un cours en miracles

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UN COURS EN MIRACLES VERSION INTEGRALE PRÉFACE TEXTE LIVRE D'EXERCICES POUR ÉTUDIANTS MANUEL POUR ENSEIGNANTS CLARIFICATION DES TERMES ÉDITIONS DU ROSEAU

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UN COURS EN MIRACLESVERSION INTEGRALEPRFACETEXTELIVRE D'EXERCICES POUR TUDIANTSMANUEL POUR ENSEIGNANTSCLARIFICATION DES TERMESDITIONS DU ROSEAU

Traduit de l'anglais par Denis Ouelleten collaboration avec Franchita CattaniLes Foundation for Inner Peace et Foundation for A Course in Miracles ainsi queles traducteurs du prsent ouvrage tiennent exprimer toute leur gratitude Madame Jacqueline Meyrieux pour son travail et son dvouement.Titre original : A Course in Miracles publi en 1975 par : The Foundation for Inner Peace P.O. Box 598 Mill Valley, CA 94942, USA www.acim.orgCopyright 1992, Second Edition, Foundation for A Course in Miracles. Portions also independently copyrighted.Copyright 2005 Foundation for A Course in Miracles, pour la traduction franaise approuve par : Dr Kenneth Wapnick, Foundation for A Course in Miracles Dr William W. Whitson, Foundation for Inner PeaceISBN 2-89466-104-5Tous droits de traduction, de reproduction et d'adaptation rservs pour touspays. Aucune partie de ce livre ne peut tre reproduite ni retransmise sousquelque forme ou par quelque moyen que ce soit : lectronique, mcanique,incluant vido, photocopie ou tout systme de saisie d'information, sans l'au-torisation du dtenteur du copyright. Pour plus d'information, communiqueravec la Foundation for A Course in Miracles, 41397, Buecking Drive, Temecula,CA 92590, USA. www.facim.org Bibliothque nationale du Qubec, 2005 Bibliothque nationale du Canada, 2005Distribution : Diffusion Raffin 29, rue Royal Le Gardeur (Qubec) J5Z 4Z3 Courriel : [email protected] Internet : http : //www.roseau.caImprim au CanadaDpt lgal :

AVANT-PROPOS La Foundation for Inner Peace a adopt le principe voulantq u ' u n e traduction d'Un cours en miracles doit tre aussi prsque possible de l'original anglais. Les traducteurs d'Un cours enmiracles ont deux dfis relever. Ils doivent d'abord matriser leCours en anglais, leur langue seconde. Ensuite il leur faut trans-poser leur comprhension dans leur langue premire, processuscharg de tous les problmes qui viennent de jeter un pont entredeux cultures. Ils doivent surmonter ces deux dfis sans perdrela signification et les subtilits du systme de pense du Cours.Nous avons adopt des critres rigoureux dans la slection et lasupervision des traducteurs. En effet, il nous a souvent fallu desannes pour choisir une quipe de traducteurs comptents; quipenormalement constitue d'un traducteur principal, de plusieurslecteurs et d'un rviseur. Certaines traductions se sont chelon-nes sur plus de dix ans, avec un changement d'quipe en coursde route et plusieurs rvisions de faon saisir l'esprit et la signi-fication d'Un cours en miracles dans la langue cible. Pour atteindre ces hauts critres, nous avons adopt les lignesdirectrices suivantes :1) Notre premire rgle est : Rester fidle au sens prcis dechaque phrase dans Un cours en miracles. Comme le dit le Cours : ...un bon traducteur, bien qu'il doive changer la forme dece qu'il traduit, ne change jamais la signification. De fait, sonseul but est de changer la forme de faon conserver la si-gnification originale (Texte, p. 123). Par consquent, chaque fois qu'il y a choisir entre prserverla signification du texte anglais et une traduction plus littraireou potique, le premier parti est toujours prfr. De grandesportions d'Un cours en miracles (dont tout le Livre d'exercices, partir de la leon 99) sont crites en pentamtres iambiques, levers de Shakespeare. Presque toujours, il a fallu ne tenir aucuncompte de la forme potique afin de prserver la signification.2) Notre deuxime rgle renforce la premire : Ne pas essayerd'amliorer le Cours. Habituellement, les traducteurs ont deuxtypes de tentations. Lorsque l'anglais semble maladroit ou ambigu,

ils sont tents de faire mieux que l'anglais en amliorant le texteou en le clarifiant en ajoutant des mots ou des paraphrases quin'apparaissent pas dans l'original. Pour contrer une telle tentation, nous avons insist sur l'im-portance de conserver l'ambigut originale dans la traduction. Un autre problme concerne l'utilisation de certains mots-cls.De nombreux traducteurs ont essay d'utiliser des synonymes pourrendre le Cours plus color. Nous avons fortement conseillaux traducteurs de rsister cette tentation parce que les tu-diants doivent adopter certains mots-cls comme fondement dusystme de pense du Cours. Avec le temps, les tudiants s'aper-oivent qu'ils font leur le vocabulaire du Cours. Par consquent,nous avons demand aux traducteurs de respecter le choix demots du Cours mme si un tel vocabulaire peut sembler trangeau dbut pour le lecteur. Ces mots doivent rester les mmes d'unbout l'autre de la traduction, tout comme ils restent les mmesdans l'original anglais.3) Notre troisime rgle semble contredire la seconde : Quandla signification le demande, changer la phrase anglaise afin d'ob-tenir une traduction plus fluide. L'anglais ne suit pas toujoursles rgles strictes de la bonne grammaire. Les traducteurs sontautoriss corriger les imperfections grammaticales afin de pr-server la signification dans la traduction. Un autre cas exigeant une rvision par un traducteur concernele genre. Dans au moins une langue, Saint-Esprit est fminin.Dans un cas comme celui-l, nous avons conseill au traducteurd'utiliser des pronoms de genre fminin mme si, en anglais, seulle masculin est utilis.4) Notre quatrime rgle concerne les rfrences bibliques dansle Cours, qui en compte plus de 800. La plupart d'entre elles nesont pas indiques par des guillemets et le lecteur qui n'est pasfamilier avec la Bible pourrait facilement ne pas les voir. Toutesces rfrences sont tires de la Bible King James en anglais. Nousavons demand aux traducteurs de citer la Bible qui, dans laculture de la langue cible, a la mme importance que la Bible KingJames dans le monde anglophone. Dans Un cours en miracles, certaines rfrences bibliques sontdes citations libres des versets de la Bible. Les traducteurs ont ttents de corriger le Cours en rendant la pleine citation biblique

dans la langue cible. Nous n'avons pas permis de tels change-ments. Si Un cours en miracles cite librement un passage biblique,le traducteur devrait faire de mme.5) Notre cinquime rgle est : Recourir rarement aux notes.Les notes se rangent dans trois catgories d'explications :a) les jeux de mots qui se perdent dans la traduction;b) les expressions idiomatiques amricaines;c) les citations bibliques dont la signification dpend de laversion anglaise de la Bible King James, mais qui ne peuventpas tre traduites adquatement dans la langue cible. Dans tous les cas, nous avons suivi le principe voulant quenous fassions le moins de changements possible par rapport l'anglais.6) Notre sixime et dernire rgle concerne la traduction d'un mottrs important : Expiation. (En anglais, Atonement) Presquesans exception, ce mot a constitu un rel dfi pour les traduc-teurs, et il a pos des problmes bien des tudiants anglophonesd'Un cours en miracles. Ce terme biblique est un concept centraldans la tradition judo-chrtienne, o il exprime le plan de Dieupour sauver ses enfants, qui sont pcheurs et pleins de culpabi-lit, par leur propre souffrance et leur propre sacrifice, de mmeque par la mort expiatrice de Jsus sur la croix. Comme beaucoup d'autres mots qu'Un cours en miracles em-prunte la tradition biblique, le mot Expiation reoit une signi-fication totalement diffrente de celle que lui donne la traditionjudo-chrtienne. Dans le Cours, Expiation rfre la cor-rection de la croyance en la ralit du pch et de la culpabilit. Cechangement de signification d'un mot courant est un exemple duprocessus pdagogique du Cours qui, par l'utilisation de tels mots dclencheurs , fait remonter l'esprit du lecteur des aspectsrefouls du systme de pense de l'ego. De cette faon, ce qui estrefoul peut tre regard et enfin pardonn. Pour tre efficace, leprocessus de correction demande de reconnatre nos croyanceset concepts errons, et non de les refouler. Par consquent, utili-ser un mot plus inoffensif pour traduire Atonement, comme rconciliation ou rdemption, aurait pour effet de saperce processus de correction de nos penses errones, en ne leur

permettant pas d'apparatre dans nos esprits. En utilisant le mottraditionnel pour Atonement dans toutes les traductions, avec saconnotation habituelle qui est de dfaire la culpabilit par lesacrifice, les tudiants d'Un cours en miracles ont ainsi la possibi-lit de pardonner vritablement le systme de pense de l'ego eneux-mmes. Nous esprons que cette traduction d'Un cours en miracles estaussi fidle que possible la fois la lettre et l'esprit de l'ori-ginal anglais afin que le monde entier puisse profiter de cet im-portant document spirituel. Nous sommes reconnaissants de ceque des tudiants de partout dans le monde puissent se joindre nous dans le voyage de retour Dieu.Foundation for Inner PeaceNOTES Pour faciliter la lecture, nous avons cru prfrable de ne pasinsrer d'appels de note dans le texte. Plutt, les notes sont ras-sembles en fin d'ouvrage avec renvois aux passages auxquelselles se rapportent.NOTE DES TRADUCTEURS Pour d'autres explications sur la traduction franaise, voir laNote des traducteurs la fin de l'ouvrage.RFRENCES BIBLIQUES Pour les citations bibliques, nous avons consult en premierlieu la Bible Segond, dition 1910; et en deuxime lieu la Bible deJrusalem, dition 1984. Lorsque ni l'une ni l'autre de ces biblesn'tait assez proche de l'anglais, nous avons eu recours la BibleTob, dition 1972/75.

PRFACE Cette prface fut crite en 1977, en rponse de nombreuses demandes debrve introduction Un cours en miracles. Helen Schucman crivit elle-mme lesdeux premires parties : D'o il vient et Ce qu'il est. La dernire partie, Ce qu'ildit, fut crite suivant le processus de dicte intrieure dcrit dans la prface.D'o il vient l'origine d'Un cours en miracles, il y a deux personnes prenantla dcision soudaine de se joindre dans un but commun. Ils s'ap-pelaient Helen Schucman et William Thetford et ils taient pro-fesseurs de psychologie mdicale au College of Physicians andSurgeons de l'Universit Columbia dans la ville de New York. Peuimporte qui ils taient, sauf que l'histoire montre qu'avec Dieutoutes choses sont possibles. Ils n'avaient pas d'intrt pour laspiritualit. Leur relation tait difficile et souvent tendue, et ils seproccupaient surtout d'tre accepts et reconnus sur les planspersonnel et professionnel. En gnral, ils avaient beaucoup in-vesti dans les valeurs de ce monde. Leurs vies ne s'accordaientgure avec ce que le Cours prconise. Helen, celle qui le Coursfut dict, se dcrit elle-mme :Psychologue, ducatrice, conformiste en thorie et athe encroyance, je travaillais dans un milieu universitaire fort presti-gieux. Et puis quelque chose arriva qui dclencha une srie d'v-nements que je n'aurais jamais pu prvoir. Le chef de mondpartement m'annona l'improviste qu'il tait fatigu des sen-timents de colre et d'agressivit que nos attitudes refltaient, et ilconclut qu'il devait y avoir une autre voie. Comme si j'avaisattendu ce signal, je consentis l'aider la trouver. Apparemment,le Cours est cette autre voie. Bien que leur intention ft srieuse, ils eurent beaucoup dedifficult se lancer dans cette entreprise commune. Mais ilsavaient offert au Saint-Esprit le petit dsir qui, comme le Coursallait le souligner maintes et maintes fois, suffit pour Lui per-mettre d'utiliser toute situation Ses propres fins en la dotant deSa puissance.

