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SPORT, CULTURES ET CLASSES SOCIALES Thèse de Doctorat d'Etat en Sociologie par Jean-Michel Faure Université de Nantes - 17 juin 1987 L e noyau théorique et central de la thèse pourrait se formuler ainsi : on cherche à éclaircir la nature des relations qui existent à un moment donné entre les sports et leurs pratiques d'un côté, les classes sociales et les univers culturels qui leur sont propres, de l'autre. La question est importante, tant est grande aujourd'hui la place du sport dans notre société ? Où trouver en effet ailleurs que dans le sport cet équilibre miraculeux et cette coexistence polémique entre des groupes aux intérêts contraires, alors même que chacun d'eux y investit autant de ses passions et de sa culture ? Le point crucial de cette articulation repose, selon J.M. Faure, sur les usages que font de leurs corps les différentes classes sociales ; ces usages, fortement modelés par les conditions d'existence et de travail propres aux différentes classes, sont investis de valeurs et de significations culturelles. S'y jouent notamment les valeurs sociales les plus fondamentales des différents groupes sociaux : ascétisme, dépasse- ment de soi, recherche de l'excellence pour les uns ; convivialité et plaisir immédiat du jeu sportif pour les autres. A un esprit de sérieux qui définit l'usage légitime du sport, avec ses règles et ses exigences, une ascèse pouvant conduire jusqu'à la prise de risques mortels, s'oppose un rapport volontiers festif qui se réalise dans des affrontements ponctuels. Ces différences culturelles s'inscrivent dans des rapports de classe et de domination où le pouvoir de fixer les règles du jeu n'est pas également partagé : il est du côté des tenants de l'élitisme et de l'ascétisme. De là que le sport populaire, moins « universel » que l'autre et fortement ancré dans la vie locale et régionale (villages, quartiers) ne peut s'épanouir que sous la forme d'un compromis. Sans cesse contraintes de composer avec l'institution dont elles ne peuvent pas ne pas être partie prenante (Fédéra- tions, Clubs, Associations, etc.). les pratiques sportives populaires ne cessent de marquer écarts et différences à l'égard des normes en vigueur. L e grand mérite de J.M. Faure est, dans cette analyse difficile, de ne succomber à aucun des périls majeurs inhérents à l'entreprise : le machiavélisme et la main invisible de la classe dominante (la bourgeoisie avec un grand B organiserait pratiques et spectacles sportifs afin que les classes populaires s'y prennent et s'y perdent) comme le misérabilisme ou l'exaltation populiste des valeurs consubstantielles au Peuple avec un grand P. Organisateur de génie, le bourgeois est aussi décrit comme un pratiquant de choc ; la compétition sportive, les bourgeois la pratiquent en l'organi- sant et l'organisent en la pratiquant. Les hommes des classes populaires ne peuvent rivaliser que par le statut de professionnel. La pratique bourgeoise du sport n'est pas commandée par des valeurs d'hédonisme ou de distinction. Bourgeois et cadres s'engagent avec sérieux dans la compétition. Toutes les observations que confirme l'excellence des per- formances aboutissent à cette conclusion. Et l'on reprend le fil de la réflexion weberienne : réussir dans le sport, activité aux normes transpa- rentes et épurées par une pratique méthodique, c'est se donner la preuve de son aptitude à dominer. C'est dans le désir héroïque de vaincre et de se vaincre que se prouve et s'ostente le droit à la souveraineté éthique et esthétique sur les autres. La bourgeoisie croit aux valeurs sportives qu'elle inculque et les exerce avec sérieux. Chaque pratiquant privilégié respecte la hiérarchie commune où il s'efforce de se situer au mieux. On est aux antipodes d'un individualisme esthétisant et mondain où chacun improvi- serait les normes ; l'individualisme bourgeois est un individualisme de compétition. Une classe qui ne croit pas aux valeurs qu'elle inculque ne peut en assurer la légitimité. La bourgeoisie pratique sur son terrain. Mais les classes populaires ne sont pas exclues : elles sont à l'extérieur. Dans le concert de la compétition, du fair play, de l'excellence, les ouvriers introduisent une dissonnance qui n'est pas simple cacophonie : goût du jeu, excès dans le contrôle des règles, affirmations des solidarités sociales et locales, ruses collectives pour parvenir à sesfins,expressions publiques de formes d'humour, voilà où s'enracine le plaisir sportif du dimanche. Les modalités populaires de la pratique sportive donnent une leçon de base sur la culture du pauvre. Afin de démontrer toutes ces hypothèses, J.M. Faure s'est livré à un impressionnant travail d'investigation empirique et documentaire. A un corpus de données objectives faisant l'objet d'un traitement statistique vient s'ajouter une série remarquable et variée d'entretiens et d'observa- tions auprès de divers acteurs de la vie