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Bertrand Labarre au cœur du spectacle haïtien

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Page 1: Bertrand Labarre au cœur du spectacle haïtien
Page 2: Bertrand Labarre au cœur du spectacle haïtien

2 11 août 2012No 680

Une publication de Ticket Magazine S.A.

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Frantz DUVAL

REDACTEUR EN CHEF

SECRÉTAIRE DE RÉDACTION Marie-Brunette B. MAINSOURGaëlle C. ALEXIS

RÉDACTIONJoël FANFANDimitry Nader ORISMAGilles FRESLET Daphney Valsaint MALANDREMyria CHARLESWinnie Hugot GABRIELTeddy Keser MOMBRUNElisée DécembreJunior Plésius LouisPeguy Flore PierreRaphaël FéquièreEnock NéréLégupeterson Alexandre

CRÉATION ARTISTIQUEResponsable graphiqueRéginald GUSTAVEStevenson EstèvePhotographesFrédérick C. ALEXISHomère CARDICHONJules Bernard DELVAMoranvil MERCIDIEUYonel Louis

Publicité: 2941-4646 [email protected]

Rédaction: 3456 1920 / 2945-4646 3806-3717

Les Los Angeles Lakers ont acquis le pivot vedette du Magic d’Orlando, Dwi-ght Howard, dans le cadre d’un échange impliquant quatre équipes NBA.

Dans cet échange impliquant aussi les 76ers de Philadelphie et les Nuggets de Denver, les Lakers recevront Dwight Howard, mais aussi Chris Duhon et Earl Clark, tous en provenance d’Orlando.

Les Lakers doivent envoyer en échan-ge Andrew Bynum à Philadelphie et leur premier tour de draft à Orlando. Dans le même temps, Philadelphie envoie Andre Iguodala à Denver et accueille Jason Richardson (Orlando).

Denver et Philadelphie expédient aus-si leur premier choix de draft à Orlando. De son côté, Orlando comptera quatre nouveaux joueurs: Arron Afflalo (Denver), Al Harrington (Denver), Nikola Vucevic (MNE/Philadelphie) et Moe Harkless (Philadelphie). Selon ESPN, une télécon-férence doit avoir lieu afin de finaliser l’échange et recevoir l’approbation de la direction de la NBA.

Dwight Howard aux Lakers

Selon Montignac, votre corps a un be-soin primaire en énergie de 37˚ au repos. Dès l’instant où il entre en mouvement (manger, digérer, parler, courir, etc.), ce besoin augmente. Toutefois, l’augmenta-tion du besoin varie suivant votre âge et votre sexe. Pour revenir maintenant à la théorie des calories. Admettons que vous ayez besoin de 3000 calories par jour et que vous n’en absorbez que 2500 ; il se crée alors chez vous un déficit que l’or-ganisme par instinct de survie cherchera

Votre Ticket SantéLe mythe des calories expliquéIl existe une théorie de l’amaigrissement basée sur un régime hypo calorifique selon laquelle, moins vous mangez plus vous perdez de poids. Ce mythe a été cassé par Michel Montignac, un spécialiste de la nutrition. Il explique par des termes clairs pourquoi cette théorie est fausse. Sa thèse : «Je mange donc je maigris ! »

à combler. Votre corps ira puiser dans sa réserve de graisse et aussitôt une perte de poids sera observer chez vous. De même, si votre organisme n’a en réalité besoin que de 2500 calories et que vous en absorbez 3000, un surplus de graisse sera stocké en réserve. Dans les deux cas, il n’y a donc pas de perte d’énergie (ca-lories). Comment dans ce cas expliquer que des gens qui mangent beaucoup (jusqu’à 4000 calories) ne sont pas plus gros, ou que ceux qui épuisent leur stock

de graisse en diminuant considérable-ment leur consommation ne meurent pas forcément ? Par ailleurs, qu’est-ce qui fait que certaines personnes en réduisant leur ration journalière prennent du poids au lieu d’en perdre alors qu’ils meurent de faim ?

Tout d’abord, il vous faut compren-dre pourquoi la diminution en apport calorifique ne fait pas perdre de poids ; ou plutôt, pourquoi cette perte ne dure pas. C’est encore à cause de l’instinct de survie de l’homme. Prenons le cas d’une personne qui habituellement a un besoin de 3000 calories par jour et que ce besoin est respecté. Si subitement il vient à n’en prendre que 2500, l’orga-nisme puisera automatiquement dans les 500 calories restant et il y aura effective-ment amaigrissement. En outre, si cette personne garde son ratio à 2500 calories par jour contre les 3000 auparavant, le corps va s’ajuster en s’en contentant. La graisse reprend donc sa place initiale. Malheureusement l’organisme, toujours par instinct de survie, ne s’arrêtera pas là. Elle ira jusqu’à la prudence de dimi-nuer son besoin en énergie à 2000, afin que les 500 calories restant servent de réserve. C’est ce qui explique que l’on a l’effet contraire de l’amaigrissement tant souhaité.

En résumé, une perte ou une prise de poids ne dépend pas uniquement de la quantité de calories absorbées, mais également de la qualité des aliments que vous ingurgitez.

