economie sociale et solidaire - cress-aura.org · 2012 economie sociale et solidaire, panorama...
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2012
ECONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIREPanorama départemental du Puy-de-Dôme
Associations sportives, coopératives d’activités,
structures d’insertion par l’activité économique, centres
de vacances, mutuelles de santé ou d’assurance, cinémas
associatifs, centres de formation… On retrouve les
entreprises de l’économie sociale et solidaire (ESS)
dans tous les secteurs d’activité, et elles jouent un rôle
primordial dans l’économie auvergnate par les missions
d’intérêt général qu’elles remplissent et les emplois
qu’elles créent. Constituée des associations, coopératives,
mutuelles et fondations, l’économie sociale et solidaire
rassemble des structures qui se définissent, par leurs
statuts, comme des groupements de personnes et non
de capitaux, et partagent des valeurs communes :
• La liberté d’adhésion
• L’économie au service du projet collectif : la personne
et l’objet priment sur le capital et la recherche de profit
• La gouvernance démocratique : les dirigeants sont
élus, les instances de décision sont collectives selon le
principe « une personne = une voix »
• La solidarité entre les membres : les bénéfices sont
prioritairement destinés au développement de l’activité
car il n’y a pas d’actionnaires à rémunérer.
Dans le Puy-de-Dôme, l’ESS c’est :
9,65% de l’emploi
Près de 21 552
personnes salariées
Plus de 514 millions d’euros
de rémunérations brutes versées
2 266 établissements employeurs
http://www.cres-auvergne.org/
21 552 salariés travaillent dans l’Économie Sociale et Solidaire dans le Puy-de-Dôme
2/3 des salariés sont des femmes
Poids des effectifs salariés de l’ESS dans l’économie du Puy-de-Dôme
Répartition des emplois de l’ESS par sexe dans le Puy-de-Dôme
Poids des établissements employeurs de l’ESS dans l’économie du Puy-de-Dôme
1 POIDS ET SPÉCIFICITÉS
En 2008, le Puy-de-Dôme compte 2 266 établissements employeurs dans l’économie sociale et solidaire (ESS), dans lesquels travaillent 21 552 personnes. Ainsi, les associations, coopératives, mutuelles et fondations emploient 9,65% de l’ensemble des salariés du département, contre 11,35% en Auvergne. Le Puy-de-Dôme est ainsi le 4ème département auvergnat en termes de poids des effectifs salariés de l’ESS.
9,65%
29,84%
60,5%
Source : INSEE, CLAP 2008 - Traitement : Observatoire Régional de l’ESS / CRES Auvergne
Source : INSEE, CLAP 2008 - Traitement : Observatoire Régional de l’ESS / CRES Auvergne
Source : INSEE, CLAP 2008 - Traitement : Observatoire Régional de l’ESS / CRES Auvergne
80,49%Total ESSPrivé hors ESSPublic
Total ESSPrivé hors ESSPublic
9,47% 10,04%
Parmi les salariés de l’ESS 65% sont des femmes pour seulement 35% d’hommes. Ce taux de féminisation est le plus élevé puisqu’il est de 58% dans le public et seulement de 38% dans le privé hors ESS. Le taux élevé des emplois féminins peut s’expliquer en partie par une présence importante des structures de l’ESS dans des domaines d’activités où les femmes sont traditionnellement surreprésentées : éducation, santé, social.
Femmes
Hommes
34,75%
62,44%
41,59%
65,25%
37,56%
58,41%
Total ESS
Privé hors ESS
Public
0 20 40 10060 80
2
Pyramide des âges
Des salariés qualifiés
Près de 3 000 départs à la retraite d’ici 2018
POIDS ET SPÉCIFICITÉS
La pyramide des âges des salariés de l’ESS du Puy-de-Dôme est assez similaire à celle observée dans le secteur public : les salariés de moins de 25 ans représentent respectivement 7% et 6% du total des effectifs ; ces proportions sont de 14% dans l’ESS et 15% dans le public pour les salariés de plus de 55 ans.En revanche, les salariés du secteur privé hors ESS sont plus jeunes que ceux de l’ESS et du public : 13% ont moins de 25 ans et 10% plus de 55 ans.Ainsi, près de 3 000 salariés de l’ESS partiront à la retraite d’ici 2018. Ceci suggère que des actions soient mises en place pour que l’ESS se fasse connaître auprès des plus jeunes afin d’assurer le renouvellement des générations et le transfert d’expériences dans les processus de recrutement à venir.
