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D ans la continuité de la réforme du 20 juillet 2011, une mission animée par le Député M. Issindou a présenté une approche modernisée visant à faire évoluer radicale- ment le concept d’aptitude qui justifiait quasiment à lui seul la légitimité des Services de Santé au Travail. En octobre 2015, le thème des Journées Santé Travail du CISME a opportunément porté sur les moyens médicotechniques à engager ou développer pour mener à bien l’intégralité de nos missions. à cette occasion, M. Yves Struillou, Directeur Général du Travail qui a salué le rôle positif des Services de Santé au Travail, a évoqué les avancées légales : devoir de protection du sa- larié du fait de son travail et des tiers, surveil- lance médicale spécifique du salarié affecté à un poste à risques pour lui-même ou des tiers, appui de l’équipe pluridisciplinaire à l’initiative du Médecin du travail pour maintenir un sala- rié dans l’emploi, suppression pour l’entreprise de l’obligation de reclassement d’un salarié reconnu comme inapte quand le maintien dans l’entreprise peut nuire gravement à sa santé, obligation d’une partie qui conteste un avis médical à informer les autres parties. La Direction Générale du Travail a également rappelé la démographie médicale nationale où 40 % des médecins du travail en activité ont plus de 60 ans. C’est un défi auquel sera confronté l’AMETIF. Pour y faire face, le projet de service a ouvert un ambitieux chantier de développement qui s’est traduit par l’inaugu- ration de deux nouveaux centres à Ermont et à Sarcelles, par le lancement d’un plan plu- riannuel de renouvellement des équipements et par le renforcement de l’équipe pluridisci- plinaire avec des recrutements d’Infirmières, d’Intervenants en Prévention des Risques Professionnels, d’une assistante sociale. Ces moyens concourront à renforcer la qualité des prestations rendues à nos adhérents. Pour autant, dans certains secteurs médicaux, et plus particulièrement à Roissy, l’AMETIF, à l’instar de nombreux SIST, n’est plus en capacité de rendre intégralement les pres- tations dans le cadre réglementaire actuel. « Si la formalité est impossible, la mission reste possible ». Dans ce contexte, la nécessité d’une évolution juridique qui permettrait à l’équipe pluridisci- plinaire d’intervenir dans un cadre adapté à la réalité des ressources en temps médical et des besoins de nos adhérents est indispen- sable et urgente. C’est donc avec beaucoup d’espérances que l’AMETIF appelle ces évolu- tions juridiques des textes, qui lui permettront de continuer à rendre sa mission principale de préservation de la santé des travailleurs au bénéfice des entreprises adhérentes, quelle que soit leur taille. Pierre Georgel Délégué Général de l’AMETIF Santé au Travail éditorial CONTACT N° 84 DÉCEMBRE 2015 LE JOURNAL DE VOTRE SERVICE DE SANTÉ AU TRAVAIL DéPRESSION : ALERTES-ACTIONS PAGE 2 DOSSIER PRéVENTION éCHELLE HAD : DéPISTER LES TROUBLES DéPRESSIFS PAGE 3 FOCUS L’INAUGURATION DE DEUX NOUVEAUX CENTRES à ERMONT ET SARCELLES PAGE 4 SANTé AU TRAVAIL INFIRMIèRE EN SANTé AU TRAVAIL PAGE 4

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Page 1: ContaCt - AMETIF Santé au travail, Association ... · Député M. issindou a présenté une approche ... FannY LIMOGES - Interne en Médecine du travail ... Par rapport à

Dans la continuité de la réforme du 20 juillet 2011, une mission animée par le

Député M. issindou a présenté une approche modernisée visant à faire évoluer radicale-ment le concept d’aptitude qui justifiait quasiment à lui seul la légitimité des services de santé au travail.

En octobre 2015, le thème des Journées santé travail du CisME a opportunément porté sur les moyens médicotechniques à engager ou développer pour mener à bien l’intégralité de nos missions.

à cette occasion, M. Yves struillou, Directeur Général du travail qui a salué le rôle positif des services de santé au travail, a évoqué les avancées légales : devoir de protection du sa-larié du fait de son travail et des tiers, surveil-lance médi cale spécifique du salarié affecté à un pos te à risques pour lui-même ou des tiers, appui de l’équipe pluridisciplinaire à l’initiative du Médecin du travail pour maintenir un sala-rié dans l’emploi, suppres sion pour l’entreprise de l’obligation de reclassement d’un salarié reconnu comme inapte quand le maintien dans l’entreprise peut nuire gravement à sa santé, obligation d’une partie qui conteste un avis médical à informer les autres parties.

la Direction Générale du travail a également rappelé la démographie médicale nationale où 40 % des médecins du travail en activité ont plus de 60 ans. C’est un défi auquel sera confronté l’aMEtiF. Pour y faire face, le projet de service a ouvert un ambitieux chantier de développement qui s’est traduit par l’inaugu-ration de deux nouveaux centres à Ermont et à sarcelles, par le lancement d’un plan plu-riannuel de renouvellement des équipements et par le renforcement de l’équipe pluridisci-plinaire avec des recrutements d’infirmières, d’intervenants en Prévention des risques Professionnels, d’une assistante sociale. Ces moyens concourront à renforcer la qualité des prestations rendues à nos adhérents.

