catalogue des monnaies turcomanes : beni ortok, beni zengui, frou' atabeqyéh et meliks...

8/10/2019 Catalogue des monnaies turcomanes : Beni Ortok, Beni Zengui, Frou' Atabeqyéh et Meliks Eyoubites de Meiyafari…

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MUSÉE

IMPÉRIAL

OTTOMAN

sia;ii<»\

hi:>

mon.naiks

misllmanks

CATALOGUE

i>i-:s

MONNAIKS

HKCOMxVNES

HKNI

(HITOK,

ni M

ZKN^ill,

FIIOI

ATAHKCO

l-H

ET MKLIKS

KVorniTKS IH:

MKIVAFArJKIN

r A

K

I.

GHALIB

EDHEM

Par

ordi ^

du

Ministère

Impérial do

rinslruclion

publique

-S-^-^-

CON.STANTINOrLK

MIHRAN

IMPRIMEUR

iS 3\



m

S:\

Mnj(^sl(*' Iinpôrialo

le

Siiltnn,

qui

a

iuniij^nrr*' une

nou-

velle

ôro

(le

proiirès

dans

sou

onipire,

s'est

tle

tout temps

intôrossô

nu (i(*'vel()]>ii(Muent,-( o

son

Musôe

luipôrial.

Aussi

la Diroc'lion de

cO

MusJ'ffr'

s^'é^-.ello

lisit

un

devoir

constant

do

s«»

l'onlni

hier

an>i

vues

de

?on

Auguste

vSouverain,

afin

d'ari'rvor

;i

le mettre dans un

état

d'organisation

complète.

Il

lalhiil

avnut

tout,

à

cet

effet,

classer

les

nombreux

.#

mcunuK^iits

(|ii*il

renferme,

et.

eivVdresser

successivement

l(\s

catalogues.

C'est

ainsi

que,

dernièrement, les

catalogues

d»'s

m<»iiumenls

funéraires

et

des

scul])tures

ont

été

faits

par

M.

.loubiii

et

publiés

en langues

tunjue

et

IVançaise.

Depuis

longtemps,

il

s'était

amassé

au Musée

un

grand

nombre de médailles et de

monnaies

appartenant

aux

divers

poui)les

de

l'antiquité

et

du

mojen-àge.

Mallieureusement,

nous

n'iivions

pu,

jusqu'à

présent,

entreprendre

la

tàclie

bien

dillicile

de les

sépai'er, les

classer,

et

enlin,

d'en former

des

collections

pour

les

placer

dans un

cabinet

spécial

et

faire

pour

cbaeune

d'elles un

catalogue.

Aujnurd'liui,

toutes ces

monnaies et

médailles

qui al-

tei^iieiit

un eliill're

considérable,

sont

séparées par

grouprs

t'\

par

catégories,

selon

les

diverses

époques

et

les

divers

peuples

auxquels

elles

appartiennent.

Il

a

été

décidé

de

•commencer,

sans

relard, à

en

faire

les

catalogues

et â

les

publier au

fur

et â mesure

qu'ils seront

acbevés.

Ces

cata-

logues

seront raisonnes,

autant fju'il

sera

en notre

pouvoir.

È»-



6gE

YI

I.es

collootions

ilo

moniiaios

islanii iiies

du

MusT^o

Impé-

rial sont

assez

complèles, commo

on

m

jnucM-a

par

rrtiulo

(le

ces

catalogues

môino,

iloiil

oo

proniitM

voliinio

est

un

spôcinjon

que nous souinottoii^ à

Tappiocialion

^ènèralo

dos

>avanls,

au

moyeu

irèdilions

on

laiiL^ui^s

liin{n(^

ot

tVanvaiso.

Pour

faire le

oalal(»p:ne

raisonné

dos

niciniaios

musul-

ujanes,

il

nous

laliail

un siunnaiisle.

Lo

Musôo

Impérial

a

dû

s'adresser

à

uiou

frère

Cihalil)

l)oy. (jui

()our se

rendre

mile

à

IVeuvre

de celle

iusli'nlion

pour

laquelle

Sa

Majeslè

Impériale le

Sullan

daigne

nionlriM' o.ne

si

vive

sollicilude,

s'est

empressé

de prendre

sur

lui

ce

i)énil)le

travail,

qu'il

a

inauixuré

p:u'

\^^

présenl catalogue

des

monnaies des Or-

toks,

des

Zenguis et des Alabeqs,

etc.,

faisant

partie de

la

collection

des monnaies

turcomanes.

Debbagli-Zadé

Xatik

Efl'endi, de

Diarhékir,

qui,

à chaque

instant,

s'empresse de se

inettre au service du Musée

Impé-

lial,

.a

envoyé

pour

comploter

cette

collection cinquante

monnaies

en

bronze

et

une

en

or,

et

Ghalil) jBey a

bien

voulu

distraire

de

sa propre collection,

au même

elTel,

plus

de

soixante

pièces

en

bronze et

en

ai'gent,

et

deux

pièces

en

or.

Ali Effendi,

enfin, Directeur de l'École

préparatoire

mi-

litaire de

Top-Tacbi,

à

Scutari, a aussi

fait

présent

de

plu-

sieurs pièces l'ares et inédites à

ces

mêmes

collections.

Je

m'empresse

de remeiT-ier

ici, tant

au

nom

du

IMusée

Impérial

qu'en mon

nom

personnel,

Glialib

Bey,

Natik

Effendi

et

Ali

Effendi,

des

témoignages

d'intérêt

qu'ils

ont

ainsi

donnés

à

l'œuvre

du

Musée

Impérial.

Les

catalogues

des

collections islamiques

seront

publiés,

successivement

et

en

peu do

temps,

en

turc

et

en

français.

Nous

nous

i)laisons

à

croire

que

ce

sera

à

la

satisfaction

du

monde

savant.

yanvier

i^(j4

Le

Dîrecteu}

Général

0.

IIAMD

Y.

«9

gp

II)

%

\u



INTRr)DUCTION.

A'ns

l;i

lin

(lu

\'

Si/'clc

(h;

ril/'i^ni'o

ppparoisscnt

dons

1;» M/'sopoliunir

phisicni-s

Dyniistios

(h;

la

raco

lurcoinano

(lnn(

h

s ]ii

in(ii)nlc8

y.ont

les Orloks

cl los

Atabcrjs, rpii

se

siilHli\

is(Mil

en plnsirnrs

hi-jinclios.

La

(I\n;islio

dt^s

Orloks

jiicnd

son

nom

de

l'Etnir

Oi

tok

l>in

l^(|s'nj-rl-'rui(|n)ani,

d

c(A\o

des

.\lal)C(js,

d'Ataheq

Zcii-

LCnî,

fils

d'AksonjA-our.

On

appelle

en cons(Wjuonce

la

pre-

niii ' '»^

(lynaslio

les lîeni-Oitnk

et la s<H'onde

les

Beni-Zeii-

icnî.

Ainsi qu'il sera

dil

en

tt'inps

el

lieu,

leurs

diflVTentes

brandies

i)ronnenl

lanlôt

le

nom

du

iia^s

qu'elles gouver-

naient,

tantôt ('('lui d(*

leur

chef.

Tnrnii

[les

séries niimismatiiiucs

anciennes

des

musul-

mans,

l(\s

monnaies

IVappces

par les

princes

turcomans

et

appelées

ivionnaies

des

Oi toks

et

des

Zeniçuis

ou

Ataboqs

attirent spécialement notre attention

])nr leur

type

original.

C'est

pourquoi, avant

de donner les

descriptions

et les ren-

seignements

qu'elles

comporleni,

nous

croyons

devoir

nous

arrêter

un

peu sur

l'apparition

de

ces

princes

et

les

cir-

constances

historiques

au

milieu

desquelles

ils

ont

vécu.

I.

Beni-Ortok.

—

Ortok est le

nom

d'un

des

aïeux des

Émirs

Ortokides.

Aujourd'hui

encore,

les

opinions

sont

partagées

sur

la façon de

prononcer

ce

nom.

Il

ne faut

pas

s'étonner

que

le

nom

d'Oitok,

qui

i)arait

d'abord

si

simplo,

ait

été

prononcé

pendant

plusieurs

siècles

de façons différentes,

car,

dans

les

langues

turque

et

turcomane,

sans

que

Tor-

thographe

en

soit

changée, on peut le

lire

de

quatre

ou

cinq

manières,

avec

une accentuation différente qui

en

fait

chan-

ger

le

sens.

Ainsi,

dans

ces

deux

langues, il s'employait

comme nom,

et,

ainsi

qu'on

va

le

dire,

il

sert

encore

au-

jourd'hui

(Ml turc

comme

exclamation.

.m

^s@



«vil

KO

III

LNinODrCTION.

*

l©

En

le

prononcîvnt

«A^likl^

oo

mot ^îiinillo

plu.^,

trop,

ol

s'omploio

ausî

ooinino

(Wt'lainatipii

c\\ lani:;no

tiiniuo

ac-

tuolle.

2^

Si on

lo

prononoe

«(îiaK^>,

il

sjgiiilio

associé,

3

En

(lisant

«Orlok»,

il vont

dire

ardent,

hrulc.

i*»

«Urtak»,

onlin,

veut

iliro

couvt'rf.

On

voit

aisoniont

(jn'il

ost

dillicile

clo

savoir au

juste

quelle

doit

ôtro la

vriitaMi^

j>n> h)nc*ialiou

consacrée

à

ce

nom.

Onoique

les

historiens

aient lieaucoup

parle,

en

etï'et,

du

nom

des

princes

Ortokides,

ils n'ont

point

donne

sa

signification

et

n'en

ont

point,

non

plus,

indiqué

la

pronon-

ciation,

s'ètant

bornés

à

l'écrire

toujours

sans Harekéli

(ac-

centuation).

Seul,

Ibn-Halleguian

in,

qui

était un historien

contemporain

de

ces

dynastes,

a

indiqué

la

prononciation

d'Ortok,^comme

étant

celle

de

leur

nom

dynastique.

Ahmed

A'éllk

Pacha

a

admis,

dans son

dictionnaire

turct2l,

la

même

prononciation,

sans

toutetbis

en

donner

la source. A

part

ces

deux

écrivains,

nous

n'avons

pu

trouver,

ni

chez les

auteurs

arabes,

ni

chez

les

auteurs

turcs,

aucun

autre

ren-

seignement.

Les

anciens

orientalistes

européens,

dans leurs

traductions

de

quelques

historiens

arabes,

ont

également

écrit

Ortok,

et

cette

prononciation

est

généralement

adoptée.

M.

Barbier

de

Meynard

Ta

aussi

écrit

ainsi dans

son

dicti-

onnaire

turc

f

3).

Quant

à

d'Herbelot

li^

il

l'ait

dériver

ce

mot d'une mon-

tagne

du

Turkeslan,

appelée

Ortak,

d'où

l'Émir

Ortok

étant

venu,

en

aurait

pris

le

nom.

Il

ajoute

qu'on

prononçait

ce mot

de

différentes

manières.

D'autre

part,

les

écrivains

anglais,

spécialement

Marsden

et

Stanley

Lanc

Poole,

écrivent ce

mot

«Urtuk»t5j,

qui

signifie

«couvert».

A

notre

avis,

la

pro-

nonciation

«Artik»,

usitée

en

Anatolie,

et

qui signifie

«plus»,

est

la

plus

plausible.

[1]

Ibn

Halloguiau,

Tom.

1.

T.

83.

[2]

Ahmed

Vefik

Pacha,

Lelidjé-i-Osmaiiiéli,

Tmn

I.

V. 119.

[3]

Barbier

de

Meynard,

die.

Turc Fiançais,

Tom

I.

V.

33.

[4]

D'Herbelot,

Bib.

Orientale, V.

130.

[5]

V.

Gram.

turque

d'Ebou-Haïyan

) 4



lMi;ohrr.TP)v

IX

1

Mil

riîrt,

Ir

p/To

(U;

l'Kiriir

«Urtok»

srMi'Miiiiiait

«lv[siirj»IH,

(|iii

Veut

(In.-

•

iiiniiis

»

;

iKMis

lr.)ii\ons

l«»ijt

iiallirol

qiio

le

lils

(riiii

im'to,

«l'Mii

le

iiniii

si;îiillr

iiioiiis,

:iit pli

( Îro

appelé

«Arlik»,

(pli

siijîiilic

«plus».

\\\

j)nis

(hms

U;s hiDiruos

turr|no

<•

(iii't'<»iii;nï«*

li's

nmls

se

l<'iiiiiii.''iit

p:ir

un

J

Laf

H

p;ii'

1111

^

gniii/\

ces

iollrcs

<'*lai('iil,

«l'ordinaiio,

pr^'Ciklèos

p.M-

iiiio

(•(»miin» (Imis

I;»

hiiiLiii

;iclii(''j<' drs

()siii;iiilis.

Ainsi,

l'on

pciil

;iiissi

((Hirliiic

(jiroii pi'oiiniic;

i

(

c'«'

iioin

«Artonk»

f;t

(|iio

plus

l:n-(l,

jâi Ml((''rnli'iii,

on ;t

pu prononcer

«Orlok».

Saniy ll<\v.

dans

Ir

(liclionnaii'o

qu'il

est

en

Irain

< <'

pnh-

Wov

sous lo

iiir(»

(\^

,.>.uVi

^y\3

Kumnii^rlAniim

a

aiissi

adr^plê

I;i

pi() i()iici;ilion

«Arlik»,

sans poui'hnil

f'U doniu'i

h-s

niolils.

l.a

(l\n:»>li('

()il(»ki( ('

n'a

]);is

été

fonch'ô

par rt]inir

Oi'-

tok

coniin*'

uii(>

[uincipant'''

iiiil( 'pen(lanln

;

mais

ce

sont ses

liN (jui

(ontlrrent

sons les

noms

de

Su(jniany<'di,

(rilfAliazyêh

et

do

Kluirpout, trois

branches

dont rcnsond)le

est

connu

sous

le

nom

ii:ônêrique

d(^s

Orlokidcs.

I)'apr<'\s

Miraat-(d-îi)cr,

l'Emir

Oi'loJv

l)in

Eqsuq

appar-

lirhl

a

une

peuplade

tnrcomane,

et

est

orii;inaire

d'une

vijlt^

de la

Transoxiane,

appelée

Scliehriman.

Selon d'Herbe-

lol

il

liaidlait

la

monlagnc Arlak,

près

de Kara-Koum,

d'où

il esl

venu

en

'155 de

l'Héiiii'e

entier au

service

mililaire

d'Al[>-Arslan,

rriiice

Seldjoukide.

Il se

distinj;ua

dons

les

combats,

et

âc;'na

ainsi

l'amitié

de

son

souverain,

qui

le

nomma

en

\{yi

généralissime

â

runo

des

Crontiéres

de

ses

l)ossessions.

En

^|77,

Melek-Schali

bin

Alp-Arslan

Tayant

envoyé

avec

Fakbr-el-DcAvb'di

il)n Djeliir

à

la

conqrète du

l»ays

de Diarbékir,

il

lui

accusé,

lors

du

siêt-e

cEAmed, d'a-

voir

reçu

des

présents

de

l'Emir

Scheref-el-Dewléb

et

d'a-

voir

lacilitè

sa

Tuile.

CraiLinanl

le jusîe

courroux

de Melek-

Schah, il

se

rêfuuia

auprès

lie

Tetuscb,

lils

d'Al}»

Vivian,

etsouverain

de

Damas, etenlia

à

son

service.

Lui iiyanl

été

éminemment

util(^

p

)ur la

conquête

d'Ilabq)

et

nulles

villes,

Tetuscii

le

nomma,

en

récompense,

tiouvernenr

de

Jérusa-

lem

en

179.

Après

avoir lA-ouverné

cette

ville

jusqu'en

'|84,



m

\

iNinonrcTiOiN

iiintrofils: Suqmnn,

lli:^ ^^?. ,

Abilul

l\|ol>lar

ôl

Relira m.

Suqnion

et

son

IVt^ro

IlLiliazi

siu-t^'ulrriMil

à

loiir

p^ro

au

Lîouvorncinent de

Jôrusaloni. Ils

y

règnrroiit

jusqu'en

489,

el

la

ilèroniliionl

ooniro

les oroisôs.

Li-rsqu'on

49(>

îc

suuvoniin

iK^

ri^Livpli^

se

roiulii maître

lie

Jérusalem,

l'Emir

Su(jnia i

s'ètail

d^jà

lelirè

à

Roha et

à

Surutseb,

i{\ù faisaient

jtailie

de

leur gouvernement,

et

son

iVèro

l'Emir

Ilgha/i

alla

en

Irak,

où

il lut

nommé

SelialmêH de

Bagdad par

Sultan

IMebmed Seldjouki, fils

de

Melik-Selial).

Quant

aux

deux

autres

frères

cadets,

les

his-

toriens les

passent

sous silence,

mai^

on sait que le

fils

d'Abdnl

Djebbar,

Suleïman,

gouverna

pendant un ou deux

ans,

c'est-à-dire

jusqu'en

517,

la

ville

d'IIalep, et que

le

fils

de

Bebram,

Belek,

gouverna jusqu'en

518,

soit

h

litre indè-

ivendant,

soit au nom

de

son oncle

Suqman,

les ailles

de

Soroutch,

Harian,

Haleb

et

Kharpout.

L'Émir

Suqman,

qui s'était

retiré

de

Jérusalem

vers

Roba

et

qui

s'était

porté

peu

après

du

côté

de

Bagdad

et

de

Mossoul,

finit par

prendre

possession,

en

495,

de

la

ville

de

Hissn-Qeïfa

et

y

fonda

ainsi

la

branche

Suqmanyéh

de

la

dynastie

des

Ortoks.

Plus

tard,

ayant

réuni

à

ses possessions

la

ville

d'Amed,

elle

s'est

fait connaître

sous

le

nom

des

Or-

toks

-de

Qeïfa

et

d'Amed.

La

branche Suqmanyéh qui

a

ainsi

régné à

Qeïfa

et

Amed

se

compose

de

huit

princes

dont

la

domination

a

duré-

jusqu'en

G29

de l'Hégire,

c'est-à-dire

cent trente

et

un ans.

En58L

iiîie nouvelle branche

se

forma

de

Suqmaniéh

;

elle

régna

à

Kharpout et

porte

le

nom

d'Ortoks

de

Khartabirt.

Son

fondateur

est Imadeddîn Ebou-Bcqr,

fils

aîné de

Fakbr-

eddin.Kara-Arslan, quatrième

prince

de la

maison

Suqmanyéh.

Après

lui,

comme on

le

verra

dans

le

tableau

généalogique

des

Ortoks,

ceux

qui Ifti

ont succédé

parmi

ses

fils et

pe-

tits-fils,

sont

au

nombre

de quatre

;

seulement

leurs

noms et

les

dates

de leurs

règnes

ont été l'objet

de

diverses

contes-

tations.



KX

l.\

I

l;'iii:

I,

I

|(».\

\l

f

Oii:uil

;i

rKiiiir

Ilj^'lin/Î,

qui

ôlait

(lovoiiu

Scliohno à

\)Uif\\-

.l;i(l, il

<|iiill;\

ciîio

\

']\\r

CM

:){})>

pour

so nîn(lro<i

Mar«Iin,

prô-

CtMlciiiiiK'iil

('(-ii-jnisr

i»:ii-

s(»n fi «'-r*',

rîjnir

SuqiuMii,

ol

se

sai-

sissMul

<ln

pouvoir,

il

y

{'nin\;\

la

l»r;iucln'

ll'^ljî«zii''li,

d'Mit I<*s

prinros

soûl

couiius

aussi

sous

le

nom

d'Ortoks

cU»

Nlar<Iiu.

î

'Kiiiir

Ilixhjizi

('lait

un

piiurf>

vaillant

ol

courat^ôux.

11

iciiipcila

;i

plusieurs

rrpiiscs

dos

vicloiros

ôflatanlos

sur

l(>s

croisi's.

r(3n(]anl

son

iriinc, la

.uTandrur

el

la

puissance

(le

la dynastie^

dos

Orloks

allei.L;nil

a

S(;n

apog«''e

cl In

\AnH

grand

nond'rc

dos

vilh^s

dn

la

MrsnpoJaniic

tond^êronl

en

son

pouvoir.

\\)vrs

rKiiiii- Jlîia/î.

<»n

conlido

(|ualoi7.o

Krnirs

decîîlle

l.raiicin^ ([ui

oui

succcssivciiM'iil

rôt^niô

depuis

l'an

r>02

Jus^

qu'iMi

STi,

date

du

i)assago

do

la

ville

d(^

Mardîn

^sous

le

i;-ouv<'riitMii<Mit

de

Kaia

Ôussuf,

l'un

des

Emirs

des

Kara-

Koyunniou.

C'est

à celle èpo(|ue

que,

ceux

(|ui

restaient

encore

i\i^>^

û'incos

de

la

niaison

des

Orloks,

l'urent

empor-

tés

par la

peste

qui

sévissait dans

celle

conlr-'

' »

que

cette

maison

s'éteigiiil.

Les

historiens

parlent

ave<:

beaucoup

d'/'lofios

des

émirs

IluHiaziél),

tant

]»our leur coura^'e

et

leur

magnanimité

qud

pour

leui

l'irqé.

Soit à

MardlUf

soit

dans

une

localité

proche

de

cette

ville

el tiès

florissante en

ce

tenq^s

là.

nom-

mée

Duneïssir

ou

Kolcli-IIissar,

el

dans

plusieurs

aulres

villes de leurs

possessions,

ils

ont

laissé

un certain

nondjre

d'institutions

pieuses,

telles que

des

mosquées, des

mêd-

ressés,

elc.

11.

IiOui-Zoïi^'UÎ.

—

Les

i>rinces

vassaux

des

Seldjonkides

qui

ont

r(''gné

sous

la

dénomination (TAïaheqs depuis

le

com-

mencement

du

\'L

Siècle

de

ril(*'girc

jusqu'au

milieu

du

Y1I«

S.

dans

les

villes

de la Mt^sopotamie,

telles

<jue Mos-

soul,

Sindjar, Djézii

ef-i-ihu

Orner

et

lîaleb,

sont

les

des-

cendants

d'Imadeddin

Atahcq

/eiiguî.

Cl'est

pourcela

qu'on

les

a

aussi

nommés

lîéni-Zeniïuî.

Ataheq

Zenguî

était lils

d'un

i\i}^

esclaves

de

Melek-

Schah

Idn

AlpArslan.

d(^s

Princes

Seldjonkides,

nommé



MI

INTROnrCTION.

Kassiiu-oiUlowlèh

Aksoiiirour,

do

ract^

(iirc'iMunno.

