seminaires 2012
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ESOYONS RÉACTIFSCe n’est une nouvelle pour personne la crise traîne en longueur au point de s’installer durablement dans notre quotidien. Durera, durera pas ? La n’est plus la question depuis que l’on a compris qu’elle n’est que le révélateur du bouleversement engendré par le phénomène de globalisation. À la phase de déstabilisation succède la phase d’adaptation. On se reprend, tout le monde se reprend avec la principale conséquence que les entre-prises ont appris à travailler différemment. Bref l’heure de la nouveauté a sonné. Propo-ser autre chose, proposer plus, mieux et bien, voilà en quelque sorte la synthèse de notre dossier. Former et sensibiliser les équipes, communiquer sur un produit…Les entreprises ne peuvent faire l’impasse sur les Séminaires…
La nouveauté c’est qu’elles agissent de plus en plus à la dernière minute. Monter un programme de séminaire en dix jours voire une semaine, les hôteliers jonglent avec la réactivité. Accompagner le client dans ses moindres besoins sans oublier cette fameuse créativité qui fera toujours la différence.
Lieux réceptifs, Hôtels, Agences et prestataires viennent de vivre des mois difficiles qui les ont obligées à reconsidérer leur approche client, leur méthode de travail et le contenu des propositions.
L’énorme avantage de l’adap-tation est qu’elle suscite la création. En 2011, le monde de l’entreprise exige plus que jamais la qualité y compris dans les prestations de « last time ».Yves Rioton
EDITO
Les noms des marques qui figurent dans les pages rédactionnelles sont donnés à titre informatif sans aucun but publicitaire. Malgré le soin apporté à la réalisation de cet ouvrage, l’éditeur décline toute responsabilité quant aux erreurs éventuelles qui s’y seraient glissées. Pour les pages et modules publicitaires, les informa-tions (textes et photos) sont publiées sous la seule responsabilité des annonceurs. La reproduction même partielle des pages (articles et illustrations) est interdite sans l’autorisation de l’éditeur.
SEMINAIRES BUSINESS/EVENTSSAS au capital de 38100 eurosRCS Lyon 483 144 853110 boulevard du Parc de l’Artillerie - 69007 LyonTél : 04 78 37 56 74 - Fax : 04 78 38 48 08E-mail : [email protected] www.seminairesbusiness-events.com
DIRECTEUR DE LA PUBLICATION : Yves Rioton
RÉDACTION : Pascal Auclair
CONCEPTION : Co-F4 - TVA INT : FR 844 44 006563 - tél. 04 78 52 30 84
MAQUETTISTE : Pierrick Marin, Cyril Marin
RÉGIE PUB : Editions Lafarge SASAstrid VetterClaude LamboleyJacques Despaux
IMPRIMÉ EN FRANCE PAR : Imprimerie Chirat - 42540 St Just La Pendue
CRÉDITS PHOTOS : Photo couverture : xxx.Pascal Muradian, Séminaires Business et annonceurs, Mandrak studio - Saby Maviel.
06 Dossier Rhône-Alpes
10 Dossier Château
15 Reportage
18 REPERTOIRE EXPOSANTS
25 Brèves
30 Interview
35 Dossier Hotellerie
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Quel est l’impact de la crise sur l’activité du
marché MICE ?
L’impact est réel, mais moins marqué tou-
tefois qu’en 2008, notamment au niveau des
annulations de séminaires. En revanche, on
constate clairement une tendance à un rac-
courcissement des événements, de deux
jours maximum, avec le minimum de dépla-
cements possibles pour limiter les coûts.
Globalement, la qualité des événements est
moindre. On tire sur toutes les prestations.
Par ailleurs, les entreprises sont beaucoup
plus vigilantes sur le format de l’événement
qui doit être en rapport avec la typologie des participants. On évite
ainsi de loger des techniciens dans des quatre étoiles. Dans ce do-
maine, la crise a eu des effets vertueux car elle a gommé certaines
dérives. Les budgets sont plus serrés mais aussi plus en adéqua-
tion avec le message véhiculé par l’entreprise.
Tous les postes sont-ils impactés par cette morosité ambiante ?
Oui, sachant que dans un événement d’entreprise, le budget est
constitué à 90% par de la logistique, qu’il s’agisse des transferts,
de la restauration ou de l’hébergement. Par exemple, en matière
de restauration, on va privilégier un 2 ou 3 étoiles plutôt qu’un 4
étoiles, en mettant deux personnes par chambre. Pour la restaura-
tion, on abandonne le principe du dîner de gala pour un repas plus
simple à l’hôtel. Cela dit, c’est surtout sur le poste transports que
se concentre aujourd’hui l’essentiel des efforts budgétaires.
