11. bv socio economic monitoring french a5 handbook

8/3/2019 11. BV Socio Economic Monitoring FRENCH A5 Handbook

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INTRODUCTION AU SUIVI SOCIO-CONOMIQUEPar Bienvenue Zandrasilivonona et Shawn Peabody

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INDIAN OCEANCOMMUNITYCONSERVATIONHANDBOOKS

AUDIENCE: AGENTS DE TERRAIN DE CONSERVATION

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Introduction au suivisocio-conomiqueLe suivi socio-conomique ouSocMon est une mthode scientifquequi sert mesurer les changementsde connaissances, dattitudes, de

perceptions et du bien-tre matrielde la population. Cest un outil utilepour aider comprendre, dune maniregnrale, lvolution de la vie de lapopulation au fl du temps, en particulier,en ce qui concerne certains acteurstels le dveloppement, la conservationet les activits de lducation, ainsi queles changements dans labondance desressources naturelles.

Les rsultats de lenqute SocMon peutgalement tre utile pour aider les collectivitset leurs partenaires comprendre les problmesvcus par les communauts et ournir desinormations qui permettraient de trouverdes solutions.

Linormation recueillie partir des tudesSocMon est donc trs importante pour lesuccs long terme des eorts de gestion des

ressources naturelles. Linormation recueillie estutilise pour aider dterminer les problmesse produisant dans la rgion et les solutionspotentielles pouvant tre disponibles. En outre,le SocMon est un outil essentiel pour valuerle progrs des projets an de sassurer que lesbnces atteignent la communaut.Lchecrencontr dans la ralisation des tudes SocMonpeut entraner un gaspillage deorts et inter audcouragement puisque des projets non russis

ou problmes sont poursuivis au lieu dtrervalus et modis.

Ce manuel est conu pour aider les organismescommunautaires et les ONG ormer des

enquteurs socio-conomiques communautaires.Il est suppos que la conception des enqutessera eectue par un technicien ayant reuune ormation, et nest donc pas trait ici enproondeur. Ce manuel devrait servir plutt derrence pour les enquteurs en leur donnantune connaissance de base des composantes de

lenqute sociale accompagne dun dbat surles problmes communs ainsi que leurs solutions.

Les Composantes de la SocmonIl ya cinq tapes principales dans la ralisationdune tude SocMon.

Chacune delles sera examine brivement:

La conception de lenqute

La collecte des donnes

La saisie des donnes Lanalyse des donnes

La prsentation des rsultats

La conception de lenquteLa conception de lenqute constitue ltape laplus importante de ltude.

Une tude mal conue ne ournira aucuneinormation utile entranant une perte de temps,

dargent, et de conance de la communaut. Lesenqutes devraient tre conus avec lappui destechniciens dj orms sur SocMon qui peuventtre trouvs dans les universits locales ou parlintermdiaire des associations scientiquestelles que lAssociation de la Science Marinede lOuest de lOcan Indien.(WIOMSA, www.wiomsa.org).

Les techniciens doivent aider dterminerla taille de lchantillon, la conception du

questionnaire et la cration dune base de donnespour contenir les donnes qui sont collectes. Lesobjectis de lenqute devraient tre dterminspar la communaut et lorganisation qui ralise


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lenqute. Les enqutes devraient tre basessur quelques objectis spciques. Quelquesexemples dobjectis denqutes sont numrsci-dessous.

Pour comprendre les attitudes de lacommunaut ace lapplication et lesobstacles de la loi communautaire empchantlapplication eective de la loi

Pour mesurer limpact des projets delaquaculture dalgues de la communaut surle revenu des mnages dans la rgion

Pour mesurer le taux de croissance de lapopulation locale dans la rgion (Par exempleau niveau du district ou de la commune) etles acteurs contribuant lexistence desdirences observes

Des enqutes trs largies qui visent recueillirdes inormations auprs dune communautsur un certain nombre de sujets dirents nesont pas acceptables. Ces enqutes produisentgnralement des inormations qui seront plusacilement recueillies en discutant simplementavec quelques membres cls de la communaut.

