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SOPHROLOGIE ET SPORT
Rapport de stage Cycle Fondamental formation de
sophrologue au C.E.A.S Paris
Structure d’accueil du stage : Municipalité de Bar-sur-Aube
Bénéficiaires : clubs sportifs de Bar-sur-Aube
Dates du stage : 27 avril et 6 juillet 2010
Matthieu Wiart Centre d’Etudes et d’Application de la Sophrologie Promotion septembre 2009/ 3 passage Brady « promotion Solid’air » 75010 Paris www.sophrologie-ceas.org
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REMERCIEMENTS Je remercie Luc Audoin, directeur du C.E.A.S pour la qualité de la formation reçue. Je remercie
l’ensemble de mes formateurs pour la qualité de leurs enseignements et pour leur écoute et leur
disponibilité pour répondre à mes questionnements.
Je remercie la municipalité de Bar-sur-Aube, représentée par Denis Vergeot, Maire Adjoint chargé
des sports, qui m’a accueilli et en particulier Benoit Baptiste, Educateur Sportif des Activités
Physiques et Sportives à la ville, pour son étroite collaboration dans l’organisation de ce stage. Enfin
je remercie tous les participants du stage pour leur confiance.
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SOMMAIRE
1- Les objectifs du stage de formation ........................................... 5
2- La démarche de recherche de stage .......................................... 5
3- La mise en place du stage .......................................................... 7
4- Animation de 10h auprès d’un groupe de sportifs adolescents..9
4 – 1 – Objectifs .......................................................................... 9
4 – 2 – Programme général des 10 séances ................................ 9
4 – 3 – Synthèses des Dialogues pré et post-sophroniques ....... 11
4 – 4 – Observations et réflexions............................................. 15
4 – 5 – Analyses de situations vécues pendant le stage ............ 17
4 – 6 – Bilan des participants .................................................... 19
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5- Animation de 12h auprès d’un groupe de sportifs adultes ....... 23
5 – 1 – Objectifs ........................................................................ 23
5 – 2 – Programme général des 10 séances .............................. 24
5 – 3 – Synthèses des Dialogues pré et post-sophroniques ....... 25
5 – 4 – Observations et réflexions............................................. 29
5 – 5 – Analyses de situations vécues pendant le stage ............ 31
5 – 6 – Bilan des participants .................................................... 34
6- Analyse comparative entre les deux groupes .......................... 40
7- Mon bilan ................................................................................. 41
7 – 1 – Mon bilan professionel .................................................. 41
7 – 2 – Mon bilan personnel ...................................................... 43
8 – Bilan de la municpalité de Bar-sur-Aube ................................ 43
9- Bilbiographie ........................................................................... 44
10- Annexes ................................................................................. 44
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1. Les objectifs du stage de formation :
Dans le cadre de la formation de sophrologue en cycle fondamental, le stagiaire doit animer auprès
d’un groupe de son choix 12h de séances de sophrologie. Ce stage a plusieurs objectifs :
S’exercer au démarchage d’une institution, d’un lieu de stage.
S’exercer à l’animation de séances de sophrologie en situation réelle.
Promouvoir la sophrologie.
2. La démarche de recherche de stage :
J’ai découvert la sophrologie comme étant un outil de développement de la conscience, des
capacités et ressources de chaque individu, et comme un outil de mieux être, afin de mener ses
projets avec sérénité et efficacité. Les domaines d’application de la sophrologie sont variés, mais
deux d’entre eux attirent plus particulièrement mon attention : la sophrologie auprès des enfants, et
la sophrologie auprès des sportifs. En effet, le domaine de l’enfance et le domaine du sport ont
jalonné mon expérience professionnelle et personnelle. Sportif, et diplômé d’un Master en
Management du Sport, j’exerce le métier de consultant formateur au sein d’un organisme de
formation. Je conseille et accompagne des clubs sportifs sur leur gestion, leur organisation, et leur
financement et je forme des dirigeants de clubs et des éducateurs sportifs sur ces mêmes thèmes.
Diplômé du BAFA, j’ai exercé pendant plusieurs années la fonction d’animateur en centre de
vacances auprès d’enfants de 6 à 17 ans. J’ai découvert, grâce à la formation du C.E.A.S, que la
sophrologie est un outil pédagogique pour développer par exemple la confiance en soi, le sommeil, la
gestion de la douleur, la gestion du stress. La pédagogie est une notion qui m’accompagne
quotidiennement, à la fois d’un point de vue professionnel et personnel. La pédagogie est bien
entendu une notion clé pour n’importe quel professionnel intervenant auprès d’enfants (instituteur,
animateur, pédiatre…) ou auprès de sportifs (entraineur, kinésithérapeute…). Ainsi pour différentes
raisons, ces deux domaines, enfance et sport m’intéressaient dans le cadre de mon stage.
Pourquoi avoir choisi de faire un stage sur le thème de la sophrologie et du sport et non sur le thème
sophrologie et enfants ?
Travaillant dans le secteur du sport, il m’apparut plus aisé de proposer un stage à des sportifs plutôt
que de contacter des écoles ou centres de loisirs pour organiser des séances à des enfants. La
démarche est plutôt : proposer de la sophrologie à des jeunes sportifs pour ensuite avoir une
légitimité pour proposer de la sophrologie à des enfants en école primaire ou en centre de loisir.
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Quelles ont été les démarches ?
Ainsi, mon objectif était de proposer à un club ou une municipalité l’organisation de 12 séances de
sophrologie à destination de sportifs pour leur apporter une aide à la performance. J’ai contacté
plusieurs associations sportives proches de mon domicile, à Maisons-Alfort (94), en souhaitant
rencontrer un responsable et échanger sur une proposition de stage, mais ces contacts n’ont pas
débouché. J’ai pris contact avec Benoit Baptiste, Educateur des Activités Physiques et Sportives à la
Mairie de Bar-sur-Aube (10) avec lequel j’ai pu travailler et étudier les années précédentes. Ce
dernier a la responsabilité avec le maire adjoint aux sports de la ville de l’organisation des projets
sportifs de la commune et l’aide logistique, technique et humaine à destination des associations
sportives. Le projet d’organiser un stage de sophrologie à destination de sportifs l’intéressait et
rentrait en adéquation avec les projets qu’il mène et souhaite mener sur la commune. Nous avons
alors convenu d’organiser une conférence sur le thème « Sophrologie et Sport » à destination des
clubs de la ville où je pourrais alors proposer et présenter l’organisation d’un stage de sophrologie.
Le 30 mars 2010, j’animai ainsi une conférence d’1h30 devant environ 20 personnes, représentants
plusieurs clubs de la ville de Bar-sur-Aube. Lors de cette conférence je présentais la sophrologie, ses
domaines d’application, la méthode, l’intérêt de la sophrologie dans le sport, les outils de la
sophrologie dans le sport, et comment se déroule une séance. J’ai ensuite proposé aux personnes
présentes de vivre une mini-séance de 15 minutes. La salle était petite, il fallait s’adapter. J’ai alors
choisi de réaliser une Sophronisation de Base en position assise, une prise de conscience de sa
respiration, et un exercice de visualisation d’une couleur inspirée pour diffuser avec l’expiration le
calme à l’intérieur de soi. Précisant en amont quelques règles de sécurité : chacun est libre de faire
ou de ne pas faire, d’ouvrir ou de fermer les yeux, lever le petit doigt si ça ne va pas.
A l’issue de cette mini-séance, je respectais le protocole par une écoute des sensations de chacun :
les mots « détendu », « je glissais sur ma chaise », « je me sens bien » ont été prononcé, et d’autres
plus neutres « sympa », « ça va ».
Je repris alors la parole pour proposer l’organisation d’un stage de 10 à 12 séances entre avril et juin.
Plusieurs personnes intéressées se sont manifestées, de tous âges, et de plusieurs clubs. Ne
souhaitant pas mélanger des adolescents avec des adultes, j’émets l’idée de créer deux groupes, un
groupe d’adolescents, et un groupe d’adultes. Je propose d’animer deux groupes chaque mardi soir,
et il est convenu avec Benoit Baptiste que nous recueillerons les noms, coordonnées, et attentes des
personnes intéressées.
La conférence a plu, l’organisation d’un stage de sophrologie intéressa vivement. Lors de cette
conférence, une journaliste de l’Est Elair (presse quotidienne régionale) était présente et rédigea un
article (présenté en annexe). Cela permis ainsi de promouvoir la sophrologie.
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3. La mise en place du stage :
Les objectifs du stage restaient à construire en fonction des attentes et profils des participants.
L’objectif général était d’apporter par ce stage une aide à la performance sportive.
Après avoir recueilli les attentes et profils des personnes intéressées, je décide ainsi de constituer
deux groupes (adolescents/adultes).
Dans le groupe d’adolescents, les objectifs du stage étaient les suivants :
Gestion du stress.
Confiance en soi.
Développement de la motivation.
Dans le groupe d’adultes, les objectifs du stage étaient les suivants :
Gestion du stress.
Confiance en soi.
Gestion de la douleur.
Amélioration du sommeil.
Nom (initiales) Sexe Age Club Besoin
A.B. Garçon 15 Karaté
renforcer la confiance en soi
se motiver,
lutter contre le découragement
D.I. Garçon 16 Karaté renforcer la confiance en soi
A.L. Garçon 13 Judo réduire l’hyperactivité
P.B. Garçon 13 Judo se motiver
A.B. Fille 17
Natation
gestion du stress, confiance en soi, favoriser la
J.B. Fille 16 cohésion d'équipe…
D.B. Fille 16
C.R. Fille 15
M.N. Fille 15
C.C. Fille 14
R.C. Garçon 13
T.B. Garçon 13
A.A. Fille 13
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F.F. Homme 43 Judo gestion stress en compétition
C.B Femme 41 Karaté gestion stress
G.M. Femme 55 Gymnastique Volontaire
apprendre à positiver
lutter contre le découragement
renforcer la confiance en soi
D.R. Homme 62 Natation
gestion stress et émotion
gestion douleur, accepter ses faiblesses physiques
positiver, améliorer mémoire
J.F. Homme 25 Cycliste
gestion de la douleur
amélioration du sommeil
prépa mentale
B.B. Homme 26
Natation/
cyclisme
C.P. Femme 59 Gymnastique Volontaire
S.J. Femme 57 Gymnastique Volontaire
A noter que deux autres personnes se rajouteront ensuite au groupe d’adultes : une femme faisant
partie du club de karaté (52 ans), et une femme faisant partie du club de gymnastique volontaire (48
ans).
L’organisation des séances :
Horaires : Chaque mardi du 27 avril au 6 juillet de 19h à 20h pour les adolescents et de 20h à 21h
pour les adultes. Dans les faits, les séances avec le 2ème groupe duraient environ 1h15. Ainsi au total
le stage proposé aura été de 10h pour les adolescents, et de 12h pour les adultes, soit 22h au total.
Logistique : Plusieurs espaces étaient disponibles, la salle de gymnastique, une salle de réunion, un
gymnase. Dans les faits la grande majorité des séances ont été réalisées dans la salle de gymnastique,
très adaptée au niveau de l’espace et du confort. Cette salle avait néanmoins l’inconvénient d’être
chaude en période d’été, et d’être bruyante en cas de vent ou de pluie. Des tapis et des chaises
étaient à disposition pour chaque séance.
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4. Animation de 10h auprès de sportifs adolescents :
4.1. Les objectifs :
En ayant recueillis les attentes des participants, j’ai pu ainsi fixer les objectifs du stage :
But : Aborder la pratique sportive avec plus de sérénité et améliorer sa performance
sportive.
Objectifs : gestion du stress, confiance en soi, développement de la motivation.
Parmi les participants, il y avait :
2 karatékas : un champion de France et d’Europe, et l’autre parmi les 5 meilleurs
français.
5 nageurs, dont une championne de France, et un parmi les meilleurs français.
2 judokas dont un au niveau régional.
4 autres nageurs figurants sur la liste des participants n’ont finalement pas participé
au stage (ils n’ont pas donné de raison particulière).
4.2. Programme général des 10 séances :
J’avais rédigé au départ un programme initial mais au fil des séances, le contenu à
changé. Il s’agit ci-après du programme réellement mis en place après les
modifications.