Péguy F. C. [email protected]

Page 3: Bertrand Labarre au cœur du spectacle haïtien

311 août 2012No 680

Décrivez pour nous l’Homme, Ber-trand Labarre ?

Je suis un pédagogue optimiste, tenace, voire obstiné, parfois rêveur, exi-geant pour moi et souvent trop pour les autres. Amoureux d’Haïti, je suis particu-lièrement touché par l’humanité que l’on rencontre ici, et par ses talents jusqu’à présent trop méconnus. Je suis fidèle en amitié mais très susceptible à la trahison, aux coups bas, au mensonge.

Comment est née cette passion pour la musique et le théâtre ?

Mon père est musicien de jazz ; et ma mère, très jeune, m’a initié au cinéma d’auteurs américains et français, et aussi à la comédie musicale américaine, comme «West Side Story». La chanson et la musique ont toujours fait partie de mon environnement. J’ai assisté, pour-rait-on dire, à ma première comédie mu-sicale, «Hair» (un monument du réper-toire de Broadway), dans le ventre même de ma mère. Depuis toujours, j’ai fait des spectacles dans lesquels j’aimais marier la musique et le théâtre, la mise en scène, les personnages. L’un sans l’autre m’en-nuie toujours un peu désormais.

Parlez-nous un peu de vos qualifi-cations et comment avez-vous atterri en Haïti ?

Je suis metteur en scène, professeur d’art dramatique, concepteur de spec-tacles et accessoirement producteur. La pédagogie est en réalité au centre de ma vie. Je suis professeur d’économie au départ et j’ai enseigné pendant 17 ans. C’est d’ailleurs ce qui m’a amené à Haïti. Dans le même temps, j’étais directeur de centres de vacances pour jeunes et formait des moniteurs et animateurs no-tamment à la pratique artistique. Ce que je fais, depuis que je travaille, est donc d’apprendre à des jeunes à mieux maitri-ser ce qui leur permettra demain d’être de vrais et bons professionnels : que ce soit l’économie en système scolaire, la fonction de moniteurs/animateurs, ou la prestation scénique en théâtre, danse, chant, que cela soit en France, au Maroc, au Brésil ou en Haïti, cela reste pour moi toujours le même métier. Aujourd’hui, et grâce à Haïti cette fois (et aux jeunes artistes haïtiens que j’ai croisés dans ma vie), j’ai compris que je me sentais mieux dans le milieu artistique. Je l’ai mis, par conséquent, au centre de ma vie.

En quoi consistent les activités d’Haïti Spectacle ? Pourquoi avoir laissé Haïti en en Scène ?

Je n’ai pas laissé Haïti en Scène à pro-prement parler. D’ailleurs, cette associa-tion continue de travailler, même si cela se fait de loin en loin désormais. Mais de 4 associés, nous n’étions plus que 2 à bord, il fallait recentrer l’organisa-tion. Le statut associatif était par ailleurs devenu inadapté à la taille qu’avait prise Haïti en Scène. Le statut juridique ne permettait pas de délimitation claire des responsabilités notamment financières et bancaires. Celui de fondation (Haïti

Spectacle est une fondation) correspond mieux à notre fonction même dans la société haïtienne et le milieu artistique particulièrement. Haïti Spectacle s’est donnée pour mission de développer une esthétique particulière, celle du théâ-tre musical (ou comédie musicale) en Haïti en s’appuyant sur de jeunes artistes pas tout à fait professionnels à qui l’on propose un véritable développement personnel et des cours de maitrise technique ou de gestion de projets. Nous poussons ces jeunes à mieux compren-dre les enjeux d’un professionnel et les accompagnons, autant que faire se peut, jusqu’à ce qu’ils volent de leurs propres ailes. A ce moment là, ils peuvent nous quitter et, nous en recrutons d’autres.

Quel projet vous a donné le plus de satisfaction ?

Il y en a plusieurs. Mais si je devais n’en conserver qu’un, ce serait le projet Starmania que l’équipe d’Haïti en Scène a joué à Montréal en 2008. Un rêve, une magie. La gouverneure générale du Canada, Son Excellence Madame Michaelle Jean (qui nous avait fait venir), avait parlé d’un « alignement des étoiles sur ce projet merveilleux ». Je suis assez d’accord avec elle : un véritable miracle. Mais finalement, ce dont je suis le plus fier n’est pas tant un coup d’éclat specta-culaire comme celui-ci, aussi beau soit-il. Rien ne me rend plus fier que de voir nos jeunes artistes et stagiaires faire décoller leurs propres projets, prendre du poids sur la scène haïtienne et parvenir à vivre de ce métier ; plusieurs collectifs et grou-pes voient le jour en notre sein avant de s’en aller vivre leur vie dans leur propre esthétique (« Collectif hors jeux » dans le slam, « Let’s dance » pour le Break Dance, « Simple Boys » en boys band, « Haïti Triart » dans le chant évangélique, entre autres). La plupart de ceux qui nous rejoignent grandissent sous nos yeux. Cela restera pour toujours mon meilleur souvenir en Haïti.