Les structures de l’ESS emploient très peu d’ouvriers (15%) en comparaison du secteur privé hors ESS (41%). Et, comme dans le secteur public, on retrouve une forte proportion d’employés (33%) et de professions intermédiaires (36%). Enfin, avec 16% des salariés appartenant à la CSP cadres, professions intellectuelles supérieures et chefs d’entreprises, l’ESS se situent entre le privé hors ESS (11% des effectifs) et le public (23% des effectifs).
Source : INSEE, CLAP 2008 - Traitement : Observatoire Régional de l’ESS / CRES Auvergne
Source : INSEE, DADS 2008 - Traitement : Observatoire Régional de l’ESS / CRES Auvergne
13,65%
29,32%
27,67%
22,56%
6,80%
10,27%
24,10%
27,47%
25,38%
12,78%
14,62%
34,68%
27,19%
17,90%
5,61%
Total ESS
Employés
Privé hors ESS
Ouvriers
Public
Professions intermédiaires
Cadres, professions intellectuelles supérieures et chefs d’entreprises
Répartition des effectifs salariés par catégorie socio-professionnelle
15,14%
41,04% 26,93% 21,16%
8,75%
33,33% 35,56% 15,97%
10,88%
41,89% 26,24% 23,12%
55 ans et plus
De 45 à 54 ans
De 35 à 44 ans
Total ESS
De 25 à 34 ans
Privé hors ESS
Moins de 25 ans
Public
0
0
05
20
10
40
25
100
15
60
3020
80
35
3
DES ENTREPRISES MULTI FORMES
Les 4 formes juridiques
Répartition des effectifs salariés de l’ESS par forme juridique
Répartition des établissements employeurs de l’ESS par forme juridique
83% des établissements employeurs de l’ESS du Puy-de-Dôme sont des associations. Avec 17 111 salariés, le secteur associatif emploie 8% du salariat du Puy-de-Dôme, et 79% des effetifs salariés de l’ESS. Le secteur coopératif est le 2ème employeur de l’ESS, avec 15% des effectifs salariés et 13% des établissements employeurs de l’ESS. Les mutuelles et les fondations n’emploient que 5% des salariés de l’ESS dans le Puy-de-Dôme.
Source : INSEE, CLAP 2008 - Traitement : Observatoire Régional de l’ESS / CRES Auvergne
Source : INSEE, CLAP 2008 - Traitement : Observatoire Régional de l’ESS / CRES Auvergne
Coopératives
FondationsMutuelles
Associations
Coopératives
FondationsMutuelles
Associations
Une forte présence dans l’univers des très petites entreprises (TPE)
Répartition des entreprises par taille
L’économie sociale et solidaire compte une forte proportion de petites entreprises. Ainsi, 74% des structures de l’ESS du Puy-de-Dôme ont moins de 10 salariés, et 11% ont plus de 50 salariés. Cette situation n’est pas exclusive au secteur de l’économie sociale et solidaire, puisque cette tendance est encore plus accentuée dans le secteur privé hors ESS. Ainsi, 80% des structures privées hors ESS ont moins de 10 salariés. Le secteur public affiche une proportion similaire au secteur privé (ESS et hors ESS) d’entreprises de moins de 50 salariés (83%), mais une répartition différente : 56% de structures publiques ont moins de 10 salariés, et 27% ont entre 10 et 49 salariés.
