progressons ensemble : bonnes pratiques pour la constance et la cohérence des actions

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40 ANS EN INTÉGRATION ET EN PARTICIPATION SOCIALE PARRAINAGE CIVIQUE DE L’EST DE L’ÎLE DE MONTRÉAL PROGRESSONS ENSEMBLE : BONNES PRATIQUES POUR LA CONSTANCE ET LA COHÉRENCE DES ACTIONS Mémoire présenté par le Parrainage civique de l’est de l’île de Montréal dans le cadre de la Consultation publique en matière de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale MONTRÉAL JANVIER 2016

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Mémoire du Parrainage civique de l’est de l’île de Montréal (PCEIM), intitulé Progressons ensemble : Bonnes pratiques pour la constance et la cohérence des actions. Ce mémoire est présenté dans le cadre de la consultation publique en matière de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale. Par ce mémoire, nous souhaitons donner accès à de l’information concernant des personnes touchées directement par la pauvreté et l’exclusion sociale, et partager des bonnes pratiques afin de contribuer à assurer, à tous les niveaux, la constance et la cohérence des actions.

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Page 1: Progressons ensemble : Bonnes pratiques pour la constance et la cohérence des actions

40 ANS EN INTÉGRATION ET

EN PARTICIPATION SOCIALE

PARRAINAGE CIVIQUE DE L’EST DE L’ÎLE DE MONTRÉAL

PROGRESSONS ENSEMBLE : BONNES PRATIQUES POUR LA CONSTANCE ET LA COHÉRENCE DES ACTIONS

Mémoire présenté par le Parrainage civique de l’est de l’île de Montréal dans le cadre de la

Consultation publique en matière de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale

MONTRÉALJANVIER 2016

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PRÉSENTATION DE L’ORGANISME

Le Parrainage civique de l’est de l’île de Montréal (PCEIM) est un organisme d’intégration et de

participation sociale qui a vu le jour en 1976. Notre mission est de favoriser l'intégration dans la

communauté des personnes adultes vivant une problématique de santé mentale, notamment par

le biais de la mixité citoyenne.

Notre organisme est actuellement composé de 104 membres, 82 bénévoles, 5 employés et 7

membres du conseil d’administration. Au total, ce sont plus de 700 membres qui sont passés par

nos services depuis 2009. Ces chiffres démontrent l’importance du cheminement des membres

au sein de l’organisme, l’objectif n’étant pas la rétention mais bien l’outillage des membres pour

qu’ils intègrent pleinement la communauté en diminuant leur recours à nos services. Les

membres actuels et antérieurs représentent une diversité de parcours éducatifs et

sociodémographiques, démontrant que l’exclusion sociale est un enjeu qui affecte plusieurs

niveaux sociaux, culturels et générationnels.

Pour favoriser l’intégration et la participation sociale, nous offrons une gamme de projets qui

permettent l’intégration des membres dans divers paliers sociaux : jumelage, comités

décisionnels, cafés-rencontres, activités de participation citoyenne, cuisines collectives, etc.

OBJECTIFS DU MÉMOIRE

Par ce mémoire, nous souhaitons donner accès à de l’information concernant des personnes

touchées directement par la pauvreté et l’exclusion sociale, et partager des bonnes pratiques afin

de contribuer à assurer, à tous les niveaux, la constance et la cohérence des actions (orientation

5 de la Stratégie nationale de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale).

La rédaction de ce mémoire s’inscrit dans une démarche d’apprentissage collectif au sein de

notre organisme. Dans le cadre de la consultation publique, le PCEIM a tenu deux ateliers sur

L’inclusion sociale. L’objectif était de permettre aux membres de l’organisation de s’exprimer sur

les enjeux de lutte à la pauvreté et l’exclusion sociale les concernant directement. L’occasion était

aussi toute désignée pour partager les problématiques auxquelles sont confrontées les personnes

aux prises avec une problématique de santé mentale. Les membres, les bénévoles et l’équipe du

PCEIM ont fortement apprécié de participer activement à la recherche de solutions.