Akson-

iroiir,

nonunô

m

478

u'ijuvorneur

irilalol)

par

'radj-iMliK^N

lôli

Totuscîi

l>in

Al|»-ArshuK

lèiissil

queliiuo

(oini)s

après

à

sau-

\or

la

ville do lloms

dos

mains

dosoroisrs,

iuaiseni87

il

fut

m

mis à

mort par

Totuscli

pour sa

conduilo

dôloyale

envers

lui.

A

celle

èpO([uo,

si^n

lils Iniadoildîn

Zenîiiiî, étant

encore

on

bas

àire,

l'ut

rocuoilli

})ar

(luohiuos

Emirs

wSeldjouludes,

qui

après

l'avoir

ôlov(\

lo

nonuiièront

W'alî

do

AVàssil

ci

de

Uaçra,

et

vu

7)01

Soliahnè

de

Baghdad,

on reniplacemeni

de

Boursoki,

ijui

]>assa connne

liouvorneur

à

Mossoul.

Lorsque

Mess'oiid,

lils de

Boursoki, 'ayant succède

à

son

père,

mourut

un an après

lui.

on

521,

Imadeddîn

Zengnî

bin

Kassim-eddewlet

Aksongour

fut

nommé

gouverneur

de

Mossoul.

C'est

ainsi qu'à

partir

de

cette

dernière

date,

tout

en

agrandissant

ses

états,

il fonda

à

]\Iossoul

la

brandie

des

Atabeqs.

Après

Imadeddîn,

on

compte

à

Mossoul

buit Alaljeqsqui

régnèrent

jusqu'en

031,

c'est-à-dire

durant

cent-dix ans.

Quant

à

la

brancbe

des

Atabeqs d'Haleb,

elle

fut

fondée

en

541,

à la mort

d'Imadeddîn

Zenguî,

par

son

second

flls

Nouredilîn

Mabmoud.

Ce

gouvernement

n'a

duré

que

trente

six

ans,

pendant

lesijuels

ont régné seulement

deux

Atabeqs.

Noureddîn

Mabmoud

était renommé pour son

courage et son

humanité

;

c'est

sous

son

gouvernement

que

la

Aille

de Da-

mas

fut annexée

à

ses

états.

La

branche

des

Atabeqs

de

Sindjar

fut

à

son

tour

fondée

en

5(jG,

l'-'ir

Imadeddîn Zenguî

fils de

Kotbeddîn

Mewdoud,

troisième

Atabeq

de

]Mossoul,

également de

la

maison

des

Béni-Zenguî.

On

ne

connaît,

de

cette

branciie,

que

quatre

princes,

dont le

gouvernement

n'a

duré que

cinquante

et un

ans.

Enfin,

la

branche

connue

sous

le

nom

des

Atabeqs

de

Djéziréh, se

forma

à

Djézirel-i-iltn-Omer

en

57G.

Mouaz-

eddin

Sindjar

Schah,

flls

de

Seïfeddin

Gbazî

II,

qualiième

Atabeq

des

Béni-

Zenguî de

Mossoul,

en

fut

le

fondateur.

Après

lui, ses

deux

fils

se

sont

succédés,

et leur

gouver-

nement a

duré

cinquante

ans.

L'histoire

des

princes

Zenguîs

qui

ont

formé les

quatre



INTHODICTION

XIII

luaiichrs

(les

\I;jIhm|s tsI

(riiiic

iinporiaiicc

iiofable.

Souvont

l(

h'iiips

(lo

loiir

rr^no

.s*êc(nihiil

cm

^aiorrcs conliiuiollos,

<»l

ii(*'aiiiiioiiis

ils

ont sti

cfniti-iltiN'i'

imiir

Idir

part au

progrès

III.

Trou' .\lalM'<|V(''li

<X'li

pj^t

(

Suite Jrs

Alaluîfj.s

;

.

-

On

ap-

p(;ll<*

ainsi nn<'

snile

de

Maisons

liirroinan^'S

r/ni ont.

rêiinc

aV(M'

le

lilrc

(l'Aliilirij.

coniinc

cnllc

ijui

a lond*'

la

j)rinci-

lanl» '

irMrlHJ

sons

la «li-nominal

ion

do

no((tr»i^nini

: /<'ino<l-

ilin

Ali

(Jnl(lMH(

Ion l o(j(( jnîn

;nail ( 't/'

innonp' \\';ili a

V.v-

liil p;ii- r\l;iloi|

(le

Mossonl,

(ilia/i

I.

A

sa

nn^it.

(r;iiM»i<l

smi

lils

^

(oissnf,

«-l

nn

jkoi

plus

lai'd,

son

aiili'r

(ils,

Mou-

/all'croiltl

in

(

iUdMjl.nn,

lui

avaient

sircc<'Mlô.

(ifMloMnifr,

par

snil(^

(lo

sos

|i(»i)s

1

apporis

avec

l<'

Sultan

Salali

oddin

Kyonhi,

lui

noinnn '

d'dinii ivfMiionf

i)ar

lui

Atabc»/ d'Krliil, en

TjHO-

Ainsi

(ju'il

est

dit

plus

loin,

â

la

desci ii)tion

de

sa monnaie,

co

princMî

('iU(iM|huri

est

('('dôhrn

par

sa

bravoure

et

ses qua-

lih''S

distiniiuèes.

Vno

anfi»^

maison

do

inônio i^'onre

est

celle

do

lîedreddîn

I/)U-L<»n.

(jui

lui lonuionips

au

sorvioo

i\o

Naoiioddîn

M;iliin')ud.

dos lîoni

-/oimn

i, dorni(M'

Alaboq

do

Mossoul.

(^(^lui-ci

n'ayant

laiss('

à

sa

mort

aucun

licritier, Bedreddin

Lou-Lou

lut

nommé

â

sa place Atabeq

de

Mossoul

i)ar

le

Ivlialil'at

Abasside,

en

03

1.

lîedreddin Lou-Lou

a

laissé

trois

iils

qui

ont

pris

suc-

cessivement

le

titre

d'Atabeii

(\q

Mossoul.

Il

n'y

a rien d'im-

portant

â

enregistrer

à

l'actif

des

deux

derniers.

Seul,

le

règne

du

lils

aîné,

Melik Salili

Ismaïl,

qui

a régné

à

i)eu

près

trois

ans,

ollre quelque

int(M'ôt

bistorique.

Ces

princes

ont

légué

de

()?)\

b.

(KJO,

soit

en tout

vingt

neuf

ans.

IV.

Béni

Eyoul».

—

Comme

on

le sait,

le

gouvernement

des

Eyoubites

se subdivise

on

jilus

d'ur.e

bianclie.

^lais

en

les

considérant,

soit

au

point

de

vm»

(\i^

louis

srouverp.ements,

soit

â

celui

de

leurs

maisons,

los

monnaies

que

tous

ces

princes

ont lVap})<M's,

l'ornient une

collection

h

part

dont,

le

catalogue

doit

se

})nblior

aussi

sous

peu.



^

XIV

NTuonrr.TioN.

fis

1

l'IlMlV

I

i

1

1

1

1

'

no

irnnolii

>

u<'

r»' ;j,()nvcrnon ioiit,

qui

s'osl

ôlablic'

à

Moïyalhrikîii,

villo

di^

la

i\lôs(>polaiui(\

avant

à

sa

lole

tlos

princos

dosceiuiaulsilo

IMclik

Aadil

Eyoiil>i,

el,

avaul

leur ôlablissoinont,

ce moine

princo

Melik Aadilol

son

fr<^ro SaJaheililîTi

Yunssuf.

qui

po^s»ulai(Mil

drjà

co

pays,

(les

princos ont

iVappô

ilos

uionnaics

à

rimilalion

(\o.

colK^s

dos

princos turcomans,

o'ost-â-dirc

d(^s

monnaies de

cnivro

â

rcprôsonlalions, oommo colles

des

Oitoks

cl des

Zeuguîs.

•A

cause

donc

xle Ja a'raïuîe

analoc'-io

do

ces

monnaies et de

la

proximité

dos

lieux

de

iVappo,

nous

avons

cru

devoir

les

classer

d.ans

le

présent

Catalogue.

Le

nombre

de

ces

princes

Eyoubitc^s, leur

nom

et

la

du-

rée

de leur règnt^

ètairt

donnés

dans

le

classement

de

leurs

monnaies,

il est

superllu

de nous en

occuper

ici.

V.

Xumismatique.

—

Los

historiens

p.c

donncrit

aucun détail

sur

La

numismatique

des Emirs

Orloks

et Atabeqs.

Ils

s6

contentent de

dire

parfois

que

tel

prince

a

liappé

à

tel

en-

droit

des

monnaies

a

son

nom.

Pai-

conséquent,

tout

ce

que

nous

pouvons

dire

dos

causes

qui

ont

déterminé

tous

ces

princes,

à

celte

époque,

à

adopter

un

type

de

monnaie

spécial

et

n'ayant

aucune

analogie

avec les

monnaies

mu-

sulmanes

d'alors en

général,

ne

s'appuie

guère sur

des do-

cuments

Iburrùs

par

rbisloire.

Gela

résulte de

l'étude

même

de

leurs

coins;

des

renseignements

qu'ils

offrent;

déconsi-

dérations

sur

les

Contrées

occupées

par

les

principautés

de

leur

époque,

et

enlin

de

leur

façon

d'être. D'ailleurs tout

ce

que les

numismati:^tes

européens

ont écrit

à

ce

sujet ne

repose

que

sur

des

déduclions

analogues.

Les

monnaies

des

Turcomans

sont

presque

toutes

en

bronze,

mais

elles

diffèrent

complètement des monnaies

en

bronze

des

Khalifes,

appelées

Fn/^^

soit en t^'pe,

soit

en

mo-

dule.

Elles

ont

des

repréîsen

talions

sur l'une des faces

et

sur

l'autre

des

légendes

pieuses,

avec

les

noms

et les tifres

des

émirs.

En

outre,

leur

module est assez grand.

Pendant

le

règne

des

premiers

Khalifes,

on â\

ait émis

de^

monnaies

à

représentations en

imitation

des

types

sassa-

nides

et

byzantins, mais

sous le

Khalifat

cl'Abdul Melik bin

^



H

I

\

I

I

;

-

h

I

'

I

I

u

N

30

cy,

Mcrviiii,

I.»

ciiKniirMii»

Klialilc

KinoNvî,

on

a

ahîuxlonné

ccssor-

tos

(le

iiKMiiKuos

p(Mir

ndnplri'

(If'liiii

li

voiiiciit,

en

71-77

<lo

rur^girc,

(•»;

lypc

i)ro|)rcm(Mil

Aruhc,

r|iii

est

conmi

do

tout

1<î

moiulc.

A|)rôs

cell«*

dîilo,

il

ix

vAr,

(Vnpp**;

jiîuTois,

dans

ccr-

tniiK^s loculitôs,

des

iiionnaips

de

rnncicii

lyp^%

mais les

I\lialilrs

l'jiK'Wvi'dis,

Al)assy/'lis

ot

los

l''alimvêlis, ainsi

que

l(\s

aiilrcs

lOiiiirs

ninsiihnans,

ont suivi

r(;\«»in[d<; d'Abdul

Melik

on

inirodnisanf

de Icnips

on

tom])s

ffnrdquos

rnodiii-

('alii)ii.s

(liiiis

les

h'uc'iulfs.

Apr^s

i(u;iiio

siôclos

d

dcnii,

et

i)f,'ndont

quo

le

susdit

l.\

p(*

des coins

niusuhnans s'ctait

d«''rinitiv(Mii<'nl

établi

piirloiil,

l('s

princes Ortoks

ot

/«Mij^niis,

rovonant

à l';in-

cieii

tvp»,

jiMp[)rr('iit

dos

monnaies ayant

dos

rcprôsenla-

tions li{^uiôes

sur

l'une

dos

laces.

Uuelle

en

peut ôlre

la

cause?

C/esl

sjns

doute

pour

f|ue

ces

monnaies

aient cours

dans

les pays Francs

et Hy/iintiiis

f|ui

l<'S

enlouraient

alors,

l)()ur

l'acililcr

ainsi

le

trafic

et

pour

dôvelo[)por

leuis

rela-

tions

coinniorciales

avec cos

pays.

Selon

les

historiens,

le

même

mobile

avait

(ait

que les

luemières

monnaies

mu-

sulmanes,

comme

nous

l'avons dit plus

haut,

avaient

été

imitées

des

types

sassanides

et

byzantins.

On

peut penser

(|uo

le développement

des

transactions

commerciales aurait pu être

obtenu

tout aussi bien

avec

des

monnaies

d'or

et

d'arirenl,

oyant

une

valeur intrinsèque,

et

sans représentation

figurée; mais

il

ne

laut

pas

oublier

qu'il

l'origine

les

Ortoks et les

Atabeqs étaient

dans

un

état

nomade,

et

que

le

siège

de

leur

gouvernement

n'était

pas

encore

fixT*.

Do

i)lus,

ces

princes étaient

continuel-

lement en guorio,

et

par

conséquent

ils n'avaient

pu

s'occu-

per

des

questions

économi(]ues

de

leurs

Etats. Il

était

donc

bien

dillicilo,

])our

eux,

de frapper

des monnaies

en

métal

précieux,

loi

que

Tor et

rnigent,

qu'il

leur eût ét( '

très

dispendieux

de

se

procurer.

Ils préférèrerit

donc

lVai>pôr

des

monnaies

en

cuivre,-

et

pour

les

ècoubn*

i)lus

facilement

dans

les

pays

environnants,

ils

imitèrent

quel(|ues

types

des

monnaies à

représentations

ligurées

des pays chrétiens.

D'autre

part,

pour que

leurs

monnaies aient

cours

dans

leur

propre

pnys

au

njème

litre



SX

«il

?

XVI

INTRODUCTION.

que

les

dirlioins

dos Khalilos, ils

y

ajiuilôrtMil ilo

UMups

on

temps

i]iieU|ues lègoiulos

en

loUn^s eoiiliques.

Ce

qui vient

d'être

dit

ne

pouvant s'appli(|uoi'

({u'aux

premiers

temps

de

la

diuninalion dos

Oi

loks

et

dos Zenguîs,

on

pourrait

objeeter

({ue ])lns

ini

il o{

pondant

bien

dos an-

nées, lorsque eetle

domination

«Mail

(Icmcmhk^

stable,

ils

au-

raient pu

se

i>asser

de

ces

sorl(>s

(\('

monnaies

à

rci)rèsen-

tations et eesser

d'en

IVappor.

A

oela

on peut

répondre

par

eetle

considération,

que

los

populations

soumises

à

leur

gouveinemeut

s'élaul

déjà aoooutumées à

ces

monnaies

par

une

lonirue

praticpie,

les

Piinces

Oi'loks

et

Atabeqs

n'ont

pas

cru

devoir

y

renoncer

et

ont continué â

émettre

dans

la

suite

de

leurs

successions

an

pouvoir des

monnaies

en

cuivre

et

à

représentation

sur

le

type

adopté

par

leurs

aï-

eux.

I/usage

on

Tut ainsi

consacié

tant,

à

peu-près, (j[ue ces

États

ont

duré.

Ces

considérations

sont

confirmées

par le

fait

que les

Meliks

Eyoubiles,

établis

à

]\leïya(arilvîn et

dans les

contrées

environnantes,

se

sont

vus

obligés

de

conserver

le

même

type

de

monnaies,

que

leurs

prédécesseurs

y

avaient

adopté.

Les

monnaies

à

représentations

dont

il

est

question,

ne

sont

pas

toutes,

comme

celles des

premiers

Khalifes, une

imilation

des

monnaies

sassanides et

byzantines. Quelques-

unes

imitent

les

monnaies

sassanides et

séleucides,

d'autres

celles

des

grecs

et des

romains

;

un plus grand nombre

em-

pruntent

leurs

représentations

aux

monnaies

byzantines. On

rencontre

aussi,

parfois, des

ligures

mythologiques

et

astro-

logiques,

des

dessins

dans

le

style

persan,

et

enfin

cer-

taines

figures

qu'on

serait

tenté

de

prendre

pour l'effigie

de

ceux

au

nom

de

qui

ces

monnaies

sont

frappées.

Ceci

peut

se

présumer

surtout

pour

los

monnaies

frappées

à

Meïya-

farikîn

par les

Eyoubites.

Il

se

trouve

sur

quelques

monnaies

des

Ortoks

des

lé-

gendes

et

des

noms

en

caractères

latins d'un côté,

et de

l'autre

des

légendes

arabes

mentionnant

le

nom

de

l'Émir

titulaire.

Quelques

numismatistes

européens

ont cru

voir

là

des

monnaies

frappées

en

commun

par

deux per

sonnes.

Nous

ne

pensons

pas

qu'il en

soit ainsi,

carie nom écrit en

ïi



IMIIODLCTION.

XVII

=f

rnrnot(^rcs

<^tranpnrs

>o

rnpportr»

rrorrlinnirp

^

Vof[]rj\o

rpii

s»'

trouve

sur

l:i

iikmju.'uc

f

l

dont

le

liluhm»;

iTcst

nullcui(;iit

(•onl<Miipoi;iiii

(U;

l'Hiiiir

Ortok «|ui

Tn

IVîipp^ô.

Sur

les

inou-

u'Mos

(les

Ortoks

(»t

<los

Ataboffs

so trouvent

aussi

dinV^ronts

rstnin|)illaôs

sp-^

iniix

dont

llon^

nous

orcuporons

plus

loin,

:'i

I:i

(IrscripI

ion

des in(>iin;i

irs.

I,os

n|•t(.|^s rt

l«»s

AtalxMjs,

de

iiiriiu-

qii'ils

ont

tr.'ij.p»',

vns

l;«

lin

dr Icnr jôuvorneuicnt,

dos

uionnaios

en

bronze

s;nis rrprrsontalions

fij^nirêcs,

ont

aussi

r'^mis

dos

monnaies

d':irL;*Mit dans b»

style

de

celles

des

Khalifes

Abassides,

des

IMiii(( s

Kvoul)it«»s

(»t

Seldjoukiibîs.

Les

Atabeqs

ont

seuls

('•mis,

plus

tard,

(]n(d<{ues

monnaies

d'or

à

Timilation des

ilinars

des

(l(M niers Khalifes

Abassides.

Nous avons

cm

(bôir

joindi-o

a

ce

Catalogue

pour

en

faciliter

Têtudc,

un tableau

généalogique

des

l'rinces

Or-

t(d\s

ri

/enguîs,

ainsi

qu'un autre

tableau

contenant

les

noms

(ju'on

trouve

sur

leurs

moimaies,

avec

la date

de

leur

régne,

et

ceux

des

Khalifes

Abassides,

des

Princes

Eyou-

bites

et

des

Sultans

Seldjoukides

contemporains,

de

la

pio-

lection desquels

ils jouissaient.

La

confection

d'un

Catalogue

des

monnaies

turcomanes

n'offrait

pas

d'aussi

grandes

diiflcultés

et

n'exigeait pas

de

connaissances

spéciales

aussi étendues

que

celles

d'abso-

lue

nécessité

pour

faire un

Catalogue

des

monnaies

des

anciens

Khalifes.

J'ai

donc

entrepris

ce

travail sur

le désir

exprimé par

la

Direction

du

Musée

Impérial,

1res

flatté

que

je

suis,

d'ailleurs,

de faire

son

premier

Catalogue

numis-

matique.

Sa

Majesté

Impériale

le

Sultan,

notre

Auguste

Souverain,

qui s'intéresse

au

plus haut

degré

au

progrès

des

sciences

et

des arts

dans

tout

Son

vaste

Empire

daignera

bien

vou-

loir

agréer

l'hommage que

je

fais à

Son

Musée

Impérial

de

ce

modeste

travail.

Que

le

Tout-Puissant nous

le

conserve

longtemps.

/.

GHALIB

EDIIEM



n3

V



H

C5

(

CI

'A

o

o

-y:

n:

?>3

G^l

Ci

«

^—

A;

/

v:

C3

t/J



AVERTISSEMENT

Nous

avons acloi»té,

pour la

transcription des

mots

et

noms

arabes

-et

turcs,

la

prononciation usitée

à

Constanti-

nople,

sauf (luolijues

rares

exceptions

:

Pour

^

=

kli

;

jet-l^ =

z;

^^

=

8,

ss;

o^

=

ç;

ç^

=

n.

'o,

'ou

;

^

=

gh

;

J

=

k

;

iî

=

q

;

d'T

=

gu

;

j

=w

;

^

=

î'

ï,

y

;

<iî^

=

e

;

^jS =

i

5

<c^

=

0,

œ,

ou, u.

VIT



v>r

y

—

=—

—

BENI

ORTOK.

BRANCHE

SUQMANYEH

A

niîSSX-UEYFA

ET

A

AMED.

A.

11.

k\).

J-C.

I.

Emir

Suqmaii

bin

Ortok

bin

Eqsuq.

'

483

1090

II.

Ibrahim

bin

Siiqman.

498

HOi

III.

rviiqneddin

DaAvoud

bin

Suqman.

502

1108

IV.

Fakhreddin

Kaia-Arslan

bin

Da^vond.

543

1148

Y.

Noureddîn

Mohammed

bin

Kara-Aislan.

570

1174

AI.

Kolbeddîn

Suqman

II.

l)in

Mohammed.

581

1185

VIL

Nàçireddîn

Mahmoud

bin

Mohammed. 597

1200

VIII.

Ruqneddin

Mewdoud

bin

Mahmoud.

619

1222

Fin

629

1231

—

^•^

^—

?—

H



*'

IV.

FAKIir^FDDIN

KARA-ARSLAN.

A.

II.

. >i;j-i7U

.Vil.

J-t.

IIIVII7I.

TYPE

I.

i;

II,

\ y.

c

-

1-

An

noR.

Siuis

nom

de

ville

\:\{\K,

KiliLiic

iruii

rui

Iciiaiit

de

la

iiKuii

<lroil<

un

s(M4)trc

et

(lo la

gauche

un

globe.

(

Imitation

(lu

style

monétaire

de

la

basse

époque

byzan-

tine).

Du

côté

gauche

de

la

tète

se

trouve

écrit

verticalement

(^-*

^)

ce (jui

indique

d'a-

prcs

le

calcul

d'Abdjed

Ton

550.

nKVKUS.

(Écriture

coufique)

1.1 II

1

r

-<e><^

PLANCHE

r,

Diamètre

28

mm

—

2a

—

Même

type,

même

légende,

seulement

les

mots

(>-

<—

sont

sans

points.

D.

'2r'



Sx

OirrOKS

DE

QEIFA

ET

DAMED.

