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POUR RÉUSSIRNous voulons un Congrès utile pour réussirle quinquennat. Réussir, c’est aller au boutde la promesse d’égalité, répondre à lacrise par le progrès social et écologique,repenser la citoyenneté. Bâtir la nouvellesocial-démocratie du XXIème siècle.
Contribution Générale présentée par :Germain Jean-Marc
LES PREMIERS SIGNATAIRES:
Martine AUBRY, Maire de Lille et Bertrand AFFILE, Maire de Saint-Herblain ; Jacques
AUXIETTE, Pdt du CR des Pays-de-la-Loire ; Hicham AFFANE, CNC ; Annick
AGUIRRE, CN ; Michaël AURORA, 1er Fédéral du Gers ; Christian ASSAF, Député
de l’Hérault ; Delphine BATAILLE, Sénatrice du Nord ; Dominique BAILLY, Sénateur
Maire d’Orchies ; Philippe BAUMEL, Député de Saône-et-Loire ; Serge BARDY,
Député du Maine-et-Loire ; Jean-Réné BIHET, Maire de LOURCHES ; François
BONNEAU, Pdt CR Centre ; Pierre BOULDOIRE, Maire de Frontignan ; Kheira
BOUZIANE, Députée de Côte d’Or ; Jean-Louis BRICOUT, Député de l’Aisne ;
Charlotte BRUN, Maire-Adjoint de Lille ; Pascal BUCHET, CN-lc ; Gwenegan BUI,
Député du Finistère ; Laurent CATHALA, Député du Val-de-Marne, maire de Créteil ;
Frédéric CHEREAU, Maire de Douai ; Pierre COHEN, Président de la FNESR ;
Romain COLAS, Député de l’Essonne ; Pascale CROZON, Députée du Rhône ;
Laurianne DENIAUD, Maire-Adjointe de Saint-Nazaire, BN ; Dominique DARIO, CNCF-
lc ; Frédéric DELANNOY, Maire d’Hornaing ; Sandrine DOUCET, Députée de la
Gironde ; Marie-Guite DUFAY, Pdte CR de Franche Comté ; Anne-Lise DUFOUR-
TONINI, Députée, Maire de Denain ; Laurence DUMONT, Députée du Calvados, VP
de l’Assemblée nationale ; Olivier DUSSOPT, Député de l’Ardèche ; Frédéric
FAUVET, 1er Fédéral de la Somme ; Philippe FOURNIE, 1er Fédéral du Cher ;
Delphine FLEURY, CN-lc ; Jean-Marc GERMAIN, Député des Hauts-de-Seine, BN ;
Patrick GEENENS, Maire de Ronchin ; Daniel GOLDBERG, Député de Seine-Saint-
Denis ; Chaynesse KHIROUNI, Députée de Meurthe-et-Moselle ; Marc GODEFROY,
Maire de Lezennes ; Marc GRICOURT, Maire de Blois ; Chantal GUITTET, Députée
du Finistère ; Dominique GUILCHER, CNCF ; Annie GUILLEMOT, Sénatrice, Maire de
Bron ; Céline HENQUINET, CN-lc ; Antoine HOME, CN-lc, Maire de Wittenheim ; Léon
JEAN-BAPTISTE-EDOUARD, 1er fédéral de Guyane ; Matthieu KLEIN, Pdt CG de
Meurthe-et-Moselle ; Conchita LACUEY, Députée de la Gironde ; François LAMY,
Député de l’Essonne, BN ; André LAIGNEL, Maire d’Issoudun ; David LEBON, CN-lc ;
Christophe LÉONARD, Député des Ardennes ; Audrey LINKENHELD, Députée du
Nord ; Christophe LUBAC, Maire de Ramonville ; Didier MANIER, PCG du Nord ;
Nicolas MARANDON, 1er Fédéral de la Marne ; Frédéric MARCHAND, Maire
d’Hellemmes, VP CG du Nord ; Jacques MARISSIAUX, VP CG du Nord ; Benoit
MARQUAILLE, BNA ; Jean-Louis MARSAC, maire de Villiers-le-Bel ; Jean-René
MARSAC, Député d’Ille-et-Vilaine ; Bertrand MASSON, 1er Fédéral de Meurthe-et-
Moselle ; Philippe MARTIN, Député du Gers, Pdt CG du Gers ; Sylvain MATHIEU, 1er
Fédéral de la Nièvre ; Klébert MESQUIDA, Député de l’Hérault ; Michelle MEUNIER,
Sénatrice de Loire-Atlantique ; Franck MONTAUGE, Sénateur du Gers ; Pierre-Alain
MUET, Député du Rhône ; Jonathan MUNOZ, 1er Fédéral de Charente ; Alain NERI,
Sénateur du Puy-de-Dôme ; Maud OLIVIER, Députée de l’Essonne ; Thierry OCCRE,
CNCF-lc ; Gilles PARGNEAUX, 1er Fédéral du Nord, SN ; Christian PAUL, Député de
la Nièvre, BN ; Rémi PAUVROS, Député du Nord ; Gilles Christophe PERNY, Pt CG
du Jura ; Dominique POTIER, Député de Meurthe-et-Moselle ; Eric QUENART, CNC ;
Roland REVIL, Maire de Voiron ; Rafika REZGUI, CN-lc ; Estelle RHODES, Maire-
Adjointe de Lille ; Pernelle RICHARDOT, CN ; Bertrand RINGOT, Maire de Gravelines,
VP CG du Nord ; Pierre-Alain ROIRON, maire de Langeais ; Dominique ROULLET,
1er Fédéral de l’Indre ; Jean-Paul RYCKELYNCK, Maire de D’Haveluy ; Pierre de
SAINTIGNON, Maire-Adjoint de Lille, VP CR ; Nicolas SORET, 1er Fédéral de l’Yonne
; René SOUCHON, Pdt CR d’Auvergne ; Thierry SUAUD, Maire de Portet-sur-
Garonne ; Jean-Michel SZATNY, Maire de Dechy ; Isabelle THIS-SAINT-JEAN, VP
Région Ile-de-France, SN ; Sylvine THOMASSIN, Maire de Bondy ; Fabrice VERDIER,
Député du Gard ; André VEZINHET, Pdt CG Hérault ; Roger VICOT, Maire de
Lomme, VP CG du Nord ; Frédéric VIGOUROUX, Maire de Miramas, CN ; Jean-
Claude VILLEMAIN, Maire de Creil ; Sébastien VINCINI, 1er Fédéral de Haute-
Garonne ; Fatima YADANI, CN, BN ; Denis WIESSER, 1er fédéral du Haut-Rhin ;
Ludovic ZIENTECK, Maire de Bouchain
LES SIGNATAIRES:
Les 1000 premiers signataires Lounes Adjroud (92) CF-lc ; Catherine Poutier-
Lombard (91) ; Rachid Lounici (59) CF, BF, AM ; Ali Mohammad (78) CF, SF ; Yohan
Senez (59) CF, SF, BF ; Charles Fiterman (69) ancien ministre ; Mehdi Chalah (59)
CA, CF, MJS ; Alban Giraud (75) CA, CF, BF ; Andre Bony (62) ancien SecSec ;
Sarah Kerrich (59) SF, BF, AF du MJS Nord ; Florent Sainte-Fare-Garnot (58) Ancien
Maire de Nevers, CM, CC ; Alain Dupont (59), AM ; Baptiste Chapuis (45) SF, BF ;
Frederic Arnould (59) CF, SecSec ; Anthony Quéguineur (29) ;CM ; Hugo Baillet (75)
CA ; Jacques Lemaire (59) , AM ; Bernard Janot (44) ; Andre Leduc (37) CA ; Thomas
Puijalon (92) CF, SecSec CM, CC ; Bachir Boudissa (75) ; Alban Zanchiello (34) CF ;
Simon Piveteau (33) Député suppléant ; Dominic Henry (59) ; Frédéric Fauvet (80)
SF, BF, CN, 1er fédéral de la Somme ; Mathieu Bourgasser (59) ; Pascal Marteel (59)
CA ; Alexandre Ruf (88) ;CM ; Marc Roche (59) ;CM ; Annie Couderc Moneron (34)
CA, SecSec ; Mickaël Verfaillie (59) CF ; Damien Kebdani (59) CA CM ; Annie Michel
(FFE) ; Antony Gautier (59) CF, AM ; Michèle Canet (92) CA, CF, SF ; Walid Hanna
(59) CA, CF, AM, Pdt groupe à la Ville de Lille ; Marielle Rengot (59) CA, CF, AM ;
Marc Bodiot (59) CA, CF, AM ; Ramon Diaz (59) ; Antoine Plancke (59) CA ; Thomas
Toutain (27) BF ; Laurent Coulon (59) CF, CG, VPCG ; Cristina Soler-Savini (92) CA,
CF, BF CM ; Alain Gaillard (92) CA ; David Szwarcberg (59) ; Michel-François
Delannoy (59) CR, Pdt groupe PS au CR Nord-Pas-de-Calais ; Antoine De LAPORTE
(44) ; Abderrahmane Belhout (69) CA, CF CM ; Stéphanie Lakel (59) ; Marec Fabrice
(13) CA ; Claude Seyse (44) CA, CA de FDESR CG, VPCG ; Pierre-Alain Weill (75)
CA, CF, CNE, CM ; Quentin Delorme (73) SF ; Clément Cunin (17) CA ; Nathan De
Arriba-Sellier (FFE) ; Cédric Grunenwald (75) BF ; David Fontaine (91) CF, BF, AM ;
Emile Josselin (94) CF, BF ; Christine Lopez-Uroz (28) SecSec ; Christiane Grange
(92) ; Florent Lacarrre (64) AM ; Sylvie Sabouret (34) CA, CF ; Alain Taissere (30) CF ;
Philippe Dupuis (59) ; Grégoire Ruhland (54), AM ; Mohamed Stili (59) ; Baptiste
Murcia (59) CF CM ; Cathy Menet (59) CA, ; Evelyne Gilloteau (34) CA CM ; Lucien
D'hont (41) ; Arthur Boix-Neveu (73) ; Frédéric Piriou (69) CA, CF ; Faustine Balmelle-
Delauzun (59) ; Maliqua Tirmarche (59) CA, CC ; Lionel Jeanjeau (37) CM ; Luc
Bérard De Malavas (92) CF CM, CG, pdt du groupe PS au CG ; Guillaume Blanc (59)
CF, BFA ; Guy Jessenne (59) CA ; Sarah Sabé (59) CM ; François Dehissi (34) CF ;
Chrystelle Jimenez (30) CF ; Maria Fontaine (91) ; Gregory Strycharek (62) CA, CM ;
Julien Ernst (68) CF, Président du BFA68 CM ; Soufiane Iquioussen (59) CA ; Xavier
Derhille (59) CA, CM ; Rabah Dahmani (59) CA ; Linda Urfens-Foucan (75) ; Anne-
Eugénie Faure (92) CF, BF CM ; Christiane Grange (92) ; Harold Bernard (21) ;
Marion Gautier (59) CM,, AM ; David Brenot (59) ; Patrick Pribile (30) ; Baptiste Pavot
(54) CF, SF, CM ; Christian Legendre (28) CF ; Romain Delaunay (44) CF ; Laurence
Boubekeur (34) ; Gilles Bon-Maury (75) ; Jean-Marie Desbiens (59) ; Gildas Laeron
(38) CF ; Jacky Morin (75) CA ; Alexandre Thiaw (73) ; Caroline Dugué (44) ; Pierre
Bruere (59) ; Chantal Calduch (34) CF-lc ; Lucie Redonnet (75) ; Boris Bonnet (59) ;
Sadry Guita (13) CF, SF, BF ; Ludovic Rohart (59) SF, AM ; Gérard Beau (72) ;
Franck Hanoh (59) CA, AM ; Pierre Guiraud (34) CA VPCG ; Fabrice Barjot (38) CF ;
Simon Briaud (85) ; Eric Edouard (62) CA, SecSec, AM ; Marceline Carruolo (61) ;
Jean-Paul Makengo (31) CA, CR ; Jacques Pegon (91) CM ; Alain Gralepois (44) CF,
CR, VPCR ; Elsa Caballero (75) ; Hélène Parra (59) SF, VPCR ; Josselin Mouette (69)
CA ; Gilbert Najar (73) SecSec, AM ; Claude Bouyssieres (81) ; Eric Fargeas (34) BF ;
Solange Meynier (92) CF ; Florent Petit (59) ; Jacqueline Boccardi (83) CF, SF, BF ;
Jean Pierre Le Belle (92) ; Didier Fischer (78) CF CM, CR ; Bernard Cordier (34) ;
Etienne Lefebvre (59) CM ; Sylviane Cateau (59) CA ; Eric Fargeas (34) CF ; Gaëlle
Lenfant (13) SF, CM, CR, VPCR ; Erwan Sauvaget (35) , CN, SN ; Laurent Boiron
Mathiot (87) CM ; Colette Swinnen (80) ; Lydie Mahe (44) CA, AM ; Latifa Bezzaouya-
Cotrie (93) CA, CF, SF, BF CM ; Olivier Malaret (59) ; Akli Mellouli (94) CA, CF, SF, AM
; Danielle Teil (42) ; Jean-Paul Favre (69) ; François Fromont (91) CF ; Alain Cornut
(42) ; -Veronique Dierckens (59) CM ; Albert Lannes (91) ; Sophie Lépée-Fischer (78)
; Lahoucine Djene (34) ; Francis Poézévara (92) CA, CF, SecSec, CM, CC ; Liman
Sassia (94) CA, ; Loic Escourrou (81) CR ; Loïc Bedouet (53) CF CR ; Martine Durot
(59) ; Michèle Blumenthal (75) ; Marie-Annick Tordjman (95) CA, CM ; Benoît Marzec
(59) ; Mheïdi Gueroui (59) CA ; Beatrice Bruniaux (33) CF, BF ; Claude Bosom (11)