Une ois lobjecti global de ltude estdtermin, les inormations spciques

collecter doivent tre identies (lesVariables). Ces inormations peuvent incluredes choses telles que:

Les attitudes lgard des rserves marines

La connaissance des lois locales

Les perceptions des changements danslabondance des ressources

Les changements dans les espces cibles aucours de lanne

Linrastructure du village

Les enqutes devraient se concentrer surles groupes les plus inorms sur le sujet de

ltude. Par exemple, si lobjecti de ltude estde mesurer la prvalence (nombre des cas) delutilisation de la contraception chez les emmesde 15 40 ans, donc lenqute devrait cibleruniquement la population de cette catgorie.Si ltude porte sur la capture de pche obtenuepar les utilisateurs des sennes de plage, donc

ceux qui nutilisent pas les sennes de plage nedevraient pas tre enquts. Touteois, si ltudeconcerne les attitudes et les perceptions dela communaut touchant la senne de plage,lchantillon doit dcouler de lenqute delensemble de la communaut. Il est importantde dcider exactement qui va participer lenquteavant daller plus loin. La taille de la population enquter devra tre obtenue an de aciliter laslection de la mthode denqute approprie.

La collecte des donnes (enqutes)Les mthodes de collecte de donnescomprennent des interviews des inormateurscl, des groupes de discussion, des entretiensavec les mnages, et des entretiens individuels.

Lannexe rsume ces mthodes de collecte etnumre les avantages et les inconvnientsde ces mthodes. La section suivante dcrirabrivement comment raliser les direntes

mthodes de collecte de donnes.La collecte des donnes peut tre aite par desuniversitaires, par le personnel des ONG ou pardes organismes tatiques, par des membresde la communaut locale. Les membres de lacommunaut ont lavantage de connatre ledialecte et la culture locaux, et ont gnralementplus de acilit gagner la conance desinterviews. Dautre part, certains membresde la communaut peuvent tre rticents

partager des inormations personnelles avecles enquteurs locaux. Lorsque les enqutessont conues partir de ortes contribution etparticipation communautaires, les enquteurs


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communautaires donnent aux collectivits plusde sentiment dappropriation de lenqute, enamliorant la abilit et en rduisant la atiguede lenqute (voir ci-dessous).

Une remarque importante est quavantdappliquer lune de ces mthodes, lacommunaut doit tre avise du but de ltudeet est demande contribuer. Dans certainspays, les enqutes doivent tre autorises parles autorits. Dans tous les cas, les dirigeantsde la communaut devraient tre consultsavant le commencement de lenqute. Enoutre, il est important dinormer la populationpar une dclaration ouverte que leurparticipation lenqute est volontaire et quiest remise chaque personne interroger

avant le commencement de lenqute. Danscette dclaration, les objectis de lenqutedoivent tre expliqus, la dure approximativede lenqute devrait tre communique et lechoix de participer devrait tre prsent. (Note: lesrpondants doivent tre en mesure de choisir dene plus participer lenqute entire ainsi que dereuser rpondre toutes questions particulires).

Interviews des inormateurs clsLes interviews des inormateurs cls (KI) sont

appropries la collecte de donnes issuesde la connaissance des experts ainsi que pourles inormations gnrales. Les leaders de lacommunaut, les scientiques et dautresspcialistes sont cibls pour des discussionsinormelles o des sujets spciques sontabords. Une liste de questions et de discussionsdoit tre pralablement labore pour cadrerles discussions et de nombreuses questions derelance doivent tre poses. Par la suite, toutes

les inormations contradictoires provenant desdirentes sources devraient tre traites dansdes entrevues ou dans des groupes de discussion.Des donnes quantiables sur les connaissances,

les perceptions, ou les attitudes des membres dela communaut ne doivent pas tre demandesdans ces entretiens, mais devraient plutt trecollectes partir des enqutes eectuesauprs des mnages ou des individus.