Source : INSEE, DADS 2008 - Traitement : Observatoire Régional de l’ESS / CRES Auvergne
5,09%0,15%
15,37%
79,39%
2
4,28%0,35%
12,62%
82,74%
0Total ESS Privé hors ESS Public
20
40
60
80
100
15,25%12,55%
27,26%
4,62% 4,19% 8,01%
6,52% 3,32%9,17%
73,61% 79,95% 55,56%
Très petites entreprises : moins de 10 salariés
Petites entreprises : de 10 à 49 salariés
Moyennes entreprises : de 50 à 249 salariés
Grandes entreprises : plus de 250 salariés
4
DES ENTREPRISES MULTI FORMES
Rémunération
Pour l’ensemble du département, la rémunération brute moyenne versée par ETP et par an s’élève à 30 216 euros. Le secteur public touche une rémunération brute moyenne légèrement inférieure avec 29 510 euros (soit 97,66% de la rémunération moyenne du Puy-de-Dôme), alors que le secteur privé hors ESS dispose d’une rémunération moyenne supérieure avec 30 856 euros par an et par ETP de rémunération brute. L’ESS présente une rémunération moyenne inférieure à celle du département, à savoir 28 151 euros, soit 93,17% de la rémunération moyenne du Puy-de-Dôme. Mais on observe de forte disparités entre les familles de l’ESS. En effet, les rémunérations moyennes sont très
Comparaison des rémunérations brutes moyenne par an et par ETP par statut juridique
Comparaison des rémunérations brutes versées par an et par ETP par secteur d’activités
Source : INSEE, CLAP 2008 - Traitement : Observatoire Régional de l’ESS / CRES Auvergne
Source : INSEE, CLAP 2008 - Traitement : Observatoire Régional de l’ESS / CRES Auvergne
inégalitaires puisqu’elle varie de près de 12 000 euros par an et par ETP selon les familles. Ainsi, les salariés des coopératives perçoivent 24,61% de plus que la moyenne départementale et 33,76% de plus que la moyenne de l’ESS avec 37 655 euros par an et par ETP. Les salariés des fondations des mutuelles sont également plutôt bien rémunérés, avec respectivement 31 445 et 31 460 euros. Tandis que les salariés du secteur associatif ne perçoivent que 25 736 euros, soit 8,6% de moins que l’ensemble de l’ESS en moyenne et presque 15% de moins que l’ensemble des salariés du Puy-de-Dôme.Si les rémunérations varient d’un statut de l’ESS à un autre, elles sont également fonction du secteur d’activité. Ainsi, les rémunérations varient de plus de 78% entre le salaire annuel moyen le plus bas (21 690 euros dans l’action sociale) et le salaire annuel moyen le plus haut (38 615 euros dans les activités financières et d’assurance).
85,17%
97,66%
100%
102,12%
104,07%
30 60 90 120 150
124,62%
104,12%
Associations
Privé hors ESS
Total Puy-de-Dôme
Public
Fondations
Mutuelles
Coopératives
77,05%
86,77%
89,77%
97,95%
108,95%
100%
109,36%
106,52%
118,88%
137,17%
Agriculture, sylviculture et pêche
Action sociale
Autres activités de services
Total ESS
Information, communication
Industrie, construction
Commerce, transport, hébergement, restauration
Enseignement
Santé humaine
Activités financières et d’assurance
300
0
60 90 120 150
5
DES ENTREPRISES MULTI FORMES
es
Conditions d’emplois
Conditions d’emploi des salariés de l’ESS du Puy-de-Dôme par forme juridique
Conditions d’emploi des salariés de l’ESS du Puy-de-Dôme par secteur d’activité
Dans le Puy-de-Dôme, dans l’ESS comme dans le public, il faut 1,18 salarié pour obtenir un équivalent temps plein (ETP), contre 1,12 salarié dans le privé hors ESS. Ainsi, le temps partiel touche davantage les salariés de l’économie sociale et solidaire : 35% d’entre eux sont concernés, contre seulement 18% des salariés du privé hors ESS et 23% des salariés du public. Mais cette observation est à nuancer, car la situation est très disparate en fonction des familles de l’ESS. En effet, si 44% des salariés associatifs sont à temps partiels, ce chiffre n’est que de 12% pour les coopératives, les mutuelles et les fondations. Cette forte proportion de salariés à temps partiels est plutôt une spécificité du secteur associatif qui emploie presque 80% des salariés de l’ESS du département. Si les conditions d’emplois varient d’un statut de l’ESS à un autre, elles sont également fonction du secteur d’activité. Ainsi, dans les secteurs «agriculture, sylviculture et pêche», «industrie, construction», ainsi que dans les activités financières et d’assurances, les temps complets sont largement dominants et concernent 95%, 92% et 90% des salariés, alors que dans l’action sociale, l’enseignement et les autres activités de services, la répartition entre les temps complets et les autres conditions d’emplois est quasi égale. Le secteur «autres activités de services» et l’enseignement sont d’ailleurs les seuls à employer moins de salariés à temps complets (48% et 44%) que de salariés sous une autre condition d’emploi (52% et 56%).