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Séance 1 Séance 2 Séance 3
Thème : Gestion du stress Thème : Gestion du stress Thème : Gestion du stress
Objectif : se détendre Objectif : se détendre Objectif : se concentrer, bien respirer
Contenu : Mise en jambe, Sophronisation de Base (SDB), 3 exercices de Relaxation Dynamique Caycédienne du 1er degré (RDC 1), Sophro-déplacement du négatif (SDN) de tout le corps, Sophro-présence immédiate (SPI), Totalisation, activation des capacités
Contenu : Mise en jambe, SDB, exercice de respiration, 3 exercices de RDC 1, Image détente, Totalisation, activation des capacités
Contenu : Mise en jambe, respirations, SDB, 3 exercices de RDC 1, objet de concentration, respiration carrée, respiration alternée, respiration du corps en étoile, , Totalisation, activation des capacités
Consigne : respiration carrée Consigne : respiration avec expiration plus longue
Consigne : respiration alternée
Séance 4 Séance 5 Séance 6
Thème : Confiance en soi Thème : Confiance en soi Thème : Confiance en soi
Objectif : prendre de la distance
Objectif : s'estimer, prendre de la distance
Objectif : s'estimer, s'offrir ce qu'on a besoin
Contenu : SDB, exercice de respiration, 3 exercices de RDC 1, sensation de l'arbre, Contemplation de soi et bain de soleil (Relaxation Dynamique Caycédienne du 2ème degré (RDC 2)), Totalisation, activation des capacités
Contenu : SDB, Sophro Stimulation Corporelle (SSC) des bras en RDC 2, Sophro-renforcement positif, SAP, Totalisation, activation des capacités
Contenu : SDB, sensation d'ancrage avec visualisation d'un arbre, Sophro Stimulation Corporelle (SSC) des bras et de la tête en RDC 2, objet neutre et contemplation de soi, SPI, Totalisation, activation des capacités
Consigne : observer ce qui se passe autour de soi
Consigne : observer ce qui se passe autour de soi, et y chercher le positif
Consigne : stimulation de bras en synchronisant avec la respiration
Séance 7 Séance 8 Séance 9 Séance 10
Thème : Développement de la motivation
Thème : Développement de la motivation
Thème : Développement de la concentration et de l'apprentissage
Thème : Consolidation du stage
Objectif : Choisir son objectif, se dynamiser
Objectif : Se sentir prêt Objectif : Se concentrer, mémoriser.
Objectif : prendre ce qu'on a besoin
Contenu : Sophro-récréative (exercice de la plume), SDB, respiration dynamisante, Sophro-mnésie d'une situation sportive réussie, renforcement du positif, Totalisation, activation des capacités
Contenu : respirations, SDB, 3 exercices de RDC 1, 3 SDN de tout le corps, SPI, SAP, Totalisation, activation des capacités
Contenu : respirations, SDB, entrainement bilatéral du cerveau, conscience du contour du corps, respiration du corps en étoile, Totalisation, activation des capacités
Contenu (séance de 15 minutes) : Rotation de la conscience, Lieu de relaxation, Totalisation, activation des capacités
Consigne : respiration dynamisante
Consigne : la cible Consigne : inspiration et expiration de sa couleur préférée
Consigne : rappel des consignes proposées pendant le stage
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4.3. Synthèse des dialogues pré-sophroniques et dialogues post-
sophroniques :
Pour garder la confidentialité des participants, ce sont sous forme d’initiales que je parle de chacun
d’eux.
Synthèse des dialogues pré-sophroniques :
1ère séance : Je présente le stage, les horaires, les objectifs, la collaboration que je construis avec
leurs clubs et avec Benoit Baptiste. Je présente la sophrologie par des mots simples et
compréhensibles (quelque uns n’avaient pas assisté à la présentation faite le 30 mars) : être bien
dans ses baskets ; techniques de respiration, de mouvements, et de visualisation ; état à la fois de
concentration, de détente, et de dynamisme ; aide à la performance, au plaisir, et à l’aisance dans le
sport. Je les questionne sur leur motivation à participer à ce stage. Peu me répondent, une fille me
répond que c’est pour mieux gérer son stress, une autre que c’est sa mère qui lui en a parlé, un autre
que c’est le président de son club qui lui a dit que ce serait bien pour apprendre à se détendre. Je les
questionne sur ce qui les aide à se détendre au quotidien, une seule réponse (assez collective dirais-
je) est donnée, c’est « écouter de la musique ». Je présente le contenu de la 1ère séance et défini
plusieurs règles : liberté dans la position même si je leur propose une position en particulier, si ça ne
va pas lever le doigt.
2ème séance : Avez-vous expérimenté la respiration carrée ? 4 me répondent « oui ». Je réexplique la
respiration carrée et indique qu’en retenant la respiration on retient en même temps ses pensées,
que cela permet de reposer la tête.
3ème séance : Je leur demande comment on se comporte avant une compétition, est-ce qu’on est
calme, inquiet, agité… ? D.I. a mal au ventre avant une compétition, P.B court partout. Je leur dis
qu’avoir mal au ventre ou courir partout c’est parce que le corps a besoin de s’exprimer car l’esprit
n’est pas assez calme. Je dis que le stress c’est une réaction du corps face à une situation jugée
difficile ou importante. Comment le corps réagit d’après vous ? On me répond « on court partout »,
« on a le cœur qui bat fort ». Je leur précise que pour éviter que le corps réagisse il faut d’abord
respirer et se concentrer : respiration carrée, respiration avec expiration plus longue et que les
exercices de la séance d’aujourd’hui vont les aider à bien respirer et à se concentrer.
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4ème séance : Je parle de sport et sophrologie : j’indique que pour être bon dans son sport il faut
s’entrainer et quand arrive le jour J il faut rester confiant. La confiance peut s’anéantir parfois par un
petit rien comme un mauvais sommeil, une réflexion de quelqu’un, un oubli… J’indique que la
sophrologie aide à avoir plus confiance en soi. Je leur demande ce que veut dire avoir confiance en
soi, on me répond « se sentir capable ». Je réponds oui et j’ajoute que c’est se dire qu’on a les clés
pour réussir et que l’on sait comment s’en servir, c’est connaître ses capacités, ses forces, c’est
positiver. Je demande quelles sont les compétitions qui leur restent à participer avant la fin de la
saison. Seuls les nageurs (1 garçon et 4 filles) ont des compétitions à venir, les autres ont des stages
pendant l’été.
5ème séance : Nous revenons sur l’exercice de contemplation de la semaine passée. Je précise que se
regarder de l’extérieur c’est observer comment on est, c’est réussir à se détendre en s’observant,
réussir à s’apprécier, c’est y découvrir nos forces et nos fragilités, c’est en d’autres termes se
connaître, s’estimer. Comme si je voyais un bijou dans une vitrine et que je tentais d’estimer sa
valeur. Et voyager vers le soleil c’est aller chercher l’énergie pour la ramener à soi.
6ème séance : Comme chaque mardi je leur demande comment vont-ils, s’ils sont fatigués, énervés…
Deux me disent « ça va », « un peu fatigué », les autres haussent les épaules comme pour dire
« comme ci comme ça ». Dialogue pré-sophronique très bref. Je présente le contenu de la séance.
7ème séance : Je leur indique qu’en sophrologie il est primordial de s’entrainer. Je leur rappelle
quelques moyens pour s’entrainer : respiration carrée, respiration alternée, respiration en comptant
de 15 à 1 en visualisant du nombril à la gorge, visualiser un objet, équilibrer son corps, faire des
exercices de tension/relâchement des bras. Je refais alors ces exercices devant eux et leur demande
de les réaliser avec moi. Je leur demande ce que veut dire « être motivé ». J. B. me répond « avoir
envie », A. B. me dit « avoir la conviction ». Je leur dis que c’est cela en effet. Il faut d’abord identifier
ce qu’on veut, ce que l’on cherche, et puis ensuite réussir à voir, à sentir ce qu’on veut, et se sentir
attiré par cela.
8ème séance : Depuis la dernière séance, A.B. a fait la respiration carrée, P.B. a oublié, les autres n’ont
pas essayé. Je rappelle les différentes respirations que l’on peut faire au réveil ou au coucher.
9ème séance : La salle étant trop chaude, nous organisons la séance dehors sur le complexe sportif
dans l’herbe. Je rappelle certains gestes et respirations utilisables au quotidien, dans des moments
de stress, pour améliorer sa confiance en soi, pour se dynamiser et se motiver.
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10ème séance : Je suis arrivé très en retard dû à des problèmes de transport, la séance n’a duré que
15 minutes. Je change donc naturellement le contenu de la séance. De plus seuls 4 participants
étaient là (le 6 juillet, certains étaient déjà en vacances). Pour qu’ils se relâchent très rapidement j’ai
choisi de leur proposer une rotation de la conscience
Synthèse des dialogues post-sophroniques :
1ère séance : D.B. me dit qu’elle a senti de la tension dans les bras et qu’elle ne sentait plus son
sternum. A.A. a senti de la chaleur tendis que P.B s’est senti déséquilibré plusieurs fois mais il se sent
apaisé et détendu. Je précise simplement que toutes sensations sont les bienvenues. Je leur explique
la respiration carrée et leur propose de la pratiquer de temps à autre.
2ème séance : P.B. et R.C. ont eu l’impression de dormir, mais entendaient tout de même parfois ma
voix. P.B. a eu du mal à revenir, il a fallu que je m’approche de lui et faire 2 fois la reprise. Celui-ci a
senti des fourmillements dans les bras pendant la séance. A.L. me dit qu’il se sent très apaisé.
Paradoxalement ce garçon était très agité pendant la séance. Je leur demande quel type de paysage
ont-ils visualisé. Timidement un me répond « la mer », un autre me dit « chez moi ».
3ème séance : J. B. et R. C. disent qu’ils se sentent moins reposés que la dernière séance. Le garçon
« hyperactif » se sent relaxé. P. B. a eu la tête qui tournait, il n’a pas osé s’assoir. Je leur propose de
pratiquer dans la semaine quelques respirations alternées.
4ème séance : Je profite d’une question d’un des participants et de l’échange survenu et je demande
s’ils dorment bien avec les séances de sophrologie, 3 me répondent. Je demande à D.I s’il dort bien, il
me répond oui, je souris mais ne le pousse pas à s’exprimer plus, je reste bienveillant. P.B. dit qu’il se
détend bien debout mais que cela le déséquilibre. Je lui dis qu’il doit garder une légère tension dans
les jambes sinon qu’il peut s’assoir s’il le souhaite.
5ème séance : J.B. était mieux assise aujourd’hui, mais elle dit que ça dépend des fois, car parfois elle
est mieux débout. Je lui réponds que c’est bien de constater cela et que les sensations diffères d’une
semaine sur l’autre c’est normal. Tous ont visualisé des actions sportives en SAP et précisent que
c’était agréable. Tous ont eu la sensation d‘avoir la tête et les bras lourds. P.B. avait les bras mous, et
D.B. a ressenti beaucoup de lourdeur dans la tête.
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6ème séance : Personne ne prend la parole. Je demande alors à chacun de trouver un mot pour dire ce
qu’ils ont vécu dans la séance. A. B. et D. I répondent « je n’ai pas aimé ». P.B. ne trouve pas de mot.
D.B. répond « bizarre et fatiguée », A.L. « agité », A.A. « fatiguée », R.C. « détendu », C.C.
« détendue ». Je leur dis que chaque sensation est la bienvenue, que nous sommes là pour s’écouter
les uns les autres, et que chacun voit, entend, sent des choses différentes, que cela est normal.
7ème séance : L’idée était de leur montrer qu’il faut développer l’envie, la concentration : rester droit
pour pouvoir soulever la plume et pour pouvoir l’amener d’un endroit à un autre. Ils ont trouvé
l’exercice marrant et ont compris l’utilité. A.A. se sent « détendue » après la séance, elle était
« contente » d’avoir revécu un moment sportif heureux. D.B. dit ensuite « moi aussi ».
8ème séance : A.B. s’est senti « lourd ». Je demande à D.I. si ça va, il me répond « oui » et sourit. D.I.
est peu expressif mais son sourire aujourd’hui avait une nature expressive.
