1 En contact

En contactAaron RegentL’art de faire des affaires d’orDe grandes idées, beaucoup d’audaceUn message de Trent Henry, président et chef de la direction

Bruce WatermanVice-président principal et chef des finances, Agrium

Stéfanie PelletierVice-présidente, Finances, Banque Laurentienne

Visions gagnantesLe Grand Prix de l’Entrepreneur d’Ernst & Young

Le magazine des anciens d’Ernst & Young au Canada Janvier 2011

Nouveau nom, mêmes nouvelles des anciensVous avez sans doute remarqué que le magazine des anciens auquel nous étions habitués a fait peau neuve. En fait, le Bulletin des anciens porte maintenant le nom de En contact : le magazine des anciens d’Ernst & Young au Canada. Même si nous avons rebaptisé notre magazine, nous continuons de vous offrir la même information et les mêmes nouvelles de qualité qui suscitent l’intérêt, et que vous attendez d’Ernst & Young.

Ce nouveau nom reflète nos efforts continus visant à présenter une marque mondiale unifiée. Ultimement, tous les magazines des anciens d’Ernst & Young du monde entier porteront le nom de En contact – un symbole simple et direct de la force du réseau mondial des gens et des anciens d’Ernst & Young.

John Langhorne Associé coordonnateur des relations avec les anciens, Canada

En contact | Janvier 2011Dans ce numéro

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Un message de Trent Henry

Ceux qui font la manchette

Aaron Regent : L’art de faire des affaires d’or

De nouveaux défis, un monde de possibilités

Portrait : Bruce Waterman, vice-président principal et chef des finances, Agrium

Une conversation avec Sylvain Vincent, associé directeur, Est du Canada

Portrait : Stéfanie Pelletier, vice-présidente, Finances, Banque Laurentienne

Visions gagnantes Grand Prix de l’Entrepreneur d’Ernst & Young

Autour d’Ernst & Young

3Janvier 2011

À l’approche de la période des fêtes, je saisis l’occasion de mon premier message comme président et chef de la direction pour vous faire part des quelques réflexions qui suivent. Depuis six mois, j’ai le privilège de diriger une formidable équipe de professionnels à l’échelle du Canada, et je me réjouis de tisser des liens avec notre famille d’anciens et d’entretenir des relations qui comptent, tant pour notre Société que pour moi-même.À la fin du mois de décembre, nous étions à mi-parcours de l’exercice d’Ernst & Young. En 2010, notre Société, comme bon nombre d’entre vous, a connu son lot de difficultés. Mais bien que la reprise soit amorcée au Canada et dans le monde, elle est moins vigoureuse que prévu. Certains signes incontestables de renouveau me convainquent que l’économie devrait se redresser considérablement pendant l’année à venir, pour nos clients et pour toutes les gammes de services de notre Société. Nous avons la possibilité de croître et nous sommes décidés à établir des objectifs ambitieux et à les atteindre. Les sommets du G20 qui ont eu lieu à Toronto et à Séoul cette année ont clairement fait ressortir que le Canada joue dans la cour des grands de ce monde, et que les entreprises canadiennes sont plus solides, plus dynamiques et plus déterminées que jamais. Le Canada est en bonne position pour croître dans un monde marqué par le déplacement des forces économiques et l’émergence de nouveaux secteurs et de nouveaux joueurs du milieu des affaires. Et bien que les effets d’une reprise sur notre industrie se fassent toujours sentir avec un certain décalage, la position solide du Canada augure bien pour notre Société.Je crois que la reprise sera en grande partie tributaire de la vision et de la détermination des entrepreneurs – dans ce domaine, le Canada est véritablement choyé. Depuis des décennies, Ernst & Young appuie fortement les entrepreneurs. Dans le cadre du Grand Prix de l’Entrepreneur d’Ernst & Young, nous présentons et récompensons les meilleurs talents du Canada. Le programme de 2010 a connu un vif succès, et j’ai eu l’honneur de rencontrer et de mieux connaître certains des leaders de très grand calibre du milieu des affaires canadien. Je suis impatient de me rapprocher de nos anciens pendant l’année qui vient, et je vous encourage à garder le contact avec nous. Peu importe où vous mène votre carrière, y compris, peut-être, de nouveau chez nous, vous serez toujours un important membre de la famille Ernst & Young.

Trent Henry Président et chef de la direction

Un message de Trent Henry

De grandes idées, beaucoup d’audace

4 En contact

Des nouvelles de nos anciens

Ceux qui font la manchette

Ouest • Rizwan Gehlen (Ellis Foster/Ernst & Young 2001-2004, chef d’équipe, Certification, Vancouver) est vice-président Finances de Park Place Seniors Living. Il a été l’un des trois lauréats de 2010 du prix Early Achievement Award décerné par l’Institut des Comptables Agréés de la Colombie-Britannique.

Trevor Greene • (Ernst & Young 2005-2010, chef d’équipe, Certification, Vancouver) s’est récemment joint à Norsat International Inc. à titre de chef des finances.

Craig Kelly • (Ernst & Young 1993-1997, stagiaire, Certification, Vancouver) s’est joint au Conseil de Roadrunner Oil & Gas. Il est chef, Finance d’entreprise d’Addax Petroleum, à Genève, en Suisse.

David Kong • (Ellis Foster/Ernst & Young 2005-2010, associé, Certification, Vancouver) a été nommé au conseil d’administration de New Pacific Metals Corp.

Michael Riley • (Ernst & Young 1980-2006, associé, Certification, Vancouver) a été nommé au conseil d’administration de Mala Noche Resources Corp.

Paul Robertson • (Ernst & Young 1999-2005, chef d’équipe, Vancouver) a été nommé chef des finances de GoldQuest Mining Corp.

Kevin Tao Su • (Ernst & Young 2007-2010, membre de l’équipe de Certification, Vancouver) a été nommé chef des finances de Cantronic Systems Inc.

CentreJim Balsillie • (Ernst & Young 1984-1987, Services consultatifs en capital de risque, Toronto), co-chef de la direction de Research in Motion, a été choisi en août pour faire partie de l’équipe spéciale de haut niveau du Sommet mondial sur le développement durable présidé par le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies. Il est le seul membre canadien et le seul représentant du secteur privé à participer au sommet.

Bob Chisholm • (Ernst & Young 1968-1972, Certification, Toronto) a été nommé président du conseil d’administration de Munich Reinsurance Company of Canada et de Temple Insurance Company. Il est aussi principal administrateur et président du comité de vérification du Fonds de revenu Morneau Sobeco, et administrateur de Connor, Clark and Lunn Financial Group.

Dan Cornacchia • (Ernst & Young 1972 à 2009, associé, Certification, associé directeur du bureau du Grand Toronto et directeur national, Grand Prix de l’Entrepreneur d’Ernst & Young) a été nommé au conseil d’administration d’Optech Incorporated.

Cynthia Devine • (Ernst & Young 1987-1989), directrice financière de Tim Hortons Inc., a reçu le Prix du directeur financier canadien de l’année 2010. Elle partage le prix avec Richard Bird, vice-président principal et directeur financier d’Enbridge Inc.

David Feather • (Ernst & Young 1989-1991, stagiaire, Consultation, Toronto) a été nommé président et directeur général de Russell Investments Canada Limited. Plus récemment, il était président de Mackenzie Financial Services Inc.

Karen Maidment • (Ernst & Young 1981-1988, chef d’équipe, Certification, Kitchener) s’est jointe au conseil d’administration de TransAlta Corporation et de la Princess Margaret Hospital Foundation.

Doug McCuaig • (Ernst & Young 1989-2000, associé, Consultation, Toronto) a été nommé président, Canada, du Groupe CGI inc.

Harvey McKenzie • (Ernst & Young 1983-1987, directeur, Services de base à l’entreprise, Toronto) a été nommé chef des finances de Sino Vanadium Inc.

Ron Osborne • (Ernst & Young 1968-1981, associé, Certification, Toronto) a été nommé président du Conseil de Postmedia Network Inc., la toute nouvelle société média du Canada. Il a aussi été nommé président du Conseil de la Financière Sun Life inc.

George Rossolatos • (Ernst & Young 1994-1999, chef d’équipe, Certification, Ottawa) a été nommé co-chef de la direction et administrateur d’ASY Avante Security.

5Janvier 2011

Des nouvelles de nos anciens

Ceux qui font la manchette Colette Rustad • (Ernst & Young 1987-1995, chef d’équipe, Fiscalité, Toronto) a été nommée au conseil de Terrane Metals Corp. Elle est vice-présidente et contrôleure de Goldcorp Inc.