=K S

F.

TYPE

11.

li

1

(»

\

Z H

^2b-

An

n59.

Sans

nom

de

ville.

^

Buste

crun

roi

(^

S

haibn

(

îniila-

^'

.r

tion

des

mon-

^•

j

naies

byzan-

-C

^

tines.)

*1i-

R.

Au

centre

:

Buste

d'homme

inberbe,

tourné

lin

peu

vers

ta

gauche.

Légende

marginale:

j>Ujl

1^

^^

^^J

J^Ul

<m\



l'AKIlIlKllDIN

KAIIA

\r,SI,AN

F.

R.

TYPE

III.

i: i;

Il

\

/.

t:

-li-

An

.SfU).

Sans

nom

(l(;

ville.

Vil

dessus

:

A

gaurJK'

:

A

droite

:

Au n)ilicu

:

l'no t(He

d'iioriimc,

les

cheveux boucles,

tournée

vers'

la

gauclie.

'.^

Vl

diU

PLI.

(Mauvaise

écriture

)

D.

28

mm

Môme

type, variété

de

coin,

fruste

D.

-26'



1

ORTOKS

DE

OEIFA

ET

D'AMED.

-^'m

TYPE

IV.

1

i;

ONZE

—

5

~

Saiis

date

et

sans

nom

de

ville.

F. Au

milieu

:

Une

A'ictoire

ailée

tournée

à

gauche,

tenant

d'une

main

une

tablette

carrée,

portant

l'inscription

ïSx

et

de l'autre

main

une

palme

;

sous

ses

pieds

on

lit

le

mot

SIS.

Légende

marginale:

VICTORIA

CONSTANTIN

AUG.

(^Imitation

du

style

monétaire

de Cons-

tantin le

Grand.)

'•S

.

-

PL.

L

D

30

mm

W'

9i-

m\i

n



l'AKimiODDIN

KAIJAAHSLAN.

F.

R.

PL.

I.

T

Y

P E V.

il II

(I

\ /. f.

—

G

a

—

Date

(loiilciisc

'-,

sans

nom

de

ville

•>^*

)

.1

y

-

V

I.r

(llirisl

nssis

sur un IrniKî.

(

ImitalioM

dos

moiiiiMios

(I'Imii-

iiiiuiiK'l

I

.

(

loin-

(Pièce percce

)

IJ.

2o'

F.

Comme

le N

[\h

^seulement

au

lieu

des

caractères

des deux

côtés

de la tète :

A

droite :

^^

v_

A

gauche:

sx-\^j

Près

des

pieds

gauches

une plaque

ronde

avec

or-

nements.

R.

Gomme

lo

X-^

G

«•

(Percée)

I).

-28 ^™

Remarque.

—

Sur

1;\

l'ace

et

tics

deux

côU's

de

l'effigie

de

ces

deux

monnaies

se

trouvent

quelques

caractères

arabes

et

cliittros

indiens

probablement

destinés

à

indiquer

la

date

de

la

trappe,

mais

il

a

été

impossible

de

les

déchiffrer

d'une

manière

certaine.

M



8

ORTOKS

DE

Ql

lll

\

i:r h

A

MED.

mi

TYPE

VI.

15

li

N Z

K

-

()

i'

-

Sans

date

et

sans

nom

de

ville.

I

F.

Buste

de

Jésus-Gbrist,

limbe

avec

croix.

(Imitation

des

monnaies

byzantines)

.

De

cbaque côté légende

grecque

illisible.

R.

Jj\

J

jMwjl

1^

^^-S^

D.

24

/

mm

1«2

-



I

V.

NOUI^KDDIN

MOHAMMED.

A.

Il

r»7o-r)Hl Ap.

.i-(

.

Ii7i-lh:..

TYPE I.

H

R

n

N Z K

F.

An

o7l.

Sans

nom

de

ville

ay.'int

une

haii-

-^

'^

(lolcttc

enroulée

f

'

j^

sur

son

j)uignot

,

-^

ij;aucbc

et

fi-

V_

xèc

sur

rèpaule

^

droite.

^

R.

PL.

I.

D.

-iS



^vm

10

ORTOKS

DE

QKIFA

ET D'AMED.

^

TYPE

II.

i: i;

N Z H

-8-

An

o76. Sans

nom

de

ville»

p,

^

•>

Eiîigie

(Fun

roi assis dans

une

niche

voûtée, tenant

de la

main

droite

un

globe,

i Deux

anges

ailes se

tien-

nent au

dessus

de

la niche.

R.

s»

]

>

u

-9-

Variété de

coin.

-^$->-

r

PL.

L

D.

28^

D.

28

,)oraiu

n



—

«S

Il 9

VI.

kothi:ddin

suoman

ii

A.

II.

:.M-:.1)7

A|t.

. -('.

IISÔ-L'OO.

TYPE

I.

i;

il

(I

N

Z

K

HISSN-

QEIF

A

-

10-

F.

Au

milieu:

l'îlii;io

d'uii

roi

bailtu

couruiiiK ', louniô

vers

la

gaucho.

(Imitation

des

monnaies Sassanides

j.

Légende

marginale

: Oy

l^j

-^' <:-

^r-ÎL

s_;

[

^

<ui

^l

]

j^

R.

[^]

crJ

^;

jû\

<iiui

PL.

I.

(Pièce percée)

L).

28'



12

ohTOKS

DE QEIFA

ET

D'AMED.

TYPE

II.

B

K

N Z E

-11-

An

o84.

Sans

nom de

ville

F.

Au

dessus:

jf^^j

^j^

^

Deux

bustes de

profil,

opposés.

(

Imitation

des

mounaiôs

d'Auguste

et d'Agrippa

).

R.

^1

Ja)

.Ul

D.

29

mm

-12-

Méme

type.

L'écriture

de

la

légende

diflfère

et

la

date

est

plus

lisible.

PL. I.

D.

29

mm

m



m

KOTI'-i;iil'l.\

5l,uMA.N

11.

F.

TYPE

Ml.

i; i;

(I

s

y.

K

Ail

:iîM.

Sans nom

do.

ville.

l^lliLïiii

«riiii

r<»i

i'('i)rôsenlV'

ini-forps,

r-oiut

'Tune

conronno,

toiiniit

de

la inaiii

droiln

un

sceptre

(d

(1(>

In Li'nuclic

un ^loho.

(

Iniil;ili ii

des iiion-

n;u('s

de .InsI

inicn

I.

)

A

druit<' :

A

Liauclic

:

\6

A ^

.

R.

PL.

I.



riT

vu.

NACIREDDIN

MAHMOUD.

A.

11.

.V.)7-(Ut)

--

Ap.

. -('.

12(M)-1222.

TYPE

I.

r.

R

ONZE

HISSN'QEIFA

~U-

AN

610.

p^

Aigle

à

deux

têles

ayant

sur

sa

poi-

C.-

^

trine

le

signe

^

.

.^

o

^

(

L'ensemble

rap-

-C

pelle

une

figure

S^.

humaine

)

.

m

R.

r^^

^

.9'

^-

D.

28^

[1]

Quoique

la date

de

cette

pièce

se

lise

[ Wo)

il

taut

la

lire

(•\>-)'

^^

^^^^

à

cette

époque

on

se

servait

des

chiffres

indiens

dans

lesquels

le

zéro

(•)

était

repré-

senté

par

le

cinq

actuel

(o)

.

m



PL.

I.

F.

Au

roiliro

NATlRMlthlN

M

\llMMtD.

-

ir>

-

Vîirirli';

(Iti

coin*

-

10

a

-

Va

rie

té

do

coin-

TYPE

II.

Il 11

I)

N

Z K

AMED

—

k;

b

-

AN

611.

16

I).

ir

D.

2:r

Aigle

à

deux

têtes;

\

les

parties

supôri-

.

'^'

eures

de ses

ailes

«^

^

sont

Ibrniêes

de

,^

''

deux

fliiures

lui-

*»•

mailles

en

profil.

Légende

marginale:

@

ù^-^^J

^^^

r^^

V\J^\

<^^

^

3^0^ ù'.

-^

J

->^

R.

Ul

^UVl

L^)l

jL._l

l

^^i

'•^^

^

\

F.

—

s

?.. r-

r.v

^^r

C

0'

V-

'S^

'

J^

7^-^

J

i).

:iO'

llsE^



tO

OHTOK>

11

(^111

A

1

IDAMKD.

TYPE

III.

H |{

(>

N

7. K

HISSN-QEIFA

-17-

AX

6lo.

F.

Giiorri(4'

sur

un

lion

tourné

vers

la

droite,

tenant

de la

%

main

droite un poignard

;

,^

sous

le bras

est

fm'urè

le

~

R.

Au

centre

:

signe

)//•



NAnin:i)hiN

mmimott)

TYPE

IV.

i:

i:

N

z

K

AMED

-

11)

AN (Îl7

F.

l)rii\

(M'r(l<\s

coiicciilriqiK's

r-ii

s|)ir';il<';

Au

iiiiliiîu

:

Aiiilo

;i

«loiiMo

t^lo.

Au

dessous

de

la

(jinMio,

le

Kiiti'e

los

(l(Mi.\

('('l'clt^s

concciiliifiiiPS :

Iul(''ri(Miroiii(Mil

:

Jj)l

|

j^^

\

^^''

|

^'

Extrriourciiiont

:

J'j'

J

j

\

>^j'

^J

^'\

-^^

l^'

|

j>^

R.

Sceau

de

Salouion.

Au

inilicî:

Dans

les six

triangles

:

^^1

j^l^^—l'^-l'Û

v^

Dans

les

angles

extérieurs:

j^^|

jJi|^l|-*î|Ûi|^XVi

D.

24 ^

-*r-§-^*-

L

^

a



18

F.

R.

PL.

II.

VIII.

RUQNEDDIN

MEWDOUD.

A. H.

(11'.I-II2 I

A|i.

.I-C.

122i-12: l.

TYPE

I.

i;

i;

Il

N

1



lliyNKItltlN

MKWIillI

I)

11»

-21-

Mrliir

IVpc,

srlllriiirlit |;i

(|;|i.r

est

rc]i\i'

I).

-i.'i

-22-

Commo le

N

priV-rdcnl, nu

jh'u

Iriisto.

I).

2V

Los

priiu'os

Orlokiilcs

qui onl

rèiinè à

Ilissn-Oeïfa ot

;«

Anicd étant

los

descendants

de

rÉmir

Siujmnn,

filsd'Ortok,

sont

connus

sous la dénomination de

Branche-Suqnianyéh

(«Çv/^

;*»

[>]_

(^;çs

Emirs

sont

au

nombre de

liuit.

On

n'a pu

trouver

jusqu'ici

des monnaies

frappées

au

nom

des

trois

premiers, Suqman,

Ibrahim et

Da^voud

;

sui-

vant

toute

probabilité

ils

n'en

ont

point

émis

;

d'ailleurs,

au-

cun chroniqueur

n'en fait

mention.

Aujourd'hui

la

plus

an-

cienne

pièce

Ortokide

connue est une

pièce

de

Fakhréddîn-

Kara-Arslan.

Depuis

celui-ci

jusqu'au dernier

représentant

de

celte dynastie,

Ruqneddin-Mewdoud,

tous

les

Émirs

ont

successivement

frappé

de

la monnaie.

Comme

nous

venons

de

le

faire voir,

toutes

ces

mon-

naies

sont

de

types

diirérents.

Ainsi,

pendant

son

règne,

cha-

[1]

Quoique

lc8

Instorions

Ihn

Eçîr et

Abulfnla

aient

«Vrit

ce

nom

avec

un A

(ûU^-)

nous pensons que la viritablc

orthoi^aphe

est

(ôU^)

avec

un i),

comme

il

est

inscrit

sur

toutes

les monnaies.



tO

OHTOKS

1>K

QE\\'.\

Kl

1)

AMKl),

que

Émir

a

frappô

plusiours

variôlôs

(]o

\)ibces,

sans ja-

mais

ompriinter

los

lignros

adoptées

par un

antre

Kinir.

Ces

lÎLTuros

ot

ces

ornements

s

)nl

dessines

avec

un

eerlain

art

et

los

leirendos

èeriles

en

eaiael^res

contuiucs

sont

de

ixenro

di lieront

ot

souvent Ibit liracieux.

Les

monnaies

de

Kara-Arslan

et

de

Noureddîn

Moham-

med

ne

tnentionnenl

pas

le

nom

de la

ville

où

elles

ontètè IVap-

pèos

;

mais

aprt>s,

les

monnaies

de

Souqman

II,

Nàçireddîn

Mahmoud

et

Nouroildin

MoAvdoud

portent

le

nom

du lieu

d'émission.

Les

moimaies

de

ces

Irois

Êuiiis

n'ont été

frap-

pées qu'à

llissn-Ueïfa

el

à

Auiod.

Pour

Ilissu-OeiCa

on

s'est

contenté

d'écrire:

Hissn.

Parmi

les

plus

anciennes de nos

monnaies,

on en a

émis

sans

date

;

mais

dans

la suite elles

portent

presque

toutes

l'année

de

leur

émission.

Sur

les plus

anciennos, les

dates

sont

indiquées

d'après

le

système d'Ahdjed,

puis

en

lettres

arabes

el

quelquefois

aussi en

chiffres

indiens.

Les

Émirs

Orloks

se

sont

donné

dos

titres

et

des

qua-

lifications

tels

que

:

Melik-ul-Eumcra,

^lelik-ul-Alim

El

Adil,

Moîn

et

Naçir, etc.

Ces

titres

ont

été indiqués

dans

des

tables

spéciales

qu'on

i)Ouri'a

aisément

consulter.

En

outre,

ces

Émirs

voulant

imiter

les

usages des Émirs

Arabes

ont

ajouté

à

leurs

noms

des

surnoms

: par

exemple

Suqman

II

s'intitule

: Melik

Messo'ud

et Naçireddîn

Mahmoud

s'inti-

tule

Melik

Salih.

Les

Ortoks,

pour

donner

une preuve

de

leur

déférence

envers

le

Khalifat

et

en

témoignage de

leur alliance, mirent

sur

leurs

monnaies

les

noms

et

les

titres

des

Khalifes

con-

temporains

Abbassides.

De

même, pour

pouvoir,

en

cas de

besoin,

trouver

aide

et

protection

chez

les

Émirs Ej^oubitoîs

dont la

puissance

avait atteint

son

apogée à

cette

époque,

ils

ajoutèrent

les

noms

et

les

qualifications des

Meliks

de

cette

dynastie.

Les

monnaies

de

la

branche

Suqman

sont

généralement

en

bronze,

d'un

grand

diamètre

et

d'un

lourd

poids.

Les

fuis

arabes,

c-à-d.

les

monnaies

en

bronze des

Khalifes

étant

=m^

^i



Bfli

»

B

(II;

I

mK-^ hi.

iilli \

1,1

h

\MI

h

î

(1*1111

plus

|i.'(il

iikmIuIc

rt

jcii-

coiisêiiii'

iii

«l'iiii

jioifls

iiiln-

ii.iir,

celles

des Kinirs

avyirnt

sans

doiilr

iiiic

plus

jurande

VMJt'iir.

11

est

vrai

(jik;

imiis

n'avons

Iioun*'

aucun

rcnsci^iMiiicnl

liist()ri({uo

à

ce

sujet;

mais

coninif

nous

le. \

eii-ons

dans

la

suile,

les

monnaies

des

OiloUs

(jui

ont

r(''f;n<''

â

Mardiii

por-

tant

le

mol

-dirliem»,

il osl â

supi)C)ser

(ju'ils

avni'iit

la

nicnn' valeur

«{ue

les

dirluMus

des

KliaJilV's.

nn;int

aux

i\-

ii:ures

_Lrrav(*'es

suilcs

moimaics

nous

pensons

(ju'rllos élaieiil

destinées

à

racilil<i'

les

hansaclions

coininorcialos

ou

aulros

avec

les

peuples

clir(''tiens

du

voisinage chez

lesquels

elles

avaient

peut

l'ire

une

eeilain*'

\alcnr.

Sui

les

monnaies des

Orloks

de llissn-(jerta

et

de

MiU'-

din

on

i-em;ii(iii<'

un

siii'ne

si)êci;il.

( o

sîjj^ne

^

est tantôt

cuire

deux

lii^nes

p;ii:illMes,

tantôt

entre

deux

astres.

Il

est

i)articuliei'

aux

15eiii-()i

(oks

;

de

nn'Muc,

cliacime

des

trihus

Tiirconianes, Mongoles, clc,

avait

ses

enddénies

spé-

ciaux

de types

dilïerents.

On

verra

plus

loin

que

les

monnaies

Zenguides

portaient

aussi des signes

particuliers.

Outre

les

signes

distinctifs

et les uiar(|ues

on

voit

également

sur

ces

monnaies

des

fleurs

et des

lignes

sans aucune

signilication,

qui

n'ont

qu'une

va-

leur

ornementale.

-t-$^

^



BENI

ORTOK.

A

KHARTABIRT

tii

A. H. \\u

J-C.

I. linadetldîn

Ebou-Beqr

I. bin

Kara-Arslan.

581

1185

II.

NjzaineJdin

Ebou-Beqr

11.

Lin

Eboii

Beqr

1.

(j(JO

l 203

III.

Ibrahim

bin

Ebuu

Beqr

L

OiO

1223

IV.

Ahmed

bin

Ibrahim.

G85

1286

[IJ

La Ville

de

Kliarpout

s'appelait

anciennement

Khartabirt et aussi

Hissn-el-

Zeïad. Cf.

Jacut, Dict.

géogr.

Vol. I.

p.

417.



r

«s

H

I.

IMADKDDIN

KBOU-BEOR

I.

A. II.

5X1-IHI

\\>.

i<

iisr).|'< ii:i.

TYPE

I.

\:\\ii\

1

1.

-23-

Ail

n\)u.

Sans

nom

de

ville

F.

Tète ceinte

du bandeau

roy-

nl,

tournôo

vers

la

i;auclie.

(

Imitation

des

monnaies

i^reccjues

)

R.

PL.

II.

yy-\'\

-

D.

KT ^

WOk-

-%9



8*

^%

ORTOKS

DK

KU

AnTAÎUHT.

-24-

Dalo

illisiblo.

p.

Variété

do coin.

R.

VV^

^^

^

.

,.

P

•

•

•

D.

24

mm

Les

Ortoks

qui

ont

régné

à

Kharpout

appartiennent

à

la

branche

des

Suqmans.

Ils

sont au

nombre de quatre

;

le

premier

est

Imadeddîn

Ebou

Beqr,

lîls

de

Kara-Arslan

;

après

lui, régna

son

fils

jusqu'à

l'année

620

A.

H.

Les

historiens mentionnent

ces

deux Émirs

et

ne donnent

pas

assez

d'éclaircissements

sur les

deux

autres

;

mais

dans

la

préface

d'un

manuscrit

intitulé

El-TénJcihât

(j^u^^^i),

écrit

sous

le

règne

de

Melik

Ahmed

des

Béni

Ortoks,

et

daté du

mois

de

SeferGSô^

il

est

dit,

qu'il

y

avait

encore

deux

Émirs

dont

l'un est le

dit

Melik

Ahmed

et l'autre

son

père

Melik

Ibrahim.

Ce

manuscrit

est

digne

de

foi,

car

il

donne

les

noms et

les

titres de

ces

Dynastes avec

leur

généalogie

de

la

manière

suivante

:

»



»'

OIITOKS

hi;

KIIAIIIAIUHI.

'io

j.'nnltMii'

(h-

(<•

iiiiiiiiix

I

il

;i)(iiitr

cl)

Miili-0 r[iu'

Mflik

Miiiird

.'tint iiii

i»riiu'<î

;imi;inl

Ir's

;iils cl

les

sciences.

<jih>l(Iii('s

liisloricMis

]);irlpnt niissi

du

(Ippinor

Kniir

do

cette

(1\

iiiislit',

(

)rh»k-s('liMli.

(loimnc

l<'s

mounnios

des

antres

Oi'toks,

celles

de

Kli;«r-

lalurl

porleid

aussi

tics

liijçurcs

,i;ravêcs;

le

module

seulement

en est

plus

jxdit.

Nous

ne

connaissons

jns<|u'y

présent de

ces

d\

nastes

(]nr

(jndiph's

Iv^jcs

de monnaies

ri'ai)pêes

par

Ima-

deddin

Ebou-Be(ii'

I.

Sur

CCS

pièces

on

lit

la

date

de

rémission

;

mais le

nom

d(^

la

ville

on elles

ont

été

Irappèes

n'est

pas mentionné.

3*=



-^m

M

BENI

ORTOK.

BRANCHE

ILGHAZYEH.

A

MA Kl)

IN.

A.

II. Ap.

J-C.

[

I.

NeJjinotUlîn

Ilghazî

bin

Ortok

bin Eqsuq.

502

1108

II.

Hiissamoddîn

Timour-Tascli

bin

Ilghazî.

510

1122

III.

Nodjineddîii

Elpî

biii

Timour

Tascli.

517

1152

lY.

Kotbeddiii

Ilghazî II.

bin Elpî.

572

1176

V.

Hussameddîn

Yolouk-Arslan

bin

Ilghazî

II.

580

1184

VI.

Xaçireddîn

Ortok-

Arslaai

bin

Ilghazî

II.

597

1200

VII.

Xedjmeddîn

Ghazî

I.

bin

Ortok-Arslan.

G37

1239

VIII.

Kara-Arslan

bin Ghazi

I.

658

1259

IX.

Schemsseddîn

Da^voud

I. bin

Kara-Arslan.

691

1291

X.

Xedjmeddîn

Ghazî

II.

bin Kara-Arslan.

693

1293

XL

Iniadeddîn

Ali

Elpî

bin

Ghazî

II.

712

1312

XII.

Schemsseddîn

Sàlih bin

Ghazî

II.

712

1312

XIII.

Davoud

II.

bin

Sâlih.

740

1339

XIV.

lissa

bin

Da^voud

IL

778

1376

XV.

Schahabeddîn

Ahmed

bin

lîssa.

811

1408

Fin.

814

1411

_^__

—

^.

^

^

'KH*

^

'^

'^

—

—

3VS



27

II.

MUSSAMEDDIN

TIMOUH-TASCH

A.

II.

.*.Hi-:.l7

.\|i.

I-C.

IL'2-ll.V^.

TYPE

I.

I

Il

N

Z

E

-

25

-

Sans

date

et sans

nom

de

ville.

F.

Tèlcccinlo

du

bandeau rf)yal,

tourn(30

vers

la

droilo; (Iniilalion

des

monnaies

(rAntiochus

Vif

)

.