9ème séance : J.B. s’est dit « excitée » après la séance, D.B. et A.B. « fatigué ». Plusieurs ont indiqué
que l’herbe leur grattait les bras ou la tête, certains avaient froid.
10ème séance : Tous ont réussi à relâcher l’esprit et le corps rapidement. Nous faisons un bref bilan du
stage, chacun d’eux ont envie de refaire de la sophrologie. Je recueille les questionnaires.
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4.4. Observations et réflexions :
1ère séance : Après l’induction je précise qu’ils sont libres de changer de position s’ils préfèrent (pour
les mettre à l’aise dès de la 1ère séance). Un s’assois, les autres le font également, mouvement de
groupe caractéristique des adolescents. Dans la séance, nombreux ont ouverts plusieurs fois les yeux,
ils avaient du mal à être en confiance, certains ricanaient.
2ème séance : J’ai observé que chacun était plus reposé qu’avant la séance (traits du visage détendus).
J’ai accueilli avec surprise mais avec bienveillance le fait que A.L. me dise être apaisé alors qu’il était
agité durant la séance. En fait ce garçon est d’ordinaire en hyper activité, son comportement perçu
par moi comme « agité » est en fait un comportement moins agité qu’à l’ordinaire.
3ème séance : A la fin de la séance j’ai observé que R. C. était « ailleurs » comme après une mauvaise
nuit. J’ai observé que D. I. s’est détendu, mais je ressens qu’il a peur de se relâcher. Assez timide, il
ne s’exprime pas. A.B. également peu expressif a fait des allers/retours pendant la séance (un
moment là, un moment ailleurs). Il a été cependant à certains moments bien ancré et stable sur ses
pieds. A.L. était moins agité que la semaine passée, mais je me suis aperçu qu’il gênait les autres
participants en bougeant (bruits) pendant la séance.
4ème séance : D.I. était très agité pendant la séance, il changeait de position, grimaçait. P.B. et A.B.
étaient également un peu agité, sans doute pas concentrés. Les 4 nageurs étaient très posés et
ancrés sur les jambes. Je perçois chez eux une force qui chemine de séance en séance.
5ème séance : Les participants sont de plus en plus en confiance, se détendent plus rapidement. En
effet, j’observe dès la SDB des visages qui se détendent, des positions d’aises.
6ème séance : A.B. et D.I. ne semblaient pas concentrés au début de la séance, commencer debout
étaient sans doute difficile pour eux. Je laisse à chaque fois la liberté dans la position des
participants. Néanmoins la peur d’être regardé par moi et par les autres les empêchent souvent de
réagir en fonction de leur besoin du moment. Je n’ai pas osé développer les mots que chacun a
prononcés en phéno-description car je ne voulais pas les mettre mal à l’aise.
7ème séance : A.B. était bien droit, bien ancré, équilibré. A.L. était très agité.
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8ème séance : J’ai senti D.I. plus libre dans ses mouvements, plus détendu et plus disponible après la
séance (plus attentif, visage intéressé, moins de pudeur). A.B. semblait souple, à l’aise, libre dans la
rotation axiale. Tous étaient relâchés. La SDN a été réalisée par chacun avec beaucoup de liberté.
L’aisance et la confiance font leur chemin. Séance où la salle était très chaude.
9ème séance : Le visage de C.C. s’est détendu totalement dès la 1ère minute. Un tracteur est passé
plusieurs fois tout proche du groupe, je faisais ainsi des pauses d’intégrations dans ces moments là
car on ne m’aurait pas entendu. La respiration étoile impose d’être très focalisé sur son corps et ses
contours, je n’ai pas senti les jeunes très à l’aise dans cet exercice sans doute dû au fait qu’ils sont
dans une période importante de changement de leur propre corps.
10ème séance : Les quatre présents étaient des nageurs, ceux ayant les plus progressé lors du stage. Il
fut dommage que cette dernière séance fut courte, ayant laissé que très peu de temps pour
échanger à la fin sur le stage.
Réflexions :
Avec des adolescents, ne pas adopter un comportement trop sérieux, ils ont besoin de se
sentir à l’aise.
Lorsque je vois quelqu’un d’agité, je peux indiquer dans le terpnos logos « si vous sentez que
votre esprit part dans d’autres sens, respirez et pensez à votre respiration, aux mouvements
de l’air… »
Rappeler que le but n’est pas de dormir mais de rester entre la veille et le sommeil.
Néanmoins le corps peut réclamer du sommeil, c’est qu’il en a besoin.
Rappeler dans la séance la liberté de la position. Proposer un SDN si moins de concentration
ou si tension.
Quand une fraicheur se fait sentir, changer le contenu de la séance et apporter des éléments
de chaleur dans le terpnos logos. Si le lieu est trop chaud on risque de s’endormir, d’être
déboussolé, mais si le lieu est trop frais on se crispe et on est déconcentré.
La rotation de la conscience est très efficace pour aider l’esprit à se focaliser et donc à lâcher
prise sur ce qui se passe autour de soi.
Une des limites des séances de groupe est la difficulté d’appréhender les effets des séances
pour chaque individu.
Réaliser des phéno-descriptions par écrit pour des adolescents ayant une pudeur à
s’exprimer oralement.
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4.5. Analyses de situations vécues pendant le stage :
Interrogation d’un participant :
Lors de la 4ème séance, une séance consacrée au thème de la confiance en soi, un des participants me
pose une question pendant les phéno-descriptions. C’était la première séance où nous parlions de
confiance en soi (3 séances en tout). Au début de cette séance j’avais défini avec eux la confiance en
soi. Il me dit ainsi :
- « Je voulais savoir : comment on fait pour avoir plus confiance en soi avec la
sophrologie ? »
Je réfléchi quelques secondes pour trouver les mots adéquats pour répondre. L’amélioration de la
confiance en soi dans le sport était la première motivation de ce garçon vis-à-vis de ce stage (j’en
avais parlé avec sa mère avant de commencer le stage). De plus sa mère m’a indiqué qu’il était très
en attente du stage de sophrologie par rapport à ce besoin, et qu’après les 3 premières séances il se
posait des questions. Je prends alors sa question comme une sorte d’angoisse, un besoin d’être
rassuré. Je lui dis alors :
- « Et bien la sophrologie est un entrainement, c’est petit à petit que ton corps et ton
esprit s’entendent mieux ensemble. Et c’est pas à pas qu’on se sent mieux et que la
confiance en soi a de la place pour s’installer. Tous les exercices que nous faisons en
séance t’aident à mieux te connaître, à positiver, à t’estimer à ta juste valeur, ce sont les
exercices de respirations, de mouvements, et de visualisation que nous faisons et que tu
peux répéter à la maison. Les 2 séances suivantes seront également portées sur la
confiance en soi, tu pourras voir d’autres exercices. Comment te sens-tu après une
séance de sophrologie ? tu dors bien ? comment te sens-tu le lendemain matin ?»
- « Je me sens bien après une séance, je dors bien, au réveil je suis bien, mais ensuite ça
revient comme d’habitude »
- « Si tu dors bien et qu’au réveil tu te sens bien, tu sais, c’est que l’entrainement donne
déjà des signes positifs, il faut laisser le temps pour que s’installe un apaisement dans ton
corps et ton esprit pour te sentir plus confiant en toi »
- Je m’adresse à tout le monde pour demander comment chacun dort chaque mardi soir
après la séance et en profite pour rassurer les uns et les autres sur des craintes quant à
l’apport des séances.
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J’ai choisi de répondre à sa question d’abord de manière individuelle et ensuite d’inclure le reste du
groupe, cela afin qu’il ne se sente pas être le seul à se poser cette question. La notion de
rattachement à un groupe est très rassurante pour les adolescents. J’ai choisi de répondre à sa
question en cherchant le positif dans ses ressentis des séances précédentes afin de le rassurer et de
valoriser sa démarche (c'est-à-dire sa présence et son implication dans les séances). Cela lui donne
également un repère pour qu’il puisse par la suite répondre à ses interrogations par lui-même, ainsi
l’amener vers l’autonomie : si je dors bien c’est que j’ai monté un étage, si je me sens énergique le
lendemain c’est que j’ai monté un nouvel étage, etc…
Adolescent « hyperactif » :
Dans le groupe il y a avait un garçon de 13 ans dont le comportement au début m’intriguais. Il est
arrivé en retard à la première séance et n’a pu vraiment participer qu’à partir de la deuxième séance.
Celui-ci, pendant la séance, était très agité, il ouvrait souvent les yeux, bougeait beaucoup les
jambes, la tête, les bras. Et à la fin de la séance il me dit pourtant se sentir apaisé et détendu. Le
président de son club me dit que ce jeune a un comportement « hyperactif », je comprends donc
mieux. Pendant les séances il était agité mais moins qu’à l’ordinaire. Dès la 3ème séance, je me rends
compte de la gène occasionnée par son agitation sur les autres participants : déconcentration, sortie
du niveau sophro-liminal. Pendant la 3ème séance, je m’approche de lui et lui touche la jambe qui
faisait du bruit en tapant contre le sol, il me voit et sa jambe se calme. Je n’ai fais ce geste qu’une
seule fois, ne sachant pas exactement comment réagir. Je devais réfléchir à un moyen pour qu’il gène
moins les autres en lui permettant de se détendre « à sa manière ».
Pour la 4ème séance, j’avais pensé lui demander de se placer un peu à l’écart des autres, je serai allé
le voir juste avant la séance pour parler avec lui de son agitation et lui proposer cela. Mais j’oubliai de
faire cela, et le groupe trouva finalement lui-même le moyen d’alléger la gêne. En effet pour la 4ème
séance j’avais placé des chaises le long d’un coin du tapis de gymnastique. Il se trouvait que 3 jeunes
étaient absents donc 3 chaises en trop. En se plaçant, le garçon agité s’assis sur la première chaise, et
le reste du groupe s’assis 3 chaises plus loin. En regardant la situation, j’observais la réaction du
garçon qui avait l’air de n’exprimer aucun ressenti : déception, colère, frustration… La séance se
déroula bien. De manière informelle dans le reste des séances, qu’elles soient en position debout,
assise, ou allongée, le garçon agité était placé légèrement derrière ou sur les côtés (entente
informelle entre lui et le reste du groupe). De plus son agitation était de moins en moins présente, il
semblait que les séances l’apaisaient pas à pas. J’ai veillé à ce que cette manière de procéder ne gène
personne, qu’elle ne mette pas le garçon en position de dévalorisation ou autres sentiments négatifs.
19
Pendant la séance je marchais sur le tapis de gymnastique je pouvais donc me déplacer très
facilement et me rapprocher de lui et de chacun des participants. Je n’ai pas évoqué avec lui son
caractère « agité », trouvant que finalement il s’apaisait un peu. Je considérai la situation un peu
comme quelqu’un qui a une maladie, où on considère le malade avant tout comme une personne et
non comme un malade. C’est ce que j’ai tenté de faire avec ce garçon, lui montrer que je le considère
comme un adolescent avant tout et non comme un « hyperactif ».
4.6. Bilan des participants :
Il a été posé aux sportifs adolescents plusieurs questions dans un questionnaire, notamment
d’évaluer l’évolution de 7 de leurs capacités dans le sport : confiance en eux, gestion de leur stress,
qualité de leur sommeil, leur motivation, leur capacité à positiver, leur concentration, leurs
performances sportives.
89%
11%
Vous êtes vous entrainé?
Oui Non
22%
45%
33%
La confiance en vous dans votre sport
nette amélioration amélioration
inchangée diminution
nette diminution
67%
33%
Avez-vous utilisé la sophrologie dans votre sport
pendant le stage ?
Oui Non
22%
33%
45%
Votre capacité à gérer le stress dans votre sport
nette amélioration amélioration
inchangée diminution
nette diminution
20
22%
33%
45%
La qualité de votre sommeil avant ou après
un entrainement/une compétition
nette amélioration
amélioration
inchangée
diminution
nette diminution
33%
22%
45%
Votre capacité à positiver dans les échecs ou les
difficultés dans le sport
nette améliorationamélioration
inchangée
diminution
nette diminution
22%
22%56%
Vos performances sportives
nette amélioration
amélioration
inchangée
diminution
nette diminution
33%
11%
56%
Votre motivation à pratiquer votre sport
nette amélioration
amélioration
inchangée
diminution
nette diminution
22%
45%
33%
Votre concentration dans la pratique sportive
nette améliorationamélioration
inchangée
diminution
nette diminution
21
Eléments pertinents :
67% se sentent plus confiants dans leur sport.
