conseiller de nombreuses entreprisesaméricaines, allant des multinationales aux PME, dans desnégociations et dans la conclusion de contrats commerciaux avecdes entreprises sénégalaises. Au-delà de ces opérationsponctuelles, certaines multinationales ont créé, avec notreconcours, des filiales au Sénégal.

Pour traiter avec succès avec les entreprises américaines, lesPME sénégalaises doivent prendre conscience des exigences trèsélevées de leurs partenaires potentiels en matière juridique. Il fautmalheureusement constater que les PME sénégalaises n’ont pasune culture juridique forte. Dans leur organisation, comme dansleur exploitation, la dimension juridique est reléguée au secondplan sinon totalement négligée.

L’asymétrie entre les niveaux respectifs de culture peut constituerun frein au développement des relations harmonieuses etdurables entre les PME américaines et les PME sénégalaises. Ce développement peut être également freiné par la barrièrepsychologique qui constitue un facteur inhibant pour les PMEaméricaines qui, à la différence des multinationales ne sont pasdes milieux multiculturels.

Les cabinets d’avocats d’affaires peuvent aider à surmonter cesdeux obstacles. D’une part en formatant des offres de servicesaccessibles aux PME sénégalaises et d’autre part en proposantaux entreprises américaines, en plus de l’assistance juridique, unpackage de services qui décharge le potentiel investisseuraméricain du stress de la découverte d’un nouvel univers nonmaitrisé.

Ce stress est également vécu par les PME sénégalaises désirantfaire des affaires aux Etats Unis du fait de la complexité et de ladiversité de la réglementation. Les PME sénégalaises peuventnourrir des craintes légitimes lorsque dans le cadre d’une relationd’affaires les parties font de la législation américaine la loiapplicable et donnent compétence aux juridictions américainesen cas de litiges.

L’assistance de cabinets d’avocats d’affaires locaux disposantd’un réseau international peut aider à franchir cet écueil.

regulation prevailing in the UnitedStates and their high sensitivity to thelegal risk, the American enterprisesare naturally inclined to take all thelegal precautions before committingto any commercial contracts. Theseprecautions are even more specialwhen it comes to engaging incommercial contracts with partners,for two main reasons. The firstreason is a bias related to the lack ofreal knowledge of the businessenvironment and which at first sightis negative, and the second reason isa negative perception of the legalframework, even a doubt about theeffectiveness of the rule of law.

As a business law firm, we have theopportunity to assist and advisedifferent U.S. firms ranging from themultinationals to the small andmedium-sized enterprises (SMEs), innegotiations and the conclusion of commercial contracts withSenegalese companies. Beyond these punctual operations, somemultinational firms have set up subsidiaries in Senegal, with oursupport.

To successfully deal with American enterprises, Senegalese SMEsshould be aware of their potential partners’ very high requirements,when it comes to deal with legal matters. Unfortunately, we have torealize that Senegalese SMEs do not have a strong legal culture. Intheir organization, as in their operation, the legal dimension is puton the back burner, even totally uncared for.

The asymmetry between the respective levels of culture can be anobstacle to the development of the harmonious and sustainedrelations between the two countries SMEs. This development can also be hampered the psychological barrier,which is an inhibiting factor for American SMEs, which, unlikemultinational firms, are not multicultural settings.

Business law firms can help surmount these two obstacles, byformatting the offers of services accessible to Senegalese SMEs onone hand, and on the other, by suggesting to U.S. SMEs, in additionto the legal assistance, a service package that will release thepotential U.S. investor from the stress of the discovering of anuncontrolled new world.

This stress is also experienced by Senegalese SMEs trying tobusiness in the USA, due to the complexity and diversity of theregulation. Senegalese SMEs can have legitimate concerns whenas part of the business relations, the parties consider the Americanlaw as the one applicable and choose to give jurisdiction to the U.S.courts for any disputes between the parties.

The assistance provided by local business law firms with aninternational network can help clear this obstacle.

Business law firmscan help surmount

these two obstacles,by formatting theoffers of services

accessible toSenegalese SMEs onone hand, and on theother, by suggesting

to U.S. SMEs, inaddition to the legalassistance, a service

package that willrelease the potential

U.S. investor from thestress of the

discovering of anuncontrolled new

world.

° Mame Adama GUEYE /Managing Director of SCP MAMEADAMA GUEYE & ASSOCIES

AmCham News 37

Avis d’acteurs spécialisés en PME et en relations internationales

PME AMERICAINES/PME SENEGALAISESJuin/Dec. 2013

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L’importance des Petites etMoyennes Entreprises (PME) dans

le processus de développementéconomique et social d’un pays, entermes de création de valeur ajoutée,d’emplois, de développement local etde génération de revenus estaujourd’hui largement acceptée.

Les PME apparaissent en effet, nonseulement comme des lieux deproduction de richesse, mais aussicomme de véritables facteurs decohésion sociale. Cependant, leurvulnérabilité face aux chocs interneset externes, due à un certain nombrede facteurs dont un manque demesures spécifiques en leur faveur etune insuffisante prisse en compte deleur particularité, dans les stratégiesnationale et sous-régionale dedéveloppement, affecte encore leurcroissance et limite leur contributionaux performances économiques et àl’amélioration des conditionsd’existence des populations.

Ainsi, les avantages et opportunités attendus des progrès techniqueet technologique considérables, notamment avec le développementde l’économie numérique, doivent permettre aux PME d’occuper leurplace dans le processus de développement économique et social denos pays.

La globalisation et la mondialisation offrent certes de réellesconditions d’amélioration du niveau de vie des populations, mais ilimporte pour cela, sous peine d’en subir les contre coups, d’adapter

The importance of Small andMedium-sized Enterprises

(SMEs) in the economic andsocial development process of acountry, in terms of job creation,added value, local developmentand income generation is nowwidely acknowledged.

Actually, SMEs are seen not onlyas places for the generation ofwealth, but also as real factors ofsocial cohesiveness. However,their vulnerability in the face ofinternal and external shocks, dueto a certain number of reasons,including the lack specificmeasures for them andinadequate awareness of theirdistinctive features in the nationaland sub-regional strategies, also affects their growth et reducestheir contribution to the economic performance and to theimprovement of the people’s living conditions.

Therefore, the benefits and opportunities expected from thesignificant technical and technological progress, especially withthe development of digital economy, should help SMEs play theirrole in our country’s economic and social development process.

Of course, globalization offers real opportunities for improvingthe living conditions of the populations, but for this to happen, itis important to adjust the SME-oriented policies and strategies,by sticking to the priorities resulting from the developmentobjectives set by each country, or suffer the repercussions ofthat globalization.

This approach has allowed the validation on December 2, 2003,by all development actors (government, private sector, civilsociety, local communities and development partners) ofSenegal’s SME Charter, as the new and specific legal andinstitutional framework for SMEs, which has evolved towards anOrientation Law for the promotion and development of SMEs. Itcontains consensual rules that allow SMEs to fully play their role

M. Ibrahima DIOUFAncien Directeur des PME / Actuel Directeur du Bureau

de Mise à Niveau des Entreprises (BMNE)

!Politiques de promotion et de développement desPME, rôles et missions des différentesadministrations sénégalaise et américaine pour unpartenariat gagnant-gagnant

!Politiques de promotion et de développement desPME, rôles et missions des différentesadministrations sénégalaise et américaine pour unpartenariat gagnant-gagnant

Senegalese SMEshave, with the

promulgation of the2008-29 orientationlaw of July 28, 2008on SME promotionand development, a

legal and institutionalframework speciallydesigned for them.

With the adoption ofthis law, Senegal has

become the firstmember country of

the UEMOA space tohave a legislationexclusively dealingwith SME matters.

Les PMEsénégalaises

bénéficient, avec lapromulgation de laLoi d’orientation

2008-29 du 28 juillet2008, relative à lapromotion et au

développement desPME, d’un cadre

juridique etinstitutionnel qui leur

est spécifiquementdédié. Avec le vote decette loi, le Sénégal

est devenu le premierpays de l’espace

UEMOA, à disposerd’une législation

entièrement orientéesur la PME

°°°

38 AmCham News

Opinions from Experts in SMEs and International Relations

SMEs AMERICAN - SMEs SENEGALESEJune/Dec. 2013

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PME AMERICAINES/PME SENEGALAISES AmCham News 39Juin 2013

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Avis d’acteurs spécialisés en PME et en relations internationales

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les politiques et les stratégies enfaveur des PME, en respectant lespriorités qui découlent des objectifs dedéveloppement de chaque pays.

C’est dans cette perspective, ques’inscrit la validation, le 02 décembre2003, par l’ensemble des acteurs dudéveloppement (Etat, Secteur Privé,Société Civile, Collectivités locales etPartenaires au développement), de laCharte des Petites et MoyennesEntreprises du Sénégal, commenouveau cadre juridique etinstitutionnel exclusif à la PME et quia évolué vers une Loi d’Orientationpour la promotion et le développementdes PME.

Elle contient des règles consensuelles qui permettent aux PME dejouer pleinement leur rôle et qui traduisent les orientationsstratégiques de la politique gouvernementale en matière d’appui,d’encadrement et de suivi des PME.

Les PME sénégalaises bénéficient, avec la promulgation de la Loid’orientation 2008-29 du 28 juillet 2008, relative à la promotion etau développement des PME, d’un cadre juridique et institutionnel quileur est spécifiquement dédié. Avec le vote de cette loi, le Sénégal estdevenu le premier pays de l’espaceUEMOA, à disposer d’une législationentièrement orientée sur la PME

En effet, il devenait de plus en plusurgent, compte tenu du rôle joué par lesPME dans les économies émergentes,de s’engager dans un vastemouvement de réformes à leur endroit.

Cette démarche volontariste des plushautes autorités sénégalaises est trèsidentique à celle des Autoritésaméricaines qui, dès le début desannées 1950, a mis en place uneadministration au service exclusif desPME américaines (la Small BusinessAdministration) qui sera à l’origine en1957, du vote de la Small Business Actpar le Congrès.

La loi américaine sur les PME opèreune véritable discrimination positive àl’égard des PME, américaines,renforçant ainsi leur positionconcurrentielle non seulement sur lemarché domestique américain, maiségalement à l’international.Conscient de leur rôle et soucieux de la

La loi américaine surles PME opère une

véritablediscrimination

positive à l’égarddes PME,

américaines,renforçant ainsi leur

positionconcurrentielle non

seulement sur lemarché domestique

américain, maiségalement à

l’international.

and reflects the strategicorientations of the governmentpolicy, in terms of SME support,supervision and follow-up.

Senegalese SMEs have, with thepromulgation of the 2008-29orientation law of July 28, 2008on SME promotion anddevelopment, a legal andinstitutional framework speciallydesigned for them. With theadoption of this law, Senegal hasbecome the first member countryof the UEMOA space to have alegislation exclusively dealing withSME matters.

In fact, it is becoming increasingly urgent, due to the SMEs’contribution to the emerging economies, to launch a nationwidemovement for reforms in the SME sector.

This voluntary approach adopted by the highest authorities inSenegal is very similar to that of the U.S. government, which asearly as the 1950s, had put in place an administration to theexclusive service of the U.S. small enterprises (SBA: the SmallBusiness Administration), which initiated in 1957, the vote of theSmall Business Act by the Congress

The American law on SMEs has made a positive discriminationfor local American SMEs, by strengthening their competitiveposition, not only on the internal market, but also on theinternational market .

The government of Senegal, which is aware of the role of SMEsand keen on constantly improvingtheir environment, has embarkedon the definition of a developmentpolicy and strategy, specificallyoriented towards SMEs.

Such a policy is defined in theform of a clear orientationunderpinned by the vision ofPresident Macky Sall, whoconsiders SMEs as thespearhead of our economy.

During his general policystatement, the Prime Minister ofSenegal, Mr. Abdoul Mbayepresented this vision in the formof a long-term program of actions,insisting on the instruments thatwill be put at the disposal of SMEs,to allow a smooth change of our

Lors de sadéclaration de

Politique Générale,Monsieur le

Premier, AbdoulMbaye, a largementdécliné cette vision,

en programmed’actions sur le

moyen et long termeen insistant sur les

instruments quiseront mis à ladisposition desPME, pour leurpermettre de

réussir latransformation de

notre tissuindustriel pour

entrerdéfinitivement dans

le concert desnations émergentes.

The American lawon SMEs has made

a positivediscrimination for

local AmericanSMEs, by

strengthening theircompetitive

position, not only onthe internal market,

but also on theinternational

market.

During his generalpolicy statement, the

Prime Minister ofSenegal, Mr. Abdoul

Mbaye presentedthis vision in the form

of a long-termprogram of actions,

insisting on theinstruments that will

be put at thedisposal of SMEs, to

allow a smoothchange of our

industrial fabric andhelp definitely usherthe country in thecircle of emerging

nations.

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40 AmCham News

Opinions from Experts in SMEs and International Relations

SMEs AMERICAN - SMEs SENEGALESEJune/Dec. 2013

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nécessité d’une améliorationconstante de leur environnement,l’Etat du Sénégal, s’est engagédans la définition d’une politique etune stratégie de développement,spécifiquement dédiées aux PME.

Une telle politique se décline sousforme d’une orientation clairesous-tendue par la vision duPrésident de la République MackySALL, faisant de la PME le fer delance de notre économie.

Lors de sa déclaration de PolitiqueGénérale, Monsieur le Premier,Abdoul Mbaye, a largementdécliné cette vision, enprogramme d’actions sur lemoyen et long terme en insistantsur les instruments qui seront misà la disposition des PME, pour leurpermettre de réussir latransformation de notre tissuindustriel pour entrerdéfinitivement dans le concert desnations émergentes.

Pour une meilleure participationdes PME sénégalaises auxéchanges internationaux

notamment avec les PME américaines, les autorités sénégalaisesse doivent de lever les contraintes majeures auxquelles elles sontconfrontées relativement à l’accroissement de leurs capacités deproduction, du renforcement de leur compétitivité et de leurproductivité, de leur meilleur accès aux financements aux sitesaménagés et aux marchés.

Les PME sénégalaises ont également besoin que le savoir-faire etla qualification de leur effectif soient renforcés en vue de satisfaireune demande américaine très exigeante.

C’est à ce niveau que lacoopération entre PMEsénégalaises et américainespourrait connaitre un bonfulgurant grâce au savoir-faire desPME américaines, à leur maitrisetechnologique et surtout à la taillede leur marché qui pourraabsorber toute la production et lesservices des PME sénégalaiseslorsqu’elles satisfont les conditionsde qualité, de normes et detraçabilité.

Pour une meilleureparticipation des

PME sénégalaisesaux échangesinternationaux

notamment avec lesPME américaines,

les autoritéssénégalaises se

doivent de lever lescontraintes

majeures auxquelleselles sont

confrontéesrelativement à

l’accroissement deleurs capacités de

production, durenforcement de

leur compétitivité etde leur productivité,

de leur meilleuraccès aux

financements auxsites aménagés et

aux marchés.

industrial fabric and help definitelyusher the country in the circle ofemerging nations.

For a better participation ofSenegalese SMEs in the internationalexchanges, especially with U.S. SMEs,the authorities should remove themajor constraints facing SMEs, inrelation to the increase in theirproduction capacities, thestrengthening of their competitivenessand productivity, as well as a betteraccess to funding, to the sites carvedup for them and to the markets.

Senegalese SMEs also need know-howand skilled employees, in order to meetthe demand of the US market, whichis already very demanding.

In this regard, cooperation betweenSenegalese and American SMEs couldmake a giant leap, thanks to the know-how of U.S. SMEs, theirtechnology, and more importantly, the size of their market, whichcould absorb the entire production and services offered bySenegalese SMEs, provided they meet the quality, standards andtraceability conditions.

However, we have to agree on the necessity to work towards theadoption of SME-friendly regulations, to allow them to participate andtake full advantage of our two countries’ bilateral cooperation. Thisnecessity is even more urgent, given that the SMEs’ environment isnot always favorable to their expansion, as they are offered noprospects. Several key areas need improvements, unless they arecharacterized by a complete vacuum. Such improvements wouldrequire entrepreneurship training, specific support for the start-upphase of innovative enterprises, awareness of the UEMOA market,capacity building for human resources, technology support and theuse of e-commerce, among others.

The environment of Senegal’s SMEs needs drastic reforms thatwould contribute to the emergence of a closely-knit business fabric,which propels development, involving the different stakeholders atboth the local and national levels.

As for the SME development policy,and given their importance in thegeneration of wealth, coupled with thelack of reliable data, many decisionslook more like intuitions on the actionsto be taken or a political conformism,rather than well-thought out actionsbased on proved facts.

Les PMEsénégalaises ontégalement besoin

que le savoir-faire etla qualification deleur effectif soient

renforcés en vue desatisfaire une

demandeaméricaine très

exigeante...

For a betterparticipation of

Senegalese SMEs inthe international

exchanges, especiallywith U.S. SMEs, theauthorities shouldremove the majorconstraints facing

SMEs, in relation tothe increase in their

productioncapacities, the

strengthening oftheir

competitiveness andproductivity, as well

as a better access tofunding, to the sitescarved up for themand to the markets.

Senegalese SMEsalso need know-how

and skilledemployees, in orderto meet the demand

of the US market,which is already very

demanding.

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AmCham News 41

Avis d’acteurs spécialisés en PME et en relations internationales

PME AMERICAINES/PME SENEGALAISESJuin/Dec. 2013

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Cependant, il faut bien convenir de lanécessité d’œuvrer en direction d’uneréglementation favorable aux PME,pour leur permettre de participer ettirer profit de la coopération entre nosdeux pays. Cette nécessité est encoreplus pressante quand on sait quel’environnement des PME n’est pastoujours favorable à leur expansioncar n’offrant pas beaucoup deperspectives. Plusieurs domaines-clés,s’ils ne sont pas caractérisés par unvide total, doivent être améliorés : laformation à l’entreprenariat, l’appuispécifique pour la phase dedémarrage d’entreprises innovantes,la faible prise en compte du marchéde l’UEMOA, le renforcement descapacités en ressources humaines,en technologie, l’utilisation ducommerce électronique…etc.

L’environnement des PME au Sénégal a plus que besoin d’uneréforme en profondeur, et celle-ci devrait contribuer à l’émergenced’un tissu dense et performant d’entreprises qui favorise ledéveloppement, impliquant les différents acteurs au plan local etnational.

En ce qui concerne la politique de développement des PME, comptetenu de leur importance dans la création de richesse, faute d’unebase de données fiable, bien des prises de position s’apparententdavantage à des intuitions sur la conduite à tenir ou à un conformismepolitique, qu’à un plan d’actions fondé sur des faits avérés.

Des études et recherches sectorielles ont certes été menées surl’accès des PME aux marchés, au financement à l’appui technique etaux autres services non financiers comme le conseil, l’encadrementou le suivi, pour mieux saisir par exemple, les caractéristiques propresde l’entrepreneur, mais les études macro - économiques ne font quecommencer.

Il importe aujourd’hui de savoir comment les PME fonctionnent ets’insèrent dans le cadre macro - économique. - Quelle est leur répartition sectorielle, comment parviennent-elles àvivre ou à survivre dans un contexte de concurrence exacerbée etd’ouverture des frontières?- Quel doit être leur profil de croissance pour tirer profit desopportunités qu’offre le partenariat avec les PME américaines? –Quelles valeurs mettre en avant pour la conquête de nouvelles zonesd’expansion?

En apportant des réponses à ces questionnements soulevés, l’avenirdes relations de partenariat entre PME sénégalaises et PMEaméricaines sera sans aucun doute bénéfique pour nos économieset nos populations respectives.

Il importeaujourd’hui de savoircomment les PME

fonctionnent ets’insèrent dans le

cadre macro -économique.

- Quelle est leurrépartitionsectorielle,comment

parviennent-elles àvivre ou à survivre

dans un contexte deconcurrenceexacerbée et

d’ouverture desfrontières?

Sectorial studies and researchhave been conducted on SMEs’access to markets, funding andtechnical assistance, and to othernon-financial services, such ascounseling, supervision or follow-up, to better figure out by theexample, the distinctive featuresof the entrepreneur. However, themacroeconomic studies are justbeginning.

It is important today to figure outhow SMEs work and fit into themacroeconomic framework.What is the sectoral distribution,how do they manage to exist orsurvive in a context of exacerbated competition and openborders. What should be their growth profile to take advantageof the opportunities offered by the partnership with AmericanSMEs, and what are the values to put forward when attemptingto conquer new areas of expansion?

Answering these questions will undoubtedly help shape a betterfuture for the partnership between U.S. and Senegalese SMEsand the development of our respective economies andpopulations.

It is importanttoday to figure out

how SMEs workand fit into the

macroeconomicframework. What

is the sectoraldistribution, how

do they manage toexist or survive in a

context ofexacerbated

competition andopen borders.

° Ibrahima DIOUF /Former Director of SME Services /Current Director of Business Upgrading andModernization Office

42 AmCham News

Opinions from Experts in SMEs and International Relations

SMEs AMERICAN - SMEs SENEGALESEJune/Dec. 2013

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Passerelle entre les PME américaines et sénégalaises

1. Le marché des PME au Sénégal n'est pas différent de celuide nombreux pays africains où les PME créent plus de 80%des emplois et contribuent énormément à la croissanceéconomique et à la lutte contre l'extrême pauvreté. Cependant, de nombreuses PME sénégalaises, comme cellesdes autres pays africains, sont confrontées à plusieurs défis,notamment l’absence d’un environnement des affaires idéal,l'accès au financement, la faiblesse des capacités de gestionet d'accès à de nouveaux marchés.

