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"LE PAYS BIGOUDEN SUD À VÉLO" PROJET DE VÉLOROUTE Rapport général d’étude de faisabilité menée de septembre à décembre 2009, par Marie Rocher, chargée de mission à la communauté de communes du Pays Bigouden Sud en partenariat avec : Communauté de communes du Pays Bigouden Sud Agence ouest Cornouaille développement Agence technique départementale de Pont-l’Abbé

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Etude de faisabilité d'une véloroute dans le Pays Bigouden Sud

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Page 1: Rapport VCCPBS Leger

"LE PAYS BIGOUDEN SUDÀVÉLO"PROJET DEVÉLOROUTE

Rapport général d’étude de faisabilitémenée de septembre à décembre 2009,par Marie Rocher, chargée de mission

à la communauté de communes du Pays Bigouden Sud

en partenariat avec :

Communauté de communes du Pays Bigouden SudAgence ouest Cornouaille développementAgence technique départementale de Pont-l’Abbé

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Projet de véloroute du Pays Bigouden Sud 2 Rapport général - étude de faisabilitéSeptembre à décembre 2009

SOMMAIRE

3 Véloroute ?5 La découverte du Pays Bigouden Sud à vélo6 Une étude de faisabilitéDes retombées économiquesUn projet de territoire12 Un projet complet et transversal12 Un fort potentiel12 Une adéquation avec les objectifs du programme Leaderet de l’Agenda 21 du conseil général du Finistère12 Une offre de randonnée déjà riche13 Des pratiques cyclables multiples13 Le « vélo-tourisme »14 Le « vélo-court séjour » et « vélo-itinérant »15 Le « vélo-valorisation du patrimoine local »15 Le « vélo utilitaire »16 Le « vélo-école »16 Le « vélo-santé »17 Le « vélo-innovation »18 Le « vélo-handicap »19 La véloroute sera aussi attractive pour :Les campings-caristesLes cyclistes sportifs20 Les moyens à mettre en œuvre21 Des aménagements à effectuer23 Les coûts d’entretien à intégrer dans le choix des aménagementsLes maîtrises d’ouvrage et d’œuvre24 Un cofinancement avec les conseils général et régional25 Une fois le projet lancé26, 27 La sensibilisation des acteurs touristiques28 Des atouts à renforcer et à valoriser29 Des circuits et des produits touristiques à développer30 La mission d'étude31 Le contexte de la missionSa création32 Ses caractéristiques33 Son contenu, son déroulement et sa restitution34 Conclusion35 Remerciements

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Projet de véloroute du Pays Bigouden Sud 3 Rapport général - étude de faisabilitéSeptembre à décembre 2009

Véloroute ?

Une véloroute est un itinéraire cyclable de moyenne et longue distance, reliant lesdépartements et les régions entre eux.Cet itinéraire peut être d’intérêt intercommunal, départemental, régional, national et européen.Ce type d’itinéraire est jalonné, continu, donc sécurisé ; il traverse les agglomérations dans debonnes conditions.Une véloroute est agréable et attractive, évite au maximum les dénivelés excessifs quand leterritoire le permet et les routes trop fréquentées. Le tracé d’une véloroute peut naturellementemprunter des "voies vertes", exclusivement réservées aux déplacements non motorisés(chemin de halage ou ancienne voie ferrée, par exemple, en photo ci-dessous).(Cf. annexe 1 : véloroutes et voies vertes)

Section de l'ancienne voie ferrée du "train Birinik" réhabilitée sur la commune de Penmarc'h - Septembre 2009.

Page 4: Rapport VCCPBS Leger

Découverte à vélodu Pays Bigouden Sud

Vélotouristes en vacances à Lesconil, se promènant à vélo et faisant une halte au phared'Eckmülh, sur la commune de Penmarc'h - Octobre 2009.

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Projet de véloroute du Pays Bigouden Sud 5 Rapport général - étude de faisabilitéSeptembre à décembre 2009

Le Pays Bigouden Sud à vélo

Ce rapport rend compte d’une mission d’étude de faisabilité pour la mise en place d’unevéloroute littorale en Pays Bigouden Sud. Cette mission a été commanditée par lacommunauté de communes du Pays bigouden Sud (CCPBS) et impulsée par l’agence ouestCornouaille développement (AOCD) avec l’appui de l’agence technique départementale dePont-l’Abbé (ATD), en septembre 2009.Le tracé de la véloroute du Pays Bigouden Sud sera le prolongement de la véloroute autourdu Cap Sizun en cours de réalisation. Ces deux sections de véloroute seront des parties de la"Littorale" départementale, qui permettra à terme de parcourir le pourtour des côtesfinistériennes.A ce jour, dans le département, deux sections sont opérationnelles :- une de 35 kilomètres entre Sibiril et Milinou (sur la commune de Plouénan) réalisée par lacommunauté de communes du Pays Léonard (CCPL),- une autre de 12 kilomètres entre l'anse du Loc'h et la pointe du Raz réalisée par lacommune de Plogoff, inaugurée le 30 novembre 2009.La section de véloroute littorale du Pays Bigouden Sud équivaudra à un itinérairejalonné, donc sécurisé, de 80 kilomètres environ.Afin de satisfaire les différents types de pratiques, le souhait de la CCPBS seraitd'offrir un maillage cyclable, c'est pourquoi des itinéraires d'intérêt local,complémentaires à la véloroute littorale ont été déjà cartographiés. Leurfaisabilité devra être étudiée afin d'évaluer les travaux à réaliser pour :- mettre en œuvre la véloroute du train Birinik : consistant à réhabiliter l'ancienne voie ferréereliant Pont-l'Abbé et Saint-Guénolé qui s'étendrait à terme sur 19 kilomètres environ et dontle but serait de favoriser les circulations douces, en particulier sur les sections en "site propre",- améliorer la section de "voie verte" entre Pont-l'Abbé et le ruisseau de Corroac'h (limitecommunale avec Combrit/Sainte-Marine) partie de la "Pont-l'Abbé et Quimper",correspondant à 8 kilomètres environ, dont le revêtement serait à améliorer et la valorisationest absente (ce qui signifie qu'elle mal identifiée et donc difficilement trouvable depuis lescentres-villes et qu'il n'existe aucun document promotionnel),- assurer des jonctions à la "voie verte" depuis les centres-villes de Combrit et de Tréméocqui représenteraient 12 kilomètres,- créer d'autres liaisons locales entre Tréméoc et Tréguennec, en empruntant une partie dutracé de l'ancien du "train carottes" (6 kilomètres environ), entre Saint-Jean-Trolimon et Pont-l'Abbé (10 kilomètres environ), la route des châteaux qui serait une alternative plus sportiveque la "voie verte pour" aller à Quimper. Ces liaisons ne concernent pas uniquement le PaysBigouden Sud, mais aussi le Haut Pays Bigouden et Quimper communauté.A terme, le Pays Bigouden Sud pourrait disposer de 130 kilomètres environd'itinéraires cyclables.(Cf. annexe 3 : la carte générale des types d'itinéraires consituant la section de "la Littorale" et sesitinéraires complémentaires sur le Pays Bigouden Sud).

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Projet de véloroute du Pays Bigouden Sud 6 Rapport général - étude de faisabilitéSeptembre à décembre 2009

Une étude de faisabilité de la section de véloroute littoraleLa communauté de communes du Pays Bigouden Sud a pris en charge la mission d’étudeconsistant à :- repérer un tracé de la section de "la Littorale" sur son territoire,- préconiser les aménagements à réaliser, estimer leurs coûts,- suggérer une démarche de mise en œuvre,- mettre en avant les atouts de cet itinéraire et donner des pistes de promotion…Les aménagements nécessaires peuvent être financés jusqu’à 80 % par le conseil général duFinistère étant donné que "la Littorale" est considérée comme un itinéraire structurant dans leschéma vélo départemental.Cette étude de faisabilité a été confiée à Marie Rocher, chargée de mission spécialisée entourisme à vélo, vecteur de développement local.