CA, CF, SF, BF ; Luc Vellet (1) ; Joelle Jedryka (37) ; Miliani Makhechouche (84) CF,
SF, BF ; Alexis Girszonas (92) CF, SF, CM ; David Lebon (28) CF CM, CNlc ; Michel
Pech (31) ; Jean-Pierre Gruson (56) CM ; Bruno Cavaco (62) CFN, CM, AM ; Nicolas
Pruvost (62) ; Jean-Pierre Houzet (56) ; Michel Cabirol (75) CF ; Bertrand Affilé (44)
CF, SF, BF Maire ; Vincent Duclos (92) CA ; Nasser Ramdane Ferradj (93) SecSec ;
Francois Pisanu (95) CA ; Didier Delmotte (59) ; Henri Thiot (59) CA, ; Gilles Muhlach-
Chen (24) ; Isabelle Roudil (93) ; Clément Mauvais (56) CA, CF, SecSec ; Christine
Laurent (59) SF ; Melissa Youssouf (93) CA, SecSec, CM ; Jean Claude Maurin (30)
CF, SF ; Alexis Peilloux (75) ; Benoit Marquaille (92) BF, CN, CR ; Guy Chabert (75)
membre du CESC ; Jean Paul Debiere (75) ; Jean Louis Llorca (31) CF VPCG ;
Christian Lafond (43) CF, SF, CM ; Patrick Widloecher (92) CA, CM ; Olivier Panza
(83) CF ; Gilbert Legrand (62) CA, Maire ; Marianne Birck (54) SF CM ; Gilbert
Pouthas (14) ; Jean Louis Degave (59) ; Martine Pavoine (75) ; Corinne Leveleux-
Teixeira (45) CA CM, CR ; Pierre Chelihi (89) CA ; Damien Vernaison (971) ; Grégory
Aubert (77) ; Daniel Savoye (26) ; Fatima Potier (35) CF ; Jean-Louis Le Bihan (49) ;
Guy Gatignol (63) CM ; Jean Paul Debiere (75) ; Jean Marc Bovero (45) CM ; Jean-
Yves Ragil (FFE) ; Jean-François Picaut (35) ; Jean-Marc Bruneau (78) CA ; Robert
Butruille (59) ; Innocent Zongo (59) CA ; Bruno Gonidou (29) ; Raphaël Bouton (93)
CF ; Georges Dold (14) ; Olivier Berthelot (29) CA ; Violette Spillebout (59) ; Jacky
Lecuivre (13) SecSec ; Jean Pierre Applancourt (59) CF ; Christiane Fourteau (34) CF
; Tarek Bais (80) CF ; Julien Tilmant (51) CF ; Richard Plancque (59) ; Benedicte
Martin (91) CF CR ; Yves ;(75) CA, ; Ali Beloucif (59) ;CM ; Maria-Cristina Kühne (59) ;
Raymonde Gauthier (7) PS Maire ; Emmanuel Hiron (78) ; Jean-Luc Cavey (75) ;
Philippe Petit (67) SecSec ; Pierre Pène (92) SO ; Omar Lamri (34) CA ; Christophe
Rousseau (57) ; Pascal Menard (92) CA ; Madeleine Lahaye (59) ; Juliette Mant (94)
CF, BF, AM ; Jean Claude Villemain (60) CF, CG, Maire ; Karim Ghachem (29) CA,
CF, SF ; Habib Ghouali (94) CM ; Oussouf Siby (93) CA ; Jacqueline Aymoz (38) CM ;
Rose-Marie Boussamba (91) CM ; Frédéric Hercberg (93) CA, CF ; Augustin Ballot
(FFE) ; Jean Claude Dubois (66) ; François Marcy (78) CA ; Anne Bonnet (75) CA ;
Pascale Massicot (58) CA, BF ; Anthony Sébille (35) CA, SecSec ; Dominique Dario
(78) CF, SecSec, membre de la CNCF CM ; Aline Vila (66) ; Erol Kaya (45) CA ; Denis
Lacombe (7) CA CG ; Marc Boyer (42) CF, SF, Pdt com. de Contrôle Fin. ; Michel
Coffineau (95) CF ancien Maire et Député ; Pierre Bihet (50) ;CM, CG ; Christian
Legendre (22) CA ; Maciej Sawosko (33) ; Clément Rose (50) ; Nassim Meza (93) ;
Élodie Jauneau (91) CA, CF CM ; Chantal Lamouroux (84) CF, CM ; Josiane
Bonneau (94) ; Salim Kouachi (63) CA ; Elsa Pelloie (28) ; Michel Hieu (92) CA CM ;
Gildas Gautier (75) ; Marc Patigniez (59) ; Mathilde Pousseo (75) ; Mohamed Biyadi
(28) CF, SecSec ; Johan Ankri (94) CF, SecSec CM, Président de groupe ;
Noureddine Ayari (92) ; Jean-Loup Lemaire (59) ; Raphael John (75) ; Laurent Maitre
(34) CA, CF, SecSec ; Alain Platier (95) ; Fatima Yadani (75) CF, BF, CN, SN CM ;
Zied Charada (59) ; Michelle Brun-Piguet (69) ; Patrick Hautson (38) CA ; Rachid Lasri
(62) CF, BF CM ; Ali Bouchama (59) ; Béatrice Rochaix (69) ; Jacqueline Platier (95)
CA ; Milouka Hadj Mimoune (69) CA, CM ; Roland Hidou (92) ; Gildas Maguer (92) ;
Françoise Dubois (95) CF ; Pierre Posmyk (59) CA, CF ; Françoise Goutant-Greffe
(26) CF ; Luis Ferrari (91) CF ; Jérémy Martinez (13) CM ; Beatrice Soussaya (30) ;
Gérard Suret (34) ; Julien Brassart (59) ; Bernard Thiébaud (17) CA ; Janine Crespin
(75) ; Franck Signoret (67) ; Pierre Dedet (18) Ancien SecSec ; Stéphanie Barthelemy
(54) CA ; Alexandra Valette (69) ; Jean-Baptiste Dulos (75) BF ; Pierre Teillaud (34)
CF, SF ; Sahra Benchadi (59) ; Sébastien Geeraert (51) CA ; Hakim Agouni (59) ;
Guillaume Poisson (95) CA, CF, SecSec CM ; Ghislaine Salmat (75) BF ; Michel
Cabirol (75) ; Elisabeth Lepeltier (37) ; Estelle Rodes (59) SF, AM ; Hamade Fady (34)
Commission contrôle financier ; De Wolf Jean (83) ; Raoul Lebrave (971) CA, CF ;
Echahbouni Mustapha (45) CA, CF ; Jean-Georges Gaillard (59) ; Daniel Hocq (59)
SecSec, AM ; Richard Sancho Andreo (67) CF, SF CM, CC ; Philippe Boudot (75) Ex
PS Paris XIe Ex PS, retraité ; Frédéric Delannoy (59) ;Maire, Pdt Communauté de
Communes ; Sheyma Valli (59) ; Accettone Grégory (59) CM ; Jérémie Guedj (75) ;
Mohamed Boudjellaba (69) neant CM ; Lionel Larmigny (55) ;CM ; Arnaud Mouillard
(91) ; Michele Hofmann (69) CF ; Véronique Bacle (59) CA, CF CM, CC ; Cedric Filhol
(63) CM ; Séverine Lubrez (59) ;CM ; Anne Rouibi-Geffroy (60) CA, CF CM, CC ; Jean-
Luc Antoine (59) CM ; Magalie Herlem (59) CA CM ; Varez Frédéric (59) SecSec ;
Ingrid Fasshauer (92) CA ; Catherine Chilemme (65) ; Saadia Yakoub (75) ; Mathieu
Delmestre (75) CA ; Veronique Duhamel (59) ; Valérie Moreau (59) CM ; Jean
Aulnette (44) CA, CF ; Emile Brice (59) CM ; Jean-Luc Richard (35) ; Maurice Lobry
(92) ; Ambroise Solomon (75) CF ; Serge François (59) CA, CM ; Hans Mazetier (54) ;
Anne-Laure Jaumouillié (17) SF, BF CM ; Youssef Abdelbahri (78) CM, CC ; Alain
Deloeil (59), SecSec, AM ; François Briançon (31) BF CM, CC ; Said Zakar (26) CF ;
Fabrice Tripeau (18) CM ; Maurice Riffait (28) ; Benoit Courtin (59) CA, CF ; Xavier
Soler (92) CA ; Angelo Tonolli (92) ; Johann Cousin (92) ; Sas Johan (94) ; Alexandre
Marguin (69) CA, SecSec ; Nicole Perrault - Le Pape (37) CF ; Oua Azouz (13) CA,
CF ; Jean-Michel Laurent (74) ; Marc Baietto (38) ;CM ; Liliane Govart (59) CA ; Michel
Leroy (59) ; Philippe Poteau (59), AM ; Nadine Boucquey (59) ; Pierre Sabatier (63)
CA, CF, BF ; Jean-Marc Aucouturier (58) ; Arnaud Hertz (92) ; Philippe Vilers (59) ;
Richard Fraszczak (77) CA ; Laurent Godet (44) BF CM ; Jean François Clair (94) CF,
SecSec CM ; Robert Farré (31) CF, SecSec ; Daniel Boucquey (59) ; Marie Troisville
(34) CA ; Annick Laquieze (92) CA ; Jean-Louis Merten (59) CA, CM ; Cédric Costille
(58) ; Xavier Moinier (86) SF, CN CM, CG ; Thibaud Grenard (70) ; Sébastien
Constant (93) ; Benjamin Baudry (44) BF, TF, SecSec CM ; Frédéric Fauchere (41) ;
Marie Line Bovero (45) ; Ludovic Miezin (91) CA ; Adrien Drioli (69) CF, BF, SecSec ;
Patrice Damany (29) CF CM ; Emmanuelle Benard (29) CF, SF, BF ; Denise
Dubuisson (59) ; Dominique Guilcher (13) CA, CF, CN ; Jacques Capel (46) SecSec
CM ; Gregory Vandenberghe (59) CF, SecSec ; Joshua Adel (75) ; René Causse (48)
;Maire ; Jacques Napieraj (62) CF, CG, Maire, Pdt communauté de communes ;
Florian Glay (8) CA, CF ; Adrien Soissons (28) SF ; Maryse Fondacci (13) ; Eric
Quénard (51) CA, CF, CN CM, CC ; Romain Jehanin (92) CA, CF, SecSec CM ; Jean-
Pierre Lacombe (78) ;CM ; Rosy Saouli Suchail (11) CF, SF, SecSec, AM ; Vincent
Tison (37) CF, SF, BF CM ; Jean Gullaud (25) CF, SF ; Philippe Jesover (75) CA ;
Jean-Pierre Netter (75) ; Victor Burette (59) CF, SF, BF CM ; Loic Linares (34) CF, SF,
SecSec CM, CC ; Vanessa Boukhirane (59) ; Vincent Léna (62) BF CR ; Jean-Luc
Mulenet (25) ; Matthieu Pasquio (91) CF, BF, SecSec, CM ; Stanislas Dendievel (59)
CA, CM ; Michel Courbet (44) CM ; Vivien Gasq (78) CA, CF CM, CC ; Pierre Bouldoire
(34) CF CG, Maire ; Bryan Defer (92) CA, ; Sanâa Alloulin (92) CA ; Mathieu Rauch
(59) ; Eric Houlley (70) ;CR, Maire ; Geneviève Hocquet (59) ; Isabelle This Saint-Jean
(78) CF, CN, SN CM, VPCR ; Ronsard Nagarettiname (78) ; Eric Petiniaud (59)
SecSec ; Patrick Dhainaut (34) ; Gaëlle Andro (35) CF CM, CG ; Jeremy Houssay (54)
CA, BFA CM ; Roger Vicot (59) CF, SF, BF Maire, VPCG ; Mustapha Bellebna (24)
CA, Membre Commission des conflits CM ; Javier Garcia (92) ; Bernard Fontaine (59)
CF ; Pierre Coron (66) CF, SecSec ; Bernard Fontaine (59) CF ; Gisèle Verniol (31)
;CM, CC ; Frédéric Beugnet (62) CF ; Nicolas Vincent (91) CA, CF ; El Mocktar Bocar
Toure (93) ; Jean-Michel Du Plaa (34) CF, BF CM, CG, VPCG ; Samira Sebbari (10)
BF CM, CC ; Jean-Georges Lechner (31) commission de contrôle des finances ;
Matthieu Stervinou (29) CF, SecSec CM ; Jean Le Govic (44) CF ; Kossi Atsu (75) CA
; Christian Tomczak (57) CA ; Guy Fontanet (59) ; Lucien Waringhem (59) CA ;
Catherine Burgho-Boutonnet (64) CA, ; Francis Bornstein (31) ; Philippe Gasparella
(57) CF, SecSec ; Joel Hanivel (91) ; Johann Carlier (62) ; Jill Gaucher (18) CF,
SecSec CM,, AM ; Mathieu Petit (45) ; Marine Boulakhras (29) ; Delphine Fleury (58)
CF, SF, BF, CN CM, CG ; Patrick Fortuit (59) ; Christophe Cathus (24) CF, SF, SecSec
CM ; Olivier Glorieux (41) SecSec ; Vincent Berlandis (38) ; Rabia Bekkar (93) CA ;
Quentin Picard (69) CF, BF ; Ousmane Cissakho (49) CF CM ; Marcel Cottin (44) , AM
; Georges Fevrier (34) CF, SecSec ; Damien Liévin (80) ; Lionel Poullias (14) SecSec
CM ; Elizabeth Labaye (91) CA, CF ; Olivier Bricaud (17) ; Michaël Canit (16) ; Anne-
Marie Kesseler (64) DF ; Aboudou Zaabay (77) CA, CF, SecSec CM ; Frédéric Lopez
(44) ; Aby Beaugrand (59) CF, BF, SecSec ; Camille Gangloff (67) CA, CF, SF, BF
CM, CC ; Alain Bourgasser (47) SecSec ; Daniel Kesseler (64) DF ; Sylvie Lours-