Si les trois premiers défis peuvent être résolus par la créationd'initiatives destinées aux PME comme l’ADEPME parexemple, le dernier portant sur l’accès à de nouveauxmarchés reste toujours difficile à relever, car il nécessite lerespect de normes internationales élevées et la possibilité degénérer de plus grands volumes d'exportation des PME

sénégalaises vers les USA. Parexemple, depuis la création del'AGOA, les PME sénégalaisesn'ont pas encore pleinementatteint leur potentiel en raisonprincipalement de leur faiblecapacité de production.

Dans cette mesure, nouspensons qu'il existe denombreuses pistes que les PMEsénégalaises pourraientexplorer à travers unpartenariat gagnant avec lesPME américaines pour aider àaccroître leur accès auxmarchés américains, à savoir :

Passerelle between US and Senegal SMEs

1. The SME market in Senegal is not different from the ones ofmany African countries where SMEs create more than 80% ofthe jobs and contribute tremendously to economic growth andcombating extreme poverty. However, many Senegalese SMEs, like those of other Africancountries, are confronted with several challenges, including a lackof business friendly environment, access to affordable finance,weak management capacities and access to new markets.

While the first three can be addressed through theestablishment of SME initiatives like ADEPME, the latter stillremains challenging, as it requires high international standardsand exposure to help yield greater export volumes fromSenegalese SMEs to USA. For example, since the establishmentof AGOA, Senegalese SMEs have yet to fully tape its potentialmainly due to weak manufacturing and production capacities.

To this extent, we believe there are many concrete channels thatSenegalese SMEs could explore through win win partnership withAmerican SMEs to help increase their access to US markets,namely:

i) study tours of Senegalese SMEs to the US to further educatethemselves on US expectations, industries and standards onseveral sectors (textile, consumergoods, etc.)

ii) inviting tested Americanexpertise to help build capacities inrelevant export related areas to theUS markets.

iii) developing joint ventureinitiatives with American SMEs thatare looking into export opportunitiesin West Africa as a whole andSenegal in particular given thecompetitive and tight US markets

M. Ibrahima Cheikh Diong Fondateur/PDG Africa Consulting and Trading (ACT)

Owner / Chairman of Africa Consulting and Trading (ACT)AmCham Senegal Member

We believe thereare many concrete

channels thatSenegalese SMEs

could explorethrough win winpartnership with

American SMEs tohelp increase their

access to USmarkets,

Nous pensons qu'ilexiste de

nombreuses pistesque les PMEsénégalaises

pourraient explorerà travers un

partenariat gagnantavec les PME

américaines pouraider à accroîtreleur accès aux

marchésaméricains...

!De nombreuses PME sénégalaises, comme cellesdes autres pays africains, sont confrontées à plusieursdéfis, notamment l’absence d’un environnement desaffaires idéal, l'accès au financement, la faiblesse descapacités de gestion et d'accès à de nouveaux marchés.

!Many Senegalese SMEs, like those of other Africancountries, are confronted with several challenges,including a lack of business friendly environment, accessto affordable finance, weak management capacities andaccess to new markets.

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AmCham News 43

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PME AMERICAINES/PME SENEGALAISESJuin/Dec. 2013

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i) l’organisation de voyagesd'études des PME sénégalaises auxÉtats-Unis pour se renseignerdavantage sur les attentesaméricaines, les industries et lesnormes dans divers secteurs(textile, biens de consommation,etc.);

ii) L’organisation de formationsdispensées par des expertsaméricains permettant d’aider etde renforcer les capacités des PMEsénégalaises dans des domainesrelatifs à l'exportation aux États-Unis ;

iii) le développement d'initiatives de co-entreprises avecdes PME américaines qui explorent les possibilités d'exportationen Afrique de l'Ouest dans son ensemble et au Sénégal enparticulier compte tenu des marchés américains compétitifs etétroits et de la position stratégique du Sénégal ;

iv) L’augmentation du nombre de PME sénégalaises membresde la Chambre de Commerce américaine, une façon de tendrela main à d'autres PME également intéressées par le marchéaméricain et la création de possibilités de jumelage.

Rôle de l'AmCham

2. La Chambre de Commerce Américaine au Sénégal (AmCham)pourrait certainement jouer un rôle de catalyseur, comme il l'afait au cours de ces dernières années, pour favoriser lepartenariat entre les PME des Etats-Unis et du Sénégal dans lesdomaines suivants :

i) La promotion de visites d'étude dans les deux pays poursensibiliser davantage les acteurs sur les pratiquescommerciales et les conditions du marché et pour encouragerles synergies et les opportunités de joint-ventures;

ii) L’organisation de séminaires et d’une série de conférencessur des sujets pertinents pour les deux parties comme moyende créer et de renforcer les capacités ;

iii) La création de programmes de mentorat permettant auxjeunes dirigeants de PME de bénéficier de la riche expériencedes chefs d’entreprise déjà bien établis ;

iv) . Le développement de programmes d'incubation afind'encourager l'esprit d'entreprise parmi les jeunes promoteurssénégalais souhaitant créer des entreprises ;

v) Promotion de l’Amcham afin d’encourager davantage lesentrepreneurs sénégalais à se joindre à la Chambre afin debénéficier de l’expérience de ceux qui connaissent et ont pratiquéles deux cultures et environnements des affaires.

La Chambre deCommerce

Américaine auSénégal (AmCham)

pourrait certainementjouer un rôle de

catalyseur, comme ill'a fait au cours de ces

dernières années,pour favoriser le

partenariat entre lesPME des Etats-Unis et

du Sénégal dans lesdomaines suivants...

and the strategic position ofSenegal

iv) Increasing the number ofSenegalese SMEs joining theAmerican Chamber ofCommerce a way of reaching outto other SMEs that areinterested in the US markets andcreating twining opportunities.

Role de AmCham

2. AmCham could certainly play a catalyst role, as it has beenover the years, in fostering the partnership between US andSenegalese SMEs through the following areas.

i) Promotion of study tours across both sides to furtherdevelop awareness on business practices and marketconditions and encourage synergies and JV opportunities .

ii) Organization of seminar and lecture series on topics ofimportance to both parties as a way of creating capacityenhancement opportunities

iii) Creation of mentorship programs allowing younger SMEleaders to benefit from the much experienced ones andtested business leaders.

iv) Development of Incubation programs to encourageentrepreneurship amongst young Senegalese leaders withbusiness and entrepreneurship skills.

v) encouraging more US trained Senegalese Entrepreneursto join the Chamber as a way of leveraging on those whounderstand both cultures and business environment.

AmCham couldcertainly play a

catalyst role, as ithas been over theyears, in fosteringthe partnershipbetween US and

Senegalese SMEsthrough the

following areas.

° Ibrahima Cheikh DIONG /Owner Chairman of Africa Consulting and Trading (ACT)

44 AmCham News

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SMEs AMERICAN - SMEs SENEGALESEJune/Dec. 2013

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Je continue de croire que la santé de l’économie d’une nation semesure à l’aune du dynamisme de ses PME. Je vais tenter, dans

cet article, de faire le tour des défis qui assaillent les PME au Sénégal,mais aussi des opportunités qui s’offrent à elles, en insistant demanière plus spécifique sur les PME spécialisées dans latransformation des produits agricoles.

Le secteur de la PME doit être perçu comme un outil et une sourcede croissance économique.

Avec le rôle que joue l’agriculture dans l’économie sénégalaise, il estimportant d’insister sur ce qu’il est possible de faire, pour s’assurerque l’agriculture soit plus dynamique qu’elle ne l’est aujourd’hui, ou àdéfaut, faire en sorte qu’au moins elle puisse jouer une rôle plusprononcé et plus durable dans notre économie.

I Ialways believe the health of a nation economy is measured byhow vibrant are their SMEs. In this segment I will try to touch on

the challenges faced by the SMEs in Senegal along theopportunities but will be more specific by talking about thoseSMEs that are on the transformation of agricultural products.

The SME segment must be viewed as an agent of economicgrowth.

With the role played by agriculture in the Senegalese economy,it’s important to describe what can be done to make sureagricultures are more active than they are today or at least lookinto how they can play a more sustainable role in our economy.

This makes me ask the following question: what are thechallenges faced by the SMEs in the food processing businessenvironment specially?

The first issue I see is the lack of strong business relationshipsbetween farmers and processors. I believe a significant thrustcan be given to this sector by strengthening linkages betweenfarmers and processors. The weak linkage between farmers andmarkets, as well as, farmers and processing companies hasbrought about inefficiencies in the supply chain and encouragedthe involvement of middlemen.

The Senegalese Government through a National AgriculturePolicy can envisage the participation of the private sector throughcontract farming and land leasing arrangements which not onlyassures supply of raw material for processing units, but also amarket for agriculture to produce, accelerate technology transferand capital inflow into the agriculture sector.

The food processing sector in Senegal should serve the vitalfunction of linking the agriculture and industrial segments of theeconomy. It has the potential to transform the rural landscape ofSenegal by improving the value of agricultural produce, ensuring

Mamadou NDIAYEAmCham 1st Vice President

IBM Senegal Managing Director

!Le gouvernement du Sénégal, à travers une politiqueagricole nationale peut envisager la participation dusecteur privé, à travers des contrats agricoles et des bauxfonciers, ce qui permettrait, non seulementd’approvisionner les unités de transformation en matièrespremières, mais aussi de permettre à l’agriculture degénérer un marché pour les produits alimentaires,d’accélérer le transfert de technologies et d’injecter descapitaux dans le secteur agricole.Avec le rôle que joue l’agriculture dans l’économiesénégalaise, il est important d’insister sur ce qu’il estpossible de faire, pour s’assurer que l’agriculture soit plusdynamique qu’elle ne l’est aujourd’hui, ou à défaut, faire ensorte qu’au moins elle puisse jouer une rôle plus prononcéet plus durable dans notre économie.

! Le gouvernement du Sénégal, à travers une politiqueagricole nationale peut envisage la participation du secteurprivé, à travers des contrats agricoles et des bauxfonciers, ce qui permettrait, non seulementd’approvisionner les unités de transformation en matièrespremières, mais aussi de permettre à l’agriculture degénérer un marché pour les produits alimentaires,d’accélérer le transfert de technologies et d’injecter descapitaux dans le secteur agricole.With the role played by agriculture in Senegalese economy,it’s important to occult what can be done to make sureagricultures are more active than they are today or atleast look into how they can play a more sustainable rolein our economy.

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46 AmCham News

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SMEs AMERICAN - SMEs SENEGALESEJune/Dec. 2013

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Page 47: PME américaines - PME sénégalaises American SMEs

25, Boulevard de la République DakarTél. 33 889 40 41 - Fax 33 821 30 60

www.askiaassurance.com

AMC- Magazine n°17 ok_Mise en page 1 20/06/13 19:43 Page47

Page 48: PME américaines - PME sénégalaises American SMEs

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Ceci me pousse à poser la questionsuivante : Quels sont les défisauxquels les PME sont confrontées,notamment celles évoluant dans lesecteur de la transformation?

La première contrainte qui me vient àl’esprit c’est l’absence de solidesrelations d’affaires entre les paysanset les transformateurs. Je pense quel’on peut donner une forte impulsionau secteur en renforçant les liensentre paysans/producteurs ettransformateurs. Le faible niveau desrelations entre les paysansproducteurs et le marché d’une part,et entre les paysans et les sociétéstransformatrices d’autre part sontentre autres, la source desinsuffisances notées dans la chaîned’approvisionnement et ont favorisél’intervention d’intermédiaires.

Le gouvernement du Sénégal, àtravers une politique agricole nationale peut envisage la participationdu secteur privé, à travers des contrats agricoles et des bauxfonciers, ce qui permettrait, non seulement d’approvisionner lesunités de transformation en matières premières, mais aussi depermettre à l’agriculture de générer un marché pour les produitsalimentaires, d’accélérer le transfert de technologies et d’injecterdes capitaux dans le secteur agricole.

Le secteur de la transformation alimentaire au Sénégal doit remplirla fonction vitale de connexion des filières agricole et industrielle del’’économie. Il a la possibilité de transformer le paysage rural duSénégal en améliorant la production agricole, en assurant unemeilleure rémunération des producteurs et en suscitant unedemande crédible de produits agricoles sénégalais pour le marchémondial.

L’urbanisation rapide, la hausse soutenue des exportations, unemeilleure disponibilité des revenus, l’émergence d’un commerce dedétail organisé, les changements de mode de vie et des modèles deconsommation alimentaire sont des facteurs importants et porteursde croissance au Sénégal.

En général, les défis majeurs qui assaillent la PME sénégalaiserestent les infrastructures, l’accès au financement, le manque deformation adéquate, ainsi que les lourdeurs du cadre règlementaire,malgré les efforts des autorités qui ont procédé à la revue despolitiques fiscales, en prenant notamment compte des suggestionsà elles faites par les acteurs concernés.

En somme, le plus grand défi auquel la PME sénégalaisetransformatrice de produits locaux est confrontée reste surtout lemanque de matières premières, d’où la nécessité d’unemodernisation de l’agriculture.

Le secteur de latransformation

alimentaire au Sénégaldoit remplir la fonction

vitale de connexiondes filières agricole et

industrielle del’’économie. Il a la

possibilité detransformer le

paysage rural duSénégal en améliorantla production agricole,

en assurant unemeilleure

rémunération desproducteurs et en

suscitant unedemande crédible de

produits agricolessénégalais pour lemarché mondial.

better remuneration to farmersand at the same time creatingfavourable demand forSenegalese agricultural productsin the world market.

Growing urbanization, consistentexports growth, increasingdisposable income, emergence oforganised food retail, changinglifestyles and food consumptionpatterns are the key factorsdriving growth of processed foodsin Senegal.

In general, the key challengesfaced by the SMEs in Senegal areinfrastructure, access to Finance,training and education andregulatory burden even thoughsome efforts have been made bythe government in revisiting keytax policies taking intoconsideration the inputs from thestakeholders.

In summary the biggest issuefaced by the SMEs intransformation of agriculturalproducts is mainly the lack of raw materials which require astrong and modernized agriculture.

There is hope as the government seems to have understood theimportant role a vibrant agriculture can play in our economy notto mention the necessity to transform these agricultural productslocally.

While we understand that there are opportunities to opening toregional markets, to vast scope for rapid improvement andprogress due to Integration of development in contemporarytechnologies such as electronics, material science, bio-technology, we can spot a few threats such as: high packagingcost, high taxation and inventory carrying costs.

Small and medium enterprises will continue to be the drivers ofour economy and as such we can expected to see them movingup the growth curve quickly, considering the still nascent levels ofprocessing desire at present but if and only if investment in thesector is on the upswing.

The food processingsector in Senegalshould serve thevital function of

linking theagriculture and

industrial segmentsof the economy. It

has the potential totransform the rural

landscape ofSenegal by

improving the valueof agricultural

produce, ensuringbetter remuneration

to farmers and atthe same time

creating favourabledemand forSenegaleseagricultural

products in theworld market.

48 AmCham News

Opinions from Experts in SMEs and International Relations

SMEs AMERICAN - SMEs SENEGALESEJune/Dec. 2013

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Il y a cependant de l’espoir, car legouvernement semble avoircompris le rôle crucial que peutjouer une agriculture dynamiquedans notre économie, sans oublierla nécessité d’une transformationlocale de ces produits.

Même si nous savons qu’il existedes opportunités d’ouverture versles marchés régionaux et versd’autres horizons plus larges pourdes progrès plus rapides et uneamélioration de la situation, du faitde l’introduction à l’aspectdéveloppement de technologiesmodernes, telles quel’électronique, la science matérielleet la biotechnologie, nous pouvonsdéceler un certain nombre demenaces comme : les fraisd’emballage élevés, les impôtsélevés et les coûts de stockage.

Les petites et moyennesentreprises (PMS) vont continuer

à être la locomotive de notre économie et à cet égard, nousespérons assister rapidement les voir aborder la courbeascendante de la croissance, mais à condition que les niveauxactuels de transformations qui sont encore faibles soient boostéspar un afflux d’investissements dans le secteur.

Les petites etmoyennes

entreprises (PMS)vont continuer à

être la locomotive denotre économie et à

cet égard, nousespérons assisterrapidement les voiraborder la courbeascendante de la

croissance, mais àcondition que les

niveaux actuels detransformations quisont encore faiblessoient boostés par

un affluxd’investissementsdans le secteur.

° Mamadou NDIAYE /1st Vice President of AmCham Managing Director of IBM Senegal

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Avis d’acteurs spécialisés en PME et en relations internationales

PME AMERICAINES/PME SENEGALAISESJuin/Dec. 2013

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Page 50: PME américaines - PME sénégalaises American SMEs

A m C h a m S e n e g a l - “ O P E N F O R B U S I N E S S ” - w w w . a m c h a m s e n . o r g

! Sous l’impulsion de l’African Global CompetivnessInitiative, l’USAID/ West Africa Trade Hub, mis enplace par la firme américaine Carana Corporation, a étémis en place depuis 2003, pour fournir aux entreprisesde l’Afrique de l’Ouest prêtes à exporter, del’assistance technique et des expertises de consultantsdans différents secteurs afin de les rendrecompétitives, en travaillant avec tous les acteurs de sixchaines de valeur (Décoration d’intérieurs etaccessoires de mode, Produits artisanaux; Textile etVêtements, Beure de karité, Noix de cajou, ProduitsAgricoles Transformés, Produits de mer durable), enciblant des formations adaptées et en proposant dessolutions aux défis auxquels les entreprises sontconfrontées allant de l’emballage, à l’étiquetage, autransport, à la logistique, au développement denouveaux produits, au respect des normes de qualité,etc. Le Trade Hub met en relation les sociétésexportatrices et les clients internationaux lors desrencontres commerciales internationales etaméricaines en particulier mais aussi en organisantdes visites pour les potentiels investisseurs etacheteurs. Le Trade Hub travaille aussi avec lespartenaires afin de diminuer les coûts de transport etd’augmenter ainsi l’efficacité des entreprises maisaussi les aide à trouver les financements dont ils ontbesoin pour être aussi productifs et complétifs quepossible.

!Initiated in 2003, under the African GlobalCompetivness Initiative, USAID’s West Africa TradeHub, implemented by the U.S. firm Carana Corporation,provides to African export-ready companies, technicalassistance and expert consulting to build competitiveindustries across the 21 countries. From Gabon toCape Verde, the Trade Hub work with thousands ofcompanies, government offices, civil society, banks andbilateral and multilateral organizations to solve theproblem hindering competition, in six value chains(Home decor and fashion accessories, Apparel, Sheabutter, Cashew nuts, Specialty Foods, Sustainable Fishand Seafood). Targeted appropriate providescompanies with solutions to problems ranging frompackaging and labeling, shipping and handling, productdevelopment, to market trends and quality standards.The Trade Hub links companies to buyers atinternational trade shows and by arranging buyerstours of West Africa. The Trade Hub also works toaddress the problems that reduce the competitivenessof West African companies: In transportation andtelecommunications, financial services and thebusiness environment, the Trade Hub is working withpartners to make doing business less costly and moreefficient. Reports on transport costs help policymakers address key inefficiencies that make businessexpensive. Partnering with banks and investors, theTrade Hub helps companies find the financing they needto be as productive as possible.

!Parmi les raisons qui peuvent aussi expliquer lafaiblesse des exportations sénégalaises vers les USA,malgré les opportunités offertes par l’AGOA, en premierlieu, il y a l’absence d’une véritable politique et d’unestratégie concertée de développement et d’assistanceciblée des PME exportatrices qui ont des besoins réelsen information sur le suivi des marchés, les différencesde culture économique, les réglementations en vigueur,etc.), et d’assistance technique sur l’amélioration de leursavoir-faire, sur les contrats juridiques, sur lefinancement, etc.

!Among reasons that may explain theweakness of Senegalese exports into the U.S.,despite the opportunities offered by AGOA, in thefirst place, there is the absence of a genuinepolitical will with a concerted developmentstrategy and assistance towards SME exporterswho need information on market follow-up,cultural economic differences, regulations, etc..),and assistance on improving their knowhow, onlegal contracts, financing, etc.

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50 AmCham News

Opinions from Experts in SMEs and International Relations

SMEs AMERICAN - SMEs SENEGALESEJune/Dec. 2013

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La problématique des exportations du Sénégal vers les Etats-Unis et du rôle des PME dans les relations économiques

entre les deux pays doivent être analysés à l’aune des bénéficesobtenus après la mise en place de l’ "African Growth andOpportunity Act", AGOA.

Pour les pays africains dont leSénégal qui acceptent de suivreles principes de l'économielibérale, le Congrès américain avoté, en 2000, une loicommerciale dénommée «AGOA », Cette loi élargit à 2000autres produits, les avantages enfranchise de droits et sansc o n t i n g e n t e m e n t ,précédemment disponiblesuniquement en vertu du Systèmegénéralisé de préférences (SGP),soit au total, environ 7000produits éligibles dans le cadreSGP/AGOA. Actuellement 40pays d'Afrique subsaharienne(ASS) y sont éligibles dont leSénégal en 2002.