Barry Tissenbaum • (Ernst & Young 1992-2005, associé, Certification, Toronto) a été nommé au conseil des fiduciaires du Fonds de revenu Noranda.

Est • Teri Anderson (Ernst & Young 1989-1994, stagiaire, Certification, Halifax) est maintenant chef des finances de Royal Roads Corp.

Pat De Marco • (Ernst & Young 1996-1997, associé, Certification, Montréal) a été nommé président de Les Produits Alimentaires Viau Inc.

Denis Desautels • (Ernst & Young 1964-1991, associé directeur de bureau, Ottawa, Montréal et Québec) a été nommé président du Conseil de surveillance de la normalisation comptable. Il est actuellement président du Conseil de la Banque Laurentienne du Canada et siège au conseil d’administration de CARE Canada, de la Fondation communautaire d’Ottawa, du Centre de recherches pour le développement international du Groupe Jean Coutu (PJC) inc. et de Bombardier Inc.

François Faucher • (Ernst & Young 1988-1995, chef d’équipe, Certification, Montréal) a été élu président du conseil des gouverneurs de l’Institut d’assurance du Canada. Il est actuellement premier vice-président, Exploitation chez TD Assurance.

Richard Garneau • (Ernst & Young 1971-1974, Fiscalité, Québec) a été nommé président et chef de la direction d’AbitibiBowater Inc. Plus récemment, il a été président et chef de la direction de Catalyst Paper Corporation jusqu’en mai 2010.

Geneviève Mottard • (Ernst & Young 1998-2010, chef d’équipe senior, Certification, Montréal) a été nommée directrice régionale de l’est du Canada du Conseil canadien sur la reddition de comptes.

Suggestions de lecturesVersion 2010-2011 du guide Comment gérer vos impôts personnels : Une perspective canadienne Notre guide annuel populaire intitulé Comment gérer vos impôts personnels est de retour et contient d’innombrables conseils, stratégies et suggestions qui peuvent faire la différence à l’égard de votre planification fiscale personnelle. La version de cette année examine particulièrement des questions fiscales importantes pour les Canadiens qui investissent dans l’immobilier aux États-Unis.Dans le cadre de l’engagement d’EY envers le développement durable, le guide est maintenant offert en version électronique. Téléchargez votre exemplaire de ce précieux guide dès maintenant à l’adresse ey.com/ca/tax.

The final stretch to IFRS: Financial reporting developments for Canadian publicly accountable entitiesLe passage à la nouvelle année marquera également le passage aux Normes internationales d’information financière (IFRS). Notre toute dernière publication de la série Actualité en matière d’information financière porte sur le processus de transition ainsi que sur les modifications et les propositions de modification aux normes. Téléchargez votre exemplaire à l’adresse ey.com/ca/ifrs.

Rivaliser pour croître : Gagner dans la nouvelle économieCe sondage mené auprès de 1 400 chefs d’entreprise à l’échelle mondiale révèle que les sociétés de tous les secteurs et de tous les marchés s’attendent à ce que, pendant les deux prochaines années, la concurrence soit encore plus féroce dans la nouvelle économie que dans l’ancienne. Pour en savoir davantage sur ce précieux document de leadership éclairé, rendez-vous à ey.com/competing-for-growth.

Déclencher l’innovation : Comment les entreprises à succès alimentent la croissance interneL’entrepreneurship est bien vivant. Que peut faire votre organisation pour cultiver cet esprit d’innovation et fidéliser ses penseurs «intrapreneuriaux»? Pour en savoir davantage, rendez-vous à ey.com/innovation.

Administration fiscale sans frontières : Une perspective canadienneCe supplément canadien au rapport mondial d’Ernst & Young met en lumière les forces qui entraînent un changement sans précédent du contexte fiscal mondial ainsi que les répercussions qu’ont sur les entreprises l’intensification de la contestation fiscale et l’accroissement des risques fiscaux à gérer qui en découlent. Pour télécharger votre exemplaire, allez à ey.com/ca/tax.

6 En contact

Aaron Regent

L’art de faire des affaires d’or

Il est probable que le mot «or» évoque le plus souvent ces temps-ci l’équipe canadienne de hockey championne des Jeux Olympiques de 2010. Dans le cas d’Aaron, cependant, ce fameux métal précieux fait partie de l’univers dans lequel il évolue. À 44 ans, il exerce les fonctions de président et chef de la direction de la Société aurifère Barrick, société de Toronto qui est le chef de file mondial du secteur aurifère.Né en Irlande et élevé en Alberta, Aaron s’est joint au bureau d’Ernst & Young à Toronto en 1988. «Je faisais partie d’un contingent de quelque 120 nouveaux diplômés, se rappelle-t-il. Pour la plupart, nous venions tout juste de terminer nos études et d’emménager à Toronto. Nous passions beaucoup de temps à nous préparer pour notre examen de CA, ce qui ne nous empêchait pas de faire la fête, dans un esprit de franche camaraderie.» De fait, il affirme que certains de ses amis les plus proches sont d’anciens collègues d’Ernst & Young.Trois ans environ après avoir joint les rangs d’Ernst & Young, Aaron a appris que l’un des clients de la Société, Brookfield Asset Management, était à la recherche d’un contrôleur adjoint. Ayant fait part de son intérêt pour ce poste à Barry Rowland, associé d’Ernst & Young, celui-ci l’a présenté à Ed Kress, premier vice-président et contrôleur de Brookfield, qui, incidemment, comptait lui aussi parmi les anciens d’Ernst & Young. Aaron a finalement obtenu le poste en 1991 et, moins de trois ans après être entré au service de son nouvel employeur, il était promu chef des finances.

Rebondissements et viragesDans la décennie qui a suivi, Aaron a été appelé à assumer divers postes de direction au sein du groupe des entreprises Brookfield. Il a notamment pris part à une transaction de fusion qui l’a amené brièvement hors de la «famille» Brookfield, de même qu’à un projet d’acquisition d’envergure internationale qui, après des démêlés, a abouti à la conclusion de la plus importante transaction de tous les temps dans le secteur des mines.C’est alors qu’Aaron est entré en contact avec l’art et la science de l’exploitation minière, qui fut pour lui une source de beaucoup de plaisir. En 2000, il a accédé au palmarès canadien des 40 plus grands dirigeants de moins de 40 ans, puis il s’est classé en 2005 au palmarès canadien des 40 plus grands dirigeants de la décennie. C’est en 2006 qu’il a réintégré les rangs de Brookfield à titre de co-chef de la direction du groupe Infrastructures.«Quand je regarde le passé, je constate que mon parcours professionnel a été une aventure intéressante et riche en défis», se rappelle-t-il. Il se remémore également les mentors exceptionnels, les équipes dévouées et les expériences d’apprentissage qui ont jalonné ce parcours.En janvier 2009, jugeant qu’il s’agissait d’une «occasion formidable» de travailler de nouveau dans un secteur qui lui plaisait, Aaron est entré au service de la Société aurifère Barrick en tant que président et chef de la direction. C’est à cette époque que le titre de l’entreprise (ABX) se hisse au premier rang du classement de la Bourse de Toronto quant à la capitalisation boursière, et il continue depuis de figurer dans les dix premiers rangs.

Jeune président de la plus grande société aurifère du monde, Aaron Regent, ancien d’Ernst & Young, considère que ses fonctions lui donnent l’occasion, voire l’obligation, de venir en aide aux autres.

7Janvier 2011

Aaron Regent

L’art de faire des affaires d’or

«S’engager dans la collectivité permet de voir la vie différemment et d’avoir une vision plus globale des choses. C’est une expérience révélatrice, inspirante et toujours gratifiante.»

Centre

8 En contact

La plus importante émission d’actionsLorsqu’il a accédé à la direction de Barrick, Aaron s’est rapidement occupé du portefeuille de couvertures de la société (contrats de vente d’or à prix fixes indépendamment de son cours de marché au moment de la vente).Tandis que le prix de l’once d’or atteignait des sommets historiques et qu’un large consensus s’établissait quant au maintien des conditions favorisant la poursuite de cette tendance haussière, Aaron a décidé d’éliminer les opérations de couverture de Barrick sur l’or, en recourant à une

émission de titres de quatre milliards de dollars US. Annoncée en septembre 2009 et conclue au quatrième trimestre de 2009, cette émission de titres est la plus importante à avoir été réalisée sur le marché canadien, de même que la plus importante émission de titres aurifères et la plus importante transaction d’achat à l’échelle mondiale. En outre, cette émission de titres a permis à Barrick d’utiliser pleinement son effet de levier sur le prix de l’or.