Gatabin (92) ; Bernard Chesneau (44) ;CM ; Marc Boyer (63) CM,, AM, Président de
SIVOS ; Jean- Michel Wattier (2) CA, CF, SF, BF, Président UDESR 02 Maire,
Suppléant Député ; Thierry Occre (62) SF, BF, CN, CNCF ; Reyne André (34) CA, SF
; Jean-Francois Cecak (62) CF, AM, pdt groupe au CM ; Serge Bories (12) CA, CF CM
; Daniel Sellier (59) CA, AM ; Jacques Parent (59) CM, CG ; Monique Stehelin (59) ;
Catherine Aurerin (75) ; Michel Durand (33) CA ; Chafia Tifra (69) SF CM, CC ;
Laurent Bégon (63) SecSec CM ; Arnaud Hadrys (91) SN d'HES ; Laurent Coulon
(59) BF CG, Vice président CG du Nord ; Soraya Mioudi Lefebvre (93) CA ; Hervé
Hirigoyen (31) SecSec ; Frédéric Fenaert (59) CA, ; Laurent Saiag (75) CA, CM, CM ;
Mélissa Menet (59) CA CM ; Didier Dufour (59) CA, CF CM ; Philippe Delporte (59)
SecSec, CM ; Patrice Racamier (31) CA ; Joseph Ferre (30) CA, CF, BF, SecSec ;
Rémi Demersseman-Pradel (31) SN ; Eric Fleury (70) CF CM,, AM ; Philippe Brard (44)
; Olfa Laforce-Ben Abdennebi (59) CA, CF, BF CR,, AM ; Mathieu Bergé (64) CF CM,
CR ; Maty Sene (92) CA CM ; Janine Dufau (64) CF CM ; Cleo Schweitzer (68) BF
CM, CR ;, AMelie Gallego (54) CA, Présidente C Conflits ; Nicolas Devigne (44) ;
Jean-Louis Delmas (34) CA, SecSec ; Céline Henquinet (54) CA, CF, SF, BF, CN,
SecSec CM, CC ; Aude Vrillet (45) Commission des conflits ; Cédric Voisenet (93) CA ;
Jean Lelievre (71) ; Eden Sallois (51) ; Edjila Atten (59) ; Colette Namssene (59) CA ;
Martin Beer (74) CF, SF, AF MJS 74 ; Teddy Lauby (62) CA, CF, BF ; Philippe
Massein (60) SF, AM, VPCR ; Sébastien Durand (78) CF, BF CM ; Thierry Boutin (69)
; Gabriel Steffe (29) CA, ; Florence Lefebvre (62) CA, CF ; Celine Deslattes (38) CF,
BF ; Guy Mondorge (64) CM, VPCG ; Stéphanie Platat (78) ; Jérôme Mater (49) CA,
CF, BF ; Jean-Paul Vermot (29) CF, SF, BF CM, CC ; Fabien Bazin (58) CF, SF, BF
CG, Maire, VPCG ; Alain Ancelin (57) CA, CF ; Jérôme Chinette (64) CF, SecSec CM ;
Ludovic Vlerick (62) CA, CF ; Valentin Bodet (91) ; Daniel Chezeau (87) CA CM ;
Jacques Steiner (78) CA, CF, SF, SecSec ; Guillaume Delmas (75) ; Fatiha Ihallaine
(59) CA ; Sebastien Ricordel (91) ; Vivien Julhes (92) CA CM ; Jean-Christophe
Bejannin (92) CA, CF, SecSec ; Françoise Filoche (75) CA, CF, BF ; Edouard
Ngomanga (93) CA ; Philippe Dhaussy (59) ; Yves Molina (59) CA ; Michel Parizot (75)
; Frederic Parre (31) CA CM ; Christophe Di Pompeo (59) CA, CF CM, CR ; Ivana
Plaisant (69) CA, CF, CM ; Muriel De Mauroy (69) CA, TF ; Anne Crayssac (31) CA, ;
Alain Dubois (91) ; Bruno Duquesne (59) ; Guillaume Poiret (94) CA, AM ; Nasser
Louzani (59) ; Antoine Dallet (33) SN d'HES ; Anne Javet (37) ; Vanessa Thomas (75)
CA ; Sylvie Lefranc (35) ; Christian Petit (59) CF, SecSec ; Martin David-Brochen (59)
CA, CF, SF, BF CM ; Seti Reyes (75) BF ; Jean-Sébastien Leuba (25) CA, CF,
SecSec CM,, AM ; Régis Delalande (13) CA ; Ozgur Eski (41) CA, CF, SF, BF, AM ;
Mustapha Larabi (38) ; Hocine Bouyerbou (59) ; El Hadji Dione (59) CA ; Sandra
Lhote Fernandes (75) CA ; Octave Procope-Mamert (FFE) CF Conseil Consulaire ;
Emmanuel d'Abzac (13) ; Thomas Doussau (75) ; Fabienne Padovani (44) CA, AM,
VPCG ; Gilles Betis (94) ; Gilbert Piantoi (91) CM, CC ; Hassene Ghemri (75) ;
Rolande Lust (59) ; Maurice Cheval (7) ; Christine Coget (59) ; Gilles Blanc (30) CA,
CF, SecSec ; Alain Bassier (69) ; Ludovic Michel (59) ; Pascal Bihoreau (75) CA ;
Laurent Desfougeres (18) CF, BF CM ; David Jacquet (45) CA, CF CM, CC ; Philippe
Chicault (14) ; Bernard Bouckaert (78) ; Stéphane Pacalet (92) ; Musard Francis (31)
;CM ; Sébastien Duhem (59) CF CM ; Jean-Louis Parise (46) ; Francine Fillol Cordier
(75) CA ; Marie Christine Deghaye (59) SF, BF, AM ; Christine Rambaud (91) CA, BF,
AM, VPCG, VPCR ; Jean-Paul Vezant (69) CA CM, Opposition da,s une commune de
droite décomplexée ; Daniel Tournez (45) CF ; Gilbert Milleville (59) CA ; Agnès
Gaubert (75) ; Brigitte Chollet (30) ; Charles Povoas (59) ; Eliane Mazet (7) CA, CF,
SF, BF CG ; Anne Durand (44) CA, CF, BF ; Eric Laurent (59) CM ; Jacques
Lamaziere (44) ;CM ; Franck Fradin (45) CA, CF CM ; Henri Caron (62) CA aucun ;
Marie-Francoise Beghin (47) CA, AM, VPCR ; Bertrand Grosz (68) ; Boris Ikhlef (13)
CF, SF ; Marcel Robillard (62) S PS ; Patrick Pignard (31) CA, CF CG, VPCG ; Jean
Vigreux (21) CF, AM ; Pierre-Louis Berte (59) ; Jeanine Robillard (62) S PS ; Annie
Duranton (13) ; Nathalie Lagraa (7) SN ; Emilie Mottier (44) CF, BF ; Serge Vlerick
(62) adjoint au Maire Honoraire ; Lionel Sautter (75) ; Jeanine Robillard (62) CA ;
Ghislaine Salmat (75) CA, CF, BF CM ; Micheline Rakotonirina (56) CA CM ; Daniel
Dugachard (75) CA, CM, CC ; Jehanin Romain (92) CA, CF, SecSec CM ; Bernard
Finiel (30) CF, SF, BF, SecSec ; Fred Hugon (38) CA, CF CM, CC ; Gerald Cormier
(59) ; Emmanuel Hanon (64) CF CM, CC ; Christine Goncalves (69) CA ; Jean-
Bernard Szefler (59) ; Alain Castan (30) Com. Des Finances Fede ; Jacques
Marissiaux (59) CF CM, CG, VPCG ; Dounya Madjidi (62) CA ; Lietart Jean-Luc (59)
CA, AM ; Janine Desmulliez (59) CM ; Christine Laurent-Raoult (59) ; Auguste Bovalo
(44) ; Evelyne Mularczyk (62) ; Marie-Ange Ferrari (91) ; Zakaria Mouamir (18) ; Nadia
Chaib (59) ; Loic Lucas (91) ; Alain Charbonnier (34) ; Cary Jean Claude (62) CA ;
Jean-Philippe Devotte (59) ; Stéphanie Barbato (7) CM ; Sylvie Bridier (33) CA, CF,
Présidente du BFA 33 ; Jacques Boutonnet (64) CF, CM, VP de la CC de la Vallée
d'Ossau ; Pierre Jaunet (85) CA ; Jean-Marie Vianney Ngamije (44) CA ; Anne
Lefevre (44) ; Raoul Marmoz (92) CA ; Julie Ngamije (44) CA ; Nicolas Hamm (33) ;
Luc Dino (91) CA CM ; Chloé Le Bail (44) CA, CF, SF, BF VPCR ; Tatiana Blanc (63) ;
Gilles Chatenay (44) ; Jean Renaud Seignolles (92) CA CM ; Laurent Joudon (92) ;
Farid Ghennam (91) ;CM, CC ; Didier Cardon (80) CF, SF, BF CM, CR, VPCR ;
Monique Collange (81) CF, BF ex-député Tarn et Maire Honoraire ; Roland Cottin (71)
; Charles Lafon (94) ; Angéline Silly-Desbordes (78) CA, CF, BF CM ; Francis Van
Iseghem (59) ;CM ; Rafika Rezgui (91) CA, CF, CN CM, CC ; Annaig Cotonnec (44)
CA, CF CG ; Nicolas Bernard (59) ; Alain Fabre (30) CA, CF, BF ; Jean-François
Gachet (83) ; Pierre Pecorella (75) ; Rose Marie Bonneval (guyane) SF ; Matthieu
Pillon (2) ; Didier Leconte (28) CF, SF, BF ; Jon Garay (47) CA, CF, BF CM ; Jacques
Le Roux (29) ; Claude Caumont (91) ; Gaetan Hervouet (44) CF ; François
Camerlynck (59) CA ; Michel Puzelat (75) CA, CF, SF ; Lamia Mastouri (59) CA ; Pierr
Dollat (63) CA, CF ; Suzanne Caumont (91) ; José Pressoir (59) CF ; Alain Saint-
Maxin (62) ; Rene Duchatelle (59) ; Antoine Raisséguier (95) CA, CF, BF CM, CC ;
Micheline Pressoir (59) ; Bertrand De Laporte (44) CA, CF, SecSec ; Guy Riviere (34)
;citoyen ; Maguy Maruejouls (33) PS ; Serge Paquet (62) CA, ; Monique Maupuy (37)
CF, SF CM ; Stéphane Cordier (28) CA, CF, BF ; Daniel Lairé (44) ; Yolande Terré (9)
CA, CF CM, CC ; Gaudin Emmanuel (44) CF, SDS ; Joelle Edouard-Gondret (92) ;
Catherine Theves (94) CA, CM ; Claude Frederic (54) ; Rodolphe Fitremann (66) ;
Mostafa Britel (59) CA ; Mohamed Ali Chagour (93) ; Philip Le Duault (44) , AM ;
Martine Derolez (59) ; Jean Grenier (30) CA, CF CM ; Géraldine Lacroix (93) ; Cécile
Michaux (69) CF, SF, BF conseillère d'arrondissement ; Christophe Lubac (31) CA,
CF, SF, BF, CN Maire, Vice Pdt de la CA ; Camille Lloret (78) ; Martine Munoz (63)
CA, CF CM,, AM ; Christian Warnier (59) CA ; Arnaud Mac Farlane (55) CA, CF, SF,
BF ; Christine Dorejo (6) CA, CF, SF, BF CM, CC ; Daniel Lubraneski (89) CA, CF, SF,
BF ; Madeleine Raillard (89) CF CM, CC ; Guy Renard (88) ; Jean-Luc Kowalewski
(83) ; Alain Metayer (79) CA, CF ; Vidilles Victor (75) ; Catherine Levert (92) CA ;
Ludovic Zientek (59) Maire ; Raymond Giirou (44) ; Nathalie Luci (38) CF, AM ;
Ryckelynck Jean-Paul (59) Maire ; Gerard Moneron (34) ; Robert Durando (6) CA ;
Michel-François Laurent (58) ; Dylan Werwinski (62) ; Arnaud Deslandes (59) CA ;
Philippe Libier (69) ; Emmanuel Chevreul (72) ;CM, CC ; Christiane Martineau (37) CM
; Carole Cecak (62) SecSec ; Jean-René Bihet (59) CA Maire ; Eric Finne (59) CA, CF,
SecSec, CM ; Jean-Luc Blanchard (44) CA ; Janine Finne (59) ; Victoria Finne (59) ;
Hicham Boubetra (91) CA ; Wilfried Nouioua (59) ; Christian Tosolini (59) CA, AM ;
Christian Vermeulin (69) ; Corine Barlis (75) CA, CF, SecSec, CM ; Michel Maillot (59) ;
Lucie Bergmann (38) CF ; Alain Beignet (41) CF CM, CR ; Yvon Riancho (59) ;CM ;
Joel Dordain (59) CA, CF CM,, AM ; Florent Pessaud (69) CF, BF ; Tony Ben
Lahoucine (36) CA, CF, SecSec ; Marc Gilleron (59) CA Maire ; Elias Fosso (77) ;CM ;
Maxime Batard (44) ; Mathias Trogrlic (95) CF CM, CC ; Clovis Cassan (91) CA, CF,
SF, BF ; Xavier Golczyk (75) CF, SF ; Leilya Bouvier (59) CA ; René Azemar (34) de
base ; Abdel Nacer Zerarga (17), AM ; Michèle Taurines (34) CF ; Elias Mbengalack
(31) CA ; Marie-Helene Vidal-Setif (92) ; Ina Sy (44) CA, CF, SF, BF CM, CR ; Isabelle
Hardy (31) CA CM, CC ; Lionel Pretto (69) ; Régis Maes (59) ; Serge Cossard (1) CF ;
Ulrich Kevin Kianguebeni (45) ; Jean Claude Audouy (11) ; Guillaume Quévarec (78)
CA, CF ; Danielle Cuchere (59) CA, CF, 1ere SecSec CM,, AM ; Jean Claude Auzou
(91) ; Annette Castan (30) ; Pauline Grégoire-Marchand (75) SecSec ; Françoise
