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Propositions pour le Parc national des CalanquesAssociation “ des Calanques et des Hommes “

avril 2010

Rédacteurs :Bernard AndréFerreira FernandoGuillaume SamuelPégourié BernardPrioreschi GeorgesTassan Cédric

Association « Des Calanques et des Hommes » Propositions PN Calanques 29 avril 2010

SOMMAIRE

HISTORIQUE DES CALANQUES ........................................................................................................... 3

CALANQUES : POUR UN PARC NATIONAL À VISAGE HUMAIN ......................................................... 5

LES PARCS NATIONAUX FRANÇAIS ...................................................................................................................... 5 Parc national des Cévennes .............................................................................................................. 5 Parc national des Ecrins .................................................................................................................... 5 Parc national de la Guadeloupe ......................................................................................................... 5 Parc amazonien de Guyane ............................................................................................................... 5 Parc national de La Réunion .............................................................................................................. 5 Parc national du Mercantour .............................................................................................................. 7 Parc national de Port-Cros ................................................................................................................. 7 Parc national des Pyrénées ............................................................................................................... 7 Parc national de la Vanoise ............................................................................................................... 7

LES CALANQUES ........................................................................................................................................... 8 Projet de Parc national ....................................................................................................................... 8 Identification des sources de dégradation du milieu. ........................................................................ 11 Gestion des flux et réglementation des activités .............................................................................. 13 Gestion des activités professionnelles au sein du Parc national ..................................................... 17 Gestion des activités ........................................................................................................................ 19 Gestion de quelques sites particuliers .............................................................................................. 22 Gestion des limitations temporaires. ................................................................................................ 24 Information du public. ....................................................................................................................... 25

ANNEXES : ............................................................................................................................................. 26

ANNEXE 1 : RÉSERVES INTÉGRALES. ........................................................................................................... 26 ANNEXE 2 : IDENTIFICATION DES ZONES SUSCEPTIBLES DE FAIRE L’OBJET D’UN CLASSEMENT EN RÉSERVE INTÉGRALE. . . . . 27 ANNEXE 3 : PRATIQUE DU VTT DANS LES CALANQUES ................................................................................... 30

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Historique des Calanques

L’histoire « officielle » de la mobilisation pour la protection des Calanques commence au début du XX° siècle, lorsqu’en 1910 celles-ci connaissent leur première agression majeure avec l’ouverture de la carrière Solvay à Port-Miou. Une manifestation est organisée qui n’aura hélas pas gain de cause mais, dix ans plus tard, lorsqu’un projet semblable est envisagé à En Vau, un vaste mouvement de protestation permet de sauver la calanque.

Par la suite, c’est l’exploitation touristique qui a constitué la menace principale : pendant près d’un demi-siècle, un projet de « route des Calanques », agrémenté au gré des modes de tours, palais des congrès et autre téléphérique, est resté suspendu comme une épée de Damoclès sur ce territoire fragile. Néanmoins, en dépit de fortes pressions, les défenseurs des Calanques regroupés au sein du COSINA (Comité de défense des sites naturels), obtiennent que les Calanques deviennent « site classé» par décret en date du 29 août 1975.

Les tentatives d’exploitation n’en cessent pas pour autant : ainsi en est-il des projets de révision du POS de 1991 ou d’implantation d’un hôtel de luxe au Mont Rose en 2008. Pour faire face à ces menaces répétées, l’UCL (Union Calanques Littoral), puis un collectif baptisé « Un Parc national pour les Calanques » demandent à l’Etat d’assurer une protection pérenne à l’ensemble du site. Un pas décisif est franchi le 30 avril 2009 quand est promulgué l’arrêté de « prise en considération » par le premier ministre du projet de Parc national.

Du fait de l’exiguïté du territoire concerné et de sa situation aux portes de l’agglomération marseillaise, mettre en place une structure de Parc national dans les Calanques et le Soubeyran est sans doute une gageure, et nous sommes conscients des difficultés auxquelles le Groupement d’Intérêt Public (GIP) chargé de la mise en place du futur Parc s’est heurté en tentant de faire entrer dans un cadre législatif assez rigide un espace aussi atypique. Pourtant, ces caractéristiques si particulières sont aussi une formidable chance car, de par celles-là mêmes, le Parc national des Calanques pourrait préfigurer certains des Parcs nationaux de demain.

Ecrire la charte d’un Parc, c’est se projeter de quelques décennies dans l’avenir. A cette échelle de temps, il y a peu de risque à prédire que la volonté de maintenir des lieux naturels préservés à la périphérie des grandes métropoles se sera renforcée, que le besoin social d’espaces de liberté – contreparties nécessaires à une société de plus en plus normative - n’aura pas diminué et que, du fait de la prise en compte de l’évolution climatique et de la raréfaction des combustibles fossiles, il deviendra nécessaire de limiter nos déplacements, à tout le moins ceux associés aux loisirs. Ces trois circonstances militent pour la mise en place – dans ces espaces naturels périurbains - de structures favorisant avant tout les activités de pleine nature de faible impact sur l’environnement, la réglementation associée se bornant à maintenir un équilibre pérenne entre fréquentation humaine et préservation du milieu naturel.

Ces objectifs, ou du moins leur ordre de priorité, ne sont pas ceux d’un Parc national traditionnel. Relativement éloignés des grandes agglomérations, mis en place sur de grands territoires (de dix à deux cents fois celui concerné par le Parc des Calanques) à l’époque du développement d’un tourisme de masse à grand renfort d’équipements, les premiers Parcs nationaux ont surtout eu pour vocation de préserver un milieu naturel « sauvage » en canalisant le flot de visiteurs sur certains points facilement accessibles et en limitant l’accès à d’autres lieux, plus éloignés et de moindre intérêt touristique. Un exemple typique en est le Parc national des Écrins, où les distances à parcourir et le choix judicieux de la réserve intégrale du Lauvitel font que celle-ci est bien acceptée et que la plupart des hauts vallons restent quasi-déserts, même au cœur de l’été.

Une telle démarche ne saurait s'accommoder de la spécificité des Calanques : proximité de la métropole marseillaise, milieu naturel assez bien préservé à l’exception de quelques zones notoirement surfréquentées, pratique régulière par des usagers locaux d’activités de pleine nature d’assez faible impact sur l’environnement mais très investies.

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Cédant à une tentation de « protéger » d’autant plus forte que les pressions anthropique et touristique sont importantes, elle aboutirait immanquablement à un surdimensionnement des zones susceptibles d’être mises en réserve intégrale (pas en superficie, mais au regard des activités qui y sont pratiquées) et à une ébauche de charte s’apparentant plus à un catalogue d’interdictions qu’à un manifeste visant à faire découvrir et respecter un environnement exceptionnel.