La production en un coup d’œilExploitant 26 mines sur cinq continents, Barrick a produit en 2009 7,4 millions d’onces d’or, faisant meilleure figure à cet égard que toute autre société minière. (Lors de la rédaction du présent article, le prix de l’once d’or était de plus de 1 200 $ US sur le marché.) En 2009, Barrick a aussi produit 393 millions de livres de cuivre.Par ailleurs, il faut savoir que, dans le secteur des mines, les projets annoncés sont tout aussi importants que ceux qui sont en exploitation. Ainsi, au cours des prochaines années, Barrick s’engagera

«Ce qui est formidable dans notre secteur, c’est que l’exploitation minière peut avoir des répercussions positives considérables sur la collectivité où nous sommes établis.»

9Janvier 2011

dans l’exploitation de plusieurs mines de «la prochaine génération», dont trois figurent parmi ses projets les plus avancés (par exemple, exploitation à moindres coûts) : Pascua-Lama (qui chevauche la frontière entre le Chili et l’Argentine), Cortez Hills (Nevada) et Pueblo Viejo (République dominicaine).

Le bien-être des collectivités au cœur des préoccupations de l’entreprise «Ce qui est formidable dans notre secteur, c’est qu’outre les avantages commerciaux qui y sont associés, l’exploitation minière peut avoir des répercussions positives considérables sur la collectivité où nous sommes établis», souligne Aaron. Rappelons que les collectivités qui bénéficient de l’activité minière se trouvent souvent dans le Tiers-Monde et dans des pays en voie de développement. Par exemple, Aaron relève que les revenus et l’activité économique générés par l’exploitation minière permettent de créer des emplois indispensables, d’apporter des améliorations dans les secteurs de l’éducation et des soins de santé, et de

réaliser des investissements importants dans les infrastructures locales et nationales. En outre, il s’est résolument engagé à faire de Barrick un chef de file du secteur sur le plan de la responsabilité sociale et environnementale. Comme preuve de cet engagement, en 2009, la société Dow Jones a inscrit Barrick à son indice mondial de développement durable pour la deuxième année d’affilée, et Barrick est inscrite à son indice nord-américain de développement durable pour la troisième année consécutive. «Tout cela fait partie de l’héritage que nous léguons au monde», d’ajouter Aaron.

Une responsabilité moraleSur le plan personnel, Aaron s’est engagé auprès de l’hôpital de Toronto pour les enfants malades, siégeant au conseil d’administration de la fondation pour les enfants malades. Il siège également au conseil d’administration du C.D. Howe Institute, organisme sans but lucratif non partisan qui vise à rehausser le niveau de vie des Canadiens en faisant la promotion de politiques sociales et économiques adéquates. Il adhère au principe selon lequel ceux qui en ont les moyens ont «la responsabilité morale de soutenir l’ensemble de la collectivité et de contribuer à l’améliorer». «Au risque de tomber dans le cliché, j’ai la conviction que plus on s’investit dans sa collectivité, plus on en tire des avantages, explique-t-il. S’engager dans la collectivité permet de voir la vie différemment et d’avoir une vision plus globale des choses. C’est une expérience révélatrice, inspirante et toujours gratifiante.»Lorsqu’il n’est pas en train de parcourir le monde pour son travail, Aaron Regent adore être aux côtés de sa femme, Heather, et de leurs trois jeunes filles. De fait, il soutient que sa plus grande passion dans la vie consiste à regarder ses filles grandir, à apprendre et à vivre de nouvelles expériences. Il avoue que, bien que l’or joue un rôle central dans sa vie, c’est assurément sa famille qui importe le plus à ses yeux. ◊

Où sont-ils maintenant?Tracy HaywardTitre à mon départChef d’équipe senior, Certification, Ottawa

Période d’emploi1998-2008

Employeur et poste actuelsReprésentante en juricomptabilité, Travaux publics et Services gouvernementaux Canada

Rôle d’Ernst & Young dans ma carrièreLes associés m’ont incitée à sortir de ma zone de confort. J’ai eu la chance de travailler dans d’autres domaines, comme le recrutement sur les campus et l’examen de la qualité en certification. Les connaissances que j’ai acquises m’ont été très précieuses. Tous mes remerciements aux associés d’Ottawa.

Meilleur souvenir chez Ernst & YoungLorsque j’ai travaillé comme facilitatrice au congrès international sur le leadership interne qui s’est tenu à Orlando, en Floride. Ce fut une expérience formidable.

Truc dont je ne peux me passerLa balançoire pour bébés. Je suis actuellement en congé de maternité.

La dernière estampille dans mon passeportLa Grèce.

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De nouveaux défis, un monde de possibilités

Bien qu’ils soient dorénavant de part et d’autre de la planète, Trent Henry et Lou Pagnutti ont une même vision : tisser des liens plus serrés entre les pays.

Nous avons récemment rencontré Trent Henry, notre nouveau président et chef de la direction au Canada, et son prédécesseur, Lou Pagnutti, maintenant associé directeur de la nouvelle région Asie-Pacifique d’Ernst & Young. Ils nous ont parlé avec franchise de leur nouveau rôle et des défis qu’ils doivent relever, ainsi que de leur vision de l’avenir.Où vous trouviez-vous lorsque vous avez appris votre nomination? Quelle a été votre première réaction? Trent : Un après-midi à la fin du mois de mai, je me suis rendu au bureau de Lou à sa demande. C’est à ce moment qu’il m’a annoncé m’avoir choisi comme son successeur à titre de leader de la Société canadienne. J’étais bien évidemment très excité. L’histoire de la Société est jalonnée de leaders incomparables et j’étais très honoré de faire partie de ce groupe. Lou : Un jour du mois de mars, alors que je revenais à Toronto après un séjour à Boston, j’ai reçu un appel de Steve Howe, associé directeur des Amériques. Steve m’a annoncé que les groupes Extrême-Orient et Océanie allaient fusionner pour former la région Asie-Pacifique, et que l’équipe de leadership mondiale songeait à moi parmi les candidats pour diriger cette nouvelle région. Après beaucoup d’autres discussions avec Steve, Jim Turley, président et chef de la direction à l’échelle mondiale, et John Ferraro, chef de l’exploitation mondial, j’ai effectivement été invité à jouer ce rôle.En dépit de toutes les discussions que nous avons eues au sujet du poste, j’étais toujours sous le coup de l’incrédulité. Ce sentiment s’est vite estompé pour faire place à l’excitation.

Quel est l’aspect de votre poste qui a nécessité le plus grand ajustement?Trent : Lorsque j’étais associé directeur du groupe Fiscalité du Canada, j’ai eu un avant-goût du travail requis pour gérer un groupe national au sein d’une société mondiale. Le fait d’avoir été membre du comité de direction pendant quelques années me procure une base solide pour l’avenir. La principale différence à l’heure actuelle réside dans l’ampleur de mes responsabilités : c’est un poste complexe et très exigeant, mais également très, très excitant et gratifiant.Lou : Comme Trent, dans mon nouveau poste, l’étendue de mes responsabilités a considérablement augmenté. La région Asie-Pacifique couvre quelque 20 pays, de la Chine à l’Australie en passant par Singapour, et compte 1 200 associés et 25 000 membres du personnel. Cette région est immense et incroyablement diversifiée. Et pour connaître tous nos gens de la région, je dois me déplacer constamment. Je suis également membre du comité de direction mondial, ce qui m’oblige à voyager à l’extérieur de la région. Ma femme Jennifer et moi vivons une expérience culturelle merveilleuse à Hong Kong. Comparativement à Toronto, que je trouvais effervescente, Hong Kong est tout simplement étourdissante! Nous avons été chaleureusement accueillis et nous sommes très bien installés. Nous nous ennuyons du Canada, mais nous y retournerons de temps à autre. Et puis, c’est une occasion unique qui nous est offerte ici.