Etes-vous encore en quête de for-

mation ?Bien sûr. Je rentre en France 2 fois par

an pour m’imprégner de ce qui se fait en termes de communication sociale par le théâtre et prolonger l’expérience ici. Par ailleurs, lorsque je voyage, j’en profite pour voir un maximum de spectacles, parfois jusqu’à l’overdose (au festival d’Avignon, 1 200 pièces sont proposées en même temps !!). A Broadway ou à Lon-dres, je vais voir entre 5 et 7 « musicals » par semaine. Que ça me plaise ou non, cela me permet de réfléchir à la faiblesse du spectacle. Est-ce l’écriture, la musique, l’interprétation ? De ce fait, je ne perds jamais mon temps.

Avez-vous des projets immédiats ?Du théâtre forum dans de nom-

breuses communautés de la région métropolitaine grâce à l’appui de CARE ou de l’USAID, et un formidable stage sur 3 mois autour de l’artiste complet, c’est à dire le chanteur-danseur-comé-dien (recrutement à venir, en août) avec, au bout, un spectacle original qui mêlera hip-hop et théâtre musical. Mais, par ailleurs, j’ai des envies d’un grand specta-cle, avec musique symphonique, autour d’un hommage aux grandes comédies musicales. Peu de mise en scène cette fois, juste un livret minimaliste, comme pour un oratorio, et 60 musiciens, 2 orchestres (1 jazz et 1 symphonique) et…. 150 choristes !!! Un truc de fou pour lequel je veux mobiliser tous les amou-reux du Musical, mode Broadway.

Quelles sont vos ambitions futures ?

Bertrand Labarre au cœur du spectacle haïtien

Sans flatterie, Bertrand La-barre, d’origine française, a gagné le cœur des Haïtiens. Professeur d’art, metteur en scène, concepteur de spectacles, Bertrand a plusieurs cordes à son arc. Il les dispose au service d’Haïti. Son amour pour la culture haïtienne lui donne une passion à travailler avec nos jeunes. De scène en scène, il réalise sans s’en rendre compte le spectacle de sa vie.

cela les techniques du théâtre forum. La plupart des organisations qui disent en faire aujourd’hui n’en font pas vérita-blement. J’aimerais que Haïti Spectacle puisse étendre ses interventions de fa-çon régulière sur l’ensemble du territoire. Nous permettons ainsi le développe-ment social de nombreux jeunes artistes en mal de croissance professionnelle et nous agissons efficacement sur les popu-lations en souffrance. Le théâtre Forum c’est l’assurance d’une pérennité tant recherchée.

Quelle est votre plus grande qualité et votre plus grand défaut ?

Je suis un tendre, un fragile qui fait naturellement confiance aux gens alors que je crois que beaucoup ont peur de moi et de mes coups de gueule « histori-ques ». Je dois, ou plutôt je pense, cacher mon jeu alors...

As-tu quelqu’un dans ta vie ? Si oui, qui est l’élue ?

De ce côté-là, c’est désastreux. Mieux vaut ne pas épiloguer… Mais qui sait ? les choses changent parfois...

Les mots de la fin.Faut pas hésiter à venir vers moi, je ne

mords pas. Il ne faut pas hésiter à venir vers nous, à Haïti Spectacle, nous som-mes ouverts aux rencontres humaines et professionnelles.

Propos recueillis par Elisée Décembre

[email protected]

Rendre Haïti Spectacle pérenne et la soustraire aux aléas excessifs des crises de financement. Nous sommes devenus un interlocuteur très solide pour tous les commanditaires qui souhaitent interve-nir dans les communautés et utiliser pour

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4 11 août 2012No 680

Havana Guitar Night a rendu ce jeudi 9 août 2012, à Mango Lounge, un vibrant hommage à Alan Cavé à l’occasion de ses 25 ans de carrière. A ce spectacle qui a réuni une bonne centaine de personnes, Pastè Blaze, avec ses sermons humoristiques et ses drôleries, a un peu dosé l’ambiance des minutes durant. Le groupe Karizma, pour sa part, n’a pas été au top de sa forme, mais, a quand même contribué au bon déroule-ment du spectacle. L’ambiance est restée mi-figue mi-raisin jusqu’à 11 heures. Il a fallu attendre la montée en scène d’Alan et de sa sœur cadette pour permettre au public de savourer de délicieux souvenirs avec « Se pa pou dat ». Ses morceaux pour la plu-part puisés de ses anciens succès ont, comme d’habitude, fasciné les fans.

Connu pour ses textes romantiques et sa voix sensuelle, Alan Cavé figure aujourd’hui parmi les plus grosses pointures de l’univers musical caribéen. Son succès n’est pas une sinécure, puisque dès son plus jeune âge, il a été influencé par la poésie et le théatre de son père, Syto Cavé.

Témoignage d’Alan Cavé : « Cependant, un beau jour, en l’absence de Boulot Valcourt, j’ai pu faire ma première expérience sur scène à la Martinique. J’ai interprété pas mal de morceaux qui attisaient la curiosité des spectateurs. Ainsi je me suis rendu compte que je pouvais faire autre chose que le théâtre ! »

Lord Edwin Byron

Havana Guitar Night rend hommageà Alan Cavé

En effet, l’artiste vient de faire sortir un nouveau single. Titrée « Sa se lanmou », cette version dancehall compas diffusée le lundi 16 juillet 2012 dernier sur RFI (Radio France Internationale) sera gravée sur l’album solo de l’artiste baptisé « Download » Cet opus contiendra 12 musiques originales dont « Tasha », « Download », « Ayayay », « Sa se lanmou » et 2 bonus tracks.

