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Pr Xavier Hébuterne CHU et Université de Nice

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Page 1: Pr Xavier Hébuterne · 2018. 9. 19. · P

Pr Xavier Hébuterne CHU et Université de Nice

Page 2: Pr Xavier Hébuterne · 2018. 9. 19. · P

Questions posées

  Evaluation nutritionnelle

  Prise en charge par voie orale

 Prévention et traitement de la dénutrition

 Le Régime alimentaire

  Prise en charge par voie entérale ou parentérale

  La nutrition artificielle thérapeutique

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Conséquences nutritionnelles des MICI chez l’adulte 

 Dénutrition protéino‐énergétique 

 Carences en vitamines et micro‐

nutriments 

 Diminution de la force musculaire 

 Sarcopénie et ostéopénie 

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Dénutrition protéino‐énergétique    La dénutrition sévère est rare 

chez l’adulte et se rencontre dans les formes sévères avec sténose et/ou fistule multiples 

  Selon les études 20 à 75% des malades présentent une perte de poids 

  L’IMC moyen d’une population française non sélectionnée de patients porteurs d’une maladie de Crohn est de 21  

20

22

24

26

28

30

Crohn Témoins

Crohn Témoins

Geerling et al. Am J Clin Nutr 1998

Inde

x de

mas

se c

orpo

relle

P < 0.01

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Dénutrition parfois sévère 

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Taux sériques de divers  micro‐nutriments chez des patients atteints de maladie de 

Crohn 

0

10

20

30

40

50

60

70

80

90

100

VitC Cu

VitPP Zn Fe

VitB6

VitB1

VitB12

Folate

s

ß-caro

tene

VitE Ph

25-OH-D

3 CaM

gVitA

1,25-O

H-D3

Remission Flare up

% of

 patient

s with

 low serum

  co

ncen

tration of

 micro

nutrient

  

Filippi et al. Inflamm Bowel Dis 2006

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Apports alimentaires en divers  micro‐nutriments chez des 

patients atteints de maladie de Crohn 

0

10

20

30

40

50

60

70

80

90

100

Zn

Fibre

s

Folate

VitC Mg

VitB6

VitEVitD

VitB1

Ca

ß-car

otene Fe

Ret

inol

VitPP

VitB12 P

h

Remission Flare up Controls

% of

 patient

s with

 oral int

ake < RD

A  

Filippi et al. Inflamm Bowel Dis 2006

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La force musculaire est diminuée au cours de la maladie de Crohn 

Mean (SD); CD, Crohn’s Disease Group; HGS, Maximal Hand-Grip Isometric Strength; LS, Maximal Leg Isometric Strength; HGE, Maximal Hand-Grip Isometric Endurance; LE, Maximal Leg Isometric Endurance; SUT, Sit-Up Test; FFM, Fat-Free Mass. * : significantly different from controls, p < 0.05 ** : significantly different from controls, p < 0.01 *** : significantly different from controls, p < 0.001 ‡ : significantly different from women, p < 0.05 ‡‡ : significantly different from women, p < 0.01

Schneider et al. Inflamm Bowel Dis 2008

Maladie de Crohn  Contrôles Men 

(n = 17) Women (n = 24) 

Total (n = 41) 

Men (n = 10) 

Women (n = 15) 

Total (n = 25) 

HGS (N.kgFFM‐1)  6.8 (1.1) ‡  5.8 (1.1)  6.2 (1.2)  6.7 (1.0)  6.5 (1.5)  6.6 (1.3) 

HGE (N.kgFFM‐1)  4.9 (0.6) 

‡‡ 4.0 (1.0)  4.4 (1.0)  5.2 (1.0)  4.8 (0.9)  4.9 (1.0) 

LS (N.kgFFM‐1)  31.4 (7.4) ‡  27.0 (4.9) 

*** 28.8 

(6.4)*** 37.8 (7.7)  34.5 (6.0)  35.8 (6.7) 

LE (N.kgFFM‐1)  23.2 (6.4) 

‡ 19.6 (3.7) 

*** 21.1 (5.2) 

*** 28.3 (6.3)  25.4 (5.4)  26.5 (5.8) 

SUT (s)  29.1 (6.6) ** 

29.4 (4.6) *** 

29.2 (5.5) *** 

22.1 (3.7)  21.7 (2.0)  21.9 (2.8) 

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0

5

10

15

20

25

30

CD Controls0

10

20

30

40

50

60

70

CD Controls

Prev

alen

ce of s

arco

penia (%) 

P<0,01 

43% des malades sarcopéniques sont ostéopéniques Tous les malades ostéopéniques sont sarcopéniques 

Prev

alen

ce of o

steo

penia (%) 