55% gèrent mieux le stress dans leur sport.
55% dorment mieux avant une compétition ou un entrainement.
44% ont une motivation supérieure dans leur sport.
55% positivent plus facilement après un échec sportif.
67% sont plus concentrés dans leur pratique sportive
Près de la moitié (44%) ont amélioré leurs performances sportives.
Aucun ne sent une des capacités évoquées en diminution dans le cadre du sport.
55% ont amélioré dans leur sport au moins 4 des capacités parmi les 7 citées.
78% ont amélioré dans leur sport au moins 2 des capacités parmi les 7 citées.
50% des participants ont amélioré au moins 4 capacités dans leur vie quotidienne parmi les 8
cités (confiance en soi, gestion du stress, qualité du sommeil, motivation à l’école et à la
maison, capacité à positiver, concentration, connaissance de son corps, performance à
l’école et dans d’autres activités).
87 % des participants ont amélioré au moins 2 capacités dans leur vie quotidienne parmi les
8 citées.
1 seul participant n’a amélioré aucune capacité sur les 7 citées dans sa vie quotidienne. Celui-
ci a précisé que sa motivation à l’école et à la maison a nettement diminuée, mais ses
résultats scolaires ont été inchangés.
Sur les 8 personnes ayant répondu à la question, 7 souhaitent continuer la sophrologie, et 6 pensent
utiliser les techniques apprises.
75%
25%
Pensez vous utiliser des techniques apprises pendant le stage dans votre sport ou
dans d'autre activités?
Oui
Non
Ne sais pas
87%
13%
Souhaitez vous continuer
la sophrologie?
Oui
Non
Ne sais pas
22
Réflexions :
On peut noter dans un premier temps que le stage n’a pas eu d’effets contraires à l’objectif initial.
Seul un adolescent indique avoir moins de motivation à l’école et à la maison mais il indique
néanmoins que ses résultats scolaires n’ont pas diminué.
On peut conclure que l’objectif a été atteint puisque 100% des participants ont perçu une
amélioration dans au moins une des capacités (7 proposées) en vue d’aborder plus sereinement la
pratique sportive et d’améliorer ses performances. Des résultats sur leurs performances sportives
étaient visibles pour un peu moins de la moitié d’entre eux (44%), ce qui est intéressant, mais qui
bien entendu indique que les performances sportives n’ont pas évolué pour plus de la moitié d’entre
eux. S’intéresser à leur assiduité et leur application dans leurs entrainements sportifs permettrait
une analyse plus globale.
Parmi les 4 qui ont amélioré leurs performances sportives, tous disent avoir amélioré leur confiance
en eux, leur capacité à gérer le stress, leur capacité à positiver dans le cadre de leur sport. Pour les 5
autres, tous n’ont pas amélioré leur capacité à positiver, 4 n’ont pas amélioré leur capacité à gérer le
stress, et 3 n’ont pas amélioré leur confiance en soi. Je peux ainsi interpréter cela en disant que sur
ce groupe, le positivisme, la confiance en soi, et la gestion du stress ont été les éléments influençant
le plus les performances sportives. Elargir cette interprétation au public d’adolescents serait trop
hâtif bien sûr, mais des comparaisons avec d’autres stages seraient intéressants.
Les résultats de ces questionnaires démontrent également l’hétérogénéité des réactions, puisque
dans chaque capacité évaluée (7 au total), les pourcentages d’amélioration de chacune d’elle
tournent autour des 50% sauf pour la concentration et la confiance en soi (67%). Autrement dit si on
peut dire que chaque adolescent a amélioré au moins une des ses capacités parmi les 7 proposées,
on ne peut pas dire qu’une aptitude précise à été améliorée chez tous les participants ni chez une
grande majorité des participants, elles ont été améliorées à chaque fois pour environ moitié d’entre
eux. Le stage proposé regroupait plusieurs thèmes (gestion du stress, confiance en soi, motivation,
pour aborder sereinement la pratique sportive et améliorer les performances), il était donc prévisible
que les effets ne soient pas les mêmes perceptibles pour chacun (chacun réagissant au
thème/besoin qui lui parle). D’où proposer un stage sur différents thèmes était la bonne décision à
prendre. En tout cas les résultats de ce questionnaire ne prouvent pas qu’un stage sur un seul thème
ait été plus intéressant pour les participants, si ce n’est sur la confiance en soi et la concentration.
23
En pourcentage, 54% des aptitudes ont été développées chez les nageurs, 57 % chez les judokas, 57
% chez les karatékas. Il n’y a eu pour ainsi dire aucune différence entre ces trois disciplines sur
l’apport de la sophrologie. En revanche les nageurs ont amélioré leurs performances sportives pour
60% d’entre eux contre 50% pour les karatékas, et 0% pour les judokas. On peut alors interpréter
cela comme le fait que les nageurs, à développement de capacités égales aux autres, ont eu une
capacité supérieure à améliorer leurs performances.
Les participants s’exprimaient peu. Les phéno-descriptions étaient minces mais contenaient parfois
l’expression de sensations corporelles. L’expression difficile est spécifique à ce public, des phéno
descriptions écrites n’ont pas été essayés mais auraient peut-être permis une expression plus libre.
5. Animation de 12h auprès d’un groupe de sportifs adultes :
5.1. Les objectifs :
En ayant recueillis les attentes des participants, j’ai pu ainsi fixer les objectifs du stage :
But : Aborder la pratique sportive avec plus de sérénité et améliorer sa performance
sportive.
Objectifs : gestion du stress, confiance en soi, gestion de la douleur, amélioration du
sommeil.
Parmi les participants, il y avait :
1 judoka.
2 karatékas.
1 nageur.
4 pratiquantes de gymnastique volontaire.
1 triathlète vice champion de France de Duathlon Logue Distance 2010, Réalisation
de l’Ironman Nice 2009..
1 cycliste et coureur, parmi les meilleurs régionaux en cyclisme sur route, 14ème de
l’Ironman d’Embrun 2010 (réalisation été 2010).
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5.2. Programme général des 10 séances :
J’avais rédigé au départ un programme initial mais au fil des séances, le contenu à changé. Il
s’agit ci-après du programme réellement mis en place après les modifications.
Séance 1 Séance 2 Séance 3
Thème : Gestion du stress Thème : Gestion du stress Thème : Gestion du stress
Objectif : se détendre Objectif : se détendre Objectif : se concentrer, bien respirer
Contenu : Sophronisation de Base (SDB), 3 exercices de Relaxation Dynamique Caycédienne du 1er degré (RDC 1), Sophro-déplacement du négatif (SDN) de tout le corps, Sophro-présence immédiate (SPI), Totalisation, activation des capacités.
Contenu : respiration et sensation du trajet de l'air, SDB, 3 exercices de RDC 1 en SAP (compétition ou entrainement de sport), , Image détente, Totalisation, activation des capacités.
Contenu : SDB, 3 exercices de RDC 1 respiration de 15 à 1, SDN de chaque niveau corporel, Training Autogène de Schulz, Totalisation, activation des capacités.
Consigne : respiration carrée Consigne : respiration alternée Consigne : respiration en comptant de 15 à 1 en visualisant un trajet allant du nombril à la gorge
Séance 4 Séance 5 Séance 6
Thème : Confiance en soi Thème : Confiance en soi Thème : Confiance en soi
Objectif : se donner de la force Objectif : s'estimer, prendre de la distance
Objectif : s'équilibrer, chercher la force en soi
Contenu : SDB, respirations profondes, Exercice des bras en Sophro Respiration Synchronique (SRS) en RDC 2, Sophro Renforcement Positif d'un souvenir sportif positif, SAP, Totalisation, activation des capacités.
Contenu : SDB, exercice de respiration, Exercice des bras et de la tête en Sophro Respiration Synchronique (SRS) en RDC 2, objet neutre, contemplation de soi, texte sur l'estime de soi, Totalisation, activation des capacités.
Contenu : tra-tac, SDB, sensation d'un arbre et de l'ancrage, Exercice des bras et de la tête en Sophro Respiration Synchronique (SRS) en RDC 2, visualisation de la flamme et de l'oeuf d'or, SAP, Totalisation, activation des capacités.
Consigne : chercher le positif dans différents événements
Consigne : observer où le corps de tend alors qu'il n'a a pas besoin (= syncinésies)
Consigne : exercices de tensions/relâchements
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Séance 7 Séance 8 Séance 9 Séance 10
Thème : Gestion de la douleur
Thème : Amélioration du sommeil
Thème : Affronter son environnement
Thème : Consolidation du stage
Objectif : substituer une sensation à une autre
Objectif : conditionner le corps et l'esprit à un sommeil de qualité
Objectif : se sentir en sécurité Objectif : prendre ce qu'on a besoin
Contenu : tra-tac, SDB, exercice de respiration, Sophro Substitution Sensorielle (SSS), Sophro Activation Vitale, SPI, Totalisation, activation des capacités.
Contenu : respirations, SDB, 3 exercices de RDC 1, SDN global, SPI, protection sophro-liminal du sommeil, Totalisation, activation des capacités.
Contenu : respiration par narine alternée, SDB, 3 exercices de RDC 1, voyage en milieu aquatique, visualisation d'une bulle de sécurité pendant une compétition sportive, Totalisation, activation des capacités.
Contenu : SDB, exercice de respiration, Exercice des bras et de la tête en Sophro Respiration Synchronique (SRS) en RDC 2, sensation d'un arbre et de l'ancrage, sophro-substitution sensorielle, Totalisation, activation des capacités.
Consigne : visualiser la douleur, la nommer, lui donner une couleur, une saveur, une forme, et puis imaginer avoir le pouvoir de changer sa carte d'identité (couleur, forme, et saveur…)
Consigne : imaginer le moment d'endormissement puis le moment de réveil
Consigne : chercher le positif dans une situation ou en environnement méfiant
Consigne : rappel des consignes proposées pendant le stage
5.3. Synthèse des dialogues pré-sophroniques, et des dialogues post-
sophroniques:
Pour garder la confidentialité des participants, ce sont sous forme d’initiales que je parle de chacun
d’eux.
Synthèses des dialogues pré-sophroniques :
1ère séance : Je présente le stage, les horaires, les objectifs. Je présente la sophrologie par des mots
simples et compréhensibles (la plupart avaient assisté à la présentation faite le 30 mars) : être bien
dans ses baskets ; une présence à soi, aux autres, et à son environnement ; techniques de
respiration, de mouvements, et de visualisation ; état à la fois de concentration, de détente, et de
dynamisme ; aide à la performance, au plaisir, et à l’aisance dans le sport. Je leur demande comment
ils se sentent aujourd’hui : D.R. a un début de tendinite, F.F a un peu mal partout, G.M. a mal aux
épaules. Je présente le contenu de la 1ère séance et défini plusieurs règles : liberté dans la position
même si je leur propose une position en particulier, si ça ne va pas lever le doigt.
26
2ème séance : Nous parlons du stress dans le sport, je leur demande comment ils se sentent à
l’approche d’un moment important. F.F. dit être très stressé en compétition (tensions, beaucoup
d’agitation, vomissements). D.R. ne fait plus de compétition, beaucoup de stress vécu dans les
périodes de compétitions. J.F. a le cœur qui bat très vite juste avant un effort. Même si tous n’ont
pas une pratique compétitive aujourd’hui, chacun a eu un moment donné dans son parcours sportif
un parcours de compétiteur. Certains ont testé la respiration carrée, je rappelle comment elle se
réalise. Et je précise qu’elle est un bon moyen pour se concentrer, et pour détendre le diaphragme.
Je parle de l’utilité du diaphragme et de son mouvement.
3ème séance : Nous revenons sur la respiration alternée, je réexplique l’exercice et évoque la
respiration à 3 étages. Un des participants trouve que c’est difficile à utiliser pendant le sport. Je leur
propose de plutôt l’utiliser avant ou après le sport. D.R. évoque le fait que des sportifs s’isolent juste
avant de concourir pour se mettre dans leur bulle, en parlant notamment des sportifs de haut-
niveau. S’en suit une discussion sur le sujet. J’évoque la notion de bon stress et de mauvais stress, de
la prise de conscience en tant que sportif de la dose de stress nécessaire à une bonne performance.