Pour autant, dans certains secteurs médicaux, et plus particulièrement à roissy, l’aMEtiF, à l’instar de nombreux sist, n’est plus en capacité de rendre intégralement les pres-tations dans le cadre réglementaire actuel. « si la formalité est impossible, la mission reste possible ».

Dans ce contexte, la nécessité d’une évolution juridique qui permettrait à l’équipe pluridisci-plinaire d’intervenir dans un cadre adapté à la réalité des ressources en temps médical et des besoins de nos adhérents est indispen-sable et urgente. C’est donc avec beaucoup d’espérances que l’aMEtiF appelle ces évolu-tions juridiques des textes, qui lui permettront de continuer à rendre sa mission principale de préservation de la santé des travailleurs au bénéfice des entreprises adhérentes, quelle que soit leur taille.

Pierre GeorgelDélégué Général de l’aMEtiF santé au travail

éditorial

ContaCtN° 84 DÉCembre 2015Le journaL de votre service de santé au travaiL

DéPRESSIoN : ALERTES-ACTIoNSPaGE 2

DossiEr

PrévEntion éCHEllE HaD : DéPistEr lEs trouBlEs DéPrEssiFsPaGE 3

FoCusl’inauGuration DE DEux nouvEaux CEntrEs à ErMont Et sarCEllEsPaGE 4

santé au travail inFirMièrE En santé au travailPaGE 4

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ContaCt N°84PaGE 2

DossiEr

Dépression : Alertes-ActionsLA DéPRESSIoN EST uNE MALADIE FRéQuENTE PASSANT SouvENT INAPERçuE. NouS ALLoNS vouS APPoRTER QuELQuES CoNSEILS PouR REPéRER ET SouTENIR uNE PERSoNNE EN DIFFICuLTé.

Le travail et le stress induit dans certaines circonstances peuvent avoir des effets particulièrement néfastes pour la santé, mais le travail est aussi un environnement de partage et d’échanges sur lequel on peut s’appuyer. En effet, il crée des liens sociaux, ce qui peut s’avérer d’une grande aide pour une personne en état de dépression.

II/ Les signes d’alerte à savoir reconnaître

Reconnaître les signes de dépression n’est pas chose facile. Chaque symptôme pris individuellement peut paraître ano-din.

voici quelques indices. L’association de deux à plusieurs d’entre eux vous aidera à identifier une dépression :

> Des changements d’humeur comme la tristesse, le fait de « broyer du noir » ou un sentiment de désespoir ; mais aussi l’irritabilité pouvant aller jusqu’à l’agressivité.

> un trouble de l’appétit avec une perte ou prise de poids inhabituelle, la consommation accrue de cigarettes ou de café.

> L’isolement social, la fuite des lieux de convivialité (ma-chine à café, cafétéria…).

> L’apparition ou l’augmentation des troubles psychosoma-tiques (mal de dos, mal de tête, problème de digestion).

> L’oubli de rendez-vous à répétition, les retards, les étour-deries.

> un ralentissement avec une perte d’énergie, une lassitude, une fatigue, des difficultés à se concentrer et prendre des décisions. Cela peut se traduire par une augmentation inha-bituelle du temps de travail pour atteindre les mêmes objec-tifs (heures supplémentaires, travail rapporté à la maison).

> une diminution marquée de l’intérêt, du plaisir et de la li-bido.

III/ Vous vous sentez concerné ? Vous reconnaissez ces signes chez un collaborateur ?

vous vous sentez concerné : il faut en parler avec une per-sonne de confiance. N’hésitez pas alors à vous diriger vers votre médecin traitant ou votre médecin du travail par l’in-termédiaire d’une visite occasionnelle.

Si cette situation concerne un collaborateur : parlez-lui de vos inquiétudes en choisissant pour cela un lieu neutre lors d’une pause déjeuner par exemple. Ecoutez avec bienveil-lance. L’objectif n’étant pas de faire une analyse psycholo-gique mais de soutenir une personne qui a besoin d’aide. Si vos soupçons de dépression se confirment, conseillez-lui de consulter le médecin du travail, l’infirmière de santé au travail ou directement son médecin traitant.