12 producteurs et artistes différents dont Richie, Armstrong Jeune, Ralph Condé, Norman, Nixon Mesidor, Carlo Cheveux, Ti Pachou, JBeatz, Nickenson Prud’homme (Nicky), Ti Lunèt ont participé à cette réalisation qui sera une sorte de mixture de tendances telles que dancehall compas, ragga, hip-hop, etc.

Ce cd sera riche en couleurs et en groove, promet l’artiste et sera dans les bacs pour la rentrée des classes en Haïti. Mais, d’ici au mois de septembre, il sortira en Europe avant d’être disponible aux Etats-Unis pour le « Thanksgiving Day ».

C’est Baby 1 King lui-même qui produira son propre disque « Download ». Toute-fois, Ti Michel de TropiDisc est intéressé à faire partie de la co-production.

Baby 1 King, New style !Parallèlement, Baby 1 King dit n’avoir aucun problème pour honorer des presta-

tions live. A l’instar de Kassav, il a fait son album solo et a son propre groupe dénom-mé New Style qui l’accompagne toujours.

Des musiciens comme Réginald Calvert, Clark Cajuste, fils de Raymond Cajuste de Bossa Combo… font partie de cette formation musicale.

Gilles Freslet ([email protected])

Baby 1 KingDownload!L’ancien rappeur du groupe Masters, Baby 1 King chante du compas love.

Il est 6 h 45. La salle de spectacle de la Fokal est quasiment remplie. Les acteurs, dans leur tenue noir et blanc, s’installent dans le décor en trompe-l’œil de la scène. Ils révisent leur partition en sirotant quelques

Dram’arthonore les femmesA l’occasion du dixième anniversaire de la troupe Dram’art s’est tenu le mercredi 8 août 2012, dans les locaux de la Fokal, un spectacle de bonne facture dans lequel se cô-toyaient poésie, théâtre, musique et danse. Avec huit jeunes au talent prometteur (sept garçons et une fille), le public s’est régalé deux heures durant.

verres de whisky ou de rhum sec. L’assis-tance ne s’impatiente pas, elle semble au contraire profiter de ces quelques secon-des pour se préparer pour la fête.

Cinq minutes s’écoulent, et les mots commencent à surgir dans la pénombre,

laquelle s’efface peu à peu pour laisser entrevoir d’autres coins de la scène. La poésie est au rendez-vous. Ce n’est plus une poésie plaintive. Mais celle qui met l’emphase sur la femme. Bref, une poésie lascive tirée de l’immense répertoire francophone. « Les yeux d’Elsa », de Louis Aragon, fascine l’assistance, qui de-vient soumise. La poésie est savoureuse, vivante, captivante et malgré les décen-nies, elle demeure sans rides.

Entre poésie, danse, théâtre et musi-que, l’harmonie est forte et l’enchaine-ment ne fait pas défaut.

Lovely Kermonde Fifi, la seule voix fé-minine du spectacle, tient l’assistance en haleine avec beaucoup d’habileté et de talent. Comme la perle rare recherchée par les diseurs. Elle se laisse corps et âme emporter par la magie des mots.

Corneille fait aussi partie de ceux à qui l’on emprunte une musique ou un poème pour décrire ou louer la femme. Sa chanson « Le Bon Dieu est une fem-me », interprétée avec brio par un jeune pianiste, satisfait les attentes des dizaines

de femmes. La musique coule et em-porte. Le public reste captif de cette complicité qui éclate entre les acteurs et le talentueux danseur Boucher Fedner François. Mais ce n’est pas tout. Herby Francois, chanteur-guita-riste de 23 ans, élève sa voix à la tex-ture vibrante pour dévoiler ses désirs. Des désirs intenses et libidineux dans un texte signé Inema Jeudi : « Pa kite m, pa jete m, pranm pou pay defè pou m foubi chodyè w… » La parole se fait chair et hisse les spectateurs vers des sommets insoupçonnés.

Une heure et demie de bonne am-biance avec une chorégraphie signée Boucher Fedner François qui plonge dans la poésie francophone. Bravo et Bonne fête Dram’art !

Lord Edwin [email protected]

twitter: @LordEdwinByron

Page 5: Bertrand Labarre au cœur du spectacle haïtien

511 août 2012No 680

Article 7

Dans un couvert, le couteau quelque soit leur nom-bre, se place à droite de l’assiette, et le tranchant tourné vers elle.

Image01

Quand on se sert des ustensiles, connaître la déno-mination qu’on leur attribue, facilite le langage et per-met de mieux s’exprimer. D’où les noms des différentes parties du couteau :

Image02

Il existe plusieurs types de couteau :Image03

Le couteau à beurre appelé aussi tartineur au bout le plus souvent arrondi s’utilise pour le beurre. En société, on dépose plutôt un peu de beurre sur un morceau de pain, mais on ne tartine pas, (cela se fait seulement en famille).