Des retombées économiquesLa véloroute permettra entre autres d’attirer une clientèle touristique, en particulierdes familles qui viendront séjourner dans le Pays Bigouden Sud et quisouhaiteront le découvrir à bicyclette (un produit d'un séjour sur trois à quatre jourssera pertinent et attractif pour ce type de clientèle). Les services associés : hébergement,réparation-location de vélos, restauration, transport de bagages, assemblage deprestations, etc., généreront des retombées économiques. A titre de comparaison,celles constatées sur "la Loire à vélo", et plus largement sur l’eurovéloroute "Atlantique/merNoire", correspondent à des dépenses moyennes par jour et par personne allant de 13 euros(sans hébergement) à 93 euros (touriste étranger hébergement inclus), (cf. annexe 2 : extraitsd’une étude à propos des retombées économiques générées par "la Loire à vélo" et la futureeurovéloroute Atlantique/mer Noire).Bien que les vélotouristes itinérants soient moins nombreux que lesexcursionnistes (les touristes à vélo qui se promènent à la journée), ce sont ceuxqui dépensent le plus. C’est pourquoi leurs attentes en matière d’aménagements, àl'exemple d’un revêtement "suffisamment roulant", sont à prendre en compte. (NB : Lesvélotouristes itinérants sont souvent très chargés et parcourir plusieurs kilomètres sur un chemin deterre par exemple, devient vite inconfortable. Pour ce type de touristes à vélo, un revêtement de qualitécontribuera à l’attractivité d’une véloroute).Pour les familles, le critère de qualité d’une véloroute se situera au niveau de la sécurité, dessections en "site propre" et de l’offre de circuits à la journée.Un projet de territoireEn tant que tel, le projet présente également un intérêt pour les Bigoudens, car saréalisation favorisera les "déplacements doux", les promenades familiales, incitera à des sortiesscolaires sortant de l’ordinaire et des allers-retours domicile/travail, mais aussidomicile/loisirs/courses, etc.La véloroute du Pays Bigouden Sud est avant tout un projet cohérent pour le territoire,car son tracé littoral complété par des liaisons locales, prend en considération lesdouze territoires communaux, (cf. la carte suivante, en format A3, en annexe 3, pour unemeilleure lecture).

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Projet de véloroute du Pays Bigouden Sud 7 Rapport général - étude de faisabilitéSeptembre à décembre 2009

PROJET DE TRACÉ DE LA VÉLOROUTE LITTORALE ETD'ITINÉRAIRES COMPLÉMENTAIRES EN PAYS BIGOUDEN SUD

En plus d’être communautaire, la véloroute du Pays Bigouden Sud aura des pointsde jonctions avec d’autres véloroutes futures et son itinéraire constituera ainsi unsegment de "la Littorale départementale", constituées des véloroutesinterdépartementales (n°4 Roscoff - Mont-Saint-Michel et n°5 Roscoff - Saint-Nazaire). À terme,elle fera partie d’un ensemble de huit grands itinéraires "multirandonnée" interconnectés surl’ensemble de la région Bretagne, sans oublier les véloroutes européennes Roscoff - Kiev etAtlantique/mer Noire.(cf. les cartes suivantes : schéma départemental, planification des études d’aménagements cyclables etétat des réalisations datant du 7 octobre 2008 ; schéma régional des véloroutes et voies vertes, lesdouze projets de véloroutes européennes dont deux existent déjà le tour de la mer du Nord (n°12) etAtlantique/mer Noire (n°6).

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Projet de véloroute du Pays Bigouden Sud 8 Rapport général - étude de faisabilitéSeptembre à décembre 2009

Vers Kiev (Ukraine)Eurovéloroute n°4

Vers Sagres (Portugal)et Costanta (Roumanie)Eurovéloroutes n°1 et n°6

Réseau structurant

proposé par le CG29 en 2002

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Projet de véloroute du Pays Bigouden Sud 9 Rapport général - étude de faisabilitéSeptembre à décembre 2009

CARTE DU SCHÉMA RÉGIONAL DES VÉLOROUTES ET VOIES VERTES

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Projet de véloroute du Pays Bigouden Sud 10 Rapport général - étude de faisabilitéSeptembre à décembre 2009

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Un projetcomplet et transversalpour le Pays Bigouden Sud

Pointe de la torche très attractivepour les cyclistes.

Groupe de randonneurs à vélo sur les quais, àPont-l'Abbé.

Bac assurant la liaison entre l'Ile -Tudy etLoctudy.

VTTistes longeant les champs de bulbes enfleurs, sur la commune de Plomeur.

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Projet de véloroute du Pays Bigouden Sud 12 Rapport général - étude de faisabilitéSeptembre à décembre 2009

Un projet pour le Pays Bigouden Sud, complet et transversal

Un fort potentielLe Pays Bigouden Sud bénéficie déjà de nombreux points forts qui rendront cettesection de véloroute très attractive :- longues sections en site propre en arrière dunes sur plusieurs communes (celle sur Tréffiagatétant la plus importante) ;- nombreux beaux points de vue sur le littoral ;- deux liaisons "bac + vélos" (entre Loctudy / Île-Tudy et Sainte-Marine / Bénodet)- plages facilement accessibles et à proximité de l'itinéraire ;- plusieurs monuments patrimoniaux ;- huit offices de tourisme (considéré comme les premiers ambassadeurs de la véloroute) ;- bonne répartition des aires d’arrêt (des tables de pique-nique, des bancs, des points d’eau etdes toilettes publiques) ;- offre d’hébergements variée dont certains haut-de-gamme (ce sont les plus recherchés desagences de voyages proposant des séjours "clé en main") ;- plusieurs traversées de bourgs dotés de commerces (alimentations générales, cafés,restaurants, boulangeries, etc.), d’un office de tourisme sur certaines communes.(Cf. annexes 4, 5, 6, 7: les cartes des types de voies, de la répartition des aires d’arrêts, deshébergements, des toilettes et des points d’eau).Une adéquation avec les objectifs du programme Leader et de l’Agenda 21Le tourisme à vélo est en cohérence avec les stratégies territoriales, des programmes Leaderouest Cornouaille et l’Agenda 21 du conseil général du Finistère, ce qui a permis lecofinancement de l’étude de faisabilité et permettra ultérieurement le subventionnement deprojets privés, associatifs ou publics, induits par la réalisation de la véloroute, (cf. annexes 26 et27 : programme Leader et extrait de l’Agenda 21 du conseil général du Finistère).Une offre de randonnées déjà richeLa véloroute littorale et les itinéraires complémentaires du Pays Bigouden Sud viendrontcompléter l’offre des modes de randonnées, déjà très variée. Cette large offre incitera lestouristes à échanger leur VTC contre un VTT, un kayak, une planche de surf, un cheval, pendantleur parcours ou leur séjour. D’ailleurs à certains endroits de la véloroute, les touristesdevront nécessairement laisser leurs vélos et marcher pour découvrir des sites comme, parexemple, la pointe de la Torche, le phare d'Eckmüllh, la rivière de Pont-l'Abbé, etc. Cettepossibilité de "randonnée multimodale" sera valorisée par les offices de tourisme, les comitésdépartemental et régional du tourisme et les agences de voyages, (cf annexe 21 : fiche "agencesde voyages").