P<0,01 

Prevalence de la sarcopénie et de l’ostéopénie au cours de la maladie de Crohn 

Filippi et al. Inflamm Bowel Dis 2008

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L’évaluation nutritionnelle des malades porteurs d’une MICI 

  Elle doit être systématique (maladie chronique)   Bilan initial  

  Anthopométrique : poids, taille, IMC, poids de forme,    Biologique : albumine, transthyrétine, vitamines B9, B12, D, fer sérique   Evaluation quantitative et qualitative des ingesta +++ si possible avec 

un diététicien   Suivi 

  Peser le malade à chaque consultation (courbe de poids)   Suivi biologique si nécessaire   Ré‐évaluer les ingesta 

  Le plus   Mesure de la densité minérale osseuse   Evaluation de la masse (et de la fonction) musculaire 

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Questions posées

  Evaluation nutritionnelle

  Prise en charge par voie orale

 Prévention et traitement de la dénutrition

 Le Régime alimentaire

  Prise en charge par voie entérale ou parentérale

  La nutrition artificielle thérapeutique

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Carences d’apports au cours des MICI

  Anorexie, nausées, vomissements, douleurs

abdominales, syndrome occlusif

  Trouble du contrôle de l’appétit dû à l’inflammation

chronique (rôle des cytokines et de la leptine)

  Périodes de jeûne au cours des hospitalisations

  Régimes abusifs (« sans sel » au cours des

corticothérapies, « sans résidu » prolongé)

  Auto-régime d’exclusion

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Prise en charge de la dénutrition par voie orale

  Expliquer au malade comment manger avec sa MICI dès le début de la maladie 

  Privilégier la voie orale avant d’avoir recours à la nutrition artificielle 

  Fixer des objectifs en termes d’apports énergétiques et protéiques 

  Le rôle du diététicien est capital à ce stade   Intervenir tôt sans attendre que la dénutrition ne s’installe 

  Eviter les erreurs de régime   Enrichissement de l’alimentation   Education thérapeutique   Compléments nutritionnels oraux 

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Des outils simples et utiles !

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Aliments et poussées des MICI 

 Maladie de Crohn : aucun aliment n’a fait la preuve d’un rôle dans la survenue de poussée 

 RCH : viande, protéines, alcool (soufre et sulfites) ???? 

 Pas d’allergie alimentaire 

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Quels conseils diététiques ? 

 Pendant les poussées ?  En dehors des poussées ? 

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En cas de maladie de Crohn grêlique 

  En cas de diarrhée abondante   Boire, boire, boire !   Limiter les résidus sauf certains fruits et

légumes jusqu’à amélioration

  Si forme très étendue ou fistule   Repos digestif, aliments pré-digérés   Moins puissant que les médicaments !

  En cas de sténose   Eviter les fibres (fruits, légumes,

céréales), peaux, noix, graines

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En cas de maladie de Crohn colique ou de RCH 

  Les fibres :  Accélèrent le transit  Sont fermentées en gaz et acides

gras  Mais… « nourrissent » la muqueuse du

côlon

 Donc, régime sans résidus limité au temps de la poussée

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En cas de corticothérapie 

 Pas de régime strict ! 

 Limiter l’hyperphagie 

 Eviter les sucreries et limitr les graisses 

 Ne pas utiliser de sel à table 

 Augmenter les apports en protéines  Supplémenter en calcium (1 g/j) et en 

vitamine D (800 UI/j) 

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Pourquoi le régime sans résidus est‐il continué ? 

 Parce que le médecin oublie…  Parce que le patient ne voit pas de diététicien 

 Parce que le patient est mieux sous ce régime 

 Parce que le patient a un syndrome de l’intestin irritable post‐inflammatoire  

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Que faire ? 

 Elargir le régime dès que la poussée régresse 

 Noter les aliments qui sont mal tolérés  Les essayer dans de plus petites 

quantités  Trouver des équivalents dans les 

mêmes groupes d’aliments 

•  Comme ce régime basé sur « l’alimentation ancestrale » efficace dans 91 maladies différentes dont la maladie de Crohn mais aussi l’asthme, la polyarthrite, le cancer, la SEP, la dépression, …  

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Questions posées

  Evaluation nutritionnelle

  Prise en charge par voie orale

 Prévention et traitement de la dénutrition

 Le Régime alimentaire

  Prise en charge par voie entérale ou parentérale

  La nutrition artificielle thérapeutique

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Quelles sont les indications de la nutrition artificielle entérale ou parentérale au cours 

des MICI chez l’adulte en 2012 ?   Traitement de la poussée de MICI par la nutrition 

artificielle :    Pas d’indication dans la RCH   Dans la maladie de Crohn, si :   ○  Refus ou contre‐indication des autres thérapeutiques ○  En cas d’impasse (échec des biothérapies), pour passer un cap 