Rougerie (59) ; Adrien Lartisien (59) SecSec ; Daniele Auzou (91), AM ; Edith
Maruéjouls (33) ; Melaine Delrue (59) ; Magalie Desseint (59) CA ; Henri Paul Desseint
(59) ; Jean-François Delattre (59) Maire ; Emmanuel Shodipe (92) ; Georges Demiere
(41) ; Piette Jean-Jacques (93) ; Pierre Junyent (31) ; Philippe Lavaud (16) CF, SF,
BF CM, CC ; Michael Dereux (59) ; Jacques Nowak (59) CA ; Emilie Cocquempot (59)
; Béatrice Aubert (13) ; Francis Duthilleul (59) ; Catherine Boursier (54) CF, SF, BF CR
; Georges Bridenne (59) CA ; Laurent Guyot (59) CF, AM ; Bernard Ratte (59) ; Gilles
Cocquempot (62) député honoraire ; Antoinette Le Bihan (34) CA ; Philippe Marchal
(31) CA, ; Alain Carral (31) CA, CM ; Catherine Pani (59) CA ; Emmanuelle Hebert
(FFE) ; Marie-Annie Bascour (59) ; Chantal Chaintreau (34) CF, SF, BF ; Mouhamet
Faye (59) ; Jean Blatz (FFE) ; Juana Altamirano (92) ; Alain Richard (78) Ancien 1er
fédéral ; Ouafae Benslimane (75) ; Henri Le Marois (59) CA ; Frédéric Chéreau (59)
SF, CN CR, Maire ; Ginou Zandonella (68) CF, SF, BF, CM ; Jacqueline Rodriguez
(34) ; Hocine Hamel (64) ; Marc Goujard (59) ; Philippe Moissonnier (34) SF CM, CC ;
Cécile Boucard (33) ; Jean Michel Guenole (29) CA, CF ; Agnès Sinsoulier (18)
SecSec CM, CR ; Agnès Sinsoulier (18) SecSec CM, CR ; Bertrand Ringot (59) CF,
Président de l'UDESR59 Maire, VPCG ; Erick Charton (59) CM, CG ; Michel Hermant
(35) CF, SecSec CM ; Julien Gokel (59) SecSec, AM ; Christiane Marcaillou (75) CA ;
Marjolaine Pierrat-Feraille (59) CF, SF CM, CC ; Michel Guibal (34) CG ; Martin
Paugam (35) CA, SecSec ; Christian Petit (59) SecSec ; Monique Amghar (59) CA,
BF, AM ; Henri Jacquin (58) ; Carmen Et Jean Claude Balboa (34) ; Annie Capderou
(75) ; Daniel Cotton (59) CA, CM,, AM ; Ryspert Rose-Marie (59) CM,, AM ; Jean
Jacques Puyobrau (33) Maire ; Yamina Mohamed (59) CM,, AM ; Jean Bernard
Duboscq (33) ; Akim Derghal (59) CM,, AM ; Jean-Pierre Crasnault (59) CM,, AM ;
Marie-Andrée Ardhuin (59) CM,, AM ; Salvatore Molara (59) CM ; Alain Rabary (59)
CA, Maire honoraire ; Alexandre Raszka (59) CA, CF CM, CC ; Danielle Dupuy (69) ;
Salah Mezdour (59) CA CM,, AM ; Elisabeth Thurotte (59) CM ; Denise Cacheux (59)
CA, CF, DEPUTEE HONORAIRE ; Lysiane Devred (59) CM ; Jérôme Payen (69) ;
Gilles Papazoglou (34) BF ; Gerard Delenne (30) CA ; Mathieu Villars (59) CM ;
Bernard Birembaut (59) CA, CM ; Any Browers (59) CA, CM,, AM ; Vivian Rinogt (59)
CF, SecSec, AM ; Fernando Pallares (59) CA ; Jean-François Burette (59) CA, CM ;
Ali Beloucif (59) CM ; Damien Landini (51) CA, CF, BF ; Patricia Lapierre (75)
Sécrétaire CNCF ; Laure Robert (42) ancien membre de la section ; Marylène
Leclercq-Beaussart (59) CM, AM ; Regine Outteryck (59) ; Christian Devos (59) ; Jean-
François Germain (7) ; Christian Devos (59) CM, AM ; Jean-Marie Lapierre (75) ;
Olivier Lesavre (59) ; Youcef El Amri (34) ; Agnès Dupuis (59) SF, AM ; Jacques
Dazin (59) SecSec ; Jacques Johnston (14) CA ; Fatiha Adjelout (31) CF ; Lucien
Fontaine (80) SecSecleonblum ; Sylvie De Béarn (34) CF, SF, SecSec CM ; Denis
Talledec (44) CF, SF, BF ; Myriam Riviere (34) ; Magdaleina Petit (59) CA ; Fanny
Pidoux (45) ; Bruno Tuder (92) CA CM ; Arash Saeidi (49) CA, CF, SF ; Elisabeth
Audouy (11) ; Boutaghane Mohamed (59) ; Armand Riviere (34) ; Bruno De Benoist
(1) CM ; Delettrez Olivier (59) CA CM ; Yves Martinache (59) CM ; Clement Descamps
(75) CA, CF, Trésorier de section ; Cathy Calbet (59) CM ; Marie-Laure Meyer (87) ;
Hassini Nordine (91) CA CM ; Pascal Loeb (59) CA ; Agnès Moutet-Lamy (91) ; Eric
Gens (59) CA CM,, AM ; Jérémy Cadart (59) ; Anne Charlet (95) SF ; Le Ny Jean
Claude (93) CA ; Dolores Roque (34) CA, SF CM ; Michel Fortumeau (22) ; Aziz
Benaaddane (91) CM ; Akim Oural (59) CF, BF, AM ; Dominique Lacambre (91) CM ;
Marlene Wattrelot (59) CA ; Grichka Lingerat (31) ; Françoise Cohen (31) ; Patrica
Lapierre (75) Secrétaire Commission Nationale du Contrôle Financier ; Kermen
Jacques (22) CF CM ; Awa Aidara (59) ; Farid Younsi (59) ; Pierre Gainet (25) CA, CF
; Julien Parelon (75) CA ; Vincent Claes (59) ; Olivier Caremelle (59) BF, AM ; Patrick
Debondu (59) ; Alexandra Lechner (59) CA, CF CG,, AM ; Patrick Derwel (59) ; Justin
Josias (59) CA ; Michel Lounes (59) ; André Claes (59) ; Alain , (95) CA, CF CM ; Jean
- Louis Estival (14) CF ; Jean-François Bucco (44) CA ; Daniel Manet (59) ; Cyril Godot
(59) SecSec ; Michel Pauchet (59) ; Rodolphe Dumoulin (25) ; Bacar Soilihi (93) CA
Maire ; Julien Razouk (59) ; Daniele Danglot (59) ; Paulo De Sousa (2) CA, CF, SF,
BF CM,, AM ; Stephane Richart (59) ; Xavier Bures (14) ; Pierre Richart (59) ; Jerome
Dehaynin (59) CA, CF, SecSec ; Fabienne Richart (59) ; Anna Splingart (59) ; Laurent
Pavageau (44) CA, SecSec CM ; Matthieu Vittu (75) CA, CNCF ; Domenico, AMpo
(59) ; Françoise Rey (14) CF, BF ; Bernard Charles (59) CA, CF, AM ; Mathias Priez
(75) CA ; Philippe Wimart-Rousseau (63) CF, BF, CN, CNC ; Romain Boutholeau (44) ;
Henri Molla (11) CA ; Hervé Bateux (91) CA ; Yannick Guin (44) ; Cédric Lemaire (60)
BF, AM ; Thomas Khabou (59) ; Jean-Alain Mazas (84), AM ; Guillaume Masson (93) ;
Pierre Guigui (41) CA ; Jean-Pascal Ruiz (77) CF, SF, délégué fédéral ; Gérard Mahe
(92) ; René Becamel (30) CF, secrétaire; Raphael Schmidt (35) ; Cecile Bossavie-
Giraudet (75) CA ; Yann Chandivert (89) CF, SF, AM ; Frédérique Colas (89) CA, CF,
SF, BF CR,, AM ; Gildas Guguen (44) CR ; Sandra Provini (94) CF, SF, BF CM, CR ;
Daniel Libbrecht (93) CA ; Christophe Poirier (79) CA, CF CM ; Abdelhak Aziz (59) ;
Philippe Berrée (92) CA, CF ; Irène Félix (18) CF, BF, CN VPCG ; Robert
Nagarettiname (78) ; Danièle Azemar (34) ;CM ; Julien Tampe (75) CA ; Laurie
Marsoni-Bornstein (31) SF, ; Laurence Marchand (89), AM ; Ben Maghnia Gilles (59) ;
Anass Rifki (59) ; CM, CC ; Louis Patouillard (7) CA ; Johann Cesa (42) CF, SF, CN
CM, CC ; Patrick Nedelec (13) CESE ; Elise Lapierre Gateau (95) ; Thierry-Paul
Ifoundza (59) ; Michel Fourteau (34) ; Gökmen Tekin (67) ; Patrick Geenens (59) CA
Maire, VP de la MEL ; Belmimoun Radouane Rachid (59) ; Méry Kadi (59) SF ;
Sylvain Mathieu (58) CA, CF, SF, BF, CN, 1er Secrétaire Fédéral ; Mathias Guillemin
(92) CA ; Daniel Goux (69) CA, CF CM ; Janine Baudier (71) CA ; Mayerat Quentin
(74) CF, SF, AM ; Souad El Manaa (61) CF, SF, CN CM, CC ; Guy Venne (70), AM ;
Alain Moussion (44) ; David Stefanelly (78) CA, CF, SF CM, CC ; Evelyne Ledez (59)
CN CM,, AM ; Martine Tabary (59) CA, CM ; Delphine Roussy (63) SecSec, et
Délégué de secteur Circo 630 ; Nicole Mayer (33) ; Ange Grignon (34) CA CM ;
Bekkai, AMohtari (34) ; Houria Baach (34) ; Alain Bonafoux (34) ; Jean Pierre
Bouzembrac (34) ; Yannie Coquery (34) CA CM ; Dominique Coquery (34) CA ; Hinda
Dabboue (34) CA ; Marc Demay (34) CA ; Marguerite Desmoutiez Trenga (34) ;
Renaud Duclerc (34) CA ; Laurent Gasc (34) CA ; Issa Gassama (34) CA ; Flora
Linares (34) ; Philippe Marsal (34) CA ; Joseph Morales (34) CA ; Robert Tant (34) CA
; Agnes Bourmond (34) ; Patrick Bourmond (34) ; Anne-Marie Costantini-Cornède (75)
CA ; Annick Aguirre (33) CF, CN ; Josette Sol (94) CA, CF, BF, AM, CG ; Florence
Daniaud (44) ; Jean-Luc Peruchon (44) CA ; Hervé Bocher (44) VPCG ; Sylvie
Laroche (39) ;CR ; Nathalie Martin (37) ; Thomas Gachet (35) ; Christian Combes (34)
; Robert Cavalie (34) CF ; Archo Frederic (34) ;CM ; Francis Onraet (33) ; Lola
Mirebeau (31) ;CM ; Françoise Henry (31) ; Cécile Payan (31) CA, CF CM ; Sébastien
Vincini (31) CN, 1er Secrétaire Fédéral CM,, AM, VP Communautaire ; Thierry Suaud
(31) CF, CN CM, CR, Maire, Président Groupe PS CR ; Jean-Marie Blanchard (31) CF,
SecSec ; Vincent Gibert (31) CF, SecSec ; Jean-François Coumel (30) CA,
Commission des Conflits ; Hugo Lefelle (18) SF, BF CM ; Jacques Klem (15) CF,
SecSec Maire ; Raoul Georger (14) ; Marie Dominique Frigout (14) CA, BF CR ;
Georges Fougeroux (14) CF ; Jean Paul Marichy (6) ; Serge Paquet (62) CA ; Jean-
Louis Boulanger (94) ; Cecile Noilhan (12) ; Mathieu Sauce (31) CF, SF ; Claude
Rolland (69) ; Marc Godefroy (59) CF Maire ; Christine Stébenet (31) CA, CF ;
Sébastien Leroy (59) ; Victorien Maginelle (75) ; Romain Cujives (31) SF CM, CC ;
Daniel Molina (31) ; Daniel Blaise (51) ; Florette Eymenier (59) ; Enguerrand Velghe
(59) CA ; Kathleen Bertran (58) ; Dominique Potier (54) ;Député ; Zoé Lafforgue (31)
SecSec ; Alexandre Borderies (31) CA ; Charles Savini (83) ; Clin Francis (62) CA ;
Paul Vinor (33) CA, CF ; Joaquim Timoteo (92) CA, CF CM, CC ; Ludovic Leleu (59) ;
Martial Beyaert (59) CA,, AM ; Roland Revil (38) CF CM, Maire de 2008 à 2014 ;
Roland Lebel (44) ; Gerard Mouchard (78) CA ; Malbrouck Loumici (59) ; Isabelle
Dahan (92) CM ; Martine Renault (58) CA, CF, SF, BF CM ; Laurent Fussien (91) ;
Jean-Michel Szatny (59) CF Maire ; Pauline Gavrilov (75) CA, SF ; Thibaud Bages
(65) ; Christian Moreau (24) CA ; Antoine Scicluna (91) ;CM ; Khaled-Majid Kebaili (78)
CA ; Francois Marseguerra (59) CF ; Madeleine Lewensztain Gagna (75) ; Arnoudeth
Traimany (56) ; Claude Chapelard (92) CA ; Rodolphe Kauffmann (93) ; François
Boutin (14) CF ; Denise Ferrisse (37) ; Françoise Chapelard (92) ; Jean Clauide
Garnier (57) ; Valérie Mathey (92) CF, SF CM ; José Da Silva Goncalvès (92) ; Albert