Sur

le

con,

une

surlrappe reclaiii;ulaii e

portant

le

nom

fcr.-^'

(^'J

.

R.

.V

JL_J1

aii^

.Q.

PL.

II.

£).

-^o

-26-

Môme

type

;

la

surfrappe

sur le

nez

D.

-29

mm

Remarque

:

Les surfrappes qui

sont

sur ces monnaies ont été mÏBes

probablement

l»ar

Mclik Ncdjmedtlin, fils et successeur

de

Timour-Tiisch.

«

^W



i»

111.

NEDJMEDDIN

ELPL

.

II.

M7-:>7'.'

Ap.

J-l.

1102-1171».

TYPE I.

B

II N

Z

E

-27-

Sans

date

et

sans

nom

de

ville.

p

Même

coin

que

le

N»

25

de

la

monnaie

de

Tiinour-

Tasch

;

sur le

cou,

la lé-

gende

[ùi'>J*r^l

[11.

R.

<i3t

JJ

D.

31

i Jium

[1]

Cette

légende

(j._a31

^)

n'est

point

une

surfrappe

comme

celle

qui se

trouve

sur

les monnaies

de

Timour-ïasch.

W^

=*

^-^



WIODJMKDDIN

IJJ'I

-28-

Vaii(''l(5 «le

coin

-

29

-

N'.'uirlr

(le,

coin

9iO

I).

:{()'

D.

28'

PL

11.

-30-

Mème type

que

le

N'^

27,

mais

portant

sur

\œ'\\

celle

surfrappe

rectangulaire

:

jC

jli

dU«

I).

20

mra

Sm

'M»



r-

su

SD

ORTOKS

DE

MAIIIMN.

> <

R.

TYPE II.

1 1; u:

N

T

-31-

Sans date

et sans

nom

de

ville.

F.

Au

dessus :

(jM^)

Deux

tètes

de

profil

ceintes

du

bandeau

royal,

se

re-

gardant.

(

Imitation

des

monnaies

des

Empereurs

romains)

Au

dessous :

(

V

J^j\)2

<l^^

' ^

La

Ste

Vierge

debout,

r

^

la

main levée,

bénissant

—

.^'

l'Empereur.

(Imitation

<^

^

des

monnaies

byzantines U

13

de

répoque

des

Com-

^

^3

nènes)

'^

Inédite.

Poids

:

, >

Diiiiem

l'^

Kirat.

5.24

mm

à,



W

MODJMKDULN

KLPI.

Si

*

I{ ]\

\

Z E

-

:^2

-

M<^nH*

coin

rpic

l.i

innnnaic

prrrr<lc nlp.

PL

11.

D.

3'; ''

-

:}:5

-

Variélt''

de

coin.

m



=KI51

R.

m'n

OHÏOKS

DE

MAUniN.

TYPE IV.

n

i;

N 7 F.

-

35

-

?ans(lale

et

sans nom de

ville

Au

(lossiis

A

droite

:

Au milieu

;

Au dessus

:

A

droite

:

Au milieu

:

^\

Vi

4\ V _

Au dessous:

^^

Jy-j

-^^

awI

j^clLJLl

_ A

gauche

:

ùi*^3^^

j^*^

Deux

têtes séparées,

l'une

regardant

à

droite, l'autre

à gauche.

j

J^\

^

_

Au dessous:

(^3^

J'J

ô'

i^^^

J)j\

j'^

-

A

gauche

:

J^\

jL^î

<ilU

Une

tête

de

jeune

homme

aux cheveux

bouclés.

(Lé-

gende marginale entre

deux

grénetis).

D.

3â

mm

-36-

Mème

type

;

frustC'

D.

30-

-37-

Variante

du N

35.

D.

33

mm



I

NKDJMKDDIN

KÎJ'I

-38-

Variaiile

«lu

N

.T»^

mai^

frapjK'M'

s(mi5

le

rrf;iH'

du

Klialife

Al»l)a8si<Ie

^^^lLA\

Zu^^U

au

lieu

(le

j^.4jIlJ^^\<wLA>tlLi\

elle

porte

sur

la

face à

gauche

le nom

^Àl^[\

cl

à

droite

<w\

^l

J^'

PL.

II.

1).

:i^'

^^^

[l]

Quoique

les

pièces

du

quatrième

t)-pe

ne

portent

pas

de date,

les No.

35,

86

et

37 du

môme

type

doivent avoir

Hv

frappés

sous le

règne

du

Khalife Mustendjid

Billah

(555

—

566 A.

H.)

et le

No.

38

sous

celui

du

Khalife Moustadhy

Bièmrillah

(566

—

575)

;

iMir

consé<iucnt

ces

monnaies

ont

été

frappées

après la

monnaie

No

3

i

(558

)

du

troisième type.

es=

^



R.

PL.

11.

IV.

KOTBEDDIN

ILGHAZI

11.

A.

H.

ÔT'i-ÔSO

-

Ap.

.1-C.

IITO-US

J.

TYPE

I.

B

R

N

'/

K

-39-

Sans

(laïc

et

sans

nom

de

ville.

J

^\

ù

I

Tète

diadémée

d'un

\

—

.

Dersonnage

tourné à

ç

^

]

droite.

(Imitation

des -

monnaies

de

Gons-

,

•^'

tantin

I.)

r\^

J

yjr

.ili

\y*^\

au.

D.

31

mm

«

ti»î



H

if,(;iiAZi

lî

-40-

w

V:iri('l('' (le

CA)\i\'

Ir-

mois sont

nvec

points

I)

:{U

w|tnm

-

41

-

Varirlr

(lu

N

:î'.»^

liMc

lever.

D.

2 )

-42-

Comme

lo

N

précédent,

mais

un

peu

fruste

D.

2Î)

(iTnm



OUTOKS

1>K

MAHOIN.

TYPE

II.

BRONZE

-43-

An

577.

Sans

nom

de

ville.

F.

Au

dessus

:

^'-^

^^>r-

^-

Deux

bustes,

les

têtes

aiadéniées

et

les

épaules

drapées.

(

Imitation

des

monnaies

d'Héraclius

I.

et

de

son

fils.)

R.

^.

^J^

r^

^

-

:.

)1\

j^\

%

u

•V

^

j4l

M

^_*

^

i

D.

35

fc?iTim

ik



ILGIIAZI

11

-44-

Varirlc

de

coin*

(Pcrcce)

I).

'M'

-45-

AN

87».

Même

lypo

;

In <lnto

est

écrite

:

PL.

IL

I).

M3 '

-^^

1

mm-

Remarque:

Sur

toutes

ce«

monnaies

le

mot

^^^^jJ

du

nom du

Khalife

^>

j-jJ^^UJ»

est

inexactement

écrit

,jj^.

=

aS^



-3ùm

S8

V. HUSSAMEDDIN

YOLOUK-ARSLAN.

A. H.

:>S(l.:)î)7

-

Al».

. -('.

IIS4-12(I0.

R.

TYPE

I.

B

R

N

Z

-

46

-

Sans

date et

sans

nom

de

ville,

ill

Buste

d'homme

tourné

à

droite.

(Imitation des

monnaies

romaines.

)

A

droite

:

A

gauche

:

Lég.

marg.

.

. .

A

V

G

V

. . . N

I

V

.

. . .

l-j

. .

.

.

Au

centre

:

J\

^%^

Légende

marginale

:

,

•

,

y

ijj}\

^L».

J^Ul

*

•

•

[1]

La

collection

possède

de

cette

monnaie

trois exemplaires

;

mais comme

elles

sont

toutes

frustes,

on

n'a

pu

décliifFrer

complètement

la

légende.

Une

des figures de

ces

pièces

est

barbue

;

les deux

autres

sont

imberbes et

presque

semblables.

Un

exemplaire

de

cette

monnaie

est

indiqué

dans le

catalogue

d'Adler

(Vol. I.

No.

XXXV)

mais,

étant

également

fruste,

on

n'a

pu

lire

la

légende.

I

i

I



«f

VOI.olK-AIISI.AN.

5»

TYPE

II.

Il

i;

Il

s

7,

c

-47-

S;iiis

(laïc

et

sans

nom

de

vilU;.

F.

Au

dessus:

J^.j\^

^*

jJi\^\.,^

Deux

bustes

«riioniUK;, l'un

tourne

vers lu

gauche,

la

tète

(liadcniêe

;

Tautre

rie

l'ace,

plus

petit

de

forme

et

la

tèt6 couronnée.

(

Le

pre-

iiiitM-

est

une imitation

des

monnaies

de

Néron

et

le

second

des

monnaies

byzantines.

)

R.

-48-

Varicté

de

coin

;

le

sij^nic

(v)

sur le

revers

n'existe pas.

PL.

III.

D.

30'

D.

oU

l

kUim

H

'-9SS.



40

ORTOKS

DE

MAnniN.

=Ki

i

-

49

-

Comme

le

N^'

\H

mais

sur

la

l'ace

le nom

^A^

n'existe

pas.

D.

32

mm

-50-

Comme

le

N»^»

4V),

mais

sur

le

revers

(.-.

)

-51-

Gomme

le

N^

48,

mais

sur

le

revers

le

nom

^^y

est

écrit

à

gauche

et

^y}

ù

à

droite.

D.

33^

D.

29

mm

-52-

Comme

le N»

51,

mais

sur

la

face

le

nom

de

J^j[^

est

som-

mairement

indiqué

par

^

D.

30 ^ ^

^wigi



VOLUlK-AHSLAN.

41

y

F.

TYPE

III.

p.

Il

II

\

7,

K

-

f))}

-

An

îiKl.

Sans

nom

de ville.

-j

Mi-corps

<rii()inMi(i,

la

^^^

'^)

h'te

norhml iiii

i-rand r

.

.•^y

(lindcinc,

I;i

iiiniii

k-

^

droih; siu-

i;t

noilriiic.

*.

->

i.

Imitation

des

nion-

f^^

naies d'Arteveste

cl

0

de

Nicéphore

Phocas)

R.

Dans

un

sceau de

Salomon

:

Dans

les an.^les

extérieurs

:

^'u u*

PL.

III.

j^'

D.

32

mm

loi^

^



I

«i

OUTOKS

DE

MARDIN.

-

54

-

Môme

lypo.

mais

la

logoiulo

qui

se

trouve

des

lieux

côtés

de

la

ligure

est

écrite:

M

D.

3^°^

—

^:i

—

An

381.

Comme

le

N

54,

mais

la

date

est

écrite

:

:^

D.

29

mm



m

14

OHTOKS

DK

MAHDlN.

F.

R.

-OT-

AN

,H8y.

Comino le N^'

50.

Au

centre

:

^^

—

^^^

^L*V^

jr^

—

y

j^

Lég.

marginale

: Comme

le N»

56,

niais dans la date

au

lieu

de

/^—

on

lit

^

PL.

IIL

D.

29

mm

-58-

Variélé

de

coin.

Sur le

revers

(•)

D.

29

mm

Remarque:

Sur ces

monnaies

aussi

le

mot

j._jJ

du nom

du

Khalife

<i l

j._J^»^Uï

est

écrit

j._Ai

«

n



g«—

YOLOUK

AhSf.w.

1K

TYPE

V.

I i:

Il

N 7.

K

-

59

a

-

Date

fruste cl

sans nom

de

ville.

F.

Un

personnage

a(UToii|)i

portant

cas(jue

et

cuirasso,

tenant

de la

main

droite

et

horizonlalenicnt

au

dessus d(^

la

tête

un

sal)re

et

de

la

n»ain

gauche par

la

niAche

une

tête

coupée

;

sous

le bras

droit

on distingue

une

tige

de

fleurs.

R.

Dans

un

cercle

concentrirfue

:

Léccende marginale

;

Intérieurement :

^^\

^li^j

J^^

J-^V^

^ll\

Extérieurement:

^*

j*>^j\

^y

j'Jl^.L-?-

•

•

•

•

cT

(SJ^

J^}

J

^.J\^

D.

.30

mra

^



r

46

ORTOKS

DK

MAUDIN.

Kit

F.

-

59

h

-

An

n9fi.

San?

nom

ilo

ville.

Coninio lo

N'»

59

ci

;

sous

les

genoux

arabesques.

R.

Dans un cercle

:

Légende

marginale

;

Intérieurement:

^^\

dU\j

J^

JJâjVl

dUU

^.j.^

^Ui

Oil

[crj

c^3t

Extérieurement:

jb

<ilU

j>Cji

^y

CfM

^L^

D.

32

mm

w



YOLOUK-AllSr.AN.

47

-

59

r

-

Ft

(luiiiint

le

N

.VJ

h.

R.

I);iiis 1111

cercle

:

*^'

Lôgonde

marginale

porte

le

mot

J

qui

manque au

N'»

précèdent.

(Percée)

1).

34

-60-

AN

596.

F.

Gomme le

N*^

,jO^,

mais

à

la place de

la

tige

de

fleur,

sous

le

bras,

il

est

écrit :

L'I

jjlj>

Ri

Comme le

N

.7.)

r/,

mais

la

date

est

écrite

:

mm

1).

3i

=M



«•

18

DllTDKS

DK

MAUDIN.

U

()1-

F,

R.

Coninie

le N'^

r>0;

Torne-

mont

a

lion

clitt'^iv.

Dans

la

légende

margi-

nale

intérieurement

on

ne

lit que

ti'l

du

mot

PL.

m.

D.

29^

F.

R.

-62-

AN o97.

Comme

le N«

60-

L'écriture

diffère et

au

dessus

du

centre

se

trouve

le

signe

(v).

Légende

marginale

;

Intérieurement

:

{SJ^

^^^^J

J^

J-^^

^^

^^

Extérieurement

:

c^jt

J>1

J*

j>^j^

j)^

û'-a ^

^L.>-

D.

30

mm

-*5-^-



F.

VI.

NACIRFDDIN

ORTOK-ARSI.AN,

A.

II.

.v.i7-i;::t

\\>.

.i-r

1'.'(mi-1'.':; i.

TYPE I.

li

i;

»

s

1. r,

-

03-

An

oi)H.

SiJhs

iKiin do

ville.

^

r.iiste

(l'lioiinne,los<*'panles

_

^

«Irapôos;

(l(M'liaqiie

côtr

(lu

-^

Jcoii

uuo.

nslôrisquo

(•)

-

(

Iinitalioii

dos

inoiiiiaics

(

'^

byzantines).

'^

R.

Dans

un

liexaiïone

:

Extôriourement

dans

les

anirlos

:

'U

'IX*

40

n.

-3

mm



dO

OHTOKs

ni-:

MAUniN.

R.

PL. m.

-

()4-

AN

î)99

ComuH^

1'^

N'^

(kÎ.

mais la

l;Mlr<^

(

st^ Irouvoâ

ii-anclK^

Dans

un

lioxaiiuiie

:

<ii]

.uv

^l

LM au

Extérieurement

dans

les

six

angles

:

^^

cT^-?

/j\.»-*»J

.

>tw)

A*-

'y^

—

65

—

Gomme

le

N»

précédenT,

mais

lafii2;ure

est

de

mo-

dule

plus

grand

;

l'é-

criture

diffère.

D.

29

mm

D.

30

mm

^

m

B



a—

onTOK-AnstwXN.

F.

TYPE

II.

i:

i;

il

\ z

f;

M

AR

D

IN

-

(k;

-

An

oîlU.

Un

Cenlaui'e,

le

coriis

loiirin'

vers

la

Linnclio

ci

la

lèto

do face,

liront iinaiv drM'ri-

^ro

lui

;

la

(iiirnc

du

ccii-

taiiro

ost

(^11

Ibriiic

dn rc^plilr».

L«'^ii:ondo

inaruinolo

:

^l» JjV*-J

^d-

R.

•^

^

j^\

^\

J'ai

^\:]\

r.

«

-,

-

«

*

(SiiiTrappo

au rebord)

'ht

Ù^J^

D.

3:r ^

9^1



8«

F.

R.

F.

R.

PL.

111.

OUrOKS

UË

MAUDIN.

'0

_-,

07

_

( .oniiiic

11'

N

(i(i.

-08-

Commo

le

X

GO,

mî^is

le

Centaure

est

crime

dimen-

sion

moindre

et la légende

marginale

est

disposée

de

^l^.-.^

cette

manière

:

lT^J

s

.

,ji^

^

•V

J^LJi

dil_U

A

u

D.

34'

D.

28

mm



r

oi;|mk

\I'.s|.\.\,

»S

*a

F.

R.

F.

R.

TYPE

III.

i:

Il

II

S z

i:

MARDIN

-

(il»

—

AN

::iiii.

I,;i

roiiii'S('iit;ili(;ii

est

((Jiniiii'

cflli' ilu

N

(iO,

mais

lo

Ceiilaiirr

Idiinn''

;i

droilo.

Lonoiule

marginale

:i.

3J

^

j

»-^

f-L'

-ii\

O'ui

^'^:M

->

-_

yi\

j^*\

V,

'-^

--y

^^.

>

y}

-70-

Coiniac

le

N

00-

•V

J^'^

IT

'>

'CT

^jLj

D.

>'

L). -il)'



ni

F.

R.

F.

R.

}»

OHTOKS l)K

M.MiniN

-

71

-

Coniino

It^

N>^

luôcôdont,

mais

le

mot

^'

est

écrit

aprôs

j

^>-j'

et

le

mot

<L->

se

trouve

entre les

jambes du

Centaure.

jX-j

-72-

Vaiiélé

de

coin.

-73-

Gomme

le

N^

69-

dllil

/r-J

^L-:)l

•0

(

Surtrappe

au

rebord)

D.

28^'

D.

'Ti

lura

1). 32

nun

m



3DI-

(HlToK

\nSI,\N.

TYPE

IV.

i;

i;

Il

N

/.

K

55

1

F.

Au

centra

M

ARDIN

-

74-

AN

«OC.

l'cisoniinLîn

Miontn

sur

un lion,

les iiiiuns

lo-

vées. Le

lion

est tour-

né

vers

la

iiauchc.

Légende

niari^inale

:

^j\jji^

^\>

JjUi

JUi

^\

R.

Au

centre

:

r^

LJ^

^UV

J

^_>«1

^^

J'ai

[

i>-

>-i'

Légende

marginale

:

J^

HT

se



^

s s

PL III.

OinOKS

DlC

MAHDIN.

—

/.)

—

VariiUô

ilc coin.

D.

28'

-76-

Variètè de

coin.

Au

revers,

au dessus

du

mot

c^i^^ll

se

trouve

gravé

(•

^)

D.

29

inm

-77-

Variété

de

coin.

(Surfrappe

au

rebord

de

la

face)

D»

32

mm

\i



5

OMiUK-AUSLAN.

57

F.

Au

centra

:

TYPE V.

B

R

H

K

—

7H

—

An

^11.

Sans

nuin

de

ville.

Trie (riioinnio

por-

tant

une

couronne

(le

laurier, Iouiimm}

un

peu

vers

la

i5^'lucllc.

(

huilation

des

mon-

naies

byzantines.

)

Lèg.

marginale:

R.

«Le

mol

J^

n'existe

pas.»

•

^•

\

^U

.1

-ii^

/r^l

^LJ^

\*

D.

-i3

ram



f

r8

OIITOKS

1)K

MAHDIX.

PL.

III.

^

~

1\)

-

\'aii.'MÔ

lie

coin.

Le

iiuin

j^

j[i

est

écrit

on

entier.

-80-

Variété

de

coin.

-81-

Variété

de

coin.

Le

mot

jM-jl

est

écrit

sans

(j).

D.

24

mm

D.

24

mm

D.

24 ^™

«

--mm



M

OnroK

AhSLAN.

^»

TYPE

VI.

A

i;

K

it

s

7 K

-82--

An

r^'2(>.

Sans

nom

de

ville

p^

Dusled'lionimejatrte

^^

\

(•ouronn(''o

(1(>

laurier

F

^'

et

tourncje

un

peu

\

\

vers

la

droite.

A

J

(

Imitation

des

mon-

r-^

naies

byzantines.

)

—

R.

-t.[Vi]

]

D.

-iti

•

mre

-83-

Mêmô

type,

rogné

au

rebord.

1).

l'J' '



OHTOKS

I)K

M.\IU)LY

S}(ô)

F.

R.

-

Si

-

Vari«Mô

de

cuiii.

La

itMo

toiii-nèe

vers

la

gaucho.

La

date

es(

l'ogiiée.

jj^^\

ail

c^j\

ij^M

j^\;

(Le

rebord

est

rogné)

D.

i8' ^'^

%

î^^



TYPE

VII.

li

K

N

7.

K

-

Rf)

--

An

<iii(». S.ni^

noiii

dr

ville.

F.

Au

f<'iilr(î

:

T('t(' (riK.ininc

loiitiit'c

(

linil;ilii)ii

i\rs

iimn-

naics

(1<;

rKiiipomir

(

;i;Mi(lius.)

R.

o:^

^

:

^

r

1

^tv

—

:^^\

J^4^

I

PL.

IV.

'

D.

30 ^

-

80

-

Conimo

le X

prêcèilont.

D.

21»

mm

-87-

Variôtô

de

coin.

(Le

rebord

fendu)

IL

30

i

kmm

-88-

A'ari<''lt''

i\(^

coin,

p.

-28

miu



H

6-2

onroKs

i)K

MAuniN.

F.

TYPE

VIII.

1

lî

N

7.

F.

-89-

An

6*2

r?

Sans

nom

de

ville.

Dans

los anules

d'un

ucloi;one:

aw\

J'ai

j^

LJi

Dans

les

angles

extérieurs:

[-^'^]

V^

I

411

I

V

R.

Dans

les

angles

d'un

octogone

i\

dm

Dans

les

angles

extérieurs

•

•

•

<*

—

'

[.^]

I

[^]

^

I

r

1).

23 ' '

m



R.

(JUTOK-AHSLAN.

es

TYPE IX.

Il

i:

Il

\

7.

i:

-90-

An

«20.

S.'ins

11(1(1) (le

ville.

F.

Au

('(Miter:

lîuslc

(riiommc,

la

l('le

ceinte

cruiJ

hiUKkîau

avec

rosaces.

Lôgoiulc

mai trinalc

:

jLi..^^ (j-JW^lr-

J^W

jllaLJi

A

(li'oih*

:

/

A

gauche

:

j

^

\

->>

cAU'

t.

r

J^j'

D.

:^o'

«S



«t

OnrOKS

DK

MAIIDIX,

TYPE

X.

\

Il

ti

\:

\

T

F.

DUNEISIR

-91-

An

C2o.

Ecriture

ariilxs

\

•

^-y

•

•

r

R.

PL

IV.

