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BULLETIN TRIMESTRIEL DE LA REPRÉSENTATION DE LA FAO AU BENIN
FAO
BENIN
INFOS
Représentation de la FAO au BENIN
Avenue Jean paul II, - lot 549, Zongo Ehuzu,
Tél. +229 21 31 44 29 - 21 31 62 97
Fax.+229 21 31 36 49 - Email: [email protected]
Cotonou - Bénin
Atelier de formation sur le Thème "Identification
et inventaire de produits de qualité liée à l’origine"..
( Voir page 9)
Le Bénin primé à la 38ème
Session de la FAO
Avril -Juin
Mercredi 19 Juin 2013 : L’Organisation des NationsUnies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) prime leBenin pour ses actions contre la faim en 2012.
Photo : M. José Graziano da Silva, Directeur Général dela FAO remettant l`attestation de réussite à Son Excel-lence M. Boni Yayi, Président de la République du Bénin(voir page 3)
Sommaire
Le Bénin primé à la 38ème 3Session de la FAO
Atelier sous-régional conjoint 5OMS-FAO de formation sur l'analyse desrisques sanitaires des aliments dans lespays de l'UEMOA
Promotion de jardins scolaires 7dans les écoles à cantines
Séminaire régional. 9Identification et inventaire des produitsde qualité liée à l’origine
Page
2013
N°11
Editorial
Par Mme Elisabeth BALEPA
Représentant de la FAO au Bénin
e numéro de FAO-BENIN INFOS vous donne notammentune visibilité sur les principales activités menées par laReprésentation d’Avril à Juin 2013.
Les thèmes qui y sont abordés sont les suivants :
- La 38ème Session de la FAO ;
- L’Atelier sous-régional conjoint OMS-FAO de formationsur l'analyse des risques sanitaires des aliments dansles pays de l'UEMOA ;
- Le lancement officiel du projet conjoint FAO-PAM surla promotion de jardins scolaires dans les écoles à can-tines ;
- Le séminaire régional sur le thème : "identification etinventaire des produits de qualité liée à l’origine; pro-gramme de renforcement des capacités pour les paysd’Afrique de l’Ouest et du Centre" ;
Enfin, un aperçu sur les projets en cours d’exécution estégalement présenté dans cette édition.
C
Bonne lecture
Equipe de
Rédaction:
N° 11 Avril - Juin 2013
Directeur de publication
Mme Elisabeth BALEPA
Rédacteur en chef
Mr Maurice Y. AHOUNOU
Comité de lecture
Mr Jean Adanguidi
Contactez - nous
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La preuve que la faim peut être éradiquée...
e 16 juin 2013, Rome - Le Directeur général dela FAO, M. José Graziano da Silva, a officiellementsalué les performances de 38 pays, parvenus à ré-duire de moitié le nombre de personnes souffrant dela faim sur leur territoire, bien avant l'échéance de2015 fixée pour les Objectifs du Millénaire pour le Dé-veloppement.
Au cours d'une cérémonie de haut niveau à laquelleont assisté plusieurs chefs d'État, 18 pays se sont vudécerner un diplôme reconnaissant qu'ils ont atteint,de manière anticipée , tant le premier objectif du Mil-lénaire pour le développement (OMD 1) - consistantà réduire de moitié la proportion de personnes souf-frant de la faim d'ici à 2015 - que l'objectif plus am-bitieux fixé lors du Sommet mondial de l'alimentation,consistant à abaisser de moitié le nombre absolu depersonnes sous-alimentées d'ici 2015.
L’action de 38 pays parvenus à réduire la faim de moitié reconnue par la FAO
Ces pays sont les suivants: Arménie, Azerbaïdjan,Cuba, Djibouti, Géorgie, Ghana, Guyana, Koweït,Kirghizstan, Nicaragua, Pérou, Saint-Vincent-et-les-Grenadines, Samoa, Sao Tomé-et-Principe, Thaï-lande, Turkménistan, Venezuela et Viet Nam.