Le rcit d'Helen continue ainsi :L'criture proprement dite fut prcde de trois mois assez surpre-nants pendant lesquels Bill m'avait suggr de mettre par crit lesrves hautement symboliques et les descriptions des trangesimages qui me venaient. Bien que je fusse plus habitue l'inat-tendu au bout de ces trois mois, je fus malgr tout trs surpriselorsque j'crivis : Ceci est un cours en miracles. Ce fut mon pre-mier contact avec la Voix. Elle ne produisait aucun son mais ellesemblait me donner une sorte de dicte intrieure rapide que je prisdans un carnet de stnographie. L'criture ne fut jamais automa-tique. Elle pouvait tre interrompue n'importe quel moment etreprise plus tard. Cela me mettait fort mal l'aise mais il ne mevint jamais srieusement l'esprit d'arrter. On aurait dit qu'ils'agissait d'une mission particulire que j'avais, je ne sais o nicomment, accept de remplir. Toute l'entreprise reposait sur unevritable collaboration entre Bill et moi, et beaucoup de son impor-tance, j'en suis sre, rside en cela. J'crivais ce que la Voix disait,en faisait lecture Bill le lendemain, et il le tapait la machinesous ma dicte. Je suppose qu'il avait aussi sa propre mission par-ticulire. Sans ses encouragements et son soutienne n'aurais jamaist capable d'accomplir la mienne. Le processus tout entier prit peu prs sept ans. Le Texte vint en premier, puis le Livre d'exercicespour tudiants et enfin le Manuel pour enseignants. Seuls quelqueschangements mineurs ont t apports. Les titres des chapitres etles sous-titres ont t insrs dans le Texte, et certaines des rf-rences plus personnelles qui vinrent au commencement ont tomises. part cela, le texte est essentiellement inchang. Les noms des personnes qui ont collabor la transcription duCours n'apparaissent pas sur la couverture parce que le Courspeut et devrait se suffire lui-mme. Il n'a pas t conu pour ser-vir de fondement une nouvelle secte. Son seul but est de four-nir une voie dans laquelle certaines personnes pourront trouverleur propre Enseignant intrieur.Ce qu'il est Comme le suggre son titre, le Cours est structur tout au longcomme un outil d'enseignement. Il consiste en trois livres : un

Texte de 718 pages, un Livre d'exercices pour tudiants de 506pages et un Manuel pour enseignants de 94 pages. Les tudiantspeuvent choisir l'ordre dans lequel ils se servent des livres, et lafaon dont ils les tudient, en fonction de leurs prfrences et deleurs besoins particuliers. Le programme d'tudes, ou curriculum, que propose le Coursa t soigneusement conu et il est expliqu tape par tape tantau niveau thorique que pratique. Il met l'accent sur l'applicationplutt que sur la thorie, et sur l'exprience plutt que sur la tho-logie. Il est dit explicitement qu'une thologie universelle estimpossible, mais une exprience universelle est non seulementpossible mais ncessaire (Manuel, p. 79). Bien que la langue soitchrtienne, le Cours traite de thmes spirituels universels. Ilsouligne qu'il n'est qu'une version du curriculum universel. Il yen a beaucoup d'autres, et celle-ci n'en diffre que par la forme. la fin toutes mnent Dieu. Le Texte est en grande partie thorique; y sont prsents lesconcepts sur lesquels repose le systme de pense du Cours. Sesides servent de fondement pour les leons du Livre d'exercices.Sans la mise en application que fournit le Livre d'exercices, leTexte resterait essentiellement une srie d'abstractions qui nesuffiraient gure amener le renversement de pense que visele Cours. Le Livre d'exercices comprend 365 leons, soit une pour chaquejour de l'anne. Toutefois, il n'est pas ncessaire de poursuivre lesleons ce rythme et quelqu'un peut trs bien vouloir s'attarderplus d'une journe sur une leon qui lui plat particulirement.Les instructions recommandent seulement de ne pas tenter defaire plus d'une leon par jour. L'aspect pratique du Livre d'exer-cices est mis en vidence dans son introduction, qui met l'accentsur l'exprience acquise par la pratique plutt que sur un enga-gement pralable envers un but spirituel : Certaines des ides que prsente le livre d'exercices te para-tront difficiles croire; d'autres te sembleront tout fait surpre-nantes. Cela n'a aucune importance. Il t'est simplement demandd'appliquer les ides de la manire indique. Il ne t'est pas de-mand de les juger. Il t'est seulement demand de les utiliser. C'estleur utilisation qui leur donnera une signification pour toi et temontrera qu'elles sont vraies.

Souviens-toi seulement de ceci : tu n'as pas besoin de croire lesides, tu n'as pas besoin de les accepter, tu n'as pas mme besoinde leur faire bon accueil. Il se peut qu' certaines d'entre elles, tursistes activement. Rien de tout cela n'a d'importance, et leur effi-cacit n'en est pas diminue. Mais ne te permets pas de faire desexceptions dans l'application des ides que contient le livre d'exer-cices; et quelles que soient tes ractions ces ides, utilise-les. Riend'autre que cela n'est requis (Livre d'exercices, p. 2). Enfin le Manuel pour enseignants, qui est crit sous forme dequestions et rponses, fournit des rponses quelques-unes desquestions les plus susceptibles d'tre poses par un tudiant. Ilcontient aussi une clarification de certains des termes que le Coursutilise, le Texte servant de cadre thorique ces explications. Le Cours ne prtend pas tre dfinitif, pas plus que le Livred'exercices n'est destin complter l'apprentissage de l'tudiant. la fin, le lecteur est laiss entre les mains de son propre Ensei-gnant intrieur, Qui dirigera tout enseignement ultrieur commeIl le jugera bon. Quoique le Cours couvre une vaste sphre, la v-rit ne peut pas tre limite une forme finie, ainsi qu'il est ditclairement dans l'nonc la fin du Livre d'exercices : Ce cours est un commencement et non une fin (...) Il ne t'est plusassign de leons prcises, car il n'en est plus besoin. Dsormais,n'coute que la Voix pour Dieu (...) Il dirigera tes efforts en te di-sant exactement quoi faire, comment diriger ton esprit et quandvenir Lui en silence, demander Sa sre direction et Sa Parole cer-taine (Livre d'exercices, p. 505).Ce qu'il ditRien de rel ne peut tre menac.Rien d'irrel n'existe.En cela rside la paix de Dieu. Ainsi commence Un cours en miracles. Il fait une distinction fon-damentale entre le rel et l'irrel; entre la connaissance et la per-ception. La connaissance est vrit, sous une seule loi, la loi del'amour ou de Dieu. La vrit est inaltrable, ternelle et non am-bigu. Elle peut ne pas tre reconnue mais elle ne peut pas trechange. Elle s'applique tout ce que Dieu a cr, et seul ce qu'il

a cr est rel. Elle est au-del de l'apprentissage parce qu'elle estau-del du temps et des processus. Elle n'a pas d'oppos; pas decommencement ni de fin. Elle est, tout simplement. Le monde de la perception, par contre, est le monde du temps,du changement, des commencements et des fins. Il est bas surl'interprtation et non sur des faits. C'est le monde de la naissanceet de la mort, fond sur la croyance dans le manque, la perte, lasparation et la mort. Il s'apprend plutt qu'il n'est donn; il estslectif dans ses perceptions, instable dans son fonctionnementet inexact dans ses interprtations. De la connaissance et de la perception respectivement surgis-sent deux systmes de pense distincts qui sont tous gardsl'oppos l'un de l'autre. Dans le champ de la connaissance, au-cune ide n'existe part de Dieu, car Dieu et Sa Cration parta-gent une mme Volont. Toutefois, le monde de la perception estfait par la croyance en des opposs et en des volonts sparesqui sont en conflit perptuel les unes avec les autres ainsi qu'avecDieu. Ce que la perception voit et entend parat tre rel parcequ'elle ne laisse monter la conscience que ce qui est conformeaux souhaits de celui qui peroit. Cela mne un monde d'illu-sions, un monde qui a constamment besoin de dfenses prci-sment parce qu'il n'est pas rel. Quand tu es pris dans le monde de la perception, tu es pris dansun rve. Tu ne peux pas t'chapper sans aide parce que tout ceque tes sens te montrent ne fait que tmoigner de la ralit durve. Dieu a fourni la Rponse, la seule Issue, la vritable Aide.C'est la fonction de Sa Voix, Son Saint-Esprit, d'agir comme M-diateur entre les deux mondes. Il peut le faire parce que, alorsque d'une part Il connat la vrit, d'autre part Il sait aussi recon-natre nos illusions, mais sans y croire. Le but du Saint-Esprit estde nous aider chapper du monde du rve en nous enseignantcomment renverser notre faon de penser et dsapprendre noserreurs. Le pardon est le grand outil d'apprentissage au moyenduquel le Saint-Esprit nous aide oprer ce renversement. Tou-tefois, le Cours a sa propre dfinition de ce qu'est rellement lepardon, tout comme il a sa propre faon de dfinir le monde. Le monde que nous voyons ne fait que reflter notre proprecadre de rfrence intrieur les ides dominantes, les souhaitset les motions dans nos esprits. La projection fait la percep-tion (Texte, p. 266,477). Nous regardons d'abord au-dedans, etnous dcidons quel genre de monde nous voulons voir, puis nous

projetons ce monde l'extrieur, faisant de lui la vrit telle quenous la voyons. Ce qui le rend vrai, ce sont les interprtations quenous donnons de ce que nous voyons. Si nous utilisons la per-ception pour justifier nos propres erreurs notre colre, nosimpulsions attaquer, notre manque d'amour sous n'importequelle forme , nous verrons un monde de mal, de destruction,de malice, d'envie et de dsespoir. Nous devons apprendre par-donner tout cela, non pas parce que nous sommes b o n s et charitables mais parce que ce que nous voyons n'est pas vrai.Nous avons distordu le monde par nos dfenses tordues, et nousvoyons donc ce qui n'est pas l. Comme nous apprenons recon-natre nos erreurs de perception, nous apprenons aussi regarderplus loin ou pardonner. En mme temps nous nous pardon-nons nous-mmes en regardant pass nos concepts de soi dis-tordus vers le Soi que Dieu a cr nous et en nous. Le pch est dfini comme un manque d'amour (Texte, p. 12).Puisque l'amour est la seule chose qui soit, aux yeux du Saint-Esprit le pch est une erreur corriger plutt qu'un mal punir. Notre sentiment d'insuffisance, de faiblesse et d'incom-pltude vient de notre norme investissement dans le principede manque qui gouverne le monde entier des illusions. De cepoint de vue, nous recherchons en autrui ce que nous ressentonscomme un manque en nous-mmes. Nous aimons autrui pourobtenir nous-mmes quelque chose. C'est cela, en fait, qui passepour de l'amour dans le monde du rve. Il n'y a pas de plusgrande erreur, car l'amour est incapable de demander quoi quece soit. Seuls les esprits peuvent rellement se joindre, et l'homme nesaurait sparer ce que Dieu a joint (Texte, p. 382). Toutefois, c'estuniquement au niveau de l'Esprit du Christ que l'union vritableest possible, et n'a, de fait, jamais t perdue. Le petit moicherche se grandir par l'approbation extrieure, les possessionsextrieures et l' amour extrieur. Le Soi que Dieu a cr n'a be-soin de rien. Il est jamais complet, en scurit, aim et aimant.Il cherche partager plutt qu' obtenir; tendre plutt qu'projeter. Il n'a pas de besoins et il veut se joindre aux autres dansla conscience mutuelle de leur abondance. Les relations particulires du m o n d e sont destructrices,gostes et purilement gocentriques. Pourtant, confies auSaint-Esprit, ces relations peuvent devenir ce qu'il y a de plussaint sur terre les miracles qui indiquent la voie du retour au