sportive. propres sociétés. De là ce recours à l'histoire pour rechercher les ancêtres mythologiques de cette institution nouvelle. La Grèce et les Jeux Olympi- ques ; les jeux villageois du Moyen-Age et de l'époque classique, la soule en particulier : les sports anglais, enfin, secrétés dans les bastions aristo- cratiques des public schools à la fin du siècle dernier. Sur la base d'une documentation érudite, confrontant de façon raisonnée les divers spécia- listes historiens, hellénistes, médiévistes, philosophes (Ulmann, Veyne et Foucault), français et étrangers, ayant traité de la généalogie des sports, J.M. Faure en conclut que loin d'avoir toujours existé, le sport est une institution moderne qui tire ses racines historiques d'un passé à la fois récent, industriel, capitaliste et anglais. Rien avant la fin du dix-neuvième siècle ne ressemblait véritablement au sport d'aujourd'hui. Les Jeux Olympiques, qui eux-mêmes n'avaient rien d'homogènes (ils ont beau- coup varié dans leurs fonctions et leurs modalités de moins huit cent au premier siècle) ne peuvent s'expliquer qu'à partir du moment où on les réfère aux fonctions sociales qu'ils remplissaient dans les ensembles historiques et sociaux qui les ont engendrés : la guerre et la paix entre les cités grecques, l'hégémonie athénienne, puis Spartiate, avant d'être macédonienne... Il en va de même pour les jeux villageois où s'exprimait un certain nombre des principes indentitaires et se jouaient des processus de reproduction sociale ou privée (mariages), propres aux communes concernées. De là que l'entreprise du baron de Coubertin, cherchant à donner à l'institution qu'il fondait, le sport moderne, une généalogie prestigieuse et antique, tient plus de la publicité mensongère que de la rigueur historique qui décèle au contraire ruptures et discontinuités, là où le fondateur ne voit qu'une marche majestueuse et continue. O n touche là l'un des points fortement affirmés et démontrés de la thèse : si le sport n'a pas toujours existé, il est aujourd'hui un, en dépit de sa diversité apparente et de la multiplicité de ses aspects et de ses champs d'exercice. J.M. Faure s'efforce de donner une définition théori- que rigoureuse de la matrice sportive, celle qu'on retrouve à la base de toute activité sportive, mais celle aussi qui distingue radicalement ces activités modernes de toutes celles qui les ont précédées. Dans l'alpinisme ou la plongée, le sport automobile ou le cyclisme, le tennis et le marathon, le football et le rugby, une constellation singulière de valeurs et de comportements, de règles et de sanctions, de modèles et de normes est toujours à l'oeuvre : codification et standardisation des règles et des gestes, communes à tous les sports et condition de l'établissement des classe- ments et des rangs : idée du dépassement permanent de soi et d'une recherche des limites. Les apprentissages inculqués n'ont d'autre champ d'application que la pratique sportive elle-même puisqu'ils ne visent qu'à la comparaison des performances et pourtant les valeurs au nom desquel- les s'exercent ces apprentissages ne sont pas sans rapport avec ce que Weber appelait en son temps « l'esprit du capitalisme ». Une preuve en est fournie et longuement analysée qui se présente au départ comme un paradoxe : en matière de sport, ce n'est pas le professionnel qui constitue le modèle de référence mais au contraire l'amateur désintéressé de haut niveau : « le professionnel moins l'argent », comme le souligne l'auteur avec netteté. Paradoxe étonnant pour une classe sociale qui organise sa vie de travail autour de la réussite monétaire et conçoit la rémunération comme la juste contrepartie de la productivité et de l'initiative. Problème passionnant dont la résolution apporte autant de lumières sur l'essence même du phénomène sportif que sur certains des mécanismes qui régis- sent en profondeur le fonctionnement de notre société globale. L 'intérêt de ce travail est grand : il apporte une contribution impor- tante tant à la connaissance de l'univers sportif qu'au développe- ment de la sociologie par le renouvellement d'une thématique weberienne. Comme le souligne l'auteur à l'issue de sa démarche : « Nous voulions donner au sport une leçon de sociologie : il faut reconnaître sportivement que le sport nous a donné une leçon de sociologie ». Christian Baudelot Professeur de Sociologie à l'Université de Nantes M ais tous ces faits contemporains réclamaient d'être situés dans une perspective historique afin de dégager progressivement la nature originale et particulière du sport d'aujourd'hui, pure invention de nos Le jury était composé de : Président : Pr J.C. Passeron (EHESS) Membres : MM. les Professeurs M. Augé (EHESS). R. Budzynski, C. Baudelot (Université de Nantes), R. Muchembled (Paris XII). M. Verret (Université de Nantes). EPS N° 213 SEPTEMBRE OCTOBRE 1988 73 Revue EP.S n°213 Septembre-Octobre 1988 c. Editions EPS. Tous droits de reproduction réservé

