pour que nous puissions dire à nos patients : vous êtes en de bonnes mains… prévention des...
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Pour que nous puissions dire à nos patients : “Vous êtes en de bonnes mains…”
Prévention des infections associées aux soins et maîtrise de la résistance par la promotion de
l’hygiène des mains
Campagne nationale belge 2013Hôpitaux aïgus et chroniques
Conformément aux directives de l’OMS et du CSS
Sommaire
Partie 1: Définition, impact et conséquences des infections associées
aux soins (IAS)
Partie 2: Principaux modes de transmission des micro-organismes
(MO) au cours des soins et par les mains en particulier
Partie 3: Hygiène des mains et prévention des IAS
Partie 4: Recommandations du CSS pour l’hygiène des mains au cours
des soins, conformément aux recommandations de l’OMS
Partie 5: Pourquoi, Comment et Quand pratiquer l’hygiène des mains au
cours des soins
Partie 6: Rétro-information des résultats d’observance
Partie 1
Définition, impact et conséquences des IAS
Définition
Infection associée aux soins (IAS)
■ Aussi connue sous les dénominations suivantes: « infection nosocomiale » ou « infection hospitalière »
« Infection acquise par un patient au cours des soins délivrés à l’hôpital ou dans tout autre établissement de soins et :
qui n’est ni présente, ni en incubation à l’admission ou au moment de délivrer les soins,
qui comprend l’infection contractée dans un établissement de soins mais qui ne se manifeste qu’après la sortie,
Fréquence des IAS dans le monde
■ Les IAS touchent des centaines de millions de personnes dans le monde et représentent un problème majeur pour la sécurité des patients
■ Dans les établissements de soins modernes des pays développés, 5 à 10% des patients contractent une ou plusieurs IAS
■ Dans les pays en développement, le risque d’IAS est 2 à 20 fois supérieur à celui dans les pays développés; la proportion de patients affectés par ces IAS peut dépasser 25%
■ Dans les unités de soins intensifs, les IAS touchent environ 30% des patients et la mortalité associée peut atteindre 44%
Chiffres récents concernant les infections liées aux soins en Belgique
Type surveillance
Prevalence
(%)
Incidence (pour 1 000 admissions)
Incidence (pour 10 000 patients/jours
)Tout l’hôpitalToutes les IAS2011ECDC - PPS
7,2
Tout l’hôpitalSepticemies nosocomiales2011WIV
5,5 7,4
Incidence des IAS en Belgique – WIV- surveillance (NSIH)
Type surveillance
Incidence (pour 1 000 admissions)
Incidence (pour 10 000
patients/jours)
Incidence(pour 100 admissions)
Incidence(pour 1 000 jours hosp.)
Incidence(pour 1 000 jours d’exposition)
Tout l’hôpitalSepticémies nosocomiales2011
5,5 7,4
Soins intensifs (USI)Septicemies acquises aux SI2011
2,3 3,1 2,5
Soins intensifs (USI)PneumoniesAcquises aux SI. 2011
7,5 11,3 12,7
Conséquences des IAS
Les IAS peuvent provoquer :
■ Un prolongement de la durée de séjour en établissement de soins
■ Une invalidité à long terme
■ Une mortalité excessive : tuent plus que les accidents de la route en Belgique
■ Une charge financière supplémentaire
■ Une augmentation des coûts pour les patients et leur famille
Les IAS les plus fréquentes et leurs facteurs de risque (étude KCE 2007!!!!)ECDC
INFECTION DES VOIES RESPIRATOIRES INFERIEURESVentilation mécanique - Aspiration Sonde naso-gastriqueDépresseurs du système nerveux centralAntibiotiques et antiacidesSéjour prolongé en établissement de soinsEtat nutritionnel insuffisantAge avancéChirurgieImmunodéficience
26%
INFECTION DU SANGCathéter vasculaireAge : néonatalSoins aigus et réanimationMaladie sous-jacente graveNeutropénieImmunodéficienceNouvelles techniques invasivesFormation et supervision insuffisantes
13%
INFECTION DU SITE CHIRURGICALProphylaxie antibiotique inadaptée
Préparation cutanée inappropriéeSoins des plaies inappropriés
Durée de l’intervention chirurgicaleType de plaie
Asepsie chirurgicale insuffisanteDiabète
Etat nutritionnel insuffisantImmunodéficience
Formation et supervision insuffisantes 16%
INFECTION URINAIRECathéter urinaire
Procédure urologique invasiveAge avancé
Maladie sous-jacente graveLithiase urinaire
GrossesseDiabète
18%
Les IAS les plus fréquentes et
facteurs de risque à leur
survenue
Hygiène des mains
déficiente
Partie 2
Principaux modes de transmission des micro-organismes au cours des soins et par les mains en particulier
Principaux modes de transmission des micro-organismes au cours des soins (1)Mode de transmission Réservoir / source Dynamique de transmission
Exemples de germes
Contact direct Patient, personnel soignant
Contact physique direct entre la source et le patient (contact de personne à personne)
Par exemple lors de : serrer la main du patient, toilette du patient, palpation abdominale, exposition au sang ou à des liquides biologiques (transmission du patient au soignant par l’intermédiaire de lésions cutanées), etc.