Ciel. Le monde utilise ses relations particulires comme unearme ultime d'exclusion et une dmonstration de sparation. LeSaint-Esprit les transforme en de parfaites leons de pardon etd'veil du rve. Chacune est une occasion de laisser les percep-tions tre guries et les erreurs tre corriges. Chacune constitueune autre chance de se pardonner soi-mme en pardonnant l'autre. Et chacune devient encore une autre invitation au Saint-Esprit et au souvenir de Dieu. La perception est une fonction du corps et elle reprsente doncune limite la conscience. La perception voit par les yeux du corpset entend par les oreilles du corps. Elle voque les rponses limi-tes que donne le corps. Dans une large mesure, le corps sembleavoir sa propre motivation et tre indpendant, or il ne fait querpondre aux intentions de l'esprit. Si l'esprit veut l'utiliser pourl'attaque sous quelque forme que ce soit, il devient la proie de lamaladie, de l'ge et du dprissement. Si l'esprit accepte pluttle but que le Saint-Esprit a pour lui, il devient un moyen utile decommunication avec les autres, invulnrable aussi longtemps qu'ilen est besoin, et qui sera doucement mis de ct quand son uti-lit aura cess. De lui-mme il est neutre, comme le sont touteschoses dans le monde de la perception. Qu'il soit utilis pour lesbuts de l'ego ou du Saint-Esprit, cela dpend entirement de ceque veut l'esprit. L'oppos de voir par les yeux du corps, c'est la vision du Christqui reflte la force plutt que la faiblesse, l'unit plutt que lasparation et l'amour plutt que la peur. L'oppos d'entendre parles oreilles du corps, c'est la communication par la Voix pour Dieu,le Saint-Esprit, qui demeure en chacun de nous. Sa Voix sembledistante et difficile entendre parce que l'ego, qui parle pour lepetit soi spar, semble parler beaucoup plus fort. En fait c'estl'inverse. Le Saint-Esprit parle avec une indubitable clart et unattrait irrsistible. Nul ne pourrait tre sourd Ses messages dedlivrance et d'espoir qui ne choisit pas de s'identifier au corps,pas plus qu'il ne pourrait manquer d'accepter joyeusement lavision du Christ en heureux change de la misrable image qu'ila de lui-mme. La vision du Christ est le don du Saint-Esprit, l'alternative deDieu l'illusion de sparation et la croyance en la ralit dupch, de la culpabilit et de la mort. C'est la seule correction pourtoutes les erreurs de perception, la rconciliation de tous lesopposs apparents sur lesquels ce monde est fond. Sa douce

lumire montre toutes choses d'un autre point de vue, qui refltele systme de pense surgi de la connaissance et rend le retour Dieu non seulement possible mais invitable. Ce qui tait consi-dr comme une injustice faite quelqu'un par quelqu'un d'autredevient maintenant un appel l'aide et l'union. Le pch, lamaladie et l'attaque sont vus comme des malperceptions quiappellent un remde par la douceur et l'amour. Les dfenses sontdposes parce qu'il n'en est pas besoin l o il n'y a pas d'at-taque. Les besoins de nos frres deviennent les ntres parce qu'ilsfont le voyage avec nous en allant vers Dieu. Sans nous ils per-draient leur chemin. Sans eux nous ne pourrions jamais trouverle ntre. Le pardon est inconnu au Ciel, o un tel besoin serait incon-cevable. Dans ce monde, toutefois, le pardon est une correctionncessaire pour toutes les erreurs que nous avons faites. Offrir lepardon est la seule faon pour nous de l'avoir, car cela reflte laloi du Ciel voulant que donner et recevoir sont la mme chose.Le Ciel est l'tat naturel de tous les Fils de Dieu tels qu'il les acrs. Telle est leur ralit jamais. Elle n'a pas chang parcequ'elle a t oublie. Le pardon est le moyen par lequel nous nous souviendrons. Parle pardon, la faon de penser du monde est renverse. Le mondepardonn devient la porte du Ciel, parce que sa misricorde nouspermet enfin de nous pardonner. Ne tenant personne prisonnierde la culpabilit, nous devenons libres. Reconnaissant le Christ entous nos frres, nous reconnaissons Sa Prsence en nous-mmes.Oubliant toutes nos malperceptions, et sans rien du pass quipuisse nous retenir, nous pouvons nous souvenir de Dieu. Au-del de cela, l'apprentissage ne peut aller. Quand nous sommesprts, Dieu Lui-mme fait le dernier pas de notre retour vers Lui.

UN COURS EN MIRACLESTEXTE

TABLE DES MATIERESIntroductionChapitre 1 LA SIGNIFICATION DES MIRACLES I. Principes des miracles II. Rvlation, temps et miracles III. Expiation et miracles IV. L'vasion hors des tnbres V. Entiret et pur-esprit VI. L'illusion de besoins VII Distorsions des impulsions miraculeusesChapitre 2 LA SPARATION ET L'EXPIATION I. Les origines de la sparation II. L'Expiation comme dfense III. L'autel de Dieu IV. La gurison comme dlivrance de la peur V. La fonction du faiseur de miracles A. Principes particuliers des faiseurs de miracles VI. Peur et conflit VII. Cause et effetVIII. La signification du Jugement dernierChapitre 3 LA PERCEPTION INNOCENTE I. Expiation sans sacrifice II Les miracles comme perception vraie III. Perception versus connaissance IV. L'erreur et l'ego V Au-del de la perception VI. Le jugement et le problme de l'autorit VII Cration versus image de soiChapitre 4 LES ILLUSIONS DE L'EGO Introduction I. Juste enseignement et juste apprentissage II L'ego et la fausse autonomie III. L'amour sans conflit IV. Cela n'a pas besoin d'tre V. L'illusion ego-corps VI. Les rcompenses de Dieu VII Cration et communication1 3 7 911131416182022242629303336384042444749525556606466697174

Chapitre 5 I. II III.IV. V.VI.VIIGURISON ET ENTIRET7778808386899295IntroductionL'invitation au Saint-Esprit LaVoixpourLe Guide vers le salutEnseigner et gurirL'usage que fait l'ego de la culpabilitTemps et ternitLa dcision de choisir DieuLES LEONS DE L'AMOURDieuChapitre 6 I. IIIII.IV. V.IntroductionLe message de la crucifixionL'alternative la projectionLe renoncement l'attaqueLa seule Rponse Les leons du Saint-Esprit A. Pour avoir, donne tout tous B. Pour avoir la paix, enseigne la paix pour l'apprendre C. Ne sois vigilant que pour Dieu et Son RoyaumeLES DONS DU ROYAUME 97 97102106107110111113116Chapitre 7 I. Le dernier pas II La loi du Royaume III. La ralit du Royaume IV La gurison comme re-connaissance de la vrit V. Gurison et inchangeabilit de l'esprit VI. De la vigilance la paixVII La totalit du RoyaumeVIII. L'incroyable croyance IX. L'extension du Royaume X. La confusion entre douleur et joie XI L'tat de grceChapitre 8 I. II III. IV. V. VI. VII.VIII. IX.LE VOYAGE DE RETOUR120122124126128132136139141143145La direction du curriculumLa diffrence entre emprisonnement et libertLa sainte rencontreLe don de la libertLa volont indivise de la FilialitLe trsor de DieuLe corps comme moyen de communicationLe corps comme moyen ou comme finLa gurison comme perception corrige148149151154157159161166169

Chapitre 9 I. II III. IV. V. VI.VIIVIII.L'ACCEPTATION DE L'EXPIATION172175178180183186188190L'acceptation de la ralitLa rponse la prireLa correction de l'erreurLe plan du Saint-Esprit pour le pardonLe gurisseur non guriL'acceptation de ton frreLes deux valuationsGrandeur versus grandiositLES IDOLES DE LA MALADIEChapitre 10 I. IIIII.IV. V.IntroductionChez toi en DieuLa dcision d'oublierLe dieu de la maladieLa fin de la maladie Le dni de Dieu194195196197200202Chapitre 11 DIEU OU L'EGO Introduction I. Les dons de la Paternit II L'invitation la gurison III. Des tnbres la lumire IV. L'hritage du Fils de Dieu V La dynamique de l'ego VI. S'veiller la rdemption VII. La condition de la ralitVIII. Le problme et la rponseChapitre 12 I. II III. IV. V. VI.VII.VIII.LE CURRICULUM DU SAINT-ESPRIT207208211213215217222225226Le jugement du Saint-EspritLa faon de se souvenir de DieuL'investissement dans la ralitChercher et trouverLe curriculum sainLa vision du ChristRegarder au-dedansL'attraction de l'amour pour l'amour231234237239241244246250Chapitre 13 LE MONDE NON COUPABLE Introduction I. Non-culpabilit et invulnrabilit II Le Fils non coupable de Dieu III. La peur de la rdemption253254257259

TV. V. VI.VII.VIII. IX. X. XI.La fonction du tempsLes deux motionsTrouver le prsentAtteindre le monde relDe la perception la connaissanceLe nuage de culpabilitDlivrance de la culpabilitLa paix du CielENSEIGNER POUR LA VRIT262265268272276279281285Chapitre 14 Introduction I. Les conditions de l'apprentissage II. L'apprenant heureux III. Le choix de la non-culpabilit IV. Ta fonction dans l'Expiation V. Le cercle de l'Expiation VI. La lumire de la communicationVII. Partager la perception avec le Saint-EspritVIII. Le saint lieu de rencontre IX. Le reflet de la saintet X. L'galit des miracles XI Le test de la vritChapitre 15L'INSTANT SAINT289289291293298301304307309311313316 I. Les deux usages du temps II. La fin du doute III. Petitesse versus immensit IV. S'exercer l'instant saint V. L'instant saint et les relations particulires VI. L'instant saint et les lois de DieuVII L'inutile sacrificeVIII. La seule relation relle IX. L'instant saint et l'attraction de Dieu X. Le temps de la renaissance XI Nol comme la fin du sacrificeChapitre 16 I. II. III. IV. V.VI.VII.LE PARDON DES ILLUSIONS322326327331333336339342344346349La vritable empathieLa puissance de la saintetLa rcompense de l'enseignementL'illusion et la ralit de l'amourLe choix de la compltudeLe pont vers le monde relLa fin des illusions353355358360364369372

Chapitre 17 LE PARDON ET LA RELATION SAINTE I. II. III. IV. V. VI.VIIVIII.Porter le fantasme la vritLe monde pardonnLes ombres du passLes deux tableauxLa relation gurieFixer le butL'appel la foiLes conditions de la paixLA DISPARITION DU RVE398401404407409411415417420376377379383387391393396Chapitre 18 I. II III. IV. V. VI.VII.VIII. IX.La ralit substitueLa base du rveLumire dans le rveLe petit dsirLe rve heureuxAu-del du corpsJe n'ai pas besoin de faire quoi que ce soitLe petit jardinLes deux mondesATTEINDRE LA PAIXChapitre 19 I. II.III.IV.Gurison et foiPch versus erreurL'irralit du pchLes obstacles la paix A. Le premier obstacle : Le souhait de s'en dbarrasser a) L'attraction de la culpabilit B. Le second obstacle : La croyance que le corps a de la valeur pour ce qu'il offre . . . a) L'attraction de la douleur C. Le troisime obstacle : L'attraction de la mort a) Le corps incorruptible D. Le quatrime obstacle : La peur de Dieu a) La leve du voileLA VISION DE LA SAINTET425429431434435437440442445446448450Chapitre 20 I. IIIII.IV.Semaine sainteLe don des lysLe pch comme ajustementEntrer dans l'arche455456459462