Parnaudeau (44) CM ; Alain Carpentier (59) ; Thierry Valentin (FFE) SF, BF ; Claudie
Lefebvre (59) CA, CM, CC ; Anne Duceux (91) CM ; David Bodet (91) CM ; Nicolas
Tancrez (59) CA, CF ; Loïc Geneste (3) CF, SF ; Marie-Claude Lejaille-Neveu (75) ;
Nadine Cochy (59) CF CM,, AM ; Edith Guillot (14) CF, CM, AM ; Rene Crespy (91) ;
Pascale Jubault-Chausse (35) CM, CC ; Stéphanie Beze (58) ;CM ; Latifa Kechemir
(59), AM ; Josiane Klaeyle (54) SF ; Ludovic Devergne (86) CA, CF, SecSec, AM ;
Charlie Poussel (13) CF, SF ; Guy Faucon (44) ;aucun ; Benjamin Cayrecastel (31)
CA ; Maxime Sauvage (75) ; Baghdadi Zamoum (44) , AM ; Daniele Carlier (60) CF,
SF, BF, CM, AM ; Elsa Foucraut (75) CA ; François Boucher (Mexique) CF, SecSec ;
Pascal Boureau (31) CF, AM ; Michel Bordes (6) CA, CF, SF, BF ; Saïd Hajjam (59) ;
Olivier Peron (44) CA ; Saïd Hajjam (59) ; Rémy Orange (91) ; Mourad Chikaoui (95)
CM, CC ; Francoise Girouard (14) SecSec ; José Soares (59) ; Martine Kourdian (95) ;
Annick Ottone (85) ; Youssef Manhab (59) CM ; Philippe De Visscher (93) ; Carmen
Stagnitto (69) ; André Décosse (14) CA, CF ; Jean Pierre Laviéville (59) ; Patrick Dinel
(85) CF, SF ; Jacqueline Vetticoz (80) de base ; Jean-Paul Chauvet (44) ; Yannick
Poulhazan (29) ; Mickaël Gautier (75) CA ; Merwan Mettouchi (13) CF, SF ; Denis
Quinqueton (75) ; Jean-Claude Gagna (75) ; Gerald Dittmar (75) ; André Guidi (75)
CA ; Pierre Lefébure (75) CA, BF ; Frederic Vermeulin (69) CF CM ; Zakia Khorsi Mery
(69) SF, BF ; Pierre-Etienne Bouchet (60) ; Isabelle Dulin (59) CA CM, VPCG ;
Bénédicte Caté (59) ; Roger Colas, Maire de Tréméven CA : membre de la CA CF :
membre du Conseil Fédéral SF : secrétaire fédéral BF : membre du bureau Fédéral
AM : adjoint.e au Maire CM : conseiller municipal CC : conseiller communautaire
TEXTE DE LA CONTRIBUTION
INTRODUCTIONNous avons vécu ces trois jours de janvier comme une agression et une négation.
Une agression contre des femmes et des hommes qui symbolisent, par leur diversité
et leurs engagements, la France que l'on aime. La négation d’un patrimoine construit
par mille combats : la République et la démocratie. Ces événements ont aussi mis à
nu une société française en quête de sens et lui révèlent les fractures qui la minent.
Le Président de la République, comme le gouvernement, ont su faire face à ce
moment douloureux avec autorité et fermeté, mais aussi avec empathie envers les
victimes et les Français. La puissante offensive citoyenne du 11 janvier doit rester
intacte et pour cela, il convient de rechercher les réponses politiques à la hauteur de
la tragédie et du moment de fraternité retrouvée.
Les Français, dans leur immense majorité, en appellent à la République. Ils attendent
de nous que les principes qui la fondent soient mis avant : il ne peut y avoir de liberté
sans égalité, pas d'égalité sans fraternité et pas de fraternité sans liberté.
Nous devons redire quelle France nous aimons et nous voulons. La France dont
nous sommes fiers, c'est celle qui bouscule les certitudes établies, celle qui
développe une pensée universelle pour la dignité, contre toute forme
d'obscurantisme, une union populaire contre ceux, de tous ordres, qui cherchent à
asservir le plus grand nombre au profit de quelques-uns. Celle aussi qui refuse le
repli sur soi et les logiques de concurrence généralisée, entre les territoires et entre
les femmes et les hommes qui les habitent. Celle, enfin, qui se sert de la culture
comme rempart, de l'éducation comme outil, et de la bienveillance à l'autre comme
boussole. Ils constituent les clés d’une nouvelle Renaissance.
Nous devons reconquérir l’esprit républicain. Le Pacte républicain n’est rien sans
imagination, sans confiance et sans moyens. Réveillons-le, dans nos villes comme
dans le monde rural. Bâtissons un programme pour l’égalité réelle, par étapes, mais
sans concession. Continuons à apporter à l’école un renfort réel et massif là où il le
faut.
Reconquérir l'esprit républicain, c'est aussi porter un modèle économique ambitieux
et innovant, qui n’oppose pas l’efficacité et la justice. C'est remettre la France en
mouvement et tout faire pour l'emploi. C'est revendiquer une société mobilisée à tous
les niveaux, par une citoyenneté active, dans les quartiers comme dans les
entreprises. C’est la disponibilité pour engager la transition écologique.
Nous devons donner un cap à de nouvelles politiques. C’est vrai de l’Europe qui
doit rompre avec son dogme libéral et de cette vision de l’économie, de l’euro et des
normes budgétaires qui a créé un étau, là où il fallait soutenir l’activité après le crash
de 2008 et les années de récession. Les décisions tardives, mais historiques, de la
BCE, le plan Junker –certes très timoré- et surtout le message du peuple grec sont
des signes qui ne doivent pas rester sans lendemain. En Europe, beaucoup en
conviennent désormais, il n’y a pas qu’une seule option, l’austérité. Notre pays doit
être moteur pour cette réorientation. De même, en France, revendiquer « une seule
politique possible » est destructeur pour la gauche, et surtout erroné. Conjuguer
habilement, soutien ciblé aux entreprises qui investissent et qui embauchent, soutien
aux infrastructures qui modernisent le pays, et soutien à la consommation des
familles à faibles revenus, c’est faire le seul usage réellement efficace des marges de
manœuvre de plus de 40 mds d’euros dégagés pour le Pacte de responsabilité.
Nous devons faire réussir la gauche au pouvoir. La force d’un grand moment
collectif et populaire et l’émotion d’un drame national nous imposent plus que jamais
une analyse lucide du moment. La politique attire surtout la défiance, en France et
en Europe. Notre Parti, quant à lui, s’est affaibli, et notre majorité rétrécie, à l’épreuve
du pouvoir. Pour en sortir, il nous faut réunir deux conditions inséparables : le
respect de nos principes, de nos engagements, de notre contrat avec le peuple
français, et la réussite concrète du redressement du pays.
Nous nous engageons de manière claire pour permettre à François Hollande,
notre Président de la République de réussir le quinquennat. Le Congrès de
Poitiers doit produire l’antidote à la déception et au doute. Dans ce but, nous
sommes déterminés à ce que les appels à l'unité ne soient pas de pure forme. Les
débats artificiels nous condamneraient dans l’indifférence générale. Mais en
l’absence de choix clairs, c’est l’échec qui nous menacera.
L’unité des socialistes se fonde sur la délibération et la confrontation des idées.
Elle se construit dans la conscience de nos devoirs collectifs, parce que nous
sommes tous responsables de notre maison commune. Mais on ne l'impose pas. Le
Parti socialiste d'Épinay, auquel nous sommes tous attachés, y a trouvé le secret de
sa durée : réunir les socialistes, autour d’un projet partagé et parvenir à des alliances
constructives avec nos partenaires de gauche et écologistes. Il n'y a pas d'autre voie
possible pour la gauche si elle veut rester elle-même…et réussir.
Nous abordons cette phase de contribution de manière ouverte, car les enjeux nous
y invitent. Beaucoup de Français nous regardent, nous espèrent, nous attendent.
Pour nombre d’entre eux, ce serait peut-être la dernière fois, si nous passions à côté
de l’urgence et de la responsabilité. A nous tous de bâtir cette nouvelle social-
démocratie du XXIème siècle dont la République a besoin. A nous de faire vivre
la République pour tous.
*
I- RÉUSSIR, C’EST ALLER AU BOUT DE LAPROMESSE RÉPUBLICAINE D’ÉGALITÉ.Nous socialistes, aimons plus que tout la liberté, mais nous croyons au plus profond
de nous qu’il n’y a pas de liberté sans égalité. Le socialisme, c’est l’une avec l’autre,
l’une renforcée par l’autre. C’est la raison pour laquelle nous nous sommes toujours
battus pour que notre devise ne reste pas un slogan ou une promesse rituelle, mais
devienne une réalité. La France connaît des fractures profondes, entre milieux
sociaux, entre quartiers, entre grandes villes et espaces ruraux. C’est la raison pour
laquelle, aujourd’hui, nous en appelons à un choc d’égalité dans notre pays.
Partout. Pour toutes et tous. Nous devons faire de l’égalité la matrice de nos
politiques publiques.
Vouloir l’égalité réelle aujourd’hui, c’est aller au bout de la refondation de
l’école. Beaucoup a été fait, mais être à la hauteur de l’esprit du 11 janvier impose
d’aller encore plus loin. Ne perdons pas notre première priorité du début de mandat :
la réussite de l’école, la réussite par l’école. Agissons pleinement en ce sens, dans
l’acte II de la refondation de l’école.
Conforter l’autorité des professeurs, c’est le préalable. Pour être le lieu qui transmet
des savoirs, mais aussi qui élève nos enfants, au sens propre, l’école a besoin d’être
une institution forte et reconnue par tous. Reposons-nous, en termes renouvelés, la
question de son autorité morale. Cela passe par le droit, par les symboles, par la
formation initiale et continue, mais aussi par la reconnaissance salariale pour ceux
qui exercent leur métier dans les conditions les plus difficiles. L’enseignant doit
redevenir une figure forte dans la société française, à hauteur de l’importance de ses
missions. C’est toute la société, les responsables publics comme les familles, qui
doivent lui permettre d’accomplir sa mission.