En matière d’incentive, on a aussi le sentiment que les entreprises
reviennent à plus de simplicité, en jouant notamment la carte de
l’éco-citoyenneté....
Absolument. Avant, les entreprises aimaient envoyer leurs forces
commerciales dans des lieux exotiques, avec des activités par-
fois farfelues. Aujourd’hui, dans ce domaine aussi, l’heure est à la
sobriété et, dans ce cadre, la notion d’éco-citoyenneté, d’éco-tou-
risme devient prépondérante. Cela n’empêche pas les acheteurs
de rechercher toujours l’originalité. Les agences ont dû s’adapter
à cette nouvelle donne. Elles doivent concilier cette notion d’ori-
ginalité avec un bon rapport qualité/prix, au risque de perdre des
clients.
Comment voyez-vous l’évolution du marché en 2012 ?
Avec la crise, le processus de concentration des acteurs du mar-
ché devrait se poursuivre et même s’accélérer. Du côté des en-
treprises, la priorité sera toujours à une rationalisation des petits
événements internes. Dans tous les cas, on va jouer la carte de
la proximité et de l’originalité. Il faudra surprendre plutôt que d’en
mettre plein la vue...
Matthieu Gufflet - Directeur du cabinet EPSADirecteur du cabinet EPSA, expert en achat hors production, Matthieu Gufflet a animé récemment à Lyon une conférence sur l’évolution du
marché MICE (Meetings/Incentives/Conventions/Events). Selon lui, les entreprises ont su s’adapter à l’évolution de la conjoncture sans
remettre en cause certains fondamentaux.
LA CRISE A DES EFFETS VERTUEUX
Après une timide embellie entre 2008 et début 2010, le marché du
tourisme d’affaires traverse un nouveau trou d’air depuis l’été der-
nier. La crise de l’euro et le manque de visibilité à moyen terme ont
incité bon nombre d’entreprises à réduire la voilure en matière d’or-
ganisation de séminaires. Dans ce contexte, de nouvelles pratiques
tendent à se généraliser: restriction du nombre de participants, ré-
duction des frais de déplacement et d’hébergement, confirmations
de dernière minute...
«Aujourd’hui, on constate une tendance forte à la proximité et au
raccourcissement des événements, avec une double probléma-
tique: réduire les coûts et gagner du temps», note Stéphane Polis-
set, directeur de l’agence de communication Sagamartha, à Lyon.
Faire - presque - aussi bien que par le passé mais avec moins de
moyens, tel est le challenge que doivent désormais relever les res-
ponsables des achats, assistantes de direction et autres clients
des principaux opérateurs d’un marché en pleine mutation. «Dé-
penser de façon raisonnable et responsable», résume avec jus-
tesse Maïlys Bigel, chargé de communication Centre-Est chez SFR,
qui organise notamment chaque année une convention réunissant
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500 collaborateurs du groupe. «On essaye d’organiser davantage de
réunions dans nos agences et sur une journée», poursuit Laurence
Benkemoun, assistante de direction chez Zolpan. «On applique une
politique de restriction depuis 2008. Cela dit, les séminaires haut
de gamme pour l’encadrement supérieur et les comités de direction
sont moins impactés, même si on essaye de recentrer les réunions
plus proche du siège, pour éviter les déplacements», explique Va-
lérie Woehrle, en charge des journées d’études et des petits sémi-
naires chez Renault Trucks. «Pour être économes, on gère tout en
interne, de A à Z, sans intermédiaire. Cela permet d’être encore plus
vigilants sur les coûts», confie Eric Vernusse, le directeur de la com-
munication de la Banque Rhône-Alpes. Ce dernier organise «entre 10
et 15 séminaires par an avec 30 à 120 participants». Il n’a pas hésité
à supprimer depuis la crise tous les séminaires résidentiels.
A la lumière de tous ces témoignages, quelles sont les solutions à
privilégier ? Quels arbitrages effectuer ? Comment surfer sur cette
tendance du low cost ? Des questions à vous poser en priorité
pour optimiser votre budget séminaires... en attendant des jours
meilleurs.
Comment optimiser votre budget séminaires ?Crise oblige, toutes les entreprises cherchent désormais à rationnaliser leurs dépenses en matière de séminaires et d’événements
d’entreprise. Conséquence de cette politique d’austérité, une gestion plus rigoureuse de tous les postes budgétaires, mais aussi une évolution
de l’offre des prestataires. Explications.