Le couteau de table et à salade sont plus grands que celui à dessert

Image04

Le couteau à poisson est très reconnaissable à cause de sa lame spéciale au bout aigu.

Image05

Le couteau à steak n’a pas forcément toujours un manche en bois. Sa lame est plutôt très effilée ou le plus souvent dentelée. Ce qui facilite le découpage de la viande rouge.

Image06

AUTRES COUTEAUXLe couteau à fromage permet de le couper, et avec

le bout fourchu, on le pique pour le transferer dans son assiette individuelle.

Le couteau à pamplemousse est très speciale. La lame dentelée des deux cotés facilite la séparation de la pulpe de la menbrane. Operation qui se fait plutôt à la cuisine afin de mieux apprêter le fruit pour mieux le servir.

Image06 et Image07

SAVOIR FAIRELe couteau se tient de la main droite et l’index ne

doit pas dépasser la virole qui est la démarcation qui sépare le manche de la lame.

Image08

Le pain ne se coupe jamais avec un couteauImage09

Le pain se rompt d’abords en deux à la main, au-dessus de l’assiette à pain. Si cette dernière n’est présent pas dans le couvert, cela se fait au-dessus de son assiette, pour éviter de jeter des miettes et de salir la nappe.

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Puis, on le rompt en plus petites portions au fur et à mesure pour y déposer un peu de beurre sans le tartiner.

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Pour manger cette petite portion, on la transfère à la main droite. Pour cela, on dépose le couteau tenu de la main droite sur l’assiette à beurre si elle fait parti du couvert, sinon, en biais dans son assiette de table, jamais sur la nappe.

Le pain n’est jamais porté à la bouche pour en faire une ou plusieurs bouchées, on le mange en se servant de petites portions. On ne mord que dans des petites tranches de pain de seigle.

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LE COUTEAU ET LE PAIN

« Dis-moi comment recevoir », rubrique hebdomadaire, informe sur les notions de convenances. L’intérêt des lecteurs, me conduit au début, a accentué plutôt sur l’art et les manières de la table. Mais, comme le logo le mentionne, le suivi des articles élaborera aussi sur l’art vestimentaire, les comportements sociaux et l’étiquette du monde professionnel.

On n’utilise jamais le couteau pour les œufs, la

salade les pâtes, le gâteau et le pain. Image14

Dans un dîner le pain est toujours présenté au dé-but du repas, cependant on attend l’arrivée du premier plat pour l’entamer. Quand on vous invite à passer à table tout est déjà prêt. Ce procédé permit au restau-rant est compréhensible à cause du temps mort entre les commandes et l’arrivée du plat.

LE SAVIEZ-VOUS ? Les us et coutumes dans les temps reculés ne vou-

laient pas que l’on se serve de couteau pour la salade parce que sa lame s’oxydait au contact de la vinaigrette. De nos jours aussi ces mêmes convenances prévalent, quoique les lames des couteaux ne s’oxydent plus.

Alors pourquoi donc faire exister un couteau à salade ?

Pour équilibrer le couvert et à la rigueur juste pour replier une feuille de laitue jugée trop large.

Prochain épisode : les assiettes

Pour contacter l’auteur :www.magalypelissier.weebly.com

[email protected]

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(Image 07)Lame

Virole

Virole

Manche

Pointe

(Image 08) (Image 09)

(Image 10) (Image 11)

de table, salade, dessert, poisson, steak, beurre (Ou tartineur)

de table, salade dessert,

Fromage pamplemousse

pain de seigle.

Page 6: Bertrand Labarre au cœur du spectacle haïtien

Samedi 11 et dimanche 12 août 20126Tang Soo Do

Succès d’Haïti au 12e championnat international de tang soo do

Corriolan Luders, ceinture noire 2e dan a été la grande vedette du 12e championnat du monde de Tang Soo Do,

qui sést tenu du 26 au 29 juillet à Chicago (Illinois). Après s’être adjugé la médaille d’or dans sa catégorie, il a poursuivi sur la mêmelancée en enlevant le trophée récompensant le champion “ Overall “

“ Après avoir sacrifié beaucoup de temps dans la préparation en compa-gnie d’autres partenaires de l’équipe nationale et après avoir visionné la façon dont se déroulent les épreu-ves j’étais très optimiste quant aux chances pour le Tang Soo Do haïtien de faire bonne figure et remporter le titre à ce 12e championnat du monde de Tang Soo Do “, a déclaré Corriolan Luders, à l’occasion de la conférence de presse donnée le mardi 7 juillet 2012, à l’Université La Pléiade d’Haïti, fief de la Fédération Haïtienne de Tang Soo Do (FEHTA).

Originaire de Cabaret, ethno-logue et comptable de profession, Corriolan Luders a établi le record à l’occasion de cette compétition réu-nissant l’élite de ce sport de combat inventé par les Coréens, pour n’avoir jamais une seule fois été touché par ses adversaires dans sa catégorie.

Déjà, il manifeste la grande vo-lonté de travailler pour que d’autres jeunes comme lui originaires de Ca-baret, intègrent la pratique de ce style coréen (proche du Tae Kwon Do) et deviennent tout comme lui, de dignes ambassadeurs du Tang Soo Do haïtien aux grands rendez-vous du Tang Soo Do à l’échelle internationale.