Staphylococcus aureus, bactéries à gram négative, virus respiratoires, VHA, VHB, VIH
Contact indirect Dispositif médical, matériel, endoscope, objet
(jouet dans les unités pédiatriques)
Transmission passive de l’agent infectieux de la source au patient par l’intermédiaire d’un objet (généralement inanimé)
Par exemple lorsque: les gants ne sont pas changés entre les patients, un stéthoscope est utilisé pour plusieurs patients
Salmonella spp, Pseudomonas spp, Acinetobacter spp,
S. maltophilia, virus respiratoire syncytial (VRS)
Principaux modes de transmission des micro-organismes au cours des soins (2)
Mode de transmission Réservoir / source Dynamique de transmission
Exemples de germes
Gouttelettes Patient, personnel soignant
Transmission par l’intermédiaire de grandes gouttelettes (> 5 µm) propulsées dans l’air, lorsque la source et le patient sont proches ;
Par exemple lors de: éternuement, toux, aspiration, la parole
Virus de la grippe, Staphylococcus aureus, Neisseria meningitidis, coronavirus associé au SRAS
Principaux modes de transmission des micro-organismes au cours des soins (3)
Mode de transmission
Réservoir / source Dynamique de transmission
Exemples de germes
Air Patient, personnel soignant, eau chaude, poussière
Propagation dans l’air (à proximité et à distance de la source) des MO contenus dans des aérosols et particules de petite taille (< 5µm) évaporés de gouttelettes ou émanant de poussières
Par exemple lors de: respiration
Mycobacterium tuberculosis, Legionella spp
Transmission par les mains
■ Les mains constituent le moyen le plus important de transmission des germes au cours des soins
■ La transmission des germes d’un patient à l’autre au cours des soins par les mains du personnel soignant se déroule en 5 phases successives
Les 5 phases de la transmission par les mains
Des MO sont présents sur la peau du patient et sur les surfaces situées dans son environnement immédiat
Les MO dont le patient est porteur contaminent par contact direct ou indirect les mains du personnel soignant
Les MO survivent sur les mains du personnel soignant
Les mains restent contaminées lorsque l’hygiène des mains est déficiente
Les mains contaminées sont à l’origine de la transmission des MO d’un patient à l’autre
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Transmission par les mains : phase 1Des MO sont présents sur la peau du patient et sur les surfaces situées dans son environnement immédiat
■ MO (S. aureus, P. mirabilis, Klebsiella spp. et Acinetobacter spp.) présents sur la peau intacte de certains patients : 100 à 1 million d’unités formant colonies (UFC)/cm²
■ Près de 1 million de squames contenant des MO se détachent de la surface de la peau chaque jour
■ L’environnement immédiat du patient (literie, mobilier, autres objets) est contaminé par ces MO (staphylocoques et entérocoques en particulier) dont le patient est porteur
Pittet D et al. The Lancet Infect Dis 2006
Transmission par les mains : phase 2 Les germes dont le patient est porteur contaminent, par contact direct ou indirect, les mains du personnel soignant■ Les mains des infirmiers peuvent être
contaminées par 100 à 1000 UFC de Klebsiella spp. au cours d’un soin supposé « propre » (mobilisation du patient, mesure des pulsations, de la tension ou de la température buccale)
■ 15% des infirmiers travaillant en soins intensifs sont porteurs de 10 000 UFC de S. aureus sur leurs mains
■ Dans un hôpital général, 29% des infirmiers sont porteurs de S. aureus (en moyenne: 3’800 UFC) et 17-30% sont porteurs de bacilles Gram-négatif (en moyenne: 3’400-38’000 UFC) sur leurs mains
Pittet D et al. The Lancet Infect Dis 2006
Transmission par les mains : phase 3Les MO survivent sur les mains du personnel soignant
■ Après un contact avec le patient et/ou son environnement immédiat, les germes peuvent survivre sur les mains des professionnels durant 2 à 60 minutes
■ En l’absence d’hygiène des mains, plus la durée du soin est longue, plus le degré de contamination des mains est élevé
Pittet D et al. The Lancet Infect Dis 2006
Transmission par les mains : phase 4
Les mains restent contaminées lorsque l’hygiène des mains est déficiente
■ L’utilisation d’une quantité insuffisante de produit et/ou la durée insuffisante de la procédure d’hygiène des mains ne permettent pas la désinfection satisfaisante des mains