Senegal's exports into the United States and the role of SMEsin economic relations between the two countries must be

analyzed in terms of benefits gained after the implementation ofthe "African Growth and Opportunity Act”, AGOA.

For African countries, including Senegal who agree to theprinciples of market economy, the U.S. Congress passed in2000, a commercial law called "AGOA". This Act extends to2000 other products, benefits of duty-free and quota, previouslyavailable only under the Generalized System of Preferences(GSP), for a total of approximately 7000 products eligible underthe GSP / AGOA. Currently, 40 countries in sub-Saharan Africa(SSA) are eligible including Senegal in 2002.

The Act originally covered the 8-year period from October 2000to September 2008, and was extended again until 2015. AGOAopened the U.S. market for $ 424 billion in African imports overthe last twelve years, and the President Obama is committed torenew it after 2015.Discussions are held to provide an extensionuntil the end of 2019 (and even beyond).

Obtaining a commercial advantage is one thing but benefitingfrom this, is another challenge for most African countries,including Senegal. The analysis of the structure of African exportsinto the U.S shows a clear dominance of petroleum products(about 80% of U.S. imports from sub-Saharan Africa) rather thanmanufacturing goods. enegal, which nevertheless has enormousadvantages including a good range of exportable products, anemerging industrial base, a fairbanking system, a good economic,legal and political stability, goodinfrastructure, etc., the lownumbers of exports into the U.S.,under AGOA (about 8.366 billionCFA francs, against FCFA 72.9billion, US imports into SenegalSource: U.S. Department ofCommerce), poses the challenge ofthe implementation of acomprehensive and coherentstrategy of market penetration.

Of course, there are exceptions andbeautiful examples like Mali with the“Bogolan” tissue, Ghana with itshandicrafts sector, Tanzania, whichproduces cotton sportswear of Venus

Makhtar ThiamWest Africa Trade Hub, Dakar Hub Director

AmCham Senegal Member

Même si une pléthore de structures d’appui existentau Sénégal, il y’a un manque de coordination entreelles La compétitivité des produits (production et lescoûts de transport relativement élevés), le différentielde taux de change CFA / dollar, la communication,demeurent un défi pour les exportateurs.

Avoir une clairevision et un

leadership affirmé :Définir clairement

parmi les structuresd’encadrement desPME exportatrices,

laquelle doitcoordonner et

mener la stratégied’exportationpréalablement

définie mais aussiles rôles et objectifschiffrés de tous les

acteurs.

Have a clear visionand a strong

leadership: Defineclearly among the

supervisorystructures of

exporting SMEs,which will

coordinate andlead the export

predefinedstrategy but also

the roles andtargets all

stakeholders.

Even a plethora of support agencies exist inSenegal, there is the lack of coordination amongthem. The competitiveness of products (productionand freight costs relatively high), the differential ofexchange rate CFA/dollar, the communication,remain challenging for exporters.

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AmCham News 51

Avis d’acteurs spécialisés en PME et en relations internationales

PME AMERICAINES/PME SENEGALAISESJuin/Dec. 2013

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La loi couvrait à l'origine une périodede 8 ans à partir d’Octobre 2000 àSeptembre 2008, et a été étendueencore jusqu'en 2015.

L’AGOA a ouvert le marché américainpour 424 milliards de dollarsd'importations africaines au coursdes douze dernières années, et lePrésident Obama s’est engagé pourle renouvellement de l'AGOA après2015.Il est question aujourd’hui deprévoir une extension jusqu' à la fin de2019 (et même au- delà).

Avoir un avantage commercial estune chose mais en tirer profit resteun autre défi de taille pour la plupartdes pays africains dont le Sénégal.L’analyse de la structure desexportations des pays africains versles USA, montre une nettedomination des produits pétroliers(environ 80 % des importationsaméricaines en provenance d’Afriquesubsaharienne), au détriment desproduits manufacturés. Pour un payscomme le Sénégal qui a pourtantd’énormes atouts dont une bonnegamme de produits exportables, un

tissu industriel naissant, un système bancaire, une bonne stabilitééconomique, juridique et politique, de bonnes infrastructures, etc.,la faiblesse des chiffres des exportations vers les USA sous AGOA(environ 8,366 milliards de FCFA, contre 72,9 milliards FCFA,d’importation des USA ; Source: US Department of Commerce),pose le défi de la mise en place d’une stratégie globale et cohérentede pénétration des marchés.

Certes, il y a des exceptions et de beaux exemples comme le Maliavec les tissus Bogolan, le Ghana avec ses produits artisanaux, laTanzanie qui produit du coton pour la marque de tenues de tennisVenus Williams, fabriquées dans une usine de Dar es-Salaam. Lamarque américaine GAP se fournit pour une large part en Afriqueaustrale. Le groupe de grande distribution Wal-Mart qui se procuredes tee-shirts dans la même région. L’entreprise Gahaya Links quifournit des paniers à la chaîne Macy’s.

Au delà des atouts, pour être compétitif, il faut avoir un bonenvironnement des affaires, une bonne gouvernance, deslégislations souples et adaptées aux exigences du marché, et uneproduction en quantité et en qualité permettant de couvrir le marchéaméricain.

Parmi les raisons qui peuvent aussi expliquer la faiblesse desexportations sénégalaises vers les USA, malgré les opportunitésoffertes par l’AGOA, en premier lieu, il y a l’absence d’une véritablepolitique et d’une stratégie concertée de développement et

Avoir un avantagecommercial est unechose mais en tirer

profit reste unautre défi de taillepour la plupart despays africains dontle Sénégal.(...). Pourun pays comme le

Sénégal qui apourtant

d’énormes atoutsdont une bonne

gamme de produitsexportables, untissu industriel

naissant, unsystème bancaire,une bonne stabilité

économique,juridique etpolitique, de

bonnesinfrastructures,

etc.,

William brand, manufactured in afactory in Dar es Salaam.

The American brand GAPprovides a large part inSouthern Africa. The retailgroup Wal-Mart buys T-shirts inthe same region. The GahayaLinks that provides baskets toMacy's chain

Beyond the benefits, to becompetitive, African countriesmust create a good businessenvironment, good governance,flexible and responsive tomarket demands’ legislation, aswell as good production interms of quantity and quality tocover huge markets such as theU.S.

Among reasons that mayexplain the weakness ofSenegalese exports into theU.S., despite the opportunitiesoffered by AGOA, in the firstplace, there is the absence of agenuine political will with a concerted development strategyand assistance towards SME exporters who need informationon market follow-up, cultural economic differences,regulations, etc..), and assistance on improving theirknowhow, on legal contracts, financing, etc.

Even a plethora of support agencies exist in Senegal, there isthe lack of coordination among them. The competitiveness ofproducts (production and freight costs relatively high), thedifferential of exchange rate CFA/dollar, the communication,remain challenging for exporters.

In Senegal, the Trade Hub gained a number of successstories in many areas such as cosmetic products, seafood,jams, baobab powder, handicrafts, textiles, etc.

The main feature of these companies is that they neverdreamed of being able to export into U.S., as most of thesecompanies were more oriented to local or European markets.Thanks to the Trade Hub’s assistance, explained above, morethan thirty companies benefited from this program, andtherefore, crossed the psychological barrier of language andignorance of this new market.

These companies continue to export to the U.S. but aresuffering from a lack of local support to increase theirproduction capacity, to innovate, and to develop theirdistribution channels in US.

Obtaining acommercial

advantage is onething but benefiting

from this, isanother challengefor most African

countries, includingSenegal. (....)

Senegal, whichnevertheless has

enormousadvantages

including a goodrange of exportable

products, anemerging industrialbase, a fair banking

system, a goodeconomic, legal and

political stability,good

infrastructure, etc.,

52 AmCham News

Opinions from Experts in SMEs and International Relations

SMEs AMERICAN - SMEs SENEGALESEJune/Dec. 2013

AMC- Magazine n°17 ok_Mise en page 1 20/06/13 19:43 Page52

Page 53: PME américaines - PME sénégalaises American SMEs

A m C h a m S e n e g a l - “ O P E N F O R B U S I N E S S ” - w w w . a m c h a m s e n . o r g

d’assistance ciblée des PMEexportatrices qui ont des besoinsréels en information sur le suivides marchés, les différences deculture économique, lesréglementations en vigueur, etc.),et d’assistance technique surl’amélioration de leur savoir-faire,sur les contrats juridiques, sur lefinancement, etc.

Même si une pléthore destructures d’appui existent auSénégal, il y’a un manque decoordination entre elles Lacompétitivité des produits(production et les coûts detransport relativement élevés), ledifférentiel de taux de change CFA/ dollar, la communication,demeurent un défi pour lesexportateurs.

Au Sénégal, le Trade Hub aaccompagné un certain nombrede success stories dansbeaucoup de domaines commeles produits cosmétiques, lesproduits de la mer, les confitures,la poudre de baobab, les produitsartisanaux, le textile, etc.

La principale caractéristique deces entreprises est qu’ellesn’avaient jamais rêvé pouvoirexporter aux USA un jour car laplupart de ces entreprises étaientplutôt orientées vers le marchélocal ou européen, mais grâce àl’appui du Trade Hub explicité plushaut, plus d’une trentained’entreprises ayant bénéficié dece programme, ont franchil’obstacle psychologique de lalangue et la méconnaissance dece nouveau marché.

Ces entreprises continuent d’exporter aux USA mais souffrentd’un manque de soutien localement pour financer leursexportations mais surtout augmenter leurs capacités deproduction, d’innovation, et de distribution sur le marchéaméricain.

D’ou la nécessité pour ces PME de développer un partenariatgagnant-gagnant avec des consœurs américaines pour releverces immenses défis. A titre d’exemple, le Trade Hub a travaillé

Au Sénégal, leTrade Hub a

accompagné uncertain nombre de

success storiesdans beaucoup dedomaines comme

les produitscosmétiques, les

produits de la mer,les confitures, la

poudre de baobab,les produits

artisanaux, letextile, etc. La

principalecaractéristique deces entreprises est

qu’elles n’avaientjamais rêvé pouvoirexporter aux USA

un jour car laplupart de ces

entreprises étaientplutôt orientéesvers le marché

local ou européen,mais grâce à

l’appui du TradeHub explicité plushaut, plus d’une

trentained’entreprises ayant

bénéficié de ceprogramme, ontfranchi l’obstacle

psychologique de lalangue et la

méconnaissance dece nouveau

marché.

Therefore, now is the critical timefor these SMEs to develop a win-winpartnership with their Americancounterparts to address theseenormous challenges. For example,the Trade Hub worked with aSenegalese company specialized injam by improving its packaging andlabeling, but especially inviting themin partnership with another USorganization, to participate in athree-week tour in USA . Since theycame back in Senegal, with thelessons and experiences learnedfrom similar companies in the U.S.,the company decided to investmore than ten million FCFA tomodernize its business, tomechanize its production and tocomply with international sanitarystandards. This psychological shockallowed them now to be the leaderin exports into US of natural andunique jam from Senegal.

The same is true for the baobabpowder with another Senegalesecompany which partnered with aUS company to develop baobabcapsules more adapted to USconsumers demand. The managerof this company is nominated inanother American program onwomen's leadership in Africa, andthis will allow her to meet anddevelop new partnerships with U.S.SMEs. Similarly, the Trade Hublaunched in Senegal, an incubatorprogram with the Institute of Food Technology (ITA), theSenegalese Export Promotion Agency (ASEPEX), threeSenegalese agro-business companies, and a U.S. distributor, todevelop new products such as cereal bar cookies enriched withbaobab or moringa. This new product development will certainlyrequire collaboration with U.S. SMEs on new technologiestransfer, supply production equipment and packaging,distribution channels, etc.

With the assistance of Trade Hub’s teams, others products suchas handicrafts and textile products woven cloths, basketsproduced by women in Ngaye (Thies Region), plastic bags, recyclecups, etc., are now regularly exported into the USA.

The Senegalese government must accompany this process tomake it sustainable by developing or facilitating a win-winpartnership between the private sectors of both countries.

In Senegal, theTrade Hub gained anumber of success

stories in manyareas such as

cosmetic products,seafood, jams,

baobab powder,handicrafts,

textiles, etc. Themain feature of

these companies isthat they never

dreamed of beingable to export into

U.S., as most ofthese companies

were moreoriented to local orEuropean markets.

Thanks to theTrade Hub’sassistance,

explained above,more than thirty

companiesbenefited from this

program, andtherefore, crossedthe psychological

barrier of languageand ignorance ofthis new market.

AmCham News 53

Avis d’acteurs spécialisés en PME et en relations internationales

PME AMERICAINES/PME SENEGALAISESJuin/Dec. 2013

°°°

AMC- Magazine n°17 ok_Mise en page 1 20/06/13 19:43 Page53

Page 54: PME américaines - PME sénégalaises American SMEs

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avec une entreprise sénégalaisespécialisée dans la confiture enaméliorant son emballage et sonétiquetage mais surtout en l’invitanten partenariat avec un autreorganisme américain à faire unetournée économique de troissemaines aux USA de. Au retour dece voyage, tirant les leçons des visitesd’entreprises similaires aux USA etdes discussions avec ces chefsd’entreprise sur leurs expériences,cette PME a décidé d’investir plusd’une dizaine de millions FCFA pourmoderniser son entreprise,mécaniser sa production et semettre aux normes sanitairesinternationales. Ce chocpsychologique leur a permisaujourd’hui d’être leader desexportations de confitures deproduits typiquement sénégalais auxUSA.

Il en est de même pour la poudre debaobab, ou une autre entreprisesénégalaise a pu, en partenariat avecune entreprise américaine,développer des produits à base debaobab en gélules plus adaptés auxhabitudes de consommation desaméricains. Elle s’apprête aujourd’huià travers un autre programmeaméricain sur le leadership desfemmes en Afrique, à rencontrer età nouer des relations d’affaires avecde nouveaux partenaires et des PMEaméricaines. De même le Trade Huba initié au Sénégal, un programmed’incubation avec l’Institut deTechnologie Alimentaire (ITA),

l’Agence Sénégalaise de promotion des Exportations, (ASEPEX), 3entreprises sénégalaises de l’agro-business, et un distributeuraméricain, un projet pour développer de nouveaux produits commeles barres de céréales enrichis avec du baobab ou du moringa. Cedéveloppement de nouveaux produits nécessitera certainement lacollaboration avec des PME américaines pour le transfert denouvelles technologies, l’approvisionnement en ’équipements deproduction et d’emballage, de chaines de distribution, etc.

D’autres produits artisanaux et textiles comme les pagnes tissés,les paniers des femmes Ngaye dans la région de Thiès, les sacs enplastique, les capsules recyclées, etc., sont aujourd’hui exportésrégulièrement aux USA grâce à la collaboration du Trade Hub.

Il y’a urgence àdévelopper une

véritable stratégiede pénétration demarché américain

avec une bonneapproche des

chaine de valeurset une bonne

alliance entre lessecteurs privés et

publics et lesstructures

d’accompagnementdes PME pourtravailler en

synergie et enintelligence, en

mutualisant leursefforts et leursconnaissance.

Cette stratégiedoit aussi intégrer

et faire jouer unrôle de premier

plan à la grande etdynamiquediaspora

sénégalaiseimplantée aux USA

qui regorge detalents qui ne

demandent qu’aêtre exploités et

mis à contribution.

To get it, the Senegalesegovernment must develop itsown strategy to penetrate U.S.market with a appropriate valuechain approach and a goodalliance between the support andpromote agencies, the privateand public sectors to work insynergy and intelligence, poolingtheir efforts and knowledge.

This strategy should also involvethe dynamic Senegalesediaspora in the US who iscommitted to play a leading rolebetween the US and SenegaleseSMEs.

AGOA is not a just an incantationbut a business opportunity thatSenegal and Senegalese SMEsmust seize to penetrate the hugeU.S. market where competitionand efficiency are absolute rules.

Finally to make this happen,they must:

- Have a clear vision and astrong leadership: Define clearlyamong the supervisorystructures of exporting SMEs,which will coordinate and lead theexport predefined strategy butalso the roles and targets all stakeholders.

- Strengthen existing export sectors: In already establishedexport sectors should increase financial, human resourcesand institutional capacity to maximize the quantity and qualityof products.

- Incubate new sectors and export products: Develop newproducts, test and bring to market with adequate support interms of marketing, financing e of export support, etc.

- Identify innovative products with high added value: Identifyproducts through a rigorous study of internal resources andmarket research to identify attractive segments abroad.

- Monitoring and evaluation: The export developmentstrategy and expected results must be constantly assessedand challenged if necessary.

the Senegalesegovernment must

develop its ownstrategy to

penetrate U.S.market with a

appropriate valuechain approach and

a good alliancebetween thesupport and

promote agencies,the private and

public sectors towork in synergyand intelligence,

pooling theirefforts andknowledge.

This strategyshould also involve

the dynamicSenegalese

diaspora in the USwho is committedto play a leadingrole between the

US and SenegaleseSMEs.

°°°

54 AmCham News

Opinions from Experts in SMEs and International Relations

SMEs AMERICAN - SMEs SENEGALESEJune/Dec. 2013

AMC- Magazine n°17 ok_Mise en page 1 20/06/13 19:43 Page54

Page 55: PME américaines - PME sénégalaises American SMEs

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Le gouvernement sénégalais doitaccompagner ce processus pourle rendre durable en développantou facilitant un partenariatgagnant-gagnant entre les deuxsecteurs privés des deux pays.

Pour se faire il y’a urgence àdévelopper une véritable stratégiede pénétration de marchéaméricain avec une bonneapproche des chaine de valeurset une bonne alliance entre lessecteurs privés et publics et lesstructures d’accompagnementdes PME pour travailler ensynergie et en intelligence, en

mutualisant leurs efforts et leurs connaissance.Cette stratégie doit aussi intégrer et faire jouer un rôle depremier plan à la grande et dynamique diaspora sénégalaiseimplantée aux USA qui regorge de talents qui ne demandent qu’aêtre exploités et mis à contribution.L’AGOA n’est pas une incantation mais plutôt une opportunitéd’affaires que le Sénégal et les PME sénégalaises doivent saisirpour pénétrer ce vaste marché américain où la compétition etl’efficacité sont érigées en règles absolues.

En conclusion pour y arriver, il faut :

- Avoir une claire vision et un leadership affirmé : Définirclairement parmi les structures d’encadrement des PMEexportatrices, laquelle doit coordonner et mener la stratégied’exportation préalablement définie mais aussi les rôles etobjectifs chiffrés de tous les acteurs.

- Renforcer les secteurs d’exportation existants: Dans lessecteurs d’exportation déjà établis; il faut augmenter lesressources financières, humaines, et institutionnelles pourmaximiser la quantité et la qualité des produits.

- Incuber de nouveaux secteurs et produits d’exportation:Développer de nouveaux produits, les tester et les introduire surle marché avec un accompagnement adéquat sur le plan dumarketing, du financement e, de l’appui à l’exportation, etc.

- Identifier des produits novateurs et à forte valeur ajoutée:Identifier les produits à travers une étude rigoureuse desressources internes, et des études de marché pour identifier lessegments attractifs à l’étranger.

- Faire le suivi et l’évaluation: La stratégie de développementdes exportations et les résultats attendus doivent êtreconstamment évalués et remise en cause en cas de besoin.

L’AGOA n’est pasune incantationmais plutôt une

opportunitéd’affaires que le

Sénégal et les PMEsénégalaises

doivent saisir pourpénétrer ce vastemarché américainoù la compétition

et l’efficacité sontérigées en règles

absolues.

° Makhtar THIAM /WEST AFRICA TRADE HUBDakar Hub Director

AmCham News 55

Avis d’acteurs spécialisés en PME et en relations internationales

PME AMERICAINES/PME SENEGALAISESJuin/Dec. 2013

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Page 56: PME américaines - PME sénégalaises American SMEs

A m C h a m S e n e g a l - “ O P E N F O R B U S I N E S S ” - w w w . a m c h a m s e n . o r g

°°°

La « Small BusinessAdministration » (SBA) est une

agence indépendante dugouvernement fédéral Américain,dont la vocation est de fournirassistance et conseil à toute petiteet moyenne entreprise (PME) surtout le territoire des Etats-Unis.Nous soulignons le mot «indépendante » parce que, d’emblée,cela écarte toute influencepoliticienne dans la prise de décisionde l’agence, ce qui n’est pas rien,rapporté au contexte sénégalais.

The Small Business Administration (SBA) is an independentagency of the U.S. federal government whose mission is

to provide assistance and advice to all small and mediumenterprises (SMEs) throughout the territory of the UnitedStates. We emphasize the word "independent" because, atthe outset, this rules out any political influence in the decision-making process of the agency, which is not negligible whentransported to the Senegalese context.

The SBA was officially launched July 30, 1953 by the Law onSMEs called "The Small Business Act" and passed that dayby the U.S. Congress. However, the philosophy behind thiscreation was already present several years prior, in responseto economic pressures of the Great Depression that beganin the late '20s, which pressures continued with World WarII (WWII). A number of agencies that had been created to dealwith this situation were incorporated into the SBA, which isstill here almost sixty years after its creation.