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1. L’INSTAURATION D’UN MODÈLE D’INCLUSION SOCIALE

En lien avec la Loi visant à lutter contre la pauvreté l’exclusion sociale, nous avons développé et

mis en œuvre au cours des dernières années un modèle nous permettant d’obtenir des résultats

en matière d’inclusion. Ces résultats se traduisent par une participation active et éclairée des

personnes au sein de l’organisme et plus largement dans la communauté; le développement de

dynamiques d’apprentissage collectif; le sentiment d’appartenance à la société dans laquelle on

vit. Ce modèle nous a permis de favoriser la constance et la cohérence de nos actions, de s’évaluer

et d’être plus efficace.

Nous sommes partis d’un postulat qui nous a permis d’avancer dans nos actions : l’exclusion

sociale et la pauvreté sont le résultat de réponses utilisées par une société afin de satisfaire les

besoins humains. Chaque société répond différemment aux mêmes besoins humains universels.

Certaines réponses aux besoins amènent les sociétés à des contextes de pauvreté et d’exclusion,

d’autres à des contextes d’inclusion et de développement humain. Notre organisme a voulu

trouver des réponses adéquates et synergiques aux besoins, afin de favoriser l’inclusion sociale et

la solidarité. Par réponse synergique, nous entendons une ou un groupe d’actions qui comblent

simultanément plusieurs besoins. Certaines questions découlent de ce processus, auxquelles

nous avons tenté de répondre.

A. Quel modèle des besoins humains utilisons-nous et comment sont-ils définis?

Pour choisir un modèle répondant à la vision des besoins et convenant au mode d’évaluation de

notre organisme, nous avons d’abord établi les critères suivants :

- Clair : les besoins sont facilement et rapidement compris

- À la fois universel et particulier : le modèle répond à l’ensemble des humains tout en

respectant l’individuel

- Mobilisateur : le cadre donne des pistes de solution et de développement

- Systémique : le modèle représente la complexité humaine

- Opérationnel et facilement évaluable : l’organisme peut utiliser le cadre des besoins dans

ses actions quotidiennes et en évaluer les résultats

Le modèle de Max-Neef, élaboré pour pallier aux limitations hiérarchiques inhérentes à la

pyramide de Maslow, est composé de 9 besoins humains universels, interreliés et sans ordre

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d’importance : subsistance, protection, affection, création, loisir, liberté, participation, identité,

compréhension. Ce modèle répond à nos critères de sélection et a donc été retenu.

Dans ce modèle, les réponses aux besoins peuvent se vivre comme un manque ou un potentiel.

Prenons en exemple le besoin de participation. La réponse au besoin de participation vécue

comme un manque peut survenir lorsqu’un membre du PCEIM ressent une peur de donner son

avis dans un espace de partage, dû aux préjugés liés à la santé mentale. Une réponse au besoin

de participation vécue comme un potentiel, par contre, a lieu lorsqu’un membre se sent à l’aise

d’intégrer des espaces de participation et d’en créer de nouveaux pour les autres membres, tel

qu’un comité décisionnel. Le besoin de base, ici la participation, ne change pas, mais la manière

d’y répondre est modifiée pour en engendrer une vision positive. Ainsi, tel que mentionné plus

haut, chaque société utilise des réponses différentes avec des résultats plus ou moins inclusifs.

B. À quels besoins doit-on répondre prioritairement, en tenant compte de notre mission

d’intégration des personnes vivant des problématiques de santé mentale?

Nous mettons l’accent sur trois des neufs besoins du modèle, en sachant que nos réponses à ces

trois besoins affectent les six autres qui ne sont pas ciblés explicitement. Les trois besoins ciblés

sont : participation, compréhension et identité.

C. Quels types de réponses voulons-nous donner à ces besoins?

Le modèle présenté comprend différents types de réponses, qui seront expliqués et mis en

contexte avec des exemples impliquant des personnes qui fréquentent notre organisme. Notre

organisme favorise et promeut la réponse synergique aux besoins, par souci d’efficacité et de

résultats soutenus sur le long terme.