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Projet de véloroute du Pays Bigouden Sud 13 Rapport général - étude de faisabilitéSeptembre à décembre 2009

Des pratiques cyclables multiplesLa mise en place d’une véloroute n’est pas uniquement un aménagement spécifique duterritoire dont le but est de compléter une offre touristique. En favorisant des pratiquescyclables multiples, ce type d'itinéraire peut encourager de nouvelles manières dedécouvrir le territoire et peut répondre à d'autres thématiques qu'à celle dutourisme.De plus, il est important de rappeler qu'une véloroute doit satisfaire les attentes d’un largepublic dont :- les familles (cible privilégiée) ;- les groupes d’amis, d’adolescents, de touristes partis en voyage organisé ;- les couples.

Le "vélo-tourisme"Une véloroute offre la possibilité defaire la connaissance d'unterritoire avec une approche plusqualitative car plus lente qu’envoiture et plus respectueuse del’environnement. L’existence d’unevéloroute sur un territoire peut aussiprésenter, à elle seule, une attractivitésupplémentaire. C’est-à-dire quecertains touristes choisiront le PaysBigouden Sud comme destination parcequ’il y a des "circuits-vélo" aménagés(sécurisés et jalonnés). De plus, lapériode des vacances est souventpropice à l'abandon de la voiture, modede transport qui rappelle trop lequotidien pour un grand nombre depersonnes (déplacements domicile-travail).

Groupe de vélotouristes ayant laisséleur véhicule à leur gîte de Loctudy,faisant une boucle à la journée, pris enphoto sur la route de laTorche, sur lacommune de Plomeur - Octobre 2009.

Vélotouristes étant en location àLesconil, faisant une balade à lajournée jusqu'à Saint-Guénolé -Octobre 2009.

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Projet de véloroute du Pays Bigouden Sud 14 Rapport général - étude de faisabilitéSeptembre à décembre 2009

Le "vélo-court séjour" et "vélo-itinérant"La véloroute du Pays Bigouden Sudoffrira aux vélotouristes itinérantsqui le souhaitent, la possibilité deparcourir une boucle de plus de100 kilomètres comprenant dessections littorales, des sectionsintérieures et des détours touristiques.Ce qui correspond à un « court -séjour » de 3 à 4 jours en se basant surune distance moyenne quotidienne de30 à 40 kilomètres. Le « court - séjour» se pratique souvent hors saisonestivale (avril/mai/juin etseptembre/octobre), à l’occasion deslongues fins de semaine et pendant les"petites" vacances scolaires. Ainsi lavalorisation du "court-séjour" permetd’allonger la saison touristique.Certains vélotouristes serontattirés par "la Littorale" dans saglobalité, comme les Allemands, lesHollandais, les Belges, les Canadiens, etc.Eux apprécieront, par exemple, departir de Douarnenez jusqu'à Sainte-Marine via les pointes du Van, du Raz, lephare d'Eckmülh, etc. Pour cesvélotouristes itinérants, les commoditésde retour à une gare SNCF ou à unaéroport, seront à prendre en comptepar les offices de tourisme, agences detourisme et tous les professionnels. "LaLittorale" pourra se parcourir parétapes, comme "le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle". Chaqueannée, les randonneurs à vélo pourrontchoisir de découvrir un nouveautronçon.

Vélotouristes hollandais en itinérance sur lavéloroute de la mer du Nord, en Ecosse,identiques à ceux qui empruntent déjà etemprunteront la section de la route du ventsolaire du Pays Bigouden Sud - Juillet 2002.

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Projet de véloroute du Pays Bigouden Sud 15 Rapport général - étude de faisabilitéSeptembre à décembre 2009

Vélotouristes ayant laissé leur véhicule à leurchambre d'hôtes à Saint-Guénolé, faisant l’aller-retour jusqu’à la chapelle deTronoën, enempruntant une section de la "route du ventsolaire" - Octobre 2009.

Le "vélo-utilitaire"La réalisation d’une véloroute induit lamise en place d’aménagements (balisage,bandes cyclables, revêtement roulant,stationnements, aires d’arrêt, etc.).Or, l’existence d’aménagementscyclables offre l'occasion dedéplacements utilitaires sur le lieude séjour. Par exemple, grâce à lavéloroute du Pays Bigouden Sud, lestouristes, mais aussi les Bigoudens irontpeut-être plus facilement à vélo : à laplage, à leurs loisirs, faire leur marché etleurs courses, depuis leur lieu derésidence ou leur domicile, etc. Lapériode des vacances et les fins desemaine sont souvent propices auxdéplacements à vélo, à pied, plutôtqu’en voiture.Pour le développement desdéplacements utilitaires, l'installation destationnements est primordiale, (cf.annexes 13 et 13bis : les fiches techniques"stationnements" et stationnementsAltinnova).

Un couple de cyclistes allant à la plage de laTorche à vélo, en empruntant les dunes pourstationner leurs vélos au plus près de la plage, surla commune de Plomeur - Octobre 2009.

Le "vélo-valorisation dupatrimoine local"Une véloroute sert aussi à mettreen valeur le patrimoinevernaculaire. Ce sera le cas de lavéloroute du Pays Bigouden Sud, enpassant devant des églises, des chapelles,des lavoirs, des calvaires, des mégalithes,des phares, dans les ports de pêche.Tous ces endroits offriront aux cyclistesdes points de vue méconnus et insolites.

Stationnements installés sur unparking à proximité d'une plage surTréffiagat - Septembre 2009.

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Projet de véloroute du Pays Bigouden Sud 16 Rapport général - étude de faisabilitéSeptembre à décembre 2009

Le "vélo-école"Certaines sections de la véloroutelittorale et de ses liaisonscomplémentaires pourront permettredes sorties scolaires à vélo d'une àdeux journées, c’est-à-dire différentesdes sorties classiques en car.Certains élèves, comme les collégiens,pourront même effectuer leursdéplacements quotidiens à vélo, entreleur domicile et leur établissementscolaire. Le projet de la véloroute du"train Birinik" pourra favoriser cessorties et déplacements scolaires.

Sortie de classe à vélo, sur une section de« la Loire àVélo », à Saint-Florent-le-Vieil dans leMaine-et-Loire intégrant des visites de sitespatrimoniaux - Juin 2003.

Bigoudène effectuant une activité physiquequotidienne pour se maintenir en forme -Septembre 2009.

Le "vélo-santé"L’existence d’une véloroute et doncd’un itinéraire cyclable aménagé,peut favoriser l’activité physique.Or, une activité physique régulièreet modérée divise par deux lenombre des décès dus auxmaladies cardio-vasculaires. Elle estplus bénéfique que la pratique d’unsport intense une fois par semaine. Parexemple, 45 minutes de marche à pied,30 minutes de vélo, la montéed’escaliers plusieurs fois par jour,augmentent l’espérance de vie, fontchuter les infections respiratoiressaisonnières et peuvent jouer un rôleantidépresseur.

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Projet de véloroute du Pays Bigouden Sud 17 Rapport général - étude de faisabilitéSeptembre à décembre 2009

Le "vélo-innovation"La véloroute du Pays BigoudenSud comme celle du Cap Sizun,encouragera peut-être la pratiquedu vélo à voile sur "la route duvent solaire", par exemple. Unelocation de ce type de vélos innovants(adaptés au climat) pourrait êtreimaginée au niveau de la plage de laTorche. Une marque de vélos à voilehollandais, Whike, est importée enFrance, en Gironde (Airodin Sports). Lapratique de vélo couchés pourrait aussise développer sur des sections en sitepropre offrant un revêtement trèsroulant et une sécurité plus importanteétant donné que seuls les modes detransports doux y sont autorisés.le vélomobile fait partie du "vélo-innovation"

Famille en vélomobile, vélo caréné, de formetrès aérodynamique, permettant d’atteindredes vitesses importantes.