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Quel moyen de transport ?Intégrée dans la réflexion de la plupart des entreprises, la notion
de développement durable, associée à un souci de rationalisation
des frais de déplacements, a tendance à mettre la voiture sur une
voie... de garage. Principale bénéficiaire de ce coup de frein sur
l’automobile, la SNCF. «Désormais, on n’hésite pas à opter pour le
train, notamment dans le cadre de séminaires résidentiels», af-
firme Laurence Benkemoun chez Zolpan. Pour s’adapter à cette
demande croissante, la SNCF a étoffé son offre en l’adaptant aux
exigences des groupes. Parmi les solutions proposées, la possi-
bilité de privatiser une voiture, de proposer un accueil personna-
lisé en gare, d’apposer les logos de l’entreprise sur la rame, voire
de débuter le séminaire à bord. «Outre l’aspect développement
durable, notre argument numéro 1, c’est d’optimiser au maximum
son temps de trajet», explique Cécile Zema, chargée de clientèle
groupes tourisme d’affaires à la SNCF. Cette dernière met aussi
l’accent sur l’attrait économique du rail. « A partir de dix per-
sonnes, le tarif groupes offre jusqu’à 50% de réduction en pre-
mière et seconde classe, pour un trajet simple ou un aller-retour ».
Pour bénéficier des meilleurs tarifs, il est impératif d’anticiper le
voyage cinq à six mois à l’avance. Autre conseil, éviter les heures
de pointe, tôt le matin ou en fin de journée. «Enfin, sachez qu’il faut
341 personnes pour rentabiliser l’affrètement d’un train complet
et 511 personnes s’il s’agit d’un TGV duplex», précise Cécile Zema.
Autre moyen de transport de plus en plus plébiscité, l’autocar. Une
formule à la fois souple, confortable et économique. «Pour réduire
l’impact énergétique et les coûts, nous affrétons pour nos sites
de Bron et de Saint-Priest plusieurs bus qui assurent le transfert
d’environ la moitié des participants à nos conventions. Les autres
optent pour les transports en commun ou pour le covoiturage»,
explique Maïlys Bigel, chez SFR, qui précise «choisir volontaire-
ment, dans la mesure du possible, des sites disposant de peu de
places de parking».
«La répression sur les routes a également un effet positif sur
notre activité. Les participants sont moins stressés quand ils boi-
vent quelques verres sans avoir la peur du gendarme», sourit An-
toine Cataldo, directeur général des Cars Faure, dont les véhicules
tournent à plein régime en mai et juin.
Autocariste positionné sur le haut de gamme, N&M travaille avec
quelques grands groupes régionaux comme Boiron, Renault Trucks
ou Varhona. Son créneau, proposer des véhicules très confortables
et dotés de toutes les commodités (salons,
Wifi, prises de courant, réfrigérateur, cabine
toilette...) moyennant une location de 750
à 1 000 euros/jour, tout compris. «Pour les
entreprises qui veulent optimiser les temps
de déplacement, on a même créé un package
avec plateau repas. Les forfaits vont de 10
euros pour le petit déjeuner complet à 50
euros pour le déjeuner. Certains organisent
carrément leurs séminaires dans l’autocar,
un écran et des connexions VGA étant prévu
pour les présentations Powerpoint», confie
Olivier Michel, le directeur de N&M.
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Quel type d’hébergement ?Même si les séminaires résidentiels ont tendance à se restreindre
avec la conjoncture économique, ils demeurent un poste sensible
dans le budget des directeurs de communication et autres déci-
deurs d’entreprise, prêts à rogner sur certaines prestations ou sur
la durée du séjour. Dans ces conditions, les professionnels de l’hô-
tellerie ont été contraints de s’adapter. «Il faut être imaginatif et
pragmatique pour coller aux nouvelles attentes des entreprises.
On a ainsi développé divers packages avec des activités liées à
la gastronomie à la Villa Florentine, au bien-être à Lyon-Métropole
ou à la simulation automobile dans notre futur hôtel Lyon-Ouest,
proche de l’I-Way», explique François Contensou, le directeur
commercial du groupe Métropole.
Valérie Kern, directrice commerciale du Warwick Reine Astrid,
note une double tendance. «D’une part, les réservations sont de
plus en plus tardives. D’autre part, les séminaires résidentiels
sont souvent réduits à une nuit alors que la plupart duraient trois
jours avant la crise». Partant de ce constat, Valérie Kern souffle
quelques astuces pour optimiser son budget en baisse. «Réser-
ver le plus longtemps possible à l’avance, au moins deux ou trois
mois avant l’événement, permet de bénéficier de tarifs jusqu’à
30% inférieurs. Le fait de réserver la nuit de lundi à mardi, la moins
demandée, génère également une réduction de 20 à 25% sur l’hé-
bergement. Enfin, il faut avoir conscience que toutes les entre-
prises organisent leurs séminaires aux mêmes dates. Il est donc
beaucoup plus facile de négocier les prix en périodes creuses, à
savoir en janvier-février par exemple et durant les vacances sco-
laires des Lyonnais et des Parisiens».