Vingt pays ont reçu un diplôme reconnaissant qu'ilsont atteint l'OMD 1 uniquement. Il s'agit des payssuivants: Algérie, Angola, Bangladesh, Bénin, Brésil,Cambodge, Cameroun, Chili, Fidji, Honduras, Indo-nésie, Jordanie, Malawi, Maldives, Niger, Nigéria, Pa-nama, République dominicaine, Togo et Uruguay.
Dans les deux cas, ces reconnaissances se basentsur la réduction de la faim obtenue entre 1990-1992et 2010-2012.
L'objectif du Sommet mondial de l'alimentation a étéfixé en 1996, lorsque 180 États s'étaient réunis ausiège de la FAO pour discuter des différents modesd'éradication de la faim. L'OMD 1 a, lui, été adoptépar la communauté internationale lors de l'Assem-blée générale de l'ONU de l'an 2000.
En outre, 8 autres pays sont en bonne voie d'attein-dre l'OMD 1: Bahamas, Chine, Éthiopie, Gabon, ÎlesSalomon, Rwanda, Tchad et Vanuatu.
«À chacun et chacune d'entre vous, je tiens à direque vous êtes la preuve vivante que lorsque les so-ciétés décident de mettre un terme à la faim, etquand il y a un engagement politique de la part desgouvernements, nous pouvons transformer cette vo-lonté en actions et obtenir des résultats concrets»,a déclaré Monsieur José Graziano da Silva.
Le Bénin ditingué pour sa lutte contre la faim
3
L
M. Graziano da Silva a indiqué que des engagementsrégionaux forts appuient les efforts nationaux delutte contre la faim. Il a également remercié la com-munauté des donateurs pour avoir aidé à lancer et àdonner de l'envergure à des actions couronnées desuccès dans ce domaine, dans de nombreux pays.
Le Directeur général de la FAO a en outre soulignéque 15 pays en développement comptent moins de5 pourcent de la population souffrant de la faim, etce depuis au moins 1990: Afrique du Sud, Arabiesaoudite, Argentine, Barbade, Brunéi Darussalam,Dominique, Égypte, Émirats arabes unis, Iran, Ka-zakhstan, Liban, Malaisie, Mexique, République deCorée et Tunisie.
Un grand nombre de représentants des États mem-bres de la FAO ont assisté à la cérémonie, notam-ment: M. Boni Yayi, Président de la République duBénin; M. Mikheil Saakashvili, Président de la Géor-gie; M. Porfirio Lobo Sosa de la République du Hon-duras; M. Ricardo Martinelli, du Panama; M. NicolásMaduro Moros, de la République bolivarienne du Ve-nezuela; M. Samuel A.A. Hinds, Premier ministre dela Guyane, M. Ralph Gonzalves, Premier ministre deSaint-Vincent-et-les-Grenadines; M. Gabriel ArcanjoFerreira da Costa, Premier ministre de la Républiquede Sao Tomé-et-Principe.
La cérémonie s'est déroulée pendant la session d'unesemaine de la Conférence de la FAO, la plus hauteinstance dirigeante de l'Organisation.
«La FAO est fière de collaborer avec tous ses Étatsmembres, développés et en développement, pour at-teindre notre vision commune d'un monde durabledébarrassé de la faim», a-t-il ajouté.
La 1ère génération pouvant éradiquer la faim
Le Directeur général a souligné qu'il reste 928 joursavant l'échéance de l'OMD 1 en 2015, exhortant éga-lement les pays à aller plus loin encore en visant àéradiquer purement et simplement la faim.
«Nous sommes la 1ère génération qui peut mettreun terme à la faim, un fléau qui affecte l'humanitédepuis la nuit des temps. Nous devons saisir cetteoccasion», a-t-il affirmé.
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A gauche, M. Y. ALAMON, au milieu, Mme Elisabeth. BALEPA, Représentantde la FAO au Bénin et à droite, Dr O. YOROU
a troisième édition du cours sur la surveillance et le
contrôle basés sur les risques s’est tenue du 04 au
06 juin 2013 au Chant d’Oiseau à Cotonou.