Interviews des mnages et des individusLes interviews des mnages et des individus sontregroups ensemble en raison de leur similitude.La principale dirence tant que les entretiensavec les mnages cherchent des inormationssur un ensemble de mnages (dni comme ungroupe de personnes qui partagent leur repasensemble) et sont gnralement mene enprsence de deux ou de plusieurs membres dumnage tandis quune interview individuellecomprend une personne la ois.

Les enqutes auprs des mnages sonteectues par la visite dun chantillon alatoiredes habitations dun village ou dune zone selonun plan denqute prdtermin (la planicationde lenqute nest pas aborde dans ce manuelmais des inormations peuvent tre obtenuessur le net ou par des socio scientiques deluniversit locale). Ces maisons slectionnessont visites par un enquteur qui leur demandeune srie de questions partir dun questionnaire.

Les enqutes individuelles sont ralises auprsdes personnes choisies sur les places publiques,au hasard pour participer lenqute ou envisitant des maisons selon un plan denqute eten interviewant une personne dans le mnage.

Les enquteurs ont besoin de dployer de durseorts pour maintenir une attitude positive enversles personnes interroges an de retenir leurattention durant lenqute. Tout en seorant de

ne pas amener les gens ormuler une rponseparticulire, les enquteurs ont besoin daider lespersonnes interroges prciser leurs rponsesan quils ournissent des inormations ables


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Par exemple, si une question de lenqute estla suivante: Quels changements avez-vousconstats sur la pche au crabe au cours des cinqdernires annes? Et la rponse est: Eh bien jene suis pas trop sr, parce que le temps changetous les jours. Certains jours sont vraimentmeilleurs, dautres sont mauvais. Lenquteur

doit poser une question de clarication, Oui,mais en gnral, au cours de ces cinq derniresannes, ny a -t-il eu aucun changement quevous avez constat? Cela devrait inciter lapersonne dire quelque chose comme: Ehbien, je dirais quil y a beaucoup moins de joursmeilleurs maintenant. Donc, je pense que leproduit de la pcherie devient trs prcaire.

Cependant, lenquteur doit aire trs attention ne pas diriger la rponse de linterview endisant quelque chose comme, donc la pche napas beaucoup chang? Parce que la personneinterroge tout simplement sera daccord,Non, elle na pas beaucoup chang. Si de tellesituation se produisait plusieurs reprises aucours de lenqute, lenquteur pourrait changerles rsultats de toute lenqute pour dire quenombreux sont les gens qui pensent que la pchena pas chang. Cependant, ce nest pas vrai,car de nombreuses personnes disent cela parceque lenquteur la suggr. Cette inormationerrone pourrait entraner lorganisme enquteur ignorer la pche au crabe dans les uturs eortsde conservation, parce quil croit que la capturenest pas trs rapidement en baisse.

Par la suite, il pourrait dpenser beaucoupdargent mesurer les captures an dedterminer si elles sont vraiment en dclinlorsque tous les pcheurs savent dj que la

pche est en dclin. Dans ce cas, les rsultatserrons de lenqute peuvent conduire beaucoup de pertes de temps et dargent.

ENCADRE : Alatoire contre au hasard

Des chantillons au hasard constituent la cl pourobtenir des rsultats ables qui peuvent tregnraliss sur la population entire. Touteois, leschantillons doivent tre rellement alatoires,plutt que simplement au hasard.

Alatoire - Lensemble des mnages ou despersonnes au sein dune certaine population aune chance gale dtre slectionne.

Souvent, les chantillons sont choisis en donnant chaque maison un numro et en tirant lesnumros au hasard (dans un chapeau).

Au hasard - Les mnages ou les personnes nontpas de chance gale dtre slectionns en raisondun lment biais. Par exemple, un enquteurchoisit les maisons en onction du nombrede personnes dans la cour, ou sur la base de

relations amicales personnelles.Un chantillon alatoire ne donnera pas dersultats prcis pour deux ou plusieurs membresdu mnage, tandis que les entrevues individuellesne touchent quune seule personne la ois.