Repenser aussi, avec les enseignants, les pédagogies souvent trop abstraites, est
un enjeu majeur. Sortons de la logique verticale, des cours « ex cathedra », qui
empêchent la créativité des élèves. Tirons le meilleur de l’école numérique. Prise à
bras le corps, elle donnera à chaque enfant l’accompagnement personnalisé dont il a
besoin, à son rythme et selon ses moyens.
L’échec de l’école, c’est le renvoi aux inégalités familiales et à l’assignation sociale au
lieu où l’on est né. La relégation commence par la ségrégation scolaire. Malgré tous
les efforts en matière d’éducation prioritaire, notre système scolaire consacre encore,
paradoxalement, plus de moyens aux milieux les plus favorisés. Encourageons aussi,
plus puissamment, les meilleurs enseignants, les mieux préparés, les plus
expérimentés, là où c’est le plus difficile, et continuons de doter l’école des moyens
adéquats, en commençant par ajuster davantage la taille des classes.
Les nouveaux rythmes scolaires ont représenté une avancée sociale, mais aussi
parfois une brèche supplémentaire dans les disparités d’accès à l’éveil scolaire, du
fait des inégalités de ressources entre les communes. L’Etat doit prendre ses
responsabilités et adopter une dotation pérenne là où les nouvelles activités
périscolaires sont de qualité et apportent de nouvelles chances de réussite à chacun.
Et, là comme ailleurs, les péréquations sont indispensables. Enfin, les futurs contrats
de ville devront revoir la carte scolaire et fixer des objectifs annuels pour renforcer
l’attractivité des écoles, collèges et lycées situés dans les quartiers prioritaires,
notamment en développant, plus encore, les filières d’excellence dans chaque
établissement.
Etre à la hauteur du 11 janvier, c’est aussi faire de l’école le centre de rayonnement
d’une culture qui unit les Français, alors que les logiques identitaires prospèrent. La
République est première et la laïcité est sa clef de voute. Cela doit être rappelé avec
force. Pour cela, il faut renforcer l’enseignement de la laïcité. Elle unit, protège et
respecte chacun : « celui qui croyait au ciel et celui qui n’y croyait pas » comme
disait Aragon. Mais les principes généraux ne suffisent pas à forger un peuple.
Devant l’insécurité culturelle grandissante, il y a urgence à reconstruire un
imaginaire commun, comme Michelet l’a fait pour la IIIe République. Les
programmes d’histoire, de géographie et de langues doivent faire une place à un
récit national dans lequel chacun puisse se retrouver. Regarder la France plurielle
telle qu’elle est et la revendiquer : voilà le but.
Et puis, permettons la socialisation dès le plus jeune âge, en créant un service public
universel de la petite enfance. Une grande partie du succès scolaire se joue dès les
premières années. Faisons-en l’objet d’une grande avancée sociale, à la fois par les
moyens collectifs liés à la petite enfance et aux écoles maternelles, et par le suivi
effectif et le plus précoce possible des élèves en difficulté, avant qu'ils ne s'installent
dans l'échec scolaire.
*
Vouloir l’égalité réelle, c’est s’attaquer vigoureusement aux fractures
territoriales. Les mots, aussi forts soient-ils, ne remplaceront jamais les actes. Venir
à bout de la ségrégation urbaine est le devoir de la gauche au pouvoir. Sinon,
comment ne pas décevoir ? Le problème est connu. Les solutions aussi.
Elles sont d’abord urbaines : il faut repenser l’aménagement de nos quartiers et
de nos banlieues. Mettre de la qualité et, même du beau partout, dans les espaces
publics, les logements et les équipements, faire revenir des services publics qui
reconnaissent chacun, c’est le préalable pour permettre à chaque citoyen de se
construire dans la société et non contre elle ou à côté. Il faut aussi y faire revenir les
activités, le commerce, les entreprises, les services de santé, le sport, la culture… bref
en finir avec cette séparation absurde imaginée dans les années 1960 entre les lieux
où l’on dort, ceux où l’on travaille et les lieux de loisirs.
Le deuxième enjeu, c’est la mixité sociale et donc la politique du logement. Vivre
ensemble nécessite de vivre côte à côte, dans nos différences culturelles et sociales.
Cela commence par encourager les maires bâtisseurs. Il faut ensuite généraliser des
programmes de construction de logements systématiquement mixtes, associant, dans
chaque ilot, des logements locatifs sociaux, des logements locatifs privés (dits « libres
») et de l’accession à la propriété. La mixité sociale exige en outre une application
ferme de loi SRU (obligation de 25% de logements sociaux) et la mobilisation des
sanctions quand l’égoïsme prend le dessus sur l’intérêt général, dans certaines
communes.
La mixité sociale suppose également de mieux guider les politiques d’attribution de
logement sociaux. Les différents bailleurs présents sur un territoire doivent mutualiser
effectivement leurs pratiques et leur parc de logements, dans une meilleure
transparence vis-à-vis des locataires et des élus. Les Préfets doivent être dotés de
pouvoirs renforcés sur le contingent communal dans les communes qui ne
construisent pas de logements sociaux et sur le dispositif DALO afin d’éviter qu’il ne
conduise à ajouter des difficultés dans les quartiers prioritaires de la politique de la
ville.
La ghettoïsation de la société française se constitue aussi par le haut, à travers
l’envolée du prix des logements qui est devenu prohibitifs, dans les zones tendues,
pour les familles des classes moyennes et populaires. Face aux replis sur soi et à la
rente foncière, il faut pouvoir utiliser le foncier utile disponible, public mais aussi privé,
pour construire là où sont les besoins. Cela passe aussi par des mesures de
régulation et notamment par cette avancée votée par la gauche rassemblée dans la
loi ALUR : l’encadrement des loyers, qui doit être mis en place pleinement, pour
ramener progressivement ceux qui sont excessifs à des niveaux plus raisonnables.
Une politique de la ville efficace, c’est une politique qui allie l’urbain et l’humain
: rien ne remplace l’action des collectivités locales, mais aussi du réseau associatif à
travers les éducateurs de rue, les animateurs de centres sociaux, les
accompagnateurs familiaux et à la parentalité, les adultes-relais, les professionnels
de l'action sociale et éducative, les associations.
Enfin, l’égalité territoriale se joue aussi dans les espaces ruraux et leurs villes
moyennes. L’aveuglement collectif a amené la France à abandonner l’aménagement
du territoire et à revendiquer un modèle exclusivement métropolitain. C’est une grave
erreur, qui laisse de côté 25% de la population française. Elle a été condamnée à
l’abandon des services publics et privés. L’école est à une heure chaque matin, la
maternité à 70km ; la maison de santé ne suffit plus, quand elle existe ; les réseaux
de téléphone mobile ou d’électricité sont maintenus à des niveaux dégradés ;
l’internet à très haut débit, la fibre optique sont une cible mouvante, qui s’éloigne
pour tant de territoires. Pourtant, une meilleure mobilisation des actions publiques,
unissant l’Etat et les collectivités locales en réponse aux besoins réels des
populations aurait un impact considérable. Innovation publique, stratégies construites
ensemble, moins de dispersion des crédits : inventons une politique de la ruralité
moderne.
N’acceptons plus, dans nos têtes comme dans nos politiques, le maintien d’une
partie de la France à la périphérie. Etre à la hauteur du 11 janvier, c’est se doter des
moyens pour vaincre la ségrégation spatiale en commençant par mettre fin aux
baisses des dotations aux collectivités locales, rehausser puissamment la capacité
d’intervention de l’ANRU et la dotation de soutien à l’investissement local. On nous
dira que tout cela coûte cher. Nous répondons que s'engager dans cette voie coûte
moins cher que de panser nos plaies d'hier et de demain. Et nous proposons un
chemin qui préserve les comptes publics tout en relançant réellement la croissance
notamment à travers le BTP : le gouvernement pourrait y consacrer les 6 milliards
d’euros actuellement programmés au titre de la suppression de la CSSS (contribution
sociale de solidarité des sociétés), en renonçant à celle-ci, compte tenu de son effet
plus qu’incertain.
*
Vouloir l’égalité réelle, c’est réduire les inégalités de revenus. Seuls les plus
libéraux, à droite, ont défendu la théorie dite « du ruissellement » qui prétend que
certains enrichissements sans cause peuvent être utiles à tous, car ils « s'écouleront
» bien, un jour, vers l'ensemble du corps social. Ceux qui, à gauche en Europe, à
partir des années 1990, se sont perdus dans de tels raisonnements n’ont pu que
constater que le ruissellement attendu se transforme toujours en mince filet d'eau,
qui se tarit bien vite : ce ne peut être un choix progressiste.
C’est pourquoi nous préférons la grande réforme fiscale promise aux rafistolages
successifs de notre système. Nous la pensons plus que jamais essentielle. Notre
diagnostic sur l’injustice de notre système fiscal, au moment du projet de 2012, reste
pertinent. Alors ne baissons pas les bras. Remettons l’ouvrage sur le métier.
Réduisons la CSG sur les premières tranches de revenus pour redonner du pouvoir
d’achat, et engageons sa fusion avec l’impôt sur le revenu, pour créer cet impôt
citoyen, plus juste parce que plus progressif et prélevé à la source et qui ainsi
réconciliera les Français avec l’impôt. Et puis, verdissons systématiquement les taxes
à la consommation pour favoriser les achats écologiques. Repensons également la
fiscalité locale, pour donner à chaque collectivité les moyens de lever l’impôt en lien
avec ses missions, et en renforçant la péréquation. Enfin, réformer la fiscalité, c’est
lutter contre l’évasion fiscale . L’enjeu est de taille : près de 80 milliards d’euros sont
perdus chaque année par le fait de ceux qui, illégalement ou légalement, passent à
travers les mailles de la fiscalité.
C’est aussi au nom de la nécessaire réduction des inégalités que nous devons
proscrire les gels des prestations sociales, tout nous comme estimons nécessaire
d’agir sur la fiscalité du patrimoine. Le monde est en train de quitter l’économie du
salaire, donc du travail, pour celle de la rente et du capital. Le succès planétaire du
livre de Thomas Piketty n’est pas un hasard : il a mis des chiffres, des analyses et
des propositions en face de l’un des plus grands maux de notre temps. Les inégalités
dans ce domaine retrouvent les niveaux du XIXe siècle : faisons de la France le
promoteur d’une taxe européenne sur le capital.
Vouloir l’égalité réelle, c’est aussi lutter contre toutes les discriminations en
commençant par assurer l’égalité entre les femmes et les hommes. Déroulement de
carrière, accès à l’emploi, au logement, vie quotidienne, mais aussi sphère politique,
faisons vivre là aussi nos textes de loi et renforçons-les chaque fois que nécessaire.
*
II- RÉUSSIR, C’EST RÉPONDRE À LA CRISEPAR LE PROGRÈS : PROGRÈSÉCONOMIQUE, PROGRÈS SOCIAL, PROGRÈSÉCOLOGIQUE.N’oublions pas les leçons de la crise de 2008. Ce fut la crise d’un système, construit
patiemment par la droite libérale, pendant plus de trente ans. Notre devoir, c’est de
penser un nouveau modèle de développement. Plus riche en emplois. Plus sobre
écologiquement. Plus coopératif économiquement. Inspirons-nous du Conseil
national de la Résistance, créant la Sécurité Sociale. C’est notre mission. Personne
ne le fera à notre place : ni l’Europe, ni la droite française bien sûr. Les Français, ce
peuple si politique, attendent que nous nous hissions à la hauteur de l’Histoire et
engagions ce changement. Répondons à la crise par le progrès.
Le progrès économique, tout d’abord, qui commence par la sortie de crise. La
baisse du prix du pétrole et de l’Euro va nous aider, en donnant de l’air à nos
entreprises. Le levier monétaire est enfin actionné à plein par la BCE, comme nous le
demandions lors des états généraux. Mais cela ne suffira pas. Le carburant est là,
mais manque le moteur. Le moteur, c’est l’investissement, privé comme public.
Comment parvenir à le relancer, sans aggraver les déficits ? C’est la question
économique principale à court terme.
Notre réponse est claire et constante : en ciblant les aides aux entreprises sur les
marchés exposés à la concurrence et en fixant, par la loi, des contreparties aux 41
milliards du CICE et du Pacte de responsabilité. Les négociations demandées par le
Président de la République n’ont pas permis de les obtenir. Il revient maintenant au
législateur d’agir. La règle doit être simple : pas un euro ne doit être versé au titre du
CICE sans être affecté à un projet d’investissement. Ni dividendes, ni thésaurisation
avec l’argent public. L’investissement, c’est la relance, c’est l’emploi qui redémarre.
Créons pour cela une Agence nationale des investissements écologiques et
numériques, cogérée par l’Etat, les entreprises et les collectivités locales. Elle se
verrait affecter la moitié des 41 milliards d’euros d’ores-et-déjà mobilisés et
interviendrait pour des projets structurants, porteurs d’emplois dans la durée.