Des conseils qui peuvent s’appliquer à la plupart des établisse-
ments hôteliers, confrontés à une tension du marché accélérée
par la défection des grandes laboratoires médicaux. «C’est vrai
que le marché a tendance à s’endormir. Il faut donc le réveiller
en faisant preuve d’imagination», lance pour sa part Silvio Iaco-
vino, le directeur du Sofitel-Bellecour. Depuis son arrivée à Lyon,
en juillet 2010, le prix moyen/chambre dans le cadre d’un sémi-
naire résidentiel a chuté de 260 à 220 euros. «Mais on ne pourra
pas aller beaucoup plus bas. Il faut donc éduquer nos entreprises
clientes». Dans cette perspective, le directeur du Sofitel s’apprête
à lancer une formule révolutionnaire en jouant la carte des nou-
velles technologies. «L’idée est de mettre en valeur notre offre
avec une présentation virtuelle sur écran surround. Avec une
micro caméra à l’œil, nous allons filmer 27 mises en scènes dif-
férentes pour une présentation le plus proche de la réalité». Fini
également la brochure papier. L’argumentaire se fera sur iPad et le
prospect repartira avec sa clé USB comportant tous les éléments
de présentation.
Autre solution de plus en plus retenue pour les petits séminaires
résidentiels, les maisons d’hôtes. «C’est une activité émergente
pour nous, sachant que nous sommes limités par le nombre de
chambres. Les entreprises qui nous rendent visite apprécient le
calme et le prix, avec des chambres à 95 euros la nuit, petit dé-
jeuner inclus», souligne Anne-Sophie Monné, propriétaire de La
Maison de Joséfine, à Saint-Cyr-au-Mont-d’Or.
Cette dernière ne pratique pas une tarification spécifique en fonc-
tion des jours, à la différence de la plupart des complexes hôte-
liers, yield management oblige. «Les journées les plus chargées
sont le mardi et le jeudi. Pour niveller l’activité, on propose donc
une réduction de 20% le lundi et le vendredi. Cette réduction at-
teint même 50% lors des périodes de congés scolaires et le week-
end», explique François Contensou.
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Enfin, sur un marché de plus en plus concurrentiel, les entreprises
profitent du contexte pour obtenir quelques privilèges sans gon-
fler leur budget. «C’est vrai que nos clients négocient de plus en
plus, concède François Contensou. On ne baisse pas nos tarifs. En
revanche, on propose des prestations supplémentaires comme
des navettes gratuites entre nos différents établissements ou
une navette fluviale pour rejoindre la Confluence».
«Cela dit, à force d’organiser des séminaires, on finit par connaître
les prix du marché. Si le tarif proposé est honnête, on essaye juste
d’avoir un petit bonus, que ce soit par exemple le pot de départ
offert ou une prise en charge partielle de la location du matériel»,
confie Eric Vernusse à la Banque Rhône-Alpes.
Quel lieu de réunion ?Restrictions budgétaires obligent, de plus en plus de réunions
d’entreprise sont organisées sur le lieu d’hébergement. «C’est une
autre tendance forte, à savoir privilégier une unité de lieu pour tout
concentrer sur un même site: le logement, la restauration, la soirée
et la réunion de travail», explique Stéphane Polisset de l’agence
Sagamartha.
Une analyse partagée par Valérie Kern, la directrice commerciale
du Warwick Reine Astrid. Malgré la conjoncture, cette dernière
constate une progression de son activité. «Notre recette ? Un po-
sitionnement tarifaire adapté à la demande. On n’a pas augmenté
nos prix depuis deux ans. Avec un forfait journée d’étude fixé à 67
euros TTC comprenant la salle équipée, le café d’accueil, petit dé-
jeuner et deux pauses viennoiseries et patisseries, on ne connait
pas la crise !».
Bref, les hôtels ont encore un vrai pouvoir d’attraction. Quitte à
changer de cadre, les agences doivent alors proposer aux entre-
prises des environnements atypiques. «A Lyon, il y a notamment
la Plateforme, la Chapelle de la Trinité ou la salle de la Corbeille,
trois sites avec une âme», note Stéphane Polisset.
Bernard Buffard, directeur général associé de La Sphère des Pos-
sibles, note lui aussi une tendance «à l’originalité, au décalé».