Sans doute le meilleur moyen de sortir de cette impasse est-il de définir sans référence explicite à un cadre administratif précis ce que serait un Parc « idéal » pour les Calanques, soutenu et défendu par l’ensemble des usagers fréquentant régulièrement le massif. C’est ce qui est tenté dans les pages qui suivent.

Association « Des Calanques et des Hommes »

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Calanques : pour un Parc national à visage humain

Un Parc national est une portion de territoire - classée par décret - à l'intérieur de laquelle la faune, la flore et le milieu naturel en général sont protégés de l'action de l'homme. « Il peut être créé à partir d’espaces terrestres ou maritimes, lorsque le milieu naturel, particulièrement la faune, la flore, le sol, le sous-sol, l’atmosphère et les eaux, les paysages et, le cas échéant, le patrimoine culturel qu’ils comportent présentent un intérêt spécial et qu’il importe d’en assurer la protection en les préservant des dégradations et des atteintes susceptibles d’en altérer la diversité, la composition, l’aspect et l’évolution. […] » (Extrait de l’Article L331-1 du Code de l’Environnement – Loi n°2006 – 463). Son intérêt n'est donc pas touristique (généralement), il réside surtout dans la biodiversité dont il recèle une part.

Les Parcs nationaux français

Parc national des Cévennes

Situation : départements de la Lozère (48), du Gard (30) et de l'Ardèche (07),

Cœur du parc : 93 500 hectares,

Aire optimale d'adhésion : 278 500 hectares,

Habitants permanents : 76 000 dans l'aire d'adhésion.

Parc national des Ecrins

Situation : départements des Hautes-Alpes (05) et de l'Isère (38),


Aire optimale d'adhésion : 178 400 hectares, 61 communes,

Habitants permanents : 30 000 dans l'aire d'adhésion, 3 dans le coeur du parc.

Parc national de la Guadeloupe

Situation : département de la Guadeloupe (971),


Aire optimale d’adhésion : 94 065 hectares, 21 communes,

Aire maritime adjacente : 130 800 hectares.

Parc amazonien de Guyane

Situation : département de la Guyane (973),

Cœur du parc : 2 030 000 hectares,

Aire optimale d'adhésion : 1 400 000 hectares,

Habitants permanents : 8000.

Parc national de La Réunion

Situation : département de La Réunion (974),


Aire optimale d'adhésion : 87 800 hectares,

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Habitants permanents : 800 dans le cœur du parc.

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Parc national du Mercantour

Situation : départements des Alpes-Maritimes (06) et des Alpes-de-Haute-Provence (04),




Parc national de Port-Cros

Situation : îles d'Hyères dans le Var (83),

Cœur du parc : 700 hectares terrestres et 1 300 hectares maritimes,

Espaces protégés périphériques : île de Porquerolles (1000 ha), domaine du cap Lardier (325 ha), presqu'île de Giens (100 ha) et salins d'Hyères (900 ha),

Habitants permanents : 38.

Parc national des Pyrénées

Situation : départements des Pyrénées-Atlantiques (64) et des Hautes-Pyrénées (65),




Parc national de la Vanoise

Situation : département de la Savoie (73),

Cœur du Parc : 53 500 hectares,



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Les Calanques

Projet de Parc national

Situation : départements des Bouches-du-Rhône (13) et du Var (83),

Coeur du parc (espaces proposés et "pris en considération" par l'Etat) : environ 11 200 hectares terrestres et 78 000 hectares maritimes,

Aire optimale d'adhésion (zone d’étude soumise à concertation) : 34 000 hectares terrestres, 145 000 hectares maritimes, 13 communes,

Nombre de visiteurs : plus de 1 300 000 par an sur terre et en mer.

Un cas particulier

Certes, aucun Parc n’est semblable aux autres. Pourtant, au vu des chiffres qui précèdent, le Parc national des Calanques présenterait les caractéristiques suivantes :

- une zone de cœur terrestre de 5 à 200 fois moins étendue, 10 fois en moyenne, à l’exception notable des Parcs de la Guadeloupe et de Port-Cros (mais ce dernier est un parc essentiellement maritime),

- une zone d’adhésion de 5 à 150 fois moins étendue,

- des zones maritimes – cœur et zone d’adhésion – notablement plus importantes que celles du Parc de Port-Cros (de l’ordre de 60 fois),

- une pression humaine de 100 à 400 fois plus importante : plusieurs centaines de milliers de visiteurs par voie terrestre étant prévus annuellement et la métropole marseillaise comprenant, à elle seule, plus de 1 400 000 habitants.

Le déséquilibre est flagrant, et l’on pourrait être tenté de considérer que le statut de Parc national est inadapté dans le cas des Calanques, tant le risque de dégradation lié à la surfréquentation y semble fort. Pourtant, une grande partie de ce territoire est resté préservée, principalement du fait de l’action des diverses associations d’usagers qui l’ont défendue contre vents et marées depuis bientôt un siècle. En conséquence, la faune et la flore y sont encore largement préservées et présentent cet « intérêt spécial », de sorte qu’il importe de préserver ce territoire « contre tout effet de dégradation naturelle et de le soustraire à toute intervention artificielle susceptible d’en altérer l’aspect ».

On ne saurait pour autant négliger que la proximité de la métropole marseillaise a été la cause d’une fréquentation soutenue des Calanques : charbonniers dans la deuxième moitié du 19ème siècle, pêcheurs des hameaux de Callelongue, Morgiou et Sormiou, excursionnistes, grimpeurs et alpinistes aussi qui, depuis le début des années 1900, ont doté ce massif de sentiers et d’itinéraires d’escalade remarquables. Ajoutons à cela l'activité côté mer, d'abord de subsistance par la pêche, elle s'est progressivement tournée vers la plaisance, la plongée sous-marine...

Il s’ensuit que les Calanques ne sont pas seulement le seul espace naturel resté inespérément préservé sur la côte française de Méditerranée, mais qu’elles sont aussi un haut lieu de culture et de patrimoine dont l’activité humaine est partie intégrante. Celle-ci ne saurait donc en être évacuée, même partiellement. La situation étant inédite, la solution doit être novatrice et ne peut se borner à appliquer des règles de protection qui ne peuvent que se traduire par un cortège de limitations et d’interdictions

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qui sont la cause du rejet du projet initial du Groupement d’Intérêt Public (GIP) chargé de la mise en place du futur Parc.

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La pression humaine à la périphérie des Calanques est trop forte pour qu’on puisse éviter de sévères limitations ? Alors mettons l’homme au centre du projet ! Les objectifs du Parc ne seront donc plus de « protéger les paysages, la biodiversité et le patrimoine culturel tout en soutenant des activités économiques respectueuses de l’environnement, qu’elles soient traditionnelles ou innovantes », mais de « permettre et soutenir les activités traditionnelles ou innovantes respectueuses de l’environnement, et de maintenir le patrimoine culturel lié à ces activités tout en protégeant les paysages et la biodiversité des Calanques ». Certes, le contenu est identique, mais les priorités sont inversées. Les Calanques sont un des poumons essentiels de la région marseillaise et le Parc national ne pourra être un succès que s’il leur maintient cette qualité. Bien sûr il faudra une réglementation, et même des interdictions, mais toujours limitées dans l’espace et dans le temps et dont les conséquences sur les activités de faible impact sur l’environnement se devront d’être minimisées.