J

i^ ^

ry-i

Poids;

iii/2

Kirats.

D.

2G

mm

~rr;.r:T.rj:rx::rr;r



m

^ag

-^-

-'a

OnTOK

AÎ^Sf.AN.

=ri

F.

TYPE

XI.

n:

il

K

N

T

HISSN-QEir

A

-

1)2

-

An

628.

Dans

un

lir»xagono

:

y[\

^\

<wL

(^•V.^

Dans

les

nnuU's

('.\ h''ri('nrs :

R.

Comme

la

face

:

Légende

marginale:

C/r^J

*J^'

-0)'

V\

^

1

V

J^}

J^J

4

.

o

^^

-ol^

PL.

IV.

Poids

:

13

Kirats.

D.

20

mm



M

OHTOKS

DE MARDIN

--3ùm

-93

AN

651

Comme

le N»

92,

mais

la

date

est

écrite

:

Poids:

13

Kirats,

D.

20

mm

-94-

Yariété

de

coin,

un

peu

fruste.

(

Percée

)

Poids.

12V2

Kirats.

D.

id ^''

V4

Remarque

:

Ces

trois

pièces

sont

dans

le style

des

monnaies

Eyoubites.

=SJ11



F.

R.

PL.

IV.

1

onToK

\n*5r,AN.

TYPE

XII.

i;

Il

f»

s

7, \:

-

iJf)

-

An

<^'2H.

Sans

nom

«le

ville.

Dans

un

carré

cfligio

d'un

ininco

accroupi,

S

tenant

(1(3

la

main

*;'au-

r

.

-^

rJHMin^^lobe,

appuyèsur

^

-^

sa

poitrine. Sa t(Me

se

7s

trouve

en

dehors du

car-

V

r(.'.

1)0

cliaquc

cote

un

astre

et

en bas

1

\^

1

<«

•V

-96^

Yariêt(^

do

coin.

67

D.

29

mm

1).

27

-mm



Wl

tîH

ORTOKS

DK

MAHDIN.

m

--97-

MtMiie

type

(jiie

N^>

%,

mais

à'^}\^[

se

trouvo

j'i

(Iroito

(^t

j>L-^jl

j^jl

à

uauclic.

-98-

Yarièté

de

coin,

D.

27

luin

D.

26

rara

il*

^^

=351)



OMTOK-AHSLAN.

69

TYPE

XIII.

B

il

N

Z K

MARDIN

-

99

~

AN

«31.

F.

Au

«(^utro :

Hiisto

do

lare

d'un

por-

sonnai^'o,

dont Jos

che-

veux

sont

noués.

(

Imitation

des

monnaies

grecques.

)

Légende

marginale:

(-i^NJ'4 ^|j

U-vIU'^U

Ji*i\

jUaJU'

lJtLl\

^'

R.

.J

.

.

.

j

(

Argentée

)

-100-

Même

type

;

la

lace

un peu

fruste.

D.

26

mm

Au

revers

à

droite :

3

^^j'

<^—

à,

gauche

:

<^j

ucir

PL.

IV.

D.

-28'

w



70

•W

OHTOKS

ni: M\IU)IN

TYPE

XIV.

B R

N Z

K

F.

Au

centre

:

MARDIN

-101-

AN

657.

Etîigie

d'un

prince

ac-

croupi

sur

un trône,

tenant de la

main

gau-

che

un

globe,

appuyé

sur

sa

poitrine.

Légende

marginale

:

R.

PL

IV.

^j-

Jij

Ujjl ^U

JkA\

jlkiUl

i*.

^

,

iUùl

V

1

j»ji

-S-4-S-

D.

33

mm

)itf



f

VII.

NEDJMEDDIN

GHAZI

I.

A.

11.

li: T-r..VS

-

A

p.

.1-r.

I2: )-IZ.'. I.

F.

Dans

un

licxauonc

TYPE

I.

>

K

(I

t s

T

MARDIN

-

102

-

AN

filH

,»

«<?JI

.

x\

'^\j^\

-iL

CAl>«

71

Extérieurement

:

Jy^j

JJ^

I

-i

1

VI

Al

^

V

R.

Dans

un

hexaiiîione

Extérieurement:

PL.

IV.

<»

l^_j

Poids :

14

V2

K.

D.

-20

n

mm



r

7«

ORTOKS

DE

MARDIN.

-103-

A'ariôtè

do

coin

;

un

peu

Iriiste.

Poids:

14

I/2

K.

D.

19

mm

F.

R.

-104-

Au

655.

Comme

le

No

J02.

Au centre

:

Extérieurement

:

^\^j\c^^^j

l^i-lol

(j'jjU

lo^

Poids

:

12

K.

D. 20

mm

-105-

An

656.

Comme

le N^

104,

mais

dans

la

date au

lieu

de

^

I

<L^

est écrit

Poids

:

10

3/4

K.

D.

19

mm

Remarque

: Toutes

ces

monnaies

en

argent sont

des

imitations

des

monnaies

Eyoubites.

-^m



I -

F.

R.

PL.

IV,

NEDJMKDUliNtjHAZI

I.

TYPE

II.

i:

K

ti

\

'/,

K

r.-r

r

I(*v

J-JI

^

dt*

J

-

1«

(

Inédite

)

D.

24™'°



F.

TYPE

III.

I

r.

Il

\

z

y,

UARDIN

-

107

-

La

date

est

rognée.

Au

centre:

.

«L

.

Légende

marginale

;

.o^j

ii\

Jj^j

jj^

-il

VI

4^1

V

R. Au

centre:

^

L.^

«i^Li

I

Lég.

marginale

:

^L

o

^^^U

o

D.

20

-108-

Gomme

la

pièce

précédente

;

la

date

illisible.

mm

D.

22

tomm



F.

Ni njMKm) N

r.nAZî

i.

75

TYPE

IV.

B

II

(»

s

/.

f;

-

101)

-

Ln

(lai(^

ot

le nom

ilc

la

ville

rognes.

)ans un liexaj::onc

;

[lîtcricurcmcnt

:

Exlôricurcrneut

:

R.

Dans

un hexagone

Intérieurement

:

-Oi'

Jj^j

j.^

éS^'

\\

a V

Extérieurement

:

<^

PL.

IV.

(

Inédile

)

D.

d9

ram

2)31=



78

OHTOKS

HE

MARDIN.

F.

TYPE

V.

BRONZE

-110-

La

date

et

le

nom

de

ville

rognés.

Au

centre:

Buste

de

face

d'un

personnage.

Lèç.

marginale:

^-î\

j^^\

a\>1

^.aÂ\

ÛV\

R.

--r^

'î-^'

D.

23

mm



^^

77

VIII. KARA-ARSLAN.

A.

II.

(i.vs-iiin

\|..

. -('.

12.vj.i2y1.

TYPE

I.

K K

II

N

/, K

-

lli-

Sans

(laie

et

sans

nom

de

ville.

F.

Au

conlro

:

^^=V^^

^

J.^

(Lég.

marginale

illisible)

R.

Au

centre

:

d i

Il

J\;.

Il

(Lég,

marginale

illisible)

1

D.

?0

mm



X.

NEDJMEDDIN

GHAZI

II.

A.

n.

oy:{-7i2

-

Al»,

.i-r.

i2y;M:n2.

TYPE

I.

B

11

N

7,

K

-112-

An

698.

Sans

nom

de

ville.

F.

Lt'i:.

marginale

:

J^

^\

J>-j

-^ '^/^'^

* ^J

i^iVI^Îi

V

Au

centre:

Figure

humaine

dans

deux

cercles dont

Tun

est poin-

tillé.

R.

(Ecriture

arabe)

iSJ^

PL.

IV.

t

Ç

r*nry-î

(

Inédite

)

D.

28

mm

-113-

Même

type.

D.

20

mm

-^@^-

^ifl



XII.

SCHEMSSEDDIN

SALIH.

A.

H.

TlL'-TIO

A|i.

. -('.

\Mi-\rv.).

F.

R.

PL

IV.

TYPE

I.

A

R

<i

K

s

T

HI88N-QEIF

A

-

114-

Dans un (loubhî

cerclo:

V\

a

V

Lèu.

niaru-inalo

:

^-^j

a

—

'^

J>-j

(

Inédite

)

Poids:

G

K.

jJ=^

79

^'*

I).

i'

Tnm



m

no

ORTOKS

DE MARDIN.

**

TYPE

II.

A

R

ii

E

N

T

MARDIN

-115-

An

7

X X ?

F.

Au

centre

:

yy^

Lég.

marginale

:

a>U**u^*...*<—

'*J

R.

Au

centre :

i*^

';^

VI

Ali

V

Lég.

marginale

:

yi

<»

jrv^i

•

^j-

»..*..

.

(Inédite)

Poids

:

G

K.

P.

i6

mm

mè--



R.

M.iii.Mîniiiv

sM.iii.

iti

TYPE

III.

B

r.

D

s

z

e

-

110-

L:\

«Inio

o\

<•

nom

i\i^

villr

i'oîtik^s.

F.

An

(('iitir

:

(

Ijoii

ot

.soloil

)

L(''LC('iHl(i

iii;ii

îii;i|.»

:

«w»

^->

An

contre

:

...._)

\

Ij'c:. iiini'Liiiinl<^

:

^-j

j<^

<u^

V^

«v ^

V

(Inédite)

1).

d8

nun

-5—

^-JU._

Coninio

IliA'hazî

d),

fils

irOrtok,

est le

fondateur

de la

dy-

nastie

Ortokide

de

Mardîn,

on appelle

aussi

cette

dynastie

«Hranche

IlLcazièlî)),

ou

bien

simplement

«Ortojvs

de

^rardîn».

Elle

compte

«{ninze

Emirs.

Le territoire

de Mardin

se

trouvant

dans

le

pays

de

Di-

arbèkir,

la

j^lnpart

de

ces

Émirs

ont

adopl<'

I<^ titre de

..

M,'».

liks

de Diarbèkir».

Malgré

ce

titre,

ils

n'ont

jamais règne

dans

la

ville

même de Diarbèkir

(Âmed)

,

parceque

celte ville

était

en

[1]

Le

mot (II) désigne en turc

cpays*

;

par

conséquent

(

Ugliazi

)

veut

dire

le

conquérant du

pays.

D'aucuns

ont

cru

à

tort

qu'on

devait

lire

(

Ughari

)

c-à-d. fai-

seur

de

raxzÎAS.

*i

m



(»HTHKS

OK

M

MUMN

îtfî

la

possession

(\o In

]»raiu'ho

Snqnianiôlî.

On

no

posst>(lo

de

inoiinaios ni

ilu

proniior,

ni

ilos

ciiKj

diMiiiors

Kmirs

Ortoks

;

aurun

indice

no

lail

snpposor

((u'ils

on

:uonl

lVap])(\

Ce

n'ost

qu'à

parlir

iniussanh^ldiii

Tiniour-Tasch

et

do

ses

Imit

suocessoars

(jno

coninionco

la

sôrio

dos

monnaies

de

ces

Dynastos.

Los

ty[)Os

lie monnaies

do

ces

Emirs

dilt'^rent

les

nns

dos

autres comme

ceux

des

monnaies

de

la Branche

Suqma-

niôh.

Nedjineddin

Alpi

ni

seul

imita

le

lype

des

monnaies

de

son

père

Timoiir-Tasch

sur

les

i)ièces

duquel

il

Ht

sur-

ira

pper

son

nom.

Comme

nous

l'avons

indique

dans

les index

spéciaux, les

princes

Ortoks ne

se

sont pas bornés

seulement

à

inscrire

sur

leurs

monnaies

des

légendes

religieuses,

mais ils ont

aussi

énumèré

des

litres

et

des

qualifications. Les

premiers

Émirs

Ortoks

de

Mardin

n'ont pas

mentionné,

sur leurs

monnaies,

le

nom

des

Klialites

Abbassides; ce

fut Nedjmed-

dîn

Alpi

qui, à partir

de

558

de

l'Hégire,

suivit

l'exemple

des

autres

princes

musulmans en

inscrivant

le nom

du

Kha-

life

contemporain.

Jusqu'au

l'ègne

de

Yolouk-Arslan

12]^

les

Ortoks

de

Mardîn sont restés

indépendants

;

c'est

seulement

vers

Tan

581

qu'ils ont reconnu

la

suzeraineté

de

Salahed-

dîn

Eyoubi

t^]

•

depuis lors,

ils ont

ajouté

sur leurs mon-

naies,

en

signe

de

soumission, les noms de

tons

les

Emirs

Eyoubites

avec lesquels

ils étaient en relations.

C'est

ainsi

que

Yolouk-Arslan

(voir

les

N

GO,

Gl,

62)

a

inscrit

le

nom

de

Xoureddîn

Atabeq de

Mossoul, et

qu'Ortok

Arslan

a

ins-

crit

le

nom

des

Princes

Seldjoukides,

Alaeddîn

Key-kou-

bad

et

Ghiaceddîn

Kcy-Khosre^v,

et

enfin

Kara-Arslan

celui

de

Hulaguou.

Sur

les

monnaies

que

nous

i)ossédons

de

ces

Émirs

jus-

qu'à

Ortok-

Arslan,

le

nom

des

villes

de

frappe

n'est

pas men-

tionné.

C'est

à

parlir de ce

prince

seulement

qu'on

a

com-

[1]

(

Alp

)

veut

(lire

o courageux,

brave».

[2]

Yolouk

en

turc

veut

dire

«épilé».

[3]

AbuKMa

T.

III.

page

73.

^«



ol;

|(»|\>

hi;

.M.\i;l)|\.

8S

•*

iii(MH «;

à

iii'lnjiicr

le

nom

des

villes

de

ri: ]» »*',

j):iniii

l<'S-

«jih'llos

lo.s noms

do

Mnrdiii,

i\i'

himcissir

cl

d*-

Oril

iwjvi-

(Mlllt'lll le

plus

SOUVf'llI.

Los

ni()iiiiai(»s

rr:ii)p(''os

â Qnïf,

c-'i-d.

m

Ilissn-OoiTa.

ap-

parlioiiiKMil

;ii,\

:iiiii('('s

{\^2H

à

(».'{|

;

à

rctU'

<''j)()rfnr',

les

Or-

loks

d'Aiiicd

cl

(\{)

Ilissn-(J(;ira

.s*ctaii(

<'h'iiil>.

uik;

]»arti(;

de

jours icrritoiros

ôlait

loinbcc

au

ponvoii-

i\i'

la hrnnrlio

II-

i^liazicli.

.lus«[ir:'i

TiiiKUir-Tascli,

les

inoiinaios

Ilgliazi«''li

no

porlonl

au<*unc

daic

d'/'uiission

et

c'est

souloniont

à

partir

du

3' '^'

M< 'lik Ncdjineddin

AIpi

qu'on

n

comnionc*';

â

l'indi-

I)Uor

sur

les

monnaies; néanmoins

un

certain

nombre

de

pif^'ces

(le

cet

Kniii*

ne

porte

i)as

de

date.

Le

idns

gland

noinlire do

ccs

monnaies sont en

bronze.

Ncdjmeddîn

Alpi, le

luoniier,

lit »

mettre des

monnaies

en

argent

avec

représentations

des deux

côtés

(Voir

X^>

31

j

m.

Cette monnaie a

été

découverte à

Diarbékir j)ar

un

habitant

de cette

ville.

La question

de

savoir

si

les

Emirs

Ortoks

avaient frappé

des

pièces

on

argent

â

représenta-

tion,

semblables

à

celles

des

pièces

en

bronze,

a

été

depuis

longtemps

discutée

et

mise en

doute

par

les numismates.

On

trouve

en

effet

des

spécimens

de

pièces

de

ce type

en

argent: mais

ces

pièces ont été

argentées

par

les

faus-

saires.

Au contiaire la

monnaie

qu^

possède le

cabinet

du

Musée

est,

sans

aucun doute,

authentique,

et

tranche déli-

nilivement

la

question.

Les

Émirs

Ortok-Arsian

et

Mélik

Salih

ont

également

émis des

pièces

en

argent,

ditïerentes,

il

est vrai,

de

smon-

naies

en

bronze

à

représentations,

mais

calquées

sur

lesdir-

hems Eyoubites

et

Seldjoukides.

(Juant à

la

valeur

des monnaies

en

bronze

â

représen-

tations,

nous avons

eu occasion

de dire

L-i

qu'elle

avait

été

assimilée

â celle

des dirhems.

Pour (^onlirmer

cette hypothèse,

il

sutlit

de

remarquer

la

légende

•j'A

^y

J^*

^j^)\j^ do

la

monnaie

X*^

\:],

légende

l

1

J

Lt

type

«le

cette

monnaie

se

trouve reproduit

aussi sur des

monnaies

en

bronze,

(2]

Voir

page

20.



M

81

OinOKS

l)K

MAUDIiN.

qui

signiflo qwo

les

piôcos

imi luonzo

équivalent aux

dir-

henis;

on

y

a

ajouté

un

analhénio

à

radrcssc

de

ceux

qui

viuulraiont

discMitcr

le

titre

du

nionnayaLi*e.

Cette

tbrniule

d'anatln'^uie

ajoutée

au

mot

udlrluMu» s(Mnl)le

eoneluanl(\

Fax ellet

si

1<^

uiot

dirluMu a

chez

les

peuples

Tureonians

le

sens

lîénéial de «numéraires

ranalliènie

indique

claire-

ment

que

les monnaies de

bronze

doivent être

considérées

comme

é(iuivalant

à

des

monnaies

d'argent.

Néanmoins,

comme nous

no

trouvons

aucun

indice

à ce

sujet dans

les

liisloriens,

ce

n'est

(|u'une

simple

hypothèse

que

nous

pro-

posons.

-s-^-î-

H

=S}M



»

S 2

86

m

BENI

ZENGUI.

ATABEQS

DE

MOSSOUL.

I.

II.

III.

IV.

V.

VI.

VIL

VIII.

IX.

SUITE

DES

ATABEQS

I.

II.

III.

IV.

Bedreddîn

Lou-Lou.

Ruqneddîn

Ismaïl

bin

Lou-Lou.

Isshak

bin Lou-Lou.

AU

bin

Lou-Lou.

..^»-4^/

A.

H.

A|t.

J-C.

Lnadeddîn

Atabeq

Zengui

bin

Akssongour.

521

1127

Seïteddîn Ghazî

1.

bin

Zenguî.

541

1146

Kotbeddîn MeAvdoud

bin

Zenguî.

544

1149

Seïteddîn

Ghazî

IL

bin

Mewdoud.

565

1169

Izzeddîn

Mess'oud

I. bin

Mewdoud.

576

1180

Noureddîn

Arslan-Schah

I. bin

Mess'oud

L

589

1193

Izzeddîn

Mess'oud

IL

bin

Arsian-Schah

L

607

1^10

Noureddîn

Arslan-Schah

IL

bin

Mess'oud

IL

615

1218

Naçireddîn

Mahmoud bin

Mess'oud IL

616

1219

631

1233

657

1258

659 1260

660

1266



F.

R.

ATAIIKOS

IMC

MOSSOII/,

305.

87

«

II.

Kf)TIU:i)DIN

MKWDOlin,

\. II.

.1 l-M.:. \|..

. -(

.

lllîl-iHi ».

TYPE

I,

Il

II

H

S

Z K

An

o.Sr.

Sans

iiotii

de

ville,

lill.^tu

irilolllllK' t(UirM(J

un pou

a

;^Liuclio

;

des

deux

côtes de sa

tète

deux

anges.

AdiH)il(>:

J^--^

r--^

A

gauche

:

^^^^^^^^

oj

ij-

J^LJl

aU\

j

I).

-27



88



IP

w

ATAHIOgS

DIC

MOSSOUL.

8^

™

11,^^.

-f

^W^---^—^»

IV.

SEIFEDDIN

GJfAZI

II.

A.

II.

:)«i:».:,7ti

Ap.

.i-(

.

iKiîi-iiso.

TYPE

I.

U

II

ff

N Z

K

-

120

-

Ail

;;np,.

Sans

nuin

de

ville.

F.

Imitation

de

la

monnaie

de

Kotheddin

^Ie^vdoud,

père, indi(|uêe

sous

le

N

117.

A

g-aiichc

:

<-:—

j

<-

A

droite:

^L->j

R.



u

>

MON.N

\li:S ZKNiU'IDES.

*l

-

121

-

AN 567.

Coinnie

le N»^ précèdent:

La

date

à

gaucho:

0<^j

*^

à

droite

«tL-^j

Sur lo

1\.

à

gauche

seulement

jjj^ et

à

droite

S^j

J-^

•

La

légende

^î—

jT

J

manque.

PL. V.

D.

30'

-122-

An

569.

Même

type

que

le

No

121,

mais à

gauche,

oç^j

^

à

droite

^L.->j

-123-

An

S70.

Même

type

que

le N»

121,

mais

à

gauche

cn*r-

à

droite

«CU^j

D.

28'

D.

29

tomm

n



ATAUKUS

JH-:

Mo.-.^Ml

(.

«.IIA/I

IJ.

Ul

TYPE II.

B II

(I

N

7,

K

EL

DJEZIRéH

-

124

-

Au

((Milre:

Unn

tèlc

casquée,

tournée

vers

la

i^çauclie.

(

Iiiiitnuon

dos

monnaies

grecques

)

R.

Dans

un cercle

en grénetis

:

^^

^

(^

Légende marginale

:

j)*^ j

^^^

O'

*-^J^^

^^

^^

-*—

PL. V.

[).

29 ™

-

125-

F.

Gomme

le X

précédent.

R.

Dans

un

cercle

en

grénetis

:

'^^y^

Légende

marginale

comme

le

Xo

précédent.

(

Percée

)

D.

'26

mil)

m^--

-xm



M

WONNAIKS

ZÉNGUIDES.

=%

-

12(>

-

Mémo

type,

mais

les t'araclères

ainsi

que

la

tiudre

sont

plus

petits.

D.

i^S' ^

F.

127-

Comme

le

N»

12i

R.

Dans

un

cercle

en

arénetis

:

Légende

marginale

comme

le N^

124.

D.

29

mm

-128-

Comme

le

No

127,

mais

dans

rinscription

du

revers

les

mots

sont

divisés

de

cette

façon

:

D.

30

mm

*^-$-5-

H

n



w

AT

\lJi:<.>s hi;

M'i—

-I

f,

U5

V.

IZZI'DDIN

MESS'OUD

I.

A.

II.

r,7«;.:.H »

\|..

.i-( iiso-ii )::.

F.

TYPE

I.

r.

Il

(I

N

'/.

K

E L

-

D

J

E

Z

I

R

]â

H

-

129

-

AN

577.

