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Làlift» — JT B rrii (• l’ilm ww L K te itl'lW iiuint. é^v* «kfilu I Untiiox* 14 fr. Six moi» ; ............. î f» Troi» mtfi» 4 »» M tn MM v tra  n m É M i Un a n ................... 16 llr. Six inoii.**.»*.. 8»» TioU mol» 4M ;.ras DiSBmfiis I êm nus AMmo» I L*»bmMMat ««tM T a bl *H B '*rt ♦j ^ ^ a l*«xp^atloB OB Bt^onn# p*» d*Tl^c<»ti«lrt. ibiBMUS . n Buimn ta Jonnal, 1. nw Satot-PIm», 1, •t chez toe» les Ubrelm da.âépârtsm«Bt I/aBBOBee «gdessousta IS ; Le UfBe. Ot» e. — W jEUclemss ; L e UgB*< £bbitsdiT^ 0 SOMMAIRE BlêeslwHÔsieUave ta le av»U. ' ta»BsitaiMn^H. NtataUe* tasChBBinrM. IK taeaMBlB de taM lste. lé eluiBt ta eeldkt. ' iBfetMÎisilMS séBéralee. Le* ealfMB drepB*C*« Fe*wo*- Lé réctaedes betsseBS. Leecêii#le7éede igréfle. ÇBrraAgé*défBrtèMeBtBle. Chrealga*A***Ae.^ , X«leasvs«étlfait. Tartélée. ■Brefcés. ^ Bearee FetiUetea•Cent mille frane$ de réeompenee. i ’AÏANT Hier mardi â ett la dera^re séioce de la Giuunbre*' Üotre ropréseDlation nationale s’est ajournée jusqu'au 12 m al D'ici 14» L ’eipédiUon coulre les Kroumirs se sera eliectuée, et U est à désirer que tout soit terminé quand nos députés reprendront le cours de leurs'délibérations. Pendant tes vacances» ainsi que,nous l’avons dé)4 dit» les ' électeurs auront idu»' la possibilité de se m«i,tre en rapports avec leur élus, et les con- vieiious se tormeroot tout naturellement au sujet de la question du scrutin de liste et du scrutin d'arrondissement. La séance dé lundi à la Chambre des dé~ pntés a été uné des plus remarquables et des plbs' lôdgues de la session. M. ^drieux» coinme préfet de police, a été mis sur la selieite par les députés de Paris» qui, au nom du Conseil muuicipal, se sont chargés de porter à la tribune des accusations contre H . Andrieux» lequel avait relusé maintes lois de répondre à des iuierpelUilons illégales.% ' On lira pliu loin le résumé du compte-rendu. Cependant nous ne pouvons passer sous sUencé la manière dont le débat lui-méme a été conduit. H. Pascal Duprat avait été cbOrgé de soutenir l'interpellation. Il l'a fait à grand rentort d'insinuations contre U personne du prélot de polioe, insinuations qui visaient à être méchantes. Son discours a été plus que froidement accueilli par là Chambre. 11 a eu pourtant ce résolut d'amener le ministie de l’intérieur et le préfet de police à faire des dé^ claratidns utiles. Le vote de la Chambre, par iine immense majorité» a signifié au Conseil mdntcipél de Paris qu’il n'éuit ni plus ni meibs que la représeniatiou d’une des 36,000 communes de France et que» pas plus qu'au- cuiie d'elles^ il n’avait le droit de se créer une situÜUdn h part aux dépens de 1 E u t. ' Séparation absolue entre le dqmaine des intérêts municipaux et celui des questions générales, entre le domaine de l'Ë u t^ t celui de la commune, voilà donc ce que signifie et ce qiie précise le vote de mardi. Au'cours de la même-séance, M. Janvier de la Motte a demandé à interpeller le gou vernemeul au sujet de la guerre eu Tunisie. On a paru surpris^ dans le piiblic, que H. BarlUélèmjf SainM-Uilaire n'ait pas répondu i rintèfpellation et qut le soin.d'indiquer la pensée du gouvernement^ait été laissée à H. Jules Feri?. Ce mode de procédure» si l’on peut ainsi - dire, t été inspiré par la pensée qu'aux yeux des Cabinets eurojiéens la présence du miinis- tie des aifaires étraugèros à la tribune don nerait à i'ioeident tunisien une importance diplomat^ue qué ne comporte pas le caractère purement répressif de nos démêlés aétnèls aféc la'Bkÿende. Cést Çgalémcnt celte considération qui fit chblèir. ie.,général Farre comme orateur du gouvemenient, quand célol-ci dénonça à la Chambre les âgressiou des tribns du bey. Celte interpellation, elle anssi, n'a pas été faite on pqio perte. Elle a mis en relie! l'in- suffisance déjà bien connue des orateurs bo napartistes qui s'étaient chargés de la dé^ fendre. M. JulesPerryavigoureusement répondu. Il fautremnirdesesdéclaratienscesmots: « Le gouvernement de la République ne cherche pas de conquêtes, mais il ira jusqu'au point oh il faut qu'il, aille pour assurer la sécurité de notre colonie algérienne. » ilneécràsante majorité a affitmé la confiance que le pays a dans la prudence et l'énergie duminisière, . Un député bonapartiste» H. Lenglé a, en outre, déclaré^ ou terminant son discours, qu'il n'était pas disposé à donner l’or du pays et le sang de la France aux entreprises des Jecker de la Tunisie. Celte insinuation a fait bondir M. Gàmbetta qui àsommé H. Lëdglé de s’expliquer. Bref soUs les questions pres santes du président M. Lenglé a tout retiré. Uajs on ne saurait trop, insister sur cette absence de sens moral qui permet à des députés bonapartistes, ..après Sedan et Metz, de rappeler à ta JribunOr avec l’intention de déconsidérer la République, l’expédition du Mexique, de parler de bons Jecker et autres tripotageè odieux qui ont englouti l'or de la France et lait coûfer lè sang de ses enlants. A la Veille d'une'é^pédilloD comme celle de Tunis, si un parti devait avoir la pudeur dose taire c'était certainement le parti bonapar tiste. — A. D. Elecêion législative du iO Avril. SEINE-ËT-HABNB Arrondissement de Meaux. (Rédullats complets) U. Albert Dethomas, républicain. 10,697 élu. ,M. do Jouvenccl, répubhcam— — ^7,234 M. Ponton d’Amécourt, républ . 580 Vuix diver.'es et bulletins blancs. 727 M. Monier, décédé, qu’il s’agissait do rem placer, avait été élu dans cet airondissement, le 14 octobre 1877, 'par 15,620 voix, contre 1.408 données S H. Ed. André, candidat du gouvernenlent du Seize-Mai. La miBsion FIatter§. Alger, 11 avril. Le bruit e'est répandu que deux tirailleurs algériens qui, faisaient partie de l'escorte de U tnissiOB Flattera seraient arrivés à Ouargla. D’apr^ leur récit, le détachement commandé par iev maréchal des logis Pubéguiu serait par venu à échapper aux Touareg. Uné autre version, à laquelle toutefois il faut donn»-r moins de créance,’porte que le colonel Plattersin’aurait point péri, comme on l’a an noncé, et serait seulement retenu prisonnier par les Touarq(. Le gouverneur général de l'A'gérie a t é l ^ a - pbié au gouvernement qu'on avait acquis la preuve que les OuIed-8idi*Theik-el-Cheragu avaient participé k l'attaque de la mission du colonel Flattera. . Dde partie de la mission seulement aurait été massaérée, l’autre serait prisonnière de Kadour- Oul-Amsa; on croit qu’au nombre des prbon- mers se trouverait le colonel Flattera qu*on croyait assasiné. On demanderait réchSnga des prisonniers français avec des femmes et enfants d’indigènes se trouvant en Algérie. NOUVELLES DJS GlUMBRES C bam bre des déjpiités* longues observations de H. Haentjens, l’ennemi. juré du 8 0/0 amortissable, observqtiODS mot!- vto par un projet portant ouvertnre de divera crédits dont le député bonapartiste voudrait voir la discussion ajournée après Pkques. 1 a Chambre, néanmoins, vote la projet. Puis, sur les conclusions de sa commission, elle rejette l'autorisation de poursuites demandée contre H. do Soubeyran. Ce que voyant, H. Robert llittchell s’empresse de retirer la de mande qu'il avait fermée céntre son collègue, H. de Gassagnac. ~ L’ordre du jour appelle la discussion des con clusions de la commission d’enquête relative aux actes du général de Cissey. Le président de la commission, M. Pbilippo- teaux. vient dire : . c La commission, nommée au scrutin de listo et composte do membres appartenant k toutes les fractions de l’Assemblte, a entendu d'abord les déposants qui pouvaient être considérés comme témoins. Elle a fait appel au public tout enlier.-âle a cherché la ^y&ité par tous .]^ moyens. ■ On accusait le général de Gsseyd’avoir tra fiqué sur d'inikmes marchés, avec une espiônna lemande, de s'èire par conséquent rendu cou pable de trahison et de concussioi. € Sur le fait de trahison, tout le monde était unanime, aVant l'enquête même, k tearler une pareille accusation, et la commission n’a rien recueilli qui pût la justifier k un degré quelconque. x MaU il y avait à rechercher s’il y avait trahison indirecte ou faiblesse. ^ < La première chose k prouver eût été la qualité d'espionne attribuée k la baronne de Kaulla. Or, il n’a été apporté aucune preuve k cet^ard. . f On invoquait la notoriété publique, le fait de perquisitions opérées chez cette personne. La notoiiélé se réduit à des bruits vagoes, et il a été furmellement déclaré par les autorités compétentes que jamais les perquisitioss n'a vaient eu lieu. Les agents de police indiqués comme y ayant pris part oi.t déclaré qu'il sa- gim it de perquisitions pratiquées chtzune autre personne. ... « On avait prétendu rattacher la démission du général de Cissey aux faits qui ont motivé l’enquéle. Il a été établi que H- de Gi^ey avait quitté le ministère k la suite d’échecs subis de vant la Chambre au cours de la discussion du budgd. , c La commis.sion d’cnquètè est descendue dans tous les détails; elle a interrogé même Ifô gens de service et elle a acquis la preuve que la baronne de Kaulla n'avait en aucuno façon, comme on le prétendait, l’accès du cabinet du ministre et des bureaux de la guerre. t II n'y a doue eu trahison ni directe, ni in directe. € En ce qui concerne la concussionj' Ion avait signalé 24 affaires. La coromis.sion les a toutes exaniinéqs; ellea pu sc convaincre que les accusations n'étaient pas fondées. < Ces deux points établis, la commission a cru qu’il était de son devoir de relever les abus, les faits blâmables qu!eile a rencontrés. Elfe les a renvoyte au ministre de la guerre. ' « Mois ce sera l'objet d’un débat spécial. L’orateur conclut en disant : « Eu iteumé, le général de Gisuy a droit autre chose qu'à un simple renvoi deponrsuiles. €e miuistre, odieusement outragé, est un de ceux qui ont le plus fait pour la réorganisation de l'armée. L'armée doit savoir qu’on no peut calomnier impunément un brave et loyal sol dat, qui a p a ^ cinquante ans au eerviçede son pays. t L’unanimité qui s’est rencontrée dans la commission, se retrouvera dans l’Assemblée. » On applaudit. La première partie desconclusions do le com mission, portant qu’il n’y a pas lieu à poursu 'vre. est adoptée par mains levées, sans fa moindre contesUilion. La seconde partie tend au renvoi du dossier au ministre de la guerre. H. Farcy propo-A, par amendement, le ren^ voi au mioiatre de la justice. € Il y a eu des faits délictueux, dit-il ; il Lut qu'ils soit l’objet de poursuites. »' ff Le députe de Paris entre dans des détails k ce sujet. Hais il est tard, et, d’un commun accprd, la discussion de ce point spécial est ren voyée k mardi. Séance de Samedi. Le dcbnt'de 1a séance est occupé par d'asseï tés de la Seine relative k la Préfecture dp police. H. Pascal Duprat prend d’abord la parole, U. Gonstans répond : HH. Raspail et Floquet rê- inndent k M. Andrieux, qui fait prévaloir ses dées et approuver sa conduite par 374 voix contre. 72. H. Janvier delà Hotte a déposé au'cours de la séance une interpellation relative anx affaires de Tunisie. D'un commun accord, la discussion immé diate a été adoptée. • . H. Janvier de la Hotte critique la manière dont s'effectue la roobillsaiion des troupes eij- voyées en Algérie. Il ajoute : | Il s’agit de réprimer des incursions sans por tée politique. Si l’on doit aller au-delk, le Par lement doit en être informé. La répression d’actes semblables n’a jaipais demandé tant d'appareil. On arma les cuirassèi de la flotte, on prend des navires de commerce pour conduire des troupes. Tout cela constitue des préparatifs de guerre et occasionne de g r a n ^ dépenses. l Chambre ne' peut se séparer «sus avoir entendu les esplications du gouvernement. Le préâideitt du conseil, 11. Jules Ferry, ré pond : « Le gouvernement aurait devancé cette de mande d’explication-', s’il avait eu quelque chose à ajouter k ses déclarations précédentes. • Il s’agit de châtier des agressions dent on tarie trop légèrement et de mettre fin k une si. uation qui dure depuis trop longtemps pour l'Iionneur de la France et pour la sécurité de notre colonie. € En allant en Tunisie, le gouvernement de la Ri-publique ne cherche pas des conquêtes dont il n’a pas besoin. 11 ira jusqu'où il faudra aller pour aFsnrer l'avenir de notre colonie, et quand la Chambre reviendra, il lui rendra compte, sous sa responsabilité, des mesures qui aurunt été prise. (Vifi applaudhsi-ments). M. Lenglé, qui réplique, admet que l'on soit d’accord sur la nécessité de réprimer les incur sions des pillards de lu frontière.' « Mais, dit-il, le gouvernement ne s’est pas assez netlemént expliqué sur ce qu’il compte faire k l'égard de la Tuoisie. « La Chambre ne voudra pas donner le sang et l’or de la Fiance pour les Je«ker de la Tunisie! • M. Gambetta invite l'orateur à expliquer ces paroliS. M. lenglé reprend : € Oii a parlé d’entreprises financières de na ture à engager la France dans des aventures. » De toutes parts, on crie : c Expliquez- vous! » M. Lenglé bat en retraite, c 11 n’a pas k ra conter ces afl'jîrcs, dit-il. Mais tout le monde a entendu parler de l'Eiifida. M. Gambeita reprend : c En matière aussi délicate, il faut des ex plications plus complètes II n’est pas possible de laisser planer un soupçon, car le soupçon compromet le pays. > La Chambre applaudit chaleureusemèot. M. Lenglé se borne à quitter la tribune. M. Jules Feny y lemonte pour diro : < Il ne faut voir, probablement, dans le pro pos de U. Lenglé qu'un effet oratoire d’un goût douteux. < Il n’y' a aucun rapprochement k établir entre l’aU'aire de l’Enfida et la spéculation odieuse des bons Jecker. < Au surplus, il n’y a, entra cette affaire et l'expteition approuvée par la Chambre aucune relation directe ni indirecte. < L'affaire de l’Enfida est soumise k une dis cussion internationale et, entre la France et l’Angleterre, il n’est besoin de recourir qu'à des sentiments de justice. c C’est par des paroles comme celles qu’a prononcées U. Lenglé, qu’on pourrait compro- iDiltre la situation diplomatique du pays. > M. Gunéo d'Ornano succède au minbtre. La député bonapartiste vient proposer l’ordre du jour suivant : « La Chambre, fidèle interprète des senti ments pacifiques du pays, et convaincue que Ivs opératians militaires sur la frontière d t Tu nisie ont pour unique but de sauvegarder la sécurité intérieure de la colonie, passe à l’ordre du jour. » qu'aucuns guerre ne doit être engagée sans l'as sentiment préalable du Parlement, passe k l'ordre du jour. » Enfin, au nom de la gauche, U. Paul Bert présente l'ordre du jour dont voici les termes r < I a Gliambre, approuvant la conduite du gouvernement et pleine de confiance dans sa prudence et son énergie, passe k l’erdre du jour. » < Cette motion de confiance absolue, après avoir obtenu la priorité, est votée, au scrutin, par 339 voix contre 131. I a commission du budget a décidé qu’elle continuerait de si^er jusqu’au 10 avril et qu’elle reprendrait ses stences dès le 2 ou le 5 mai. Elle a ensuite nommé une eous-commpsion de trois membres chargée d'éludier, pendant les vacances, le projet de loi sur les franchises pos tales, préparé l’an dernier par M. Cochery. Cette seus-commission se compose de HH. llérauU, Papôn kt Lelièvre. Votes de nos Députés. Scrutin sur la demande d'urgence du projet de loi portant modification de la loi du 27 juillet 1872, sur U recrutement de farmte. Ont voté pour : ,i*\ < UH. Boudeville, Franck CÙkaviao’ vasseur. Ont voté contre : MM. Léon Chevreau, comte de Cossé-Brissac. Seance de Lundi. On disente d’abord l’interpellation des dépu- H. de Baiidry-d'Asson propose : « La Chambre, blàmsnt énergiquement le silence do gouvernement sur les opérations en gagées en Tunisie, passe k l’ordre du jour, • H. Lenglé propose une rédaction intermé diaire : « La Chambre, rappelant an goovomement L'il!.» Va- Sur Id demande d’ajournement de ce mâme projet. Ont volé pour : UM. Léon Chevreau, comte de Cossé-Brissac. Ont voté contre : MM. Düudeville, Franck Chauveau, Le Va- vasseur. S'crufÎB sur Cordre du jour de M. Paul Sert [interpellation de il. Janvier de la Motte, relative à la guerre en Tunisie). Ont voté pour : MU. Boudeville, Frau^k Chauveau, Le Va. vasseur. Ont voté contre : MM. Léon Chevreau, et de Cossé-Biissac. Scrutin sur rt'n(erpe//afton des députés de Paris, relative à fa Préfuture de Police. A volé pour : M. Boudeville. Ont voté contre : UH. Frainck Chauveau, Léon Chevreau, de CoSïé-Brusac, Le Vavasseur. E!vèaieiiieii4s de Tunisie» Les embarquements de troupe* venant des principales villes du Midi, ont continué sans in terruption. , . Nous apprenons, dit la Fiÿie algénènneanl, que l’ordre d’appel des classes 1872-1874, vient d’être lancé. Ces deuy classes feront le service des places eh remplacement des troupes qui sont envoyées sur la frontière tunisienne. Ei’étaê dc9 e«priSs mw la franSIèM TumiaAcBBe. Soukharas, 3 avril. A la première nouvelle de l'entree des Krou mirs sur notre territoire, on avait pu croire qu’il n’y avait U qu'une de ces incursions dont cesiiibuB n’ont donné que trop d’exemples, et qu’un* action prompte et énergique des trou pes bejlicales, appuyée par uns démonstration de quelques compagnies algériennes sur notre frontière, suffirait pour arrêter le mouvement •t réublir l'ordre troublé. Hais depuis, k considérer la rapidité avec la quelle l’insurrection s’est propagée, on est forcé de reconoaltre que les Kroumirs et le* Oucbt^ tas obéissent k un mot d'ordre et que l’agitation actuelle n’est que le réjultat des prédications et des excitations k la guerre que l'autorité tuni sienne t encouragées en ces derniers tempe. C'est ainsi que quelques jours avant men passage k la Kebba, les indigènes socrèteniént cncoufaSés par leur caïd, ont chassé des Algé riens qui avaient paisiblement établi leur tentes ea déça de Sidi-El-Amici, et les ont poorsuivis en armes jusqu’k la frontière, criant que le bey allait enfin leur faire rendre les terntoirts si tués entre Sidi-Yousef et Ain-Ha^ar, et ne s’arrêterait dans ses conquêtes qu’à Beccaria. A Oued-Helilz, un fanatique, Hadji-Kmir, qui jouit auprès des Arabes d une grande con sidération et exerce sur eux une puissante in fluence, les avait réunis dans la mosquée et leur prêchait la guerre sainte, la guerre aux Français. Huslapba-ben-Ismaïl, leur disait-il, a écrit au caïd de se préparer k combattre et que l’heure de la vengeance a sonné. Le uîd, mis au courant de ce qui sa passait, ’eâl point intervenu, n’a pas interposé son au torité, et, te lendemain malin, les Arabes d* fa région, Uadji-Kroir en tête, sont partis avec ar-> mes, chevaux et munitions pour la fronlièn al gérienne. Les agents du premier ministre ont mis tout œuvre et n'ont reculé devant aucun moyen pour soulever ces tribus; fanatisme, intérêt, on s'est adressé k tous' lès sentiments; en leur a fait don par avance d* tous les territoires qu’on allait reconquérirsur les Français; onafkitbril- Itrà leurs yeux les profila d’uns rasia, opérés d’ensemble par toutes les tribus du pays. On leur a promis un chef et on a répandu la bruit queKablouli, ^ui asurIssArabte tonte l’autorité d'un chef religieux et d’un chef de guerre, Kablouil, grandi | ar sa captivité et ses malheurs, allait se mettre k leur têts et prendra ' direction du mouvement. Ces scènes se renouvellent dans chaque gium et partout apparaît la complicité des.aotorités tun siennes : nulle part le caïd n’est intervètau pour calmer le soulèvement eu pour opposer un démenti aux agenis qui se couvrent de l’aut»- rité du premier ministre pour propager l’insuiy rection et appeler aux armes. C'est donc la guerre q< e le gouvernement dn bey fomenle contre nous, guerre toute politique sans caractère religieux, dirigée' uniquement contre l’autorité et l'influence françaises. J'en pourrais peut être trouver la preuve dans ce lait remarquable que les menaces des iosurgés ne s’adreésuol qu'aux Français, et que les ita liens établis dans la Régenctr .n’onL pas été in quiétés et ne manifestent nàlls crâinte ta l'être* lj*ivHl(nde.dé l’A'sag:lèiès^. Le Times publie le texted'unedépêche confi dentielle adressée par lord Salifebury . k lord Lyous, le 7 avril 1878. Bien que le portefeuille des afidires étrangères k Londres soit aujour d'hui en d’autres mains, nous croyons pouvèir affirmer que l’attitude de l'Angleteire en Ce'dut touche la question de Tunis est restés absèlu- ment la mèmevqu’ii y a trois ans. La dépêche de lord Salùbury a donc un caractère d’àclua- hté. La voici, telle qu'elle est transmise par Ï’A- gence Havas: 7 nril lS78. Je reconnais, sans répondre de l’exactitude _ >s termes, la justesse des souvenirs de U. Waddington, touchant les conversations que nous avons eues pendant le congrès, sur la question de Tunis, et sur les intérêts que la France possède ou a en vue dans la r^snce. Sans insister sur certain» nuances d’expression» qui ne peuvent changer la base d* la question et 1opinion que l’on peut avoir k son sujet, ja crois mieux répondre k ce ç[ui m'est demandé en exposant les vues sommaires de l’A n g l^ r e sur l'action de la France k Tunis. L Angleterre n'à, dans cette partie dn monde, aucun intérêt spécial qui puisse d’une manière quelconque, l’induire k regarder avec méfiance 1accroissement l^itimo de Finfluence française, influence qui procède de sa domination en Al gérie» des forces militaires cooridérables qn’clle y maintient, et de l'œuvre civilisatrice qn’elle accomplit en Afrique k la grande.admiration du gouviroemeot anglais. Lois même que legon- vcrnement du bey viendrait k tomber, rattitude de l'Angleterre n'en serait nulltmsnt modifiée. Cette puissance n’a pas d’intérêts engagés à Tunis, et elle ne fera dans ce cas rien pour troubler l’harmenie qui eûite entra elle al la France. Cette dépêcha est signée < Salisbury >^êl a été remise k H. Waddi^on la 10 août ^n8. IT. Waddington remercia le muvcraemùit anglais et en particulier lord Saîisbary sur la " féüilleïoîi (âo) K Ü "V»B ’l t l D e t a l P B W M B rsi JUUS I.KRMÏNÀ SI un oWet drf prix todl a été tMé, il ives'perdo'Qt1)ijoa,nM valeur» vous* le * 1 ^ aSeber».. — Oui... aprèsf Sa éroitaitMit’aM rétempènSe... Gdotges fêtait lêdremê, ptêikM uae orelUe attentive. .. . -J- ’Pubqne vous nq rcgirdéi pu k I srDpN pdorquoi rascrln-vous pu dn thème procmT ' Qal «alt.ial eà’iaoriftwt bille, deux mllfodétiirs voBf a’obriMdrex pas lee rensHgMiMots... V Gèortaa «onma aafêtfl de fole't — Et je n*y avals pB'àügêf.;. Non. ee o M p u dix nulle, viud mille fraacs que je donnerai», de ma fortoae s'il le fidlalt...; mais etaïaMêt s'y prendre t , — Hoosleor.vtQi-tt me permettre d’aller m’ooqaérirl.U certes... va vHèt... ahl mon visu Tom, o'NiIttiqM je darrilhvlel . Une henre après, Tom, dont le flair n'était làmato «a . défont, revenait avecvm courtier ap partenant à l’une des agences de publielté pari- riennes. t e courtier était on homme fnfid et pcdi qui ne sourit même pas en entendant l'étrauge pro position ta M. de TUIebray. D'abord il est de principe qu’on homme qui pale laigement ne prêle jamais à rire. Gcoigts Voulait dés annonces dans tons les Jonrnaox françafo et étrangers, des affiches dans toutes tes dlés de Fraoce, dans les staiioos d’MQX, dans les villes de jeu. partout, à quel que pcjx que ce fût. \ Gravement, le courtier prenait des notes et éubliasait u devis. - . Non» disons : Vingt lignes d’atonouees iM moyenne de deux fraocx.. sur laquelle, ... l'imporunce de la commande, nous vons férens. 000 remise... — Ëht qui vous parle de remiiel s'énia Georges, vons la "Dhleres pQtir vous, t e eofartiér s'iodina M eooruer sincuna. Nous auront eàk^n. y compris les joni^ nadx dé province, un millier d'iokertions, trois fols répêiws.=Céla folf troHê mille k vingt lignés, ci fdtanie mille l^nes àdêOk francs. Cent vingt mille francs... — p'aiâcord. Gootinui|x. — Voyons, les affiches. Abl ici il noos fant le visa de h Préfecture, et jbdob vons prévenir qo'on s'ofqMsera k ce qpe le motif ta la récom- peoM i'y trouve énooc —t D pétrqttolT — ^ NMS'>Wet, JeiievondralspasvOBsbHsier, moosfeor, maïs la morale pubUque s'o p p ^ k ce 9 iMiim...'^iMiaf4 ‘elwrièé la'fièMiB eemmk o i «iDapeidn... k dus forte réimn...; i — ^ s'sÿt d'oM, itialmaN. J'alokprls. Mab U doit exbter on moyen d’éluder celte défense... — Parfaitement,, monsieur. Veuilles mettre k a dbposition tout ce qu'il font pour écrire, et je vab rédiger un projet d’aunonte et d’affiche... — Faites, monsieur, dit Georges en lui cé dant la place devant son bureau. Mab l’aunoocier, s’étant assb, tenait la plume et semblait réfléchir. — Bh bien, monsienr, vous n'écrives past... — 11 me vient oné idée... — Paries. — Podvei-vous dans votre hOi^. dupowe deux pièces, au rm-de chaussée, pour y installer on bureau?... ^ CeruinemenL.. mab encoret... — Vojd. t sur les. affiches noos indiqucnoos seolemeot le chifite t a la reompense, et noos invlterioas ceux qui seraient mncleux de ta S ;oer k s'adresser h M ... (onbomme decon- nce k vous) k telle beore. Excellente Idée... mais qoi se chargera de cette besogne?... M’avei^vous pas votre inleodantt... — Sans doute, mais je ne puis mè passer d* lui. Vous-même, monsieur, ne poorries-voos pas idm dikrgerT... , Obi moi, monsieur, fit le êourtier.en lépri- inaot un petit frlsMuoeinent de joie, j’al tant d'dteopatiçn...,ljfantqqeje{ràta ma vie... ■>— Croyiei-Vous donc que je rédame on ser- Vlèe sans y mettre le prix?... — Jétie'dikpasceik... — Fixes vons-mteBé le càiOte dé votre tndeitaiiié. ' Le courtier seibiatt k pari lot i > - c'eètuii poBie niix foofo dVié*qiie cet homme-IlL .. . i —!!%'ost d'aiUeon, à propoi ta considérer que ce n'est qo'nn emploi temporaire.. Si la personne que vous recherches est trouvée immé diatement, j'aurai négligé mes allaires... et je risque de me trouver sur le pavé. — Cent francs par jour... et mille francs le jonr oû nous aurons réussi... — Avec «h minimum de jours... cela pour rait s’arranger... Geoigcs ouvrit son portefeuille, prit nn carnet et y écrivit quelqnà ligOM. Voici trois mille francs pour le premier mois, le second payable également d’avance quoiqu'il arrive... Ah ! monsieur. Avee nn homme tel que voiu, il faut Uen finir par s’entendre. . Alors c'est une affaire convenne. Bâtez- vous mainleuant. — Jè vons appartiens corps et âme. Le lendemain void quel fut Tévéoemenl de Pari A ta qnatrième page de tous les joqrnanx on Usait. . < CENT HtLLB FBANGS DE K^COHPENSB A qui fonrnir» des rcnsft'ignements de nainre k mettre snr l| trace a’nne dame, couBue k Paris sous le nom' de Niba Soleil, «t qui ^ disparu de son bétel de puis le 22 avril dèrnier. . ,SIGNALEMENT Cbeveqx dorés, — teint W w , -T ' ' taiUe àyautsgeusè, — yeni; gril d ader. «es long et mince. — Boiiche Wen folle,auxfovre» veraâwl,d . Adraas«{ t.W* tataatofo»ekt»'.k.;IL., Dumoocel» àl'bêtaldeVÜlebray.avenue d'Bylati. L'affiche était plus iaomiqne. Gomme l’avait bien supposé Dnmoncel, la Préfecture n’avait suterisé que cette rédaction. CENT MILLE FRANCS DB RÉCOMPENSE Dt«pariti*B S’adresser pour 'les détails et le signalement h M. Dnmoncel, etc. Soixante mille affiches furent lancées dans tontes les directioos'. Georges de Villebray aUendait. Le brave Dumoocel se frolult le» main» [ — Quel coup de filet! murmoralcU. Ah fai (outM Ira donxeUes de Paris voulaient fifor dans les mêmesconditionst! Voilà ce qui peut s'appeler c chercherla femmel... » HONSIBUR {pAltUSSlBR n y avait troi» jours qn'aonoBCe» et affiriM révolutioanaient Paris. Ce» CENT MIUB FRANCS DB RÉCOMPENSE éTelUalenl bten des convoitises. De tous les cêtés on aoQOurait k l’bèlel de TUIebray» et raaltie Dunsonoet avait fortkfaire. . ' . i \,.,v Les lettres affluaient de p r o ^ «adM m ta l'étranger. Les imnelgneménl» fo» Wf» trldictotras plenvalent des tm tie palM, l'fomin»». C'était nn êcbiuD.b^MlIltalidèi pèdN téléfrap|i^a»,èpti« Ip b «mita«w et ka corre^mManti qiti « sà fnijiiimx m piaU»• Les informatioos les plus fontalsisiea arrlnient* de toutes parts. De prétenduès Nata Soiril étaient retrouvées iéi, Ik et ailleurs, et s il eût fallu se résoudre k tons les déplaceméots qu’eri- geait cette volumineose correspondance, Villé- bray aurait en k faire le tour du monde. ••«Il .1 snivait avait retrouvé son câline et sou sang-froid. Con- I que Naos Soleil ne pouvait ravtdr absâ- dooné, il s'arma de patience, étudiant avec « ta les renseignements qne Domoncel triait dans le nombre comme pouvant présenter lui iM intérêt. Il y avait caisse onverle t.etbieDquennlta fût eu mesure ta reveudiqiier h ; recoopensn oAerte, cependant b Italie monté de b plnpart était généreusement réntomérée. Le troiriteue jonr, un èochèr t a place ae prA- venta an boreau, et dêcbn qn'U avait coMi^t Nana Soleil dans la vttiture de» Champe-H^tan h la rue de Rennes, n était,oerbta ta ta M ie tromper. 11 appartenait fc ceUe atéforié dipta»- triels qui oondalasent lenr dend monta snr la bout dn doigt. D'ailteurs le» détaib qn'H ftarnliirit étaient d’une précision teUe qu'fl i de leur prédUon G e m ^ . d e Vill. se fit oondàtra d’al femme avait pris le ri n'y avait pea à dontaq sàntii dans b voltidn à