The mission of the SBA is to help, advise, assist and protectU.S. SMEs, by ensuring, among other things, that they receivea percentage of federal procurement and sale of public goods(such as capital goods, for example ). This mission is carriedout through four programmatic functions, which are:

- Access to credit and/or financing, from micro credit toventure capital;

-Entrepreneurial development,meaning education, information,technical assistance andtraining;

-Access to public markets,establishing with other federalagencies and departments,statutory objectives in terms ofpercentage of set-asides forSMEs (around 23% at present);and finally,

SMEs have played avital role in economicgrowth and hence job

creation. Whatabout in developing

countries likeSenegal? What is thesituation of SMEs inour country? Can we

duplicate here theexample of the SBA?

Les PME ont toujoursjoué un rôle primordial

dans la croissanceéconomique et, partant,

la création d’emplois.Qu’en est-il dans les

pays en voie dedéveloppement commele Sénégal ? Quelle estla situation des PME

dans notre pays ?Pouvons-nous dupliquerici l’exemple de la SBA ?

!Une seule et unique agence nationale indépendanteavec une autonomie de gestion et qui pourrait êtrefinancée par les bailleurs, pourrait peut-être intervenir,en incitant d’abord les PME à se structurer en échangede financement. L’indépendance d’une telle agenceserait cruciale, pour éviter de subir des pressionspoliticiennes pour caser et/ou financer une quelconqueclientèle politique. Ensuite, ayant ses propres fonds,elle pourrait établir des critères de financement quipousseraient les PME à, non seulement se structurer,mais aussi à se consolider. Par exemple, un groupe detailleurs (ou mécaniciens, menuisiers, etc.) pourraientêtre encouragés à unir leurs forces et leurs moyensafin de bénéficier d’un financement.

!A single, independent national agency withmanagement autonomy, and that could be funded bydonors, might be useful, first by encouraging SMEs tostructure themselves in exchange for funding.The independence of such an agency would be crucialto avoid incurring pressures to give jobs and/or financea political clientele. Having its own source of financing,such an agency could, then, establish funding criteriathat would push SMEs, not only to structurethemselves, but also to consolidate. For example, agroup of tailors (or mechanics, carpenters, etc.) couldbe encouraged to join forces and capabilities in orderstand a better chance to receive funding.

Djibril Chimere Diaw, MBA Commissaire aux comptes AMCHAM /Auditor AmCham

[email protected]

56 AmCham News

Opinions from Experts in SMEs and International Relations

SMEs AMERICAN - SMEs SENEGALESEJune/Dec. 2013

AMC- Magazine n°17 ok_Mise en page 1 20/06/13 19:43 Page56

Page 57: PME américaines - PME sénégalaises American SMEs

A m C h a m S e n e g a l - “ O P E N F O R B U S I N E S S ” - w w w . a m c h a m s e n . o r g

La SBA a été créée officiellementle 30 Juillet 1953 par la loi surles PME dénommée « SmallBusiness Act » et votée ce jourpar le Congrès Américain.Cependant, la philosophie quisous-tend cette création étaitdéjà présente depuis plusieursannées, en réponse auxpressions économiques liées à laGrande Dépression ayantcommencée vers la fin desannées 20, lesquelles pressionscontinuant avec la DeuxièmeGuerre Mondiale. Un certainnombre d’agences, qui avaientété créées pour faire face à cettesituation, furent ainsi intégrées àla SBA, qui est toujours làpresque soixante ans après sacréation.

La mission de la SBA est d’aider,de conseiller, d’assister et deprotéger les PME américaines,en leur assurant, entre autre, unpourcentage de la commande etde la vente de biens publics (biensd’équipement, par exemple).

Cette mission est menée àtravers quatre fonctionsprogrammatiques, qui sont :- L’accès au crédit et/oufinancement, du micro crédit aucapital-risque ;

- Le développement entrepreneurial, c'est-à-dire l’éducation,l’information, l’assistance technique et la formation ;

- L’accès aux marchés publics, en établissant, avec les autresagences et ministères fédéraux, des objectifs statutaires entermes de pourcentage de marchés réservés aux PME (del’ordre de 23% actuellement) ; et enfin,

- Le plaidoyer, avec un bureau au sein de la SBA qui étudiel’impact des politiques publics sur les PME ainsi que le fardeauréglementaire, fait des recherches sur les PME et leurenvironnement, etc.

C’est en grande partie grâce à cette politique volontariste enversleur PME que les Etats Unis d’Amérique ont réussi, pendant laDeuxième Guerre Mondiale, à combler leur déficit de productiondû à l’incapacité des grandes entreprises seules à satisfaire toutela demande, particulièrement celle militaire. Il s’ensuivitégalement, après la Guerre, une longue période d’expansionéconomique, avec des taux de chômage très bas, plus ou moinsjusqu’au premier choc pétrolier au milieu des années 70.

La « SmallBusiness

Administration »(SBA) est une

agenceindépendante dugouvernement

fédéral Américain,dont la vocation est

de fournirassistance et

conseil à toutepetite et moyenneentreprise (PME)

sur tout leterritoire des

Etats-Unis. Noussoulignons le mot «

indépendante »parce que,

d’emblée, celaécarte toute

influencepoliticienne dans laprise de décision

de l’agence, ce quin’est pas rien,rapporté au

contextesénégalais.

- Advocacy, with an office withinthe SBA that studies the impact ofpublic policies on SMEs and theregulatory burden, conductsresearch on SMEs and theirenvironment, etc.

It is largely due to this proactivepolicy towards SMEs that theUnited States were able, duringWWII, to fill their productionshortfall, which was the result of theinability of large companies alone tomeet all the demand, especiallymilitary. There followed, after theWar, a long period of economicexpansion, with very lowunemployment rates, more or lessto the first oil shock in the mid 70s.

It has been proven that in mostdeveloped countries with a marketeconomy, SMEs have played a vitalrole in economic growth and hencejob creation. What about indeveloping countries like Senegal?What is the situation of SMEs in ourcountry? Can we duplicate here theexample of the SBA?

In light of the current situation, itwould be difficult to answer thisquestion affirmatively. Indeed, thefirst obstacle that we face, and notthe least, is the glaring lack ofreliable statistics on the exactsituation of Senegalese SMEs.

For instance, we visited websites of some ministries andagencies with statistics dating from 2003-2004! It is clear thata decision-maker cannot make an informed decision, in 2013,with data from ten years ago. Fortunately, it appears that thefirst step is being taken to remedy this situation. Indeed, theNational Agency of Statistics and Demography (ANSD) launchedMay 16, 2013, a national survey on SMEs, which will extend overthree months and cover the entire national territory.

Another obstacle that arises is what might be called the qualityof SMEs in terms of know-how, technological expertise, theirtools, their internal structure, their level of competence inmanagement / marketing, etc. ...Statistics that are available, infact, indicate that more than 80% of companies in Senegal areSMEs, and at least two-thirds of them are in the informal sector.Who says informal means self-employment, often just to survive,lack of the most basic rules of management, not to mention non-existent accounting. Nevertheless, according to the World Bank,the informal sector contributes up to 97% of all the growth inemployment in Senegal.

It is therefore imperative to study ways and means to ensure thatthe sector can fully and effectively play its role as the engine ofthe national economy.

The Small BusinessAdministration

(SBA) is anindependent

agency of the U.S.federal governmentwhose mission is toprovide assistance

and advice to allsmall and medium

enterprises (SMEs)throughout theterritory of the

United States. Weemphasize the

word "independent"because, at the

outset, this rulesout any politicalinfluence in thedecision-makingprocess of the

agency, which isnot negligible whentransported to the

Senegalesecontext.

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AmCham News 57

Avis d’acteurs spécialisés en PME et en relations internationales

PME AMERICAINES/PME SENEGALAISESJuin/Dec. 2013

AMC- Magazine n°17 ok_Mise en page 1 20/06/13 19:44 Page57

Page 58: PME américaines - PME sénégalaises American SMEs

A m C h a m S e n e g a l - “ O P E N F O R B U S I N E S S ” - w w w . a m c h a m s e n . o r g

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Il est avéré que, dans la plupart despays développés ayant une économiede marché, les PME ont toujoursjoué un rôle primordial dans lacroissance économique et, partant,la création d’emplois. Qu’en est-ildans les pays en voie dedéveloppement comme le Sénégal ?Quelle est la situation des PME dansnotre pays ? Pouvons-nous dupliquerici l’exemple de la SBA ?

En l’état actuel, il serait difficile derépondre à cette question parl’affirmative. En effet, le premierobstacle auquel nous devons faireface, et qui n’est pas des moindres,est le manque criard de statistiquesfiables sur la situation exacte desPME sénégalaises. Par exemple,nous avons visité des sites deministères et d’agences avec des

chiffres datant de 2003-2004 ! Il est évident qu’un décideur nepeut prendre une décision informée, en 2013, avec des donnéesd’il y a dix ans. Heureusement, il semble qu’un premier pas soit entrain d’être fait pour remédier à cette situation. En effet, l’AgenceNationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD) a lancé,le 16 Mai 2013, une enquête nationale sur les PME, qui vas’étendre sur trois mois et couvrir tout le territoire national.

Un autre obstacle qui se pose est ce qu’on pourrait appeler celuide la qualité des PME, en terme de leur savoir-faire, de leur maîtrisetechnologique, de leurs outils de travail, de leur structuration

interne, de leur niveau decompétence en management /marketing, etc….Les statistiques quisont disponibles, en effet, indiquentque plus de 80% des entreprises auSénégal sont des PME, et qu’aumoins les deux tiers de celles-ci sontdans l’informel. Qui dit informel ditauto-emploi, souvent pour survivre,absence de règles les plusélémentaires de gestion, sans parlerde comptabilité inexistante. Or,d’après la Banque Mondiale, lesecteur informel pourvoie jusqu’à97% de la croissance de l’emploi auSénégal. Il devient, dès lors, impératifd’étudier les voies et moyens de faireen sorte que ce secteur puisse jouerpleinement et efficacement son rôlede moteur de l’économie nationale.

Au vu de ce qui précède, il n’est pas

étonnant que les PME aient du mal à

D’après la BanqueMondiale, le

secteur informelpourvoie jusqu’à

97% de lacroissance de

l’emploi au Sénégal.Il devient, dès lors,impératif d’étudierles voies et moyens

de faire en sorteque ce secteur

puisse jouerpleinement et

efficacement sonrôle de moteur de

l’économienationale.

In view of the foregoing, it is notsurprising that SMEs havedifficulty accessing bank loansand other financing. Which bankwill lend money to someone whodoes not even hold aperfunctory accounting system?This is where a single,independent national agencywith management autonomy,and that could be funded bydonors, might be useful, first byencouraging SMEs to structurethemselves in exchange forfunding.

The independence of such anagency would be crucial to avoidincurring pressures to give jobsand/or finance a politicalclientele. Having its own sourceof financing, such an agencycould, then, establish fundingcriteria that would push SMEs, not only to structurethemselves, but also to consolidate. For example, a group oftailors (or mechanics, carpenters, etc.) could be encouragedto join forces and capabilities in order stand a better chanceto receive funding.

The agency would also provide, in addition to technicalassistance, management training, advice, information, etc....The goal would be that, gradually, the most successful SMEswould "graduate" to the banking system. It goes withoutsaying that SMEs whose owners and/or managers have acertain qualification, even gained on the job, would beencouraged through capacity-building, facilitating their accessto technology, modernizing their work tools and equipment ,etc.... Meanwhile, the agency would intervene, as the SBA,with the government and various state agencies, to ensurethat a fixed percentage of public procurement is reserved forSMEs, provided, of course, theyare able to fulfill the contracts.

This is just a rough outline ofsolutions over the issue of SMEsin Senegal and their contributionto the increase of nationalwealth. It is certain that othershave also maderecommendations on this issue.

A fusion of all theserecommendations and othersolutions would probably bebeneficial. This is why a singleagency, centralizing all theseefforts and energies would, Ithink, be the most appropriateway to truly provide concreteanswers to the many problemsfacing the Senegalese SMEs.

According to theWorld Bank, theinformal sector

contributes up to97% of all the

growth inemployment inSenegal. It is

thereforeimperative to studyways and means to

ensure that thesector can fully andeffectively play itsrole as the engine

of the nationaleconomy.

Une fusion detoutes ces

recommandationset autres solutionsserait sans doutesalutaire. C’est encela qu’une seule et

unique agence,centralisant tous

ces efforts eténergies, serait, je

pense, la voie la plusindiquée pourvéritablementapporter des

réponses concrètesaux multiples

problèmes auxquelsfont face les PME

sénégalaises.

A fusion of all theserecommendations

and other solutionswould probably bebeneficial. This is

why a singleagency,

centralizing allthese efforts andenergies would, I

think, be the mostappropriate way to

truly provideconcrete answers

to the manyproblems facingthe Senegalese

SMEs.

58 AmCham News

Opinions from Experts in SMEs and International Relations

SMEs AMERICAN - SMEs SENEGALESEJune/Dec. 2013

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accéder au crédit bancaire et autres financements. Quel est

le banquier qui va prêter de l’argent à quelqu’un qui ne tient

même pas une comptabilité sommaire ? C’est ici qu’une seule

et unique agence nationale indépendante avec une autonomie

de gestion et qui pourrait être financée par les bailleurs, pourrait

peut-être intervenir, en incitant d’abord les PME à se structurer

en échange de financement.

L’indépendance d’une telle agence serait cruciale, pour éviter

de subir des pressions politiciennes pour caser et/ou financer

une quelconque clientèle politique. Ensuite, ayant ses propres

fonds, elle pourrait établir des critères de financement qui

pousseraient les PME à, non seulement se structurer, mais

aussi à se consolider. Par exemple, un groupe de tailleurs (ou

mécaniciens, menuisiers, etc.) pourraient être encouragés à

unir leurs forces et leurs moyens afin de bénéficier d’un

financement.

L’agence fournirait également aussi bien une assistance

technique, qu’une formation en gestion, des conseils, des

informations, etc. L’objectif serait qu’au fur et à mesure, les

PME les plus performantes puissent « être graduées » vers le

système bancaire. Il va sans dire que les PME dont les

propriétaires et/ou dirigeants ont une certaine qualification

professionnelle, même acquise sur le tas, devront être

favorisées, en renforçant leurs capacités, en facilitant leur

accès à la technologie, en modernisant leurs outils de travail,

etc. Parallèlement, l’agence interviendrait, comme la SBA,

auprès du gouvernement et des différents démembrements de

l’Etat, afin qu’un pourcentage fixe des marchés publics soit

réservé aux PME, à condition, bien sûr, qu’elles soient capables

de les exécuter.

Ceci constitue juste une ébauche de solution par rapport à la

problématique des PME au Sénégal et leur apport à

l’accroissement de la richesse nationale. Il est certain que

d’autres ont aussi élaboré des recommandations concernant

ce problème. Une fusion de toutes ces recommandations et

autres solutions serait sans doute salutaire. C’est en cela

qu’une seule et unique agence, centralisant tous ces efforts et

énergies, serait, je pense, la voie la plus indiquée pour

véritablement apporter des réponses concrètes aux multiples

problèmes auxquels font face les PME sénégalaises.

AmCham News 59

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PME AMERICAINES/PME SENEGALAISESJuin/Dec. 2013

° Djibril Chimère DIAW/AmCham Auditor

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Tout le monde convient que la petite et moyenne entrepriseest porteuse de croissance en ce sens qu’elle est souple dans

son fonctionnement et a une résilience que ne possède pas lesgrandes entreprises qui ne peuvent s’adapter rapidement auxmodifications de conjoncture, il est également reconnu que lapetite et moyenne entreprise a une grande capacité d’absorptionde main d’œuvre du fait de sa capacité à s’adapter aux besoinschangeants des marchés et du fait de sa tendance à flexibiliserplus facilement les systèmes contractuels que ne le pourraientle faire les grandes entreprises.

C’est donc tout naturellement que la plupart des gouvernementsont formulé des attentes fortes à l’endroit des PME qui sont objetde tant d’espoirs.

Les Petites et moyennesentreprises sénégalaises ontprincipalement trois défis quibloquent leur développementoptimum.- L’accès au plateau technique deniveau mondial régissant leursdomaines d’activités ;- L’accès aux marchés les plusporteurs ;- L’accès au financement à descoûts supportables.

Pour résoudre ces différentsproblèmes il me parait tout à faitapproprier de recourir à lacoopération avec les entreprisesaméricaines pour des raisonsessentielles liées tant à l’efficacitéextraordinaire de l économieaméricaine et aux opportunitésqu’offre le marché américain.Les PME pourraient mieux fairedans ce domaine que les

Everybody agrees that the small and medium-sizedenterprise is a source of growth, due to its flexible

functioning and resilience, which large companies do nothave, which are also unable to quickly adjust to change ineconomic conditions. It is also recognized that the small andmedium-sized enterprise has a great absorption capacity ofworkforce, due to its capacity to adjust to the changing needsof the markets and to it tendency to introduce greaterflexibility in the contractual systems, more easily than largefirms could do.

Therefore, most governments have naturally expressed highexpectations from SMEs, which bear great hopes.

Senegalese SMEs face three major obstacles that impedetheir optimal development.- The access to the world-classtechnical platform governingtheir areas of activity;- The access to the mostpromising markets;- The access to loans ataffordable costs.

To address these differentissues, it seems very appropriateto me that we should resort tocooperation with American firms,for important reasons related tothe extraordinary efficiency of theU.S. economy and theopportunities offered by the USmarket.

SMEs could do better in this fieldthat the multinational firms,because the conditions for thebusiness volumes required by the

Senegalese SMEsface three majorobstacles thatimpede their

optimaldevelopment.

- The access to theworld-class

technical platformgoverning their

areas of activity;- The access to the

most promisingmarkets;

- The access toloans at affordable

costs.

Les Petites etmoyennes

entreprisessénégalaises ont

principalement troisdéfis qui bloquent

leur développementoptimum.

- L’accès au plateautechnique de niveaumondial régissant

leurs domainesd’activités ;

- L’accès auxmarchés les plus

porteurs ;- L’accès au

financement à descoûts supportables.

Aziz DIEYEManaging Director CABINET AZIZ DIEYE

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!La PME sénégalaise pourrait constituer unealternative sérieuse à l’impuissance apparente desentreprises sénégalaises à bénéficier de la formidablechance qu’offrait l’AGOA en ce sens que la coopérationéconomique entre les PME américaines et sénégalaisescomblera ce manquement en permettant aux produitssénégalais d’accéder à l’un des marchés mondiaux lesplus porteurs

!Senegalese SMEs could be a valuable alternativeto the apparent inability of Senegalese firms to takeadvantage of the tremendous opportunity offered byAGOA, in the sense that economic cooperationbetween American SMEs and Senegalese SMEswould fill this gap, by allowing Senegalese productsto enter one of the world’s most promising markets.

60 AmCham News

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SMEs AMERICAN - SMEs SENEGALESEJune/Dec. 2013

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multinationales en ce sens queles conditions de volumed’affaires que requiert lesgrandes multinationales pourentrer en affaires avec desentreprises de par le monde nesont pas de rigueur pour ce quiest des PME américaines ; onpeut même imaginer que laPME américaine puisseconsortialiser les volumes entravaillant avec plusieurs PMEsénégalaises dont les volumesd’affaires pris individuellementne pourraient constituer unniveau minimum d’éxportabilité.

Un autre avantage relevé du faitque les rigueurs qu’imposent les conditions d’accès aumarché américain pourraient peu à peu aider à relever laqualité technique des produits des PME sénégalaises qui sefaisant bénéficieraient indirectement d’une assistancetechnique selon le processus du « Learning by doing » ; l’autrerésultat potentiel est le renforcement de la qualitémanagériale du fait de l’obligation de suivi administratif etfinancier qu’impose l’exportation.

On voit ainsi que la PME sénégalaise pourrait constituer unealternative sérieuse à l’impuissance apparente desentreprises sénégalaises à bénéficier de la formidable chancequ’offrait l’AGOA en ce sens que la coopération économiqueentre les PME américaines et sénégalaises comblera cemanquement en permettant aux produits sénégalaisd’accéder à l’un des marchés mondiaux les plus porteurs ;au-delà on voit apparaitre la possibilité de développementtechnique et de relèvement des standards.

L’AMCHAM à un rôle important à jouer dans ce processusen permettant des deux côtés de l’Atlantique de reconnaîtreles potentiels énormes qu’offrirait des relations directesentre entreprises de pays que l’histoire comme la géographieont su lier si fortement.

Il s’agit à présent de veiller à traduire dans le domaine desrelations commerciales cette entente cordiale entre nos deuxpeuples que tout lie.

L’AMCHAM à un rôleimportant à jouer

dans ce processusen permettant des

deux côtés del’Atlantique dereconnaître les

potentiels énormesqu’offrirait des

relations directesentre entreprises de

pays que l’histoirecomme la géographie

ont su lier sifortement.

large multinational companies tostart doing business with worldcompanies are not applicable toAmerican SMEs; one can evenimagine that the American SMEscould syndicate the volumes byworking with several SenegaleseSMEs whose business volumesconsidered individually could notreach the minimum level ofexportability.

Another advantage related to theharshness imposed by theconditions for the access to theAmerican markets could graduallyhelp raise the technical quality of theproducts made by SenegaleseSMEs, which incidentally wouldindirectly benefit from sometechnical assistance, based on the “Learning by doing” process.The other possible result is the improvement of the managerialcapacity, stemming from the obligation to conduct anadministrative and financial follow-up imposed by exportationrules.