V. VI.VIIVIII.Les hrauts de l'ternitLe temple du Saint-EspritLa cohrence entre moyens et finLa vision de l'impeccabilitRAISON ET PERCEPTION465467470473Chapitre 21 I. II. III. IV. V. VI.VII.VIII.IntroductionLe chant oubliLa responsabilit de la vueFoi, croyance et visionLa peur de regarder au-dedansLa fonction de la raisonRaison versus folieLa dernire question laisse sans rponseLe changement intrieur477477480483486489491494498Chapitre 22 LE SALUT ET LA RELATION SAINTE I. II.III.IV. V.VI.IntroductionLe message de la relation sainteL'impeccabilit de ton frreLa raison et les formes d'erreurLa bifurcation de la routeFaiblesse et dfensiveLa lumire de la relation sainteLA GUERRE CONTRE TOI-MME519520524529531500501504508510512514Chapitre 23 I. II.III.IV.IntroductionLes croyances irrconciliablesLes lois du chaosLe salut sans compromisAu-dessus du champ de batailleLE BUT DE LA PARTICULARITChapitre 24 I. II. III.IV. V.VI.VIIIntroductionLa particularit comme substitut l'amourLa tratrise de la particularitLe pardon de la particularitParticularit versus impeccabilit Le Christ en toitre sauv de la peurLe lieu de rencontre535535538542544545548551

Chapitre 25 I. II III. IV. V. VI.VIIVIII. IX.LA JUSTICE DE DIEU555555557560563565567569572577IntroductionLe lien la vritLe sauveur qui dlivre des tnbresPerception et choixLa lumire que tu apportesL'tat d'impeccabilitLa fonction particulireLa pierre du salutLa justice retourne l'amourLa justice du CielLA TRANSITIONChapitre 26 I. II III. IV. V. VI.VII.VIII. IX. X.Le sacrifice de l'unitDe nombreuses formes; une seule correctionLa zone frontireO le pch n'est plusLa petite entraveL'Ami dsignLes lois de la gurisonL'immdiatet du salutCar Ils sont venusLa fin de l'injusticeLA GURISON DU RVE581583586587589593593599601603Chapitre 27 I. II III. IV. V. VI.VIIVIII.L'image de la crucifixionLa peur de la gurisonAu-del de tous les symbolesLa quite rponseL'exemple de la gurisonLes tmoins du pchLe rveur du rveLe hros du rveLE DFAIRE DE LA PEUR606609614616618622624628Chapitre 28 I. II. III. IV. V.VI.VII.La mmoire prsenteRenverser effet et causeL'accord pour se joindreLa plus grande jonctionL'Alternative aux rves de peurLes vux secretsL'arche de scurit632636639642644646648

Chapitre 29 I. II III. IV. V. VI.VIIVIII. IX.LE RVEIL651653656657659661663665668Combler le fossL'arrive de l'InvitLes tmoins de DieuRles de rveL'inchangeable demeureLe pardon et la fin des tempsNe cherche pas l'extrieur de toiL'antchristLe rve de pardonLE NOUVEAU COMMENCEMENTChapitre 30 I. II III. IV. V. VI.VIIVIII.IntroductionLes rgles pour la dcisionLibert de la volontAu-del de toutes les idolesLa vrit derrire les illusionsLe seul butLa justification du pardonLa nouvelle interprtationL'inchangeable ralitLA VISION FINALE671671675677680682685688690Chapitre 31 I. II III. IV. V. VI.VIIVIII.La simplicit du salutAller avec le ChristCeux qui s'accusent eux-mmesLa relle alternativeConcept de soi versus SoiReconnatre le pur-espritLa vision du sauveurChoisis nouveau693696699701704709711715

INTRODUCTION Ceci est un cours en miracles. C'est un cours obligatoire. Seulle moment o tu le suis relve de ta volont. Une volont libre nesignifie pas que tu peux tablir le curriculum. Cela signifieseulement que tu peux choisir ce que tu veux suivre un mo-ment donn. Le cours ne vise pas enseigner la signification del'amour, car cela est au-del de ce qui peut s'enseigner. Toutefois,il vise enlever les blocages qui empchent de prendre consciencede la prsence de l'amour, qui est ton hritage naturel. L'opposde l'amour est la peur, mais ce qui embrasse tout ne peut avoird'oppos.Ce cours peut donc se rsumer trs simplement de cette faon :Rien de rel ne peut tre menac.Rien d'irrel n'existe.En cela rside la paix de Dieu.

Chapitre 1LA SIGNIFICATION DES MIRACLESI. Principes des miracles 1. Il n'y a pas d'ordre de difficult dans les miracles. Aucun n'est plus dur ni plus gros qu'un autre. Ils sont tous les mmes. Toutes les expressions d'amour sont maximales. 2. Les miracles comme tels n'ont pas d'importance. La seule chose qui importe, c'est leur Source, qui est bien au-del de toute valuation. 3. Les miracles, en tant qu'expressions d'amour, se produisent naturellement. Le vrai miracle est l'amour qui les inspire. En ce sens tout ce qui vient de l'amour est un miracle. 4. Tous les miracles signifient la vie, et Dieu est le Donneur de vie. Sa Voix te dirigera trs concrtement. Elle te dira tout ce que tu as besoin de savoir. 5. Les miracles sont des habitudes et devraient tre involontaires. Ils ne devraient pas tre sous un contrle conscient. Des miracles choisis consciemment peuvent tre mal dirigs. 6. Les miracles sont naturels. C'est lorsqu'ils ne se produisent pas que quelque chose ne va pas. 7. Chacun a droit aux miracles, mais une purification est d'abord ncessaire. 8. Les miracles sont gurisseurs parce qu'ils supplent un manque; ils sont accomplis par ceux qui temporairement ont plus pour ceux qui temporairement ont moins. 9. Les miracles sont u n e sorte d'change. C o m m e toutes les expressions d'amour, qui sont toujours miraculeuses dans le vrai sens, l'change renverse les lois physiques. Ils apportent plus d'amour la fois au donneur et au receveur.10. Utiliser les miracles comme des spectacles pour induire la croyance, c'est mal comprendre leur but.11. La prire est le vhicule des miracles. C'est un moyen de com- munication du cr avec le Crateur. C'est par la prire que l'amour est reu, et c'est par les miracles que l'amour est exprim.12. Les miracles sont des penses. Les penses peuvent repr- senter le niveau infrieur ou corporel de l'exprience, ou le niveau

suprieur ou spirituel de l'exprience. L'un fait le physique et l'autre cre le spirituel.13. Les miracles sont la fois des commencements et des fins; ainsi ils altrent l'ordre temporel. Ce sont toujours des affirmations de renaissance, qui semblent revenir en arrire mais en ralit vont en avant. Ils dfont le pass dans le prsent et ainsi librent le futur.14. Les miracles rendent tmoignage de la vrit. Ils sont convain- cants parce qu'ils viennent de la conviction. Sans conviction ils dgnrent en magie, laquelle est sans esprit et donc destruc- trice; ou plutt, c'est l'utilisation non cratrice de l'esprit.15. Chaque jour devrait tre consacr aux miracles. Le but du temps est de te permettre d'apprendre comment utiliser le temps de faon constructive. C'est donc un mcanisme d'enseignement ainsi qu'un moyen de parvenir une fin. Le temps cessera lors- qu'il ne sera plus d'aucune utilit pour faciliter l'apprentissage.16. Les miracles sont des mcanismes d'enseignement servant dmontrer qu'il y a autant de bonheur donner qu' recevoir. Ils a u g m e n t e n t la force du d o n n e u r et fournissent des forces au receveur simultanment.17. Les miracles transcendent le corps. Ce sont des passages sou- dains dans l'invisibilit, loin du niveau corporel. C'est pourquoi ils gurissent.18. Un miracle est un service. C'est le service maximal que tu puisses rendre autrui. C'est une faon d'aimer ton prochain comme toi-mme. Tu reconnais simultanment ta propre valeur et celle de ton prochain.19. Les miracles rendent les esprits un en Dieu. Ils dpendent de la coopration parce que la Filialit est la somme de tout ce que Dieu a cr. Par consquent, les miracles refltent les lois de l'ternit et non celles du temps.20. Les miracles rveillent nouveau la conscience que le pur-esprit, et non le corps, est l'autel de la vrit. C'est cette re-connaissance qui mne au pouvoir gurisseur du miracle.21. Les miracles sont des signes naturels de p a r d o n . Par les miracles, tu acceptes le pardon de Dieu en l'tendant autrui.22. Les miracles ne sont associs la peur q u ' cause de la croyance que les tnbres peuvent cacher. Tu crois que ce que tes yeux physiques ne peuvent pas voir n'existe pas. Cela mne au dni de la vue spirituelle.

23. Les miracles rarrangent la perception et placent tous les niveaux en vraie perspective. Cela gurit parce que la maladie vient de confondre les niveaux.24. Les miracles te permettent de gurir les malades et de res- susciter les morts parce que tu as toi-mme fait la maladie et la mort et tu peux donc les abolir toutes les deux. Tu es un miracle, capable de crer l'image de ton Crateur. Tout le reste est ton propre cauchemar et n'existe pas. Seules les crations de lumire sont relles.25. Les miracles font partie d'un enchanement de pardon qui, une fois complt, est l'Expiation. L'Expiation opre tout le temps et dans toutes les dimensions du temps.26. Les miracles reprsentent la dlivrance de la peur. Expier signifie dfaire . Le dfaire de la peur est une part essentielle de la valeur d'Expiation des miracles.27. Un miracle est une bndiction universelle de Dieu par moi tous mes frres. C'est le privilge des pardonns de pardonner.28. Les miracles sont un moyen de gagner la dlivrance de la peur. La rvlation induit un tat dans lequel la peur a dj t abo- lie. Ainsi les miracles sont un moyen et la rvlation est une fin.29. Les miracles louent Dieu par toi. Ils Le louent en honorant Ses crations et en affirmant leur perfection. Ils gurissent parce qu'ils nient l'identification au corps et affirment l'identification au pur-esprit.30. En reconnaissant le pur-esprit, les miracles ajustent les niveaux de perception et les montrent dans leur juste alignement. Cela place le pur-esprit au centre, o il peut communiquer directement.31. Les miracles devraient inspirer de la gratitude et non de la rv- rence. Tu devrais remercier Dieu de ce que tu es rellement. Les enfants de Dieu sont saints et le miracle honore leur saintet, qui peut tre cache mais jamais perdue.32. J'inspire tous les miracles, qui en fait sont des intercessions. Ils intercdent pour ta saintet et rendent saintes tes perceptions. En te plaant au-del des lois physiques, ils t'lvent dans la sphre de l'ordre cleste. Dans cet ordre tu es parfait.33. Les miracles t'honorent parce que tu es digne d'amour. Ils dissipent les illusions ton sujet et peroivent la lumire en toi. Ainsi ils expient tes erreurs en te librant de tes cauchemars. En dlivrant ton esprit de l'emprisonnement de tes illusions, ils rtablissent ta sant d'esprit.