Elle s’inscrit en droite ligne des précédentes forma-
tions respectivement organisées en 2010 et 2011.
A la suite des précédentes formations, le présent
cours qui s’est achevé le 6 juin 2013 a : (1) présenté
les outils majeurs structurant la surveillance et le
contrôle ; (2) fourni les bases utiles à l’élaboration
de programmes et de plans de surveillance et de
contrôle. L’atelier a présenté les opportunités qu’of-
frent ces programmes et plans et les concepts dans
lesquels ils s’ancrent ainsi que l’échantillonnage qui
constitue leur transcription concrète sur le terrain.
Enfin, les travaux ont initié un processus d’appro-
priation de ces outils par les participants et identifié
le pas suivant possible, dans le cadre de ce cursus
de formation en cours depuis trois ans.
C’est le Dr Orou Bagou CHABI YOROU, Directeur Na-
tional de la Santé Publique (DNSP) représentant le
Ministre de la Santé empêché qui a ouvert les tra-
vaux, le mardi 4 juin 2013. Il était entouré de M.
Yessoufou ALAMON, Directeur Général de l’Agence
Béninoise de Sécurité Sanitaire des Aliments
(ABSSA) et de Madame Elisabeth BALEPA, Représen-
tante de la FAO qui s’est exprimée au nom de l’OMS
Quarante techniciens, cadres etexperts de la sécurité sanitairedes aliments sont outillés pourla mise en œuvre pratique ducadre d’analyse des risques liésà la sécurité sanitaire
5
Atelier sous-régionalAtelier sous-régionalconjoint OMS-FAO deconjoint OMS-FAO deformation sur l'analyseformation sur l'analysedes risques sanitairesdes risques sanitairesdes aliments dans lesdes aliments dans lespays de l'UEMOApays de l'UEMOA
Photo de fa
mille des p
articipants a
vec les offic
iels
Dr Youssouf GAMATIE, Représentant de l’OMS auBénin remet un certificat à un participant au cours
de Cotonou, le jeudi 06 juin 2013
L
et de la FAO. Monsieur Yessoufou ALAMON a souligné
la volonté des Chefs d’Etats de l’Union Economique
Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) de refonder les
systèmes classiques de contrôle des risques sani-
taires liés aux aliments. Les Chefs d’Etats ont pris le
Règlement N°07/2007/CA/UEMOA relatif à la sécu-
rité sanitaire des végétaux, des animaux et des ali-
ments. Le DG de l’ABSSA a salué cette initiative et
les mesures d’accompagnement mises en place au
nombre desquelles, s’inscrit la présente session de
formation sur l’analyse des risques.
Au Bénin a-t-il précisé, « les actions découlant de ce
règlement ont permis d’enregistrer des résultats tan-
gibles dont la création au niveau national, de
l’Agence Béninoise de Sécurité Sanitaire des Ali-
ments (ABSSA) ». M. Yessoufou ALAMON a invité les
Etats de l’UEMOA à investir des moyens techniques,
matériels et financiers pour rendre effective la ges-
tion intégrée de la chaîne agro-alimentaire, car, a-t-
il précisé, tout le monde y gagne aux plans social,
économique, financier et commercial. Madame Eli-
sabeth BALEPA, Représentante de la FAO a salué
cette formation comme une importante activité
conjointe FAO/OMS qui participe au renforcement
des capacités des cadres nationaux des pays mem-
bres de l’UEMOA dans le domaine de la sécurité sa-
nitaire des aliments. Cette collaboration, a t elle
souligné est conforme au principe du Système des
Nations Unies appelé « Unis dans l’Action » ou « De-
livering as One ». La sécurité alimentaire est au
cœur du mandat de la FAO a-t-elle précisé et la FAO
œuvre chaque jour pour que les pays membres,
puissent améliorer l’accès et la disponibilité d’ali-
ments sains et nutritifs à leurs populations. Si la
santé des populations relève du mandat de l’OMS, la
sécurité sanitaire des aliments représente une prio-
rité importante pour nos deux organisations a-t-elle
précisé dont le programme phare et commun reste
le programme mixte FAO/OMS sur les normes ali-
mentaires, mieux connu sous le nom de Codex Ali-
mentarius. Il s’agit selon Madame Elisabeth BALEPA,
de protéger la santé des consommateurs, de pro-
mouvoir des pratiques commerciales loyales, de fa-
ciliter ainsi le commerce international des denrées
alimentaires, et de promouvoir l’harmonisation des
normes alimentaires.