Source : INSEE, DADS 2008 - Traitement : Observatoire Régional de l’ESS / CRES Auvergne
Source : INSEE, DADS 2008 - Traitement : Observatoire Régional de l’ESS / CRES Auvergne
0
Associations Coopératives, Mutuelles et Fondations
Total ESS Privé hors ESS Public
20
40
60
80
100
44,18%11,81%
35,38% 18,10% 23,19%
55,82%88,19%
64,62%81,90% 76,81%
Autres conditions d’emploisTemps complet
Autres conditions d’emploisTemps complet
0Commerce, transport,
hébergement, restauration
Activités financières et d’assurance
Information et communication
Santé humaine Enseignement Action sociale Agriculture, sylviculture et
Pêche
Autres activités de services
Industrie, construction
20
40
60
80
100
44,35%71,62% 51,50%90,08%79,96%
8,28%55,65% 51,92%28,38% 4,61%26,59% 48,50%9,92%20,04%
48,08% 95,39% 91,72%73,41%
6
DES ACTIVITÉS AU SERVICE DE LA POPULATION
1 salarié sur 3 travaille dans l’action sociale
Et la majorité de l’activité du secteur social est assurée par des associations
Répartition des emplois de l’ESS par secteur d’activité
Poids des établissements de l’ESS dans le secteur social
35% des salariés de l’ESS travaillent dans le secteur de l’action sociale. C’est ensuite le secteur des activités financières et d’assurance qui comptabilisent le plus de salariés, avec 20% des effectifs de l’ESS du Puy-de-Dôme. Les structures classées dans «autres activités de services» emploient 13% des effectifs de l’ESS du département, et correspondent aux secteurs sport, loisirs et culture, mais également aux établissements non classés, pour la plupart relevant de l’action sociale, de la santé humaine ou de l’enseignement (voir notes et informations p.8), secteurs par conséquent sous-estimés. Il est intéressant de voir à travers ce graphique la diversité des champs d’activités dans lesquels oeuvrent les structures de l’économie sociale et solidaire : on les retrouve partout.
Le secteur d’activité «action sociale» dans le Puy-de-Dôme est couvert à 58% par des établissements employeurs de l’ESS, à 35% par des établissements publics, et à seulement 7% par des structures du secteur privé hors ESS. L’ESS étant majoritaire dans le secteur social, il est intéressant de voir que les emplois y sont quasi exclusivement associatifs : sur les 318 structures de l’ESS œuvrant dans le social, 310 ont un statut associatif, 6 sont des mutuelles et 2 sont des fondations. De plus, le travail féminin est présent dans l’action sociale à hauteur de 72% des emplois, contre 65% pour l’ensemble des secteurs de l’ESS dans le Puy-de-Dôme. Enfin, comme pour la région Auvergne, seulement 1 salarié de l’ESS sur 2 travaillant dans le social est à temps complet.L’ensemble de ces données sur le secteur d’activité « action sociale » reflètent donc les mêmes tendances que l’économie sociale et solidaire à savoir, un taux de féminisation élevée, une très large majorité d’associations employeuses, ainsi qu’une faible présence d’emplois à temps complet. En conséquence, on en vient à se demander sices tendances se retrouvent à l’identique dans tous les secteurs investis par l’ESS ou si certains se démarquent par des caractéristiques différentes.