C’est l’avis partagé d’ailleurs par le Dr Croimain Roberson (ceinture noire 4e dan), arbitre international et président de la FEHTA, qui s’est fondu en larmes dans ses propos de

circonstance pour féliciter Corriolan Luders ainsi que Roseline Croimain, qui a obtenu la médaille d’argent dans la catégorie féminine.

Cette dernière sést signalée par son très bon parcours à cette com-pétition n’échouant de justesse face à son adversaire ceci en finale de ce 12e championnat du monde.

Intervenant à l’occasion de la conférence, elle a profité pour en-courager les femmes haïtiennes à pratiquer le Tang Soo Do qui reste et demeure avant toute chose : une mode de vie, une discipline.

De retour de la compétition et comptant beaucoup sur la bienveillan-ce des secteurs concernés, l’agent de la brigade motorisés (BIM) va s’activer à la création dans les prochains jours de son propre club, pour l’enseigne-ment du Tang Soo Do à l’adresse de la jeunesse haïtienne avec une priorité beaucoup à la femme haïtienne.

Cette performance, qui va servir en quelque sorte de catalyseur au comité exécutif de la Fédération dont l’objectif n’est autre de développer et structurer la pratique du Tang Soo Do à l’échelle nationale en ciblant notam-

ment les activités au niveau scolaire, selon les propos du secrétaire de la FEHTA, Mosny Librun.

A cette 12e compétition interna-tionale de Tang Soo Do,la composi-tion de la délégation haïtienne était la suivante :

Président et chef de la déléga-tion : Dr Croimain Roberson

Entraîneur : Coimin Jean-Pa-trick

Responsable médicale : Quetant Marie Lissa

Accompagnatrice : Croimain Roberthe Lissa (ceinture orange)

Athlètes :Corriolan Luders (ceinture noire

2e dan)Fleurestil Wilkens (ceinture noire

2e dan)Roseline Croimain (ceinture noire

1er dan)Saint Juste Yves (ceinture noire

1er dan)Dentica Wiguens (Ceinture

bleue)Benoît Renel (ceinture verte)

Emmanuel Bellevue/[email protected]

Quelle horreur !La RTNH qui se dit être le

“son et l’image du changement” nous a habitués depuis le début des Jeux Olympiques de Londres à une retransmission d’images sans commentaires.Ou bien on s’en fout du besoin de commentaires des téléspectateurs ou bien l’équipe du “changement” n’a aucune idée des ressources et compétences disponibles ou non pour relayer ces jeux en bonne et due forme.La section des sports de la RTNH ne manque pas d’empressement quand il s’agit de pirater et de retransmettre régulièrement sans le son du stade les matches des championnats d’Europe.Maintenant qu’elle dispose du son original des Jeux, elle nous prive ironiquement de commentaires. Où sont passés alors ses spécialistes vantards du direct absolu ?

Raphael Féquière

Coriolan Luders , champion du monde et Roseline Croimain, médaille d’argent (Photos :Yonel Louis)

Lancement de compétitions par l’ADAF

L’Association pour le déve-loppement de l’athlétisme haïtien (ADAF), procèdera ce samedi 11 août 2012 à l’Institution St Louis de Gonzague, au lancement de toute une série de compétitions dans les catégories U-15, U-17, U-20 et Open.

De ces compétitions sera consti-tuée une sélection des meilleurs de-vant démarrer avec la préparation en prévision de la participation d’Haïti à la prochaine édition de la Carifta Games qui se déroulera du 28 mars au 1er avril.

Ejecter le Tempête, l’Aigle Noir ou le Baltimore des 6 premiers du classement pour occuper leurs places, c’est l’objectif avoué du

Cavaly et du Victory lors de la 21e journée du championnat national de première division prévue ce diman-che. Le Tempête en déplacement sur la pelouse du Valencia, l’Aigle Noir qui se déplace sur la pelouse du Baltimore et le Victory qui ira défier le FICA au parc Saint-Victor joueront tout simplement leur survie au cours d’une 21e journée d’exception.

Tempête, Baltimore, Aigle Noir, Cavaly, Victory, le compte est bon. Ils seront cinq clubs en lice pour 3 places parmi les 6 premiers au classement du championnat national de première division. Au parc Hendrich de Four-à-Chaux, c’est le Tempête qui est le

plus menacé. Au match-aller déjà, le Valencia avait posé de sérieux problè-mes au Tempête qui jouait pourtant sur sa pelouse et ce fut un 2-2 qui a sanctionné les débats. Autant dire que les Saint-Marcois devront sortir le grand jeu pour composter leur billet pour la 2e phase dès dimanche.

L’Aigle Noir (5e) effectuera quant à lui, un déplacement compliqué sur la pelouse du Baltimore de Saint-Marc (6e) dimanche. Au match aller, les « vert et noir » s’étaient imposés 1-0 au stade Sylvio Cator aux dépens d’un Baltimore privé des services de Peter Germain. Depuis le début de la série retour, le Baltimore a repris du poil de la bête avec le retour de son enfant terrible. Actuellement 6e, le Baltimore entend conserver sa place pour jouer le titre et cela passe logiquement par

une victoire aux dépens de l’Aigle Noir pour éviter un retour possible du Cavaly.