«Les grandes entreprises ont déjà testée la plupart des salles de
congrès et des grands hôtels. Il faut donc leur proposer d’autres
sites capables d’accueillir jusqu’à deux cents personnes». Et l’or-
ganisateur lyonnais de citer les musées (Beaux-Arts, Tissus...) et
certaines installations sportives, à l’instar du nouveau stade du
LOU-Rugby ou du centre d’entraînement de l’OL, à Tola-Vologe.
Pour faire leur cinéma, certaines sociétés ont aussi pris l’habi-
tude d’organiser leurs réunions dans des multiplexes. UGC a ainsi
développé une offre commerciale dédiée aux événements d’en-
treprises. «On dispose de quatorze salles d’une capacité de 100 à
420 places, en amphithéâtre, toutes numérisées, ce qui est l’idéal
pour des présentations powerpoint ou de films d’entreprises»,
déclare Laurence Algret, directrice d’UGC Ciné Cité. Le tarif des lo-
cations varie en fonction du nombre de séances supprimées et
des horaires. «Il faut compter environ 1200 euros pour la location
d’une salle pour cent personnes avec l’accueil petit déjeuner»,
précise Laurence Algret. «La plupart des entreprises terminent la
journée par un cocktail suivi d’une séance de cinéma». Un bon
moyen de conjuguer l’utile à l’agréable.
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Les cabanes de City Aventure - Photo : P.Auclair
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Quelles activités ?La société évolue, les pratiques des entreprises en matière de
team building aussi. En vogue dans les années quatre-vingt, les
activités à forte dose d’adrénaline comme le saut à l’élastique ont
pratiquement disparu, de même que les animations trop «bling-
bling» ou à forts relents de Co2. La tendance est aux modes doux,
à la convivialité et à la ludicité. «On privilégie des activités non
polluantes pour coller aux valeurs véhiculées par l’entreprise. Les
activités liées à l’automobile, par exemple, sont désormais pros-
crites», note Maïlys Biger chez SFR.
«Notre principe, c’est de trouver une activité à proximité du site du
séminaire et non l’inverse. Autrement dit, ce n’est pas l’incentive
qui guide notre choix et le budget alloué n’est jamais très élevé.
On a ainsi testé de multiples formules, du rallye en 2CV au ral-
lye pédestre dans les rues de Lyon, en passant par le tournoi de
pétanque et le concours de cuisine», souligne Eric Vernusse à la
Banque Rhône-Alpes.
Dans ce contexte, certains tirent leur épingle du jeu, à l’instar des
prestataires «chlorophylle», de plus en plus nombreux à prospé-
rer sur ce marché. À Sainte-Foy-lès-Lyon, City Aventure a aména-
gé une cabane suspendue pouvant accueillir jusqu’à 40 personnes
avec une terrasse-bar aux beaux jours pour le petit-déjeuner et le
déjeuner. « La journée type ? Réunion le matin, de 9 à 12 heures, et
mise au vert dans les arbres, de 14 à 17 heures, dont un challenge
multi activités très ludique », explique Thierry Franc, directeur de
City Aventure.
Surfant sur ce phénomène d’éco-citoyenneté, Bike & See propose
aux entreprises de faire découvrir la ville à leurs salariés et clients
en... vélos électriques. Dans cette optique, la société a conçu
quinze formules guidées par iPhone, via un système de géoloca-
lisation. Parcours thématiques, de chasse au trésor... La durée de
ces balades intra-urbaines varie de deux heures à une journée.
D’autres parviennent à concilier l’attrait des sports mécaniques
avec la notion de développement durable. C’est le cas d’I-Way,
premier centre de simulation automobile, dans les quartier de
Vaise, à Lyon, qui exploite un complexe articulé autour de trois
zones distinctes: Formule 1, rallye, prototypes endurance. Chaque
zone dispose de six simulateurs. Les véhicules reposent sur une
plateforme animée par six vérins, reproduisant à l’identique les
sensations du pilotage (jusqu’à 2G), à près de deux mètres du
sol. Le complexe de Vaise a constitué une équipe commerciale
de quatre personnes dédiée à la vente business. Une formule qui
marche puisque le site accueille 1 400 séminaires/an dans les
six salles mises à la disposition des entreprises. «En général,
elles prévoient une demi-journée de réunion, l’autre demi-jour-
née consacrée à des courses sur simulateurs, avec un déjeuner
au milieu. Une formule proposée à partir de 90 euros/personne»,
détaille Pierre Nicolas, PDG-fondateur d’I-Way, qui compte sur le
nouveau concept de Moon Racer (courses sur la lune) pour doper
encore son activité business.