C’est à définir les grandes lignes d’un tel Parc à visage humain que s’attache le projet décrit ci-après.

Mieux vaut éduquer qu’interdire

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Identification des sources de dégradation du milieu.

La définition de principes permettant une préservation efficace passe par une connaissance détaillée des causes possibles de dégradation du milieu naturel. Celles-ci peuvent être classées en deux catégories : celles pour lesquelles une limitation n’est envisageable que dans un cadre réglementaire (fréquentation de masse ou institutionnelle, exploitation touristique) et celles consécutives à la pratique d’activités douces, sur terre ou sur mer, et pour lesquelles une éducation du public par le biais des clubs ou associations encadrant ces activités semble de loin préférable.

Dégradations liées aux institutions, à la surfréquentation, à l'habitat, à l’exploitation touristique

- Le rejet des eaux usées du grand collecteur dans la calanque de Cortiou,

- Le bruit lié au survol de la côte par les hélicoptères et les avions, tant civils que militaires,

- Le bruit des haut-parleurs et le rejet de gasoil des bateaux d’excursion dans les Calanques depuis Cassis ou Marseille,

- La pénétration de véhicules à moteur au cœur du massif par les routes de Morgiou et Sormiou (bruit de klaxons, gaz d'échappement...),

- La dégradation des terrains de plusieurs sites (calanques de Sugiton et En Vau, par exemple), facilement accessibles, du fait d’une fréquentation trop importante et concentrée sur les week-ends.

Dégradations liées aux activités de pleine nature

Escalade, spéléologie, canyonisme sec

- Le piétinement et la dégradation de la flore à proximité des falaises,

- Le dérangement de la faune rupicole (chiroptères et oiseaux) particulièrement pendant la période de reproduction,

- Les purges, la destruction de la couverture végétale sur les vires, la pose d’équipements fixes sur les sites d’escalade ou sur les chemins d’accès aux cavités.

Si ces risques sont bien réels, il faut souligner qu’ils sont essentiellement fonction de la fréquentation et qu’ils ne concernent, dans la plupart des cas, qu’une très faible proportion du terrain :

- Les voies d’escalade non équipées à demeure ne sont répétées que rarement, et nombre d’entre elles ne l’ont même jamais été : une falaise quadrillée d’itinéraires peut n’être que très rarement visitée,

- L’existence d’une voie d’escalade (ou d’un chemin d’accès à une grotte en pleine falaise) ne perturbe qu’une faible partie de la surface de la falaise, typiquement une bande d’un mètre de large : une falaise offrant un itinéraire tous les dix mètres (ce qui est une borne largement supérieure à la densité réelle de voies) ne verrait ainsi que ~10% de sa surface colonisée par les grimpeurs ou les spéléologues,

- Les purges d’écailles importantes sont exceptionnelles et ne concernent que les voies équipées à demeure,

- Enfin, pour l’essentiel, les voies d’escalade n’empruntent pas les vires, elles les coupent perpendiculairement et les dégradations du fait du passage de grimpeurs y sont par conséquent extrêmement limitées.

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Randonnée, VTT, chasse

- La dégradation du terrain du fait des divagations hors sentiers, des descentes par les éboulis,

- Abandon de déchets et détritus autour des lieux de bivouac et de pique-nique.

- Abandon par les chasseurs des cartouches usagées sur le sol.

Il est important de souligner que la pratique du "hors sentier" est de moins en moins fréquente, les usagers terrestres semblant de plus en plus sensibilisés à l'érosion qui en découle. Ainsi est-il de plus en plus rare de trouver des poubelles à l'abandon au coeur du massif. Les déchets se retrouvant principalement à proximité des routes.

Navigation de plaisance, pêche, chasse sous-marine

- Le rejet de déchets organiques et d’eaux usées, noires et grises,

- Le bruit et le rejet de gasoil des bateaux à moteur et des scooters des mers,

- L’arrachage du fond marin par les ancres.

- Les filets abandonnés au fond.

Kayak de mer

- La destruction du trottoir littoral aux points de débarquement.

Toutefois, ces points de débarquement ne sont qu’en nombre limité et ils se situent essentiellement sur des plages en fond de crique et non en bordure des falaises.

Plongée, paralpinisme, vol libre

Ces activités ne semblent pas avoir d’impact sur l’environnement, tout au plus peut-il être souligné que la pratique du vol libre pourrait nécessiter l’aménagement de quelques aires d’atterrissage.

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Gestion des flux et réglementation des activités

Ces propositions, non exhaustives, sont l’aboutissement de la réflexion menée au sein de l’association entre des adhérents issus d’un large panel de « pratiquants » du massif. Elles sont le reflet et la synthèse de leur expérience sur le terrain. Elles sont l’expression d’une démarche démocratique qui se veut dans la continuité de celle commencée il y a un siècle par les générations antérieures, celle qui a permis de préserver les Calanques du pire. Ces propositions constituent des pistes de travail, tous les sujets ne sont pas abordés et, dans tous les cas, seule par la suite une véritable concertation avec les différents acteurs permettra de donner vie à ce Parc d’un nouveau type : le Parc national des Calanques.

LA CHARTE

Le Parc national des Calanques devra :

Assurer la préservation et la protection du milieu naturel (y inclus la suppression des déversements polluants et la remise en état des zones polluées),

Préserver le patrimoine culturel dans le respect des us et coutumes liés aux sites,

Être un outil pédagogique de sensibilisation à la protection et au respect de l’environnement,

Intégrer la notion de justice, tous les pratiquants et utilisateurs devant être traités de façon équitable dans et face à la Charte qui définit la gestion du Parc.

Il sera créé un Label de qualité environnementale et une Charte déontologique du Parc national des Calanques, définissant les règles de « bonne conduite » à l’usage des professionnels et des associations de pratiquants des activités de pleine nature. Un badge d’accès aux véhicules motorisés (deux-roues inclus) à tarif préférentiel en période de forte affluence pourra être délivré aux habitants des communes situées en aire d’adhésion et aux membres des associations départementales ayant adhéré à la Charte déontologique du Parc. Ce badge individuel – gratuit mais soumis à condition - sera délivré par l’administration du Parc pour une durée d’un an et renouvelable sur présentation d’un justificatif de domicile et/ou d’affiliation à une association départementale d’activités de pleine nature adhérente à la Charte déontologique du Parc.

Par ailleurs, la Charte devra définir clairement et figer les limites des zones et activités soumises à interdiction ou à gestion stricte, la future administration ne pouvant appliquer de nouvelles interdictions définitives ou temporaires en dehors de ces limites, avec ou sans concertation.