Vélo à voileWhike, produit hollandais, vendupar Airodin, à Andernos-les-Bains en Gironde,qui pourrait se pratiquer sur la "route du ventsolaire". Une location pourrait être imaginée àproximité de la pointe de laTorche, à côté decelles des planches de surf.

Page 18: Rapport VCCPBS Leger

Projet de véloroute du Pays Bigouden Sud 18 Rapport général - étude de faisabilitéSeptembre à décembre 2009

Le "vélo-handicap"Un projet de véloroute tientsouvent compte de laproblématique du handicap enprivilégiant des itinéraires à faiblesdénivelés, des sections en "sitepropre" du type "voie verte". C'estpourquoi, les liaisons localescomplémentaires à "la Littorale" commecertains tracés d'anciennes voies ferrées(Pont-l'Abbé/Quimper, train Birinikentre Pont-l'Abbé/Saint-Guénolé)devront être aménagées dans un espritde «voie verte» afin de répondre auxattentes des personnes à mobilitéréduite, celles se déplaçant en fauteuil,mais aussi aux personnes qui pratiquentou qui souhaiteraient expérimenter lehandbike. Pour ces pratiques, la qualitédu revêtement et la quasi-absence devoitures sont primordiales.

Joël LeTutour, correspondant de l’associationdes défenses et des études des personnesamputées pour la région Bretagne, faisant unedémonstration de handbike sur le bord duGoyen, sur le Cap Sizun - Juin 2009.

Une personne à mobilité réduite enHollande, empruntant les aménagementscyclables pour se déplacer - Juin 2002.

Une personne à mobilité réduite poussée parune employée de l'ADMR, sur une section del'ancienne voie ferrée du train Birinik, situé àproximité du centre, sur la commune dePenmarc'h - Septembre 2009.

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Projet de véloroute du Pays Bigouden Sud 19 Rapport général - étude de faisabilitéSeptembre à décembre 2009

La véloroute sera aussi attractive pour :

- les campings-caristes dont lenombre semble être plusimportant en Bretagne qu’ailleursen France, peuvent égalementreprésenter une cible intéressantepour le développement de lavéloroute du Pays Bigouden Sud.Ils transportent presquesystématiquement leurs vélos à l’arrièrede leur véhicule pour atteindre plusaisément les lieux touristiques. Camping-caristes transportant leurs vélos

pour atteindre plus aisément certains lieuxtouristiques.

Sortie dominicale du cyclo club de Plomeur sur la"route du vent solaire" - Octobre 2009.

- les cyclistes sportifs dont le challengepourrait être de parcourir le tour duPays Bigouden Sud. A ce jour, lapratique cyclable sportive est majoritairesur le territoire, et en particulier sur lesroutes leur offrant un revêtement roulantcomme "la route du vent solaire", voiretrès roulant comme les bandes et lespistes cyclables (à condition que celles-cisoient bien entretenues et donc qu'il n'yait aucun gravillon). Leurs sorties sedéroulent très souvent en fin de semaine,comme le dimanche matin.

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Les moyens à mettreen œuvre

Vélotouristes se promenant sur un aménagement exemplaire, piste cyclablebidirectionnelle, en bord de mer - côte sauvage à Batz-sur-Mer (Loire-Atlantique) - Juillet 2006.

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Projet de véloroute du Pays Bigouden Sud 21 Rapport général - étude de faisabilitéSeptembre à décembre 2009

Les moyens à mettre en œuvre

Le public attiré par le tourisme à vélo a tendance à privilégier les itinéraires jalonnés et doncsécurisés, c'est pourquoi, il recherche des parcours constitués de nombreuses sections en "sitepropre" et à faible dénivelé, (surtout s’il part avec de jeunes enfants). Dès qu'il le pourra, ilévitera les axes à fort trafic même équipés de bandes cyclables.

Des aménagements à effectuerLes aménagements à réaliser pour la mise en œuvre de la section de la véloroute littorale nesont pas trop importants :- La réhabilitation de chemins communauxEnviron 5 kilomètres de chemins au total doivent être rénovés, sur les communes deTréguennec, Plomeur, Penmarc'h, Plobannalec-Lesconil, Combrit/Sainte-Marine et de l'Île Tudy.Certaines sections demanderont un traitement particulier car elles sont situées en zonesensible.Le revêtement doit être roulant afin d’apporter suffisamment de confort à tous les publicsconfondus, mais en particulier pour les vélotouristes dont les vélos sont chargés, lespersonnes en fauteuil et les handbikers. Pour eux, rouler sur plusieurs kilomètres, sur unchemin dont le revêtement est médiocre, c'est-à-dire parsemé d’ornières, est insupportable.D’autre part, un revêtement en mauvais état empêche de profiter du paysage car iloblige le cycliste à surveiller son parcours (cf. annexe 10 : fiche technique "revêtements").- Le jalonnementIl fait aussi partie de la mise en œuvre de la véloroute. Il est composé d’une signalisationdirectionnelle, d’une signalisation de police, de signalisations touristique et deservices. Pour profiter pleinement de la véloroute, les cyclistes ont besoin d’un jalonnementefficace. Les signalisations directionnelle et de police sont à implanter dans les deux sens.Grâce à elles, une unité et une continuité sont assurées. La section de véloroute littorale duPays Bigouden Sud verra également la signalisation directionnelle traduite en breton par officede la langue bretonne. La signalisation de police sera, elle, très utile pour sécuriser lesdescentes accidentées, les routes vallonnées, les traversées de routes départementales etcertains carrefours. Elle prévient les automobilistes de la présence de cyclistes. Lessignalisations touristique et de services permettent d’indiquer aux cyclistes une aire de pique-nique, un beau point de vue, une chapelle, etc. Le jalonnement participe à la promotionde la véloroute,(cf. annexe 11 : fiche technique "signalisations").

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Projet de véloroute du Pays Bigouden Sud 22 Rapport général - étude de faisabilitéSeptembre à décembre 2009

