chapitre .iv résultats et...
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Chapitre .IV Résultats et discussion
80
Introduction :
La température de la particule peut être considérée comme uniforme. Mais
ceci n’est vrai que si la particule ne comporte qu’une phase. Si la particule est
fondue superficiellement, il existe une grande différence de température entre
la surface et le front de fusion. Le pourcentage de matière fondue de la
particule dépend de sa taille, de sa diffusivité thermique, de la chaleur latente
de fusion et du temps de résidence dans le plasma.
I-Niveau de description de l’interaction plasma-particule :
L’avalanche d’ionisation, provoqué par le champ électrique, va conduire à la
création d’un plasma au dessus de la vapeur métallique ; du fait de
l’augmentation rapide du degré d’ionisation du gaz environnant (argon ou
azote); qui sera le siège de touts les transferts d’énergie et pour des
températures comprises entre 1357K et 2840K, qui sont respectivement les
températures de fusion et de vaporisation du cuivre, l’apparition d’une phase
condensée (liquide ou solide) est possible et joue un rôle sur les valeurs
des fractions massique et molaire du cuivre. En effet, ces grandeurs sont liées
à la pression de vapeur saturante de cuivre.
La vapeur ainsi créée interagit avec le plasma du gaz pur et il apparaît une
excitation interne pouvant aller jusqu’à l’ionisation. En effet, les quelques
électrons libres présents dans la vapeur éjectée sont rapidement chauffés dans
l’arc jusqu'à ce que leur énergie soit suffisante pour provoquer une ionisation
par collision, créant ainsi d’autres électrons. Ces collisions conduisent à une
augmentation de la température et de la pression du gaz, et lorsque la densité
électronique du gaz, partiellement ionisé, est suffisamment élevée, le
chauffage de cette vapeur débute et le plasma devient alors le siège d’un
ensemble de processus élémentaires extrêmement complexes et d’autant plus
couplés entre eux. Et donc ; en fonction de la position (distance radiale) loin
de l’axe de l’arc, et pour une hausse de température supérieure de celles de
fusion et de vaporisation du cuivre, les différents modes de transfert
communiqués à la surface de la particule sont à fort concurrence, et qu’ils
durent jusqu’à la disparition de la particule, vu que :
Chapitre .IV Résultats et discussion
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- La totalité de la matière de la particule est épuisée, et donc les
transferts cessent (à cause des gradients de température très forts) ;
- Ou bien, suivant l’ordre croissant de rayon de la section modélisée de
l’arc, la particule n’existe pas en raison du pourcentage très réduit de la
poudre métallique injectée dans le plasma (Le modèle montre que la
particule disparait après une distance entre 0.15 m et 0.2 m selon le
modèle utilisé.
II-Profils de température en régime stationnaire :
L’influence de la modification des propriétés de transfert du plasma par les
vapeurs métalliques est mise en évidence sur les courbes de la figure (IV-1)
donnant le profil radial de la température dans les plasmas d’argon et d’azote
et en présence des vapeurs métalliques de cuivre pour un régime stationnaire.