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ORGANISATION ET GESTION GLOBALE

Définition et limites du Parc national des Calanques

Dans ses limites actuelles, le Parc national des Calanques est un parc côtier, terrestre et maritime, dont le cœur pour la partie terrestre se limite aux espaces naturels remarquables de bord de mer, excluant les zones urbaines, portuaires, ainsi que celles hébergeant des activités industrielles.

Sont exclues du cœur de Parc

- Les zones urbaines, sachant que les terres et terrains encore vierges au sein des zones urbanisées des Goudes et de Callelongue seront intégrés en cœur de Parc afin d’éviter toute spéculation foncière,

- Les zones portuaires : Port-Miou (Cassis), les Îles du Frioul (Marseille), mais le nombre d’anneaux (places) y sera limité et priorité sera donnée à la plaisance « douce »,

- Les zones non côtières : Massif de Fontblanche (Ceyreste - La Ciotat), néanmoins classé en zone d’adhésion privilégiée soumise à réglementation en sorte de le protéger de toute spéculation foncière.

- Les zones d’activité économique : agricoles (vignes) ou/et artisanales.

Les enclaves de Morgiou et Sormiou

Celles-ci constituent un cas particulier et leur statut - zone de cœur ou d’adhésion au Parc – doit être défini :

- Avec l’accord et en concertation avec les résidents,

- De façon à préserver le patrimoine culturel des Calanques avec ses us et coutumes,

- En mettant en place une réglementation en permettant l’accès - dans les meilleures conditions possibles, tant pour les cabanoniers que pour les pratiquants d’activités de pleine nature ou les visiteurs, et ce dans le cadre d’une gestion régulée de l’impact humain sur ces sites fragiles,

- De façon à garantir de façon définitive la protection de ces sites contre la spéculation foncière, en particulier par l’interdiction de toute nouvelle construction ou extension de l’existant.

Gestion des flux et des accès

La fréquentation des Calanques est très irrégulière. Modérée la plus grande partie de l’année sur la majeure partie du massif, elle peut être très importante pendant d’assez courtes périodes ou en quelques lieux d’accès aisé. Une réglementation à deux vitesses, fonction du nombre attendu de visiteurs pour la période considérée, devrait permettre de lisser les pics de fréquentation, réduisant ainsi la pression anthropique sur le milieu naturel.

Définition des périodes

- Période bleue (forte fréquentation) : Le week-end du 11 novembre et les vacances de la Toussaint, de Pâques, les week-ends prolongés d’avril à juin (Pâques, 1er et 8 mai, Ascension, Pentecôte), les mois de juillet et août.

- Période blanche (fréquentation modérée) : Le reste de l’année.

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Zones terrestres susceptibles d’être classées en Réserve Intégrale

La raison sous-jacente au classement d’un territoire en Réserve Intégrale réside dans l’intérêt qu’il y a à pouvoir étudier un milieu naturel évoluant en dehors de toute intervention humaine. Même si cette idée a quelque peu évolué ces dernières années, elle reste à la base de la décision de classement. Ceci implique un certain isolement du territoire considéré en regard de la distance moyenne couverte quotidiennement par les espèces étudiées. Considérant le cas particulier des Calanques, la proximité de la métropole marseillaise, l’exiguïté du territoire (3 km de la côte à la route Marseille-Cassis par le col de la Gineste) et la présence de zones polluantes ou polluées à proximité (grand collecteur de Cortiou, décharges de l’agglomération marseillaise où viennent s’alimenter les gabians nichant sur les Îles du Frioul…) laissent planer quelque doute sur leur pertinence dans les Calanques et sur les motivations présidant à un tel zonage : scientifiques ou médiatiques et politiques.

Il n’est cependant pas de notre compétence de discuter de leur opportunité et, dans tous les cas, obligation est faite par l’Arrêté du 23 février 2007 d’identifier des espaces de référence significatifs dans le cœur de Parc pouvant (et non devant) faire l’objet d’un classement en Réserve Intégrale (en Annexe 1, l’article 4 dudit Arrêté). En conséquence, sous l’impulsion de l’association « Des Calanques et des Hommes », un collectif d’associations a défini une proposition de zonage qui satisfait aux critères énoncés par les scientifiques sans empiéter sur des territoires emblématiques d’activités traditionnelles dans les Calanques. Celle-ci a été acceptée – encore que de façon encore informelle – par le GIP et son conseil scientifique. Cette proposition, qui comprend : à Sormiou, la zone comprise entre la bordure Est de la calanque de Cortiou et la Pointe du Vaisseau, au Devenson, la zone comprise entre la calanque Saint Jean de Dieu et l’Anse de la Baume et, dans les falaises Soubeyrannes, la zone commençant à droite de la voie Sans Nom et se poursuivant jusqu’aux Pierres Tombées, est détaillée dans l’Annexe 2.

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Pénétration motorisée (deux-roues inclus)

Toute intrusion motorisée est interdite en dehors des routes goudronnées, sauf en cas de secours (gardes se déplaçant à pied, à cheval ou à vélo).

Calanques de Morgiou, Sormiou, Goudes, Callelongue, route des Crêtes (Cap Canaille)

- Interdiction d’accès aux bus de grande capacité.

- Période bleue : Gratuit avant 8h30 et après 19h. Pour les riverains, tarif forfaitaire sans restriction horaire. Payant pour les visiteurs, demi-tarif sur présentation du badge du Parc (voir les conditions d’obtention ci-dessus).

- Période blanche : Gratuit, sans restriction horaire.

Parking de la Gardiole (route Gaston Rébuffat)

Accès interdit pendant la période estivale (mois de juillet et août, du fait du risque accru d’incendie), sauf pour les riverains (Maison Forestière et Auberge de la Fontasse).

- Interdiction d’accès aux bus de grande capacité.

- Période bleue : Gratuit avant 8h30 et après 19h et pour les riverains, sans restriction horaire. Payant pour les visiteurs, demi-tarif sur présentation du badge du Parc.

- Période blanche : Gratuit, sans restriction horaire.

La circulation sur ces routes étant subordonnée à la capacité d’accueil des parkings de réception in situ, il sera mis en place une barrière gardée à leur entrée. Néanmoins, afin de garantir l’accès aux calanques de Morgiou et Sormiou, aux Goudes, à Callelongue et à la route des crêtes du Cap Canaille, ceci en priorité aux personnes âgées ou malades et aux personnes handicapées, il sera mis en place un système de navettes utilisant des véhicules non polluants pour pallier les interdictions ou limitations d’accès aux véhicules motorisés. L’accès au col de la Gardiole (route Gaston Rébuffat) est exclu de ces mesures.

Lutte contre les incendies

Afin de permettre une surveillance optimale pendant la saison la plus sensible, de mi-mai à mi-septembre, il est proposé d’installer des vigies incendie actives 24h/24 au sommet du Mont Puget et de Marseilleveyre.