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Réponse synergique :

Ce type de réponse assure qu’une action réponde simultanément à plusieurs besoins.

Nous voulons mettre l’accent sur les réponses synergiques, car elles sont les plus

efficaces. Par exemple, les ateliers de discussion pour la création de ce mémoire

répondent à la fois aux besoins de compréhension, de participation et d’identité.

Réponse univoque :

Ce type de réponse comble un seul besoin. Par exemple, une personne mentionne que

lors de sa visite chez le psychiatre, il ne fait que lui prescrire des médicaments. La

médecine traditionnelle met surtout l’accent sur le biologique et ne s’occupe pas des

autres aspects de la santé. D’après les personnes consultées, les actions devraient tenir

compte d’autres aspects et des besoins humains tels que les besoins de compréhension

et de participation.

Réponse inhibitrice :

Ce type de réponse rend plus difficile la satisfaction d’autres besoins. Par exemple,

certains lieux d’habitation répondent au besoin de subsistance, mais peuvent devenir des

lieux où d’autres besoins deviennent compromis. Une membre du PCEIM nous partage

qu’elle a l’impression de ne pas avoir d’autre choix que d’habiter dans un logement

social, car elle a un faible revenue et n’a pas les moyens financiers de vivre dans un

logement privé à Montréal. La liberté de choisir l’environnement dans lequel elle veut

vivre se trouve brimée. Elle ne s’identifie pas aux personnes qui vivent dans son

immeuble. De plus, elle ne se sent pas en sécurité dans son logement et le trouve

insalubre. L’accès à ce logement social lui permet de répondre au besoin de subsistance,

mais empêche les réponses aux besoins d’identité, de protection et de liberté.

Pseudo-réponse :

Ce type de réponse donne l’impression de satisfaire un besoin, mais en réalité, il nuit à la

satisfaction de ce besoin et à d’autres à long terme. Certains de nos membres ont vécu

des situations où il fallait être reconnu pour la performance au travail. Il y avait des prix

de performance, qui répondaient principalement au besoin d’identité. Cependant, à long

terme, ce type de réponse crée des ambiances de forte compétition avec des

conséquences comme la méfiance de l’autre et le manque de confiance en soi, limitant la

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satisfaction des besoins d’affection, de participation et de compréhension. Ainsi, la

réponse au besoin d’identité, qui paraissait efficace pour ceux qui obtenaient une

reconnaissance, ne fonctionne pas à long terme et nuit à la satisfaction d’autres besoins.

Réponse destructrice :

Ce type de réponse détruit, à court terme, la possibilité de bien vivre le besoin qu’elle dit

satisfaire et empêche aussi la satisfaction d’autres besoins. Ce type de réponse est

principalement associé au besoin de protection. Lorsque nous répondons exclusivement

à ce besoin, les effets sont très nocifs pour la société. Par exemple, les mesures

judiciaires prises avec des personnes ayant des antécédents liés à l’agressivité les

excluent parfois de lieux et d’espaces d’intégration, pour répondre au besoin de

protection des autres. Une telle décision a été vécue comme une exclusion par une

membre touchée, entraînant un sentiment plus poussé de mise à l’écart qui va à

l’encontre directe de son propre besoin de protection.

2. LA MISE EN ŒUVRE DES RÉPONSES AUX BESOINS

Nous avons observé, avec les membres, que les réponses synergiques aux besoins peuvent se

donner à différents niveaux, en lien avec le concept de passage d’un besoin comme manque à un

besoin comme potentiel. Nous allons donc expliquer, à l’aide d’exemples, le déploiement de

notre modèle à partir des trois besoins ciblés par l’organisme.