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Page 1: Làlift» — J T Bbmsenlis.com/data/pdf/js/1881-1883/bms_js_1881_04_14_MRC.pdf♦j ^ ^ a l*«xp^atloB OB Bt^onn# p*» d*Tl^c

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jEUclemss ; Le UgB*< £b bits diT 0

SO M M A IREB lêeslw H Ô sieU ave t a l e av»U.

' t a » B s i t a iM n ^ H .N ta ta U e * tasC hBB inrM .IKtaeaMBlB de taMlste.lé eluiBt ta eeldkt.

' iBfetMÎisilMS séBéralee.Le* ealfMB drepB*C*« Fe*wo*- Lé réctae des betsseBS.Lee cêii#le7ée de ig réfle.ÇBrraAgé* défBrtèMeBtBle.Chrealga* A***Ae., X« leasvs «étlfait.Tartélée.■Brefcés. BeareeFetiUetea • Cent mille frane$ de réeompenee.

i ’A ÏA N THier mardi â ett la dera^re séioce de la

Giuunbre*' Üotre ropréseDlation nationale s’est ajournée jusqu'au 12 m al

D'ici 14» L’eipédiUon coulre les Kroumirsse sera eliectuée, et U est à désirer que toutsoit terminé quand nos députés reprendront le cours de leurs'délibérations. Pendant tes vacances» ainsi que,nous l’avons dé)4 dit» les

' électeurs auront idu»' la possibilité de se m«i,tre en rapports avec leur élus, et les con- vieiious se tormeroot tout naturellement au sujet de la question du scrutin de liste e t du scrutin d'arrondissement.

La séance dé lundi à la Chambre des dé~ pntés a été uné des plus remarquables e t des plbs' lôdgues de la session. M. ^drieux» coinme préfet de police, a été mis sur la selieite par les députés de Paris» qui, au nom du Conseil muuicipal, se sont chargés de porter à la tribune des accusations contre H . Andrieux» lequel avait relusé maintes lois de répondre à des iuierpelUilons illégales.%

' On lira pliu loin le résumé du compte-rendu. Cependant nous ne pouvons passer sous

sUencé la manière dont le débat lui-méme a été conduit. H . Pascal Duprat avait été cbOrgé de soutenir l'interpellation. Il l'a fait à grand rentort d'insinuations contre U personne du prélot de polioe, insinuations qui visaient à être méchantes. Son discours a été plus que froidement accueilli par là Chambre. 11 a eu pourtant ce réso lu t d'amener le ministie de l’intérieur e t le préfet de police à faire des dé^ claratidns utiles. Le vote de la Chambre, par iine immense majorité» a signifié au Conseil mdntcipél de Paris qu’il n 'éu it ni plus ni meibs que la représeniatiou d’une des 36,000 communes de France et que» pas plus qu'au- cuiie d'elles^ il n’avait le droit de se créer une situÜUdn h part aux dépens de 1 E u t .

' Séparation absolue entre le dqmaine des intérêts municipaux et celui des questions générales, entre le domaine de l 'Ë u t^ t celui de la commune, voilà donc ce que signifie et ce qiie précise le vote de mardi.

Au'cours de la même-séance, M. Janvier de la Motte a demandé à interpeller le gou vernemeul au sujet de la guerre eu Tunisie.

On a paru surpris^ dans le piiblic, que H. BarlUélèmjf SainM-Uilaire n 'ait pas répondu i rintèfpellation e t qut le soin.d'indiquer la pensée du gouvernement^ait été laissée à H. Jules Feri?.

Ce mode de procédure» si l ’on peut ainsi - dire, t été inspiré par la pensée qu'aux yeux

des Cabinets eurojiéens la présence du miinis- t ie des aifaires étraugèros à la tribune don­nerait à i'ioeident tunisien une importance diplomat^ue qué ne comporte pas le caractère purement répressif de nos démêlés aétnèls aféc la'Bkÿende.

Cést Çgalémcnt celte considération qui fit chblèir. ie.,général Farre comme orateur du gouvemenient, quand célol-ci dénonça à la Chambre les âgressiou des tribns du bey.

Celte interpellation, elle anssi, n 'a pas été faite on pqio perte. Elle a mis en relie! l'in- suffisance déjà bien connue des orateurs bo­napartistes qui s'étaient chargés de la dé^ fendre.

M. JulesPerryavigoureusement répondu. Il fautremnirdesesdéclaratienscesmots: « Le gouvernement de la République ne cherche pas de conquêtes, mais il ira jusqu'au point oh il faut qu'il, aille pour assurer la sécurité de notre colonie algérienne. »

ilneécràsante majorité a affitmé la confiance que le pays a dans la prudence et l'énergie duminisière, .

Un député bonapartiste» H . Lenglé a, en outre, déclaré^ ou terminant son discours, qu'il n'était pas disposé à donner l’or du pays et le sang de la France aux entreprises des Jecker de la Tunisie. Celte insinuation a fait bondir M. Gàmbetta qui àsommé H. Lëdglé de s’expliquer. Bref soUs les questions pres­santes du président M. Lenglé a tout retiré.

Uajs on ne saurait trop, insister sur cette absence de sens moral qui permet à des députés bonapartistes, ..après Sedan et Metz, de rappeler à ta JribunOr avec l’intention de déconsidérer la République, l’expédition du Mexique, de parler de bons Jecker et autres tripotageè odieux qui ont englouti l'or de la France e t lait coûfer lè sang de ses enlants. A la Veille d'une'é^pédilloD comme celle de Tunis, si un parti devait avoir la pudeur dose taire c'était certainement le parti bonapar­tiste. — A. D.

E l e c ê i o n l é g i s l a t i v edu iO Avril.

SEINE-ËT-HABNB Arrondissement de Meaux.

(Rédullats complets)U. Albert Dethomas, républicain. 10,697 élu. ,M. do Jouvenccl, répubhcam— — 7,234 M. Ponton d’Amécourt, républ . 580

Vuix diver.'es et bulletins blancs. 727 M. Monier, décédé, qu’il s’agissait do rem­

placer, avait été élu dans cet airondissement, le 14 octobre 1877, 'par 15,620 voix, contre 1.408 données S H. Ed. André, candidat du

gouvernenlent du Seize-Mai.

L a m iB s i o n F I a t t e r § .Alger, 11 avril.

Le bruit e'est répandu que deux tirailleurs algériens qui, faisaient partie de l'escorte de U tnissiOB Flattera seraient arrivés à Ouargla. D’apr^ leur récit, le détachement commandé par iev maréchal des logis Pubéguiu serait par­venu à échapper aux Touareg.

Uné autre version, à laquelle toutefois il faut donn»-r moins de créance,’porte que le colonel Plattersin’aurait point péri, comme on l’a an­noncé, et serait seulement retenu prisonnier par les Touarq(.

Le gouverneur général de l'A'gérie a t é l^ a - pbié au gouvernement qu'on avait acquis la preuve que les OuIed-8idi*Theik-el-Cheragu avaient participé k l'attaque de la mission du colonel Flattera. .

Dde partie de la mission seulement aurait été massaérée, l’autre serait prisonnière de Kadour- Oul-Amsa; on croit qu’au nombre des prbon- mers se trouverait le colonel Flattera qu*on croyait assasiné.

On demanderait réchSnga des prisonniers français avec des femmes et enfants d’indigènes se trouvant en Algérie.

NOUVELLES DJS GlUMBRESC b a m b r e d e s d é jp iité s*

longues observations de H. Haentjens, l’ennemi. juré du 8 0/0 amortissable, observqtiODS mot!- v to par un projet portant ouvertnre de divera crédits dont le député bonapartiste voudrait voir la discussion ajournée après Pkques.

1a Chambre, néanmoins, vote la projet.Puis, sur les conclusions de sa commission,

elle rejette l'autorisation de poursuites demandée contre H. do Soubeyran. Ce que voyant, H. Robert llittchell s’empresse de retirer la de­mande qu'il avait fermée céntre son collègue,H. de Gassagnac.~ L’ordre du jour appelle la discussion des con­

clusions de la commission d’enquête relative aux actes du général de Cissey.

Le président de la commission, M. Pbilippo- teaux. vient dire : .

c La commission, nommée au scrutin de listo et composte do membres appartenant k toutes les fractions de l’Assemblte, a entendu d'abord les déposants qui pouvaient être considérés comme témoins. Elle a fait appel au public tout enlier.-âle a cherché la y&ité par tous . ] ^ moyens.

■ On accusait le général de Gsseyd’avoir tra­fiqué sur d'inikmes marchés, avec une espiônna

lemande, de s'èire par conséquent rendu cou­pable de trahison et de concussioi.

€ Sur le fait de trahison, tout le monde était unanime, aVant l'enquête même, k tearler une pareille accusation, et la commission n’a rien recueilli qui pût la justifier k un degré quelconque.

x MaU il y avait à rechercher s’il y avait trahison indirecte ou faiblesse. ^

< La première chose k prouver eût été la qualité d'espionne attribuée k la baronne de Kaulla. Or, il n’a été apporté aucune preuve k ce t^ a rd . .

f On invoquait la notoriété publique, le fait de perquisitions opérées chez cette personne.La notoiiélé se réduit à des bruits vagoes, et il a été furmellement déclaré par les autorités compétentes que jamais les perquisitioss n'a­vaient eu lieu. Les agents de police indiqués comme y ayant pris part oi.t déclaré qu'il sa- gim it de perquisitions pratiquées chtzune autre personne. . . .