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SPORT, CULTURES ET CLASSES SOCIALES Thèse de Doctorat d'Etat en Sociologie par Jean-Michel Faure

Université de Nantes - 17 juin 1987

L e noyau théorique et central de la thèse pourrait se formuler ainsi : on cherche à éclaircir la nature des relations qui existent à un

moment donné entre les sports et leurs pratiques d'un côté, les classes sociales et les univers culturels qui leur sont propres, de l'autre. La question est importante, tant est grande aujourd'hui la place du sport dans notre société ? Où trouver en effet ailleurs que dans le sport cet équilibre miraculeux et cette coexistence polémique entre des groupes aux intérêts contraires, alors même que chacun d'eux y investit autant de ses passions et de sa culture ? Le point crucial de cette articulation repose, selon J.M. Faure, sur les usages que font de leurs corps les différentes classes sociales ; ces usages, fortement modelés par les conditions d'existence et de travail propres aux différentes classes, sont investis de valeurs et de significations culturelles. S'y jouent notamment les valeurs sociales les plus fondamentales des différents groupes sociaux : ascétisme, dépasse­ment de soi, recherche de l'excellence pour les uns ; convivialité et plaisir immédiat du jeu sportif pour les autres. A un esprit de sérieux qui définit l'usage légitime du sport, avec ses règles et ses exigences, une ascèse pouvant conduire jusqu'à la prise de risques mortels, s'oppose un rapport volontiers festif qui se réalise dans des affrontements ponctuels. Ces différences culturelles s'inscrivent dans des rapports de classe et de domination où le pouvoir de fixer les règles du jeu n'est pas également partagé : il est du côté des tenants de l'élitisme et de l'ascétisme. De là que le sport populaire, moins « universel » que l'autre et fortement ancré dans la vie locale et régionale (villages, quartiers) ne peut s'épanouir que sous la forme d'un compromis. Sans cesse contraintes de composer avec l'institution dont elles ne peuvent pas ne pas être partie prenante (Fédéra­tions, Clubs, Associations, etc.). les pratiques sportives populaires ne cessent de marquer écarts et différences à l'égard des normes en vigueur.

L e grand mérite de J.M. Faure est, dans cette analyse difficile, de ne succomber à aucun des périls majeurs inhérents à l'entreprise : le

machiavélisme et la main invisible de la classe dominante (la bourgeoisie avec un grand B organiserait pratiques et spectacles sportifs afin que les classes populaires s'y prennent et s'y perdent) comme le misérabilisme ou l'exaltation populiste des valeurs consubstantielles au Peuple avec un grand P. Organisateur de génie, le bourgeois est aussi décrit comme un pratiquant de choc ; la compétition sportive, les bourgeois la pratiquent en l'organi­sant et l'organisent en la pratiquant. Les hommes des classes populaires ne peuvent rivaliser que par le statut de professionnel. La pratique bourgeoise du sport n'est pas commandée par des valeurs d'hédonisme ou de distinction. Bourgeois et cadres s'engagent avec sérieux dans la compétition. Toutes les observations que confirme l'excellence des per­formances aboutissent à cette conclusion. Et l'on reprend le fil de la réflexion weberienne : réussir dans le sport, activité aux normes transpa­rentes et épurées par une pratique méthodique, c'est se donner la preuve de son aptitude à dominer. C'est dans le désir héroïque de vaincre et de se vaincre que se prouve et s'ostente le droit à la souveraineté éthique et esthétique sur les autres. La bourgeoisie croit aux valeurs sportives qu'elle inculque et les exerce avec sérieux. Chaque pratiquant privilégié respecte la hiérarchie commune où il s'efforce de se situer au mieux. On est aux antipodes d'un individualisme esthétisant et mondain où chacun improvi­serait les normes ; l'individualisme bourgeois est un individualisme de compétition. Une classe qui ne croit pas aux valeurs qu'elle inculque ne peut en assurer la légitimité. La bourgeoisie pratique sur son terrain. Mais les classes populaires ne sont pas exclues : elles sont à l'extérieur. Dans le concert de la compétition, du fair play, de l'excellence, les ouvriers introduisent une dissonnance qui n'est pas simple cacophonie : goût du jeu, excès dans le contrôle des règles, affirmations des solidarités sociales et locales, ruses collectives pour parvenir à ses fins, expressions publiques de formes d'humour, voilà où s'enracine le plaisir sportif du dimanche. Les modalités populaires de la pratique sportive donnent une leçon de base sur la culture du pauvre. Afin de démontrer toutes ces hypothèses, J.M. Faure s'est livré à un impressionnant travail d'investigation empirique et documentaire. A un corpus de données objectives faisant l'objet d'un traitement statistique vient s'ajouter une série remarquable et variée d'entretiens et d'observa­tions auprès de divers acteurs de la vie sportive.