«L’environnement est mis à toutes les sauces. Cela dit, les
grands classiques comme le karting ou les courses d’orienta-
tion demeurent des valeurs sûres en matière de team building»,
conclut Bernard Buffard (La Sphère des Possibles), qui souligne
aussi l’engouement suscité par les animations liées à la cuisine
et à l’œnologie. Quoi de plus logique dans la capitale de la gas-
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PLUIE D’ÉTOILES À LA PART-DIEURéunir un Etap Hôtel (deux étoiles), un All Seasons (trois étoiles)
et un Mercure (quatre étoiles), soit trois enseignes du groupe Ac-
cor, dans un même bâtiment de 80 mètres de long et 32 mètres de
large. Tel est le challenge relevé par Européquipements au cœur
de la Part-Dieu. A l’issue de 22 mois de travaux, ce vaste complexe
de 315 chambres vient d’être inauguré dans le quartier d’affaires
lyonnais, côté Villette, face à la gare TGV et à deux pas du centre
commercial. De quoi proposer aux cadres supérieurs comme aux
touristes une offre d’hébergement pour tous les budgets dans
un secteur qui commençait à souffrir d’une pénurie de chambres,
d’autant que de nouvelles tours dopent l’immobilier d’entreprise de
ce pôle tertiaire, l’un des plus actifs de France. Le Mercure et l’Etap
Hôtel disposent chacun de 108 chambres et alors que le All Seasons
doit se contenter de 99 chambres. Chacun des établissements pro-
pose un concept de restauration ouvert au public : un bar à vins au
Mercure, une épicerie-comptoir au All Seasons et un espace café-
salon de thé à l’Etap Hôtel. L’ensemble dispose, par ailleurs, d’un
accès wifi gratuit, d’un parking public de 147 places sur trois ni-
veaux en sous-sols et d’une desserte optimisée via les transports
collectifs (bus, métro, tramway, Rhônexpress). Enfin, compte tenu
de la proximité de la gare SNCF, chaque hall d’hôtel est équipé d’un
écran relais affichant en instantané les horaires de train.
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L’ÉCLOSION DE GOLDEN TULIP À SAINT-PRIESTL’éco-conception fait son chemin dans le domaine de l’hôtellerie.
Le groupe lyonnais SCSP, déjà propriétaire du Concorde (4 étoiles)
à la Cité Internationale, vient d’en faire la preuve en inaugurant
cet automne un hôtel Golden Tulip sur le parc technologique de
Saint-Priest, à proximité du site d’Eurexpo et de nombreux sièges
internationaux. Pour limiter au maximum les besoins énergétiques
de cet établissement, les concepteurs ont travaillé à la fois sur
l’isolation du bâtiment, sur son étanchéité à l’air et sur la mise en
place d’équipements innovants. La surface vitrée (orientée Est/
Ouest) de l’hôtel est ainsi limitée à 13%, une chaudière à granulés
de bois assure le chauffage des chambres et un système inédit
de récupération de la chaleur des eaux chaudes usées permet de
diviser par trois la consommation d’énergie nécessaire à la pro-
duction d’eau chaude. Ce souci de réduire au maximum l’impact
environnemental se décline aussi dans les chambres: suppression
des savons en emballages individuels au profit de distributeurs,
absence de minibar (56 % de l’énergie d’une chambre), télévision
basse consommation et éclairage leds avec extinction automa-
tique en inoccupation, débit contrôlé des douches, auto-régulation
des robinetteries sanitaires... Un parc de vélos électriques est
même à la disposition des clients. Bref, ces derniers contribuent
à la préservation de la planète en séjournant dans l’une des 133
chambres (dont deux suites) de ce quatre étoiles nouvelle géné-
ration abritant également un espace de réunions de 300 mètres
carrés modulables et un restaurant de 120 couverts dont la carte
brasserie est signée Alain Alexanian, consultant gastronomique et
partisan du « bien manger », qui milite pour une alimentation plus
verte et plus durable.
HEBERGEMENTL’hôtellerie lyonnaise fait sa révolution
De nouvelles étoiles brillent déjà ou illumineront bientôt le ciel lyonnais. De la Part-Dieu à la Guillotière, de Saint-Priest à l’hypercentre,
plusieurs projets de grande envergure sont en gestation ou viennent de se concrétiser. Tour d’horizon.
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LE GROUPE MÉTROPOLE MET LES BOUCHÉES DOUBLESDéjà très présent sur l’agglomération lyonnaise avec l’hôtel des Congrès, l’hôtel Lyon Métropole et la Villa Florentine, le groupe Métropole dirigé
par Eric Giorgi va encore renforcer son offre avec deux nouveaux établissements. Situé dans le quartier de Vaise, l’hôtel Lyon Ouest devrait être
inauguré à la fin du printemps prochain. Situé face aux rives de Saône, ce trois étoiles disposera de cent chambres, d’une salle de sport et d’un
restaurant Mix-City. «On mise beaucoup sur le tourisme d’affaires», précise François Contensou, le directeur commerciel du groupe, qui précise
que l’établissement abritera trois salles de séminaires. De l’autre côté du fleuve, le groupe poursuit également son programme d’investissement
avec la réalisation d’une résidence hôtelière à côté de l’hôtel Lyon-Métropole et de son magnifique Spa Lyon Plage. Inauguré en octobre, le com-
plexe se composera de studios, de T2 et de T3, tous équipés de kitchenettes.