■ La flore transitoire persiste après un lavage des mains à l’eau et au savon; l’usage d’un produit hydro-alcoolique pour la friction des mains est significativement plus efficace
Pittet D et al. The Lancet Infect Dis 2006
Transmission par les mains : phase 5
Les mains contaminées sont à l’origine de la transmission des MO d’un patient à l’autre
Pittet D et al. The Lancet Infect Dis 2006
Transmission par les mains : phase 5
La manipulation des dispositifs médicaux invasifs avec des mains contaminées est à l’origine d’infection par les micro-organismes dont le patient est porteur
Pittet D et al. The Lancet Infect Dis 2006
Partie 3
Hygiène des mains et prévention des IAS
Prévention des IAS
■ Il est démontré que des stratégies de prévention validées et standardisées permettent de réduire les IAS
■ Au moins 30% des IAS peuvent être évitées
■ La plupart des mesures de prévention sont simples et peu coûteuses
Stratégies de contrôle des infections
■ Précautions générales: Surveillance Précautions générales Précautions additionnelles basées
sur le mode de transmission
■ Contrôle de l’usage des antibiotiques
■ Stratégies préventives ciblées sur les : Infections urinaires Infections du site chirurgical Infections respiratoires Bactériémies
Précautions générales et additionnelles basées sur le mode de transmission (CDC, 2007) (1)
Moyen PrécautionsGénérales
Précautions « contact »
Précautions « gouttelettes »
Précautions « air »
Chambre du patient
Standard Individuelle Individuelle individuelle ; porte fermée ; pression négative ; 6-12 renouvellements d’air/heure ; filtrage et sortie d’air vers l’extérieur contrôlés
Hygiène des mains
avant et après contact avec le patient ; après contact avec du sang, des liquides biologiques, excrétions, muqueuses, peau lésée, pansements ; entre un site corporel contaminé et un autre site corporel; après contact avec des objets de l’environnement du patient ; après le retrait des gants
Standard Standard Standard
Précautions générales et additionnelles basées sur le mode de transmission (CDC, 2007) (2)
Moyen PrécautionsGénérales
Précautions « contact »
Précautions « gouttelettes »
Précautions « air »
Gants avant contact avec des liquides biologiques et des objets contaminés ; gants de soins non stériles
en entrant dans la chambre ; gants de soins non stériles
Standard Standard
Blouse d’isolement
en cas de contact prévu avec du sang ou un liquide biologique
Standard ; en entrant dans la chambre avant contact prévu avec le patient ou les surfaces contaminées de son environnement, ou en cas de diarrhée, de drainage de plaie ouverte ou de sécrétion
Standard Standard
Précautions générales et additionnelles basées sur le mode de transmission (CDC, 2007) (3)
Moyen PrécautionsGénérales
Précautions « contact »
Précautions « gouttelettes »
Précautions « air »
Masques ou lunettes de protection
avant toute procédure à risque de projection de sang, de liquide biologique, de sécrétion, d’excrétion
Standard port d’un masque en entrant dans la chambre ; lunettes de protection standard
respirateur N95 agréé par le NIOSH, et testé (test d’ajustement)
Exemples tous les patients, indépendamment de leur statut infectieux (suspecté ou confirmé), dans tout environnement de soins
Bactérie multi-résistante (SARM, ERV), Clostridium difficile, diarrhée, infection à VRS
méningite, coqueluche, grippe, oreillons, rubéole, diphtérie
tuberculose, variole
Simple évidence…
L’hygiène des mains est la plus simple et la plus efficace des mesures pour prévenir la
transmission des germes et réduire les IAS
Contrainte de temps = Obstacle majeur à l’hygiène des mains
Durée recommandée du lavage des mains au savon et à l’eau : 40-60 secondes
Durée moyenne effective consacrée par le personnel soignant : <10 secondes
La frictionhydro-alcoolique est le gold standard dans toutes les autres situations de soins
Le lavage des mains au savon et à l’eau est recommandé lorsque les mains sont visiblement sales ou exposées directement à des liquides biologiques
Friction hydro-alcoolique : la solution aux obstacles à l’hygiène des mains
Contrainte de temps = Obstacle majeur à l’hygiène des mains
Lavage : 40-60 secondes
Friction : 30 secondes
La plupart des produits sur le marché passent la norme EN 1500 en 30 secondes.