  Traitement des abcès intra‐abdominaux de la maladie Crohn 

  Prise en charge péri‐opératoire   Prise en charge de la dénutrition sévère et/ou des 

complications (grêle court et fistule) 

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Nutrition entérale vs Corticoïdes chez l’adulte  

Cochrane 2009

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Type de nutrition entérale

Cochrane 2009

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Prise en charge thérapeutique d’un abcès au cours d’une maladie de Crohn iléale 

  Premier temps :   Drainage radiologique   Antibiothérapie à large spectre efficace sur les BGN 

  Nutrition entérale/parentérale exclusive 

  Second temps discussion entre :   Anti TNF    Chirurgie 

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Prise en charge péri‐opératoire   Cf. Recommandations SFNEP/SFAR nutrition péri‐opératoire 

  Etude récente dans la maladie de Crohn :  

  15 patients consécutifs traités par NP pré‐opératoire (18 à 90 jours) comparés à 105 malades sans nutrition 

  Rémission clinique (CDAI < 150) pré‐opératoire chez tous les malades du groupe NP 

  Amélioration des paramètres nutritionnels ○  Poids : 56,7 ± 8,3 vs 54,3 ± 9,4 (P<0,01) 

○  Albumine : 39 ± 4 g/L vs 34 ± 6 g/L (P<0,01) 

  Pas de complications post‐op dans le groupe NP vs 29/105 malades dans le groupe contrôle historique 

S. Jacobson Scan J Gastroenterol 2012 

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Neuro

gériatrie

SIDAAutres

Cancer ORL

Maladie digestive

Malabsorption5%

Pancréas17%

Foie/VB5%

MICI27%

Divers7%

Oesophage22% Estomac

17%

Place de la NEAD au cours des MICI 

Affections responsables de la mise en NED

chez 1397 malades dans 23 centres européens

Hébuterne et al. Clin Nutr 2003

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Affections sous-jacentes responsables de la mise en Nutrition parentérale de longue durée de 222 malades

répartis dans neuf centres experts en Europe

Durée médiane du support nutritionnel : 7 ans

Van Gossum et al. Clin Nutr 2001

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Rehabilitation des patients en nutrition parentérale à

domicile

0%

20%

40%

60%

80%

100%

Crohn Isch Mot Rx Cong Cancer AIDS

NullPartialTotal

Howard et al. JPEN 1991

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Devenir des malades en NPAD après 6 à 12 mois de suivi

0%

20%

40%

60%

80%

100%

Crohn Vascular Radiation Cancer AIDS Other

Still on HTPN Stopped Dead

% o

f pa

tien

ts

Van Gossum et al. Clin Nutr 2001

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Place du Modulen IBD

  Modulen IBD est un mélange nutritif semi élémentaire liquide, complet, de formule nutritionnelle équilibrée et isoénergétique.  

  La source protéique de Modulen IBD est la caséine.  

  Un procédé industriel adéquat permet de préserver le contenu de la caséine en Transforming Growth Factor‐β2 (TGF‐ β2), un facteur de croissance impliqué dans la régulation de l’inflammation, la répartition tissulaire, la différenciation et le contrôle de la croissance cellulaire. 

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Place du Modulen IBD

  Modulen IBD un intérêt théorique supérieur aux produits polymériques standard pour la nutrition entérale de l’adulte et de l’enfant porteur d’une maladie de Crohn en poussée.

  Néanmoins, il n’existe pas à ce jour de données cliniques comparatives (versus un autre produit de nutrition entérale polymérique ou semi élementaire) permettant de confirmer cliniquement la supériorité de Modulen IBD par rapport aux produits standards (conclusions des méta-analyses et des recommandations de l’ESPEN).

Page 34: Pr Xavier Hébuterne · 2018. 9. 19. · P

Place du Modulen IBD   Cependant, Modulen IBD est très souvent utilisé 

chez les adultes et les enfants chez qui la nutrition entérale est proposée, pour trois raisons : 1.  Cet avantage théorique 

2.  L’excellente tolérance du produit dans cette indication 

3.  La palatabilité du produit. En effet, ce produit de nutrition entérale peut être soit administré par sonde, soit bu et il est de fait que certains patients préfèrent  boire le produit, ce qui leur évite une sonde naso‐gastrique ou une gastrostomie. 