Il est rappelé que – en cas de risque d’incendie - la circulation dans le massif des Calanques est soumise à restriction par arrêté préfectoral. Celui-ci est évalué sur une échelle à 3 niveaux de risque croissant : orange, rouge et noir (http://www.bouches-du-rhone.pref.gouv.fr/frameset.php).

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Gestion des activités professionnelles au sein du Parc national

Il sera créé un Label de qualité environnementale distinguant les professionnels ayant signé la Charte Déontologique du Parc national des Calanques. Le maintien du Label sera soumis à l’application des règles de la Charte, leur non-respect en entraînera le retrait.

Professionnels des activités de pleine nature (sur terre comme sur mer)

Le risque pour les Calanques est une surexploitation économique par des prestataires peu scrupuleux et peu respectueux du site, ceci pouvant induire une surfréquentation locale ayant un impact environnemental important. Pour pallier ce risque, gérer au mieux le flux de personnes circulant en groupe et favoriser la pratique des activités de pleine nature dans un cadre de sécurité et de pédagogie renforcées, ces activités ne seront autorisées qu’aux groupes encadrés par des professionnels agréés par le Parc national Calanques, ayant adhéré à la Charte et obtenu le Label. Le fonctionnement en clientèle individuelle n’est pas réglementé.

Bateliers

L’adhésion à la Charte déontologique de protection et de sécurisation des Calanques pour l’obtention du Label Parc des Calanques est obligatoire.

Le débarquement dans les Calanques est interdit (cette mesure est déjà en place et appliquée par les bateliers de Cassis).

La vitesse est limitée à 5 nœuds dans la zone située à moins de 300 m de la côte, à 15 nœuds dans le reste de la zone maritime du Parc.

Sans mettre en cause l’intérêt touristique des excursions en vedette dans les Calanques et l’importance de l’activité économique qui lui est associée, il importe d’en fixer le cadre de façon à limiter les nuisances des bateaux-promenade dans le cadre d’une réglementation qui ne pourra souffrir d’aucune dérogation, pour quelque motif que ce soit.

Organisation des circuits de visite :

Mise en place de deux types de circuits selon la période (bleue ou blanche), pour :

- réduire la pollution associée à la circulation des bateaux-promenade,

- réduire les coûts économiques pour les bateliers,

- optimiser la gestion annuelle du flux de visiteurs par une incitation à visiter les Calanques en dehors des périodes de forte affluence.

- Période bleue : circuit court, incursion minime ou nulle dans les calanques elles-mêmes (Port-Miou, Port-Pin, En Vau, Oule, Devenson, Sugiton, Morgiou, Sormiou…)

- Période blanche : circuit long, autorisant une distance minimum d’approche de la côte réduite.

La fréquence des rotations sera fonction de la période considérée.

Autorisation de parcours des circuits en fonction de la taille des embarcations, celles de fort tonnage ne pouvant emprunter que le circuit court, afin de privilégier l’utilisation de bateaux aux dimensions en adéquation avec le site, et éviter la surenchère engendrée par une éventuelle course à “l’armement“ d’unités de plus en plus importantes. D’une façon plus générale, le nombre de bateaux-promenade par tonnage sera limité, afin d’éviter le développement d’une flottille incontrôlable, engendrant surfréquentation, problèmes de sécurité, pollutions visuelle et sonore …, à l’encontre même des principes fondateurs du Parc des Calanques.

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Les porte-voix équipant les bateaux-promenade devront être remplacés par des systèmes générant une moindre pollution sonore, par exemple en distribuant autour de l’embarcation des haut-parleurs de portée réduite (système déjà testé et validé par les bateliers de Cassis).

Enfin, les armateurs de bateaux-promenade seront incités à changer les bateaux actuels fonctionnant au gasoil pour des unités utilisant des énergies moins polluantes, et à muter vers une flotte d’unités de petit ou moyen tonnage plus adaptées. Cette évolution devra se faire avec l’aide des institutions : Parc, Région, État.

Pêcheurs professionnels :

- Mise en place de zones de non-pêche en concertation avec les pêcheurs des différentes prud’homies concernées (La Ciotat, Cassis, Marseille) et les scientifiques chargés de la gestion des zones,

- Création d’un comité de suivi incluant les professionnels de la pêche et les scientifiques, chargé de faire un bilan régulier des zones et de leur évolution,

- Obligation pour les pêcheurs d’adhérer à la Charte Déontologique pour l’obtention du Label Parc national des Calanques.

Création d’emplois hors administration du Parc

En plus de l’administration du Parc au sens strict, les structures organisationnelles mises en place pour optimiser la gestion du flux de visiteurs généreront des emplois qui, dans la mesure du possible, seront réservés en priorité aux jeunes des localités incluses dans la zone d’adhésion au Parc et aux personnes à mobilité réduite. Enfin, le Parc jouera un rôle actif dans la formation aux métiers de la nature et de la protection de l’environnement en favorisant autant que faire se pourra la formation par alternance ou continue.

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Gestion des activités

De par leur impact potentiel sur le milieu naturel, les activités de pleine nature sont soumises à réglementation dans le Parc national des Calanques. Néanmoins, on se souvient que, du fait de sa situation périurbaine et de son rôle de « poumon » pour l’agglomération marseillaise, la vocation de ce Parc est de « permettre et soutenir les activités traditionnelles ou innovantes respectueuses de l’environnement, et de maintenir le patrimoine culturel lié à ces activités tout en protégeant les paysages et la biodiversité des Calanques » et que ceci implique que les limitations et interdictions y soient limitées au maximum. On notera cependant que pratiquer une activité de pleine nature dans le Parc national requiert que l’usager soit assuré pour ladite activité de par son affiliation à une fédération, à un club, ou par le biais d’une assurance individuelle. Les possibilités d’accès aux zones concernées et, par conséquent, les possibilités de pratique, sont toutefois soumises aux aléas résultant de possibles interdictions temporaires telles que définies ci-après.

Escalade

- Autorisation sans restriction de l'escalade en terrain non équipé hors des zones classées en Réserve Intégrale,

- Autorisation sans restriction de l'escalade sportive sur les sites déjà répertoriés,

- Nécessité d’un accord préalable du Parc en cas de création et d’aménagement d’un nouveau site d’escalade sportive ou d’une grande voie équipée à demeure,

- Bivouac autorisé en paroi pour les itinéraires nécessitant plus d’une journée d’escalade, obligation étant faite aux grimpeurs concernés d’en prévenir préalablement l’administration du Parc et de ramener la totalité de leurs déchets,

- Balisage des accès aux sites d'escalade.

Compte tenu des difficultés d’accès aux différentes falaises, et dans le but de sensibiliser les pratiquants à la protection de ce milieu fragile, il serait bon que des grimpeurs soient associés aux groupes d’études scientifiques. Ces règles feront l’objet d’une convention passée entre le Parc national et la Fédération Française de la Montagne et de l’Escalade (FFME).