« On avait prétendu rattacher la démission du général de Cissey aux faits qui ont motivé l’enquéle. Il a été établi que H- de Gi^ey avait quitté le ministère k la suite d’échecs subis de­vant la Chambre au cours de la discussion du budgd. ,

c La commis.sion d’cnquètè est descendue dans tous les détails; elle a interrogé même Ifô gens de service et elle a acquis la preuve que la baronne de Kaulla n'avait en aucuno façon, comme on le prétendait, l’accès du cabinet du ministre et des bureaux de la guerre.

t II n'y a doue eu trahison ni directe, ni in­directe.

€ En ce qui concerne la concussionj' Ion avait signalé 24 affaires. La coromis.sion les a toutes exaniinéqs; ellea pu sc convaincre que les accusations n'étaient pas fondées.

< Ces deux points établis, la commission a cru qu’il était de son devoir de relever les abus, les faits blâmables qu!eile a rencontrés. Elfe les a renvoyte au ministre de la guerre.' « Mois ce sera l'objet d’un débat spécial.

L’orateur conclut en disant :« Eu iteumé, le général de Gisuy a droit

autre chose qu'à un simple renvoi deponrsuiles. €e miuistre, odieusement outragé, est un de ceux qui ont le plus fait pour la réorganisation de l'armée. L'armée doit savoir qu’on no peut calomnier impunément un brave et loyal sol­dat, qui a p a ^ cinquante ans au eerviçede son pays.

t L’unanimité qui s’est rencontrée dans la commission, se retrouvera dans l’Assemblée. »

On applaudit.La première partie desconclusions do le com­

mission, portant qu’il n’y a pas lieu à poursu 'vre. est adoptée par mains levées, sans fa moindre contesUilion.

La seconde partie tend au renvoi du dossier au ministre de la guerre.

H. Farcy propo-A, par amendement, le ren^ voi au mioiatre de la justice.

€ Il y a eu des faits délictueux, dit-il ; il Lut qu'ils soit l’objet de poursuites. »'

ff Le députe de Paris entre dans des détails k ce sujet. Hais il est tard, et, d’un commun accprd, la discussion de ce point spécial est ren­voyée k mardi.

Séance de Samedi.Le dcbnt'de 1a séance est occupé par d'asseï

tés de la Seine relative k la Préfecture dp police.H. Pascal Duprat prend d’abord la parole, U. Gonstans répond : HH. Raspail et Floquet rê- inndent k M. Andrieux, qui fait prévaloir ses dées et approuver sa conduite par 374 voix

contre. 72.H. Janvier delà Hotte a déposé au'cours de

la séance une interpellation relative anx affaires de Tunisie.

D'un commun accord, la discussion immé­diate a été adoptée. • .

H. Janvier de la Hotte critique la manière dont s'effectue la roobillsaiion des troupes eij- voyées en Algérie. Il ajoute : |

Il s’agit de réprimer des incursions sans por­tée politique. Si l’on doit aller au-delk, le Par­lement doit en être informé.

La répression d’actes semblables n’a jaipais demandé tant d'appareil. On arma les cuirassèi de la flotte, on prend des navires de commerce pour conduire des troupes. Tout cela constitue des préparatifs de guerre et occasionne de g ra n ^ dépenses.

l Chambre ne' peut se séparer «sus avoir entendu les esplications du gouvernement.

Le préâideitt du conseil, 11. Jules Ferry, ré­pond :

« Le gouvernement aurait devancé cette de­mande d’explication-', s’il avait eu quelque chose à ajouter k ses déclarations précédentes.

• Il s’agit de châtier des agressions dent on tarie trop légèrement et de mettre fin k une si. uation qui dure depuis trop longtemps pour

l'Iionneur de la France et pour la sécurité de notre colonie.

€ En allant en Tunisie, le gouvernement de la Ri-publique ne cherche pas des conquêtes dont il n’a pas besoin. 11 ira jusqu'où il faudra aller pour aFsnrer l'avenir de notre colonie, et quand la Chambre reviendra, il lui rendra compte, sous sa responsabilité, des mesures qui aurunt été prise. (Vifi applaudhsi-ments).

M. Lenglé, qui réplique, admet que l'on soit d’accord sur la nécessité de réprimer les incur­sions des pillards de lu frontière.'

« Mais, dit-il, le gouvernement ne s’est pas assez netlemént expliqué sur ce qu’il compte faire k l'égard de la Tuoisie.

« La Chambre ne voudra pas donner le sang et l’or de la Fiance pour les Je«ker de la Tunisie! •

M. Gambetta invite l'orateur à expliquer ces paroliS. M. lenglé reprend :

€ Oii a parlé d’entreprises financières de na­ture à engager la France dans des aventures. »

De toutes parts, on crie : c Expliquez- vous! »

M. Lenglé bat en retraite, c 11 n’a pas k ra­conter ces afl'jîrcs, dit-il. Mais tout le monde a entendu parler de l'Eiifida.

M. Gambeita reprend : c En matière aussi délicate, il faut des ex­

plications plus complètes II n’est pas possible de laisser planer un soupçon, car le soupçon compromet le pays. >

La Chambre applaudit chaleureusemèot.M. Lenglé se borne à quitter la tribune. M.

Jules Feny y lemonte pour diro :< Il ne faut voir, probablement, dans le pro­

pos de U. Lenglé qu'un effet oratoire d’un goût douteux.

< Il n’y' a aucun rapprochement k établir entre l’aU'aire de l’Enfida et la spéculation odieuse des bons Jecker.

< Au surplus, il n’y a, entra cette affaire et l'expteition approuvée par la Chambre aucune relation directe ni indirecte.

< L'affaire de l’Enfida est soumise k une dis­cussion internationale et, entre la France et l’Angleterre, il n’est besoin de recourir qu'à des sentiments de justice.

c C’est par des paroles comme celles qu’a prononcées U. Lenglé, qu’on pourrait compro- iD iltre la situation diplomatique du pays. >

M. Gunéo d'Ornano succède au minbtre. La député bonapartiste vient proposer l’ordre du jour suivant :

« La Chambre, fidèle interprète des senti­ments pacifiques du pays, et convaincue que Ivs opératians militaires sur la frontière d t Tu­nisie ont pour unique but de sauvegarder la sécurité intérieure de la colonie, passe à l’ordre du jour. »

qu'aucuns guerre ne doit être engagée sans l'as­sentiment préalable du Parlement, passe k l'ordre du jour. »

Enfin, au nom de la gauche, U. Paul Bert présente l'ordre du jour dont voici les termes r

< Ia Gliambre, approuvant la conduite du gouvernement et pleine de confiance dans sa prudence et son énergie, passe k l’erdre du jour. »

< Cette motion de confiance absolue, après avoir obtenu la priorité, est votée, au scrutin, par 339 voix contre 131.

Ia commission du budget a décidé qu’elle continuerait de si^er jusqu’au 10 avril et qu’elle reprendrait ses stences dès le 2 ou le 5 mai.

Elle a ensuite nommé une eous-commpsion de trois membres chargée d'éludier, pendant les vacances, le projet de loi sur les franchises pos­tales, préparé l’an dernier par M. Cochery. Cette seus-commission se compose de HH. llérauU, Papôn kt Lelièvre.

V o t e s d e n o s D é p u té s .Scrutin sur la demande d'urgence du projet

de loi portant modification de la loi du 27 juillet 1872, sur U recrutement de farmte.

Ont voté pour : ,i*\ <UH. Boudeville, Franck CÙkaviao’

vasseur.Ont voté contre :

MM. Léon Chevreau, comte de Cossé-Brissac.

Seance de Lundi.On disente d’abord l’interpellation des dépu-

H. de Baiidry-d'Asson propose :« La Chambre, blàmsnt énergiquement le

silence do gouvernement sur les opérations en­gagées en Tunisie, passe k l’ordre du jour, •

H. Lenglé propose une rédaction intermé­diaire :

« La Chambre, rappelant an goovomement

L'il!.» Va-

Sur Id demande d’ajournement de ce mâme projet.

Ont volé pour :UM. Léon Chevreau, comte de Cossé-Brissac.

Ont voté contre :MM. Düudeville, Franck Chauveau, Le Va-

vasseur.

S'crufÎB sur Cordre du jour de M. Paul Sert [interpellation de il. Janvier de la Motte, relative à la guerre en Tunisie).

Ont voté pour :MU. Boudeville, Frau^k Chauveau, Le Va.

vasseur.Ont voté contre :

MM. Léon Chevreau, et de Cossé-Biissac.

Scrutin sur rt'n(erpe//afton des députés de Paris, relative à fa Préfuture de Police.

A volé pour :M. Boudeville.

Ont voté contre :UH. Frainck Chauveau, Léon Chevreau, de

CoSïé-Brusac, Le Vavasseur.

E !v è a ie ii ie i i4 s d e T u n i s i e »Les embarquements de troupe* venant des

principales villes du Midi, ont continué sans in­terruption. , .

Nous apprenons, dit la Fiÿie algénènneanl, que l’ordre d’appel des classes 1872-1874, vient d’être lancé. Ces deuy classes feront le service des places eh remplacement des troupes qui sont envoyées sur la frontière tunisienne. Ei’é ta ê d c 9 e « p r iS s m w l a f ra n S I è M

Tum iaA cB Be.Soukharas, 3 avril.

A la première nouvelle de l'entree des Krou­mirs sur notre territoire, on avait pu croire qu’il n’y avait U qu'une de ces incursions dont cesiiibuB n’ont donné que trop d’exemples, et qu’un* action prompte et énergique des trou­pes bejlicales, appuyée par uns démonstration de quelques compagnies algériennes sur notre frontière, suffirait pour arrêter le mouvement •t réublir l'ordre troublé.

Hais depuis, k considérer la rapidité avec la­quelle l’insurrection s’est propagée, on est forcé de reconoaltre que les Kroumirs et le* Oucbt^ tas obéissent k un mot d'ordre et que l’agitation actuelle n’est que le réjultat des prédications et des excitations k la guerre que l'autorité tuni­sienne t encouragées en ces derniers tempe.

C'est ainsi que quelques jours avant men

passage k la Kebba, les indigènes socrèteniént cncoufaSés par leur caïd, ont chassé des Algé­riens qui avaient paisiblement établi leur tentes ea déça de Sidi-El-Amici, et les ont poorsuivis en armes jusqu’k la frontière, criant que le bey allait enfin leur faire rendre les terntoirts si­tués entre Sidi-Yousef et Ain-Ha^ar, et ne s’arrêterait dans ses conquêtes qu’à Beccaria.

A Oued-Helilz, un fanatique, Hadji-Kmir, qui jouit auprès des Arabes d une grande con­sidération et exerce sur eux une puissante in­fluence, les avait réunis dans la mosquée et leur prêchait la guerre sainte, la guerre aux Français.

Huslapba-ben-Ismaïl, leur disait-il, a écrit au caïd de se préparer k combattre et que l’heure de la vengeance a sonné.

Le u îd , mis au courant de ce qui sa passait,’eâl point intervenu, n’a pas interposé son au­

torité, et, te lendemain malin, les Arabes d* fa région, Uadji-Kroir en tête, sont partis avec ar-> mes, chevaux et munitions pour la fronlièn al­gérienne.

Les agents du premier ministre ont mis tout œuvre et n'ont reculé devant aucun moyen

pour soulever ces tribus; fanatisme, intérêt, on s'est adressé k tous' lès sentiments; en leur a fait don par avance d* tous les territoires qu’on allait reconquérirsur les Français; onafkitbril- Itrà leurs yeux les profila d’uns rasia, opérés d’ensemble par toutes les tribus du pays.

On leur a promis un chef et on a répandu la bruit queKablouli, ^ui asurIssArabte tonte l’autorité d'un chef religieux et d’un chef de guerre, Kablouil, grandi | ar sa captivité et ses malheurs, allait se mettre k leur têts et prendra ' direction du mouvement.

Ces scènes se renouvellent dans chaque gium et partout apparaît la complicité des.aotorités tun siennes : nulle part le caïd n’est intervètau pour calmer le soulèvement eu pour opposer un démenti aux agenis qui se couvrent de l’aut»- rité du premier ministre pour propager l’insuiy rection et appeler aux armes.

C'est donc la guerre q< e le gouvernement dn bey fomenle contre nous, guerre toute politique sans caractère religieux, dirigée' uniquement contre l’autorité et l'influence françaises. J'en pourrais peut être trouver la preuve dans ce lait remarquable que les menaces des iosurgés ne s’adreésuol qu'aux Français, et que les ita­liens établis dans la Régenctr .n’onL pas été in­quiétés et ne manifestent nàlls crâinte t a l'être*

lj* iv H l(n d e .d é l ’A 's a g :lè iè s ^ .Le Times publie le texted'unedépêche confi­

dentielle adressée par lord Salifebury . k lord Lyous, le 7 avril 1878. Bien que le portefeuille des afidires étrangères k Londres soit aujour­d'hui en d’autres mains, nous croyons pouvèir affirmer que l’attitude de l'Angleteire en Ce'dut touche la question de Tunis est restés absèlu- ment la mèmevqu’ii y a trois ans. La dépêche de lord Salùbury a donc un caractère d’àclua- hté.

La voici, telle qu'elle est transmise par Ï’A- gence Havas:

7 n r il lS78.Je reconnais, sans répondre de l’exactitude

_ >s termes, la justesse des souvenirs de U. Waddington, touchant les conversations que nous avons eues pendant le congrès, sur la question de Tunis, et sur les intérêts que la France possède ou a en vue dans la r^snce. Sans insister sur certain» nuances d’expression» qui ne peuvent changer la base d* la question et 1 opinion que l’on peut avoir k son sujet, ja crois mieux répondre k ce ç[ui m'est demandé en exposant les vues sommaires de l’A n g l^ re sur l'action de la France k Tunis.

L Angleterre n'à, dans cette partie dn monde, aucun intérêt spécial qui puisse d’une manière quelconque, l’induire k regarder avec méfiance 1 accroissement l^itimo de Finfluence française, influence qui procède de sa domination en Al­gérie» des forces militaires cooridérables qn’clle y maintient, et de l'œuvre civilisatrice qn’elle accomplit en Afrique k la grande.admiration du gouviroemeot anglais. Lois même que legon- vcrnement du bey viendrait k tomber, rattitude de l'Angleterre n'en serait nulltmsnt modifiée.

Cette puissance n’a pas d’intérêts engagés à Tunis, et elle ne fera dans ce cas rien pour troubler l’harmenie qui eûite entra elle al la France.

Cette dépêcha est signée < Salisbury >^êl a été remise k H. W addi^on la 10 août ^ n 8 .

IT. Waddington remercia le muvcraemùit anglais et en particulier lord Saîisbary sur la

" f é ü i l l e ï o î i (âo)

l ü K Ü"V»B ’lt lD e ta lP B W M B

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JUUS I.KRMÏNÀ

SI un oWet drf prix todl a été tMé, il ives'perdo'Qt1)ijoa,nM valeur» vous* le * 1 ^ aSeber»..

— Oui... aprèsf Sa éroitaitMit’aM rétempènSe...

Gdotges fêtait lêdremê, ptêikM uae orelUe attentive. .. .

-J- ’ Pubqne vous nq rcgirdéi p u k I srDpN pdorquoi rascrln-vous p u dn thème procm T

' Qal «alt.ial eà’iaoriftwt bille, deux mllfodétiirs voBf a’obriMdrex pas lee rensHgMiMots...

V Gèortaa «onma aafêtfl de fole't— Et je n*y avals pB 'àügêf.;. Non. ee o M

p u dix nulle, viud mille fraacs que je donnerai»,de ma fortoae s'il le fidlalt...;

mais etaïaMêt s'y prendre t ,— Hoosleor.vtQi-tt me permettre d’aller

m’ooqaérirl.Ucertes... va vHèt... ahl mon v isu Tom,

o 'N iI t t iq M je darrilhv le l

. Une henre après, Tom, dont le flair n'était làmato «a . défont, revenait avecvm courtier ap­partenant à l’une des agences de publielté pari- riennes. •

t e courtier était on homme fnfid et pcdi qui ne sourit même pas en entendant l'étrauge pro­position ta M. de TUIebray. D'abord il est de principe qu’on homme qui pale laigement ne prêle jamais à rire.

Gcoigts Voulait dés annonces dans tons les Jonrnaox françafo et étrangers, des affiches dans toutes tes dlés de Fraoce, dans les staiioos d’MQX, dans les villes de jeu. partout, à quel­que pcjx que ce fût. \

Gravement, le courtier prenait des notes et éubliasait u devis.

- . Non» disons : Vingt lignes d’atonouees iM moyenne de deux fraocx.. sur laquelle,

... l'imporunce de la commande, nous vons férens. 000 remise...

— Ëht qui vous parle de remiiel s'énia Georges, vons la "Dhleres pQtir vous,

t e eofartiér s'iodinaM eooruer sincuna.Nous auront e àk ^n . y compris les joni^

nadx dé province, un millier d'iokertions, trois fols répêiws.=Céla folf troHê mille k vingt lignés, ci fdtanie mille l^nes àdêOk francs. Cent vingt mille francs...

— p'aiâcord. Gootinui|x.— Voyons, les affiches. Abl ici il noos fant

le visa de h Préfecture, e t jb d o b vons prévenir qo 'on s'ofqMsera k ce qpe le motif t a la récom- peoM i 'y trouve énoocÂ

—t D pétrqttolT— NMS'>Wet, JeiievondralspasvOBsbH sier,

moosfeor, maïs la morale pubUque s 'o p p ^ k ce 9iMiim...'^iMiaf4‘elw rièé la 'fièM iB eemmk o i

« i D a p e i d n . . . k dus forte réimn...; i— ^ s'sÿt d'oM, itialmaN. J'alokprls.

Mab U doit exbter on moyen d’éluder celte défense...

— Parfaitement,, monsieur. Veuilles mettre k a dbposition tout ce qu'il font pour écrire, et

je vab rédiger un projet d’aunonte et d’affiche...— Faites, monsieur, dit Georges en lui cé­

dant la place devant son bureau.Mab l’aunoocier, s’étant assb, tenait la plume

et semblait réfléchir.— Bh bien, monsienr, vous n'écrives past...— 11 me vient oné idée...— Paries.— Podvei-vous dans votre hOi^. dupowe

deux pièces, au rm-de chaussée, pour y installer on bureau?...

^ CeruinemenL.. mab encore t . . .— Vojd. t sur les. affiches noos indiqucnoos

seolemeot le chifite t a la reompense, et noos invlterioas ceux qui seraient mncleux de ta

S;oer k s'adresser h M... (onbomme decon- nce k vous) k telle beore.

Excellente Idée... mais qoi se chargera de cette besogne?...

M’avei^vous pas votre inleodantt...— Sans doute, mais je ne puis mè passer d*

lui. Vous-même, monsieur, ne poorries-voos pas idm dikrgerT... ,

Obi moi, monsieur, fit le êourtier.en lépri- inaot un petit frlsMuoeinent de joie, j ’al tant d'dteopatiçn...,ljfantqqeje{ràta ma vie...

■>— Croyiei-Vous donc que je rédame on ser- Vlèe sans y mettre le prix?...

— Jétie'dikpasceik...— Fixes vons-mteBé le càiOte dé votre

tndeitaiiié.' Le courtier seibiatt k pari lot i

> - c 'eètu ii poBie niix foofo dVié*qiie cet homme-IlL .. .

i —!!%'ost d'aiUeon, à propoi t a considérer

que ce n'est qo'nn emploi temporaire.. Si la personne que vous recherches est trouvée immé­diatement, j'aurai négligé mes allaires... et je risque de me trouver sur le pavé.

— Cent francs par jour... et mille francs le jonr oû nous aurons réussi...

— Avec «h minimum de jours... cela pour­rait s’arranger...

Geoigcs ouvrit son portefeuille, prit nn carnet et y écrivit quelqnà ligOM.

Voici trois mille francs pour le premier mois, le second payable également d’avance quoiqu'il arrive...

Ah ! monsieur. Avee nn homme tel que voiu, il faut Uen finir par s’entendre. .

Alors c'est une affaire convenne. Bâtez- vous mainleuant.

— Jè vons appartiens corps et âme.Le lendemain void quel fut Tévéoemenl de

P a r iA ta qnatrième page de tous les joqrnanx on

Usait. . <

CENT HtLLB FBANGS DE K^COHPENSB

A qui fonrnir» des rcnsft'ignements de nainre k mettre snr l | trace a’nne dame, couBue k Paris sous le nom' de Niba Soleil, «t qui ^ disparu de son bétel de­puis le 22 avril dèrnier.

. ,SIGNALEMENT

Cbeveqx dorés, — teint W w , -T ' ' taiUe àyautsgeusè, — yeni; gril d ader.

«es long et mince. — Boiiche Wen folle,auxfovre» veraâwl,d

. Adraas«{ t.W* tataatofo»ekt»'.k.;IL.,Dumoocel» àl'bêtaldeVÜlebray.avenue d'Bylati.