11Janvier 2011

Quels sont vos objectifs pour l’avenir? Comment pensez-vous les réaliser?Trent : Comme prévu, la récession a eu une incidence mesurable sur nos revenus de 2010 en comparaison des deux derniers exercices. Mais nous avons tous travaillé fort pour en atténuer les effets globaux et, en toute franchise, le Canada a enregistré des résultats bien supérieurs à ceux de la plupart des pays développés à l’échelle mondiale, de sorte que notre rendement relatif a été excellent. À plus long terme, nous sommes très bien positionnés pour saisir les possibilités de croissance au cours de l’année à venir et au-delà. Nous avons considérablement accru nos capacités dans des domaines comme le prix de transfert et les contestations fiscales, la mobilité internationale des talents et les Normes internationales d’information financière, domaines qui retiendront l’attention de nos clients au cours des quelques prochaines années. Nous faisons notre marque dans le secteur des technologies propres en plein essor, aidant les sociétés à se conformer aux nouvelles exigences réglementaires visant à gérer les changements climatiques.Nous renforçons notre Groupe de services – marché chinois de Vancouver pour tirer parti du potentiel fantastique de la région Asie-Pacifique.

Notre avenir est donc prometteur au Canada, grâce en grande partie au leadership exemplaire de Lou au cours des six dernières années. Je suis fier de reprendre les rênes des mains d’un leader respecté et de premier plan.Lou : Pour faire suite aux commentaires de Trent, la région Asie-Pacifique représente un potentiel énorme pour notre entreprise. La Chine à elle seule est en voie de devenir un marché gigantesque, juste derrière les États-Unis, et qui croît rapidement. Le réseau mondial d’Ernst & Young est un atout important pour nos clients de la région ou pour les clients qui veulent faire affaire en Asie-Pacifique. Plus que jamais, les barrières tombent et les pays comme le Canada et les États-Unis entrevoient les possibilités que ces nouveaux marchés leur offrent ainsi que les investissements considérables que les pays d’Asie-Pacifique peuvent faire en Occident. En dépit des différences réglementaires ou autres qui peuvent être problématiques pour les affaires, grâce aux gens que nous avons sur place, nous avons une longueur d’avance pour aider nos clients. Mon objectif est donc de m’assurer que nous bâtissons un groupe intégré et solide à l’échelle de l’Asie-Pacifique afin de rehausser le service de qualité que nous offrons déjà à nos clients et de leur donner accès à des équipes parmi les meilleures

et les plus chevronnées partout où nous faisons affaire. En misant sur une plus grande intégration, nous offrirons à nos gens davantage de possibilités de faire évoluer leur carrière dans le cadre de mandats au sein de nos comptes, de nos régions ou de nos secteurs.Lou, de quelle réalisation à titre de président et chef de la direction canadien êtes-vous le plus fier?Lou : Honnêtement, je peux difficilement me limiter à une seule réalisation. Je dirais que je suis fier de ce que la Société canadienne a réalisé au cours des six années pendant lesquelles j’étais président et chef de la direction. Nous avons enregistré une croissance quasi soutenue, ajouté 1 000 personnes à notre effectif et créé un environnement de travail axé sur les gens qui a fait de notre Société l’un des meilleurs lieux de travail du Canada.

Je dois dire que je suis extrêmement fier de la façon dont nous nous sommes tous retroussé les manches récemment pour traverser la récession. Nous avons tenu bon, sans compromettre ce que nous sommes et les valeurs que nous incarnons. Je suis convaincu que ce que nous avons réalisé au Canada a été un facteur clé de ma nomination à mon nouveau poste en Asie-Pacifique. Trent et moi nous connaissons depuis longtemps et je peux vous dire en toute honnêteté que la Société n’aurait pas pu être entre de meilleures mains. Il hissera notre entreprise vers de nouveaux sommets. ◊

«Nous avons considérablement accru nos capacités en prix de transfert et en contestation fiscale, en mobilité internationale des talents et en IFRS. Nous faisons notre marque dans le secteur des technologies propres en plein essor.»

12 En contact

Alors que la crise financière a été un lourd fardeau pour la plupart des dirigeants financiers partout au pays, Bruce Waterman, ancien d’Ernst & Young, maintenant vice-président principal et chef des finances chez Agrium Inc., a su réussir dans ce contexte instable. Cadre financier dans diverses entreprises, que ce soit dans le secteur de l’énergie, des produits de base ou de l’agriculture, Bruce a passé les 32 dernières années à la recherche de nouveaux défis. «À vrai dire, j’ai plutôt apprécié la crise financière, et Agrium était bien positionnée pour en tirer parti, souligne Bruce au siège social de Calgary. Dans un contexte de volatilité, les meilleures possibilités se présentent – lorsqu’on est préparé en conséquence.» Directeur financier d’Agrium depuis les dix dernières années, Bruce, assisté de l’équipe de direction, a positionné l’entreprise afin qu’elle tire profit des périodes difficiles. Cette stratégie s’est avérée fructueuse. Il a profité du marasme pour rechercher de nouvelles acquisitions et d’autres façons pour favoriser la croissance d’Agrium. Voilà l’une des raisons pour lesquelles il a été nommé, en 2008, lauréat du Prix du directeur financier canadien de l’année. Sous son leadership, les trois dernières années ont été les plus rentables pour Agrium.

En 2000, avant de se joindre à Agrium, important producteur et détaillant d’engrais et de produits agricoles, il avait travaillé pendant près de 20 ans dans le secteur de l’énergie. Avant de grossir les rangs d’Agrium, il travaillait pour Société d’énergie Talisman Inc., après avoir occupé, pendant 15 ans, plusieurs postes de direction en finances chez Dome Petroleum et Amoco Corporation. «L’industrie pétrolière et gazière s’annonçait comme une partie de plaisir, affirme Bruce. Les défis liés à la volatilité et à la structure financière étaient nombreux, et Dome traversait une période difficile. Mes emplois doivent toujours comporter un aspect nouveau et excitant pour me stimuler, sinon la situation stagne et j’éprouve une forte envie de passer à autre chose et d’aller ailleurs pour aider à résoudre des problèmes.»Le début de la carrière florissante de Bruce remonte à plusieurs années. En 1973, fraîchement diplômé de l’Université Queen’s, il est embauché chez Clarkson Gordon, au bureau de Toronto. «La Société m’a permis d’acquérir une expérience variée pour traiter de questions détaillées et de haut niveau, ce qui revêt de l’importance quand on veut réussir comme chef des finances, ajoute-t-il. J’ai beaucoup appris en travaillant avec des gens motivés et brillants qui tenaient constamment à se surpasser. Ce n’était pas nécessaire de leur dire quoi faire, il suffisait de leur donner un indice, et ils allaient de l’avant avec passion.»

Bruce continue de s’entourer de gens de haut calibre. Il établit des attentes élevées pour les membres de son équipe et les encourage à cultiver sans cesse un sentiment «d’insatisfaction constructive», selon ses termes. «Le potentiel pour améliorer les choses est toujours là – on peut toujours se surpasser», affirme-t-il. Cette réflexion lui permet de croire que l’une des composantes essentielles de la réussite en entreprise repose sur une vision globale et sur le contact avec différents styles de gestion et différents secteurs. «Je garde davantage mon calme lorsqu’une catastrophe inévitable entrave mes projets, car j’ai déjà vu la même chose se produire dans d’autres situations.»La capacité de Bruce à garder son calme l’a également bien servi dans sa vie familiale. Il a fait la connaissance de sa femme Carol pour avoir passé plusieurs années à négocier à la même table qu’elle en vue de conclure des affaires. Ils sont aujourd’hui parents de quatre enfants, qui ont tous obtenu la ceinture noire au taekwondo.Bruce s’efforce de concilier ses responsabilités chez Agrium avec sa vie personnelle. Avant tout, il adore monter à cheval pour chasser le gros gibier en montagne avec des amis. «J’ai des attentes élevées pour moi-même et je cherche à me dépasser chaque jour, déclare-t-il. Quand je suis dans les bois, mon objectif est clairement défini, et je rivalise avec le gibier qui connaît le terrain beaucoup mieux que moi. Voilà l’un des aspects de ma vie que je pourrai toujours améliorer.» ◊

Ouest

«C’est dans un contexte de volatilité que les meilleures possibilités se présentent — lorsqu’on est préparé en conséquence.»

Portrait

Bruce WatermanVice-président principal et chef des finances, Agrium

13Janvier 2011

Ouest

Lieu de naissance Lindsay, Ontario

Participation à la collectivité• Cabinet de campagne,

United Way of Calgary

• Conseil d’administration, Encana Corporation

• International Business Advisory Program, Université de Calgary

Ma dernière lectureDemain, un tout petit monde,par Jeff Rubin

Conseil pour réussirEntourez-vous de gens extraordinaires et tirez fierté d’eux.