VTT

- Circulation libre sur les pistes et sentiers autorisés, la liste de ceux-ci restant à définir en concertation avec les pratiquants (fédération et clubs, voir la documentation dans l’Annexe 3).

- Interdiction (ce qui est déjà le cas) de la pratique hors piste,

- Aménagement d'une zone dite « free ride » en bordure de Parc (par exemple dans le vallon de la Jarre) où il serait facile, de par sa proximité avec la ville, de faire de la prévention et de la sensibilisation (public jeune de surcroît).

Activités aériennes : survol motorisé

- Survol du Parc national autorisé uniquement pour les services de secours et de sécurité incendie,

- Survol interdit dans tous les autres cas, en particulier aux ULMs, parapentes à moteur et aux avions et hélicoptères civils et militaires.

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Activités aériennes : parapente et paralpinisme

Le parapente et le paralpinisme sont des activités douces n’ayant aucun impact significatif sur l’environnement, il n’y a donc pas lieu d’en limiter la pratique. La réglementation associée se réduit en conséquence à :

- Aménager des points de décollage et atterrissage pour les parapentistes,

- Répertorier les sites de décollage et atterrissage autorisés à partir des coordonnées UTM des sites en question.

Ces points feront l’objet d’une convention passée entre le Parc national et les Fédérations Françaises de Vol Libre (FFVL) et de paralpinisme (FFP).

Spéléologie et canyonisme sec

La région du Cap Canaille et des falaises Soubeyrannes - avec plus de 300 cavités répertoriées, dont certaines parmi les plus profondes du monde - est un des sites majeurs pour ce qui concerne la pratique de la spéléologie et du canyonisme sec. Compte tenu des difficultés d’accès aux différentes cavités, et dans le but de sensibiliser les pratiquants à la protection de ce milieu fragile, il serait bon que des spéléologues et canyonneurs soient associés aux groupes d’études scientifiques. Les règles précises de pratique, qui feront l’objet d’une convention entre le Parc national et les Fédérations Françaises de Spéléologie (FFS) et de la Montagne et Escalade (FFME), sont encore à définir.

Randonnée

- La circulation est interdite dans les zones classées en Réserve Intégrale.

- Il est interdit d'emprunter les éboulis, ce dans le but de limiter l’érosion induite par les passages répétés.

- Il sera mis en place une gestion des sentiers qui tienne compte de leur intégration environnementale (évitant particulièrement « l’ouverture » de sentiers en force, à l’exemple du Plateau de l'Homme Mort aménagé au marteau piqueur dans les lames de calcaire) et de la sécurité sur les sentiers « du vertige » répertoriés. Ce processus, qui vise à rationaliser le réseau de sentiers sur le secteur Calanques/Soubeyran (maintien ou suppression, réhabilitation, balisage, toponymie…), devrait déboucher sur une réflexion en vue de l’édition d’une carte IGN couvrant le Parc national des Calanques.

- La circulation de nuit est autorisée.

- Le bivouac reste interdit sur tout le territoire du Parc national (situation actuelle), à deux exceptions près. L’Abri Azéma (quatre places) – haut lieu du milieu de l’escalade et de la randonnée – qui sera réhabilité, sur ses fonds propres, par l’association « Des Calanques et des Hommes » et la grotte des Émigrés qui sera nettoyée et aménagée en site de bivouac soumis à autorisation. Ces bivouacs, non gardés, seront ouverts toute l’année sur réservation, charge étant aux occupants de ramener la totalité de leurs déchets. Le séjour y sera payant en Période bleue, gratuit en Période blanche.

- Des refuges payants seront mis en place, sur réservation, gardés à l’année, créés et gérés selon des normes 100% respectueuses de l’environnement. Deux refuges sont prévus, leur présence étant avant tout motivée par la volonté de permettre une traversée aller-retour des Calanques sans avoir à sortir du Parc. Ainsi, côté Marseille, un refuge sera installé aux Goudes ou à Callelongue et, côté Cassis, le refuge du Piolet à En Vau sera restauré et disponible aux randonneurs et grimpeurs.

-Chiens en laisse autorisés en cœur de Parc.

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Kayak de mer, voiliers sous voile

- Accostage et mouillage interdits en zone de non-pêche,

- Circulation libre, y compris en zone de non-pêche,

- Mise en place d’un système de mouillages communs gratuits (bouées) (réservation en Période bleue).

Scooters des mers, bateaux circulant aux moteurs

- Circulation et mouillage interdits en zone de non-pêche,

- Limitation stricte de la vitesse :

5 nœuds dans la zone située à moins de 300 m de la côte,

15 nœuds dans le reste de la zone maritime du Parc,

- Interdiction de circulation pour les scooters des mers en deçà de 300 m des côtes.

Navigation de plaisance

- Autorisation de l’organisation de régates en concertation avec l’administration du Parc,

- Limitation de la vitesse, par souci de sécurité, en raison de l’augmentation prévisible de la circulation maritime dans et autour du Parc national (bateaux-promenade, voiliers, hors-bord, barques, kayaks de mer…) :

5 nœuds dans la zone située à moins de 300 m de la côte,

15 nœuds dans le reste de la zone maritime du Parc,

- Gestion de la plaisance en fonction : du type de navigation (côtière, pleine mer, mouillage) et du gabarit (application du texte interdisant l’accès aux calanques aux embarcations supérieures à 20 m).

- Mise en place d’un système de mouillages communs gratuits (bouées) (réservation en Période bleue).

Chasse et pêche sous-marine

- Prélèvement interdit dans les zones de non-pêche définies après concertation avec les Fédérations et les associations,

- Convention à passer avec l’administration du Parc national sur les règles de pratiques de l’activité.

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Gestion de quelques sites particuliers

Les sites répertoriés dans cette partie réclament une gestion spécifique dans la mesure où ils sont soit habités (calanques de Morgiou et Sormiou, Les Goudes, Callelongue), soit dégradés ou pollués (Port-Miou, Cortiou, Cap Canaille), soit encore fragiles car exposés à une très forte fréquentation sans infrastructure adaptée (Col de la Gardiole). Les actions et règlements à mettre en place pour permettre leur réhabilitation ou assurer leur conservation sont listés ci-dessous.

Cap Canaille

- Extinction définitive des projecteurs de Cassis / plage de l’Arène éclairant la falaise du Cap Canaille.

- Nettoyage du pied des falaises (graffitis du secteur « Petit Paradis » sur le sentier du Bout du Monde, carcasses de voiture dans le secteur « Pierre d’Aubagne »…) et démantèlement des ruines du centre de thalassothérapie situé au-dessus de la plage de l’Arène.

- Aménagement de parkings supplémentaires aux deux extrémités de la route des Crêtes (Cassis et La Ciotat).