Môme

typo

quo

le

X-^

\^\

(le la

monnaie

do

Gliazî

II.

R.

Dans un cercle

en

urènotis

:

Lèî^'ende

marginale

:

cr

n.

29

TU

m

>i



*

94

MONNAIKS

ZENC.UIDKS.

TYPE II.

r.

Il N

z K

EL-MOSSOUL

-

180

-

An

58H.

F. Personnage

accroupi

tenant

de

ses

deux

mains un

crois-

sant

appuyé

sur

sa

poitrine.

La

tête

du

personnage

surgit

dans

le champ

du

croissant.

à

gauche

:

^\c-^j

(>^J

'\

f-

J^^^^

^^^

•

à

droite

R.

j.:^ :^\

V\

4\

V

V—»

PL.

V.

D.

20

mm

.j.^.

H



i*

F.

R.

ATAUKo^

hl-. M(

95

VI.

NOUHKDDIN

AHSLAN-SCIf

Ali

I,

A.

Il

:.s'j-«i(>7

Ap.

J-c.

wy.i-vnî.

TYPE

I.

EL-MOSSOUL

-

iru

a

-

An

r,()7.

Sans

ligure

Au

('(MiIit:

ÛM

-ij^

V^

a ^

V

Légondo

ninr^rinalo

;

Inlérieuremont

:

J^y.1

[j^^Jl

^-^

^j^]

^^

<^

l''.\t(M'ieiiroiiHMi(

:

Dans

un

cerclo

en

j^rênetis

:

(i^)

^Vi

-i)

< tl<l

JJJ^

O

A_>

,11 â-^^J

^'-^^^

J^

l

^

.i_:u

û^^^

<ix\:\

'^'

Lôgendo

niaruinal»^:

( ^1)

c^-H-'^

a ^j1

•^l

J>-^'-*-^

(Iu»Mlito^

(^r.

Poids

:

|

iMilimi^.

l;{

Kirats.

I).

'29'



^m

u

9«

ATAliEOS

m*:

MOSSOri,,

\l\SLAN-SCnAH

l.

TYPE

II.

i; C

N

7

F.

N

AÇIBIN

-

18U-

An

59

î.

F.

j

-^J

<-

],

Buste

crnii

personnage

^

.•^*

';?

de

face.

i

6.

1

(Imitation

des

monnaies

j

-C

*^

byzantines.)

^

^'

R.

-i,^*-^

[ctJ

I

n

j'jjlj

^^Mjy

—

PL.

V.

D. 29

'>-W.A'

mm

»t



AiABlCQS

DE.MOSSOî

î

Ml

^Lù

II.

97

VII. I/ZKDDIN

MFSS'OUD

II.

\.

II.

(i(»7-(iir>

Aji.

I-C.

L^KMÎS.

TYPE I.

n

i;

Il

s

z K

EL-MOSSOUL

-

1:32

~

AN

607

.

F.

Au

contre

:

Duslo

d'iiii

personna^ô

(liadèniè

lournù

vers la

gauche.

(

Imitation

des

mon-

naies des

Seleucides.

)

Légende

marginale :

'\>\^j

^^

-c^

J-^^L

^/^

'^^

R.

[

.il

]

J>-j

[Ai^]

î

Vi

4\

V

PL

V.

1).

o- ^ »

•«-^-5-



^

98

.\..

\

\

iNGl IDES.

^K^m

IX.

NACIREDDIN

MAHMOUD.

A.

H.

r.Ui-c.M

Ap.

.1-r. I2i'»-12:);{.

F.



M

ATAIIKQS

hl-:

M()SS()i:i,

;

MAlINiOl

I

m

F.



.

H

ICO

MONNAIES

ZENGUIDES.

-mm

F.

Au

contre

:

-

135

a

—

An

6*2».

an

VI

4\

V

r

^>1'

^^

Légende

marginale

;

Intérieurement

:

J-^^^l

jI_:^jJ1

iÂ*

o^

'iiii

^^s^

Extérieurement:

(P)

^*^^

^

R.

Au

centre

^^•-b.^

^

Aiîii

^

^j

A^

^

-^

Légende

marginale

:

Ç^^)

c^-^Ij

4--j^

'i^

J^-'J

-^^

(Inédite)

Or,

Poids

:

2

D.,

3

V2

K.

(Percée)

D.

28

mm

=^i]



91-

AlAlihgS

l)L

.Mu^.^Ul

1.

,

MAllMuLD.

101

**

F.

-1356-

An

KM.

\u

ci'iilri

:

vUNi

?

7*

...

T

)^'

\

«al

j^*'

fe

Lôgoiulo

iiiarij;inalc

;

îii(ôriour(Miienl

:

l'AhM'iourcinont

:

(il)

J^_

j^

^V^

^

R.

Gomme

le N^

135

^.

(Inédite)

Or,

Poids:

l

D.,

\

K.

D.

-2 / ^™

@3I=



102

MONNAIKS

7r\r,UIDES.

m

TYPE

II.

B K

N

Z K

EL-MOSSOUL

-

13()

-

An

620.

Tète

humaine

toiiriicc

un

peu

vers

la

gauche

;

de

chaque

côté

un génie

ailé.

(Semblable

au

N»

117).

A

gauche

:

^

\^j

O^

A

droite :

J^^iL

^

^

r^^

R.

PL. V.

jj-

liùl

V\

4)1

V

o>i

Ml

ail

D.

31

mra

:^i



ATAIlKgS l)K

MOSSOUL;

WAllMOI

I).

105

TYPE

III.

i;

K

<i

\

z

Y.

-

i:{7

-

Ail

(\'li).

Sans

nom

de

ville.

F.

Au

conli'*^

: Tîo liiiiiKiine

tourii(''0

vfM's

la (Iroifo.

(

Iinilation

des

hkîi-

nnios

Solouridos.

)

Lc^gciidc

marginale}

:

[

^^^

cU.

]

l *\

J'j^\j

U*-Jly^Û

R.

^^

aiii

.

. .

oit

• .

PL. VI.

(

Inédite

)

D.

-2 ^



^

101

=

l ()NNAll':S

ZEMU

IhKS.

m

F.

TYPE

IV.

B R N Z

K

EL-MOSSOUL

-138-

An

627.

Personnage

accroupi

tenant

de

ses

deux

mains

un

croissant.

(Semblable

au

N^

130

)

A

u-auche :

^\^j

J

^ h\

{'

^>^^

^^

*

-^

^^^^^^^

R.

Au

centre

:s^\ v\

a i

V

^ ^-^j

^^

Légende

marginale

:

^W^ ^y^

^^

^^

c>J^J

LJ\^^U

-

139

-

Comme

le

No

précédent,

mais

ayant

des

ornementations

dans

l'inscription

du

revers.

PL.

VI.

D.

26'

s»

n



105

SriTK

hi:s

ATAItKUS DL

MOSSOl

L.

I.

P.LDHEDDIN

LOULOU.

A.

II.

0:11-057

«-•

Al».

.]-{'.

1:;:{3-I2r>s.

TYPE

I.

F. Au

contre

R.

EL-MOSSOUL

-

140^'

-

Aa

«^5.

Sans figures.

Légende

marginale

;

Intêriciircnicnt

:

J-^^l

j^M

\^

^r^

^^

^'^\

Extérieurement

:

(

^0

^^

cr*

^^'^ ^

Dans un

cercle

de

grènetis

:

1 <i

^

L.

Légende

marginale

:

«(^0

^-^'^

'^'^-''^

^^

J^^-j

-»-î^

Or,

Poids :

1

D.,

\)

1/2 K.

D.

•29 ' '



I»l=

»<

ice

Sl'ITIi: DES

ATXnEQS.

U

F.

Au

oontro

:

-

1406-

An 637.

A^M

V\

^M

V

A}i\

J

4

-/J

a/-

<\}L

^^t.

^

1

Léccende

marûunale

;

Intérieurement

:

Extérieurement

:

R.

Dans

un

cercle

en

grénelis

:

jlkUl

l

^M

jj^

Légende

marginale

:

(M)

(S^[

4^J^

'^^

J^-'j

-^

(Inédite)

Or,

Poids:

1

D.,

12

K. (Percée)

D.

29™

^«.

s;^.

îiâ



fi

I.<»l

-i.ni;,

lo:

F.

Au i<nitro

:

-141-

-~-

i

â-^^^-

^

A.

<uL

l

L(^ij:on(lo

marginale

;

Int(M'iouroiiiciit

:

J-^^l

j^M

^a*

v-^^-^

-«^^

^~j

Extérieurement:

( ^0

^^

à^

>/^'^^

^

R.

Dans un cercle

de

grènctis

:

l

^M

JJL_J

Légende

marginale

;

(^0

^-^-^-^'^

'^^^

'^^

J>^j

-'-^

PL.

VI.

Or,

Poids:

2

H-,

l.')

t

K.

D.

27'



108

SriTE

DKS

AÏAHEQS.

Î1ÎÎ

Au

centre

-

142

-

An 6i2.

(.1/.-W/.WW

fjU.

1

1

]

)

^\

V\

41

V

^,r-'

U\

Légende

marginale

;

Intérieurement

:

J^^-^^

^-^

^r ^

^^j^}^

o^)^

'^^^

Extérieurement

:

R.

Dans

un

cercle

de

grénetis

:

CÔ^ o^

^^

^

=1.

U\

cT-J^

J

Légende

marginale

:

('^^)

c^-^^l^

4-j^

^^

J>-J

-^

(Inédite)

Or,

Poids :

14

Â

K.

•

D.

25

(Petit

module

et

caractères

fins.)

Minm

[1]

On

désignait

sous

le

nom

ê

Messlou7n

^jlt. les

monnaies

en

or

qui

étaient

taillées

sur

les

bords.

Leurs

fragments

avaient

aussi

cours sous

le

nom

de

Krâza

aÎ^s

Voir

Ibn

Halkgan

trad.

en

turque

t.

II.

p.

00.

i»

\



ïôr-ï.or

ioy

'^

L;i

<l;ilo

est

ro^^nnc.

flomino

lo

N

14^,

mais

sur

1(; r«jvers

le

mot

j^

—

J'

est

écrit

h

'j;niiclio

ot

j^^_

à

(Iroito.

Écriture

dillcrc

Or,

Poids:

I

D.,

S

K.

1»-

- '

-

144

-

AN

O'iG.

Comme

le

N'>

112,

mais

au

revers

on

lit

à

droite

:

^'

à

gauche

:

y-»iJI

au

dessus:

^jJ

au

dessous

:

^^^.

Or,

Poids:

l

D.,

5K. D.

26 ^

-145-

An

6ol

Comme

le

X ^

procèdent,

mais

sur

le

revers

on

'lit

à

droite

:

y^^'

^'

à

gauche

:

^^^.

Uien

au

dessous.

Or,

Poids:

l

IK,

.r

:i

K-

P-

'^^

^Tnm

&

_=_

=

f&



HO

SMiL

n;>^

\l

AUEQS.

^SC(51

TYPE

II.

p.

a

iN Z K

EL-

MOSSOUL

F-

-

14G

-

Au 651.

j

Tète diadémèe

tournée

à

7

gauche,

ayant sous

le

\

't--

^

menlon

un astre.

\

.^

%

(

Imitation

des

monnaies

j

\.

Séleucides

)

\

%

^-?]7

j^-

R.

Au

centre;

Légende

marginale

:

J^^.^==i)i

d^\

}}

ûl-^^J

L-JJi

j-v»

PL. VI.

.

.

D.

27 ^^

147-

A^ariété

de

coin,

D.

24

mm

W^

M

t

\



W

'

I.

M I.Ml

tll

lis

1m

((Mo

osI

1111

l»''ii

l»n

issue.

-

140

CloimiH^

]o

N

ItH.

La

l<'l(i

plus

Ibrle

;

quelques

ornementa-

tions

cnlro

les

lignes.

IL

-2

D.

23^

-

150

-

Comme

le

N

liO,

Une

partie

de

la

date

est

fruste.

R.

Au

contre

:

.

j^

^

.

'^

V\

LiWende

mar-

:

^^^^'-ir-^'

'-^^

-^^

^^^

^

^^^

'^^^'

(Inédite)

D.

-2o



r

11-2

sriTE

nF':s

ataiu^qs.

F.

Au

centre

:

TYPE

III.

i;

w

N z

K

EL-DJEZIRÉH

-151-

An

6i7. Sans

figure.

^w^

VI

a \

V

ii

l

^*.«rf£«..

A—

_-

« *.U

^-0

1

Léfîcende

marginale

:

cr

<U^^

Oj^

j^~\i

«/.AMM

1-'V>-

\,^

j^

R.

Au

centre

:

-Oîil

Légende

marginale :

^\

j^

j-^

^f^^^

o^)^

'^^

^*-l

PL.

VI.

D.

26 ^ ^

-152-

AN

649.

Variété

de

coin.

D.

27

rmm



I.ol IJ)II.

î\7>

*F

TYPE

IV.

R

R

N

Z E

-

153

~

Lo

nom

» «'

Im

vilh;

et

la

date

soiil

loi^iiês.

F.

Au

centre

:

^

jJ

*«^

J>-'j

JU^

Lôc:.

mari?

V

*-^j

*a^V^

aI^

V

R.

Au centre

:

•

• •

Lèg.

marg.

.^j-Ji

i-»

Oj-^

L< *

module

et les

écritures

sont

petits.

D.

i8

•»-$H*

mm



il

14

SUITl

IV.

RUQNEDDIN

ISMAIL.

A.

H.

6ô7-6;5 =-

Ap.

J-l.

I:i5>>-li0ti.

TYPE

I.

OR

EL-MOSSOUL

-

154

-

AN

6o9.

F.

Au

centre

:

-«UN^

5

-^

V'

^'

V

V

b

>

Lé£;ende

marsinale :

Intérieurement

:

<^

^^A^-^

-'^1-^'^ ^^

-.^

^'^

' ~^.

Extérieurement

:

(

^

)

-r

w**

-^ ^^

^

R.

Dans un cercle

en

grénetis

:

Jroîlj

Légende

marg.

( i-*)

^-'^- 1

^-j* i*

J.^j

^>

PL.

VI.

Inédite

)

Or,

Poids:

2

D., 10'

4 K.

I».

2o



AT

AMKOS

hi:

MOSSOLL.

1

1

-i

Los

AlalxMjs (jiii (dit r.'*«<n(*; :'i Mossoul

a|)|);irli«.'iiiH.'iit

di-

rocloinont

i\

In

rmnille

/eii^'iiidc Ils

sont

au noiuhre

da

lUMil'

princes.

Hrdi-cddin

ni

Lon-I^uii

leur

a

succède^, et

sf»s

trois

dosccndnnls ont

r<*';rnn

succcssivcni«iii

a MossonI

<'Iï

[UTiKiiil

|(>

I

ilrc

d'AI.'ilx'ij.

Oïl

n<' possède point

d** nionnaios d(^s

doux

piv*niiors

r»<Mii

ZonLïni, mm

plus

(jiir

du

Iniiti/'iii*',

m

dos doux

der-

niers

AlalxMjs

i\i'

l:i

ln*;inch(3 Loii-Lou.

Les inoiiiKiics

des

Hoiii

'/.c.u'Jiwi ont

(''t<''

iiiiit<';os

do

colles

des

lliMii-Orloks

:

elles

sont

on

lnonz*',

do

K''î^nd

module,

av(H' Uuiii<*s,

insciMptions

confiqucs

ot

arabesques.

Los fl-

i. ;ur(vs dillV'renf

dr

celles

(ju'on trouve

sur

les

monnaies

Or-

tokides

;

mais

connue

l:i

v;iri<'l<*'

dos

pièces des

Ataheqs est

restreinte,

ces

monnaies

se

ressemblent

souvent

entre

elles.

Onclques

uns

des

Emirs

Alabeqs ont

rrai)pôs

dos

mon-

naies

en

or

au

môme

type

et

presque

au

môme

poids

que

les Dinars

des

derniers Khalifes

Abbassides.

Par

contre,

ils

n*ont

point

émis

de

monnaies

en

argent.

Les

Atabeqs

do Mossoul

se

sont donnés,

comme

les

au-

tres

Emirs Turcomans, des

tiires

pompeux,

surtout

les

princes

Kolbcddîn

Mewdoud

et Seïfeddin

Ghazî

II

qui

ont

pris

le

titre

de

Togroulteqîn

ojâ^f^l.

Ils

n'ont

pas

seulement

inscrit sur

leurs

monnaies

des

versets religieux, mais

ils

ont

mis

aussi

les noms

des Kha-

lifes

Abbassides

et

des

Émirs

Eyoubites,

des

Sultans

Sel-

djoukides

et

plus

tard

le

nom

de Ilulaqou

et

de

Beyburs,

l'un

dos Moiiilouks

d'Egypte.

Toutes

leurs

monnaies sont

datées

en

toutes

lettres

en

[1]

Bcdroddin

Lou-Lou

n'appartient pas

à

la

famille

Zcnguide,

mais il

a été

long-

temps

au

service

de

Nacireddin Mahmoud.

A la

mort

de

celui-ci

en

631

A. H. il

fut

investi

du

titre

d'Atabcq de

Mossoul

par

un menschour

du

Khalifat.

Quelques

his-

toriens

ne

sont pas

d'accord

sûr

la

date

de

l'éTénement;

mais Abul-Feredj

,

dans

son his-

toire

des

dynasties

(

p.

470)

relate

ces faits

qui

concordent

avec

les

dates

des

monnaies.

[2]

l^opvulteijm est

un

nom

propre

usité

parmi

les

peuples

Turcomans,

mais

ici,

il

est synonyme de

<

belliqueux t

.

M=



i'

m

y»

ilO

AIAllFOS

nK

MOï^SOn..

^'

nrabo,

el

depuis le

rt'^gno

(\c Kolbodilîn

^Knviloud,

h^s

lioux

do

iViïppo

ï>e

trouvonl

pros(]uo sur

louli^s los

pi( u'Os.

La

plus

graiulo

partie

des

monnaios

a

êlè

riai)pè(^

à

IMos-

soul

et

une

faible

i)artie

à Djesirèh

o{

à

Nacibiii.

On

iio

con-

naît

point

d'autre litMi de

lVa])pe

dans

ItMir

((M'ri(()ii(\

Lv^s

Atabeiis

de

Mossonl

n'ont

pas,

eomnio les Ortoks,

des

siiïues

spéciaux et

caractèristiqin^s

sur

leurs

monnaies.

Les

légendes

en caractères

caufHiues

sont

d'un

beau style

et d'une belle

écriture,

mais

par conti-e,

les ligures

qui

y

sont

représentées

sont

d'une exécution médiocre.

Parmi

ces

monnaies

on rencontre

aussi des spécimens de

bronze

sans

fleures.



flf

T-^..

-l-J

*

IIY

1

BENI

ZENGUI.

ATABEQS

DHALEB.

I.

Noiii'ctldiii M;i iiii(>n(l

hiii

.\l;tl»r'4

/oi)t;'iii

\. H.

Ap.

J.C.

:>'. \\\i\

n. l']l

Sàlih

Ismail

biii

Mahiiioiul

r)()i)

ii7:j

Fin

577

1181

-f-^-î-

Ifl



r^i

18

KICKNNAIKS

ZKM.riDES.

=Sl

I.

NOUREDDIN

MAHMOUD.

A.

11.

5U-r)t;o

-

Ap.

.i-(.

in(i-ii7:j.

TYPE I.

]\

R

N Z

E

—

155

—

La

ville

do

Trappe

et la date

rognées.

F.

Au

centre

:

Lég.

marginale

:

.

•

• ^

•

•

•

-^

^

j^

R.

Au

centre

:

Lég.

marginale

PL.

VI.

.

.

,

>J1-J\

j*)\

^^U\

^^»1'

D.

24^

-156-

Comme

leN^

précédent

;

l'ornementation

diffère.

D.

23

mm

S ^

n



Ar

\iii;i,i^

Il

II M

i n.

119

-

157

-

La

lô^iMitlr

in:ii'Li:iii;tl''

lni.sl(

ci

roj^lKT.

I/<*'(lillirr

et

1< S

ar.'iI)<'S((n<'s

«lillV'i-.'nl.

Sur

I;i

Le

llinl

^f}

sill-

le

l-rVOrS

OSt

écrit

sans

(

1;

D.

2:y

-

15S

-

Comme le

N prêc<Mlent

;

ornementalioii tli

frère.

Keniarquc :

Les

noms

et les titres

qu'on

lit

sur les deux eôtcs

de

ces quatre

piè-

ces

sont

identiques,

mais

leurs ornementations

ainsi

que les

écritures

différent

les

unes

des

autres.

Les

l/'gendes

marginales do toutes

ces

pièces

étant

frustes

et

rognées,

il nous

a été

injpossible

de

déchiffrer

exactement

les noms de

villes,

exepté

sur le No

156 où

nous

croyons

lire

^}^^i

DiniiscJik,

>

<«—

^—

i



iîO

MONNAIES

ZEiNGlIDKî

I.

EL-SALIH

ISMAIL.

A.

H.

509-577

-

Ap.

J.('.

1I7;M18I.

F.

TYPEI.

BRONZE

-

159

-

Le

nom

de

ville

et

la

date

rognés.

Dans

un

cercle

'en

grénetis

:

Légende

marginale

:

.

.

.

.

^Ull

pj.^

^^;,j

R.

Dans

un

cercle

en

grénetis

:

Lég.

marginale

:

PL.

VI.

(Inédite)

D.

20 ^™

v\

;^



1»-==^

F.

Al

\

l;l<»-

h

II

\

I

M;

TYPE

II.

i;

K

I)

s

/,

\:

DAMAS

—

KiO

-

-

)niis

im

c(M'c'le

on

^r/îiidis :

121

Tf

Lêg

$;.

marginale

:

•

•

j

aix.

ii

wlL

R.

hans

un

cercle

en grénetis

:

Lég.

marg.

PL.

VI.

•

• .

O^

^^JU«»\)

^.Li)l

IJJb

(^

/-^

D.

22

mm

-

161

^

Variété

de

coin.

D.

22 ' '

^^-^

Su--

I

=S9



n

5=^-

'

'

K

g]

\îZ

MONNAIKS

ZKNC.riDKS.

»R

Le

foiulatour

ilo

la

ilynnslio

dos Atnboq^^ do

^lossonl,

Tmad-

eiKliii

Zeniriii,

mort on

r)'il.

a

laibsô

doux lils,

dont

l'iiii

Seïleddiii

Cilia/î

I

a

suooôdo

à

son

pôro

à

Mossoid

;

le

so-

oond,

Nouroddîn

Malinioud

lut

1»^

fonda

Unir

i.\o

la

branche

ilos

Ataboqs

d'Ilalob

;

il roiîia lUMulanl

viuLil

luiil

ans,

s'empara

on

ô'ii

A.