L'affiche était plus iaomiqne. Gomme l’avait bien supposé Dnmoncel, la Préfecture n’avait suterisé que cette rédaction.

CENT MILLE FRANCS DB RÉCOMPENSE

D t « p a r i t i * B

S’adresser pour 'les détails et le signalement h M. Dnmoncel, etc.

Soixante mille affiches furent lancées dans tontes les directioos'.

Georges de Villebray aUendait.Le brave Dumoocel se frolult le» main» [— Quel coup de filet! murmoralcU. Ah fai

(outM Ira donxeUes de Paris voulaient fifor dans les mêmesconditionst! Voilà ce qui peut s'appeler c chercherla femmel... »

HONSIBUR {pAltUSSlBR

n y avait troi» jours qn'aonoBCe» et affiriM révolutioanaient Paris. Ce» CENT M IUB FRANCS DB RÉCOMPENSE éTelUalenl bten des convoitises. De tous les cêtés on aoQOurait k l’bèlel de TUIebray» et raaltie Dunsonoet avait fortkfaire. . ' . i \,.,v

Les lettres affluaient de p r o ^ «adM m ta l'étranger. Les imnelgneménl» fo» Wf» trldictotras plenvalent des tm tie palM, l'fomin»». C'était nn êcbiuD.b^MlIltalidèi pèdN téléfrap|i^a»,èpti« Ip b « m i t a « w et ka corre^mManti qiti « sà fnijiiimx m piaU »•

Les informatioos les plus fontalsisiea arrlnient* de toutes parts. De prétenduès Nata Soiril étaient retrouvées iéi, Ik et ailleurs, et s il eût fallu se résoudre k tons les déplaceméots qu’eri- geait cette volumineose correspondance, Villé- bray aurait en k faire le tour du monde.

••«Il .1

snivaitavait retrouvé son câline et sou sang-froid. Con-

I que Naos Soleil ne pouvait ravtdr absâ- dooné, il s'arma de patience, étudiant avec « tales renseignements qne Domoncel triait dans le nombre comme pouvant présenter lui iM intérêt.

Il y avait caisse onverle t.etbieD quennlta fût eu mesure ta reveudiqiier h ; recoopensn oAerte, cependant b Italie m onté de b plnpart était généreusement réntomérée.

Le troiriteue jonr, un èochèr t a place ae prA- venta an boreau, et dêcbn qn'U avait coMi^t Nana Soleil dans la vttiture de» Champe-H^tan h la rue de Rennes, n était,oerbta t a t a M i e tromper. 11 appartenait fc ceUe atéforié dipta»- triels qui oondalasent lenr dend monta snr la bout dn doigt.

D'ailteurs le» détaib qn'H ftarnliirit étaient d’une précision teUe qu'fl ide leur prédUon

G e m ^ .d e Vill. se fit oondàtra d’al femme avait pris le ri

n 'y avait pea à dontaq

sàntii dans b voltidn à

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M i É ài WlMill4«#V(VtA.-.A,,.->Xv.< -

francÛse df n r ^ n M k la âcm»d« d’eiplici* ÜtDfl fomnléa par 1* louveroanieBl fraiiçaii.

Le IVwM du 11 dit k ce sujet : ^L’aocerd eotre la Fraoce et le câbluel Bea-

consfield^élaU réel e t^ U lf . Lee déclarations attribuées h lord SalisDurv sont inthenti<|<ieÿ. 11 eat impoanble ^ue rambassadeor anglais ait

Su dire k M. CairoU que lord SalUbury avait énié ses eogagemenls : les intérêts anglais et

italiens k T u ^ n*oni rien de cemnun et aucun accord ne ^ t avoir eu lieu k ce sujet entre le cabinet de Londres et celui de Home. Les cabi­nets qui se inççkdent en Angleterre peuvent différer sur lée tnoyens, rnais aob sur 1rs grands principes de la politique extérjQure. Us otain- ^ennent loyalement les engagements de leurs prédécesseurs, surtout quand aucun intérêt ca>

tital ne leur dicte un ctiangement de conduite, a publication de la dépêche de lord Salisbury

sufut pour mettre fin k cette prétendue confu- «OQ d intérêts et montre qu’il n’y a rien daus l’action Irançaise qui puisse soulever les suscep* übiiités l^itimes au peuple anglais.

1j» giPcsMe « IleM am tle .La Ca%etU de VAlUmagM du fiord, organe

officieux de U. de Bismarck, observe toujours un profond silence sur 1a crise ministériellH ita-

. lienne, qui semble ne pas exiiler pour elle. La. feuille omcieuse s'abstient de la montionnri* dans son bulletin de l’étranger. '

La Poii, qui cbrrche également ses inspira­tions à la cnancellerie allemande, observe la même réserve et le même silence.

. Le gouvernement italiei a fait déclarer au . ministère des affaires étrangères que H. Haccie,

son consul à Tunis, n’avait pas collaboré, comme on le dit de toutes parts, aux diverses protesta­tions du bey.

Cette déclaration est regardée comme un commencement de désaveu des actes du repré­sentant italien dans la régence, et pourrait bien être suivie du rappel de cet impétueux agent, rappel qui a d’aiüeurs été demandé k diverses reprises dans l’intérêt des bonnes relations entre l’italie et la France.

Le général Fergemel, commandant la divi­sion de Gonslantine, dirige l’expédition à la tête d'une division; la seconde colonne, formée d’une br)tade,~6era commaadée par le général Logerot.

Les obsèques des victimes du combat du 31 mars ont donné lieu,, à la Galle, à une pieuse et patriotique manifestation. Le maire de la com­mune a prononcé sur la tombe quelques paroles d’adieu au nom des colons, et demandé prompte réparation de l'outrago fait k notre pays et ven­geance du sang versé.

L tt dispositions des troupes rassemblées près de la Galle sont excellentes.

Un nouvel incident n’a pas peu contribué I exciter leur ardeur contre les bandits tunisiens.

Après le combat> on avait constaté la dispari­tion d’un soldat du 59* de ligne. Le malheureux a été retrouvé respirant encore, mais horrible­ment mutilé, le nez et les oreilles coupés, les ongles arrachés. Il est mort le lendemain.

L e C h a n t d u S o l d a t .U. Paul Deroulëde, dont le frère, officier d’ar­

tillerie, vient de partir pour l'Afrique, commu­nique k la France les vers suivants :

BOKIVE CHA!VCE!L e s K h ro u m irs so n t d a n s la m o n ta g n e .

■ S o n n e z c la iro n s! P o u d r e ch an te z I E t vous, so ld a ts , b o n n e c a m p a g n e I . . . l i io n h e u re u x ({ui voua accom pagne ,G hora f rè re s d 'a rm e s q u i p a rte z I

O u i, b ie n h e u re u x q u i s e r t l a F ra n c e ,B ie n h e u re u x , ceu x q u i v o n t c o u rir A u x d a n g e rs com m e à la so u ir ran c e :C ’e s t u n e f iè re p ré fé ren c e Q u e d ’ê t re cho isi p o u r m o u rir !

N o n q u e co so it la g ra n d e guo rro N i q u ’il fa ille n o u s en tro u b le r ;M a is c e t te m a rc h e m il ita ire C ’e s t so u s le feu qu ’ils v o n t la faire ,E t le s a n g fra n ça is v a c o u le r .

L e s a n g fra n ça is I T r é s o r a u g u s te .Q u ’o n a m assa it av ec fe rv e u r ;Q ui d e v a it, à la fo rce in ju s te ,O p p o se r l 'é q u ité ro b u s te E t n o u s ra c h e te r n o tr e h o n n e u r . . .

E t p o u r ta n t il f a u t s ’y ré so u d re ,C o t r é s o r , il f a u t en d o n n e r !Q u i n o u s ju g e d o it n o u s a b so u d re ;L e s K h ro u m irs fo n t p a rle r la p o u d re ,L e c a n o n fra n ça is d o it to n n e r.

— B o n n e c h an c e, e t q u e D ieu v o u s g a rd e , S o ld a ts , v e n g eu rs de n o s f ierté s!L a F ra n c o e n a rm e s v o u s rég a rd o .O c h e rs p o r te u r s do sa co ca rd e ,C ’e s t so n c œ u r q u e v o u s em p o rtez I

P. Deroi'LÈue.9 avril 1881.

lNFORlliTIOi\S üMumLe prince Souvaroff est envoyé auprès de la

Bépublique française pour lui notifier l’avène­ment du czar Alexandre 111.

Le général Osmont, qui vient de prendre le commandement du corps expéditionnaire en Tunisie, est né en 1818, et a l.iit toute sa car­rière militaire dans le corps d’élat-major. Sorti de Saint-Cyr le 1*' octobre 1836, la guerre de 1870 le trouva général de brigade à Dijon.

Sa brillante conduite, pendant cette malheu­reuse campagne, lui valut les étoiles de divi­sionnaire, grade dans lequel il fUt confirmé, après la conoiusIoD de la paix.

Le général Qsbiiont a pris part, depuis son entrée au service, k toutes les campagnes de l’empire.

La Grimée, où il futblessé et fait chevalier de la Légion d'bonneur; la Syrie, où il était cbel d’élat-major du général Beauforl d’Hautpoul; le Mexique, où Banine le prit comme chef d’éiat-majer général; l’Italie où il se distingua.

En 1877, te général Osmont commandait la division d’Oran. lorsqu'il fut appelé au com­mandement du 10* corp. d’armée, puis à celui du 19«, k Alger, eu remplacement du générai Saussier.

Le général Osmont est grand’croix de la Lé­gion d’honneur.

XM. Lyonnais, l’un dos organisateurs du con­

grès ouvrier du Havre, a adressé une lettre k M. Boyiset pour soutenir le scrutin de liste.

Voici la réponse de M. Boysset :Monsieur et cher compatriote.

J’ai reçii voire lettre sur le scrutin de liste. Il y aurait trop k y répondre, et les aiguments dérisifsse pressent sur les considérations qui, sans doute, vous paraissent irréfutables.

Mais il est étrange que les tradiliont répu- éficaines soient ici' sans cesse invoquées, — comme si la Convention nationale n’avait point, dans la Constitution de 93, proclamé le scrutin uninominal t

Croyez, monsieur et cher compatriote, k mes sentiments bien dévonés, malgré les dissidences.

CE. BOTSSIX.La République française, fort contrariée de

voir enlever au scrutin de ses rêve le patronage de la Convention, prétend rétablir les laits. Elle rappelle que, si la convention a voté d’abord le scrutin uninominal, c'ect c sous 1 ’influence des Girondins », et que cette • Gnnstitulion giron­dine ■ n’a jamais été appliquée, la même Con­vention l’ayant remplacée, avant sa fin par le scrutin de liste.

11 est vrai; et même, c’est k la faveur du scru­tin d» liste que vinrent aux affaires les Assem­blées qui succédèrent k la Convention et qui n’héritèrent ni de son patriotisme, ni de son esprit républicain. ^

Le jury de peinture a terminé l’examen dessins préwntés au Salon.

Sur les neuf mille tableaux qui lui ont été présentes, le jury, apiès révisiou générale des refusés au premier topr, s’est trouvé n’en avoir reçu que 2,429. Une partie de jury aurait voulu qu’en fit une nouvelle révision pour arriver au chiir^^ de2.^Æ0 fixé comme maximum parle rè'> le majonté s’y est opposée.

' ^Une dépêche de Saint-Pétersbourg annonce

que samedi matin, k six heures, après une dé­libération qui a duré trois heures, le tribunal a prononce son jugement centre les assassins du tzsr. Tous les provenus ont été condamnés a la peine de mort par la pendaison. Ce sont, on le sait r^McoldS Rysakuw, 19 ans; paysan Ivan Geliabow. 30 ans; bophie Perowâd, 27 ans; paysan Tiiimolhce Miluilow, 21 ans; la juive Ghecia Ilelsmann, 26 ans, accusés de crime de lèse-Etal.

La sentence qui frappe la femme Perowska sera soumise la saociion impériale, par ce motif que la condamnés appartient k la no-

Une curieuse petite mésaventure vient d’ar­river au prince de Bismarck.

L s paysans de Jever, dans l'Oldenbourg, doivent au piince, a titre de redevance féodale annuelle, cent un œufs de vanneau, qu’ils n'ont jamais manque de lui envoyer au jour anniver­saire de sa naissance. ^

Celte année, le panier traditionnel destiné k contenir le présent est parvenu k heure dite chez lu clianceher de l'empire.

La paille dont sont ordinairement enveloppés k-s délicats petits œufs n’y manque point. Quant aux œufs, ils étaient remplacés par un poutcl en vers, dont voici la traduction :

N o u s n ’onv o y o n s p lu s d 'œ u fs .L a m è re v a n o ca u q’gd p o n d p lu s .P o u rq u o i no pond -o llo p lu s d’œ u fs?C 'e s t q u 'e lle c m iu t u n im pô t.

Comme commenlairé à ce quatrain, citons un simple chiffre, relatif à 1 émigration des paysans allemands, depuis les nouveaux im­pôts ; pendant la première semaine de mars, les émigraiiis allemands dcbarqués k Ntw- Yoik par haieaux allemands, et sans parler de ceux qui pass-nl par la France ou l'Anglclerre, ont atieiHt le nombre de 5,522. Ce qui corres­pondrait, pour celte seule voie d'émigration, k une déperdition annuelle de 276,000 Aiie- mand.s.

Le c h ffre le plus élevé atteint jm^qu’à ce jour était celui des années 1872 et 1873 : 180,000 émigrants, en totalisant les chiffres de tous les ports d’embarquement.

Enfin ne quittons pas cet intéressant chapitre de l’enrichissement du l'Allemagne sans signaler l'insuccès do la souscription nationale ouverte l’an dernier pour élever une chapelle commé­morative en souvenir des attentats d’Ilœdel et de Nobiling contre la vie de i'empenur. Il fal­lait 600,000 marcs; on en a irouvé, après un an d'efforts patriotiques, 300.000 (375,000 fr.)

Le projet est abandonné, et l'on rend l’argent aux souscripteurs.

XUn tir extraordinaire entre le champion amé­

ricain, le docteur Carver, et M. Scott, anglais,

viettt de ee tennioer la RopLAqaariom de Londres, après avoir duré dix Jours.

Les deux concurrents devafrat brer cbacan sur 10,000 petites boules de verres tancé» en l’air.

O’apièa les conditions, chacun a tiré 1.000 coups chaque soir. A la fin du neuvième jour, chacun d'eux avait cassé la même nombre de petites boules, 8.789, sur 9,000.

Le deroiar jour, aorès ffi)0 coupe de part et d'antre, ils étaient de nouveau au pair. On a Irouvé en ce moment qu’il ne rcstafl .plus que 100 boules.

Les adversaires ont convenu de finir le match avec les 100 boules qui restaient en les parta­geant entre eux.

. L’anglais Scott a manqué trois fois pendant les derniers cinquante coups qu'il a tirés.

Carvi-r a gagné.

L e s C a isse s d’E p a r ^ e p osta les.

Le Journal o//fciéf publie la lol^portant créa­tion d’une caisse d’épargne postale. '

Le Sénat et la Chambre des Députés ont adopté,

L« Président de la République promulgue la loi dont la teneur soit :

Arl. 1**. <— H est institué une caisse d’épar­gne publique sous la garantie de l’Etat; elle est placée sous l’autorité du ministre des postes et des télégraphes et prend le nom de caisse d ’épar­gne postale.

Les bureaux de posté français seront appe­lés, au fur et k mesure, par des arrêtés mi­nistériels, à participer au service de la caisse postale.

Tout déposant muni d’un livret de la caisse d’épargne peut continuer ses versements et opé­rer ses retraita dans tous les bureaux de posta français dûment organisés en agences de celte caisse.

L’idroinislralion des postes et des télégraphes représeiitura l'Etat dans sas rapports avac lesdép'o 'dnts.

Art. 2. — Les fonds de la caisse d’épargne postale seront versés k Paris k la caisse des d ^ pô:s et consignations; dans les départements, aux caisses des trésoriers-payeurs généraux et receveurs particuliers préposés k la caisaa des,dépôts.-

ils produiront k la caisse d’épargne, k partir du jour de leur versement et jusques non com­pris le jour du retrait, un intérêt de trois francs vingt-cinq centimes pour cent (3 fr. 25 ,/*) par an.

Art. 3. — Un intérêt de trois fr. pour cent (3f. ./*) sera servi aux déposants par la caisse d’épargne.

Cet intérêt partira du 1*' on dn 16 de chaque mois après le jour du versement.

11 cessera de courir k partir du 1*' ou du 16 de chaque mois qui aura précédé le jour du remboursement.

Àu 31 décembre de chaque année, l’intérêt acquis s’ajouttira au capital et deviendra lui- même produciif d’inléiêts.

Les IracliODB de francs ne produiront pas d’in­térêts.

Art. -1. — Le taux de l’intérêt fixé par les deux articles précédents ne pourra être modifié que par une loi.

An. 5.—Les frais d'administration de la caisse d’épaigns pestale seront prélevés sur les som­mes dont elle bénéficiera :

1* Par suite de la différence entre l'intérêt servi par le Trcmr et l’intérêt doit on tiendra compte aux déposants;

2* Par suite de la différence d'intérêt produit par les arrérages des valeurs achetées en exécu­tion de l’article 19 et le taux de 3 fr. 25 ,/* servi à la caisse postale.

E l ) cas d’insuIfisance, il y sera pourvu au moyens des intérêts de la dotation dont il est parlé à l’arlide 16.

A lt 6. — L’administration des postes ou­vrira un compte à toute personne par laquelte ou au nom de laquelle des fonds auront été versée, à titre d’épargne, dans un bureau de poste.

Elle délivrera gratuitement, au nom des bé­néficiaires, un livret sur lequel seront inscrits les vcracmenis, les retraits de fonds et les intérêts acquis.

Nul ne pourra être titulaire de plus d’un li­vret k la caisse d’épargne po.'tale sous peine de pt-rdre l'ii.lérèt des sommes inscrites sur le se­cond livret et les livrets de date ultérieure. Si plusieurs livrets ont la même date, la perte de l’intérét portera sur la totalité des dépôts cons­tates par ter livrets.

Lus mineurs sont admis k se faire ouvrir des livrets sans l’intervention de leur représentant légal. Ile pourront r<;lirer, sans ceite interven­tion, mais seulement après l’kge de 10 ans révo­lus, les>ommes figurant sur les livrets ainsi ou­verts, sauf opposition do la part de leur repré­sentant kgil.

Les femmes mariées, quel que soit le régime de leur contrat de mariage, seront admises k se faire ouvrir des livrets sans l’assistance de leurs maris; elles pourront relirez uns cette assistance les sommes inscrites aux livrets ainsi ouverts, sauf opposition de la part de leurs maris.

Art. 7. — Tout déposant, dont le crédit Mra suffisant pour acheter dix francs(10rr.) de rente au minimum, pourra faire opérer cet achat, sans frais, par la caisse d’épa^ne postale. L’achat de rente pourra être supérieurs k dix francs (10 fr.), si la situation du crédit le com­porte.

Art. 8. — Chaque versement ne pourra être inférieur k un franc.

U compteouvcrtkchaquedéposantne pourra

excéder le cbiflre de deni mjUe fr. (9,000 fir.), versés en une eu plusieore fois.

Art. 9. — Dès qu’un compte dépasiera par les versements delà capitalisaltea dcalniM lalé' chiffre de deux mille ir. (9.000 fr.). U en aera ' donné avis an dépount par Ultra c h a ^ .

Si, dans les trois mois qui suivront cet «vis, le dépount n'a pas réduit son erédit, U'Iul eera acheté d’office et sans fkaia vingt fr. (90 fr.) de rente sur l’Etat.

Le service des Intérêts sur l’excédent lera sus­pendu k partir de la date.dè l’avis jusqu’au jour de la réductioa du compte.

Art. 10. — lorsque le déposant n’aura pas retiré les litres de rente achsira pour son comp­te, dans le cas prévu par l'article précMent, la caisse d’épargne en teuchwa les arrérag»s et les inscrira comme nouveau versement au crédit du titulaire.

Art. 11. — La demande de retrait devra'être déposée à l’avance, et le remboursement aura lieu dans un délai de huit jours au maximum pour la France contiaeatale.

Des délais supplémentaires seront fixés par dé­cret sar les opérailens nécessitant rmlervention d’un burean situé en dehors de la France conti­nentale.

Art. 19. — Dans le cas de force majeure, des décrets rendus, le conseil d’Etat entendu, pourront autoriser la caisse d’épargne pestale k n’opérer le remboursement que par à-comptes de cinquante fr. (50 fr.) au minimum et par quininne.

Art. 13. — Les sociétés de secenrs mutuels seront admises k faire des vert^emeais k la cai»e d’épargne postale, et le compte ouvert k leur crédit pourra atteindre le chiffre de huit mille francs (8,000 fr.). L a institutions de coopération, de bienfaisance et autres sociétés de même nature pourront être admisa k faire d « versements dans l a mêma conditions, après en avoir obtenu l’autorisation du mi­nistre.