Les groupes de discussionLes groupes de discussion sont des runionsde quatre dix personnes, comprenant unenquteur, o un certain nombre de questions

sont poses.Gnralement, les questionnaires ne sont pasutiliss, par contre, une liste de questions etde thmes aborder est prpare lavance, etutilise pour plusieurs groupes. Comme les donnesquantitatives ne sont pas recueillies dans lesgroupes de discussion, il est moins important quetoutes les questions soient demandes de la mmemanire. Les groupes de discussion sont pluttutiles pour une collecte dinormations gnrales,

pour une comprhension de problmes compliquset pour tester la manire dont la communautpourrait ragir de nouvelles ides. Les groupes dediscussion ne doivent pas tre utiliss pour prendre


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des dcisions sur les ressources communautaires,car ce ne sont pas des runions ocielles. En outre,un groupe de discussion nest gnralement pasreprsentati des ides de lensemble du groupecar un petit nombre dindividus infuents peutlargement infuencer les rsultats. Pour obtenir dersultats reprsentatis, il est prrable dorganiser

plusieurs groupes de discussion avec direntespersonnes.

Les groupes de discussion sont raliss enengageant les participants eectuer unediscussion intressante sur le sujet dsir.Cela peut tre ait en utilisant des questions,des photos, ou mme de courts clips vido.Lenquteur devrait inciter le groupe discuteren posant beaucoup de questions de relance eten incluant tout le monde dans la discussion.Il devrait demander aux participants silencieuxdexprimer leurs ides tout au long de ladiscussion. Les dirents points de vue devraienttre encourags lorsqu ils permettent de tenirdintressantes rfexion et discussion, mais nedevraient pas tre autoriss tre exprims deaon agressive ou insultante. Chaque groupe dediscussion devrait commencer par un ensemble dergles de base xes par lenquteur pour assurerun espace de discussion sr, positi et ecace.

La saisie des donnesUne ois que certaines donnes ont t recueilliessur le terrain, elles ont besoin dtre saisiesdans lordinateur pour une analyse ultrieure.Les systmes de saisie des donnes direntselon le logiciel utilis pour lanalyse, ainsides instructions dtailles ne peuvent tredonnes ici. Les organisations devront ormerrespectivement leur personnel la saisie des

donnes en onction de leur situation particulire.Il est important de noter que la saisie desdonnes doit tre eectue en mme tempsque la collecte de donnes an que les analyses

prliminaires des donnes puissent se aireds que possible. Il est beaucoup plus acile decorriger les problmes ds les premiers stadesde lenqute quaprs lenqute soit termine.Par exemple, une question particulire peutconduire des rpondants similaires donner desrponses trs direntes. Cela pourrait refter

des opinions rellement direntes au sein desmembres de la communaut, mais pourrait aussiindiquer que la question ntait pas claire pourles rpondants.

Lanalyse des donnesTous les questionnaires denqute ont besoindavoir deux principales composantes. Lepremier est linormation sur la personneou sur le mnage qui rpond aux questions.

Cette inormation comprend leur ge, leurniveau dinstruction, leur origine ethnique,leur proession, et dautres inormations quipeuvent tre utilises pour classer les individusen groupes (par exemple le type de matrielutilis pour les pcheurs ou les chasseurs,le tribu). Deuximement, les questionnairesdevraient comporter des questions concernantles objectis spciques de lenqute. Le premiergroupe de variables mentionn ci-dessus () est

appele variables indpendants et le secondest appel variables dpendants. Les variablesindpendants -changeront lgrement au l dutemps alors que les variables dpendants sontles choses que vous voulez vraiment mesurer etqui peuvent changer considrablement au l dutemps. Lanalyse simple de donnes organiserales variables dpendants en onction de direntsvariables indpendants an de produire denouvelles inormations. Par exemple, les attitudes

lgard des rserves marines (dpendant)seront analyses en onction du genre pour voirsi les hommes et les emmes ont les mmes oudirentes ides au sujet des rserves marines.


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Un autre exemple serait au niveau du revenu(variable dpendant) organis selon la taille dela amille pour vrier si les amilles nombreusessont plus riches ou plus pauvres que les pluspetites amilles.