propres sociétés. De là ce recours à l'histoire pour rechercher les ancêtres mythologiques de cette institution nouvelle. La Grèce et les Jeux Olympi­ques ; les jeux villageois du Moyen-Age et de l'époque classique, la soule en particulier : les sports anglais, enfin, secrétés dans les bastions aristo­cratiques des public schools à la fin du siècle dernier. Sur la base d'une documentation érudite, confrontant de façon raisonnée les divers spécia­listes historiens, hellénistes, médiévistes, philosophes (Ulmann, Veyne et Foucault), français et étrangers, ayant traité de la généalogie des sports, J.M. Faure en conclut que loin d'avoir toujours existé, le sport est une institution moderne qui tire ses racines historiques d'un passé à la fois récent, industriel, capitaliste et anglais. Rien avant la fin du dix-neuvième siècle ne ressemblait véritablement au sport d'aujourd'hui. Les Jeux Olympiques, qui eux-mêmes n'avaient rien d'homogènes (ils ont beau­coup varié dans leurs fonctions et leurs modalités de moins huit cent au premier siècle) ne peuvent s'expliquer qu'à partir du moment où on les réfère aux fonctions sociales qu'ils remplissaient dans les ensembles historiques et sociaux qui les ont engendrés : la guerre et la paix entre les cités grecques, l'hégémonie athénienne, puis Spartiate, avant d'être macédonienne... Il en va de même pour les jeux villageois où s'exprimait un certain nombre des principes indentitaires et se jouaient des processus de reproduction sociale ou privée (mariages), propres aux communes concernées. De là que l'entreprise du baron de Coubertin, cherchant à donner à l'institution qu'il fondait, le sport moderne, une généalogie prestigieuse et antique, tient plus de la publicité mensongère que de la rigueur historique qui décèle au contraire ruptures et discontinuités, là où le fondateur ne voit qu'une marche majestueuse et continue.

O n touche là l'un des points fortement affirmés et démontrés de la thèse : si le sport n'a pas toujours existé, il est aujourd'hui un, en

dépit de sa diversité apparente et de la multiplicité de ses aspects et de ses champs d'exercice. J.M. Faure s'efforce de donner une définition théori­que rigoureuse de la matrice sportive, celle qu'on retrouve à la base de toute activité sportive, mais celle aussi qui distingue radicalement ces activités modernes de toutes celles qui les ont précédées. Dans l'alpinisme ou la plongée, le sport automobile ou le cyclisme, le tennis et le marathon, le football et le rugby, une constellation singulière de valeurs et de comportements, de règles et de sanctions, de modèles et de normes est toujours à l'œuvre : codification et standardisation des règles et des gestes, communes à tous les sports et condition de l'établissement des classe­ments et des rangs : idée du dépassement permanent de soi et d'une recherche des limites. Les apprentissages inculqués n'ont d'autre champ d'application que la pratique sportive elle-même puisqu'ils ne visent qu'à la comparaison des performances et pourtant les valeurs au nom desquel­les s'exercent ces apprentissages ne sont pas sans rapport avec ce que Weber appelait en son temps « l'esprit du capitalisme ». Une preuve en est fournie et longuement analysée qui se présente au départ comme un paradoxe : en matière de sport, ce n'est pas le professionnel qui constitue le modèle de référence mais au contraire l'amateur désintéressé de haut niveau : « le professionnel moins l'argent », comme le souligne l'auteur avec netteté. Paradoxe étonnant pour une classe sociale qui organise sa vie de travail autour de la réussite monétaire et conçoit la rémunération comme la juste contrepartie de la productivité et de l'initiative. Problème passionnant dont la résolution apporte autant de lumières sur l'essence même du phénomène sportif que sur certains des mécanismes qui régis­sent en profondeur le fonctionnement de notre société globale.

L'intérêt de ce travail est grand : il apporte une contribution impor­tante tant à la connaissance de l'univers sportif qu'au développe­

ment de la sociologie par le renouvellement d'une thématique weberienne. Comme le souligne l'auteur à l'issue de sa démarche : « Nous voulions donner au sport une leçon de sociologie : il faut reconnaître sportivement que le sport nous a donné une leçon de sociologie ».

Christian Baudelot Professeur de Sociologie à l'Université de Nantes

M ais tous ces faits contemporains réclamaient d'être situés dans une perspective historique afin de dégager progressivement la nature

originale et particulière du sport d'aujourd'hui, pure invention de nos Le jury était composé de : Président : Pr J.C. Passeron (EHESS) — Membres : MM. les Professeurs M. Augé (EHESS). R. Budzynski, C. Baudelot (Université de Nantes), R. Muchembled (Paris XII). M. Verret (Université de Nantes).

EPS N° 213 SEPTEMBRE OCTOBRE 1988 73

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