34. Les miracles ramnent l'esprit sa plnitude. En expiant le manque, ils tablissent une protection parfaite. La force du pur- esprit ne laisse place aucune intrusion.35. Les miracles sont des expressions d'amour, mais il se peut qu'ils n'aient pas toujours d'effets observables.36. Les miracles sont des exemples de justesse de pense, qui ali- gnent tes perceptions sur la vrit telle que Dieu l'a cre.37. Le miracle est une correction introduite par moi dans la pen- se fausse. Il agit comme un catalyseur, morcelant la perception errone et la rorganisant correctement. Cela te place sous le principe de l'Expiation, o la perception est gurie. Jusqu' ce que cela se produise, la connaissance de l'Ordre divin est impossible.38. Le Saint-Esprit est le mcanisme des miracles. Il reconnat la fois les crations de Dieu et tes illusions. Il spare le vrai du faux par Son aptitude percevoir totalement plutt que slectivement.39. Le miracle dissout l'erreur parce que le Saint-Esprit identifie l'erreur comme fausse ou irrelle. Cela revient dire qu'en per- cevant la lumire, les tnbres disparaissent automatiquement.40. Le miracle reconnat chacun comme ton frre et le mien. C'est une faon de percevoir la marque universelle de Dieu.41. L'entiret est le contenu perceptuel des miracles. Ainsi ils cor- rigent, ou expient, la perception errone du manque.42. Une contribution majeure des miracles est qu'ils ont la force de te librer de ton faux sentiment d'isolement, de privation et de manque.43. Les miracles viennent d'un tat d'esprit miraculeux, ou un tat dans lequel l'esprit est prt pour les miracles.44. Le miracle est l'expression d'une conscience intrieure du Christ et l'acceptation de Son Expiation.45. Un miracle n'est jamais perdu. Il peut toucher de nombreuses personnes que tu n'as mme pas rencontres et produire des changements insouponns dans des situations dont tu n'es mme pas conscient.46. Le Saint-Esprit est le plus haut moyen de communication. Les miracles n'impliquent pas ce type de communication, parce que ce sont des mcanismes temporaires de communication. Quand tu retournes ta forme originelle de communication avec Dieu par rvlation directe, il n'est plus besoin de miracles.47. Le miracle est un mcanisme d'apprentissage qui amoindrit le besoin de temps. Il tablit un intervalle de temps hors du temps, non soumis aux lois habituelles du t e m p s . En ce sens il est intemporel.

48. Le miracle est le seul mcanisme dont tu disposes immdia- tement pour contrler le temps. Seule la rvlation le transcende, n'ayant absolument rien voir avec le temps.49. Le miracle ne fait pas de distinction de degr parmi les mal- perceptions. C'est un mcanisme de correction de la perception, efficace tout fait part la fois du degr et de la direction de l'erreur. Cela est sa vritable non-discrimination.50. Le miracle compare ce que tu as fait avec la cration, accepte pour vrai ce qui est en accord avec elle et rejette comme faux ce qui ne l'est pas.II Rvlation, temps et miracles La rvlation induit une suspension complte mais temporairedu doute et de la peur. Elle reflte la forme originelle de commu-nication entre Dieu et Ses crations, qui implique le sentiment decration extrmement personnel parfois recherch dans les rela-tions physiques. L'intimit physique ne peut l'atteindre, t o u t e -fois, les miracles sont authentiquement interpersonnels, et ilen rsulte une vritable intimit avec autrui. La rvlation t'unitdirectement Dieu. Les miracles t'unissent directement tonfrre. Ni l'un ni l'autre n'mane de la conscience mais c'est l quel'exprience des deux est faite. La conscience est l'tat qui induitl'action, bien qu'elle ne l'inspire pas. Tu es libre de croire ce quetu choisis de croire, et ce que tu fais tmoigne de ce que tu crois. La rvlation est intensment personnelle et ne saurait tre tra-duite de faon signifiante. C'est pourquoi toute tentative pour ladcrire en mots est impossible. La rvlation n'induit que l'ex-prience. Les miracles, par contre, induisent l'action. Ils sontplus utiles maintenant cause de leur nature interpersonnelle. Dans cette phase d'apprentissage, il est important de faire desmiracles parce que la dlivrance de la peur ne peut pas t'tre im-pose. La rvlation est littralement ineffable parce que c'estl'exprience d'un amour ineffable. La rvrence devrait tre rserve pour la rvlation, quoi elles'applique parfaitement et correctement. Elle ne convient pasaux miracles parce que l'tat de rvrence est adoratif, ce qui sup-pose qu'un tre d'un ordre infrieur se tient devant son Crateur. Tu es une cration parfaite et tu ne devrais faire l'exprience dela rvrence qu'en la Prsence du Crateur de la perfection. Le

miracle est donc un signe d'amour entre gaux. Des gaux nedevraient pas ressentir de la rvrence les uns pour les autresparce que la rvrence suppose l'ingalit. Par consquent, c'estune raction inapproprie envers moi. Un frre an a droit aurespect pour sa plus grande exprience et l'obissance pour saplus grande sagesse. Il a aussi droit l'amour parce que c'est unfrre et au dvouement s'il est dvou. C'est seulement mondvouement qui me donne droit au tien. Il n'y a rien en moi quetu ne puisses atteindre. Je n'ai rien qui ne vienne de Dieu. Ladiffrence entre nous maintenant, c'est que je n'ai rien d'autre. Cela me laisse dans un tat qui n'est en toi que potentiel. Nul ne vient au Pre que par moi ne signifie pas que jesois en aucune faon spar ou diffrent de toi, except dans letemps, et le temps n'existe pas rellement. Cet nonc est plussignificatif si on l'applique un axe vertical plutt qu'horizontal. Tu te tiens au-dessous de moi et je me tiens au-dessous de Dieu. Dans le processus d'ascension , je suis plus haut parce que sansmoi la distance entre Dieu et l'homme serait trop grande pourque tu puisses l'embrasser. Je comble la distance comme tonfrre an d'une part, et de l'autre comme un Fils de Dieu. Mondvouement pour mes frres m'a mis en charge de la Filialit,que je rends complte parce que je la partage. Cela peut paratrecontredire l'nonc : Moi et le Pre Nous sommes un, mais ily a deux parties cet nonc en re-connaissance du fait que lePre est plus grand. Les rvlations sont indirectement inspires par moi parce queje suis proche du Saint-Esprit tout en tant attentif au moment omes frres sont prts pour la rvlation. Je peux ainsi leur ap-porter d'en haut plus qu'ils ne peuvent attirer vers eux-mmesd'en haut. Le Saint-Esprit est le Mdiateur de la communicationsuprieure infrieure, gardant ouvert pour la rvlation lecanal direct de Dieu toi. La rvlation n'est pas rciproque. Elleva de Dieu toi, mais point de toi Dieu. Le miracle minimise le besoin de temps. Sur le plan longi-tudinal ou horizontal, la re-connaissance de l'galit de tous lesmembres de la Filialit semble comporter un temps presque in-terminable. Toutefois, le miracle entrane un passage soudain dela perception horizontale la verticale. Cela introduit un inter-valle d'o le donneur et le receveur mergent tous deux plus loindans le temps qu'il n'en aurait t autrement. Le miracle a ainsila proprit unique d'abolir le temps dans la mesure o il rend

non ncessaire l'intervalle de temps qu'il couvre. Il n'y a aucunerelation entre le temps que prend un miracle et le temps qu'ilcouvre. Le miracle se substitue un apprentissage qui aurait puprendre des milliers d'annes. Il le fait par la re-connaissancesous-jacente de la parfaite galit du donneur et du receveur, surlaquelle le miracle repose. Le miracle raccourcit le temps en lecomprimant, liminant ainsi certains intervalles l'intrieur. Ille fait, toutefois, l'intrieur du plus vaste droulement temporel.III. Expiation et miracles Je suis en charge du processus d'Expiation, que j'ai entreprisde commencer. Lorsque tu offres un miracle l'un de mes frres,c'est toi-mme et moi que tu le fais. La raison pour laquelle tuviens avant moi, c'est que je n'ai pas besoin de miracles pour mapropre Expiation, mais je me tiens la fin au cas o tu choue-rais temporairement. Mon rle dans l'Expiation est d'annulertoutes les erreurs que tu ne pourrais corriger autrement. Quandtu auras t ramen la re-connaissance de ton tat originel, tuferas toi-mme naturellement partie de l'Expiation. Comme tupartages mon indsir d'accepter l'erreur en toi-mme et en autrui,tu dois te joindre la grande croisade pour la corriger : coute mavoix, apprends dfaire l'erreur et agis de manire la corriger. Le pouvoir de faire des miracles t'appartient. Je te fournirai lesoccasions de les faire, mais tu dois tre prt et dsireux. Les fairete convaincra de ton aptitude, parce que la conviction vient parl'accomplissement. L'aptitude est le potentiel, l'accomplisse-ment est son expression, et l'Expiation, qui est la profession na-turelle des enfants de Dieu, est le but. Le ciel et la terre passeront signifie qu'ils ne continuerontpas d'exister comme tats spars. Ma parole, qui est la rsur-rection et la vie, ne passera point parce que la vie est ternelle. Tues l'uvre de Dieu, et Son uvre est entirement digne d'amouret entirement aimante. C'est ce qu'un homme doit penser delui-mme en son cur, parce que c'est ce qu'il est. Les pardonns sont l'instrument de l'Expiation. tant remplisdu pur-esprit, ils pardonnent en retour. Ceux qui sont dlivrsdoivent se joindre pour dlivrer leurs frres, car tel est le plan del'Expiation. Les miracles sont la manire dont les esprits qui

servent le Saint-Esprit s'unissent moi pour le salut ou la dli-vrance de toutes les crations de Dieu. Je suis le seul qui peut faire des miracles sans discrimination,parce que je suis l'Expiation. Tu as un rle dans l'Expiation queje te dicterai. Demande-moi quels miracles tu devrais accomplir. Cela t'pargne un effort inutile parce que tu agiras sous com-munication directe. La nature impersonnelle du miracle est uningrdient essentiel, parce qu'elle me permet d'en diriger l'appli-cation; et les miracles, guids par moi, conduisent l'expriencehautement personnelle de la rvlation. Un guide ne contrlepas mais il dirige, te laissant libre de le suivre. Ne nous induispas en tentation signifie : Reconnais tes erreurs et choisis deles abandonner en te laissant guider par moi. L'erreur ne peut pas rellement menacer la vrit, qui sait tou-jours y rsister. De fait, seule l'erreur est vulnrable. Tu es libred'tablir ton royaume o bon te semble, mais le choix juste estinvitable si tu te souviens de ceci :Le pur-esprit est jamais en tat de grce.Ta ralit n'est que pur-esprit.Donc tu es jamais en tat de grce. L'Expiation dfait toutes les erreurs cet gard et c'est ainsiqu'elle arrache la source de la peur. Chaque fois que tu le ressenscomme une menace quand Dieu te rassure, c'est toujours parceque tu dfends une loyaut mal place ou mal dirige. Quand tuprojettes cela sur les autres, tu les emprisonnes, mais seulementdans la mesure o tu renforces des erreurs qu'ils ont dj faites. Cela les rend vulnrables aux distorsions des autres, puisqueleur propre perception d'eux-mmes est distordue. Le faiseurde miracles ne peut que les bnir, ce qui dfait leurs distorsionset les libre de prison. Tu ragis ce que tu perois, et comme tu perois, ainsi tu teconduiras. La Rgle d'Or te demande de faire pour les autres ceque tu voudrais qu'ils fassent pour toi. Cela signifie que la per-ception des deux doit tre exacte. La Rgle d'Or est la rgle suivre pour une conduite approprie. Tu ne peux pas te con-duire de manire approprie si tu ne perois pas correctement. Puisque toi et ton prochain tes membres gaux d'une mmefamille, comme tu perois les deux, ainsi tu feras pour les deux.