Au-dclk de ce chiffre, il leur serafailapplica- tien d a a rtid a 9 et 10 ci-dessus ; toutefois, le montant de la rente achetée d’office, pour leur compte, sera de cent fr. (100 ir.j.

Art. 14. — Le montant d’un livret n’ayant donné lieu depuis trente ans k aucun versement, k aucun rembeursem< nt, ni k aucuneautre opé­ration faite sur la demande du déposant, cessera d être productif d’intérêts et devra être rem­boursé k l’ayant-droiL

Si l’ayant droit ne peut être cennn, ou si, par une cause quelconque, le remboursement ne peut être opéré, la somme inscrite a son cré­dit sera convertie en un titre de rente sur l’Etat, qui sera consigné k la caisse d a dépôts et consi­gnations.

Seront également consignées i a inscriptions de rente acbeléa soit d’office, soit k la demande du titulaire et non retirées dans le délai de trente ans. '

Par exception, pour les placements faits sous la condition, stipulée par le donatebr ou le tœtaieur, que le titulaire n’en pourra dépo­ser qu’après une époque déterminée, le délai de trente ans ne courra qu’k partir de cette époque..

Du jour de la consignation, et jusqn'k la ré­clamation d a déposants, le service des arrérages de la rente a l suspendu.

L a reliquats d a placements en rente et l a dépôts qui, en raison de leur insuffisance, n’au­raient pu èire convertis en rente, seront acquis à la caisse d’épargne.

La caisse d’épargne a l anterisée k se décharger de touta quittances et pièca, et de tous livrets qui ont plus de trente ans de date.

Art. 15. — D a dans et Irgs pourront être faits au profit de la caisse d'épargne postaledans l a forma et selon l a régla prescrites pour la étabhaements d'utilité publique.

Art. 16. — La caisse d'épargne postale possédera une dotation qui sera formée, sa­voir :

1* Du boni réalisé sur l a frais d’administra­tion, lorsque ceux-ci n’atteindront pas le produit du prélèvement de 25 centimes, dalinés k cou­vrir c a frais ;

2* D » dons et legs qui pourraient être con­sentis par d a tiers;

3* JJa produits d a reliquats de dépôts at­tribués k la caiae d’épargne dans des con­ditions prévues k l’avant-dernier alinéa de l'ar­ticle 14;

4* De la capitalisation d a intérêts de ces di­vers fonds, demeurés libra après le prélèvement autorisé par l’art. 5;

5* Etifin, de la différence d’intérêt produit par l a arréraga d a valeurs achetéa en exécu­tion de Tart. 19, et le taux de 3 fr. */• servi kla caisse postale, après le prélèvement autorisé par l'art. 5.

L a fonda constituant cette dotation ne pour­ront être aliénés qu'en vertu d'uite loi.

Alt. 17. — Le ministre d a posta e td a l^ rap h a présentera chaque année un rapport sur la situation et les opérations delà caissed’e- pargne postale.

Ce rapport sera publié au Journal officiel et distribué au Séuat et k ia Chambre d a dépu­tés.

Art. 18. — Un règlement d’administration publique déterminera le mode de contrôle de la caisse d’épargne postale.

Arl. 19. — La caisse d a dépôts et con­signations devra faire emploi de teu ia l a somma déposéa par la caisse d’épaigne pes­tale.

Cet emploi aura lien en valeurs de l’Etat fran­çais.

La différence d’intérêt produite par l a xrré- raga de c a valeurs et le taux de 3 fr. 25 */• servi k la caisse postale accroîtra la dotation ins­tituée par l'art. 16, après prélèvement, s’il y a

lien, d « lommei néc«Mira pour c«ovi^ 1m fraie d’administration.

Néanmoins, pôur satiaftire anx rerabourae- mentiqui pourraiebtùlreftelaméc.la caisseda dépôts et consignations obnserven. par son compte courant au Jrêsor, une réserve au cin­quième d « veraemenia quMui serotal effectuée, sans que eetta réserve puiase excéder cent mil- Uooi de frana., Art. 90 ~ Lm iiQBriroés, écrits et acla de toHlee «pèces, nécessaires pour |e service de la caisse d’ r g n e postale seront egempls d a for­malités du timbra et de l’enrègiétrement.

Alt. 91.— L a paragrapha 9 et 3 de l'art. 3; 4 et 5 de l’article 6, l a articla 8. 9 ,19 et 13; le dernier paragraphe de l’article 14, et l’article 90 sont applicabla aux caissa d'épargne ordi­naires.

Toutefois cette disposition ne recevra son effet qu’à partir du jour où la caisse d’épargne pos­tale aura commencé de fonctionner.

Nul ne pourra être en roênie temps titulaire d’un livret de caia<e d’épaigne postale et d'un livret de caisse d ’épargne or>linaire, sous peine de perdre l’intérêt de la totalité d a somma dé-, poséa.

La présente loi, délibérée et adoptée par le Sénat et par la Chambre d a députés, sera exé­cutée comme loi d’Eiat,

Fait k Paris, le 9 avril 1881. '■ J0LE8 ORBVT.

Par le Président de la République,Le tniniifre des postes et télégraphes,

COCUBRV. ‘ ILe ministre des finances,

' ' Macnin.Le ministre dé PagrieuUure et du

commerce;P. TlRàRD.

L é R é g im e d es R o isso n s .On lit dans VIndéptndant :Plusieurs de nos abonnés nous demandent

d a explications plus déiailléaau sujet de la ré­forme du régime d a beissons.

Il s’agit uniquement, nous l’kvons dit déjk, d’un projet; mais nous indiquereus tout k l’heure comment ce projet nous parait avoirchance d'être adopté. '

En 1880; dans le chiffre total de nés pro­duits, l’impôt d a boissons est entré pour près de 440 millions. Cette somme se décomposa ainsi :Lavinspour 177.628.000 fr;L a cidra pour................... 14.009.000L a bièra pour..................... ' 2 2 .6 ^ .0 0 0Les alcools pour................. 220.943.000Droit de 40 c. par expédi­

tion et torts c................... 3.942.000Total.................... 439.44Ô.OU0 fr.

Nous citons ces chiffra pour mémoire. 1 sne peuvent plus, en effui, servir de base aujofir- d hui; car, depuis le i*'janvier 1881, l a dé- gi èvements votés par la Chambre ont modifié la situation.

Pour l a vins, en particulier, l'impôt a été diminué k peu prè:i du tiers. Si 1a production rata it la même, cet impôt fournirail’dunc non plus 177 millioiis, k la fin de l’exercice 1881, mais seulemeut 120 millions environ.

Nous forcerons cependant ce chiffre et nous admettrons ceci : l’impôt sur les vins, cidres et b ères doit produire, en 1881, une somme de 165 millious. Nous ne nous éloignons pas, en somme, beaucoup de la réalité.

Or, on connaît l'économie générale du projet d’un grand nombre de députes et de ia com­mission parlementaire nommée par la Chambre.

C projet consiste à supprimer purement et simplement l’impôt actuel sur le boissoui.

Mais, nous venons de le dire, cet impôt doit rapporter, k la fin de 1886, environ 165 mil­lions, et le gouvernement ne saurait accepter un lel déficit à bon budgt-L II faut donc trouver une somme équivelenlf, et voici la combinaison a laquelle on s’est arrêté :

D abord, en supprimant l’impôt, on écono­miserait a peu piès 15 millions sur l a frais de perception. Eliminons doiicca 15 millions.

En>uiie, on élèverait l’imj.ôl sur les alcools de 105 millions; enfin, on augmenterait la pa­tente et la licence des débitants et marchands

'en gros de manière k atteindre le chiffre des 45 dernie’rs millions^

On restituerait ainsi au budget l a 165 mil­lions supprimés avec l'impôt.

Ce projet, disons-nous, a chance d'être ailoplé. Lé gouvernement n’a pas de raison, en effet, peur ne s y point rallier. Oti donne, d'une l'tfçon au lieu d'une autre, 165 millions au mi­nistre des finances; il n a l pas uilére»sé k dé­fendre l'im|>ôt et, suivant toute vraisemblance, il sera le premier k en proposer l'abolition.

Quant aux députés, si le gouvernemeiii adhère k la suppression de l’impôt, comment n’y adhé- reraicni-ils pas? 11 faudrait, pour cela, une ma- nifaution nostile de U part de leurs commet­tants. Or, l’opinion publique s’a t prononcée, depuis longtemps, en-faveur de la suppression de l’impôt. Cette réforme sera donc accomplie, nous en somma convaincu.

On n’a pas laissé de faire d a objections, et, tout d’abord, on s’est demandé comment l'onc- tioniierait le^nouveau système.

Pour l’augmentation de la licence et de la patente, il n’y a pas U moindre dilficulté, on le comprend.

Pour la surélévation du droit sur les alcools, c'est tout aussi simple.

Pour l a distillateurs, c’at-k-dira pour l a fabricants d’alcool, il n’y aura rien de changé dms l’oigani^ation de la surveillance de l’Etat.

Le rôle d a emplovéa dés eobtriSitleiu ^ d i­rectes sera le même dans'cra uiina^ comme, d’ailleurs, dans l a Ikbriqna de sucre, l a sa- lirta, e>c.

Quant aux bouilleurs de a n , l'admlolelnttion posera l a scellés sur leur alambio. Le moment de ia distillation arrivé, ils- prévieodrent l a employés. Ceux-ci assisteront aux- opÂntioni, prendront note d a quantités preduitM et, le travail fini, apposeront de neuvau l a scellés sur i’aismbic.

L a droits seront payés par l a acheteurs, c’ai-k-dire, dans là plupart d a cas, par l a marchands en gros.‘ Il faut bien lé dire, ts nouvan ^stème, pour

l a marchands en gros, n’a l pas u n s quelque danger. Ils paient l a droits, disons-nous. L a paieront-ils d’avance? Nous ne le pensons p a . On agira sans doute vis-a-yis d’eux comme vis- à-vis d a fabriranis de sucre. Ceux*ci, lorsqu’on l a juge solvabla, sont autorisés à souscrire au profit de l'Erat d a obligations de trois, six ou neuf mois et ils bénéficient de co délai.

11 ne saurait en être autrement pour l a mar­chands en'gros. Mais,' i^ysr lard ou payer tôt, il faut toujours payer. S ils ont d a clients in- solvabla, ils peidront, par conséquent, non- seulement, comme avec l’ancien système, la marrlundise vendue, mais encore l a droits ac­quittés.

Autre chose : pour l a cognaa, l a aux-de- vie d i la c fineH^uampagne, > on ne l a place pas au bout de trois, six ou neuf moié; il f^ut l a garder en fût pendant d a knnéa, l a faim vieillir. Ici, l a droits seront, en rMUté, payés d’avance. S’ils sont de 2ü0irana, paè éxemple, c’a t 10 frana d’iutérêt’perduil par lérnqàreband en gros, sans cêrapler le cbiitagé éi l’aJlÉiblisso" ment du d ^ ré alcoolique. .

Telia sont l a objections l a phia grava. Hktons-nous d’ajouter ceci : e lla n ont p u pro­duit la moindre impreuion, nous lé tenons do source certaine, sur l’ap rit d a marchands en gros. Supprimez l’exercice, suppriméx.l’impôt; lis consentent k tout ét ils sont unanima k en­gager l a députés k en finir avec une qhation trop longtemps en suspens et k voter, avant la dissolution de la Chambre, une réforme très impatiemment attendue;

Alxxis Huxnuiu

L e s enaployés 4 e. laL a employés(da contributions indirecta,

surtout l a préposés, la.commip et l a commis principaux, sont, au point ,de vue d a traite- mente, dans une situation précaire qui appelle une prompte reforme.

Ce service a conservé, comme la plupart d a regies financièra, le système du surnumérariat, institution anti-démucratique, qui ferme la carrière aux jeûna gens sans ressourça per­sonnelles, ptiuqu’il faut travailler pendant deux ann^s, quelquefois plus, sans rien gagner que de liés ta r a indemnités.

Après ce temps d’apprentissage, pendant lequel il a servi l’Etat gratis pro Deo, le débu­tant a l enfin nommé cummis avec un traite­ment de 1,460 ir., soit 1,330 f r , en tenant compte de la retenue obligatoire de 5 0/0, Il lui faut eu moyenne six ans pour obtenir le grade de commis principal, dont lé traitement miùi- mum a t de 1,909 fr. et peiff'aller ensuite jusqu'a 2,400 fr. L a em)>Iois'&u’périéursi rece- veurs-ambulaiils et contrôleiire, 'où l’on a t payé sur le pied moyen de 9,700 fr. ju r aq, ne sont accasibla; pour la géuéraiiié d a agents bien notés, qu’après dix-huit années de eoriricrsl

Tous ces traiiemenis sont notoirement iiisiif- _fianls,.par suite de l'abaùsement pngreaif de ia valeur- de l’argent et du renchénsiement du prix d a choses necereaires k la vie. Comment un commis k 1,400 fr. peut-il nourrir femme et enfants et se montrer en public dans une tenue qui ne le déconsidère pas au veux du public ?

Le gouvernement de la République a compris que le remède k des situations aussi pénibla ne pouvait être indéfiniment ajourné, et il a com-

* l’«“0ée1882,1 œuvre de réparation et de justice atten­due SI impatiemment par c a modesta servi­teurs du Trémr publie, dont ils sont l a prin­cipaux fourvoyeura.

D'après les propositions du ministre d a fi- naoces, l a appoiutemeols d a préposés, fixés actuellement de 1,060 k 1,200 francs, iraient de 1,160 a 1,300 francs. Pour lès'commis, le iraiiement de début serait seul augmenté; il serait elevé de 1,400 k 1,500 fr., soit 100 francs d augmentation. Il n’est rien fait pouM a com­mis principaux, ni pour l a emplois supérieurs.

Le gouveruement k évidemment raison de commencer- par améliorer l a sitiiaiions l a moins rétribuées. L’augmentation qu’il propose exigera, nwi que pour l a commis, un supplô- lueut de dépensa de plus de 270,000 francs, car il existe 2,798 commis, tant ddoi le service général.que dans celui d a s q c ra et d ad is lil- lena. Il a t vrai que ce chiffre sera atténué par suite d a économia réaliaéa'sur leperioimel du servicode la navigation qui a été supprimé.

L’adoption, par l a Chambra, d a propeii- tiens du gouvernemeul, ne sauraU. faire doute. Beaucoup de députée ont déjk donné eux em­ployés de la régie un témoignage de leur sollici­tude, en . présentant eux-mêma l a pétitions adroséak la Chambre par on grand nembre decaemptoyés, lfsquellaentélé,8Br le ràp- pert de H. Beauquier, rrnvoyéa au ministre d n finances. Mais nous comptons que le geu- vernement né s’ea, tiendrp pas k ces. augmenta­tions et qu’ilVoccppera, au budget de 1883 daméhorer également l a tréiUmentà dés. com­mis principaux, qui formènl te gros dé l’année d tt contributions indirectes. L apoùvoin pb-

ment; une voilette cachait son visage, mais k la nuanro de ses cheveux, k l'êlégance de scs allures, le cocher l’avait immëdiaicment re­connue.

— Paraissait-elle agitée, inquiète? demanda Georges.

— Dame! vous savez, boutgeois, les femmes, ça a toujours l’air on peu chose... moi, je les connais, car j ’ai été dans le grand monde... autrefois...

— Je vous crois, fit de Villebray avec impa­tience. Que vous a-t-elle dit?

— Pas grand chose. J'étais descendu de mon siège pour ouvrir ta portière... Ah! c’est que je

'n e fais pas ça pour tout le monde... mais les Jolia femma... c’a t d a reina... l a seula que

j« connaisse...— Après? après?— Elle s’est assise, puis elle a dit comme ça :

— A Sainl-tiermain-des-PrésI... — Ça m’a paru drôle, parce que dame, dans co mondc-lk. on va

iiU au bois qu'a l'êgUte; mais, comme auut do compte, ce n’était pas mon affaire, je

lui al demandé : — Rue de Rennes, pas vrai T... -a^Onl,' rue de Rennes, a-t-clle répondu. —

' Pak sllolh que le chémin de fer? que j'ai ajouté. A be moment, elle m'a regardé en face, ei elle a dit : — Vité, vile., non, pas au chemin de fer I

' — et elle a fermé la portière. Moi j’al remonté • sur mon Siège... j'ai enlevé Cocotte d’un joli

coup de fouet'., aie donc... je tenais k lui prouver qu'il n’y a pas que les cochers de maître pour voiis mener bou train...

— Enfin?...•— Enfin... vous ê ta pressé, bouttfèoiil y a

pM d’ôffensel... noos somma arrivés comme qiQl dirai aù détour de la rue Taraùne... j’al

'a rM lii , et j ’ai demandé. — Q’est-il ra? ,,. — Oui, quelle a fait. — Elle a desceado, et elle

•PM dottnê oeat moi, — f u de mooaale, qut

j ’ai fait, comme de juste. — Gardez tout qu’elle k dii. — Et elle a sauié sur te troiioir.

— I. avc'Z-vous suivie des yeux?...— Ahl ça, bourgeois, pas mon affaire. On

est cocher, on n’est pas nioucliard. Moi, je me suis dit : La petite femme a un rendez-vous dans le quartier, ça c’est clair. J'ai éié k la place et j'ai donné k Cocotte on picotin, pour qu'elle ait sa pari de l’aubatiie... Voilkl

— Allons à la rue Taranne...— Ça y est; moi, vous savez, bourgeois,

quand je suis à l'heure, j’irais au bout du monde.

Bien que ces indications eussent on caractère des plus vagues, cependant Georges n’était pas sans cs|rair; c'était du moins ùn premier jalon sur la piste de la jeune femme; il ne cheminait plus k tâtons et dans la nuit de l'inconnu.

Cahotant, le coupé de la Compagnie générale amena Georges au point indiqué. Jl descendit.

il était une heure. Le soleil brillait d’un vif éciat, allants cl venants se croisaient sur l a larges lrotioir.<i, Georges m i fit indiquer d'une man.ètc précise l’oiidioit où Nana ^ le il était desa'iiduc; puis lentement il promena amour de lui un regard inquisiteur.

A l'angle, s’ouvraii largement la boutique d’un cabarciier; k côiè, un marchand de curiosités étalait ses bahuts Henri fit, et ses cuivres rc- (HiuMés, enguirlandés da vieilles broderies et de guipures jaunkira. Georges fil quelques pas et examina la rue avec une attention croissante.

En vérité, c’était une espérance folle; mais il semblait s’attendre k ce que toui k coup on signe cabalistique ou quelque voix secrète allait lui révéler, sinon la mai&ou dans laquelle Nana était entrée, tout au moins le chemin qu’elle avait suivi. I

Au loin se détachait sur le riel la gare Mont- paroasM découpant n façade iogulente.

Tout k coup le cocher se frafqn le front : Tiens, fii-ll, j ’avais oublié un détail... on

a beau no pas espionner on a des yeux... je me rappelle maintenant que la petite dame s’est arrêtée un moment, Ik, auprès du bec de gaz, qu’elle a d'abord tiré sa montre, puis après elle a regardé en l'air... comme pour s’orienter.

— Dans quel direction?— Attendez, restez auprès de (Cocotte, parce

que, voyez-vous la bêle a d a caprica et les sergents d t ville sont si taqiiineurs... je vas vous figurer la choie. Bougez pas.

Le cocher descendit lourdement, cl se dan­dinant sur s a jambes arquéa, il alla se placer auprès du bec de gaz. Geria c’était une scène grotesque que ce gros homme, lourd et mala­droit, singeant de son mieux la fkçons de la courtisane élé,tante. Il s’était adossé contre la colonne, et Ik, arrondissant le bras avec un geste gracieux, Il avait tiré de son gousset un oignon de vénérable apparence. Puis, après t’avoir con­sidéré, Il s’était légèrement tourné, avec d a in­flexions de cou d a plus comiqna, et II avait re­gardé les maivons du côté drolL..

— Vuilk, bourgeois, dit-il, en revenant. C’était ezaclemciit cômme ça. Voyez-vous, elle m’avait l’air de guigner la maison de Ik-bas, avec cinq étagM, ce grand bahut où il y a de l'or sur l a Micons...

— Vous n’avez rien vu de plus?— Pour ça, non, vous comprenn Cocotte

avait faim.Georga, pensif, fixa longuement ses regards

sur la maison qu’on lui signalait. C’était une de ces granda bStisses neuves, d’une architeclurd banale et décorée avec plus de luxe que de goût, qu’envahissent, k peine acbevéa, la indus­triel et t a petilM fedmloistrations. Au r o ^ e - chauiiée, une Nèmerie et une bouHangerie eccopaieût 1m deux côtés de U porte-eocüère.