- Interdiction de circulation sur la route des Crêtes et de stationnement prolongé sur les parkings aux camping-cars.

- Interdiction de toute boutique commerciale sur tous les parkings.

Calanque de Port-Miou

La calanque de Port-Miou est une friche industrielle, encore en activité partielle du fait de sa traversée par le pipe-line souterrain déversant les boues rouges en provenance de Gardanne dans la Méditerranée. Cette nuisance étant incompatible avec la notion de cœur de Parc, elle sera placée en zone d’adhésion.

Ainsi qu’il en est pour toutes les portes d’entrée du Parc, l’installation de tout type de boutique commerciale sera interdite sur le site de la carrière, de même que tout projet de construction.

Le port, qui comprendra une base de kayaks de mer ouverte aux clubs et aux associations, sera administré par la ville de Cassis. À moyen terme, il est prévu de favoriser le remplacement progressif des navires à énergie polluante par des navires à énergie propre.

Calanque de Cortiou

- Mise en place d'une solution pérenne pour les rejets d’eaux usées du grand l'émissaire de Cortiou, soit par traitement des eaux, soit par prolongation jusque dans les fosses abyssales au large de Riou (8 km, Projet Falco).

Calanques de Morgiou, Sormiou, Callelongue et Goudes

- Gel de toute nouvelle construction ou extension de l’existant pour éviter la spéculation immobilière,

- Interdiction de rejet des eaux usées, noires et grises,

- Pas d’élargissement des routes d’accès,

- Interdiction de toute boutique commerciale sur les parkings (in situ et au départ des routes d’accès).

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Col de la Gardiole

- Réduction de la capacité d’accueil du parking au col de la Gardiole,

- Aménagement d’un parking de délestage, en face de Camp de Carpiagne, au niveau du début de la Route Gaston Rébuffat,

- Pas d’élargissement de la route Gaston Rébuffat,

- Interdiction de toute boutique commerciale au col de la Gardiole et sur le parking de délestage route de la Gineste.

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Gestion des limitations temporaires.

Des limitations d’accès temporaires à certaines zones du Parc pourront être décidées pour les raisons suivantes :

- Préservation et/ou régénération du milieu naturel,

- Etudes scientifiques d’intérêt spécifique à mener sur ce même milieu naturel.

Elles pourront être récurrentes (e.g. interdiction de parties de falaises pendant la période de nidification) ou exceptionnelles (e.g. régénération de la végétation sur une parcelle, étude scientifique incompatible avec une pénétration humaine), mais toujours justifiées au cas par cas et strictement limitées dans le temps et l’espace.

La prise de décision s’appuiera sur un outil composé d’un zonage très précis (crête, vallon, falaise, sentier, itinéraires d’escalade nommément cités…) caractérisant :

- L’intérêt scientifique (établi essentiellement par les représentants des instances scientifiques),

- L’intérêt patrimonial (établi par les représentants du Parc du fait de leur connaissance de la fréquentation et par les représentants des usagers du fait de leur connaissance des lieux emblématiques de telle ou telle activité),

- L’état de préservation/dégradation du milieu naturel (établi par les scientifiques en ce qui concerne le bon ou mauvais état de la faune et de la flore et par les représentants du Parc pour ce qui concerne les dégradations dues à la surfréquentation).

L’instance décisionnaire comprendra des représentants des trois parties (scientifiques, usagers et représentants du Parc).

Enfin, les interdictions de longue durée seront proscrites, sauf en cas de nécessité de régénération du milieu suite à des dégradations massives du fait d’une fréquentation excessive.

Le cas des limitations d’accès pour cause d’études scientifiques mérite un commentaire. Le fait de disposer à proximité de centres universitaires d’excellence d’un milieu naturel préservé présente des avantages indéniables en fait de possibilités de suivi régulier de la faune et/ou de la flore. Il ne saurait être question de ne pas en tirer parti et des limitations au cas par cas pourront donc être décidées, a priori sur toute zone incluse dans le Parc en sus des Réserves Intégrales. Toutefois, et afin de préserver la mission première du Parc qui est de permettre l’accès du public à un espace naturel préservé aux portes de la métropole marseillaise, la règle générale sera d’en limiter d’autant plus la durée qu’elles s’appliqueront à une zone d’intérêt patrimonial élevé.

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Information du public.

Les règles générales de circulation ainsi que les zones soumises à des interdictions temporaires devront être portées à la connaissance du public en évitant le recours à des panneaux d’affichage disséminés à l’intérieur du Parc. Parmi les solutions envisageables, il pourra être installé des panneaux électroniques aux points d’entrée qui détailleront au jour le jour les possibilités d’accès aux différentes zones. Ces mêmes informations devront également être accessibles sur le site Internet du Parc, dans la mesure où il est probable que ce moyen d’information deviendra prédominant dans les années à venir. Des Maisons du Parc seront installées sur les principales communes concernées : à Marseille, à Cassis, et à La Ciotat.

Un autre point d’importance nécessaire pour une bonne adhésion du public au projet, est la diffusion auprès des visiteurs d’informations sur la connaissance du milieu naturel et sur la protection de l’environnement. Là encore, on évitera de disséminer des panneaux explicatifs à l’intérieur du Parc (et ceux actuellement en place – sur le chemin de Luminy au Col de Sugiton – seront enlevés). Par contre, il sera proposé dans les Maisons du Parc des outils interactifs permettant une visite virtuelle des principaux hauts lieux des Calanques. On peut citer pour exemple certains sites présentant un intérêt botanique élevé, les grottes – y compris sous-marines -, les fonds marins ou les vestiges témoins d’une présence humaine passée.

Sur le terrain lui-même, deux circuits-découverte, payants en Période bleue, gratuits en Période blanche, seront organisés à destination des professionnels et des associations.

- Le premier, labellisé « Mer », couvrira la zone Port-Miou – Pointe Cacau – Port-Pin (débarcadère des bateaux à la carrière, parking de la presqu’île à Cassis).

- Le second, labellisé « Terre » couvrira la zone Luminy - Belvédère de Sugiton (parking à Luminy).

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Annexes :

ANNEXE 1 : Réserves Intégrales.

Arrêté du 23 février 2007 arrêtant les principes fondamentaux applicables à l’ensemble des Parcs nationaux

Art. 4. − La gestion conservatoire du patrimoine du cœur du Parc a pour objet de maintenir notamment un bon état de conservation des habitats naturels, de la faune et de la flore, les fonctionnalités écologiques et la dynamique des écosystèmes, d’éviter une fragmentation des milieux naturels et de garantir le maintien d’une identité territoriale.

La maîtrise des activités humaines, dont la fréquentation du public, doit être suffisante pour garantir la protection du patrimoine du cœur du Parc et garantir la conservation du caractère de celui-ci.