Le Cavaly qui accueille le Don Bosco au parc Julia Vilbon tentera de s’imposer aux dépens du premier relégable afin de profiter de l’issue de la rencontre qui opposera le Baltimore à l’Aigle Noir. S’il parvient à s’imposer et que l’Aigle Noir s’impose en dépla-cement il prendra automatiquement la 6e place du classement et aura son destin en main lors de la 22e journée. Même un match nul de l’Aigle Noir pourrait lui être bénéfique s’il arrive à vaincre le Don Bosco. En cas de nul entre Baltimore et Aigle Noir, il pour-rait se placer au même niveau que le Baltimore et lui souffler la qualification sur le fil lors de la dernière journée de la première phase.

ChamPionnaT naTionaL De D1/21e jouRnée

Plus que deux places à prendreCalendrier complet de la 21e journée

Dimanche 12 août 2012Parc Julia Vilbon Cavaly (7e) – Don Bosco (11e)Parc Hendrich de Four-à-ChauxValencia (1er) – Tempête (4e)Parc Levelt de Saint-MarcBaltimore (6e) – Aigle Noir (5e)Parc Saint-Victor FICA (3e) – Victory (8e)Land des Gabions des CayesAmerica (2e) – AS Capoise (12e)Stade Sylvio CatorViolette AC (9e) – AS Mirebalais

(10e)

Enock Néré/[email protected]

Page 7: Bertrand Labarre au cœur du spectacle haïtien

Samedi 11 et dimanche 12 août 2012 7

Les rencontres mettant aux prises le leader de la compétition, le Valencia au Tempête FC, le FICA au Victory SC et le Baltimore à

l’Aigle Noir constituent les trois princi-pales têtes d’affiche de la 21e journée du championnat national de D1 qui doit débuter ce samedi au parc Julia Vilbon avec la rencontre Cavaly AS face au Don Bosco.

Le Valencia de Léogâne va jouer crânement sa chance face au Tempête FC (4e) pour tenter de conserver sa place de leader à l’occasion de la 10e journée. Renforcé par Charles Hérold Junior et Thompson Amius, buteur face au Violette AC (2-0), le Tempête FC a le moral au beau fixe pour livrer une féroce bataille aux Léoganais, battus seulement une fois

Trois chocs au sommet de la 21e journée ChamPionnaT naTionaL De D1

à domicile. Le FICA (3e) qui reste sur une

hallucinante victoire (4-1) à domicile contre l’América, aura affaire au Vic-tory SC (8e), dimanche au stadium Saint-Victor. Pour ce match, l’équipe cinq étoiles sera privée de son buteur de maison, Jean Pierre Mondésir, sus-pendu. En quête d’une place parmi les premiers, le Victory SC compte vendre chèrement sa peau au Cap-Haïtien.

Dans le dernier choc de la jour-née, l’Aigle Noir AC (5e), victorieux du FICA (2-1) se rendra à Saint-Marc pour y jouer le Baltimore SC (6e). Privé de son duo d’attaque de feu composé de Wedson Anselme et de Johnley Chéry suspendus, l’Aigle Noir n’aura pas la partie facile face aux belligérants Saint-Marcois qui n’ont

qu’un objectif celui de ravir une place pour tenter de se mêler dans la bataille pour la conquête du titre national.

Dans les autres matches, le Vio-lette AC attend de pied ferme l’AS Mirebalais pour reprendre goût à la victoire. Alors que l’América recevra l’AS Capoise et le Cavaly AS donnera le coup d’envoi de la 10e journée en accueillant le Don Bosco, samedi.

Les joueurs suivants ont été sus-pendus par la Commission d’Organi-sation des Compétitions Nationales (COCON). Il s’agit respectivement d’Alexandre Boucicaut (Vac), Parnel Guerrier (Vict), Cassendy Sauveur (Am), Jean Louis Richard (Bal), Jean Pierre Mondédir (FICA), Alain Francois (Don), Wedson Anselme et Johnley Chéry (Anac).

Le classement des buteurs reste dominé par Wedson Anselme (Anac) et Frantz Pierre (Vac). Ils ont marqué chacun 8 buts devant Jean Jocelyn Sénat (América) avec 7 buts.

Le classement du Championnat National de D1.

1. - Valencia FC 35 pts (+11)2. - América FC 34 pts (+3)3.- FICA: 32 pts (+2)4.- Tempête FC : 30 points (+5)5.-Aigle Noir: 30 pts (+5)6.-Baltimore SC: 28 pts (+2)7.-Cavaly AS 26 pts (-3)8. - Victory SC: 24 points9.-AS Mirebalais 21 pts (0)10.-Violette AC 21 pts (-7)11.-Don Bosco: 18 pts (-7)12.-AS Capoise 18 pts (-6)

3e manche du Dominican Racing Series

Ce dimanche 12 août 2012 mar-quera la 3e manche du « Domi-nican Racing Series », sorte de

championnat national dominicain de sports motorisés où pilotes et motards haïtiens sont en train d’exceller. La deuxième manche déroulée à San Francisco de Macoris avait vu Meir Vaknin du team Phifa Racing / Mo-totech terminer en première position du rallye pendant que Anne Isabelle et le commissaire Xavier Séide (team Mototech) s’adjugèrent la 2e place. En attendant que Bibich Faublas (team Phifa Racing) réitère avec la première place, son autre partenaire du team, Isaac Débrosse (11 ans), sauf accident de parcours est presque sûr de rem-porter le titre de champion dans sa catégorie (Pee Wee expert).