Voilà les contreparties qui doivent être demandées au Pacte de responsabilité. Les
finances de l’Etat verraient leur équilibre inchangé, tandis que l’économie y trouverait
le ressort qui lui manque pour redémarrer. Entendons les Français. Entendons la
majorité des économistes, FMI compris. Entendons la gauche dans son ensemble.
Prenons ce orientation à un moment majeur du quinquennat.
Pour emmener le secteur privé dans le mouvement ainsi lancé, nous proposons
d’instaurer un impôt variable sur les sociétés, tenant compte de la part des bénéfices
réinvestis dans l’entreprise et, inversement, taxant plus les stratégies tournées vers
les dividendes. Le montant total de l’impôt sur les sociétés ne sera pas augmenté,
mais son impact sera démultiplié.
Le moment est venu pour la France d’aller vers la société de la créativité. Nous en
parlons depuis dix ans et le temps file. Or, seule la gauche le fera. Les mois qui
viennent vont compter. Pour cela, il faut sortir les universités du dénuement
chronique dans lequel elles sont tombées et investir dans la recherche et le
développement, où nous avons un retard considérable sur le monde anglo-saxon.
La structuration des filières d’avenir a commencé, c’est positif. Il faut aller beaucoup
plus loin encore, pour relever le défi de l’emploi. Les filières numériques et les filières
écologiques doivent faire l’objet de tous nos soins : elles porteront la croissance et
l’emploi demain. Forts de ces nouvelles stratégies publiques, qui rompent avec le
libéralisme ou avec les tiédeurs, mettons en place avant la fin du quinquennat un vrai
capital-risque à la française, qui pourra être public-privé, via une BPI plus audacieuse
et mieux dotée, pour soutenir les start-up et les PME, qui font l’essentiel de la
création d’emplois aujourd’hui. C’est le contraire d’une France low-cost.
Nous sommes au pouvoir pendant une crise économique d’ampleur inédite, causée
par la finance. Il est déterminant que nous engagions la bataille pour la
définanciarisation de l’économie, tel que nous l’avions annoncé. De grandes
mesures, fortes politiquement, en donneront le signal. Adopter une véritable loi
bancaire, séparant les activités de crédits des activités financières, comme le prévoit
le programme présidentiel et combattant la rente des frais bancaires. Défendre une
taxe Tobin efficace au niveau européen. Enfin, achever la réforme de la
transparence et de l’échange d’informations bancaires, en défendant l’inversion de la
charge de la preuve, pour mettre fin aux paradis fiscaux. Des avancées majeures ont
été rendues possibles par les Etats-Unis dans ce domaine, qui ont tapé du poing sur
la table. Profitons de cette ouverture, avant qu’elle ne se referme.
Cette nouvelle politique économique nationale doit s’articuler avec une autre
politique européenne. Rien n’est simple, nous le savons, mais les lignes bougent.
Syriza en Grèce, les progressistes en Italie et peut-être demain en Espagne. Le plan
Juncker, qui annonce des investissements européens et revisite les règles de
comptabilité des déficits, pour en sortir les investissements d’avenir, sous des
conditions malheureusement encore trop restrictives pour être à la hauteur des
besoins. La BCE, qui est sortie des sentiers battus. Nous devons être pleinement
acteurs de ces mouvements, qui sont autant de points d’appui pour la seconde
moitié du quinquennat.
Il faut que l’Europe change véritablement de politique et nous devons pousser les
curseurs. La France doit ouvrir la négociation pour que les dettes des Etats membres
supérieures à 60 % de leur PIB soient mutualisées et en partie monétarisées, afin de
partager un taux d'intérêt identique et de prévenir les crises futures. Elle doit prendre
la tête d’une initiative pour éviter que le projet de traité de libre-échange
transatlantique TAFTA, négocié dans la plus grande opacité, ne fragilise le modèle
social européen. Elle doit enfin relancer les discussions sur le SMIC européen, et
l’harmonisation des normes fiscales et sociales.
*
Vouloir le progrès social, c’est choisir la compétitivité de la France par plus de
social et non contre lui. La France ne gagnera ni en cohésion, ni en résultats
économiques, en se ralliant à une forme de dumping social dans notre pays comme
ailleurs en Europe. S’il faut remettre sur la table un certain nombre de sujets, il faut le
faire dans un sens permettant le progrès. Ainsi la réforme des seuils sociaux doit-elle
avoir pour objectif de renforcer la représentation des salariés, partout dans les
entreprises, et non, sous couvert de simplification, l’affaiblissement de la participation
des salariés à la vie de l’entreprise voulu à Libération et conforté par les lois Auroux,
et qui est beaucoup plus forte dans des pays tels l’Allemagne.
Loin d’être un frein, le dialogue social et le droit du travail sont des forces, dans
l’économie mondialisée. La démocratie sociale que nous devons construire, doit
s’appuyer sur un syndicalisme fort et respecté, constructif sur l’innovation utile et
intransigeant sur les régressions sociales. Et puis, il faut rétablir la hiérarchie des
normes : la loi est plus forte que l'accord collectif et lui-même s'impose au contrat de
travail. Parce qu’avec le chômage de masse, les salariés et leurs syndicats reculent
encore dans le rapport de force avec les employeurs, la négociation sociale doit
s’inscrire dans le cadre d’un Etat qui garantit le socle des règles sociales, impulse les
négociations et en fixe les règles, et les fait respecter.
Chaque fois que la gauche a gouverné, elle a laissé sa trace dans de grandes
avancées sociales : les congés payés, les lois Auroux, le RMI, les 35H, la CMU… La
grande œuvre sociale de ce quinquennat, ce doit être la sécurité sociale
professionnelle. Des avancées en ce sens ont déjà été faites, comme avec la
création du compte personnel de formation ou du compte pénibilité. Allons plus loin,
et créons une véritable assurance temps-formation, qui pourrait devenir la cinquième
branche de la sécurité sociale, aux côtés de la maladie, la famille, les retraites, les
accidents du travail et maladies professionnelles. Chaque actif serait doté, à la sortie
du système scolaire, d’une « carte vitale » temps-formation, permettant, tout au long
de la vie professionnelle, de suivre des formations ou de reprendre des études, mais
aussi de bénéficier de congés sabbatiques, pour s’occuper d’un enfant, d’un parent,
exercer une activité associative, politique, culturelle ou sportive, et reprendre ensuite
son activité professionnelle. Le financement serait assuré par les fonds existants et
par un abondement des entreprises de 1%, pris sur les 6% du CICE et donc sans
hausse, pour elles, des prélèvements.
*
Enfin, vouloir le progrès écologique, c’est lancer véritablement la transition
écologique. A la source, sur la question du mix énergétique, soyons volontaristes.
Nous venons de voter une loi de transition énergétique qui porte une vraie ambition.
Néanmoins, nous croyons nécessaire de préciser ses objectifs, par branche, tous les
3 ans, pour que cette ambition ne soit pas sans lendemain. Maintenons le cap de la
sortie du tout nucléaire et du tout pétrole, et soutenons la recherche et le
développement dans les énergies renouvelables, parent pauvre de la recherche
énergétique en France. Enfin, tenons nos promesses sur Fessenheim. C’est un
impératif de crédibilité et de cohésion de la gauche. Il est temps d’affirmer que nous
voulons la sortie progressive du nucléaire, sur la longue durée.
Pour que la transition écologique soit porteuse d’emplois, elle doit s’accompagner
d’une structuration des filières industrielles françaises correspondantes. Nous
proposons d’engager, avec l’Agence nationale des investissements écologiques et
numériques, la création de « green clusters » répartis sur le territoire, accueillant
les start-up vertes de demain. Pour cela, il convient d’amplifier la démarche engagée
en France autour des filières d’avenir et de porter la création d’une Europe de
l’énergie, qui ait un volet industriel majeur.
Soutenons l’économie circulaire. Elle intègre, dès la conception, l’objectif de
recyclage comme une qualité intrinsèque des produits. Elle permettra de donner une
seconde vie aux produits manufacturés, aussi bien par les Fab-lab que grâce à une
industrie de la seconde main à développer. Elle se portera aussi sur le recyclage des
déchets qui reste un domaine à fort potentiel, sur lesquels la France peut se
positionner.
Afin d’accélérer la rénovation thermique du parc de logements, au-delà de la création
de sociétés de tiers-payant, assigner à l’Etat et aux collectivités le rôle de leader, à
travers une obligation de rénovation de leur parc soutiendra l’apparition de PME
françaises outillées et atteignant la taille critique. De plus, soutenons plus fortement
les ménages dans leurs travaux d’isolation. C’est une mesure autant sociale
qu’environnementale.
La question du ferroviaire mérite un grand débat national : le train est devenu trop
cher pour les Français. Se pencher sur son modèle économique est nécessaire et
repose la question de l’écotaxe, sur laquelle il faut une réponse claire et
européenne.
La lutte pour les territoires durables est engagée. Contre l’étalement urbain,
poussons les feux sur des mesures fortes et efficaces : le passage à l’échelle des
agglomérations des plans locaux d’urbanisme, accompagnés d’un objectif annuel
chiffré d’endiguement de l’étalement, et celui des autorisations d’ouverture de parcs
commerciaux périphériques. Inscrivons dans la loi l’opposabilité des trames vertes et
bleues. Créons une dotation incitative pour les territoires, selon leur bilan
énergétique et la gestion de leurs déchets. San Francisco a d’ores et déjà atteint
90% de recyclage de ses déchets, ce qui montre les marges de progression
possibles.
*
III- RÉUSSIR, C’EST REPENSER LACITOYENNETÉRepenser la citoyenneté, c’est changer nos institutions et revivifier notre
démocratie. Nous pensons que l'équilibre des pouvoirs n'est pas satisfaisant. Nous
n'avons pas mesuré le changement profond engendré par le quinquennat et
l'inversion du calendrier. Quelle place ont maintenant nos élections législatives ?
Aucune autre démocratie au monde ne permet au chef de l’État, élu en même temps
que les députés, de mettre fin à leur mandat. Par ailleurs, le rôle du Parlement est
cantonné depuis longtemps dans une soumission obligée des parlementaires de la
majorité, plus que dans une co-élaboration réelle des textes législatifs avec l’exécutif.
Nous proposons qu'un grand débat citoyen sur le sujet ait lieu dans le pays avant
2017, sur la base des hypothèses d'évolution qui ont largement été exposées par le
passé.
Il faut introduire une part de proportionnelle aux élections législatives, pour que les
Français soient mieux représentés. La logique trop exclusivement majoritaire éloigne
les citoyens de leurs élus, car trop nombreux sont ceux qui ne s’y reconnaissent pas.
Cela suppose une évolution de notre culture politique vers une authentique habitude
des coalitions majoritaires au sein de la gauche. Notre conviction est que nous
réformerons mieux alors. Nous aurons plus de chances de gouverner dans la durée.
Nous défendons aussi le renforcement des pouvoirs du Parlement, à travers des
prérogatives augmentées sur l’ordre du jour des débats et la co-construction
législative et des moyens accrus de contrôle de l’action publique. De même,
l’évolution du Sénat et du Conseil économique, social et environnemental, voire leur
rapprochement, est toujours d’actualité. Les questions du pouvoir de dissolution et
du 49-3 ne doivent pas non plus être éludées.
Le « parlementarisme rationalisé », tel que le nomment poliment les
constitutionnalistes, ne convient plus et fait place à une démocratie corsetée et en
difficulté pour traduire les évolutions de la société. Au temps de la démocratie
participative, des réseaux sociaux et du numérique, il nous faut sortir de l’hyper-
concentration des pouvoirs.
Les concertations citoyennes doivent se multiplier bien en amont des grands projets.
De nouvelles voies de l'implication des citoyens sont à coup sûr à organiser pour
éviter les blocages que nous avons connus ces derniers temps. Les possibilités
offertes en matière démocratique par la transition numérique sont immenses.
Inspirons-nous du modèle de la co-construction, inventé sur internet, pour revitaliser
notre démocratie participative et lui faire dépasser les cercles habituels des acteurs
constitués. Nous proposons la création d’une plateforme d’e-démocratie par
institution, où seraient ouverts des débats sur l’opportunité et le contenu des
mesures destinées à entrer en discussion au Parlement ou dans les conseils
municipaux, départementaux et régionaux. Partout où cela s’est fait, l’agenda
politique en a été réorienté et le contenu des décisions bonifié par l’expérience des
citoyens.
Et si la République, ce sont des droits et des devoirs, il devrait y avoir injonction à
s'exprimer au moment des choix importants pour la société. Si la force de conviction
ne suffit pas, il faudra sans doute aller plus loin et rendre, sous une forme à définir,
obligatoire le fait d'aller voter, tout en reconnaissant le vote blanc parmi les suffrages
exprimés.
La citoyenneté doit aussi se penser au plan international. Sur le plan
diplomatique, la France est à la hauteur de ses valeurs, par son engagement au
service de la paix au Mali et en Irak. Sa voix est entendue à nouveau. Elle lui permet
aujourd’hui d’aller au-delà et de porter le projet d’une régulation démocratique de la
mondialisation. Cela passe par le renforcement des instances politiques, dans leurs
rapports avec les marchés, par la construction d’un monde multipolaire équilibré, où
le co-développement devienne une réalité – conforter notre effort d’aide au
développement est à cet égard plus que jamais nécessaire -, et par le renforcement
de la place des citoyens, à travers la démocratisation des instances de régulation de
la mondialisation.