Au premier étage, on lisait en letira d'or fixéa k la grille d’un balcon ;

• Mme Flore, fleurs artiCciella, parure de bal et de mariage. •

Au-dessus, c’était on appartement particulier. An troisième, drs letira d’on pied de haut for­mant cette annonce :

« Le bonheur des Familles. Remplacement militaire. »

Enfin le quatrième était occupé par une cou­turière.

— Attendez-moi, dit Geoi^cs, qui traversa la chaussée.

L’enguêie n’était pas d a plus aisées.L a indices étaient vagua, mais Geoiga était

doué d'une volonté de fer et ne connaissait ni la timidité, ni l a obstacla. ^

H franchit la porte d’entrée, et s’adressant carrément au concierge, après avoir déposé un louis sur la table de ce fonctionnaire, il loi de­manda si, k la date qu’il indiquait, une dame dont il donna le signalement n’éuit pas entrée dans ta mai&on.

Le concierge, fasciné par l’éclat d’une belle pièce d’or touiè neuve — n’eut pas mieux demandé que de ré|>ondre catégoriquement.

— Mais, songez donc, monsieur, articula-t-ll, non sans embarras, il entre tant de monde Ici... voM comprenez : nous avons d’abord la fleuriste et la couiurière, où il vient une caravane de dam a... il y a bien aussi M. Gourcodème, le rempliceur, mais celui-lk, ce n'est pas la peine de s en occuper, Il ne vient pas de femma cha lui, rapport qu’il passe riospccilon d a sujets... Quant b la couiurière...

— Bien, fil Georga, merci de vos reoseigue- ments, je vais c b a la fleorlste,

— Et VM vingt francs, monsieur?...GcorgM était déjà sur rMcalier.

Mlle Flore accueillit de la façon la plos ai­mable le jeune homme qu’elle prenait pour un nouveau client : mais dès qu’il eut i-ipliqué l'objet de sa visite, la physionomie de l’iudUs- Irielle se rembrunit, et eu fut d’on air assez pincé qu’elle lui déclara, en termes très secs, qu’elle n’avait pas de compta k rendre au pre­mier venu...

Georges ne se troubla pas. Le chiffre de CENT MILLE FRANCS fit merveille. Le sou­rire reparut ou chercha.

— Une dame roussel voyons donc!... tiens, en regardant sur mes livra : la couleur d a dieveux n'y a t pas signalée, malsça aide toujours ta mémoire.

Mlle Flore se montrait maintenant pleine de bonne volonté.

— Madame'\]e... Mademoiselle de... Oui, voilk bien m a clients decejour-lk. Une dame de province, accompagnée par un jeune homme du meilleur monde... Ab? celle-lk était bloade, et une dame tout k fait bleu, qui allait se marier. G’éiail pour une toilette complète qo’il fallait tout de.suite, tout de suite... et pareille k l'échantillon présenté pour la rube... ju!|temnnt, Mme Berihe, du quatrième, avait un pour- coinpie qui allait comme un gant... une petite pince dans le dos. et ç’a été tout prêt...

Georges bouillait d'imjiaiieoce.Moi, j’ai fourni le voile, la couronne ..' Il

y en a eu pour 117 francs; c’était |)our rien, mais quand II s’agit de comptant, ou fait d a sa- crifica. et...

Villebray arrêta ce flux de parola.— Nulle autr^ dame p’a t venue... seule..,?— Non, j'en jure jiarce que j ’ai de plus sacré ILa couturière, interrogée, n'avait pareillement

iMun souvenir qui pût se ramiAer k Nana SoleU. .

GeUé-ci dêctan mêoM » ec une. certaioa

aigreur qu’elle n’avait pas l'habitude de recevoir de * ce ioondc-lk. a

Il était inutile de s’adresser an marchandd’bomma.

Georges sortit découragé et se fit conduire k l’hôtel.

Au moment où 11 pénétrait dans le bnrau de Dumoncel, un homme long, maigre, au nei pointu, qui était en cenféreiice avec Jç courtiér. vint vers tieo^;a. ■ •- — M. de Villsbray? demanda-t-il.

—t C a l moi, monsieur. A qui ai-je l’honneur de parler?... ' ,

— A M. Palllassier, agent d’affaira et rece­veur de rentes... qui réclame de vous un mo-

. ment d’entretien.Georges consulta do r ^ r d Dumoncel, celoi-

ci lui adressa un signe d’intelligence, qui voulait dire ;

— Accordez l’entretien demandé.— Suivez-moi, monsieur, dit Georga.M. Palllassier suivit M. de Villebray ; raide,

guiodé, redmsaut sa haute taille, aet^lriile k un 1 qui voudrait prendré sa placé an devant d’un nombre infini de zéra, cet impqriant perw bontiage scniblait dire :

— i.'a i de moi seul que vient, votre force — MAS moi, vous. u 'ê ta ri<eo,' je isob « celui nul est ». _ •

Préoccupé, peu prévetiOrd’ailIcnrg, en faveur du nouveau venu, Georga, en pénétrant dans son abinct, se Jeta dans un fauteuil, et tour- naiq k demi la tête du côté do cet étranger :

— Je vous , écoute, monsieur, fit-^ «veo oa dédain k peio.e déguisé,

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K»rtai(«neiU ignorés •utrofois ; Im écolion, dans )un proRlenadMo «n rocuoilUnt. HiJntMiaDl.

I on «D voit non aoulament dano loua loo inuséeo,dana les TKrinaa des amatoora, mai! oncorodapsl<s plui bumblaa colieclioBi pédagogiqaea.

U domaine de rarchéologio 0 eai limité,I d’ailloera, k CM obscMreiépoqaMonleTrog>o> I djto dormait presque céte à coteavec les fauvee I dans les caTenesdu monde primitil» Il ost iofi* I nimant plus vabte et s’étend jusqu’à l’àge où I rbistoire doTienl précise, se dégage de toutes les { ombres et de toutes le* Ciblea, e «M>dire jus-

2u’k la Benaissance. Dana cet immense cercle 'études, nos aanots, toutefois, en dehors de

I l’époque préhistorique, im cantonnent plus par- ticulierSroeittdans lee époques'gauleiso, gallo- romaine et Iranque.

A ce propos, un do nos amis.TOut bien noos communiquer une statistique des fouillos opé­rées, dans te département de l’Aisne, par H. Fré­déric Moreau. AncionconseillorgénéralderAisne, ancien ceneeur de la Banque de France, M. Fré­déric Uoreau habile Fire-en-Tardenois; mais il est bien connu dans l’Oise, dans l’arrondisse- ment de Senlia notamment, où il a les plus ho­norables attaches de famille.

Pendant sept ans, de 1873 à 1880, H. Moreau s’est imposé la mission de risiler les sépultures antiques existant dans les arroodissemenls de

« La rie du docteur Jolirot peut oe dire en------------ m .i — ^ jçj pendant

pendant son internat __ris. Sun àrae et son

cœur ont appartenu sans partage à l’humanité eouflranle.

« Le sentiroentdu devoir, l’esprit de sacriflce, . . le renoncement absolu aux plaisirs du monde,|~ Renseignements pris, il résulte que la chute | f*** joios do la famille et de l'amitié, aux

du nommé Bancedans le Duitsesten réalité une meuabtes et réconfortantes doucei

I cipice; transporté à son domicile, H. le docteur I de RaysMC procéda à l’examen de son corps et |

n’y dé«>uvrit aucune blessure ni aucune effrac- 1 tiOD.

du nommé Banco dans le puits est en réalité u teetatiTo do suicide provoquée par les abus al­cooliques.

B ean val* . — Hardi ont eu Heu à la ca­thédrale Saint-Pierre, au milieu d’uns afHuenco censidérable, les obsèques de M. Joseph Den- nel, père do l’évèquo de Boauvais.

H. Bennel était âgé de 88 ans.

ATIS AU PUBUG Le. HtucripUun d« remprnnl m Um iJ d’un

mUUitdd.niil«*0/0»nioUiMW M »0!rt prd-v«nu», p»i I» Tré»r«ri. ,»nér.l« de 1 One, que IH compubleid» dépirUmeel pourront fcbjn- <7r dèale j»udl Id “ " l 'f ln u d'emOTOl I Chll<uu-Tdi.rrj u de Soinoin, ei, eu parlicu-le s récépissés proTisoires de s o n ^ p • I ijer, daneles cinq localités de Giranda (cantonL'écbasge n ’a u r a heu par 1 intermédiaire aes | , .......peicepuurs‘ — — —’••• ^ ment. Passés’adresser directement - - - ..on à la Recette des anancee de leur arrondisse-

,ii

1 > T m a i l ■ e a n a n l e ia a u l e s E e n ie n .

U commission «uu» «aure-t.«u, ur . . c.étudier la question du t i^ a il .. I irée, et bien des musées de grandes villes laécoles primaires, considérée comme le comp e- | voici, an lurolus. des chiffres émont de l’éducation, vient do lermmer «es dé-

«II. — Le 8 de ce mois, vers cinq beuros et demie du matin, M. Louis-Prançois Boullet, âgé de 58 ans, cultivateur, s’est donné la mort. Après avoir arrangé ses chevaux, et pendant que sa femme était occupée à ses vaches, il prit son Ihsil de chaaso et se rendit dans sa grange. Là il s’assit et plaça son arme entre ses jambes, de manière à ce que le canon se trouvât on face de u bouche, et pressa la détente. Le coup, en parlant, fit dévier la charge, qui en­leva non-seulement le côté gauche do la figure de ce malhenteux, mais fit jaillir sa cervelle sur des bottes de paille qui étaient auprès,de lui. La mort a été instantanée.

H. Boullet était atteint d’un asthme qui le

une ardeur et une persistance au-dessus do tout éloge. On peut s’en faire une idée par celle sim-

l’a poussé à cette funeste détermination. Ce^ . . n’tsl certainement pas la gène, puisqu’il est

pie indication : il n’a pas visité moins de 9,866 I constant qu’il laisse 60,000 ir. do fortune. ,

HbéralioM. Elle a décidé ^ , . . . , ,!• Q u 'i l serait bon d’adjoindre à toute écolp |

primaire un ateher pour que les élèves puissent ! bTv éxércer manuellement. - - ■ r • —

a* Ûu’ll.T a nécossitédecréer des écoles d ap- . prentiioaee sur le plan de celle déjà existante à

h r is , boulevard do la Tillette.

CrdiiU«B él’aB* lib r a ir ie •r fle l« lle .(^lacun sait la difficulté que l’on éprouve à sa

procurer les documents olficiels publiés par les ministères ou les grandes adodinistrations de I l’Etat. Les gens que leürs travaux, leurs éludes I ou leurs intérêts amènent à consulter ces docu- | monts, ne savent souvent comment fairé pon^ se les procurer. Il arrive même qu’un ministère n’arrive p u toujours facilement à obtenir les | documenta publiés par un autre ministère, ulle- ment la pubüation est défectueuse.

Lé ministre de l’instruction publique, frappé de cette situation fàchèuto et poussé par l’exem- ■Is de ce qui se passe dans plusieurs pays éiran- sers, a résolu la création d'uife librairie otficielie où Maient centralisés tous les documents et publications qui n o ' reçoivent aujourdhui qu’ane apparence de publicité : statistiques des ministères, cartes du ministère des travaux pu­blics, annuaires du ministère de la guerre, do­cuments inédits de Tbistoire de France publiés par le ministère do l’inatruction publique, tra­vaux de la cour des comptes, etc., etc; La mai­son Hachette, dont l’oiganisation so prèle à cette combinaison, a offert de se charger de celte librairie.

sépbiturss.11 faut le dire, ses travaux ont été couronnés

de succès. Sa collection d’objets recneillis est la plus riche, nous assure-t-on, de toute la con­trée, et'bien des musées de grandes villes la lui envieraient. Voici, au surplus, des chiffres élo­quents.

Objets recueillis :Céramique gauloise, d54.Géraœi_qiœ gallo-romaine, 461._______Céramiquo méroginvisnne, 953.Verrerie, 264.Objets en bronxe, 3,090.Objets en fer, 2,605.Silex, 31,015.A ce dénombrement concluant mais un peu

sec, nous ajouterons diverses observations.Parmi les sépultures, il y avait 1,000 tombes

en pierre, à Arcy priiicipaUmeot; mais elles avaient été violées. Les autres étaient générale­ment en pleine terre.

A propos des silex, H. Moreau a fait cette re­marque; ils se trouvaieut indistinctement dans les sépultures gauloises, gallo-romaines et sur­tout mérovingiennes. L’explication de celte ap- pirente anomalie est fort simple. D'abord, lors­que sont venus l'&ge du bronie et l’ège du fer, la silex n’a pas été abandonné pour cela d’une manière complète. Dans l’Oise même, il y a quelques aniiees à peine, on se servait encore, pour écorcer les chênes, de haches de silex re­cueillies dans les bois, polies et affilés. On les préférait même, nous dit-on, aux instruments de fer.

D'un autre côté, la civilisalion gauloise et ro­maine était relativement très avancée; celle des Francs, sonie depuis peu des marais de l Yssel et des forêts baignées par le Weser, l’était beau-

C h M tè ll |^ . — Un de nos sculpteurs dis­tingués, M. ’ n y Moèl, met en ce moment la dernière main à deux œuvres d’un très grand effet.

On Molière et un Le Nôtre présentant les plans du parc de Versailles à Louis XIV.

Ces deux œuvres, commandées à l’artiste par le doc d’Aumale, sont destinées au parc de Chantilly,

4?«mipiè|;m«. — Lundi, à deux heures et demie de l’après-midi, une détonation produite à l'iniérieur du cercle des officiers, petite rue Saint-Jacques, mettait on émoi le personnel et les habitués du mess.

On courut aussitôt vers l'endroit d’où parais­sait venir le bruit et on se trouva en présence du cadavre b iigné de sang d’un des garçons du cercle militaire, soldat au 13* dragons, qui de­vait être libéré prochainement du service.

Le malheureux, profitant d’un instant où il se trouvait seul, ss biûia la cervelle au moyen ‘} son mousqueton, doqt il plaça le canon dans

sa bouche, tandis qu’à genoux il pressait la dé­tente.

Il s'était procuré une cartouche bien à l’avance et avait prémédité sa mort.

H. le commissaire de police et les docteurs appelés aussitôt constatèrent la mort et, apièa avoir procédé aux -formalités légales, firent transporter le corps de l’infortuné à l’Ilôtel- Dieu.

Qui a pû pousser ce jeune homme à cet acte? On l'ignore encore.

C reil. — Une revue des brigades de gen­darmerie de l’arrondissement de Senlis, sera

coup moins. Ceux-ci se servaient vraisemblable- I , passée vendredi prochain, dans la matinée, sur ment d’iostrumenis plus piimilifa et la p r in c e { la place des Marais, à Creil, par le général ios-

è t

B m M r e i M P o B i M i e r a A c i d r e c b - d A M M iiréc 'd iéà f r c i d » d c l ’I s iv e r 18VO-1SAO.

Aots aux reterdafotres.En septembre 18b0, par la voie des journaux-

BOUS avons conseillé la restauration des arbres lui présenuienl asstx de parties vivantes pour

. ire conservés et debarra^éa de leur bois mort, par suite d’une coupe nette à bauteurds lapar- iU v m receuverlo d’une peinture à l’builc quelconque, etc., etc. Nous avons recommandé de ne pas attendre la cbùte des feuilles, si on voulait mieux distinguer le bois à conserver, nous n’avons eu qu’a nous féliciter du résultat de nos àvis sur beaucoup de points..

Le printemps est arnvé, et combien de mal­heureux pommiers oubliés, hélas I vivant en­core en partie, supportant encore des branches dmsécliées qui cassent par l’action des grands vents, des branches dont les parties vives Sont au contact de parties mortes, causant la carie là où une plaie adroitement faite et recouverte d ’un enduit aurait pu se cicatriser. A rœuvre, 4 l’owvrs immédiaUmentf en faveur des arbres susceptibles de restauration : pin» d’hésitation, CWitioafeitrs, Froprisfatres, soignons nos pom- niers de plus en plus. Ils sont l’avenir d’uce de nos récoltes les plus rémunérativM et pro­duisant une de nos boissons la plus estimée an-

d'une plus grande quantité de silex daûs leurs sépultures n’a, par conséquent, rien de surpre­nant.

Revenons à notre alalislique.Dans le nombre des objets recueillis par M.

Frédéric Moreau, nous devons mentionner ceux-ci :

3 angons en fer.18 épées à deux tranchants, en fer.

Scramasaxes (sabres mérovingiens), i fer.

11 ürobos de boucliers, en fer.108 Lances-framécs, id.92 Haches francisques, id.206 Javelots et Oèches, id.529 Poignards etcouteaux, id.461 Plaques, id.197 Plaques, en bronze.127 Colliers, id.162 Bracelets, id.48 Torques (espèces de colliers), en bronze. 309 Fibubs (agrafes), en bronze! 242Uagues,boucle8doreilles, id.58 Monnaies gauloises, iÂ420 Monnaies romaines, id.G'tst liés considérable, comme on le voit, et

nous ne ménageons point nos félicitations à l’im fatigable chercheur. Mais si c’est déjà quelque cho^e d’avoir un ext-mple, le suivre vaut mieux. LOise ■ • • • *

pecteur.

O ë ^ y - e n - V a l s i s . — Lundi dernier ont I eu lieu à Crépy-en-Valois, les obsèques du doc- I teurJolivet. ünealfluenceconsidarablode clients, amis, confrères, accompagnait le corps jusqu'à sa dernière demeure. La consternation était sur I tous les visages et bien des yeux étaient baignés | de pleurs.

Deux discours ont élé prononcés ; le premier par le docteur Hillot, de Beauvais, président de l’Association des Médecins de l'Oise dont le docteur Jolivet faisait partie ; le second par le docteur Millet de Nanteuil, ancien collègue du docteur Jolivet pendant son intimai dans les hôpitaux de Pans, et son ami. Nous les repro- ‘aisons tous deux.

H. le docteur Hillot s'est exprimé en ces termes :

I douceurs du foyer,« toutes ces dangereuses vertus qui font les grandes actions et k» grandes erreurs, > étaient poussés chez lui jusqu au sublime.

I < Pas un instant de repos dans le jour, pas I une heire de sommeil assurée peur la nuit; ni j trêve, ni merci, tel était la r^ le de condiiite du I docteur Jolivet.I ■ Dansunpareildéfijetéeuxloisdelanaturei I l’homme devait fatalement succomber. Celui qui I fatiguait chaque jour quatre chevaux, devait un I jeur tomber harassé, accablé sous le poids de I son labeur.I • Le devoirl voilà le meurtrier du docteur I Jolivet III < Les expressions manquent, mon cheret vieil I ami, pour dépeindre l’immense d&olalien qui a I rempli tous les cœurs. Vois cet imposant coii- I cours, vois cet-éclatant témoignage d’affection, I d'eslirae, d’admiration. L'àme profondément I navrée tobs sent venus de prés eu de loin, I clients, confrères, amis, pour te conduire au I funèbre champ de repo.s; pour te dire un I suprême et déchirant adieu! Adieu donc pour

tous, mon cheret vieil ami, repose en paix. »

— Nous . . au moment de mettre sous presse, que H. le docteur Millet, de Nanteuil, vient de s installer à Grépy-en-Yalois.

— Le 9 avril, la femme Solliei, au service de H. Viet, rentier, entendit, vers midi, la dé­tonation d’une arme à.feu dans la chambre à coucher da'son roalire; elle courut aussitôt et trouva son maître couché dans son lit, mais ne donnant plus aucun signe de vie. Il tenait en main un vieux pistolet à l’eide duquejil s’était suicidé; la balle avait perforé le m en r- *• ^ crâne.

On attribue ce suicide aux souffrances qu’é­prouvait le sieur Viet. Viet (Louis-Stanislas), j avait 55 ans.

I l iB C h ag rc llc -C B -S firv a l. — Hier I mardi, aux counes du Mail à La Clupelle-en- I Serval,'un rentier de Paris, qui avait pris part I aux jeux, s’est aperçu au moment où les spccta- I tours, les courses terminées, quittaient la pe- I louse et le pesage, qu'on lui avait touslrait un

poite-roonnaie contenant 2,000 fr. ; il n’a pu donner aucune indication sur l’auteur de ce vol.

— Résultats des courses d'hier :Prix de Ple$$it-BeUtville. Sem, à M. Mit-

chelle, 1” ; Uéliua, 2*; Bassy, 3*.Prix de Montafaire. — Myette, à M. Dorlo-

dot, 1'*; Charivari III, 2*; Ruseraie, 3*.Pri'æ de Balagny. — La Rieuse, à M. Robin-

son, 1"; Vérité II, 2*; Brimborion, 3*.Prix dé la Croix^e-Berny. — Cocorico, à

M. Maurice W 1"; Fantôme, 2*; Pouy-sanné, 3*.

Prix de Blont-l'Evéque. — Courtisan, à M. Robinson, 1*'; Goupe-tiorge, 2*; Villars, 3*.