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CANABAE... ET VOGUE LA GALÈRE« On se lance dans une aventure inédite, à savoir construire un
hôtel flottant, un lieu hors du commun pour accueillir des gens à
la recherche d’un produit différent de l’hôtellerie traditionnelle, à
mi-chemin entre l’hôtel et la chambre d’hôtes ». Voilà définit Cana-
bae par Philippe Bleicher, co-concepteur de ce projet hors normes.
Amarré quai Gailleton, sur la rive droite du Rhône, ce quatre étoile
aquatique se composera de deux barges d’acier, de bois et de verre.
Outre ses quatorze chambres de 25 mètres carrés, il devrait égale-
ment abriter une vaste salle de séminaires, le tout chauffé et cli-
matisé par une pompe à chaleur immergée. Qualité environnemen-
tale oblige… Ses promoteurs imaginent Canabae, coulant des jours
heureux, à hauteur du pont de l’Université. «Nous n’avons trouvé
que deux concepts équivalents, l’un sur un lac au Canada et l’autre
sur un archipel en Suède. Mais une maison-hôtel sur l’eau, en ville,
n’existe pas. Ce sera donc une grande première», insiste Catherine
Laurent, co-conceptrice d’un projet qui devrait se concrétiser au
printemps prochain.
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LA FAMILLE « MAMA SHELTER » S’AGRANDIT À LA GUILLOTIÈRESes prix sont tous petits et il aura tout d’un grand ! Le dernier né dans la famille Mama Shelter, la chaîne d’hôtels « low-cost » chère au designer
Philippe Stark, débarque à Lyon après avoir conquis la capitale. Implanté à deux pas de la place Jean Macé, au cœur du septième arrondissement,
l’établissement proposera 154 chambres sur six niveaux avec une politique tarifaire attractive (on évoque un prix d’entrée de 80 euros) et des
prestations high tech dans un décor cosy et branché, résolument contemporain. Dans les chambres, iMac 24 pouces, wifi et VOD gratuite, draps
100% coton satiné... Dans les parties communes, bar, restaurant et scène live pour animer les fins de soirées. La cuisine sera confiée au chef
réputé Alain Senderens, bien connu sur la place lyonnaise pour avoir exercer ses talents aux Trois Dômes, au sommet du Sofitel-Bellecour. Concept
de boutique-hôtel imaginé par Serge Trigano (fondateur du Club Med) et par le philosophe Cyril Aouizerate, Mama Shelter fait déjà un malheur à
Paris, avec des prix variant en fonction du taux d’occupation. «Plus vous réservez à l’avance, plus les tarifs sont bas. On n’a rien inventé !», ex-
plique Serge Trigano. En vogue, l’enseigne ouvre également deux nouveaux hôtels à Marseille et Istanbul, en attendant de s’implanter à Bordeaux.
« Cet hôtel palace low-cost va être une véritable locomotive pour le quartier », a assuré le promoteur lyonnais Jean-Christophe Larose (Groupe
Cardinal), lors de la pose de la première, en septembre dernier. Ouverture prévue fin 2012.
SEMINAIRE BUSINESS/EVENTS - Le magazine
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MAÏA FAIT SON MIEL À ANTIQUAILLELe site a de l’allure, perché au sommet de la colline de Fourvière.