Un endroit que j’aimerais visiterLes vieux châteaux et les villes anciennes d’Angleterre

Confi-dences

14 En contact

Une conversation avec

Sylvain VincentLorsqu’il est devenu associé directeur pour l’Est du Canada en 2007, Sylvain Vincent s’est donné une mission : développer une culture et une mentalité de vente auprès de tous les membres du personnel, et ce, à tous les échelons de la Société.

Cette nouvelle orientation marché a été mise à l’épreuve quelques mois à peine après son introduction, alors que le monde vivait la plus difficile période de turbulence économique de son histoire. Aujourd’hui, bien que l’économie demeure fragile, l’approche proactive de Sylvain a permis à la Société de récolter les fruits de ses initiatives de développement commercial. Le rôle du développement commercial est de stimuler la croissance. Voilà l’idée principale derrière le message de Sylvain. Selon lui, «sans efforts de vente, notre Société disparaîtrait. Le développement des relations est l’affaire de tous. En travaillant de concert, nous pouvons provoquer l’effet recherché et gagner une part de marché à la fois».

Pour soutenir cette mission, Sylvain a créé le Comité de direction du développement des marchés et a réuni les leaders des gammes de services, les équipes sectorielles et d’autres personnes clés en développement commercial et en marketing. L’étape suivante était de poursuivre sur la lancée et d’inciter tout le personnel à se joindre à la campagne.Pour promouvoir une culture d’entreprise davantage axée sur le marché, Sylvain a mis en place une série d’initiatives, notamment l’établissement de communications ouvertes avec nos gens, l’amélioration du travail d’équipe et la mise en place d’une formation ciblée dans le domaine de la vente. Avant tout, il croit fermement au pouvoir d’une communication ouverte et franche. Il s’assure que les défis, les enjeux et les objectifs de croissance sont communiqués aux membres du personnel. Il estime qu’«en communiquant ouvertement, les gens se sentent interpellés et peuvent comprendre comment ils contribuent à l’atteinte de nos objectifs». Sylvain a dirigé la réorganisation de notre bulletin interne, qui annonce maintenant les nouveaux mandats, partage les bonnes nouvelles et encourage les poursuites en équipe réussies. «Ce sont les exemples de réussite concrets qui mobilisent et inspirent les gens. De plus, je suis convaincu que pour favoriser les efforts soutenus, il est primordial de reconnaître le travail d’équipe et les bons coups qui en découlent.» Pour Sylvain, travailler en équipe est essentiel pour atteindre notre potentiel. Il a matérialisé cette idée de manière novatrice, entre autres, en réinventant la Réunion au sommet. Ces réunions internes à l’échelle du bureau présentent maintenant des danseurs, des chanteurs, des musiciens

Associé directeur, Est du Canada

15Janvier 2011

et d’autres artistes talentueux, tous des membres du personnel du bureau de Montréal. Les répétitions sont des moments propices pour créer des liens. Il soutient que «l’investissement en a valu le coup. Autant les participants que l’auditoire se souviennent des événements et des messages clés, ce qui était exactement le but visé». Outre les possibilités découlant du travail d’équipe, il est important de donner les outils nécessaires aux leaders de demain de la Société pour leur permettre de participer activement au processus de vente. Ainsi, Sylvain a créé un atelier de formation de deux heures visant à former les chefs d’équipe et les chefs d’équipe seniors sur l’importance du développement commercial. Les associés y participent souvent pour raconter des faits vécus. «Bien que cette nouvelle formation soit obligatoire, nos gens y participent activement et y prennent réellement plaisir. Ils comprennent qu’investir dans le développement des relations, c’est investir dans leur propre carrière. Leur réseau est une richesse inestimable qui pourra leur être utile tout au long de leur carrière.»L’orientation marché de Sylvain fait une différence, notamment grâce à une foule d’événements auxquels participent les clients, à des activités avec des associés à la retraite et des anciens, à une visibilité accrue grâce aux postes de direction des associés, à des ententes avec des chambres de commerce et d’autres organisations.En novembre, Sylvain a été nommé président du conseil de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain.Après trois ans à titre d’associé directeur pour l’Est du Canada, Sylvain se rend compte que le changement n’arrive pas sans efforts. Mais une chose est sûre : il est nécessaire pour réussir. ◊

L’équipe no 1 en prix de transfert au Canada se consolide davantageLes services en prix de transfert et en contestation fiscale jouent un rôle de plus en plus important pour les multinationales. On s’attend à ce que l’Agence du revenu du Canada (ARC) ainsi que d’autres administrations fiscales d’envergure intensifient l’application des prix de transfert, ce qui mènera à une augmentation sans précédent de la contestation, puisque plusieurs administrations se disputent le même revenu imposable.

Pour aider les entreprises à relever les défis à venir, nous avons consolidé notre équipe d’envergure en prix de transfert du Canada en y ajoutant huit professionnels chevronnés, tous ayant occupé des postes seniors auprès de l’ARC ou du ministère de la Justice.

Rene Fleming, Phil Fortier, Sandy Goldberg, John Oatway, Kevin O’Reilley, Fred O’Riordan, Al Rizzuto et Gary Zed offrent une richesse de connaissances et d’expérience à notre solide groupe Prix de transfert, lequel s’est hissé récemment au premier rang au Canada pour une deuxième année d’affilée, selon l’International Tax Review.

Gary Zed a été nommé associé directeur de l’équipe de Services en matière de contestation fiscale et de gestion des risques d’Ottawa.

Pour en apprendre davantage sur nos services en prix de transfert et en contestation fiscale, accédez à ey.com/ca/fiscalite. ◊

16 En contact

«J’ai eu du plaisir à chaque étape de mon cheminement. Aimer ce qu’on fait est, selon moi, le critère de base pour avoir l’énergie et la motivation pour réaliser ses ambitions.»

PassionsLa culture et les arts

Récents voyagesJapon et Europe

LecturesMillénium, de Stieg LarssonLes Rois maudits, de Maurice DruonL’Élégance du hérisson, de Muriel Barbery

Talents cachésRecherche sur les mathématiques fractales appliquées à la médecine; cours de musique de flûte traversière au Conservatoire de musique de Québec; et compétitions de tennis au collégial.

Confi-dences

17Janvier 2011

La carrière de Stéfanie Pelletier connaît une progression fulgurante. L’été dernier, à seulement 36 ans, cette ancienne d’Ernst & Young a accédé au poste de vice-présidente, Finances, à la Banque Laurentienne. À ce poste important, Stéfanie Pelletier est responsable, entre autres, des processus d’analyse financière, de la planification stratégique et de la certification financière de la Banque — des responsabilités avec lesquelles elle semble jongler naturellement telle une acrobate.

Compter parmi les grands de la finance au Québec exige du talent et de l’expérience, et Stéfanie s’est bâti un curriculum de calibre dès son entrée chez Ernst & Young à Québec en 1995. Les réussites réalisées au cours de ses tout premiers mandats ont vite démontré son agilité et ses habiletés tant sur le plan technique que sur celui de l’établissement des relations. Stéfanie a gagné la confiance de ses collègues, de ses associés et de ses clients, et s’est forgée une excellente réputation servant d’assise pour la livraison de mandats stratégiques qui lui ont permis d’établir son réseau professionnel.

La mobilité internationale offerte par Ernst & Young a certainement contribué à lui bâtir une solide expérience de travail. Deux ans à peine après sa nomination en tant que chef d’équipe, Stéfanie a été affectée au bureau de Paris pour une période de trois mois pendant laquelle elle a collaboré à la rédaction d’une publication annuelle portant sur la présentation de l’information financière par les grands cabinets comptables de France.

«Au cours de mon passage chez Ernst & Young, j’ai eu la chance de travailler à partir des bureaux de Québec, Montréal, Paris, Hartford et New York, raconte-t-elle. Ces diverses expériences ont enrichi et élargi mes connaissances de la profession. Et, grâce aux conseils judicieux de mes mentors, Bertrand Morin et Sheila Fraser, j’ai réussi à atteindre des objectifs que je croyais hors de ma portée ou, du moins, hors de ma zone de confort!»

Avec un bagage spectaculaire et une solide expérience, Stéfanie a quitté Ernst & Young en 2002 pour relever de nouveaux défis dans le secteur financier. À la Société Générale (Canada), elle a occupé le poste de directrice de la vérification interne pendant trois ans. Puis, son leadership, sa capacité de travailler en équipe et l’empressement avec lequel elle s’attaque aux défis les plus exigeants l’ont propulsée à la tête de la fonction Finances. Elle n’avait que 31 ans.