Wedson Anselme sous la menace de ses poursuivants

Suspendus, Wedson Anselme ne défendra pas sa première place au classement des buteurs du

championnat national de D1 lors des deux dernières journées de la première phase de la compétition. Avec 8 buts, l’attaquant de l’Aigle Noir occupe la première place du classement en compagnie de Frantz Pierre du Violette Athlétic Club avec un léger avantage : Wedson Anselme a inscrit ses 8 buts en 9 matches alors que Frantz a réussi cet exploit en 11 journées. Le Capois du Violette pourrait profiter de l’accueil de l’AS Mirebalais lors de la 21e journée pour se détacher dans le classement. A part Jocelyn Cénat (7 buts) mais muet depuis 9 journées, seul Walson Augustin (6 buts) pourrait remettre la suprématie des deux premiers en question à l’issue de la 21e journée dimanche. Tanis Stevenson (5 buts) et Luxène Elistin (5 buts) comptent 3 buts de retards par rapport au deux premiers classés.

« Le Directeur Technique National (DTN) où le Secrétaire Général de la Fédération Haïtienne de Football accompagnera les 4

jeunes joueurs retenus pour l’Aca-démie Digicel que dirigera Chelsea en Barbade en octobre prochain», a révélé le Secrétaire Général de la Fé-dération Haïtienne de Football, après la publication de la liste des jeunes joueurs choisi par l’ancien internatio-nal anglais, John Barnes.

«Si quelqu’un manifeste quelques intérêts, il pourra trouver un interlo-cuteur sur place avec qui engager la conversation en attendant que le suivi soit fait à posteriori » continue-t-il.

Depuis le coup d’envoi de la première édition de la « Digicel Kick Start Clinic » en 2008 en Guyana et le premier passage de Barnes en Haïti, la même année, l’ancienne gloire de la région caribéenne a toujours montré beaucoup d’enthousiasme devant le talent des jeunes footballeurs haïtiens. Pourtant, Renaud Brisly et Guemsly Joseph qui ont été à l’Académie de Sunderland en 2008, Amicy Esso Faudelyn qui y a été en 2009, les 4 jeunes haïtiens qui furent à Trinidad pour l’Académie 2011 n’ont jamais été contactés à nouveau alors que beaucoup de techniciens ont suivi l’Académie et que les jeunes Haïtiens s’en sont toujours bien tirés.

« Ce n’est pas à la Digicel d’établir des contacts avec des clubs ou de servir d’intermédiaire entre club inté-ressé et jeunes joueurs talentueux », s’excuse Jean Ronald Eliacin à ce sujet. «Digicel n’est pas un agent de joueur ni un administrateur qui s’occupe de transférer des joueurs. L’Académie Digicel vise surtout à aider les jeunes footballeurs talentueux à bénéficier d’une période de formation leur permettant de partager l’expérience des meilleurs », avait-il annoncé au moment du tirage devant permettre

à un client de la « Digicel de participer au match Milan – Chelsea disputé au Sun Life Stadium de Miami dans le cadre de l’inauguration du partena-riat entre le Club anglais et la Digicel pour l’Académie Digicel.

A l’Académie 2011 où figuraient 4 jeunes joueurs haïtiens à Trinidad, beaucoup de clubs se seraient mani-festés pour deux jeunes Haïtiens. Un problème de « Toffel » aurait été un

DigiCeL KiCK STaRT CLiniC/aCaDémie CheLSea 2012

Pour optimiser l’effortde l’Académie Digicel Kick Start

handicap qui empêcherait Sunderland de le retenir. Jonathan Montplaisir, Daniel Gédéon et consorts étaient revenus à la case de départ avec une pointe de déception et le cœur gros même s’ils estiment avoir beaucoup appris de leur pérégrination à Trini-dad.

Avec la présence éventuelle du Directeur Technique National ou du Secrétaire Général de la Fédération Haïtienne de Football, les jeunes de l’édition 2012, même s’ils ne tra-vaillent pas encore avec un agent de joueur, pourront compter sur quelqu’un qui connaît les rouages des négociations en matière des transferts mais aussi un point de contact au cas où un club manifesterait de l’intérêt.

Enock Néré/[email protected]

guemsy joseph à son arrivée à l’entrainement à gwanyang en corée du Sud. il a été le premier à se rendre à Sunderland dans le cadre de Digicel Kick Start (Photo : enock néré)

amicy esso Faudelain, de la 2e promotion des jeunes stagiaires à Sunderland (Photo : Yonel Louis)

Page 8: Bertrand Labarre au cœur du spectacle haïtien

8 11 août 2012No 680