0,09 0,1 0,11 0,12 0,13
1000
N2-Cu
N2 pur
Te
mp
éra
ture
(K
)
Rayon (m)
T=6000 K
Chapitre .IV Résultats et discussion
82
0,04 0,06 0,08 0,1 0,12 0,14
1000
Te
mp
éra
ture
(K
)
Rayon (m)
N2-Cu
N2pur
T=7000 K
0,01 0,1
1000
N2-Cu
N2pur
Te
mp
éra
ture
(K
)
Rayon (m)
T=8000 K
Chapitre .IV Résultats et discussion
83
0,01 0,1
100
1000
10000
N2- Cu
N2 pur
Te
mp
éra
ture
(K
)
Rayon (m)
T=10000 K
0,01 0,1
1000
10000
N2-Cu
N2pur
Te
mp
éra
ture
(K
)
Rayon (m)
T=11000 K
Chapitre .IV Résultats et discussion
84
0,01 0,1
1000
10000
N2- Cu
N2 pur
Te
mp
éra
ture
(K
)
Rayon (m)
T=14000 K
0,06 0,08 0,1 0,12 0,14 0,16
1000
Arg-Cu
Arg pur
Te
mp
éra
ture
(K
)
Rayon (m)
T=6000 K
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85
0,1
1000
Te
mp
éra
ture
(K
)
Rayon (m)
Arg pur
Arg-Cu
T=7000 K
0,01
1000
Te
mp
éra
ture
(K
)
Rayon (m)
Arg pur
Arg-Cu
T=8000 K
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86
0,02 0,03 0,04 0,05
1000
Te
mp
éra
ture
(K
)
Rayon (m)
Arg pur
Arg-Cu
T=9000 K
0,015 0,02 0,025 0,03 0,035 0,04
1000
10000
Arg pur
Arg-Cu
Te
mp
éra
ture
(K
)
Rayon (m)
T=10000 K
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87
0,02 0,03 0,04 0,05 0,06
1000
10000
Arg pur
Arg-Cu
T
em
pé
ratu
re (
K)
Rayon (m)
T=12000 K
Figure(IV-1) :Distribution radiale de la température pour plasmas d’argon et
d’azote purs et en présence de vapeurs métalliques de cuivre
Cette succession de courbes correspondant à la figure (IV-1) illustre la
variation de la température en fonction de la position radiale pour différentes
régions du rayon de l’arc électrique ; nous remarquons que la température est
d’autant plus élevée sur l’axe et qu’elle est inversement proportionnelle au
rayon de l’arc.
Pratiquement, et à titre de comparaison ; mettant en évidence l’influence des
vapeurs métalliques de cuivre : pour chaque pair de courbes, et pour plusieurs
températures allant de 6000 K à 14000 K la différence est notable entre les
deux profils radiaux de température : celui du plasma pur et l’autre en
présence des vapeurs métalliques de cuivre : La diminution et la décroissance
de la température est plus rapide dans le mélange Arg-Cu ou N2-Cu par
rapport au plasma pur.
En effet les quelques poudres fines de cuivre injectées dans le plasma
entrainent l’augmentation de la conductivité électrique et la conductivité
thermique et par conséquent croître de façon marquante la puissance
radiative émise de faite que le rayonnement qui s’échappe du plasma
comprend l’émission propre de la vapeur métallique de cuivre et celle du
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plasma pur ; cette quantité constitue un terme de perte important d’énergie
engendrant l’écart relatif aux deux profils de température.
III -L’influence des pertes radiatives :
L’essentiel de l’énergie dans le plasma sert à chauffer et à fondre la particule,
par ailleurs les valeurs élevées des températures, les gradients rencontrés de
concentrations des espèces, impliquent des transferts radiatifs importants. Le
calcul de rayonnement permet d'évaluer l’importance relative de ce
phénomène.
6000 8000 10000 12000 14000 16000
10
100
1000
10000
100000
1000000
1E7
1E8
1E9
1E10
Arg pur
Arg -Cu
UR(W
/m3 /s
ter)
Température(K)
R=0,011 m
Figure (IV-2 ) :L’influence des vapeurs métalliques sur le rayonnement du plasma
d’argon
Chapitre .IV Résultats et discussion
89
6000 8000 10000 12000 14000 16000
1E9
1E10
1E11 N
2pur
N2-Cu
UR(W
/m3 /s
ter)
Température(K)
R=0,006m
Figure (IV-3) :L’influence des vapeurs métalliques sur le rayonnement du plasma
d’azote
Le problème du rayonnement dans le plasma que l’on peut ressentir sur la
figure (IV-2 et 3) comprend l’aspect du rayonnement du gaz environnant et
l’émission propre de la particule en traitement.
La décroissance de la température est liée principalement aux pertes par
rayonnement, à titre de quantifier l’énergie les figures (IV-4 et 5) présentent
les termes de gain et de perte en énergie communiquée au cœur du plasma ;
et ce fait, seulement pour la section modélisée.