Cette durée est spécifiée par le fabricant.
Partie 4
Recommandations du CSS pour l’Hygiène des Mains au cours des Soins, conformément aux recommandations de l’OMS
Janvier 2009Mai 2009
Qu’est-ce que la stratégie multimodale de promotion de l’hygiène des mains de l’OMS ?
Une approche basée sur l’évidence et sur
les Recommandations
de l’OMS pour l’Hygiène des Mains au cours des Soins
composée de cinq éléments
fondamentaux pour promouvoir l’hygiène des mains dans les établissements de
soins
Changement de systèmeProduit hydro-alcoolique disponible sur chaque lieu de soins
Accès permanent à de l’eau propre, à du savon et à des essuie-mains
Formation et EducationFormation régulière de l’ensemble des soignants
Evaluations et restitution des résultatsSuivi des pratiques, infrastructures, perceptions et
Connaissances et restitution des résultats aux soignants
Rappels et Incitatifs sur le lieu de travailIncitations et rappels à l’intention du personnel soignant
Culture institutionnelle de la sécuritéParticipation individuelle active, soutien institutionnel,
participation des patients
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Qu’est-ce que la stratégie multimodale de promotion de l’hygiène des mains de l’OMS ?
Une approche basée sur l’évidence et sur
les Recommandations
de l’OMS pour l’Hygiène des Mains au cours des Soins
composée de cinq éléments
fondamentaux pour promouvoir l’hygiène des mains dans les établissements de
soins
Changement de systèmeProduit hydro-alcoolique disponible sur chaque lieu de soins
Accès permanent à de l’eau propre, à du savon et à des essuie-mains
Formation et EducationFormation régulière de l’ensemble des soignants
Evaluations et restitution des résultatsSuivi des pratiques, infrastructures, perceptions et
Connaissances et restitution des résultats aux soignants
Rappels et Incitatifs sur le lieu de travailIncitations et rappels à l’intention du personnel soignant
Culture institutionnelle de la sécuritéParticipation individuelle active, soutien institutionnel,
participation des patients
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Partie 5
Quand, Comment ,Pourquoi pratiquer l’hygiène des mains au cours des soins
Outils de promotion sur le lieu de travail
Quoi de neuf pour la 5 ème campagne
L’hygiène des mains est réalisée sur le lieu même où je dispense des soins aux patients (lieu de soins)
Au cours des activités de soins, je pratique l’hygiène des mains selon l’approche des « 5 indications »
Pour la désinfection des mains, je préfère la friction avec un produit hydro-alcoolique. Pourquoi? Parce que le produit est accessible sur le lieu de soins, parce que la friction hydro-alcoolique est plus rapide, plus efficace et mieux tolérée
Lorsque mes mains sont visiblement souillées, je me lave les mains à l’eau et au savon
Je respecte la technique et la durée recommandées pour la friction hydro-alcoolique ou pour le lavage à l’eau et au savon
5 règles fondamentales et individuelles de l’hygiène des mains (Règles d’or)
ENVIRONNEMENT DE SOINS
Site critique présentant un risque
d’exposition à un liquide biologique
ZONEPATIENT
Représentation géographiquedu risque de transmission
Site critique présentant un risque infectieux pour le patient
Définitions :
Environnement de soins et zone patient (1)
■ Du point de vue de chaque patient, le milieu dans lequel il reçoit des soins se compose de deux zones géographiques virtuelles : la zone patient et l’environnement de soins
■ Zone patient : espace limité qui comprend le patient lui-même et des surfaces et objets qui lui sont temporairement et exclusivement dédiés, tels que les surfaces inertes touchées par le patient ou en contact direct avec le patient (par exemple: literie, barrières de lit, chaise, table de nuit, tubulure de perfusion, moniteur de surveillance, bouton sur un appareil médical, et tout autre équipement médical)
ENVIRONNEMENT DE SOINS
Définitions :
Environnement de soins et zone patient (2)
■ Environnement de soins : correspond à l’ensemble d’un établissement de soins, en dehors de la zone d’un patient donné, qui comprend toutes les surfaces et tous les autres patients et leurs zones respectives. L’environnement de soins est caractérisé par la présence de nombreuses espèces microbiennes différentes, y compris les germes multi-résistants