- La création ou l’amélioration d’aires d’arrêtDe nombreuses aires existent déjà sur l'itinéraire retenu. Il conviendra donc de lesaméliorer en y ajoutant des tables, des bancs et des appuis à vélos. Des créations d’airesd'arrêt seront également nécessaires sur les lieux propices à la pause (cf. annexes 5 et 12 : cartegénérale de la répartition des aires d’arrêt ; fiche technique "aires d’arrêt").- L’installation de stationnementsDes stationnements à vélos devront être installés auprès des offices de tourisme, descommerces de proximité, des plages, des toilettes publiques, des aires de pique-nique, de lieuxpatrimoniaux (chapelles, maison de la baie d'Audierne, musées, etc.), des sites panoramiques,etc. L’offre de "randonnée multimodale", notamment, ne peut se concevoir sans stationnementpour les vélos. L'existence de stationnements et d'appuis à vélos sont des preuvesque le cycliste est considéré. La présence d'un stationnement est moyen desouhaiter la bienvenue aux vélotouristes. De plus, il est primordial que lestouristes puissent laisser leurs vélos en toute sécurité pendant la pratique d’uneautre activité et de leurs visites. L'existence de stationnements ne peut qu'encourager etdévelopper les déplacements à vélo et en particulier ceux utilitaires (domicile/courses,hébergement/plage, etc.), (cf. annexes 13 et 13bis : les fiches techniques "stationnements" etstationnements Altinnova).- La modification de chicanesSur la section de Penmarc'h, l'itinéraire de la véloroute littorale empruntera un tronçon del'ancienne voie ferrée le train Birinik, les chicanes actuelles étant trop étroites représententdes obstacles pour de nombreux usagers. Certes, grâce à elles le passage des véhiculesmotorisés (comme les "quads") est empêché. Cependant, leur installation ne doit pasêtre systématique et compliquer l'accès des personnes en fauteuil, destandémistes, des engins agricoles, des cyclistes tirant une remorque transportantenfants et bagages, les véhicules de secours (cf. annexe 15 : fiche technique "chicanes").- Les modérateurs de vitesseSur la section entre la pointe de la Torche et l'arrivée à Saint-Guénolé, sur la "route du ventsolaire", des modérateurs de vitesse devront être installés. De plus, au niveau de l'entrée et latraversée de Pont-l'Abbé, ainsi qu'au niveau du rond-point de Kermaria, des systèmes pourralentir les voitures devront aussi être envisagés. Plusieurs types de modérateursexistent : les plateaux (il y en a plusieurs à l'entrée de l'île Tudy et sur Combrit/Sainte-Marine), des "coussins berlinois", des passages surélevés et aussi des "îlots centraux", (cf.annexes 16, 17, 18, 19, 20 : fiches techniques "plateau", "coussins berlinois", "passage surélevé", "îlotcentral" et "projet d'aménagement du rond-point de Kermaria de l'ATD de Pont-l'Abbé").

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Projet de véloroute du Pays Bigouden Sud 23 Rapport général - étude de faisabilitéSeptembre à décembre 2009

Les maîtrises d’ouvrage et d’œuvreDans le guide de "conception des aménagements cyclables en Finistère", il est indiqué (p.13)que le conseil général "assurera préférentiellement la maîtrise d’ouvrage duréseau départemental structurant afin de garantir la cohérence desaménagements et de la planification homogène de la réalisation progressive duréseau cyclable départemental". La maîtrise d'ouvrage départementale garantira unehomogénéité d'aménagements.La maîtrise d’ouvrage des liaisons cyclables locales qui complèteront utilement le réseaustructurant et étofferont l’offre cyclable départementale, sera, elle, souvent assurée par lescommunes ou les structures intercommunales sauf sur les routes départementales, (p.14 duguide précédemment cité).Une fois l’étude de faisabilité validée par les élus de la communauté de communes duPays Bigouden Sud, la maîtrise d’ouvrage sera donc assurée par l’agence techniquedépartementale de Pont-l’Abbé qui a participé à l'étude de faisabilité et qui représente leconseil général du Finistère. En revanche, la maîtrise d'œuvre se fera elle, soit en partie eninterne, soit entièrement externalisée.Un financement communautaire et une maîtrise d’ouvrage départementalesimplifieraient l’obtention des subventions auprès du conseil général du Finistèrecar un seul dossier serait à présenter. Il faudra bien entendu tenir compte de la sectionde véloroute déjà aménagée en arrière dune sur la commune de Tréffiagat-Léchiagat enpartenariat avec le conseil général du Finsitère, cf. annexe 52 : extimation des coûts des travaux àréaliser pour la section de véloroute littorale sur le Pays Bigouden sud).

Les coûts d'entretien à intégrer dans le choix des aménagementsL’entretien des aménagements sera à la charge des communes ou de la communauté decommunes. Cette donnée est importante à intégrer pour le choix des aménagements etnotamment pour celui du revêtement. Plus un revêtement est « naturel », c’est-à-direlaissé à l’état brut, plus son entretien est coûteux car il s’abîme plus rapidement àcause de l’érosion, (cf. annexe 10 : fiche technique "revêtements").À ce propos, une convention type existe depuis le 4 juillet 2005 pour les "voies vertes" et le 2avril 2007 pour les véloroutes.Elle sera à signer entre le conseil général et la commune ou la communauté de communes.Cette convention définira les conditions d’entretien, de gestion courante en matière designalisation, du revêtement, de la végétation, des ouvrages d’art, des aires de repos, desmobiliers divers… (cf. annexe 22 : convention type d'entretien élaborée par le conseil général duFinistère).

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Projet de véloroute du Pays Bigouden Sud 24 Rapport général - étude de faisabilitéSeptembre à décembre 2009

Un cofinancement avec les conseils général et régionalEn 2002, suite à l’élaboration et la validation du schéma départemental vélo du Finistère, uneenveloppe de 15 millions d’euros a été débloquée sur dix ans pour la mise en place du réseaustructurant. La communauté de communes du Pays Bigouden Sud pourra en bénéficier pourréaliser sa section de véloroute littorale et ses itinéraires complémentaires. Certains taux desubventions ont été simplifiés suite à la refonte du schéma vélo qui a eu lieu pendant l'année2009. Des subventions plus importantes favoriseront la réalisation de projets de liaisonslocales. La répartition des dépenses se fait après déduction de la participation éventuelle duconseil régional qui finance la réalisation des itinéraires interdépartementaux à hauteur de20%.Sous certaines conditions, d'autres financements, notamment européens, peuvent compléterle dispositif. En tout état de cause, la participation du conseil général du Finistère estplafonnée à 80% toutes aides confondues.Le financement des missions d'assistance à la maîtrise d'ouvrage ne pourra excéder 5000euros tous les 3 ans pour une même collectivité, (cf. annexe 60 : extrait de la refonte du schémavélo départemental).

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Une fois le projet lancé

Sortie d'usine à Saint-Guénolé (Penmarc'h) - fond Roger-Viollet

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Projet de véloroute du Pays Bigouden Sud 26 Rapport général - étude de faisabilitéSeptembre à décembre 2009

Une fois le projet lancé

La sensibilisation des acteurs touristiques à la promotion de la vélorouteDès que le projet de réalisation de la véloroute sera amorcé, il sera important decommencer à sensibiliser les acteurs locaux et plus particulièrement les acteurstouristiques, sans attendre que les travaux soient entièrement terminés. Ainsi, celapermet de mieux anticiper un budget de communication.Cette sensibilisation consiste à inciter à faire travailler en réseau les offices de tourisme, leshébergeurs, les loueurs et les réparateurs de vélos, les restaurateurs, les cafetiers, lescommerces (alimentations générales, boulangeries, etc.), les compagnies de taxis, les petitesentreprises de produits du terroir, les agences de voyages, etc.L'agence ouest Cornouaille développement (AOCD) assurera cette sensibilisationdes acteurs locaux au tourisme à vélo.Le comité régional du tourisme (CRT) de Bretagne a déjà élaboré une démarche de promotiondes véloroutes qui sera applicable. Elle intégrera l'offre du Pays Bigouden Sud, ainsi qu’unedémarche de qualification des hébergements accueillant des vélotouristes. Le comitédépartemental du tourisme (CDT) du Finistère et l’AOCD, structures qui assureront lapromotion et la commercialisation de "la Littorale", travailleront en collaboration étroite avecCRT de Bretagne, comme elles le font déjà sur d'autres thématiques, (cf. annexes 23 et 24 :"démarche de promotion de véloroute du CRT Bretagne" ; "référentiel de qualification deshébergements").Une démarche de promotion de la véloroute se consistue principalement :- d'une sensibilisation des offices de tourisme, à considérer comme les futursambassadeurs de la véloroute (par exemple, en leur rappelant les différents types devélotouristes et leurs attentes, en organisant des sorties sur le terrain afin que le personnel quiaccueille les touristes puisse renseigner les vélotouristes le mieux possible). Ce type d’actionsse pratique en Maine-et-Loire pour « la Loire à vélo », (cf. annexe 25 : fiche technique « accueildes offices de tourisme et relais d’informations services ») ;- de l’animation d’un regroupement d’acteurs touristiques (hébergeurs,loueurs/réparateurs, compagnies de taxis, restaurateurs, associations culturelles, etc.) motivéspar un tel projet et le développement de services spécifiques pour les vélotouristes comme lepanier-repas, le portage de bagages, le retour à leur point de départ, etc. ;