C'est partir de la perception de ta propre saintet que tu devraisregarder la saintet des autres. Les miracles manent d'un esprit qui est prt pour eux. tantuni, cet esprit va vers tous et chacun sans mme que le faiseur demiracles en ait lui-mme conscience. La nature impersonnelledes miracles est due au fait que l'Expiation elle-mme est une,unissant toutes les crations leur Crateur. tant l'expressionde ce que tu es vritablement, le miracle place l'esprit en tat degrce. Alors l'esprit accueille naturellement l'Hte du dedans etl'tranger du dehors. Quand tu fais entrer l'tranger, il devientton frre. Que le miracle puisse avoir sur tes frres des effets que tu nereconnais peut-tre pas ne te concerne pas. Le miracle te bniratoujours, toi. Les miracles qu'on ne te demande pas d'accomplirn'ont pas perdu leur valeur. Ce sont toujours des expressionsde ton propre tat de grce, mais c'est moi qui devrais contrlerl'aspect actif du miracle parce que j'ai pleine conscience du planentier. La nature impersonnelle de l'esprit de miracle assure tagrce, mais je suis seul en position de connatre o ils peuventtre offerts. Les miracles sont slectifs seulement en ce sens qu'ils sont diri-gs vers ceux qui peuvent les utiliser pour eux-mmes. Puisquecela rend invitable qu'ils les tendent autrui, une solide chaned'Expiation est soude. Toutefois, ce caractre slectif ne tient pascompte de l'immensit du miracle lui-mme, parce que le conceptde taille existe sur un plan qui est lui-mme irrel. Puisque lemiracle vise rtablir la conscience de la ralit, il ne serait pasutile s'il tait soumis aux mmes lois qui gouvernent l'erreur qu'ilvise corriger.IV. L'vasion hors des tnbres L'vasion hors des tnbres comporte deux phases : Premire-ment, reconnatre que les tnbres ne peuvent cacher. Cette tapeentrane gnralement de la peur. Deuximement, reconnatrequ'il n'y a rien que tu veuilles cacher mme si tu le pouvais. Cettetape apporte l'vasion hors de la peur. Quand tu seras devenudsireux de ne rien cacher, non seulement dsireras-tu entrer encommunion mais tu comprendras aussi la paix et la joie.

La saintet ne peut jamais tre rellement cache dans lestnbres, mais tu peux te tromper toi-mme ce sujet. Cette trom-perie te remplit de peur parce que tu te rends compte dans toncur que c'est une tromperie, et tu dploies d'normes effortspour en tablir la ralit. Le miracle place la ralit o elle doittre. La ralit n'appartient qu'au pur-esprit, et le miracle nereconnat que la vrit. Ainsi il dissipe les illusions ton sujetet te met en communion avec toi-mme et Dieu. Le miracle sejoint l'Expiation en mettant l'esprit au service du Saint-Esprit. Cela tablit la juste fonction de l'esprit tout en corrigeant seserreurs, qui ne sont que des manques d'amour. Ton esprit peuttre possd par des illusions, mais le pur-esprit est libre ternelle-ment. Si un esprit peroit sans amour, il peroit une coquille videet n'a pas conscience du pur-esprit au-dedans. Mais l'Expiationramne le pur-esprit sa juste place. L'esprit qui sert le pur-esprit est invulnrable. Les tnbres sont un manque de lumire comme le pch estun manque d'amour. Elles n'ont pas de proprits uniques. C'est un exemple de la croyance dans le manque , d'o seulel'erreur peut procder. La vrit est toujours abondante. Ceuxqui peroivent et reconnaissent qu'ils ont tout n'ont aucunesorte de besoin. Le but de l'Expiation est de tout te rendre; ouplutt, de le rendre ta conscience. Comme chacun, tout t'a tdonn quand tu as t cr. Le vide engendr par la peur doit tre remplac par le pardon. C'est ce que la Bible veut dire par : De mort, il n'y en a pas, etc'est pourquoi j'ai pu dmontrer que la mort n'existe pas. Je suisvenu accomplir la loi en la rinterprtant. La loi elle-mme, si elleest bien comprise, n'offre que protection. Ce sont ceux qui n'ontpas encore chang d'esprit qui y ont introduit le concept du feude l'enfer. Je t'assure que je tmoignerai pour quiconque mele permettra et dans la mesure o il le permettra. Ton tmoignagedmontre ta croyance et ainsi la renforce. Ceux qui tmoignentpour moi expriment, par leurs miracles, qu'ils ont abandonn leurcroyance en la privation en faveur de l'abondance dont ils ont ap-pris qu'elle leur appartenait.

V. Entiret et pur-esprit Le miracle ressemble beaucoup au corps en ceci qu'ils sonttous deux des aides l'apprentissage servant faciliter un tatdans lequel ils ne sont plus ncessaires. Lorsqu'est atteint l'tatoriginel de communication directe du pur-esprit, ni le corps ni lemiracle ne servent plus aucun but. Tant que tu crois que tu esdans un corps, toutefois, tu peux choisir entre des canaux d'ex-pression qui sont soit sans amour, soit miraculeux. Tu peux faireune coquille vide, mais tu ne peux pas ne rien exprimer du tout. Tu peux attendre, retarder, te paralyser ou rduire ta crativit presque rien. Mais tu ne peux pas l'abolir. Tu peux dtruire tonmoyen de communication mais point ton potentiel. Tu ne t'es pascr toi-mme. Pour qui a l'esprit de miracle, la dcision fondamentale est dene pas attendre plus qu'il n'est ncessaire que le temps vienne. Le temps peut gaspiller autant qu'tre gaspill. Par consquent,le faiseur de miracles accepte avec joie le facteur de contrle dutemps. Il reconnat que toute compression du temps rapprochechacun de l'ultime dlivrance du temps, dans laquelle le Fils etle Pre ne font qu'un. galit ne veut pas dire galit maintenant. Quand chacun aura reconnu qu'il a tout, les contributions indi-viduelles la Filialit ne seront plus ncessaires. Quand l'Expiation aura t complte, tous les talents serontpartags par tous les Fils de Dieu. Dieu n'est pas partial. TousSes enfants ont Son Amour total, et tous Ses dons sont librementet pareillement donns tous. Si vous ne devenez comme lespetits enfants signifie qu' moins de reconnatre pleinement tacomplte dpendance de Dieu, tu ne peux pas connatre la puis-sance relle du Fils dans sa relation vritable avec le Pre. La par-ticularit des Fils de Dieu ne dcoule pas de l'exclusion mais del'inclusion. Tous mes frres sont particuliers. S'ils se croient pri-vs de quelque chose, leur perception se distord. Quand cela seproduit, c'est la famille entire de Dieu, ou la Filialit, dont les re-lations se dtriorent. la fin chaque membre de la famille de Dieu doit retourner. Le miracle l'appelle retourner parce qu'il le bnit et l'honore mmes'il est absent dans le pur-esprit. On ne se moque pas de Dieun'est pas une mise en garde mais un encouragement. On se mo-querait de Dieu si l'une de Ses crations manquait de saintet. Lacration est entire et la marque de l'entiret est la saintet. Les

miracles sont des affirmations de la Filialit, qui est un tat decompltude et d'abondance. Ce qui est vrai est ternel et ne peut changer ni tre chang. Lepur-esprit est donc inaltrable parce qu'il est dj parfait, maisl'esprit peut dcider ce qu'il choisit de servir. La seule limiteimpose son choix est qu'il ne peut servir deux matres. S'ilchoisit de le faire, l'esprit peut devenir le moyen par lequel le pur-esprit cre dans le sens de sa propre cration. S'il ne choisit paslibrement de le faire, il conserve son potentiel crateur mais sesoumet un contrle tyrannique plutt qu' celui de l'Autorit. Le rsultat est qu'il emprisonne, parce que tels sont les diktatsdes tyrans. Changer d'esprit signifie le mettre la disposition dela vritable Autorit. Le miracle est signe que l'esprit a choisi d'tre conduit par moiau service du Christ. L'abondance du Christ est le rsultat natu-rel d'avoir choisi de Le suivre. Toutes les racines superficiellesdoivent tre arraches parce qu'elles ne sont pas assez pro-fondes pour te soutenir. L'illusion voulant qu'on puisse enfouirplus profondment des racines superficielles, et faire ainsiqu'elles tiennent, est l'une des distorsions sur lesquelles reposel'inverse de la Rgle d'Or. mesure que ces fausses fondationssont abandonnes, l'quilibre est ressenti temporairementcomme tant instable. Toutefois, il n'y a rien de moins stablequ'une orientation sens dessus dessous. Et rien de ce qui la main-tient sens dessus dessous ne peut contribuer accrotre la stabilit.VI. L'illusion de besoins Toi qui veux la paix, tu ne peux la trouver que par le pardoncomplet. Nul n'apprend quoi que ce soit moins de vouloir l'ap-prendre et de croire d'une certaine faon qu'il en a besoin. Alorsque le manque n'existe pas dans la cration de Dieu, il est trs ap-parent dans ce que tu as fait. De fait, c'est la diffrence essentielleentre les deux. Le manque implique que tu te trouverais mieuxdans un tat en quelque sorte diffrent de celui dans lequel tu es. Jusqu' la sparation , qui est la signification de la chute ,rien ne manquait. Il n'y avait pas du tout de besoins. Les besoinsne surgissent que lorsque tu te prives toi-mme. Tu agis confor-mment l'ordre particulier de besoins que tu tablis. Cela, enretour, dpend de ta perception de ce que tu es.

Le sentiment d'tre spar de Dieu est le seul manque que tuaies rellement besoin de corriger. Ce sentiment de sparationn'aurait jamais surgi si tu n'avais pas distordu ta perception de lavrit, percevant ainsi un manque en toi. Si l'ide d'un ordre debesoins a surgi, c'est parce que, ayant fait cette erreur fondamen-tale, tu t'tais dj fragment en niveaux avec des besoins dif-frents. En t'intgrant toi-mme, tu deviens un; en consquence,tes besoins deviennent un. Des besoins unifis conduisent uneaction unifie, parce que cela produit un manque de conflit. L'ide d'ordres de besoins, qui suit de l'erreur originelle qu'onpuisse tre spar de Dieu, d e m a n d e correction son propreniveau avant que l'erreur de mme percevoir des niveaux nepuisse tre corrige. Tu ne peux pas te conduire de faon efficacetant que tu fonctionnes diffrents niveaux. Toutefois, tant quetu le fais, la correction doit tre introduite verticalement, de basen haut. Cela parce que tu penses vivre dans l'espace, o desconcepts comme le haut et le bas ont une signification. Enfin de compte, l'espace est aussi in-signifiant que le temps. Tousdeux ne sont que des croyances. Le b u t rel de ce m o n d e est de l'utiliser pour corriger tonincroyance. Tu ne peux jamais contrler toi-mme les effets dela peur, parce que c'est toi qui as fait la peur et tu crois en ce quetu as fait. Dans l'attitude, donc, sinon dans le contenu, tu res-sembles ton Crateur, Qui a une foi parfaite en Ses crationsparce qu'Il les a cres. La croyance produit l'acceptation de l'exis-tence. C'est pourquoi tu peux croire ce que personne d'autre nepense vrai. C'est vrai pour toi parce que c'est toi qui l'as fait. Tous les aspects de la peur sont faux parce qu'ils n'existentpas au niveau crateur et par consquent n'existent pas du tout. Dans la mesure o tu es dsireux de soumettre tes croyances ce test, dans cette mesure tes perceptions sont corriges. En fai-sant le tri du faux et du vrai, le miracle procde de cette faon : L'amour parfait bannit la crainte. Si la peur existe,Alors il n'y a pas d'amour parfait. Mais : Seul existe l'amour parfait. S'il y a peur,Elle produit un tat qui n'existe pas.