ENVIRONNEMENT DE SOINS
H Sax, Hôpitaux universitaires de Genève 2006
Universitaires, Genève,
Comment les mains se déplacent et touchent le patient, les objets, les surfaces de la zone patient
L’HYGIENE DES MAINS OPTIMALE EST REALISEE
SUR LE LIEU DE SOINS
(“point of care”)
Lieu de soins : définition (1)
■ Lieu de convergence de trois éléments – le patient, le professionnel en contact avec le patient et le soin ou traitement délivré au patient (dans la zone patient)
■ La notion de « lieu de soins » intègre la nécessité de pratiquer l’hygiène des mains au moment opportun sur le lieu même où les soins sont dispensés
■ Cela implique qu’un produit hydro-alcoolique est situé au plus près du soin ou à portée de main du soignant, là où il dispense les traitements et les soins. Le produit mis à disposition sur le lieu de soins doit être accessible sans que le soignant ne quitte la zone patient
Lieu de soins : définition (2)
■ Le produit hydro-alcoolique sur le lieu de soins permet au personnel soignant de satisfaire aux 5 indications de l’hygiène des mains
■ Le produit hydro-alcoolique sur le lieu de soins est mis à disposition sous forme de flacons de poche individuels, de distributeurs muraux, de distributeurs fixés sur les lits ou sur les tables de nuit des patients, ou sur les chariots et autres plateaux emmenés sur le lieu de soins
Situations illustrant le contact direct avec le patient :
Serrer la main du patient, caresser le front d’un enfant
Aider à la mobilisation ou à la toilette d’un patient
Appliquer un masque à oxygène, pratiquer un massage
Mesurer les pulsations et la tension artérielle, ausculter les poumons, palper l’abdomen, placer les électrodes de l’ECG
Pouvez-vous citer des situations de votre pratique quotidienne des soins illustrant cette indication ?
AVANT contact patient
Situations illustrant des gestes aseptiques :
Brosser les dents du patient, instiller des gouttes oculaires
Soigner une lésion cutanée, refaire un pansement, pratiquer une injection sous-cutanée
Insérer un cathéter, ouvrir un système d’accès vasculaire ou un système de drainage, aspirer des sécrétions
Préparer des repas, des médicaments, du matériel stérile
Pouvez-vous citer des situations de votre pratique quotidienne des soins illustrant cette indication ?
AVANT un geste propre ou invasif
Situations illustrant les risques d’exposition à des liquides biologiques :
Brosser les dents du patient, instiller des gouttes oculaires, aspirer des secrétions
Soigner une lésion cutanée, refaire un pansement, pratiquer une injection sous-cutanée
Prélever et manipuler un échantillon de liquide biologique, ouvrir un système de drainage, insérer et retirer une sonde endo-trachéale
Evacuer des excrétions (urine, selles, vomissements), manipuler des déchets (bandage, serviette hygiénique, couche d’incontinence), nettoyer du matériel et des surfaces contaminés ou visiblement souillés (literie, cuvette de wc, urinal, bassin, instrument médical)
Pouvez-vous citer des situations de votre pratique quotidienne des soins illustrant cette indication ?
APRES exposition aux liquidesbiologiques ou des muqueuses
Pouvez-vous citer des situations de votre pratique quotidienne des soins illustrant cette indication ?
Situations illustrant le contact direct avec le patient :
Serrer la main du patient, caresser le front d’un enfant
Aider à la mobilisation ou à la toilette d’un patient
Appliquer un masque à oxygène, pratiquer un massage
Mesurer les pulsations et la tension artérielle, ausculter les poumons, palper l’abdomen, enregistrer un ECG
APRES contact patient
Situations illustrant le contact avec l’environnement du patient :
Changer de literie, sans le patient alité
Régler un débit de perfusion
Régler une alarme de monitorage
Relever une barrière de lit, s’appuyer contre un lit ou une table de nuit
Ranger et nettoyer la table de nuit
Pouvez-vous citer des situations de votre pratique quotidienne des soins illustrant cette indication ?