Un bon stress c’est un stress qui permet une motivation, une dynamique favorisant une performance
et qui n’endommage pas la santé du sportif. J’indique que le stress est une réaction du corps face à
une situation difficile ou importante en précisant le système physiologique qui se passe. Je leur
demande à quoi savent-ils qu’ils sont stressés. Ils me répondent : nœuds dans l’estomac, cœur qui
bat fort, tensions du dos…. Pour éviter que le corps réagisse ainsi, je précise deux portes d’entrées :
respirer et se concentrer sur l’instant.
4ème séance : Je précise que se concentrer sur sa respiration est plus simple que se concentrer sur
autre chose car la respiration est quelque chose qui ne peut pas disparaitre, qui ne peut pas
s’éloigner. D.R. dit que la respiration en décomptant de 15 à 1 en visualisant un trajet du nombril à la
gorge lui fait beaucoup de bien, que cela lui permet de se recentrer. J’évoque avec les participants la
notion de confiance en soi et d’estime de soi, et notamment le fait de s’estimer à sa juste valeur la
(notion de valeur faisant un lien avec la notion de score utilisée dans le sport). Je donne cette petite
formule pour définir la confiance en soi : « J’ai les clés pour réussir et je sais comment m’en servir ».
5ème séance : J.F. a repéré plusieurs tensions inutiles en faisant du vélo. B.B. a repéré en nageant que
le bras qui revient dans le crawl est trop tendu. J’évoque la notion d’énergie juste, de tension utile,
de la dépense d’énergie provoqué par un geste/une tension inutile (notamment la dépense
d’oxygène nécessaire aux muscles).
27
6ème séance : Rappel de la dernière séance. Je précise que travailler la confiance en soi c’est travailler
la connaissance de soi, ses forces, ses fragilités, ses capacités.
7ème séance : Je rappelle différents exercices à pratiquer au quotidien pour gérer le stress et
renforcer la confiance en soi (thèmes des 6 premières séances du stage). Je précise que dans la
séance d’aujourd’hui (thème : gestion de la douleur), je ne vais pas évoquer de douleur particulière,
mais les aider à substituer une sensation à une autre à l’aide d’une sensation simple et commune à
tous, le froid et le chaud. Je leur précise que s’ils souhaitent me parler d’une douleur en particulier,
que l’on peut en discuter après la séance.
8ème séance : J’évoque les stades du sommeil. Je demande qui a des problèmes de sommeil. Y.B. a
beaucoup de mal à s’endormir, D.R. aussi mais moins depuis qu’il participe à ce stage.
9ème séance : Je demande par précaution si certains sont claustrophobes (car exercice de la bulle).
M.B. me dit qu’elle ne sent pas très à l’aise dans des endroits fermés. Je demande par précaution
également si certains ont des appréhensions de l’eau (car exercice de visualisation d’un milieu
aquatique). M.B. me dit qu’elle ne sent pas toujours à l’aise dans l’eau, B.B. précise qu’il a souvent
une appréhension juste avant de rentrer dans l’eau. Ces échanges m’auront amené à adapter un peu
le contenu de la séance.
10ème séance : Je les questionne sur leurs exercices préférés, et nous construisons la séance
ensemble. Je leur demande s’ils ont des douleurs aujourd’hui. Y.B. dit avoir mal aux épaules.
J’indique à Y.B. la possibilité pour elle de visualiser le mouvement au lieu de le réaliser pour éviter
d’impacter ses douleurs.
Synthèse des dialogues post-sophroniques :
1ère séance : F.F. s’est senti déséquilibré. B.B a eu des difficultés à se relâcher debout, il a eu peur de
tomber et une perte de sensations, il a senti beaucoup de picotements, le côté droit plus lourd que le
côté gauche, et de la chaleur. C.B. a senti de la lourdeur dans le corps. G.M. avait une respiration
saccadée, a ressenti une douleur dans le sternum. Elle a dit avoir eu du mal à respirer avec le ventre.
D.R. a senti de la chaleur, des odeurs dans le paysage visualisé, et a perçu une circulation du sang
accélérée.
28
2ème séance : B.B. perdait l’équilibre dans la position debout. D.R. s’est senti très ancré dans le sol
dans la position debout. F.F. et J.F. ont décroché pendant la visualisation. F.F a eu beaucoup d’idées
qui lui passaient par la tête. Le vent dehors a provoqué beaucoup de bruits, ce qui a perturbé les
participants. De plus la salle était fraiche. Je précise que le bruit fait partie d’une séance, et que la
conscience est capable de l’intégrer à la séance, j’explique le principe de réalité objectif (accueillir la
réalité et s’adapter à elle).
3ème séance : J.F. a eu beaucoup de difficultés à revenir, 4 reprises ont été nécessaires pour qu’il
revienne. Il était dans un état de sommeil, dans un état sophro-liminal profond ??? Je reviens plus
loin dans le rapport de stage sur la manière dont j’ai géré cette situation. Il s’exprime après la séance
en disant qu’il entendait parfois ma voix, qu’il a perçu que j’étais proche de lui et que je l’ai touché à
un moment. Il est déçu de s’être endormi, il se sent apaisé. Le bruit de la soufflerie (chauffage) a
beaucoup gêné l’ensemble des participants car ma voix était moins audible. F.F. a eu beaucoup de
mal à se concentrer. Sensation de lourdeur dans le corps pour tous. B.B dit que le barattage (nauli) lui
a fait du bien.
4ème séance : J.F. s’est presque endormi, les respirations profondes lui ont fait beaucoup de bien. B.B.
a très bien visualisé un souvenir sportif positif et une compétition à venir. Il a ressenti de la lourdeur
dans les bras. G.M. a ressenti une émotion provoquée par la visualisation d’un souvenir sportif
positif, en revivant la période où elle participait à des compétitions. Je lui demande si cela était une
émotion positive, elle me dit que oui. C.P. a eu les bras lourds, était proche du sommeil, a ressenti
de la chaleur. Dans la visualisation elle a vécu la réussite de son équipe de gymnastique avec
beaucoup de joie. D.R. dit qu’il n’avait pas envi de revenir en fin de séance, qu’il était bien. Il dit avoir
été frustré d’être assis, il voulait commencer débout. Je rappel le principe de liberté dans la position.
5ème séance : C.P. a eu très chaud au visage en étant allongée et était pressée de revenir. S.J. et M.B.
disent avoir fait corps avec le tapis. M.B. se voyait dans une prairie. S.J. a suée au visage. Chacun a
réussi à se contempler. G.M. ne sentait plus ses jambes, perte de sensation qui était agréable. Elle
était mal à l’aise pendant le texte sur l’estime de soi, elle ne l’a pas très bien vécu, elle avait la
respiration bloquée. C.B. se souvient de peu de choses, elle pense avoir dormi, elle dit avoir perdu
son ancrage à plusieurs reprises en position debout. Je précise que l’endormissement n’est pas le but
de la sophrologie, mais parfois le corps peut en avoir besoin. Parfois on peur croire qu’on est
endormi mais en fait on est dans un état sophrologique, on entend la voix, mais on est ailleurs. D.R.
dit avoir eu plusieurs absences, et dit avoir ressenti quelques vertiges.
29
6ème séance : M.B. ne savait plus si elle était debout ou assise (perte de sensations). Y.B. a senti ses
bras longs et grands.
7ème séance : D.R. a ressenti des frissons dans le dos. Les autres ont ressenti plus la chaleur que la
fraicheur. D.R. me demande quand faut-il utiliser le SSS dans le sport. J’en profite pour indiquer qu’il
est déconseillé de faire une séance de sophrologie juste avant le sport, ou alors il faudra une séance
adaptée. Pendant la séance de sport, on utilise les outils de la sophrologie mais on ne fait pas de
séance de sophrologie. Ainsi, substituer mentalement une sensation agréable à une sensation de
douleur pourra être tenté pendant une séance de sport, mais cela deviendra possible que si la SSS est
utilisé en séance de sophrologie.
8ème séance : Y.B. dit avoir eu envie de rire car elle se visualisait « toute bleue comme un
schtroumpf ». B.B. a senti une libération au niveau de la poitrine.
9ème séance : C.P. a senti la bulle mais dit qu’elle n’en avait pas le besoin. D.R. a eu le mal de mer avec
le va et vient de l’eau, sensation qui est restée tout au long de la visualisation du milieu aquatique.
10ème séance : C.P. a très bien senti la chaleur et la fraicheur dans les bras, même en inversant la
sensation d’un bras à l’autre. Y.B. était bien ancrée mais des tensions au mollet en position debout.
5.4. Observations et réflexions :
1ère séance : J’ai observé beaucoup d’hétérogénéité dans le groupe dans la réalisation des exercices :
manières de respirer, équilibre du corps, aisance dans le mouvement. De plus il y a des
hétérogénéités dans les profils sportifs. En effet, moitié d’entre n’ont pas une pratique compétitive.
2ème séance : Le groupe semble en confiance, ouvert, et à l’écoute.
3ème séance : J.F. était mal à l’aise de s’être endormi (niveau sophro-liminal profond ???). C’est un
sportif qui a une pratique très intensive lui laissant peu de temps pour se poser et pour lâcher prise.
Sa déception peut dénoter une difficulté à accepter le lâcher prise (il y est arrivé mais peut être
pense t’il qu’il ne doit pas lâcher prise). Les quatre participants ayants choisi de rester debout étaient
très équilibrés, stables. J’observais une présence, je sentais une respiration très fluide de leur part.
30
4ème séance : Une forte émotion était visible sur le visage de G.M. pendant l’exercice de sophro-
renforcement positif. Il m’a fallu l’aider à accueillir cette émotion avec bienveillance, j’explique dans
une autre partie du rapport de stage la manière dont j’ai géré cette situation.
5ème séance : G.M. soufflait beaucoup. J’ai observé une détente se faisant plus rapidement pour
chacun des participants. B.B. apparait plus ancré debout que les séances précédentes, tout en étant
détendu. F.F. était un peu agité.
7ème séance : Les mouvements réalisés sont plus fluides et souples que les premières séances.
9ème séance : J.F. s’est assis pendant la SDB ce qui m’a amené à changer un exercice de RDC 1
(pompage au lieu de rotation axiale). Un bruit de ballon tapant contre la porte a fait sursauté certains
mais les traits du corps sont restés détendus ensuite.
10ème séance : j’ai observé un sourire de plus en plus expressif sur le visage de C.P.
Réflexions :
Préciser que les exercices proposés ont des applications variées, que selon les besoins et
selon la pratique sportive de chacun les exercices seront vécus et auront une utilité
différente (chacun prend ce dont il a besoin, accueillir la résonnance que cela créé en soi
même si elle est différente de l’objectif de la séance).
Je pense que réaliser une SAP en même temps que des exercices de RDC 1 (vu dans le livre
« La Sophrologie » de Bernard Etchelecou) demande au sophrologue une plus grande
expérience et demande au sophronisé une maitrise de la RDC 1 et une capacité à être à la
fois dans la sensation et dans l’observation, ainsi d’avoir acquis le RDC 3.
Demander à chacun d’amener un pull en plus ou un plaid s’il fait froid.
Le Training Autogène de Schulz peut amener à un niveau sophro-liminal profond, il n’est sans
doute pas adapté pour une activation mais plus pour une induction.
En cas de bruits de fond, préférer hausser la voix plutôt que de vouloir absolument garder
une voix monocorde et neutre mais ne pas être audible pour les sophronisés.
Utiliser un terpnos logos sur l’estime de soi moins « profond », moins « introspectif »,
pouvant être plus facile pour certaines personnes.