Au nom de la FAO et de l’OMS, la Représentante a
remercié les autorités béninoises, les autres partenaires,
les personnes-ressources, les formateurs pour leur sou-
tien constant aux côtés des deux organisations afin de
faire triompher la surveillance et le contrôle liés aux
risques sanitaires des aliments. En ouvrant les travaux
au nom du Ministre de la Santé empêché, le Dr Orou
Bagou CHABI YOROU, Directeur National de la Santé Pu-
blique (DNSP) a souhaité que l’appui qu’apportent la FAO
et l’OMS dans le cadre de la surveillance et du contrôle
des risques liés à la sécurité sanitaire des aliments soit
renforcé. Il a remercié les responsables du Fonds fidu-
ciaire du Codex, la FAO et l’OMS pour leur soutien finan-
cier et technique à la mise en œuvre du présent cours qui
est important pour les Etats de l’UEMOA. Les travaux de
ce troisième cours sur la surveillance et le contrôle basés
sur les risques liés à la sécurité sanitaire des aliments
dans les pays de l’UEMOA a été encadré par mesdames
Catherine BESSY, spécialiste de la Sécurité Sanitaire des
Aliments au Siège de la FAO à Rome en Italie, Dr Hélène
COULIBALY, Consultante de la FAO chargée de la Sécurité
Sanitaire des Aliments et monsieur Luc INGENBLEEK,
Conseiller chargé de la Sécurité Sanitaire des Aliments et
de la Nutrition à l’OMS/Bénin. La clôture des travaux est
intervenue le jeudi 06 juin 2013 et a enregistré la pré-
sence du Dr Youssouf GAMATIE, Représentant de l’OMS
qui a procédé à la remise des certificats aux participantes
et aux participants.
Il a souhaité que les enseignements qu’ils ont reçus pen-
dant les trois sessions de formation contribuent à la sé-
curité sanitaire des aliments de la zone UEMOA et pour
le bonheur des populations.
Vue partielle des participants à la clôturedes travaux, le jeudi 06 juin 2013 à Cotonou
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Promotion de jardins scolairesdans les écoles à cantines
LANCEMENT OFFICIEL DU PROJET CONJOINT « PROMOTION DE JARDINS SCOLAIRES DANS LES ECOLES A CANTINES » - 07 mai 2013
Ecole primaire publique de Sabo (EPP Sabo) dansla commune de Kétou a servi de cadre le mercredi der-nier au lancement par le Ministre des EnseignementsMaternel et Primaire, Monsieur Eric Kouagou N’Da, duprojet « Promotion de jardins scolaires dans les écolesà Cantines ». Un projet qui vise à améliorer l’apport ali-mentaire journalier des élèves par un apport diversifiéde produits frais, riches en vitamines et en protéinesvégétales.
D’un coût global de plus de 53 millions de FCFA, ellessont au total dix(10) écoles à bénéficier de ce projetdont l’exécution prend fin le 31 décembre 2013.
La mise en œuvre du présent projet s’articule autourde quatre(4) axes à savoir : (a) l’amélioration des repasscolaires à travers la création de jardin ; (b) la mobili-sation sociale autour de la création de jardins et dechamps productifs rattachés à l’école ; (c) l’élaborationet la diffusion de matériel pédagogique sur les pro-grammes de jardinages ; (d) l’élaboration de matérielsde sensibilisation sur l’éducation nutritionnelle. Auterme dudit projet, un certain nombre de résultats sont
attendus : Dix jardins scolaires sont créés dans lesécoles.
Une partie importante des produits issus desjardins scolaires est utilisée pour compléter les vi-vres fournis par le gouvernement et le PAM, dans lecadre du programme cantine scolaire (des légumesfrais et fruits fournis aux élèves, en complément desrations fournies par le PAM.