Prsentation des rsultatsDans plusieurs cas, prsenter des rsultats delenqute la communaut constitue ltape laplus importante dans lensemble du processusde la SocMon, et qui est souvent oubli ouignor. Les prsentations doivent rcompenserla participation communautaire lenqute travers des rsultats intressants et signicatisqui permettraient la communaut de prendredes dcisions.

Les prsentations doivent tre comprhensibles

et pertinentes et devraient impliquer lacommunaut par le biais de sessions dequestions et de rponses, et de discussion. Sidautres inormations sont encore exiges dela communaut (Par exemple, une enqute desuivi), alors leur permission devra tre sollicite.Les prsentations orent galement uneexcellente opportunit pour vrier les rsultatsde lenqute et pour obtenir des claircissementssur tout rsultat conus ou contradictoire. Si une

tude de suivi doit tre ralise, la communautdevrait alors tre consulte sur les questions quidoivent tre incluses, exclues ou modies.

Les rsultats de nombreuses enqutes nepeuvent pas tre prsents la communaut,ce qui conduit leur rustration et leurmance vis--vis de lobjet des enqutes.Si les contraintes budgtaires ne permettentpas dinclure les prsentations, alors le tempsrserv lenqute devrait tre rduit de aon

pouvoir les raliser. En dautres termes, lesprsentations ne sont pas une option, mais unepartie ncessaire du processus de lenqutesocio-conomique.

Les problmes courantset les solutionsLa Socmon exige des ressources nancires ethumaines, des connaissances techniques et undvouement. Il requiert aussi des membres de lacommunaut une volont participer ltude.Runir les ressources ncessaires pour mener bien lenqute ainsi quassurer la participationde la communaut peuvent constituer un d.Quelques problmes communs, mergeant de ced de logistique et de leadership sont discutsci-dessous.

La fatigue de lenquteLa ralisation de lenqute peut constituer unvritable d dans les zones rquentes par desenquteurs de direntes organisations. Surtout

quand certaines organisations ne parviennent pas prsenter les rsultats de leurs enqutes auxcommunauts, la rustration de la communautpeut atteindre un point o les gens sont rticents participer aux enqutes. La atigue de lenquteest le terme qui dcrit la rustration de lacommunaut ace des enqutes dsquilibresou inadquates. La atigue de lenqute peut treminimise en communiquant ecacement auxleaders communautaires et la communautavant le dbut de lenqute. La radio peut treutilise pour inormer les grandes communautsde la tenue de lenqute, particulirement pourattnuer les ventuels craintes de la populationenvers les trangers ralisant les porte--porte. Ilaut tre prudent et viter de biaiser les rsultatsde lenqute par une ausse promesse sur lissuedes rsultats. Les objectis de lenqute devraienttre clairement spcis et la participation

devrait tre demande, et non exige.Lenquteur doit sengager aire uneprsentation des rsultats et si possible, avancerune date pour la prsentation.


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Si les membres de la communaut sont encorerticents participer, la conception de lenqutedevrait tre rexamine an de limiter lesenqutes auprs des mnages et des individuset les remplacer par des groupes de discussionet des interviews des inormants qui sont plusaciles raliser pour assurer la participation.

Payer les membres de la communaut pourleur participation dans les enqutes auprs desmnages et des individus ne convient pas et neconstitue pas une option viable pour viter laatigue de lenqute. Payer des membres de lacommunaut biaise les rsultats de lenquteainsi que la participation en encourageant lesgens rpondre des questions qui les ontcroire que telles sont les rponses voulues parlenquteur. Il est important de noter que payerles participants signie quil serait plus dicilepour certaines organisations de raliser desenqutes sans payer. Beaucoup dorganismescommunautaires ne peuvent pas se permettre depayer les participants, ce qui peut les empcherde mener des enqutes lavenir.