«J’ai saisi de belles possibilités d’avancement depuis le début de ma carrière, explique-t-elle. Mais avant tout, j’ai eu du plaisir à chaque étape de mon cheminement. Aimer ce qu’on fait est, selon moi, le critère de base pour avoir l’énergie et la motivation pour réaliser ses ambitions.»

Aujourd’hui, la reprise économique est une réalité salutaire et positive, mais il reste encore des décisions difficiles à prendre, selon Stéfanie. La rentabilité, l’efficacité, le développement du capital humain et les investissements judicieux sont au cœur de ses priorités.

La Banque Laurentienne est en forte croissance. Même dans ce contexte favorable, selon Stéfanie, il est crucial de préparer des stratégies afin de ne pas se laisser surprendre. «Les agitations des marchés au cours des deux dernières années ont démontré qu’il faut se tenir prêt à affronter le pire scénario et à faire preuve de prudence, explique-t-elle. Je crois fermement en une gestion intégrée des risques.»

Avec un plan solide pour s’adapter aux changements du marché et une personnalité forte ne reculant devant rien, Stéfanie Pelletier détient la bonne recette pour assurer la croissance… celle de la Banque et celle de sa carrière. ◊

Est

Portrait

Stéfanie Pelletier

18 En contact

James Temerty Northland Power Income Fund Entrepreneur de l’année au Canada et Entrepreneur de l’année pour l’Ontario

Chad Wasilenkoff Fortress Paper Ltd. Entrepreneur de l’année pour le Pacifique

William Elkington JV Driver Group Entrepreneur de l’année pour les Prairies

Stanley Ma MTY Food Group Inc. Entrepreneur de l’année pour le Québec

Duncan Shaw Cogsdale Entrepreneur de l’année pour l’Atlantique

En haut à gauche : Trent Henry (à droite), président et chef de la direction d’Ernst & Young, et Colleen McMorrow, directrice nationale du Grand Prix de l’Entrepreneur, en compagnie du lauréat du Canada et de l’Ontario du Grand Prix de l’Entrepreneur, James Temerty de Northland Power Income Fund, lors du banquet national à l’hôtel Four Seasons de Toronto le 17 novembre.

Ci-dessus : Steve Gupta (à gauche), président et chef de la direction d’Easton’s Group of Hotels Inc., et l’un de nos juges présentent la mention spéciale nationale pour l’excellence axée sur les clients à David Shaw, Knightsbridge Human Capital Management.

À gauche : Anne-Marie Hubert, associée, en compagnie de Duncan Shaw, Cogsdale, Entrepreneur de l’année pour l’Atlantique.

19Janvier 2011Janvier 2011

S’il est un mot qui a fait les manchettes plus que tout autre au cours des deux dernières années, c’est bien stimulus. Quand vient le temps de stimuler l’économie et d’enrichir notre pays par divers moyens et de façon durable, les entrepreneurs jouent un rôle de chef de file. C’est pourquoi nous sommes fiers de saluer les meilleurs entrepreneurs du Canada grâce au Grand Prix de l’Entrepreneur d’Ernst & Young. «Cette année, le programme a fait sensation, se réjouit Colleen McMorrow, associée, directrice nationale du Grand Prix de l’Entrepreneur. Partout au pays, l’intérêt, l’intensité et la passion étaient à leur comble. L’air était chargé d’électricité et du sentiment que ces entreprises, ces entrepreneurs entrevoient l’avenir avec optimisme.»James Temerty, fondateur et président du conseil de Northland Power Income Fund et lauréat de la région de l’Ontario en 2010, a remporté le titre d’Entrepreneur de l’année à un gala qui s’est déroulé à Toronto le 17 novembre dernier. Northland Power est un chef de file des projets d’énergie propre et verte.M. Temerty représentera le Canada au Grand Prix de l’Entrepreneur mondial qui aura lieu à Monaco au printemps prochain. En novembre, Ernst & Young a accueilli environ 1 700 chefs d’entreprise dans la très belle ville de Palm Springs, en Californie, dans le cadre du Forum sur la croissance stratégique — cinq journées excitantes remplies de séances et de groupes de discussion sur des sujets brûlants comme la préparation à un PAPE, les stratégies de croissance et la culture d’entrepreneurship. Les chefs de la direction de sociétés du palmarès Fortune 1000, des représentants de sociétés de financement par capitaux propres et de sociétés de capital de risque et un vaste éventail d’autres chefs d’entreprise de grande influence, dont les chefs d’entreprise de 30 sociétés canadiennes, ont participé au forum. Trent Henry, président et chef de la direction canadien, était présent à l’événement, en compagnie de Mme McMorrow et de plusieurs lauréats canadiens du Grand Prix de l’Entrepreneur.«Le forum était une occasion fantastique de tisser des liens avec des gens d’affaires parmi les plus influents et les plus importants à l’heure actuelle, révèle Mme McMorrow. Nous avons présenté nos capacités aux entrepreneurs, établi de nouvelles relations et renforcé les relations existantes.» Le Grand Prix de l’Entrepreneur de cette année étant derrière nous, nous attendons avec impatience la 18e année — et nous avons besoin de votre aide. Si vous connaissez un entrepreneur canadien prospère, présentez sa candidature au Grand Prix de l’Entrepreneur. La période de mise en candidature commence le 1er mars 2011.Pour de plus amples renseignements sur le Grand Prix de l’Entrepreneur, y compris sur les lauréats régionaux, notre dernier document de leadership éclairé sur l’entrepreneurship et plus encore — n’hésitez pas à visiter notre site au www.ey.com/CA/gpe. ◊

Visions gagnantes

Où sont-ils maintenant?Martin BrunelleTitre à mon départChef d’équipe senior

Période d’emploi1997-2000, 2006-2009

Employeur et poste actuelsVice-président performance et efficacité opérationnelle, Mouvement des caisses Desjardins

Rôle d’Ernst & Young dans ma carrièreErnst & Young a été une école exceptionnelle qui m’a permis d’acquérir de vastes connaissances liées au monde des affaires, de développer mon sens des affaires et d’affiner mes compétences en services consultatifs. De plus, mon passage chez Ernst & Young m’a aidé à établir un réseau qui me sera fort utile tout au long de ma carrière.

Meilleur souvenir chez Ernst & YoungLa planification des ressources de l’entreprise à la fin des années 1990 et au début des années 2000 était une période très excitante et stimulante. Nous remportions des mandats, nous prenions de l’expansion et nous embauchions du personnel.

Participation à la collectivitéMembre du conseil d’administration d’un organisme sans but lucratif qui lutte contre l’exclusion et la solitude des personnes du quatrième âge

Langues parléesFrançais et anglais

Alma materHEC Montréal

Loisirs favorisVélo de route et wakesurf en été; ski alpin en hiver

20 En contact

Nouvelles

Autour d’Ernst & Young

John BarrettAssocié, Services consultatifs transactionnels Toronto

Lokesh ChaudhryAssociéFiscalité Vancouver

Ramona ChengDirectriceServices consultatifs Toronto

Amy ChungDirectrice administrativeQualité et gestion des risquesToronto

Kerry ClarkDirectriceCertification Calgary

Otto EhingerDirecteurCertification Vancouver

Zahid FazalAssociéCertification Montréal

Humayun JafraniAssociéCertification Toronto

Robert JolleyAssociéCertification Toronto North

Clint MacArthurAssocié, Services consultatifs transactionnels Calgary

Matthew MacInnisAssociéFiscalité Toronto

Josephine ManAssociéeCertification Vancouver

Nelson MartinDirecteurCertification Québec

Shelly MeadowsDirectrice administrativeQualité et gestion des risques Toronto

Benoît MilletteAssociéFiscalité Montréal

Raymond MorissetteAssociéCertification Québec

Matt MuraAssociéServices consultatifs Calgary

Kelly PeaceDirectrice administrativeMarketing et communications Toronto

Shahina RahimDirectriceServices consultatifs Toronto

Vince RaimondoAssociéFiscalité Toronto

Janice RathAssociéeCertification Calgary

Allan RussellAssociéCertification Vancouver

Matthew SambrookAssociéFiscalité Vancouver

Tim SheaAssociéServices consultatifs Toronto

Mike TrepanierDirecteur, Services consultatifs transactionnels Toronto

Mark VroomanAssociéCertification Toronto

Scott YoungDirecteurDéveloppement commercial Calgary

Nos nouveaux associés, directeurs et directeurs administratifsNous sommes fiers de vous présenter nos tout nouveaux associés, directeurs et directeurs administratifs.