We can therefore see that Senegalese SMEs could be a valuablealternative to the apparent inability of Senegalese firms to takeadvantage of the tremendous opportunity offered by AGOA, inthe sense that economic cooperation between American SMEsand Senegalese SMEs would fill this gap, by allowing Senegaleseproducts to enter one of the world’s most promising markets;besides, there is a possibility of ensuring technical developmentand higher quality standards.

AmCham has a major role to play in this process, by allowing thetwo parties on each side of the Atlantic Ocean to be aware of thetremendous potentialities that direct ties between enterprisesof different countries that history and geography have shapedcould offer.

Ensuring that this friendly entente between our two nations istranslated into strong trade relations is what it is all about!

AmCham has amajor role to playin this process, byallowing the twoparties on each

side of the AtlanticOcean to be awareof the tremendouspotentialities that

direct ties betweenenterprises of

different countriesthat history andgeography have

shaped could offer.

° Aziz DIEYE /Managing Director of CABINET AZIZ DIEYE

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Mr. Simplice NICOUE : Membership Chair - Responsable des Admissions

INFO+ : Mareme KANTE : Chargée de communication - In Charge of Communication

(+221) 77 656 5948 - 33 849 2264

[email protected] / [email protected]

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PME AMERICAINES/PME SENEGALAISESJuin/Dec. 2013

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Le projet de Zone Économique Spéciale Intégrée a pourambition de positionner le Sénégal comme le « hub » des

Affaires pour l’Afrique de l’Ouest.

OBJECTIFS DU PROJET :La réalisation de la Zone Économique Spéciale Intégrée deDakar vise à créer les conditions d’émergence et dedéveloppement d’un pôle de compétitivité et de croissancecapable d’exercer un puissant effet d’entraînement surl’économie nationale.

The purpose of this Special Integrated Economic Zone project,set up close to the future Blaise Diagne International Airport,

is to position Senegal as a business hub for west Africa.

PROJECT OBJECTIVES :The Integrated Special Economic Zone was set up to createconditions for the growth and development of a competitivenesscenter and expected to have a profound ripple effect on thenational economy.

!La Zone Économique Spéciale Intégrée est unespace d’accueil d’activités économiques qui a pourvocation d’offrir un ensemble d’infrastructures et deservices qui assurent aux entreprises les meilleuresconditions d’exercice de leurs activités.

Les entreprises installées au sein de la Zonebénéficieront d’un cadre fiscal incitatif défini par la loiainsi que de procédures facilitant leur exploitation.

Le projet dépasse le concept de Zone FrancheIndustrielle ; il comprendra un parc industriel, desespaces de services, des bureaux et une plate-formelogistique, mais également, ultérieurement une zonecommerciale, des complexes touristiques et des zonesrésidentielles.

!The Dakar Integrated Special Economic Zone(DISEZ) is a space designed to host economic activitiesand provide investors with the appropriateinfrastructures and services required to operate in thebest conditions.

The investors established within the Zone will benefitfrom an incentive-driven tax Framework defined by lawand procédures facilitating their operation.

The project goes beyond the free Industrial Zoneconcept ; it will include an industrial park, serviced land,offices and a logistics platforms. There are plans tolater incorporate commercial, residential and touristareas.

FOCUS ON “DISEZ”Dakar Integrated Special

Economic Zone

LOCALISATION : Zone située dans la Communauté rurale de Diass - - Mitoyenne du futur Aéroport International Blaise Diagne - - Accès facilité par la future Autorouteà Péage./> Zone situated at 45 km from Dakar (Capital) - - Access facility through the new Toll Highway - - Next to the Blaise Diagne International Airport

http://www.investinsenegal.com

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PME AMERICAINES/PME SENEGALAISESJuin/Dec. 2013

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Superficie du site 1 : 718 hectares / Area of site 1 : 718 hectaresSuperficie du site 2 : 14 200 hectares / Area of site 2 : 14 200 hectares

Superficie de la phase pilote : 50 hectares /Area of first phase : 50 hectares

Elle constituera l’un des leviers principaux de la Stratégie deCroissance Accélérée. Le projet de la Zone économique intrègreles besoins des populations habitant sur le site.

Réalisée en étroite synergie avec le projet du futur AéroportInternational Blaise Diagne, la zone économique abrite lesinstallations du cargo village destiné aux opérateurs logistiquesintervenant dans les activités de l’Aéroport.

Il est prévu d’attirer en moyenne 400 entreprises au cours descinq premières années d’exploitation et près de 1000entreprises au bout de 20 ans, employant près de 40 000salariés et créant indirectement près de 100 000 emplois àterme.

SERVICES DÉLIVRÉS PAR LA HAUTE AUTORITÉ

• Accès aux facteurs techniques de production- Eau- Electricité- Assainissement- Télécommunication

• Enregistrement des entreprises de la ZESI- Immatriculation au Registre du commerce et du Crédit mobilier(RCCM)- NINEA- Code Personne physique et morale- IPRES- Caisse de Sécurité Sociale

Cargo village facilities designed for logistics operatorsintervening in the activities of the Airport will be implementedin the Zone.

Set up in close synergy with the project of the future BlaiseDiagne International Airport, the Economic Areaaccommodates the facilities of the cargo village intended forlogistic operators working in the activities of the Airport.

It is expected to attract 400 businesses on average, duringthe first five years of exploitation, and about 1,000 companiesafter 20 years of operation, employing almost 40,000salaried workers and indirectly creating nearly 100,000 jobs.

SERVICES PROVIDED BY THE HIGH AUTHORITY

ACCESS TO TECHNICAL PRODUCTION FACTORS- Water- Electricity- Sanitation- Telecommunication

REGISTRATION OF DAKAR INTEGRATED SPECIALECONOMIC ZONE (DISEZ) BUSINESSES

- Registration in the Trade and Personal Property Creditrecord- Indentification numbers for business and associations- Individual and legal entity code- Pensions Scheme- Social Security Funds

PLAN D’AMENAGEMENT DE LA PREMIERE PHASE (50 HA)URBAN DEVELOPMENT PLAN OF THE FIRST PHASE !50 HA"

64 AmCham News

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SMEs AMERICAN - SMEs SENEGALESEJune/Dec. 2013

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• Agréments aux activités éligiblesAgréments délivrés par la HA, liés aux activités : - Commerciales- Services (financiers et distribution) - Logistique- Industrielles- Immobilières- Principes de non exclusivité des agréments

• Formalités administratives et domaniales - Etablissement de déclarations de certificats d’établissement;- Immatriculation IPRES/CSS- Délivrance certificat/validation contrat de travail- Arrêté d’exemption des entreprises étrangères de laconstitution de société de droit sénégalais- Demande d’avis environnemental (pollution, gestion desdéchets)- Autorisation d’ouverture d’établissements de santé- Demande de visas/carte de résidence- Etablissement de cartes import / export- Permis de construire- Attribution de terrains d’assiette et/ou d’entrepôtsfonctionnels

AVANTAGES FISCAUX ET DOUANIERS DE L’AGREMENTDISEZ

- Exonération de droits de douanes sur les équipements etmatières premières - Admission en franchise de tout droit de douane- Droit d’employer du personnel de nationalité étrangère etsénégalaise pour les entreprises étrangères- Possibilité de conclure des contrats à durée déterminéependant cinq (05) ans.

CERTIFICATION FOR ELIGIBLE ACTIVITIESCertification issued by the H.A. relate to the following activities- Commercial- Services (Financial and Distribution)- Logistics- Industrial- Real estate

ADMINISTRATIVE AND LAND-RELATED FORMALITIES

- Prepare déclarations of establishment certificates- Pensions Scheme & Social Security Funds registration- Certificate employment contracts validation- Exemption Order in favour of foreign businesses for theconstitution Senegalese business- Request for environmental assessments (pollution, wastemanagement)- Visas/residence permits application- Import / export permits- Building permits- Allocation of the plot and/or functional warehouses

TAX AND CUSTOMS CONCESSIONS ATTACHED TO THEDISEZ CERTIFICATION

- Exoneration of customs duties on equipment and raw materials- Tax and duty free entry- Right to employ both Senegalese and foreign staff for foreignbusinesses- Possibility to conclude fixed-term contracts for five (05) years.

http://www.investinsenegal.com

CONTACTS52 - 54 Rue Mohamed V, BP 430, CP 18524, Dakar RP SénégalTel. : (221) 33 849 05 55 Fax : (221) 33 823 94 89 -Email : [email protected]

AmCham News 65

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PME AMERICAINES/PME SENEGALAISESJuin/Dec. 2013

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Dans un partenariat, et au-delà des transactions commerciales,il y a des relations humaines entre les individus. Les potentiels

partenaires américains et sénégalais doivent donc pouvoir s’asseoirà la table des négociations, mais après les pourparlers, partagerégalement la table de salle à manger pour engager des échangessociaux, dans le but de nouer des relations personnelles durables,même si les relations nouées avec des Américains sur la base deconsidérations purement économiques ont tendances à se délierdès que cessent les liens d’affaires.

Néanmoins, il est préférable de ménager les susceptibilitésculturelles d’un partenaire potentiel américain, car quelque part, ils’est peut-être passé quelque chose de malencontreux qui a étéinterprété comme une offense par l’une ou l’autre partie.

C’est pour cette raison que j’estime que la dimension culturelle estextrêmement importante et que les partenaires potentiels doivents’assurer qu’ils se comprennent sur un certain nombre dequestions, dont les suivantes :

- le code vestimentaire : Les Américains de quelque milieu qu’ilspuissent venir (chefs d’entreprises, officiels gouvernementaux,professeurs d’université, etc.,...) ont tendance à s’habiller de manièreplus simple que leurs homologues du reste du monde. - Les cadeaux : Les cadeaux aux Etats-Unis sont généralementacceptés, selon leur valeur monétaire. Il y a cependant des limites àque l’on peut considérer comme des cadeaux et pas des pots devin, etc.,

- Les bonnes manières à table : Tout le monde sait que lesSénégalais mangent avec la main droite et que la main gauche, c’estun tabou lorsqu’il s’agit de s’en servir à table. Les Américains vontaisément se servir de leurs mains et de leurs doigts, lorsqu’il s’agitde "négocier" un morceau de poulet ; la main gauche est alorsacceptable.

- La ponctualité. Le temps est sans aucun doute essentiel et laponctualité est de mise. La gestion du temps est donc un aspectcrucial à ne pas négliger.

- La prise d’initiatives, l’accessibilité (réactions rapides aux messagese-mail et aux appels téléphoniques). Naturellement vous n’avez pasà faire dans l’excès de zèle, mais les partenaires ne peuvent pasrester des mois sans pouvoir se joindre, par n’importe lequel desnouveaux procédés des technologies de l’information.

- Prendre des engagements sur le papier (par écrit) et ne passimplement se fier à la parole donnée, etc.

Il y a bien d’autres questions liées à la culture, et sur lesquelles lespartenaires américains et sénégalais doivent développer des

!Qu’en est-il del’approche culturelle?What about culturalapproch?

nouvelles compétences pour une coopération sans heurts, et desinitiatives et aventures fructueuses.

Ceci étant dit, laissons nos PME faire cet effort supplémentaire deprendre pied sur l’immense marché américain.

En réalité, nos produits : ‘bouy’, ‘bissap’, ‘ditakh’, ‘pagne tissé’ et denombreux autres objets fabriqués sont tout à fait commercialisables.

Et de toute façon, commencer petit ne signifie pas ne jamais avoir ungrand succès!

In a partnership, and beyond the commercial transactions, there are humanrelations among individuals. US and Senegalese potential partners should

therefore be able to sit at the negotiating table but, afterwards, also sit atthe dining table and engage in social exchanges in order to forge personalone-to-one enduring relations even though relations contracted withAmericans on a purely business ground may tend to stop the moment thebusiness links are over.Nevertheless, it is advisable not to culturally offend a potential partner simplybecause somewhere along the line a very unfortunate move has been madeand interpreted as a cultural insult or offense by one of the sides.That is whyI believe the cultural dimension is extremely important and the potentialpartners should make sure that they understand each other on a numberof issues including the following:

- dress code: Americans in all walks of life(CEO's, Government officials,university dons etc...) tend to dress more casual than any of theircounterparts in the rest of the world.

- gifts: gifts in the US are generally accepted depending on their monetaryvalue. There are limits to what items can be considered gifts and not bribesetc...

- table manners: it is a known fact that Senegalese eat with their right handand the left hand is rather taboo when it comes to food. Americans will readilyuse their hands and fingers when it comes to "negotiating" a piece of chickenand the left hand is as acceptable as the right one....etc...

- punctuality. Time, indeed, is of the essence and punctuality is a virtue. Themanagement of time is therefore a key issue etc.....

- pro-activity, accessibility(quick reactions to e-mail messages and telephonecalls). You don't have to be a "johnny-on-the spot" of course but partnerscannot stay months without being bale to reach each other with any of thenew information technology devices....

- Committing things to paper and not simply relying on the value of the spokenword etc....

So many other cultural issues on which both US and Senegalese partnersneed to develop competence and skills for smooth cooperation andproductive joint initiatives and ventures.

That being said, let our small businesses make that extra effort to get afoothold in the huge american market.

Indeed, our "bouy", "bissap", "ditakh","pagne tissé" and so many otherartefacts and realia are quite marketable and starting small does not meannever going big!

Pr. Ousmane SENEDirector of West AfricanResearch Center (WARC)AmCham Senegal’s member

AmCham News 67

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PME AMERICAINES/PME SENEGALAISESJuin/Dec. 2013

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Adobe Systems ou Adobe est une entreprise informatiqueéditant des logiciels graphiques dont InDesign, Acrobat,Photoshop, Illustrator et Flash. La société a également éditédes logiciels de montage vidéo (Adobe Premiere Pro et AfterEffects) et audio (Adobe Audition). Ces derniers sontmaintenant des références mondiales dans le domaine del'édition vidéo, de même que bien d'autres logiciels créés par lasociété le sont dans leurs domaines respectifs. Adobe vient dunom de la rivière Adobe Creek (Los Altos, Californie) qui coulederrière la maison de son fondateur John Warnock.Site web : www.adobe.com----------

American Airlines (code AITA : AA ; code OACI : AA) est unecompagnie aérienne américaine. Elle opère des vols intérieurset internationaux sur quatre continents, depuis ses nombreuxhubs à Dallas-Fort Worth (DFW), Los Angeles (LAX), NewYork/JFK (JFK), Miami (MIA) et Chicago O'Hare (ORD). En2010, c'est la 3e plus grande compagnie aérienne au monde(derrière Delta Air Lines et United Airlines). Elle dessert avecses partenaires American Eagle Airlines et AmericanConnexion plus de 250 villes dans 40 pays et territoires avecplus de 3 400 vols quotidiens. Elle est contrôlée par AMRCorporation et son siège social se trouve à Fort Worth, auTexas. En 2010, elle est au 120e rang du Fortune 5003.American Airlines est membre fondateur de Oneworld. Site web : www.aa.com----------

American Express (Amex ou AmEx) est une entreprisefinancière américaine, spécialisée dans les moyens depaiement, connue pour ses cartes de paiement ainsi que seschèques de voyage et acteur de premier plan dansl'organisation de voyages d'affaires.Créée en 1841, elle était à l’origine d’une entreprise detransport de fonds qui prendra peu après le nom d’AmericanExpress.Site web : www.americanexpress.com----------

Apple est une entreprise multinationale américaine qui conçoitet commercialise des produits électroniques grand public, desordinateurs personnels et des logiciels informatiques. Parmiles produits les plus connus de l'entreprise se trouvent lesordinateurs Macintosh, l'iPod, l'iPhone et l'iPad, le lecteurmultimédia iTunes, la suite bureautique iWork, la suitemultimédia iLife ou des logiciels à destination desprofessionnels tels que Final Cut Pro et Logic Pro. En 2011,l'entreprise emploie 60 400 employés pour un chiffre d'affairesannuel de 108,25 milliards de dollars et exploite 394 AppleStores répartis dans 13 pays et une boutique en ligne où sontvendus les appareils et logiciels d'Apple mais aussi de tiers.Site web : www.apple.com----------

Bank of America (NYSE : BAC) est une banque américaine. En2009, c'est la plus grande banque américaine en termes dedépôt et de capitalisation boursière, devant Citigroup. Le siègesocial du groupe est situé à Charlotte en Caroline du Norddepuis sa fusion-absorption avec NationsBank en 1998. Cotéeau New York Stock Exchange, elle fait partie de l'indice DowJones depuis le 19 février 2008.Site web : www.bankofamerica.com----------

Bristol-Myers Squibb (BMS) est une entreprisepharmaceutique américaine née, en 1989, de la fusion entreBristol-Myers Company, fondée en 1887 par William McLarenBristol et John Ripley Myers (diplômés au Hamilton College) àClinton (New York), et Squibb Corporation. C'est le dixièmegroupe pharmaceutique mondial.Site web : www.bms.com----------

Boeing (nom officiel en anglais The Boeing Company) est l'undes plus grands constructeurs aéronautiques et aérospatiauxau monde. Son siège social est situé à Chicago, dans l'Illinois.Ses deux plus grandes usines sont situées à Wichita au Kansaset à Everett, près de Seattle. Cet avionneur s'est spécialisé dansla conception d'avions civils, mais également dansl'aéronautique militaire, les hélicoptères ainsi que dans lessatellites et les fusées avec sa division Boeing IntegratedDefense Systems. En 2012, elle se positionne au troisièmerang des ventes de matériel militaire au niveau mondial.Site web : www.boeing.com/boeing----------

Coca-Cola Company est l'une des plus grandes sociétésmondiales dans les boissons non alcoolisées et l'une des plusimportantes sociétés américaines. Elle est la cinquièmeentreprise mondiale de l'industrie agroalimentaire en termesde chiffre d'affaires, derrière Nestlé, PepsiCo, Kraft Foods etUnilever. Son siège est à Atlanta en Géorgie, dans le sud-estdes États-Unis. Elle est surtout connue pour son produit phare,le Coca-Cola. Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, cetteboisson originale est, dans l'imaginaire collectif, un symbole del'américanisme. Le Coca-Cola est une marque déposée en1887 d'un soda (boisson gazeuse sucrée), née aux États-Unis.La forme de la bouteille elle-même a été déposée le 16novembre 1916. Elle tire son nom de sa première composition: la feuille de coca et l'utilisation de noix de kola, la boisson étaitalors vendue par son inventeur le pharmacien Pemberton,comme remède miraculeux;Site web : www.coca-cola.com----------

Chevrolet, surnommé Chevy, est une marque d’automobileaméricaine qui est devenue une division de la compagnieaméricaine General Motors officiellement en mai 1918.Site web : www.chevrolet.com----------

La liste ci-dessous ne pouvant regrouper l'ensemble des entreprises américaines, elle propose derassembler les grandes entreprises ou encore les PME dont la notoriété est incontestable.