*
Repenser la citoyenneté, c’est repenser le lien politique et social entre les
Français. La République ne sera pleinement redevenue elle-même que quand nous
aurons réinvesti la belle notion de fraternité. Les limites du chacun pour soi et du
consumérisme apparaissent de plus en plus nettement à nos concitoyens. Il est à
nouveau possible de parler de sens et de lien social. Nous proposons de construire
la société « du share, du dare et du care » : oser le partage et la bienveillance
envers autrui, oser la rencontre avec les autres, sans a priori.
Pour cela, nous proposions, dans notre contribution aux Etats généraux, la
généralisation du service civique. Les événements en ont montré tout le sens. Il faut
qu’il tende à être universel, pour recréer un creuset du vivre-ensemble, et rémunéré,.
Consacré à des actions de solidarité, il devrait être intégré dans le parcours scolaire,
et permettre de faire découvrir la France des autres aux jeunes Français. Nous
sommes désormais nombreux à le dire et c’est une bonne chose.
Cela représentera une avancée majeure, mais ne suffira pas. La société de
consommation a pris le dessus dans les consciences, le travail du dimanche le
montre bien, et un travail de fond est nécessaire pour réintroduire du sens. Intégrer
la bienveillance et la coopération dans l’enseignement de la morale civique à l’école
est indispensable. C’est le complément de la laïcité dans la reconquête républicaine.
D’autres mesures méritent notre attention, parmi les innovations sociales de terrain.
Les ambassadeurs du vivre-ensemble apparaissent dans le logement social. Ils
créent du lien entre les habitants, produisent une programmation culturelle et festive
dans l’immeuble et dans le quartier, avec les centres sociaux. Ainsi, ils réduisent les
dégradations, au point de permettre un modèle financier équilibré, sans
subventionnement. Nous proposons la généralisation de cette approche.
Provoquer le réveil citoyen réclame un train de mesures ambitieuses, dont certaines
ne font pas consensus ou supposent une réforme constitutionnelle impossible, avec
le retour de la droite au Sénat. Nous proposons une méthode, pour donner
l’impulsion décisive qui nous emmènera vers 2017 : le recours à un référendum, en
juin 2016. Il pourrait également porter sur d’autres questions et notamment sur le
droit de vote des étrangers –dès lors que nous faisons le constat que la voie
parlementaire n’est pas possible, faute de soutiens à droite- mais aussi le service
civique, la protection des ressources naturelles, ou la lutte contre l'évasion fiscale.
*
Repenser la citoyenneté, c’est régénérer le Parti socialiste et réassembler la
gauche. Notre parti est un parti de gouvernement, mais il a toujours du mal à trouver
sa place comme parti au gouvernement. Il doit, plus que jamais quand nous sommes
au pouvoir, continuer à penser l’avenir, en actualisant sans cesse nos réponses aux
changements de la société, dans la fidélité à nos valeurs. Mais il doit aussi, sous
peine de perdre de sa force et sa crédibilité par trop d’écart entre les proclamations
et les actions, être pleinement investi dans la mise en œuvre du programme de
gouvernement qu’il a lui-même conçu préalablement aux élections. Il ne peut
déléguer à d’autres cette responsabilité. Et la courroie de transmission la plus
naturelle, ce sont nos groupes parlementaires à l’Assemblée et au Sénat.
A cet égard, les orientations décidées par notre parti lors du congrès de Poitiers
devront avoir prise sur le cours du quinquennat. Les parlementaires devront en faire
une référence pour guider leur action. De même, les grands textes de loi devront
donner lieu systématiquement à un débat avec vote en Conseil national, et, lorsque
un tiers de ses membres le demandera, à une consultation des militants. Des
questions comme l’extension du travail dominical devraient ainsi relever de ce
mécanisme.
Au-delà, nous devons refaire du Parti socialiste un grand lieu d'éducation
populaire ; nous devons faire évoluer nos sections et fédérations en des maisons
communes et ouvertes aux débats, pour tous ceux qui veulent toujours changer la
société dans le sens du progrès. Ainsi, après notre congrès, nous pourrions
organiser, dès le mois de septembre, un « Forum citoyen du progrès » pour mettre
largement en débat, avec les Français qui le souhaitent, les grandes questions de
société. Nous avons organisé une primaire ouverte pour désigner notre candidat à
l'élection présidentielle. Faisons de même pour les choix politiques ambitieux que
nous voulons trancher.
Au sein du Parlement, la réduction de la majorité du 6 mai 2012, en quantité et en
diversité, nous appauvrit et doit nous alerter. Cette dispersion de la gauche est une
impasse pour tous et nous ne pouvons espérer nous sauver à long terme, en restant
nous-mêmes, sans sortir d’un équilibre politique aussi fragile. Nous croyons
indispensable la recherche d’un nouveau contrat de majorité, dès le lendemain des
élections départementales, qui ré-élargisse notre socle politique vers nos partenaires
de gauche et de l’écologie et recrée une dynamique au cœur du quinquennat. Nous
sommes la force politique principale de la gauche, c’est à nous de prendre l’initiative.
*
Enfin, repenser la citoyenneté, nous amène, plus encore après les attentats de
janvier et les réactions qui les ont suivis, à nous reposer clairement et lucidement la
question de ce qui fait de chacun de nous la partie d'un tout, de ce qui lie les
Français entre eux, culturellement et affectivement.
Nous devons repenser la République pour mieux panser ses plaies. « C'est dans le
vide de la pensée que s'inscrit le mal » nous disait Hannah Arendt. Alors pensons et
réassemblons ce qui fait que nous ne sommes pas une simple somme d'individus,
mais une seule communauté nationale, au destin lié. C’est un devoir aujourd'hui pour
renforcer l’unité du corps social, traversé par des tensions identitaires diverses, qui
s'opposent autant qu'elles se renforcent les unes par l'existence des autres.
Nous devons affronter la question de l’identité contemporaine de la France. Les
crises sociales, environnementales et économiques nous sont malheureusement
familières. Nous sommes, en revanche, restés très myopes et sans réponse à la
hauteur sur la crise culturelle que traverse la France. Dans un monde ouvert qui
change sans cesse et rapidement, les anciens repères sont brouillés ou en
reconstruction constante : famille, commune, profession, religion, patrie, État. Les
apports des quatre coins du monde sont plus nombreux et en flux constants sur les
réseaux sociaux. C’est un progrès, mais il s’accompagne d’un vertige et d’une
insécurité culturelle grandissante.
La République a un rôle majeur à jouer pour poser des repères collectifs, auxquels
chacun peut, à la fois, apporter et se raccrocher. La République n’est pas seulement
un droit, ni un État Providence, elle est aussi un lieu de valeurs identifiées auquel
chacun peut aussi apporter sa pierre. C'est une culture au sens plein du terme,
vivante car non figée, bienveillante car en capacité de prendre soin de chacun, dans
l'intérêt de tous et faisant respecter les règles communes. Il est temps que notre pays
se vive tel qu'il est, qu'il se regarde au fond des yeux tel qu'il a toujours été d'ailleurs,
divers, construit par des apports multiples qui ont sédimenté pour composer la réalité
actuelle.
La patrie, tant qu’elle était universelle, a d’abord été une idée de gauche. Ne
laissons plus Marianne aux mains de ceux qui l’abîment ou la nient. Mais, c’est aussi
une digue qu’il faut construire, contre les préjugés, les haines et les enfermements
identitaires, y compris ceux qui peuvent tenter des Français insécurisés par le déclin,
le déclassement et les inégalités. Les principes universels sont fondamentaux et
nous avons raison d’être fermes sur la République. Mais ils ne peuvent suffire à unir
un peuple. Nous l’avons trop souvent cru à tort.
Le pendant d’une affirmation claire de la laïcité est un travail profond sur notre roman
national, pour aller vers l’identité généreuse. L’urgence est de construire un
imaginaire commun, qui fasse une place à toute la France, celle d’aujourd’hui, sans
démagogie, dans la pluralité des origines et le respect du passé. François Hollande a
eu des gestes forts et nécessaires en ce sens. En inaugurant le Musée de l’histoire
de l’Immigration en décembre 2014, sept ans après son ouverture, il a exprimé la
reconnaissance officielle, par la République de cette pluralité des origines. En
rendant hommage en décembre 2012 aux victimes de la répression de la
manifestation du 17 octobre 1961, à Paris, pour l’indépendance algérienne, il a
fortement contribué à apaiser certains pans de notre passé, pour permettre d’écrire
une nouvelle page de notre histoire. Il faut aller plus au bout de la construction
collective de cette identité généreuse en s’appuyant notamment sur la jeunesse et
l’éducation. Construisons cette identité ressourcée et transmettons-la à l’école, dans
les livres d’histoire, et à travers les médias.
*
CONCLUSION : POUR UNE NOUVELLESOCIAL-DÉMOCRATIELes Français attendent des solutions, mais ils sont aussi en quête de sens. Il nous
faut aussi aborder cette deuxième partie du quinquennat avec les idées claires sur la
société que nous voulons bâtir.
Notre modèle ne peut être l’individualisme et le consumérisme avec des horizons
tracés par de nouveaux Guizot qui clameraient encore « Enrichissez-vous » pour
paraître modernes. Ne nous perdons pas dans d’ultimes débats sur des questions
sans cesse remises sur la table, et qui n’ont jamais fait progresser la France. La
modernité, ce n’est pas passer le XXIème siècle à déconstruire pierre par pierre ce
que l’on a bâti au XXème siècle. Le repos dominical, c'était il y a un siècle en 1906 !
L'assurance chômage, il y a 56 ans ! Les lois Auroux et les seuils sociaux, il y a 33
ans ! Les 35h, voilà déjà 16 ans que les responsables de la droite les contestent
sans jamais les remettre en cause. Sur tous ces sujets, les études sérieuses et
précises montrent qu'il n'y a aucune création d'emplois à attendre du démantèlement
de ces protections collectives, bien au contraire.
La social-démocratie s’était fixée, par un compromis entre l’Etat et le marché, l’objectif
de construire un Etat-providence. Avec la mondialisation, le marché a pris le dessus
sur les Etats. Certains ont cru, Tony Blair et Gerhard Schröder en tête, qu’il fallait
s’en accommoder. L’histoire leur a donné tort. La crise de 2008, la plus grave depuis
1929, a montré que la troisième voie n’en était pas une pour la gauche. L’avenir
n’est pas le social-libéralisme. Car à la fin, il reste le libéralisme sans le social.
Et puis, sans l’égalité, sans la solidarité, sans les services publics, sans la protection
sociale, le libéralisme n’est pas une liberté, mais un asservissement du faible par le
fort, du démuni par le nanti, du créateur par le financier, du mérite par l’héritage, de
l’effort par la rente. Une course sans fin au profit. Une tyrannie du court terme. Un
consumérisme grégaire. Le règne du chacun pour soi. On spécule sur tout y compris
les aliments. Tout se marchande, le travail, la santé, les retraites, jusqu’aux corps
eux-mêmes.
L’avenir pour la gauche et pour la France est tout autre. Il est dans une social-
démocratie refondée. Une nouvelle social-démocratie bâtie sur un nouveau
compromis entre l’Etat et le marché, qui reconnaît les bienfaits du marché, mais
lui fixe des règles nouvelles. Le bien-être plutôt que le tout-avoir, la préservation
de l'avenir plutôt que le profit immédiat, la coopération avant la compétition.
Ce nouveau compromis doit marquer le retour de l’Etat, mais pas un retour en
arrière, pas un Etat qui s’occupe de tout, un Etat moderne, plus stratège, plus
audacieux et imaginatif pour oser produire du progrès social et écologique face au
déclin, un Etat plus personnalisé pour répondre aux aspirations de chacun. Un Etat
plus décentralisé et en même temps mieux organisé aussi supra-nationalement, en
Europe et à l’ONU, pour réguler la mondialisation, protéger les biens communs
universels, l’accès à l’eau, les océans, les forêts, la biodiversité, le climat, le
patrimoine, les droits humains fondamentaux, la paix.
La nouvelle social-démocratie doit aussi reposer davantage sur les citoyens, leurs
mouvements syndicaux, associatifs et coopératifs, et à tous ceux qui expérimentent
et défrichent de nouvelles façons d’agir, de produire et de vivre ensemble. `
Et au-delà des valeurs durables du socialisme, l’égalité sans laquelle il n’y a pas de
liberté, la laïcité, l’internationalisme, le féminisme, le progrès social et écologique, la
nouvelle social-démocratie doit porter l’idée d’une société bienveillante.
Une société bienveillante, c’est une société de droits et de devoirs, à la fois
attentive à chacun et demandant à chacun d'être attentif aux autres : le respect
des règles, bien sûr, le sens des limites, aussi, face à tous les extrémismes et
les obscurantismes, mais également le goût du commun, du partage, le soin des
autres, l’attention aux générations futures.
Redonner un sens au pays, de l’engagement à chacune de nos vies, du commun à
tous, voilà qui donnera une force nouvelle à la France.
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