Chapitre .IV Résultats et discussion
90
0,01 0,1
1E9
1E10
1E11
Ene
rgie
(W
.m-3)
Rayon (m)
E2
UR
E2-U
R
Figure (IV-4 ) :Les termes d’énergie pour le mélange N2-Cu
0,05 0,10 0,15 0,20
0,00E+000
5,00E+008
1,00E+009
1,50E+009
2,00E+009
2,50E+009
3,00E+009
E2
UR
E2-U
R
Ene
rgie
(W
.m-3)
Rayon (m)
Figure (IV-5 ) :Les termes d’énergie pour le mélange Arg-Cu
Chapitre .IV Résultats et discussion
91
A cause des fortes densités d’espèces excitées ou ionisées, le rayonnement émis
par le plasma ou celui qui s’échappe de celui-ci est un terme d’énergie
important. Cette dernière propriété si elle est qualitativement bien établie,
est très difficile à quantifier. En effet les mesures diverses du rayonnement
sortant du plasma ne peuvent pas donner une idée de la densité du
rayonnement à l’intérieur du plasma, à cause du mécanisme d’auto-
absorption.
La distribution de rayonnement émis par le plasma thermique n’est pas
uniforme, on distingue :
des régions plus chaudes de l’arc, la densité du rayonnement est très
élevée. En dépit d’une forte auto-absorption, une part importante de
perte d’énergie est constituée par le rayonnement. C’est l’équilibre
entre la source d’énergie par effet joule et les pertes radiatives, qui
déterminent la valeur de la température maximale.
Lorsqu’on s’éloigne des régions chaudes, le mécanisme d’émission-
absorption est équivalent à un transport de chaleur sur le bord de l’arc
; il existe des zones qui reçoivent plus d’énergie par absorption qu’elles
n’en perdent par émission ; le rayonnement est donc considéré comme
un terme de gain d’énergie, ce qui modifie partiellement la distribution
de température.
IV-Influence de l’intensité de courant :
Nous avons tracé sur les figures (IV-6 et 7) les résultats expérimentaux
obtenus par notre modèle pour un arc de 0.25 m pour N2-Cu et de 0.30 m pour
Arg-Cu pour une température sur le bord égale à 300 K, la pression est fixée à
1 atm ; montrant l’influence de l’intensité du courant. L’augmentation de
l’intensité se traduit par une plus grande quantité d’énergie à faire passer
dans le plasma, il y a donc une hausse de la température axiale.
Chapitre .IV Résultats et discussion
92
0,01 0,1
1000
10000
I=2 A
I=6 A
I=8 A
Te
mp
éra
ture
(K
)
Rayon (m)
Figure (IV-6 ) :L’influence de l’intensité de courant dans le mélange :N2 - Cu
0,01 0,02 0,03 0,04 0,05 0,06 0,07
1000
2000
3000
4000
5000
6000
7000
8000
9000
temperature= 8000K
Rayon (m)
Tem
péra
ture
(K
)
4 A
8 A
11 A
Figure (IV- 7) :L’influence de l’intensité de courant dans le mélange :Arg - Cu
Chapitre .IV Résultats et discussion
93
V- L’influence du champ électrique :
Comme on peut le voir sur les figures (IV-8 et 9), pour des valeurs élevées de
l’énergie électrique à faire passer dans l’arc, la température varie et elle est
inversement proportionnelle au champ électrique.
0,02 0,04 0,06 0,08 0,10
3500
4000
4500
5000
5500
6000
6500
7000
Tem
pér
atu
re (
K)
Rayon (m)
E=50 v
E=70 v
E=90 v
0,02 0,04 0,06 0,08 0,10
3000
4000
5000
6000
7000
8000
9000
10000
11000
Rayon (m)
Tem
péra
ture
(K
)
E=50 v
E=70 v
E=90 v
Chapitre .IV Résultats et discussion
94
0,02 0,04 0,06 0,08
4000
6000
8000
10000
12000
14000
T
em
pé
ratu
re (
K)
Rayon (m)
E=50 v
E=70 v
E=90 v
Figure (IV-8) :L’influence du champ électrique sur les profils de température dans
le plasma N2-Cu
0,1
1000
2000
3000
4000
5000
6000
Tem
péra
ture
(k)
Rayon (m)
E=50 v
E=70 v
E=90 v
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0,1
1000
2000
3000
4000
5000
6000
7000
Te
mp
éra
ture
(K)
Rayon (m)
E=50 v
E=70 v
E=90 v
Figure(IV-9 ) :L’influence de champ électrique sur les profils de température dans
le plasma Arg –Cu
Encore, le plasma présente des hétérogénéités importantes liées en particulier
à de fortes tensions, il convient de souligner qu’une non-linéarité apparait des
propriétés thermodynamiques avec la température élevée suite à
l’augmentation de la tension dans l’arc, à savoir, la chaleur massique à
pression constante du plasma, elle peut fluctuer de manière significative du
fait des différentes réactions chimiques telles que la dissociation des
molécules et aux ionisations successives des atomes. Ces fluctuations
correspondent à des variations brutales de l'enthalpie dans les domaines de
température où elles apparaissent. Pour une même température, l'enthalpie
massique varie de 1 à 2 ordres de grandeur en fonction de la nature des gaz
utilisés : argon, azote,
La conductivité électrique augmente brutalement vers 5 000 K, elle est de
l'ordre de 10-3
Ω-1
.cm-1
, et ce n'est que pour des températures supérieures que
l'on devrait parler de plasma. Elle atteint une valeur maximum de l'ordre de
0,1 Ω-1
.cm-1
pour une température de 15 000 K.
