1a pathologie neuro rééducation 070309
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Les lésions neurologiques peuvent évoluer de quatre
façons différentes :
• Evolution favorable
• Stabilité chronique
• Aggravation rapide
• Aggravation très lente
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Evolution favorable : Amélioration des lésions neurologiques
• traumatisme crânien en phase d’éveil, • ablation chirurgicale récente d’une tumeur
compressive, • accident vasculaire cérébral récent, • sclérose en plaques à la phase de récupération
relative suivant une poussée, • syndrome de Guillain Barré en voie de
récupération, etc…Le plus souvent cette amélioration n’est pas totale
et cette phase se prolonge par une phase de séquelles.
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Evolution favorable : Amélioration des lésions neurologiques
• C’est l’évolution idéale. Le rééducateur et son patient sont heureux de voir les progrès qui ont lieu quelque soit le type de prise en charge.
• Ces progrès spontanés semblent valider toutes les formes de prise en charge, même les plus farfelues.
• Il faudrait que le thérapeute soit vraiment néfaste pour obtenir un mauvais résultat.
• Pourtant, l’expérience prouve que l’approche fonctionnelle permet de gagner du temps, et d’optimiser totalement les acquisitions spontanées des patients.
• Les approches non – fonctionnelles (ou partiellement fonctionnelles) peuvent laisser des lacunes importantes dans les acquisitions.
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Stabilité – chronicité des lésions neurologiques Exemples :
• Séquelles (six mois à deux ans après la phase initiale) :
• de traumatisme crânien,
• d’ablation chirurgicale totale et sans récidive d’une tumeur cérébelleuse,
• d’accident vasculaire cérébral,
• d’I.M.C. à forme cérébelleuse, etc…
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Stabilité – chronicité des lésions neurologiques
Au stade des séquelles, le patient présente des lésions
neurologiques définitives et chroniques.
Cependant, il est encore possible de faire de petits progrès, et d’apprendre de nouvelles choses grâce à un entraînement bien ciblé.
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Stabilité – chronicité des lésions neurologiques
• Dans ces pathologies, l’indépendance fonctionnelle peut être améliorée mais les lésions neurologiques restent stables.
• Le patient progresse à l’intérieur de son handicap.
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Aggravation rapide des lésions neurologiques
• Exemples : • SEP en phase de poussée évolutive,• tumeur maligne en pleine évolution, • etc…
Dans ces pathologies, le résultat fonctionnel sera le plus souvent décevant quelle que soit la technique utilisée.
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Aggravation très lente des lésions neurologiques
Exemples :
• Hérédo dégénérescence spino cérébelleuses,
• SEP à formes lentement progressives,
• etc…
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Aggravation très lente des lésions neurologiques
Les lésions neurologiques s’aggravent lentement chaque jour.
• Les patients présentant une pathologie lentement évolutive sont ceux qui permettent de valider avec le moins de risque d’erreurs les techniques de rééducation fonctionnelle.
• En effet, si un patient présentant une affection lentement dégénérative apprend de nouvelles activités (ou retrouve des possibilités auxquelles il avait renoncé prématurément), cette évolution ne peut être due qu’aux vertus de la rééducation fonctionnelle bien ciblée (et non pas à l’évolution spontanée des lésions anatomiques).
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Il faut éviter de se décourager dans les aggravations très lentes des lésions neurologiques.
Chez un patient qui n’a jamais fait de rééducation fonctionnelle :
• Le patient renonce prématurément à des activités dont il est encore capable, ou qui seraient possibles avec une aide technique et un entraînement régulier.
• Les techniques fonctionnelles font alors la preuve de leur étonnante efficacité.
• Les progrès réalisés par le patient permettent parfois de gagner plusieurs années avant l’arrêt de la marche et d’autres activités. Ces nouvelles acquisitions sont certes provisoires, mais ces quelques années de plus comptent beaucoup pour le patient.
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Il faut éviter de se décourager dans les aggravations très lentes des lésions neurologiques.
• Après une longue évolution et plusieurs années de rééducation fonctionnelle, il faut savoir changer d’objectif et effectuer des apprentissages plus modestes, en relation avec l’état du patient :
• apprendre à se servir d’un déambulateur ou d’un fauteuil électrique pour les longs trajets,
• remplacer les chaussures à lacets par des chaussures à velcro, etc…
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Un consensus en neurophysiologie Schéma simplifié du système nerveux central. Allen et
Tsukahara (1974) repris par J. Paillard Ataxie page 58 fig. 2.2
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Le schéma simplifié du système nerveux permet d’expliquer les capacités motrices des patients
présentant un syndrome cérébelleux chronique. Ataxie page 59 fig. 2.3
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Le schéma simplifié du système nerveux permet d’expliquer les capacités motrices des patients présentant une ataxie proprioceptive chronique.
Ataxie page 61 fig. 2.4
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Le schéma d’Allen et Tsukahara permet d’expliquer les capacités motrices des patients
présentant un syndrome parkinsonien
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Quelle compensation pour une lésion du cortex moteur ?
17Ataxie page 62
Syndrome pyramidal = atteinte du faisceau pyramidal
Cette notion classique est devenu obsolète (J. Massion)
• La section des pyramides bulbaires où passe le faisceau pyramidal, n’entraîne pas de « syndrome pyramidal ».
• Il est certain que les hémiplégies spastiques avec syndrome pyramidal classique sont dues à des lésions cérébrales beaucoup plus importantes que la simple atteinte du faisceau pyramidal.
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19Hémiplégie page 2
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Des études comparatives ont été réalisées sur différentes méthodes de rééducation concernant
les accidents vasculaires cérébraux.
• Les techniques de Bobath, de Bunnstrom et la technique dite « traditionnelle » comportant mobilisations et travail musculaire actif ont été comparées par Lord et Hall.
• Les techniques de Bobath, de Rood et « traditionnelle » ont été comparées par Logigian.
• Les techniques de Kabat (PNF), de Bobath et « traditionnelle » ont été comparées par Disktein.
• Toutes ces études comparant différentes approches rééducatives ont abouti à la même conclusion :
• Il n’y a aucune différence significative de résultat final en ce qui concerne l’indépendance fonctionnelle des patients évaluée par des échelles comme l’indice de Barthel ou la MIF.
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Ataxie page 69 fig. 2.5
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L’ émergence de la récupération du patient résulte de plusieurs facteur en interaction mutuelle et réciproque
Possibilités de récupération capacité
de dépendant de la lésion cérébrale
L’exploitation + ou – efficace des capacités du
patient dépendent du rééducateur
Motivation et participation
du patient
La rééducation en neurologie a souvent été
décrite comme « l’art
d’accommoder les restes »