APRES contact avecl’envionnement du
patient
Pratiquer l’hygiène des mains dès que le geste exposant effectivement ou potentiellement
aux liquides biologiques est
terminé (et après retrait de gants) !
Pour protéger le professionnel d’une
infection par les micro-organismes dont le patient est
porteur et pour protéger
l’environnement des soins d’une
dissémination de ces micro-organismes.
AVANT contact patient
Pratiquer l’hygiène des mains en
approchant le patient, avant de le toucher ! Pour protéger le patient des micro-organismes présents sur les mains
des soignants. AVANT nu geste propre ou invasif
Pratiquer l’hygiène des mains immédiatement avant de toucher un site critique présentant un risque infectieux pour le patient !
Pour protéger le patient d’une infection par inoculation de micro-organismes, y compris ceux dont il est lui-même porteur.
APRES exposition aux liquidesbiologiques ou des muqueuses
APRES contact patient
Pratiquer l’hygiène des
mains en quittant le patient et la zone patient, après avoir
touché le patient !Pour protéger le
professionnel d’une colonisation par des micro-organismes dont le patient est
porteur et pour protéger
l’environnement des soins d’une
dissémination de ces micro-organismes.
APRES contact avecl’envionnement du
patient
Pratiquer l’hygiène des mains en quittant la zone patient, après en avoir touché un objet ou une surface, à l’exclusion de tout contact avec le patient !
Pour protéger le professionnel d’une colonisation par des micro-organismes du patient, présents dans la zone patient, et pour protéger l’environnement de soins d’une
dissémination de ces micro-organismes.
Les 5 indications de l’hygiène des mains
Hygiène des mains et usage des gants (1)
GANTS ET HYGIENE DES MAINS
= MAINS PROPRES
GANTS SANS HYGIENE DES MAINS
= TRANSMISSION DES GERMES
Hygiène des mains et usage des gants (2)
■ Le port de gants ne dispense pas de l’hygiène des mains !
■ Les gants doivent être retirés pour pratiquer l’hygiène des mains lorsqu’elle est indiquée
■ Les gants doivent être employés strictement et uniquement lorsqu’ils sont indiqués (cf. schéma pyramidal). L’usage inapproprié des gants constitue un risque majeur de transmission des micro-organismes.
≠
Points-clés de l’hygiène des mains et de l’usage des gants (3)
■ L’usage des gants
ne modifie en rien les indications de
l’hygiène des mains
■ L’usage des gants ne remplace pas l’hygiène des mains
Points-clés de l’hygiène des mains et de l’usage des gants (4)
Coïncidence des indications de l’hygiène des mains et de l’usage des gants ■ Lorsque des indications de l’hygiène des mains de type
« avant » coïncident avec l’usage des gants, l’hygiène des mains doit précéder immédiatement l’enfilage des gants
1 22
1 Avant contact Patient
3
Avant un acte propre ou
invasif
Points-clés de l’hygiène des mains et de l’usage des gants (5)Coïncidence des indications de l’hygiène des mains et de l’usage des gants ■ Lorsque des indications de l’hygiène des mains de type
« après » coïncident avec l’usage des gants, l’hygiène des mains doit suivre immédiatement le retrait des gants
1
2
Après contact patient2
4Après contact avec
des liquides biologiques
5
Après contact avec l’envirronnement
du patient
Points-clés de l’hygiène des mains et de l’usage des gants (6)
Lorsqu’une indication de l’hygiène des mains se présente, alors que le professionnel porte des gants, ceux-ci doivent être retirés pour permettre l’hygiène des mains.
Evolution à la fois du taux de résistance MRSA et du taux d’incidence de MRSA d’origine nosocomiale en Belgique dans les hôpitaux aïgus
Partie 6
Rétro-information des résultats d’observance
Vos résultats
Vos résultats
http://www.who.int/gpsc/en/
Pour plus d’informations…
■ Contacter ………………..
■ www.handhygienedesmains.be (matériel didactique pour l’hygiène des mains + Quiz)
• Nouvelles affiches 5 mai