L’ancien hôpital de l’Antiquaille offre un point de vue unique sur
la ville. Logique, dans ces conditions, que ce site stratégique ac-
cueille bientôt un luxueux hôtel cinq étoiles. Appartements, suites,
chambres... Au total, le futur établissement proposera trente-huit
clés. Baptisé Villa Maïa, en référence au groupe lyonnais porteur du
projet, ce «boutique-hôtel» disposera également d’un spa, d’une
piscine et de terrasses ombragées. Pour la restauration, un parte-
nariat est envisagé avec un habitué des lieux, le chef étoilé Christian
Têtedoie. Retardés en raison de fouilles archéologiques, les travaux
ne devraient débuter que fin 2012 pour une mise en lumière espé-
rée le 8 décembre 2013 et une ouverture au public début 2014. En
attendant, seul le chantier du parking de 285 places a déjà débuté à
l’ombre de la basilique.P
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INTERCONTINENTAL VA RESSUSCITER L’HÔTEL-DIEUC’est sans doute l’un des sites les plus emblématiques de la ville, l’un des plus chargés d’histoire aussi. Derrière les façades noircies de l’Hôtel-
Dieu se dressera bientôt un hôtel cinq étoiles de la chaîne InterContinental. Les travaux de réhabilitation du bâtiment désaffecté depuis fin 2010
débuteront au quatrième trimestre 2012. Le projet retenu, élaboré par le groupe Eiffage, comprend la rénovation de 62 000 mètres carrés, dont
environ un tiers de la surface réservé à un InterContinental de 140 chambres et suites. « Le projet consiste à la fois à conserver la mémoire du
lieu et à transformer les bâtiments pour qu’ils accueillent de nouvelles fonctions cohérentes avec le développement de la ville, explique Albert
Constantin (AIA Atelier de la Rize), concepteur du projet avec Didier Reppellin, architecte en chef des Monuments Historiques. La partie construite
par Soufflot, d’où émerge le Grand Dôme, abritera l’hôtel cinq étoiles. C’est le côté prestigieux du projet, tel qu’il a été imaginé à l’origine, pour im-
pressionner le visiteur étranger, notamment italien, qui arrivait par le pont de la Guillotière. À côté de ce palace, le Petit Dôme et l’hôpital des Quatre
Rangs, construit au XVIIe siècle, préservera la mémoire du lieu avec un centre de conventions de 300 à 500 places pour les congrès médicaux, un
musée hospitalier et le Pres (Pôle de recherche et d’enseignement supérieur). Par ailleurs, une partie sera réservée à l’activité tertiaire, symbolisée
par le Dôme Pascalon, du XIXe siècle. Quant à l’activité commerciale, elle trouvera sa place sur tout le rez-de-chaussée. Là encore, la mémoire
du lieu est préservée car, dès l’origine, il était prévu d’implanter des commerces dont les revenus locatifs servaient à financer en partie l’Hôtel-
Dieu. Enfin, tous les cloîtres et les galeries intérieures seront rendus au public sous forme de jardins d’apothicaireries, en hommage aux célèbres
botanistes lyonnais, notamment les Jussieu, dont on réimplantera les plantes médicinales et odoriférantes. Six entrées différentes seront créées
pour accéder et traverser le site, contre une seule aujourd’hui, rue Bellecordière, qui deviendra à terme semi-piétonne ». L’ouverture de la première
tranche est prévue fin 2014. Quant à l’hôtel, il devrait être inauguré au printemps 2016.
La Reine Astrid devient Warwick Reine Astrid
Etablissement emblématique de l’agglomération lyonnaise, La Reine As-trid vient de changer d’enseigne pour devenir le Warwick Reine Astrid. Une nouvelle dénomination et une identité visuelle inédite pour la prestigieuse résidence hôtelière quatre étoiles située au cœur du sixième arrondisse-ment de Lyon, à deux pas des allées du parc de la Tête d’Or et à proximité du Centre des Congrès, de la Salle 3000 et de la Cité internationale. Avec ce changement d’enseigne, l’établissement renforce sa notoriété et son appartenance à un groupe hôtelier d’envergure internationale présent sur les cinq continents, de Paris à New York, de Bruxelles aux îles Fidji.... Cette nouvelle identité s’inscrit aussi dans la stratégie de développement d’une adresse réputée pour la qualité de ses prestations, tant auprès de la clientèle business que loisirs. Réalisation du groupe Pitance, inaugurée en 1993, reprise en janvier 2000 par le groupe Warwick International Hotels (1), la résidence hôtelière Warwick Reine Astrid abrite 88 suites de 35 à 90 mètres carrés, clima-tisées et insonorisées. L’établissement dispose également d’un restau-rant/bar «Le Lounge», de trois salles de réunion et d’une vaste salle de réception ouvrant sur une terrasse et un jardin privatif. La clientèle de la résidence hôtelière bénéficie également d’un centre de remise en forme/bien-être et d’un parking souterrain.
(1) Warwick International Hotels (WIH) a été créé en 1980 avec l’acqui-sition du Warwick New York, un hôtel à l’origine construit par William Randolph Hearst pour ses amis de Hollywood. Le Groupe WIH compte au-jourd’hui plus de 50 adresses de prestige, hôtels & resorts, dans le monde entier. Plus d’informations à découvrir sur www.warwickhotels.com.
Warwick Reine Astrid
24, boulevard des Belges, Lyon 69006
Tél. +33 (4) 72 82 18 00
Email: [email protected]
Internet: http://www.warwickhotels.com
http://www.warwickastrid.com
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