11.

do la

villo

do

Sondjar,

en

541)

A.

II.

de

Damas

ol

di^

tout

son

(orriloiio.

xMahmoud

guorroya

longuement

avoo

les

oroisos

ol

lui

un

dos

INIcliks

les

pins

remarquables

do

la

Ibniillo

des

Zenguides. Le

klialiic Aî)-

basside

d'alors,

Muslendjid-Billali

lui

délivra,

au

dire

des

historiens,

un

menschour

lui

conlirniant

ses

possessions

et

y

ajoutant

aussi

d'autres

pays.

A

la

mort de

Mahmoud, en

569,

son

fils Melik

Sàlih

Is-

maïl

lui

succéda

;

mais

il

mourut

en

577

et

les

Atabeqs

de

Mossoul,

puis- ceux

de

Sendjar,

s'emparèrent

de la

princi-

pauté

d'Haleb.

Les

monnaies

des

Atabeqs

d'Haleb

doivent

être

consi-

dérées

comme

les

plus

anciennes

pièces

de

la

famille

des

Zenguides.

Jusqu'à

présent

en

effet nous n'avons

pas

vu

de

pièces

frappées

au

nom

d'Imadeddîn

Zengui

ni

de

son

fils

Seifeddin

Ghazi

I,

qui

sont les

plus anciens

princes

de

cette

famille.

Les

premières pièces

qu'on

possède

des

Atabeqs

de

Mossoul,

datent

seulement de

555

et

cette

date

coïncide

avec

le

milieu

du

règne

de

Melik

Mahmoud.

Les

monnaies

des

Atabeqs

d'Haleb que

possède

le

cabi-

net

du

Musée

Impérial

sont

d'un

type

spécial

et

sans

au-

cune

représentation;

mais

elles

ont des

arabesques et

le

signe

distinctif (X)

adopté

snsuite

par

quelques

autres

Atabeqs;

elles

sont

toutes

en

bronze

et

d'un

petit

module

comme

les

fuis

des

Khalifes

tu.

[1]

Dans

le

catalogue

de

la

collection

du

Britisli

Muséum

il

est fait

mention

de

deux

pièces

à

rei>résentation

;

la

piemière

appartient à

Noureddin

Malimoud

au

type

by-

zantin,

la

seconde

à

son fils

Salih au

type

romain.

Cf.

Catalogue

of oriental

coins

Vol.

m.

p.

211,

214.

«

'î



T

AlABI-:*,'-^

iiIjALKB.

125

Sur

\i)H piôcos

tlo

Nom

<

<I< iii

M;i iiiinii<|

los noms

(l'aucun

KlialHf

ni

(riiihiiii

(I(\s

Kniirs

Kyouhilos

no

sont

iiK-iilionnés.

Los

iiioiinaios

(lo

Molik

Sàlili

:ip|);irii«iiii('iit

:i

«hîux

lypos

;

sur los

unos

on a

inscrit

s('iil<

ninii Icnnni

Mrhi^

sâlihoi

colui

(lu

Kliiilifc

Miist;i(lli\

l'h'iiin

ll;«ii

;

sur

Irs

autres,

on ne

lit

(jllr

11'

llMiii

Isiiuiil SiUili

i'i

crlui

(Ir

S(;n

\)<''\'Q

aVCC

SCS lilrC*»

jj^

JjUi

ail

m



i:\

BENI

ZENGUI.

ATABEQS

DE

SENDJAR.

A.

H. Ap.

J-C.

I.

imadeddiii

Zeiigui

biii

Kotbeddîn

Me^vdoud.

5GG

1170

II.

Kotbeddin

Mohammed

bin

Imadeddîn

Zeiiguî.

59i

1117

III.

Imadeddîn

Schehin-scbah

bin

Mohammed.

616

1219

IV.

D.jelaleddin

Omer

bin

Mohammed.

616

1219

Fin.

617

12^20

il

m

«

^-pi

'0)g^



r

•

F.

A

I

AULo

.

M,

,-I.Nhl

\R

I.

IMADI'DDIN

ZKNGUI,

A.

Il

..«Ki-Vll

A|i.

. -«

.

il7<i-lll7.

TYPE

I.

I'

ti

T

I

\

~

102

-

Fnns

ilalo

oisons

nom

de

villr

O

-

i

->

j-^

à

l'iK

R.

Au

centre

:

^=-;l'l

Légende marginale

: ....

<D^\

Inscription et

module

petits.

IK

W^

'^m



MOiNNAlES

ZKKGllDKS.

TYPE

II.

r. K ONZE

~

108

-

An

o76.

L(^

nom

île

ville

i'Oi; nè.

F.

Dans

un

cercle en

grènclis:

Lêu*.

marginale:

.a;\^.3-j

^>«.^j

4^

«^.

R.

-•J

cT

D.

25

)Mmra

-164-

An

^77.

Le

nom

de

ville

rogne.

F.

Dans

un

cercle

en

pçrénetis

:

UNI

^jv

—

I^

^1

\

Lég.

marg

:

.

(a^U)

^^^j

t>*: ^-?

(^^ ^

'^^

-^E



R.

l

ATM'.KÔ^

hl

I

.hl

\r.

J

J

ù

%-*

J

PL

VI.

F.

127

I).

•2')' '

R.

llcniarquc

: Sur

oos deux monnaies

le mot

j-^aJ

est

('erit

^^xB

.

TYPE

III.

i;

i;

••

N z

E

SEND

J

AR

-

1G5

-

An

o

--

?

Au

centre

:

Un

aigle

à

deux t(Mes

;

sur sa

poitrine

:

[^U^l]

LÔLi:.

marginale:

.^\c^^

.

.

.

.*

«c^

j\^J^\

^

j^

o

B

n.

*2'2 ^™

I

•



128

WONN

\li:S

ZKNC.riDKS.

II.

KOTBEDDIN

MOHAMMED.

A.

H.

:.îl1-r.l(i

=

Al»,

.l-r. 11 I7-1lM ).

F.

Au

centre

Lan.

marçr.

R.

PL.

Vil.

TYPE I.

i:

i;

N Z R

SEND

J

AR

-

IGG

-

AiN

596.

Buste

criioinme

tourné

vers

la

gauche

et

tenant

de

la

main

droite une

niasse

d'armes

appuyée

sur

son

épaule

;

devant

la

figure

se

trouve

le

signe

oc.

(Imitation

des

mon-

naies

byzantines.

)

f-.

•

«

-

. i

.

J-'

^j'

K

jy

Jl^i

UJ\

^Ui

^

D.

24

mra

-

167

-

Variété

de

coin

;

sur

le

revers

le

mot

<j-0lj

est

indiqué

seulement

avec

Jl.

D.

25

mm



Kis

Ail

.Sî»7.

(.nmiii<'

\r.

N

|(i7,

mais

la

«lato

68t

écrite

:

^

An

;i9H.

Seml)lal)lo

au

X

107

;

la

date

est

ôcrito

:

Lo

sicrno

n^,

n'oxisfo

pas.

-

170

a

-

Comme

lo X

1(;<),

mais

dans la

date

est

écrite

j^\

au

lieu

^i^^'.

-

170/>-

An

o99.

Comme

le

N'>

101)

, mais

la

date

est

écrite

:

c

D.

VC

i).

-2;)

•

«mm

D.

26

,-)pmra

1).

27

mm

•-,-»



»

1*0

MONNAIES

ZENGUIDES.

TYPE

II.

r. R

N

7.

E

SEND

JAR

-ITOr-

Au

601.

F.

Au

coniro

:

Buste

d'homme,

tourné

vers

la

droite

et

portant

un

casque

semblable

à

celui

.<Ie

mi-

nerve.

(

Imitation

des

mon-

naies

grecques.

)

Lèg.

iTiarg.

^-^

-^^^

•

•

J

^j-^J

u'.

Devant

la

tlo;ure

:

r^

«^

R.

X

_j

o

:/:

s;

A^iii^y

y^:i^ d.u\

i

D.

28'

m

m



AT

\iil':r)s

hi;

:i:\i)]Ai:

i

i

' ^

].<'

cIh'I

lie l:i

(lynaslifi

dos Aliiborjs

do

Sondjnr,

IiikhI^mI-

dii) /«'ii^ui, est

lo

nis

cad( t do Kolbcddiii

Mcwdoiid,

troi-

siùmo Alahofj

do

Mossoul.

Un

nii

aprrs i:i mort do

Mcwdoud

(

TiOC»

j

, Iinadoddîii

fonda

la brauche

de

Sciidjar, tandis

f|uo son

ïrh'o

aînô,

8uc-

côd.

lit

à

son

porr;

h Mossonl.

La

hranclio

(Tllalol)

sN'doignit

i

<'M

r»?/

f*l

Iniadoddîn

nnnoxa

son torritoiro.

I;

I)(M'ollo

lainillo

unconnail

quatro Emirs.

lîicii

(luo

lesliis-

toirons

])rôtondrMil

rjn'ijs

uni

rôgnô

jusfju'on

i\\7

A.

H.,

,

on

ti'ouvo dos

iiKiimains

(

voiries

N'^»

IliS-^OO),

Irappôes

ij

à

Sondjar,

portant

los

dalos

Oif)

ot

r,|7,

apparlonant

à

la

branche dt^

Meïyalarikin.

Les

clironiquers

ont

donc

commis

i

\\w (MiN'ur,

crroni' conlli'môc

d'ailleurs

\)3v le lait qu'on

possôdodos

monnaies dos

deux

premiers

Emirs,

tandis

qu'il

n'en

exist(»

pas dos

deux

derniers.

I

'

;|

Le

monnayage

d'Iiuadeddîn

se

rapporto à

frois

type^

II

dillV'renls

;

le

derjiier,

avec

représentations

d'aigles,

a

été

Il

IVappô

à

Sendjar

;

pour les deux

autres,

Je

nom

de

la

ville

|f

do

frappe

est

illisible.

Les

pièces

du

second

type,

sans

re-

prosoniations,

sont

classiiicêes,

sous

réserve,

dans

quelques

catalogues, comme

ayant

été

frappées

en

Naçibîn

;

la

chose

est

probable,

car

cette

ville

faisait

partie

du

territoire

de

Sendjar.

Les

pièces

de Kotl)eddîii

^lahmoud

sont

d'un

seul

type

sans

beaucoup

de

variété

dans

les

représentations.

Ces monnaies sont

en bronze et

toutes

portent

le

nom

de

ville

et

la

date

de l'émission

;

les

représentations,

ainsi

que

les

légendes sont

d'une

très

belle

exécution.

Sur

ces mon-

naies

les

Émirs

ont

ajouté

aussi

le

nom

des

Khalifes

Abba-

ssides;

quant

aux

dilférentes

qualifications,

ils

adoptèrent

celles

des

autres

Atabeqs, ainsi

que

le signe

distinctif

des

Atabeqs

d'IIalob.

-t-4-^-

4(



-m

i.va

BENI ZENGUI.

ATABEQS

DE

DJEZIREH.

A.

H. Ap.

J-C.

I. Mcvazzeddîn

Sendjer-Schali

biii

Ghazî

II:

57G 1180

II.

Mo'azzeddîn Mahmoud bin Sendjer-Schab.

C05 H08

(

618

t22i

III.

Kotbeddîn MeAvdoiid bin Sendjer-Scbab.

]

•

(

624

1227

IV.

El-Mélik

el-Zcàhir.

639

1241

M

-SI

»(



i;

MO'AZZEDDIN

SENDJER-SCllAl

A. II.

:Mi;-r,»i:,

\|..

.i-(.

iis(Mlmis.

TYPE

I.

li

r.

'I

V

7, V.

-171-

An

{^81.

Sans

nom (h;

villr.

F.

\ii

coiîtro

: Tèlo

couronnoe,

vue

do

face.

R.

PL.

Vil.

l>.

.29'

-

172

-

Comme

lo

N pr<';cè(leiil.

Sur

la

l'ace

une surfrappe.

Au

bas

du

revers

un

animal sans

tôle,

devant

lui le

mut

^iVi.

ajouté après

coup.

II.

30'

À



9

1S4

S:[

MONNAIES

ZENOriDKS.

TYPE

11.

BRONZE

EL-DJEZIREH

-

173

-

F.

Au

cenlro,

ilans

un

double

cerclo

concentrique:

'A'

Légende

niarg.

c^j^

J

[«^

J

^^

^Âiiii

dllii

L^j-^

U^

R.

•j

(Grand

module

et

écriture

couflque.)

PL.

VU.

D.

39



\

T \

'I

/IMI'I

155

F.

Au

centr«*

:

MO'AZZLDDIN

MAHMOUD.

TYPE

i.

i:

i;

Il

N

z

\]

EL-DJEZIliÉH

-174-

Aii

(î'

(î

lîusio

(riiomnio

(Ions

1111

croissant,

los

ninins

]ev<''es.

Légende

iiKirg :

^j^^^\

[

«b

^.=>^

^

]

^y^

^Lk^l

^^i

R.

^licV^

^i

VI

D.

:>8

mm

ÎX=

i



''

IS8

F.

yw

\

xr.riDKS.

-

175

-

La

(Inir

i\'l;iu'h\

Coinmo

lo

X*^

précédent,

mais

les

légendes

sont

plus

lisibles.

R.

...

...

VI

^l_.V\

I

•

,

. .

.

jjij^[:]\

Vr

Les

lettres

j^

dans

le mot

^j^Jr-\

manquent.

PL.

VIL

D.

29«^m

F.

R.

-176-

AN

618.

Comme

le

N^

174.

•j

L«.>

4JLm

lA-

(S'J^

-^^-|-

D.

28

mm

m



M

MAUKUS

DM

hJIiZIUKlI.

157

t

IV. EL-MELIK KL-ZAHIH

A.

II.

o;i9.

«^

;\i..

.l-r.

1:M1.

BRONZF

EL-D

JEZIRÉH

-177-

An Oôy.

F.

Dans

un

corde

on

ti:r(Miotis

:

Lcgciulc

marginale

:

^U^

^^^

»-^i^

•

•

j

^^^^

*^^^

R,

/cmJ AJ-m<

PL

VIL

D.

25

mm

-

178

-

Semblable

au

N

précèdent.

Les

légendes

sont

plus lisibles.

D.

23

mm

•H—

M^

n



^«

=K1

l 8

MONNAIES

ZKNr.UIDKS.

Les

Alabo(|s

ilo

Djozii'èh ôtniont

soulomont

les

sonvo-

rains

do

la

villo,

oonnno

sous

le

nom

do

«

Djozirèh-li-lhii-

Omor

»

et

do

ses

dôpondanoes

siUiôcs

outre

IMossoul

et

Mar-

dîn;

par

consètiiiant

on

ne

pent

admettre

que

toute la

Mé-

sopotamie

El-Djfzircli

-y;-^'

tût

en leur

possession.

Cette

ville taisait

partie

des

possessions

des Atabeqs

do

Mossoul

:

ce

ne

lut

iju'en

570,

^'^

lî^ uiort

de

Seïfeddin Ghazî

II,

des

Benou-Zengui,

([ue

son

lils

aine

lui

ayant

succédé

à

Mossoul,

le

111s

cadet,

Mo'azzeddîn Sendjar-Schah,

eût

comme

apanage,

la

ville

de

Djeziréh

avec

ses

forts

et

ses

dépendances,

et

devint

fondateur

de cette

branche.

Lt^s

historiens,

ne

mentionnent

que

trois Émirs

de

cette

dynastie:

le

fondateur

Sendjer-Schah

régna

de

576

'^

C05;

son

fils

aîné

Mo'azzeddîn Mahmoud

lui

succéda

et

peu

après

son

fils

cadet,

Kotbeddîn

Me^vdoud

qui

régna jusqu'en

024-

Nous

n'avons

trouvé dans

les

historiens

aucun

détail

re-

latif

à

ces

deux

derniers

Émirs,

ni

aucune

mention

d'au-

cun

autre

prince

de

cette

branche.

D'après

nos

observations

sur

la

série

monétaire

des

Atabeqs

de

Djeziréh, nous

avons

constaté

(voir

les

Nos

174

et

176)

que

le

règne

de Sendjer-

Schah

a

duré

jusqu'en

605

et que

son fils Melik-el-Mo'az-

zàm

Mahmoud

régna de

606

à

618

A.

H.

Après

Kotbeddîn

Mewdoud

qui

régna

peu

de

temps,

et

dont

nous

ne

connaissons

pas

de monnaies,

nous

voyons

des

pièces

d'un

Émir

du nom

El

Melik-el-Zàhir

qu'aucun chro-

niquer

ne

mentionne.

D'après

les

Nos

177

et

178

de notre

catalogue

ti]

ce

per-

sonnage,

héritier

de

Melik-el-Mo'azzâm,

fut gouverneur

à

Djeziréh

en(jl9.

Mo'azzeddîn

Mahmoud, fils

de

Sendjer-Schah

prend

le

titre de

Melik-el-Mo'azzâm

^\

dJ^

;

par

consé-

quent

Melik

Zâhir

doit être

considéré

comme

son

fils,

ou

comme

un

de

ses

dignitaires

qu'il

avait

designé

comme

successeur.



M

\

1

\ 1:1

n-

hl

hll./ll;l'.ll

i%9

I

Les

inoiiiiaics

de

Molik-ol-/:'il)ir

por

tout [)r«îsr|uo

les

munies

sij^iios

<(ii<'

l;i

pièce

N

17.*

«U;

Seiidjor-Scli.'ili,

ce

qui

nous

prouve

({iril

iippiit

Iciiiiil

à

lu

iii<''nM

nunillo.

I.«»s nionnaios

des

Alahoqs do

Djozirôh

sont

en

général

i\\\

inc^nio

type (|ne

colles des autres

Atahetjs,

mais

les re-

présenta

lions,

les signes

spéciaux,

ainsi

que

les

modules

sont

(lillV'r«Mits.

=»S



liO

BEQTEGUINL

ATABEQS

D

ERBIL.

T.

Zcïneddîn

Alî

bin

Beqteguîu.

II.

Zeïneddîn

Youssuf

bin

Alî.

III.

Mouzaffereddîn

Guœqburî

bin

Alî.

^M-K-^—

»<^

A.

11.

Ap.

J-C.

539

1144

5G3

1167

586

1190

Fin

630

1232

»

H



OBI

III.

MOUZAFI-HHKDDIN

GUŒQBURI.

A.

II.

5.S( .{;:jii

A|..

. (

ll )IMl':îL'.

1

TYPE

l

F. ;ui

('(Mili (^



1Î2

F.

R.

MONNAIES

HKOTI'OriMS.

=»[i

TYPE

II.

B i; \

7,

K

ERBIL

AN

590.

Vn

persûiinage

assis

sur

un

lion,

les mains

levées,

sem-

blant

activer

sa

marche.

A droite :

A

gauche :

Au

dessous

:

0 v

'r'

^1

a I

V

^j

a.)

y\

i

v^

D.

2S'



s

^

ATAHKQS

DKIUIIL.

'

1

^•'>

~

ISO

F.

.<'

lion

<'st

un

jxmi

jiliis

L,'raii(l.

l);ilis

l;i

(l.ilc

on

lit

S'«3Ul0IlKMlt

^U

^r-^

cl

;m

dessous

^}'J\

-r'

r'

H.

-^

^'

n.

24

mm

-

181

-

Semblable

au X'>

iSO.

La

date

l\sr*^

est

écrite

dans

un

mot.

PL.

VII.

n.

-21'

•

~

182

-

An

B09.

Semblabb3

au

X |8(i.

mais

a-^'

<—

se

trouve

à

droite et

^'<^

â

gauche

du

cavalier.

Le

nom

de

ville

est

truste.

D.

-21'

=X9



r

144

MONNAIES

HKOTKOl'INIS.

m

F.

-

18:1

-

AN

^.

Comme

le

N

|S().

La

dalo

est

rop:néc,

mais

le

nom

do

ville

Jijl^

vv--

est

très

lisiljle.

R

li.ilkz^

D.

23^

F.

TYPE

III.

BRONZE

-184-

Sans

date

et

sans

nom de

ville.

d

™

-^—^^

'^n^

Personnage

assis

>•

sur un

trône,

la

.

.v^-

main

gauche

le-

3^

vée.

r



•:'*

ATAHKQS

DKIUIK..

lltt

-^.

0^

^Uw-J^

^M-

;;

PL.

VII.

I).

:u,'

I/i

iVioison

(l(\s

Bof]lci;uiiis, d'origine

(iirconiano,

.se coin-

l)(»s(^

(le

irojs

i)rin(M\'^

f[iii

•

so

roKaclieiit

b.

la

branche

des

AUilnMi-s (le

Mussoul.

Zcïneddin

Ali.

lils d'dii

iioimiK» Heijteiiuîn,

était

au

ser-

vie' ^

d'Iinadeddîii,

Alal)C(|

Zcmliuî.

Celui-ci,

ayant

grandi

en

i)ouvoir,

le

mit

comme gènèi'alissime

à

la

tôtc

des

pre-

mières

troupes

qu'il

envoya

à IMossoul.

Lorsque

Seïfeddîn

Gliazî I,

fils

de

l'Atabeq Zen^'uî,

lut

devenu

Atabeq

de

]\Iossoul,

Zeïueddîn

Ali lut

nommé

iN'aV6

(régent),

et

servit

successivement Gbazî I et

son

frère

Mewdoud

jusqu'en

5G3

de

l'Hégire.

Los

liistoriens

ont

donné

à

Zeïneddin

Ali

le

surnom

de

A

la

mort

de

Zeïueddîn

Youssuf, survenue

en

58G,

son

frère

Mouzalfereddin

Guœqburi

[M

qui avait combattu

sou-

vent

aux

côtés

de

Salahedd in

Eyoubi et

qui avait

gagné

sa

bienveillance,

l'ut

nommé Alabeq

d'Erbil

et

des

Etats

qui

en

dépendaient. D'après

Ebul

Feda

et

autres

historiens,

c'était

un

homme d'une

grande

bravoure et possédant des qualités

[1]

Bui-I

ou

Bûun\

veut

dire

en

langues

turcomane

et

turque

(loup), et

GutrÇf

(ciel

ou

bleu). Ainsi

Guœuqburi

signifie

loup bleu.

m

10



te—

«

146

«

MONNAIES

lUÔTKr.UINI.

trt^s

ilistiDguôes.