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68 AmCham News

Liste des entreprises américaines (non exhaustives)

SMEs AMERICAN - SMEs SENEGALESEJune/Dec. 2013

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Citigroup Inc. (NYSE : C, TSE : 8710), opérant sous le nom Citi,est une entreprise financière majeure basée à New York, issuede la fusion de Citicorp avec Travelers Group le 7 avril 1998.L'entreprise emploie 332 000 personnes dans le monde, etpossède environ 200 millions de clients dans plus de 100 paysdifférents. Elle fait partie du Dow Jones Industrial Averagedepuis le 17 mars 1997. Site web : www.citigroup.com/citi/----------

Cisco Systems, Inc. est une entreprise informatiqueaméricaine qui vendait, à l’origine, uniquement du matérielréseau (routeur et commutateur ethernet). Depuis 2009 elles'est diversifiée en particulier en vendant aussi des serveurs.Fondé en 1984 par Leonard Bosack et Sandra Lerner, uncouple qui travaillait au service informatique de l’universitéStanford, Cisco n’a pas été la première société à créer etvendre des routeurs mais Cisco créa le premier routeur multi-protocoles permettant d’interconnecter des réseaux utilisantdes protocoles de communication différents.Cisco, dont le siège social se trouve à San José en Californie,tire son nom et son logo de la ville où elle a été fondée, SanFrancisco et son fameux Golden Gate Bridge.Site web : www.cisco.com/----------

Colgate-Palmolive est une entreprise américaine spécialiséedans la fabrication et la commercialisation de produitsd'entretien et de produits d'hygiène, tels que les savons, lesdétergents, les dentifrices et les brosses à dents. C'est unacteur international du marché, avec des marques bénéficiantd'une forte notoriété dans de nombreux pays : Colgate, Méridol,Elmex, Sanex, Pouss'Mousse, Tahiti, Palmolive, Paic, Soupline,Génie, La Croix, Ajax...Site web : www.colgate.com----------

eBay est une entreprise américaine de courtage en ligne,connue par son site web de ventes aux enchères du mêmenom. Elle a été créée en 1995 par Pierre Omidyar. Elle estdevenue une référence mondiale dans son secteur et unphénomène de société. En 2009, elle comptait plus de 276millions de membres inscrits.Site web : www.ebay.com----------

Facebook est un service de réseautage social en ligne surInternet permettant d'y publier des informations(photographies, liens, textes, etc.) .Facebook est né à l'universitéHarvard : c'était à l'origine le réseau social fermé des étudiantsde cette université, avant de devenir accessible aux autresuniversités américaines. La vérification de la provenance del'utilisateur se faisait alors par une vérification de l'adresseélectronique de l'étudiant. Le site est ouvert à tous depuisseptembre 2006. Facebook a réalisé en 2012 une introductionen bourse originale, réduisant à 1 % les commissions verséesaux banques et obtenant une valorisation de 104 milliards dedollars. En octobre 2012, Mark Zuckerberg, fondateur deFacebook, annonce que le site regroupe plus d'un milliard demembres actifs. Selon Alexa Internet, c'est en 2012 le

deuxième site le plus visité du monde, derrière Google.Facebook fait partie avec Apple, Google et Amazon des Big Fourd'Internet.Site web : www.facebook.com----------

FedEx (code AITA : FX ; code OACI : FDX) est une entrepriseaméricaine et une compagnie aérienne spécialisée dans letransport international de fret. FedEx est l'abréviation syllabiquedu nom original de la compagnie, Federal Express. Créée en1971 par Frederick W. Smith, sa première flotte est constituéede 14 puis 33 Falcon 20 de Dassault Aviation adaptés autransport de marchandises avec une porte cargosupplémentaire. Ce n'est qu'en 1982 qu'elle les remplaça pardes Boeing 727 et des McDonnell Douglas DC-10. Lespremières livraisons aériennes démarrent le 27 avril 1973 àpartir de l'aéroport international de Memphis où la compagnieimplante son hub.En 1994, Federal Express devient FedEx.En 1999, FedEx décide d'installer son hub pour la région EMEA(Europe, Middle East and Africa) à Paris, aéroport de RoissyCharles de Gaulle.Le 15 Janvier 2012, la société FedEx s'occupe du déplacementdu couple de pandas géants Yuan Zi et Huan Huan de la Chinevers la France.Site web : www.fedex.com----------

Ford (officiellement Ford Motor Company) est un constructeurautomobile américain, basé à Dearborn, une banlieue de la villede Détroit, dans le Michigan. C'est le 16 juin 1903, qu'HenryFord crée la Ford Motor Company avec le soutien de onzeinvestisseurs ayant réuni un capital de 28 000 dollars enespèces. Les premières voitures seront livrées le 23 juillet1903. L'usine est installée dans une ancienne fabrique defiacres de Détroit, elle connaît des débuts difficiles. Mais HenryFord fourmille d'idées : en cinq ans, il crée dix-neuf modèlesdifférents. L'entreprise importe du caoutchouc du Congoléopoldien pour la fabrication de pneus et pièces de moteurs.Le succès vient en 1908 avec l'arrivée de la célèbre Ford T le12 août 1908. Ce modèle sera vendu à plus de quinze millionsd'exemplaires dans le monde. Le succès de la Ford T fut tel quela demande dépassera l'offre. Ford n'eut même pas besoin defaire de publicité de 1917 à 1923. Pour produire la Ford T,Henry Ford dut mettre en place une nouvelle méthode detravail, appelée plus tard le « fordisme », inspirée directementdu taylorisme, lui-même nommé O.S.T. (organisation scientifiquedu travail). Cette méthode se répandra rapidement au sein del'ensemble des industries de transformation.Site web : www.ford.com----------

Google Inc. est une société fondée le 27 septembre 1998 dansla Silicon Valley, en Californie, par Larry Page et Sergey Brin,créateurs du moteur de recherche Google. L'entreprise estprincipalement connue à travers la situation monopolistique dece moteur de recherche, concurrencé historiquement parAltaVista puis par Yahoo! et Bing, mais également par quelques-uns de ses logiciels emblématiques, tels que Google Earth ou

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AmCham News 69

Liste des entreprises américaines (non exhaustives)

PME AMERICAINES/PME SENEGALAISESJuin/Dec. 2013

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le système d'exploitation pour téléphones mobiles Android, toutcomme par le fait que l'entreprise compte parmi ses fleuronsle site de partage vidéo en ligne YouTube.Google s'est donné comme mission « d'organiser l'informationà l'échelle mondiale et de la rendre universellement accessibleet utile ».Site web : www.google.com----------

General Motors (ou General Motors Corporation ou GM) estun constructeur automobile américain basé à Détroit dans leMichigan, aux États-Unis, qui contrôlait encore une quinzainede marques à la fin des années 1990. La société a été fondéeen 1908 par William Crapo Durant. Son successeur Alfred P.Sloan en a fait le plus grand fabricant automobile au mondeentre 1931 et 2005. GM est redevenu le premier fabricant devoitures au monde, devant Volkswagen et Toyota, au premiertrimestre 2011.Site web : www.gm.com----------

Hewlett-Packard Company, officiellement abrégée en HP, estune entreprise multinationale américaine initialementd’électronique et d'instrumentation qui a évolué versl'informatique et le multimédia. Elle fait partie des 40 plusgrosses entreprises du monde. Ses principaux produits sontles imprimantes et périphériques, les ordinateurs de toutestailles (de poche, portables, de bureau ainsi que les serveurs)et les services aux entreprises. La société a son siège à PaloAlto dans la Silicon Valley en Californie.Site web : www.hp.com----------

International Business Machines Corporation, connue sousl’abréviation IBM, est une société multinationale américaineprésente dans les domaines du matériel informatique, dulogiciel et des services informatiques.La société est née le 16 juin 1911 de la fusion de la ComputingScale Company et de la Tabulating Machine Company sous lenom de Computing Tabulating Recording Company (CTR). Celle-ci a changé de nom pour devenir International BusinessMachines Corporation le 14 février 1924. On lui prête lesurnom de Big Blue en référence au bleu sombre, couleurlongtemps associée à l’entreprise. Dans les années 1970 etles années 1980, IBM était la première capitalisation boursièreau monde.Le 16 juin 1911, plusieurs entreprises ont été fusionnées parCharles Ranlett Flint pour former the Computing-Tabulating-Recording Company (C-T-R) ayant 1300 employés à son siègede New York. Flint recruta Thomas J. Watson, Senior. pourl’aider à diriger l’entreprise en 1914.Le 14 février 1924, C-T-R fut renommé the InternationalBusiness Machines Corporation (IBM), afin d’aligner son nomavec l’extension de ses activités.En 1937, le gouvernement américain déploie l’équipement detabulation IBM pour suivre les enregistrements de 26 millionsde personnes bénéficiaires du Social Security Act.

En 1944, IBM met sur le marché Harvard Mark I, le premierordinateur numérique, pouvant effectuer des séquences decalculs complexes.En 1952, Thomas J. Watson, Junior. devient PDG del’entreprise.En 1957, IBM lance le Fortran et le disque dur.En 1961, Thomas J. Watson, Jr. est élu président du conseild’administration et Albert L. Williams devient PDG del’entreprise.En 1964, IBM dévoile son OS/360.En 1980, l’entreprise lance son projet de IBM PC encollaboration avec Microsoft.En 1981, le premier swap de taux d'intérêt en plusieurs devisesà recevoir une vaste publicité fut une opération arrangée parSalomon Brothers entre IBM et la Banque mondiale.En 1991, IBM vend Lexmark et fonde IBM Global Services.En 1995, IBM rachète Lotus Software pour 3,5 milliards dedollars.En 1996, IBM rachète Tivoli Systems pour un montant de 750millions de dollars.En 2001, IBM acquiert la division bases de données d'InformixSoftware pour un montant de 1 milliard de dollars.En 2002, IBM acquiert l’activité de conseil PwC consulting pour3,5 milliards de dollars.En 2003, IBM achète Rational pour 2,1 milliards de dollars.En 2005, IBM vend sa division de fabrication d'ordinateurspersonnels à Lenovo et acquière l’entreprise SPSS Inc. pour1,2 milliard de dollars et Ascential Software Corporation.En 2006, IBM rachète Filesnet et ISS.En 2008, IBM achète Cognos pour 5 milliards de dollars, etDiligent Technologies (stockage et déduplication).En 2009, IBM achète ILOG, SPSS, Guardium et LombardiEn 2010, IBM achète Sterling Commerce (en) à AT&T pour 1,4milliard de dollars, BigFix (en), OpenPages (en), Unica et Netezza(en).En 2011, IBM dévoile son programme d’intelligence artificielleWatson à Jeopardy! et rachète i2 Limited (en), AlgorithmicsInc. (en) et Cúram Software (en).Site web : www.ibm.com----------

Intel Corporation est une entreprise américaine cofondée en1968 par Gordon Moore, Robert Noyce et Andrew Grove. Elleest le premier fabricant mondial de semi-conducteurs si on sebase sur le chiffre d'affaires. Elle fabrique desmicroprocesseurs — c'est d'ailleurs elle qui a créé le premiermicroprocesseur x86 —, des cartes mères, des mémoiresflash et des processeurs graphiques notamment.Site web : www.intel.com----------

JPMorgan Chase & Co., cotée sur le NYSE (ticker : JPM) estune holding financière, née de la fusion entre la ChaseManhattan Bank et J.P. Morgan & Co. en janvier 2001. Lesiège social du groupe est à New York, les sièges sociaux desactivités de banque de détail et de banque commerciale sontsitués à Chicago. Elle figure parmi les plus grandes banques

La liste ci-dessous ne pouvant regrouper l'ensemble des entreprises américaines, elle propose derassembler les grandes entreprises ou encore les PME dont la notoriété est incontestable.

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70 AmCham News

Liste des entreprises américaines (non exhaustives)

SMEs AMERICAN - SMEs SENEGALESEJune/Dec. 2013

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des États-Unis et même du monde, avec un total de bilan de2031 milliards de dollars en actifs, une valeur de marché de166 milliards de dollars, et des opérations dans plus de 60pays. La firme est un leader dans la banque d'investissement,les services financiers pour les particuliers et les entreprises,les transactions financières, le marché des CDS et des produitsdérivés, la gestion d'actifs, la banque privée et le capital-investissement. Elle était, d'après le Forbes Global 2000 de2011, la première entreprise mondiale.Site web : www.jpmorganchase.com----------

Kimberly-Clark est une entreprise américaine qui produitprincipalement des produits de consommation destinés àl'hygiène personnelle et aux soins à partir de papier transforméà l'état de base. Les marques commerciales de la sociétéKimberly-Clark incluent les mouchoirs « Kleenex », les produitsd'hygiène féminine « Kotex », le papier de toilette « Cottonelle »,les lingettes humides « Wypall », les lingettes de nettoyagescientifique « KimWipes » et les couches jetables « Huggies».Située à Irving, Texas elle emploie environ 63 900 employés.Kimberly-Clark a été fondé en 1872 à Neenah, dans leWisconsin, avec 30 000 dollars américains de capitaux. Lapremière exploitation de l'entreprise fut la transformation descopeaux de bois en matière première.Site web : www.Kimberly-Clark.com----------

Lucent Technologies était une grande entreprise américainede télécommunication. Elle était composée de ce qui étaitautrefois les deux filiales de AT&T : Western Electric et BellLabs. Cette activité a été séparée d'AT&T le 30 septembre1996 et le 1er décembre 2006, Lucent a fusionné avec sonconcurrent français, Alcatel pour devenir Alcatel-Lucent.Site web : www3.alcatel-lucent.com----------

McDonald's Corporation (NYSE : MCD) est la plus grandechaîne de restauration rapide au monde, servant autour de 64millions de clients chaque jour (2010). Basée aux États-Unis, lasociété a été fondée par l'homme d'affaires Ray Kroc en 1952(le symbole du célèbre « M » est mis en place en 1955) aprèsavoir acheté les droits à une petite chaîne de hamburgerexploitée à partir de 1937 par Richard et Maurice McDonald.Un restaurant McDonald's est exploité par un réseaucommercial, par un affilié ou par la société elle-même. Lesrevenus de la société proviennent de la location, desredevances et des honoraires versés par les réseauxcommerciaux, ainsi que les ventes dans les restaurantsexploités par la compagnie. Site web : www.mcdonalds.com----------

Microsoft Corporation est une multinationale informatiqueaméricaine, fondée par Bill Gates et Paul Allen. Son activitéprincipale consiste à développer et vendre des systèmesd’exploitation et des logiciels. Le siège social de Microsoft sesitue à Redmond, près de Seattle, et ses meilleures ventes sontle système d’exploitation Windows et la suite bureautiqueMicrosoft Office. La société est parfois désignée MS ou MSFT

ou appelée "la firme de Redmond" ou tout simplement"Redmond" en raison de l’influence qu’a le siège social sur larégion. La stratégie commerciale de Microsoft, reposant sur lavente liée, lui a permis de diffuser son système d’exploitationWindows sur la grande majorité des ordinateurs de bureau. Sibien qu’un observateur note même que la mission originale deMicrosoft d’avoir "un ordinateur sur chaque bureau et danschaque maison, tournant sur Windows" est aujourd’huipratiquement accomplie. Microsoft participe aussi dansd’autres secteurs d’activité, comme la Télévision par câbleaméricaine MSNBC, le portail web MSN, les périphériquesinformatiques (claviers, souris), et les produits dedivertissement domestique comme la Xbox et le Zune. Site web : www.microsoft.com----------

Nike est une entreprise américaine spécialisée dans leschaussures, les vêtements et le matériel de sport. Le nom estinspiré de la déesse grecque de la victoire Niké, déesse ailéecapable de se déplacer à grande vitesse, dont la représentationla plus connue, une statue exposée au Louvre, est la Victoire deSamothrace. Nike a assuré sa notoriété par un logo simple etrapidement reconnaissable : le Swoosh, une virgule posée àl'envers et à l'horizontale ; il a été créé par Carolyn Davidson en1971 comme une représentation stylisée de l'aile de la déesse.Le siège de Nike est à Beaverton, Oregon.Site web : www.nike.com----------

Oracle, est une entreprise américaine créée en 1977 parLawrence Ellison. Ses produits phares sont Oracle Database(un système de gestion de base de données), Oracle WeblogicServer (un serveur d'applications) et Oracle E-Business Suite(un progiciel de gestion intégré). Oracle Database est unsystème de gestion de base de données relationnel (SGBDR)fourni par Oracle. Il a été développé par Larry Ellison,accompagné d'autres personnes telles que Bob Miner et EdOates. En novembre 2010, Oracle annonce l'acquisition de ArtTechnology Group, Inc. (ATG), société offrant des logiciels deeCommerce, pour la somme de 1 milliard USD.En février 2012, Oracle annonce l'achat de Taleo, sociétéoffrant des logiciels de gestion de talent, pour la somme de 1,9milliard de dollars (USD).Site web : www.oracle.com----------

Sources (voir plus : visiter :) http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_d%27entreprises_américaines.

AmCham News 71

Liste des entreprises américaines (non exhaustives)

PME AMERICAINES/PME SENEGALAISESJuin/Dec. 2013

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Les membres de la Chambre de Commerce Américaine auSénégal, regroupés en Assemblée Général le 1er février

2013, ont élu un nouveau Conseil d’Administration composés de15 membres pour un mandat de trois (03) ans. Près de 50membres ont répondu présent pour consulter et approuver lerapport d'activités et ainsi que la situation financière del’AmCham présentés par les membres du Conseild’Administration sortant, valider les modifications des statuts etensuite procéder à l'élection du nouveau Conseil d'Administrationet la nomination des commissaires aux comptes. S'en est suiviun vote avec comme candidats les membres du CA sortant etles nouveaux entrants. Le vote a aboutit à la reconduction desmembres du CA sortant ainsi que l'entrée au Conseil denouveaux membres avec la création de nouveaux postes. Ainsi,le nouveau Conseil d'Administration élu pour 3 ans est élargidésormais composé e 15 membres dont de huit (8) nouveauxentrants et se compose comme suit :

The American Chamber of Commerce in Senegal (AmCham),at the end of its general assembly held on February 1, 2013

elected a new Executive Committee of 15 members, for a three-year term.Some 50 members attended the gathering, to review andapprove AmCham’s progress report and financial situationpresented by the outgoing Executive Committee, before electinga new governing body and appointing auditors.

An election was then held, with members of the outgoingCommittee and new AmCham members seeking election. Thevote ended with the re-election of the outgoing ExecutiveCommittee’s members and the entry of new colleagues, with thecreation of new positions. Hence, this 15-member Committeeelected for a three-year term includes eight new members andis composed as follows:

LE COMITÉ EXÉCUTIF : EXECUTIF COMMITTEE

• Président / PresidentMr. Makha Racine SY (Managing Partner - Ersnt & Young Senegal).

• 1er Vice Président / 1st Vice PresidentMr. Mamadou NDIAYE (Managing Director - IBM Senegal).

• 2eme Vice Président / 2nd Vice PresidentMr. Joseph AZAR (Managing Director - L’Africaine de l’Automobile

(Ford Dealer).

• Secrétaire Général : Mr. Ndiaga SARR (Dir. Associé - KPMG Senegal).

• Secrétaire Gen. Adjoint : Mr. Alex GROUET (Business Development Manager/GOOGLE

Senegal).

• Trésorière : / TreasurerMme Coura FALL (Partnaire Associée / Computer Frontiers).

• Trésorier Adjoint : Deputy of Trasurer:Mr. Alioune BA (Dir. Financier / Microsoft West & Central Africa)

.***

• Responsable des Admissions : / Membership ChairMr. Simplice NICOUE (Dir. Général - UPS Senegal).

• Membres du Conseil / Members at Large

From U.S. Embassy Dakar/ Economique & Commercial Service • Mrs. Elisabeth EL KHODARY • Mrs. Youhanidou WANE BA

• Mrs. Medina SY

• General M.Mansour SECK (Former senegalese ambassador to U.S.) • Mrs Oumou Niang TOURE (Managing Director - Askia Assurances). • Mr. Claude SEBRE (Managing Director - SOUTH AFRICAN AIRWAYS).

• Mr. Papa Ware GUEYE (Regional Sales Director - CatalystBusiness Solutions).

• Commissaires aux Comptes / Auditors : • Mr. Chimère Diaw (Senior Auditor - CDE.)

• Mr. Taboule SYLLA (Chairman- Holding Nabi S;A.)

72 AmCham News

Un Nouveau Conseil d’Administration pour l’AmCham / A new Board for AmCham

NOUVELLES DE LA CHAMBREJuin/Dec. 2013

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Comment adhérer à l’AmCham Sénégal ? / How to join AmCham Senegal?

Formulaire de demande d’adhésion / Membership Form

Pour adhérer à l’AmCham Sénégal, merci de nous retourner le formulaire de demande d’adhésion dûment

renseigné, par fax au (+221) 33 823 8032. Toutes ces informations sont nécessaires pour la mise en œuvre

de la procédure d’acceptation de votre demande et sont également utiles pour vous envoyer des invitations,

vous contacter et inscrire vos coordonnées dans le répertoire des membres. A réception de votre demande,

le comité des admissions étudie votre dossier, si votre demande d’adhésion est acceptée, vous serez contacté

pour le règlement de votre cotisation d’un montant correspondant à la catégorie d’adhésion.

Tarifs d’adhésion : choisir la catégorie qui vous convient

- CATEGORIE /SOCIETE - Cotisation annuelle : 150.000 CFA.

- CATEGORIE /SOCIETE NON-RESIDENT - Cotisation annuelle : 150.000 CFA.

- CATEGORIE / MEMBRE INDIVIDUEL - Cotisation annuelle : 75.000 CFA.

- CATEGORIE /ONG ou ASSOCIATION A BUT NON LUCRATIF - Cotisation annuelle : 75.000 CFA.

- CATEGORIE /ETUDIANT - Cotisation annuelle : 15.000 CFA.

Nom de la Structure :............................................................................................................................................................................................

Nom du Représentant :....................................................................................................................................................

Titre : .................................................................................................................................................................................

Adresse : ..........................................................................................................................................................................

E-mail : ..............................................................................................................................................................................

Site Web :......................................................................... N° de registre de commerce :..............................................

Tel :…………………………………… Mobile : ………………….……………...... Fax :.......................................................

Secteur/Type d'activités : ………………..........................…………..................................................................................

Description des activités de l'entreprise :…...........………………………………............................................................

................…...........………………………………………………………………………............................................................

Nombre d'employés : ......................................................................................................................................................

Nom de la maison mère : ……..........…………………………....……................................................................................

Nationalité de la maison mère :…………........……………………………….....................................................................

Commissions : Veuillez cochez les commissions aux lesquelles vous souhaitez participer /

Date :…......................................................................... Signature et Cachet .................................................................

- Commission d’admission

- PME

- Jeunes Cadres

- Commerce et Industrie

- Coordination & Communications

- Economie & Finances

- Education

- Environnement

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ACT est un cabinet conseilpanafricain basé à Dakar,ayant pour vocation decontribuer au développementde partenariats gagnantsentre l’Afrique et le reste dumonde, notamment lesnouveaux marchésémergents.

Adresse : Immeuble NA 12, 2ème

étage, Rue Birago Diop x Rue H, Point E - Dakar, Sénégal.Tel. : +221 33 867 9598 Fax : +221 33 867 9500E-mail : [email protected]|Site Web : www.act-afrique.comContact : Ibrahima Cheikh Diong,Président Directeur Général.

Africa Consulting and TradingL’Afrique est en marche, Accompagnons-la

NOTRE VISION

Nous croyons profondément en une Afrique décomplexée, capable

d’identifier et de renforcer ses opportunités de coopération et dotée

de ressources humaines professionnelles qualifiées.

NOTRE CIBLE

Nous accompagnons le secteur public, le secteur privé et les

ONGs. Nous conseillons nos clients de la conception à la mise en

œuvre de leurs stratégies et projets en Afrique.