Une centaine d’enseignants, les membresdes comités de gestion des cantines, plus de deuxmille élèves et les Associations des Parents d’Elèves(APE) ont été formés sur les techniques culturales etl’éducation nutritionnelle.
Des fiches techniques et des posters sur lesprogrammes de jardinage et d’éducation nutrition-nelle ont été réalisés et diffusés au sein des dixécoles et dans les communautés autour des écoles.
Autour des dix écoles bénéficiaires, des jar-dins communautaires sont mis en route par l’Asso-ciation des Parents d’Elèves (APE).
Au cours de la cérémonie de lancement, le représen-
De la gauche vers la droite:
M. Moumini Ouedraogo , représentant résident du Pam au Bénin
M. Eric Kouagou N’Da, Ministre des Enseignements Maternel et Primaire du Bénin
Mme Elisabeth Balepa, représentant de la FAO au Bénin
7
L’
tant résident du PAM Monsieur Moumini Ouedraogo a fait savoir que c’est pour soutenir les cantines scolairesd’une façon plus durable que ce projet a été initié. Les jardins scolaires peuvent, ajoute-t-il, aider à améliorerla nutrition, l’éducation des enfants et de leurs familles, surtout dans les zones rurales.
Mme Elisabeth Balepa, représentant de la FAO à souligné la collaboration étroite des agences du système desnations unies dans le cadre de «UN Delivering As One» pour répondre aux défis d'un monde changeant et testercomment la famille des Nations Unies peut fournir une assistance au développement de manière plus coordonnéeà travers ce projet conjoint. Elle a pour finir saluer spécialement le Ministre Eric Kouagou N’Da pour son dyna-misme et son coaching gagnant à la tête du Ministère des Enseignements Maternel et Primaire. Prenant la parole,le Ministre Eric N’Da a remercié le PAM pour son soutien indéfectible à accompagner son ministère dans l’amé-lioration des conditions de vie des élèves. Il n’a pas manqué de prodiguer quelques conseils aux écoles bénéfi-ciaires pour l’atteinte des résultats escomptés.
Sur les dix(10) écoles pilotes dudit projet, cinq(5) bénéficient déjà de l’appui du PAM dans le cadre des cantinesscolaires. Il s’agit des écoles Sahoro dans la commune de Sakété, Igbo-Oro dans la commune d’Adja-Ouèrè,Maibouï II dans la commune de Toviklin, Agbodji B dans la commune de Bopa et Sabo dans la commune deKétou. Les cinq(5) autres à savoir, Agbadago B dans la commune d’Adja-Ouèrè, Ossokodjo dans la commune deKétou, Kodji Adohoun dans la commune d’Athiémé, Logbo dans la commune de Lokossa et de Gavié dans lacommune de Houéyogbé bénéficient quant à elles de cantines scolaires gouvernementales.
L’objectif global du présent projet est d’assurer la durabilité des programmes d’alimentation scolaire à travers lapromotion des jardins scolaires.
Départements Communes Ecoles Structures d’assistance
Ouémé/ Plateau Sakété Sahoro PAM
Adja-Ouèrè Igbo-Oro PAM
Agbadago B Gouvernement
Kétou Sabo PAM
Ossokodjo Gouvernement
Mono/ Couffo Toviklin Maibouï II PAM
Athiémé Kodji Adohoun Gouvernement
Lokossa Logbo Gouvernement
Houéyogbé Gavié Gouvernement
Bopa Agbodji B PAM
Remise de semences et petits outillages agricole au directeur de l’école de Sagbo
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Zones d’intervention et bénéficiaires
Identification et inventaire de produits dequalité liée à l’origine
Lancement d’un programme de renforce-ment des capacités pour les paysd’Afrique de l’Ouest et du Centre
Séminaire régional:
Photo de famille des participants
9
Sous le haut patronage du Ministère de l’Agriculture, de l’Ele-vage et de la Pêche du Bénin et de l’Organisation des NationsUnies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), et en partenariatavec le ROPPA, l’OAPI, le CTA et le REDD, une formation régionalesur l’identification des produits de qualité liée à l’origine a été or-ganisée du 13 au 17 mai 2013 à Cotonou.