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- d'une conception de topoguides, de documents d’appel et d'un site Internet :s’inspirer des outils promotionnels réalisés pour « la Loire à vélo », « le Luberon à vélo ». Laréalisation de ces deux topoguides a été confiée aux éditions Chamina.- d'accueils de presse : organiser des voyages d’étude à vélo (Eductours) pour desjournalistes français et étrangers écrivant dans des magazines spécialisés en vélo, en tourisme,en voyages, en écologie, en énergies renouvelables, dans la presse féminine (il semblerait que,souvent, c’est ce type de magazine qui lance les nouvelles tendances, les nouvelles modes). Letrophée du tourisme responsable 2009 de la SNCF que l'AOCD a obtenu enoctobre 2009, lui donnant accès pendant un an aux supports de communication dela SNCF (comme le magazine TGV, son site Internet, ses supports papiers promotionnels),pourra aussi amorcer la promotion de "la Littorale" et donc de la "véloroute ouestCornouaille à vélo", (cf. www.ouest-cornouaille.com et l'annexe 55 : premier article de presse dansleTélégramme à propos du projet de véloroute en Pays Bigouden Sud).- de l’organisation d’opérations évènementielles :

• un évènement annuel dont le point de départ pourrait changer chaque année afin quechacune des douze communes soient valorisée. Cet événementiel vélo pourrait être associé àun autre thème comme le vent (en Corse, à Calvi, un festival du vent se déroulent fin octobredepuis de nombreuses années http://www.lefestivalduvent.com/) ;Sa date pourrait coïncider avec une manifestation nationale : soit en avril, en même temps quela Semaine du développement durable ; soit en juin, à l’occasion de la Journée nationale du vélo;soit en septembre parallèlement aux Journées nationales du patrimoine, à la Semaine del’écomobilité, etc. Cet évènementiel contribuerait à développer la notoriété de la véloroute ;

• une conception d’un jeu de piste par les offices de tourisme en associant lesproducteurs locaux. Les récompenses pourraient être des produits du terroir, une promenadeà cheval, une initiation à la voile ou au kayak, des places de concerts, etc. ;Ce jeu pourrait renforcer l’attractivité de la véloroute vis-à-vis des familles venues la parcourir.Chaque année, la thématique des énigmes à trouver pourrait changer. Une année, « l’histoire etle patrimoine » pourraient être à l’honneur, la suivante « les contes et légendes » en partenariatavec des compagnies de théâtre, puis la gastronomie, ... ;

• des propositions de sorties scolaires à vélo sur une journée ou sur plusieurs jours.Les écoles du Pays Bigouden Sud pourraient travailler en réseau et organiser des sortiesintercommunales. Ces sorties pourraient donner envie à certains parents de découvrir lavéloroute à leur tour, en famille ou entre amis.(Cf. annexe 57 : quelques clés de réussite d'une véloroute).NB : Le réseau « vélo loisirs en Luberon » peut être dans ce domaine un bon exemple. Ce groupementde professionnels existe depuis 1996. Il offre un ensemble de services et mobilise un panel larged'acteurs pour faciliter les séjours à vélo en Provence. Il s’appuie sur les itinéraires entièrement fléchéssur des petites routes tranquilles réalisés dans le Parc naturel régional du Luberon et le Pays deForcalquier – Montagne de Lure. Pour plus d’informations : www.veloloisirenluberon.com

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Des atouts à renforcer et à valoriserDe nombreux atouts existent déjà sur l'itinéraire retenu.Valorisés et renforcés, ilscontribueront à la réussite et à la notoriété de cette section véloroute littorale :- quatre loueurs/réparateurs de vélos basés à Pont-l'Abbé, Loctudy, Lesconil et au Guilvinec. Enplus de louer et/ou réparer des vélos, il faudrait les sensibiliser à louer des accessoirescomplémentaires (comme des remorques enfants et bagages, des sacoches de qualité, des topo-guides) et des vélos originaux (tandems, vélos couchés, vélos à voile, vélomobiles, etc.), à livreret à récupérer des vélos chez des hébergeurs, à travailler en réseau avec les autres acteurstouristiques, etc.- nombreux hébergements haut-de-gamme : les vélotouristes étrangers en sont friands. C'estpourquoi les porteurs de projet de ce type d'hébergements seraient à encourager et lespropriétaires des hébergements existants à démarcher pour la mise en place de séjours à véloclé en main.- proximité des plages : afin d'inciter les Bigoudens et les touristes à aller à la plage à vélo,l'installation de stationnements est primordiale sur tous les parkings. Le système destationnement le plus sûr, est celui qui permet au cycliste d'attacher son vélo par le cadre, (cf.annexes 13 et 13bis : fiche technique "stationnements" et "stationnements Altinnova").- nombreuses sections en "site propre" : en arrière dune comme sur Combrit/Sainte-Marine,Tréffiagat-Léchiagat, Loctudy ; le long de la mer sur Penmarc'h entre le port de Saint Guénoléet la phare d'Eckmülh, sur Lesconil à l'arrivée sur le port et sur la digue au niveau du Stër, surl'Île Tudy sur la digue de Kermor, sur des chemins communaux comme sur Tréguennec etPlomeur, etc. Ce type de voie très recherché par les vélotouristes et en particulier ceux qui lepratiquent en famille avec des enfants, devra être indiqué dans les guides décrivant l'itinérairede la véloroute (site propre, voie partagée, bandes et pistes cylables). Le personnel des officesde tourisme devra aussi être informé de cette précision afin de la communiquer.- traversée de plusieurs bourgs et centres-villes : comme pour favoriser les déplacementsdomicile/plage, des stationnements devront être répartis à côté des commerces, de l'office detourisme, de la bibliothèque, du cinéma, et priorité, afin d'inciter les touristes et les Bigoudensà se déplacer à vélo sur leur lieu de séjour et de générer des retombées économiques locales.- deux liaisons "bac + vélos" : ces possibilités d'intermodalités "bateau+vélo" (comme entre l'ÎleTudy/Loctudy et Sainte-Marine/Bénodet) constituent des atouts très forts sur un itinérairecyclable de moyenne et longue distance. Le touriste à vélo ou l'excurisonniste sera séduit depouvoir mettre son vélo sur une bateau à un endroit sur son parcours. Afin que ces liaisonssoient de véritables atouts, leurs amplitudes horaires devront être augmentées en hors-saisonou une possibilité de réservation devra être instaurée. Pour comparaison, l'itinéraire de lavéloroute du tour de la mer du Nord, inclut plus d'une vingtaine de liaisons "bac+vélos".Certains sont gratuits pour les piétons. Et dans ce cas le vélo est également transportégratuitement.