NOTRE OFFRE DE SERVICES

ACT offre deux grands types de métiers:

Conseil en Stratégie et en Affaires (CSA) et l’Intermédiation

Financière et Commerciale (IFC)

• Développement stratégique et accompagnement à la mise

en œuvre

• Gestion du changement

• Mobilisation de ressources • Informations de marchés

• Représentation

• Facilitation Commerciale

74 AmCham News

Liste des entreprises américaines (non exhaustives)

NOUVELLES ADHESIONSJuin/Dec. 2013

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“DAART”(DAKAR AMERICAN APPLIED RESEARCH TRAINING)

I recall when Professor Sène and Iwere putting our heads together with

Kristin Kane back in December 2011,when DAART was just an idea. Littledid we know where it would lead andwhat extraordinary people we wouldhave the opportunity to get to knowthrough the DAART Program. Indeed,the young women and men who arepart of the DAART Program havesurpassed our wildest imaginings.

From the beginning, we wanted this to be a program in whichyoung people would play key roles. Thus the steeringcommittee, ably represented by Samira Keita of Niger,Stephanie Guirand of the Haiti and the U.S., and AissatouPadane and Mohamed Diop of Senegal were selected to playkey roles in selecting fellows, designing the training, andmonitoring progress. They have done a laudable job. It shouldbe noted that their many contributions to the DAARTprogram have been entirely on a voluntary basis. We thankthem for sharing their time and expertise.

I am reminded of anthropologist Margaret Mead’s wisewords: Never doubt that a small group of thoughtful,committed people can change the world. Indeed, it is the onlything that ever has."

This group of DAART Fellows surely proves her right.

We are grateful to the Africa Bureau of the U.S. Departmentof State for the generous support of this project and thisinvestment in the future of young people, their communities,and the worlds they are changing. Jennifer YANCO - Directrice WARA / (West African Research Association)

En l'espace de trois ans, le projetDAART initialement intitulé projet pour

la promotion de l'entrepreneuriat et del'esprit citoyen chez les jeunes leadersouest africains (youth entrepreneurshipand civic engagement project) aura été ladeuxième subvention de grande envergureconsentie par le Département d'EtatAméricain à la West African ResearchAssociation (WARA) et à son organe

d'exécution le Centre de Recherche Ouest Africain(WARC).

C'est là une marque particulière d'intérêt, d'attention et deconfiance qui encourage le WARC dans toutes ces entreprisesvisant à promouvoir l'esprit d'initiative et l'engagement civiqueconstructif et innovant chez les jeunes de la sous-région.

Nous remercions bien vivement le département d’Etat etl’ambassade des Etats-Unis en espérant que ce partenariatfécond et productif ira se renforçant d’avantage avec le temps.

Les jeunes femmes et jeunes hommes qui, après une sélectionminutieuse, ont été déclarés éligibles à la formation et à labourse DAART proviennent de divers pays ouest africains telsque la Côte d'Ivoire, le Niger, le Burkina- Faso, le Togo, la Guinée-Conakry, le Cap Vert et le Sénégal.

Le caractère innovant de leurs projets respectifs, leur niveauintellectuel et académique de bon aloi ainsi que leur engagementavéré au niveau des communautés de base et des populationsdéfavorisées dans les diverses régions de leurs pays d'originesont autant de raisons qui donnent à penser que les jeunes dece continent méritent qu'on leur fasse confiance pour davantageimpulser le processus de développement en Afrique.Dans le cadre de ce projet, d'autres jeunes ont aussi fait leurpreuve, ceux-là mêmes qui ont été choisis comme membres duComité de Pilotage et qui, dès le début, se sont engagés àtravailler avec l'administration de la WARA et du WARC pour laréalisation satisfaisante des objets fixés.

Il est à espérer qu'avec leur conscience revigorée de la nécessitéd'un engagement citoyen et civique actif, les boursiers du projetDAART communément appelés les Daartiens se révéleront lesvéritables dards projetés pour faire avancer l'Afrique résolumentet infailliblement sur la trajectoire du développementéconomique, social et culturel. Ousmane SENE - Directeur WARC /(West African Resaerch Center)

Onze candidats venant du Sénégal (4), du Niger(2), de laGuinée Conakry(1), du Cap-Vert(1), du Burkina-Faso(1), de

la Côte d’Ivoire (1) et du Togo(1) ont été choisis pour participerà une formation d’une durée de deux mois à Dakar en Juin etJuillet 2012.

Cette formation a servi à développer leurs compétences dansles domaines suivants : leadership, développement personnel,genre, entreprenariat social, conception et gestion de projet,marketing, gestion financière, création de réseaux sociaux,rédaction de demandes de subvention, culture, technologie etcollecte de fonds. A l’issue de cette formation, les participantsont tous reçus un financement de 23,000 dollars qui leur apermis d’appuyer leur organisations et de renforcer leursactivités.

LES BOURSIERS DU DAART : Communément appelés les“Daartiens”, ce sont de jeunes femmes et jeunes hommes qui,après une sélection minutieuse, ont été déclarés éligibles à laformation et à la bourse DAART.

un programme pour la promotion del'esprit d'initiative et l'engagementcivique constructif et innovant chezles les jeunes leaders ouest africains.

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AmCham News 75LEADERSHIP JEUNESSE OUEST AFRICAINEJuin/Dec.2013

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d’apporter leur contribution à la création d’emplois pour lespopulations et surtout pour les jeunes mais aussi de limiter l’exoderural, de réduire l’insécurité alimentaire, d’étendre la culture dufonio dans tout le département et de préserver les valeursculturelles de l’ethnie Bassari à laquelle ils appartiennent.

Association pour l’Agriculture et le Maintien des ValeursAncestrales (AAMVA) Village d’Ebarack, Kédougou, Sénégal____

Ahmadou Aly Sall est spécialiséen Tapisserie d’art décoratifmural et est l’actuel Président dela Fédération Nationale desAlbinos du Sénégal(FNAS).La Fédération Nationale desAlbinos du Sénégal FNAS a étécréée en 2011. Elle a pourobjectif de lutter pour les droits

des albinos qui sont très souvent marginalisés ou victimes dediscriminations mais aussi de favoriser l’entre-aide et la solidaritépour la promotion économique et sociale des Albinos du Sénégal.Une grande partie du travail de la FNAS consiste à sensibiliser lespopulations à la cause des albinos vu qu’ils vivent souvent en margede la société et n’ont d’autre moyen de subvenir à leurs besoins quede mendier dans les rues. L’association sensibilise aussi les albinospar rapport pour une meilleure prise en charge de leur albinisme.La FNAS, pour apporter sa contribution et avec les fonds alloués parle DAART, a pour projet d’ouvrir un centre polyvalent où les albinospourraient être formés gratuitement en couture, tapisserie,ébénisterie, alphabétisation, nutrition, droits humains, santé etc.

Fédération Nationale des Albinos du Sénégal (FNAS) - Thiès,Sénégal____

Mohamed Albert Sylla est nomméDirecteur adjoint du festival Imageet Vie et a été récemment promuDirecteur du festival.Le Groupe Image et Vie est uneassociation à but non – lucratifreconnue depuis 2001 au Sénégalet qui s’investit dans la promotion

des valeurs culturelles sénégalaises et africaines. Dans ce cadre, leGroupe Image et Vie organise de nombreux évènements culturels.Le Groupe mène aussi des actions en vue de la protection et de lavalorisation de la jeunesse et de l’environnement. Le projet«SUNUVISION» : pour la création et la mise en réseau de clubs decinéma participatifs et éducatifs dans dix lycées de Dakar, que leDAART a financé, a été mis en place afin de contribuer à la prise deconscience citoyenne et au changement comportemental chez lesjeunes à travers la création de 10 cinéclubs participatifs en milieuscolaire. Il vise aussi à appuyer les jeunes réalisateurs et artistes del’audiovisuel par la production de 10 films de sensibilisation à lacitoyenneté. Deux films pilotes ont d’ores et déjà pu être réalisés.

Groupe Image et Vie / Festival de cinéma Image et Vie-------

Les recherches d’Abibatou Banda FALLont porté sur : l’Environnement et lesénergies renouvelables (solaire thermiqueet biomasseénergie). Grâce au financementdu DAART, ARADES a pu mettre àexécution le projet intitulé «Marketing socialdes paniers thermos au Sénégal». Lesystème de panier thermos est une vieilletechnologie utilisée pour conserver lesrepas préparés à chaud. Il s’agit d’uneméthode simple permettant de terminer lacuisson des aliments à l’étouffée et deconserver le plat ou la boisson au fraispendant des heures. Il est constitué dematières bio massiques valorisables auSénégal (panier tissé, isolation et coussin).Le projet de « Marketing social des paniersthermos au Sénégal » entre dans le cadredu renforcement de capacités des femmeset hommes pour la lutte contre ladégradation de l’environnement et en sebasant sur l’enseignement de techniquessimples et appropriées en matièred’économie d’énergie à usage domestique.

“Association pour la Recherche Action Développement etEnvironnement au Sahel (ARADES) Saint- Louis, Sénégal”

Fatima Camara est porte parole du CCFPPG.Le CCFPPG a été créé en 2009 afin de donneraux Filles/Femmes des partis politiques de laRépublique de Guinée, un espace où ellespourraient échanger partager leursexpériences. En effet, les femmes ont prisconscience de la nécessité pour lesfilles/femmes des partis politiques de fairecause commune pour participer de manièreefficace au débat politique en République de

Guinée. Elles sont convaincues qu’unir leurs forces et transcender leurappartenance à différents partis politiques est le meilleur moyen depromouvoir les compétences féminines, et ce, à tous les niveaux. Dansle cadre du financement du DAART, le CCFPPG a choisi de mettre enplace une Clinique Electorale. L’objectif de cette clinique est depromouvoir la citoyenneté et de renforcer les capacités des membrespour favoriser une plus grande implication des filles/femmes dans ledéveloppement. La clinique aidera aussi à faire la promotion de la femmedans les instances de prise de décision (parlement et administrationpublique) et à lutter contre la marginalisation et l’injustice sociale.

Cadre de Concertation des Filles /Femmes des Partis Politiques deGuinée (CCFPPG) - Conakry, Guinée-------

Gérémy Kaly BIANQUINCH est le présidentde l’AAMVA qui est une association à but nonlucratif basée à Ebarack dans la région deKédougou à 790 km de Dakar. L’associationa quatre secteurs d’activités principaux :L’agriculture avec la culture du fonio; Lacueillette de fruits naturels et la récolte demiel; La transformation et lacommercialisation de produits locaux; Laveille sur la préservation des valeursculturelles et des traditions Bassari. Lesmembres de l’AAMVA ont pour objectif

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La Directrice de la W

AR

A, Jennifer YA

NC

Ocuisinant le riz avec le panier therm

ost

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Nora est la présidente de La Sève-Togodepuis sa création en 2005. La Sève-Togo estune association à but non lucratif à caractèresocio-humanitaire qui opère spécifiquementdans la Préfecture des Lacs (Villagesd’Avoutokpa, d’Attitongon, de Mawussi et laville d’Aného), où elle organise des campsannuels, des formations et fait du soutienscolaire et de la sensibilisation. Grâce auprojet DAART, Mlle Noviekou et ces

partenaires ont pu mettre an place le projet «NOTRE AVENIR :Education –TIC - Citoyenneté au service du développement». Ceprojet vise à promouvoir l’éducation, les TICs et la citoyenneté pourune contribution au développement durable des zones rurales eturbaines. Ce projet contribuera au maintien des élèves démunisdans le système éducatif et à la prise de conscience de l’importancede l’éducation dans la vie d’un enfant, réduisant ainsi le tauxd’abandon scolaire dans le canton d’Attitongon.

La Sève-Togo / Lomé, Togo-------

Rachid KOLLO est le président del’association COFRAIR. A l’origine,COFRAÏR a été créé pour promouvoir laculture rap et hip hop à traversl’organisation du festival de rap et hiphop de l’Aïr, d’où le sigle COFRAÏR Trèstôt l’association s’est spécialisée dansla sensibilisation des jeunes sur dessupports tels que la musique rap

(concert grand public), la projection de films suivie de débats et enfindes sensibilisations par média (radio communautaire) sur des sujetstels que l’'éducation citoyenne, le VIH/IST/SIDA, la culture de la paix,la gestion des conflits, la scolarisation de la jeune fille, etc. Avec lefinancement du DAART, les membres de COFRAIR ont pour projetde créer l’ «école de la deuxième chance». Cette école servira àl’accueil, l’encadrement et la formation des enfants très tôt exclusdu système éducatif et de ceux en difficulté. Et en attendant depouvoir mettre en place cette école qui requière de lourds fonds etgrâce au financement octroyé par le DAART, COFRAIR a ouvert uncybercafé dont les bénéfices iront à la création de l’école.

COFRAIR (comité d’organisation du festival de rap et hip hop del’Aïr) Agadez, Niger-------

Zongo est présentement et ce, depuis Août2011, directeur de publication du JournalM UTATIONS. Mutations est un mensueld’informations générales et d’opinionsparaissant au Burkina Faso chaque 1er dumois. Les articles de Mutations sont le fruitd’une investigation approfondie et mettentl’accent sur des sujets variés en rapportavec la société, le développement, ladémocratie, la gouvernance, etc. Avec lefinancement du DAART, le projet de Zongo

vise à renforcer les capacités du journal Mutations. Celaconsisterait de manière pratique à augmenter la capacité deproduction du journal pour une couverture géographique plusgrande, à passer d’une parution mensuelle à une parutionbimensuelle et à augmenter la visibilité du journal en le mettant enligne sur un site web.

« Journal Mutations » / Ouagadougou, Burkina-Faso-------

Selma Neves est la présidente de laCooperativa Mulheres do Sal, AINCUBADORA (Coopérative des Femmesde Sal, L’incubateur). C’est uneorganisation qui vise à créer de meilleuresconditions socio-économiques, de réduirela pauvreté et de promouvoir l'inclusionsociale, en particulier pour les famillesmonoparentales dirigées par des femmes.La coopérative est formée par un groupe

de jeunes motivés et désirant faire une différence pour résoudre lesproblèmes actuels de chômage qui existent à Sal. Elle a aussi pourobjectif l'autonomisation des femmes et de leurs familles. Le projet viseà créer un centre de culture hydroponique qui générera 30 emploisdirects et 120 emplois indirects.

Cooperativa Mulheres do Sal A Incubadora, /Sal, Cap-Vert-------

Evariste Aohoui a servi dans plusieursorganisations spécialisées dans ledéveloppement de solutionsenvironnementales, le recyclage ainsique la gestion des déchets ménagers.Ces expériences lui ont permis decomprendre la question des déchetsd’équipements électriques etélectroniques en Côte d’Ivoire d’où la

création du projet de recyclage D3E financé par le DAART et mis enoeuvre par son association PARO qui travaille dans le domaine dudéveloppement durable et oeuvre à apporter des solutions durables auxproblèmes environnementaux. L’objectif majeur du projet D3E estd’assainir le cadre de vie des populations à travers des activités decollecte et de valorisation des déchets électriques et électroniques etde leur traitement selon des normes de sécurité environnementale. Ilfaut notez que les déchets d’équipements électriques et électroniquesont des composants très toxiques : Le plomb, le mercure, le chrome, lecadmium, le nickel, l’aluminium et les retardateurs de flamme halogènessont source de nombreuses maladies dangereuses telles que le cancer,le saturnisme, l’Alzheimer, des troubles oculaires, des maladiescardiovasculaires pour n’en citer que ces conséquences néfastes.

Programme Assainissement-Recyclage Ordures de Côte d’Ivoire (PARO- CI) / Abidjan, Cote d’Ivoire-------

Zakari Hassane, est le président del’association Potentiel Terre et porteur duProjet d’Augmentation de la ProductionAgricole et Promotion Organisée d’uneGénération d’Agriculteurs (PAPOGA). Lafinalité de ce projet est de contribuer àl’amélioration de la balance de paiementdu Niger à travers une stratégie

spécifique adaptée au contexte du pays. Pour y arriver l’association s’estfixée certains objectifs spécifiques à savoir : lutter contre l’exode desjeunes et le chômage des jeunes, formaliser, redynamiser et améliorerles activités de culture rizicole et maraichères mais aussi faire lapromotion de la culture civique et citoyenne des jeunes. Le projets’adresse à douze bénéficiaires directs qui seront sélectionnés par lecomité exécutif. L’équipe sera constituée de femmes chefs de ménages,de jeunes habituellement immigrants et de jeunes sans emploi duterroir.

Association Potentiel Terre, / Niamey, Niger-------

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M. le représentant du Ministre de l’Enseignement supérieurExcellence, M. l’ambassadeur des Etats Unis d’AmériqueMme la présidente de WARAM. Le directeur du WARCAu personnelAux fellows du DAARTA vous toutes et tous en nos titres et qualités,

Il y a de cela un an un navire amiral, nommé le WARC a pris lamer avec à la barre les commandants Yanco et Sène, sa mission,

la mission DAART, conduire sur les mers agitées de la sous régionouest africaine 11 jeunes matelots et, pionniers en même temps,sur les terres encore en friche du développement africain. En frichede citoyenneté, en friche de droits pour les femmes et lesminorités, en friche d’agriculture et de respect de l’environnement,en friche d’information créatrice d’une opinion publiqueresponsable. Il fallait aussi que de proche en proche, d’autresterres soient fertilisées.Et quelle terrible urgence dans la zone saharienne !

Je souhaite vous dire ma gratitude de m’avoir embarquée danscette aventure humaine africaine. Parce que l’équipage était dequalité, je veux nommer le Comité de pilotage composé de jeunes

du continent, je veux parler du personnel du WARC. Il faut bien ledire, nous avons souvent navigué sur une mer démontée et il afallu l’expertise des navigateurs spécialistes des passages rocheux,des chenaux étroits, les encadreurs, le personnel, pour que lesmatelots acquièrent les compétences nécessaires au voyage :compétences personnelles, de leaders, compétence en gestion,compétence culturelle, esprit critique, le tout sur le socle de lacitoyenneté, et ce en particulier lors de votre longue escale de 2mois à Dakar pour le renforcement de capacités.

Il a fallu la patience, la persévérance et surtout un impératif moralpour continuer à vous suivre sur les chemins que vous vous êtesdonnés et nous ne pouvons que nous féliciter d’avoir 11 jeunesprêts à continuer sur des mers agitées, sur des mers àredécouvrir. Les obstacles d’aujourd’hui constituant les succès dedemain.

Au moment où le navire amiral rentre à son port d’attache, vousavez décidé, vous les jeunes de construire le bateau DAART pourcheminer ensemble, vous enrichir mutuellement, démultiplier lesexpériences positives acquises dans vos domaines d’activités, vousavez décidé d’embarquer d’autres jeunes, bref de prendre legouvernail. Sachez que dans ce type de voyage il ne faut jamaisenvoyer à la retraite ceux qui sont ou ont l’air moins jeunes carc’est de la diversité culturelle et générationnelle des savoirs quenaissent les territoires développés économiquement,socialement, culturellement, ceux qui savent donner le senspremier au mot politique.Avec un clin d’œil appuyé au Département d’Etat américain, avecun clin d’œil à l’Ambassade des Etats Unis au Sénégal, il fautsouhaiter, cependant, que le navire amiral ne reste pas à quai qu’iltrouve la voie pour vous accompagner sur un petit bout de chemin,qu’il démultiplie et documente un modèle à offrir au continent, ilbâtirait ainsi sa légende sur les mers du développement avec etpar les jeunes d’Afrique.

Merci pour ce voyage. Et que les vents vous soient favorables à vous les DAARTIENS.

Discours de Madame Eugénie R. AW, Coordonnatrice académiquedu projet DAART, à l’occasion de l’inauguration du bâtiment du ditprojet devenu “Programme Daart”.

L’ambassadeur des Etats-Unis Lewis Lukens et le représentant du Ministre du l’Enseignement Supérieur et de la Recherche du Sénégals’adressant au public lors de l’inauguration du bâtiment du Programme DAART.