21Janvier 2011

Nominations à des postes de leadershipNous sommes heureux de vous annoncer les changements récents à notre équipe de leadership canadienne.Jeff Charriere, associé directeur, Marchés au Canada, s’est joint au comité de direction. M. Charriere est chargé de superviser l’élaboration et l’exécution de notre stratégie de marché, ce qui l’amène à travailler en étroite collaboration avec les associés directeurs de nos gammes de services et avec les associés directeurs de bureau.Jay Hutchison est notre nouvel associé directeur, Fiscalité. Plus récemment, il a été le leader du marché de la fiscalité – Canada et leader du marché de la fiscalité – Centre. De 2007 à 2010, il a occupé le poste d’associé directeur de service à la clientèle à Calgary et, de 2004 à 2006, de responsable du groupe Capital humain. Tom Kornya a été nommé associé directeur de la région du Grand Toronto. Il nous aidera à promouvoir nos initiatives de croissance dynamique sur le marché du Grand Toronto, où le secteur des services financiers et de l’assurance est si important. M. Kornya est actuellement leader du groupe Certification pour le centre du Canada et leader canadien du secteur de l’assurance. Fiona Macfarlane a assumé le rôle d’associée directrice, bureau de Vancouver et Ouest du Canada et le nouveau rôle de chef de l’inclusivité. Elle est chargée de diriger nos initiatives de croissance dans l’Ouest du Canada. Elle agira également à titre de championne de notre stratégie en matière de diversité et d’inclusivité pour le Canada. Ross Perman est le nouvel associé directeur de Qualité et gestion des risques. Il conservera son poste de leader, Indépendance au Canada et continuera d’offrir des conseils judicieux et opportuns en indépendance.Stephen Shea a été nommé associé directeur, Gens. Dans son nouveau rôle, il veillera principalement à ce que nos gens soient engagés et à ce qu’ils bénéficient des activités d’apprentissage, des expériences et du coaching dont ils ont besoin pour réaliser leur potentiel et contribuer à la croissance. M. Shea continuera d’assumer le rôle d’associé coordonnateur mondial auprès de la Société aurifère Barrick.

Fred Withers est le nouveau responsable du développement commercial. Dans ce rôle, il se concentre sur le recensement des bonnes cibles en vue d’éventuelles acquisitions, sur l’établissement de relations et sur la négociation de transactions favorisant l’expansion de nos activités. Tout récemment, M. Withers était associé directeur de notre bureau de Vancouver et associé directeur pour l’Ouest du Canada.

BienvenueJim Brown s’est joint aux Services consultatifs à titre de directeur et de leader du marché de l’Alberta de nos Services en changements climatiques et développement durable, à Calgary. Il s’est joint à la Société après une carrière florissante à Shell Canada et Petro-Canada. Il possède une formation d’ingénieur chimique et une expérience considérable dans les secteurs des activités en amont de l’industrie pétrolière et gazière, du raffinage et des produits pétrochimiques, y compris l’ingénierie, l’exploitation, les projets, la gestion et les stratégies d’affaires.Greg McEvoy s’est intégré à notre groupe Services consultatifs, Enquêtes sur la fraude et différends à Ottawa à titre de directeur. Il travaillait auparavant pour une société spécialisée en juricomptabilité. M. McEvoy est un professionnel en juricomptabilité depuis plus de 18 ans et a accompli un grand nombre de mandats en collaboration avec le gouvernement fédéral, ayant notamment secondé l’enquêteur spécial au cours de l’enquête fédérale sur la listériose en 2009 ainsi que de nombreux autres litiges et enquêtes d’importance.Louis Tassé est entré au service de Couzin Taylor s.r.l./s.e.n.c.r.l., à Montréal, à titre d’associé. M. Tassé était associé senior chez Fasken Martineau. Sa pratique est principalement axée sur les litiges fiscaux, représentant des clients dans le cadre de litiges avec l’Agence du revenu du Canada et Revenu Québec. Depuis près de 20 ans, il œuvre en contestation fiscale et en litige fiscal. Il a pratiqué pendant sept ans au sein de la Direction des services du droit fiscal du ministère fédéral de la Justice. En outre, M. Tassé a plaidé avec succès devant la Cour canadienne de l’impôt et la Cour d’appel fédérale.

Steve Whitla s’est joint à Ernst & Young à titre d’associé de notre groupe Services consultatifs, Enquêtes sur la fraude et différends à Ottawa. Il occupait auparavant le poste de directeur général et de leader du bureau d’Ottawa d’une société spécialisée en juricomptabilité. M. Whitla compte plus de 20 ans d’expérience en juricomptabilité, ainsi qu’en litiges et contrôle préalable, et a beaucoup travaillé à des mandats pour le gouvernement fédéral, y compris des mandats de prestige, notamment la Commission d’enquête Gomery et la Commission Oliphant.

Bon retourDoug Campbell est de retour à titre d’associé du groupe Services consultatifs de Vancouver. Il possède 20 ans d’expérience approfondie en consultation, dont 10 ans au sein d’Ernst & Young et de Capgemini. M. Campbell a récemment été conseiller indépendant auprès des gouvernements et d’entreprises de la Colombie-Britannique et de l’Alberta. Jacques Hébert est revenu occuper le poste de leader du groupe Services consultatifs à Québec, après avoir été associé chez Raymond Chabot Grant Thornton et directeur de leur groupe-conseil à Québec. M. Hébert a travaillé chez Ernst & Young de 1985 à 2000.Doug Jenkinson est de retour dans le groupe Services consultatifs transactionnels de Toronto, après avoir dirigé, au cours des deux dernières années, le groupe Soutien à la transaction d’Ernst & Young à Moscou. Avant sa mutation en Russie, il a aidé à établir le groupe Soutien à la transaction de Calgary et l’a dirigé pendant huit ans. Il a commencé sa carrière dans notre groupe Vérification en 1989 et a été promu associé en 2000.Kirsten Tisdale est revenue chez Ernst & Young en septembre dernier comme leader du groupe Services consultatifs de Vancouver. Mme Tisdale occupait auparavant le poste de directrice générale et de membre du comité canadien de la direction de Korn/Ferry International à Vancouver. Elle a travaillé pour Ernst & Young puis pour Capgemini de 1999 à 2003. (Pour en savoir davantage sur Kirsten Tisdale, voir le portrait qui est présenté dans le numéro de février 2010 du Bulletin des anciens.)

En contact22

Bonne retraiteLes associés qui suivent ont récemment pris leur retraite. Nous les remercions d’avoir aidé notre Société à réaliser son potentiel pendant toutes ces années et nous leur souhaitons une longue et heureuse retraite.

Mike Bishop s’est joint à notre bureau de Saint John en 1991, à titre d’associé admis de l’extérieur. Il a passé toute sa carrière comme conseiller fiscal au service du marché des propriétaires exploitants, se concentrant sur la planification successorale de personnes bien nanties. Il a également été leader de compte en fiscalité pour Bell Aliant et J.D. Irving, Limited.

John Blodgett s’est joint à notre bureau de Toronto en 1974 et a été promu associé en 1985. Il a travaillé auprès d’entreprises dynamiques et familiales. Il compte parmi les associés fondateurs du bureau de Toronto North en 1986, a passé 15 ans au bureau de Mississauga et est revenu à Toronto North en 2003.

Bob Blowes est entré au service d’Ernst & Young en 1975 et a été nommé associé en 1985. Il a travaillé auprès d’un vaste éventail de PME et d’entreprises du

secteur public, y compris quelques-unes des principales sociétés de la région de Kitchener-Waterloo, comme Research in Motion, COM DEV et La Mutuelle du Canada, compagnie d’assurance sur la vie, devenue Clarica.

Réal Brunet est entré au service de notre groupe Vérification en 1973 à Ottawa. En 1975, il est déménagé à Montréal. Il a travaillé à beaucoup de mandats d’importance, dont Bombardier. Il a fait partie du conseil de direction des Amériques pendant quatre ans. Il a obtenu le titre de FCA en 1993. Il a donné des cours sur les questions de gouvernance au Collège des administrateurs de sociétés de Québec.

Rod Budd est entré au service de la Société en 1974 et a été nommé associé en 1985. Il est ensuite passé au groupe Certification où il s’est principalement occupé de sociétés technologiques à croissance rapide. Il a participé à plus d’une douzaine de premiers appels publics à l’épargne, ainsi qu’à de nombreuses émissions du marché secondaire. Au cours des huit dernières années, M. Budd a occupé le poste de directeur national, Services au secteur des sciences de la vie d’Ernst & Young.