IV«7«D. — H. le maréchal-des-Iogis de la gendarmerie a failli être grièvement blœsé à la manœuvré : il a reçu des coups de pied de che­val qui nécessiteront plusieurs jours de soins et de repos. Heureusement que l'épaisseur des bottes a préservé les jambes qui, sans cela, auraient pu être fracturées.

— Procès-verbal a été dressé contre un cons- I crit, le nommé B..., pour ivresse et tapage I pendant la révision. A part ce fait, tout s’est I passé avec ordre.

I — On lit dans l’dmi de l’Ordre :• Dans notre numéro du 17 février, nous

annoncions que, la veille, le tribunal de com­merce de Compiëgne avait condamné M. Tro- Lrd, personnellement, au paiement d'une somme de f r a n c s && «en*tin a e s , dus à la Banque ''de fVoyon pour pré­lèvements faits par M. Trolard et portés par lui- ------. . J --------- J- .. -

ce sera toujeure do blé de première qualité, et | populaüoaa eatièrm le titaneot poir «ne ai»^ l’acheteur D’élèvejamais aucune plainte. I pie drogue. Un jeur, en Proveoee, tu e Jeune

A Chicago, la capacité des élévateurs eet de I pvrwnne, du meilleur monde, neia racoutait 190,000 à 2 millions de bu^h 'ls. Ensemble ils I comme quoi son pauvre père, étant dvim dn fieuvent contenir 16,840,000 busbels, eu 5,725 I au Grand-Hôtel, ^vait dû, après dMX joun, ae 390 hectolitres à 80 kilogrammes. I sauver en se tenant le nex, « tellement cela

L’élévateur qui a nettoyé le grain n'a rempli I empoiioidait le biarre p l Aujeard'hui que qu'uns partie de sa tâche. Reste le chargement. I nous sommes rompus h la maigarine, qui M t D'immenseï* conduits plongent dansle navire et, I ai le retour de ce benrre dans nos caasereleene en peu d’instant la cargaison est à bord. Un | Pfeduirait pas sur nous le même effet? élévalenr de New-Tork, peut charger en une I A unpom t de vue plus sérieux, il serait à heurs 60,000 bu»lu’l9, ou 20,835 hectelitrcs de I *euhaiterquelemargarimètre réoantàse val» 80 kit. On annonce qu’on bâtit aujourd’hui à I g^riser. Résignation à la graisse eu prédilection Baltimore un élévateur capable de délivrer en | pour elle, ceci n’est peint aflaired'erdrepnblic' ■>ue heure 100,000 bushels, eu 33,975 hecto- I celui-ci est au contraire grandeinent intéressé à litres de 80 kil. ' I ce qu'il soit apporté quelques entraves à cette

ploitatien éhontée de I’Poub fixer le prix de revient du blé améri­cain au Havre, prenons le chiffre de 9 fr. 40 c. par 100 kil. à Cbigago. Il s’agit ici du prix de revieut et non du prix ordinaire de vente. Si le fermier de l'Ouest vend son blé à Chicago 9 fr. 40 c. les 100 kil., il Rentre dans ses déboursés et ne gagne rien.

Si donc on veut avoir le coût de 100 kil. de blé américain rendus au Havre, on n'a plus à ajouter que le fret de Chicago au Havre, 43 c. par bushel, soit2 fr. S4 c. pour 27 kil. 180, ou, pour 100 kil., 8, 20 c.

Eu ajoutant ces 8 fr. 20 c. aux 9 fr. 40 c., prix de revient du blé sortant de l’élévatioa Chicago, on arrive au prix de 17 Ir. 60

exploitation éhontée dé l’insouciance des con­sommateurs, laquelle consiste à leur faire payer trois francs, ce qui en réalité vaut trente sous tout au plus. Non-seulement ce joli trafic cons­titue un délit, mais son suuès est un encoura­gement permanent à d’aitrm fraudes du môme genre. Sauf avis contraire. la collection que nous en possédons est véritablement suffisante. Toutes les méthodes qui avaient été signalées pour reconnaître la présence dans le beurre de la margarine.avaient le tort d’être scientifiquas et par contéquent peu susceptibles de figurer dans l’économie du ménage. Le margarimètre deUM. l^une et Harbulot ferait entrer cette vérification dans la pratique usuelle^ car avec

Ainsi, 100 kil. de ble américain parvenus au I lui elle est simple et facile. Le procédé a pour Havre coûtent 17 fr. 60 c. Ce qui réduit le prix I base la différence de la graisse et du beurre pris de revient de l’hectolitre à 14 08. | à la température de 100*, il consiste dans un

Ces évaluations, disons-le, sont plutôt au- dfe-'sus qu'au dessous du prix réel de revient.

El maintenant quelle est la situation du fer­mier français.

En France, si l'on calcule les dépenses exi­gée par hectare de terre, si l'on additionne les Trais de location, de main-d'oiuvre, d’esgrais.

récipient destiné à recevoir de l’eau, qu’uns lampe à esprit de vin porte à l’ébullition.st ssr- monié d’une éprouvette dans laquelle se verse le beurre préalablement fondu, «ù plonge le margarimètre. Le Ode celui-ci indique le beurra pur, chacune des divisions qui lui succèdent in- djque une addition de 10 O/g de graisse, la

de semence, de moisson et d’impôts, on arrive j dixième représentant par conséquent la graisie à un chiffre qui dépasse 500 fr. Admettons (jue ! pure. H. Lbôte, l'émincnt expert chimiste faitle calcul soit exagéré, et que les prix, déduction | fdile de la paille vendue, ne ino disent quelques-uos, qu'à 32b.

en ce moment des expériences pour vérifier l'exactitude de la graduation. Nous tiendrons nos lecteurs au courant des résultats qu’il aura obtenus.

Quoi qu'il en soit, nous espérons touchœr en­fin à l'heure où les Iraudeurs, falsificateurs et autres empoisonneurs publics, pourront s’écrier ; Adieu paniers I Si la vendange a été benne tant

j ^ u x peur nous, car le grapillage Ini-mêmo va devenir dilficile. Tout arrive en ce bas monde, même un préfet de police convaincu qu il a mission de veiller sur nos estomacs avec

60 c. d'entrée eu France par 100 kil., il reste | autaot de sollicitude que sur o ^ e de nos porte- une avance définitive de 8 fr. 80 c I monnaie. L’éneigique impulsion que'M . An-

Le rendement moyen par hectare est de 15 îectolitrMX80 kil. Un hectare rapporte pour

325 Ir., l-,200 kil. de blé. D'où on conclut, que i'iieclolitre de 80 kil. cuûle 21 fr. 60 c. au fermier françiiis. Pour 100 kil., le prix de re­vient sera de 27 fr.

Quant au prix dërëvient dë" 100 kil., le fer­mier américain a donc sur le fermier français, une avance de 9 fr. 40 c. Si l’on retranche les

En vendant 29 fr. hs 100 kii. de blé le fer- ' misr français gagne 2 fr. En vendant en France, pour le même prix, la même quantité de blé des Eiats-ünis, le fermier américain gagnelOfr. 80 c.

U. Chotteau trouve le remède à un pareil état de choses dans une organisation plus prati­que du ministère de I agriculture, dans les fon­dations de Sociétés agricoles, dans l'emploi des machines perfectionnées, et dans la réduction des prix du transport. H pense que toute éléva­tion du droit d’entrée de 60 c. pour 100 kil. irait contre le but à atteindre. Le Congrès com­mercial de Lyon a volé des résolutions dans ce

L e s e r v ic e d e l a L o u v e te r ie .Avant 89, c'était dans les attributions du

grand-veneur ou grand-louvetier qu'était placé le service de louveterie.

C'était une dignité fort recherchée à la cour et qui n’était portée que par des représentants de grandes familles. La dignité de grand-louve- lier ayant disparu dans la royauté, on créa des

drieux a su donner à la surveillance des denrém alimentaires, « déjà produit les plus heureux ef­fets; l'institution du laboratoire d'examen qui vas'ouvrirà la préfecture, sera le couronne­ment de cette œuvre bienfaisante. L’analyse de loulu marchandise suspecte, étant ainsi mise à la portée de tout le monde, chaque consomma­teur pourra obtenir la répression des abumina- bles fraudes qui tiennent le haut du pavé et dont, ces jouie-ci, vous aviez un échantillon dans cet aimable industriel, fabricant avec du sang de bœuf, le viu destiné aux travailleurs. L administration a démontré sa bonne volonté* maintenant c’est au public à laire le reste; e'ii persiste dans l’apathique indifférence que noua lui avons Unt de fois reprochée, nous ne la plaindrons guère.

(TVmpi).

SOCIÉTÉ DU GAZ DES f i l lE S F lI M Ç B■Le Conseil d'administration a l’honneur d’in-

. ...w former AIM. les Actionnaires qu’une somme do mmesd’encouragemenl pour la destruction des I Tr. par action, à-compte sur le dividende de oups, et l’administration se borna à faire sur- | l’‘ X®roioo 1880, sera pay<ie à partir du 1** avril

jeurd'hui.Moins favorisés qu’à l’automne, nous n avons

Ïu’un court laps de temps à nous. Avril seur tmetit, c’est-à-dire le moment où les boutons,

les yeux, sont à la veille de s’épanouir. Excel­lente époque où les personnes les moins exer­cées discerneront le bois vil dq la partie morte ou vivante. Excellente saison, où la sève active aidera à la cicatrisation des plaies.

UT « i q |« n r s I m P * i iiB s i« r« à e ld r c

• a a r l e * r o a t e « .Avii à Fadministratiok des ponif-el-ehauitéett

Je oe terminerai pas sans exprimer un vif I regret d'avoir remarquéde nouvelles plantations | d 'erm a, etc., faites cet hiver sur nos plus bi-lles reites nationales, par exemple, à la sortie de Gisora, sur. la route de Gournay, drauts la berne qui sépare le département de l’Eure do nôtre, là pu la route est. magnifique, et en face de la Pommeraie cantonale de la section d'hor- ticaltore de Gisers et donnée par notre société. Après nos nombreux avis et la désir exprimé par M. le ministre des travaux publics, dana. une circulaire adressée à HM. Ies Ingénieurs des ponts-et-chaisaées sur les essaisà faire des plantations sur les roules d’arbres Ihiîtiers au Seù et place d’arbres stériles, nous esp ions..nk l'axasi <Im nU«tktiAn« H’krhn* (lmibu«

C Gomme la mort frappe à coups redoublés dans les rangs de nos médecins les plus instruite, les plus dévoués, les plus attentifs à leurs devoirs I Après le docteur Sjint-Laurenl d'Acy- en-Hultien, voici qu’elln nous enlève notre con­frère Jolivet, le praticien modèle, le médecin si consciencieux qu’il était au chevet du malade au moindre appel, du jour comme de la nuit, pour lui prodiÀer ses soins empressés. Il n’avait a a ra r un eirinpi», i»iu»r»»Qt m.™». j ,

M nch» . u ^ en monumante erchwle- ^ , „ j , , , , „ j,; "J! ÿ I avait aàcrifli jutqn’ku charme du foyer conjugal.

Abl confière de l'àge d’or, comme vous appelait si justement un des nôtres, vous voilà victime de votre trop grand dévouement, et mort à 43 ansi Mort au moment ou l’expérisnce et la pratique faisaient de vous un médecin capable, digne de confiance; à vos solidesétudes médi- calesià voiresavolr comme interne des hôpitaux de Paris, vous aviez joint la pratique d’un exer­cice de plusieurs années, veus étiez dans la force de l'àge, dans la maturité du savoir, tout en vous était réuni pour faire un excellent hiédecin et maintenant voilà tout détrintll

€ Habitants de Crépy, je n’ai pas à vous apprendre la perte que vous venez de faire, l’dIQuence de ceux qui sont ici me dit assez combien était estimé, honoré, apprécié notre confrère. Quel excellent médecin vous venez de perdre! Hais si voua le regrettez comme il te mérite, nous aussi ses confrères du déparleinent, nous ses collègues dans l’AssOciationdesMMecins de l'Oise,nouspleuronsnetreexçelientami, notre modèle, notre confrère bien aimé; nous n’aurons plus duns nos réunions ses sages avis, empreints toujours d’aménité, d’urbanité, de modération, de justesse et de véritable confraternité. Sa modestie et son appréhension de ne pouvoir remplir assez consciencieusement les fonctions dont on voulait le charger, lui ont toujours fait refuser la position que ses collègues loi effraient dans notre association.

« Combien nous le voyensentrer avec plaisir

Ïuand il pouvait venir anister a nos séances l 'est là qu’il nous a lu son travail sur les

I -.11 sa -«..-.nt «kr. frat* hMirMst I « Devoirs des médecins entre eux »qut est un p » « U h .td '» u ,r . .d .b ™ n ,« d . .taoér.çon.

Ak J . I..... d—ft- 2—.1— 1{— .Ikmkn— I IX'

1 pil'industrie et du goût de nos ancêtres. Diverses collections particulières ont aussi leur valeur. D'un autre côté, certaines fouilles opérées sur quelques points du département, notamment à I Uermes ont produit de sérieux résultats. Enfin, les hommes compétents ne nous masquent pas, Pourquoi ceux-ci n’uniraient-ils pas leurs ef­forts dans un effort collectif pour àrracher à notre vieux sol ses trésors scientifiques? M. F. Moreau nous a indiqué la voie; pourquoi ne

. nous y engagerions-nous pas plus réi^olument? j R est ahé de rallier les travaux de celle nature; mai» aider à la reconutitution de notre àncienne histoire, c’est à notre sens, une œuvre éminem­ment utile.

Alexis MuERim,

au compte de la fabrique de sucre de la rue d’Orroire.

' « Ce jugement a été frappé d'appel.« Hier, l'affaire venait devant ta Cour d’A­

miens, qui a confirmé purement et simplement le jugement «te Gompi^ne. »

ItesM On». — M. le baron de S^onzic vient d’être élu conseiller général par 1321 voix contre 1029 données à son concurrent, H. de Tlmisy.

Le Temps qn'il fait.

SERVICE METEOROLOGIQUE

13 avril 1881.Baromètre tend a baisser.Vent tourne vers l'est.Thermomètre maxima - f 18*7 et minima 2*6 Ciel nuageux.Temps proôaàfe. — Doux et beau. — Nuits

fraîches.

V A R IÉTÉS

CHRONIQUE LOCALENous apprenons avec plaisir qùe H. Henri

Bauchart, attaché au cabinet de H. le garde des sceaux et fils de l'honorable président du tribunal, vient de «eutenif sa thèse peur le doctorat en droit, et qu'il a été reçu le 7 de ce mois. C’est un su c t^ dent nous sommes heureux de féliciter H . Henri lîauchart.

s f I K ’ .X d ; h ’uî.’ K “ j c Œ ; Æ ” I i f A r ï L T d ï h M o Z t t e 1sur pluiitnrs Uençens do reutt nationale eu I nni b Sonlis, se trouvant dans un éut de surex- I J IifiA ^ i. 1 î* , 5* Sf*i * * ? ich,min d» «nnd, c«nimODlc»li.li.JIoli«ul<v I oitilion pro«qué pir de» abu» ilcoo- I 5ïï. i 1“ “î ' S ' . " ' . '«^eminde grande ceiuiiiuuicauvu. «wu w u ir -■ citation exconsivoprovoque psr aesauuBnww; ■ z-;.. m tinnnAi* Lammk'kiiikni m.Âment il n’a" été rien fait, mais on ne parait Uques, s’est lai J choit dans un puits, situé Æ Î . ‘ Imême pas prendre de dUpoeilions pour ÿ n n er I ,i.ns un jardin rue du Hoalin Ciniien ayant S S leT r^ t d û * ^ f f d i^ ^suite à une excellente mesure, bien qu’elle soit I 35 mètres de profofideur et dont l’eau atteignait 'ivceramandôe par un membre de notregouver- | a p e in e 60 ceniiroètree, après avoir quelques■Ainknl I .aTa. ,.!. mAnirA.lA l’inlanllAtI I ffUI I OniOUriieDl.

A. D iu v ia n aîné, P fofeutw d» io Soàété (TAoritoblfMre,

d« botanique et à'apiculluro do BeaueaU, etc.

L i i é t tA te « r c h é o l o g l i l a e .(Extrait de I’/ndéjM«wfan().

La science archéologique ae développe, et pro­gresse de plus «1 ' ■tend à “* —*“ ■*'

mmotee auparavant màpifaNté l’intenilou de se détruire a I aide d’une serpette.

Prévenu de ce fait, le commissaire de police présumant, d’après les détail» qui lui étaient donnes, qu’il allait se trouver an présence d'un homme horriblement mutilé, si et n’est même d'un cadavre, pris M. la docteur de RayvMC de bien vouloir l’assister, et en même temps il de­mandait l’assiitsnce du sieur Aujou (Louis), maçon, pour organiser le sauvetage ; quelle ne lut pas l'étonnemèol du commiveaire de police. • ‘ * - ------------ il

L e p i ’STL d a b l é a m é r i e a i n .11 nous parait fort intéressant de placer sous

les yeux de nos lecteurs, le résumé d'un très important et très exact document apporté au Congrès commercial tenu à Lyon au mois de septembre deraier, parun économiste distingué, M. Léon Chotteau, qui a souvent et longtemps vova^ vn Amérique.

H. Léon Chotteau s*esl appliqué avec un soin tout (iarticulier à établir le prix de revient du blé dans les fermea de l’UnioD, et de ce même blé lorsqu’il arrive sur le marché français.

Le fermirr dsrillinois, du Yisconsin, dusod> ouest du Michigan, du sud Minnesota et de l'iews, qui ajouté à l’intérêt de son upital en­gagé le montabt des taxes et dM impôts payés

1..1 labour, de s e m e o M , de, trouve 84cent.

.'renoiia 85 cent. Gela fait 1 fir. 80 c. Et le bushsl pesant 60 livres américaines eu 27 kil 180 gr.f 100 kil. de blé reviennenldonc à 6 Dr.60 c.

Si le blé vient en France, nous devons ajou­ter aux 6 fr. 60 c. lee frais de transport de* la fermifà Chicago, les Irais d’élévateur à Chicago, et les frais de transport de Chicago au Havre. ,

Ls blé du fermier arriva à Chicago, à Saiol^ marché. Un inipec'sur

ï p K V n * lo rsque..trouva^à la maigelle du p u iu ^ lriitf. On se •onVUiri d« noe dé • l eo(andll a aemnté Banco

iMta lécoati l propii d é lilex d« 1a ferme de I comme a il se fût trouvé aiata à çôtéPde la diva TMcoéttfàiUeatijCoUoquoraUe-yU mot d’art I boutaiUo qu’Ü féto trop aouvML Uni oorto fut

qui . . .« Cher et honorable confrère, vous eroperlez

tous nos sentiments lee plus profonds de sympathie et de regrets; et c’est le cœur navré que nous éous adressons notre dernier adieu. »

Puis H. le docteur Millet a prononcé les paroles suivantes :

I Pour la seconda fois dtpulo le commence­ment de cotte année, l’inexorable mort a frappé , -- , - r o- » r " . — -dans les rangs du corps médlcaldeoeltecontrée; I deu fort ingénieux oit nettoyé, aéré et abatunt dans son Irtisste avoiflemaitl les plus I prié. Si I on y onvoiéiOO boUwuxde prettièro m irqunU d'tair» n.iia, l»»plM 41nk a t u I >!• fié, ik in a l l’é lu * . pübUàtt».:Hl«t o'éUft S tih t-U q m l, I 300,000 l»cl»mM» qol I* oM j i t ^ é i l ! a'Wwjv^'liullôUVit, I wyiU0idlT«H«titmMMnai»lut2i,*>ia

Louis, oti sur loulautrO r ------l’examiBè et lut donne le .numéro correspon­dant h u qualité. Le blé est ensuite reçu à l’é- lévatepr. L élévateur set un vaste étabiissemsnl où toiite espèce de grain, par un système de go-

veiller ces bittues par ses agents.Abolie sous la première République, la charge

do grand-veneur fut rétablie sous Napoléon 1*% œauilenuesuu.s la Restauration, .supprimée sous Louis Philippe, restaurées sous le second Empire et a disparu aujourd’hui.

Le sirvice actuel de la louveterie, placé dans lesaltribulions de l’administration dts forêts, est organisé d'apiès les règlements qui turent appliqués en 1814.

D après des rt^lemenls, il est créé des emplois de lieutenant de louvelene dont la nomination relève du ministre des finances, Ces emplois ne sont donnés qu'a de riches propriétaires des dé­partements ou est une forêt, et qui doivent en­tretenir a leurs Irais un équipage de chasse. Il se présente d'ordinaire de nombreux candidats a ces sortes d'emplois. On comprend l’attrait que doit avoir pour un bon chasseur la faculté de chasser, non-seulement les animaux nuisibles mais de diriger les chasses à courre contre les Mtighers. L'attrait d’un brillant uniforme est bien teutanl pour de jeunes Nemrods.

Il faut faire remarquer que, quoique investis d’une fonction couterée par décision mintsié- rielie, les lieutenants de louveterie ne sont ni agents ni gouvernement ni dépositaires d’aucune lartie de la puisrance publique. Us peuvent lire poursuivis, sans l'autorisation du conseil

d'Ëiai, à raison de délits par eux commis en leur dite qualité.