Il

rosla

à Krbil coniino

Ataluî

pondant

quarante

qiialro

ans,

ot

à sa niorl,

ou

();{(),

il lôûa

ses

Étals

ti

Mustanvir-Billah,

Klialil'o

Al»assi(l(\

Il

va

sans

iliro

(juo /AÏnoddîn

Ali Knlsi'lunj ri /('iiumUIîh

Youssur

n'ont

pas iVappo

{\o

monnaies;

senl,

do

celle

mai-

son,

Mouzalloreddin (uiœ(|bnii

a

omis

deux

types

de

mon-

naies en

brolizo,

imitant

colles des

Zenguis,

mais d'un

dessin

dilîerent.

Sur

ces

monnaies,

on

lit

certains

tilies

spéciaux,

et sur

quelqnes-unob

la

profession

de

lî

et

le

nom

du

Khalife

Ahasside

;

sur

d'autres

figurent

les noms

(1g

Salahcddîn

Eyoubi

et

de

Hussameddîn

Yolouk-Arslan Lin Ilghazî

II,

Emir

Orlokide. Sur

les monnaies

du

premier de ces

deux

types,

on

lit Erbil, nom

du

lieu de

fi'appc;

sur celles

du

se-

cond

ce

nom

il

n'existe

pas.

Guœqburi,

outre

ses monnaies

de

bronze, fit

aussi

frap-

per

des

pièces

d'or,

semblables à

celles

des

Abassidés.

•>--«•

ii

^mm



M

147

SI'ITI-:

DM

s

\T

\i;i':([S.

F.

NouçRFT-rnniN

mahmoud.

TYPE

I.

i:

i:

Il

\

7,

K

-

185

-

An

niO.

L(«

i)i)in

dr

vill»'

rDiiiit'-.

4

1)1

VI

^\

V

R.

PL.

VII,

JiiC'



s*

148

llli;

DES

ATAUKQS.

x^

H

-

18(5-

Variôlo de

coin,

un

])ou

l'iuslo.

1).

'2S'

-187-

Variélé

de

coin*

Au

revers

;

au

dessus

^1

^^^

,

i\

gauche

cX^jil

D.

27

N'ayant

i)u

recueillir,

de

renseignements

sufiîsants,

nous

ne

pouvons

dire

que

peu do

chose

sur

les

titulaires des

monnaies susmenlionnées.

Il

existe

des

Atabeqs

sous

les noms

d'Œzbeq et

de

Nouçret-eddîn,

descendants

de

l'Atabeq Alissongour;

on les

a

surnommés

crvj^i::-

Mutéferrikîn

•

et

sans

doute

ils ont

frappé

en

commun

les

monnaies

en

question.

Seulement,

comme

le

lieu

de frappe n'a

pu

être déchiffré sur

ces

monnaies,

nous

ne pouvons

pas

savoir

où elles

ont

été

émises,

ni

dans

quelle

contrée

ces

xVtabeqs ont

exercé,

en

610,

leur

gouvernement.

)i4

^^m



M

11U

^

MOHITAIES

EYOUBITES

DE

MEIYAFARIKIN



IcO

MELIKS

EYOUBITES.

A

MEIYAFARIKIN.

Date

du

règne

A.

11. Ap.

J-C.

I.

El-Nàçir

Selalieddîii

Youssuf

Ibii

Eyoïib.

58G

1190

IL

El-Aadil

Seïfeddîn

Ebou-Beqir

Ibn

Eyoïib.

591

1195

III.

El-Ewhad

Nedjmeddîn

Eyoub

Ibn

el-Aadil.

597

1200

IV.

El-EschrefMouzaffereddîii

Moussa

Ibn

el-Aadil.

607

1210

y.

El-Mouzaffer

SchehabeddîQ

Ghazî

Ibn

el-Aadil.

618

1221

YI.

El-Qiamil

Mohemmed

Ibn

Ghazî.

642

1244

Fin

658

1259

'?,^'

i

i



1»1

I.

TL-NACIK'

SFI.Alll-DDIN.

TYPE

I.

Il

(i

N

7,

i;

—

\HH

—

An

nUJ*.

Sans

nom

de

ville.

F.

An

(^<Milre:

Porsonnngc

ncrroni)i

sui-

un

(rôno,

toniinf

(le

i.'i

ni;iin

ijnuclio

un

^lobe,

nppuyn

sur la

poitrino

et

la

main

(Iroilo posée

sur le

genou.

(Les

nionnnios

d'Ortok-Arslan,

N^'«

95

et

101,

ônt

des imitations

de

celle-ci.)

Lêg.

marginale

:

^y^

Cy

^^^y

Cr-^^J

L_\ 1^>L^

^Û\ î\

R.

lAjb

'J^

y

L-:M

^l

V

l

<J^\

Ù

-^

r^

.-:-.^\

j^'

ip-

r

V»'

PL.

Vlll.

1).

-29'

-

189-

Varièté

de

coin,

IL

-21.»' '

«4g



n

3?

Mv».N.NAll::S

l'VOl lUTES.

=»ii

TYPE

I

D

iUi

N

Z

E

190

An

o

.r

j

?

Sans nom

do

ville.

F.

Personnage

accroupi, tenant

de

ses

deux mains

un

croissant,

appuyé

sur

la

poitrine

;

la

tête

est

au

centre

du

croissant.

(Les

monnaies

de

Naçireddîu

Mah-

moud,

Nos

133

et

139,

sont

des

imita-

tions de

celle-ci.)

R.

•J

r-^' -



î=r---

-

-

w^-

-i.

hi:

MKlYArAI'.IKI.N

II.

EL-AADIL

SEIFEDDIN.

i:i5

n

TYPE

I

Il

K

II

S

Z

E

MEIYAFARIKIN

-

vn

-

Ail

io,9l.

(Mafei'ikîii).

F.

Au cend'o:

IJuste

d'un

porsoiinago

coiiroini(>,

ayant

des

clieveux

épars

sur

les

épaules

et portant

un

manteau.

A

droite

de

la

tète

:

»-j

<-^

A

aauclie

:

c>*~j

a?-\

Lèg.

mai'ginahi

:

^y^

à'

j^==^\

y^

à-^^

^-^

JjUl

<Li^\

R.

Dans un

double

cercle

:

.U)l

_3

ii\ VI

a I

V

'1

^'l_>«V^

\\

_^l

^__

a\

Ai

PL.

VIII.

|).

-28

Kemarquc

: Lu

date est indiquée

seulement

avec

Cj^*-^



T

*»*

M

NNAIES EYOUBITES.

=a:f

m

TYPE

II.

r. i;

N 7 E

MEIYAFARIKIN

•

-

192

-

An

b91.

(^Meyaferildn).

F.

Même

type

que

le

N»

191,

mais

les

cheveux

et

le manteau sont

d'une

autre forme.

A

droite

de

la

tète

:^

J^j

A

gauche:

^\c^j

Lég.

marginale

:

'^^\

^^

ôî*^^.

-*-*j-J^

^-^

^j^

PL.

Vin.

>>

j

'j

j.^

^'v

.

Vi

^\

i

r

-^

L.J1

ÛOj

II

D.

28

omm

»



>?

hi;

MKlYArAIlIKIN

15

i

Ç

F.

' T*

'

TYPE

III.

Il

a

.\

z

i

H

ARR

AN

-

19B

a

-

An

iiUH

•

1

•

«

PL.

Vlll.

(Inédite)

D.

2^ ^

TYPE

IV.

BRONZE

EL-ROHA

-19B/^-

An 604.

F.

IajL

y^

Y

Al-

«

R.

jj

^ji

D.

•23™'°



I3r>

m

\\

MES

EYOUniTES.

m.

EL-EWHAD

INEDJMEDDIW.

A.

H.

:)î)7.(;07

-

Ap. .M\

1200-1210.

TYPE

I.

r.

R

N

Z

E

-194-

An

60d.

Sans

nom

de

ville

f^^.

F.

Au

centre

:

Buste

d'un

personnage

dia-

dème,

ayant

de chaque

côté

de la

tète

des

pendelogues

et

portant

sur les

épaules

une

pèlerine

à

triple rang..

A

droite de la

tête

:

<-^

<^

A

gauche

:

^^

<-j

Léo:,

marg

:

^y^

(j*j^

«^-^

ù'Jij

^^M^f-

-^^jV^

d&[\

4

}^\

Vi

ii\

J

R.

Sceau

de

Salomon

:

au

centre

:

Dans

les

six

triangles

;

Intérieurement

:

1^»

Extérieurement

:

PL.

Vlll.

jC

y\

^yJi\

j.:L.Ji

I

au

[1]

Nous

avons vu

dans différents

catalogues

de

monnaies

frappées^à

Meïyafarikîn

dans

les

années 599,

600 et

601

dont

le

type

est le

même

que la

pièce

No

191

de

Melik

Aadil,

à l'exeption

que de

chaque

côté

on

lit

la

légende:

^>_J.J^

^^i

\

a>jVi>iA^l'.

Par

conséquent nous

supposons

que

notre^

pièce

aussi

a

été

émise

à

Meïyafarikîn.

n

W^--

^i



PS'

M

m:

Ml

\\

w

sîHKfN.

157

'»8

IV.

LL-ESCHREF

MOUZAFFEREDDN.

\.

11.

r,u7-(;iH

Aji. .l-c

l2Hi-l2L'i.

TYPE

I.

n

K

N

Z K

MEIYAFARIKIN

-

195

-

Ail

(\\2.

(

Malarikiii).

F.

An

conlrc^ :

l'ii

porsoiinn^o

assis,

la

jamlio

gauche

croisée,

et

l'an

Ire

pi

ire.

Il lient

tle

la

main

droite

nn

globe,

appuyé

sur

la

poitrine.

A

(li'oilo

(le

rr-panle:

j>^^

\:^

'C^

A

gauche :

^i^j

Lèij:.

niaruinale

:

^ y

R.

Dans

nn

Irianglo

sphêrii]ne

(h.'

l'orme d'écnsson :

r'

.\il v-^_J

>^»

^ '*

Sur

les

côtés

de

(rianicle :

>A'



8'

=i5rQi

158

^

J.WAIES

EYOUBITES.

-

19G

-

Ail

()1'2.

Sans nom

de

ville.

F.

Au contre:

La nièiiio

roprôsonlation

quo \o

N«

195-

R.

PL.

Vin.

Gomme

le N«

195-

L^y

D.

29'

-197-

Yariété

de

coin

TYPE

II.

BRONZE

D.

30^

SEND

JAR

-

198

-

An

615.

F. •Personnage

accroupi,

tenant

de la

main

gauche

un

sabre

;

la

main

droite

est

ap-

puyée

sur

le

genou

;

autour

de

la

tête

un

nimbe.

A

droite

:

^^

j^^l^

A

gauche :

l^--

jJ:*^^

Lég.

marg

:

^^==*-

j}

ù^

^y

J^j ^

^^

^y^

>^

^-t^^^

n

m



(6)31

^r^

w

iiK

Mi:n

\i \iiiKi

N.

ii9

R.

[^1

N]

(

M;nivaibc

(k i

iUiro

;

I).

24 * *

-

IIJD

-

Variétf^

de coin.

Ail

bas

(lu

rovors

:

j^j

-^^

et à droite

-^1

J

D.

2o™°

-200-

An

617.

Comme

le

N'^

IDS;

mais

le

per-

sonnage sans

sabre.

A

droite

:

^

jl^^cl-

A gauche

:

^\^j

j^ie^

I,n

légende

marginale

comme

le

X

108,

et

le

revers

comme le X*^

\{)\).

PL.

Vlll.

l).

-:g >

-^•^-^



T

I6>

MONNAIES

EVOLUITES.

\

^

EL-MOllZAFFER

SCHEHABEDDIN

GHAZI.

A.

U.

01S-(>12

==

Ai>.

,1-C.

1221-124-1.

F.

TYPE

I.

BRONZE

MEIYAFARIKIN

-201-

An

618.

^1

Ml

4lî

^^

r^

\^:\\

>>UV\

R.

PL.

Vlll.

L4

--Jy^

•S'

;

v-^/^

V^

d«.J.^

7^p

r^

r

I

D.

34

mra



•

I

Bij

«

I

—

Il

l

MIMYAI'AIUKIN

-

202

-

«Ir

l:i

laco

osil

Srpnrre

COliiliK'

il

sliil

5ît

if.i

r

amL'^-'j

A^

a1

^^3

^^V«a <V

Sur

II'

l'cvors

l:i

IriiiT j

<lii

iiK'i

j

.'

h.

-2«'

20:}

—

\'ari<''l(*'

(le

((.iii.

L(*'gon<lc

innriiiiiùlc

( «'

In

face est écrite

nu

icvei-s.

I).

J.V

-

204

-

Vari<''l(''

(locoiii.

I/«'<Titiir<'

do

la

\('^Qm\o

n'est

pas

couruiiuî,

l(*s

rebords

rognés.

1).

*2i ' ^

>y^.

Comme

nous

avons

eu

l'occasion

de le

l'aire

remarquer

dans

rinli'oducli».) ),

les

.Meliks

Eyoubiles

qui

régnèrent

en

M(''soîM)tanii('.

liidil

frapper

des

monnaies

dans

diflV'renlcs

villes;

mais comm<^

ils

avaient

choisi comme

capitale la

ville

de

Meïyafarikfn

H],

la

plupart

de leurs

monnaies

portent

le

nom de

cette ville.

Ces

princes sont

désignés,

depuis

le

régne

de

Melik

Aadil,

sous

le

nom

des

Meliks

de

la

Branche

Eyoubite de

Meïyafaiikîn.

[1]

McYyftirikin est

le chef lieu du

Kaza de

Silvan,

dans

le

vilayet

de

Diarbékir

;

à

cette

époque c'rtflit une

ville très

importinte. I/ortIiograplie de

Mcïvfarikîn s'écrit

de

quatre

façons :

(CAs^iU)

(Ca^j*^^*)

(ùjij^l»)

d

(<lnî,\s*î«).

Aujourd'hui

on

écrit

(t;>i*jU»);

mais

Yacout-Tlaniavi

l'a

acceptée

sous

la

forme

do

(cCÎjls^).

Cf.

Ciéograpliio

T.

IV.

p.

10.3.

11



ts:i

—

—

-

—

•

-Vilâ

Los

pièces

Kvoub'los,

iVappoos

c\\

Mc ^si)polaiuie

portiMit,

comme

colles ilo

Bonou

Oit(>K

ou

do

Ihmiou

/tMiLî;iii

dos rc-

prôsenlalions

tlgurèos;

mais

oos

roi)i'ôstMilnli(Mis

n'ont

pas

ôlô

imitées ilo

colles

tlos

nionnaios

ohroiiiMuu^s

;

(dlos

sont

pliilôl

iconographiques,

ou

Mon

tdlos

reprôsonlont les

traits d'un

rrince

h'^gondaire.

Ces

numnaios

soni

o\\ l»ron/o ol

sem-

blables

à

celles

des

Turcumans.

Les

pièces

de Salaheddîn

Eyoubi n(»

portent

j

as

de

nom

de

ville de

trappe; mais

connue

leur

date coïncide

avec

la

conquête de

Meivlarikin,

nous

supposons que les

monnaies

de

cet

Émir

et

celles

de

ses

successeui's,

ont

été

émises

dans

cette

ville.

Comme

la

date

des

monnaies

le démontre,

Salaheddîn

Yoiissui' resta à

Meïyalarikîn

jusqu'à l'année

580.

A.

11.

Ouant

à

son

Irère

Melik

Aadil,

il

lit

lïappcr

des

mon-

naies en

7)\)[

dans

cette

même

ville et

à

Harran

et

Roha

en

598

ot

GOi.

l^ar

conséquent

son

retour

à

Damas

n'a eu

lieu

qu'après

Tannée

(lOi

A.

H.

Sur ces

pièces

nous lisons

les

noms'

du

père,

quelquefois

des

oncles

et

des

frères

vivants

de Melik

Ewliad,

de Melik

Eschrel* et

de

Melik Gha/î qui

étaieMil

les

véritables Meliks

de

Meïyafarikîn

;

nous relevons

de

préférence la chronologie

d'après

ces

mêmes

monnaies,

car

les

témoignages

des

his-

toriens sont

en

désaccord.



l«5

'

ADDITION

ni;T(H\>

1>I*;

nl-;il

A

lAKlIHKDDiN

KAHA-AHSLAN

(

atl

•;;.

-S

)

^^^

1).

-28'

TYPE

VII.

i:

W

)i

N

/, K

Ali

570.

Sans

nom

do

vilhî.

F.

Dans

un

corclo

on

trr^nolis:

IJnslo

d'une

fennnc por-

tnnl

un vètoinont

avoc

pê-

lôrino

;

los

(diovoux

p.'nln-

gès en

deux

bandeaux,

ôpars

•

sur

les

épaules.

A

sa

droite

un

amour

tirant

l'arc.

(Imitation

des

monnaies

\

byzantines.)

A

gauche

:

^U->^

<>*--

R.

Dans un

cercle

en

grônetis

:



¥ 161

I

—

AnniTioN.

M

A

T

A

H

E

U

n

•

H

A

L E

W.

MOUREDDIN

MAHMOUD.

{

ad

pir.

un

)

F.

TYPE

II.

R

R

.\

Z

E

-158^-

Sans

(lato et

sans

nom

de

ville,

Deux

personnages

debout,

de

lace.

(La

légende

entre

les

deux

eflîo;ies

est

fruste.)

1

M..

R.

Au

milieu,

le

Christ

debout;

à

gauche:

,^vy,

^^

à

droite

:

IVI

2

(Imitation

du

type

byzantin

)tl]

I>.

20

mm



Ahhl

I

|m\

-

X»,

Ifîi

«

i;i:uTK<'

I

I M

MOUZAFFEr^FDDIN GUŒQBURI,

(

ail

I»;;

W't

}

TYPE

IV.

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600

604

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1.

INDEX

DES

DATES.

MMal

Non

de

Tille

El-I)jeziréh

SenJjar

El-Djeziréli

El-Hissn

El-Mossoul

Erbil

Mafarikin

Naçibin

Sendjar

Sendjar

Harran

Sendjar

Mardin

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El-Djézirch

Sendjar

El-Koha

Dynastie

Numéro

Page

Ataboq île Mossoul



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Nom

de

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IV.

INDEX

DES

TITFU:S

ET

DES

OOAEIEfCATIONS.

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V.

TABLE

DES

EMIRS

CONTEMPORAINS.

ISiujiuaiiyi'li.

Kara-Arslan

Mohammed

Saqman

II

Mahmoud

Mewdoud

Kharpout.

Ebou-Beqr

Il^^hazyéli.

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Abassyéli

El-Mustcndjid-liillah

El-Mustcdi-Biénirillah

El-Nàçir-lidinillah

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621

590

Kyoïihyôli

Salahcddîn

El-Aadil

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El-Qiamil

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El-Esclircf

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Kl-Kschrff

Kl-Ciiamil

You.Hsul

Alabn|s,

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Ilaleb,

Semljar, hjcziiYli.

Ismaïl

(II.)

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Zongui

(S.)

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Mohammed

(S.)

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Sendjor-Srliah

(I)j.)

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Mahmoud

(Dj.)

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Zahir (Dj

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639

Beqteguiiii.

Guœqburi

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Mahmoud

(At.)

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Bfmafarilviii.

Sahihcddin

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Kl-Aadil

091

El-Kwliad

60.-)

Kl-Mustc(li-Hirmrillah

Kl-Nacir-Lidinillali

Kl-Aadil

Salahcddin

El-Aadil

Kl-Qiamil

El-Eschrcf

El-Mustcnçir-Billah

El-Nùçir-Lidinillah

.Salahcddin

lOddet-eddin

ebou-NassrJ El-Qiarail

El-Nàçir-Lidinilla]

EYOUBI.

El-Nàrir-Lidinillali

El-Eschrof

Kl-Mi>uzaHVr

612

618

El-Aadil

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El-Aadil

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EMiiamil

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Kl-(iiamil

i

El-Ksohret'

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1 \.

S(ldjoiik\ «''Il

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(irykhogrew

II

Mcnjfuou

Qeykho8re^f

II

Yolouk-Arslan

Euaheq

^



TABLE

DES

MATIERES

Tagos

Avant

propos

V

InlrodiKtion

VII

Table i :ènèaloLii(|iic dos

Oiloks

XVIII

Table iîênèaloîïiqiic dos

Zoimuîs

XIX

Avertissement ooncernant

la transcription XX

Monnaies

Ortokides :

.

1

r>raii(lio

Siiqmaiiyéh

2

Fakbreddîn

Kara-Arslan

3

Noureddîn

Mohammed

9

Kotbeddin Suqman

II

Il

Naçireddîii

Mahmoud

46

Riiqneddîn

]\ICAvdoad

18

Ortoks

de

Kliartahirt

:

22

Imadeddin

El

oii-Beqr

-.

23

Brauclie Ilghazyéli

:

26

Hussameddîn

Timour-Tasch

27

Xedjmeddîn Elpi

28

Kotbeddin

Ilghazî

II

34

Hussameddîn

Yolouk-Arslan

38

Naçireddîn

Ortok-Arslan

49

Xedjmeddiii

Ghazî

I

71

Kara-Arslan

77

Nedjmeddîn

Ghazî

II

78

Schemsseddîn

Salih

79

Monnaies

Zenguides:

85

Atal)e([S

(le

Mossoul

86

Kotbeddin

Mcwdoud

87

Seïfeddîn

Ghazî

II

89

Izzeddin

Mess'oud I

93

Noureddîn

Arslan-Schah

I

95

Izzeddîn

Mess'oud II

97

Naçireddîn

Mahmoud

98

3^

§81



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175

Snilr

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Beqteguini:

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Mouznfî'orcddiii

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Siiilo

:

Non(;i<d-(Mldiii

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Monnaies

Eyoubites:

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Melik

Eyoul)it('s

à

Mnval'ai'ikîiî

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El-Nàçir

iôl

El-Aadil

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Kl-l^vhad

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El-Eschref

107

El-AIouzaiïer

100

Addition

Ortok

de

Ooifa

:

Fakhreddîn

Kara-Arslan

IG.1

Ataboq

d'Ilal<d» :

Xonreddin Mahmoud

|(/,.

Beqteguini:

Mouzaft'ereddiii (luo'qhuri

iC).',

I. Index

des

dat<^s

ICC,

II. Index

(I(^s

hôtels

dos

monnaies

ICS

m.

Ind(ix

des

l(''ij;endes

pieuses

ele

I7i)

IV. Index (Us

titres

et des

qualifications

|7I

V.

Table

des

Emii's

contemporains

I70

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catalogue des monnaies turcomanes : beni ortok, beni zengui, frou' atabeqyéh et meliks...

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