Cette formation importante marque le début de projets novateurset prometteurs pour nos pays.
A l’échelle d’une région ou d’un pays, les acteurs et les décideursdu développement agricole et rural s’interrogent souvent surl’existence d’un patrimoine agricole et alimentaire et sur l’oppor-tunité de développer une stratégie fondée sur la mise en valeurde produits typiques. Les Indications Géographiques (IG) ont, aucours de ces dernières années, suscité un intérêt grandissantparmi les pays d’Afrique comme outil de développement écono-
10
mique, territorial, socioculturel et environnemental.
C’est dans ce contexte que le Centre Technique deCoopération Agricole et Rurale (CTA ACP-UE) enpartenariat avec l’Organisation des Nations Uniespour l’Agriculture et l’Alimentation (FAO), l’Organi-sation Africaine de la Propriété Intellectuelle(OAPI), le Réseau des Organisations Paysannesd’Afrique de l’Ouest (ROPPA) et l’ONG REDD ontlancé hier à Cotonou un nouveau programme derenforcement des capacités des acteurs de la sous-région Afrique de l’Ouest et du Centre en matièred’identification et d’inventaire de produits de qua-lité liée à l’origine.
A l’ouverture de l’atelier, le représentant du ROPPA,M. Léopold Locossou, Président de la PNOPPA (Pla-teforme Nationale des Organisations Paysannes etdes Producteurs Agricoles) a insisté sur l’impor-tance que revêt cette démarche pour les produc-teurs de la sous-région.
Pour sa part, le représentant du CTA, M. VincentFautrel, a déclaré que « l’objet de cette formationest de pouvoir constituer une expertise dans lasous-région sur la question de l’identification et l’in-ventaire de produits d’origine. L’objectif est quecette formation puisse enclencher des dynamiquessur le terrain et susciter l’intérêt d’autres parte-naires techniques et financiers ». M. Alain Gales,chef de file agricole des bailleurs de fonds au Bénina souligné l’importance de travailler sur la qualitéet la valeur ajoutée des produits et de vulgariserces questions auprès des partenaires techniques etfinanciers. M. Cécé Kpohomou de l’OAPI a, quant àlui, mis l’accent sur les aspects liés à la protectionjuridique et sur l’appui qu’apporte l’OAPI à ses dif-férents Etats membres.
La représentante de la FAO, Madame Elisabeth Ba-lepa, a souligné que l’identification des potentielset des ressources locales impliquées est une étapefondamentale pour assurer le succès des dé-marches de valorisation des produits d’origine etleur durabilité, et a souhaité que les outils de laFAO, en particulier l’outil en ligne d’identificationdéveloppé avec l’appui du REDD soient à disposi-tion du plus grand nombre, tout en assurant del’appui technique de l’Organisation pour le dévelop-pement agricole et rural.
Enfin, Mme Victorine Sognonvi-Kpohazounde,Conseillère technique auprès du Ministre de l’Agri-culture, de l’Elevage et de la Pêche, a indiqué quel’IG constitue non seulement une innovation pourle développement local des pays de la sous-régionmais aussi va permettre une réorganisation desfilières agricoles avec des interprofessions plusfortes autour des produits et un meilleur position-nement de ces produits.
Ces cinq jours de formation incluent une visite deterrain à Allada sur l’ananas « pain de sucre ». Ilssont combinés à une période de six mois de suivià distance qui doit permettre de donner aux par-ticipants venus des pays francophones del’Afrique de l’Ouest et du Centre impliqués dansde telles démarches, les outils et méthodes leurpermettant de bien identifier le lien à l’origine etaux savoirs faire locaux et de mieux appréhenderles enjeux liés à la démarche d’indications géo-graphiques. D’autres formations similaires sontprévues en 2013 et 2014.
11
Projets en
cours d’e
xécution :
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jardins sco
laires dans
les écoles
à cantine
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