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Des circuits et des produits touristiques à développer : « le Pays Bigouden Sud àvélo »La véloroute littorale sur le Pays Bigouden Sud sera la base de deux types de circuits ensachant qu'en moyenne les randonneurs à vélo parcourent 30 à 40 kilomètres parjour, ce qui correspond à 2 à 3 heures de vélo étalées sur une journée :- circuit en boucle au départ d'un hébergement, appelé aussi « circuit en marguerite » car lescyclistes partent et reviennent au même endroit. Ces boucles seront à mettre en place par lacommune et/ou la communauté de communes en s'appuyant sur des itinéraires d'intérêt local.- circuit itinérant d'un point A à un point B sur une journée ou plusieurs jours, principalementle long du littoral. Ce parcours sous-entend que le départ et l'arrivée se font à des lieuxdifférents. Le retour au point de départ devra donc être anticipé avec un autre mode detransport : en voiture + porte-vélos, en bus, en train ou en minibus suivis d'une remorque pourtransporter les vélos, comme cela se pratique pour les sorties en canoë-kayak.Ces circuits seront promus par les offices de tourismes, l'AOCD, mais aussi par des agences devoyages qui organisent et vendent des séjours à vélo clé en main. Par exemple, deux agencesrennaises "Open Eyes" et "Sentiers Maritimes", commercialisent déjà des séjours à vélo audépart de Pont-l'Abbé, passant par les ports de pêche bigoudens et longeant la Baie d'Audiernejusqu'à la pointe du Raz, (cf. annexe 21 : "agences de voyages").Leur conception pourrait être affinée en concertation avec l’AOCD, les offices detourisme, les professionnels locaux (hébergeurs, restaurateurs, cafetiers, compagnies detaxis, de bus et de bateaux, loueurs/réparateurs de vélos, etc.).

NB : La France est encore aujourd’hui considérée comme la première destination detourisme à vélo au niveau international. Les vélotouristes qui viennent en France sontmajoritairement de nationalité étrangère, et plus précisément d’Europe du Nord. Celaétant dit, depuis cinq ans, le tourisme à vélo semble devenir de plus en plus attractifpour les Français. On le remarque l’été, en observant de nombreuses voiturestransportant des vélos (sur la galerie ou derrière le coffre). Il y a même des voitures quiintègrent d’origine des accessoires pour transporter des vélos. Il est important derenoncer aux préjugés laissant croire que seuls les Hollandais, les Allemands, les Suisses,les Belges, les Américains et les Canadiens peuvent faire du vélo pendant leurs vacanceset au quotidien. La pratique du vélo n’est pas génétique ou culturelle.D’ailleurs, les agences de voyages proposant des séjours à vélo ont noté que de plus enplus de Français, en famille, entre amis et en couple, les sollicitaient pour des séjoursitinérants à vélo, pendant leurs vacances.

C’est l’intermodalité la plus facile à mettre en place et la plus pratique pour le touriste à vélocontrairement aux bus et aux trains. Sur le pont ou dans les cales, il y a toujours de la placepour les vélos et le cycliste peut laisser ses sacoches sur son vélo. Dans les pays nordiques cesmoyens de transport sont peu onéreux ou gratuits pour les cyclistes, (cf annexe 56 : ficheintermodalité "bateau+vélos" de l'étude EuroVelo6).

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La mission d’étude

Marie Rocher, chargée de mission, en repérage sur l’eurovéloroute du tour de la mer du Nord,sur une plage au Danemark, en partenariat avec la région Pays de la Loire.

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La mission d’étude

Le contexte de la missionEn 2002, le conseil général du Finistère réalise un schéma d’aménagementscyclables à l’échelle départementale. Sur le volet "vélo-loisir", des itinéraires structurantset des liaisons locales ont été définis. L’un des buts de la mise en place de ces itinéraires est dedévelopper le tourisme à vélo pour générer des retombées économiques locales et susciterdes initiatives de prestataires privés.La véloroute du Pays Bigouden Sud, comme celle du Cap Sizun, constitueront une partie de "laLittorale", itinéraire structurant pour le département du Finistère, mais aussi pour la régionBretagne.Pour amorcer et favoriser la mise en œuvre de ce schéma vélo, le conseil général du Finistèrea élaboré et édité en 2006 deux guides de recommandations : un sur la signalisation et unautre sur la conception des aménagements cyclables. Ces guides auxquels nous nous sommesréférés, s’adressent à toutes les collectivités territoriales qui s’engagent dans la réalisation desaménagements cyclables et en particulier aux agences techniques départementales (ATD) quiassureront la maîtrise d’ouvrage du schéma vélo, en tant représentant du conseil général duFinistère.Début 2009, le conseil général du Finistère a lancé une refonte de ce schéma véloafin que celui-ci réponde au mieux aux enjeux et orientations de son Agenda 21 :préserver le cadre de vie, renforcer l’image du Finistère, ouvrir le territoire, aménager unterritoire équilibré et attractif, contribuer à l’adaptation de l’économie départementale, etc.Cette refonte a été validée mi-décembre 2009, (cf. annexes 27 et 60 : extraits Agenda 21 duconseil général du Finistère et extraits de la refonte du schéma vélo départemental).

Sa créationDe janvier à juillet 2009, une étude de faisabilité pour mettre en place une véloroute autourdu Cap Sizun a été réalisée à la demande de la communauté de communes du Cap Sizun. Lasection littorale de cette véloroute équivaudra à une partie de l'itinéraire départementalstructurant, "la Littorale", il était donc évident pour la communauté de communes du PaysBigouden Sud d'engager une étude similaire pour assurer la continuité sur son territoire et enmême temps pour avancer le projet "ouest Cornouaille à vélo".C’est la raison pour laquelle une mission pour réaliser cette étude fut créée en septembre2009.

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Ses caractéristiquesSa durée : 4 mois, du 2 septembre au 31 décembre 2009.Son financement : 55 % fonds européens (Leader) et 45 % communauté de communes du PaysBigouden Sud, (cf. annexe 26 : programme Leader).Son contenu : définir un tracé, déterminer les besoins en aménagements et en jalonnements,estimer leurs coûts, synthétiser l’étude sous forme de rapport et autres documents.

Son contenu, son déroulement et sa restitutionLa principale finalité de cette mission était de définir un projet de tracé pour la véloroute enpriorité littorale avec les douze communes du Pays Bigouden Sud, en attirant leur attention surles enjeux d'un tel projet et les conditions à respecter pour y intéresser un large public.Le projet de tracé de véloroute retenu est considéré comme optimal, parce qu'il emprunte lemoins possible d'axes à fort trafic, comme les routes départementales. Il permet ainsi unepratique sécurisé, et donc agréable, en famille et entre amis. Et il offre une variété depaysages côtiers et une découverte du patrimoine tout en respectant les zonesprotégées par le conservatoire du littoral, Natura 2000 et de la servitude dupassage piéton sur le littoral (SPPL).Les travaux qui seront à réaliser ne seront pas très onéreux parce que l'itinéraire emprunteessentiellement des routes et des chemins déjà existants et aucune création de bandes et depistes cyclables, très coûteuses, ne sera nécessaire.De plus, ce projet de tracé tient compte du potentiel existant tant au niveau des services deproximité (commerces, hébergements, restaurants, cafés, etc.), situés dans les centres bourgset villes, qu'au niveau des équipements comme les parkings, les aires de pique-nique, les pointsd'eau et les toilettes publiques, du patrimoine naturel, culturel, architectural, des panoramasbigoudens incontournables comme les points de vue sur la baie d'Audierne et depuis les portset le phare d'Eckmülh, les rochers de Saint-Guénolé, la pointe de la Torche, etc. Ces panoramassur la mer sont primordiaux sur une telle section de véloroute qui correspondra à une partiede "la Littorale départementale", (cf. annexes 3, 4, 5, 6, 7, 8 : les cartes générales format A3,déclinées respectivement sous les thémathiques suivantes : types d'itinéraires, types de voies,répartition des aires d'arrêt, des hébergements, des toilettes et des points d'eau, types de travaux àréaliser).Pour définir ce projet de tracé , plusieurs repérages à vélo, à pied et en voiture ont éténécessaires avec Marc Le Lay, technicien à l'agence technique départementale de Pont-l'Abbé(ATD) qui avait déjà travaillé sur ce projet en 2007 avec Nadia Le Loch, responsable du bureaud'études de l'ATD de Pont-l'Abbé, avec des élus des communes et des agents du conseilgénéral du Finistère.Ces sorties sur le terrain ont permi d'affiner l'itinéraire en concertation avec les communesmais également le conservatoire du littoral, de faire l'inventaire des aires d'arrêt existantes, desatouts, des toilettes publiques et des points d'eau, de répertorier les endroits où installer desstationnements à vélos.