A. Niveaux de réponse synergique au BESOIN DE PARTICIPATION

Information :

Au premier niveau de participation, le PCEIM diffuse de l’information afin de favoriser la

mobilisation et la participation sociale. L’information spécifique donnée lors des cafés-

rencontres par des conférenciers invités, sur divers sujets concernant les membres,

s’insère dans ce niveau de participation. Le journal de l’organisme diffuse aussi des

informations sur la programmation des activités et les projets en développement, et est

envoyé à tous les membres et bénévoles afin qu’ils sachent ce qui se passe au sein de

l’organisme. Ces informations doivent être claires, vraies, sincères et justes afin de

préparer les personnes au prochain niveau de participation – la participation en opinion.

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Opinion :

À ce stade, l’information recueillie est utilisée par les membres pour donner des opinions

éclairées. Le PCEIM tente de créer des espaces de dialogue afin de permettre aux

membres de donner leurs avis. Reprenons l’exemple du café-rencontre thématique.

Cette activité permet aux participants d’être informés, de donner la parole aux autres,

d’intégrer les nouvelles informations à leurs expériences personnelles et de prendre la

parole à leur tour. Les sujets sociaux abordés sont préalablement choisis par les membres

et sont également le résultat d’un échange d’opinions.

Décision :

Afin d’arriver à ce niveau de participation, les niveaux de participation précédent doivent

être intégrés. Cette démarche implique également la conscience de la responsabilité des

actions et la création d’espaces de participation pour les autres. Par exemple, le comité

des membres du PCEIM se rencontre régulièrement afin d’échanger de l’information,

partager des idées, donner des opinions et prendre des décisions concernant la

programmation des activités de l’organisme.

B. Niveaux de réponse synergique au BESOIN DE COMPRÉHENSION

Apprentissage opérationnel :

Il s’agit d’un apprentissage par l’action, qui véhicule aussi un apprentissage relationnel lié

à l’accomplissement de la tâche, conscient ou non de la part du membre. Par exemple, la

cuisine collective permet aux membres développer des habilités en cuisine et de réaliser

des recettes qu’ils pourront ensuite reproduire dans leur milieu de vie. L’activité permet

aussi le travail en groupe, le partage de tâches et l’échange avec les autres. Dans l’action,

les participants ne sont pas nécessairement conscients du développement des

compétences sociales sous-jacentes.

Apprentissage autoréférentiel :

Cet apprentissage met l’accent sur la capacité des personnes d’exprimer leurs

expériences et d’écouter celles des autres. Les personnes dépassent l’apprentissage

opérationnel et s’ouvrent à l’explication de leur vécu. Elles arrivent à exprimer leurs

souhaits, à parler de leur réalité et à écouter la réalité des autres. Le café-rencontre, par

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exemple, est un espace où les personnes discutent d’un sujet qui les touche. Le vécu

personnel est exprimé et la parole des autres est écoutée. Il y a une articulation du

discours facilitant le partage de soi avec les autres.

Apprentissage réflexif :

Les membres, les bénévoles et la communauté dépassent leur réalité individuelle et la

contextualisent dans un système plus large. Ils se questionnent sur les besoins des autres

et mobilisent des connaissances pour expliquer des situations sociales qui affectent les

communautés et les individus. Les personnes développent la compétence de passer de

leur cas individuel à la réflexion sur le contexte qui les entoure et qui entoure les autres.

En plus, ils sont capables de recadrer et remettre en question leurs façons de penser, de

mettre en perspective leurs propres intérêts et de reconnaître les intérêts des autres. Ce

mémoire est un exemple concret de ce type d’apprentissage. Les expériences

individuelles ont été partagées lors des ateliers, pour ensuite les mettre en contexte et

les expliquer dans un modèle qui dépasse chaque cas. Le modèle choisi, toujours en

développement, devient une référence qui permet de trouver des pistes de solutions

organisationnelles et sociales.

C. Niveaux de réponse synergique au BESOIN D’IDENTITÉ

Le besoin d’identité est lié au sentiment d’appartenance et de reconnaissance par les autres.