John Carter s’est joint à la Société à Halifax en 1971 et est devenu associé en 1981. En 1990, il a été promu associé directeur du bureau de Halifax, puis a agi en qualité d’associé directeur de la région du Canada Atlantique de 1994 à 2002. En 2005, il a été nommé directeur du groupe Gestion des conflits et, deux ans plus tard, s’est installé à New York pour occuper le poste de directeur du groupe Gestion des conflits des Amériques.

Clark Gallon s’est joint au bureau de Vancouver en 1973 et est devenu associé en 1982. Il a agi à titre d’associé responsable de la mission chez bon nombre de clients de vérification les plus importants de la Société dans une variété de secteurs. Il a, en outre, participé à des mandats d’acquisitions et de désinvestissements en Europe et en Amérique du Sud. Il a participé activement à de nombreux Conseils de quartier, notamment Sunnyhill Health Centre for Children.

23Janvier 2011

John Goudey s’est joint à notre bureau de Toronto en 1975 et est devenu associé en 1986. En 1989, il a été le cofondateur de la Toronto Biotechnology Initiative et a publié la première des cinq études sur le secteur biotechnologique canadien, positionnant la Société comme le chef de file dans ce secteur. De 1998 jusqu’en 2004, il a occupé le poste de leader du groupe Technologie, communications et divertissement de la Société et, de 2003 à 2005, il a occupé le poste d’associé directeur du bureau d’Edmonton.

Jim Haiman s’est joint au bureau de Montréal d’Ernst & Young en 1983 et a été promu associé en 1991. Tout au long de sa carrière, il a prononcé des conférences sur la comptabilité et la fiscalité dans les écoles secondaires, les centres d’éducation aux adultes et à l’Université Concordia.

David Kong a quitté Taïwan pour s’installer au Canada en 1970. Il était associé chez Ellis Foster à Vancouver et c’est à ce titre qu’il a intégré Ernst & Young lorsque les deux sociétés ont fusionné en 2005. Au cours de sa carrière dans la Société, M. Kong a dirigé le groupe du Marché chinois au Canada, servant des sociétés canadiennes ouvertes faisant des affaires en Chine et des sociétés ouvertes chinoises cotées sur les Bourses nord-américaines.

Myriam Pairault s’est jointe à Ernst & Young en 1988 et est devenue associée en 1994. Elle a été responsable du groupe Capital humain à Montréal de 1995 à 2010 et a servi des clients comme Bombardier, Pfizer, Rio Tinto, Nortel et Alcan. Mme Pairault, qui est très active dans le milieu des affaires de Montréal, est présidente de la Chambre de commerce française du Canada.

Larry Prentice s’est joint à la Société en 1975, s’est engagé dans le groupe Insolvabilité et restructuration en 1980, est devenu associé en 1986, puis leader du groupe Insolvency à Vancouver en 1992. Il est l’ancien président de l’Association canadienne des professionnels de l’insolvabilité et de la réorganisation (ACPIR) et l’ancien président de la Fondation canadienne de l’insolvabilité (FCI). Il a également occupé la fonction d’administrateur de l’Institut d’insolvabilité du Canada (IIC). M. Prentice a été nommé Fellow de l’ACPIR, de la FCI et de l’Institut des Comptables Agréés de la Colombie-Britannique.

Barry Rowland s’est joint à Ernst & Young à Toronto en 1973 et est devenu associé en 1982. De 1993 à 1999, il a dirigé le groupe des Services financiers à Toronto. En 2000, M. Rowland s’est joint à la société américaine et a obtenu son titre de Certified Public Accountant (CPA). Il a travaillé au sein du groupe Certification des Services financiers aux États-Unis avant d’assumer, en 2003, un rôle lié à la gestion du risque dans le bureau des services financiers. Un an plus tard, il est retourné à Toronto pour contribuer au lancement du groupe Services consultatifs en services financiers au Canada.

Paul Singleton a commencé sa carrière au sein de la Société en 1974, et est devenu associé en 1985. Il a été nommé Fellow de l’Institut des Comptables Agréés (FCA) en 2006. M. Singleton a passé sa carrière au bureau de Toronto, au service des clients œuvrant dans les services financiers et dans le Commerce de détail, distribution et fabrication (CDDF). Il a occupé divers rôles de leadership, notamment leader, CDDF, Groupe national de fiscalité, leader, Services de fiscalité aux entreprises du Canada et leader, Fiscalité pour le centre du Canada. Il est très actif dans la profession et dans la communauté, et siège aux conseils de divers organismes caritatifs et d’organismes sans but lucratif.

Sheila Smith s’est jointe à Ernst & Young à St. John’s en 1986, a été promue associée en 1991 et a été mutée à New York où elle a travaillé au sein de l’équipe technique de fiscalité canadienne, de 1992 à 1996. Elle s’est intégrée au groupe Services de fiscalité internationale de Toronto dont elle a été la coprésidente jusqu’en 2000. Dès 2001, Mme Smith s’est consacrée principalement aux services consultatifs en prix de transfert à Toronto et à Calgary, ainsi qu’à l’élaboration d’un programme national de formation en prix de transfert.

Kevin Sullivan a débuté sa carrière en 1972 dans l’une des sociétés prédécesseurs de KPMG, puis s’est rallié à Ernst & Young en 2000, à titre d’associé du groupe de fiscalité de St. John’s. Au cours des 20 dernières années, il a mis sur pied le groupe de Services au secteur pétrolier et gazier de la côte Est de la Société et a été désigné comme l’un des dix meilleurs spécialistes en fiscalité internationale du Canada en 2002. M. Sullivan a consacré une grande partie de son temps à la collectivité — questions politiques locales

à London, en Ontario, Centre canadien de philanthropie à Toronto, société d’aide à l’enfance à Thunder Bay et associations caritatives municipales à St. John’s. Il vient de recevoir la désignation de FCA.

Ian Sutherland s’est joint à la Société en 1978 après avoir déménagé du Royaume-Uni. Il est devenu associé en 1985 et a occupé divers postes au sein de la Société, notamment directeur de la Fiscalité au bureau de Calgary, leader, réseau fonctionnel – Énergie, Fiscalité, et leader régional de la Fiscalité – Ouest du Canada. Tout récemment, il a occupé le rôle de leader, Qualité et gestion des risques en fiscalité.

Larry Van Hatten a intégré la Société à Vancouver à titre d’associé de vérification lorsque le cabinet Ellis Foster – où il était associé directeur de bureau – a fusionné avec Ernst & Young en 2005. Récemment, M. Van Hatten a dirigé notre groupe de Certification de Vancouver. Il a été administrateur et président de la BC Children’s Hospital Foundation. En 2000, il a reçu un prix de l’Institut des Comptables Agréés de la Colombie-Britannique en reconnaissance des services qu’il a rendus à la collectivité. Il a également consacré beaucoup de son temps au Brit-Lions Rugby Club et à d’autres organisations communautaires.

Karen Wensley est entrée au service d’Ernst & Young en 1982 après des années d’enseignement en fiscalité et en finance à l’Université McMaster, et est devenue associée en 1988. Elle a travaillé à la fois avec d’importantes sociétés ouvertes et des clients de l’entrepreneurship dans les secteurs des sciences de la vie, des médias et de la technologie. Pendant de nombreuses années, Mme Wensley a dispensé des cours dans le cadre du programme de perfectionnement en fiscalité de l’ICCA et siège actuellement au conseil de l’Association canadienne de la technologie de l’information. En 2005, elle est devenue leader, Gens de la Société au Canada.

Pour plus de renseignements sur le réseau des anciens, veuillez communiquer avec Maha Zabaneh par courriel à maha.zabaneh@ca.ey.com ou par téléphone en composant le 416 943 2341.

24 En contact

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Certification | Fiscalité | Services transactionnels | Services consultatifs

À propos d’Ernst & YoungErnst & Young est un chef de file mondial des services de certification et fiscalité, services transactionnels et services consultatifs. À l’échelle mondiale, les 141 000 membres de notre personnel sont unis par nos valeurs partagées et un engagement indéfectible envers la qualité. Nous nous distinguons en aidant nos gens, nos clients et nos collectivités à réaliser leur potentiel.

Pour plus d’information, veuillez visiter le site ey.com/ca.

Ernst & Young désigne le réseau mondial des sociétés membres d’Ernst & Young Global Limited. Chacune de ces sociétés est une entité juridique distincte. Ernst & Young Global Limited, société privée à responsabilité limitée par garanties du Royaume-Uni, n’offre aucun service aux clients.

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