Les rpondants non coopratifsCertains participants lenqute, tout enacceptant de prendre part lenqute donnent

des rponses ausses ou incompltes. Souventla meilleure aon de rsoudre ce problmeest daborder le problme dune aon amicale,mais directe. Vous semblez un peu rustrpar lenqute, a ne va pas? Si la situation nechange pas, alors lenquteur devrait eectuerlenqute rapidement et poliment, et crire RIENsur le haut du ormulaire en quittant lentrevuean dassurer que les rponses de linterrogne soient pas utilises dans lanalyse. Si un

grand nombre de personnes ne cooprent pas,la atigue de lenqute peut en tre la cause,ou lchec de ne pas avoir bien inorm ouconsult la communaut et ses leaders avant

de commencer lenqute. Dans dautres cas,les rpondants peuvent simplement ragir un problme vis--vis de lenquteur commeune tenue inapproprie, ou une dclarationouverte mal crite ou mal livre. Les questionsde lenqute pourraient galement provoquerles rpondants devenir non coopratis si

elles sont perues comme trs personnelles ousensibles aux dirences culturelles.

Il est normal quil existe un petit nombre derpondants non coopratis, mais si plus de2-3% des rpondants sont peu coopratis, alorstoute lenqute peut tre ausse. Un grandnombre de rpondants non coopratis peutsignier quil existe un problme de conceptionde lenqute ou un problme au sein de lquipeenquteur. Souvent, une enqute mene avecun peu de politesse, et dune manire amicalepeut dterminer la cause de la rustration desrpondants. Si le problme svit au niveau desenquteurs alors il est ncessaire de dispenserplus de ormation. Les problmes au niveaudu questionnaire doivent tre solutionns pardes groupes de discussion et de consultationcommunautaire.

Les rponses contradictoires

Souvent les rsultats de lenqute sont diciles interprter. Par exemple, il se peut quune moitides rpondants trouvent que les ressourcesmarines sont en dclin tandis que lautre moitidclare quelles sont en augmentation. Plusieursinterprtations de ces donnes sont alorspossibles. Peut-tre que certaines ressourcessont la hausse et certaines sont en baisse etdirentes personnes dpendent de direntesressources. Si tel est le cas, alors des catgories

similaires de personnes (par exemple 80% desemmes pcheurs signalent la diminution desressources alors que 70% des pcheurs de crabesde la mangrove rapportent une augmentation des


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ressources) doivent avoir des rponses similaires.Si les catgories de personnes similaires nedisposent pas des rponses similaires alors ondevrait tre prudent lors de la prsentation desrsultats puisque cela peut indiquer un problmeau niveau des questions. Par exemple, dans uneenqute, 50% des collecteurs des tortues de mer

ont indiqu que la capture a diminu, tandis que50% ont dit quelle a t en augmentation. Grce un groupe de discussion, il a t constat que ceuxqui pensaient quelle tait en baisse pensaient quildevient plus dicile de trouver des tortues, parcontre, ceux qui pensaient quelle tait en haussepensaient que la capture est en augmentationen raison de nouveaux matriels de pche aveclesquels il est plus acile dattraper les tortues.Les deux groupes ont convenu que les tortues ont

t de moins en moins abondantes, ils divergentseulement sur la tendance du nombre captur.

Plusieurs ois, les rsultats contradictoires nepeuvent pas tre rpondus totalement traverslanalyse de donnes. Dans ces cas, les groupesde discussion et les prsentations des rsultatsdevraient tre utiliss pour prciser les rsultats.Le suivi des enqutes peut tre eectu pourconrmer les ides donnes lors des groupes dediscussion.

ConclusionTrop souvent, les organisations perdent dutemps et de largent en communiquant lesconnaissances aux communauts quellesconnaissent dj. Dans dautres cas, desorganisations qui veulent rellement aiderla communaut, mais qui nont pas unecomprhension raliste de la situation surle terrain essaient de commercialiser des

solutions inappropries, du point de vuetechnologique ou social. Parois, les projetsrussis sont abandonns en raison du manquede succs apparent alors quen ralit, le projet

commenait tout juste prendre de lampleur.Quelqueois, les projets continuent dpenserde largent et des ressources bien longtempsaprs que la communaut dcouvre un problmesur le projet, mais qui nest pas communiqu lorganisme gestionnaire du projet.