31
5.5. Analyses de situations vécues pendant le stage :
Grande difficulté lors de la reprise d’un participant :
Lors de la 3ème séance et au moment de faire la reprise, un participant ne revient pas alors que tous
les autres reviennent tranquillement. Je m’approche de lui et refait la reprise, sa respiration est
calme, il ne bouge pas, dort-il ? Je fais la reprise une 3ème fois juste à côté de lui en parlant plus fort, il
ne revient toujours pas. Une 4ème reprise échouée et me voilà en position indélicate avec un
sophronisé ne voulant/ne pouvant pas revenir. Le reste du groupe assis me regardait silencieux et
certains commençant à être inquiets. Je me rappelle alors la recommandation d’un de nos
formateurs dans un cas comme celui-ci. Toujours aux côtés du sophronisé je lui parle en prononçant
son prénom : « Attention, je vais te toucher les pieds », je lui touche alors les pieds et les bouge, il se
laisse faire, il respire calmement, aucun mouvement. J’ajoute « Attention je vais te toucher les
mains », je lui soulève les mains et les bras, il est comme un pantin. Je lui dis « Attention je vais te
toucher la tête », je lui touche un peu les cheveux, et je dis : attention je vais te toucher le ventre »,
je pose mes mains sur son ventre et le remue un peu. A ce moment là, je lui dis « maintenant, fais
toi-même ce que je viens de te faire ». Et il se mit à bouger les pieds et les mains. Je lui dis de s’étirer
ensuite et d’ouvrir les yeux. Il est ainsi revenu en conscience ordinaire à un niveau de veille après 4
reprises durant environ 3 à 5 minutes. Il dit s’être endormi mais avoir parfois entendu ma voix, il dit
avoir perçu que je le touchais, il dit qu’il était bien. Je ne sais toujours pas aujourd’hui dans quel état
était-il ? Endormi ? En hypnose ? Ma réaction face à cette situation a été dictée par mon intuition et
par les dires d’un de nos formateurs lors d’une journée de formation. J’ai su garder mon sang-froid
durant les 3 à 5 longues minutes qu’à duré la reprise de ce participant, j’ai su rester professionnel. A
l’issue de sa reprise, je l’ai laissé tranquillement se poser, il était déçu d’être parti si loin, pensant
sans doute qu’il ne devait pas se donner le droit de lâcher prise aussi librement. J’ai réagi face aux
autres participants, dont certains pouvaient avoir été inquiets de la situation (peur dorénavant de
lâcher prise). Je leur ai dis que partir très loin est possible. Si on s’endort c’est que le corps et l’esprit
en ont besoin. Je leur dis que mon rôle dans la séance est de bien veiller à ne pas proposer quelque
chose de trop profond. Sur cette séance j’avais proposé un Training Autogène de Schulz en
activation, qui après coup me semble peut-être inadapté pour cela, il serait préférable de placer cet
exercice en induction. Depuis ce jour, j’emploie dans mes terpnos logos des expressions du type ;
« vous ne dormez pas, vous êtes au bord du sommeil, à la porte du sommeil, mais vous êtes là,
présent avec vous-même … » pour veiller à ce que chacun reste au niveau sophro-liminal, c’est à dire
entre la veille et le sommeil.
32
Adaptation d’une séance à cause d’appréhensions formulées dans le dialogue pré-
sophronique :
Lors de l’avant dernière séance, dans le dialogue sophronique, je demande si certains sont
claustrophobes et si certains ont une appréhension de l’eau. Je prévoyais de proposer deux exercices
de visualisations : un voyage dans un monde aquatique et une visualisation d ‘une bulle de sécurité
autour de soi. Une me dit ne pas être à l’aise dans des endroits trop fermés, et deux me disent avoir
parfois une appréhension de l’eau. Je les questionne davantage sur cela et j’émets l’hypothèse qu’il
ne s’agit pas de peurs, et surtout pas de peurs insurmontables (puisqu’un ayant parfois une
appréhension de l’eau est un très bon nageur). Je décide cependant d’adapter mon terpnos logos.
Pour le voyage en milieu aquatique, je propose ainsi la possibilité de se voir dans un milieu d’eau ou
proche d’un milieu d’eau pour ne pas déranger ceux pour qui être dans l’eau est gênant voire
inquiétant. Pour la visualisation d’un bulle de sécurité autour de soi, je prends soin d’indiquer que
l’espace formé autour de soi peut être un espace ouvert, que c’est un espace transparent, que ce
n’est pas un espace fermé mais un espace protégé. La séance s’est bien déroulée, et les personnes
un peu craintives de lieux fermés ou de l’eau n’ont pas du tout été gênées. J’ai préféré adapter le
contenu du terpnos logos car je ne suis pas compétent pour affirmer si ces appréhensions sont
seulement des inquiétudes ou des peurs. Si la visualisation pouvait gêner un participant, j’avais
rappelé que lever le petit doigt est la règle si ça ne va pas.
Une personne n’arrivant pas à visualiser :
Dans la phéno-description de l’avant dernière séance, une participante me dit qu’elle n’a pas réussi à
visualiser ce qui était proposé. Et elle ajoute qu’elle a toujours eu du mal à visualiser dans les
séances. J’apprends ainsi à la 9ème séance sur 10 que cette personne n’a presque jamais réussi à
visualiser. A ce moment là je suis déçu à la fois pour elle et pour moi qu’elle me dise cela qu’en fin de
stage, mais je réfléchis et je lui réponds. Je lui indique que chaque personne accueille la sophrologie
à sa manière. Certains personnes ressentent plus de choses avec les mouvements qu’avec les
visualisations, d’autres c’est l’inverse. Je lui demande comment elle ressent les exercices
dynamiques, elle me dit qu’elle aime, que ça l’apaise, qu’elle rentre bien dedans. Je me tourne vers
le groupe et demande si certains ressentent aussi cela. Une dit qu’elle ne comprend pas à quoi
servent les mouvements mais qu’elle adore les visualisations. Je ne réponds pas sur le fait qu’elle ne
comprenne pas à quoi servent les mouvements car je souhaite rester sur la réaction de la première
personne. Une autre me dit qu’elle est à l’aise avec les mouvements, qu’elle a plus de mal à visualiser
33
(cette dernière personne sera d’ailleurs très surprise lors de la 10e séance de ressentir distinctement
le chaud et le froid dans un exercice de Sophro-Substitution Sensorielle). J’indique alors à la première
personne et puis à l’ensemble du groupe qu’en effet les manières d’accueillir la sophrologie pour
chacun sont différentes. J’ajoute que nous sommes en groupe et que la limite de cela est de
proposer des exercices qui ne peuvent être calqués complètement sur les besoins et profils de
chacun. Néanmoins je lui dis qu’un entrainement sophrologique peut peut-être lui permettre de
développer ses sensations de visualisations. Je précise notamment que la sophrologie se passe en
différentes étapes : 1eer au 4ème degré, la visualisation étant utilisée dans le 2ème degré. Je fais ainsi
l’hypothèse qu’avec cette personne en séance individuelle un travail en RDC1 serait plus intéressant
qu’en RDC2. J’ai réagi ainsi face à cette situation car je ne voulais pas la frustrer de ne me dire cela
qu’à la fin du stage, mais aussi d’éviter une quelconque frustration de ne pas réussir à visualiser en
lui disant que chacun accueille la sophrologie différemment, que la sophrologie ça peut être pour elle
beaucoup de mouvements, et plus tard des visualisations. C’est aussi une manière pédagogique de
compléter les connaissances sur la sophrologie que j’ai pu transmettre aux participants.
Emotion d’une participante pendant une séance :
Lors de la quatrième séance, je propose aux participants de visualiser un événement sportif positif
passé pour identifier les capacités et les ressources qu’ils ont mis en œuvre ce jour là. Ensuite je
propose une SAP afin de transférer les ressources et capacités utilisées dans le passé pour un
événement sportif futur.
Pendant la sophro-mnésie, j’aperçois un participant avoir une émotion (pleurs, crispations du visage,
respiration plus forte). Je percevais cette émotion comme particulièrement difficile. A ce moment, je
reste bienveillant et ajoute dans mon terpnos logos de bien respirer, calmement, j’appuie sur la
notion de positif. A la fin de la séance, cette personne ne s’exprime pas pendant la phéno-
description. Quand la séance se termine et que chacun part pour reprendre ses affaires, je
m’approche de cette personne pour lui demander comment elle va. J’ai attendu pour ne pas « lui
sauter dessus » ou la mettre dans une position indélicate vis-à-vis des autres. Elle m’exprime ce
qu’elle a vécu dans la visualisation, son émotion était de la nostalgie vis-à-vis d’un événement passé.
Je lui demande s’il s‘agissait d’un moment heureux et positif, elle me dit que oui, je réponds alors
que cela est très bien. Nous avons discuté un peu sur le sujet, elle se sentait « nulle » selon ses
propos d’avoir pleurer. Je tenais donc à la rassurer, qu’en sophrologie une émotion peut survenir,
que ce qui est important ce n’est pas de la comprendre ou de la juger mais de l’accueillir et de la
vivre. Je lui indique également qu’en séance si un exercice est difficile, il lui est possible de
« chasser » une tension ou une émotion négative par un SDN ou en se concentrant uniquement sur
34
la respiration. J’ai pu alors raccompagner le groupe en dehors de la salle. Je ne voulais pas réagir
pendant la séance pour ne pas perturber cette personne ni le reste du groupe. Etant donné qu’elle
ne levait pas le doigt (règle établie avec le groupe si une difficulté importante apparait), je n’ai pas
réagi si ce n’est de rajouter quelques mots apaisants dans mes paroles. J’ai souhaité venir lui parler
après pour ne pas qu’elle se sente en difficulté après cette émotion, cela lui ayant permis
d’apprendre encore un trait de la sophrologie : accueillir ses émotions.
5.6. Bilan des participants :
Il a été posé aux adultes sportifs plusieurs questions dans un questionnaire, notamment d’évaluer
l’évolution de 7 de leurs capacités dans le sport : confiance en eux, gestion de leur stress, qualité de
leur sommeil, leur motivation, leur capacité à positiver, leur concentration, leurs performances
sportives.
Concernant les questions sur la pratique sportive, seuls 6 sur 10 ont répondu. En effet 3 autres font
partis du club de gymnastique volontaire, elles ont une pratique physique et d’entretien et une autre
ne pratiquait plus de sport pendant le stage pour cause de santé. En revanche les 10 ont répondu aux
questions concernant leur vie quotidienne.
90%
10%
Vous êtes vous entrainé?
Oui
Non
100%
Avez-vous utilisé la sophrologie dans votre sport pendant le stage ?
Oui
Non
35
14%
29%57%
La confiance en vous dans votre stage
nette amélioration
amélioration
inchangée
diminution
nette diminution
16%
17%
67%
La qualité du sommeil avant ou après
un entrainement/une compétition
nette amélioration
amélioration
inchangée
diminution
17%
50%
33%
Votre capacité à gérer le stress dans votre sport
nette amélioration
amélioration
inchangée
diminution
nette diminution
16%
17%
67%
Votre motivation à pratiquer votre sport
nette amélioration
amélioration
inchangée
diminution
nette diminution
36
17%
33%
50%
Votre capacité à positiver dans les échecs ou les
difficultés dans votre sport
20%
70%
10%
La connaissance de votre corps
nettement amélioré
améliorer
sans effets
diminué
nettement diminué
17%
50%
33%
Votre concentration dans la pratique sportive
nette amélioration
amélioration
inchangée
diminution
nette diminution
16%
17%
67%
Vos performances sportives
nette amélioration
amélioration
inchangée
diminution
nette diminution
20%
60%
20%
Votre capacité à gérer le stress au quotidien
nettement amélioré
améliorer
sans effets
diminué
nettement diminué
37
Eléments pertinents :
43% des pratiquants sportifs se sentent plus confiants dans leur sport.
67% des pratiquants sportifs gèrent mieux le stress dans leur sport alors qu’ils sont 100 % à
mieux gérer le stress au quotidien.
33% des pratiquants sportifs dorment mieux avant une compétition ou un entrainement
alors qu’ils sont 66% à mieux dormir au quotidien.
33%des pratiquants sportifs ont une motivation supérieure dans leur sport.
50% des pratiquants sportifs positivent plus facilement après un échec sportif.
67% des pratiquants sportifs sont plus concentrés dans leur pratique sportive
Un tiers des pratiquants sportifs (33%) ont amélioré leurs performances sportives.
Aucun ne sent une des aptitudes évoquées en diminution dans le cadre du sport ou de la vie
quotidienne.
33 % des pratiquants sportifs ont amélioré dans leur sport au moins 4 des capacités parmi les
7 citées.