FannY LIMOGES - Interne en Médecine du travail

I/ La dépression au travail : un mal dont on parle peu

Les troubles mentaux dont la dépression fait partie, sont la première cause de reconnaissance d’invalidité profession-nelle et l’une des premières causes d’absentéisme au travail (oMS 2006). Leur répercussion économique est considé-rable.

> 7,8 % des personnes interrogées de 15 à 75 ans ont déclaré un épisode dépressif caractérisé au cours des 12 derniers mois.

source : Baromètre santé de l’inPEs, 2010.

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ContaCtN°84 PaGE 3

PrévEntion

Échelle HAD : Hospital Anxiety and Depression scale*l’éCHEllE HaD Est un instruMEnt Qui PErMEt DE DéPistEr lEs trouBlEs anxiEux Et DéPrEssiFs. EllE CoMPortE 14 itEMs Cotés DE 0 à 3. sEPt QuEstions sE raPPortEnt à l’anxiété (total a) Et sEPt autrEs à la DiMEnsion DéPrEssivE (total D), PErMEttant ainsi l’oBtEntion DE DEux sCorEs (notE MaxiMalE DE CHaQuE sCorE = 21).

1/ Je me sens tendu(e) ou énervé(e)

> La plupart du temps 3

> Souvent 2

> De temps en temps 1

> Jamais 0

2/ Je prends plaisir aux mêmes chosesqu’autrefois

> oui, tout autant 0

> Pas autant 1

> un peu seulement 2

> Presque plus 3

3/ J’ai une sensation de peur comme si quelque chose d’horrible allait m’arriver

> oui, très nettement 3

> oui, mais ce n’est pas trop grave 2

> un peu, mais cela ne m’inquiète pas 1

> Pas du tout 0

4/ Je ris facilement et vois le bon côtédes choses

> Autant que par le passé 0

> Plus autant qu’avant 1

> vraiment moins qu’avant 2

> Plus du tout 3

5/ Je me fais du souci

> Très souvent 3

> Assez souvent 2

> occasionnellement 1

> Très occasionnellement 0

6/ Je suis de bonne humeur

> Jamais 3

> Rarement 2

> Assez souvent 1

> La plupart du temps 0

7/ Je peux rester tranquillement assis(e)à ne rien faire et me sentir décontrac-té(e)

> oui, quoi qu’il arrive 0

> oui, en général 1

> Rarement 2

> Jamais 3

8/ J’ai l’impression de fonctionner au ralenti

> Presque toujours 3

> Très souvent 2

> Parfois 1

> Jamais 0

9/ J’éprouve des sensations de peur etj’ai l’estomac noué

> Jamais 0

> Parfois 1

> Assez souvent 2

> Très souvent 3

10/ Je ne m’intéresse plus à monapparence

> Plus du tout 3

> Je n’y accorde pas autant d’attention que je devrais 2

> Il se peut que je n’y fasse plus autant attention 1

> J’y prête autant d’attention que par le passé 0

11/ J’ai la bougeotte et n’arrive pasà tenir en place

> oui, c’est tout à fait le cas 3

> un peu 2

> Pas tellement 1

> Pas du tout 0

12/ Je me réjouis d’avance à l’idéede faire certaines choses

> Autant qu’avant 0

> un peu moins qu’avant 1

> Bien moins qu’avant 2

> Presque jamais 3

13/ J’éprouve des sensations soudaines de panique

> vraiment très souvent 3

> Assez souvent 2

> Pas très souvent 1

> Jamais 0

14/ Je peux prendre plaisir à un bon livreou à une bonne émission de radio oude télévision

> Autant qu’avant 0

> un peu moins qu’avant 1

> Bien moins qu’avant 2

> Presque jamais 3

*outil associé à la recommandation de bonne pratique « arrêt de la consommation de tabac : du dépistage individuel au maintien de l’abstinence© Haute autorité de santé / octobre 2014

CoMMENT INTERPRéTER LES RéSuLTATS ?> Scoresadditionnez les points des réponses : 1, 3, 5, 7, 9, 11, 13 > total a =

additionnez les points des réponses : 2, 4, 6, 8, 10, 12, 14 > total D =

> Pour dépister des symptomatologies anxieuses et dépressives, l’interprétation suivante peut être proposée pour chacun des scores (A et D) :> 7 ou moins : absence de symptomatologie> 8 à 10 : symptomatologie douteuse > 11 et plus : symptomatologie certaine.

Selon les résultats, il sera peut-être nécessaire de demander un avis spécialisé.