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Ensuite, en partenariat avec l’agence technique départementale de Pont-l'Abbé (ATD), despréconisations de travaux ont été proposées, tenant compte des indications des guidesdépartementaux, "conception et signalisation des aménagements cyclables en Finistère", desréalisations de véloroutes françaises et étrangères, de l’entretien des aménagements.Ainsi, une estimation des coûts a été élaborée, en intégrant les subventions duconseil général du Finistère, non actualisées vis à vis de la récente refonte duschéma vélo. Pour certains coûts, l’agence technique départementale (ATD) de Pont-l’Abbé,s’est basée sur des ratios, cf. annexes 9 et 52 : subventions affectées aux itinéraires cyclables sur lePays Bigouden Sud et le tableau récapitulatif à propos de l'estimation financière du coût deréalisation.Afin de mieux visualiser le projet de tracé général de la véloroute du Pays Bigouden Sud et, surchacune des communes, son potentiel existant en aires d’arrêt, toilettes, points d’eau,hébergements, les travaux à réaliser, le montant des subventions en fonction des tronçons, descartes ont été confectionnées à l’aide du logiciel GVSig.La restitution de cette étude de faisabilité se compose donc de ce rapport généralretraçant les grandes lignes et les enjeux de la véloroute du Pays Bigouden Sud etde 60 annexes.Ces annexes comprennent :- les 7 cartes générales du projet de véloroute en format A3 : annexe 3 : types d'itinéraires,annexe 4 : types de voies, annexe 5 : potentiel des aires d'arrêt, annexe 6 : potentiel des hébergements,annexe 7 : potentiel des toilettes et des points d'eau, annexe 8 : types de travaux, annexe 9 :subventions du conseil général du Finistère,- un document spécifique à chacune des douze communes constitué d'une carte et d'unedescription de leur section d’itinéraire à aménager, cf. annexe 28 et 28bis : cartes de la sectionsur la commune de Combrit/Sainte-Marine, annexe 29 : carte de la section sur la commune de l'ÎleTudy, annexe 30 : carte de la section sur la commune du Guilvinec, annexe 31 : carte de la section surla commune de Loctudy, annexe 32 : carte de la section sur la commune de Penmarc'h, annexe 33 :carte de la section sur la commune de Plobannalec-Lesconil, annexe 34 : carte de la section sur lacommune de Plomeur, annexe 35 : carte de la section sur la commune de Pont-l'Abbé, annexe 36 :carte de la section sur la commune de Saint-Jean-Trolimon, annexe 37 : carte de la section sur lacommune de Tréffiagat, annexe 38 : carte de la section sur la commune de Tréguennec, annexe 39 :description de la section sur la commune de Tréméoc, annexe 40 : description de la section sur lacommune de Combrit/Sainte-Marine, annexe 41 : description de la section sur la commune de l'ÎleTudy, annexe 42 : description de la section sur la commune du Guilvinec, annexe 43 : description de lasection sur la commune de Loctudy, annexe 44 : description de la section sur la commune dePenmarc'h, annexe 45 : description de la section sur la commune de Plobannalec-Lesconil, annexe 46 :description de la section sur la commune de Plomeur, annexe 47 : description de la section sur lacommune de Pont-l'Abbé, annexe 48 : description de la section sur la commune de Saint-Jean-Trolimon,annexe 49 : description de la section sur la commune de Tréffiagat ; annexe 50 : description de lasection sur la commune de Tréguennec ; annexe 51 : description de la section sur la commune deTréméoc ;

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Cette étude de faisabilité apporte les éléments nécessaires à la communauté decommunes du Pays Bigouden Sud pour que celle-ci puisse se positionner sur lamise en œuvre de ce projet de véloroute.Si les élus décident de le concrétiser, ils devront choisir la formule de financementet du suivi de maîtrise d'ouvrage la plus satisfaisante, communal oucommunautaire. Ce choix devra s’effectuer en concertation avec le conseilgénéral du Finistère qui finance à hauteur de 80% la section littorale de ce projetde véloroute. Puis un dossier de demande de subventions devra être établi etenvoyé au conseil général.La réalisation de cette section de véloroute littorale gagnera en attractivité et ennotoriété, si des itinéraires à l'intérieur des terres sont réalisés ou améliorés et ysont connectés, comme le train Birinik, la section de "voie verte" entre Pont-l'Abbé/Quimper, etc. A ce propos, les nouveaux taux de subventions affectés auxitinéraires d'intérêt local, 50% au lieu de 30%, ne pourront qu'inciter leurréalisation.

- 28 fiches techniques précisant le contenu de certains aménagements qui seront à réaliser etleur financement, correspondant à des extraits d’études sur d’autres véloroutes et desdémarches de valoristation et de promotion de véloroutes menées au niveau régional ;- 1 estimation financière du coût de réalisation (annexe 52) ;- 1 article de presse paru dans le Télégramme le 30 octobre 2009 (annexe 55).En plus de ces supports papiers, un disque compact regroupe tous les documents ci-dessus enformat numérique, un reportage photos illustre le tracé de l'ancien train Birinik qui pourraitêtre réhabilité en véloroute, complémentaire à "la Littorale" et un document présentant leprojet "ouest Cornouaille à vélo".En plus de ces restitutions, des réunions ont rythmé l’étude :- une avec l'agence techniques départementale de Pont l'Abbé pour faire l'état des lieux desétudes déjà réalisées,- une avec le conservatoire du littoral et le SIVU de la baie d'Audierne.- une avec la "commission aménagement" de la communauté de communes du Pays BigoudenSud,- une avec le directeur des agences techniques départementales du conseil général du Finistère.- deux avec le bureau communautaire du Pays Bigouden Sud.

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Remerciements

Jean-Paul Stanzel, Président de la communauté de communes du Paysbigouden sud ;Vincent Gaonac'h,Vice-Président de la communauté de communes duPays bigouden sud et responsable de la commission "Aménagement";Chantal Simon-Guillou, 1èreVice-Présidente du conseil général duFinistère ;Françoise Féat, Directrice de la communauté de communes du Paysbigouden sud ;Yves Gouelo, Responsable de l'action économique au sein de lacommunauté de communes du Pays bigouden sud ;Olga Ansellem, Directrice de l’agence ouest Cornouaille développement ;Marc Le Lay,Technicien au bureau d'études au sein de l’agence techniquedépartementale de Pont-l'Abbé ;Nadia Le Loch, Responsable du bureau d'études de l'agence techniquedépartementale de Pont-l'Abbé ;André Roussel, Directeur de l’agence technique départementale de Pont-l’Abbé ;Jean-Marie Lucas, Directeur des agences techniques départementales duconseil général du Finistère.