78 AmCham News LEADERSHIP JEUNESSE OUEST AFRICAINEJuin/Dec.2013

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Aviation Transport Air Transport

DELTA AIRLINES19 Rue Parchappe - Imm. Fayçal(SENEGAL TRAVEL SERVICES) - Tel : (+221) 33 859 4447Fax : (+221) 33 860 5313www.delta.snNabou SY KANE: Gen. Manager

SOUTH AFRICAN AIRWAYS22, Bd Djily Mbaye. BP 29805 Dakar Yoff, DakarTel: (+221) 33 889 0089 Fax: (+221) 33 821 7161 www.flysaa.comClaude SEBRE : Gen. Manager

BRUSSELS AIRLINES Immeuble La Rotonde Rue St-Michel x A. Ndoye - DakarTel: (+221) 33 823 0460Fax: (+221) 33 821 2442www.brusselsairlines.comFrederic STIELS : Gen. Manager

Audit, Tax Consultant & LegalAdviser / Audit, ConseilJuridique & Fiscal

CABINET AZIZ DIEYE 2, Place de l’Indépendance. BP 188 - DakarTel : (+221) 33 821 8588 Fax : (+221) 33 821 7594 www.cabinetazizdiey.snAziz DIEYE : General Manager

ERNST & YOUNG SENEGAL22, rue Ramez Bourgi. BP 545, Dakar Tel : (+221) 33 849 2202 Fax : (+221) 33 823 8032 www.ey.comMakha Racine SY : PartnerManager

KPMG SENEGAL83, Bd de la République, Immeuble HorizonsBP 2068 - Dakar.Tel : (+221) 33 849 2727 Fax : (+221) 33 822 1702 www.kpmg.sn - www.kpmg.comNdiaga SARR : PartnerManager

PWC TAX & LEGAL3 , Place de l'IndépendanceBP 6454 Dakar-étoileTel: (+221) 33 849 0500 Fax: (+221) 33 849 1750www.pwc.com/africa Mathias HUBERT : SeniorManager

DELOITTE SENEGAL1, Place de l’Indépendance,Immeuble. Clairafrique - DakarTel : (+221) 33 849 6505 Fax : (+221) 33 849 6510www.deloitte.frThiaba CAMARA SY : PartnerManager

RMA SENEGALPoint E, Rue P x rue de Kaolack. BP 25959 Dakar-Fann.Tel : (+221) 33 869 7979Fax : (+221) 33 824 3828www.rmasenegal.comPapa Alboury NDAO : PartnerManager

Automotive / Automobile

L’AFRICAINE DEL’AUTOMOBILE (FORD dealer)30, Av. Lamine Guèye xAutoroute Prolongée. BP 209218524 - Dakar Tel: (+221) 33 889 7500Fax: (+221) 33 283 3480lafricainedelautomobile.comJoseph AZAR : GeneralManager

SILCAR (GM /CHEVROLET dealer)Km 3,5 Bd. du Centenaire de laCommune de Dakar. BP 313Tel: (+221) 33 859 0080 Fax: (+221) 33 859 0074 www.silcar.snAnne Marie Santana : Director

CFAO MOTORS SENEGAL (TOYATA - SUZUKI... dealer)Km 2,5 Bd. du Centenaire de laCommune de Dakar. BP 2631Tel: (+221) 33 849 7777Fax: (+221) 33 849 7759www.cfao.comFabrice DE CREISQUER : GM

Agriculture / Agriculture

WEST AFRICAN OILS Tel: (+221) 77 449 6732 Email : [email protected] GUERRERO : GeneralAdmin.

Architecture & DesignArchitecture& Aménagement

ART INGENIERIE 101, Av. Peytavin, Immeuble AirFrance 7ème étage, DakarTel : (+221) 33 821 6568 Fax : (+221 33 821 6570

Fodé DIOP : General ManagerCABINET E.C.EKm1, Av. Cheikh Anta Diop x RueFA 13. BP 1938, Dakar Tel : (+221) 33 823 9800 Fax : (+221) 33 842 9326Mamadou BERTHE : GeneralManager

CABINET D’ARCHITECTURE PATHE GAYE35 D HLM Fass Paillotte BP 17635 - DakarTél : (+221) 33 842 2450 Fax : (+221) 33 842 0553Pathé Gaye : Architect DPLG

Bank & Finance Banque & Finance

CITIBANK SENEGAL2, Place de l’Indépendance. BP 3391- Dakar Tel: (+221) 33 849 1111 Fax: (+221) 33 849 1105 www.citigroup.comKevin MURRAY : GeneralManager

BRS - (BANQUE REGIONALEDE SOLIDARITE) 40, Av. Jean Jaurés x Carnot,Dakar Tel : (+221) 33 889 8000 Fax : (+221) 33 842 9880 www.groupebrs.comCoumba L. THIAM : GeneralManager

ECOBANK SENEGAL8, Av. Cheikh Anta Diop - DakarTel: (+221) 33 849 2000 Fax: (+221) 33 823 4707 www.ecobank.comYves COFFI : General Manager

UBA SENEGALRoute des Almadies - Zone 12 Lot D - DakarTel : (+221) 33 859 5151 Fax : (+221) 33 820 6010www.ubasenegal.com Jean-Luc KONAN : GeneralManager

Beverages ProductionProduction de Boissons

COCA-COLA WEST AFRICA Point-E, rue de Diourbel x Rondde l'Ellipse, Immeuble Isocèle Tel: (+221) 33 869 8800Fax : (+221) 33 860 4171 www.afr.ko.com Prosper TCHOUAMBE, GeneralManager West Africa Franchise

Companies members

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AmCham News 79AMCHAM Directory of Members / Répertoire des Membres de l’AMCHAMJuin/Dec.2013

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Bakery ProductsAméliorants Boulangerie

EUROGERM SENEGAL140 Rue Moussé Diop x Bd de laRépublique BP 6938 - 11524 -Dakar Tel : (+221) 33 842 2278 Fax : (+221) 33 842 2279 www.eurogerm.comAmadou Seck : General Manager

Civil Ingineering Grands Travaux Publics

CONSORTIUM D’ENTREPRISESAvenue Félix Ebouè BP 2384 - DakarTel : (+221) 33 839 5959 Fax : (+221) 33 832 8610Email: [email protected] -www.cde.snDjibril Chimère DIAW Chef du Service ContrôleFinancier & Audit

Cosmetic / Personal HygieneCosmétiques / Hygiène

PROMO IMPORT4, Av. Cheikh Anta Diop - DakarTel : (+221) 33 889 0077 Fax : (+221) 33 849 6925ww.promoimportafrique.comAmadou BA : General Manager

LABORATOIRES BIO ESSSENCE 15 ZI Sonepi Dakar Sodida, BP 30010 - DakarTel : (+221) 33 864 7341 Fax : (+221) 33 864 7341www.bioessencelabs.comMame Khary DIENE : Gen.Manager

COLGATE PALMOLIVE SENEGALPoint E, rue de Diourbel - Dakar Tel : (+221) 33 859 2424 /10 Fax : (+221) 33 825 3390 www.colpal.com Jacques Martin : GeneralManager

Cereals Import /Importation de Céréales

GROUPE SAFCOMCité Sipres Mourtada, Ouest Foire N°1 - DakarTel : (+221) 33 869 3073Fax: (+221) 33 820 9798Abdoul Aziz NDIAYE : Gen.Manager

Cleaning Services Services de nettoiement

CLEAN LAND SARL62 x 64 Baie de SoumbédiouneTel : (+22) 33 823 66 08

(+221) 33 823 99 54Fax : (+221) 33 823 97 08Email: [email protected] : 810 - Dakar FannSeydou Nourou NDOYE : Gen.Manager

MAX CLEANVDN, Ouest-Foire (Face Impôts &Domaines) - Dakar Tel : (+221) 77 819 2429Tel : (+221) 77 829 3398Makebe KEBE : Manager

Education / Education

USAID - EDUCATION DE BASEAv. Pdt Lamine Guèye, Ministère de l’EducationBP 14 036 - Dakar PeytavinTel : (+221) 33 889 35 36 Fax : (+221) 33 822 7227Guitele Nicoleau : Chief of project

UNIVERSITE DU SAHEL33, rue M2-198 Mermoz BP 5355 Dakar-FannTel : (+221) 33 860 9975 Fax : (+221) 33 860 9978 www.unis.sn Pr. El Hadji SALL : President

GROUPE SUPDECO DAKAR 7, Av. Faidherbe, BP 21354 -Dakar Tel : (+221) 833 849 6919Fax : (+221) 33 33 821 5074www.supdeco.sn Yasmine SY : Responsable desRelations Internationales et de laQualité

BEM DAKAR (BordeauxManagement School)Sacré-Coeur III Pyrotechnie - BP :2508 Dakar-FannTel : (+221) 33 869 8281Fax : (+221) 33 824 0063Kodé NIANE: Chief of project

SPECIAL OLYMPICS SENEGALSiège : (INSEPS) http ://www.specialolympics.snTél : 77 332 59 09 Email : sosenegaldirectorRajah SY : Directrice NationaleTel : (+221) 77 332 5909

Environment / Public HealthEnvironnement / Santé Publique

LQT CONSULTING SARL3, Bis Nord Foire,BP 28768 - Dakar Tel : (+221) 33 820 5415Fax : (+221) 33 820 5414www.lqtconsulting.comPapa Landing MANE : Gen.Manager

EQUANYMCabinet de génie-conseil etd'hydroinformatique -Bureau d'études d'ingenierie :Eau, Energie et Environnement50, Bd Félix Houphouet Boigny -Corniche Ouest - DakarTel : (+221) 33 825 5547Fax : (+221) 33 825 5549www.equanym.netIbrahim TOURE: Manager

Energie / Energy

FORTESA INT'L SENEGALCité des Cadres Lébous, N° 73 Bis,Yoff Toundoup Rya,DakarTel: (+221) 33 820 1655 Fax: (+221) 33 820 4613 www.fortesa.com Rogers BEALL : General Manager

GE INTERNATIONAL INC.12, Bd Djily Mbaye - ImmeubleAzur 15 - DakarTel : (+221) 33 829 6460Fax : (+221) 33 829 6400www.ge.com Pierre Karim LYRegional Sales Manager

Finance & Investment Finance & Investissement

AFIG GROUP83, Bld de La République,Immeuble Horizons - DakarTel : (+221) 33 869 8082 Fax : (+221) 33 864 6555 www.afigfunds.comMadiaw NDIAYE : Gen. Manager

Freight & Transit Fret & Transit

UPS SENEGALKm 5, Bd. du Centenaire de laCommune de DakarTel: (+221) 33 832 1474 Fax: (+221) 33 832 1464www.ups.comSimplice NICOUE : Gen. Manager

Companies members

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80 AmCham News AMCHAM Directory of Members / Répertoire des Membres de l’AMCHAM Juin/Dec.2013

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A m C h a m S e n e g a l - “ O P E N F O R B U S I N E S S ” - w w w . a m c h a m s e n . o r g

HOLDING NABI S.A.Sotrac Mermoz. B.P : 4182 -DakarTél. : (+221) 33 864 6007 Fax :(+221) 33 864 6006 www.holding-nabi.comTaboule SYLLA : President

SIMAR S.A. 27, av. Lamine Guèye - Dakar Tel : (+221) 33 823 6996 Fax : (+221) 33 823 6995 Sima FATY : GeneralAdministrator

TRANS FRET Rue Huart x A. Assane Ndoye,Immeuble Fayçal - DakarTel : (+221) 33 823 4668 /70 Fax : (+221) 33 823 4673www.transfret.snBaba TRAORE : General Admin.

Health / Santé

PFIZER AFRIQUE DE L’OUEST ZFI - Km 18, Route de Rufisque. BP : 3857 Dakar RPTél : (+221) 33 839 84 84 Fax : (+221) 33 834 2525www.pfizer.snCheikh Tidiane BA : Gen.Manager

SPEAK UP AFRICA18, Leopold Sedar Senghor xJules Ferry - N°87B - DakarTél : (+221) 33 822 49 22Fax : (+221) 33 822 49 22www.speakupafrica.orgYacine Djibo : Director

Insurances / Assurances

CGA ASSURANCES10, Av. L.S.Senghor x Rue FélixFaure. BP 50184 RP - Dakar Tel: (+221) 33 889 6200 Fax : (+221) 33 821 3363 Mamadou M. NOBA : Gen.Admin.

ILICO ASSURANCES16, Rue de Thiong x MousséDiouf. BP 1359 - DakarTél : (+221) 33 889 8787 Fax: (+221) 33 822 0449 www.ilico.sn Cheikh Tidiane KAMARA : G.M.

GRAS SAVOYE SENEGALPoint E, Rue de Diourbel x Rondpoint de L’Ellipse,ImmeubleIsocèle.

BP 9 - DakarTél : (+221) 33 859 4051 Fax : (+221) 33 859 4099Thierry LABBÉ : GeneralManager

ASKIA ASSURANCES25, Bd de la République - DakarTel :(+221) 33 889 4041Fax : (+221) 33 821 3060www.askiaassurances.comOumou N. TOURE : Gen.Manager

International Consulting Consultance internationale

AFRICAN CONSULTING &TRADINGAdresse : Immeuble NA 12,2ème étage, Rue Birago Diop xRue H, Point E - Dakar, Sénégal.Tel. : +221 33 867 9598 Fax : +221 33 867 9500E-mail : [email protected]|Site Web : www.act-afrique.comIbrahima Cheikh Diong,Président Directeur Général.

Laws Firms / Avocatsd’Affaires /Conseil enPropriété Intellectuelle

SCP GENI SANKALE & KEBE47, Bd de la République, Résidence Daniel Sorano. BP 14392 - 15 023. Dakar Tel : (+221) 33 821 1916 Fax : (+221) 33 842 6275 E-mail : [email protected] KEBE : Attorney

SCP MAME ADAMA GUEYE &ASSOCIES107-109, Rue Moussé Diop x A.Ndoye. BP 11443, Dakar Tel: (+221) 33 849 2800 Fax: (+221) 33 821 4809www.avocats-maga.snMe Mame Adama GUEYE :Attorney

SCP ME CHEIKH FALL48, rue Vincens x Abdou KarimBourgi, Dakar Tel : (+221) 33 821 7579 Fax : (+221) 33 821 0557 www.avocat-cheikhfall.comMe Cheikh FALL : Attorney

SCP KANJO, KOITA & HOUDA66 Boulevard de la République BP 11417 - DakarTel : (+221) 33 821 4722

Fax : (+221) 33 821 4543 E-mail : [email protected] KHALED El Houda : Attorney

Management ConseilConseil en Management

AFIBAFann Mermoz Rue FN1- Dakar Tel: (+221) 33 869 8080Fax: (+221) 33 864 6555 www.afiba.netPatricia CISSE : GeneralManager

Money Transfer Transfert d’argent

RIA FINANCIAL SENEGAL1, Allèes Seydou Nourou TallPoint E - Dakar Tel : (+221) 33 859 0890Fax : (+221) 33824 7735Email:[email protected]. riafinancial.comEl Hadji Malick SECK : ManagerAfrica

IT Solutions Solutions Informatiques

CATALYST BUSINESSSOLUTIONSNgor - Cité Adama Diop. BP 45787 Dakar-FannTel : (+221) 33 820 8177 Fax : (+221) 33 820 8074www.catalyst-us.com Cheikh DRAME : GeneralManager

COMPUTER FRONTIERSSacré Coeur 3, N° 48B, Dakar Tel : (+221) 33 869 6301 Fax : (+221) 33 869 6302 Coura FALL : General Manager

PEOPLE INPUTLiberté VI extension - ImmeubleSoda Marème, Dakar Tel : (+221) 33 827 3145 Mobil: (+221) 77 637 8201www.peopleinput.comSerigne BARRO : Gen. Manager

WARTSILA1 Place de l’Indépendance -Immeuble ClairAfrique - DakarTel : (+221) 33 889 5959Fax : (+221) 33 821 6255www.wartsila.com/westafricaMamadou GOUMBLE : Manager

Companies members

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AMC- Magazine n°17 ok_Mise en page 1 20/06/13 19:44 Page81

Page 82: PME américaines - PME sénégalaises American SMEs

A m C h a m S e n e g a l - “ O P E N F O R B U S I N E S S ” - w w w . a m c h a m s e n . o r g

AFRISYSTEMS 1361 Sicap Liberté 2 - DakarTel : (+221) 33 825 5696Fax : (+221) 33 825 5694 www.afrisystems.comBamba THIAM : Manager

GOOGLE SENEGAL12, Bd Djily Mbaye - ImmeubleAzur 15 - DakarTel : (+221) 33 829 6414 http://www.google.snhttp://google-africa.blogspot.comTidjane DEME, Directeur GénéralGoogle Afrique Francophone.

IBM SENEGAL12, Bd Djily Mbaye - ImmeubleAzur 15 - DakarTel : (+221) 33 829 6472 Fax : (+221) 33 829 6400www.ibm.comMamadou NDIAYE: Gen. Manager

MICROSOFTAv. Amadou A. Assane Ndoye xRue Dr. Thèze - Immeuble LaRotonde - DakarTel : (+221) 33 889 9050Fax : (+221) 33 821 0235www.microsoft.comAlioune BA : Financial Director

CODERS 4 AFRICA554 N Frederick Avenue MD208 77 USATel : + 1 856 313 1989www.coders4africa.orgAmadou DAFFE - CEO Co-Founder

ATOMIUM GESTIONAnnexe N°54 Liberté VI ExtensionTel : (+221) 33 869 36 00 Fax : (+221) 33 33 867 63 35www.atomium-gestion.comPapa Amadou DIAGNE - Dir.Général

XTREME DESIGN ANDENGINEERING SENEGAL SA.3, Rue Béranger FeraudTel : (+221) 33 889 9367www.xtremesenegal.comMohamadou Moustapha NDOYE -Dir. Général

Notary / Notaire

SCP NDIAYE & DIAGNE83, Bd de la République, Immeuble Horizons, BP: 11045 - CP 15023 - Dakar Tel : (+221) 33 849 4040 Fax : (+221) 33 822 3223 www.groupe.monassier.comAîda DIAWARA. DIAGNE - Notary

National & InternationalRemovalDéménagement International

MAXI - MOVE212, Sacré-Coeur 3, VDNExtension Tel : (221) 33 860 7171 / 73 Fax : (+221) 33 860 7172www.maxi-move.comAlain JOURDAN : GeneralManager

SDI (ENEGALAISEDEMENAGEMENTSINTERNATIONAUX)Km 2,5, Bd. du C. C. de DakarTel : (221) 33 832 0719Fax : (+221) 33 832 1219www.sdi.snBellel FOFANA : General Manager

Real estate & Property BusinessPromotion Immobilière

HOLDING NABI S.A.Sotrac Mermoz. B.P : 4182 -DakarTél. : (+221) 33 864 6007 Fax :(+221) 33 864 6006 www.holding-nabi.comTaboule SYLLA : President

Printing Press Imprimerie de presse

SSPP “LE SOLEIL”Route du Service géographique,Hann - DakarTel : (+221) 33 859 5900 Fax : (+221) 33 32 0886www.lesoleil.snCheikh THIAM : Gen. Manager

Special Delivery & CollectingDebt /Expédition de Courier &Recouvrement

COUDOUPoint E, rue 2 x rue A - N°2 -DakarTel : (+221) 842 4206 Fax : (+221) 33 842 4206 www.coudousenegal.comRoch PETON : General Manager

Services / Prestations

PRESTATIONS PLUSBP.13192 POSTE CHANCE F.13NORD FOIRETel : (+221) 33 860 [email protected]èye Coumba C. DIAITE : °°°

Companies membersCompanies members

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Page 83: PME américaines - PME sénégalaises American SMEs

A m C h a m S e n e g a l - “ O P E N F O R B U S I N E S S ” - w w w . a m c h a m s e n . o r g

Telecommunication /Télécommunications

TIGO15, Route de Ngor, BP 146 Dakar Tel: (+221) 33 869 7420 Fax: (+221) 33 820 6788www.tigo.snPape Abdoul BA : Chairman ofBoard Kevin Koch : General Manager

AFRICA 2447 Quai du Président Carnot 92210 Saint Cloud - FRANCETel: +33 1 41 12 87 65 Fax: + 33 1 70 72 34 07www.africa24.comYacine BARRO - DirectriceDéléguèe

Reseach & DevelopmentRecherche et Etudes

WEST AFRICAN RESEARCHCENTER (WARC)Rue E x Leon Gontran Damas, Fann Résidence, BP5456 Dakar Fann Tel : (+221) 33 865 2227Fax: (+221) 33 824 2058www.warccroa.orgOusmane SENE : Director

Security / Sécurité

TECSEN INTERNATIONALSicap Amitié 3, N° 4373,BP 2411 - DakarTel : (+221) 33 864 6071 Fax : (+221) 33 825 2277www.tecsen-int.com Hubert DACOSTA : Gen. Manager

Tourism , Tours operatorTourisme, Tours operators

HERTZ SENEGALRue Joseph Gomis x A. AssaneNdoye BP 2302 DakarTel : (+221) 33 889 8181 Fax : (+221) 33 821 1721www.hertz.snAime SENE : General Manager

AFRICA CONNECTION TOURS 3, rue Mass Diokhané, BP 11446 - DakarTel : (+221) 33 849 5200 Fax : (+221) 33 821 8326 www.actours-senegal.comSalif BADIANE : General Manager

WORLD VOYAGES - BCD TRAVEL45, Avenue Georges PompidouBP 23110 - DakarTel: (+ 221) 33 823 7577Fax: (+ 221) 33 842 9979www.worldv.net www.bcdtravel.snRacine BA, Deputy ManagerDirector

Tobacco Manufacturing Manufacture de Tabac

Philip Morris ManufacturingSenegal (PMMSN)Bureau Regional: Route del'aéroport x Rue Ng 96 Zone 16 -Ngor-Almadies - BP 50596 – CP18524 - DakarTel: (+221) 33 859 7878www.pmi.comGuillaume SENNEQIER

Individuals membersMembres individuels

MAMADOU MANSOUR SECKDiplomatic & Security Consultant Former ambassador of Senegal to WashingtonBP 25 501 - Dakar - Fann Email : [email protected]

ABDOULAYE AGNE Expert Maritime Consultant [email protected]

AMADOU THIAMDirecteur Général (INTERACT) 3079 Av. Bourguiba Sicap Amitié1- Dakar - SénégalTel : (+221) 33 825 80 59Fax : (+221) 33 864 50 36Email: [email protected]

KHASSIM NDOURPresident GIE S.I.P.A (AgroAlimentaire)[email protected]

MAMADOU SAKHO Directeur Général (AGRISOUF) Place de l’Indépendance - Dakar Tel : (+221) 33 822 5800

(+221) 77 501 8000Email: [email protected]

Companies members Companies members

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