Tous ces problmes peuvent tre acilitspar un solide programme SocMon. Lorsqueles organisations responsabilisent les locaux mener ces enqutes, ils renorcent leurcapacit adapter la gestion des projets tout enconomisant du temps, de largent, et la bonnevolont de la communaut.

Les enqutes SocMon intgrales ne sont pasncessaires pour tout projet ou sous-projet.Elles sont particulirement utiles pour mesurer

les changements long terme au sein dela communaut ainsi que pour obtenir unemeilleure comprhension des problmes dontelle doit aire ace. En eet, trop denqutespeut constituer un problme majeur. Cependant,les techniques dinterviews dinormateurs clset de groupes de discussion doivent tresouvent utilises pour recueillir un eedbacksur la russite du projet et de tester desnouvelles ides.

Comme note nale, il convient de rappeler que,bien que la SocMon soit un excellent moyenpour recueillir des donnes grande chelle surles communauts, elle ne peut pas remplacerun dialogue amical et en tte--tte entre lepersonnel des ONG, les leaders communautaireset les membres de la communaut. Souvent, lameilleure inormation provient de ces changespersonnels dinormation et de connaissances ausein du contexte de lamiti et du partenariat.

Par-dessus tout, ce sont les sources dinormationqui doivent tre recherches et dveloppes etparois conrmes par des tudes SocMon.


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DESCRIPTION BNFICES DSAVANTAGES EFFICACE POUR

Informantcl

Interview individuelledes personnes quiont une bonneconnaissance dessujets aborder danslenqute.

Les dirigeantscommunautaires, lesexperts scientiques,les reprsentantsdu gouvernementsont des exemplescourants de personnesslectionnes.

Une manire rapideet bon march decollecte de donnesqualitatives (donnessur la qualit dunproblme ou dunesituation particuliers).

Les inormantspeuvent ne pasdonner unereprsentation prcisedes connaissancesou des ides de lacommunaut. Nonquantiables (Lesdonnes ne peuventpas tre comptes),de sorte que lanalyse

des donnes estlimite. Impossible decomparer les variables.

Les inormationsgnrales, lesinormationshistoriques, lesinormations nonsubjectives

(Ino non susceptiblesdtre contestes,comme le nombredcoles dans unvillage ou le nombrede puits).

Lesgroupes dediscussions

Des entretiens engroupe o trois dix personnes sontinterviews.

Plus rapide et moinscoteux que lesenqutes de mnageset des individus.Bon pour tester denouvelles ides ou desquestionnaires avant

de procder desenqutes individuelles.

Les rpondantspeuvent treinfuencs par dautresmembres du groupe.Les groupes peuventne pas donner unereprsentation exacte

des connaissancesou des ides dela communaut.Donnes nonquantiables.

Les problmescompliqus comprendre,

Obtenir desinormationsgnrales sur lesconnaissances et

les attitudes de lacommunaut.

Pr-tester desquestionnaires.

Lesenqutesauprs desmnages

Les enquteseectues auprsdu che de mnage,souvent en prsencedes membres de laamille.

Permet la collecte dedonnes quantiablesau niveau desmnages.

Le che du mnagene peut pas trereprsentati de laconnaissance ou desperceptions des autresmembres de la amille.

Coteux et prenantbeaucoup de temps.Lenqute rpteprovoquera la atiguede lenqute.

Mesurer le niveaude vie, les donnessur la population etlducation (variablesindpendants).

Lesenqutes

Enqute individuellede nombreusespersonnes.

Permet la collectede donnes relativesaux connaissances,aux attitudes etaux perceptions, quisont quantiables et

reprsentatives .

Les enqutes sontcoteuses et leur miseen uvre.

Requiert beaucoup detemps.

Mesurer lesconnaissances, lesattitudes et lesperceptions.

Annexe: Tableau des mthodes denqute, les avantageset les inconvnients

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