Nous avons identifié trois types d’appartenance qui répondent au besoin d’identité. Nous

observons l’expression du besoin identitaire par le type d’appartenance que les membres

adoptent.

Appartenance individuelle :

À ce niveau, la reconnaissance d’une personne se vie comme une façon de s’intégrer à la

communauté. Nous avons observé le besoin d’être reconnu et de s’associer à quelqu’un

afin de sortir de l’isolement. Les membres du PCEIM ont la possibilité d’être jumelé avec

une personne bénévole afin de développer une relation d’amitié. C’est une réponse

essentielle pour les membres et pour toute personne vivant une situation d’exclusion

sociale.

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Appartenance au groupe :

Cette appartenance élargit l’identification individuelle à un groupe ou à une organisation.

Le PCEIM propose des activités de groupe permettant aux participants d’entamer une

démarche ou un projet commun. Il a été évoqué que ces activités permettent aux

membres de développer un réseau social, des compétences, de jouer différents rôles et

d’avoir accès à plus de soutien, ce qui constitue une grande source de réconfort et de

valorisation. Les personnes s’identifient à l’organisme et aux groupes auxquels ils

participent. Aussi, une carte de membre sert de symbole afin que les membres du PCEIM

se sentent partie prenante de l’organisme.

Appartenance communautaire :

À ce niveau, les personnes participent à des activités citoyennes et intègrent la

communauté dans laquelle ils vivent. La participation à ce mémoire, par exemple, offre

un espace de consultation qui a permis aux personnes de se regrouper et de participer

collectivement à la recherche de solutions pour l’ensemble de la communauté. Cet

exercice favorise le développement d’un sentiment d’appartenance au groupe, à

l’organisme et à la société québécoise.

CONCLUSION

La Lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale nécessite, tel qu’établi dans les orientations, la

cohérence et la constance, exigences qui peuvent être assurées par des réponses synergiques.

Notre expérience avec les personnes marginalisées nous permet de constater que les réponses

synergiques émergent dans des espaces de participation active. En fait, les espaces de

participation active, où les opinions des personnes sont réellement prises en compte, sont une

forme de réponse synergique. Nous lançons l'invitation au gouvernement et aux différents

acteurs sociaux à mettre l’emphase sur la création de politiques et d’initiatives qui permettent de

répondre simultanément à plusieurs besoins fondamentaux, afin de lutter contre l’exclusion et

tous les types de pauvreté. Nous espérons que les témoignages des personnes concernées et les

exemples de bonnes pratiques du PCEIM permettront d’alimenter la réflexion afin d’assurer, à

tous les niveaux, la constance et la cohérence des actions liées à la lutte contre la pauvreté et

l’exclusion sociale.

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RÉFÉRENCES

GOUPIL, L. 2002. Projet de loi no 112 : Loi visant à lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale.

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vG7/YWzz

MAX NEEF, M. 1991. Human scale developement. New York, Apex Presse

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L’EMPLOI ET DE LA SOLIDARITÉ SOCIALE. 2015. Consultation

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ligne :

http://www.mess.gouv.qc.ca/publications/pdf/GD_Cahier_consultation_publique_General.pdf

MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SERVICES SOCIAUX. 2015. Plan d’action en Santé mentale 2015-

2020 – Faire ensemble et autrement. Québec, Gouvernement du Québec, 92 p., accessible en

ligne : http://publications.msss.gouv.qc.ca/msss/fichiers/2015/15-914-04W.pdf

ROBICHAUD, J.-B. et autres, COMITÉ DE LA SANTÉ MENTALE DU QUÉBEC (CSSMQ). 1994. Les liens

entre la pauvreté et la santé mentale : de l’exclusion à l’équité. Boucherville, Gaëtan Morin, 247 p.

TODOROV, T. 1995. La vie commune : Essai d’anthropologie générale. Paris, Seuil, 192 p.

Ce mémoire a été rédigé par les membres, bénévoles et employés du Parrainage civique de l’est de

l’île de Montréal (PCEIM)

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