L’uniferme des lieutenants de louveterie est très distigué. En voici les détails :

Habit bleu, droit, à la française avec collet et parements de velours bleu pareil, galonné sur le devant et au collet. — Poches à la fran­çaise et en pointes, égaltment galonnées, pare­ments et en pointes avec deux chevrons. — Le galon est or et argent. — Bouton de métal ,aune sur lesquels est empreint on loup.— feste éi culotta chamois. —> Chapeau retapé à française avec ganse or et a^ent. — Couteau de chasie en argent avec ceinturon en buffle jaune, galonné comme l’habit. — Bottes à i'écuyère. — Eperons plaqués en argent.

Le barnacbement du cheval mérite pareille­ment d'être connu : bride à la française aveç bossette, s ir laquelle est empreint un loup ; bridondecuir noir; selle à la française en ve­lours cramoisi, garni en galons or etarcent; croupière noire unie avec beucle plaquée; étriers noirs vernis.

courant, aux caisses du Crédit central de Paru, 8, rue du Faubourg Montmartre, Paris, contre remise du coupon n* 1 au prix net de 48 Irancs impôt déduit.

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Maladies d e l’Estomac eldee/nteitins, digeo- lio n s péniùleSftnanque d'appétit, aigrevrtf ren­vois. vomissements, diarrMe, coliques, etc. — F a ir e u sa g e d e s P a s t il l e s et d e s P o o d b b s d b P a t e r s o n , au b i s m u th «t magnésie.— Pastilles : “ Ir. 5 0 . — Poudres : 5 flr.

Appauvrissement du tanç, faiblesse de tem­pérament, manque d’appétit, Ahres, maiadies nerveuses, — Faire ustme du Vm ne B eluri au quinquina et Colombo, ^ ti fia n t, digestif, fébri­fuge et anti-nerveux; il est recommandé aux enfanls, aux femmes délicates, aux personnes affaiblies par l'dge, la maladie ou les fatigues

toute nature. — La bouteille ; 4 fir.D e t h a n , pharmacien, 9 0 , f a u b o u r g St-Denis,

Paris, et principales pharmacies de France.

R e T o e s c i e n d i f i q n e .Sommaire du numéro 15 (9 asril 1881).

L’Algérie. — Les Progrès da la colonisatioi, par H. Ch. Trépied. — Statistique, d’après les documents officiels, par M. JL LegoyL — Les Régions botaniques et agricoles, par H. L. Trabut.— L’Anthropologie, i>ar M. Manouvrier» — Hygiène du voya^ur, par M. Héricourt. — La Faune, par H. Mac Garlhy. »- Académie des sciences de Paris. — Revue du temps. — Mare1881.— cipaux recueils Chronique.

ihie. — Sommaire des prin- ‘ mémoires eriginanx.

L e M l i i r g a r î m é l r e .Sous le nom de margarimètre, MM. Leone et

Harbulot viennent d'inventer un appareil de>- liné à signaler la présence dans la Murre des substances graisseuses, désignées sous la qualifi­cation de margarine et de déterminer les pro­portions dans leiquelles etles y figurent. Il y a seulement deux ou tiois ans, noos aurions juré que cet instrument révélateur serait accueilli avec enthoBsiasme par les Parisiens, générale­ment assez friands de la première da ces den­rées; mais l’incroyable réiignalion avec laquelle

continuent d'accepter les mélanges fallacieux

Su’on leur sert comme arrivant d'Isigny en roite ligne, nous a rendu méfiant à l’endroit de

leur gastronemie; il se trouverait que les inven­teurs auraient pris une peine inutile, que noue n’en serions pas étonnés. L'uàurpalrice a main­tenant pour elle l’autorité du fUt établi ; souve­rain détrôné, devient bien vite souverain «lé- modé, et c’est le cas de ce pauvre diable de beurre qui, depuis tant de siMles, s’étalait en maître sur nos larlines. Comme lee Gesaquee, dont nous nous ) sommes tant moqurt, nous voilà habituée au régime de la èbandellé ; en changer, à présent, c'ispt une révolntioa/puiaqne les reetatmtions ne sont que des lévdlatiocie én arrière. Bél-ce bien la peine,en vérité? D'ail­leurs, quand on y réfléchit, en s’aperçoit que ce bàùrre ne uuralt être qu’un préjugé, puleque noiHéulemeDt quriquie indimue, mais as||

R e v u e p o litiq ju e e t l i t té r a ir e »Sommaire du 15 (9 ovrii 1881).Le Gouvernement anglais, d’n rès M. Albanf

de Fonblanque, par H. Henri Brisson, député. — Les Découvertes archéelogiquee du docteur Schliemaan, à Troie et à Mycèies, par M. Georges Perrot (de llostitol). — L’tts de Cuba avant l’insurrection, par Quatrellu. — -Lee Syndicats professionnels devant le parleueot, par H. Paul Laffile. — Les Rroomirs, par M* Edmond Deslostés. — Le IWéNf do Zamora, opéra de M. Gounod, par M. Léon Pillault. -» Causerie littéraire. — Notes et impresrions, par Pierre et Jean. — Bulletin.{On s’abonne au buroau du journal, 108, éoit^

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Le Gérant : Daiixcr.

Senlifl. ^ Imprimerie Euibst Patbn.

Ammonees J a d ie ia ire s *

Art. 1.M o d iû e a llo i is de Soeiédé

A’ûxTêrmès dVn aclë r«çû“pâ^ M* Paul BIGAULT, neUire k Paris, le ringt-lrois mars 1881, enregistré,

H. liarie-Clément COULAS M. Vtc- ter-Aotoiae-Emile BONNETet'H. Jean- Bapliate-AIlred BONNET (comme seuls membres delà Société en nom collectif, connue sous la raison sociale « Goulas e t R onnét frères, » dont le siège tst 4 Paru, rue des Filles-Saint-Tbomas, numéro 5, arec succursale k Seblis (Oi»e;, rue de Nanteuü, numéro 3):

Ont arrêté ce qui suit :I. H. Goulu a déclaré se retira et ne

plus être membre, à cempter du vmgt- trois mars 1881, de ladite Société Gou­lus et R onnet frères.

II. La Société subsistera sous la rai­son sociale < Ronnet frères, > sans autre novaiioD ni dérogation aux statuts établis par l'acte de iormation en date du dis-buil février 1880, enregistré et publié.

En outre par le même acte,M. Goulas a cédé à l'orlait à MM. Uonuet frères le montant de ses droits sociaux a la charge pour les coucessioQS de payer à qui de droit la part du pat>sii social incombant audit M. Goulas.

Des expéditions dudit acte ont été déposées conformément 4 la loi, aux grettes des tribunaux de commerce do la Seine et de Senlû, et aux grelTes des justices de paix du deuxième ar­rondissement de Pans et dé Senlis (Oise), le premier avril^lBSl.

Pour extrait :Pail RIGAULT.

Etude de H* R a v e t o x a , avoué à Paris, 4 8 , rue Sainie-Anne.

Pièce de TerreA CBEIL (Oise), lieu dit près la Fourrure, D'une superficie de 57 ares IG centiares,

A V Ë A U B IËA u P a la is de Justice à Paris,

Le Mercredi 4 Mai 1881, deux heures. M ise à P r ix : 2,000 fr.

S'adresser 4 H* BAVETON, pour ren­seignements.

Elude de M* Emilb D ë m ie lin , licencié en droit, avoué à Senlis,

rue de Villevert, n* 7, successeur de M** D e l g o v e et T h em r t .

V e n te s u r U e ita tio nE N U N S E U L L O T ,

DE : 1*

UNE MAISON BOURGEOISAVEC SES

C irc o n stan cese tD é p en d an ce s Sise 4 MABOLLES (Oise), dans la

Grande Rue, près d.e la place,2* ET

\ J X « I A . R D 1 KSis 4 NAROLLES, en facedela HaUon

ci-dessus.L’adindicationaura lieu leD iae«n«he

p r e m i e r M a i 184MI,4 deux heures de relevée,

En fétude et par le minüUre de H* Oarrt, flofaire à La Ferté-Mdon

' (Auna).Sêdretser pour 1er renaeignments : 1* A U* Emile. DBMELIN, avoué

poursuivant la vente;2* A H* YANTROTS, avoué co-lici-

tant;3* Et 4 H* BARBT, notaire, à La

Ferlé-Milon (Aisne), dépositaire du ca­hier des charges.

Etude dé M* E r n e s t G l i a l m i n » avoué à Senlis,

rue Sainl-Ullaire, numéro 10.

V e n te s u r l ic i ta t io nEn la Maison d’école de Tbury-en-

Yalois,Par le mtnisfére de M' Dxsjardins,

notaire à fietx, commis à cet effet,

D ’U N E a iA lS O Ne t u n « l a r d i n

Sis h THÜRY-EN-VALOIS, canton de Belz, arrondissement de SenliS (Oise).

L'adjudication aura lieu le I k im a n c h e v i n g i - ^ u a t r e A v r i l 104841,

4 une heure du relevée. S’adresser pour les renseignements :

1* A M* E r n e s t ClIALMIN, avoué 4 Senlis, rue Saint-ililaire, numéro 10, poursuivant la vente;

2* A M» VANTROYS, avoué à Senlis, présent à la vente;

2 * E tà U*'DESJARDINS, notaireà Betz, dépositaire du caliier des charges.

A C E D E R

Fonds d’Entrepreneurd e M a ç o n n e r i e .

A v e c t r a v a u x a v a n ta g e u x e nc o u r s d * ex écu tio n :----------

Grandes facilités d eya iem en t. S'adresser à H. LEPLNE, 4 Bctz.

A C E D E R de s u itePour cause de décèa,

Un Café très bien achalandée t a p rox im ité d ’un marché.

Dans une ville chei-lieu de canton, desservie par plusieurs lignes ferrées. S'adresser pour renseignements, à H;

A. LESAGË, greffier de paix 4 Crépy- en-Yalois~.

Etude de U* V a n t ro y » ,licencié en droit, avoué à Senlis,

rue de la République, numéro 17, successeur de M* F r é m t .

V E A T EAUX ENCUÈRES PUBLIQUES,

PAR LIUTATIUN,E n t r o i s L o t s ,

DE

D S U S M A I S O N SSises à BARAY,

ET

U n e P i è c e d e T * e p r eSii es à RULLY. lieu dit lePetit Machepois canton de Pont-Sainte-Maxence (Oiçe,, L’adjudication aura lieu le I l i s i a B c h e

p r r m i r r ASaS 1H041,à lieux heures de relevée.

E n la salle de la M airie de R a ra y [Oise],

Par la ministère de .>i* Lefranc, notaire à Verb ne,

Commis judiciaireincnt à cet effet. S'odresrerpour les renseignements :1* A M* VANTROYS, avoué à Senlis,

poursuivautla vente;2* A M' ClIALMIN, avoué présenté

la vente;3* Et à M* LEFRANC, notaire à Ver-

berie, chargée de la vente et dépositaire du cahier des charges.

A C E D E RUn Bon Fonds de Boncberle

Situé à SENLIS.S’adresser auxBureaux du Journal de

Senlis.

1 7 0 i l e c t a r ^ s « le B o i e4 EiiMEno.xTiLLE, ù veiidru même sur une enchère, en la Cham bre des N o ta i­res de Puni, le M a rd i 10 M a i 1881 B e l l e Ch a s s e . Mise à pr<x 270,001) Ir. S'adresser à M. La ycn . garde a Erme­nonville, et à AI* GOI^TËAÜ, nolaire, rue de Lille, 37.

A V K N D R BUn Cheval de labour

A v e e H a rD a is e t V o itu re ,A PRIX MODÉRÉ.

S’adresser à .M. NAMI’ON (Jean-Bap- tiste), à GilocourI, près Crépj (Oise).

Par U ministire de H * D b s j a r d i m , notaire d Bets.

S'adresser audit M* Desjabdins, notaire.

A v e n d re p a ra d îu d ie a t io nEn gros ou en détail,-

Un Marché de Terred e 6 h e c ta res 2 6 a re s 7 3 c en t.

Sur Etavigny et Boullarre,Le Dimanche 15 Ifai, 4 deux heures,

A Etavigny, en la Maison d’école. Par le ministère de H* D e s ja r d in s ,

notaire k Beiz.S’adresser audit M* D e s ja r d in s , notaire.

Etude de M* M o r e l , notaire à Senlis, successeur de M* F o n t a in e ,

A v e n tlre p a r a d |u d ie a t io n

UNE MAISONA v e c C o u i * e t J a i r c X l n

Sise à Ognon,en la Grande Rue,Le Dimanche 24 Avril 1881, à 2 heures.

En la salle d’école d'Ognon,Par le ministire de M* M o r e l , n o t a i r e .

S’adresser audit M* M o r e l .

Etude de H* W a t e a u , notaire à Précy-8ur-0ise.

PropriétéDénommée autrefois

F i e f d o M o n l l u i a a n t »Située à Pré:iy-8ur-0ise, route de

PrécyàVilleis,A v e n d re p a r a d |u d ic a tio nEn l’étude et par le mimstère de M* WateaU, notatro à Preçy-sur-Oise,

Le Lundi de l’àqiv>s, 18 Avril, a 2 heures M ise à P r ix : 12,500 fr.

On adjugera même sur une enchère. S ’adresser audit M *W a t e a u , notaire.

En l’étude et par le ministère de H * Ca r il l o n , notaireàChambly,Le Jeudi ^ Avril, k une heure.

&’adresser audit 'H* Ca r il l o n , notaire.

Etude de .M * - D e l a i t r e » .huissierr. priseur 4 Betz.

V Ë Î ^ EPar autorité de justice,

A B e t z ( O i a « )»Au domicile de M. M a n ie r , cultivateur,

Le Lundi de Pâques, 18 Avril, k midi, fct jours suivants,

Par le ministère dudit M* D ilaitri, Consistant notamment en : ustensiles

de cuisine et de ménage, bon mobilier en acajou et noyer, matériel du ferme et de culture, chevaux, vaches, genisses, taureau, 200 moulons, volaille, et une grande quantité d’autres objets.

Etude de M* Auguste 'V r a m a n t , notaire à Baron (Oise).

10 Pièces de TerreTerroirs de Silly-le-Long, Oissery, Nan-

teuil le-llauduuin et Plessis-Belleville, A% 'endre p a ,ra4l | i id ic a 4io n

Le Dimanche 15 Mai. k deux heures, En la Maison d'école de Silly-le-Long,

Par le ministère de M* Vramant, notaire à Baron.

S'adresser à M'Vramaht, notait e.

Etude de M* l l a m e l e t , notaire k Chambly (Oise).

h e c t a r e s a r e s 0 9 c .

de Terre labourableTerroirs de Ronquerolhs et Chambly, A V e n d r e p a r a t i | i i< l ic a t i o D

ET PAR LOTS,En l’étude et par te ministère de M* I I a n e l e t , notaire à Chambly,

Le Dimanche 8 Mai, à une heure.On pourra traiter avant l'adjudication.

S’adresser audit M* I I am eult , fiotoire.

Etude'de M* E m il e ItëM ie lS a , licencié endroit, avoué k Senlis,

rue de Villevert, n* 7, ncceEseur de M” D el c o v e et T b e h r t .

V e n te e n r K iie ila t io nXNTRB MAJEURS ET MINEURE,

DE

Sept Pièces de TerreK - r B O I S

Sises terroir de SENLIS (Oise),B n é o p t B o te

Qui p o u rro n t être réunis ou divisés L'adjudication aura lieu le Hardi

« v e l M M m I 1 8 9 I , à midi précis,

* Ed raudienco des criées du tribunal civilde Senlis (Oise).

* ^ ta jrnser pour fol réMsi'i/RenMnti :A Senlis (Oise) t

I- A H- E m u DËXEUN, troué 'B6nrsuivant la vente:

2* A M* jÙIALÎlIN, avoué co-licitant; , 8^AM*DBIARO,nolaire:

4* A U* HORSL, notaire,B* Bè au grelle du tribunal, où est

* dêpoeélecabMrdescbafgw,

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Située rue de Meaux, n” 35, a Senlis. 8’âdtesxer 4 M“* veuve PLANSON,

rue (le la Cognée, ii* 2, 4 Senlis, ou 4 M. GOBET, mélreur-vénlicateur, rue Sainte-Geneviève.

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Blani lie.S'adre-sprchezM.GLERËT, marchand

de vins audit lieti.

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Sise 4 Villevert, rue du Moulin Saint- Rieul.

S’adresser 4 M. BONNIVARD.

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S’adresser 4 H. BERTUELOT, k NaAteuii.

Etnde de M' Ik eA ja rd in w ; notaire 4 Betz (Oise).

A V ^ e n d r e p a p a « l |u d i c a t i o nLe Lundide Pâques, 18 Avril,à2 heures

En la Maison ci-après désignée,Pat le ministère de M* D estar oins ,

notaire à Bets.1» UNE MAISON

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Eropres 4 l’industrie, et JARDIN, e tout susceptible d'être divisé en

deux parties,E T B O I S

B ien situé pour la Chasse, appelé le Bois des Fistoleta,

A Précy-sur-Ûise, canton de G''eil, arrondissement de Senlis (Oise),

A V e n d rè à T a n iia b le 5’adwscrpour tous renseignements:''

A M . D u p r e s s o i r , ancien notaire, soit k Pans, boulevard âlageula, n* 156, soit à Clerroont (Oise);

i* W a tea u ,

Etude de M* F l . D o n n o l , huissier- priseur k Grepy-en-Vaiois.

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Par suite de cessation de culture, AUX BUTS, commune de Boiineuil-rn^

Valois, en la demeure de M. D e l a i t h b , Le Lundi de Pâques, 18 Avril,.4 rotai, Par le ministère dudit M* D k n n e l .

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On dem ande u n représentant pour l’arrondissem ent. — Bonhes

références. *

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en Vtn de Cham pagne, demande un bon représentant à la commission pour la vente de res vins.

Ecrrire franco k A. T. poste restante, k Epernny (Marne).

El 4 fi , notaire k Précy.

A v e n d re p a r a d ja d ic a tio nA Marcbit-eiir-Ourcq, en la Mairie,

Le Dimanbhe 22 Avril, â deux heures, Par le ministère de M* D e s ja r d in s ,

notaire 4 B tz,

Une Maison et un PréSitués 4 Jlareiiil-sur-Ourcq.

S'adresser audit M'D&sjARbiNS, notaire.

A v e n d re p a r a d ja d ie a iio nEn grosou en détail.

Trois Marchés de Terrea e 1 » B e c t . 0 8 C .

Sur Beiz,Lo Dimanche 1*' Mai, â deux heures,

A B e ts, en la M airie,Par le ministère de M* D k s ja r d in s ,

notaire â Belx.5’adresMr audit M* D k s ja r d in s , notaire.

A V e n d re p a ra d ju d ie a t io nEn gros ou en détail.

Un Marché de Terrede 2 Hectares 31 Ares 32 Certftares Sor Slicquelines, V.llin-Samt Geneiit

et Boissy-Fresnoy,Le Dimanche 8 Mai, k deux heures,

A VilUrk-^t-Oeneit, solkllaikou d’éeola

Elude de M* B a l é z e u u z » nouire . 4 Chantilly.

M e Halson de Campagnedite l a B o u l e d P O r»

Située à Saint-Firmin, sur la route . de Senlis,

A v e n d re p a r a f l jm lic a ü o nEn l'étude et par le miniitère de

&P B a lézbao x , notaire à Chantilly,Le Samedi 23 Avril, a deux heures.

M ise à P r ix : 30,000 fr.On pourra traiter avant 1 adjudication,

s'il est fait des ofiros sullisanles. S’adresser audit M' BALézEAUX, notaire.

MAISONSisek Lamorlaye, ruedelaTournolle,

A v e n d re p a r a d |u d ie a tîo nPar U mtnislère de M* B alêz ea d x ,

notaire à Chantilly,En la salle de la Mairie de Lamorlaye,

Le Dimanchô 24 Avril, 4 deux heures. S’adresser audit H* Da léz ea u x , notaire.

Etude de M* D e i a r o l a e » huissier- priseur k NiiPleuil-le-liaudoum (Oise).

V e n te M o b iliè reANANTËUIL-LE-IIAUDOUiN, ruo de

Crépy, en la demeure M. Franc, voyageur de commerce, .

Le Dimanchu 24 Avril, à onze heures, et jours svivants, s’il y a lieu.

Parle ministère dudit M* D e u f o u b .

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P rix très modérés. V o i tu re s d e lu x e p o u r m a ­

r ia g e s e t c é ré m o n ie s .

Elude de H* A. B r u x n e a u x »notaire k Mello.

.A v e n d re p a r a« IJud ica tionEn Fétude et par le ministère de

H* Bruhbacx, nolaire à Mello,Le Dimkncho 24 Avril, k deux heures,

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E u ^ t r 4H if i

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