Chapitre .IV Résultats et discussion
96
Egalement pour la conductivité thermique : L’apport de cuivre dans le
mélange permet d’accroître la conductivité thermique du plasma à
T<10000K, en effet des pics de dissociation puis d'ionisation entraînent une
forte augmentation de celle-ci et donc, améliorer le transfert de chaleur
plasma-particules, et augmente la viscosité (10 fois plus importante) au-delà
de 10000K que celle du gaz à la température ambiante ce qui retarde le
refroidissement du plasma.
VI-Résultats en régime transitoire :
Quand on annule le champ électrique entre les électrodes, le courant
disparaît, mais le plasma subsiste encore quelque temps. Le temps de
subsistance dépend de la vitesse de recombinaison électrons - ions et du
refroidissement du gaz.
Nous présentons sur les figures (IV-10) à (IV-13) deux séries de résultats dans
un plasma d’azote-cuivre pour les 100 premières micro-secondes, le pas
d’avancement étant de 2.10-6 s, le rayon de la décharge est fixé à 0.3 m et
l’intensité initiale est de 10 A. La première série de résultats concerne un
calcul dont le profil de température initial est caractérisé par celui obtenu en
régime stationnaire pour une température à la frontière de 300 K et un
nombre de 61 points. Sur les figures (IV-10) et (IV-11) nous avons représenté
respectivement l’évolution des profils radiaux de la température et de la
vitesse toutes les 2 ms. On observe sur toutes les courbes T(r,t) une
atténuation du gradient pour des températures voisines de 3000 K et 4000 K.
Ce phénomène se produit pour les valeurs élevées relatives à l’augmentation
de la conductivité électrique et thermique correspondant à l’apport de cuivre,
puis la décroissance est rapide inversement proportionnelle au rayon de l’arc.
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97
0,00 0,05 0,10 0,15 0,20 0,25 0,30
1000
Tem
péra
ture
(K)
rayon(m)
T=7000K t=0s
T=6011K t=0,2e-5s
T=5821K t=0,4e-5s
T=5688K t=0,6e-5s
T=5587K t=0,8e-5s
T=5505K t=0,1e-4s
T=5218K t=0,2e-4s
T=5016K t=0,3e-4s
T=4849K t=0,4e-4s
T=4703K t=0,5e-4s
T=4455K t=0,7e-4s
Figure (IV-10 ) : Evolution du profil radial de la température dans le mélange
N2-Cu en régime transitoire
Chapitre .IV Résultats et discussion
98
Intéressons nous maintenant à l’évolution des profils de vitesse. A l’instant
initial nous initialisons le calcul avec un profil de vitesse radiale nulle, on
constate que dans la région où existe le fort gradient de température la vitesse
est maximale, ce maximum se déplace vers le centre de la décharge à mesure
que le temps augmente.