83% des pratiquants sportifs ont amélioré dans leur sport au moins 2 des capacités parmi les
7 citées.
60 % des participants ont amélioré au moins 4 aptitudes dans leur vie quotidienne parmi les
8 cités (confiance en soi, gestion du stress, qualité du sommeil, motivation au travail,
capacité à positiver, concentration, connaissance de son corps, performance au travail et
dans d’autres activités). Ce chiffre est de 50% pour les 6 personnes ayant une pratique
sportive et non une pratique physique et d’entretien.
100 % des participants ont amélioré au moins 2 aptitudes dans leur vie quotidienne parmi les
8 citées.
90% des participants trouvent avoir une meilleure connaissance de leur corps.
20%
50%
30%
La qualité de votre sommeil au quotidien
nettement amélioré
améliorer
sans effets
diminué
20%
50%
30%
Votre capacité à positiver dans les échecs
ou les difficultés au quotidien
nettement amélioré
améliorer
sans effets
38
Sur 10 personnes, 9 vont utiliser la sophrologie, et 8 souhaitent continuer à l’exercer.
Réflexions :
On peut noter dans un premier temps que le stage n’a pas eu d’effets contraires à l’objectif initial.
Aucun n’a signalé de diminution dans ses capacités.
On peut conclure que l’objectif a été atteint puisque 100% des participants ont perçu une
amélioration dans au moins une des aptitudes (7 proposées) en vue d’aborder plus sereinement la
pratique sportive et d’améliorer ses performances.
Evaluer les résultats en rapport avec l’objectif est pertinent en portant le regard uniquement sur les 6
participants ayant une pratique sportive (3 autres ayant une pratique physique et d’entretien, et 1
autre ne pratiquant plus de sport). On s’aperçoit alors que pour ceux-ci la gestion du stress a été
améliorée pour une part plus importante dans le cadre de la vie quotidienne (100%) que dans le
sport (67%). Ce qui peut dénoter le fait qu’ils ressentent du stress de manière plus importante dans
leur sport que dans leur vie quotidienne ou qu’il leur est plus facile avec les techniques apprises de
gérer le stress du quotidien que le stress dans le sport.
90%
10%
Pensez vous utiliser des techniques apprises pendant le stage dans votre sport ou dans
d'autre activités?
Oui
Non
Ne sais pas
80%
20%
Souhaitez vous continuer la sophrologie?
Oui
Non
Ne sais pas
39
Un tiers des pratiquants sportifs ont amélioré leurs performances sportives, cela parait peu mais
reste un résultat à mettre en avant. Parmi les 6 pratiquants sportifs se trouvaient deux personnes
ayant une pratique très intense, l’un en triathlon, l’autre en cyclisme et course à pied. L’un a
amélioré ses performances, l’autre non. Les résultats ne démontrent pas une performance améliorée
selon le niveau et l’intensité de pratique.
Etant donné la forte diversité des disciplines pratiquées, une analyse par discipline ne donnerait pas
de conclusions et d’enseignements pertinents.
Les résultats de ces questionnaires démontrent également l’hétérogénéité des réactions, puisque
dans chaque capacité évaluée (7 au total), les pourcentages d’amélioration de chacune oscillent de
33 à 50% sauf pour la concentration et la gestion du stress (67%). Autrement dit si on peut dire que
chaque adulte a amélioré au moins une et même deux de ses aptitudes parmi les 7 proposées, on ne
peut pas dire qu’une capacité précise à été améliorée chez tous les participants ni chez une grande
majorité des participants. Elles ont été améliorées à chaque fois pour moins de la moitié d’entre eux.
Le stage proposé regroupait plusieurs thèmes (gestion du stress, confiance en soi, qualité du
sommeil, gestion de la douleur, pour aborder sereinement la pratique sportive et améliorer les
performances), il était donc prévisible que les effets ne soient pas les mêmes perceptibles pour
chacun (chacun réagissant au thème/besoin qui lui parle). D’où proposer un stage sur différents
thèmes était la bonne décision à prendre. En tout cas les résultats de ce questionnaire ne prouvent
pas qu’un stage sur un seul thème ait été plus intéressant pour les participants, si ce n’est deux
thèmes, gestion du stress et concentration dans la pratique sportive.
Les participants s’exprimaient assez librement. Les phéno-descriptions étaient assez riches, et
contenaient beaucoup de sensations ressenties et illustraient une progression dans leur
appropriation de la sophrologie.
40
6. Analyse comparative entre le groupe d’adultes sportifs et le groupe
d’adolescents sportifs :
Le stage a été plus bénéfique pour les adolescents que pour les adultes sur :
La confiance en soi dans le sport.
L’amélioration du sommeil avant ou après un entrainement ou une compétition.
L’amélioration de la motivation à pratiquer leur sport.
La capacité à positiver après des échecs sportifs.
L’amélioration des performances sportives.
Les adolescents ont ressenti des capacités en « nette amélioration » de manière plus
importante que les adultes sur toutes les aptitudes évaluées.
Le stage a été plus bénéfique pour les adultes que pour les adolescents sur :
La gestion du stress.
Les deux publics ont réagi de la même manière sur l’amélioration de leur concentration dans le
sport : 67% dans chaque groupe l’ont développé.
Au regard des résultats, le public adolescent a réagi de manière plus homogène que le public adulte
dans le cadre de sa pratique sportive. A l’inverse le public adulte a réagi de manière plus homogène
que le public adolescent dans le cadre de la vie quotidienne. D’après cela et d’après d’autres
éléments on peut en déduire que le stage de sophrologie a eu plus d’intérêt chez les adultes pour
apporter de la sérénité dans la vie quotidienne que dans le sport, et l’inverse pour les adolescents. Il
serait difficile de pousser plus loin l’interprétation puisque les exercices proposés pendant les 10
séances ont été différents pour les deux groupes.
41
7. Mon Bilan
7.1. Mon bilan professionnel :
Durant ce stage j’ai du faire face à divers questionnements :
Comment présenter la sophrologie ?
Quel programme proposé ?
Comment préparer chaque séance ?
Comment animer les séances ?
Comment adapter les séances au public ?
Comment réagir en séance lors d’un imprévu, d’une question… ?
Comment apporter de l’autonomie aux participants ?
Après avoir recueilli les attentes de participants, j’ai créé un programme général, et chaque séance
était préparée à la semaine. De 1h30 à 2h étaient nécessaires pour préparer une séance : choix des
exercices, rédaction du terpnos logos, répétition des terpnos logos. Je suis resté attentif à chaque
séance au fait d’adapter les séances par rapport à la progression et aux besoins des participants.
Cette manière de faire a demandé beaucoup de travail mais a permis de proposer des exercices
adaptés. L’animation des séances entre les deux groupes était différente. J’ai eu des difficultés à
réaliser les exercices avec les participants, étant assez concentré sur mon terpnos logos. Néanmoins
j’ai progressé de ce point de vue là.
Avec les adolescents, mon temps de parole par rapport au leur était plus important, j’utilisais des
mots plus simples, je revenais beaucoup sur la séance d’avant, j’essayais d’introduire de l’humour.
J’apportais des éléments concernant le stress, la confiance en soi en donnant des exemples
concrets dans le sport. J’ai choisi sur deux séances de réaliser des exercices en sous
groupe (balancements, et exercice de la plume), pour créer un peu plus de cohésion et de dynamique
de groupe. Avec les difficultés pour un public adolescent de se concentrer, mon terpnos logos était
plus fourni que pour les adultes, afin de ne pas trop favoriser leur déconcentration. Leur difficulté sur
l’image de soi (se sentir ridicule en faisant des mouvements par exemple) m’a obligé à appuyer
fortement sur la notion de liberté. Néanmoins, malgré ces précautions, déconcentrations et
difficultés à lâcher prise ont été présents pour certains d’entre eux. Il a été très difficile de les faire
s’exprimer. Petit à petit une alliance s’instaurait mais pas pour tous. C’est un public que
j’appréhende beaucoup pour ses réactions et ses non-réactions. Me former sur l’approche de ce
public m’aiderait sous doute beaucoup pour adapter des séances de sophrologie. Il était difficile de
42
connaître comment chacun ressentait les séances par le peu d’expression de leur part. Les
participants étaient présents à toutes les séances sauf à deux d’entre elles, ce qui est était un bon
indicateur pour juger de leur motivation et de leurs ressentis vis-à-vis de ce stage. Je n’ai pas mis en
place de phéno-descriptions par écrit par oubli de préparation (stylos, papier).
Avec les adultes, l’alliance s’est instaurée rapidement, dû à une moindre appréhension de ma part et
dû à un public moins intimidé et plus mature. A chaque séance j’apportais un sujet de discussion sur
lequel j’apportais quelques éléments théoriques et sur lequel nous échangions : stress et sport,
confiance en soi, sommeil, douleur… J’ai été surpris des échanges intéressants que nous avons eu et
le fait que certains ont livré en dialogue pré-sophronique et en dialogue post-sophronique des
sensations, ressentis parfois personnels. De plus en aparté des séances, en discussion seul avec moi
ou en petit groupe, certains se sont également livré sur des aspects plus intimes, ce qui dénotait ma
capacité à avoir pu créer une vraie alliance avec les participants. Alliance d’autant plus difficile à
créer en séance de groupe qu’en séance individuelle. Dans ces moments d’échange, je me mettais en
disponibilité pour écouter et réagir correctement. Lors des phéno-descriptions, j’invitais ceux qui
souhaitaient à exprimer leurs ressentis et leurs vécus. Après quelques moments de silence, un
pouvait s’exprimer, puis un autre. Ils ne parlaient pas forcément chacun leur tour, certains
s’exprimaient en plusieurs fois. J’ai choisi de ne pas faire de « tour de table » laissant l’expression
libre, et permettant à chacun de répondre « après coup », de rajouter quelque chose même s’il avait
déjà parlé. Ce fonctionnement à participé à la bonne dynamique de groupe. Certains pour des
contraintes professionnelles n’ont pas pu assister à toutes les séances mais l’assiduité, le fait que
chacun utilise des outils entre nos séances démontrait leur motivation et leur envie de venir chaque
mardi soir. Certains n’ont pas trouvé exactement ce qu’ils cherchaient dans ce stage, cela étant la
limite de séances de groupe, c'est-à-dire le fait de ne pas pouvoir s’adapter à chacun. A partir de la
5ème semaine, les séances étaient enregistrées et envoyées par mail aux participants.
Ce stage ne m’a pas permis d’étoffer ma manière de présenter la sophrologie, de démontrer son
efficacité, ses méthodes et ses outils à des personnes soit n’en ayant aucune connaissance, soit à des
personnes en ayant une représentation erronée.
Ce stage m’a permis une première expérience dans le cadre de la sophrologie auprès de sportifs et
dans le cadre de la sophrologie auprès adolescents. Mon projet initial qui est de développer la
sophrologie auprès d’enfants et auprès de sportifs s’en trouve renforcé.
43
Les outils de la sophrologie que je maitrise mieux qu’avant l’organisation du stage :
Relaxation Dynamique Caycédienne du 1er degré et du 2ème degré, Training Autogène de
Schulz, visualisations, Sophro-Déplacement du Négatif, Sophro-Acceptation Progressive,
Sophro-Substitution Sensorielle, Protection sophro-liminal du sommeil.
Les outils de la sophrologie que je ne maitrise pas encore assez bien (utilisés ou pas pendant le
stage) :
Relaxation Dynamique Caycédienne du 3ème et 4ème degré, Sophro-Présence Immédiate,
Sophro-Correction Sérielle, Sophro-récréative.
7.2. Mon bilan personnel :
Ce stage fut une expérience riche et passionnante. Cela m’a permis de me confronter à des réalités :
définir des objectifs de séances, animer en s’adaptant à un public, transmettre des techniques, réagir
face à des difficultés et des réactions des participants.
J’appréhendais surtout les séances avec les adolescents, public avec lequel je ne me sens pas
facilement à l’aise. J’ai eu beaucoup de mal à me dire que ce que je faisais avec eux leur était
profitable car je ne savais pas sur quels indicateurs me baser. L’heure suivante, animer auprès du
groupe d’adultes était un plaisir. Peu à peu je me suis senti plus à l’aise avec le premier groupe. Dans
l’ensemble j’ai été à l’écoute de tous les participants, favorisant leur apprentissage et leur
autonomie. Je me suis senti à ma place. J’ai acquis une plus grande aisance et confiance en moi. Cela
m’a conforté dans mon projet, celui de devenir sophrologue et de poursuivre mon engagement dans
le domaine professionnel de la relation d’aide et de la pédagogie.