La charte du Parc national doit notamment en ce sens :

1° Identifier les principaux éléments constitutifs du caractère du Parc national ;

2° Identifier les espaces naturels de référence significatifs dans le cœur pouvant faire l’objet d’un classement en réserves intégrales ;

3° Encadrer l’exercice des activités pour garantir leur concours ou leur compatibilité avec les objectifs de protection du patrimoine du cœur, en promouvant des pratiques respectueuses du milieu naturel ;

4° Définir et valoriser des bonnes pratiques environnementales favorables au maintien de la diversité biologique, notamment dans le secteur agricole, pastoral et forestier ;

5° Définir des règles d’esthétique dans le cœur en rapport avec le patrimoine culturel et paysager ;

6° Prévenir un impact notable sur le patrimoine du cœur du Parc, constitutive d’une altération du caractère du Parc, par l’effet cumulé d’autorisations individuelles ;

7° Prendre en compte, le cas échéant, la culture, les modes de vie traditionnels, les activités et des besoins des communautés d’habitants vivant dans le cœur du Parc et tirant traditionnellement leurs moyens de subsistance des milieux naturels, et notamment forestiers.

L’établissement public du Parc national promeut une gestion conservatoire du patrimoine du cœur du Parc et organise sa mise en œuvre avec l’ensemble des acteurs concernés. Il est responsable de la mise en œuvre des objectifs de protection et de la réglementation des activités.

L’État et l’ensemble de ses établissements publics contribuent à la mise en œuvre des objectifs de protection du patrimoine compris dans le cœur du Parc, par leur implication scientifique, technique et, le cas échéant, financière.

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ANNEXE 2 : Identification des zones susceptibles de faire l’objet d’un classement en Réserve Intégrale.

Deux types de zones sont à considérer : celles déjà interdites de fait, et dont il nous a été signifié qu’elles ne seraient pas renégociées, et celles nouvellement identifiées.

Le premier groupe comprend :

- L’archipel de Riou, où toute pénétration humaine est interdite,

- La Muraille de Chine,

- Les vallons des Rampes, des Pételins et de la Fenêtre, où l’escalade est interdite mais qui restent cependant ouverts à la randonnée.

On voudra bien noter que cet ensemble représente déjà 9% de la surface potentiellement grimpable des Calanques.

En addition, en réponse à l’obligation d’identifier des zones susceptibles d’être classées en Réserve Intégrale dans le cadre de la création d’un Parc national, sont proposées les portions de falaises maritimes suivantes :

- À Sormiou, la zone comprise entre la bordure Est de la calanque de Cortiou (Coordonnées UTM : 31N 695144E - 4787328N) et la Pointe du Vaisseau (Coordonnées UTM : 31N 695866E - 4786938N), la limite supérieure de la zone considérée étant la courbe de niveau d’altitude 100 m,

- Au Devenson, la zone comprise entre la calanque Saint Jean de Dieu et l’Anse de la Baume, depuis les crêtes, le sentier vert joignant le pas du Rocher Club (Œil de Verre) de la calanque du Devenson en étant exclu. Cette zone est délimitée par les points suivants, de coordonnées UTM : (n°1 : 31N 700632E – 4786887N ; n°2 : 31N 700796E – 4786928N ; n°3 : 31N 700881E – 4786983N ; n°4 : 31N 700857E – 4786867N ; n°5 : 31N 701229E – 4786810N ; n°6 : 31N 701275E – 4786623N ; n°7 : 31N 701318E – 4786460N),

- Sur les Falaises Soubeyrannes : une zone démarrant à droite de la voie Sans Nom et se poursuivant jusqu’aux Pierres Tombées, depuis les crêtes dans un premier temps, puis sous la terrasse descendant vers l’Est en direction des Pierres Tombées. Le rappel De Funes et la traversée vers la Grotte des Emigrés restent néanmoins libres d’accès. Cette zone est délimitée par les points suivants, numérotés dans le sens des aiguilles d’une montre en partant de l’extrémité supérieure Ouest de la zone, de coordonnées UTM : (n°1 : 31N 707482E - 4785453N ; n°2 : 31N 707465E - 4784929N ; n°3 : 31N 708841E - 4783493N ; n°4 : 31N 707282E - 4785470N).

Afin de permettre une visualisation plus aisée des zones considérées, celles-ci sont coloriées en rouge sur les cartes présentées ci-après.

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ANNEXE 3 : Pratique du VTT dans les Calanques

Le VTT se pratique sur les pistes et sur quelques sentiers. La pratique en est toutefois naturellement régulée dans les Calanques du fait du relief escarpé et des sentiers accidentés, certains comportant même des passages d'escalade. La liste ci-dessous, sans être exhaustive, recense les principaux parcours.

Toutes les pistes DFCI sont fréquentées, avec des préférence pour :

- La piste DFCI entre la route de Morgiou et le col de Sormiou,

- Les pistes des Escampons côté Luminy, sur la crête et côté Morgiou,

- Les pistes de Luminy (Centaure, Ricard inclus),

- Les crêtes de l'Estret,

- Les liaisons sur Cassis (Gardiole).

Pour les sentiers balisés (voir balisage sur carte IGN 1/15000) :

Secteur Marseilleveyre :

- Le GR du bord de Mer du col de Sormiou à Callelongue,

- Le tracé jaune n°2 de Pastré à Callelongue,

- Le tracé jaune n°1 : du col de la Selle au boulevard de la Grotte Roland,

- Le tracé rouge n°1 : de la Cayolle au col de la Selle,

- Le tracé bleu n°1 : du col de la Selle au col de Cortiou,

- Le tracé vert n°3 : du col de la Selle à la calanque de Marseilleveyre.

Secteur Sormiou-Morgiou :

- Le tracé rouge (ex GR) qui descend sur Sormiou depuis le col des Beaumettes,

- Le tracé rouge n°5 qui descend sur Morgiou depuis le Baou Rond (en empruntant partiellement les sentiers jaune n°6 et bleu n°1, depuis la route goudronnée de Morgiou) ,

- Le tracé rouge n°6 : du col de Morgiou aux Baumettes (terminus de la ligne de bus n°22),

- Le tracé jaune menant du Sommet du Mont de Luminy jusqu'au col de Morgiou.

Secteur Gardiole-Sugiton :

- Le GR menant du col de la Candelle jusqu'aux abords du col de Sugiton (avec liaison sommitale depuis le Mont Puget via le tracé jaune n°6),

- Le tracé bleu n°2 du vallon de l'Herbe, complété par les tracés rouge n°6 et vert n°7 jusqu’au Chalabran,

- Le tracé bleu n°2 depuis le Cap Gros jusqu'au col de l'Oule,

- Le tracé bleu n°3 depuis le Cap Gros jusqu'au puits de l'Oule.

Il s’ensuit que, sur la quarantaine de sentiers balisés des Calanques, seulement 14 (soit environ 1/3) sont empruntés par les vététistes.

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propositions pour le parc national des calanques association...

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