0,00 0,05 0,10 0,15 0,20 0,25 0,30
0
50
100
150
200
250
300
Vite
sse
(m
.s-1)
Rayon (m)
T=6011K,t=0,2e-5s
T=5821K,t=0,4e-5s
T=5688K,t=0,6e-5s
T=5587K,t=0,8e-5s
T=5505K,t=0,1e-4s
T=5218K,t=0,2e-4s
T=5016K,t=0,3e-4s
T=4849K,t=0,4e-4s
T=4703K,t=0,5e-4s
T=4455K,t=0,7e-4s
Figure (IV-11 ) : Evolution du profil radial de la vitesse dans le mélange N2-Cu
en régime transitoire
Pour la série de résultats ci-dessous nous donnons les évolutions de la
température axiale et de la conductance en fonction du temps. Sur la figure
(IV-12), nous avons tracé l’évolution de la température axiale en fonction du
temps, cette dernière est représentative de la vitesse de refroidissement du
plasma. Durant les 10 premières micro-secondes, la décroissance est rapide, la
variation de la température axiale est pratiquement linéaire, la température
sur l’axe décroît jusqu’à 4000 K environ. A partir de cet instant la
Chapitre .IV Résultats et discussion
99
décroissance est plus lente. L’énergie de la décharge à du mal à s’évacuer se
qui se traduit par une vitesse de refroidissement plus lente.
0,00001 0,00002 0,00003 0,00004 0,00005 0,00006 0,00007
4800
5000
5200
5400
5600
5800
6000
Tem
péra
ture
axi
ale
(K)
Temps (s)
Figure (IV-12 ) :Evolution de la température axiale
0,00000 0,00002 0,00004 0,00006 0,00008
0,01
0,015
0,02
0,025
0,03
Con
duct
ance
(s.
m-1)
Temps (s)
Figure (IV-13 ) :Evolution de la conductance
Chapitre .IV Résultats et discussion
100
La figure (IV-13) montre les évolutions de la conductance en fonction du
temps. Cette grandeur est le reflet du rayon d’arc (équation IV-15) et permet
de préjuger la capacité du gaz à retrouver sa rigidité diélectrique dans un laps
de temps donné. Durant les 70 premières micro-secondes, la courbe présente
une décroissance rapide, période dans laquelle la vitesse de refroidissement
présente ses plus grandes valeurs ; la conductance chute d’un facteur de 300.
A partir de 75 ms la pente diminue, l’évolution de la conductance devenant
linéaire. L’influence de la présence de cuivre, même avec une proportion de
1%, se fait sentir sur la conductance globale. La vapeur métallique s’ionise
plus facilement que les autres éléments, la conductance d’un plasma
contenant du cuivre est supérieure à celle du gaz pur.
VII -Le refroidissement du plasma :
Le régime de refroidissement du plasma influe directement sur les évolutions
de température que nous obtenons, nous pouvons le remarquer surtout sur la
courbe de la figure (IV-10) qui se traduit par le fait que la température
diminue beaucoup plus rapidement au début de l’extinction de l’arc qu’à la
fin ,et on peut qualifier cet effet aussi à l’influence de la nature de gaz
environnant sur le comportement général du plasma et donc des
températures.
Le refroidissement est caractérisé par une importante dissipation d’énergie
due aux effets radiatifs dont les pertes radiatives jouent un rôle déterminant
dans les premiers instants de l’extinction de l’arc : 90%des pertes sont dues
au rayonnement qui, bien qu’une partie soit réabsorbée, reste le phénomène
prépondérant.
En effet ,le plasma est essentiellement composé de vapeur métallique(le
cuivre dans notre cas)à faible potentiel d’ionisation, ce qui explique
l’importance du transfert radiatif pendant les premiers instants et ce jusqu’à
une température pour laquelle l’influence du gaz environnant, qui se mêle au
plasma métallique, devient notable puis prépondérante. Ainsi ce phénomène
de dissipation de l’énergie par rayonnement n’est prépondérant que pendant
les premières dizaines de nanosecondes, puis son importance diminue avec la
Chapitre .IV Résultats et discussion
101
thermalisation du plasma pour des températures inférieures à la température
initiale, et à ce moment là les phénomènes thermiques qui dominent et le
refroidissement sont liés directement à la conduction et la convection.
Conclusion :
Cette étude nous a permis de déterminer le champ de température dans deux
mode d’extinction de l’arc électrique stationnaire et transitoire pour plasma
pur et pour mélange plasmagène , mettant en évidence l’influence en échelle
des poudres métalliques depuis l’injection, l’échauffement, changement de
phases et par suite le transfert d’énergie thermique et radiatif.