Crois cela et tu seras libre.et cette foi est Son don.Dieu seul peut tablir cette solution,VII. Distorsions des impulsions miraculeuses Tes perceptions distordues produisent une dense couverturesur les impulsions miraculeuses, ce qui fait qu'il est difficilepour elles d'atteindre ta propre conscience. La confusion des im-pulsions miraculeuses avec les impulsions physiques est une dis-torsion perceptuelle majeure. Les impulsions physiques sont desimpulsions miraculeuses mal diriges. Tout plaisir rel vient defaire la Volont de Dieu. C'est parce que ne pas la faire est un dnide Soi. Du dni de Soi rsultent les illusions, tandis que la cor-rection de l'erreur en dlivre. Ne va pas te tromper jusqu' croireque tu peux, avec quoi que ce soit d'extrieur, avoir une relationpaisible avec Dieu ou avec tes frres. enfant de Dieu, tu fus cr pour crer le bien, le beau et le saint. N'oublie pas cela. Il faudra encore, pendant un court moment,que l'Amour de Dieu s'exprime par un corps un autre, parce quela vision est encore si faible. Tu peux le mieux utiliser ton corpsafin qu'il t'aide largir ta perception, de sorte que tu puissesatteindre la vision relle, dont est incapable l'il physique. Apprendre faire cela, c'est la seule vritable utilit du corps. Le fantasme est une forme distordue de la vision. Les fan-tasmes de toutes sortes sont des distorsions parce qu'ils compor-tent toujours de distordre la perception en irralit. Les actionsqui dcoulent des distorsions sont littralement les ractionsde ceux qui ne savent ce qu'ils font. Le fantasme est une tenta-tive pour contrler la ralit conformment de faux besoins. Distords la ralit de quelque faon que ce soit et tu perois demanire destructrice. Les fantasmes sont un moyen de faire defausses associations et de tenter d'en tirer du plaisir. Mais bienque tu puisses percevoir de fausses associations, tu ne pourrasjamais les rendre relles, sauf pour toi. Tu crois en ce que tu fais. Si tu offres des miracles, tu croiras tout aussi fort en eux. Alorsla force de ta conviction soutiendra la croyance de celui qui reoitle miracle. Les fantasmes ne sont plus du tout ncessaires quandla nature pleinement satisfaisante de la ralit devient appa-rente la fois au donneur et au receveur. La ralit se perdpar l'usurpation, qui produit la tyrannie. Aussi longtemps qu'il

reste un seul esclave sur la face de la terre, ta dlivrance n'estpas c o m p l t e . La restauration complte de la Filialit est le seulbut de ceux qui ont l'esprit de miracle. Ceci est un cours d'entranement de l'esprit. Tout apprentis-sage comporte de l'attention et de l'tude un certain niveau. Certaines parties dans la suite de ce cours reposent trop lourde-ment sur ces premires sections pour ne pas en exiger une tudesrieuse. Tu en auras aussi besoin comme prparation. Sans cela,il se pourrait que tu deviennes beaucoup trop apeur de ce quidoit venir pour en faire un usage constructif. Toutefois, en tu-diant ces premires sections, tu commenceras voir quelques-unes des implications qui seront dveloppes par la suite. Un fondement solide est ncessaire cause de la confusionque j'ai dj signale et qui est souvent faite entre peur et rv-rence. J'ai dit que la rvrence tait inapproprie par rapport auxFils de Dieu, parce que tu ne devrais pas prouver de la rvrenceen prsence de tes gaux. Toutefois, il a aussi t soulign quela rvrence tait approprie en Prsence de ton Crateur. J'aipris soin de clarifier mon rle dans l'Expiation sans l'exagrer nile minimiser. J'essaie aussi de faire de mme avec le tien. J'aiinsist sur le fait que la rvrence n'tait pas une raction appro-prie envers moi cause de notre galit inhrente. Toutefois,quelques-unes des tapes dans la suite de ce cours comportent uneapproche plus directe de Dieu Lui-mme. Il ne serait pas saged'aborder ces tapes sans une prparation soigneuse, sinon larvrence se confondra avec la peur et l'exprience sera plustraumatisante que batifique. La gurison est de Dieu la fin. Les moyens te seront expliqus avec s o i n . La rvlation peut l'occasion te rvler la fin, mais pour l'atteindre les moyens sontncessaires.

Chapitre 2LA SPARATION ET L'EXPIATIONI. Les origines de la sparation S'tendre est un aspect fondamental de Dieu qu'il a donn Son Fils. Dans la cration, Dieu S'tendit Lui-mme Ses cra-tions et les imprgna de la mme Volont aimante de crer. Tun'as pas seulement t pleinement cr mais tu as aussi t crparfait. Il n'y a aucun vide en toi. cause de ta ressemblanceavec ton Crateur, tu es crateur. Aucun enfant de Dieu ne peutperdre cette aptitude parce qu'elle est inhrente ce qu'il est,mais il peut en user de manire inapproprie en projetant. Il ya projection, ou usage inappropri de l'extension, lorsque tucrois qu'il existe en toi un vide ou un manque et que tu peux lecombler avec tes propres ides au lieu de la vrit. Ce processuscomprend les tapes suivantes : Premirement, tu crois que ce que Dieu a cr peut trechang par ton propre esprit. Deuximement, tu crois que ce qui est parfait peut tre renduimparfait ou en manque. Troisimement, tu crois que tu peux distordre les crations deDieu, y compris toi. Quatrimement, tu crois que tu peux te crer toi-mme etqu'il t'appartient de diriger ta propre cration. Ces distorsions connexes reprsentent une image de ce quis'est en fait pass durant la sparation, ou le dtour dans la peur. Rien de cela n'existait avant la sparation ni n'existe mainte-nant, de fait. Tout ce que Dieu a cr est comme Lui. L'extension,telle qu'entreprise par Dieu, est semblable au rayonnement int-rieur que les enfants du Pre hritent de Lui. Sa source relle estinterne. Cela est aussi vrai du Fils que du Pre. En ce sens lacration inclut la fois la cration du Fils par Dieu et les crationsdu Fils quand son esprit est guri. Cela requiert que Dieu doteSon Fils d'une libre volont, parce que toute cration aimante estdonne librement en une seule ligne continue dont tous les aspectssont du mme ordre. Le jardin d'den, ou la condition d'avant la sparation, tait untat d'esprit dans lequel il n'y avait aucun besoin. Quand Adam

prta l'oreille aux mensonges du serpent, tout ce qu'il enten-dit tait faux. Tu n'es pas oblig de continuer croire ce qui n'estpas vrai moins que tu ne choisisses de le faire. Tout cela peutlittralement disparatre en un clin d'il parce qu'il s'agit sim-plement d'une malperception. Ce qui se voit en rve semble trsrel. Or la Bible dit qu'un profond sommeil tomba sur Adam,mais nulle part il n'est fait mention de son rveil. Le monde n'apas encore fait l'exprience d'une renaissance ou d'un rveilglobal. Une telle renaissance est impossible tant que tu conti-nues projeter ou malcrer. Toutefois, il reste encore en toi lepotentiel d'tendre, comme Dieu tendit Son Pur-Esprit toi. En ralit c'est ton seul choix, car ta libre volont t'a t donnepour ta joie dans la cration du parfait. En dfinitive, toute peur peut se rduire cette malperceptionfondamentale selon laquelle tu es capable d'usurper la puissancede Dieu. Bien sr, tu ne peux pas et tu n'as jamais t capable dele faire. Voil la base relle de ton vasion de la peur. L'vasionest amene par ton acceptation de l'Expiation, qui te permet dete rendre compte que tes erreurs ne se sont jamais rellementproduites. C'est seulement aprs que le profond sommeil futtomb sur Adam qu'il put faire des cauchemars. Si une lumireest allume soudainement pendant que quelqu'un fait un rveapeurant, il se peut tout d'abord qu'il interprte la lumirecomme faisant partie de son rve et qu'il en ait peur. Au rveil,toutefois, la lumire est correctement perue comme tant sadlivrance du rve, auquel plus aucune ralit n'est alors accor-de. Cette dlivrance ne dpend pas des illusions. La connais-sance qui illumine ne te rend pas seulement libre, elle te montreaussi clairement que tu es libre. Quels que soient les mensonges auxquels tu peux croire, lemiracle ne s'en soucie pas, qui peut tous les gurir avec la mmefacilit. Il ne fait pas de distinction entre les malperceptions. Son seul souci est de distinguer entre la vrit d'une part etl'erreur d'autre part. Certains miracles peuvent sembler tre plusimmenses que d'autres. Mais souviens-toi du premier principede ce cours : il n'y a pas d'ordre de difficult dans les miracles. Enralit tu es parfaitement inaffect par toutes les expressions dumanque d'amour. Celles-ci peuvent tre de toi comme d'autrui,de toi envers autrui ou d'autrui envers toi. La paix est un attributen toi. Tu ne peux pas la trouver au-dehors. La maladie est uneforme de qute extrieure. La sant est la paix i n t r i e u r e . Elle

te permet de rester inbranl face au manque d'amour venant dudehors et capable, par ton acceptation des miracles, de corrigerles conditions qui procdent du manque d'amour en autrui.II L'Expiation comme dfense Tu peux faire tout ce que je demande. Je t'ai demand de fairedes miracles et j'ai expliqu que les miracles taient naturels, cor-rectifs, gurissants et universels. Il n'est rien qu'ils ne puissentfaire, mais ils ne peuvent tre accomplis dans un esprit de douteou de peur. Quand tu as peur de quoi que ce soit, tu reconnais cette chose le pouvoir de te blesser. Souviens-toi que l o estton cur, l aussi est ton trsor. Tu crois en ce que tu estimes. Quand tu as peur, tu estimes mal. Alors ton intelligence, invi-tablement, estimera mal, et en dotant toutes tes penses d'unpouvoir gal, dtruira invitablement ta paix. C'est pourquoi laBible parle de la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence. Cette paix est totalement incapable d'tre branle par quelqueerreur que ce s o i t . Elle nie tout ce qui n'est pas de Dieu lacapacit de t'affecter. Voil le bon usage du d n i . Il n'est pasutilis pour cacher quoi que ce soit mais pour corriger l'erreur. Ilporte toute erreur la lumire et, puisqu'erreur et tnbres sontla mme chose, il corrige l'erreur automatiquement. Le vritable dni est un puissant mcanisme de protection. Tupeux et tu devrais nier toute croyance voulant que l'erreur peutte blesser. Ce genre de dni n'est pas une dissimulation mais unecorrection. Ton esprit juste en dpend. Le dni de l'erreur estune solide dfense de la vrit, mais du dni de la vrit rsultela malcration, les projections de l'ego. Au service de l'espritjuste, le dni de l'erreur libre l'esprit et rtablit la libert de lavolont. Quand la volont est vraiment libre, elle ne peut mal-crer parce qu'elle ne reconnat que la vrit. Tu peux dfendre la vrit aussi bien que l'erreur. Les moyenssont plus faciles comprendre une fois que la valeur du but estfermement tablie. La question est de savoir quoi ils servent. Chacun dfend son trsor et fait cela automatiquement. Lesvraies questions sont : Quel est ton trsor, et quel point t'est-ilprcieux? Quand tu auras appris considrer ces questions et les rapporter toutes tes actions, tu auras peu de difficult clarifier les moyens. Les moyens sont disponibles ta demande.