Page 35: Pr Xavier Hébuterne · 2018. 9. 19. · P

Questions posées

  Evaluation nutritionnelle

  Prise en charge par voie orale

 Prévention et traitement de la dénutrition

 Le Régime alimentaire

  Prise en charge par voie entérale ou parentérale

  La nutrition artificielle thérapeutique

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Alimentation thérapeutique

 Oméga-3  Probiotiques

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n-3 et MICI : arguments épidémiologiques et expérimentaux

  Incidence faible des MICI chez les esquimaux

  Augmentation de l’incidence au Japon corrélée à la diminution de la consommation de n-3

  Ratio n-6/n-3 plus élevé chez des Crohn que chez des témoins

  Prévention des colites expérimentales chez le rat par les n-3

Biosynthèse des eicosanoïdes  

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n‐3 et MICI :études de supplémentation 

  Plusieurs études non contrôlées en général assez décevantes 

  Nombreuses réserves méthodologiques :   nombre de patients étudiés en général trop faible  

  suivi en général insuffisant 

  doses d’oméga3 utilisées variant du simple au double 

  utilisation concomitante d’autres traitements pouvant masquer un effet thérapeutique des n‐3  

  Mauvaise compliance et nombre de patients qui sortent des études souvent important, du fait d’une mauvaise tolérance digestive des capsules contenant les huiles de poisson 

Page 39: Pr Xavier Hébuterne · 2018. 9. 19. · P

L’étude italienne 

0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 

0  1  2  3  4  5  6  7  8  9  10  11  12 

Mois de suivi

Patie

nts

en

rém

issi

on (

%)

P<0,01 

  78 patients en rémission depuis en moyenne 7 mois (3-23 mois), ont été randomisés pour recevoir soit un placebo, soit 9 capsules gastro-protégées enrichies en n-3

  Apport quotidien de 1,8 g d’EPA et de 0,9 g de DHA

Belluzzi et al. N Engl J Med 1996 

Page 40: Pr Xavier Hébuterne · 2018. 9. 19. · P

Effet d’une supplémentation en huiles de poisson sur la prévention des récidives de

maladies de Crohn en rémission

Feagan et al. JAMA 2008

Page 41: Pr Xavier Hébuterne · 2018. 9. 19. · P

Mechanismes d’action des probiotiques au cours des MICI 

  Inhibition des entérobactéries pathogènes   Diminution du pH intra‐luminal   Sécrétion de protéines bactéricides   Inhibition de l’invasion épitheliale  

  Amélioration de la barrière intestinale   Production d’AGCC    Augmentation de la sécrétion de mucus  

   Immunomodulation   Sécrétion d’ IL10 et de TGFβ expression Stimulation de la 

production d’IgA   Diminution de l’expression du TNF‐alpha 

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Synthèse des essais contrôllés qui ont évalué l’intérêt des probiotiques au cours des MICI 

Auteur (date) Probiotique Situation clinique Resultat Plein, Hotz (1993) S. boulardii CD: Maintenance of remission ↓ diarrhea vs. placebo

Malchow (1997) E. Coli Nissle 1917 CD: Maintenance of remission ↓ relapse vs. placebo

Guslandi (2000) S. boulardii CD: Maintenance of remission ↓ relapse vs. mesalazine

Prantera (2000) Lactobacillus GG CD: Postoperative prevention No benefit

Marteau (2004) Lactobacillus johnsonii CD: Postoperative prevention No benefit

Kruis (1997) E. Coli Nissle 1917 UC: Maintenance of remission Equal to mesalazine

Rembacken (1999) E. Coli Nissle 1917 UC: Maintenance of remission Equal to mesalazine

Kruis (2001) E. Coli Nissle 1917 UC: Maintenance of remission Equal to mesalazine

Ishikawa (2003) Bifibobacteria-fermented milk

UC: Maintenance of remission Superior to placebo

Allemands (2004) E. Coli Nissle 1917 UC: Maintenance of remission Equal to mesalazine

Gionchetti (2000) VSL#3 Maintenance of remission of chronic pouchitis

Superior to placebo

Mimura (2002) VSL#3 Maintenance of remission of chronic pouchitis

Superior to placebo

Gionchetti (2003) VSL#3 Prevention of pouchitis after ileostomy closure

Superior to placebo

Page 43: Pr Xavier Hébuterne · 2018. 9. 19. · P

Conclusion   La prise en charge nutritionnelle est évidemment 

très importante au cours des MICI et va du dépistage de la dénutrition à la nutrition artificielle dans les cas les plus graves.  

  L’absence de réseaux de soins spécifiques pour les malades porteurs de MICI rend difficiles le recours à des bilans nutritionnels exhaustifs et à la prise en charge diététique ; ceci induit une perte de chance pour les malades qui ne sont pas suivis dans les centres spécialisés.  

Page 44: Pr Xavier Hébuterne · 2018. 9. 19. · P

Sommet du Mont‐blanc :  6 juillet 2010 à 13h00 

Six malades porteurs d’une MICI, gravement atteints, atteignent le sommet du Mont‐blanc en compagnie des guides et de leurs médecins