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santé au

travail Les métiers de la Santé au Travail : Infirmière en Santé au Travail

Comment définiriez-vous le rôle de l’ist ?Corinne CELLICH : Par rapport à l’infirmière d’entreprise, l’Infirmière en Service de Santé au Travail a un rôle essentiellement préventif et non plus de soins. Elle réalise les entretiens infirmiers, des ac-tions en milieu de travail (étude de poste, fiche d’entreprise…), des examens complémentaires ou en-core des vaccins liés aux exposi-tions professionnelles. L’ensemble de ces actions est coordonné par le Médecin du travail. Nous réa-lisons souvent nos interventions avec d’autres membres de l’équipe pluridisciplinaire (ex : IPRP).

En quoi consiste l’entretien infirmier et en quoi est-il diffé-

rent d’une visite médicale avec le Médecin du travail ?CC : Il n’y a pas d’examen clinique, il s’agit véritablement d’un en-tretien réalisé sous la forme d’un dialogue respectant un protocole validé par le Médecin du Travail. Au travers de cet entretien nous pouvons évaluer quelles tâches réalise le salarié et évaluer son vécu au travail en tenant compte des risques professionnels auquel il est exposé. Nous lui délivrons des conseils personnalisés de prévention liés à ces expositions. Il y a également un rôle de dépistage et d’information autour de pro - blématiques de santé publique.A l’issue de cet entretien, une at-testation d’entretien infirmier est délivrée. Si une problématique de

santé au poste de travail est re-pérée, je peux orienter le salarié vers le Médecin du Travail pour une réévaluation de son aptitude.

Quel(s) aspect(s) de votre mé-tier préférez-vous ?CC : Avant tout, les rencontres humaines et la relation de confiance qui s’installe le plus souvent. C’est aussi, offrir un es-pace d’écoute sous le sceau du secret professionnel, avoir un rôle positif en apportant le bon message de prévention. Il est également motivant de pouvoir détecter les problématiques de santé à plus ou moins long terme, qui peuvent survenir et mettre en péril le maintien à l’emploi.J’apprécie enfin le fait de travail-ler en équipe et tout particulière-ment sa dimension pluridiscipli-naire et sa complémentarité.

Propos recueillis par THoMAS LIMOUSIN

PaGE 5

Directeur de publication :P. GeorgelRédacteur en chef :t. limousinComité de rédaction :P. Georgel, Dr G. Barret, Dr G. Demortière, Dr Ferreira Zeferino, J. Bonami, C. Herea, M. Didot, t. limousin, s. tangQuestions/Réponses, écrire au :7, avenue de la PaletteCs 20058 Pontoise95020 Cergy-Pontoise cedex

Renseignements :tél. : 01 34 25 46 50Fax : 01 34 22 06 36Courriel : [email protected]éalisation :Markedia - 01 34 24 31 46imprimé à 10 000 exemplaires par Groupe des imprimeries MoraultCrédit photos :© aMEtiF / thomas limousin © dalaprod / yanlev / berc / Photographee.eu / Fotolia.com

ContaCt N°84

ContaCtnous Continuons notrE PrésEntation DEs MétiErs DE la santé au travail avEC la rEnContrE DE CorinnE CElliCH, inFirMièrE En santé au travail à l’aMEtiF santé au travail :

FoCus

L’AMETIF Santé au Travail inaugure deux nouveaux centres à Ermont et Sarcelles !

Depuis cet été l’AMETIF Santé au Travail a vu l’ouverture

de deux nouveaux centres à Sarcelles et Ermont. Deux inau-gurations ont eu lieu afin de pro-mouvoir les nouveaux espaces de travail que représentent ces nouveaux centres mais aussi l’activité de notre équipe pluri-disciplinaire (Médecin du Travail, Infirmier en Santé au Travail, Ergonome, Psychologue, Tech-

nicien Hygiène Sécurité, Secré-taire Médicale, Assistant en San-té au Travail).En présence d’adhérents de l’AMETIF ST, d’élus locaux et de membres de la CRAMIF et de la DIRECCTE le Président CHAILLIE est revenu sur l’origine de ces projets et les investissements consentis. Les Docteurs Moutet-Krebs et Picard responsables de ces cen-

tres ont quant à elles insisté sur la conception concertée de ces nouveaux locaux. Que ce soit avec les équipes terrains et la maitrise d’ouvrage, tenant compte tout particulièrement du carac-tère pluridisciplinaire de l’activé de nos centres de Santé au Tra-vail.

THoMAS LIMOUSIN - Chargé de Communication/Documentaliste

Ermont le 2 octobre 2015

sarcelles le 20 novembre 2015