Source : INSEE, DADS 2008 - Traitement : Observatoire Régional de l’ESS / CRES Auvergne
Source : INSEE, CLAP 2008 - Traitement : Observatoire Régional de l’ESS / CRES Auvergne
Source : INSEE, CLAP 2008 - Traitement : Observatoire Régional de l’ESS / CRES Auvergne
Répartition des établissements employeurs du secteur social dans l’ESS par famille
3
Agriculture, sylviculture, pêche
Information, communication
Industrie, construction
Enseignement
Commerce, transport, hébergement, restauration
Santé humaine
Activités financières et d’assurance
Action sociale
Autres activités de services
34,91%
12,72%
11,17%
20,37%
7,24%
5,73%
4,41%
1,49%1,95%
Total ESSPrivé hors ESSPublic
Associations
FondationsMutuelles
58,24%
6,78%
34,98%
0,63%1,89%
97,48%
7
Depuis juillet 2008 et la normalisation par l’Insee du périmètre statistique de l’ESS*, différents travaux d’investigation ont pu être menés sur le champ de l’ESS au niveau national et régional. Créé en 2009 et porté par la Chambre Régionale de l’Économie Sociale (CRES) Auvergne, l’Observatoire Régional de l’Economie Sociale et Solidaire (ORESS) d’Auvergne vise à faire connaître et reconnaître l’ESS en améliorant sa visibilité et en fournissant des données clés aux acteurs de l’ESS, aux institutions et aux collectivités pour développer cette économie en région Auvergne. L’ORESS travaille avec le réseau de compétences constitué par le CNCRES et son Observatoire National, et les autres CRES(S) et leurs Observatoires Régionaux.*défini conjointement par le CNCRES, le pôle « Etudes économiques régionales » de l’Insee et l’expertise de la DIIESES (périmètre disponibles sur insee.fr)
• CLAP (Connaissance Locale de l’Appareil Productif ) est un système d’information alimenté par différentes sources dont l’objectif est de fournir des statistiques localisées, par activité, sur l’emploi et les rémunérations. Le champ de CLAP est presque complet sur les salariés. Les données d’emploi résultent d’une mise en cohérence des sources DADS (Déclarations Annuelles des Données Sociales), URSSAF et Fonction Publique d’Etat (hors militaires du ministère de la Défense).
• DADS (Déclaration Annuelle des Données Sociales) est une formalité déclarative que doit accomplir toute entreprise employant des salariés, en application du Code de la Sécurité Sociale et du Code Général des Impôts. C’est l’unique source annuelle statistique donnant un décompte exhaustif des établissements et de leurs effectifs salariés en France métropolitaine et dans les DOM. Elle permet l’analyse des salaires et des emplois dans l’ensemble des secteurs privé et semi-public, y compris des services de l’Etat à caractère industriel et commercial (grandes entreprises), des collectivités territoriales et des hôpitaux publics.Sont donc exclus du champ : la fonction publique d’Etat, les services domestiques et les activités extraterritoriales. La source DADS a été utilisée pour les analyses en termes de structures d’emplois sur les indicateurs absents de la source CLAP (tranches d’âges, conditions d’emplois...).
Plus d’informations sur les sources de données sur www.insee.fr.
Pour ce 1er Panorama départemental de l’ESS, on devra noter que : • Les sources dont nous disposons comportent des «secrets statistiques» qui nous limitent dans les catégories et analyses que nous pouvons offrir (ce qui est moins le cas pour les sources régionales et nationales). Nous travaillons avec les organismes concernés à l’amélioration de notre prochain Panorama.• En raison des «secrets statistiques» évoqués ci-dessus, ce Panorama départemental est complémentaire du Panorama régional de l’ESS disponible à la CRES Auvergne. • Les données traitées portent uniquement sur les structures ayant une fonction d’employeur, qu’il s’agisse des entreprises du secteur coopératif et mutualiste, ou des associations et fondations. • Le secteur d’activité appelé Agriculture, sylviculture, pêche a été intégré dans le champ statistique par l’Insee pour la première année sur les données 2008. Les chiffres tiennent compte des entreprises et des emplois de ce secteur d’activité, sauf pour le calcul d’évolution afin de rester à champ constant.• Plus largement, les secteurs d’activité sont issus de la nomenclature d’activité française réformée en 2008 (NAF rev 2) avec les terminologies et codages (nomenclatures agrégées NA) suivants : • Action sociale = QB • Activités financières et d’assurance = KZ • Enseignement = PZ • Santé = QA • Agriculture, sylviculture, pêche = AZ • Commerce, hébergement et restauration
=GZ+IZ • Industrie et construction = BE+FZ • Autres services = LZ+JZ+MN+RU Pour les associations, ce secteur Autres services contient un grand nombre d’établissements non- classés (code APE 9499Z inclus dans la branche RU). D’expérience, l’activité de ces associations relève pour une grande part de l’action sociale, l’enseignement et la santé dont le poids est par conséquent sous-estimé.
Notes et informationsSources de données
Contact CRES Auvergne18, rue de la Rochefoucauld
63000 Clermont-Ferrand04 73 90 29 61
www.cres-auvergne.org
ISBN : 978-2-9540441-4-9
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