8. Bilan de la municipalité de Bar-sur-Aube :
Ci-après un courrier de la municipalité de Bar-sur-Aube décrivant le bilan du stage réalisé. Benoit
Baptiste, Educateur des Activités Physiques et Sportives, indique que le stage de sophrologie mis en
place a répondu aux besoins et attentes de la municipalité et du service des sports. Il indique
également que les participants en ont tiré les bienfaits et les bénéfices et souligne la satisfaction de
ces derniers.
46
9. Bibliographie : Comprendre et pratiquer la Sophrologie de Bernard Etchelecou
Sophrologie et performance sportive du Docteur Edith Perreau-Pierre
La sophrologie du Docteur Luc Audoin
Revue Cerveau et Psycho : le sommeil et ses troubles
Le sommeil du Docteur Luc Audoin
10. Annexes :
Article de presse du journal l’Est-Eclair paru dans l’édition du 2 avril
2010. Diapositives présentées lors de la conférence sur « Sophrologie et
sport » aux clubs de Bar-sur-Aube le 30 mars 2010. Questionnaire de fin de stage.
Convention de stage. Attestation de stage.
47
Bar-sur-Aube
Le stage de sophrologie attend
les sportifs
Matthieu Wiart organise un stage de sophrologie
Une vingtaine de personnes ont assisté mardi soir au cosec de Bar-sur-Aube à la réunion d'information sur la
sophrologie animée par Matthieu Wiart, consultant dans le domaine. Le but de la réunion : présenter la sophrologie, qui utilise les techniques de relaxation, mais aussi d'annoncer la tenue d'un stage de formation. Ainsi, dix à douze sportifs de Bar-sur-Aube sont invités à participer à un stage de formation en sophrologie, soit une séance d'une heure sur une dizaine de semaines dès avril. Le but étant de préparer les compétitions, la sophrologie permettant de favoriser la récupération après l'effort, de gérer le stress, de favoriser la cohésion de l'équipe, d'améliorer la qualité du sommeil et de renforcer la confiance en soi. La séance s'est terminée par un exercice. À noter qu'on trouvait dans le public des nageurs du SNMB et des karatékas du Shotokan Karaté Do barsuraubois. Renseignements au Cosec. S.R.
48
Bar-sur-Aube
30 mars 2010
Matthieu Wiart
La sophrologie Trait d’union entre des techniques de relaxation
occidentales par la parole et des techniques de relaxation orientale par la posture.
Ensemble d’outils mis à disposition de tous pour trouver l’harmonie corps /esprit.
Créée en 1960 par un neuropsychiatre colombien, Alfonso Caydedo
Vient de sos (harmonie, équilibre), phren (conscience), et logos (étude).
49
Les outils de la sophrologie
Le respiration.
La visualisation.
Les mouvements.
Les sensations proprioceptives, extéroceptives, intéroceptives.
L’alternance tension-relâchement.
La voix du sophrologue.
Démarche
Induction : induire la détente
Activation : exercices proposés
Pause d’intégration et de totalisation
Retour et dialogue post séance
2
3
4
12
1
3
4
50
Le stress et le sport Le stress est la réponse non spécifique de l’organisme à toute demande
d’adaptation.
Sécrétion d’adrénaline, créant une augmentation de la tension artérielle, du rythme cardiaque, et du rythme respiratoire.
Sécrétion de cortisol.
Présence de sucre dans le corps que je dois évacuer.
L’individu s’adapte, se protège, ou utilise le stress
Image : si on a régulièrement des vagues, le but est de savoir bien nager, de mettre des digues, mais aussi pourquoi pas d’utiliser les vagues pour s’élever.
Le bon stress/le mauvais stress du sportif
Pourquoi le sport utilise la sophrologie?
La sophrologie permet une rencontre entre le corps et l’esprit. On sait bien que la performance du sportif n’est pas uniquement liée à ses capacités physiques mais aussi à sa force mentale. La sophrologie cherche une rencontre, une harmonie, un équilibre entre le corps et l’esprit.
Image : Comment se sentir bien dans ses baskets si nous n’avons pas conscience qu’elles sont mal lacées??
La sophrologie permet de déployer l’énergie juste. Le sportif dans sa pratique créé une tension musculaire, utilise de l’oxygène, et mobilise différentes zones du cerveau. Il doit ainsi trouver une juste énergie pour l’effort à produire, et ne pas en consommer inutilement.
Un plongeur qui aurait une idée parasite consommera de l’oxygène.
Un coureur du 100m ayant le visage en tension utilisera de l’énergie inutile.
Le sportif alterne les moments de tension-relâchement (compétition- récupération). La qualité du moment de récupération est un facteur de performance du sportif.
51
Quels sont les thèmes travaillés en sophrologie sportive ? Favoriser la récupération après l’effort.
Apprendre à aborder positivement les événements.
Améliorer la qualité du sommeil.
Se dynamiser physiquement et psychologiquement avant l’effort.
Stimuler le pouvoir de concentration.
Se motiver, lutter contre le découragement.
Gérer le stress.
Développer des facultés de mémorisation.
S’adapter à son environnement.
Favoriser la cohésion de l’équipe.
Renforcer la confiance en soi.
Quelques outils proposés en sophrologie sportive ?
Sentir son corps (schéma corporel) :
le pompage, l’hémicorps, le nauli.
Sentir le geste/plaisir du geste :
la rotation axiale, les éventails.
Trouver l’énergie juste :
stimulation corporelle , déplacement du négatif.
Se concentrer : La visualisation de l’objet neutre, activation des sens.
Préparer une compétition : La visualisation positive de l’après compétition puis
visualisation positive du moment de compétition.
Récupérer, se relâcher: respiration carrée, respiration alternée, Training Autogène de
Schulz
Se motiver : respiration dynamisante, renforcement du positif
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La sophrologie est plus qu’une méthode de relaxation. Elle relâche mais elle dynamise également. Pour le sportif, elle cherche ainsi le niveau optimal de performance par le mélange récupération-dynamisation.
La sophrologie demande un entrainement régulier, et une autonomie progressive de la personne quant aux techniques proposées.
Comment fonctionne une séance ?
Dialogue d’avant-séance
Sophronisation de base : amène un état de détente profonde et naturelle, obtenu à l'aide de la respiration, de la relaxation musculaire, et de la détente mentale.
Exercices d’activation : mouvements, visualisations, respirations.
Dialogue post-séance
Consigne
Vivre une séance
Pour comprendre la sophrologie, le meilleur moyen c’est de la vivre.
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Proposition de collaboration
Stage de formation : 10-12 personnes 1h15 par semaine pendant 10 semaines Thèmes et problématiques à construire : préparation d’une
compétition, gestion de stress, récupération… Début mi avril
Ma formation : Centre d’Etudes et d’Application de la sophrologie dirigée par le
docteur Luc Audoin. Une année de formation pour l’obtention du certificat de
sophrologue patricien permettant d’exercer. Une année de formation supplémentaire pour l’obtention du
diplôme de praticien sophrologue.
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BILAN DU STAGE DE SOPHROLOGIE POUR LES CLUBS SPORTIFS
DE BAR-SUR-AUBE DU 28 AVRIL AU 6 JUILLET 2010 Questionnaire pour le groupe d’adolescents. Toutes les réponses seront confidentielles Nom, prénom, âge :
1. Pourquoi as- tu voulu participer à ce stage ? (par curiosité, cela t’as été conseillé par quelqu’un, pour te détendre…).
2. Quels sont les exercices que tu as appréciés ? (imaginer un paysage, mouvement de pompage, imaginer une compétition…)
3. T’es tu entraîné(e) en dehors des séances ? qu’as-tu fais (respirations, mouvements, concentrations…) ?
4. Utilises-tu la sophrologie aujourd’hui dans ton sport ? ou dans ta vie de tous les jours ? Comment?
5. Coche si le stage a nettement amélioré (++), amélioré (+), diminué (-), nettement diminué (-), ou sans effet positif ou négatif (=) sur les domaines suivants
Dans le sport
+ ++ = - - -
La confiance en toi
Ta capacité à gérer le stress
La qualité de ton sommeil avant ou après un entrainement/une compétition
Ta motivation à pratiquer du sport
Ta capacité à positiver dans les échecs ou les difficultés
Ta concentration dans la pratique
Tes performances sportives
Si tu veux préciser davantage :
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Dans la vie quotidienne
+ ++ = - - -
Ta confiance en soi
Ta capacité à gérer le stress
La qualité de ton sommeil
La motivation à l’école, à la maison…
Ta capacité à positiver dans les échecs ou les difficultés
Ta concentration
La connaissance de ton corps
Tes performances (à l’école, autres activités)
Si tu veux préciser davantage :
6. Que t’as apporté et ne t’a pas apporté ce stage ? (autres que les thèmes ci-dessus, par exemple de la fatigue, des douleurs, de l’énergie…)
7. Penses-tu utiliser dans ton sport ou dans d’autres domaines des techniques apprises pendant
le stage ? Lesquelles (par exemple respiration du ventre, mouvement de pompage, concentration sur un paysage…) ?
8. As-tu des remarques à faire concernant l’animation des séances ?
9. Souhaites-tu continuer à pratiquer la sophrologie ? Pourquoi ?
10. Souhaites-tu ajouter d’autres expressions, témoignages, vécus concernant ton expérience en sophrologie ?
Merci d’avoir participer à ce stage. Matthieu Wiart, sophrologue en formation au C.E.A.S de Paris Si tu veux me contacter, si tu as des questions : 06 27 79 15 49 / [email protected]
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BILAN DU STAGE DE SOPHROLOGIE POUR LES CLUBS SPORTIFS
DE BAR-SUR-AUBE DU 28 AVRIL AU 6 JUILLET 2010 Questionnaire pour adultes Nom, prénom, âge :
1. Qu’attendiez-vous de la sophrologie/de ce stage ?
2. Quels sont les exercices que vous avez appréciés ?
3. Vous êtes-vous entraîné(e) en dehors des séances ? qu’avez-vous fait?
4. Utilisez-vous la sophrologie aujourd’hui dans votre vie quotidienne, dans votre sport ? Comment?
5. Cochez si le stage a nettement amélioré (++), amélioré (+), diminué (-), nettement diminué (-), ou sans effet positif ou négatif (=) sur les domaines suivants :
Dans le sport
++ + = - - -
Votre confiance en vous
Votre capacité à gérer le stress
La qualité de votre sommeil avant ou après un entrainement/une compétition
Votre motivation à pratiquer
Votre capacité à positiver dans les échecs ou les difficultés
Votre concentration dans la pratique
Vos performances sportives
Si vous voulez préciser davantage :
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Dans la vie quotidienne
+ ++ = - - -
Votre confiance en vous
Votre capacité à gérer le stress
La qualité de votre sommeil
Votre motivation dans vos projets/travail
Votre capacité à positiver dans les échecs ou les difficultés
Votre concentration
La connaissance de votre corps
Vos performances (travail…)
Si vous voulez préciser davantage :
6. Que vous a apporté et que ne vous a pas apporté ce stage ? (autres que les thèmes ci-dessus, par exemple de la fatigue, des douleurs, de l’énergie…)
7. En quoi dans votre sport pensez-vous utiliser les techniques apprises ? En quoi dans d’autres domaines/vie quotidienne pensez-vous utiliser les techniques apprises ?
8. Avez-vous des remarques à faire concernant l’animation des séances ?
9. Souhaiteriez-vous continuer à pratiquer la sophrologie ? Pourquoi ?
10. Souhaitez-vous ajouter d’autres expressions, témoignages, vécus concernant votre expérience en sophrologie ?
Merci pour avoir participer à ce stage, et pour vos différents partages de sensations et de vécus après chaque séance. Matthieu Wiart, sophrologue en formation au C.E.A.S de Paris Si vous voulez me contacter, si vous avez des questions : 06 27 79 15 49 / [email protected]