Tu peux toutefois gagner du temps si tu ne prolonges pas ind-ment cette tape. Elle sera rduite incommensurablement si lepoint de mire est le bon. L'Expiation est la seule dfense qui ne peut pas tre utilise demanire destructrice, parce que ce n'est pas un mcanisme quetu as fait. Le principe de l'Expiation tait en vigueur bien avantque l'Expiation n'ait commenc. Le principe tait l'amour etl'Expiation tait un acte d'amour. Les actes n'taient pas nces-saires avant la sparation, parce que la croyance en l'espace et letemps n'existait pas. Ce n'est qu'aprs la sparation que l'Expia-tion et les conditions ncessaires son accomplissement ont tplanifies. Il fallait alors une dfense si formidable qu'elle nepouvait pas tre mal utilise, bien qu'elle puisse tre refuse. Tou-tefois, le refus ne pouvait pas la changer en arme pour l'attaque,caractristique inhrente aux autres dfenses. L'Expiation de-vient ainsi la seule dfense qui ne soit pas un glaive deux tran-chants. Elle peut seulement gurir. L'Expiation fut intgre dans la croyance espace-temps pourmettre une limite au besoin de cette mme croyance, et pourfinalement complter l'apprentissage. L'Expiation est l'ultimeleon. L'apprentissage lui-mme est temporaire, comme les sallesde classe o il a lieu. L'aptitude apprendre n'a aucune valeurquand le changement n'est plus ncessaire. Ceux qui sont ter-nellement crateurs n'ont rien apprendre. Tu peux apprendre amliorer tes perceptions, et tu peux sans cesse devenir unmeilleur apprenant. Cela te mettra en accord de plus en plustroit avec la Filialit; mais la Filialit est elle-mme une crationparfaite et la perfection n'est pas une question de degr. C'estseulement tant qu'il y a croyance dans les diffrences qu'ap-prendre est signifiant. L'volution est un processus dans lequel tu sembles passerd'un degr l'autre. Tu corriges tes faux pas prcdents en allantde l'avant. En fait, ce processus est incomprhensible en fonctiondu temps, puisque tu retournes lorsque tu avances. L'Expiationest le mcanisme par lequel tu peux te librer du pass en avan-ant. Elle dfait tes erreurs passes, t'vitant ainsi d'avoir cons-tamment revenir sur tes pas sans approcher de ton retour. Ence sens l'Expiation fait gagner du temps mais, comme le miraclequ'elle sert, elle ne l'abolit pas. T a n t qu'il y a besoin d'Expiation,il y a besoin de temps. Mais l'Expiation en tant que plan complta un rapport unique avec le temps. Jusqu' ce que l'Expiation soit

complte, ses diffrentes phases se drouleront dans le temps,mais l'Expiation tout entire se tient la fin du temps. Alors lepont du retour est construit. L'Expiation est un engagement total. Tu penses peut-treencore que cela est associ une perte; c'est une erreur que fonttous les Fils spars de Dieu d'une faon ou d'une autre. Il estdifficile de croire que la meilleure dfense soit celle qui ne peutattaquer. C'est ce que signifie : Les doux hriteront la terre. Ils en prendront littralement possession, cause de leur force. Une dfense double sens est faible intrinsquement, prcis-ment parce qu'elle a deux tranchants et qu'elle peut se retournercontre toi l'improviste. Cette possibilit ne peut pas trecontrle, sauf par les miracles. Le miracle tourne la dfense del'Expiation ta relle protection, et alors que tu te sens de plusen plus scuris, te connaissant toi-mme la fois comme frreet comme Fils, tu assumes ton talent naturel qui est de protgerles autres.III. L'autel de Dieu L'Expiation ne peut tre accepte en toi qu'en librant la lumireintrieure. Depuis la sparation, les dfenses ont t utilisespresque uniquement pour dfendre contre l'Expiation, et ainsimaintenir la sparation. En gnral cela est vu comme un besoinde protger le corps. Les nombreux fantasmes corporels aux-quels se livrent les esprits viennent de la croyance distordueque le corps peut tre utilis comme moyen d'atteindre l' ex-piation . Percevoir le corps comme un temple n'est qu'une pre-mire tape dans la correction de cette distorsion, parce qu'ellen'en change qu'une partie. Elle reconnat que l'Expiation au sensphysique est impossible. Toutefois, l'tape suivante consiste se rendre compte qu'un temple n'est pas du tout une structure. Sa vritable saintet rside dans l'autel intrieur autour duquella structure est btie. L'importance accorde aux belles structuresest un signe de la peur de l'Expiation, et l'indsir d'atteindre l'au-tel mme. L'il physique ne peut pas voir la relle beaut dut e m p l e . Par contre, la vue spirituelle ne peut pas du tout voir lastructure parce que c'est une vision parfaite. Toutefois, elle peutvoir l'autel d'une manire parfaitement claire.

Pour tre parfaitement efficace, l'Expiation a sa place au centrede l'autel intrieur, o elle dfait la sparation et rtablit l'entiretde l'esprit. Avant la sparation, l'esprit tait invulnrable lapeur, parce que la peur n'existait pas. La sparation et la peursont toutes deux des malcrations qui doivent tre dfaites pourla restauration du temple et pour l'ouverture de l'autel afin d'yrecevoir l'Expiation. Cela gurit la sparation en plaant en toila seule dfense efficace contre toute pense de sparation, te ren-dant parfaitement invulnrable. L'acceptation de l'Expiation par chacun n'est qu'une affaire detemps. Cela peut paratre contredire la libre volont parce quela dcision finale est invitable, mais il n'en est rien. Tu peuxtemporiser et tu es capable d'une norme procrastination, maistu ne peux pas quitter entirement ton Crateur, Qui a fix deslimites ton aptitude malcrer. Une volont emprisonneengendre une situation qui, l'extrme, devient tout fait into-lrable. La tolrance la douleur peut tre grande, mais elle n'estpas sans limite. Tt ou tard chacun finit par reconnatre, mmetrs vaguement, qu'il doit y avoir une meilleure voie. En s'affir-mant, cette re-connaissance devient un tournant. la fin, celarveille nouveau la vision spirituelle, tout en diminuant l'in-vestissement en la vue physique. Cet investissement alternantdans les deux niveaux de perception est ressenti habituellementcomme un conflit, qui peut devenir trs aigu. Mais l'issue estaussi certaine que Dieu. La vision spirituelle ne peut pas voir l'erreur, littralement, etne cherche voir que l'Expiation. Toutes les solutions que re-cherche l'il physique se dissolvent. La vision spirituelle regarde l'intrieur et reconnat immdiatement que l'autel a t profanet qu'il a besoin d'tre rpar et protg. Parfaitement conscientede la dfense juste, elle passe outre toutes les autres et regardepass l'erreur vers la vrit. cause de la force de sa vision, ellemet l'esprit son service. Cela rtablit le pouvoir de l'esprit etle rend de plus en plus incapable de tolrer le retard, car il se rendcompte que celui-ci ne fait qu'ajouter une douleur inutile. Enconsquence, l'esprit devient de plus en plus sensible ce qu'il au-rait considr autrefois comme l'intrusion de trs lgers malaises. Les enfants de Dieu ont droit au parfait bien-tre qui provientd'une confiance parfaite. Tant qu'ils n'ont pas accompli cela, ilsse gaspillent eux-mmes et gaspillent leurs vritables pouvoirscrateurs en de vaines tentatives pour arriver un plus grand

bien-tre par des moyens inappropris. Mais les vrais moyensleur sont dj fournis, qui ne comportent absolument aucuneffort de leur part. L'Expiation est le seul don digne d'tre offert l'autel de Dieu, cause de la valeur de l'autel mme. Il fut crparfait et il est entirement digne de recevoir la perfection. Dieuet Ses crations sont compltement interdpendants. Il dpendd'elles parce qu'il les a cres parfaites. Il leur a donn Sa paixpour qu'elles ne puissent pas tre branles et ne puissent pastre trompes. Chaque fois que tu as peur, tu es tromp, et tonesprit ne peut pas servir le Saint-Esprit. Cela t'affame en te niantton pain quotidien. Dieu est seul sans Ses Fils et ils sont seulssans L u i . Ils doivent apprendre regarder le monde comme unmoyen de gurir la s p a r a t i o n . L'Expiation est la garantie qu'ilsfiniront par y parvenir.IV. La gurison comme dlivrance de la peur Mettons maintenant l'accent sur la gurison. Le miracle estle moyen, l'Expiation est le principe et la gurison est le rsul-tat. Parler du miracle de la gurison, c'est combiner de faoninapproprie deux ordres de ralit. La gurison n'est pas unmiracle. L'Expiation, ou l'ultime miracle, est un remde, et toutegurison est un rsultat. Le genre d'erreur auquel s'appliquel'Expiation n'importe pas. Essentiellement, toute gurison estdlivrance de la peur. Pour entreprendre cela tu ne peux pastoi-mme avoir peur. Tu ne comprends pas la gurison causede ta propre peur. Une tape majeure dans le plan de l'Expiation est de dfairel'erreur tous les niveaux. La maladie ou la non-justessed'esprit est le rsultat d'une confusion de niveaux, parcequ'elle entrane toujours la croyance que ce qui ne va pas unniveau peut en affecter un autre dfavorablement. Nous avonsparl des miracles comme du moyen de corriger la confusion deniveaux, car toutes les erreurs doivent tre corriges au niveau oelles se produisent. Seul l'esprit est capable d'erreur. Le corpsne peut agir faussement qu'en raction une pense fausse. Lecorps ne peut pas crer; et c'est la croyance qu'il le peut, uneerreur fondamentale, qui produit tous les symptmes physiques. La maladie physique reprsente une croyance en la magie. Toutela distorsion qui a fait la magie repose sur la croyance qu'il y a

dans la matire une facult cratrice que l'esprit ne peut contrler. Cette erreur peut prendre deux formes : il est possible de croireque l'esprit peut malcrer dans le corps ou bien que le corps peutmalcrer dans l'esprit. Lorsqu'il est bien compris que l'esprit,seul niveau de cration, ne peut pas crer au-del de lui-mme,ni l'un ni l'autre type de confusion n'a plus besoin de se produire. Seul l'esprit peut crer parce que le pur-esprit a dj t cr,et le corps est un mcanisme d'apprentissage pour l'esprit. Lesmcanismes d'apprentissage ne sont pas en eux-mmes des le-ons. Leur but est simplement de faciliter l'apprentissage. Lepire que puisse faire l'usage erron d'un mcanisme d'appren-tissage, c'est de manquer de faciliter l'apprentissage. Il n'a pasen soi le pouvoir d'introduire des erreurs d'apprentissage pro-prement dites. Lorsqu'il est bien compris, le corps a ceci de com-mun avec l'Expiation qu'il est invulnrable toute application deux tranchants. Ce n'est pas parce que le corps est un miracle,mais parce qu'en lui-mme il ne prte pas la msinterprtation. Le corps fait simplement partie de ton exprience dans le mondephysique. Ses aptitudes peuvent tre et sont frquemment sur-estimes. Toutefois, il est presque impossible de nier son exis-tence en ce monde. Ceux qui le font se livrent une forme dedni particulirement indigne. Ici, le terme indigne suggresimplement qu'il n'est pas ncessaire de protger l'esprit enniant ce qui n'est pas de l'esprit. Si l'on nie cet aspect regrettabledu pouvoir de l'esprit, on nie aussi le pouvoir lui-mme. Tous les moyens matriels que tu acceptes comme remdescontre les maladies du corps sont des raffirmations de principesmagiques. C'est le premier pas dans la croyance que le corps faitsa propre maladie. C'est un deuxime faux pas que de tenter dele gurir par des agents non crateurs. Toutefois, il ne s'ensuitpas qu'il est mal d'utiliser ces agents des fins correctives. P a r -fois la maladie a une prise suffisamment forte sur l'esprit pourrendre une personne temporairement inaccessible l'Expiation. Dans ce cas il peut tre sage d'utiliser une approche de l'espritet du corps qui reprsente un compromis, en donnant croyancetemporairement l'action gurissante de quelque chose d'ext-rieur. Ceci parce que la dernire chose qui puisse aider ceux quine sont pas dans l'esprit juste, ou les malades, est une augmen-tation de la peur. Ils sont dj dans un tat affaibli par la peur. S'ils taient prmaturment exposs un miracle, ils pourraienttre saisis de panique. C'est ce qui risque d'arriver lorsqu'une

perception sens dessus dessous a induit la croyance